La nuit où je t'ai aimé

Passer des nuits en discothèque et se détruire avec la musique assourdissante, les alcools, les drogues, danser jusqu'à l'épuisement, déjeuner à 6 heures du matin puis se jeter dans son lit et entrer dans un état comateux jusqu'au beau milieu de l'après midi.

Les vacances sur la Riviera Romagnole.

Ils se promenaient dans les magasins de la rue principale, entre la foule de familles criardes et les groupes d'adolescents bruyants. Les tandem pour quatre remplis de grands parents et de petits enfants fendent la masse piétonne des touristes. Quelques voitures téméraires défient l'asphalte au pas.

La chaleur monte vers le haut, faisant trembler l'air et coller les vêtements à la peau.

Les lumières des enseignes des magasins et des hôtels illuminent la nuit comme le jour.

Il lève le regard vers le ciel : avec toute cette pollution lumineuse on ne voit pas les étoiles.

Son ami, à ses côtés, l'observe et pendant un instant il regarde lui aussi le ciel, en imitant par réflexe le geste de Teo. Ils sont immobiles sur le trottoir, devant un glacier. Ils attendent deux amis à peine entrés et qui attendent d'acheter un granité dans la file.

«Pourquoi tu regardes tout le temps le ciel?»lui demande Giacomo.

Teo baisse le regard vers son ami, les yeux souriant.

«Pour regarder les étoiles.»

«Il n'y a pas d'étoiles ce soir!» Giacomo n'est pas aussi poétique que Teo. Il trouve que certaines choses, comme observer les étoiles, sont inutiles, des pertes de temps. Mais il respecte les goûts de son ami.

«Mais bien sûr qu'il y en a! Les étoiles sont toujours là, même pendant la journée! C'est juste que la lumière du soleil nous empêche de les voir.»

«Tu es déjà saoul!» souffla Giacomo en baissant les yeux et en croisant