Départ D’Annwn: De Retour Sur Terre Pour Une Mission !

De retour sur terre pour une mission !

Écrit par

Owen Jones

Traducteur:

Hosni Hadj Taher

Publié par Megan Publishing Services

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Droit d’auteur Owen Jones 2024 ©

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Ce roman constitue une œuvre de fiction. Tous les noms, personnages, entreprises, lieux, événements et incidents utilisés relèvent de l’imagination de l’auteur ou sont employés de manière fictive. Tout lien de ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, ou avec des événements réels n’est que pure coïncidence.

L’auteur a tout fait pour représenter les personnages, les décors et les événements de ce livre avec précision et de manière cohérente avec l’intrigue. Il se peut toutefois que des libertés créatives aient été prises dans l’intérêt de la narration.

Nous tenons à rappeler aux lecteurs que les personnages et les événements décrits dans ce roman sont entièrement fictifs et que toute ressemblance avec des personnes réelles, qu’elles soient vivantes ou décédées, ou avec des événements réels est involontaire.

L’auteur et l’éditeur déclinent toute responsabilité, perte ou risque encouru en conséquence, directe ou indirecte, de l’utilisation et de l’application de tout contenu de ce roman. Tout lien de ressemblance avec des personnes, vivantes ou décédées, des événements ou des lieux n’est que pure coïncidence.

Livres de la série Annwn - Le paradis

Une nuit à Annwn

L’étrange histoire de la NDE du vieux Willy Jones

-

La vie à Annwn

L’histoire de la vie après la mort de Willy Jones

-

Départ d’Annwn

De retour sur terre pour une mission

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Ne croyez pas en une chose pour la simple raison que vous l’avez entendue,

Ne croyez pas en une chose pour la simple raison qu’elle a été prononcée par de nombreuses personnes et qu’elle a fait l’objet de rumeurs,

Ne croyez pas en quelque chose pour la simple raison qu’elle a été trouvée écrite dans vos textes religieux,

Ne croyez rien uniquement sur la foi des maîtres et des anciens,

Ne croyez pas aux traditions sous prétexte qu’elles ont été transmises de génération en génération,

Mais après avoir observé et analysé, s’il y a quelque chose qui s’accorde avec la raison et qui est propice au bien et au profit de tous et de chacun, acceptez-la et vivez-en l’application.

Gautama Buddha

–

Grand Esprit, qui fait entendre sa voix dans le vent, écoute-moi.

Fais-moi grandir et acquérir de la force et de la connaissance.

Fais de moi un éternel contemplateur du coucher de soleil rouge et violet.

Que mes mains prennent soin des choses que tu m’as données.

Apprends-moi les mystères cachés sous chaque feuille et chaque pierre, comme tu l’as enseigné aux humains depuis des siècles.

Permets-moi de me servir de ma force, pas pour devenir plus grand que mon frère, mais pour combattre mon plus grand ennemi - moi-même.

Permets-moi de toujours me présenter devant toi en ayant les mains propres et le cœur ouvert, afin que, lorsque ma vie terrestre s’éteindra comme le coucher du soleil, mon esprit revienne à toi sans honte.

(inspiré d’une prière traditionnelle sioux)

–

« Je ne cherche pas à suivre les traces des sages d’autrefois ; je cherche ce qu’ils ont cherché ».

Matsuo Basho

–

1. Une promenade nocturne

2. Les archives akashiques

3. Évaluation préliminaire

4. Becky : passé et présent

5. Le karma - la loi immuable de la réciprocité

6. La liberté se fait attendre

7. Les Patel

8. Entente Cordiale

9. Les années d’adolescence

10. Le souvenir

11. Le projet Star

12. Développements imprévus

13. La crise ? Quelle crise ?

14. Deux fins et deux débuts

15. La fin d’une époque ?

16. La vie continue

Glossaire

L’énigme du destin - chapitre bonus

À propos de l’auteur

« Cet endroit semble si différent de nos jours, n’est-ce pas, Sarah ? »

« Oui, mon cher… la vie semble morose et décourageante pour tant de gens. Je n’ai pas vu un aussi grand nombre de déprimés depuis la Grande Peste. C’est tellement triste, Willy ».

« Mmm, la dernière peste bubonique qui ait affecté la Grande-Bretagne… Beaucoup d’entre nous ont travaillé pendant si longtemps pour aider à soulager les souffrances en ces temps-là, mais tout semblait beaucoup plus facile à l’époque. On avait plus, euh, d’espoir, je suppose, qu’aujourd’hui ».

