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J '
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''
'
"^
,
'
^--'
>
';;
ANNALES
DU SERVICE DES ANTIQUITES
DE L'EGYPTE.
SERVICE DES ANTIQUITES DE L'l^GYPTE
ANNALES
DU SERVICE DES ANTIQUITES
DE L'EGYPTE.
TOME
III.
LE CAIRE.
IMPRIMERIE DE LINSTITUT FRANGAIS
D'ARCHEOLOGIE ORIENTALE.
M DGGGGII.
J
d'1
ANNALES
DU SERVICE DES ANTIQUITES
DE L'EGYPTE.
>&=;-
FOUILLES
AUTOUR
DE LA PYRAMIDE D'OLNAS
(
1900-1 DO
1).
IX.
SLR LES BIJOUX
D'EPOOIJE SAITE TROUVES
PAR
M. Rarsanti
a
SAKKARAH
M. G. MASPERO''.
raconte dans ses rapports
Peteneitb,
et
ii
la
trouvaille fles bijoux de
la lisle
Zannohibou
el
de
en a donne
complete
i'-'.
line
sera pas sans interet de reproduire
ici Ics
plus curieu.v d'entre eux.
La momie de Zannehibou
d'or qui
avail, a la liauleur
du visage un grand masque
, ,
emboitait
lout le devant de la tele
a la facon du cartonnage
la
qui d'ordinaire occupe celle place chez les
saile
;
momies de
seconde epoque
et la
le
nez en a ele ecrase lors de
la
mise en place du couvercle,
face en est bossuee, mais ce n'en est pas
moins une
piiice
d'un bon travail.
On
voyait plus bas, aulour
du cou, un large
collier en perles d'or et
de
feldspalb vert ou de lapis, mont^es sur fd d'or, el auquel (5laient accroch^s
de nombreux amuletles egalement en
or.
Au-dessous du
collier,
sur la
'''
Une
partie de celle
la
notice a parii
t.
'"'
Voir plus haul,
p.
I.
I,
p.
9G8-371
el
(I^ja
en 1900 dans
moderne,
ujoa.
I.
Hevue de I'Art an.3.^.3-.'5.58.
H,
io9-io4.
dm H
VFII. p.
Aintftlfx,
2
poilrinc. uno imajjc ^h
d'or o[
(Ifi
la
doesse Noull, en or, fUalail ses ailes. Uno
iV-sille
pcrles en fddspalh descendait jusqu'a la lianche, et, de I'image
aiix chcvillcs,
dc
la
Nouil
les
on
lit
en
relief,
le
sur une longue bande de feuilles
d'or,
instriptions
courantes,
noin du niort, sa liliation, avec de
lifjurcs
courles
forninles
de pri^re. Deux
la poilrine.
en or
d'Isis
el
de Nephthys
elaienl cousucs sur
deux
feuilles d'or
decoupees en sandales
s'adaptaicnl a la plantc des pieds; luie plaque d'argenl. avec
p'av!
un
ceil
mystique
et
au
trail,
des etuis d'or pour
les viufjl
doigls
des
mains
des
pieds complelaienl celle decoration spleudide. Toulce
<[ui, cliex les
momies
de
la
meme
epocjue
est
carton, epaisseurs de
liujje diircies
par une couche
mince de plAtre ou de slue, pAte
uehihou
a
,
dor(5e, Icrre emaillt^e, etait, chez
si
Zan-
or pur et pierres lines
im personnage
de sa
bien pare devait compter
coup
siir
parmi
les plus ricbes
.
gc'-neralion.
Kslimee au poids seul
valeur inestimable, c'est
la trouvaille serait
de prix
la
ce qui lui prele une
I'art delicat
avec lequel
petit
plupart des objelsquila
d'entre eux n'ont que la
les autres
la
le
composent sontlravailles
richesse
(pi. I-III).
les
Un
nombre
du metal brut,
sandales et les etuis des doigls; tons
onl
et(5
ouvres par de verilables artistes. Les inscriptions des jambes,
I'lsis et la
Nouit ailee,
Nepbllivs,
le
masque sont emboutis,
el, bien
le
que
masque
au
et les
deux deesses
aicnleli! muiiles
le
miserablement par
,
couvercle,
moment ou Ton ferma
sarcopbage
d'une
le
moule en pierre dure qui
que
les pieces les
servit a les elablir avail el4 taille
telle finesse
mieux
der-
conservees, la Nouil ailee par exemple, peuvent ^tre citees
nier degre de la
comme
le
perfection a laquelb^ on peul atteindre en employant ce
c^n
precede. L'anuilette
forme de
collier
la
%J
n'est
le
(pi'une feuille
decoupee
au ciseau,
sin-
laquelle on a grave a
poinle lout
cbapitre (ILVII
du
Ltvre
jj
-=
I
^p.
Les faules soul nombreuses, ainsi qu'une collation avec
le lexle
:5
de Lepsius
le
prouvera. Quant a I'amuletle du vautour,
line figure
c'est
une piaquelle
mince, sur laquelle, d'un cote, on a coUe
aux
ailes
emboutie de vautour
chapitre CLVIII du
eployees (pi. I, 5), de i'autre, on a grave
I
ie
Livre des Morts qui est consacre au coilier (pi.
,<)):'
|^ '*>
^ V*^ i
Le
"*"
l>::i:i^-J>Z:-kSTi]!.iji'i'j^;^i:iPV
>^::i^! J. rrW-'rr:kkPr:VJ-I" encore
fautes
ies
du
texte sont curieuses
'
J pour 1
- jjj J[ pour j
la
travail
s'esl
de I'ensemble estfortbon, mais, ou I'orfevrequi a execute
surpasse lui-meme
,
decoration
c'est
dans
les
amuleltes qui etaient suspendus au collier.
Us sont d'une
j'ai
petitesse singuliere. et,
pour en
faire ressortir les details,
du
ie
les
representer au double de leur grandeur naturelle,
et le
ce qui en
rend
contour
modeb^ un peu
la
llou. II faut les avoir
Ill,
tenus entre les
doigts pour en imaginer
beaute. Le palmier (pi.
a), qui a perdu
la
quelques feuilles, est un objet unique, plus curieux qu'elegant, mais
petite
barque mystique qui
I'avoisine (pi. Ill,
),
unique aussi jusqu'a prela
sent, est
un prodige de ciselure mignonne.
C'elait
barque du dieu
Sokaris, une barque de construction tres archaique, el qui servait deja a
I'accomplissement des rites sacres sous
a la
la
premiere dynastie
tbinite. Elle
pause large
et
ronde, I'arriere un peu pesanl, mais
les facons
de
I'avant tres
legeres et tres elevees.
Elle pose sur une sorte de berceau en
bois et en cordages, qui
tique h
1
lui-meme
,
est etabii sur
un traineau; un trou, pra-
extremite
du traineau
dans
les
recevait
une corde au moyen de laquelle
et
on
trainait le tout
ceremonies publiques. Le decor
I'equipage
sont des plus singuliers.
I'avanl,
le
une
t^te
la
de gazelle aux cornes droites,
proue, une rangee de lames
:
tournee vers I'interieur, et,
long de
divergentes, dont on ne saisit pas bien
gazelle ouverte et
laissant
I'utilite
on
dirail la carcasse
de
la
voir
les cotes
implantees sur I'epine dorsale.
A
la
I'arriere,
une
tete
de belier aux cornes recourbees s'allonge pour terminer
poupe. Au milieu, sur un socle
oblong,
rectangulaire,
un dpervier
deux de
se
cambre fierement; derriere
lui, les
quatre rames-gouvernail,
chaque bord; devant
deux par deux, vers
lui, six pelits eperviers qui
la t^te de gazelle, guides par
II
monlent en procession,
un poisson duNildress<5
pour
le
de champ sur sa nageoire ventrale.
faut renoncer
moment
comprendre
le
sens de ces
emblemes
mais ce qu'on ne peut se iasser d'admi-
r;r.
cVst radresso avec laquelle I'ouvrier a su grouper ces elt'mcnts dispa,
rates en nil ('nsenil)le liarmoiiieux
la(iii('lle
il
c'esf
surtout I'habilele prodigiciisc avec
aiissi
Iravaillail
son niclal. Sa tele de gazelle est
lidelement
rendiie, dans ses (|iiel(nies millimetres, (jue s'ill'avail executee de
grandeur
naturelle; tout y est exact et spirituel, la
courburedu
la
front, I'aplalissement
du museau,
I'expression
du regard, jusqu'a
moue
naturelle a I'animal.
IjCs six (5pcrviers
en bandes gardenl cliacun leur pliysionomie indivlduelle,
(|u'il
et le poisson liii-m(Mne, indninienl petit
la
est, a la silhouette exacte
de
grosse perclie du Nil et non pas d'un poisson (juelconque. Les m(5mes
(pialiles se
remarquent sur
les pieces voisines, sur la tete
(
de
])elier (pi. Ill,
3), sur i'epervier ordinaire
et a tete
pi. Ill,
7), sur les eperviers a
le
tele
humaine
qui
de
l)<51ier
(pi. Ill,
S-g), sur
vaulour (pi.
Ill, (5). L'Isis assise
berreson enfant sur ses genoux
out leur caractere
lenqis
,
(pi. Ill,
A),
el la Ni^illi
acrroupie(pl. Ill, 5)
el
liaitiluel
de resignalion
cpii
el
si
de douceur,
en
meme
cette
simplicile de lignes
prete
grande allure aux moindres
ligurines egyptiennes. Tout cela a ili cisele en plein, a
le detail
meme
le lingol, el
fouille d'une pointe si
s'y
minutieuse qu'on sc demande
comment
Partisan
I'elits
est pris
pour
I'obtenir.
petils
lions
adosses cl courlies,
yeux mystiques,
pelits
singes
adorant i'embleme d'Osiris (pi.
I, 3-/i), pelits
vaulours el petits eperviers
etendant leurs ailes, rhaque piece reclame un examen allentif et ferait a
elle seule lajoie
d'un coUeclionneur. Le chef-d'oeuvre de la serie esl pour-
tant cette
Ame,
cet epervier a tele
humaine, au corps
et
>..
aux
ailes emaillcs,
qui est reproduit sur la planche I, aux
numeros
et
Le dos
esl
dans
la
donn(5e ordinaire, iwlonnels d'or ployes,
tordus,
sondes sur une plaipie
en or
et
incrusles de lamelles de
feldspalh pour simuler le dessin des
les ailes, les paltes se
plumes, mais, de
I'aulre cole, le corps,
la
modi^lenl
avec I'intenlion nouvelle de reproduire
petite t(Me
forme naturelle de
I'oiseau.
La
binuaine esl une merveille de
la
grAce un pen molle; les yeux
s'ouvrenl bien,
rorcille se
bouche souril,
et se
les
ailes
du nez palpilenl vraimenl,
decoupe
creuse large el haute
la
comme
d'haiiitude, et
il
n'y a
pas jusqu'aux plis du cou el a
rondeur d'un double menlon qui ne
s'accusent sous le reflet del'or. Ici encore, tout est cisele de
main de mailre,
a tete de
])('lier
avec une sArete telle (pie je ne
connais (pie
a cette
I'ljpervier
du Louvre
(pi'on puisse
comparer
ame de
Gizeh.
Les circonstances de
la
la
decouvcrtc ne nous auraient pas renseigne sur
I'art sai'te
date (jue le style seal des bijoux nous I'aurait apprise. C'est
avec sa Icgerete, sa souplesse, sa douceur un peu mievre, son execution
presque trop poussee.
On
sent
meme
deja
une tendance aux rondeurs
fait,
exagerccs du premier art des Ptolemees ct de
une indication fournie
par M. Chassinat nous permet de determiner
11
le
temps ou vecut Zanneliibou.
,
est
de
la famille, le petit His peut-etre,
d'un certain Psammeticpie
dont
la
lombe
est voisine
de
la
sienne, et (ju'une inscription
du Louvre,
recueillic
les
par Mariette au Serapcum, place au debut du V"
nieres annees
siecle,
pendant
der-
du regno de Darius
les rois saites
la
I". 11
mourut done
le
vers la fin
du
iv" siecio,
au
moment ou
reprenaicnt
dessus contre les Perses, un
si(3cle
au plus avant
conquete macedonienne*". Les orfevres qui fabri-
quijrent sa parure
funeraire avaient vu probablement des bijoux grecs, et
peut-^tre avaient-ils subi deja rinfluence liellenique; on s'expliquerait ainsi
les
caracteres prescpie plolemaiques
qu'on remarque en etudiant notrc
le
collection.
On
sait
combien
les
bijoux saites sont rares;
les
Louvre seul
collier en
en possedait qui sortissent de I'ordiuaire,
deux attaches de
il
forme de vaisseaux achetees par M. G. Benedite
y a quelques annees.
les series
I'art
La
momie de Zannchibou
grace a elle,
comble
cette lacune
dans
([ue
de Gizeh, el, ne
le
nous constatons maintenant
de
I'orfevre
cedait en rien aux autres arts, lors de la derniere renaissance egyptienne.
Ajoutons que ces ornements, bien que recueillis sur une
momie
et fabri([ues
pour
elle,
ne sont pas,
comme
et
c'est le cas trop souvent, des bijoux de
mort, jjracieux de couleur
I'i'sister
de dessin, mais montes trop faiblement pour
a I'usag'c
II
si
un
vivant les avait portijs. Co sont,
comme
les
bijoux
de Ramses
au Louvre,
comme
ceux do la reine Ahhatpou a Gizeh, des
bijoux reels, identiques de tons points aux bijoux de la vie journaliere,
sauf peut-etre en ce qui concerne le choix des sujets.
Les objets recueillis sur
s'en faut, ceux
la
momie de
Peteneith
(pi. IV)
n'egalent pas
tant
que
la
momie de Zannehibounous
a rendus; ilsn'en presentent
pas moins un interet considerable. Ce ne sont plus des lingots ciseles, mais des feuilles d'or decoupees rcpresentant les amulettes de diverses natures
qu'on avait
la
coutume de deposer sur
les
momies. Les monies en pierre
Voir
I.
I, p.
i8r)-i88
(l(;s
Animle-i
6
dure dans
vui'C
lcs({uels ils
onl ele emboutis devaieiil etre d'une beaute de
aveclaquelle lesmoindres details
{jra-
meneilleuse,
et la finesse
ontmordu
I'ouvrier
sur la feuille de m^lal lemoigne d'une legeret^ de
main rare chez
qui a lird I'^preuve que nous possddons; loutes les figures sont, pour ainsi
dire, a fleur de moule.
II
y avail
done avanlage
en reproduire un certain
et
nombre;
identifiera
la
planche est assez nette pour epargner une description
ici
on
ais^menl ceux qui figurent
en se reporlant au catalogue que
'".
M. Barsanti en a donne dans son rapport
G. Maspeho.
'*'
Voir
I.
II, p.
loa-io'i Hes Atmales du Service.
TEL FAR'ON
(BOLTO)
PAH
M.
AHMED
IJKY
KAMAL
l)KS
CONSERVATKUR-ADJOINT DU MUSKE
.4NTIQU1TES.
huit milles au S. E. de Tanis et a ncuf milles au N. E. de Salhieh se
trouve un Tel
immense d'une
lonfjueiir d'environ trois milles sur
un millc
de largeur.
II
est
nomme
sur
ia
carle aiifjlaise
le
du Ministerc de
la
Guerre Tel Ba-
daui
'", et
connu vulgairement sous
nom de
Tel Far'ou ou sous celui de
Taqet Far'on, c'est-a-dire niche du Pliaraon,ou simplement Taqa (niche).
Ces deux derniers noms ont eie adoptes pour d(5signer
I'existence
le Tel a la suite
de
d'un grand naos en granit rose,([ui y etail dresse a I'extr^mite
ia statue
occidentale el qui conlenail
de
la
deesse IJouto.
souslaXIl'dynastie'"^',
CcTel recouvre
les
mines d'une grande villefondee
et qui etail situee vers I'embouchure sehennylique
du Nil '^'. Elle est menlionnee
<<'',
sur les
PEiiov,
monuments sous
et
le
nomde|^^,
'y'l^o
ou de
Jfc
4W-
son
nom
EUe
sacre etail
Piovzir, d'ou les Grecs ont fait
BouT^u, Botrros (Bulus, Boutos); c'est le Buticus ou Phethnotes des geogra-
phes grecs
'^'\
devinl la capilale
du XIX* nome de
la
Basse-Egyple
'''
Le Tel
ain-ail
pris son
nom
d'un
aiijoui-d'hui sous le
'^'
nom
de Taqet Far'on.
E/fijpt
Badaui, ('est-a-diie d'un Bedouin, appeli?
/j"
Memoir of
p. h.
the
Explo-
NeWshi.
le
II
se serait iustalle surle Tel sous
il
ration
'''
Fund,
regne de Said Pacha,
y a iy ans
Herodote,
4""
liv. II,
CLV.
Egypt Explo-
environ, ^'adoption de ces noms, "Ba-
'*'
Memoir of
the
daui
7>
ou TiNebeshii pour
le
Tel, est
ration Futid, p. 6.
'*'
inacccptable, parcc
que
el
io
Tel etail connu
I'esl
Ukugsch,
178.
Diclioniiaire
Geogr.
p.
:!,j
avanl eel
hommo,
(|u'il
encore
et
nomm*^
8
eii jjiec
^ JSi
w inrcricur
on Palonous
IMitliuiieoles '", el ses divinilcs
Khait'"^', el
sont d'jipres les mominicnls Ouzil,
klicm, Horus,
d'apros
Herodole, Lalonc(Boulo), ApoHon (Horus), el Diane (Basl)"'.
La
ville s'6tcndail
dc
I'Est a I'Ouest. Elle avail a re.vlremite occidentalc
un
_ PLAINE DE BOUTO _
i^flte cntfr mffiatinrt/ /fs/iiiif/fs
It
vt//e IJoiiiaifie
n tirtt ri lift.
nu^rrttfirti
BovTQ
ttoifri-n
fnctUriieftt aiiit/er
foos
miMUJtifinm/s
rt
re^ArrfAes Mitiih'/tatm
CoiUpor if&ifi tin Tf/ 1^
lemeiios en forme dclosanjje s'ouvranl a I'Esl. Herodole,
dil
f|u'il
(|iii
I'avail visilee,
y avail vu pliisiciirs leniples lres-l)eaiix. Les plus celebres elaient
le
ceux de Latone, d'Apoiion etde Diane. Dans
temple de Lalone on cnlenil
dait les oracles. Psamilik I" les cousulla sur son sorl fulur;
lui fut re-
pondu que
la
vengeance viendrail de
la
mer
le
jour
oii les
hommes
d'airain
'''
URroscii, /ei(., 1871, p.
l)\cl.
1 1
13;
Mem.
<)
4"'
Memoir,
p. 6.
BiiiGg<:ii,
Geo{fr.,it.
aSel
h'''
of Egypt Expl. Fund, p. C.
\r
iJu^
tJ)L.
9
en soiliraient. Herodote
ajoiite
que ce temple
etait
grand; ses portiques
vis, ajoute-t-il,
mesuraient dix brasses de haul. (tDe tout ce que je
dans
I'enceinte consacree a Latone, le tempie de ia deesse
me
causa la plus
grande surprise,
II
etait
d'une seule pierre dont les cotes mesuraient
le
chacun (piarante coudees;
coudees
,
couvercle, dont les rebords avaient quatrc
etait aussi
d'une seule pierre. Cela porte a croire que ce temple
II,
etait celui
d'Ahm^s
ou
existent
la statue
encore
aujourd'hui
,
les
debris
ville. k
du
grand naos destine a recevoir
voit encore, dit
de Bouto
maitresse de la
On
Herodote, aux environs de I'enceinte non loin du temple de
Cliemmisn, en egyptien Ji|^!i'", qui occupe le second rang apres ce dernier temple; elle est dans un lac profond et spacieux,
Lalone,
I'ile
trouve un vaste temple d'ApoUon avec trois autels. La terre y produit, sans culture, quantite de palmiers et d'autres arbres tant fruitiers
el
il
s'y
questeriles''^'n.
Les fouilles de Petrie et Griffith en
880
ont en
efFet
mis a jour
,
les fon-
dations d'un temenos renfermant deux temples. Le premier
gulaire, est situe en face de I'entree
II
de i'orme rectanI'Est a I'Ouest.
du temenos
et s'etend
de
remonte a
,
la
XIP dynastie
et
mesure 6 5 metres
metres= i o 1 5 mq.
,
Le second qu'on trouve a droite en entrant dans
ledit
temenos
fut ^leve
,
par
Ahmes
II
a la deesse Bouto.
et
II
est aussi
de forme rectangulaire
s'etendant
,
du Nord auSud,
tree, qui
mesurant
elle seule
a5
metres
mesure a
I
5 metres
x i5 metres=375 mq. X 8 metres = /io mq.,
9
plus Ten-
ce qui fait
en tout
/)
5
/i
mq. Au fond de
m. 68
cent,
ce temple se trouvait le grand naos en granit,
mesurant
de hauteur sur
m. Gni!
mill, de largcur a la
base et 3 m. i55 mill, du fronton a I'arriere.
Au S.E.
a I'interieur
du t6m(5nos,
existent aussi des ruines d'habitations
de I'epoque ptolemaique.
Bref, ce temple etait,
attira I'attention
si
renomme par
I
,
ses richesses et ses tresors qu'il
le
du
roi
de Perse Xerxes
qui
depouilla de tons ses biens
apres sa victoire sur le Pharaon Khabbash
'^'.
Non
dont
la
loin
du temenos, on
voit vers le
Sud
les ruines
de
la ville
antique,
necropole, qui etait en briques crues et d'une grande etendue,
<''
Bri'csch, Dic^ Gco^r., p.
568-671.
'''
Mabiette, Monum. dicers,
8,
1
pi.
l3,
'='
Herotlole, Liv. II,
GLV
et
GLVI.
I.
1,
1.
ocrupail toute
vers le c6t(5
la parlie
10
orienlale
du
Tel. Plus tard
au Nord de
par
les
la
necropolc,
Quest, une autre petite
ville fut (5levee
Romains, qui
n'acuuit de rimportance qu'apres
que
la ville
antique eAt ete enti^renienl
ruinee.
Telle est la situation de la ville
d'Am,
oii
nous nc voyons plus acluel-
lement que des buttes
el
des habitations des plus miserables, elevecs recem-
ment par
les cultivateurs.
Son
sol est crible
par
les
chercbeurs de scbakh
et par les travaux des fouilles; ses temples sont rases, son ma}jni(ique naos
est (5croule et brise, ses habitations anti([ues sont
tombees en poussiere
el
ruinees de fond en comble.
Les fouilles de iSSG ont laisse sur
Ic
chantier de travail ([uel([ues exca-
vations encore visibles, entrcautres une fosse, versle S. E. de la necropole,
contenant un grand sarcophage en calcaire gisant sur place avec son couvercle dessus, et a droite,
un autre sarcophage en plusieurs fragments.
Ces deux monuments ne portent aucune inscription ni representation.
A 5o
metres environ a gauche de cette fosse,
il
les
chercheurs de sebakh
batie
cent,
decouvrirent,
y a vingt jours, une petite
cent,
lombe
i
en
terre
cuite
mesurant 9 m. 5o
I
de longueur sur
et
m.
l)o
de largeur et
m. 5o
cent,
de profondeur,
contenant un cercueil en calcaire de
II
m.
()8 cent,
la
de longueur avec couvcrde de forme anthropocephale.
renfermait
momie
de
d'un egvptien de
la
basse epocpie
nomme ^^
,P
Hardous,
Ills
J^^^Ila
Les gens qui etaient presents lors de cette decouverte se jetercnt sur
momie
la bris^renl
en se I'arrachanl entre eux
el
mirent
la
cuve en pieces.
Cette derni^rede o
m. Gi
cent, de hauteur elaild'un seul bloc et d'un trani inscription ni representation.
travail et
vail tres ordinaire. Elle
ne portait
Le cou-
vercle, au conlrairc, est d'un
bon
decore sur
la
face exlerieure
loin
d'un tableau suivi d'inscription.
On
I'enterra la nuit
meme, non
s'en
de
la
tombedont
tard
it
avail
el;
exlrait; c'elail certainement
pour
emparer plus
eff.
quand
I'occasion le permettrait, mais I'inspecteur de Zagazig, Ali
fait,
Habib, nous ayant signale ce
Directeiir, et grAce
el aussi
je partis, le
lis
ah
juillel, sur I'ordre
du
aux demarches que je
aupres du
Mamour de Faqous
la
aupres d'autres personnages, je reussis a mettre
main sur
le
couvercle.
La face superietire,
comme
je
I'ai
deja dil, est ornee d'un laldeau
sm--
H
monle du
ciel et
represenle, a droile et a gauche,
le
le del'unt
agenouille, les
bras leves en adoration devant
scarabee
aile.
Plus bas sont qualre lignes
horizontales 'suivies de (juatre autres verticales. Ccs dernieres lignes sont
entour<5es de deux series do quatre genies funeraires en forme de
momies.
Ges genies sont represent^s debout sur des coudees ^iet tenant ce signe
].
Vers
le cote
des pieds on voit deux chacals accroupis etaffrontes
<^ ^.
Toutes
les inscriptions sont
rehaussees de bleu, mais
les
figures sont
peintes en rouge et en bleu. Quelques-unes ont le bleu pour couleur fonda-
mentale d'autres
I'ont
pour secondaire. Voici
la
copie de ce texte
en
ff:
sie
1
III
a
I
I
I
CD
u
w
Ik
7^
t PJn
1
1
*'J I>c siffne qii'on
voit sur I'original
celui (les types
cle
I'lmprimerie nalionale
le plus,
n'exisle
dans aucun type dc caractercs
jc
qui
liii
ressemble
hieiojjlyphiqiies:
Tai
i-empiace
par
'''
Mt>me observation.
M
I
I I
\\
e \\
:\
^
I
I
O
4.J
\\
I
I
PJI
w
yeux comprend unc grande parlic
ilu
Lc
lexte ([ue
nous avons sous
ies
II
chap. LXXII du Litre den morUt.
(ju'il
est plein
do fautcs
et
dc signes deformes,
sera utile de noter
ici
pour se rendrc compte de I'ijjnorance des scribes a
la
basse (5pofjue.
L,
1.
^"=f|i-^|
est
un {jroupe curieux, donl
:
Ies
deux derniers signcs
cclle ligne est
la
doivent se transcrirc
~.
Le dernier signe de
une
varianle fautive dc =a. (ju'on trouve en l(Ue de
ligne suivanle.
I't
Ici le
scribe a saut^ ce passage
^^i^^vZi^v'x^^ln
.-1.
/Mw^ 1
.^t
>
-*
Ahmed bey Kamal.
RECHERCHES SUR LES MOMIES D'ANIMAUX
DE L'ANCIENNE EGYPTE.
SUR LES POISSONS
PAR
MOMIFII^.S
MM. LORTET ET HUGOUNENQ
Les anciens Egypliens avaient
poisson sacre de
la famille
'"'.
la plus
grande veneration pour un superbe
le Lates niloticus, qui
la
des Percoides,
les
habite encore
la
en quanlites innombrables
eaux du Nil, dans
haute
el
dans
moyenne
Egypte. Gertaines villes, entre autres Esneh, vouaient un culte special a
cetle
espece; aussi cettc cite cel^bre et
tri^s
populeuse dans Tantiquit^
le
avait-elle recu, depuis Toccupation
greco-romaine,
nom
de Latopolu.
premier
Non seulement
ordre
cation
le
,
les habitants
honoraient
comme une
divinite de
poisson vivant. mais encore, par d'ingenieux proced^s de momifis'efforcaient
ils
de
le
preserver de toute destruction
'-'.
Ces momies ont ete ensevelies en quantites prodigieuses, a une petite
profondeur, dans
la plaine
sablonneuse qui s'etend a I'ouest de
la ville
jusqu'aux premiers contreforts de
se rencontrent aussi
la chaine libyque. Toutefois, les poissons
en grand nombre dans
la
necropole humaine de la
derniere epoque ptolemaiquc et de I'c^poquc romaine.
Ces animaux, ainsi reduits a
I'etat
de momies, sont entoures soigneuclair
sement de bandelettes de
lin, teintes
en jaune
par
le
contact du liquide
'
Extrait
fles
Comptes-rendm des Sean-
Directeur des Anti(|iiites egyptiennes, des
fouiHes onl pti
t'tre faites
ces de I'Academie den Sciences (seance
du
a notre intention
octobre 1901),
6.
''
t.
CXXXIII,
p.
0i3-
dans
ies
environs d'Esneh, afin de nous
fit
procurer en bon ^tat nn certain nombi-e
Gntcea
I'oblifi-eancede M. Mas|)ero,
de Lnles
niomitit's.
conservateur.
jiisqu'a
lis pr(5scntent
16
loutes les taillos
et
dcpiiis c[ucl([ues f entimi'Ires
un
miStre el
demi de longueur
m^me
pius.
On
rencontre aussi,
la
placees a
c6t(5
dcs poissons adulles, de singuliercs spheres, de
,
grosseur
des deux poings environ
formees de joncs entrelaces a des fragments de
bandelettes de linge. Ces spheres sont creus5es et renferment chacune
plusicurs ccnlaines d'alevins de LmIcs, venant a peine de sortir de rocuf et
longs seulement de quelques millimetres. Certaines de ces pelotes ne ren-
ferment que de grandes ecailles de
Lateii
adultes.
Ce sont peut-etre
les
offrandes de malheureux solliciteurs de la divinite, n'ayant pu se procurer
les
animaux necessaires
a leur acte
de devotion.
Tous
CCS poissons, petits et grands, sont
lorsqu'ils ont
et(5
admirahlement conserves.
sai(5e
Beaucoup meme,
nettoyes de la vase
dans laquelle
ilsont et(5plong(5s, semblent presque sortir de i'eau, les ecailles pr(5sentant
encore tout leur ichd
fois, le
et
hien souvent
meme
leurs vives couleurs. Quelque-
globe de
IVcil,
ahsolument
intact, laisse voir a I'interieur le rellel
dore
et argent(5
de
la
membrane
iridienne.
Tous
les individus
d'une
taille
un peu considerable montrent, surun des
destin(5e a laisser penetrer a I'interieur
flancs,
la
une section longitudinale,
la
de
region abdominale
saumure
dans laquelle on devait
II
les
plonger.
ia
etait interessant
si
de connaltre
composition
chimique de ce liquide
le
conservateur,
habilement employe pour pr(5server de toute alteration
corps d'un animal aussi facilement pulrescible. Les anciens Egypfiens ne
se sont jamais servis de leurs preparations d'asj)lialte
pour conserver ces
la
animaux, tandis
(jue le
bitume joue toujours
le
plus grand role dans
momification de I'homme et des autres vertebres.
Les analyses precises de M. Ilugounenq ont appris que
subissaient tout simplemcnt une mac(5ration plus ou
les
les poissons
moins prolongee dans
eaux fortement saumfttres des lacs de natron, situes dans differentes
parties de I'Egypte, puis qu'ils (5taient ensuite entourt's d'une couclie de
vase chargee de substances salines, maintenue par un bandage habilement
applique. Grace a
la
secheresse de
et
I'air et
a I'aclion proteclrice d'un sable
absolument sec, chaud
sont
si
presque toujours fortement sale, ces momies se
bicn conservees, pendant vingt-cinq siecles au moins, que quelqucselles paraissenl contcnir
unes d'entre
encore presque autant de matieres
animales que certaines morupx qui sont debitees sur nos marches.
Dans
nUolicus
les
attc'iiit
17
la premif^rc
profonds bnssins formes par
iino lailie consideraljle;
cataracte, Ic Lates
nous en avons vu peclier, pres
d'Assouan, des individus ayant plus do deux metres dc lonjjucur. Aucune
difference morphologicpic ne les distingue de ceux qui ctaient captures par
les
anciens pechcurs d'Esneli.
(composition chimique des Lales viomifies.
fniirnissent
Ces
pnissons sees,
piilverisf's ct
tamisds,
une poiulre jaiine, <Voi]cur
Pii
siii
ffeneris, qui, roprise
nriqiie.
par I'eau houillaiile,
abandonne
se dissnlvant
nnc corlainequanlile d'acule
do
la
Si I'on epuise la matiere par line noire qui, traitee
sonde causliqiic
on obtient uno liqueur
alca-
par
uii excess d'acide chlorliydriqiio,
ahaiulonue aussitol une
resine
brune
et laisse ensuile
deposer de I'acide iirique.
la
tin dosaffe d'azote total
par
inclhode de
Kjebldal a donnc'
le rdsultat
suivant
Azote
ce (pii correspond a
8,47 pour 100
Malieres albuminoi'des
52,g3 pour too
en admettanl que
I'azole total doive etre
exclusivenieni rappoi'te aux malieres pro-
leiques, ce qui n'esl pas tout a fait exact.
Quand on
incin^re la substance au four a niouflle,
cendi'es {frises, oii
il reste 86,77 pour 100 de Ton apcrcoit de nombreux grains de peroxyde de fer. Ces ccndres
sonl partiellenicnt solubles dans lean (un
liei's
environ);
la pai'tie
insoluble a
pu
elre
allaquee par I'acide chlorhydrique, a rdbuilition.
Une portion importante
constitue
un
residii
gris,
form(i de
:
silice ct
de
silicates divci"s.
Voici, au siu-plus, I'analyse
globale des cendres
Pour 100.
Chlonn-e de potassium Chlorure de sodium
Sulfate de sonde
a,o3
98,69
8,67
et
Phosphate de chaux
de magnesie
5, 81
t
Peroxyde de
fer
,3
Argile et silicates divers
^7,98
0,78
Non dose,
perles, etc
Total
100,00
La composition des cendres
en
meme
^
temps que
la
tcneur (5lev& des
poissons en sels mineraux (3/1,77 P"''
^ "), indiquc manifestement que,
les
pour assurer
la conservation
de ces animaux,
Egypticns les cnroulaient
*
Annnles, 1909.
daas OB flii^f (Targile
et $ls alcaiins ct pairticalirraMat
18
forte proportion
de saUr impr^nfe (Tane
dr
de <^lonve Ac sodium. Cett Inre, natusales
raHnMot
atron
de
sols.
sale. proTCBait
vnusembialdemfnt des lacs
oa bcs de
qui. dessedMs
sw
leurs bords. produisent ce sable wffitms. fkaijge
c[ui.
O soBl oesdemier^
grire a rartioo adjuvanle d*aa rliaat sec.
si
ool assure, peadHfl une longoe penode. la conseryalJon
remar^iBMe
de ces
IL
SUR LES OISEAIX liOMIFIES
rut
MM. LORTET ET GAILL.iRD
Plus de mille nomies d'ocseaiu.
envo^-ees
'
de diverses locaIil& de
.\nti<{uites
H^gjpte par M. Maspero, Diiveieur general da Serrice des
^gypdeBBes. oot
<eii
Ua aoiriire roBrid^nhle de ces owir'- ae coaleaaieat ipe les resles de tres jeoes aaoHMa, des Cepeadiat il a ele passMe dftris de p h n; et dTtesfwats iadfltnaBBiHt tt de pies de oaq ceals obeaax ilea dTtefier Jc Kocilfir et le s c de
mnerles au MuseuiB de
L^tta.
Qaekpie^-uns, BolaaHaenl des
.
mercBes. oa ibis falciaelie. el
el
un
nollier.
aa giacicux
|daiB^ vert
Ueo.
etaicnl
daas on
elat
de
kUeieal
des plaaes;
paifail, ipn'oa pal les rfcOBBiilre
aa siaple exuBea
Ces
el
mhs b plapart fareal dfteraaaf'- d*apres le sqadette. eaati lonMsl deax catepines daspert disdnel telle des
:
ibis
reUe des obeaai de praie. EBes praneaaeal des paits oa des hrpegies
de Sakbuak. Roda.
Eo^Oadta
rt Giieh.
Koet-Oaibo. eHes soal de
r^po<pw raMwae: ceHes de Gii^ dateal de T^prnpe fItAtmaiifm,
Les abeaax de proie se iraafort Mniifier taat&t aa par aa, taaloi
i
de TiBgl a
trrale el wtttmt
ipinah
lapaces de loaie espire. Les
i^Ai).
I.
CXnill.
p.
44(S7.
I
plonges dans
le
19
g5nei'al
milans , epcn icrs , aigles el faucons momilies st^pareuient out etc , on
bitume
iin
licjuuie,
puis enveloppes dc handeleltes;
Jeurs
moiuics rappellcnt
pen
la silliouette
dune moniie
huniaine.
la
t
Les oiseaux dc proie moniilies par groupes agglomeres onl
forme de
grands fuseaux, plus elroitsaux deux houts qu'au milieu, longs de
environ et larges au plus de o
m. 5o
c.
ooc. Les oiseaux qu'ilscontienncnln'onl
portent des traces de
pas lous ele moniilies a
d(''coniposition avanroe.
I'elat
frais, (pielques-uns
Sans doule ces grandes
(pinntiles d'oiseaux
de proie
ne pouvaient eire reuniesen uneseulejournce, ni par une seule personne.
lis
etaient
prohablement apportes un a un,
cl a plusieurs jours d'intervalle.
par les habitants du
meme
village. Lors(|uc
rhacun
avail participe a eetle
sorle d'offrande collective,
on
placait au milieu des rapaccs
un autre oiseau
plerodt's. coucou, collier on (piel([ues bii'ondelles. Parfoisnuhne on ajoiilait
une dent de crocodile. Le
et serre
lout etait alors arrose de
d'(5lolTe.
bitume. puis enveloppe
fortement dans de larges bandes
Quebpies baguettes de
la
palmier, epaisses d'un doigl, etaient disposees dans le sens de
longueur
par dessus
augnienler
la
la
premiere enveloppe, sur
rigidite;
le
pourtour de
la
momie, pour en
el
enlin.
on enlourait I'ensemble d'une seconde
derniere enveloppe de bandeletles. LollVande ainsi appret(5e etait porli'e
dans
le
voisinage du temple de
la divinite
dont on
sollicilait les faveurs.
Les momies dibis ne contiennent toujours qu'un seal individu.
sonl enlourees de bandes d'elolTe
,
Klles
on conservees dans des vases grossiers
elles onl,
en terre cuite rouge. Lorsqu'elles sont protegees de bandeletles,
le
plus souvent.
la
formt? d'un cone arrondi aux exiremiles, reconvert
dun
reseau de Ids enlrelaces de maniere a produire diverses ornementations.
D'autresfois. les ibis sonl enveloppes de simples bandes, sans aucun ornenienl. mais la tele,
au lieu d'etre nuiintenue dans sa posilion nalurelle
comme
du
celle des oiseaux
dc proie, esl ramenee sur
le
sternum, dans
I'axe
corps.
On
voit alors le
long bee recourbe se prolonger sous les bandeLes momies de celle derniere forme renfcrmenl
letles juscpi'entre les paltes.
toujours
un
ibis isole, landis
que
cclles (pii sonl ornt5es
de fds enlrecrois(5s
el d'eloffes
deux
tons, brun clair el fonc5, pr(5sentent
un contenu des
el d'elolTe
plus varies.
On
Irouve, a rinlerieur, soil un
amas de poussiere
(lecbiree, soil des debris de bois el de lianes.
ou bien des plumes blanches
avec deux OU Irois morceaux de brique. deslines a
donnera
la
lausse nionue
le
20
on a conserve senleniont
le
poids
d'liiK!
momie
veritable. D'autrcs fois
hec et les palles, ou bien encore on a construit de toutcs pieces un
(|uin
manne-
avant
la
forme d'un
oiseaii
doni
la lelc,
modelee grossierement avec
des cbifl'ons
cl
des bandelettes, ressemble a une tete de faucon.
d'oiseau.v
Dans
ce
grand nombre
:
momilies, nous avons reconnu
les
especes suivantes
Milms
/K(f!/pUus, Giii.
Accipiter nisus, L.
Milvus rcgdis, Brisson.
Vevvius ap'wonis , L.
Circus (erujfinosus
I,.
Circus cijnneus, L. Circus macrurus Circus pij/fnrffus
.
Elanm cmrukus
liiileo
DosC.
I>.
descrlorum, Dnudiii.
L.
Buteoferox, Gin.
Buteo vulgarh, LiniK'.
Circaetus gnllicus , Gin.
At/uila imperuilis, Ucclisl.
Atfulln maculata, Gni.
Mdierax
jrabar , Daiulin.
\..
Paiulion haliaclus.
Slrix Jlammea
L.
Bubo nscalaphus, Savig.
Scops Aldrovandi Asio otus, L.
Asio bvachyotus, Gni.
Cuculus canorus, L.
Coracias garrulus, L.
Ilirundo rustica,
\j.
,
Willoiijfby.
NisaeUii peniialus , Gin.
Haliaetug albicillus, L.
Fnlco bahijlonicus
Gurnpy.
Falco bnrbarus, L. Falco Feldeffffii,
Sclil.
Fnlco subbuteo, L.
Illerofalco sakcr, (Jm.
Pteroclurus seneg-allus,
OFdicncmus crepitans
Ibis wthiopicn, Lath.
Tpinrn.
Cerclmeis cenchrio, Frisch. Cerchneis llnnunculus,
1^.
Plegadis falcinellus , L
La plupart de
les
ces
especes
n'avaient pas
encore ele signalees parmi
:
momies d'animaux. Les
les
plus
communes
sont, par ordre d'imporlance
la cr(5cerelle,
l)uses (^Biiteo ih'scrlorum. et
Buteoferox), I'epervier, un
aigle de petite taille [Aqidla
L'ibis
(etliiopica)
numdala)
et le
milan d'Egypte.
I'ibis
blanc momilie a une
qui
vit
taille bieii
plus forte que
blanc
(/Ai.s
de nos jours dans
le
sud do
la Nu])ie et
sur les i)ords du
Haul
Nil, au-dessus de
Khartoum. Pour
celui-ci, la
longueur des tarses
89'"'" a
varie, suivant Shelley,
Sharpc
'" cl
nos propres observations, de
<''
Shklley, Birds of F/rypt,
vol.
p.
ydi,
l,()ii<l(irt
1879,
Siiabi'K, Catal.
of Birds
in the
Brit.Mus.,
XXVI,
|).f),
iH()8.
(j()'""',
21
II
alors qu'elle atteint de loa'" a la/i""" cliez le premier.
ne
s'ajjil
point pourtant de deux formes differentcs; car nous avons pu recueillir,
dans plusieurs momies, des remiges blanches termin(5es par
caracteristique de i'ibis ethiopien actuel. G'est done toujours ia
la tache noire
meme espece
mais, dans
la suite
des siecles, elle a pro])ablement subi des modifications
anatomiques notables. Cette diminution des membres posterieurs, chez un
animal dont
signaler.
11
la
domestication n'est pas cerlaine, est chose importantc a
est a desirer qu'eile soil
confirmee par de nouvelles
et
nombreuses
observations.
En
decrivant les oiseaux vivants
de I'Egypte, Savigny
'"
a emis I'avis
([ue I'ibis
noir des anciens Egyptiens, dont parlent les historiens grecs,
I'ibis falcinelle. I'ibis
devait etre
Pour
justifier
son opinion
il
montre
I'ancien
nom
egyptien de
noir, Lelwras d'apres Aristote, se retrouvant presque
sans alteration dans
le
nom
arabe actuel,
el-hcrcis,
de
I'ibis falcinelle.
Cette
idcntite ne saurait faire
aucun doute, maintenant que nous avons trouve
momifi(5s plusieurs specimens de cette dcrniere espece.
'''
J.G. Savigny,
Ilistoirc
naturelle
et
Description de
I'Egijpte,
t.
XXIII,
myfAo/o^nVyucrfe/'ii/s,!).
89, Paris, i8o5;
p. 4'io, Paris
1898.
LE
TEMPLE DE MIT RAHINEH
PAH
M. (iEORGES DVRESSY.
La
Ses
viilc (le
Memphis
ravajjes
n'a
presque pas
les
iaiss6
de traces do inomimcnls.
lemplcs,
pendant
guerres, out etc detruits au profit
les
d'Alexandrie et definitivement
I'ouest
ras(5s
le
par
Arabes;
siir uii
seul
point, a
dc
la
depression occupant
centre des mines, a une centaine dc
metres au sud du village de Mit-Rahineli, on remanpiait des anioncelie-
ments de pierres annoncant un grand
edilice.
Les louilles du Service des
et
Antiquites sous Mariette d'abord, puis en
1887-1888
en i8()a,
ont
mis a decouvert en cet endroit
siliceuv, dessus
([uanlite
de blocs de granit ou de gres en desordre sur un espace
'";
dc porles, colonnes,
coti'-.
etc. jetes
de cent metres de
tard
il
Pendant
la
crue presque tout est sous I'eau
(jui
plus
reste,
pres de Tangle nord-ouesl, un lac
ne se desseche que pas acheve,
des
pendant deux mois dc I'annee.
Le deblaiement
n'est
palmiers se dressent encore sur des monticules de lerre restes au milieu
des ruines et qui emptVhent toute vue d'ensemble.
lirer
11
semblait
dillirile
de
quelque chose de res vestiges; toutefois en
les I'tudianl di-
plus pres,
je
suis
parvenu a recueillir assez
I'edifice (fig.
1
d'indicalioiis
pour dresser un
plan
sommairc de
La facade
).
est
tournee vers I'ouesl,
fait a
peu pres unique parmi
les
tem-
ples connus jusqu'ici sur la rive occidentale
du
Nil. Ellc consiste
en un py'-*.
lone de
"jli
m. Go
cent. detendu(! et
11
m. 10
cent,
d'epaisseur
Les
fondalions se composent de (juatre ou cinq couches de pierres de
taille;
'''
l/(;aii
arrive
.i
in.
