Cendres aux Cendres: Une mini aventure Brandywine

Chapitre 1:

Grace était assise dans un arbre, pas n'importe quel arbre, mais un énorme chêne étalé qui recouvrait les grandes cages à chats du zoo de Central Park. Sous elle, deux lions dormaient en toute sécurité dans leur cage intérieure, comme il se doit. C'était une nuit tranquille. Grace devrait être endormie et ne pas garder ces chats élégants. Ils étaient assez grands pour prendre soin d'eux-mêmes. Cependant, c'était un travail rémunérateur. La famille avait besoin de tous ceux disponibles, aussi ridicules soient-ils.

Les deux dernières nuits consécutives, des chats prisés s'étaient échappés de leurs cages. Pas seulement échappé, mais disparu du parc du zoo. Ils n'ont trouvé aucun signe des animaux dans le parc. Le directeur du zoo était une créature, un Selkie irlandais qui se cachait à la vue de tous. Il était devenu certain que quelque chose de surnaturel ou une créature était en quelque sorte impliqué.

Grace est restée sceptique. Sa sœur Faith n'était pas convaincue non plus, mais l'argent leur parlait. Faith a patrouillé le terrain habillé en garde pour le paiement de la protection. La chasteté devrait être là pour les aider, ses gadgets pourraient être utiles dans ce cas, mais elle n'arriverait pas en train avant demain après-midi.

Travailler comme ça a toujours ennuyé Grace jusqu'aux larmes. Pendant qu'elle attendait, des sorts et des pensées de combinaison de la magie avec d'autres éléments passaient à côté de ses pensées. Elle n'a jamais été une grande expérimentatrice comme certaines sorcières; elle se considérait plus comme une prestidigitatrice de tous les jours. Grace utiliserait son feu froid à grand effet sur les problèmes quotidiens, mais n'allait jamais au-delà des sorts faciles. Son parcours dans la vie découvert il y a longtemps, elle a décidé de ne pas être une sorcière influente, mais simplement d'utiliser sa magie pour protéger sa famille pendant qu'ils chassaient des monstres.

Faith quitta le chemin alors qu'elle patrouillait devant la position de Grace. Le mouvement brisa sa concentration. Elle avait l'habitude d'avoir leur troisième sœur avec eux. Elle aimait le numéro trois; c'était un nombre magique puissant, le nombre de bonnes fortunes. Pour la plupart de l'histoire enregistrée, trois étaient restés magiques, de retour aux anciens où les Grecs et les Égyptiens croyaient au pouvoir de trois. Grace détestait voir son frère Carl quitter Yonkers comme n'importe quelle sœur, mais la sorcière en elle se réjouissait que les trois sœurs travaillent désormais comme une seule.

Presque aussi fort que le chiffre quatre et sa puissance sur la mort. Elle n'aimait même pas penser au numéro quatre; cela lui a fait mal à l'estomac.

Un éclair de lumière attira son attention sur la propriété, quelque chose bougea dans les bois de Central Park. Si elle n'avait pas été dans l'arbre, elle doutait que cela aurait attiré son attention. C'était probablement un couple dans les buissons à la recherche d'un peu d'intimité. Tout le monde dans le parc la nuit n'était pas bon, certains étaient simplement des gens qui voulaient être seuls ou simplement profiter de la nuit.

Malheureusement, cela incluait de nombreuses mauvaises personnes et créatures qui utiliseraient l'obscurité pour cacher toutes sortes de méfaits. Les lumières dans l'obscurité ne signifiaient pas immédiatement une catastrophe, mais c'était possible.

Les humains de la ville pensaient que les créatures étaient les monstres, mais les sœurs ont mieux appris. Le plus souvent, lorsqu'ils recevaient un message nécessitant leur aide, ils trouvaient un homme derrière le problème. Les hommes utilisant une technologie ou une magie ont causé plus de problèmes que les créatures ne l'ont jamais fait.