« Les gens avaient des croyances religieuses plus fortes au XIVe siècle, malgré la mort de soixante-quinze à deux cents millions de personnes. Même si de nombreux chefs religieux étaient hypocrites, il y avait une véritable croyance en Dieu et en une vie après la mort. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le fait de penser que la vie se limite à la routine quotidienne est décourageant pour les gens ».

« Le travail est non seulement de moins en moins bien rémunéré pour la plupart des gens, mais il y a aussi beaucoup d’incertitude avec les contrats zéro heure, les entreprises qui font faillite et les services sociaux qui s’appauvrissent. Non seulement de nombreuses personnes travaillent plus longtemps ou ont un double emploi, mais elles se retrouvent dans une situation pire que dix ans auparavant. Les pauvres et les nécessiteux se sentent abandonnés et escroqués par l’État et les riches qui le dirigent ».

« L’hiver commence à pointer le bout de son nez, mais regardez tous ces gens qui mendient voire qui dorment dans la rue, Sarah ! » « Noël approche, mais l’endroit me donne plutôt l’impression d’une ville de réfugiés au bord d’une zone de combat ».

« Il n’y a pas eu un tel écart financier entre les nantis et les démunis en Grande-Bretagne depuis l’ère victorienne, mais comme je l’ai dit, les gens avaient plus de foi religieuse à cette époque, ils avaient plus d’espoir. Malgré les efforts considérables déployés par Esprit pour aider les gens à percevoir la Vérité, l’humanité se trouve dans cette situation désolante».

« Sarah, il y a des guides et des accompagnateurs spirituels partout, mais si peu de ces pauvres gens savent qu’ils ne sont jamais vraiment seuls, surtout dans les moments difficiles. Même si je fais ce travail depuis longtemps, cela me touche toujours. Cela fait combien de temps déjà ? Vous en souvenez-vous ? Vous êtes plus doué que moi pour connaître les dates ».

« Vous n’êtes décédé qu’il y a peu de temps, et vous avez commencé à aider tout de suite, puisque vous vous êtes rétabli si vite de votre vie sur Terre ».

« Il n’y a que quelques années ! Parfois, cela semble beaucoup plus long et pourtant, à d’autres moments, le temps passe très vite. Je sais que le fait d’apporter du réconfort aux personnes affligées est nécessaire et précieux, mais… cela peut aussi être tellement déprimant. Oui, je n’aime pas le dire, mais parfois, cela m’énerve que si peu de gens m’écoutent quand je leur parle. Cela me donne envie de tout contenir… quelquefois, juste quelquefois ».

« Beaucoup d’entre nous ressentent cela de temps en temps, Willy, mais il faut penser à long terme. Même si vous ne parvenez à toucher que quelques âmes, ces personnes en parleront à d’autres et le mot circulera qu’il y a une vie après la mort. Chaque personne à qui vous rappelez que la réincarnation existe peut rallumer la lumière chez des dizaines d’autres ».

« Je sais, je sais ! C’est la seule raison qui me pousse à continuer le plus souvent ». « Certes, nous ne menons pas tous un projet à son terme… quelques guides spirituels délaissent leur mission pour quelque raison que ce soit… ».

« Pour ma part, cela ne m’étonne pas ! C’est démoralisant lorsque l’on essaie constamment de parler avec quelqu’un, mais qu’il ne semble jamais, jamais, jamais écouter ! »

« Je sais, mais généralement ce n’est pas parce qu’ils n’écoutent pas, mais parce qu’ils ne peuvent pas vous entendre. Les guides qui renoncent n’auraient jamais dû être sélectionnés pour ce travail en fait ». « D’accord, je comprends cela, mais il y a ceux qui vivent sur la Terre et qui savent que leurs guides spirituels existent, mais ils refusent toujours d’écouter ! »

« Oui, il y en a aussi, mais il faut toujours se souvenir que tout le monde est libre de choisir, qu’il soit mort ou vivant. Nul ne peut forcer quiconque à faire ou à croire quoi que ce soit. C’est la persuasion qui compte, et certaines personnes ne sont tout simplement pas très persuasives. Néanmoins, il y a beaucoup d’autres types de travail que ces personnes peuvent faire, comme vous le savez très bien ».