79
cent,
an
fait,
il
y aura, sans doulc, des remanieI'aire
ilessiis (in (laliage |M:nilanl
l(;s
inondatiun.s
incuts a
.sur ie
plan; les mesurcs
inoyenncs.
'*'
seront a vdrifier el pourront siibir qiielil
Ctl(! (lii(l(> s'appli(|n(;
{'(Hat actiid
(|ucs niodificalions.
du temple.
Loi'sijue lu (h'lilaienienl sera
il
23
l)iocs
ne reste presque parlout que
la
premiere assise des murs, en
I'interieur
de
basalte noir dont la face
etant
/i
visible est seule equarrie,
du massif
rempli de
9
pierres
dc toutes sortes.
Le passage central mesure
de centimetres sur
et leur
m.
cent, de largeur et se resserre d'une vingtaine
9
une longueur de
m.
/io cent, vers i'entree.
Les montants de porte
renfort d'angle sent en gres siliceux jaune.
5
En
avant, sur une longueur de
m. 80
cent., s'etend
une rampe d'acces en pente douce, bordee de pa-
rapets en granit rose.
Deux autres passages de
m. 5o
m. 3o
cent,
de largeur
traversent le pylone a 10
cent, des angles; le seuii des porles est
en granit,
les
montants sont en albatre.
**'
U
Kig.
1.
Plan sonimaire du leinple de Mil-Rahiiieli.
Derriere
le
pylone s'etend une construction de
!i
9C)
m. 5o
cent,
de lon-
gueur. Les murs lateraux sont en retrait de
m. 90
cent, sur Tangle
du
pylone
la partie inferieure
des murs est en basalte noir et repose sur un
soubassement incline vers
I'exterieur suivant
un angle dc
/i
5 degrees, f/edifice
est tlivise
'2lt
-jo
en
Irois parlies
lui
milieu uiie vaste coiir do
m. ho
cent, de
lar('cur, siir les coles deiix corridors de 5 in. lio cent, de lai-jjeur.
La cour cenlrale
j'ranil
est enlouree d'un portique
soulenu par des colonnes en
rose
savoir dix derriere le pylone, six sur les coles, ayant a
i
m. de
au
fAt.
dianielre de base (celle-ci faite de deux pierres) el
m.
(55 cent,
Auniilieuelailuneallee formec de colonnes, donl lesoclealteinlS m.
dediamijlre, et qui etail fait
central.
I'est,
()5 cent,
do qualre pierres enlourant un bloc eubique
ia
Quatre colonnes pareilles doublaicnt
qu'il n'y avail plus
iargeur du promenoir vers
petite
en sorle
de place
tpic
pour une seule
colonne
de cha(pic cole a(in de completer ie peristyle. La cour renl'ermail done douze
fjrosscs
colonnes
et vinjjt-cjuatre petites. les
Les corridors auxquels donnaienl acces
elaient separees dc la cour par des
1
deux peliles entries du pylonc
epais
,
murs pcu
perces de portes de
m. 5o
,
ccnl. de largeur
le
dont une seule est encore en place et dont, par
suite
on ne peut savoir
I'axe
i
nombre,
les
murs
etanl reduits a leurs fondations.
Dans
de ces longs couloirs se dressaient des colonnes ayanl un dia-
melrede
le fAl
m. 3o
cent, a la
baseetom. 8o
cent,
au
liit
la
base est monolitbe,
entrant dans
compost de troncons empiles, ayant une
le
saillie cenlrale
un creux menage dans
Ironcon adjacent.
Lefonddela
salleest k'vmi par
une mur bas dc o m. o5
cent, deliauleur,
sur lecpielle posaienl les socles de grandes colonnes de a m.
5o
cent,
de
diamelre en gres
siliceux.
11
devait y avoir la
un promenoir sureleve, conime
a parlir
au fond dc
la
deuxieme cour de iMedinel Habou; mals,
(pic
dc cetle
banquette tout est detruit, on ne renconlrc plus
des ])Iocs de granit
epars, des troncons de colonnes jetes pelo-m(Me ct ne pouvant fournir
aucune indication pour
La premiere
la suite
le
plan.
salle n'est nienic pas complc'to et tout le reste a
(pii,
disparu a
sc dressail
des revolutions et des inondalions
a la place
ou
jadis
la
majeure partie du tcuiplc, onl
laissc
une depression renqilied'caii
une partie de i'annee.
Vis-a-vis
du pvlone,
une distance dc
'.>Ji
m. Go
cent, et a H
m.
8,')
cent,
au nord deson axe, subsiste un socle de statue colossale, conslruit en blocs
de basalle noir rcposant sur des fondations en calcaire de longueur, a m.
les coles /|8 cent,
il
mesure h m. Co cent,
de liauteur. Sur
de largein-
et
o m.
7.')
ccnl.
on ne
voit plus
que des traces de signes.
Du
cote nord on reconnait
-2?
vj ^m o qu'on trouve Abydos; la statue aurall done represente encore ? fH "1 i Ramses II. Sur le devant etaient inscrits des noms royaux, aujourd'Iiui
i
J^
"] "] "^
cc ((ui correspond a
ti
une legende
^^ ^^ ^
^ ^ mur
$
^
illisibles, et
au milieu une legende
le
'^'']
:
-^
Derriere ce socle s'lHend, vers
nord, un long
en briques crues,
II
probablement
le
pylone d'un temple faisant face a celui de Ramses
,
mais
plus ancien. En effet des deblaiements en trepris I'ete dernier , ont fait decouvrir
deux massifs de maconnerie, sans doute des bases de statues, dans nage desquels on a
recueilli des objets
le voisi-
de fondation au
nom de Thotmes
IV,
briques emaillees, liachettes, vases et pierres diverses.
II
est a noter
que
c'est
dans
la
depression separant ces deux temples
([u'ont ete trouves la statue
le socle
en albAtre de Chefren (n" S^ du catalogue),
et le bas-relief
orne de ralnures (n ), y voit Amenophis III adorant Ptah.
en gres (n 280) ou ion
La description d'Herodote
que nous connaissons de
le
est
encore
difficile a
comprendre
vu
le
peu
la
topographic de Memphis. Si Ton vcut considerer
celui dc Ptah, le
temple de granit
comme
mur
de briques pourraitetre
la
facade de celui de Rampsinile, et la grande base de statue serait celle
II,
d'un des colosses de I'Ete ou de I'Hiver (H(5rodote,
GXXI).
des statues de
Precedant
le
pylone du grand temple
se dressaient
differentes matieres et dimensions. Pres de la porte laterale
nord
il
restc
en place
la partie inferieure
;
d'une image de Ramses
lit
II,
en calcaire dur. Le
II
,
roi etait assis
sur les montants du siege on
les
noms de Ramses
qualifie
'
I
^ I
Le tour du socle porte sa legende complete avec addition de
A
"
II T ^
f1?
'
^"'" ^^
milieu du devant ses cartouches sont inscrits
verticalement, poses sur la corbeille de fetes
-w.
voit la partie inf(5rieure d'un
Les autres statues ne sont plus en place.
On
colosse en granit rose priis de la porte laterale sud; elle avait ete brisee
anciennement a hauteur des jambes, reparee
deux queues d'arondes.
et consolidee
au moyen de
Le parapet bordant
legende de Ramses
avait
II
,
la
rampc
d'acces a la porte centrale est orne de la
gravec en gros caractijres. Le dessus, qui est arrondi,
n'a laiss(5
une autre inscription qui
que des traces
insignifiantes.
La partie inferieure des montants,
ainsi
que leurs renforts, sont marques
aux cartouches dc Set-nekht pos(5s verticalement, surmontes des deux plumes
2G
tlu disqiie
(>l
^.
Le
pilier
nord
est renvers^ a terre
en avant de sa place;
il
est
en beau gres siliceux jaune.
c6t(5 ext(5rieur ofTre
Le
une
scric
de tableaux superposes.
presquc totalement. Le second montrc
""^
ii
Iti
Le premier du bas
est detruit
Ramses II
VL'tu
"(
C^ ^, ( t
coiffe P 4" 1
de la couronne rouge
d'une chenli et d'unc grande rol)0 plissee, presenlanl deux vases de vin
<=
f^^\
la
*'''
'"i
deesse Sckbet Iconlocepbale, debout, tenant
:
le
dont
legende est
Y^ ^
,
*~-^
f' j||
^^
,
sceptre |,
~~
Les figures de cetle sc^ne
,
ont ete gravees deux fois et les faux traits mal cfTaces ont laisse des traces
sensibles
:
dans
le
premier dessin
le roi avait
ete fail plus
grand
et la
d5esse avait
un disque au-dcssus dc
la tete,
la tiHe.
Le troisieme
tal)leau est
occupe
par Ramses ayant vss sur
vetu d'une clicnti plissee et d'une grande
la parlie infericure
:
robe a rayures; de la ceinture pend une ecliarpe dont
est
ornee d'urajus. Le souverain prdsente deux gAteaux de forme conique
-== ^
""11'
''
^''"''
'14'
?^ debout
dans son naos.
,
Le blocornede corniche(|ui surmontaitlepilier etqui estcrcuseendessous
d'un trou pour loger
le
gond superieur de
aime de Ptah.
la
|)orte, est
marcjue de gros
cartoucbes de Ramses
II,
Le
c6t5
interne des montants presente la legende de Ramses, ecrite en
lignes verticales
redigee
comme suit
:|^%J^'^^^ ^- P "^ QQ
S^
ii*^x=Qi^r:.(y3F5l
Les cot^s du passage central onl recu des inscriptions vers leur parlie
infiJrieure,
en
ligiie liorizontale. G'esl d'al)ord la
legende de Mencplitab en de bauleur
:
hieroglyplK's qui n'ont pas
moins de o
ni. /lo ccnl.
-^
^ J5
Iiii
\!
V
III
'*'"*'
"" P"" plus bas, en caractercs de dimensions moindres,
Ramses
a place son protocole
t^lSl + Mm^X^^I^!^
Les pclites portes ne presentent pas traces d'inscriptions; sur leurs
montants en albatre
la
qui sont en fort mauvais clat, on reconnait dillicilement
11.
legende de Ramses
Les murs exterieurs nord
et
ud sont ornes au soul)assement d'une
serie
dc personnages {jeojjrapliiques, symbolisantles difl'erenls districts del'Egypte.
Les bas-reliefs graves sur
IJrugscb
([ui les
le
cote
nord ont
le
ete copies
par Mariette et
ont publies aussi bien que
permettait leur etat fruste;
ceux du cotesud sont en aussi mauvaise condition el, pour le
conlenterai de ddnner les
moment, je me
noms o
" o.
3"
geograplii([ues qui en subsistent
Jr
io
la
ou
IO
'
/i"
et
(leux per-
sonnages detruits; G"
.9
Sur
la face interieure
du pylonc
legende de Ramses
II a ete
gravee en
grands caracteres, dont
encore visibles.
les signes les plus
profondement creuses sont seuis
Les deux massifs du pylone
surtout celui
et
du nord
sont reduits a leurs
le sol est
premieres assises. Sur leur emplacement
d(!
aux alentours
steles,
jonche
de
debris de
,
monuments colonnes,
:
statues,
piliers et dessus
portes
1
.
etc. Voici
un releve des inscriptions que j'ai pu copier sur
stele
ces pierres.
Fragment d'une grande
cent.)
en gres siliceux (baut 3 metres, largeur
lignes d'inscription.
-4.
m. 78
donnant
le
commencement de douzc
'
'
'^^^IV^^a >in
4
invito -\> >^=^,
l.ffA
I m >V' ^^f-c:!^^!:
ffl-
28
9.
D(5bris d'une steie
semblahlc, donnant des
fins
de lignes
Wm. Jl
<=>
<=>
V
>(
mm
^ Ml
if ^
w.-M
jr J
mzzzi
3.
Fragment de
stele
sembluble, pres de
lignes
:
la
porte centralc, un pen an
nord.
Commencement de
r
1
1
Jr
-^ Mill
<=.
-s^
-IV
Jr
^^
- ^M mm
6
\
II
est
probable
(jue ces
grandes
steles elaient posees contre la facade
du
temple.
h.
Sur deux blocs de basaltc noir
:
([ui
se raccordent, gisanl en avant
du
pylone sud, en gros caracteres
V ^
5.
1 msBk
A'
Sur
Ic
pylone sud, un grand bloc de granit ('montant do porte),
sur lequcl est graVc un tableau de purification de
Ramses
II
avec legende
Mil
29
(!.
Sur
le
pylone nord un fragment d'un grand dessus de porle en gres
siliccux, avec cctte inscription:
C3
^iv^iiy i
Pi:
'^MM
Le
nom
de ka est celui de Teta
de
la VI'
dynaslie
il
est
probable que
roi a
cetle pierre a etc prise
par Ramses dans
la
cbapeUe funeraire de ce
Saqqarab
7.
et
le
employee a nouveau.
pylone nord sont des troncons de plusieurs colonnes en gres
se
Sur
de
la
montagne rouge, ayant un metre de diametre; des morceaux qui
rejoignent atteignent une hauteur de 4
primitive.
m.
/lo cent,
sans donner la hauteur
La dedicace est gravee verticalement
:^^i^'^22^"111
i*=(iii
8.
Plusieurs colonnes en granit rose de
m. 55
cent, de diametre, a
soil
chapiteau orne de feuilles de palmiers ontete employees
soit
comrne support,
celles qui se
comme
c'est
materiaux de construction. Ellcs sont identiques a
il
trouvaient dans la chapelle funeraire d'Ounas a Saqqarab, et
est
probable
que
de
la
que Ramses
les a fait venir
pour
se les approprier
en y
gravant son
().
nom
de ha ou ses cartouches.
fut des colonnes disposees parallelemcnt
,
La partie inferieure du
est
au
pylone
ornee de feuilles imbriquees dans les intervalles desquelles est
un motif consistant en plantes symboliques du midi ou du nord, suivantla
place de la colonne, supportant les deux cartouches accoli^s de
Ramses
II
pos6s sur une corbeille -
surmontes du disque solaire
et
aux
c6t(5s
desquels
estun vautour ou unurajus sur une corbeille, tenan tie sceptre
10.
] et
I'anneau Q.
Les grandes colonnes centrales portaient des inscriptions vcrticales
dont
il
ne subsiste qu'un fragment,
et
encore manque-t-il
Q"3,
la moitie
des
signes
9 -A
w^
30
1.
Bloc vers
le
milieu de
In
salle, nvec cette insrriplion vcrlicale
a.
All centre
de
la sallc
{jit
un grand bloc de
calcaire qui a
pu
fairc
parlie dii siege d'lin colosse.
,
On
y voit des toufTes de plantes syml)oli(pies
II
des deux regions au-dessous des cartouches de Ramses
el la
et
de sa hanniere
:
legende
<[ui
devait se rep^ter symetricpiemenl
T^
le
i3.
Vers
la
colonnade du nord, sur un monlanl de porte en granit,
debout, un grand baton a
,
roi est represent5
la
main, coilK dela rouronne
p
rouge;
i/i.
la
legende est verticale
le
^*
'
(^
^f
fjj
jj '>\fZ.imla
Dans
corridor septentrional, sur line grande pierro de gres dur.
le
nora de kn du
roi^
"im ^
ij
^ ^^^l^
porl6 verticalement sur
t(?te
d'un petit personnage coilFejJ. Le reste de Tin scrip lion est rautile
'4
mif)
i5.
Pres do
:
la
un
petit
fragment de granit montre Ptah debouldans
son naos
iC).
'
f
^ ^
||
>-
Le socle des colonnes posant sur
la bancpiette
du fond
est
forme
d'un seul disipie do gres siliceuv, orne a son pourlour de I'inscriplion
dedicatoire de
Ramses
II
^ i ^^
= (JlIS\ ^ Z. (UWJ]
'
^V"H^"f^
Z!i.
(^^_3(MMk
''''P'''l'^<'
f'*'
P'J'"^
^^ d'autre
des
cartouches du mi^me Pharaon places verticalement, surmontes des
titres
17.
Les fAts des colonnes etaient egalement en
relic^f
grilis
de
la
Montagne
Rouge, avec boulon en
s
a la
parlie
siiperieiire
de chaque Ironcon
oiil recii
encastrant dans un creiix du Ironcon adjacenl. Ouelqiies morceanx
les
31
cartouches de Scli
II
"( ^,
'
(i i
ZZ
v ,
'
'
^"'' tl'a"li"cs
on
rcconnait de fragments dcs dedicacc
^^^^' ^^ <=
le sol,
-i^ jj
18. Entre quiaze et vingt metres au-dela de la banquette, au milieu
des pierres anepigraphes
([ui
couvrenf
on distingue deux groupes
inscriptions sont a
en granit rose composes de deux
divinities assises; les
pcu pres
illisihles.
Un peu plus
loin git la parlie superieure d'une magnifique
1
colonne en granit
imitant
19.
iuiit
rose, ayant
m. 90
1
cent, de diametre:le chapiteau,
cent, de hauteur.
boutons de lotus
lies, a
m. yo
Enfm,
a unetrentainede metres ausud-est,
on
voit,
isole,unblocde
grcs ayant du faire parlie d'une porle.
istingue plus
I)
Un
roi
de
la
XXVIMynastie, dent on ne
devant
la
que
les
mains tenant des
socle.
sistres (?), etait
grande
arcpie de
Sokar poseesurun
Lalegende
est trac(5e au-dessus, enpetites
CO lonnes
^|
ll
'
|
^^H
^^ ^" ^^"^ inverse
Y^
j\
^f
""^
Je completerai ces indications par la designation de I'emplacement d'ou
proviennent les
la
monuments trouves dans
le
temple
et
apportes au .Mus(5e a
letes
suite des fouilles de
1888
la
et
iSya. Les deux grandes
en granit
(cour n" aG), coitlees de
couronne du sud, ont
ete trouvees
devant
le
pylone. Les deux statues de Ptah (n
i85
les
et
186)
etaient dans le corridor
t^taienl
sud, un peu en
arrii^re
du pylone;
barques sacrees (n i55)
dans
le
meme
couloir, un pcu plus a i'est, enfin le groupe
ainsi
du
et(5
roi et
de
Tanen
(n
io3j
que
le
buste de Khepra (n" lod) ont
recueillis
pres des aulres groupes
(jui
sont a Test de la grande
salle, vers le sud.
G.
DAnEssv.
EXPLORATION DANS LA PROVINCE DE SIOUT
PAR
M.
AHMED BEY KAMAL
(;iZl5ll.
CONSEBVATEUn-ADJOINT DU MUSF^E DE
I.
QuARlEH, A(inANI, QoTNA.
au Nord sur
,
Ces
trois villages sont situcs
la limilc
de la province de Soliag.
s'elend line necro-
Dans
rinlervalle qui les separe de la
montagnc Lihyque
pole tres elenduc de I'l^poque greco-romainc.
EUe ne
conlienl pas les puits
ordinaires"*, mais des fosses peu profondes,dans lesquelles lesmoniies onl
et^ depos(5es
au hasard.
,
II
y a trois ans,
me
trouvant en mission dans
,
la
Haule-Kgypte
j'avais
vu entreles mains d'un marchand d'antiquites de pclils
,
objels en terre eniaillee recueillis
recemment dans
ces tombes. Je
dcmandai
etait
done a y operer des
encore intacte.
fouilles, et j'attaquai la region
mt^ridionale qui
liuit cercueils
En
six
jours de temps, je mis au jour
en cai-
caire, dont quelques-uns sontexpos<5s aujourd'hui
je
au Museed'Alexandrie'^';
ramassai en outre plusieurs
Celte ann(5e, revcnant au
pelits objets
en terre emaillee.
meme
endroit, j'y operai des sondagcs
unpen
suivant
partout, et je conslatai (|uc la necropole s'etend du
la lisiere
Sud auNord en
des terrains cultives; elle touche quelquefois a des pointes rola
cheuses, qui se detachent de la monlagnc et s'avancent dans
plaine,plus
raremcnt a Tescarpement m)5me de
la
montagne.
Les cadavres reposent sous une couche de remblais, tantot a
meme
le
sable, tantot dans des cuvcs oblongues en calcaire, assez minces, recouverles
d'une dalle plate sans ornement ou d'un couvcrde de forme anthropo'ide,
tantot dans de longues caisses bclties de plaques en calcaire plantees de
champ,
et
dont
le
fond ainsi que
le
couverclc sont (Jgalement formt^s chacun
''
DansiamonUifrneforinantiapointc
dil-on,
(jiielqiies
'''
Catalogue
dii
Musce
t,
d' Akxatidrie
'i
mcridionalc cxislenl,
pulls vides.
<<)>', paffc S'lfi,
n"
a,
et
f).
Salle
VIIl.
3:?
de deux ou trois plaques, tantot dans des cercueiis en bois, decores ou non,
mais pourris pour
la
plupart et ne portant aucune inscription qui nous puisse
renseigner sur la personne
du defunl ou sur
sa filiation. Quelques-unes des
momies qu'on rencontre dans
les sarcopliages
en calcaire sont accompa-
gnees d'objets en terre emaillee d'un travail mediocre, perles de forme allongee, statuettes representant lesqualre genies funeraires, scarabeesailes,
t^tes
d'Horus.
On
ne mettait que deux
l4tes
d'Horus sur
les
momies
ou une
d'entable
lants, et ce n'est
que par exception
(ju'on rencontre n'importe
d'olTrandes ou une stele gravee.
A
de
la
I'entrec
du premier vallon au Sud
,
et sur les rochers qui se detachent
montagnc, on decouvredes cuves cineraires noyees dans des blocs de
maconnerie en briques crues. Plus loin, dans
I'escarpement
meme
de
la
montagne, des
chambres de carriere s'ouvrent, qui fournirent
a cette
population les materiaux dont elle avail
besoin pour scs morts, cercueiis, steles, tables
d'offrandes, etc.
On
remarquc, dans
la partie
,
^^
sud de cette carriere , une sorte de speos
avec
une porte ornee de cornicbes mais depourvue
d'inscriplion. Elle fut plus tard babitee
^ ^
par des
Coptesqui
la
revetirent d'un crepi blanc , etqni
obeissaient probabiement a I'Apa
mentionne
le
dans I'inscription suivantequi se lisait a I'enlree de I'enfoncement B sur
ci-joint, tracee a la
plan
peinture rouge
GICOGOC O BOHOCDN
AtiA 'ic[\]xKwm
rpA.cj>a)
Sous ces deux lignes, une inscription avait et^ tracee en une ecriture
fine, qui fut
illisible.
tres
cacbee plus lard sous une couchedebadigeonetquiestaujourd'bui
puits a peine ebauclies.
Onremarque, dans I'enfoncement A, quatre
I'exterieur, j'ai
mis au jour, vers Tangle C, une urne cineraire enfouie a
II
un metre de profondeur.
est
probable que cet hypogee dont I'entree,
actuellement detruite en grande partie, est de style puremenl egyptien,
fut
commence pour une
.
famille noble du
l)ourj;
voisin, puis
abandonne
avanl son achevemeni
\itiialfs.
pour des motifs qui nous echappent.
li
i(((2.
lift
:Ui
pari i<' nn'ridionnlo do la mW'ropoIr- csl parseirn'-o de nonihrcux niltcs
(Ml l)rif|iu's criips
dc differentcs hauteurs, dc forme rertangulairepoiiria plu-
parl, el Ires seuddahles au\ tondes copies d'aujourdliui. (lesontcii eilel des
lombeaiix chrelieiis dc I'epoque
la
plus basse. Le deruier d'cutrc eu\ vers
el a nioitie pulverises.
le
sud est encore rempli d'ossements brises
11
ne snbsisle de lancienne
ville (|ue
jiai-
deux
(|iii
oil Irois
bulles de decombres
a I'oucsl
eteiidiie,
de
Oiiarielt.
la
en juger
ce
reste, olle netail jias de graride
la
mais
iiecropole elail deslinec? evideninieni a recevoir
|)opula-
lion depliisieurs aiitres villages sillies
dans ces parages, kom-Skaw, Hayai-.
neh, El Berbe, dont chacun possede encore de hautes bulles de decombres.
el Irahil
par son iiom
mAme
uiie origine egyptienne.
j'ai
Pciidanl les sepl jouriK-es tpie nos reeberches out dure,
r(Muieilli
Deux vases de
differciilc^s
formes, en lerre
ciiile;
Dix slaluelles represenlanl les (piaire
g('iiies
luneraires en Icrre emaillee;
Une
pelilc liole
en vcrre;
ailes ainsi
Deux scarabees
qu'unc (juanlile de pcrles dc forme allongee;
Unc
lable d'offrandc en calcairc;
sorle de slele,
ipii
Lne
servait de coiivercle a
unc cuve dc moniie,
el sur
laquelle on distingue encore le disque aile. plananl aii-dessiis
vcrticale gravee en creiix el rehaiissee
dune
baiide
dc rouge. dc couvercle,
/jl^
! i
Sur unc autre plaque, servant
aiissi
:
j'ai rclev(5 les (|iiel(|ues
signes suivanis tracers a I'ocre rouge
f^ _^
IS
"^
^"
la
Sur
la paroi
d'line
lombe
enloiiree de (piatrc pans de iniir crepissi'-s el
sc
:
blancliis,
lit,
Iracee a
I'ocre
rouge,
foriniile
ordinaire
\u sud
dune
carriere
modcrne,
prati(|uee
dans
iiii
la
paroi vertlcale dc
(pii
la inoiilagiie, j'ai
rencontre
piiits
s'enfonce oi)litpieni(!nldans le roc, mais
(|ui
eti'^
viole des raiilicpiile. Les voleiirs n'y onl laissi- ([ue les
ais disjoints d'lin cofl're dc iiiomie, dccon-
dc
(|iicl(pics ligiircs
grossiercmenl
dcssin^cs en coiilciirs sur
iin
fond jaiinc.
iin
Kn resume,
la
n^cropole nous reveic
mode d'enlcrrement analogue
celle region
,
celui qui est encore usite
dc nos jours dans toule
avec qiicl-
(|ues modifications iiisignilianlcs.
On
cidermail
oil a iin
le
cadavre dans dc grandes
jarres, qu'on enfoiiissail
;i
iin
metre
rneln! el
demi dcprofoiideur.
et
35
dont on marquail remplacemenl au moyen d'un gros bloc en pierrc ou
briques crues; quelques-unes de ces construc-
dun cube de maconnerie en
communiquant entre
elles
tions sont de vi^ritables edifices,
composes de plusieurs chambres carries,
la
par des portes, et cr^pis a
chaux,
fi
I'interieur
comme
les
a I'exterieur. Les
momies
avaient pour la plupart
elles
la tete
a I'ouest et
pieds a Test. Beaucoup d'entre
il
ont ete depouillees dans I'anti-
(juite, et
est a craindre
que
les objets qu'elles
:
peuvent donner encore ne
vaillent pas la
depense dune
fouille
moins
toutefois, qu'a force
de remuer
re
champ immense, on ne
fmisse par lomber sur un endroit encore intact
qui aurait ecjiappe aux perquisitions des indigenes.
.S
II.
El-Hosh.
Les
ri'sidtals
oblenus dans cette loralite n'elant pas satisfaisanis, je cessai
les travaux et je
me
dirigeai au nord. Je
d(!
remarquai en face du liameau de
El-Hosli, qui depend
I'attaquai.
II
Ghanaim, un speos d'assez bonne apparence et je
contienl quatre puits deja exploites par un certain Hassan-
Abou
Lifa, de Siout,
mais une partie semblait <Hre encore vierge, queje
deblayai entierement sans y trouver d'autre trace de sepulture. Je relevai
seulement, sur sa paroi de droite, qui est tournee vers I'ouest, un grand
tableau grav(! en haul relief et
<|ui
represente \m empereur romain debout
couronne du diademe.
I/uraeus sedresse sur son front.
II
est vetudelashenti et
il
offre
deux objels
meconnaissables a un dieu hieracocephale debout, tenant
la lance et coiffe les
de
est
la
double couronne. La legende explicative grav(5e entre
deux figures
mallieureusr-menl martel#e, et voici toutcc qu'on en peutdecbiffrer*
:5()
Ml
X m
s'y
(|ui
,)/
oiivreiil
memo
le sol. Elle
communique
a I'Est avec une autre grotlc
Cette derniere grotlc est
possede
six puits vides
et
uii a
i'exterieur.
niasquec par un petit rochcr, ([uc Ics carriers n'ont pas juge a propos dc
faire disparaitre.
S III.
Zawieh.
C'est
d' Abarty
un
:
village de la province de Slout, sitae a sept kilometresa I'Ouest
voit , vers le
on y
Sud un convent appele Nesas-el-Rassouli
,
et
entre
ce couvent et la
monlagne Libyque, on rencontre une necropole greco,
romaine qui occupe deux collines separees
ainsi
courant dans
le
la
meme direction
qu'une troisieme colline tournee vers
Sud. Deux jours defouilles,
les
praticpiees
dans
les
deux premieres, ontdemontre que
lombessont creu-
sees dans la roche
meme. On parvientau caveau parunescalierde quelques
marclies, et I'entree en est fermeepar des blocs bruts detaches dela
mon-
tagne voisine. Les caveaux ne contiennent que des ossements desseches,
melt's a des poteries dont quelques pieces sont d'une assez
bonne cuisson.
Raremcnt on y rencontre des objets funeraires. Trois
a cote, et I'espoir d'en trouverde pareils intacts
puits vides s'ouvraient
me
poussa a entreprendre
une
fouilie plus serieuse.
Par malbeur, mcs recherclies n'aboutirent point
:
et je
ne reussis
qua
recueillir les objets suivants
Douze vases grossiers en
terre cuite de formes differentes;
Un scarabee en
Deux
petits
calcaire;
or.
anneaux en
La necropole de
a
I'autre colline
ne m'a rendu que des momies inhumees
un metre environ de profondeur, dans des coffres en bois peint mais
pourris par I'humidite. Quelquefoiselles sont deposeesa
cercueil
ni
meme
la terre
sans
appareil funeraire.
Une
vingtaine,
que j'ouvris, ne m'ayant
localit5.
fourni aucun objet, je suspendis les travaux et je quitlai cette
Gizeh,
le
99 septembre 1901.
Ahmed bey Kamal.
TEMPLE
l)E
PTAJJ KIS-ANBOU-F
DANS THKBKS
PAR
M. (iKOlUiES LECKAIN.
line
sli'le dii
roi Aiiloiif IV menlioiiiie
I'arcliive la
It;
iionulc
I'lali
clerriere les imajjfs
d'Amoii el de Maout. C'est
plus anlit|iie
II
<lii
inoiiiimcnl dans
lequei le dieu dc Menipliis residait a Thebes.
avail ele ball
au sud du grand
mur nord de I'enceinle d'Anion.
Plali avail la
une sortc de succursale ou sa
slalue el celie d'Halhor recevaienl dcs liomniafjes el rendaienl leurs oracles.
Cependant, leurs formes secretes
Mc
s'v
cpii
residaienl dans une barque sacr^e,
Irouvaienl poinl. Les bas-reliefs du temple dc Plali ne monlrenlpas
ce {jenre ainsi (pi'on est
el
de
monumenl de
,
accoutume de voir dans
(|ue
les
temples
d'Amon
de Maout
de Khonsou. Je pense
ces dieux seuls pouvaient
resider sous leur forme eucharisticjue a
Tbebes. Les divinites
voisines
envoyaient leurs imajjes aux dieux locaux pour former leur paoiit, pour se
jjroupcr autoui' d'enx
connne
Ics clients
marcliaient a
ie
la
suite dc^s vieiix
la
Komains, mais leur
reli(|ue,
leurembleme
plus parfail, demeuraildans
cpii
region placee sous leur prolerlion, dans
le
domaine, cnlin,
en Kgypte.
leur avail
eledevolu ({uand
la feodalile divine ful etablie
Si les Mempliites Irouvaienl des
images de leurs dieux a Tbebes, j'imagine
el
que les Tb^bainsrencontraienldesslalues d'Amon, de Maout
de Kbonsoua
II
Memphis
a
el, el
sans doule dans lous les centres religieux
.
allilies.
y avail ainsi
Tbebes
dans
les
aulres villes des {jroupcmenls de dieux vivanl dans
fonciers. Ceux-ci,
une siUiation assez bumble aupres<les dieux
quand
venait
leur jour dc rogation, sortaicnt de leur sancluaire pour parcourir proccs-
sionellement
la ville,
venaieut se reposer chez les dieux hospitalises
(!l
en
rccevaient des ofFrandes".
a la juridiction
I'lah n'etait
pilier carre
3'J
lour clerge semble avoir (He soumis
'-'.
De memc.
du {jrand-prelre du
pas
le
dieii iocal
seul
(|ui fit corte^je
I"^
Amon.
C'est ainsi ([ue, sur uii
d'Ousirlasen
decouverl cette annee, nous voyons figurer:
ie
Amon,
c haleau
le
;
taureau de sa mere,
.
chef
des dieux;
Toumou,mailredu grand
Belioudili
sorl
a la tete d'epervier, le maitre de
On
el
Ptah Ris-anbou-f.
le
Ce
dernier
les
bras
de
sa
gaine
elroile
pom- embrasser
roi
Ousirtaseii.
eut-il,
des les premiers ages de I'Egypte, an sanctuaire de Ptali a
le
Tbebes? Nous ne
savons pas encore. Celui du Moyen-Empire etait de
si I'autel
briques et avail ses piliers el ses portes en bois. Je ne sais
granil
de
d'Amenembat
11
l"'
qui a ele relrouve dans le temple lui appartenail a
celte epo([ue.
ail ele
est dedie
au seul dieu Amon.
II
nest pas impossible qui!
apporte plus tard.
le
Les colonnes a seize pans qui se trouvent devanl
sanctuaire rappellenl
singuberemenl
(Je (|ui,
celles
de Beni-Hassan
et sonl peul-etre
du Moyen-Empire.
111 c'est
cependanl.
de
me
porte a les allribuer plutol a Tboulmosis
el
([ue le le.vle
la stele
:
de cons(;cralion parle des portes
des piliers de bois
du vieux temple
iNous ignorons encore ce
(pi'il
en advini du sanctuaire de
III.
*',
I'lali.
depuis
Ousirtasen l"jusqu';i Tboulmosis
rTboulmosis
~
III, dit
M. Maspero
avail
remarque
il
ou on
lui availfail
remarquer
de son
lors d'une
f
~ t
ollicc royal
de ces processions auxiiuelles
I'elal
presidail en vertu
etait
de delal)reraent ou celle chapellc de Phlah
il
tombeeisitotqu'ilen eutle lemps oulesmoyens,
s'appli(|ua a la
remettre
en bon
etal.
^i
'Ma
Majesle,
dit-il,
ordonna
d'ediiier ce
temple de Fhtali-ris-anboul en
''
(]{.
Maspkro,
temple
in
consecration
du
'*>
Cf.
]j.r,Rkis,
Fraofments des annates
,
nouveau
de
Plah
Thebain
par
(fe pirfrps f/'/(woH, Inscription n 3
A. 53.
Thoutmosis III dans les Comptes rendus dc
rAcndeiiiie des IiiscriiHioits et IMIcs-lcltrcs
dansie Reciieilde Tracaux,
'
t.
XXII,
p.
Cil'.
Maspkko,
La
cunsvcration
du
i<)00,
|i. I
'i.
nouveau temple de I'lah Tlietmin.
tThelx's,
(III!
'lO
de Kariiak, ou
ii
'sl
(les xliilioiis
I'll
de
nioii pt're Aiiioiira
se
met
ttau jour dejiiire
Rlors(|u'il
tier Ic ilwii
la
dc toutes ses
leles periodiqiies
en raiinee,
se
rend a
double maison blanche
du Midi.
Or, cominc
Ma
Majeste avail trouve cc temple qui etait construit en briques, avec
portes de bois,
I'operation
ses piliers et ses
pendiant a
la
mine. Ma
Majeste
Rordonna qu'on
(ten
refit
du cordeau pour
ce temple, I't^rigeanl
bonne pierre blanche bien
travail bien solide,
solide et ses inurs d'enceinle en briques
de
elernel;
puis,
quand Ma Majeste \m cut
,
erige
des portes en bois d'acacia neuf du pays des Echelles
cuivre d'Asie,
avec des pentures
de
lorsque
Ic
temple dc Ptah
lut a
neuf au
le
nom
de
(rMa Majeste, jamais on n'a vail
fait
au dieu chose egale avant
temps de
Ma
Majesty,
-n
Cefut Ma Majeslc
([ui
reiidit
son
pouvoir au dieu, ce fut moi
(lui
wl'agrandis plus qu'auparavant, lui decorant sa place graiidc avec I'eleclrum
de
tout pays, et tous les vaisseaux sacres en or, en argent, en toules sortes
le linge elanl
de pierres precieuses,
'f
en
fin lin l)lanc, toute la vaisselie
des
offrandes divines pour faire tout ce
se trouvant
(pi'il
(|ui plait
au dieu en toules
les fetes
de
lit
Rchaque saison
r
dans ce temple. Lors done que
Ma
Majeste
passer
le
dieu pour
rejoignit sa place, j'avnis rempli son temple de
les provisions,
la
R toutes les
choses bonnes, Ixcufs, oies, encens, vin, toules
K tous les fruits K
annuels de
la lerre
quand
v
revinl
Ma
si
Majeste a
conlree des
Lotanou en sa premiere campagne.
Nous ne pouvons
a Iraduil
ciler ici, ini enlier, ce texte
curioiix
que M. Maspero
en enlier. Nous ne pouvons mieux faire que de renvoyer lelecleur
"'.
u ce travail
Aprcs avoir rendu
a
griices a
le
Amon
de
la
victoin;
(pi'il
vioni de
remporter
Mageddo,
ce
cpii
dale
temple acluel de Ptah de
I'an XXlll"
de son regne,
Thoulniosis
111 re{[lcni('nl(!
niinutieiisenicnl les redevances (|ue le tenqile de
niois
Ptah devait fournir
etait suivi
clia(|ue
quand
Amon
venail s'v reposcr.
le
Amon
(jui
de
la statue
du
roi
nommee
Marmlclipirri
irmiid tl'oj'mndes ,
recevait aussi des dons. Ces redevances etaient prelevees par les solns de la
corporation des pr^lres de I'heure.
En m(5mc temps,
elait passe
un conlrat avec
le
sacerdoce du temple qui
''
Maspero, Consecration,
loc.
cil.
liii
Al
ia
garanlissait sur les
III instituait
bicns
royaux
porpctiiilc
dcs
oHrandes
que
Tlioutmosis
tant pour Ptah que pour Hallior.
fixce
La grande
fcle
de Ptali fut
au vingt-sixieme jour du premier mois dc
Shall, etcelle d'Hathor au dernier jour
du Iroisieme mois de
Shait. Les dieux
recevaient ces jours la de grandes offrandes en plus de celles de chaque
jour.
ft
Etcependant
fut
le feu devait etre
allume journoHement sur leurs autels
fit
Ce
done xMa Majeste qui ordonna qu'on
et exaclc
tous les rites en ce temple,
le
en celte lieure excellente
qui
refit
ou Ton alluma
feu, et ce fut
Ma
Majeste
a neuf le temple de
v
mon pere
Phtali, maitre de justice, Ris-anl)ou-f
en Thebes,
Ainsi instaure, toutes choses etant minutieusemcnt reglees, le culte de
Ptah
et
d'Hathor pouvait
et devait suhsister
longtemps; mais I'Egypteconnut
plus d'unc revolution qui vint dissiper les colleges des pretres et renverser
leurs autels.
Le temple de Ptah, lout
comme
celui
et
d'Amon, n'echappa pas au
zele
d'Amenothes IV. Les images dc Ptah
d'Hathor furenl martelees avec
autant de soin que celles d'Amon, ce qui semble montrer que Khounialon
ne reservait pas son iconoclastic ((u'au seul dieu de Thebes.
On
detruisit
de plus
la stele
les texles dedicatoires
de
la salle a
colonnes et tous les passages de
les
de Tlioutmosis HI on paraissaient
noms des
dieux.
C'esl a Af
la
ou
Toutankhamon
culte et
plutol
qua Harmhabi que nous devons
'".
restauration
du
du
college des pretres
Le clerge se composait
alors d'un premier propbete de Ptah et d'Hathor (relevant sans doute
du
premier propbete d'Amon
dc ((uatre officiants (^Khirliibou) nyant sous leurs
'
ordresdeux,
trois, (juatre et trois pretres purificateurs fj
ujuhou, en tout
dix-sept personnes.
La preseance des dieux entre eux
est elablie
de nouveau
Anion vienl
avant Plab, Khonsou, Maout et Hathor.
Harmhabi nous a laisse une statue malheureusement brisee, et un fragment
,
de
stele qui
ne parail pas avoir etc, originairement,
''^'.
faite et
placee dans le
temple de Ptah
'''
Le bas-relief etl'inscription
la salie a
(lu
miir
sijjnale
line
usurpation
de
ce
roi sur
sud de
deux colonnes sont posleiV.
Toulanklianion. Cf. Legkain, Notes prises
AfnnM/., dans
'"'
rieurs a
Amenollies
Le cartouche
J'ai
le /?ccmciV,
uiic
XXUI,
p.
()/i.
d'Hartnliabi est en surcliarjje.
deja
CI.
Maspeuo, Sur
decuiiccrtc
dc
1 :
>rl
Elle
fill
inli'oduite eiisuile
parmi
(|ui
les steles archives
pour y
I'aire nunil)ri-.
Esl-ce
Hitrinliiil)i
on Sell I"
II
lit
rcjjraver loiiles ies figures de divinites
niarlelecs par Ainenoflies IV?
serail dillicile
fit
do
Ic dire. la
Mais a coup sur,
c'est Seti I" (pii
reslauror
slelede Tiiouliuosis
III.
el, sans doulc, relablil le culle
dans sa splendeur premiere.
Le
travail
du yraveur
fut fait avec
une negligence singuliere
(pie Ies erreiirs
et Ies fautes
d'orlhographesonlaussiinattcndues
ri(|ucs '".
on sid)stiUilions hisio-
Kn m^me temps, deux
autres steles elaient confectionnees. Dans rune,
le
scribe cliantail Ics louanges royales avanl d'en venir au fail interessant le
temple dc Plah. Le
la
monument a
1
ete
malheureusemenl mine par
la
base, et
faconde initiale de
ecrivain nous a prives de renseignemenis
<pii
nous
roi
aiiraient
autrement
interess(5s (|ue
Tenunieration des hautes qualites du
Seti I".
L'autre stele est une illustration reelle de cc que I'inscription de Tliolmes
1 1
nousavaitappris des relations etablies enlre Plah Hallior et
,
la triade tliebaine
Anion, Maoul
elrangei-s.
(Ui
el
Kbonsou
y recoivenl le Iribut d'ollratides des deux dieux
y a dans ce tableau une reconnaissance implicite de vassalilcle
dieu etranger envers
dieu proprietaire foncier. J'iniagine (pie. dans
le
la
succursale (pi'Amon eut a Mempliis, (juebpie stele
(Ies
niontrait presentanl
ofTrandes au grand dieu Ptali.
S(iti
Et
ayant
rtJtabli
toutes cboses coninie par le pass(3, le temple n'eut
plus d'liistoire pendant ([uebpies sieclcs. Peut-eire
la
Ramses
III avait-il rcgravi;
facade de
la
porle F.
Du
nioins on lui altribua ce travail plus lard. Les
lid('les
venaient M-iK-rer les slatues, t;conler les oracles et gravaient Icur
nom
sur
la
muraille sud du lernplc. Mais
celle
la gloire
d'Anu)n
a
lui
("tait si
ipande
(|u'clle
(iciipsait
de
s(is.
dieux paredres.
(jlevtjs
(]'(5lait
(piallaienl les ricbes
sculpl(5s les
offrandcs, cliez lui (pi'iUaient
les
grands monuments,
les
bas-reliefs liistori(pies, cliez lui enlin
que
grands piTtres m(;ditaienl
I'usurpalion
du
tiVine
sur les derniers Kamessides.
L'administi-alion des temples de
Karnak
relevail alors loute
du grand
grand
pr^lre
d'Amon,
et
en I'an
fto
de Pinotmou, Mankhopirri, son
Ills,
M.
de
Leirittin nit temple de l*(ali.
I'liiHlitul Hfrijjitieii
,
Kidleliii
liisc.
',\.
'
Cf.
iVlAsruno,
Comecmtioii
loc,
iiiyrs
<)oo
cil.
'i;<
(|u'il lit
preire trAnioii, meiiliojine la revision dcs complcs
dans
les lenuples
d'Anion Ra, roi des dieux, d'Ainon des Apitoii, de MaoiiL dc klionsou, dc
IHah Ris-anbouf en Thebes, de
de Mail
i".
^[oIlto^l
maitre dc Tiiel)es et enlin dans ceiui
On
V
et
le voit, IHali est
loujours en second rang,
le
ell'ace
par
les
dieux iocaux.
Takelot
nienlionne son regnc sur
montantsud,
face est, de la porte
sen
tient la.
Par centre. Shabaka. pris d'un beau zele de corupieranl desireux dc se
concilier les dieuv
il
du pays envabi,
batit les
deu\ portes
Ptali,
15
et
sur les(|uelles
sc fera representer venerant
la
Amon, Maout,
fois
Halbor
et
Amonit
(jui
apparait ainsi pour
premiere
parmi
les dieux
ayant droit de sejour
dans
le
temple.
