100Sation Mystérieuse Tome 11

100Sation  Mystérieuse

Tome 10

PAUL BITON

Maison d'édition

www.paulbiton.com

100Sation  Mystérieuse

Tome  10

« Plongez dans un univers où chaque toile

des musées cache un mystère inventé :

découvrez mes élucubrations audacieuses ! »

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Préface.

Depuis mon adolescence, la photographie m'a guidé dans un voyage fascinant à travers l'art de l'image. Pendant plus de 35 ans, j'ai exploré des territoires inconnus, maîtrisant les secrets de la photo et du cinéma. Je suis un artiste passionné par la création d'œuvres uniques et inspirantes. Chaque projet est le fruit d'un engagement total, demandant des mois de travail et une originalité sans pareille. Malgré les défis de convaincre les décideurs, je persiste avec détermination, car pour moi, l'art est une histoire d'amour entre la création et le partage émotionnel. J'ai développé cette passion en capturant les chefs-d'œuvre du Louvre pendant plusieurs mois, les reproduisant sur de grandes toiles pour offrir un moment de génie artistique à ceux qui les contemplent chaque jour. Chaque nouvelle création, que ce soit des paysages naturels ou des scènes hantées, m'inspire à rechercher constamment de nouvelles perspectives. Malgré les tempêtes, je choisis toujours de voir l'éclaircie à l'horizon. Ceci est le résultat de ma vision de ses histoires incroyables est totalement fictives.  Chaque jour est une nouvelle page à écrire, une aventure à vivre avec passion, où l'âme trouve toujours son expression la plus pure.

Dédicace.

À tous les rêveurs et aventuriers, petits et grands, qui trouvent dans les mots une échappatoire et une source d'inspiration.

À tous ceux qui m'ont partagé leurs anecdotes de vie...

Et à vous, chers lecteurs, qui tournez ces pages avec curiosité et enthousiasme. Puisse chaque mot vous emporter et chaque histoire vous enchanter.

1 - Mystère de Nuit au Louvre.

Dans une aile isolée du Musée du Louvre, lorsque la dernière lumière s'éteignait et que le silence retombait comme un voile mystique, les œuvres d'art s'animaient doucement, imprégnées d'une magie ancienne. Leurs personnages, captifs de leurs cadres pendant la journée, se libéraient dans la nuit pour se retrouver dans un coin secret du musée, transformant l'obscurité en un vibrant théâtre de vie et d'esprit. Cette nuit-là, un rassemblement particulier avait lieu. Les personnages de La Charité de Jacques Blanchard, les trois musiciennes d'Eustache Le Sueur, Melpomène, Polymnie, la Bohémienne de Frans Hals, Madame Récamier, et Hector Berlioz étaient au rendez-vous. Ils avaient tous convenu de se rencontrer près de la mystérieuse Victoire de Samothrace, là où l'écho des pas des visiteurs semblait encore résonner faiblement. La Charité, représentée par une femme enveloppée de bienveillance et d'enfants, s'étira gracieusement hors de son cadre. Avec un sourire chaleureux, elle lança son regard vers ses compagnons. « Bonsoir à tous, »dit-elle, sa voix douce se répandant dans l'air tranquille. « Comment s'est passée votre journée parmi les mortels  ?. »  Les trois musiciennes, vêtues de drapés délicats, s'animèrent aussitôt. Elles étaient toujours prêtes à discuter et à faire de la musique, comme si leur vie en dépendait. « Oh, quelle journée ! » s'exclama celle qui tenait un luth, le ton légèrement dramatique. « Les visiteurs ne cessaient de nous confondre avec des muses grecques. » Melpomène, muse de la tragédie, réprima un rire et répondit avec une sagesse amusée. « Eh bien, nous sommes un peu comme des muses, n'est-ce pas ? Nous inspirons et instruisons à notre manière. » Polymnie, muse de la poésie lyrique et des hymnes, acquiesça, un sourire tendre aux lèvres. « Peut-être, mais je préfère quand on nous reconnaît pour ce que nous sommes réellement. » Soudain, la Bohémienne de Frans Hals fit une entrée théâtrale. Elle avait cette allure espiègle et rebelle, avec un éclat dans les yeux qui en disait long sur ses aventures. En balayant la salle d'un regard malicieux, elle s'exclama : « Mes chers amis, vous ne croirez jamais ce que j'ai vécu aujourd'hui ! Un touriste a dit que j'étais une espionne déguisée en bohémienne pour infiltrer la cour royale ! » La salle éclata de rire. Madame Récamier, toujours élégante sur sa méridienne, secoua la tête en riant doucement. « Les histoires que les gens inventent parfois... Mais il y a du vrai dans cette liberté qu'ils te prêtent, n'est-ce pas ?. » La Bohémienne hocha la tête, un sourire espiègle sur les lèvres. Elle adorait ces moments où l'on imaginait qu'elle vivait mille vies à la fois, un pied dans l'histoire, l'autre dans l'aventure. Hector Berlioz, vêtu de son éternelle veste de concert, se joignit à la conversation avec l'air sérieux qui le caractérisait.