Nul ne peut obliger personne à faire ou à croire quoi que ce soit. La persuasion est la règle du jeu, mais certaines personnes manquent tout simplement de persuasion. Néanmoins, il existe bien d’autres types de travail pour eux, comme tu le sais bien. »

« Travailler avec les animaux, par exemple ? »

« Effectivement, parmi d’autres. Cela te plaît toujours de travailler avec des animaux maltraités et négligés, n’est-ce pas ? »

« Si, évidemment, Sarah ! Tu sais, c’est vrai, mais les animaux sont conscients de nous et cela est plus satisfaisant, dans la mesure du possible. »

« Certes, mais on parle à des convaincus quand on s’occupe d’animaux. Le travail avec les humains est plus difficile et, en définitive, également plus gratifiant, mais je reconnais qu’il n’est pas adapté à tous. Tu as… tu te débrouilles bien, mais le contact direct avec les gens ne te convient peut-être pas, ce qui explique pourquoi le métier de berger était fait pour toi. »

« Oh, je ne renonce pas ! Mais je sais à quel point cela peut être décourageant pour certains. Ce n’est pas un métier facile. Il est certes gratifiant de voir que quelqu’un te remarque, mais c’est si rare ces derniers temps. »

« Notre époque est en effet marquée par un matérialisme extrême, peut-être même le plus matérialiste jamais connu. Certaines forces agissent en encourageant le matérialisme sous prétexte que cela correspond à leurs objectifs terrestres. Ceux-ci sont des gens très riches, égoïstes et amoraux, capables de tout faire pour gagner plus d’argent et de pouvoir, au détriment de quiconque… Cependant, ils sont également spirituels, de sorte que, même avec eux, il est possible de voir la lumière.

« Je vais te dire un truc. Si tu trouves difficile de travailler pour aider les pauvres et les nécessiteux, alors tentez de faire changer les habitudes des riches et des cupides. C’est vraiment déprimant ! »

« J’imagine, je sais que tu essaies, Sarah. Je n’étais pas capable de le faire, je méprise les grands cupides… alors que je sais que ce n’est pas bien non plus, mais c’est plus fort que moi. »

« Non, pas encore, ma chérie, par contre je sais que tu vois que si même quelqu’un aussi évolué comme toi ne supporte pas les super égoïstes, alors pas étonnant que beaucoup de ceux ayant besoin de notre aide ne nous voient pas non plus… en outre, il y a des gens travaillant également sur toi afin de t’aider à dépasser tes préjugés envers les super gourmands. »

« Je sais. En premier lieu, des gens qui te ressemblent… et notre Becky. Elle est tellement comme toi. »

« Nous avons travaillé ensemble depuis très longtemps… plusieurs siècles avant de décider que notre fille naîtrait à la terre et que nous deviendrions une équipe terrestre. »

« Je me rappelle que tu m’as déjà raconté cela, et je te crois, bien sûr, mais je n’ai jamais compris comment son inutile mari, euh, John, c’est ça, a pu s’intégrer dans le tableau. »

« Oh, John est l’un des meilleurs élèves de Becky, mais il craignait d’être réincarné à la terre, alors Becky lui a offert de la rejoindre sur Terre afin de l’aider à s’y installer. Il a fait de son mieux, chéri. »

« Je pense bien. Pas mon genre non plus, j’en ai peur. »

« Il vibre à une fréquence différente - OK, inférieure à la tienne. Voilà pourquoi, comme tu le sais, tu dois faire plus d’efforts. À ce propos, c’est pour cette raison même que tu n’arrives pas à tolérer les gens trop cupides - ils vibrent beaucoup trop bas par rapport à toi. Aucune résonance n’est possible… Toi et eux, vous êtes en désaccord de la plus élémentaire des manières. Le désaccord est tellement fort que tu ne peux pas supporter leur compagnie. Ils sont généralement trop basiques pour te comprendre à ce niveau, mais ils détestent ce que tu dis, qui représente tout ce qui les gêne. Des gens comme toi les rendent mal à l’aise, alors ils se vengent en essayant même de te faire du mal.

« Il faut savoir surmonter cela, car ils ne peuvent faire de mal qu’à votre corps physique. » Mais tout va pour le mieux, hein ? En se promenant dans le centre-ville de Cardiff à la tombée de la nuit, on se sent vraiment comme dans une zone de guerre, non ? » Dit Sarah tout en se dirigeant vers le centre commercial de Queen Street, qui mène au château de Cardiff, suspendu à un pied du sol.