(Jeci n'esl
qu'un symplomc prccurseur,
et quarid I'Egyple est
conquise
par Alexandre, nous assistons a un veritable cnvabissemcnt de la cbapelle
de Ptab par
lils
la
plupart des dieux vX
meme
des beros de I'Egypte. Amcnothes,
111, le
de Hapoui, rancien arcbitecte d'Amcnotbes
savant magicien doiit
la
renommee
avail grandi d'age en age. est i-epresente a la suite des dieux,
tenant
comme
cux
Ic
signc de la vie, en
lui
m^mc
temps
<juc la palette et le
'-'.
rouleau de papyrus
cpii
out servi a composer ses grimoires
Et
les
ecrits ((u'on lui attribue sont si
les
lameux encore du temps de Tibere qu'on
la porte D. Je croirais volonticrs
grave sur
les
montants interieurs de
((ue le
grand
texte grave sur le
monlant ouest
'''.
face sud de la porte
sons
Ptoiemee XI peut
lui etre aussi attribue
Les Ptolcmees furenl dc grands conslrucleurs devant
les
dieux et
il
est
peu de temples
11
(|ui
n'aienl garde
qudques
traces inq3ortantesdeleuractivite.
est rare d'ailleiu's qu'un
Ptoiemee ne se prodame dans son cartouche
il
aime ou
cboisi par Ptali ct (|ue, en reconnaissance,
le
ne lasse ([uelque lar-
gesse au petit temple ([ue
dieu possede a karnak.
'''
Legrain,
Notes
prises
Kanuik.
'''
(Je lexle
a eld public pour" la pi'e-
Fraiftnenls des archives des prclrescT Amon,
n"
.3,
''
miere
fois
par M. L. Boi'RIANT, ^otes dc du
temple de
Ptnli
I.
,
A. /?ecci/(/e
Orimiw, t.XXIl
(InmineiU
p.
53.
coijane.
Propi/lee
Maspkro,
vit
un
l
minislrc
Jouniiil
Ktirnnl.: ,(\ans\i' licciieilde Iriuau.v,
'*',)
WW
derieut dieu
E;jijptc
dans
\''''i'!'^
des Del/als
du 3i
dirciiilirc
i(|()i.
I'lolemoc Hi cl Arsinocreinanient
V'l
plan
priiiiilil',
le
conslruisent les
di'iiv
tliambrcs B el
la lisle
(sans se soucier d'aiileurs
fill
si
I'architecte couvre en parlie
du
clerfje (jni
dresse sous la
WIIP
qui
dynastie)
est
et
font precedcr le
les niieux
temple de ce joli
reussies de
I'art
|)erlstylc a cpialre rolonnc^s
une des choses
ptolemaujue.
lis
decorent les monlants iuterieurs de
ia salle
la
porlc
el la nouvelle face ouest
de
aux deux coionnes A.
Ploieniee IV {jrave le tableau au-dessus de la porte, et, s'injjenianl a
pasliclier tant niai ([ue i)ien le style
de Ramses
lii et
de Thoutmosis
ill,
reslaure les has-rcliefs des facades des portes
et (i.
les faces est et ouest.
Ptolemee VII
hatil la {jrandeporle
A dont
il
decore
Ptoleniee XI {jrave le grand texte du montant ouest face sud, et une
parlie de ia decoration
i^loieniee
la joiie
du
relrait
ia
de
la
porte A.
la
XHI terminc
decoration du rctrait de
porte
et construil
porte decorative C.
Tibere,
comme nous
le
disions deja plus
Ills
liaut,
rcproduil deux textes
les
majjiquesaltribuesa Amenotlies,
de Hapou'i, sur
montanls interieurs
de
ia
porte
I).
Enlin, dans un l)as-relief de mauvais style grave sur
la
la
face ouest de
porlc
K,
un
roi
est
encore rcpresente adorant
le texte
Ptali. Je crois
avoir
rpii
decbilfre ie
nom
de Vespasien dans
demotitjue assez fruste
accompagne
ce tableau.
dit.
Puis, tout fut
Le temple
ia
ful
abandonne, on cassa
les statues et
le
ceux
qui s'acbarnerent a
besogne ne negligerent pas de briser
dallage sur
lequel les idoies reposaient jadis, dans I'espoir de trouver dcssous quebpie
Iresor cache, ce qui est Ires probable.
Le temple
etait trop
pres du grand
mur
d'enceinle pour ne pas elre,
comme
celui d'Osiris-biq-djelo, enseveli sous ses
ia
decombres.
le
Aussi,
Commission d'Egypte,
Champollion, Hosellini, Lepsius,
le signaie'^'.
mcntionnent-ils a peine. Nestor L'Hole
prit
Mariette enfin, y entre-
quebjues recbercbes qui
I"
'''.
lui revelerent I'existence
de
la table d'offrandes
d'Amenmhat
rcusc.
Mais
ii
y rcnonca bientol.
De
fait, la
place
('^lait
dange-
Le sebakli
couvrait de ses butles toule cetle parlie de Karnak et
<')
Nestor
i.-ikitk,
LcUivk
cciilcs
''
Maiuktte, Artnm/.-,
p. lo, pi. 8, c.
d'Eirijiile, p.
i8-j.
p. 7/1, pi. '17 d.
los lial)ilants {jnrdont
/iH
onroro
Ic
souvenir d'nn arcideni ou sepl enfants furcnt
forlult.
le
onsevciis dans
C'est
nn eboulcmenl
dela, d'aiileurs, que vient
nom
dc Doitrl
el
ami, Iron auxenfanU
qui a ete
donne
a cette partie
du
territoire
de karnak.
Des
896,
j'avais fait
reprcndre I'enlevement du sebakh en eel endroit,
ie
attendant ([ue les circonstanccs nous permissent ensuite,
sebakh etant
la
enieve,d'entreprendreie debiaiementmelliodique du temple. Cefut
chute
desonzecolonnesde
ment. La colonne
la
gl)
la Salle
Hypostyle en
8()()
qui nous y
amena incidem-
de
la
Salle Hypostyle avait supporlele choc resultant do
chute de Iroiscolonneset penchait de facon inquielante. Charge d'enlever
son architrave coniposee de deux pierres dont I'une ne pesait pas moins de
3(Jooo kilogrammes, puis de demolir
et
emmagasiner
la
colonne piece a
piece, je dus recourir auv remblais de terre pour atteindre jusqu'a I'architrave et arrive sous elle, la charger sur des rouleaux et la descendre.
La
majeure partie du remblai a
prise
ete
composee avec
la
terre que nous avons
au temple de Ptah,
si
bien qu'on pent dire que ce
monument
a ete
degage sans que I'operalion grevat en rien noire budget.
Les Iravaux de maconnerie
et la
couverture provisoire n'ont pas coute
fut
eux-memes plus de cent
livres.
Le dehlaiemcnt
mene
assez rapidement
sans accident. Quelques incidents seuls
lionnes. lis montreront
me
paraissent dignes d'etre
men-
comme
chez nos fellahs, on ecrit vite I'hisloire.
la statue
Nous renconlrames
Thouli
(jui fut
Tangle nord-est du temple
d'un
nomme
chef des greniers d'Amon. Notre
homme
elait
agenouille et
tenail devanl
lui
un
pot a bruler I'encens. Les ouvriers, assez calmesd'habiet
lude, se montrerent fort excites par cette decouverle
ne parlaient rien
moins que de
s'en
emparer par
la force.
Je gardai la statue dans noire maison
pendant quatre jours puis
jela plusieurs
I'envoyai a la
dahabieh de M. Maspcro, ou
elle
mauvais sorts avant d'arriver au Musee de Ghizeh. Quelques
nous trouvions
les
jours apres, dans Ie sanctuaire d'llalhor,
nombreux
fragments de
et
la
deesse leonlocephale que nous avons depuis raccommodee
remise en place.
Thouli,
la
deesse et les sept enfants ensevelis jadis sont maintenant les
la
personnages principaux de
legende suivanle que Ton conle
le soir
pour
s'enlretenir dans la crainle salulaire des sorties noclurnos.
La slatue dc Thouli
n'est autre
cpie
I'image du porleur d'encens qui
lournc
mi'iiip eii plein inidi
/l(i
pyramide do
(iliizoh.
aulonrdc
la
Cost
Icgoiiic
lo
gardien du lomplo. M. Maspero el moi ayant iu i'inscriplion gravee sur
pot d'encens avons eharine Tespril el appris de lui qii'une goule a tele
de Honne
etait
enfouio
fail
dans
le
sanctiiaire
d'llallior,
que
c'etait
cetto
poide qui avail
eorouler jadis le sel)akli sur les sept enfanls pour so
repaitro de leur cliair ot(|ue
biabic.
nous avionsa redouter
la
d'olle
un accident sem-
Nous
avons alors promis de ivconstiUier
si
statue de la goule el do
couvrirsa cbapelle a noiiveaii,
notro t^clie.
nous nous tirionsavec succes, sansnialhour,
Kt
c'est
pourquoi
le
lompleel
la
slatue d'llallior se tronvont actuellcmeni
est satisfaile, niais
si
dans
n'est
I'elat oil
nous
les
avons mis. La goule
cependant
il
pas prudent de roderla nuit dans ses parages, el
il
quelque
petit enfani
le
pleure,
se tail bien vile en apprenant
la relient
que
la
lionne va arriver et
manger.
Que
ie
charme qui
actuellement soil
la
rompu par quelque imprudent
penetrant dans sa chapelle,
goulo so remetlra a I'lEUvro, chorchant
quelque bebe jascur a devorer.
Je crois que les portes en bois
du temple ne sent pas une defense
aussi
la
grando contre
r''genlo
les
,
vandalesque
la
craintetprinspiro acluolloment llalhor,
des dieux
qui reside dans Thebes.
TABLEAUX KT TKXTKS.
PORTE
A.
MONTANT NOBD.
FACF.
OVEST
suivi
Prmiier labkau. Ptol(5m(5e VII, Philomotor I" presonte
Jj^jj
Amon
do Maout.
On
lit
au-dossus du dieu
f^ S!
|
4^ im1"1
A..-dossns
(I.,
/.7
la .l.-csso
U\^r.Z!zinV|^ = |js,
|
Devaiit Anion
ilj^ .ij-^^^ IWT
^.
P
(li
Devant Maout
!I^
"^
^ 1 ^ ?^ 5^ 4-
I ! P
Ligne liorizontale fjravee au-dessus
fie
cc tableau
vsis^y:
;*
tSecoiitl
UihlodH.
Ptolemec
:
|
jH^
!^ j^
ji^'
coifl'e
presente un pectoral a
Ulg^fol|-^llE3foIlft^
Oniitclevatleroi:~j^^/^:p\-l./aEi:i:a:Devant Moiitou
Devant
I.i[jnp
:
j^IZ2*
:
'
^ 1
T
'
ri
la
deesse
"^
'
j
:
horizontale au-dessus du tableau
y^ '^
_^
^ ^^
^J
'
Tromhie Uihleau. Ptolemee :^^^1^ * K^^^m\
pr^sente une palette d'ecrivain
coiffedu
''^'\\^\^\^^
/j['E?lli~
I
dehout dans nn naos
et a
f^
; .^j^ 'f
i: 5b'
^ ?^H ^
o^Hc^:z--n"vantieroi:ast:iM;nii?^^a
Devant Plah
P t
>4^
1 1
e
|
4. .7,
V ^.
Devant
la
d.5esse
Li(jnc liorizonlale au-dessus
/i8
du tableau
wxf
* ->"jl;.
^ ^ 2^1 ^
On
lit
Quatrii'mc lahlmii.
La
parlie superieure de ce tableau est brisee.
devanl
le
le roi
: ]
,1^! ^ tl,/^ 1
f
^i^TiJ
^tf-?^-- vant
dieu
^^^
".j
t i. V T A
^^
IT! pH-
MoMANT
Face ohest.
Premier Inhlenu.
SlID.
Ptoleniee
"^ "]
""^l
i^
^^^
Amonestsuivide,^Ji;i.^f^|:^^^^j|^^:V/J^^'^
"^
r~t
^!
L'inscriplion devant le roi est d(5truite.
Ligne horizonlale au-dessus du tableau
\m
^^
II
H ^^ i
'v
T^J
Second tableau.
Plolemee
coiffe
"v^*
prescnte des pains a
j^
nhtdevantleroi
::;^^.,,^_J_-^| .^,^
^ -^
^^-=
1S^:;liC;^If^evantKhonsou:|;^'l^.Ti^:f^^.
Devant
la deesse
:
t^ IT LU
"
:
f^
'^'
li^
-.'^^. Lifrne liorizontale
au-dessus du tableau
W^'^.'*^^'\%
brisf'^s.
1,^A'U'^Z^\
Les deux tableaux superieurs sont
InTKIUKIR
I)K
I.V
'l<
MOMAM
\()RD.
I'OnTK.
Face sid, cute gaicue.
dirigent vers I'inteiieur
Premier
ttibleaii.
line deesse et dciiv
Mis
so
du temple en
jjorlant des presents.
Devant
la
deesse
-^
^ T (!a ^ M
fJ
C ^1 J.
If)
Devant
le
premier W\\:'M\
|p
J^ ^
^ ^ ^.
Devant
ie
second
Second
lalileiiii.
IMoleniee IX olTre h Plali un
{jAleaii hk^.
Le
roi porle la
{jrande coiffure.
On
lit
derriere ses cartouches
S ^ ^ p^
I
' :
fT? '^
Devant
luiozirsuihitD^^'^^"
:]z:^:::\^,(]m
Au-dessus de Ptali dehout dans son naos
j^"
l'^'fTi^ii"lI
Lifine liorizontale au-dessus dc ce tableau
y^ -^ <L'
TJ^^^^M
PiVti^LJ^^ilTPTromi'me tableau. Ptolemee XI offre
les planles
du Nord
et
du Midi
Minou-Amon.
cartouches
:
II
porte
le
pschent par dessus
le riemmes.
On
lit
a cole dc ses
HI^^oHTo^'^ Devant lui ]X I^^cij^l 5,^ i^^aiMP^:;gTi^:::i:i^jc^Letexted'Amon:
Minou est en
tres
mauvais
etat.
Ligne au-dessus de ce tableau
:^^^|^l3'rC\^'V^*JP^^
4
Aimalet, igoa.
)0
(Jualrieine tableau.
II
Plolf'mw; XI offre deux handelclles a Nofir To\mioii.
porlc
ie
siir Ic
%.
:
On
lit
a rote
dc son cartouche
^ ^ 3^
"]
J_-
I)evanHui:^iiS^J^lJ^SjfJp4,^>nHr::^r
Au-dessus dc Nolir Touiuou
^^= J ? U% LJ^
:
^ \^ ^ II 1^
f
Ligne
liorizoiitalo
au-dessus do ce laldeau
WW J^Y{Pj/^|;
Jl,
Ciiiqiiieme tabloan.
Delruil dans sa parlie supericure.
el
On
ne distingue plus
que
les pieds
du
roi
les
janibes d'lni dieu
el
d'une deesse de peliles
(limensioiis.
Mo>T\NT
I'ACE sun. (a'itk itnoiT.
NOlil).
uw
Premier Inhleau.
Les Mis
(pit v
riaieni lijjures
nut disparu.
Second tableau. Le roi
( t1 T t1
1 i!!^ ^f !
fli:
1^^
^^
H ^1
^ (^Hi::\;k^j.^f^!f^
^^
,
:i;^ii:si-n
coilFe
(111
iiemmes
siirinouli'"
de
M?*H]S
des comes,
|""'^senle iin pot
d'encens
bri^lant a Hatlior coiftee
du disquc
el
j^ [^
# f
to^i
T^
Devantle
roi
S J^H
*
'
'
P !
>
;.,^&..r Levant
petit
nalhor:^^:i^|3]f!^].\|. S^^.:.:^.- Un
assis surel entre des lotus, est entre In roi
(>t
Harpocrate.
Ilallior. tourn(^ vers la d(''esse.
51
I'nc lijjnc
<h'.
lextc csl
jjravw lionzonlalenicnt .lu-dcssus
(l(>
cc
litl)l(>iiii
p.
Tout
le
haul de celte partie du
mur
est
occup^ par une grandc
,
inscription
gravee en neuf lignes verticales, r(5lrogrades
dont
la partie
superieure (environ o m. 5o cent.) est brisee.
s ti ^i 1 -^ >
j^hmmfmliM iLi
''/Mm
yt,
^ r.
.<=:
ijS2j
*--.r:i_^-^{=;,
.<= -c^ ^J^
^ ,-*rj1.:r-.iii
I 1
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i-^
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4.
-^
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'*)ii:::pnr5>Z''^^.j^^:j5^v-piMH ^=^'^w-^riiiiJi:ioPnT:!:!^^/j^:^!
1^'
zn-i^s^^::^'ki:v^^^s
'ta
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j'^irv-'itf^^V]]
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I A
^
I
'
'
'
Hlil
,1
l.i!
ronfoncenionl de
r'sl
la
porle, cnlrc ics doux coles que nous vciions d<
"
dt-rriiv
diVon' dc
lijjncs liorijconlidcs
dc
fjrl
;>"
\^
.{" <!*'
ciiiloii-
(lies
poses
siir
1cm. Ces
carloiiclies rciifcrnK'nl
Ic
iiom do
I'lolt-inee
\II
Ale.xaiulru cl
I'lolciuee XIII
Neos Dioriysos,
'i
ile
lexles liorizoiilau.v
ea
onze
lij|nes
]!;,:
..
.:
...,:..,.....
..:A^\\h^\
':''ni::^iSiffl^^o^^(
ii{jiie
^a^ j::^'^!ifi/f-Laonzien,e
du rcnfoncement de
la
est hrisee.
Inscription verlicale {jravec dans Tanijle .\.E.
poiie
InTERIKLR de
I,A
PORTE.
A ILE
SIO.
Vkc.z jvonn.
Mj.vTivr omjcue.
elat.
Lo premier tableau (Nils) est detruit.
Les autres sont en mauvais
Seam^l lahfcw
.
Ptoleniee \I olFre \ aSanitoni
U\1\]^*\\j^Z'^
Devant
le
dieu on disliiifjuc
"^^|^|_iL.y'
*^
ol (Icvaiil
Ic
roi
Lignc horizonlalc aii-dessus de ce tableau
^^^ J^ )^
^ T 7^
""^
Tromhne
tahleait.
Plolemee porlanl latel sur
la
coiironnc
rouge
est
devarit Horp;^rot portant la meclie et le
^IW!1F1B
On
lit
cote
du
cartouche
%-=^ \ "g.
=
Au-dessus du dieu
1^1
V.'
I i>. I f S
^ v^
:
S^l- ^ LK ^ .l\
*"
Ligne horizontale au-dessus de cc tableau
^H^p)
\ -==> I
Qualrieme tahleau.
I>e roi
devant un dieu. La partie superieurc niauuue.
J|^
Oevanl
le roi
||
^^
:5
^ ^^+
^i;
71 tJ
Levant
ie
dieu
iNTERIEtn DE LA POBTE. AlLE StD.
Vace nord. Mohtant droit.
aulres sont en mauvais etat.
IjC
premier tableau (Nils) est detruit.
Les
Second tableau. Ptolemee IX faille
^W^5^^j^^']^ devant
Hathor
[jC
rcsic est d<flruil.
^
:
Lijjiie liorizontalc
au-dcssus
lie
cc lahlean
''J^^^ ^ J'^
j*^'"'^
Tromhne
tableau.
Ptolemee I\,
coiffo
du
psclieiil coriiu
presenle
ct le
^"VN;ri-tir:^- (^I^::i1 iii- Levant iedieu
il
ne reste plus
([uc
'v'
^-
^^
^"''^
"^^^' '^^ pieds d'un boeuf
place sur un petit edicule.
Lijjiie liorizoiilalc
au-dessiis de ce tableau
n
I
"^ ~J CCoTJ
|
e^^XJ
'-^
1n
-r - ^^ '-" TT
- 1 ^ trj.
I
Le qualnvme
tableau est brise.
MoNTAM
>onD.
Face est. Premier tableau. I'lolemec I\ porlaiille casque, icvcles mains
vers
Amon et Maout. On lit derriere ses
cartoucbes
"l
T ^"
^^-^
^M "T J yr~
!
Devant Amon
^^.
111 r!-
Devant Maout
|^ ^U
^ f ^ ^ '-l^c!
Cl!
^ JS
1
'
Dcvantleroi:i:iIi|p<fc7;f:ri,f]I^-p^-:^f-12lT^
It" 2 /^ 1.' Ill
l^evanl
Amon
:;::::i,'
T '^
!;:::
J.
Devant Maout;
Ligne horizonlalc au-dessus du tableau
'*
^^J
=^
'J
'**^
j |
,^
Second tableau.
loui.
Ptolemee IX presente un miroir a Hatbor
:
ct a
Horsani-
On
lit
derriere les cartouches royaux
"]
"]
2||
^ ^ ^ ^.
\u-dessus d'llalbor
UlSC^ilS^.ZEllliiTlv'^i
if)
T^"->-^T^^^- Au-dessus d'Horsanilooui
|Fl
V1
1 1
? 7^
iJ.i^'"^ riM^Ji'i
jic reste
I'Z^S^
j^i
^'inscription devanl le dieu est delruile.
11
que
;,^
^1
I-
liigne liorizontalc au-dessus
de ce lahleau
^^ Ji^^ l^ v^
JT
.7.
aJ til'
Tivimme hiUeaa. IHolemec IX
coifl'e
verso deux vases sur
une
table d'offrandes
-|j
^ ^ ^.
|
Dcvant
lui sont Osiris ct Isis.
On lit
a cote
dos deux carlouches
^^
,^
'
Au-dcssus d'Osiris
Au-dcssus
d'isis
:i7ii;v^^^ae';f|^fej=l.j;"i^|j
--. Devant
Osiris
:ij;T^^V4.ST^Sll- ^''^"'l
:
'^'^
/f
Ligiie horizonlale au-dessus de ce tableau
'C^ '^
^ P^ ^ ^
lb
i'
ooo
Qualmmc
lahleau.
Plolt5mee IX
coifl'e
brule de I'encens
devant
'
Amon Minou
soutenu par Amoiiitcoifleedu ^.
textes el des coifrures inau(|ue.
La partie superieure des
Sti
WA "^
Vt
Devanl
le roi
'""
Devanl
la
.)/
dcessc
^4
.',
/:j^
J Cl
^ t^ m
Mo\TA>T
Face
EST. Premier tableau.
SL'D.
PtolemeeVII, PliilonK-lor
1"^^ (r^"!^'
uneoffrandcM-H-nit^^?^ntJlC:MT!^^1SPT
On
Q Ml
I
lit
devant
le roi
/^f
'
H |^
^^IJ
\
('}
V
\
^^ '^f
'=I I I I
'^
Iffl
I
II
__ ,c=-
/.<>m.
A^
:
j\
//
-^ ^
^.
Devant Kiionsou
lijjne
;;;;;;;;
j!_,
;^ ,', ;^
','
^I
dii
Unc
horizontaie de texte est gravee au-dessus
tableau
y^ ^-
Second tableau. Ptolemec
a{jlte
des sistres devant une deessc suivie d'un
jeunc dieu porlanl
la
mechc
et le
Le
roi est coiffe
dc
I'atef.
On
lit
apres ses cartouches
"]"]
^" =
"^ fj _^.
L'inscription au-dessus de la deessc est ruinee.
On
:
lit
encore
"|
^ MiM'
'' ""^ ''''^'^
^^
^^'^'^
*^"
jeune dieu que
\ JSvl *^
WM .^^
.vi>:7.^>i '4
Devant
le roi
:f^,lA!lMr:r/^yMrs=:
ladeesse:
"$"
^^
^ ^. D-nt
:
tk^^: J V ^1 S'
!
l)e\anl le jeune dieu
t~'-^Q.^
>
Liyiic liorizoiilalc au-dessus
58
i^^li^lsr^Zji^iJ
du labieau
Ti-oisieme Uihlmu.
II
Ce labieau
est brise a gauclie el a sa parlie siiperieiire.
lie
rcsle
que les jambes du
roi el
d'un dieu.
Onlitdcvanlleroi:3VSr;l,=^:T:i||lli:U!p^a
i^+. :.i:::sr:iPH-
i>-aniie dieu:
t;^!;;:^^- J.J
iT-
II.
rORTK
B.
Facade ovest. Les deux montants sonl decores cliacun d'une serie de sepl
lableaux superposes el se faisant pendaul de clia([ue cote de la porte.
Unc
ligne de Icxle descend le long des angles inlerieurs
p"'^
III
Premier tableau (gauche). Safkhit Aboui
ecril.
Texle
'^ \,\^
qJJ
_^ |
Pr^-
Derriere elle
lin
homme
tienl
un
objel rectangulairc.
C'esl le
Droite
Thot
ecrit, suivi
du
meme
pcrsonnage. Texle
^ ""^U
.SccoW tableau
el tenant -^ \
(jrauche).
Pcrsonnage barbu
assis sur
une chaise cubitpic
'
sur ses mains lendnes.
la
Un
cartouche, efface aujourd'hui, etait grave a
hauteur de ses genoux.
Les autres personnages qui vont suivre sonl scmblables a cclui-ci.
Texle:
^F f 1
JZwf
! 1
^ (^l^:
Troisihnr tahkan {irauchc), Texle
] "^^
q\
(droite).
Texle:
^
'
(Jiialrwmc lahlvuu (jraurliej. Te\le
r)9
'^'
j
^ J
'"1 Jl
'^ [Droite)
"^
Cinquihne tableau (^gauche).
^f^
j]^
(J-^i'oile)
'\'^\'^ ft",-
Sixieme tableau {gauche^. ^_^
|^
|.
Le reste nianque.
Moxrxyr ixtebievr
droit. Liyiie verlicale a I'angle ouest
"""
P ' J
^H
i*
(Tu]
jJM^li]
S ; f JM
:
H:^-
^^^^
"oms royaux
ont ete marfeles niais on pent les retablir facilement.
Mo\Ti\T ixTKRiEvn GAicuE. A gauclie
montant inlerieur droit, incomplele
le
,
uiie Hfjne
senihlablc a celie
du
le
nom
dc
la divinite
manque. Dans
renfon.cement sont,aii centre deux tableaux superposes.
Tableau du ban.
Un
roi assis a cote
d'Amon etentoure
d'autres dieux qui
semblent
lui
poser une couronne sur
la tete.
Tableau mpeneur. Sliai)aka offrc
le vin
==-
*>*
4^
"^ f
lui
donnent-^
l-^^n'j^'^^ *-^.
manque.
Les dieux sonl
assis.
La partie infe-
rieure
du
bas-relief
Face est. Les montanls etaient decores de bas-reliefs dans lesquels Shabaka, a droilc, oflVc i"lc vin a Ptah; i"
est brise.
le
pain a
Amon
;g|.
Le
reste
Lc montant gauebe manque.
III.
PORTE
C.
M0NTA>T NORD.
Face
ovesiT.
A.
Le bas-relief supcricur a
ete scie
rccemment par
les
voleurs d'antiquites de
B.
Louqsoretdc Karnak.
Deux lignes
verlicalcs affroiilecs.
00
/>_^
111
11
JS
***
^h-i
Tot
t3 35SO
.. /-4
/^ice
Si'i).
A.
Lc has-relief superieiir
a etc scie.
B.
Unc
ligne vcrlicalc
:v^^-!-S^^ft]rJ-/DTT
MONTANT
Face ortsr.
A.
litis
SID.
csl assis
rrlirf.
l*lah
sur
le
sigiie
'
II
est
coiffe (In
U&m
'
el
il
est touriie vers la droile.
II
est iionimc
"^ f^
11]
Devaiit lui est uii sphinx allonge
le clafl et tienl
surun
piedcslal, ipiiporlele
psihcnt sur
' -t le C'es
un vase dans ses mains.
^ (iv !f::rnm1 a
*^^^
(mM
^ ^WI
_^tr\
1^~^J 4"'
aiiisi
represenle. Derriere lui, le discjue solaire esl
nornrae
B.
j j
^^
Deux ligncs
verlicales affronlees.
Ligne de yauclie I'^^'f
Fict:
.\oitr>.
Gt
Z'^H.'^ll-^lXM^Z
A.
Li l)ns relief siipc'rieur a (Hi! scie.
B.
Une
llfjne verlicalc
^M
"!
IV.
PORTK
D.
MONTANTS.
Face west.
il
jjaurlie el a droite Sliahaka moiilre la porte.
A gauche,
masse
porle
la
rouroiine
^,
a droile
4(. II
tienl Ic piquet d'arpenlage et la
Les
Irois
noms royaux
onl ete marleles. Le roi est aime de '
,
'"-'
f
Au-dessus de ces tableaux
ches royaux.
P'ace est.
Anion
assis tend le
vers les deux cartou-
Les montants sont decores de deux lignes verlicales
f 1|
^(ll)(!KfoMIH?mvarian.e:S;f;M!-Audessus
Amon,
assis, tend le
anx cartouches marteles do Shahaka.
MoNTAST
Face xord. Inscription de
six
S0D.
lignes verticales
^!
j|
t^
^^
( ]
i^
L^
'
Sur
riirijpn.il Ic sijjnc |>nrtc
on (lessons
Irois traits scmldiiblcs a ceiix <lc dcssiis.
(')i
JXIX
\jm
III
ji
<
III
-"iw^
III
_<-
/ ^
\
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i:iTS.^^sIMJ.1t}l^"^i:,^^^^M^^Z4
'^^
I
1^1. .i\
nr^
^1
i~ij
%s
s=3
111^
f^ % III i
^
1
d (^
:^
!.->
>1
MoXT.WT >ORD.
/mce sr. Inscriplioii
(Its
six liffiies
verlicalcs
:
|
^ ^^i^| J^^fi
4f4^^|N^t!'>8Z^Mv:vlZ3s^=-i!pfi.TiX-l
'"'
Siir
I'oriffin.'il
If
loiirni'iir est
<lflMiiil.
0:5
k:::\~i:v-v
2'^/
^^
V. <2^
MIWMMm*
"^
(rn^H^
^''^
ontanl do porlo
a ole
romonle
pi!ce a piece.
Un
fra{i;mpnt fie relic inscription n'a
pu
dire
suremcnl remis en place
/I
11
appartient soil an liant des lifjnes /i-o, soil an milieu des lignes D-fi.
POIITK
MoNTA>TS DK
Plol^mee
4^,
K.
LA
FACADE ni'KST.
III
Evergele 1" coilTe, a gauche de
fait
la
couronne ^, a droile de
la
tenant le|, le piquet et la masse, :::
legeste
du
sacrifice
cl^
r
f
'^ !
::
gauche,
il
est
aime d'^
?Zi::^-iit
A droite,
il
J^
^
"^
P'-otg'^
par les ailes de
|^ |p jj^ ^
par j^
J %
a idle de serpent.
est
aime de
^ et protege
Au-dessus de ces tableaux sont des cartouI", et
ches de Ptolemee HI Evergele
des disques solaires.
VI.
PORTE
F.
Cetle porte est due entierement aux Plolemees. Onlitii gauche dudisque
f.'l
aile qui d/M-oiv la
rornicl...
J^
|
;!;
(tlt!"^!!
les
7111^^)
roslauralions de
Lps
aiilres
III el
lexles
de
celle
III,
facade, nieiilionnant
Tliolmcs
de Ramses
sont de
ia
memcepocjue.
:
|
Dessvs de
h pohte. Trois
lignes de textes afFroiites
jv.v!5
**
lif
^ f ^'
'-<'
J"
<"'irloiirl)e est iine
surcliar{jc
du |
,^
prlniilif.
Mo> TANTS.
Sur
le monlniil de
:
iriiiiclic.
En
l)as,
deux lignes liorizonlales d'ecriture
ploii''mai(|ue
./mV on
lira
de
mcW
(^^
^,
S:r;^
le
:5#
(JM^
masse
|,
Le
roi, porlant la
couronne
tenant
baton
et la
indicpiela
porte:^;::|ni.?.^riE]:::i + .Tl1IZ-A-dessusduroI:
Sur
le inonlant droit ce texte a
comme
:
varianle
'
-^ f T r, J
^Q
HIM
L'inscription devant le roi est
8
O I
,^ -^ *-
^^
:
| f}
^ ^ ^ ^ ^^ ^
|
Au-tlessus de ce tableau
on
lit
gauche
-^ n?
j
ww
'
^
^
it nlT
%\
f'
inscription parallele de droite a ete abimee par des gens
(Mii
on! scie un des bas-relief dn monlani inf/'rienr.
MOXTAM
(ie
65
INTKIIIKIU (iAlCHE.
montant
osl
dccore dc (junlre
Ijas-relicls
sunerposrs
1
/*;rm(VrW>/m(cncoiniTicncanlpnrenl)as).Leroi
"1
T
j
^
h
fc
''^
^Z. ('^^MPfSj
coiffc
(111
psclient oin-e
Amon
Dcuxihne InUcau. Plolemeesuivi fle^
dc Maout dc notnbrcuses pancjjyries
roiinc
^ ^^~ ^
Q^
j
;^
tl tl ''t^fO''
porte la cou-
|*^,
^.
II
%l
coilTe dii
Ti-omeme tableau. Plolcmce,
|^ sur T.
est
dcvant
^^
I
<=
^^
Quatnhic
tableau.
Ptolemee
ofTrc ic viii
''
J
P
^~' ? '
^"^ ^'
"
I
^f O^fliTcoiffe
Iml'otep donne
et a
H ^
!1!
7j f V-
I'td'^mec est
du pschcnt a corncs
plume.
MONTVINT INTEUIEUR DROIT.
Premier tableau. Ptolemee presente
a '
"^ f q
Texte
Secmid tableau.
Un
aulel est dresse devant
^^-^^ iJ^^rrr;
Jv^f
^ f^
et le
ct*;j^i5pm
Troiitieme tableau.
Ptolemee, porlant
sur le claft, tend la
monat
sisl'-e
= j^i
(le
s"ivi <lc
SC 4 f
sci^.
<lis(jue
Le quatrwme tableau a
I)e.siiou.i
etc;
la porte.
Le
aile.
Double
Icxle
finissant
5
un
Aitmiles,
i()02.
conimun
ON
I
00
"^
el
coiilral .
^q ^ S
"]
|
\^ A ^
''
'
''^'''
soml)lal)lc
m O
la
ivMiiplacc
.
\,A |)orle ii'avail qu'iiii
/ vrt'iiiT
BK fc poHTK.
seul laUaiil cl venait se raiijjer
elc
conlro
fare iiord flu piliorsiul.
on sa place avail
mcna|jee apivs coup,
(!l
(ifci ful
cause (juoii onlailla
la
nuu-aille, droilc auparavanl,
il
quou
111
(lisparaitrc
un jjrami has-relicl doiil
ne
rcsli-
plus (piuno llallior Iciidaul
unc
Les
jjuirlaiule a Tliolines III
litres d'llatlior soul
:
(disparu), au-dessus (hupiel planait Nekliol).
[^|I.
;
Face svn uv uoATivr
vo/in
Deux lahlcaux. A
jjauclie
II
en enlranl , Tholnies III
le cascjue. Lat(5le et le
se preserile, iesbras lomlianls, devant Anion.
casrpie onl ele refails a
r(''po([U('
porle
:
plolenia'upie
(pii
,
ceci expli(|ue
,
rinscriplion
Iracee au-dcssous des deux lablcaux
saul' la lele refaile
sonl de Tepotpie
de Tholm^s
III
P 1,^
3; i f ^
jl 11 >; I'J
---
if^l
Dans
Plali:
le
second lableau, Tliolnies
esl del)oiil, les
luas pendaiils, devanl
r^^fT~1lIIIjue lijjne verticale.
Face est. MoiilniU droll.
par '^, niais
il
Le
lexle
commencail
^j^
autrefois
est surchar^fc aujourd'Imi
parP^lii'^
%t ^
^f
1l
= fi^!IJ^Z:M^
line lijjne verticale.
Moiiltiiil fffiiirlio.
Le
texle
conimencait autrefois par
fc^mai^est surcharge
parP^ :: ^
\^m^\^^ = (^^^
l
:
Haul
(Ir
id povlr.
IVois douhlos lijjnes allronli'es
-^
^5'"
Vf
(.4
siiiric.)
(i.
Li:(;iiAi\.
THE EARLY TOMBS AT TEHNEH
nv
M. (iKOIUiE FRVSEIl.
In
1887, wlien Mess"
Pclrie
and
Grillilli
uere
reUirniiijj
from
llioir
voyage up the Nile, the results of which ihey aflerwards
pui)lislied in
Scaxoii
ill
Ejriipl
tiicy
visited
and made some notes
cliffs,
of an
interesting
series of
tomhs situated
in the eastern
somewhat
to tiie
north of
Minieh. As the
ihey
tond)s were at that time tilled witli sand and dehris, and
to
had not time
make
in
careful
discovery in
I
Season
in
Ejrifpl.
copies,
they did
at
not puhllsh their
suggestion
in
However,
M'
Grillith's
visited liie
place
JNovemher i88() and
in l'\;i)ruary i8c)0;
March
i8<jo, having been kindly granted permission hy M. Grebaut, Director of
Antiquities,
I
formed
a small
camp
there and cleared the principal tomhs
then visible and found two undisturbed huria's of the IV"'-V1"' dynasties.
At the same time,
made
hand copy
(Jrillith's
of the inscriptions, notes.
which
was
afterwards able to check with M'
In I)eceml)er
iSyS,
the
after I
had been
for
some months copying
the successor to
to
the XII"'
dynasty
asked
stela; in
Museum, M. de Morgan,
remaining tombs
a survev
I
M. Grebaut,
as far as
for his
me
to clear the
and
preserve
them
possible,
also
to
make
and
drawinjjs of the
district
archaeological survey. Accordingly,
pleted the excavations
spent four months at Tehneh and
com-
and copies.
also madebricksandroofedin the principal
a credit of L.E.
tombs and put up doors, for which purpose
Go was given
me, the
actual excavations being at
my
private expense. Unfortunately, the
lirst
Survey pu])licalion did not get further than the
that
I
two volumes the materials
;
had collected were therefore not
utilised.
am
indebted to M. Maspero who, on his return to Egypt, kindly offered
to
publish
my
I
notes, and to Mess" Griirith and G. Davies for pointing out
some mistakes
in the
had made, and
to Prof.
Sayce for some valuable suggestions
n"
1
reading of the
early
nome names
lav
of
tomb
'1.
The
tombs
about two kilometres
to the
south of the ancient
(own of
Tt'linclj.
G8
al present
There are fourteen lomhs
biu'ial slinfls.
l)e
known
.ind a larjje
number of small
rirsi
,
it
nuisl
explained that most of these lomhs are maslahas cut in
the solid rock, not huill as at (iiza or
Meydum,
i)ul
formed hy
cultiujj
an
shaped trench
in the solid rock, the
long side running parallel
is left
to the cliffs;
its
by
this
arrangement a mass of rock
standing free, surrounded on
north, south, and eastern sides by passages, the western face of this mass
being cut at an angle, the slope being
much
the
the
same
as in built .Maslaba
tombs. The
tond) shafts are sunk in the cut out mass and the false doors, etc.
its
are sculptured on
eastern side in
long passage; the north and
south side passages are merely approaches. Similar tombs are to be seen at
Kl-Hammameah, near Sheikh
I
(laher,
and
also at
Dashashah.
llie
will
.
now proceed
to
describe the tombs, beginning al
north
collection of small shafts, eight in
number, be{[inning
at the south-
ern-most. Uununumilied contracted burial, head north, facing east; with
it,
a
9.
rough
solid
wooden
pillow.
Unmummificd contracted
Unnunnmified contracted
burial
head north
facing east, black hair,
moustache and heard; no funeral furniture.
3.
/| .
burial, iiead north, facing east;
,
no furniture.
Mummv
contracted burial , head north , facing east bones yellow but
perfect, the right shoulder diseased
5.
().
(now
in (^lollcge of
Surgeons, London).
I)istin'i)ed.
Disturbed
Disturbed.
bones of oxen, cats, two fragments of painted stucco.
J.
8.
Munmiy, contracted
burial, head north , facing east; fragments of a redalso of a bard limestone dish.
faced bowl of IV"' or V"' Dynasty shape,
To
recapitulate, in all the undisturbed
burials,
left side,
/i
the
body was placed
with the head to the north, lying on the
the face east, the knees
drawn up and the arms
placed
straight, except in n"
in
in
which the
left
arm was
were
all
under the head as
the attitude of sleep.
i
The
shafts
small o.(jjxo.(j7 centimetres and about
metre deep; a dome of stones and
to
witii
mud
made
was
built over
the body. There appears
have been
no attempt
to dissever the bodies,
in
and
this
agrees
the evidence found at
Dashashah, where bodies
hiisliasliali
.
contracted burials were not dissevered (Pelrie,
p.
'i'l ).
9.
(ii)
is
,
Tlie lirsl of
llio
Maslal)a lombs. This lonil)
all
not inscribed iind has
a niche with the statue
never l)cen finished. In ihc long passage, west w
of a boy,
is
and on the
east wall there arc three niches with statues of three
women and one man.
The
burial shafts
\
ere in the free
I
mass of
in
rock.
They were undisturbed
i
and contained burials which
about 5 deep and were
to
cleared
March
8 yo. The shafts were
filled
with clean stone chips. The chamber was
the
south in the southern shaft, and to the north in the northern one.
to the rock.
This arrangement evidently only had reference
to the
The entrances mud. Each
chambers were
consisted of a
filled with,
stone blocks cemented with
burial
single
unmummilied body, the heads had been
s.
placed on wooden saddle pillow
The bodies w ei-e
slightly contracted
the
cliami)ers being actually too short for full Icnglii burial.
One
of the pillows
had a
(luted stem, but neither
tlie
showed any
inscription.
Water had entered
the shafts, and
bones were in a crumbling condition and had moved, so
that the exact original position
was not
certain. l\o pottery or other furni-
ture
3.
was buried with the bodies.
This
is
a fine large
tomb, with a deep passage which had originally
southern sloping approach had not been
liad
list
been roofed over w
ilh slabs. Tlie
begun in
this case.
:
The western wall
consisted of a
been painted, but the scenes are almost
of offerings,
obliterated
they
and persons bringing
offerings, the
ow ner sealed before
a table of offerings. Three; kinds of jjazelle
is
are
shewn
as at
to
Mevdum, but
have been
there
notiiing
:
remarkable. The owner's
name appears
onlv
An'<-f
^~^^3^f[
of the
name of
bis eldest son
tlie lelter j^-
remains, his wife's
is
name
is
not known. Ank-f was a royal
cousin and priest of llalhor; he
shown
seated on a long low couch, beneath
which
lies his
greyhound.
is
At the northern end of the east wall
a
a niche containing the statues of
man and woman and
The
/i.
three children.
burial shafts had been rilled in ancient times; there were four shafts.
is
This
tomb
of a different type; here
we have
a rock
cutchand)er,
approached by a narrow entrance passage, similar to the tond)s of Sheikh Said
and the now destroyed tombs
at
kom
el-Ahmar, Minieli, and the tomb of
Shedu
at
Dashashah. There are no inscriptions, and the excavation of the
is
inner chamber
incomplete. In
liie
southern wall
lliere is a
niche with the
lij'uiTsof
70
is
a false door, willi an allar helorc
il,
Iho
iiicii.
On
llic
west wall
and burial shaft
in (lie floor beside ibe allar.
The inner chamber
is
divided
loni'itudinallv by a
Iravc.
row
of three pillars
and two
pilasters with slijjht archithis
Taking the evidence of similar tombs elscwheri',
to the Vl"'
tomb probably
belongs
5.
dynasty.
in the
A large tomb, cut
lower pari of
llie hill, ll
is
entered by a
short entrance passage, the outer
doorway
of
which has been destroyed. The
il is
chand)cr
is
at right angles to the passage,
and
divided longiliidinally by
a third
an architrave supported bv two columns; there
is
column dividing
the doorwav, but this does not appear to be pari of the original design.
On
the western wall at the south end,
shafts.
is
tbesn)all false door, and in the lloor
is
two disturbed bmial
finished chamber.
C).
On
ihe eastern side of the lonib
a small un-
An
unfinislied
maslaba of the same type as n"
of similar type.
>.
and
3.
7.
A hardiv commenced maslaba
',
()
and
are a series of mastabasjoined to each other. HJiicb are
lliis
therefore taken in
order.
8
but,
',
which seems
n
(j
to
be the oldest, was originally a free standing maslaba,
to
when
came
be made immedialely
at its eastern
to
the soulh, the passage beslab.
tween ihc two was closed
end by a stone
No
inscriptions
in
and no burial
pil
disturbed burial in a small chamber constructed
the eastern wall of the passage.
()
is a
large maslaba.
The western
is
wall of the inner passage shows four
sculptiu'ed, but here the wall
is
false
doors; the soulliern-most only
is
des-
Iroved just above ihe level of the round lintel. In ihe ct^nlre
a shorl
rather stiinled figure, dressed in a loujj and projecting {garment similar to
the figure
ofThi
in the (ilza
nuiseum, face right, leaning on
liis slafV.
On
llie
the side panels two figures of
men
dressed in
llie
short loin cloth. Of
a
other panels the sonlhern one shows a
w ilb the short inscription 2
man above and
el*"'''''ig to
woman
below
^ "^ 1 "?
the w
oman.
is
The northern panel represents two men facing
right;
between ihcm
^jf)"^. The tomb
pit of this
maslaba was un3islin-bed; the chamber
i..')8
lay
south of the shaft. The actuel burial place was a trough,
long and
of the
o.yo wide, which was excavated
<'band)er.
in the rock floor
on the western side
:
The
burial conlain<'d no oriiamenls or pillow
llie
bones were
iipparenlly iiiixfd
71
l
tlic
up,
llic
licud
l;iy
iiorlli.
