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FICHE DE LECTURE

Titre : Expropriation pour cause d’utilité publique

Auteur : El Ougari Mohammed, Professeur de l’enseignement


supérieur

· Directeur des études INAU (1998-2002)

· Directeur de l’ICH Rabat (1983-2021)

Nombre de pages : 17 pages

Réalisée par : El Achouri Sara

L'article scientifique traite de la notion


d'expropriation pour cause d'utilité publique, en analysant ses
acteurs ainsi que ses phases administrative et juridictionnelle. Il
est structuré en trois grandes parties :

Nature et régime juridique de l'expropriation : Cette partie


aborde la définition de l'utilité publique, les acteurs concernés
et les biens susceptibles d'être expropriés. Expropriation pour
cause d'utilité publique présentée comme prérogative de la
puissance publique, illustration de l'autorité de l'État. Elle est
définie ainsi : « une prérogative de l'État permettant, à
l'initiative d'une personne publique ou privée, dans un but
d'utilité publique et sous réserve du respect de garanties
procédurales et matérielles, de contraindre une personne
publique ou privée à céder la propriété d'un immeuble ou d'un
droit réel immobilier à une autre personne publique ou privée ».

L'encadrement légal de l'expropriation repose sur des textes


tels que la loi n° 7-81 relative à l'expropriation pour cause
d'utilité publique et à l'occupation temporaire, ainsi que le
décret n° 2-82-382. The notion of utilité publique, although
central, remains purposely vague and is mainly left at the
discretion of case law.

Parmi les acteurs habilités à exproprier figurent l'État, les


collectivités locales, et certaines personnes morales de droit
public ou privé. Les biens concernés incluent les immeubles
par nature (sol, sous-sol, bâtiments et éléments fixes), par
destination et par l'objet auquel ils s'appliquent. À l'inverse,
certains biens sont exclus de l'expropriation, notamment les
édifices religieux, les cimetières, les immeubles appartenant au
domaine public et les ouvrages militaires.

Les étapes de l'expropriation

L'expropriation pour cause d'utilité publique s'organise autour


de deux grandes étapes, à savoir la phase administrative et la
phase juridictionnelle, chacune comportant des étapes
spécifiques et complémentaires.
1. La phase administrative

Elle est destinée à établir le cadre légal et procédural de


l'expropriation. Elle se décompose en quatre étapes :

La déclaration d'utilité publique :

Cette étape marque le point de départ de la procédure.


L'autorité compétente (souvent une instance gouvernementale
ou une collectivité territoriale) prend un arrêté ou un décret
déclarant que le projet envisagé sert l'intérêt général. Cette
déclaration est essentielle, car elle justifie la privation de
propriété et doit être fondée sur une enquête publique,
permettant aux parties intéressées de faire valoir leurs
observations. La notion d'utilité publique, bien qu'elle reste
vague, est le plus souvent définie au cas par cas par la
jurisprudence. L'établissement de l'acte de cessibilité :

Une fois l’utilité publique reconnue, un acte administratif


précise les biens nécessaires à la réalisation du projet. L'acte
de cessibilité identifie les parcelles ou droits immobiliers à
exproprier, et il est publié afin d'informer les propriétaires
concernés. Cet acte garantit une transparence et officialise
l’intention d’expropriation.

L’enquête administrative :

Cette enquête est destinée à recueillir des informations sur les


biens visés et leurs propriétaires. Elle permet également
d'évaluer l’impact du projet et d’entendre les objections ou
propositions des parties concernées. Ce processus garantit
une certaine impartialité et offre une première opportunité de
dialogue.

La tentative d’accord amiable et la fixation de l’indemnité :

Avant de recourir à la phase juridictionnelle, les autorités


expropriantes tentent généralement d’aboutir à un accord
amiable avec les propriétaires. Cela inclut des négociations sur
le montant de l'indemnité à verser en compensation des biens
expropriés. Une commission administrative, composée de
représentants de l'État et d'autres parties neutres, intervient
pour évaluer et proposer une indemnité équitable. En cas
d’échec de ces négociations, la procédure passe à la phase
juridictionnelle.

2. La phase juridictionnelle

Si aucun accord amiable n'est trouvé au terme de la phase


administrative, la procédure se poursuit devant les juridictions
compétentes. Cette phase comprend trois étapes principales :

La prise de possession :

Lorsque les négociations amiables sont un échec, l'autorité


expropriante peut recourir au juge, pour obtenir l'autorisation de
prendre possession des biens, avant que le transfert de
propriété soit réellement effectif. In order not to delay the
completion of the public utility work, this is a necessary
measure. However, guarantees must be provided to safeguard
the rights of the owners.

The transfer of property:

Le transfert de propriété s'opère généralement par une décision


judiciaire confirmant l'expropriation. After the rendition of such a
decision, the expropriating authority automatically becomes the
owner of the properties concerned, provided the indemnity
determined is paid.

Fixation définitive de l'indemnité :

Le montant de l’indemnité, s’il n’a pas pu être convenu à


l’amiable, est déterminé par le juge compétent. Cette indemnité
doit être juste et couvrir intégralement les préjudices subis par
le propriétaire exproprié, incluant la valeur des biens et les
éventuels frais liés au transfert. La décision judiciaire est
exécutoire, garantissant le paiement de cette indemnisation.

Cet article met en évidence les fondements juridiques et


procéduraux de l'expropriation pour cause d'utilité publique,
tout en soulignant les garanties offertes aux expropriés. Il
démontre également la complexité et la souplesse de ce
mécanisme en fonction des contextes socio-économiques et
juridiques.

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