Mouvement des Entreprises de France a republié ceci
Dans le fatras ambiant, le MEDEF revendique sa cohérence et renforce sa cohésion. Notre MEDEF d’affirmation n’ajoutera jamais de la confusion au chaos. Plus que d’autres, il est conscient des défis mondiaux et de la nécessité de gérer les urgences, mais sans jamais perdre de vue les enjeux stratégiques de long terme. Ainsi, dans le cadre du #conclave, et jusqu’au terme des 18 séances de négociation, nous n’avons jamais dévié des objectifs de survie des régimes et d’augmentation du taux d’emploi des seniors. Des d’objectifs fixés par l’Etat lui-même et considérés comme indispensables par la Cour des comptes, le Conseil d’orientation des retraites ou encore l’OCDE. Autant d’enjeux vitaux pour notre pays,le pouvoir d’achat et surtout notre #jeunesse, à qui nous ne voulons pas léguer une montagne de dettes. Pour autant, nous nous sommes livrés de bonne foi à ces discussions, quand d’autres partenaires sociaux les avaient refusées. Et nous y avons proposé de vraies avancées, particulièrement pour les femmes et la prévention de l’usure. Certaines demandes de nos interlocuteurs nous éloignaient aussi bien des buts fixés par le gouvernement que des impératifs sociaux et économiques : ceci a conduit à un désaccord objectif, à la responsabilité partagée. Au regard de ces enjeux, nous confirmons notre incompréhension de la décision, intervenue depuis, de suspension des réformes Borne et Touraine. Un recul sans précédent qui augure mal de l’orientation des prochains débats présidentiels. Nous voilà maintenant confrontés à un autre dilemme, intéressant lui aussi lourdement l’emploi, le pouvoir d’achat et l’équilibre de nos régimes sociaux : la réforme de l’#assurancechômage. Alors que les finances de l’UNEDIC virent au rouge, et que malgré le retournement du marché de l’emploi près de 45000 offres restent insatisfaites, le gouvernement renoncerait à une réforme ambitieuse et nous demande de négocier sur un sujet, certes intéressant mais minimaliste en termes de rendement financier et d’incitation au retour à l’emploi : les ruptures conventionnelles. Dans le même temps, alors qu’on renoncerait donc à 2,5 Mds€ d’économies sur le chômage, on viendrait à nouveau rogner les allègements de charges,pour 1,5 Md€. Et les aides à l’#apprentissage seraient de nouveau réduites. Tout ceci ne pourra que peser sur l’emploi, l’activité et la compétitivité - donc sur les finances publiques. Où est la cohérence ? Voilà, toujours au titre de la cohérence, du pragmatisme et de leur volonté d’avancer, ce qu’expriment chaque jour un peu plus les patrons. Car à la cohérence s’ajoute la cohésion : ce sont des milliers des nôtres qui se sont réunis à Toulouse, Montpellier, Chalon sur Saône, Lille, en région Sud et ailleurs. Ce sont des pétitions qui circulent pour dire plus que jamais leur fierté d’entreprendre et leur inquiétude quant aux décisions politiques tout simplement dangereuses pour l’avenir. #Cohérence, #cohésion : qu’on nous entende ! #BilletDuDimanche