Uaiii
Iiiul
oiitcrcil
llie
chamber. Three red jars of the
clianiber.
roujjii,
poinlcd, liand-inade l\pe, lay in the
cliips.
The
shaft
was
lilled
wilh perfecllv clean limestone
in
Besides
the jars,
1 1 .
lliei'e
was a kohl pot
rough red pollery.
This mastaba joins n y with a
common
passage between them. Verv
little
of the height of the western wall of the passage remains.
false doors.
There were two
The northernmost was sculptured,
the
work
being good and done online limestone blocks which were built in position;
unfortunately
it is
splintered and broken, bv
,
the eartlupiake apparently.
:
Under
a
\\
the
round
lintel
the panel w as plain
left,
on the northern panel
\\
as
Oman
Of
standing, facing
and on the southern a sem
broken inscription
priest in a leopard
skin facing right.
Above him
^^
^(
the outer panels only part of the southern one remains, showing a
stall'
man
a
with a
facing right.
In the central recess,
under the round
linlel, \\as a
small
|
kn
|
statuette of
man and woman
,
standing, their names respectively Afa
,
>
and
,
"^"^
|
Thenlha and again before the
shaped and uninscribed.
statuette
a roiijjh table of offerings
trough-
The
burial pit
had never been entered, but the chamber was shaken hv
the earth{|uake,
and the shaft fdling had poured into the chamber near the
laid
door.
The body was
on the
lloor, the
head
to the
west, but the bones ap-
peared disturbed by the entrance of rain. Tyvo dishes of fine red-faced
yvare, similar tq those
found
at
Meydum and
all
Giza, lay on the floor and one
or pilloyv yverc found.
rough, pointt'd, hand-made
jar.
^o ornaments
10. This yas (he most ambitious of
ihe masiabas
and was
good
example of
yvhal Ihey
must
all
have been like; unforlunalely there yvere
of painting
no inscriptions, onlv
faint traces
on the yvestern
yvall
and a"
rough yvorkman's
early times.
grallilo of a head, scratched
yvalls yyere
I
on the wall, apparently of
The
he
hill
height, and the roof, which has disa
appeared, yyas made bv slabs bedded in
passage.
groove
in the eastern side of the
The eastern wall has
six
niches containing eight slanding ligures.
Opposite the entrance passage, a large niche contains the ligures of two
men
was
and a child between them; going south, the next niche
for a
a
yvas originally
made
man,
part of yvhose yvig
still
remains, but the figure
finally carved
woman. The
reinaininjj four niches contain
men.
Al the
soiilliern
lias
72
is llip
end of
llic
passage
figure of a sealed
man. The
plain false
western wall
slalues of two
men and
is
one
woman and two
is
doors. Off the southern end of
tlie
western wall
a small ciiand)ei',
which
is
takes the place of the passage which
generally found there. There
clianiher's western wall.
the
is
standing ligure of a hoy in a niciie in
llie
There
live
one thing worthy of remark that, out of the ten
llie
men
represented,
wear
round close
lilting
wig, and
live
the wide spreading form of head dress;
the
women
to
have the
latter
form of wig, and the scaled ligure, probahly the
It
senior of the persons represented, has the round close lilting form.
has
occured
me
that, possilily, the dill'erence denoted the married
and un-
married members of the family, ihe flowing wig, which was the woman's
headdress, heing worn also hy men before marriage.
The tomb
shafts,
two
in
number, an; opposite the false doors
of this
in the
mass
of the mastaba.
The outer facade
nl (liza
tomb
is
sloped at an angle as in
shall
the built londjs
to the
and Mevdum. The norlhern
liic
ended
in a
cliamber
south and a burial place excavated in
tlie
floor
on the western side:
unfortunately
burials, though intact, iiad suflered from the rains, which
hroujflit in the red hill clay
had penetrated and
from above,
lilting llie burial
trough and part of the cliamber. The
details arc not certain.
skull lav
at the north,
but the
In the southern shaft, the
chamber was again
the
to the south.
The bodv
lay
on the
left side
somewhat beni,
arm bones were
wooden
loose and not in po;i,lilllc
sition, the
lower jaw lay at the top of the body, the skull
wav
olV lo
the cast; hetwcen the two lay a decayed
pillow with fluted stem
hut no inscription.
\o ornaments or pollerv
wM"e found in either burial.
The chamber
walls
had been anciently mended with plaster, which was
Leaving these three tombs, we come
to
still
hard and good.
at a
two mastabas excavated
somewhat higher
level
on the
hill.
Of
the
first
little
remains of the original height of the western wall,
which contains two
false doors.
The
nortliern one
is
sculptured. Tiie round
4"
lintel is inscribed for a
man
with the
name
of
P t
^j
-^ 4^
AVy^ is
"^^ "71
>
cTlie upper scribcof the royal archives, the king's cou&in, Kcpv. Below
lintel
liie
the central niche
was plain. On the southern pannel,
lo
llie
lell
represented
himself slandiiig, wilh face
and a
slafl' in
his
hand.
On
Ihe
nortliera stands a
73
woman
smelling a lotus, wllic king's cousin Ilotifn pro-
bably bis wife. The
oilier panels,
two on either side, represent servants,
amongst them
bis seal-bearer
Da, (p^*
Generally, however, the outer and upper panels are damaged, and the
names
either not
shewn or broken. Above the
figure of Ilolep
is a
small
panel containing a seated
woman and
is
one standing, and, before them, a
dwarf with a chest upon
his
bead but no names.
uninscribed, and before both doors was a
The southern
false
door
plain trough-shaped table of offerings and a jar stand of coarse red pottery.
There was only one shaft behind the northern
false door. It
was
filled
with clean limestone chips and undisturbed. At a depth of o m.
I
8c) cent.,
found a burial
stone slabs and bricks bad been built over and round a box
measuring 0.70
o.Ao
o.3,5; the box, perfect but uninscribed, contained
shaft
the bones of a child.
The
had not been completed, but
a burial
bad
been made
slabs laid
at the
bottom, by vaulting over the shaft bv means of long stone
on the
slant, tent fashion ;beneatli
them
lay a perfect burial.
The
it
body was somewhat contracted, possibly on account of the want of space;
lay
on the
left side,
the head north facing east.
The
skull
was
still
supported
by a Hooden pillow, but the lower jaw had fallen away. The arms appeared
to
be stretched, as far as the space would allow of, towards the east. There
were no ornaments or pottery. The pillow was of the usual saddle type
with fluted column; below the saddle
it
was inscribed for
^"V-^ ^ "~".
fuller
On
jj
the base
where there was more space the inscription was
/^
4^
p.
-^
6".
p^^^|, ttThescribe of the king's archive, great one of
U nd
-^-^
the south, KIteiiu-liari. For
(ikIiiiIi,
similarly used, see Pelrie, Danli-
Possibly this Khciin-ha was grand-father of the
man
he
of similar
name
whose tomb
{< A)
1
'1
I
,
shall
now proceed
to describe, or
may be
really the
owner of tomb
was not
who was buried
here, because his
own tomb chamber
finished,
or was injured by the eartlupjake in his life-time.
He
is
evidently not the person for
whom
it
the mastaba was
tiiis
made, because the
name
I
of
lliis
one was Kcp
shall return to
further on.
that n" i3
is
it
3.
I
Before describing n" i/i,
a
,
must be explained
joined
will
to n"
and, as
it is
the only fully sculptured
tomb
in the
group,
be
taken separately at the end.
'i.
This isalomli.
iiol
a inaslaba.
It
is
more elaborale
in plan
tliaii
any
of the olhcr loiiibs,
difl". at
and
is,
moreover, placed
llie
at the fool of ihu
perpendicular
higher level than
other tombs.
The entrance doorway, now
is
deslroved, was apparently preceded by an open court, but this
encum-
bered bv
larjje
masses of rock and debris shaken by the earllupiake from
cliffs.
the overhan{;in{;
The entrance passage runs straight into
cut to represent the rounded
the mountain
and the roof
of
it is
palm
rafters
of an ordinary bouse.
is
There are
the remains of scenes on the northern wall; the southern
entirely destroyed
centre! of a
bv the effects of the earlliijuake. This passage opens into the
long narrow chamber running N. and S.,
cliff.
i.e. parallel
is
with the face of the
oi-
Opposite the entrance,
in the
eastern wall,
another small room
shrine, square in form, which was originally closed by a door; there was
also a door at the
end of the entrance passage, but no signs an;
left
of a
door on the outside.
In the
main chamber,
the west wall contains lo false doors anil two
niches with statues of
statues of
men
standing, the eastern wall three niches with
men and
,
the north and south walls one statue respectively.
The
eyes of all these statues were originally inlaid, as in the statues from
Meydum
at the
found by Marietle. The western wall
is
also
ornamented with
panelling, and at the southern end, a small door leads to a sloping passage,
end of which and
at right angles to it, is a
small chamber, with a
,
simkeu grave
into
in the lloor. At the
northern end of the west wall
a door leads
an unfinished burial chamber. From their unprotected position both
if
burials,
there ever were any, had been rilled in remote times; but as
have
previously stated, the
owner may have been
titles
that
Kheim-ha
whom
found
buried in Kop'x burial shaft, the
being the same almost on the pillow
and
in the
tomb.
in
This lomb suffered
an extraordinary
dejfi-ee
bill.
by the eartlupiake or
sudden faulting of the upper stratum of the
curiously
The
line of
movement
came about the height
of the middle of the walls; consetpiently the
to the
whole of the upper part of the tomb has moved
actual
north and west, the
?i()
movement being
o m. 5o cent, to the north and o m.
effect of the
feet.
cent, to
the west.
Hence we get the curious
bodies of
all
the statues
having moved away from the legs and
The intense
beat generated along
llieliiic
i:>
more
lliau a iiielre,
of
inovc'iiii'iil lias
pulverized llierock lor
and
lias
furlher llaked and destroyed the scenes on the wails.
From
the various fragments which remain, the
certainty, viz
:
name and
titles
of the
owner can he made out with some
^"^4'^^^'*'*'
we
learn, was Meri
Jl j|i,~^*^
[J.
"The
king's cousin, groat one of the south, chief of the
gangs of the south,
klieuii-lca-n.
These
titles
are high ones, sgreat one of
the south n heing a nomarch's
title.
His father's name,
I I
and
tw o children arc
A^y;
shewn on the w est w all heside the passage
|
entrance.
A hoy
"^ -^
and
a girl cidled Debt
^ who ^ ^ J ^
appears
to
hold a hopoi- on his wrist,
w ith the determination of the hipopoat all
tamus. Only one scene can he said to he
register of the north
stela?
preserved, on the upper
It
wall of the entrance passage.
shews a houndary
an oryx, a sack of
and
a procession of persons hearing oflerings of
corn, a pelican, a fox and a gazelle; they are preceded hy a
a slick
hair.
man
with
and two scrihes with
tahlels
and
their
pens stuck through their
At the inner end
titles
of the passage, the head of Kkcnu-hn remains
with his
surface.
in
part.
This scene ^vas well sculptured
and on a good
The
titles
are repeated
more
fully
over
the
lintel of the
passage door,
inside the
main chamher, and over
is
the door of the shrine chamher.
There
to the
a very
much damaged
scene on the east wall, upper register,
south of the shrine door;
little
can he
of
made
out of
it.
Only one other
inscription remains to he noted, a
lintel of the
list
nome names
inscribed on the fallen
outer doorwav of
(lie
passage. This lintel lies, face
downward,
on the
signs
hill
floor of the outer court in the
it
doorway; from the freshness of the
and the want of weathering,
w ould appear that the movement of the
or earlhrpiake must have taken place only a very short time after the
torn!)
w as made. This
to
is
an important point
as the
tomb
of Nuh-ankli
n"
i3 appears not
it
have anv damage duelo theeartiupiake, which would
it
make
appear that
was made
after n"
I'l.
shall
refer to this point
further on.
The Homes named are
Willi rei'laiiilv:
as follows, hut
it
is
didicult
lo
idenlily
them
V
I
iJi
I
~ ^ m
u
70
-^j
.s
:
^-a
(i)
.-4
think
tliev
niav be lakon
the
I'roiii left
to rijjlil as follows
The name here
of
to
shown with
hawk
sifjn,
must he Mahd, the XVI"' nome
n"
Upper
Ejjypl.
Tiien camcs the
XVII"'
Uab i>ome
XIX, wiiich seems
it,
jiere
include
the
nome
of Aniipu. Follow iny
Ave see a
new nome
sijjn,
which may
indicate the XVIII"'
nome
of Snp, then Am-Kliciit
a
XV'
and
Ani-pcli XXI"'
combined
in
one jjronp. After them appears
to the
new nome
ends
Tlic .loidlirni
Lnhc,
which must refer
Faynm, and
the
list
in Malciiu?
the XXII"'
nome. This would
|jive a long stretch of country,
from the present town of
Minieh on the west bank, down to Shanj Altiehon the cast bank in the
valley,
is
and beyond the
valley, the province of the
Fayum.
If
correct, this
interesting, as
showing
thai
tlie
Fayum was
included in the nomes of
Upper Kgypt.
(
La
suite
mi proclidlnfaicicule.
G.
FllASKIl.
sin
QUELQUES GRy\FFITES GRECS
DECOliVERTS AL SOMMET
I)E
PAR
LA PYRAMIDE DE MEIDOIM
M. A. 150BERT
INSPECTEUII
I)U
CADASTRE.
En
i8()(),
cliar[;e
des Iravaux
cle
Irlangiilalion
au dcpartemcnl des
la
arpenlajjcs, jo vouliis raltaclier la
pyramido dc Meidoum au reseau de
triangulation majeure
du Fayoum. Pour ohlcnir plus de precision,
je crus
utile d'elablir au sonimet de cetle pyranilde un signal plus facile a viser
(jue la
masse
geodesie.
meme du monument, et cpii pourrait devenir un point de Aceteiret,je me rendis a Meidoum dans le courantde septembre.
,
Apres un rapide examen
je
reconnus que
le
sommet de
la
pyramide
etait
inaccessible dans son etat acluel, ct qu'il
artiliciels
,
me
faudrait employer des
moycns
cent,
pour
I'atteindre. J'improvisal
done une echellede o m. Go
de large en i)ois de chevrons legers , construite par sections de rpiatre metres
montees bout a bout
dc
fins cordages.
et retenues
au
mur
et
par de petits crampons en
fer et
Ce moyen expeditif
economicpie reussit.
Le point qui
me
parut
le
plus favorable pour tenter I'escalade fut une
petite butte de decomiires, <pie je trouvai
au pied de
la
pyramide sur
la face
nord du coteouest.
J'y installai
mon
echelle et je francliis
promptement
les
trente-trois metres de hauteur
du premier elagc. A dou/e metres au-dessus
et forteffacec,
du
sol, je relevai
une inscription anglaise, graveclegerement
mais que je dechilTrai
comme
il
suit
..N
i8o/i
Captain
Aufjiist
IJanon Burr
18. 1801 ...
.
.
British Indian
Bonjjal Goolani
Hasscn ...
Onmnu'iil collo inscriplion
i)ic<l
7S
pii
I'lrc
Iriici'c
si
ii-l-cllc
loin
dii
sol?
I.c
(le la
pyramidt'
elail-il nlors
rciuhhiye jus(|ue lu "*?
On
ile
rcnrontro snr
elafjc,
i-ellc
face noni, fin cot*' csl, a iiii-liautiMn- a
ipii
pen pivs dn premier
une sorle dVvenlrenienl
ne paiail pas eiro iouivro
la
,
riionnue. Dcs
inl'erieur
Irons onl ele praliipies dia[jonalenient dans
maronnerie de Tangle
I'acccs.
de
la
pvramide
a cet endroit,
ponr en permclire
,
Les pins liardis parmi
les habitants dii voisina|je s'en scrvenl
afin d'aller cliercher
dans
la cavite les
excrements de grosses cliauv(;s-souris
(pii I'liabilent et
anxtpielles
ils
altri])uent
liaut.
nne vertu curative a certains nianx.
Les cheiklis
el les
Ils
ne se sent jamais eleves pins
gens
aj;es (jne j'ai inlerroges
m'ont allirme n'avoir jamais
depasse ce point; d'apres
enlendu dire par leurs anciens que personne
eux, je suls le seul qui
I'ai fail.
ail
Le premier elage est conslilue par une plaleformc de cincj metres de
larfein',
legeremcnl inclinec vers rextreniite ponr favorlser recoulemenl
des eaux. Je francliis la lace du second elage an
moyen dune
le
ecliellc
de
onze metres, mais sans y rien remarcpier
est inclinee elle aussi,
la
plateforme qui
couronne
mais
elle
ne mesure que quatre metres de large. Lc
il
Iroisieme elage n'a que cinqmcMres de liauteur, el
est I'acilement accessible
par le cole est, qui semble n'avoir jamais ete aciieve. La surface, reslee
parfaitemenl unie snr
di(J
le
sommel,
peuletrc; conslderee
comme un
j'ai
rectangle
metres est-ouesl
X
i
i5 metres nord-snd. Au centre,
5 cent, de cote sur o
remarqui- un
Irou regulier de o m.
m.
3()
j'y
cent, de profondfMn-,
qui a dA servir a recevoir un mlil quelconque;
Irois
planlai
un jalon de
metres, surmonle d'un drapeau rouge
et
blanc, qui servil de signal anx
oj)eralions trigonomelriqnes.
quatre metres de haul,
la
face noi-d de cet etagc porte inic inscriplion
grccque, asscz mal tracee, probablement par quebpie visiteur antique. La
void aussi exactement que possible
nAOYT -OrENHC lAi nnoY
^
''
J(!
rii|i|)ll<M'!ii
(IMC
Mains
ccrlaitic-
'"'
AOYT
soiit
en
iiffalnrc
dans
I'nri-
nienl, el
la
Jumani
penl-<Mi'e,
cscalailiTcnl
(final.
'
I
ol
(!.M.
pyramids de re
p\(e |?n(lanl
Ti.
ro(Tn|ia-
sonl en lijfalnrc
|iar
li-
has
lion franraisf'.
M.
dans
riii'i[r|nal.
II.
M.
A
li'ois
-f)
(|ii('l([ii<'s
niclros a
{jaiiclifi
dc rollc insrriplioii se trouv(>nt
cciil.
pclils
:
liierofjlyplios,
en iine scule ligne de o m. 20
m. o3
cent, deliaiil
je
ii'ni
pas
pii Ics copier. le cole
Endii, sur
j'ai
ouest de cc
:
meme
elajjo, a
3 m.
r)0
cent, de haul,
ropie le
{jralFite
suivant
ANTI'''KPATHC
NAN'I
MAI
II
'
nnOCKAl' ANTI<D(ONOK
{jraffiles
esl
prohalde ciuoii releverait d'aulres
les
iiids
en eel endroit,
la
si
Ion
poiivail delniire
de jjuepes <lonl celle face de
pyraniidc esl
presquc entieremeiil couverle.
Le Caire,
le
!()
avril i()oa.
A.
RoilKllT.
''
Lc
el le
sonl relics par en haul
U)
aii^tilalrc
'''
de basse epoqiie.
O.M.
I'l
dans
Toriffinal el presenlenl I'aspect d'lin
fail.
Les
Irois lellres
AIA
sont reiiees a
mal
'
G.M.
,
la
base
par un
Irail
qui donne a
Les
trois leltres
el
lAI sonl en ligature
Taspecl d'un
rcnverw; 1.
Ci.M.
dans
I'oriffinal
pn'-senlenl faspect d'un
RAPPORT
sua LA NECROPOLE D'AUABE-EL-BOUG
PAR
M.
AHMED BEY KVMVL.
Bedouins tlupi{jconiiier"', est unvillaijc niodcrnc
l)a(i
Ara1)C-cl-Bor(i[,litt. rIcs
qui
(loil
son noni a un pijjeonnier
dans
rel
endrnit par Aluncd Kaslicf.
I'csl a I'ouesl
On
en
V voit,
an sud-cst, unc necropole anlique qui selend do
s't'lai'ifissant
a mesure qu'cHe s'avance a I'ouest, et qui tMail destinec a
recevoir les niorls de deux vUles antiques fondees sous I'Ancien Empire.
L'une, qui a
nom
Atawleh, ou plutol Alaylch
si I'on
veut se rapporler a son
calcaire'-'
I", I'autre
orijjine, est siluee a I'ouesl et
nous a fourni deja deux pierres en
delacliees de son temple. L'une d'elles porte le
cclui d'un roi jusqu'ici inconnu.
nom
d'Ousertesen
Ce dernier
est represente
comnie recevant
du dieu
et
il
liieracocepliale
^S
\.M.
tourne a droite, la vie stable
MJo,
"]
est
acconipafjne dc son protocole qui est ainsi
conm
roi dc la Xni'"" dynaslie
qui s'est plu a adopter un cartouchc-pr(5nom dans
lequcl
11
s'est
apparente au dieu local Ilorus defendant son pere.
Cettc ville etait connue d'abord
commc
El-Kanais
''',
mais cc
nom
dis-
*''
Ccs Bedouins
soiit
dela
Iriini Ilitani
lis
roiiilles, el pidjli('es
par M. Darcssy dans
,
Ic
qui jouissait (run inniivais rciioin.
rf'jcli! (le
out
Itecueil
'''
(Notes
et
remnrifucs
CXXI).
les
("jflisos,
bonne
liein-e le
nom
dc lenr
,
li-ilni
\cs,
Kl-Kanais, c'esl-a-dire
donnc! plus lard a
et prig
cart(!s
inilif.
'*'
cehii d'Arabe-el-Bor{f
mais
nom
(jni
Alawleh
])ar les
conservenl encore
Jeni'
nom
pri-
Aralies, |)arsiiile de I'exisleuce
du lemplc
1'
et(!
IwUi
par Oiisertesen
ou
i)ien
I/>s
Lesdaix pierresonlt'le nx;neillies par
,
|>ar leroi
d(''lir'is
inconnu ci-liantmenlionni'.
Moliatned elTendi ChalKin
snrveillanl des
de ce temple exislenl encore dans
parul lorsque
la
81
fl
liil
famille da Tail s'y
etaijlit
ceda
Ic sicn.
:
Son
iioni
antique etait
Vlehti, et -^
1
^^ o
Duf, ct eile avail pour divinites locales
V,'*||or-
par cetle
la
^'IHle fjrand dieu legende .^"^"^ ^ o
Zeb. Ces designations sent prouvees
S''^^"^*^
sur une laLle d'olTrandes prove:
nanlde
necropole de cetle
ville, et 9
par une autre legende en ces lernies
ii^Zw^;!SiVZ!Twr:^:L:Ljyjemprutee
au papyrus du Labyrinthe
(.A.
1
A).
On
,^
sail
deja que la ville Diif hnsa'd partie
du
XII
Nome
du
de
la
Haute -Egyple,
du cote nord au-dela de sa metropole
qui allait
cote sudjusqu'a
^ ^^q
Duf, Anta!opolite,quis'^tendait
Pa-har-Noub(Abnoub?),
et
Du-Qa,
Anta,'opolis, actuellement
el s'appelle
Qaw.
La seconde
ville voisine est
au sud-ouest
Kl-Kasr. Elle a perdu
a la suite
depuis longteraps son
nom
antique
et pris celui d'El-Kasr,
le
dun
'".
chateau que Moliamed el-Nasir y balil avant
regne de Mohamed-Aly
La necropole de ces deux
villes,
inconnues de
I'histoire, etait resleejusqu'a
il
present a I'etat oii les piliards
de I'antiquite I'avaient laissee. Mais,
y a une
quinzaine d'annees, un negre, qui avail Texperience des fouilles, vinl Tatta-
quer
et y decouvrit plusieurs
tombes fructueuses. Les Bedouins d'Arabe-clet
Borg suivirent son exemple
ravagerent les hypogees. Six ans apres,
le
Musee envoya Mohamed effendi Chaban avec mission d'y operer des sondages.
(lelui-ci eut la
petits objets,
chance de mettre a jour, au mois de mars 1898, quelques
parce que la necropole gardait a ce moment-la quelque pen
,
de sa richesse. Deux ans plus lard
d'aller y executer des recherches;
fut
.Mohamed effendi Doheir
fut aussi
charge
malheureusemenl
le resultat
de ses travaux
d^favorable, car les piliards avaient tout emporte et n'avaienl respecle
aucun endroit.
A son
ment
depart, les Bedouins continuerent leurs vols et poursuivlrent ardem,
les spoliations
,
non seulement dans
la
necropole d'Arabe-el-Borg mais
, ,
partout ailleurs parce que leurs deux ressources reelles consistant en contre-
bande de
taient
sel et
en commerce de chameaux
languissaient et ne leur rapporle
qu'un faible gain. La raison en est que
'"'
Gouvernemenl
avail inlerdit
line
mare au centre de el-Atawleh. Cetle
est
Aly pacha Mobaraq indique precise-
mare
dieu
probablement
le lac
le
du v^ndrabic
Papynis dn
nienl sa posilion sans
(fi t-.^ 1-
aucun autre
dt?laii
Tesh-Tesh
fait
anqiiei
sx~^
'i^joJl Lia)
Labyrinthe
Aiinnles.
allusion (A. I'l).
1905.
rcvploilntion dii scl
au.v
ct I'hihli
82
des garde-coles, qui a
saisi
a ret
end le service
Bedouins ([rand nonihre de cliameaux dc conlrebande. Ces Bedouins se
a
la
lin
vireni
obliges de
mener une
vie sedentaire, qui
ne suhvennil pas
s sullisanuiienl a leurs hesoins. N'ayant ni terrains, nimeliers, queiques-uns
d'enire eux louerenl des lerres ou emigrerenl dans le deserl; la majeure
narlie s'adonna a la recherche des antiquites et spolia
par(outlesmonumenls.
Leur vandalisnie
la
le
plus deslruclif et
le
plus nefaste fut porte surtout vers
et
uik-ropoled'Arahe-el-Borg. Ilonniics, femnies
enfantsue faisaientqu'exn'y rien laisser.
ploiter jour el nuil et ren)uer les loudjes
une
une pour
Lcs dehlais furent cnsuilc cribies a leur lour entierement, pour y ramasser
les plus peliles pcrles
perdues parmi
de
les grains
de sable.
N'euf
ans apres
les
les fouilles
Mohamed
effendi (Ihaban, !e bruit courut
de nouveau que
la
Bedouins d'Arabc-el-Bnrg Irouvaienl de beaux objets dans
necropole ci-baut luentionnee. Le Aliisee, pour se rendre conqite de I'exac-
lilude de ces bruits, nie chargea d'aller y faire des recbercbes et de rediger
aulant qu'il serait possible un rapporl a eel egard. Jc
me
mis a
I'oeuvre le
8 decembre
()0i, el je pus recueillir, apres quelques jours de travail, les
renseignemeuts suivanls.
la
La
j)lus
ancienne
et la plus
sise
imporlante partie do
necropole est celle qui occupe
la
zone haute
au centre du cole nord.
Celle zone, ou les puits sont plus profonds, est enlouree
dun mur
bati en
briqucs crues, qui
la
separe des aulres tombes el qui resle encore conserve
les
en grande partie sous
decombres. Lesautrcs regions environnanles elaient
:
divisees en deux bandes
la
bande inferieure conlienl
les
morts des anciens
Egvpliens,
et la
bande superiem-e ceux des (Ireco-romains. Les cotes limila partie
trophes el surtout
occidentaie elaient destines aux morts greco-
romains. Celle derniere partie, apres avoir ele fouillee clcriblee iilicitemeni,
ful
ensuite aplanie, puis cultivee, mais. pen
de temps apres,
ie
Musee,
I'ayanl
reconnuc antitpie,
la
reclama
el la
fit
sui'veiller.
Cinq londies v avanl ete videos par moi onl demontre
rien a tirer de celle zone, ct
la face
qu'il n'y a plus
que tons
les
creux qui reslenl encore visibles sur
la
du
sol elaient
des lombeaux violes. Les tombes importanles de
necropole s'annoncenl d'ordinaire par un puils rcctangulaire,bali en briques
crues el desservanl de un a trois caveaux creuses dans
le
rocher. Pari'ois on
Ironve a I'intericur de ces caveaux d'autres puils peu profonds, (|ui recevaient les
moniies apres inroii
les avail
misesdans des caisses en
terre mile. Les aulres
tomhes moiiis linporlanlcs
83
dc
I'os piiils
ii'onl aucnii
soiilcrrains. [,ps pniivros
so faisaient crouser dcs caveaux isolus sans puils
ou
di;
simples losses, ou
recouvraiU iiniqucvoit
Ton
coucliail les
iine
momles
meme
glaise.
la terre
nue, en
les
la
ment par
couche de
Tout autour de
lukTopole on
de
pelites collines
contenant aussi des morls.
,
A
ail
mMres environ
vers le sud-est ,
il
exisle
encore un monticule allonge
milieu du desert et perce de tombes des deux cotes. Ilprend sa naissance
la
ou
iinit la
necropole, et
il
setend du nord-esl au sud-ouesl en formant,
a I'extremile orienlale, de petiles collines contenanl aussi des
momics. La
plupart de ces tombes ne possedent qu'une entree etroite conduisanl a un
caveau, dans le([uel se trouvent de un a Irois puits de deux metres de profondeur
lout au plus, (ihaque puils a
un enfoncemcnt destine a recevoir
et
la caisse
de
momie. Souvent
les
tombes sont superposees,
;
dans ce cas,
,
cellos qui
occupent la parlie inferieure ont seules des puits les aulres
qui sont en haul
ne sont couvertes que par une couche mince de terre servant de plafond.
Beaucoup de ces tombes communiquent entre elles,de maniere a pcrcer
monticule d'un boul a I'aulre.el sont pourcclte raison Ires dangereuses
le
si
Ton veut y
Iravailler avec des
et
mouvemenls
violents, la
couche du plafond
etantformee de cailloux
de sable empales ensemble etqui s'eboulenl aise-
ment. Ces tombes sont toutes videes, excepte quelques-unes qui, violees par
les anciens, sont reslees
fermees jusqu'a nos jours.
et
.I'en
ai
ouvert deux qui
ontete trouvees pleines de sable,
qui n'onl donne que des eclats du platre
les
donl
les cercueils etaienl enduils.
Mes ouvriers m'ont assure que
le
nom-
breuscs tombes, qu'on voit illicilementviddes dans
monticule, n'ont fourni
que quelques lames en bronze
el deiix slaluettes,
I'uneen bronze et I'aulre
en calcaire, d'une faclure Ires ordinaire.
A une demi-heure de la
sainl enlerre la
necropole on rencontre vers
, ,
le
nord un cimetiere
,
moderne appartenanl aux Copies,
el ((ui
s'appelle Abou-Ishaq a cause d'un
dans une eglise a plusieurs coupoles. Gel cndroit conlicnl
fouilles praliquees
aussi des
tombes de la basse epoque. Des
par les indigenes y
ont montre des balisses en briques crues disseminees aux environs des tombes
copies.
Le
sol
de ces constructions est ou cimenle ou dalle avec des plaques
la
siliceuscs.
Les fossoveurs copies demeurant
m'ont
dit qu'ils
ont reduit une
il
grande quantite de ces plaques en chaux,
et
que, parmi
elles,
y en avail
n'ai
quelques-unes qui etaienl couvertes d'inscriptions. Malheureusement je
().
pu
plaques , grossiereniont peinles
,
8/
la
rien Irouvcr de ccs plaques ecriles; j'ai seulemcnl rencontre beaucoupd'aulrps
et qui
ne valent pas
peine d'etre conservees.
3//i
d'heure dela necropole d'Arabe-el-Borg, dans ia direction est, on
frouve aussi des liypogees creuses a la basse epoque au pied de la montagne.
Telle est, en quelques lignes, la description
rait
du cimetiere de Douf qui demeules plus
inconnu au point de vue historique. Malgre mes recherches
altenlives el le
nombre
la
sulTisanl d'ouvriers
je n'ai
pu trouver
intact
que
trois
petitestombes dans
zonesud. Cesontlesseules,je pense,quiaientechappe
aux mains des voleurs dans cette grande necropole.
En deblayantces
trois
rencontre, a un metre de profondeur, des poteries'" qu'on y avait mises au moment de I'enterrement; arrive au fond, je dt^couvris des
lombes,
j'ai
enfoncemenls dans lesquels
les
momies
5 o cent,
6laient deposees.
La premiere lonibe avail
suivanls
:
?.
m.
de profondeur
h c,
el
a donne les objels
un
en albalre, haul, o m.
un
-^ el
un
^ en
lerre cuite,
plus une petite quanlile de perles ordinaires et
d'ossements de crane de veau.
et
La seconde
1
avait
m.
120 cent,
de longueur sur un metre de largeur
m.
o cent, de profondeur. Elle a produit quelques menus objets en cor:
iialine, soil
un poisson, deux pieds humains, une
face,
une main, une
bouche, douze perles rondes, un scarabee en lerre emaillee, plus une petite
quantite de perles ordinaires et quelques vases grossiers en lerre cuite de
cette
forme
^.
a fourni aussi
La troisi^me
de
cette
quelques menus objets
jj^,
un vase en
albiltre
forme ^, un autre vase en tcrre cuite
plus quelques feuilles
d'arbres et quelques perles en cornaline. Quelques vases en lerre cuite ont
ete aussi ramasses
en divers endroits, mais nul d'entre eux n'offre des
particularites qui merilenl d'<Mre nolees.
Tel est
le
maigre produit que
j'ai
pu
recueillir
est
pendant mes travaux de
sondage k .Arabe-el-Borg. Le r^sultat en
presque insignifianl au point de
vuc des collections du Musee; je suis arrive toutefois a elablir quelques
fails intercssants
au point de vue historique
el
geograhique.
A. Kamai..
''
Ijes
Anciens metlaient ces poteries
nouveHestonibes,
les endroits
d^jaoccupps
la
vers IVnIiH'P des
tombes, pour indiqtior
.niniioni
;i
par des morls. C'est poiirquoi
I'st
polerie
aux
I'nssnyfiirs,
<|iii
crciisev de
;iiinnd;intf dtins re ciniPtiri'P.
KOM ISHGAL
BY
J.
K.
01 IBKLL.
S.
Its
kom Isbgau is a viliage in the middle of llie Hod W. of the town of Tema and e(|uaHy far from tiie
height above the cultivation points
site,
it
Tenia, 7
kii. lo
llic
desert and
tlie Nile.
out, even from a distance, as being
an ancient
red brick
:
and
ail
the wells are ancient, cylindrical shafts lined with
there are, too, a few ancient blocks of stone, notablv one with
is
the cartouche of a Ptolemy, but the village
of antiquities.
hardlv
known
as a source
Early in this year 1901, however, the villagers, while constructing a tomb
(fasguyeh)on the edge of the Muslim cemetery, came upon a large mass of
papyrus. There was,
ancient house, Mith a
I
was assured
it
nearly 9 cubic metres of
bolo\\
.
it
it
lay in
it
an
did
mat above
and a mat
Those who found
leaf,
not
know
that papyrus or, as they called
it,
banana
had auv value.
Some had been found
before by
sebalcli
,
diggers and burnt. Another pile
it
had been found and covered up again
apparently from the feeling that
was something uncanny. But, thiS'time, the brother of the omdeh cUd know
its
value, and he seized the greater part of what was found.
The
cliief
of
the guards took
some more and nearly everyone
in
the village
had a
sample.
Word was
came. At
but
it
sent to
dealers at
Tema, Luxor, Ekhmim, who promptly
first,
the price was bad, a complete roll selling for a few piastres,
rolls
soon rose and some
changed bands
at as
much
as Lst. 7.
A
of
certain dealer then,
to
moved by jealousv
or public spirit,
sent notice
what was going on
at
to
:
our inspector at Abydos, and he informed the
mamur
guard
failure
Tema. The
latter
behaved with vigour. Going with
seize the
police
the village, the
be tried to
papyrus. The attempt was a
more enterprising of
the fellahin hid their stores, the
more
limid burnt theirs so as to avoid anv trouble uitli the j'ovcrnmont.
A guard was now
lo see if
and
I
placed on ihe
site,
was
sent lo dig lor a few days,
anv more papyrus were
to
be found.
Work was
carried on
for
days, and lliougli no papyri except
sults
tlu-ee
fragments were discovered, the re-
were not devoid of
interest. Not until
some weeks
after the
to light
:
end of the
lliey
excavations did any of the papyri of the large (ind
come
then
rolls
were seen
and
in
in the
hands of one of the Cairo dealers. They are large
interest,
good condition, hut of no great
1
being merely accounts and
of the VII"' century.
was assured by the people of
kom
Ishgau, and
se(;
no reason
in
to
doubt their statement, that some of the papyri were written
if
Arabic: but these,
ihev exist, have not yet
find
come
1
lo light.
is
The place wheretiiis
in the view
was made, and where
back ground
is
afterward dug,
shown
on
all
pi. 1, i. In the
the Coptic church, on the
right the w
lo the left
of a
tomb
in the
Muslim cemetery. The palms on low er ground
still
show where high mounds
existed
3o years ago but have now
in the
been
swept
away
the broken
sloping ground
centre
is
the site
of most of the work.
It will
be noticed that the chui'ch
is
of considerable size.
(christians,
Perhaps one
third of the population of tiuMillagt!
ar(^ still
and their cemetery
round the church
in
this S. pari
of the town
covei's as
much ground
as
that of the Muslimin.
The
the
village
seemed singularly remote from European inlluence, though
on the
i-ailwav could be
trains passing
heard every night.
:
No one
is
very rich except one
ried
Lsl.
man,
the
owner of
a mill
he
is
believed to have bu-
it!00o below the maslaba on which he
is
sits
by day and sleeps
I
by night. But, on the other hand, no one
there no one found
it
very poor, and at the time
was
and
nccessarv lo work.
:
The beans were not
vet ripe,
no work could be begun on the dnrra
slept
the village rested for
some weeks,
and played
at
-liifa.
The ground on
the side of the
Muslim cemetery was cleared
so
was
part of another bare patch in the centre of the town, where cattle are kept
in ihe inondalion.
There
is
another place
in the
N. of the village where the
victims ol the last cholera outbreak were buried,
and another, near the
Coptic cemetery,
dug out deep
for
xrbnl.li.
All the rest of the
is
covered by bouses or palmgrovcs, and the {jronnd fordig{jing
palchv.
mound is s small am
\o
of houses, ail on one level
87
I)ii(
coinplele plans of liouses were lliereforc ol)lainc(l.
parls of a series
cleared.
and apparently of one dale, were
\ilh
The
houses had heen of two stories,
huildinjj
:
square binding staircases inside the
the
rooms were 3
to
5 ni. long
still
and ahout
in
i/a
m. wide, and
often covered with harrel vaulting
complete
some
cases.
Every door seems
to
have heen Hanked hy hrick columns with capitid
and hase of limestone,
were generally
to
for,
thrown down near each door,
a to k of these stones
he found.
considerahle amount of wood was collected, for
the edges of the steps of the
,
some rooms had heen roofed hy palndohs and
hrick stairs were of wood; there
was one complete window
also the rude
\ere not rare.
frame of a picture
(?),
and fragments of long carved heams
line
There were fragments too of various kinds of
glass.
The signs
of a
much higher degree
There were
a
of comfort than in
modern time Mere unmistakahle.
a few Coptic.
fairnumher ofostraca, mostly Greek, hut
These
have heen examined by Grenfell,
date,
who
states that all are of
ahout the same
(ioo A. D., with a possible range of
5o years
a
either ay.
A<Ppo<J.
,
Thev are
perhaps
iliielly
orders for payment and
many mention
town
an ahhrcviation of the
Aphroditopolis.
name
of
Kom
Ishgaii,
perhaps onlv the name of
The fragments of papyrus, which were numerous, though unimportant,
were
all
of the
same date
as the oslraca.
The types
of pottery were the
same or doselv similar
in the dilTereul
houses, except for a few pieces found at nuich lower levels. There were,
for
example, only three varieties of amphora and one was rare, ^otlling dis-
tinctively arahic
1)0
was found, unless the reported papyrus of the
first
find
counted.
The argument then becomes strong
one
level is of
that all the material found on this
about the same date,
600
A. U.
It
must, however, be alwavs
rememhered
that later and earlier objects niav have slipped in.
(pi. I), the finest single
For the wooden box
for
its
ohject I'oimd, the
argument
Goo
early date
it.
is
It
specially strong, as fragments of papyrus of about
A. D. lay in
seems
to
:
be a linen chest.
nails
i/.")
,
It
is
made
of panels
pegged
together with
Plate
in the
II
wooden pegs two iron
though arc used in the base.
the last of the other pieces kept
shows, on a scale of about
Musetun.
The
arilelope in
bolli
ri'lit'l
88
is
on a rosetle
in
wood; beiow
il
is
a piece of
ornament,
perhaps from some large piece of furniture. The next piece,
is
with interlacing square ornament,
pieces, like hits of
a panel
from
a box.
The two turned
the edges of
modern mashrabiyeh, came doubtless from
beds.
The two bunches
ful
of iron keys witii bronze chains are
:
liie
most doubtlook, yet
I
objects as to date
that to the left has a singularly
modern
do
not
know
if
the early date
may
is in
not hold for these too.
The
the
doll
between tliem
figure.
rough red earthenware
it
only represents
upper part of a
The wooden hammer with
makinjf.
a nail in the
head was perhaps used
(?
in
mat
Of
the
is
wooden
(ish
do not see the use
handle).
The
doll with
arms
raised
of pottery.
In the lower half of the plate, are four objects of
wood and one,
is
the horse's
head, of pottery. The largest piece of the upper row
box, the next to
it is
a panel, say
from
a pair of tablets
this did not contain
is
any wax, but a
sides
lids.
part of another did.
The
object on the right
s
a block of
wood, on four
of which square-ended hollow
are sunk
these were closed by sliding
is
The
1
last object, of
which only about one half
shown,
is
wooden beam
m. 81
cent, in length,
:
perhaps from the side of a bed.
like the
Other objects were
an angareh elaborately plaited, two baskets
modern ones but
of better work, a few coins, one Ptolemaic, several of
seals of jars with
Nero
for
and Hadrian, clay
names stamped
in relief,
moulds
butter or bread, hair
combs, weavers combs, parts of looms, a few pieces of
carved stone. Most of these are
common
is
in
Museums
the rude capitals
and
bases of columns from the doors of houses arc less known.
The main
interestof the group
certainly, for
it is
thalit is, probably, all of the
in
same
date.
One cannot say
audit
probable that,
many
villages, Coptic art
remained untouched by Arab influence for a long period after the conquest,
is
just in a village like this,
where Christian influence has remained
strong to the present day, that such a survival would be expected. But the uniformity of character in the different houses with the securely dated ostraca
,
and papyrus, makes
iiouses
is
it
probable that nearly everything found
in these
few
of about the date fioo A. D.
J.
E.
QuiltKLL.
DIE
DEMOTISCHEN INSCHRIFTEN
IN
DER KRYPTA DES OSIRISTEMPELS
IN
KARNAK
VON
WILHELM SPIEGELBERG.
Durch
Graffiti in
die
Giite des
Herrn Legrain habe ich im Winter 1898/99 die
Augenschein nehmen konnen, welche sich in einem der
'".
Raume
der Krypton des Osiristempeis zu Karnak befinden
znr Verfugung stehenden Zeit
Graffiti
Die Kiirze der mir
und
vor allem der schlechte Zustand der
ermogiichte mir nicht, die Inschriften durchzupausen. Ich gebe
daher den Text der Inschriften
denjenigcn
Interessc
los
nach
den
Copieen,
irgend
welche
ein
ich
von
Inschriften
besitzen.
genommen
es
habe,
die
erhebliches
Denn
scheint mir
wissenschaftlich
voUig
vvert-
zu
sein,
die samtlichen
veroffentlichen.
Reste
der
hatte
stereotypen
Phrasen
solcher
Inschriften
zu
Ich
meine Copieen gern vor der
Pubiikation noch einmal mit
dem
Original vergiichen, vor aliem,
um
ein
Facsimile der gricch. Inschrift geben zu konnen. Aber die Rcfiirchtung,
dass die Inschriften bald ganz verschwinden werden, bestimmt mich dazu,
schon
jetzt
meine Copieen zu veroffentlichen.
Die Texte befinden sich auf die niichste Seite.
Der Schrift nach gehoren sammtliche
Graffiti
der Ptolemaerzeit an und
iiberall
zwar, wenn ich mich nicht irre, an das Ende dieser Epoche. Fast
ist
diejenige Formel angevvandt worden, mit welcher der Besucher der
'
S.
Lekhaix
ini
Itccucil dc Tiainiix
Will,
S.
66.
krvplen
seiiieii r spIioiicii
r>
90
yelieili^jten Sliillf fortleben liess.
Nameu an
:
der
Die Formel laulcl bekannUich
Der schone Name desN.N.
alle Ewigkeil.
-^
bleibt bier
vom
deni
und dcm Goll bis
in
Nur einmal
isl
dafiir,
enn
ich
rccbl
er{janze
'".
und emcndiere,
die
Wendung
rcs iebl die Seeleii
etc. eingelreten
a.
<
Folgende GoUer sind dabei
rt)
erwiilinl
Osiris,
Harsiesis
,
b)
c)
(I)
Hons-in-W'x'-ti'fr-htp, Anion- lie
Osiris, Harsiesis
[Osiris], Harsiesis,
M"nl. the Goller
Nepbthys
Daniil eriialten wir cine Liste von (iotlern, welcbe zu
dem Tcmpel
in
ik'ziebung slanden.