« Eh bien, nous sommes tous ici pour partager nos époques et nos expériences. C'est ce qui fait la beauté de ces réunions nocturnes. Nous avons tant à apprendre les uns des autres. » Il parlait avec la passion d'un compositeur dont la musique fait écho à travers les âges, ses mains gesticulant comme s'il dirigeait une symphonie invisible. Les personnages se regroupèrent autour de lui, créant un cercle intime, prêts à échanger leurs histoires et à plonger dans les souvenirs de leurs temps respectifs. La Charité prit la parole en premier, la sagesse de ses années visible dans ses yeux clairs. « mon temps, la bienveillance et l'entraide étaient essentielles. Les enfants et les pauvres comptaient sur la générosité des autres pour survivre. Les temps ont changé, mais l'importance de la charité reste éternelle. » Les trois musiciennes hochèrent la tête, leurs instruments invisibles semblant vibrer à l'unisson. « La musique était notre moyen de répandre joie et inspiration, » dit l'une d'elles. « Nos instruments et nos mélodies étaient des cadeaux pour ceux qui les écoutaient. Dans le bruissement des cordes, on entendait le murmure des cœurs. » Melpomène, la tragédie incarnée, prit la parole, son expression grave mais emplie de compassion. « La tragédie que je représente rappelle aux gens les côtés sombres de la vie, mais aussi leur force intérieure pour les surmonter. Chaque larme versée est une note dans la symphonie de l'existence. » Polymnie sourit, sa voix douce comme un poème. « La poésie lyrique, quant à elle, célèbre la beauté et l'amour. Elle élève les âmes et nourrit les cœurs, offrant un refuge dans les moments de désespoir. » La Bohémienne, toujours espiègle, ajouta avec un clin d'œil : « Et moi, je rappelle aux gens l'importance de la liberté et de l'aventure. La vie est une danse, une fête sans fin, une série de pas légers et de tourbillons effrénés. » Madame Récamier se redressa, son port de tête digne et élégant. « Dans mon époque, l'élégance et le raffinement étaient primordiaux. Les salons littéraires étaient des lieux où les idées et les arts florissaient. C'était un temps de conversations profondes et de découvertes.» Hector Berlioz, avec la fougue d'un artiste enflammé, conclut avec une ferveur palpable. « La musique romantique que je compose exprime des émotions profondes et complexes. Elle est le reflet de l'âme humaine dans toute sa splendeur. C'est une danse entre le cœur et l'esprit, un dialogue éternel. » Alors que les personnages s'immergeaient dans leurs échanges, un bruit retentit dans les couloirs du musée, les faisant sursauter. Ils se figèrent, craignant d'être découverts par quelque âme égarée. Mais il ne s'agissait que du Gardien de Nuit, un homme bienveillant, véritable gardien de leurs secrets. Il connaissait leur existence et veillait sur eux avec tendresse. « Ah, mes amis, vous êtes encore en pleine discussion, » dit-il en souriant, sa lanterne diffusant une lumière douce qui dansait sur les murs. « N'oubliez pas de ne pas faire trop de bruit. Les visiteurs pourraient se douter de quelque chose. » Avec un clin d'œil complice, il s'éloigna, sa silhouette se fondant dans l'obscurité rassurante. Les personnages échangèrent des regards complices avant de reprendre leurs discussions, leurs voix s'apaisant en un murmure presque musical. La Bohémienne raconta des histoires de liberté et d'aventure, peignant des tableaux de paysages lointains et de chemins de traverse. Madame Récamier évoqua ses rencontres avec des intellectuels et des artistes de son temps, révélant des anecdotes piquantes et des pensées profondes. Hector Berlioz, avec la passion qui brûlait en lui, se lança dans une description enflammée de ses compositions, expliquant comment chaque note était une pièce du puzzle émotionnel de l'humanité. Melpomène, Polymnie, et les trois musiciennes expliquèrent comment leurs arts respectifs avaient évolué au fil des siècles, témoignant de l'adaptabilité et de la résilience de la créativité humaine. La Charité, toujours douce et attentive, écouta chaque histoire avec bienveillance. Elle savourait chaque mot, chaque anecdote, consciente que ces échanges étaient bien plus que de simples récits. « Vous savez, malgré toutes ces différences, nous avons tous une chose en commun, » déclara-t-elle avec une sagesse tranquille. « Nous sommes tous des témoins de notre époque, capturés par des artistes qui voulaient transmettre un message, une essence, une part de vérité. » Les autres acquiescèrent, prenant conscience de la vérité de ses mots. Ils réalisèrent que, malgré les différences de leurs époques et de leurs arts, ils