« Voilà le quartier le plus prospère de la ville, avec ses symboles de pouvoir - les édifices gouvernementaux et le château - et pourtant, observez les alentours… ça semble ‘froid’ aussi - impersonnel, peu serviable et inflexible… Il fera aussi beaucoup plus froid au cours des prochains mois, avant de se réchauffer à nouveau. Je pense que beaucoup des pauvres bougres qu’on voit ici auront retrouvé leur place à Annwn d’ici là. »

« Willy, ils ne sont pas des pauvres bougres, comme tu le sais ! C’est leur choix de se réincarner afin de suivre une voie qui les intéressait lorsqu’ils étaient à Annwn. Comme par hasard, ces temps sombres favorisent l’apprentissage de dures leçons et beaucoup de gens en profitent. »

« Oui, je sais. Ils sont en fait venus à la terre afin d’apprendre à vivre en dormant dans la rue… »

« Eh bien, parmi de nombreuses autres choses, oui, mais c’est une des leçons les plus dures à apprendre. Pas celle de dormir dans la rue, je veux dire, mais de nous rappeler que c’est nous qui avons décidé de notre parcours sur terre avant de remonter ici. »

« Il est cependant difficile de dire aux gens que leur vie a été bouleversée ou qu’ils dorment dans la rue par choix, n’est-ce pas ? »

« Effectivement, il est difficile de se rappeler que les super riches et les cupides ont également décidé de jouer ces rôles dans le cadre de leur cursus universitaire à la terre… ils jouent simplement un petit rôle dans une pièce de théâtre. »

« D’accord, c’est noté. Je le sais et c’est ainsi depuis toujours, mais je me sens incapable de garder l’idée à l’esprit. »

« C’est vraiment difficile, ma chère, mais être ‘morte’ ne fait pas de toi un ange, non ? La décision d’étudier les lois est une chose, mais leur mémorisation en est une autre, puis il faut toute une vie avant de pouvoir les appliquer. »

« Certes, mais nous finirons tous par y arriver. »

« Cela pourrait s’exprimer ainsi, même si je préfère penser que c’est ‘comme un jour’, car il n’y a pas de fin que je connaisse… l’éternité est infinie, n’est-ce pas ? »

« Je ne peux pas contester cela, Sarah. La seule chose que je sais, c’est que je suis tellement heureux de t’avoir de mon côté. Je suis un homme vraiment chanceux. Tu sais, je ne me fatigue jamais de te parler - même lorsque tu essaies de me donner des leçons. Cela semble être un signe d’un excellent éducateur, mais je sais depuis toujours que tu es bien plus avancée que moi. Je le savais même quand nous étions mariés dans notre petit chalet des Brecon Beacons où je te gardais tellement occupée que tu étais pratiquement confinée à la maison. Même si j’étais cruelle avec toi, jamais tu ne t’es plaint, tu as continué ton travail et tu as tenu notre famille ensemble. »

« Tu n’entendais pas ce que je disais à propos de toi quand tu étais au bar », rit-elle.

« Peut-être, mais je ne crois pas vraiment ce que tu dis… Tu as toujours été ma lumière, je le savais déjà à l’époque, même si j’avais oublié que je t’avais déjà connu à Annwn. Est-ce que tu te rappelais d’Annwn avant notre mariage à la terre ? »

« Non, pas vraiment. Je ne connaissais pas vraiment Annwn à l’époque non plus. Comme tout le monde, je l’appelais le paradis, mais je me sentais vraiment attirée vers les montagnes dont je pouvais voir la fenêtre de notre arrière-cuisine… derrière notre arrière-jardin. Il m’arrivait de leur parler en faisant la vaisselle ou la lessive. Cependant, j’aimais surtout me trouver dans notre jardin. Cela me donnait un sentiment de liberté. Je savais que Kiddy et toi vous étiez sur notre petite montagne trainant les moutons pas très loin, et j’avais envie de m’y retrouver aussi. »

« Je m’excuse d’avoir été un tel cochon, ma chérie. »

« Tu l’as répété de nombreuses fois depuis, Willy, je sais que tu es sincère. Je savais que tu n’étais pas toi-même à l’époque… Tu faisais ce dont tu avais besoin pour tenir le coup. Dans les moments difficiles, tu as été un bon mari, qui ne s’est jamais égaré et qui ne nous a jamais laissés en manque. »

« C’était une période difficile, cependant il me semble qu’elle l’est encore plus aujourd’hui. En dépit de l’aspect religieux, nous avons grandi après la grande dépression et la deuxième guerre mondiale, des périodes de grand espoir pour l’avenir. Aujourd’hui, cet espoir a disparu, malheureusement disparu, en quelque sorte.

« L’argent est rare… »

« C’est toujours ainsi pour ceux comme nous ! »

« Certes,