''
Zu den Forindn
I
,
S.
s.
15
Simk(;ki,bkr(.,
IT.
tiioclilc
I'itiiiiiil
alicr
die
obigc
Dciilunjf
nocli
Demolisclie Stiidieii
Irli
nls ii'dil zncirclluifl lmzcichn(?n.
Lfiiler (leii
91
I'oljfeiidi'ii
Eigeiuiameii
"> liabe
ich die
copierl
(,'{/>/
rO^iy
Ef-'" nh,
Solmdes Lhue.
IJesondere ueachtuiig verdienl
i0i^M,iii '2-
'*^*|^f^<s
isl
demoliscli durcli Psmis wieder-
^^'^K^ttc -aio/vyc/oc
gegeben.
W. S PIEUELBERG.
''
Sehr hiiufig begegncl
iler
Name
Petosii-is
rwelcheu Osiris gegeben
liatn.
SLR
UN MONUMENT D'AMASIS
QUI SE TROUVE A BOULAQ
PAn
M.
AHMED BEY KAMAL.
ctfils,
Au mois
signalferenl
d'avril
igoa, Said Samrali
marchands defer
Boulaq,
au Service re.xistence d'un long fragment en gres compact, me-
surant 9 m. 70 cent, de longueur sur
trouvait dans
m.
/io
cent,
de largeur, qui se
un ancien Okel
qu'ils
venaient d'acquerir. Ce fragment, qui
la
est couvert d'inscriptions et
de representations, servait de seuii a
porte
les
principale de I'Okel. Le Service songea
proprietaires en
un moment
a I'acheter
mais
demand^rent un prix
si
exager(5 qu'il y renonca.
Le monu-
ment
II
reste
done jusqu'a nouvel ordre a sa place primitive.
provienl d'un grand edifice bati par Amasis, de la
XXVP
dynastie.
On
sait
que ce prince avait construit a Memphis, pour
la deesse Isis,
un sanc-
tuaire qu'Herodole qualifie de wires
luaire a
grand
ainsi
et tres
digne d'etre vua. Ce sanc-
malheureusement disparu,
le
que
le colosse
couche desoixantele
quinze pieds de long que
Ptali'",
meme
prince avait place devant
les
temple de
mais on n'ignorc pas d'aulre part que
dans
les ruines
ils
habitants
du Cairo
allaient cherchcr,
de Memphis
commc dans
le seuil
celles d'llclio-
polis, les longs blocs
dont
avaient besoin pour
et(5
de leurs maisons.
Notre fragment pent done avoir
pris
parmi
les debris
du temple
d'Isis
mentionne par Herodote,
c'est
et ce qui confirmerait peut-^tre cettc
hypothesc
que nous ne possedons encore aucun document prouvant qu'Amasis
eut jamais I'occasion de balir un edifice de grandes dimensions a Ileliopolis.
Notre fragment represente des pcrsonnages debout, olTrant, de leur main
droite qui tient le sceptre ], le signe
-jl-
auquel sont suspendus
les trois
''
HtnODOTE.
I],
Ijf).
signes de vie
^; ils
93
le
out a
la
main gauche
vase a libation
:
j. lis
sonl
s^par^s I'un de I'aulre par des It'gendes verllcales que voici
\J
t>
a;
-S^
ta
J^
1^
a a
o
bo
feo
CO
c a o
c c o S
a-
S a o
33
a.
i.
1, Le haut
et le
!t
bas des colonnes ont disparu.
A
le
Gizeh,
mai iqo2.
Ahmed bey
Kamai..
SLR THOIS STATUES,
DU
PREMIER EMPIRE TIIEBAIN
PAR
M.
GASTON MASPERO.
Les trois peliles statues reproduites sur noire planche out ete achetees
au mois de
de
ia
juillel
(jui
1901.
nous
Eiles provenaient des environs d'Assiout, au dire
les a
personne
vendues,
cl
Ton en
concluqu'eHes avaient
et ia facture, je
6le trouvees
au
site
d'Arab el-Borg. D'apres I'apparence
ont ele decouverles a
suis tenio de rroire (pi'elies
IJerciieli,
dans i'une des
tombes
fouillees secretemenl en t8{)().
Eiles sent de matiere et de facture differentcs. La plus jolic des Irois,
qui estaussi la plus petite"*, repr^sente un
la t^te
homme
assis sur
un de cubique,
haute,
le
busle droit, les mains posees sur les genoux, la gauche a
plat les doigts allonges, la droite fermee et serrant le moiiclioir, les pieds
plantes carremenl devanl
laille
iui.
11
est velu
du pagne court, mainlenu a
les cuisses.
11
la
par
la
ceinture et
muni du pan qui descend entre
:
n'a ni
chaussures, ni bracelets, ni colliers
,
sa
perruque est separee au milieu, par
,
une raie en deux masses qui ondulenl sur le front passent derricre les oreilles
el
encadrenl
le
cou jusqu'a
le
la naissance.
La chair
mais
est peinte
en rouge
el la
perruque en noir,
presque parloul.
tient
vfHcment
est blanc,
les
couleurs sonl effacees
mill, de iiaut el
La statuette mesurc a peine
vilrine.
cm. 973
est pas
taillee
ne
que pen de place dans une
Ce n'en
I'a
moins une des bonnes
(Euvres que nous possedions, et I'ouvrier
,
de main de mailre. Le
,
modele du corps est excellent celui des mains el celui des pieds
vent
si
qui sont sou-
defectueux a cetle epoque, ne laisscnl
est
ici
rien a desirer, el I'expression
du visage
renduc avec une elegance veritable.
,
On
voit,
par eel exemple
le c(5daienl
apres bien d'autres
que
les artistes
:
de
la
Moyenne Egyple ne
il
en rien a ceux do Memphis
a bien eludier les details,
est
,
memo
Evident
que
I'l^cole
ou
se
forma
le
sculpleur qui a ex<^cule ce morceau
s'inspirait des
>'
Linr
d'eiilivf
n"
.T.ii'i.-).
scriplion grnvee siir les deu\ cotes
05
sieijc est ainsi
traditions do I't'cole mompliite plus (|uc de celles des eooles de Thebes. L'ln-
du
ronrue
Cote droit
\jtx
seconde statue est egalenient en caicaire, niais de dimensions un peu
:
plus fortes que la precedente
elle
mesure o m. Sio
mill, de hauteur'".
el
La pose
est la
memo
mais
le
jupon descend un peu au-dessous du genou
perrurjue est a rangs de
le
n'a point le
pan retombant;
la
meches
sur
etagees.
la
La
couleur des chairs n'elait pas
statue, mais
rouge ordinaire,
:
comme
premiere
une sorte de rose lerne
la coifl'ure est peinte
en noir. La face
a d'ailleurs souffert
du frottement des
sables, et le nez s'est en alle par usure
ainsi qu'une partie des levres, des joues el
de I'arcade sourcilliere. La main
disparu presque en entier.
gauche eslmulilee,
et
i'epiderme de
la pierre a
L'inscription elail tracee sur le cote droit, a I'encre noire, en trois lignes
de grands hieroglyphes lort
efl\,ces
(H
'
^ M iL 1
:
1 ^3 ! 2
1
La Iroisieme slatuelteesl
la
plusgrandedeloutes
fin
elle
mesure o m.
3^i c.
de hauteur-. Elle est enun gres
est la
legerement barbouille de noir. La pose
meme, mais
il
le
personnage
est assis sur le fauteuil
cjui
cubique a dossier
il
has
sur
rf;
est
velu du jupon long,
va du sein a la cheville, et
la t^te la
coufi^h a raies longiludinales. Le travail est soigne, mais plus
:
rpie m(5diocre
s'est fort
on a devanl
soi I'ceuvre
dun
sculpleur Ires maladroit qui
applique pour nc reussir
la
qua mal
faire. L'inscription est
:
gravee en
\ \
hicroglyphes lineaires sur
face droile
du siege
(^
^^
Les Irois statuettes apparliennent, on
le voit,
au
meme
personnage, un
employe
nomme
Sovkounakhiti,
fils
du
sieur Aliti et de la
dame
Kait. Elles
sont chacune I'oeuvre d'un sculpleur, el les differences qu'on remarque enlre
elles
proviennent surtout du plus ou moins d'adresse des artistes qui les
:
execulerent
tune
est evcellonte. I'autre passable, la troisieme mauvaise.
G. Maspero.
*
^_^
'
Litre d'eiilree. n"
"'
l.ivre d'entrep, n"
Doi
'in his.
^1>\M.
SUR
UN FRAGMENT DE STATUE
PORTANT UNE INSCRIPTION NON-EGYPTIENNE
PAR
M.
GASTON MASPERO.
un fragment de statue
ruines d'une chapelle
la
M. Sayce
qu'il
a consent! a nous ceder, ce printemps,
deterr(5
avail
lui-m^me, en 1889, dans
les
antique situee au pied d'un rocher de granit a deux milles an sud de
Koubbet el-Hawa, qui domine Assouan'". D'apres
a bien voulu
le
les
renseignements
avril
qu'ii
me communiquer,
gi'offiles
dans une
lettre
en date du 8
il
igoa,
rocher est couvert At
de
la
XVIII" dynastie, et
trouva dans les
il
d^combres quelques fragments de
steles
de
la
XVIIP dynastie, dent
fit
radeau plus tard a M. VVilbour, mais aucune inscription appartenanta une
autre epoque. Si
endommage que
planche
ci-jointe.
soit le
morceau,
il
m'a paru
utile
de
le
reproduire sur
la
La statue
Elle
taillee
dans un gres grossier, est d'un
/io cent,
style plus
que m(5diocre.
mesure actuellement o m.
et
de hauteur sur o m. 82 cent, de
longueur
m.
91? cent, d'c^paisseur.
il
Elle
reprdsentaitunhomme
les reins et les
assis sur
:
un
fauteuil
mais dont
ne subsiste plus que
jambes
il
perdu
la t(5te, les
bras, le tronc, et elle n'est plus qu'un bloc a peu pres
,
informe. L'inscription
le
si
e'en est
une,
est trac(5e sur la
la fin
colonne a laquelle
personnage s'appuyait. Elle se compose de
de
Irois raracleres
d'un premier caraclere
:
et
complets superpos(^s
et fort espac(5s
on
dirait des
lettres
grecques gravees n^gligcmment au hasard.
G. Maspero.
''
Litre A' entree.
11
.l.iijfis!.
F~,
Annates du Service Jes Antiquite's,
T. Ill
PL
III
i
1^
Bijoux de Zanehibou.
luflulvuie Dcrtliaud.
Pans.
>
Annales
dii
Sen'ice def Antiquitis,
T.
Ill
PI.
IV
f^
10
IT
11
^^<^
12
w
li
J.
w
10
17 Bijoux dc PtHencith.
15
^nttales
ilit
Service des Antiquitis, T. III.
PI. I
Kom
Ishqaii.
BiTthaud
PaHa.
K,
,/;
TEMPLE DE PTAH RIS-ANBOE-F
DANS THEBES
PAK
M.
GEORGES LEGRAIN.
(Suite.)
VII.
SALLE ALX DEUX COLOIVNES.
Mm
Petite
oiEST. Face est. Aii.e nord.
gauche.
pohte
Montant
Deux
iignes
verticales
a.
^^
Monlntil droit. Texle semljlable
Hathor
est remplac)5e
par
jj
^^ |
^
^^
\^
Bas-relief au-dessus de la portc
Ptolemee
(jfl
*''''
*"'^'
J"*^
l (!:^Z
"k^ 11M
:
?Vi
'*
l*^
*1 .M. Levant Ptah debout dans
Le
dieii
accordc
Cii!^
{{{
,7i
Vf
1-
Dcrriere lui est Hathor
Aiiiiiiles,
i(|oa.
lim-i-cliff xiipcrii'ur. I'lolemee
98
ii
IV offro j
Amon
3!1 J_
"w
suivi
de Maoul
et
de Klionsou
:Jl=l-^foi:^V'^<*I-
Maout:
AfJ^fo^^.iii'""^
Klionsou:
AS^l^ Pr}.
montanl dans
Ic
Un
escalicr
pylono percc colle parol. Au-dessiis dc sa
IHolum(5e.
frise
porte se lisenl les Irois
noms de
Enfin, deux lignes d'hierojjlyplies couraient en
sous
le
plafond.
II
nen
resle
que
Mm*^^'^,> .SsXj'"^ UD
pour
la moili(5
'=iii
'MM
Ce
texte est trac5
sur
ia
paroi sud
dii
mur nord que nous
allons d(5crire.
MvR
noRO.
Face
miL
Cetle paroi
so divise
en deux parlies
distiiirtes
si^par^es
par
les arcliilraves
des deux colonnes.
Parlic onent.
Au
centre, petite porte de
Eilc
est
et
degagement s'ouvrant sur
titres
Ic;
cliemin
de
ronde nord.
decoree des
bas-relief.
et
cartouclies
de
Thotmes HI. Au-dessus, grand
beau
A''fl?2!]Z\
mains a Plab
"'^'"^
"" sphinx accroupi tenant un vase dans
accorde
:
ses
deux
(lui lui
a^"^
i.
7^
m -
'
'.
'
Derriere est Ilatbor
j^l
IS X f O ^H 1 1 111 '^
M"' A
^ ^^
iSott*
Inrchitrave est gravee
une inscription de
trois lignes
verticaies
,fhJ.i^--i3:!istJf^3iSTi^<-iiipfc:a]>i>
99
mlm
^!fiai^-^;TvJ,
\f^\y\-jA\\\^
"t ()^^ ( ^
Un
texte
[|1
^J
WMla face
et
Cette petite lacune est produite
par une restauration antique.
semblable est grave sur
nord de laparoi sud. Leslacunes
de celui-ci sont comblees par celui-la
reciproquement. La seule variante
est
i\
la
Rn
\*
Le
(^^ i f
roi
Partie
est.
J 5v^ A
li
TT
coiffe
du casque
Jf ofTre I'enccns
I^tali.
est suivi
de son double
4 ^ ^V^aiB-Ac^;] H ?
i [M^
L'acle
du
roi est defini
:T1WJL"I + wH^-
Ptabestnomme
|:=:;l
= |tg^^^i7^^|:^tjv^
(jette parlie
Mutt
SLi).
Parol nord, pnrlie
oiiest.
du mur
est
occupc^epar
un grand bas-relief dont on distingue encore
fort ])ien les couleurs.
La
partie
droile de ce tableau a ete delruite lors de Tetablissenient
du pylone
et
ptole-
maique.
A gauche
se voient
Amon, Ptab, khonsou, Maout
Halhor.
100
L'inscriplioii
dc
la
parlic droilc do cc lal)l('au a
vU':
rccoiivfrlc
II
ii'cn
reslo plus
([lie
Irois ii|jn<'s.
Le cartouche
d'llariiihabi esl {jrave
cii sniTliai-jfc.
fit
^f is
I^J
lii
Kn dessons
donl
il
Mariellr! (^KnrnahflJt'j. I).) copiacettc inscription cnliero"'. esl
une
lisle
de pnHres do Plah
el d'Hallior
nr.
resle (pie la niolllt'
(Miviron. L'autre moitie a ele martelec avani cpi'on ne posAt les pieri-cs dn
monlanl de
la
portc devant.
mi
m
'Am
s&
'"'
Letexte d Marietleesl ainsi conni
Les
jierri!s
qui
coiiiposiiiciit ia partio
snpriieiirft
dn ce toxic onl I'tovoli'osdcptiis
til
par
ls paysaiis
jo
aai |m
los rolniiivor.
Jc
ini
du moiiiimeiil
<[iic
me
stiis
assure an
moment do
la roslaiiratioii
le
marlelajje est bien reel.
All centre
du mur
celie
est fjravee
ia paroi
une inscription de
ia
trois
lijjnes
verlicales
semhlable a
Pdiiie
est.
de
sud de
muraille nord.
Thotmes IK
snivi
de son
Ka
offre le vin a
Ptali
<==- A
Les
te.\les
du
douljle et de Ptali sont semhlahles
a.
ceux du tableau e.s<du
mur nord,
paroi sud.
ce bas-relid'.
Ueux niches sont creusees sous
Elles sont decorees des cartouches de Tliotm^s IIL
Mill otEST.
.1
Face est. Aile sld.
irdtiche s'ouvre
une porte donnant sur une especc de chandjre de {farde
Iravanl passage vers le sud. Ellc n'a pas ele (lecoi"ee.
On
.1
lit
sur les montanls de
la
porte
gauci
(Iroitc
en A
le roi est
aime de '
,
"^
'f
^^
-^^^
en B. de
[^ ^ J
if oZLe
roi
(Ipxhks
di' III
jmilc est decore
assis.
la
de deux tableaux symetriques adosses. Le
est derriere le dieu.
^ A-^ ^j_^
A
Ptab qui est
portant
Une deesse
droile, ie roi
couronnc
^ peinte
en jaune
et
surmont<5e de
I'alef sc
presente les bras tombants devant une decssc debout dont la tetc
est oni(;e
du
distpie et des cornes.
:
On
lit
aii-dossus de la deesse
^p^^ ^ % ~V
^'^
devant
elle
^ .^
COLONMiS.
Les deux colonncs ont seize pans.
On
lit
sur leur face la plus occidenliale,
-^
/HHWM^ ^g^
I
roloiiiir
nurd
h^Vf fcll=^i^ C"^l ^
( .[^
(ti
102
5t5
^] [!
W
texle.
S3
!^
!j-
Lc
tcxlc
mis enlre paren-
theses a
martel5 puis regrave.
CoLOMiE svD.
M^me
Plah
est
remplace par
^_^
^^
ti^W
mur
^^^*^ partie dc Tinscription a ete marteiee puis regravee.
Trois autels ;\ J
et la
^ sc trouvaient
el(5
dans
celte salle.
Le premier place
eritre le
colonne sud a deja
la face
publie par Mariette [Kaniali,
pi. VIII).
On
remarque sur
superieure le plan en creux indicjuant I'enipla-
cement occupe jadis par un
petit edicule
ferme par une porte a deux hattants.
le
J.
Derrierc est un trou for6 ou peut-etrc, elait tenu
On
lit
grave sur
le
pourtoiu- de ce beau monument.
Faci; est.
frauclie
H^ fi&^J ^S^-^ ''"'-"^^(l!
rJ-=M
i
Face .J.
II
r-fj- > i*
fio cent,
(g^i;!
H\cent,
mesure o m.
de
liaul.,
o m. ya cent, de large,
m. 97
de long.
Le second dut occuper jadis
il
Ic
centre de la salle. Place sur I'axe
m^me,
avait ete deplace
pour donner
libre passage
lorsdu pillage du temple. Je
I'ai
remis a
II
la
place qu'il occupait jadis.
mesure
m.
(ja cent,
de
liaut.
m.
i!()5
mill, de long., o
m.
()3
c,
de
large.
On
lit,
grav^ sur sa face anterieure:
Un
est. II
troisienie autel
on gres, de style grcc, a etc trouve dansl'angic nordJ'ai
eri
ne porte aucune inscription.
rencontre a cote et au-dessous deux
morceaux d'une statue de taureau
calcalrc Ires-lin et des fragments d'os
reli([ue d'Apis
du
m^me animal.
J'ai
Aurions-nous
la
une
envoyee du temple de
Mempliis a sa succursalc thebaine? de mtime trouve enlre
les
deux colonnes, sons I'endroil
qiii
devail
miner. Us elaient dans
le
103
de carnassier
qu'il resle a deter-
elre couvertpar la secoiide tcbit, des os
sable, sous le dallage.
Je n'ai pas encore souleve la premiere tehit. Celle-ci porle, sur sa face
siiperieure, le dessin de I'emplacement occupe jadis par
un
petit tabernacle
a deux battants de porte.
Un fragment
lui
,
de socie de statue en granit gris a etc trouve non loin de
dans
lit
les
decombres.
:
On
sur sa bordure circulaire
^nJ
1hi*oZ
J^^oX^^ J"? "^"'^
Mun
La parte
KST.
Face quest.
et
s'ouvre au milieu
et
de ce mur
donne dans
les sanctuaires.
Les parois de droite
Parol de
aile et
droile.
de gauche sent decoreesde tableaux symetriques.
droite est creusee
III.
une niche cubique
trois
le
d(5coree
du disque
des
titres
la
de Thotmes
porte G.
J^.
lis
lis
gauche,
grands Nils portent des
et le troisieme
presents vers
sont couronnes
-^
premier
de
le
second de
apportent
| ].
Un
autre est a gauche de la niche.
bceufs devant
Au-dessus, grand tableau. Tliotmes
Ptah. Les animaux sont
a.
III sacrifie trois
Amon
et
f[
^-
^"IT V
''
^ ^'
L'inscription
descriptive de la ceremonie est martel^e
'MfM\ '"....^ w"trS^B:
Le roi porte
I'atef
sur le nemes.
Amon
repond
]7\
W
^.
'"^
mTm
rTTT
Parol (k gauclic
solairc et des titres
droite est creusee
III.
une
niclie
cubique decor^edu disque
de Thotmes
A droite de A gauche deux
Au-dessus
cette niche,
un
Nil apporte des presents vers la porte G.
autres font de
meme.
celui de la paroi droite.
est
un grand tableau semblable a
L'angle superieur droit manque.
est:
104
Le nom des bocufs ne donne pas de variante. L'inscriplion devanl Tliotmes
a.fn^^rSH- Levant Amon:ri|o|^[2]iyi'f it
?2.DcvanlPlah:l!Slr!iv-V-(^-|ri:U^
VIII.
POUTE
La face
dant
oiicst
G.
cepeii-
de
la
porle
esl
unc imitation plolemaiquc portant
III.
les cartouclies
do Tliotmos
Les tableaux des montants sonlsymetricjues. Adroite,enbas, Tbolnii's HI
porte la couronne
et est protejje
par
J^
"iti
[p-
{jauclie
il
porte4f el est
protege par Nekhal)it.
Inscription de gauche dcvant
le roi
:
Wi
i=:!^ \
Tn
rrr:
Le
nom d'Amon Ra
III jus(ju'a
est lW;sfrusle et
comme
martele de propos
d5libere.
Faut-il croire cpie le graveur a pousse le soin d'iniiter les
monuments do
Tbolmes
marteler
le
nom d'Amon comme
Amenopliis IV, ou bien
la pierre se trouvait-elle deja prolondement mutilee a cet endroit. G'est la
sujet a controversc facile sur lecpiel
nous n'avons pas a
II
insister.
Le tableau de droite
de
le
I'artiste.
est inachev^.
nous permet de juger des procedes
le
Au-dessus, Tbotmes recoil
et
^ d'Amon
suivide Ptali.
II
porte
^a
gauche
lajfh
droite.
le([uel
Denimn de
ollre le vin a
la poiic.
Double tableau svmetri(pie dans
de
Ptali et
Tliotmes
111
Amon
assis suivi
d'une deesse (Ilalbor?).
IX.
LKS SANCTLAIUIiS.
Sanctiaiiik cemtiwl.
Mvn
Noiu).
Fan'nuiL
Tbolmes
111
porhiiit la
^ ollre
de Tencens
Un boeuf t-gorgo
le roi et le dieu.
105
^, des volaiHes et de iiombrcuscs oHVaiides soiit eiiln
au-dessous
:
On
lit
iti
iti
iti
_1
Plah.
>joij se
Celle inscription sc repete au-dessus de I'edicule
trouve deboul
Mun
svD. Face iiord.
Tableau symelriqueau precedent. TbolmesHI porlant
b.4^oirrelevin=>A-!T#H^'[ST:Z?S1Ji:4'
%I
it
qui lui accorde
<'
i^i^M^W' i'^M^ l'^^^ ^^
''
;;;;;;;;
J^. Un boeuf egorge
le roi et la
des volaiiles et de nombreuses offran-
des sont entre
deesse.
111 coifFe
Mvn
EST. Facconeal.
assis.
Thotmi's
il
de
I'atef
tend la main droite vers
Amon
De
la
gauche
ticnt le piquet d'arpentagc et la
masse
|.
Les
oflrandcs qui etalent entre le dieu et le roi ont ete grattees.
Au-dessus des offrandes on
lit
^==
^g
* rf ^~^' ~^ \
^' SIS !
"
i 1 1 ^\u-dessus d'Anion
iBrn
r? iff 4^ l^
r
X
mm^
*" ?! -^ "^
'
Toules les images divines et
les
106
eU';
tcxlcs se rapporlaiiL aux dicux oiil
niarlelees puis rcfailes. La refection peul daler d'Harndiahi ou do Seli
I".
Nous avons Irouve dans
(lue
cette salle
i" les frajjnienls
d'une statue do Plali
nous avons
laissee en piate; 9
uno
tele d'llathor disquee, acluollemciit
au Musee du Cairo
n" SliOo"].
Chambivk de Ptah [d frauche).
Lesmurs de
cette
chambre sonl couverts de
III
jjrands et beaux bas-reliefs
<lebout. Letexleexpliquant
repr5sentiuitTbotmes
devant Ptah,
^4=
.
chaquc ceremonie
nitrite seul d'etre reproduit.
est.
Mvn MvR
ovEST. Face
Offrande d'un vase
Texte
ynno. Fare
md.
^
^^
Pi-omier tableau. Offrande do
deux vases . Texte:
^^^
^==*
ilk
'
Second Uihleau.
Ptah. Texte
Thotnios
III jelte
I'eau d'un vdse
par dessus la
tote
de A
:aE'3!-:.ir:z..st.^.^i:snn.i:iTir
Inbleau.
Tromhnc
Le
roi
met un
collier a
la
{jorge
de
Ptali.
Texte
Men
sur
EST. Face ouest [{ond
du sanrluairo). Le
roi verse
un vase
d'Aiiti
la t^te
de Ptab. Texte
^WZ^^^-- L^ll-^Tbolmos
III
MvR
si'i).
Face Hord. La porlo d'onlroo est percoo dans ce mur, a gaucbo.
Elle est decoroo dcs textcs do prolocoie de
d'etre signale.
sans
rieri (jui
morite
Au-dessus sont representees des offrandes.
la paroi
Deux tableaux decorent
Premier, tableau
:
en allant vers
la
gaucbe.
:
Le
roi offre
deux vases
le dieu.
^
Le
Ptab
les
^=.
^ ^ J^.
est
Second tableau. Le roi embrasse
Toutes
style
images de Ptab dans
des
cette sallc ont ete martelees puis refaites.
du restaurateur
I".
meilleurs.
II
rappellecelui d'Harmbabi plulot que celui de Seti
(liiAMiiRE
D'Hathor
(fl
dfoitc dti
mnctuaire central).
Les decorations de cette salle sont semblables a celle de Ptab. Le
brise.
11
mur est
ne rcsle plus
(|ue la partic
inferieure des personnages.
Mvtt OVEST. Face
est.
107
Offrande du vase w. Texte
Premier
lableaii.
Mvn
V =.1
1
SVD. Face nord.
^
:
"^^
Offrande
^P
'^"
I
3c.
1 !Jc.
<=.^ W
III'
Second tableau.
H ne
reste
:
du
p
texte ciue
^B '
^ ^^.
Tromeme
il/itr e<.
tableau.
Texte
^ Li
;^ J Liest
Face ouesl.
L'offraiide d'Anli
rcmplacee par
le
Madjet
MuR
NOBD. Face sad.
Meme disposition de portc que dansla cliamhre de Ptali.
Premier tableau. ^=' ^
^.
Les
litres d'Hatlior
sont
SZZ '111
i!;fSecond tableau.
\m
roi
embrasse (?)par Hallior. Memes mutilations qu'aux
autres chambres "I X.
STELKS.
Stele ue Tuotmes. Granil
epaisseur o m.
noir.
Haut.
m. oo
cent., larg.
om.
y/i cent.,
82
cent. Cette stele a ete d^couverle a sa place antique le
reliait la
long du
mur de
briques qui
porte
E au grand mur
d'enceinte
du
lerritoirc
d'Amon. Sa
face elait tournee vers Test.
Elle a etc transportee depuisau Mus('edu Cairo, dans la Salle
M.
Dans
le
centre, le disque solaire etend ses ailes.
rcfait, ainsi epic plusieurs parlies
Le tableau a ete
de
la stele.
Au
centre
a ete graveo la ligne verticale suivanle
^^
^^
"^i
|>ii
'^ C
""'
-.
"IT-
'''
Noiisavonspurecueillirlns luorcoaiix
stalue
Xotis avons
tiires
atissi protejjer les
la salle aiix
pein-
(le
Ja
d'Halhor,
Ics
rapproclipr.
dessanctnaires et de
deux
i-econstituer Tidole ct la rpmetlre
(I'csl
en place.
disqiiee.
colonnesen^tahlissant des plafond
Enfin,
le
I'actices.
line (Ic'ossc leontnce'pliale
('lie
monument
cli!
I'erme de
debont, tenant de\ant
line longiie tiffe
liaiilenr et
portes en hois.
\' oiv
de
est
loliis.
Elle mesiiii' a in. de
Aniuiks du Service des Antiquitcs,
de
jrrailit jj-ris.
1()01.
108
""^^
T 'flT IZI "1
lus
''I' '"oi
'^st
coifTe dii "^^
velu do ia slienli et porlc
ia bai'be.
II ticiil
deu\
II
est suivi
de
la
: "j {sir) (17^ f ] - ,,.
la coiffure
^ (-) - r\
Z:
ii
La reine porle
ornee des ailcs de vaulour.
droilc
le
tableau est symetricjue a celui de gaucbe.
Ptah est appek' !|
j^ + ^^^JTi^ V
i^
Tholnu^s
III^
(^
la
Le
'^ "] f
-^
fail la
nieme offrande
qii'a
gaucbe. Elle porle
in(}me coiffure que dans le tai)leau precedent.
Tous
les
creux des bas-reliefs et des bieroglypbes de cette stele sonl
peints en jaune.
II
ne reste du
bord de
ta!)lcau primilif
que I'espace vide enlre
la
lacune de droile
.
et le
la slMe.
Tout
le reste est refail.
Quand
Sell I" reslaura la stele
il
voulut se menager un espacc au centre pour y {jraver sa reslauralion. Pour
y arriver,
il
rapproclia les deux Plabdes Tboluies a gauche et a droile.
la
On
pent voir encore des traces de I'ancienne gravure. Le carloucbe de
derriere Tbolmes, n'etailpas primilivement
reine
(-^
^J
On
lil
fo ||^|j
La menie operation de reslauralion
cette stele.
a ele faile surles vingt-sepl lijjnesde
Parlout ou se trouvait
evident.
le
nom d'Amon,
pour
le
marlelagc do Kbouniaton est
Seti I" litcreuserla face primitive
rc^joindre insensiblemenlle creux
du martelage. La gravure de
ces endroits fut ensuile execulee par
un lapicide
ignorant. Ceci explique quebjues faulcs
d'orlbograpbe.
Nous soulignons d'un
trait loutes les parlies
du texte qui ont
ete retai)lies.
^^l!ltfig->if;MIH^
109
il>I>[K1S^!lliD-yfrlVIH!.:.E>iS
I
<.
J\
<
^^ f.
ii
<
f-i!:*Tv:rTtr:TT^p-u^'jTritjTi^j^
li:i?^5iPPaMJl^
'r^i^rnyi<->^p -y-iii:r^.iK:=:^^vDx:>
Tw^i"jp^>si^ iVPi.uj:ri>!Z:r:!>-p:^:i
110
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j\-".^^&
,,
,.
Haul, des llgnes
o m.
:
o36
o
miil.
mill.
Haul, des hieroglyplies
m. op.S
Stele d'Harmhabi.
Wctrv
chaiix
<\
m.
(Jo cent.
m. Ao
cent.
La parlie supe-
rieure est arrondle. Hoiidil y etend ses deux grandes ailes.
En
dessous est
un grand
et
beau tableau. A gauche
les dieux
de
la
triade thebaine sont
debout.f;esont:^K+-nrrz-ii:^-:...>^^+-f;s-Devant
eux
le
(^Wg^ ^ (J^^MSI
^
|~|
\
|
'^"^^"'^
presente un bouquet de fleurs. Derriere lui est la
}^
"- B
,
_^ CJ
^
?Y7
"1
I
eTi
"'
^^^^
^^ lionne qui tend
,
la
main. Enfin Hapi
:
la tete
paree de
lotus , apporte des vases
des fruits et des fleurs
^^
-.
1!}"^^,
A
cote est
.-^
I.
v
donnant
le
un
petit graffiti
nom
de
" ^^ ^
II
^Ce beau
bas-relief a soufl'ert dans sa partie infericure.
Le textcgrav^ au-dessous du tableau estanssi fort mutile.
(jualre lignes incompletes
:
n'en reste que
H2
Olle
I'ai
sli'le etail
deja rorifjee par le bas
dniiv l)locs
quand on
{jranil
la
mil
a I'enflroit
ou je
relroiivco.
On employa
de
pour
la caler a (jauchc.
Stki.k hK Skti
Ctrh. Haul,
I''"'.
ni.
i8 cent., larg. o
ni. 8'j
cent.
tal)ieau\.
Lc haul du
rinlrc de la slelc psl orn(5 de
deux
frauche le
*
l\
Q^
-^.Ledieu
|
I
1^
(iW^li)
L^^
o''"''''
* '"'
"i"
4^^
\ IJUUJ
BSj^
envoic-^elldubouldeson sceptre
vers
Seti^ J^ '111
^
^'f'
1-
'-'" '^'^^^^'^
^ 3^
J
esldebouldcrriere le dicu. A
T^'
^'"
droile, Seli I" ofTrc
f>
"
'^
f
4"
^
-"i^
envoie
du boul
de son sceptre
(|ui
el
de plus ajoulc
*^ __^
^. Derriere
le roi est
[^
^-^ ,','={{{1^,^(2).
Une longuc
inscription dont
il
nc restc
plus (pie onze lijjnes etail gravee sous ce tableau. Les quatre premieres lignes
portent des traces analogues a cellos d'un incendie
cp
^i
^ '^ 1m
U-y
s o
S
a.
c/j
113
r.
.n
GW's.
^ ^
I?
i
i-
Le
reste
manque.
Stele de Ptaii.
Haut.
m.
5 cent., larg. o
le cintre
m.
(j
6 cent.
Le tableau place dans
represente
'
|
^ "^ ^ ^
'
^
j^^
^
t *
^
(le.i
>
*'^
IS
1 1 1 1 ^11, f 1
1
..
TT
debout etpresentanl den offmuJfJ
|
a la trinde thehainfl
composee de
gS
^~
!^
'
'
fode:|j^etde^ + >lffJ.111Douze lignes
verticales ont il& gravees sous ce tableau
:
]11
U
1
I"
V
t
o
Stele
^.
d'x^intolk.
ni.
Calcaire. Haut.
m.
o cent., larg. o
^o
cent.
Partie superieure d'une stele trouvee a sa place antupie, le long
du grand
mur de
Dans Dans
^^
.
bricjue, pres la porta
le cintre
le
:
D. La face regardail vers
ses ailes.
le
sud.
^.^^ elend
tableau, a droite sont representes
Derriere la deesse, une ligne
iqo2.
"^^ ^ iTi *^'^"^ d'hieroglyphes ' ^~\ " '^\
:
iTJI
\ \
AiUKiles,
11^1
mentionno
Plali qui n'est
pas represents.
ce
Amon
p^
lend
le
vers
I'epervier
du nom de double d'Anlouf,
nom
est
^.
Suivent les
noms royaux
8
Get Antouf (o ran
^J
est
encore
peu
connu.
:
Son nom de double,
'"^
^^^
ce
et
son
nom
de Vaulour
el d'Ura^us
^T
T^E' ^"'
'"'
figurenl pas au Livre des Rois, nous sontfournis pour la premiere fois par
monunienl.
Au-dessous de ce tableau
(5tait
grave un lexte donl
il
iie
resle
que
Ce
texte ^tait deja brise
quand
cette stele ful
posee
;\
I'endroit
on nous
I'avons rencontrde.
(Sera continue.)
(lEOlUiKS LkGHAIIN.
REPORT
ON THE
ROBBERY OF THE TOMB OF AMENOTHES
BIBAN EL MOLIK,
BY
II,
HOWARD CARTKR
INSPKCTKUR EN CHEK DU SERVICE DES ANTIQUITES.
Lfi
lonil)eau (rAnienolhes II, decouverl par
M. Loret en 1898, avail
le niettre
eU;
muni par
remise
lui (le portes solides
en
fei'
I'orffc'
qui sembiaient
,
a I'abri de toute violence.
la
la
demande de
Sir
William Garslin
les trois
le
Service y avail laisse
momie du
coucWes
roi
dans son sarcophage,
dans
la
inomies demaillolees qui
la
e'laient
cole a c6le
premiere des cellules praliquees dans
parol nord de la
chambre funA'aire,
enlln, dans Tanlichambre, la
iMie des barcpies I'unei'aires el transportees
<lu
:
momie
d^maillotde que
M. Loret
el(5
avail Irouvde jeli^e sur
les auti'es
momics avaienl
enlevees en Janvier
les el
1900
au
\Ius<;e
de Gizc^h. Le bruil se repandil bienldl parmi
reslaient ^taienl couverles de bijoux
,
indigenes
voisinage que les
momies qui
en or
en argenl.
l,a crainle les retinl
quelquc lemps, inais, en oclobi'e dernier I'indulgence regretlable
de Louxor en faveur de deux bandes de chercheurs d'anliles encoiiragea a riscpier I'aventure. lis jirofilferenl
la
inanil'eslee
par
le ti'ibunal
fait
quites prises sur le
par M. Carter,
elail
dun
momeirt ou M. Carter
dans
les
absent de Thebes, pour forcer
porte du tombeau et
el
pen('(rer
chambres. M; Carler, prevenu rapidement, revinl d'inspeclion
les re'sultats sonl
institua aiissit6t
une enqu^le dent
consignes dans le rapport suivanl:
I.
Nov.
ff/i"'
1901.
The
nifjlit-guarrls of
Hiban El Moluk,
ibal
:
Abd
El Ad,
Taha Bogdadi and Ahmed Owad say
0n
Mohamed
the 9
A"'
tof November, slightly after sunset, whilst they were sitting down, eating
"their food, in the
tomb N 10, they were suddenly surprised by
faces
to
thirteen
if
warmed men with covered
"they moved or altem|ited
"
and
that they "ere tiu'eatened to be shot
make an alarm.
Six
men remained
of Amenophis
over them
11
whilst seven apparently went and robbed the
tomb
and got
8.
(Tiiwav togelhfir with llieir pliiiulpr,
the {jiiards
116
llio
remaining
hill
six
men
llien released
and w ent away by the path over the
towards Medinet Hahou.
(rThe guards rushed out after the robbers, but were shot at three times
from the pathway above, and, on being frightened, returned
<tV 10. A
to
llietomb
the
short time afterwards
liiey
came out again and inspected
tombs, finding that of Amenophis
n n
Mansur
broken.
One
of
Elfcndi
them and
II to
Taiia Bogdadi
be forced open, the lock being
at
once w ent to the Inspector
reported what had happened, whilst the other
this
irtwo
remained over the tomb?';
was about the
after sunset.
Mansur Effendi, having heard the report
with Heis
,
of the guards, went, together
Mohamed,
to
Biban El Moluk,
summoning
,
the
Ombdeii of
(loorneh through the Sheikli of the guards of the service w ho arrived shortly
aflerw ards.
Mansur EfFendi entered the tomb whilst Reis Mohamed stood at the
entrance. After a short lime,
Mansur Effendi returned, reporting
rilled, the
that the
roval
mummy
had been ripped up and
mummy that
was on the
boat smashed to pieces and the boat stolen. They waited until the Ombdeli
and guards bad arrived; then Mansour Effendi and the guards, together
with the
Ombdeh and
his guards, searched, until the small hours of the
a different part or direction.
late
morning, the surrounding gabel, each taking
No
traces
were found of the robbers. This was already very
and
should have been informed the same evening.
Nov.
the
9.')"'
i()Oi.
The
following morning the police were informed;
mamoor, moawen,
this
together with the parquet, went and inspected the
tomb,
special
being about 3 p.m.; they took the necessary precautions and a
for tracking spoor
man
was
set to
work.
The guards having
teen robbers
El Rasol
and Mohamed Abdrachman,
namely Abd
stated that they recognised three
men
out of the thir-
El Hasol
Ahmed, Abdrachnian Ahmed Abd
of (Joorneh,
these
men were
in
arrested by the
tbeir houses.
Omlxleh the same night (95"'Nov.), they being found
also.
The above three guards were locked up
I
On
the 9.V' Nov.,
tlie
was
at
Kom Ombo
(i
on inspection and returned to
1
Aswan by
awaiting
me
from Mansur
evening train, arriving
Effendi
p.m., where
recpiesling
found a telegram
to return to
me
Luxor
immediately but not giving the reason.
I
took the following morning train and arrived at Louxor between h and
uliorc
I
117
was met by
llie
Iiispeilor
I
Maiisiir EHi'iidi
who
informed
me
of what had happened.
-
went
lo the
parquet, finding him
carrying on the process of the case
tlie
above named guards being then
cross-examined.
After iiearing the full statements of the guards
I
went
to the Hotel,
where
met M' Hazel
and
that of the parquet
inspector of Interior
who
houses
had also been
to inspect the
Nov. 27"' ]()oi.
The
tomb, and he gave
me
I
his statement.
following morning
went over
I
to
Goorneh,
all
M' Hazel and the moawen of the police accompagning me.
searched where
I
had
thought
to (ind
something which might throw some light
this
upon the
case.
Nothing was obtained by
movement.
then went to the
tomb
royal
of
Amenophis
with
M''
Hazel, and found that the bandages of the
,
mummv
bad been ripped open
but the body not broken. This had
places where objects are generally
evidently been done by an expert, as
llie
found bad only been touched.
if
carefully
examined the wrappings
lo see
there were any signs of their having contained jewellery, but could find
no traces w hatever and concluded that no jewellery had been found or stolen.
The small chamber, containing
the three bodies,
had not been touched. The
that
boat in the antichamber had been stolen; the
mummy
from the
was upon
it,
was lying on the
floor,
and bad
l)een
smashed
it
to pieces; the wire-netting
enclosure that had been placed to protect
visitors,
llie
was bent
down
a
at
one of the top corners so as
stool that
lo get in
by and pass
boat ihrough,
wooden
was
in the
tomb being used
lock,
level.
full
as an aid lo climb over by.
The marks on
shew
noon,
thai
1 it
the iron gate
and the
now in
As
it
the hands of the parcjuel,
late in the after-
had been broken by a
lo
was getting
returned
Luxor and gave
report of the day's results to the
par([uel, M"^ Hazel leaving for (lairo.
Nov. yS"'
(jo
The
following day
again went to the tomb of
Ame-
nophis rope
II
with the
moawen
of the police, and having ohlained the necessary
if
etc.,
we searched
the wall to see
1
possibly anything had been thrown
down, but we found nothing.
any traces of the thieves.
It
then searched the whole
tomb
carefully for
had been reported
to
me
formerly by the
parquet that the padlock of the tomb had been stuck together and
look
all
made
to
right
bv means of little pieces of lead paper, which had already caused
suspicions against the guards, both on the part of the parquet
and myself.
It l)ciii{;
118
very
improbable
tliat llie
robbers,irtliev, as in the guards stalemenl,
badrilled the
lock.
lombby
force, shouldaltempllohide thetheftby remeiuling the
The
result of
my
searches was that
little
found more small pieces of lead
a
paper beneath the door and a
sont-tree. This piece
round piece of resin, probably from
tongue
in the
was the exact
size of the socket for
i
padlock
and gave
me
Yi-ma-dua
a small clue; for,
l\
on the
El
i"'
Nov., Iliad found
tiial
the
88 Sheikh Abd
Goorneh
had
tomb
.
of
been broken into
the
of
lock being forced by a lever and
resin that stuck
it
made
to look all right
by the means
together, the material and
I
method
of
in
both cases being
sliew
exactly
tiie
same.
took the
moawen
to the
tomb
Yi-ma-dua and
that botli
him
these details together with the broken lock.
tlien left,
He agreed
works
had a strong resemblance. He
H. H. Khedive's
I
having to be on duty on account of
visit
south.
that
I
must add before going on further
had grave suspicions against
Mohamed Abd El Rasol in the case of the Yi-mi-dua tomb, and I watched this man whenever possible, he ])eing a well kno>\n tomb plunderer and
his
house being ([uitenear the tomb.
After the
moawen had
to
left,
carefully
compared
the footprints in both
the foot
tlie
tombs and found them
have a strong resemblance. In both cases,
prints, hdHfr printu of hare feel, are of one person only.
Recognising in
tomb
and
of
AmenophisII those of Mansur Effcndi. Mamoor, Moawen, Parquet
Hazel, they
all
M''
wearing boots,
then look photographs, to scale as
feet,
near as possible, of the foot marks of bare
very carefully.
and measured them up
During the mean time the spoor-man (racked
fool prints
from Biban El
Moluk to the village of (loorneh and to the house of Solemaii and
Ahmed
Abd El
Hasol. Tiiese
men were
arrested.