Grace a réalisé que le monde contenait de mauvais acteurs de tous bords, elle était trop habituée à voir le monde pour ce qu'il était vraiment: imparfait. Même si une créature était impliquée, elle aurait souvent été forcée de faire ce qu'elle devait faire par un homme. Elle ne voyait simplement aucun moyen de contourner cela.

Les lumières avaient retenu son attention. Ils clignotaient toujours au loin. Étrange, si c'était un couple, ils auraient dû trouver un endroit calme maintenant. Un nouveau son a dérivé vers sa branche d'arbre sur le vent: le bruit de gloussements, un ricanement enfantin étrange a suivi. Celles-ci n'étaient pas sur les sentiers du zoo mais quelque part... plus près, comme sous elle. Elle ne remarqua rien d'anormal en dessous d'elle, mais les sons devinrent plus... espiègles, si un rire pouvait sembler méchant. Elle avait un mauvais pressentiment: la gravité. Le membre sur lequel elle était assise tomba de dessous son corps.

Elle a choisi ce membre pour une raison. Fort et épais, l'un des principaux membres de l'arbre, il aurait dû contenir une attelage de chevaux, mais il s'est écrasé avec elle dessus. Pas une réflexion sur la taille de son corps, quelque chose a altéré l'arbre. Normalement, elle aurait plusieurs sorts prêts en cas de magie utilisée contre elle, mais comme elle était assise dans un zoo, dans un parc, dans la ville, elle n'a pas préparé de sort de protection contre la gravité, s'il en existait un.

La chute n'était pas trop grande, à peu près égale à une maison à deux étages. La fosse sablonneuse ci-dessous a rompu sa chute. La zone utilisée par les lions comme boîte à chat. L'atterrissage brutal a fait tomber le vent de son corps, rendant impossible de lancer toutes sortes de magie qui nécessitaient une composante verbale. Si un banal l'attaquait, ils faisaient un excellent travail en limitant ses sorts à quelques tours de salon.

Elle avait d'abord besoin d'air, mais elle a dû se battre pour respirer autour de la bouche pleine de sable. Crachant et jubilant en yiddish, elle a essayé d'appeler à l'aide de Faith, mais si elle n'avait pas le vent pour les sorts, elle n'avait sûrement rien pour demander de l'aide.

Pourtant, elle est restée calme. Elle a atterri en toute sécurité dans une cage de barres métalliques. Les grands félins ont été sécurisés. Peu de choses pourraient lui faire du mal ici jusqu'à ce qu'elle retrouve son calme.

Le rire s'est transformé en rire presque maniaque. Maintenant, Grace s'inquiétait. Le bruit du métal grattant sur le métal fit que les cheveux se dressèrent sur la nuque. Elle ne voulait pas penser à ce que signifiait ce bruit, mais elle l'avait déjà entendu quand les chats étaient enfermés pour la nuit. Elle savait ce qui allait se passer.

D'une manière ou d'une autre, la porte de la cage intérieure du chat venait juste d'être ouverte. Maintenant, rien ne la séparait de quelques centaines de kilos de griffes et de dents.

Elle avait besoin de lumière. Avec une pensée, elle fit briller ses mains en bleu, la couleur de sa flamme froide. Cela lui a donné suffisamment de lumière pour voir deux éclairs de sprint vert revenir dans l'ombre. «Merde...» était le mieux qu'elle pouvait tousser.

Même pas aussi hautes que ses genoux, les créatures ressemblaient à des bébés arbres, avec des feuilles pour les cheveux et des membres pour les bras. Elle comprit en un instant ce à quoi elle faisait face. Spriggans, petits salopards espiègles aussi. Il y en avait au moins deux. Ce n'était pas leur façon habituelle de faire les choses. Grace se leva mais retomba au sol du premier pas qu'elle tenta. Les petites créatures avaient attaché ses lacets ensemble.

Ils étaient rapides aussi. Elle se tourna vers ses pieds. Faites-en trois. Celui qui a attaché ses pieds ensemble a couru pour la sécurité au-delà des barreaux. Grace n'était pas que ça en dehors. En un éclair, la