All the
above details put
my
suspicions strongly against the guards, and
is
caused
me
to believe that their tale
alltogether imtrue
and made up
to
cover themselves,
my
theory being, that tfiey had found the tomb to be
date, probably \>lien they were asleep or not
tlie
broken into,
on duty, and
at
all
some former
tlie
1
evidences lending to show that
liieflhad been
done
me.
secretly. Therefore
had
llie
guns that were
I
witii tiu;m
brought
to
These being found
in their
houses,
(piestioned the Deir el-l5ahari guards
thell.
whether they had heard any reports about the supposed time of the
Tliey answered vYea,
119
I
if
and threes.
liis
also questioned the inspector
the
guards had fired any guns after
arrival at
Bihan El Moluk and he said
rNqi', but the three guns gave 'every evidence that they had been fired off
recently.
Those then were probably the reports of fire-arms which
the
Deir El Bahary guards had lieard, caused by the Biban El Moluk guards
to
make
their tale
seem
true.
I
oo'^'Nov.
details
,
1901.
went
to the
,
parquet and informed him of these
together ith
my
suspicions and requested leave to inspect the foot-
prints of
Mohamed Abd
agree totally
El
Rasol.
This
did at the Markaz, and found
them
which
to
I
Atitli
my
photographs and with the measurements
of
had taken
in
the
tomb
Amenophis
11
and Yi-ma-dua. The
measurements agreed
to a millimetre.
In consequence of these constatations
Mohamed Abd
to
El Rasol was locked
up separatelv.
Dec. 1"
ratus to
1
()0i.
returned to (Joorneh
get
my
camera and appa-
photograph the foot-prints of Mohamed Abd El Rasol, and when in
Goorneh, Sheikh Mansur
informed
Omar
of the village
and the guard Ahmed Mousa
me
that
when they were crossing
the riverto Luxorfor
some busi-
ryiess at liie
T
r
Markaz on the 90* of Aov., Mohamed Abd El Rasol crossed
a piece of iron with
with
them and had
him about 3/4
of a metre long,
resembling a lever. To this he had something done to at the blacksmiths'
\\lien
rand
he returned with them, he said to them that he wanted it
rinto a silk
tomb
Goorneh
testing rod,
made
but that
tiie
blacksmith would not
even the
fdo
it^.
On
in
questioning the blacksmith afterwards, he denied
knowledge of the man.
When
tiie
also searched
Mohamed Abd
El
Rasol's house
thoroughly, finding Jiolhing regarding
"
case,
excepting
one
small
funend cone made
to tourists.
into a portable!
shape for selling
This
al
!^'*'* IlllH!!
jl n
/
once recognised as being similar to the cones stored in
the the
1
/^
tomb of Yi-ma-dua.
went
to the latter
tomb
ith
it.
Ombdeh, and
returned
to
got an example from the
tomb which agreed with
Luxor, stating these facts to the police and Parquet, and a
proces-verbal was made.
Dec.
1!'"'
i()oi.
look photographs of the foot-prinis of
Mohamed
, ,
Abd
El Rasol and
I
120
uitli tiie Partjuel.
went through the matter thoroughly
Ever, since the
first
day, the surrounding hills and villages have been careit
fuHv searched for the stolen boat hul no traces of
have been found.
El Rasol's house
is
Though
the
the cone that was found in
Mohamed Abd
ol
same
as those stored in the
tomb
Yi-ma-dua, there being so many
it is
of the
same kind, bearing the same hieroglyphs,
one of them.
dilFicult to identify
it
for certain as being
As
far as
can jvidge from the evidences given both by the day and night
I
guards ofBiban El Moluk and the inspector Mansur ElTendi,
thinking that
the theft
cannot
lielp
was known
to
them some time before the
tale for
5/1'''
of
November, and that they have made up the
to
some reasons, perhaps
cover their negligence. There are
many
evidences and witnesses to show
that the inspector and guards w ere holiday-making in Luxor without leave
during
my
absence, and
it
seems curious that the day-guards, as they
say,
so particulary inspected the
tomb
witli the
night-guards, before going off
duty that day.
Howard Garter.
Tel est le rapport de M. Carter. A ition arrivde a Loiixor
refis
,
ie
28
deceinlire
iui.
i9oi
las
je
Tenqii^te avec
liii,
et j'arrivai aiix ni^ines conclusions
que
Toules
imfi-
calions relevees ju8<[ira
ses invesli{ralions
:
pr&enl tendenl a jn'ouver
qu'il n'a point fail fausse route
dans
il
n'y avail done plus (pi'a allendre les conclusions
du
parcpiel.
roi avail
Toulefois, conime
le
bruit s'etail rdpandu jusqu'en Furope (pie la
momie du
etc cornplelcinenl detruiln, je profilai
dc
la
|)resence a
cl
Thebes de deux Kffvplolojrups
pour
faire conslater Telal
MM.
de
Bissinjf el
Lacau, pour rcxaniiner avec soin
dans
le<piei elle se Irouvait. Voici le proces-verbal
que nous avons dressc a
cetle occasion.
II.
I'ROCKS-VERBAL D'EXAMEN
DL CORPS
Lei
'7
1)1
PHARAON AMhlNOTHKS
11.
Janvier
1902 amidi, M.
Carter, M. de Bissing, M. Lacau clmoi nous
II ct
avons examine
la
momie du Pharaon Amenothes
une a unc,
nous avons trouve
le
linceul declare en trois endroits, a la tdtc, a la poilrine, aux cuisses.
Nous
tpic
avons cnleve
la
les
cnveloppes de
la t(5te
et
nous avons constate
face etailen bunelat, ainsi (|ue la poitrine et le bras; seul le doigt index
de
la
121
ou
les voicurs el
il
main gauche
avail ete brise accidentellement par ie
lomba au fond du
Autour de
cercueil, landis qu'on demailiotait le Ironc.
la lele,
des debris du feuillageprovenantde la couronne funela
raire adheraienl
encore aux cheveux. Des fragmenls de
elt5
guirlande etaienl
visibles sur la poilrine; ils ont
recueiilis, puis deposes
dans une pelile
quelques-unes
boile en fer blanc avec les parlies des cheveux
tombees
et
des feuilles de la couronne.
A
ni
I'examen,
il
a ele reconnu que le
Pbaraon
le
n'avail porle
aucun bijou
le
aucun objel de valeur; apres quoi,
corps a ete place sur
couvercle
renverse du cercueil el a ele renferme dans la seconde cliambre lalerale de
droile avec les Irois inomies depouillees des I'anliquile.
En
Le
foi
1
de quoi nous avons signe
7 Janvier 1909.
Howard Cartkh,
Ouelques jours plus lard, jelis exlraire de
ia
Fi\.
DnBtssiNC, Lacau, MASPEno.
la
niomie du tombeau,
I'lu-ent
et je priai
ii
M. Carter
photogi'aphici'. Les
l-Ill), apres
li-ois
pbolographies ci-jointes
fut eminailiotee
prises
cette occasion
(pi.
quoi
la iiiomie
de iiouveau
il
et reintegree
dans son
cercueil, puis le cercueil dans son sarcophage, oil
est aujourd'hui.
THE EAKLY TOMBS AT TEHNEH
BV
M. (iKOIUiE FRASER.
[Suite.)
i3.
Tliis- louil),
wliicli
is
the only
fully inscribed
one
in
the group,
requires a
more
particular description.
Plan.
in plan
is
it
siniilai'
to
llie
previously described inastabas, with one
important dilTerence, that, whereas they have only one long passage behind
the central mass, in this case, besides the passage, a
chamber has been
excavated in the mass parallel
it
to the
long passage and communicating with
by means of a small door. The from the
architect's or stone
interest of this
tomb
lies in its inscriptions,
it is
as,
mason's point of view
i
very inferior to
the other mastabas, notably to n"
o.
is
The chamber,
passage or
the only part entirely finished,
not parallel truly to the
to the face of the
mastaba outside. Both the northern and long
in the
passage are unfinished, and.
the
long passage, the wall between
it
and
chamber has been
cut so thin that a large piece of the eastern wall of
in
the
chamber has been broken awav. Three chambers have been ])egun
tlie
the east wall of
long passage; but only the central one has
quite in the
made much
still
progress, and
it is still
rough with half cut out blocks
at
in situ.
The outer
face of the
mastaba as sloped
an angle as
in the built
tombs
of this kind.
The
burial shafts, two in
number, were
as usual in the
mass of rock, but
the false
rilled
were small and irregularly oriented.
They uen; roughly behind
doors sculptured on the west wall of the chamber. They had been
and
did not reclear them.
In the long passage opposite the central
chamber,
;
found a large jar of
contained
charcoal
the short spout t\pe whirli
we know from \leydum
it
and bones. There ere
123
llie
also Lwo or lliree od'eriiifj jars of
poinled liand-
niade type; tliesewere contemporaneous pottery.
THE eilAMnEM.
General description.
The chamber
l)y a
is
runs north and south , communicating
its
with the iong passage
small door in
eastern wall.
Most of the sculpture
of
medium
to
quality, the rock itself not being very
artist
good; the west wall appears
of the tomb.
be the \ork of a better
than the rest
The unfinished
llie
parts are the small false door at the southern
end of the west aU,
figures,
southern end of the east wall beside the seated
east all
and the blank space on the
underneath the scene of the
been
while
seated figures of the
originally plastered,
owner and
his wife; this space appears to have
in red,
and traces remain of designs or figures
tiie
similar workmen's outlines in red are to be seen on
shrine on the west w all
above mentioned. The roof has mostly fallen in or been destroyed, and the
upper part of the west wall of
tiie
chamber has been destroyed
too, but, as
no
blocks of any size were found in the clearing, this would appear to have been
the w ork of
men
at later times
and not
to
be due
to the
earthquake. This
point
is
important.
of the west wall
I first
The portion
since
sheMn
in
dotted lines has been destroyed
1890, when
copied the inscriptions.
portion of
anciently.
tiie
west wall
adjoining the long passage has been quarried
1
away
shall
now proceed
to
describe the walls with their scenes.
NORTH WAM,.
This
is
entirely filled
bv a niche containing the
a
life size
statues of three
:
persons, two
men and
:
woman. Above
are two lines of inscription
the
upper of which reads (-)
^^^^^!!r;4^^t^-|TJ^
wS^'^ ^ w
his son
y'
\
*^
^*
"'''"'
superintendant of the palace
fldjl-ltehnii.
Nuli-Ankh and bis
wife, the King's cousin
His daughter and
made
this to line
him, according
their
to his
devotion towards himii.
to Hatiior. the
Th(! lower
{fives
names ictThe lady, devoted
King's cousin
/./.-..Aw .
(^) -7 ^ >*.
^ [g
;|.
<
-^ 'T' jj
The cenlral
ligiire
l-2!i
" '''"^ U'afl'er >f
isl' )pt
+ :^ + T'~"^PP!-
stlie royal scribes, the King's cousin, N-anlih-xsa
The remaining
ligure represents
Nid-anhk himself, w ho
titles.
is
said to he
devoted to GodTi and has part of his usual
SOUTH WALL.
This wall
of a
is
also entirely occupied hy a niche containing the sealed figures
man
(left)
and woman
(right).
The man wears the round
close lilting
wig.
Two
children stand hy their knees. There are no
inscriptions.
WEST WALL.
Starting at the northern end
i"
,
w c find
niche with standing statues oi Nuk-nnkh and his wife lldjl-liehnu
he wears the leopard skin of a srm priest, and
a round close lilting wig.
Above
9
is
a partly destroyed line of inscription giving their
names merely
A false door,
is
the upper pari of
liicli is
destroyed below the destroyed
;
inscription
a panel
showing Ildjl-helmn seated before a table of
<^
ofl'erings,
and again below
3"
ft"
this a
Sulen-du-ltlp n inscription for the lady.
A round On
lintel inscribed for the
King's cousin IHjl-lichm.
A niche blank.
the outer panel north side, four servants, a fan bearer, a water-
skin bearer, etc., but no names.
G"
On
the outer panel south side, the chief of the female servants
Nefert-ar, the female servant or
concubine Meri-ah-nefer and her daugliter
llatlmr-K-anlih-hlm
the girl Nffcr-lilp-s.
-n
and
a girl called Hatlior-Hefer-I.liun
carrying an
nngenh
or couch.
:
Inner panels, North
live
lldjt-llclnu , smelling a lotus llower, stands with
children, the scribe Untljl. the scribe Ilallior-lien, the scribe Sali-f,
I*Uili-n
and Ualhov-hn-hka.
:
Inner panels. South
Nukli'nnhli stands with a staff
,
and a mace, before
him
dwarf or child
/'//-/^grasping a
duck below are two boys w hose names
are uncertain, one appears to read Khml-sclu.
Some
of the above
names
occur again on the eastern wall of chand)er. Next
to this false
door, we have another
in the
lii{;hly
ornamented
in patterns,
like the early
sarcophagi
Museum.
The
central part of
llie
west wali
is
divided into
two
refjislers.
The
a
upper one contains a
scene, on the
left,
lal)ie
of ninety
one
different offerings,
a chair
and
showing Niik-anhh seated on
before a table of
offerings; below the chair his hunting
dog, called Sh-kn, devours a duck.
This
is
tlie
])est
executed scene in the tomb. The lower register shows
after
persons
the
bringing an ov and the ordinary offerings;
tlie
them walks
superintendant of
i)oats.
There are
few short explanatory
inscriptions.
Next to the above are three panels, showing the superintendant of the
r^lienhan
priests Sliepss. the KliPida-n priest
rflienlia-n
Ifpii-hor,
the ^lieiikan Sn-set-
mert, the chief
the
rt/im/iY/fl
priest of the tonii)s Gaf, the vlwuliav
Ka-ahy and
Shn-n. These arc followed by two vertical lines of inscription,
which have been unfortunately partly destroyed since 1890. They appear
to
be instructions to his descendants.
Tlie
remaining part of the w
all is
occupied by a niche and false door.
(left)
The niche contains
the wall
is
the statues of a
man
and woman (right) standing;
here destroyed at the level of the waists of these figures. Three
children also were
of
shewn standing. They have the
:
side lock of hair,
is
and two
Hathoralso
them are very much defaced
tlie
the right the
hand one
his eldest son
lim,
central has no
name, and
tiie
left
hand
child apparently
was
called
llntlinr-lieii.
Possibly
larger figures were those of a married
brother or son o( NuL-anUi and his wife; the man's names was Aiva, the
woman's does not appear. The inscriptions beside the
figures
were as follows:
royal scribe,
M^I + Zr:fi[S!!<->X'::^Z^rTThe
Hathor-hen, he
who
!
is
in
charge
of everything,
of all
e'd'^^t
the
goods a;
to
(HP VPI^
one as
I
>
^^Z + ZiIr[S
Halhor-hm
i>
;
l^
"Her
"' levoted
his father, the royal scribe
(*) ^^Xfn^P!^'"^!
to the
^^J|[_^2^p'
did for
''Y\-
May ..... belonging
tomb, do
for this
them myself ?5.
is
The
above.
last
thing on this w all
the small unfinished shrine door mentioned
The
outlines in red paint
show the ordinary scenes
of
of offerings,
to
an ox
and a
man, then
priest
Flathor
whose name appears
be Aiva-srt-ii
The
nortliern
12fi
llie
KAST WALL.
end
lias
it
been destroyed by
breaking away of tbe
partition
waW between
this, tbe
and tbe long passage.
divided into two registers. In tbe upper Nulc-ankli
Next to
w all
is
and bis wife are sbewn seated on a couch, her
above them their names and
lilies,
hand
is
upon
bis shoulder;
a vertical
and before ibem the remains of
inscription, a speech to their descendants. Below are represented six persons,
apparently coming to tbe door of the tomb
a
The
first is
a scribe?, then
come
man
bearing a shield , a staff-bearer
named Djf'a,
.
the
mother of tbe female
.
servants Neferlam, tbe
handmaid Nefer.
and the band-maid.
.? It is
w ortby of note that Nuk-anhh appears to be seated under a canopy or roof,
supported by a so-called
lotus
,
bud ^ column
the pedestal of which
is
is
shew
n.
Further on , on tbe same w all a similar column
shew n with a scpiare abacus
and these are some of the
earliest representations of
is
columns known.
Tbe
central part of the wall
divided into twelve registers which will be
:
described in order beginning at tbe highest
1
line of inscription
which reads
ft
The
king's cousin, superintendant
HcJjl-lielniii
of the palace Nuk-ankh, his wife the king's cousin
and
their
descendants
a"
fl.
list
of
names
of the persons represented in the third register.
3" Hdjl-heknu ,
followed by eight persons and possibly one other now
destroyed; these are the descendants, children or grand-children, and they
are
all
men. Following
llieni, are
three priests. All the
names
are
com-
pounded w ith
I\"
.
that of llatlior.
(Calendar of the twelve
n,
r
1
months
0 J\ames 6"
ot
the tour seasons
1 ]
Tuewyear
"
day.
Apparently areas of land.
7"
and
8"
Two
lines of inscription
reading.
(* )
JLv J.,
(\iPsiL
f/cr/rrt/'
ordered
me
to
be the priest of Mathor lady of the valley, so that
into the temple, behold,
I
when any thing entered
was the priest over every
lliing
wliicli
127
lo!
I
HPnl up
lo
llie
temple; and
these
my
.
children are to
I
l)e
priests of
Hathor lady of the
valley, even as
did myself, so that hile
.
am
ii.
travelling to the blessed
g
West
as a justificedlord.
these
mv
children
Calendar of the l elve months.
10
1
Names
of the four seasons.
List of personal
names apparently the same as
in register
i?.
12 Line of inscription which reads.
('))
!.=^
JlH
^ j^^L-J
^^
IJ
-'.
ft
Moreover, these
my children
say a per-hkru (prayer)
for the King's cousin
all his
Khenu-ka, the father of his mother, his children and
relations in the feasl of tag-, the feast of Thoih
is
and
at all festivals
75.
This part
the
most important
in the
tomh, on account of the biogratiie
piiical details
and the rare early notice of
it
calendar.
Following
is
a vertical panel
:
of inscription divided into two parts.
The upper one reads
f(
The
divine priests w ho do for
me
this
are from
my
children for ever to officiate as priests for Hathor; for,
it is
His Majesty
Menkau-ra who granted two aruras of land for these priests, that they may
officiate as priests forit.
The lower reads
per-liliru
Moreover,
oil
ye people say a
-1 1
'
(prayer) for the King's cousin Khenu-ka, the
AT^fcTiT
x X X
father of his mother, his descendants
and
all
pertain-
^
-j
ing to
him
7)
Next to
this,
we have Nuk-nnhli and
his wife seated
^
J j^!)^ 01 j^
-H <= ->
I
on a couch, apparently under a roof or awning supported by a
iotus-biid
column.
Above them seven
vertical lines of inscription
remain, which are impor:
tant as they give his full titles
-=>
=
-1 1
Lib]
-^^
T'T
t~~\
-V
f i
First of all
lo the previous
oo
"^^
^
'
1^
'~~^
I
I
r>
i^
i!
a line
:
5.
fit^u^
to
we read
which appears
t
refer
^
^=*'
inscriptions
He made
it
an order
S*^
for his descendants
and
to
the priests of Hathor the
128
lilies,
lady of the vaUpyn. TIipiv follow the above
from
wliicli
we
learn
lliat
he was a chamberinin of tbe bouse of Pharaob, superinlendanl of ihe new
towns, superinlendanl of
the King's cousin
liie
divine priests of Hathor lady of the valley,
Nuh-anlilin.
After ibis cames His wife,
bere.
tbe devoted
lady
fl ,
ber
name baving been destroyed
Tbe remainder
ofj
This
is
tbe last scene.
the wall space
is
occupied
by a niche containing the statues of a
man and woman
without inscription.
Beyond the niche
it
is
the door wbicii leads into the long passage, and beyond
:
again
tbe w all decorations have not been completed
liie
there
is
only the
.
figure of a child, sealed on
groimd and part of
a
its
name Nau.
.,
and a scene of a man and woman sealed on
couch but witliout names.
We
if
have now completed the circuit of
this
tomb.
It
remains
to
:
be seen
for this
any order of relationship can be traced in tbe various tombs
let
purpose
us
first
consider tbe dale of this tomb n"
3 as
compared with
the rest of tbe groiip.
There appears
viz.:
to
me
to
be one
fairly strong piece of
evidence as to tbe relative age,
in
Tiiatn" i3 does not
fault
seem
to
have suffered
any ay from the earthquake or great
which, as we have pren"
viously seen, appears to have ruined tbe fine
it
tomb
i4,
at a time
when
was either not finished during
I
its
owner's lifetime or very shortly afterin
wards.
n
1
mentioned above bow carelessly the east wall of the chamber
it
3 has been constructed,
it
beeing so thin that a portion has been desif
troyed, and
seems probable that,
the
tomb bad been excavated before
would have collapsed bodily
tbe period of the earthquake, tbe partition wall
if it
suffered the least shock.
On
these grounds,
this evidence,
would date
I
n"
'i
before n i3, though bad
is
it
not
been for
should not have done so; there
it
however some
title
collateral evidence,
though
may be open
to
r,
doubt. The liighesl
,
of
the
owner
of n"
was
Great one of
llif xoiitli
and we know
tliat
he had
a son called Kep.
is
Now
the only other
tomb w here tbe name
shaft of this latter
title
of Kep occurs
n"
a,
and
in tbe unfinished
tomb
tomb was found
of the soHtlin.
bis lifetime
buried a
man
n"
1
called Khemi-I;a,
Kliciiii-La'.i
who
bore tbe
of
ft
(ircnt one
Now,
if
tomb was accidentally destroyed during
or shortly after his death, what
more probable than
in the
that bis son
Kep should
have buried or reburied his father,
shaft of the
in
mastaba which be
was constructing
for himself?
Kep may have died
an expedition or war
af'lonvards,
lii("li
129
lor
there being only one shaft in his
would account
mastaba and that unfinished. At
oflerings
lo the
Meydum
an undisturbed burial, containing
and pottery,
etc.
but no body, was found by Prof. Pctrie, pointing
really
owner having died and been buried
is
away from home.
mentioned
The other point
in the
that the grant of k wakfv or religious land
is
tomb
of
Nuk-ankh
dated at the earliest in the reign of Men-
hau-ra and appears to have been confirmed in the reign of User-ka-f.
Now Nuk-ankh probably
that the grant
if
lived, as he appears to say, in the latter reign, so
to his father,
was probably
whose name was Khenu-ka. Now
n"
i
his father
w as the same man as the ow ner of tomb
a person of high titles
,
i of the same
to
name, he was
and might reasonably be supposed
have got a grant of land
early kings, as
I
which was evidently an unusual favour from the
in early times.
do not recollect any other similar case
However,
of the
n"
i/j
think the strongest piece of evidence for the respective dates
lies in
tombs,
the destruction caused by
of similar destruction in n"
the earth
i
movement
in
and the absence
3.
Now
as to the relationships. If
my
theory
is
sound we get an interesting
genealogical tree. Khenu-ka'?, father was called Meri, and his
identify with
tomb
w ould
mastaba
n"
1 1
where we have the partly destroyed name
fit
of the
as
it
owner
is
(') 4^ "'^^'^;' which appears to the name written in tomb ik, viz. ( ')\^M- ^t^f^-'tnkh'^ father
Meri
then
tree
:
was khcHu-ka, and, from the above elements, we get the following
Meri
N t4. Khenu-ka
Kep
= Holep
Debt
(daug.)
N"
i ,3.
Nuk-ankh
= Hdjt-Hknu
I
N-ankh-ssa
Khti-nuht
(ilaiijj-.)
If this is correct
Annate), igoa.
we have four generations or about
5o
years.
g
that oi Ankf,
It is
130
tlie
As we have previously seen, the other tombs, with
are uninscribed, or the
to
exception of N 3
names
of the owners are wanting.
relations
moreover impossible
I
place the numerous children and
mentioned by Nuk-anlJi.
I
imagine that they are partly grand-children.
hope that the unusual
interest of this
tomb
in its inscriptions
may
prove
a sufficient
excuse for the description of the remainder of the group.
Cairo, 1902.
(jEonr.E
Fraser.
, : ,
SUR LE SENS
I)E
CERTAINS TABLEAUX QUI DECORENT
LA TOMBE DE NOUKANKHOU
PAR
M. G. MASPERO.
Le principal de ces tableaux,
nous montre Noukankhou
11
celui
dontje ne connais aucun autre exemple,
assis
dans un kiosque avec sa femme Hazithakanou.
a lous ses litres, ainsi qu'il
,
convientaunc circonstance aussi solennelle,
et
le
la
main
droite levee ,
il
adresse la parole a douze personnages debout dans
ligne d'bi(5roglyphes qui est tracee verticalement
:
centre de la paroi.
La
devantlui nous apprend que
^| ^^^'^^^^'^P^^^[V]'^'^
|
^^2
" '^
proclame
ses enfants*'^' pretres d'Hathor,
dame de Raanit
:
w.
Son discours a
celte occasion
nous
est conserve tout
au long
^'^^
1^^^'^lI^^^^JH^-^^ri^P-Ala
le
suite
il
de cet exorde
graveur a
tire
un
trait horizontal,
au-dessous duquel
a ecrit la phrase
4s
^ ^ ^ ^ (^)^
^
^^ ^^""'^ reprend horizontalement en deux lignes
,
'''
LegToiipemflsouest^crit par
la fern[[j.
signe n]
j'ai
Notre type nc
le
la posse'dant
pas
me
accroupie
qui expulse
le
signe
mis parlout
'*'
signe ordinaire
^.
M. Frazcr m'a assure que,
siir
roriginal
Fiil.
tta
pr^tren;
=>
ici le
mhne,
comme dans
(1^
sa copie, ia
femme
el le
einploi qu'on iui connalt avec
dtaient separ^s
par un leger inl^rvalle:
cpi'il ii'v ait la
exemple
jn
ne doule pas neanmoins
^e
^ Jl donner pour femme
=
<=-
^ par
feni-
J
,
Conner a
et
dans
d'auti-es
une variante du
-^
ordinaire.
EUe donne
Piehl
locutions de
'''
mi^me nature,
par
le scribe
una
fois
de
plus raison
dans
Le
| a ete pass^
ancien
rexplication qu'ii propose de I'origine
du
ou
pai- le copiste
moderne.
9-
qui roupent la paroi par le milieu
:
132
L( V1
P
...!
H t
V 'd^ [==-
1^'^
f^
bas de
ia
paroi par une derniere ligne horizontiile
J_^
^ ^J^^
-^s
^
le
ri
^ ^'^'
me
IB "^
^^ ^'^" traduit eel ensoiiible de propositions
la
en tenant compte des regies connues de
syntaxe egyptienne, on obtient
:
discours suivant, dont toutes les parties s'enchainent exactement
font [les riles] ce sonl'^'
Ces
propbetes qui
mes
enfants, que
j'ai institutes
prelres d'Halbor,
dame de
Raanil. [Or], c'est la Majeste de Mankaouri qui
doima deux pieces de
qu'ils fissent fonclion
lerre cultivcie aux propbetes'*' de cette d(5esse
pour
le
de prelres, car ce sont ces [memes] gens qui font
sacrifice funeraire
au Connu royal Klionouka, a son pere, a sa mere, a ses
enfants, a lous ses allies. [D'autre part], c'est la Majeste d'Ousirkaf qui
m'instilua pretre d'Hathor,
trait
dame de
Raanit,
[et] si
n'importe quelle cbose en-
au temple,
c'est
moi, oui,
(|ui faisait
fonclion de pretre sur toule cbose
qui arrivait au temple. Puis done que ce sont ces miens enfants qui sont
pnMres d'Halbor, dame de Raantl,
comme
je I'ai eU^
moi-meme,
el
que,
maintenant que je marcbe vers I'Amenlit excellenle en mailre de feaut6, mes
fonctions'^' sont aux
mains de ces miens enfants, ce sont alors
ces
miens
enfants qui font le sacrifice funeraire au
Connu
royal
Khonouka,
a son pere,
fet(!
a sa mere,!! ses enfants, a lous ses allies (?), a la b^le Ouagait, a la
de
Tliot et a toutes les fetes n.
Le sens de ces paroles
est
des plus
clairs.
Noukankliou commence par
''
=(loils<>r^lal>lir(ra|)rfeslesautres
'*'
Lilt.
'a ces ])roplieles, nori pas
enfants do Nokanklioii ,niais
I'tre
|iassa^fts
do rinscriplioii
({iii
((iiilienncnl
soiilciiiciitaiix
cclle toiirnure.
'*'
a
dieii
tons les iiidividus qui pouvaicnt
Le noni du
TIidI est aeeorn(leii\ petits |)ains
jjroplietes d'Halbor.
<''
paffne dans i'oriffinal des
(pii (out vai'ianle a I'ibis.
'"'
Tradnit d'apres
le
sens {general dn
('lanl
inorcean, eelle parlie dn le\lc
in-
Ji
plieles
inliodiicleinMlu sujelrifLes prort
eonipiMe.
snvoir
mes
enfants
sont ses propres enfants,
([u'il
133
institu^s protres d'Hathor.
ils
declarer que les proplictcs qui iui font les sacrifices funeraires obligaloires
a
lui-mcme
:
Ces
enfants ont done double fonction
d'un cote
ils
doivent celehrer les rites
le culte
funeraires pour leur p^re, de i'autre
doivent c^lebrer
de
la
decsse. Toutefois ccs doubles devoirs entrainent des frais et
un
salaire qu'il
convient de specifier,
saire.
si
Ton veul
(ju'ils
soient remplis avec la rigueur necesfait
Noukankliou constate, comnie un
le roi
oibciel, qu'a
une generation
terre
anterieure
cultivee,
culte
,
Mankaouri
avait institue
un wakf de deux pieces de
en faveur des prophetes de
la deesse,
pour subvenir aux depenscs du
cela parce
que ces propbetes furent chargfe alors de celebrer les liturgies
enl'bonneurdeKbonouka, de son perc, de sesenfanlsetdetoutesafamiile:il
etait
intervcnu sans doute a ce propos en tre le roi ou la famille et les pretres
,
un
contrat analogue a celui que passa plus tard le prince de Siout , Hapizaoufi , avec
les pretres
d'Ouapouaitou
pour que
le culte funcraire
du prince
et celui
de
la
deesse locale fussent aux mains d'un
ses histori([nes t'tablies,
meme
corps sacerdotal. Ces premisfaits ([ui
Noukankliou arrive aux
le
concernent
et
qui determinent sa situation propre.
Le Pbaraon Ousirkaf, deuxieme suc,
cesseur de Mycerinus et fondateur de la V dynastie
tbor, et par la
position
,
I'a
institue
pnHre d'Hade cette
meme
I'a
investi
de tous
les privileges et devoirs
ce qu'il exprime en disant que, lorsque n'importe quel bien entrait
c'etait Iui
au temple
qui accomplissait les rites et, par consequent, qui tou-
rbait la part de ce l)ien qui accroissait au prc^lre selon I'usage et la loi.
Inveslissanl ses enfants
du sacerdoce d'Hathor,
il
leur a confere les droits
m^mes
qu'il avait
recus d'Ousirkaf, et, maintenant qu'il est mort, c'esteux
qui percevront la quote-part qui revient aux pretres sur tout ce qui entre au
temple. Mais,ainsi qu'il a ete dit plus haut,lcs prophetes d'Hathor avaient
recu
wnwakJAQ deux
Khounouka
pieces de terre, pour celebrer a tout jamais les litur-
gies de
et
de sa famille,
et cette
fondation pieuse avait ete
le
n^cessairemenl atlribuee a Noukankliou, dans
temps
qu'il etait
devcnu
prophete d'Hathor
(fHalhor,
gies de
les
c'est a
coinme
les
enfants
de Noukankliou sont prophetes
le
eux d6sormais qu'incombera
et
soin de celebrer les litur-
khonouka
des siens, sur les revenus qui leur seronl fournis par
deux pieces de
terre.
En r&ume,
c'est
une sorte de testament par lequel
(rrt/./'que
Noukankliou traiismet a sa posterite
[avait
la
possession du
Mycerinus
fonde en faveur du seigneur Khonouka,
Le
lableaii
134
comme
de cadre,
delads de cette succession enlre
auquel les parties dc ce discours servent
il
nous expose
les
la facoii doiil
rigU
les
membres de
sa famille.
Une
ligne horizontale le deiimite par en liaul
c,uiintroduit:+i>>,^tr:f^:!: + Tt^;|Tj4;it^^ ^ple connu du roi, chef de maison du grand chateau, Noukankhou, sa
femme,laconnue du
fait le
roi,
Hazithakonouetlesenfantsdecelle-cin. Noukankhou
el ses enfanls sont
discours.
Sa femme
est
debout devant
lui,
:
douze
^
en
_^
tout.
Hazithakonou
^
en
t^te
et
flaire
un gros
lotus
:
^ "^
I
J
^^
y "^
puis Ton voitsuccessivementderri^reelle
i" 4^
11 Zil
[^
R le
scribe royal de I'archive,
Honhathor^;
hathor, pr^tred'Hathor(5videmment;
[^^PPri"', 3[^ '^^ Kbouitnisouhatbor;
6
a"
ShapsisA"
-
[S!)4r^ Shapsbathor,
pr(5tre; 5
(g /^ Uyll Ouabkaouhalhor;
(g
jjjij-
JJJ'^
7^ J^ kbabioubatbor'-"; 8 [g -=>^'^ Raanlli. Son nom est Khenlsaouitoubatbor;
Kasaouitouhathor;
(j
""^
(f|jl
pre-
cede d'une legende qui determine sa fonction, mais qui est
la copie
illisible
dans
de M. Frazer; on devine seulement
qu'il ^tait
en rapport avec
toutes les offrandes
[^ V IIT * * ^"' entraient au temple en 1 sus des rations r(5glemenlairesn, o" [^ le propbete Honbatbor; 1 Le pr(?trc de double (j)V^jJj'~; enlin la" un autre pretre de double
"%?
'^
^ -^
le
il
dont je decbilTrc mal
cations diverses dont
nom. Sous
faut
ces personnages sont rang(5es des indiI'interpretation.
donner
Ce sont d'abord des
indications chronologiques, repondant a chaque pcrsonnage, cl qui nous
montrent
le
temps pendant lequel chacun d'cux gardait son
,
service.
,
Le
premier mois de la saison Shalt
la
dame Hazithakanou est de service
et ainsi
le
second
mois
de
la
c'est I'arcbiviste
Honbatbor
de suite jusqu'au quatrieme mois
cin(|
saison de Sboniou,
(|ui est ad'ecte
au second prelre de double. Les
,
jours epagomenes sont atlribues a
la
dame Hazithakanou
avec
le
premier mois
de Shait
cpi'ils pri'jc^dent.
Une derniere bande horizontale
la
conlient la mention
de certaines quanlitds de terre, d'abord, sous
rubrique des jours epago,
menes
I'indication de
j^
un champ
et sous
chaque mois correspondani
'"'
Les restitutions de ce
suivants sont failes
nom
et des
'*'
C'est ainsi
que
je r^taWis le
nom
noms
d'api'fcs la
sccon-
pour lequel M. Frazer donne deux
(jraplies dilKrentes.
ortiio-
<le lisle
dont
il
wra question
tout a I'licurc.
135
chaque individu
',','
qui representenl cinq Sata par individu
il
semble
done que
el
ies soixante sata
respondent a une des deux pieces indiqu^es,
le
que leur revenu servait a payer pendant une annee
la famiiie qui etaient
,
trailement des
douze membres de
abreg(5
prophetes d'Hathor. Plus has, un
,
du meme tableau revient au
personnages
registre le plus voisin de terre
:
seulement
Ic
la seriedes
est intervertie
Ies
jours epagomenes et
le
premier
mois de Shait sont allribues au pretre de double qui avail
de Shomou aupremier tableau , et ainsi de suite jusqu'a la
quatrieme mois
dame Hazithakanou
qui clot la listc maintenant au lieu qu'elle la commencait tout a I'lieure.
Les figures des personnages manquent, ainsi que
I'indication de leurs salaires respectifs,
celle
!
la
colonne qui contenait
mais die devait etre identique a
du tableau precedent, donnanl
* et celle
la
mention
^I
la
des
^
si
^^
au-dessus de
'''
au-dessus du chiffrc de chaque mois; les douze
le
personnages attaches au culte recevaient, pour ce second service,
de
revenu
seconde piece,
bien que les deux pieces institutes en
?va/c/"
par
le
Pharaon Mycerinus trouvaient leur emploi complet.
Mais quels etaient ces deux services? Je crois que
la disposition
m^me
ie
du tableau nous donne
effet
la
r^ponse a cette question. Si Ton recherche en
legendes y sont distribuees, on verra que, sous
,
de quelle maniere
les
premier registre des prophetes
d'Hathor
:
la
mention qui
est inscrite est celle
du
culte
etc.
J.
t.
(,ViPU-l
!
t^^ri^STT^VX^
seigneur Kkonouka
'^'^
:
A ^ 4- :^^:^
!
Jl
ri-STT^'rr iisri- Au conJ_^
\
traire,
on
lit
sous
le
second registre I'indication du culte funeraire rendu
par les
!
m^mes personnages au
'
^ ^^^
-^s
J!^ 'T' ,Li
4=
^ ^ 'V "^
!)r?-
conclusion naturelle qu'on peut
tirerdecefaitmateriel,c'esl que le revenu de la premiere piece elait consacr^
au culte ordinaire de I'Hathor locale, celui de
la
seconde piece au culte
funeraire du seigneur Khonouka. Les douze personnages avaient done en
resume deux mois de service par an, comptc de Khonouka.
donl cinq pour
lis
I'un
au compte d'Hathor,
I'autre
au
recevaient chacun en salaire le revenu de dix snlo,
le service
d'Hathor, cinq pour
le
service de
Khonouka.
part egale a
On remarquera que Noukankhou
celle
avail donnt5 a sa
effet
femme une
de ses enfants
Hathor admettait en
des pri^lresses aussi bien
que des pr^trcs. En r^sumiJ, loule
V^ers la fin
136
de
ia famille se retablit ie
I'histoire
ais6menl.
(K;
il
de
la IV' dynaslie
Mycerinus, voulant honorer
seigneur
Telineh, passa avec le sacerdoce local d'Hatlior un central, d'aprcs lequel
leur donnait a eux et a leurs successeurs
un wnkfde deux pieces de
lerre,
a condition (pi'ils celchrasscnt a pcrpetnit(5 Ics lilurgies dc
lie
Khonouka. Nous
Savons pas encore
([uels furenl les
premiers lilulaires de cc wal,f: peul-eire
un lombeau nous
semble que
le
rendra-l-il leur
nom
;
cjuchpe jour. Sous Ousirkaf,
il
wakf changea de
famille
en
tout cas le Pliaraon I'altribua a
NoukAnkhou.
Celui-ci I'adminisfra seul et en out
il
pour
lui seul la
jouissance
pleine et entiere, mais
avait
une famille nond)reuse, donl
11
les
membres
auralent pu se quereller a proposdel'heritage.
prevint lesproceseureglanl
minutieusement
qu'il avait et
la
succession et en donnant a sa
,
femme, aux
huit garcons
s eus d'clle et a trois autres de ses enfants males , une part de revenue
de charges egales sur
la
le
iimkf institue
par Mycerinus.
la
11
le
disall
ch'
expressement dans
legende du tableau situe sur
gauche du tableau
I'investilure. Elle est
un peu
mutil(5e,
mais ee qui en reste rentre dans
"',
la
doimec d'une formule encore non eludiee de I'Ancien Empire
'l^
diliicile
de comprendre ce passage autremenl (pi'en Iraduisant
(5tait
[II
donna
cela a] ses enfanls, tandis qu'il
[I'autorite]
lui-meme sur
ses pieds, vivant sous
du
roi-n.
Les resles d'une inscription en deux colonnes, reproduilc
s(''rle
par M. Frazer sur une autre planche, contiennenl une
de souhaits
el
dc
menaces
qu'il adressait a ces
m^me
enfanls, selon
(ju'ils
rempliraienl leurs
fonclions bien ou mal.
11
v avail toulefois dans celte affaire
etail
un point
la
deiical de droit fanulial,
(pi'il
necessaire de nietlre d'accord avec
division
du iimkfvn parts
le
egales enlre tons les enfanls. Le
fils ain(5 h(5ritait
des lors, nous
savons
par
ipii
les indications
de certaines formules,
la
plus grosse partie des charges
resultaienl de la succession, el cela, parce qu'il avait droit au plus gros
(In
bien de
la famille.
11
fallail
bien specifier
([U(^
celt('
division
\y<\r
parts
egales, donl noire lexle consacre raulbeiilicile, s'appli([uail uniquemeiil au
ip/i/"
institue par Myc(5rinus et laissait inlacts les droits
du
fils ainti.
Dans
''
Marikttk, Lex MmUihax del' Ancien Empire ,
|t.
^'M\
Lkpsii
s,
Dcnkm.,
II,
.')
:!/i n, o
137
est intitule
:
"^^^
,
iin
fragment do
stele,
celui-ci,
Honhathor,
'^
l^ ^
M,
lui, ftqui est
monheritier, maitre de toute chosen. Dans une
autre iegende egalement mutilee,
sexef(5minin peut-etresafemme
:
Noukankhou
[
disait d'une
''^
personne du
^^ ^
,
^ (?) "^ y
,
^ t ra
Elle m'a
donne des biens en testament a savoir a I'endroil
ace mien
heritier,
en testament
ellefait des biens
II
comme
elle m'avait fait a
:
moi-memen.
serait
dangereux de vouloir restituer ce
texte mutile
est fait a
ce
toutefois, i'insistance
(ils
avec bujuelle
Noukankhou
parle
,
du hien qui
de
son
aine Honhathor
dont I'image I'accompagne
et le traite
mien
,
lidntter,
'^ j|^J!!^5
montre que
pas
le
la
coutume dgypticnne
avait
et(5
respectee en ce qui ne concernait
imA^ royal.
histoire de famillc, I'inscriplion de
En-dehors de cede
Noukankhou nous
renseigne sur des points jusqu'a present
egyptiennc.
mal connus d'administraliou
On
en conclut, par exemple, que lorsqu'un Pharaon, voulanl
I'avait
recompenser un personnage qui
funeraire,
il
bien servi, prenait a sa charge
r(5gidicr,
la
le culte
en assurait
le
fonctionnement
non pas d'ordinaire par
aY(/i/'
une donation directe alafamille, mais par
i'un des temples
effet
creation d'un
:
allache a
de I'endroil ou
le
tombeau
s'elevait
il
passait contrat a cet
attrihuait
avec le chef ou I'un des chefs du dlerge local, et
il
une partie
des revenus, dans le cas pr(5sent la moitie ainsi qu'il ressort des tableaux de
service
,
au culte du dieu landis que
,
le reste allait
,
au culte du morl.
II
resulte
des dispositions prises par Noukankhou
que
la
garde du ivakfeUnl hereditaire
(5lai(!nt
dans
la famille choisie
par
le
souverain; les revenus en
divisibles a
I'cxtreme, probablement sans ([ue personne eut rien a voir dans res arran-
gements, pourvu
([ue le service
continuat
regulierement.
Toutefois,
le
Pharaon, ou
et,
le
donateur quelconcjue, ne perdait pas
la faculte d'intervenir,
lorsque la famille du titulaire choisi venait a s'(5leindre, lorsque des
negligences ou des delournements compromellaient la perpeluite du service,
probablement aussi lorsque son caprice ou son iuleret
avait le droit d'insliluer
le lui siiggerait,
il
un
titulaire
nouveau
c'est ainsi
que, deux generations
apres
la
fondalion du wahf Ac Tehneh, Ousirkaf en donna I'invesliture a
'''
(IVsl I'orllioffraplK! svllal)i<|n(' de rAiicieii
Kmpirc
|kiiii'
^-^0.
Noiikankliou.
138
soupconn(5s, mais on n'avail point
Tons ces points
5taient
II
pour tons
(In {jenre
la
preuve monumentalc.
faut esp^rer que d'autres documents,
,
de celui que M. Frazer a
recueilli
nc tarderont pas a compl(5ter nos
le roi et les particuliers
informations sur ces questions. Si Ton songe que
instituaient des
ivakfs
non seulement pour
Icurs
tombeaux
ct
pour
les
temples des dieux , mais pour une statue qu'ils consacraient dans un sancluaire
ou pour une
table d'offrandes,
on comprendra quel
interet
il
y a
pour
nous a connaitre tout ce qui peut nous ^clairer sur la constitution des wahfs
el sur leur
fonctionnement.
G.
Maspkro.
UNE TROUVAILLE DE BRONZES
A MIT RAHINEH
PAR
M.
GEORGES DARESSY.
i
Pendant
i'hiver
(joo-
f)0
S. E.
Daninos pacha
;
avail
obtenu I'autorisala parlie
tion de faire des fouilles a Mit
Rahineh
ses recherches
dans
dcs
mines situ6esa Test du lac, au nord du
tell
el-Navva,
onteu pour
r(5sultat la
miseajourd'iin depot de bronzes, dont les fellahs avaientd^jaconnaissance,
et d'ou ils avaient exfrait
precedemment un
certain
nombre
d'objcts mis en
vcnte au Caire. Tousles bronzes elaient pele-mele, dans un petit espace,
au milieu d'une construction en briques ernes sans interet, a deux metres
de profondeur.
Le Musee acquit i'ensemble de
la trouvaille.
Les objets etaient oxydes,
souvent agglom^res. Le bronze avait du subir Taction d'un incendie et se
hrisait facilcment, d'autre part le s(^jour
la surface
dans
la
terrehumide
avait attaqud
du metal;
le
nettoyage fut
difficile,
beaucoup de pieces diyd gerii
cees se brisaient en
morceaux dans
I'acide et
fallut ensuite
rechercher
les
debris d'un
m^me monument.
:
Cette reconstruction une fois faite a mis entre
nos mains
i"
les objets suivants
Plaquette en bronze decoupec (pi.
la chenti
le
I,
fig.
i).
Un
roi est
debout,
coiffti
du casque, vetu de
formant pointe; a
II
la
ccinture est attachee une
echarpe, ornee dans
d'ofTrande
,
has de deux ura;us.
tient sur ses bras
(?)
une table
sur laquelle s't'tagent une corbeille de fruits
entre deux gliteaux,
deux oiseaux etdeux grands lotus; sous la table pendent, au bout de leurs
tiges, cinq lotus
les
dont
trois
en fleurs
et
deux en boutons. Plus has, devant
jambes,
est
un cartouche surmonte du disque entre deux plumes
et(5
M.
L'inscription
du cartouche a
II
effacee, on ne reconnait plus que deux signes
ait existc';
dans
le
bas
^J"^.
n'est
pas certain qu'un signe
entre ces deux
caracteres ;
si
Ton veut compter pour un signe les
^ ^ -^i
traits laiss^s lors
du grattage
'^
1.
1
on doit
lire
\^^ pbitot que
en sorte qu'on ne pent pas penser a
^
,
H
existe
;
\hO
le roi est lourn(5 vers la
deux plaques de ce type. Dans I'une
il
Ijauclie
sur I'autrc
regardc a droile
et sur cette derniere le
cartouche est
enliorement efface.
9
Plaquetles provenant de la
meme
serie a
que
les
precMentes, ayant
de hauteur
et
mi^mes dimensions de o m. 98 cent,
o m. o{)5 mill, dc largeur (pi.
trois plantes, lotus
I, lig. 5).
o m.
ac)
cent,
Elles represenlent leNil coilTeih;
ou papyrus, tenant unc lahle d'olh-ande surlaquellesonl
pos^s deux vases
lotus epanouis
J,
surmontes de
lleurs
de lotus. Au-dessous pendent des
la
ou en boutons. Le cartouche, tanlot conlient au
legendc j*j
seule fois
I'l^,
on
tantot devait (Hre
nom dn
roi et a ete martele.
'*'''*
:
Une
a laisse le
II
commencement du nom
personnage a droite.
=c '^.
existe six
de ces plaquettes avec le personnage a gauche plus une cassee ), (
et
cinq avec
3
le
Unc
plaquettc d'un type semhlahle mais plus petit. Le has des pieds
manque. La plaque a
pas d^passer
les
m.
cent, sur
m.
y 5 mill.; entiere , elle ne devait
m. 98
cent. Les details sont plus finement graves
le collier, les bracelets, etc.
que sur
grandes plaques, notamment pour
la tele est
La hande
au-dessus de
parscmee
d'etoiles; sur le corps des vases est place e
un rectangle. Le cartouche, au nom du
(ic)
roi
Osorkon
'"'*''*=*
^i
repose sur
le
signe rm\.
1
h"
la
Paire de plaquettes dt^coupees, analogues au n"
mais pluspeliles;
hauteur du tableau est de o m. 9o5 mill,
et avec les extremites unies,
n'atteignait
coiffe
que o m. aO cent.,
la
largeur est de
m. o8.5
mill.
Lo
roi,
du
cas(jue , porle sur la table d'offrande
et
un gateau entre deux
seme
d'etoiles.
:
corbeilles
deux oiseaux
pos6 sur
I
le
un bouquet de
lotus; le cicl est
Le cartouche,
signe nan, renfermc le
nom
d'Amasis
J?
u droite,
V
5
(fj
a gauche.
Deux plaquettes de m<5mes dimensions que
vertical
les
prec^dentes; dans un
le
cncadrement
se d(5tache I'inscription
en relief dans
creux
"pj
^1^ '"^!^. Ce
()
dernier signe
manque
sur une des tablettcs.
Serie de plaquettes ddcoupees appartenant a la
fig. 9).
meme
suite (|ue les
\
n'
h et 5 (pi. I,
Le Nil porle sur une table deux grands vases
trois autrcs lotus et
couronnes de fleurs de lotus;
la
deux boutons pendent sous
et
lable.
lie
(lartouchc,
surmonte de plumes
pose sur
le
signe rann.
conlienl les
141
et tanlot
( j|i
noms d'Amasis,
lantot
^-
La baiidc
fin
aii-dessus de la tetc est
parsemee
d'eloiies.
Le
travail est
moins
que
dans
(jui
les
plaquettes d'Osorkon, les details des vases, des cartouches etc.,
ici
plus haul (5laient en relief, sont
simpiement
grav(5s. Cin(| sont entir'res
et
il
y a des fragments de liuit autres.
IJne plaquette a
"1
pen pres complete (en vingt fragments)
et
parlie
superieure
dune
o m.
autre semblable: les dimensions etaient o m. 2/j5 mill, de
hauteur
et
oSo
mill,
de largeur. Le rectangle
est sans
decoupages,
les
dessins sont seulement graves.
II
Un
roi est
dehoul, tenant une table d'offrande.
est coiff(5
du casque, parseme de
petits
ronds, au-dessus duquel
II
est
,
un
une
La
disque solaire orne de deux grands uraeus.
a un collier a cinq rangs
sorte de corselet soutenu par des epaulettes ornees de lignes ondulees.
chenti fait saillie en avant, elle est decor^e de lignes verticales en arriere,
convergentes vers ia pointe; de
la
ceinture, couverte de petits carreaux,
le
pend une tjcharpe a rayures transversales, accompagnee dans
uraeus.
has de deux
ia
Des anneaux sont
pass(5s
au poignet
|
et
dans
le
haut du bras. Sur
el
table d'ofl'rande -i- sont poses
deux vases
surmontes de lotus, au milieu de
au-dessous
deux signes
signe
],
|'
pendent apres des
tiges;
la table est
un grand
dont
la t^te arrive
sol.
au niveau des lotus tandis que
la
fourche est a peu
de distance du
Sous
les
pieds du roi est un long rectangle stri^, figurant
une nalte.
Dcvant
la
tetedu roi, au-dessus des iotus
:
la
legende de Thotmes
[f]
III est
gravee en trois colonnes
^^
^ To
imibi
^ 1^ T^
/^
J-
Ces plaques ont du etre brulees dans un inccndie
sivement cassant.
8
et le
bronze
est exces-
Deux plaques symetriques,
pareilles
aux precedentes, un peu moins
II s'est
bien soignees
fig.
comme
travail, et
lit
que Psametik
effet "]
appropriees (pi.
I,
3).
,
La l(5gende royale.se
|
en
(JVI
^ ^"] ^ ^
distingue les traces de ^ et toute cette partie a (5te J on manifestement grattee puis regrav^e. Une des plaques est incomplete; il
^
mais sous.
manque notamment
()
les cartouches.
et
Plaques rectangulairesde o m. uAa mill, deliauteur
a la suite
o m.
o8.^) mill,
de largeur qui devaient venir
m(;tik II (pi. I, fig. /i).
des images de Thotmes HI el Psa-
On
y voit le Nil, lantot
tourne a droite, coilTe de
papyrus, tnntol lourni' a gaiirhe,
di5cor5e
U2
une lablf
(roffriiulc
roi.
roiffe tie lotus, IcnanI
comme
celle qui est enlre les
mains du
la place des cartouches on a un rectangle divise en trois rolonnes
commencant chacune par
riable sur
1~\, el renfermanl une formule de donation va-
chaque pi^ce
J|iS|^^5^|-fj'*'J\S^i'*r]?^
10 Debris de plusieurs plaques rectangulaires en bronze tr^s mince,
dont
ele
les
grands bords sont
cent, sur
coiffee
repli(5s
en dessous; les dimensions semblent avoir
m. 98
,
m. 07
cent.
La grande pr^tresse
Arac^niritis y est
,
repr(5sentee
du vautour
et
de deux longues plumes droites tenant une
table d'offrande pareille a celle des lablettes de Psametik.
la
Au-dessus
"j
est
legende ']]]["l*']'^(|I!I!I!I!!-'*^^Pj'^]; sous
la
fourche du
est le car-
louche
1
(J^^Ip]|Debris de plaquettes de m(?me fabrication que celles d'Ameniritis,
c'est le Nil
,
1"
mais sur lesquelles
g(5n(5rale
,
qui porte la table d'offrandes; la legende
est
avec l^g^res variantes
\\ J^ |
faile
^ ^ ~^ ~^ "^
comme
1
1
^.
,
19 Partie superieure d'une plaque
les prec(5dentes
ayanl
087 maximum.
si
o m.
mill,
de largeur
el n'ayanl plus
que o m.
cent,
de hauleur
Elle porte qualre colonnesd'hieroglyphes, el Ton
nepeut savoir
rinscriplion tenailtoulc la hauleur de la planchetleou s'ily avail
un dessin
au-dessous.
On
ne
lit
plus f\^
^ t:^'^HM\t\li'^:t\
.Lepremier
le
mV^^t^V^n:C\l\\(^;r:Q,
cartouche est efface, toulefois on distingue vers
^!^; on avail done les
1
has des traces du signe
noms du roi Kachta
n'a
el
de la grande prelresse Am(5niritis.
Morceaux d'une plaquelte qui
que
m.
5 5 de largeur, divis^e en
deux parlies par une ligne verlicale sdparant deux inscriptions affrontdes.
gauche
:n:n:i-j^'^
A!!!iii;(j^H3-^-1
M^
|-
M^adroite:i:i:
,
H (g^^
,
.'^ : ! 11
Sur un debris de plaquelle de m(lme genre, mais qui devait
etre plus
large les hierogl yphes (5lanl plus grands on ne voil plus que w el une parlie de
cartouche f |
varianlc du
prenom d'Ameniritis -
|J
Toules
ies
143
murs de chapelles au
plaques pr^cedentes sont perc(5es en haul el en has de deux
devaient ^tre fixees contre Ies
ou
trois trous; elles
moyen de
clous de bronze, une regie mince couvrant Ies extremit^s infe-
rieures et sup6rieures. D'apres ieurs inscriptions ces objets auraient plulot
une provenance ihebaine.
i/i
Grande plaque mince ovoide,
le petit
bout en bas, avec appendice
perc^ d'un trou de suspension a la partie superieure. Hauteur o m.
largeur
36
cent,
maximum
o m. 255 mill. (pi.
le
II; fig.
i).
la partie
superieure est
ciel
disque aile avec inscription ,^^
q
un
^.
Au-dessous d'un
etoil^ vient le
premier tableau.
coiffe
droite,
roi est
debout, vetu de
la chenti
empesee,
d'un serre-tdte orn^ de i'urajus.
il
D'une main
il
presente I'encensoir, de I'autrc
*(.
verse la libation an
moyen
'"
d'un vase de forme
Au-dessus on
lit
^ f! !
2
'
^
:
^ ^J
"]
'^
^' derriere le roi
"$"
^f
Levant
lu'
"^
Au
milieu du tableau est repr^sent5e la chasse
d'Ammon.
C'est
un
coffre
Ies
reclangulaire, auquel sont fixes
epaules.
deux longs batons pour porter sur
lion
Sur
le coi^ est figured
un
marchant,
visible,
et au-dessus
petit
de
lui,
pro-
bablement pour simuler
I'arriere
non
un
sphinx debout, coiffe
du pchent. Au-dessus de
et a I'avant
la
corniche du coffre existe une rangee d'ura;us,
un ^pervier a
tete
humaine
coiffe
du disque.
Sur
t^te
le
couvercle du coffre et a I'arriere ^tait debout une deesse (dont la
(5tendant ses ailes autour d'un buste
est la
manque),
et
d'Ammon,
:
coiffe
des
plumes
du disque. Au-dessus
'"
l^gende en pelites colonnes
'ii.,//.>:
|^
Ji
Isi
Jl "i-^
-o l^*
et
111
Jl
Devant
et derriere I'arche se
dresse
un
autel en
forme de colonne, sur
lequel est pose
un vase
une
fleur
de lotus.
est
I'extri^mite
gauche du tableau
lui, sur
debout
Ammon ithyphallique sous sa
deux bourgeons (?)
forme ordinaire; derriere
de plantes
le
une porte,
se dressent
et
une
fleur
de lotus sur une lige sortant de I'anneau Q., Devant
dieu etait represente le taureau Apis
-^ et
au-dessus on
lit
^ |
^
^
;
''
Les cartouches se sont effaces pendant
le
nettoyage.
Lo
v^lu d'lino jiipe plissee, ies bras
ilill
cicl t'-toile.
(leiixieniP regislro osl sunnoiili'
lev(5s
ilii
droilc
un personnafjo
,
dans
la
pose de I'adoration
lit
est
dcvaiU
un
autel charjrt^ d'olTrandos sous loquel on
J'J^^^*^"?-
Au-dcssiis,
:
|'
unp insrriplion dc doux ligncs nous donno
lo
noni du porsonnagc
^[
est
l^\ol^-'Z^\.-^iit :^\^:ZEi^Z:faite
^'om-andc
:
aux divinit^s suivanles, debout dc I'autre cotedc
I'autel
r Ammon pi j.
a"
3"
Ir
.")"
Mcnlou
^ ^ ' ^ KbonsouJl4.^fi:^. " '-'f
Maut ^
O-
o-
Toum:^^io.
est
Au-dessous
un autre
registre occup^ par des figures de divinit^s, et
Ton
voit
au-dessous d'un
ciel
parseme
liii
d'etoiles
est eerit
:
i"
Ptali
le
dans son naos. Devnnt
:
'
f^D^ ""^"^ '^^''l
est detruite.
dans
9
naos m(?me
'
f
Sekhet leontoc(5phale
coiffee
du disque. La legende
Nefertoum:4=^
Un Horus
Anhour
= Vtfnom
est detruit.
/r
5"
hi^racoc(5phale dont le
coiffede quatrc plumes, vetu, outre la chenli, d'une sorte de
cotle a ecailles et d'une robe rayec, tenant
un long baton muni d'un crochet
a la partie superieure
r"
J[^
^ J ^
tete
La
d(5esse
Tefnoul a
de lionne
^^o
voit plus
La
partie inf^rieure est d<5truite en
lotus.
majeure partie, on ne
qu'un
fragment de grande lleur de
1
Plaque ovoide semblable a
la pr(5c(5dente
plus grande, la largeur
t^lant
de
m.
fi"/
cent, et la hauteur de o
est sur le
II
m.
/i3 cent.
Le premier tableau
dant de I'aulrc plaque.
m(5me modele
(jue le tableau
correspon:
ne reste de I'inscription derrlere
le roi ([ue
^ "^
::;?2^^l.:.-I^l<5gendedeMinest:j^-<f^^^l^i^w
-J^.
Le taureau
n'est
pas figure; par contre, derriere
tient
la
porte est
lU) signer
vetu et
monte sur deux jambes, qui
registre, au-dessus
un flabellum.
est gravee cette
Sous ce
du
ciel
du second tableau,
U5
Au second
tableau on voit
Ic
dedicateur
^ ^
^
Tji.il
'"lorant
les diviniles suivantes
1
Ammonassis:f|!!!!!|n^
= ^j^j(o;
du
pclient
:
:
Maut debout
Khonsou
:
-^^^;
4^
5
3
A" 5
J!5^
Horus hi^racocephalc
Thot h
coitfe
j|^
^^;
t^te d'ibis coiff(5
:
6
7 8"
Mentou
K '^
de
i'atef
^ZZ^u'u^
le
corps est d^truit
Dieu dispani.
La
d(5esse Sethis,
et le
dont on ne voit plus que
la tele, coift't^e
de
la
cou-
ronne blanche
Entre
le
nom
^ ^ Jtableau
il
deuxieme
et le troisieme
n'y a pas de ciel, mais
une
bande ornee de
stries transversales
par groupes de quatre, laissant des rec-
tangles charges en leur milieu d'un petit rond.
Au
1
t."
troisieme registre
manque
la figure
de I'adorateur.
Un
autel est dresse
devant
Ptah debout;
Sckhet leontocephale
""^sz
3"
/i"
Nefertoum
^=iv-/ZI;
coifle et
Horus lii^racocephale
Hathor
coift'e
du disque
:
^ ^;
[^ ^
j
5
f)
du disque
des cornes
'
Anhour;
7 Tefnout. Les
noms de
il
ces deux dernieres divinit^s ne sont pas visibles.
la fin
du registre
y avait une petite inscription dont on ne pent lire
La partie inferieure de
dans
le
la
plaque
est fort mutil^e; elle
repr&entait Horus
le
marais. Le dieu enfant, coilfe du disque et des cornes,
assis sur
doiglala
est
bouche,
une
(leur
de lotus,
est leche
par une vache. La base
pointillee (sable) et le fond orn(5 de
grandes fleurs de lotus.
id" Debris d'une plaque semblable aux deux precedentes, paraissant
avoir eu
meme
decoration, mais I'oxydation ne permet pas de lire les ins10
XnniAet, 1902.
criptions et le iiom
146
du dedicaleur
registre
est
:
inconnu. La l(5gende de Plah au com-
mencement du second
t!sl
[^ J_^
"
|
^ ^ ^ ^ ^^ i^la
comme
ex-voto;
ces
Ces
trois
plaques devalent ^tre pendues dans un temple
la
Ammon
ayant
place d'honneur
il
est a
presumer que
monuments pro-
vienncnt encore dc Thtibes.
17 Miroir en bronze
fig.
:
haul, o
m. 90
cent., larg. o ni.
()
cent. (pi. 11,
5).
Le disque, legerement
aplati a la partie superieure, entn;
dans sa
moiti^ inf^rieure dans une rainure praliquee dans une monture en forme
de cornes de vache. La base des cornes est sculpti^e d'un c6t6 en forme dc
tfUe
d'Horus hit^racoc^phale
au revers
elle
prdsente
la tete d'Hatlior.
Une
des faces est grav^e.
rint(5rieur d'un naos, vu de profil, supporte
par des
colonnettes minces, est
un
toit
couvert d'urasus coiffes du disque, porte sur
sont
deux colonnes dont
d'Hathor
trois
les
chapiteaux lotiformes
surmontds de
tetes
coiffees
d'un
(^dicule.
Sous ce
toit est
une autre construction, avec
aile.
corniches superposces, orn^es du disque
Au-dessus dc cc sanclu-
aire plane
un grand disque
aile
_^o1 1;
sur les cotes sc tiennent deux
dieux Bcs, et au-dessus d'eux sont places des
^. Au centre de I'ddifice une
J_
pretresse est debout, v(5tue d'une grande robe, tenant a deux mains un
miroir a
manche
coud(5 quelle apporte a
Maut |~\
sur son trone, un autel charge d'offrandes devantelle.
^ A
"3^
JL, assise
la partie inferieure
:
du disque
est
grav^e
la
dMicace, en deux lignes d'hi^roglyphes
"^
Le revers
est sans inscription
le
manche
est d^truit.
18 Miroir semblable au precedent, dc o m.
base represenle une
t(^te
3o5
mill,
de hauteur. La
d'Hathor sur
les
deux
faces.
Le tableau grav^ sur
mais au lieu dc
aile
une des faces
corniches
il
est
semblable a cclui dc
I'autrc miroir,
trois
y en a cinq superposces.
n'exislc pas
de disque
et les
au-dessus du
naos; un ibis est pos^ de chaque cote du
supports.
monument
Bcs sont sur des
Le
nom
de
la prt^tressc
est
^^^
:
grave au-dessus d'cHc
]
Ic
iiom de Maul a
disparu. La
%cnde
h la base est
3; ^ p:!|||^^|*"|"Il;7;
Le disque
1
147
partie.
est brise el
tie
il
en
manque une
Disque
in.
miroir, sans
et
comes d'encadrement,
iarg. o
m. i65
mill.,
/i).
hauteur o
i5 cent,
avec la tige o m.
il
9o5
mill. (pi. II, fig.
Le
tableau est semblable au precedent;
y a trois corniches a I'interieur du
naos. Ni disque aile exlerieur, ni Bes, ni ibis.
La prelresse
est velue d'une
la vie
:
grande robe frangee transparente;
la
deesse
^ ^ ZI
9 0
1"'
donne
p) J.
1
Legende du bas
3^~
f
jI
to^
Disque de miroir
largcur o m.
7 5 mill.
hauteur totale
le
m. 99
c.
La construction sous laquelle
est d'un type
la pretresse
apporte
miroir a
Maut^^
le
un peu
different.
Le
toil
superieur est horizontal, surmonte
d'une rangee d'ur^eus, supporte par deux colonnes hathoriques;
interieur est a double corniche.
I'exterieur.
naos
On
:
La legende du has
est
^ ^~^
^
ne voit pas de figures de divinit^s a
"-^ :>*{i) *
^ *
a
jjj
'
Miroir de
m.
c.
de largeur avec tableau analogue aux pr^c^dents.
p
La
prc^tressc
_^ J
^ ^^
presente un miroir a
manche coude
aile
^
et
assise; la chapelle est a
double corniche, ornfe du disque
dont celui du
bas est acrompagne du noni
_^^Q
\;
au-dessus est une rangee d'uriEUs;
un naos a
toit incline,
vu de profil, supporte par des colonnes a chapileau
le tout.
lit
:
papyriforme
et tete
d'Hathor entoure
le
I'exterieur sont
deux Bes
l'
deux yeux mystiques. Dans
bas on
^ ^, ^
*
f
H "11
iT^
^T
99"
11
existe des debris d'au
moins quatre autres miroirs semblables,
dont
les inscriptions sont illisibles.
9 3" Egide a tete d'Isis, de o
m. 18
cent,
et
de largeur
et
o m. 97 cent, do
hauteur. La d(5esse est
coiff(5e
du disque
des cornes au-dessus d'une coucollier est a
ronne d'uraeus. Les yeux sont incrustes de pierre blanche. Le
cinq rangs de fleurs diversement disposes.
9^ Grand menat ^ cisele, haut.
superieure
Isis
m. 3
cent. (pi. Ill, fig. 3
).
A la
partie
^J
est
debout entourant de son bras Horus
aurjuel ellc
j^> j^ egalele
ment debout,
coifft'
du pcbent,
donne
le sein.
Sur
disque du
'''
Le signe
est
en hi^'atique sur I'original.
has est grave en relief dans
le
l/i8
coill'i!
creux un epervior
du pchenl
tigcs
post5
sur
une corbeille ^, ayanl devantlui un urmiis, au milieu de
15" Meruit semblable, plus
petit,
do papyrus.
haul de o
ni.
ao
cent. (pi. II, fig. 3).
la crosse et lo
Dans
le
has Horus,
coifl'e
de
la triple
eouronne ahi, tenant
loiiel, est assis
sur une fleur de lotus. Deux uranis ailes le protegent.
96" Menal de
Isis,
m.
cent,
de hauteur, seuiemcnt grave
(pi. II, fig. 9
).
donnanl
le sein
a Ilorus adolescent, est dans
un edicule soutenu par des
le
colonnes a chapiteaux ornes de fleurs et surmont(5s de t^tes d'Hathor. Sur
disque on voit un 5pervier coifK du pchent au milieu de louffes de papyrus.
9 7
II
existe
un autre grand menal non grave, ainsi que
de Sekhet dont
il
Ics debris d'au
moins
trois dgides a tele d'lsis et
et
de quatre menat.
la
98 Fragment
large de
dun
collier t^^^J'.
ne reste que
moitie droite,
m. 92
cent., haut de
m. 33
cent.
reliefs, enlre lesquels
La surface
est ^videe, ne laissant
que des dessins en
devaient ^tre incrust^s des
est
emaux comme dans un cloisonne;
collier
a I'extremite
(^troites
une
t^te d'epervier.
Le
comprend d'abord cinq bandes
concentriques, puis uneguirlande de feuilles triangulaires, ensuitc des fleurs
T de papyrus
separ<^es par des cerclcs (5vides, enfin des fleurs de lotus entre
lesquels sont des ronds pleins. Cette plaque etait probablement incrust(5e
dans un
mur
de temple.
99" Grande main tenant un vase J. Long.
m. 97
cent., haut.
m. 90 c.
Elle est en semi-relief, evidee int(5rieurement.
Au
milieu du vase est une
ouverlure rectangulaire
([ui
permettait de fixer cette piece sur un mur; une
plaque a inscription bouchail ensuite probablement I'ouverture, a cot^ de
laquelle on
lit
. La main est coupee au poignot
et suivie
d'un tenon
perce de deux trous, permettant d'assembler ce morceau avec le bras.
3o Deesse agenouillt^e; platpie decoupee de o m. 9G cent, de hauteur
et
o m. 9
cent, de largeur (pi. HI, fig.
/i).
Le bras droit
est eteiidu sur les
la
genoux,
le
bras gauche etendu devait tenir un embleme. La coifTure,
robe, les bracelets etaient en ^maux.
3 1 Bras gauche Etendu (long.
m. 3
la
cent.),
provenantd'une applique
deux
fois et
demie plus grande que
precedente, faiteen plusieurs pieces.
39" Bras droit leve dans
la pos(^
d'adoralion, longueur
m.
9,")
cenl.
Decoupagc
pelle.
faisant parlie d'un persoiuiage incruste
dans un
mur
de clia-
l/i9
la partie inferieurc
la
33 Deux plaques decoupees, symetrlques, donnant
de deux figures de deesses debout. Lebas de
etre rcmpli
robe est quadnil6 etdevait
de meme.
d'emaux cloisonnes;
i c)
les bracelets etaient rapportes
Hauteur o m.
cent. (pi. Ill, fig. a).
34" Plaque rectangulaire de
adherent
etait fixee
om. 18
cent, sur
m. 10
cent., a laquelle
les pieds
d'une statuette d'homme, brises a la cheville. La plaque
sur un socle par six clous.
etait faite
35 Partie d'une statuette creuse, qui
en plusieurs morceaux
assembles. La portion conservee donne les jambes d'un
agenouille,
tait
bomme
fix(5e
qui etait
le
genou droit
releve.
La partie superieure du corps s'emboipar deux
sur une ceinlure de mi-epaisseur do bronze ct etait
rivets.
Le bas de
la
jambe
droite et le pied
gaucbe etaient maintenus par
des tenons quadrangulaires. Haut.
m.
y cent., long.
m.
II
-jo cent.
36 Bras gauche en bronze massif, long, o m. li cent.
avantetla main est fermee, commesi
n'est
elle devait tenir
est replie
en
un baton, maisle trou
relier ce
pas perce.
En baut du
bras est
un tenon carre pour
morceau
au reste de
la statue.
3y Partie supc^rieure d'une statuette de princesse ou pretresse
fig.
1 ).
(pi. Ill,
,
La
coiffure
courte et coupee ras a hauteur du cou en arriere
forme
sur
le
c6t('!
droit de la tete,
la tete est
une
tresse qui va se recourber surl'epaule.
,
Au
sonimet de
un rectangle sur lequel devaient s'attacher une coiffure
lleurs.
probablement un bouquet de
dans
la
La main droite
,
est
en avant, ouverle
,
pose d'adoration
la
main gaucbe ramenee sur
la poitrine
tient
une
image d'Harpocrate. Sur I'epaule gauche est posfe une ^gide
le collier
t(5te
de lionne
en avant,
le
menat en
arriere. Haut.
m. o85
lixe
mill.
38 Disque lunaire avec cornes qui devait etre
statue de
3()
sur
la tele
d'une
Khonsou. Bronze creux, haut.
m. 16
cent.
CoifTure d'Isis, disque entre deux longucs cornes, ayant
du
etre posee
sur une statue. Bronze creux, haut.
m.
G cent.
le
ho' Grande plume
a cet efTet
qui devait orner
fix^e
cote
dune mitre
la
d'Osiris;
en dessous est
une languette, formant avec
la
plaque une
fente dans laquelle cntrait un appendice lateral de
est divisee
couronne. La surface
en bandes transversales qui etaient remplis d'emaux multico-
lores.
'11"
Haut. o m. 35 cent.
Sept grandes plumes semblables. plus ou moins completes, dont
la surface i^tail incrust^e. Ici, le la
150
fixe
tenon est
a la
plume
et s'enfoncait
dans
couronne d'Osiris.
49 Menus debris de bronze provenant de statuettes, de plaques minces
en forme de plumes d'Ammon, de coillures de diviniles,
vais
(5tat et
etc.,
mnis en mau-
ne pouvant
t'tre
reconstitues.
le culte
On remarque
etc.
que ces objets sent presque tous en rapport avec
thebain, plaques d'Osiris J f ^, miroirs d^di^s h Maut, ex-votos a
Ammon
rt5sulte
Les incrustations au
nom
de
d'Amasis indiquent que cette collection a du
&\re faite vers I'epoque perse. Je
suppose done que cet amas de bronze
du pillage de Thebes
lors
la concjuele
de Cambyse; un fondeur memphite
aura reuni ces objets,
soil
en les arracliant iui-meme des miu's des chapelles
les tresors sacri%. soit
de Thebes ou
les
prenant dans
en
les
rachetani a
des soldats de retour de leur expedition. Tous ces bronzes, enliers ou en
mauvais
etat, brises, tordus, etaient destines a elre fondus;
mais un accident
a interrompu les operations et le stock de metal amoncele dans
la
un coin dc
maison
n'a revu le jour
que a/ioo ans plus
tard.
G. Daressy.
PROCES-VERBAL D'OUVERTURE
DE LA MOMIE
PAR
N"
29707
M. G. DAKESSY.
Le
1 /i
fevrier
1909,
a 9 heures de I'apres-midi
en presence de M.
et
Ic
D' Keatinge et
Ratcliffe,
Mrs Kcatinge, Sir Frederick Treves
E. Naviile, parlessoins de
Lady Treves, Major
Mrs Buffer, M.
M. Maspero, Directeur
General du Service des Antiquites de i'Egypte,
deM. Emiie Brugsch bey,
Conservateur ,
il
et
de M. G. Daressy
Conservateur-adjoint du Must^c Egyptien
t'tage
a etc precede,
dans
,
la
grande verandah seplentrionale du premier
du Musee de Gizeh
sepulture des pretres
Cette
au df^pouillement d'une des momies provenant de
la
d'Ammon
a Deir el-Bahari.
momie
,
^tait
primitivement dans un cercueil en bois d^core de
le n 2
peintures
entre au
il
Mus^e sous
1
97
et offert plus
tard au Mus^e de
Berlin, ou
pQrte le n
dtait
qS/i.
toile plus
La momie
que
le
entierement envelopp(5e dans une grande
longue
corps, les extremites etant tordues et ramen^es sous la t^te et les
pieds. Les bords de ce drap etaient rapproches et
maintenus en dessous
par un ruban passant dans des trous pratiqu/^s alternativement dans I'un et
I'autre
bord de
I'etoffe.
Au-dessus de ce suaire etaient plac^es de doubles
leinte
bandes de
toile, soil
une bande
en rouge,
sin* le
milieu de laquelle
chcvauclie une autre bande de toile ordinaire blanche, devenuejaunatre avec
le
temps.
Une
d'entre elles courait selon la longueur et au milieu
du corps,
tandis qu'une autre entourait la
momie
lateralement, qui mesuraient
la
m.
08
cent,
de largeur totale,
metre o3 cent, pour
cent, el o
la
bande du dessus; sept
cent.) etaient placees
la
autres plus etroites (0
m. o45
m. 096
Iransversalemenl a hauteur de
ventre, du haut du genou,
d^chir(5es
tete,
et
des epaules, de
poitrine,
du
du moUet
des chevilles. Toutes ces bandes,
et repli^es
dans de grandes pieces de linge
en dessous sur
les
bords, etaient nouees sous le corps.
Lc suaire une
fois
152
unc autre {jrande
c.
enleve, on a Irouve
i
toilc a fils epais el
c.
laches, une soiiedecanevas dc
m. 55
dchauleur sur o m. 87
frangt-
dans
le
has (n d'enlreo de
la
35-'i
0).
Un grand
Osiris y est point en rouge, de
la crosse
profii, coifft^
le fouel.
couronne a/e/"posec sur des cornes, tenant
verticalement cettc legende |^
'
el
Devant
lui est Iracee
^^ -^^
|
^
fl
|:f'J
VU
''l"" dessons, liorizontalemenl
i^
de
^ ^|/ S
d^funte
n'elait
la
4^
* ^ ^Ik ^
'
'"'^
T"
"^"^ fournit
lc
nom
la
pretressc
d'Ammon-ra,
sur
roi des dieux,
Ta-dulu-Maul?',
nom
cpii
pas indique
le cercueil.
(5tait
La momie de
ensuile enveloppee dans un reseaude bandelcltes, larges
toile,
cm.
19 cent, en moyenne, coupees dans des pieces de
trois metres.
dent
la
longueur ne d(5passait pas
Une des
bandeletles, qui entoiu'ait
lebasdesjanibes, porte, Iracee a I'encre noire, une petite inscription hierali([ue.
Sous ce reseau s'etendail une couche coniposce de grands inorccau.v
sur
le
de
loile plies el (5tendus
corps
une de ces compresses
(5tait
une robe
une piece
complete, une sorle de galahieh. La facon en est Ires simple
de
toile assez line,
le
longue de
am. 70
c. el
large de
m. 35 c, aele plieeen
deux par
de
milieu. Les bords out ete census ensemble, sauf sur une hauteur
c.
m.
alapartie superieure, pour former remmanchure,puisunlrou
i
rond de o m. pour passer
c.
de diamelre a ete
:
taille
au milieu du haul d'un des carres
la tete
un
ourlet pour consoHder les bords des
d'etolFe, el la
emmanchures,
elait faite.
de i'encolure,
ies
extr(5mites de la piece
robe
Au
has, pres d'une couture, est tracee une petite inscription hieralique. La
el a recii plusieurs
toile, cpii est
robe a ete portec
accrocs
(jui
onl ete reprises.
a la precedenle,
la lele,
Une autre piece de
une robe semblable
dechiree par moili(5 dans sa longueur, el qui etait posee sur
porte
egalemenl une marque a
I'encre.
le
Deux tampons appliques
cette partie
long des jambes donnaienl de I'epaisseur
de
la
momie.
Sous
donl
les
cette
couche de linge so trouvail un second reseau de bandeletles,
elements avaienl en moyenne
m. 90
c.
de largcur, puis de nou-
veau de grands linges dont plusieurs etaient laches de bilume, par suite du
contact avec la couche inferieure, sorte de carapace en toile agglulinee par
un cnduit general de bilume, qui, dans
I'espril
des Egyplicns, devait isoler
eiiticrcment la
laissait
153
cxterieur.
:
momic de
I'action
dc
I'air
Gette gaine bitumec
Ics
au corps son apparence nalurelle
Ic
les
jambes sont separees,
bras elcndus devant
corps, avec les mains ouvertes. Sur cetle enveloppe
:
etaient disposes les objets suivants
1
Autour de
la f^te,
un bandeau en
toile( long,
metre, larg.
om. 07
c.)
portant une inscription de
9
six lignes, (n
d'entree 35/io()); dr. p. i55.
Pass6e sur
les
epaules une paire de bretelles de
momie
n" d'entree
3oio8). EHes
sontfaites de lanieres de cuir teintes en rouge; aux extremites
,
sont altach(5s des morceaux de peau blanche
qui vont en s'elargissant vers le
bas
et
qui sont ornes de dessins obtenus par gaufrage.
Un
roi, coiffe
du
sa
klal't,
vetu de la chenti
empesee, entoure de
ses bras le dieu
Min sous
forme
ordinaire, derriere lequel on voit un edicule surmonte d'unc tige de lotus
cnire deux
bourgeons.
le
Au-dessus on
la
lit
(u^if
^^1 ^
"^^
prenom dc
Ramses Xll,
dernier roi de
XX dynastic. Au bas, deux corbeilles
-^
sont surmontees des groupes
3
l^\m. 0G8
est
Sur
la poitrine
un gros scarabee, de
mill,
de longueur, en
basalte vert (n d'entree
354o3). Le corps
le
finementsculpte; surle plat,
onze lignes d'hieroglyphes donnent
/i
chapitre
3o B du
Litre
(les
Moris.
Au-dessous du scarabee, un epervier en bronze, aux
les details
ailes etendues. II
est
decoupe dans une plaquette mince,
des plumes, de latete, etc.
1
out ete {jraves ensuite.
L'envergure est de
m.
c.
La
lete est
tournee a
droite ; entre ses serres I'oiseau lient I'anneau d'eternite
5
Q ( n d'entree 3 5 A 5 ).
Sur
le
cou
^tait
depose un petit papyrus, plie de facon a former un
cent, sur o
rectangle de
(n" d'entree 3 5
i')"
m. o5
'11
m. ok
cent.,
entoure de liens en jonc
3);
rfr. p.
loG.
Pres de
I'aisselle droite etait
un oiseau en
cire,
de
m. 080
mill,
de longueur.
11
a le cou repli(5,
un
long bee, deux aigrettes derriere la t^te,
le
les pattes pliees, la
queue aussi longue que
corps
c'est le
type du
Bennou
ou vaneau,
le
Phenix des Grecs (n d'entree 3 5607),
j" Entre les
jambes
se
trouvait, a sa place liabituelle,
les
un rouleau de
papyrus (n d'entree 35'io/l). En deroulant
t|u'il
premiers lours on a pu voir
commencait par un tableau
ia
colorie, la defunte faisant ofl'rande a Osiris.
n'a pas ete termine;
les
il
Le depouillemenl de
I'Ecole de
momie
par
sera continue a
Medecine du
(Jaire.
medecins que I'examcn du corps
interesse partindi^rcmenl.
154
le
On
a seulcment d(5couvei't le flancgauclie, pour
meltre a jour
vide.
ia
plaque qui couvrait rincision par laqucHe
,
corps a etc
EHe
est
en cire rouge, rectangulaire de o m.
ilt
cent, sur o
m.
o cent.
(n dVnlrt5e
35Ao6). A
la
surface est figured en relief, en cire noire, un
grand
ceil
mystique
^;
:
la corn(5e est imitee
par une plaque d'argent. La
t^te a et6 aussi
degagee
elletHaitrecouvertedeplusieurs'!paisseurs d'6tofTes,
lin
fin
,
fragments de robes en
quelques-unes a bordures bleues. Le linge
appliqu^ immediatement sur
sourcils et de la boucbe.
la face portait, trac^
en noir,
le dessin
des
Sur
les
paupieres et les narines etaient mis des morceaux de cire vierge.
Les cbeveux d'un beau noir encadraientla figure et etaient noues autour du
cou.
L etat general du corps semblait hve
ait recueilli
assez
bon
bien que pendant
depouillement on
plusieurs dcbantillons d'insectes n^crophages.
En developpant
les derniers tours
de bandelettes de
le
la
momie,
a I'Ecolc
de M^decine du Caire, on a trouve sur
cou plusieurs amulettes qui nous
out ete remis par les soins du Directeur de cette ecole, a savoir: un petit
I en or, de o m.
on
mill,
de hauteur, un autre | de o m. 098 mill,
et
de hauteur en lerre ^maill^e verle,
deux fragments d'amulettes en email
fil
n'ayanl plus de forme distincte; ces objets Etaient suspendus a un
servaienl de collier.
et
Sur
le
bras gauche dtait un
ocil
^,
d(5coupe dans une plaquetle mince
la partie
d'argent, de
m. 028
mill, de
longueur; deux trous perces dans
fil
superieure permettaient de passer un quintuple
pour
fixer cet amulette. la poitrine,
A
on a
I'intdrieur
du corps, au milieu de
la
cendre qui bourrait
recueilli les statuettes des quatre g(5nies fun^raires, a tete
,
d'homme,
de cynoc(5phale
de chacal el d'epervier (n d'entree 35^1
1
9); leur hauteur
moyenne
est
de o m.
cent. Elles sont faites en resine (encens?)
cire
melangee
rouge
(jui
de debris veg^taux, envelopp^e d'une -couche mince de
permeltait de mieux sculpter les traits du visage.
Signd
:
Keatinge, G. Maspero, E. Brigsch, G. Daressy.
mSCRIPTIONS SUR LES OBJETS
ACCOMPAGNANT LA MOMIE DE TA-DU-MAUT
PAR
M.
(t.
DARKSSY.
Les inscriptions des banclelettes
el linges
do la
momie
n" jg'yoy
Iracees
ciue
au
les
la
fer
chand, sont a pen pres
iliisil)Ies; ellcs
paraisseiit n'avoir
,
donnc
noms des
proprielaires des etoffes. L'un d'eux
celui auquel appartenait
robe dont une moitie couvraitla
tele, s'appelait
|^
\ II!II!IU^-
Un document
Les
six lignes
plus inleressant est la bandeletle qui ceignait le front.
de lexte qui y sont tracees en hieratique, a I'encre noire,
chapitre
donnent une copie du chapitre CI du Lin-e (ks Marts,
qu'on
trouve rarement dans les papyrus d't^poque thebaine. L'edition est mal-
heureusement
fautive; outre les alterations
le
du
texte,
il
y a des erreurs el
omissions du scribe, de plus,
bilume a ronge
II
I'etoffe, et le
commencement
comparer
cette
des lignes est plus ou moins mulile.
version avec celle
y a toutefois interet a
du papyrus de
Nu'^' et celle
du papyrus de Turin.
'"'
Vi ailkBvdgz, The Book of the Dead,
'"'
Le signe hieratique pour
.
est trace
p. 9 19.
snr
le
15G
\j; petit
papyrus qui
o m.
a-? cent,
ctait piic et
pose sur
i
le
cou ne comprend cpi'un
leuillcl cle
de liauteur sur o m.
7 cent, de largeur.
porle
an
lexte hieralique
conlenant des forraules magiques'". L'ecriture
est assez
nelle el se transcril ainsi
'''
Cfr.DEVERiA, Catalogue des Manus,
0(1 est fionnt!
mi
essai
de Irafiuclion
(In
nit egyptiens du Louvre
VFII
3, p.
17^,
lexle.
'
157
1 -n>
wi =J 4
"^ -*- ^
I
.=
m (^
iloJ
jK.
o ^1
''a ,
Quant au grand papyrus,
il
semble
offrir
il
des compositions mythologiques
tard,
analogues au Litre de I'Am-duat et
(leinenagement du Musee.
sera d^roul(5 plus
apres
le
G. Daressy.
INSCRIPTIONS
D'UN CERCLEIL PTOLEMAIQUE
TROUV^ PRES DES GRVNDES PYR\MIDES
PAR
M. G. DARESSY.
i'est
de
la
seconde pyramide de Gizeh on a decouvert, en fevrier
la
goa,
une sepulture datanf de
ptol(5maicjue.
XXX" dynastie ou du commencement de
avail tout d(5lruit
la p(5riode
L'huniidit(5
dans
Ic
puits, et i'on n'a pii
recueillir (pic le fond d'un cercueil
est
anthropoide en bois de cedre. Au-dessous
cpii
grave, en cinq ligncsverticales, un texte i'uneraire
et est le n
apparait rarement
aux anciennes epoques
epoque. Ce texte porte
lies
plus ou moins fautif dans les copies de basse
179 des cbapitres supplementaires au
1
.
Livrr
Moris, editds par M. Pleyte, et est designe
par M. Naville.
1^1 "^
=<
r^ 2) rc 2) \" V 2)
^^; >v
II
'
2)t2 -^
'*'
Ici
le scribn,
Irompe par
la r(5p^lilion dii
mol
SS
dans deux lignes voisines
saut^ tout
un passage.
159
G.
Daressv.
TOMBEAU PTOLfiMAIQUE
A
ATFIEH
PAR
M.
GEORGES DARESSY.
Le Musee
<Hiiil
prevcnu
8 seplembre dernier que les habilanls de
Menchieh Soliman venaient de trouver
et
de commencer a detruire
iin
tombeau avec
inscriptions. Je partis
et
immedialement pour prendre les mesures
de conservation n(5cessaires
ainsi d^couverts.
copier tout ce qu'il serait possible des textes
Menchieh Soliman
est
le
nom
d'un liameau voisin de
la
monlagne,
la
directement a Test d'Alfieh, I'anciennecapitale du XXII"
nome de
Haute-
Egypte, I'Aphroditopolite. La necropole semble ^tre tres ^tendue, mais en
raisonde sa pauvrete apparente n'a pas ^te exploree scientifiquement jusqu'ici
les fouilles des
Arabes n'ont mis a jour que des objets sans valeur, dans
le terrain
des tombes sans inscriptions ou de simples losses. Aussi bien
se prt^laitpasau
est
tr>s
ne
creusement de sepultures somptueuses. La haute montagne
(51oignee et les
morts
(5taient enterres
dans
la
zone qui horde
de galets,
si
la
vallee,
dans un plateau peu eleve compose de sable
et
le tout
sans consistance; on ne trouvc pas le rocher, et par suite,
etablir
Ton
voulait
une chambre souterraine,
,
il
fallait la halir
(-'etait
au fond d'une tranchee
,
ou d'un puits en blocs de pierre maconnes.
dans
un luxe couteux
el
commc
I'anliquite la ville d'Aphroditopolis etail
probablemenl aussi pauvre,
,
aussi d(5nuee de ressources que la
moderne
Atfieh
il
s'en suit qu'il y a bien
cette
peu de chances pour trouver de nombreux tombeaux interessants dans
n!cropole.
La tombc
vallee; elle a
(jiii
nous occupe
est a
une cenlaine de metres du bord de
Iranchce, de
telle sorte
la
(Hi'
edidee au fond
dune
qu'apres le
remblaiement
il
y avait environ deux metres de sable au-dessus
du
toil.
Elle estdirigee suivant la direction nord-sud, I'axe
du monument
II
faisant
un
angle de
o degres a I'ouest de
I'aiguille
magnetique.
devait y avoir
d'abord
iin
161
la
puils en briqiies crucs,
dans
paroi
siid
duquel s'ouvrait une
porte bouchee par de grandes dalles; cette partie n'a pas iii d^blayi^e,
I'entree des
Arabes dans
le
lombeau ayant eu
lieu
par
la partie posterieure.
La porte donnait acces dans un couloir legerement en pente, large de
1
m. 07
cent, et
long de
/i
ni.
3o
cent., voute a sa partie superieurc.
On
debouche
ensuite
dans une
el
premiere chambre de
1
2 ni. 5 3 cent,
de longueur
m. 85
demi
cent, de lar:
geur. Le plafond est cintre en
droit a
1
cercle
le
pied
o m.
()C)
cent., la
bauteur au milieu est de
m.
'ja
cent. Les
assises, assez regulieres, ont
en
moyenne o m.
de
9/1 cent,
de bauteur,
o
les pierres
ayant
m.
69
cent,
m. 55
cent, de longueur.
la
Les voussoirs sont moins grands sur
qui a en general o
la
face visible,
m. 90
cent,
seulement de hauteur;
c6t(5 et
voule comprend
six assises
de cbaque
une
troizieme pour les claveaux. La partie int^rieure n'est
pas plane
toutes les pierres portent des parties sail-
lantes. carrees, entrant dans des creux correspondants
des pierres voisines, el qui. dans I'esprit des constructeurs, devaient conlribuer a assurer la solidite de I'arc;
I'appareillage a
du
reste
ett5
bien execute et
il
ne,s'est
produit ni tassement ni fissures.
Au fond de
la
premiere cbambre
cent,
et vers la droite
une porte de o m. 90
de largeur communique
avec une seconde chambre, construite de facon semblable, mais donl la longueur est de
li
m. 68
cent.
>
'
Ces deux pieces etaient destinees a
la sepulture
d'une
le
famille, celle des princes d'Aphroditopolis,
probablement vers
il
milieu de
I'epoque ptolemaique. Le fond n'est pas uni;
est
occupe par
six
cuves en
pierre calcaire dont deux dans la premiere salle, quatre dans la seconde,
creus^es suivant la forme du corps dans de grands blocs a faces rectangulaires. les pieds vers le nord. (I'esl le couvercle
de ces sarcophages qui devait
former ledallage du tombeau. Mais ces tombes ont eteviolees anciennement
les
couvercles n'exislaient plus, on
et
a trouve a I'intei'ieur les debris
,
d'au
moins une douzaino de momics
Annatef, lyoa.
sauf quelques perles d'email
les debris
ti
'
d'une statuette
d'Isis
162
on n'a rien pu
r(5colter
agenouillde en pl4lre,
du
mobilier et des ornements fun^raires.
La decoration des deux chambres
est faite a i'encre
rouge
sans gravure.
En quelques endroits
tombeau
i'humiditt^ a traverse la pierre et les efflorescences de
cjui est
salp^tre ont souleve la peinture
le
tomb6e, mais d'une mani^re g^n^rale
est
en bon
^tat.
Les inscriptions
et sujets sent les suivants.
Premiere chambre.
Paboi nord. Moxtakt de PORTE EST.
] et
Uu grand Anubis
:
debout, tenant
Inscriptions en colonnes verticales
..
Au-dessusde
la t^te:
',
Y\i,! Vf>n/J#l^
^T:^
wfeL
^^m.
mm
wm. ^ w
:
'|
9.
Le long du sceptre puis au-dessous du bras
i:
J
J -.
Yl
J
I
"
Ti I] 1 P
^ ^^
III
-Bj
.aJ
r w.
W - - .
w. '^ _^
MoxTifiT DE PORTE ovEST.
verticales
:
Uh grand Anubis
tenant
] et
^ Inscriptions
.
,
.
Au-dessusdeia t^te
^ J^ V fr^4^n>
sous le bras
^^^^
ff*ttt\
ni :ifl1r?Mii
9.
^m
Le long du sceptre
i
et
:Yl'"J*n^i Ai*l ffl^J^^
^^^^
^MM**^ Q
^^_^J
^^p% vvx^k
% ^^^Hl
^SJS^
Paboi sud.
Momkm de
porte est.
En
la
haut tableau repr(5sentant Anubis
tenant une momie. Inscription verlicale au-dessous, donnant les chapitres
''
Dans
le
Ionics ies insciiplions de
ce
longueur en sorte que
le
lenflemenl
(omheau
| a
^lail
une forme special
il
est fail
n'exisle
que d'un
c6U$.
cornme s'il
eoup^ par le milieu suivani
, .
XLVI
el
163
:
"
XLVII du IJvre
des Morts
]^ ^\\}Z1^ ^\'\ ^
"Vl
..feir
/>
S8S
.=1
V,
AJ
I
.M.
JV <=.
<=>
MostANT be ports
agitant
ouest. Premier tableau.
pr(5sente
Un homme
suivi d'une
femme momie
"^
un
sistre,
une table charg^e d'offrandes
la d(5esse
a la
debout, coifT^e de
I'atef,
maintenue par
,
de I'Occident
coilT(5e
Au-dessous, en quatre registres
des Marts.
le
tableau du chapitre CXLVIII du Livre
coiffi^es
Le vaches sont couchees sur un socle,
et
comme Hathor
:
de deux plumes
et vase.
du
discjue; devant elles sont deposits des aliments
pains
Derriere elles, a chaque registre est une
rame a tMe d'Horus, au-
dessous de laquelle est un
sont en partie effaces
^,
'
et
en arri^re une
momie
debout.
f^es
noms
Premier
registre.
>^.
Deuxihne
registre.
]
Troisi^me registre.
1
Quatri^me
registre.
J
^ I^^^ ^ ^. * ^ J* H" ^ ^ T m ^ U U U %; ^ ^ *^
31,
'
'
3k.
'-'^
taureau est debout
sans ornemenls.
Au-dessous
est trac^ horizontalement le texte
du chapitre
'|
I.
-i>^fZ!ii^^Ep:^=iPVj:M<:^fzv^
''*
Sur
I'original le
personnage porle
la voiie
Ifi'J
Au-dessus de
(lont
il
la
porte ^tait inscrit en coionnes vcrlicales un petit lexle
ne resle que des debris
^Wl
HT
"^
^
I
S^
I I
f"^
<=>
[;i
.1
Z
'3k
III WS:
ITD
J Wmiii.>m
AJ
'
=.
v^Aw
^= ^ .~
On
verra plus tard la description des grands
murs
et
du plafond.
Deuxijjme chambhe.
Paroi nord. Moistant est dk la PORTE.
Tableau
deux personnages
Inscription
debout, se tournant
ie
dos, tenant chacun une voile
<^.
en
coionnes verticales, chapitres lilV et liVI du Livir (kn Moris, avec un
diffi^rent.
tilre
<
B/~-vP!i=:;"T
lk.<=.;^
V
I
n jD J
^~-\
'*
**^*8
1"
^1 ;^ s T m
I
c=c=
JS,
-^ III m!M!m III -^ h ^=. ^"~ A " - hrl -^^ -Pf ^ 1 wi:iiiB V i(yfei-=>yrri iii~iT<=::=w.#\%\m-=>\
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si
'
'
4-
'^ *
'
'
.1
'^
MoKTANT
ovEST.
En
et
haul une inscription borizontale en mauvais
4tat
'''
F^esigne represent^
lei
en plusieiirs
jK. Ce
doit
<"'tre
I'image
du
pr^tre de
atilres
passages inan(|iie dans Icscarjirteres
la divinili'
locale, Ilathoi-.
ilont Ie noin
iririi|>r(>ssion. C'esluiilioiiiMK' assisii lerre.
ii)ani|iie iiiallieiireiiseiiient ilaiis les lisles
ayanl line in^be de clieveiix
levant sa
(igiii-e.
(pii i-evieiil
de Dendi^rah
parloul
paj-
et d'Kdfnii.
Je
i'ai reni|]ac<'
coninie an
iirisnnnici-
165
Dessous quatrc deesses sont debout
inscriptions plus ou
sur deux raiigs, devant idles
soiit
des
moins mulilees.
U
J
/^
'^
-I
iSiM
11
% .<= A
'^-
iTi,i.i;i-i^-;!:n-iii:;fii-r:a:ihn
Parof oufST.
La
done
partie superieure de cette paroi a
la
(5t^
d^truile par les
Arabcs qui avaicnt decouvert
emporlees.
II
tonibe
et
([uclques-unes des pierres onf (He
le texte
est
diflicile
de retablir
en son entier. Le ta])leau
ie
du baut representait Osiris
est
assis sur
lui
un siege eleve dont
etait
pourtour du socle
el
orne de signe
[ -^
"j .
Devant
une table chargee d'od'randes
le
Irois
le
adoraleurs; derriere lui deuv deesses,
le
corps entoure d'ailes, levant
bras pour
proteger.
il
Des inscriptions derriere Osiris
I
resle
au-dessus de
la t^te
des deesses
;
['
i1
y#J
-H 1 * P iC
I
'
''" '-ofonnfis <le la
hauleur du tableau
.'
=.
166
d'une
et
Le
registre infdrieur porte la representation
la droite,
vache de grande
dimension, debout, tourn^e vers
la l^te,
un disque
deux plumes I sur
une housse rouge sur
le
dos, unc bandelelte autour du cou.
Des inscriptions en colonnes
t
.
verlicales
occupent tout I'espace
la tete
libre.
Gommencant par deux colonnes devant
du Livre
de
la
vache puis se
suivant au-dessus de son dos et occupant apres toute la hauteur
le
du
registre,
chapitre CLXII
des Marts ainsi
concu
'''WM
Texle aflronte a vec
le
precedent
iTlJL^Ul J&^\W''^%\
i /_A i
./T
!>/?;
^ .- = SSS-
III
les
3.
Devant
la
vache sont posecs des momies debout repr&entant
:
propri^laires
du tombeau
l]
^--^nl' t\^(f\^ ^ J^^
\]
<
^
:
!x.
167
:
i
Sous
la
vache
petit lexte vertical
|1
"J
|/
v"
.'
!!!II!!
ll
Grandes parois.
Les quatre grandes parois des chambres ont iii decor^es sur un modele
unlforme.
la partie sup(5rieure est
le
une
frise
compos^e du chacal d'Anuhis
couche sur un edicule, tenant
sceptre et le fouet alternant avec des groupes
d'emblemes
le
un signe du
ciel
'' charge
d'etoiles
[JTllfTnl
domine
les
tableaux
soubassement
est
orne des fausses rainures
Les quatres parois
portent deux tableaux superposes, au premier registre, la
sur le
lit
momie etendue
fun^raire, avec le soleil rayonnant au-dessus, au second Xkvaa se
le
posant sur
corps; les textes sont les
,
m^mes
et
ne pr&entenl que des
variantes insignifiantes
aussi je donnerai seulement le texte de la paroi est
de
la
premiere chambre.
Comme
murs
ces tableaux ne remplissaient pas tout
I'espace, la decoration des
textes
a ^te achev^e par des representations et des
empruntes a
la veill^e d'Osiris et
naturellement
la
seconde chambre,
plus longue que la premiere prt5sentc un plus grand
extraits
nombre de tableaux
de cette derni^re composition.
avait ^te fait
Le tombeau
inscriptions
pour une famille mais chaque paroi porte
distinct; ce sont
les
pour un personnage
,
PrEMIKRE chambre PAROI ^ST
"}
'"*-
"^ *~*
^"^ J^p\^lW
l_lf^'}-][
^>.
'^^ >
DeUXIEME chambre , PAROI ST
'''''" "t'^s''
ilj
P
.1
i^ =?
^
I
.11
V ^ i^ ^ ' ^ Pi n n E
1
./^ 'l^
!_:
V.
:
(11
'-^
j^ -^
La genealogie de
la famille
pent done s'^tablir ainsi
An
IP ^
/~->
]^^
I
i-j ii>
Registre su,p4neur.
168
iiii
La momie
la lete les
est (5tendiie sur est
lit
a t^te, queue, et
patlcs de lion
la t^te vers le sud.
Au-dcssus
un gros disque rouge lancanl
divinites veillent le
cinq rayons qui tombenl surle corps de la
momie. Des
corps; ce sont du cote de
dieux a lete
et
genies Amset et Duamoutef, puis {[ualre
]
;
humaine tenant
et
le
sceptre
du
cote des pieds les genies
Hapi
Qebsenuf
1
.
qualre dieuv tenant
le sceptre.
Sous
le lit est tracee cctte inscription
en pefites colonnes (chap. CLIV)
;rij.n>AniEivfiz;?r;:::T:L'w;:^ni!
9.
Inscription
en colonnes, au-dessus de
la moitie
sud du tableau
3.
Inscription au-dessus de la moitie nord du laiileau
: (
Y\
""
! !
Fl 1
169
III
/M*w^ /M-H>\
^%
^^^
/l*-^
'^^
S^
^^t
V-
"^
'iart
-3
^ '^^n
.a
<
]Sk-
* J
/A
III
/A
^%
"'"
A~*
'K
V -^ru
\\
Second
regislre.
La momie
ame
est
couchee sur un
lit, la tele
versle rnidi;
au-dessus d'elle plane une
le lit
tenant des anneaux q dans ses serres. Sous
fils
sont places quatre canopes ayant les tetes des genies funeraires
:
d'Horus
homme
le
et cliacal vers la tete,
:
singe et epervier vers les pieds.
Derriere la tete se tiennent des divinites
Nephthys agenouillee, puis
disijue, le
trois
dieuxdebout,
a tele
premier a
le
tete
humaine surmontee du
deuxieme
de boeuf,
troisieme tenant un couteau et crachant, puis un gros
scarab^e dresse sur un socle.
Du
cote des pieds
on
voit Isis agenouill(5e, puis
un pretre presenlant un amas d'offrandes, ensuite deux momies dressees,
une decsse leontoeephale tenant un couteau
a tete
el
crachant, enlin une divinite
de chacal
les
deux mains penchees en avant.
Deux
lextes all'rontes.
en colonnes, conimencent au-dessus de
ils
la
momie;
a partir de la cinquieme ligne
horizonlale.
1
.
sont surmontes de deux lignes d'inscription
Inscription au-dessus de la moitie sud
du tableau
: [
JV
"^ 7 <
'
"* ^' ^'
'
"^ ""^
<
if
'
170
i:TL:z:j.J2^sirjf::;T-v-z:ic.Ei]-n
9,
Inscription horizontale aa-dessus de la pr^c^dente
^^
3.
Inscription au-dessus de la moiti^
norddu tableau (chap. LXXXIX)
<
!i.
171
:
,'
I
Inscription horizontale au-dessus de la prec^dente I
I
'*^ J^ ^ ^
^nmwi^
Bill
Les heures.
La representation des
divinit^s
ies
de garde aupres d'Osiris pendant chaque
libres
heure a ^t^ r^partie selon
emplacements
dans
les la
deux pieces du
tombeau. Les cinq premieres heures du jour sont dans
regislre inferieur de
la
seconde salle, au
textes
paroi est et vers
le
nord, a gauche des
luneraires; la sixieme heure est dans la premiere
chambre, paroi
est, vers
la
Tangle nord, au registre inferieur,
et la
i
septieme heure au-dessus de
la
precedente; les dernieres heures (8 a
a) sont de nouveau dans
seconde
chambre, au-dessus des premieres, mais dispos^es en ordre retrograde,
de facon que
la
douzieme heure
la nuit
soit
au-dessus de
la
premiere.
:
Les heures de
sont disposees do facon analogue
la
les
cinq premieres
salle, les
dans
la
seconde piece,
sixieme et
la
septieme dans
le
le
premiere
dernieres heures dans la seconde chambre,
funeraires.
tout a droite des textes
Des textes sont places au-dessus des heures ainsi
Au-dessus des heures du jour. Deuxieme
salle
:
qu'il suit
j^
^1
f
^
-^^^
Premiere
salle
texte en colonnes
"1
j
"1
;==;
,^,
j~;
9
I
-T- ,-
*
"
-= lo .'v^ O IGk ,|jew.
' * ,
Heures de
la nuit.
Deuxieme
salle
lijIllSllil*!!
'i^J^HrTr^
BW n:\imMrh j^'^dcir:;
I
(jst
<"'
'::c:-r33-monte sur
I^ signe figure sur
ie
monument
avant
et
prof^geant (mnt),
ie vautoui-
avec les aHea ahaisaiw en
la corbeille.
172
^JL^nVm^
_
_ _
Voici maintenanlles tableaux. Gliacun
comprend une
inscription de Irois
eile
colonnes, puis une ligure de
femme debout ayanl son nom devant
la letc
(nom
des heures); ccHes du jour onl sur
un disque roufje,
cclles
de
ie
ia nuit
un cercle avec une
etoile.
Derriere elies un genie protecteur dont
nom
est fourni
par une courte i(5gende.
Premiere heure du jour.
T\ J-v
^I
""
iTl .1
li
V-^
Deuxieme heure.
i'tljL-fC-ri.l'AV^I^Z;^;!^
Troisiemc heure.
H J^ ^^ Z^ IV
|
"
Tl -1
V=^ I^
ZI;
^i
Qualriimeheure.-;nJ.a>n.>A\.=^i:r;!r;]-
*::-
ij-i:^^-iji [fill--
Cinquienie heure.
- HA^
|
"
Pj
-1
V=^ I^^
S "?
Sixiemeheure.-]-rii.f-r;"n.1-A\.='i:Sl^]/^
''
Surle monument
leij
persouuagv
se I'ouL vis^-vis
ela'ont par
ies
bras
leviis.
^:^
173
Sepli^^me heure.
itlJ-v^I^^n.l^A V."^ H S
"^ t -
Huitieme heure.
|'tlJ-^J>!>"ri-1"A
^^
il^
I
Z^ ^I
Neuvi^nieiKHnv.-iYiAw^::%-n->A^=':::iZ:r;]
Dixi^meheure.-|-r(i,^!T];-n->AV=^i:iZ;r:i
I
Onzlfeme heure.
Yl i.^ J J>
""
fl -1
V^IIZ;
Douz[^meheure.-lY\AI^^-n->AV=^i:]Z:r;]
Les {jenies protecleurs sout lous anlhropomorphes, tenant
el Ic signe
Ic
sceptre]
de vie ^
sans signcs distinrlifs; les gdnies de
la nuit
ne sonl
pas lous idenliques.
PremiJ;re lieure
(ie la nuit.
174
'i
Y\ J^-^^rr^'''C "
n -ni^;
li^
Deuxi^me heure.
itlJ^Z.^^^-^^n-H^I^^
singe cynoc(5phale.
m^-'^
"|j^=]Q^^^~^"lJ!!_^i.atetede
Troisi^me heure.
|Y\jLT^!5^Jl.^"ri-11PlTZ!;
Quatri^me heure.
"TI
JL^ ZT 21 " fl J11P^ ^Z^ ^
I
^C:^;- l^^lo^X 1Jl1lU--aleted',:.pervier.
Cinqui^me heure.
lYlX-^^VZ^Pi-IIP^^Z!;!^]
Sixieme heure.
*,
tl JL-
= ; H .IIPZi:!^;^:
"
i>-
^=j::i-\-=]:^-P'jiJir7^-?v-ii>:^
Septifeme heure.
-.YlXX-^fwir-n.llP^^Hr;]
''
Le nom ordinaire
a
esl
-^
^
-j^ ^.
, ^ ^
i'alliteralion
roule
siir
la
valetir
__ (In
I^ mot "j^
(kd
pris
pour
ct
signe du
ciei.
disque sur
ia t^te.
175
Huiti^me heure.
',
Y) J-^
X ^ SH " H .11
^ I^ 3
i
TX^Sn- UHo^^^lJl^w^
Neuvi^me heure.
|
tenant unfouetr\.
tl J^^^^C
"
H 11PZ
II^Z!;
^i
^t
-*n- - ij-]:^^-i^'nmDixi^meheure.-ihj.^r:;-niiPH;:::ir;r:i-i
^^I^- IJ^Io^j^^lJLlT^U tenant dans
droite
la
main
f et
t\.
OniVeme heure.
h i. ^ -1 X M
|
"
H IIPZ^^
^
iz;r;]t-^aiai:r;firTj!>pt^--iiii
-?-\!!C-^U^lo^^^lJLSSJl^tenantunemassue.
Douzieme heure.
h i, !^
[
Till T C " Pi 11PT
I !^{Tiisr;--i4-):^^-iz,nVOUTES.
grands temples ptolemaiques.
:r;r;i-i^a!^{rJSJi?:^ill-j^r:-^PEf^
Les voutes des deux chambres ^talent orn^es, sur un modele identique,
de sujets astronomiques semblables a ccux qu'on voit dans
les
tombes de
et des
Biban el-Molouk, aux plafonds du Ramesseum, de Medinet Habou
Malheureusement I'humiditc a
de
la voilte
atteint les peintures, de plus la partic
el tons les
sud
de
la
seconde chambre a ^te ddlruite
;
morceaux n'ont
pu
dire recouvrfe
la description sera
done
faif e
d'apres la premiere chambre.
_
Le centre
ciel
176
_
la
tlu
tableau est occupe par iinc grande figure do la deesse du
les
indinee a angle droit,
pieds au nord, le dos suivant
sa
ligne est-
ouest, les bras pendant. Devant
bouche. sur I'epaule
est
un disque avec
un semis
si\
uue seule
aile 'sk,
un autre disque simple
Entre
les
est entre ses cuisses;
d'etoiles I'enloure.
jambes
et les bras I'espace est
fois le
occupe par
colonnes d'hierogU plies, donnanl deux
m(?me
texte
(une formule
:
du Livre des pyramides) au nom de deux personnes
differentes
a Test pour
n n n ^ Z; ^ rt
A
C'est ce second texte
'
"
''""^'^^ p""''
i %
^ Z; r^ S'"
:
que
je suivrai,
aulant que possible
|\N.[[)P
"
J =.
TJI
.'
S=
.'
JrV
<=
>
s=>
'
Un peu
etoile
au-dessus du dos de
la
la
deesse une serie de personnages ayant une
I'ouest.
sur
tele se
dirige vers
Devant eux
est cette
legende
Les
noms
des personnages sont donnas
comme
suit
Au-dessus de cette thdorie, sont
figurcies les planetes et
quelques etoiles
ou constellations, ce sont:
1
Orion.
Homme
dans une barque, tenant
et
^, tournant
la
t^te.
Cinq Etoiles sont sous son bras gauche, cinq autres entourenl sa t^te;
au-dessus, en pelites colonnes sont donnt's ces
noms
: (
**-
jf^
j'
-^
"'
J*"
signalo par
f.
Its
|)r(>n()iiis
iiii
riMuiniii
ici.
;iii
iiiasciilin
dans
I'anti'f
tpxlc
r!
177
le
Solliis.
Deesse dans une barque, tenant
sceptre a fleur de lotus,
le
bras gauche leve au-dessus de la tele. Elle est coiffee de deux longues
cercle. Elle s'appelle
plumes droltes surmonlees d'une etolle dans un
3" Jupiter.
^ ^j^
nom
Homme
hieracocephale
dans
une barque; son
est
h" Saturne.
5
Mars.
Homme hieracocephale dans une barque Homme hieracocephale dans un barque
* p
:
^-^ *
j|
* '^
^^
^ ^.
*
Deux
tortues superposees et plus loin le bennoii perche sur un las de
lexte est mulile, les
grain
Seti et
[^. Le
noms (qu'on
:
retrouve au tombeau de
^
au Ramesseum) se suivent ainsi
'^ jH
^ ^^
^J
'^
I
Tournees en sens contraire des planetes
les pieds a I'extr^mite
sud du
la tele,
tombeau,
et
six divinites
marchent vers
des
la droite,
,*,,
uneetoile posee sur
completenl
la s6rie
^^7*,
^
""
Les
noms
inscrits
devant
'5"
les
personnages sont
1
:
"
:^
V^
J-
1: -= : 1
^TV\i "
nord de
la
:::
XTJ(femme)./.j::l'w.j.5":iv;j.6'"f^.:.;:^y;j.
Les constellations boreales se Irouvent vers
par suite sous
les
le cote
voule,
pieds de la grande deesse; eiles occupenl un rectangle
les
en largeur entoure par
genies protecteurs. La disposition relative des
personnages peut etre indiquee ainsi
a.
Un hippopotame
fenielle,
debout sur ses pieds, une des mains posees
sur un grand couleau, I'aulre sur un crocodile dresse sur sa queue.
Un
grand crocodile
est inscrit le
b.
est
pose sur
le
dos de Ihippopotame. Au-dessus de
la tete
nom
Un Horus
a tete d'^pervier place a angle droit de I'hippopotame percc
Annoles, igon
19
do sa lance
celte figure
c.
178
tele
line cuisse termini^e
:
par line
do boeuf. Des
lo
cHoiles entouraienl
quatre seulement subsislent cl
les pieds
nom
a disparu.
I'est; ie
Une d^esse debout, sous
mutil^ est
de Ihippopotame, lace a
nom
(q->, (probablement pour
^^)-
Ses deux bras lev^s
devant
elle s'appuient centre
une longue bande rouge, l^g^rement triangu-
laire qui passe
au-dessus de I'hippopofame
et
va jusqu'ii Textrt^mit^ est du
tableau.
d.
Vers I'ouest un Horus liieracocephale tourne vers
le
nord, perce de
sa lance une tortue.
e.
Face a cet Horus, sous
la
d^esse Selk, est un lion couch^ sur huit
('Ao-T>?p)
etoiles, qui s'appellc
f.
^g,, ^^,Etoile
:
de Ra.
Dans Tangle nord-ouesl, au-dessous du
ie
lion,
un grand crocodile
dont
nom
et mutil<5
f*
Plis
Les genies qui entourent ce tableau se dirigent vers Test.
sont d^sign^s
dansia%ende:JMJ'?mp-i^Z:^TP->f^P!]feGcux
de
ciel
la
premiere s6rie, enlre
:
le
tableau des constellations et
la d(5esse
du
sont
Une d^esse
Un homme marchant
|^
:
:
(var.
|-
dans
la
seconde
salle).
3" /r
Homme
Homme
a teto de singe
a
t(')le
|^ ^
do cbacal
*^^(var. *^^/[^)'
5
6 7 8 9
. .
179
Homme Homme Homme Homme Homme
a t^te d'^pervier
ies
[||^la
bras lev^s dans
pose de i'adoration
:
^^^.
:
sans bras ou
momie debout
'**-^la poitrine
|
marchant,
ies bras
ramen^s sur
:
1^^^-
tenant a deux mains un baton
fde
,
|'^--
La seconde
a I'extremite de la voute
marchant au-dessus du tableau
des constellations, est composee ainsi
1
Momie debout
^''
Homme
marchant:
debout
:
^^.
^
"
.
'
Homme
Homme Homme Homme
Homme Homme
|
:
4
5 6 7
marchant
.=1
i
X
' w
hieracoc^phale
a t^te d'ibis
:
^f ^
f (H:
"]
a t^te de chacal
8
9
1
marchant
marchant
:
BI'Tpn.
Homme Homme
Homme
"^ J ^
Ies
0
1"
marchant,
deux mains sur
:
la poitrine
^.
tenant un couteau
'*^'^k[Musee du
Telle est la decoration de ce tornbeau, qui meriterait d'etre, d^mont^.
pierre par pierre et reconstruit dans le
Caire.
En
attendant
il
est
rensable provisoirement, pour le mettre a I'abri des degradations.
seui actuellement intact (ou a
II est le
peu pres) dans
la n(5cropole d'Aphroditopolis;
a cincjuante metres de ia
une autre tombe plus vaste, construite d'une facon
semblable, est ouverte depuis longlemps; on y voit quelques traces rouges
qui indiquent que Ies parois etaient peintes, mais
il
est impossible
de
tirer
quelque chose de ces vestiges.
Dans
ces localit^s oil
il
y a peu d'antiquites, Ies indigenes sont peut-^tre
oii existent
plus porles que dans Ies lieux
de nombreux monuments a croire
,
a des fails surnaturels relatifs aux antiquites.
La croyance aux gemmes qui
chassent ou rendent inoffensifs Ies serpents et scorpions est I'ermement
enracinee.
il
On
il
m'a raconte serieusement qu'au milieu de
la viile d'Atfieh,
y avail,
n'y a pas plus
de trenle ans, une ^norme pierre calcaire que
vingt
hommes n'auraient
pas pu remuer, couverte de dessinsronds
comme
lies
180
el
(|iii
ii
pieces de vingt piastres (reales) "',
dispiirii
fie
mic
iiiiil
sans
laisser
uii
aucune
trace.
Dans
la
montagne,
deux jours
marche,
il
y aurait
moniinicnl, line sorte de niche en plerrc dure.
Desgensdu pays
,
seraient
alles dans ie desert pour casser des morceaux de cette pierre
mais au premier
coup de marteau une odeur ^pouvanlable
se serait
il
repandue, en menie
y aurait eu
temps
le ciel
qui ^tait calme se serait convert et
un orage
la
effrovable avec tonnerre el Eclairs.
Les individus ayantlaisse passer
tour-
menteessayerentderenouveler I'entreprise, mais au second coup de marteau
les
m^mes
plic'nom^nes
se
produisirenl et
il
I'operation
fut
abandonnt^e
crainte d'accidents plus tcrribles. Enfin
faut se mettre en garde conlrc les
indications de soi-disant antiquites.
Non
il
loin d'Atfieh,
un peu plus au sud,
des indigenes avaient signale au Musee,
I'existence
y a de cela une douzaine d'ann^es,
dans
le dt5sert
il
d'une statue de chameau accroupi. Apr^s une
longiie
marche,
fut veri(i6
que
la statue etait
simplement un rocher
isoli5
qui avait vaguement I'apparence d'un animal couche, mais sans aucune
marque du
travail de I'liomme.
G.
Dabkssv.
''*
C'elait peul-elre
un
bloc de calcaire nuraniuiithique.
LA STATUE DE KHONSOU
PAR
M. G.
MASPERO.
La
(|ui
hello slalue
flc
Khonsoii, que M. Lcgrain a decouveric a Karnak el
(]aire,
est aujourd'hui
au Musee du
merite une etude approfondie el
elle I'aura paraiileiirs.
faut avant tout la faire connailre aux savants qui
;
ne peuvent venir I'admirer sur place
ce resultat
les
deux planches ci-joinles ohtiendront
mieux que toute description.
frappe lorsqu'on I'etudie, c'esl
I'air
Ce
(jui
:
soufTreteux que la face en
presente
la
pli
on y peut reconnaitre
et la
les traits (pii caracterisent la
consomption,
,
lourdeur des paupieres
facon dont elles hrident vers les tenipes
la
le
qui enveloppc les narines et la houche,
maigreur des joues,
et la saillie
la
sechercsse
du has de
la
figure, la
tenuity
du cou
des os de
repaule.Lemodelc sou/Trail do la poitrine,mais qui etait-ilparmi les souverains
de
la
XV HI' dynaslie? Lafacture du morceau
est
si
scmhlahle a
celie
de
la
celehre tete connue depuis Marietle soiisle
nom
de Taia, (|u'on est prescjue
tentede croireque
sont dues a la
les
deux ceuvres sunt sorties du
main. Or,
la tete
meme
atelier et peut-etre
I'ai
meme
en question est, je
montre
ii
y a longlemps, de I'epoque d'Harmliahi, el represente soil la
mere
soit la
femme de
Khonsou
ele
taill(5
ce
Pharaon en d^esse, prohahlement en
en cc casde I'epoque d'Harnihahi,
df5esse
Amonit. Le
serait
et, selon I'usage, ilaurait
a I'image
du souverain regnant
le
puisqu'ici le dieu a I'aspect d'un
c'est
poitrinaire, c'est
etait delical
que
souverain regnant,
prohahlement qxi'Harmliahi
de
la poitrine.
G.
Maspero.
FOUILLES
AUTOUR
DE LA PYRAMIDE D'OU^AS.
(1901-1902.)
RAPPORT
PAR
M.
Monsieur
Ic
ALEXANDRE BARSANTI.
Direcleur G6n(5ral
les
Le i" d^cembre 1901,
d'Ounas
depuis
le
travaux reprirent aulour de la
pyramidc
el,
comme
les cot^s
nord
ct est etaient
degages completement
la facade
printemps dernier, j'attaquai, selon vos ordres,
saites avail lellement
ful facile
sud.
Le df^blaiemenl des puits
hres de ce c6l6, qu'il
devail serrer la
diminue
la
masse de dt5comrnur d'enceinle
me
de reconnailre ([ue
le
pyramide
d'assez pres, el
le
que nous aurions relativemenl
peu a
faire
pour rejoindre
paremenl.
Je conslalai en elTel, au bout de peu de jours, que celui-ci avail ele
exploit^
comme
carrlere paries constructeurs des puits avoisinants, et que
elail
le
lout ce cote
du monument
comme
r(5duit
en mietles. Les decombres
;
servirent en parlie a combler
grand puits de T'annehibou
ce qui ne passa
pas a cet usage ful cmporle au sur
le terrain
moyen de nos wagonnels
plus loin vers I'ouesl
qui avail deja re^u nos d^blais les annees precedentes. Gela
fait, vers la
fin
de f^vrier 1902, j'abordai
la
la
facade ouesl, et je poussai
je crois
une large lranch(5e entre
pyramide
et
un grand maslaba, que
apparlenir a quelque parent royal, mais auquel je n'ai pas louche encore,
lei, la
destruction a ele moins forte que
du
cole sud. Je renconlrai dans
plusieurs endroits d'enormes blocs de calcaire blanc, encore en place, qui
nous permettront de prdciser
la ligne
exacte de la base
ca et la
meme,
le
paremenl conserve cinq ou
six assises intacles.
Lo
travail a etc ingral et
cette entree
183
cet endroit, et je n'y ai pas Irouvc
existe.
monotone en
de sepulture, royale ou> autre, que vous pensiez y avoir
Je ne desespere pas pourtant, et certains indices m'inclinent a croire que
nous serons plus heureux
de
la
i'an
prochain; d'ailleurs,
la
si
toute la face ouest
pyramide
est
d^gagee,
tranchee actuellement creusee est assez
^troite et devra etre elargie a href delai. Aussi bien la fortune, qui
nous
trahissait de ce c6tt5,
nous favorisait de
I'autre.
Des
le
d^but de
la
campa-
gne
j'avais
selon vos instructions , entrepris de resoudre le problemc que
soulevait dans votrc esprit les souterrains d^blay^s en partie, i'an passe, a
Test de la pyramide, et de verifier
s'ils
6taient contemporains d'Ounas
ou
plus anciens que
ouvriers, en
tion
lui. J'y
mis done une bonne escouade de nos meilleurs
reis
recommandant aux
Roubi
et
et
Khalifah la plus grandc attenqu'ils
aux moindres debris de poterie
de terre estampee
rencontrc-
raient.
Les premieres semaines de Janvier s'(5coulerent sans que rien se
mais, dans
la
la
pr^sentlit,
seconde quinzaine de Janvier,
suit
le r6is
Khalifah ra-
massa, dans
chambre qui
imniMiatement
de
et
la
quatrieme herse a droite,
au commencement de
la galerie
I'ouest,
un
petit
chapeau en
le
terre cru(!
provenant d'une jarre ddtruite,
sur lequel je dechiffrai
nom
d'un roi
des trois premieres dynasties. L'inscription en etait tr^s nette, et personne,
en
la
voyant, ne pouvait douter que ce fut
fit
le
pharaon Ra-neb
^. Cette
decouverte nous
redoubler d'attention, mais, pendant quelques jours,
nulle inscription nouvelle ne se presenla a nous.
Ce ne
fut qu'aux environs
le
du i"
fevrier,
que je renconlrai, un pen plus loin vers
sud, d'autres
chapeaux de forme conique
lis
comme ceux qui viennent d'Abydos ou de Nagada.
Ra-neb, celui d'un autre pharaon
vases et
portaient, avec le
nom du pharaon
-1- 1 1 Hotep-sekhemoui!
Une grande quantite de fragments de
de plats y
leurs.
etait jointe,
en alb^tre, en diorite, en granit de differentes cou-
On
:
distingue encore sur quehjues-uns les traces du signe de I'or
^^
fois
ttouhou
la
auraient-ils par hasard contenu de la
poudre d'or? En tout cas,
la
decouverte est importante, en ce qu'elle nous livre, pour
premiere
a Sakkarah, des
monuments de
ces souverains qu'on n'avait rencontres jus:
qu'a pr(5sent que dans la Haute-Egypte
vent-ils
mais comment ces objets se troula
dans un souterrain qui depend de
fouilles
pyramide d'Ounas?
,Ic
compt(!
que
les
de I'an prochain nous fourniront de quoi dissiper mes
incertitudes d'aujourd'hui. Jusqu'a present loutefois les
nombreuses galeries.
qui s'embranchent sur
la
IS.'i
iie
grande galcrie centrale,
nous out clonn^ que
des objets d'(5poque postt5rieure. Lorsqu'a I'epoque suite et greco-roniaine
la
pyramidp d'Oimas
fut
i
dovcnue
le
centre d'un veritable cimetierc, les pctits
puits Carres d'environ
les galeries et les
m. 5o
cent, de c6t6 dont
on cribla
le sol atteignirenl
cbandires sur
diflTerents points,
et clles furent transfor-
mecs en depcMs
et
fnn(5raires. Je les trouvai pleines
de
dc^bris m(?l(5s a
du sable
de cercueils en bois
t^mieltes, de
momies ou d'ossements humains. Les
elles avaient
6l^,
moniies
(5taient nial pr(5parees et
envelopp^es de chiffons;
pillees, puis brulees
par
J'ai
les
Goptes, qui tracerent des croix rouges dans
la
la
plupart des cellules.
rencontre ca et
des debris de poterie grossiere
et des statuettes funt^raires sans valour, enfin des residus de papyrus cbif-
fonnes dont on
I'ouille n'est
s'etait servi
pour caler
:
les
moniies dans leurs cercueils. La
iions en
pas achevee de ce rote
vers
le
la
grandc galerie, an point ou
sommes, devie legerement
a des chand)res
sud-est, et peut-^trc nous ineiicra-t-ellc
cpie les autres,
moins endommagees
ou nous trouverons
des objets de I'epoque tbinite.
Voila, Monsieur
celte
\*'
Direrleur (ienei'al,
la
le resultat
des Iravauv eulrepris
a ete abrt5g(5e
les pre-
annee autour de
pyramide d'Ounas;
,
la
campagne
par
les n(5cessit^s
du denienagcment qui m'ont rappele au Caire des
miers jours de mars. A
ont ete interrompu<!s;
mon
dt^part, les rechercbes dans les souterrains
les reis
Roubi
et
Kbalifali out
employe
le
mois de
mars
a acliever I'enlevement des sables qui encombraient la face ouest, el
les chantiers
ont
le
et(5
dissous d^s les premiers jours d'avril.
Le Caire,
3i mai lyoa.
A. Barsanti.
XI.
NOTE SUR LES OBJETS
RECUEILLIS SOUS LA PYRAMIDE D'OLNAS
PAn
M. G.
MASPERO.
recuelllis
J'ai
examine rapidement
les
papyrus
:
par M. Barsanii dans
les
souterrains est de la pyramide
ce ne sont guere
que des
lextes religioux
en hi(5ratique de basse epoque, ou des papiers d'affaires tres fragmentes,
la
plupart en demolique.
Un
lanibeau de papyrus Ires long avail ele macule
de noir pour annuler
les ecritures qu'il porlait. J'ai
reconnu dans
la
masse
quelques debris en ecrilure arameenne ou juive, provenant ce semble d'un
livrede comples, puis des debris copies parmi lesquels une letlre adressee
a
un certain Paphnuce.
On
lit
au verso I'adresse
llA
TAXCMHACOn
ntlOY'l'G
II
x X X
21111
A.NX.
est
probable que
les
mots separes de I'adresse par une sorte de guille
lochage trace a I'encre sur
ecrit
papyrus, representent
teneur
:
la
(in
du document
au recto
et
dont voici
la
nGXA.Xl]cTOCnGTC2A.TepA.TqMnGMMG
]nMGMtJ20HrjiM'|-tj;iriG6poK
riACONAnXXX CyiNGCpOKT
GTGKMIITCON.XGajINGNCA
IIOYMnGpAM6AT6rKGnNOY['rG]
OMA.YCDGTKGn6200YNTAIx[MAXa>CI\]
mia^OMMTMnBOXG80x-|-riAa>
HAKXnGMUGpXMGXTGTBG
XXXXIIBHT6NXHOY*'
XYtoApiiixKxnnGKUj
-^
186
qNA.N6MONT6NOY
<j>IBTONOYA^Y"^'^l''
[k]0Y<|>0N0YH262PAT
6-|-N68NX"lAYtOA^p[l]
TpHMHCI-j-AKneq
[n]A,CONia>2ANHCTO
pMOY^Ai2Mn
L'encre est pAle et jaune, ie type de I'^crilure est celui du m" ou du
si^de.
vii"
est difliciie
de dire ce qui manque de chaque cote de
la
parlie
conserv^e, mais, en compl<5tanl les mots mutdfe, on arrive presque force-
menl
a cette conclusion qu'un quart environ de la page a
c6t(5.
pu
disparaitre
de chaque
nailre
ies
I^intc^ret
de ce morceau,
c'esl
que nous devons y recon-
probablement
ia trace
du passage de
I'un des Coptes qui pillercnt
tombeaux de
la galerie
d'Ounas. L'e.vpression
nxcoN
qui revient a
plusieurs reprises dans ie texte ainsi que sur I'adrcsse, montre que c'elait
un religieux
S'
ct
en ce cas,
j'ai
il
appartenail probablement au Monaslere de
la.
il
J^r^mie dont
retrouv^ I'eraplacement non loin de
objels qui
la
,
Parmi
ies
menus
accompagnent
ces debris,
y en a un au
moins qui tranche sur
masse par son
originalite.
les
Cost une slaluelte
funeraireen lerre (5maillee de ce bleu grise que
Ie
Egypliens aimaient vers
milieu et la
Ie
(in
de I'^poque ptolemaique. Eile est haute de
cm.
la
18 cent, deux
environ, et
corps a la forme ordinaire de
la poitrine.
momie
Ce
allongt'e, avec les
poings sorlant du maillot sur
tuette
n'est
jusque
qu'une statele
du modele courant, maislatete
,
est d'un type
nouveau. C'estune
grecque model^c a
bien ouverfs,
Ie
la
facon des artistes occidentaux, un peu large, les yeux
jfarni
menton
Ic
d'une barbe eourte separee en deuxtouflfes;
la
chevclure encadre
front et retombe sur Ie cou en rouleau, a la
Ie
mode
hell^nique; bref, Ie morceau nous prt5sente
present, d'un ouashbiti a corps (5gyptien
ph^nomene, unique jusqu'a
t^te grecque.
surmonte d'une
bien examiner celle-ci,on y reconnall I'inlcntion de reproduire un type de
divinite
connue, un S<5rapis moins
Ie
niodius,
et je
crois qu'elle
ait
Ie
nous
lournit
un bon exemple de syncrelisme
religieux.
Que Ton
eu I'intention
de fabriquer un Ripondanl, I'aspect g^n^ral du morceau
celui des /?ty;oH</<d'habitude,
prouve qui est
mais au
lieu de faire ce Repomhnil a I'image
St^rapis; le
187
Osiris gr(^cis(5,
del'Osiris egyptlen, I'artiste le concul
comme un
comme un
dans
mort
se trouva de ia sorte identifie
non plus avec Osiris, mais
avec Serapis, cequi d'aiHeurs produisait pour lui les
I'autre
memes
resultats
monde.
II
me
parait peu probable que cette combinaison soil due a
:
la fantaisie
d'un simple fabricant d'objets funeraires
le
il
devait y avoir a
statue repre-
Memphis, peut-etre dans
S^rapeum grec de Sakkarah une
,
sentant Osiris ou Apis mort, Serapis, sous la forme mixte d'une
momie
Rdpon-
egyptienne surmontec de
la tete caract^ristique
de Serapis,
et notre
dant derive de cette statue aujourd'hui perdue.
Les fragments de vases en matieres dures ou en terrc cuite
de terre
et les
chapeaux
sigilles sont identiques
> 1^
acGO.
pour
le
galbe et I'aspect a ceux qui ont et^
recueillis a la centaine
par
MM. Amecontenterai
iineau et
Type
n"
Petrie.
Je
me
les
done d'en donner
les inscriptions. Gel-
les-ci
appartiennent a plusieurs types qui se repelent,et dont
I'autrc. Celle
exemplaires
fragmentes se completent I'un a
du
roi -i-
f| Hotpou-Sakhmoui
comprend
1
les
types suivants
Des bouchons de vases, mesurant
environ o m. ao centimetres dediamqtre,
portant
le
cachet du chef des fondeurs
f ,i7^,
de I'Horus
Hotpou-Sakhmoui,
roi des
dans
le
Chateau du
deux Egyptes, maiire du nord
et
du sud
Hotpou
{Ucre
j
(Tentrde, n""
35586-35587).
diametre, et portant deux inscriptions, la
Des bouchons de vases, mesurant environ o m. o8 centimetres de
lODIXi)
1^ iDQgfllilBia
Type
n i B.
'/Sl^'^^^J^ i ?
"""
premiere, qualre
fois r(5petee
sur le corps
meme du bouchon, au sceau du Chef du vignoble nomme Har-kha-douaou de I'Horus
Hotpou-Sakhmoui du Chateau du
la
roi des
deux Egvptes, maiire du Nord etdu Midi Hotpou;
seule fois autour de la base, au sceau
seconde, imprimeeune
du principal du vignoble nomme
[Livred'enlree,
Har-kha-douaou de I'Horus Hotpou-Sakhmoui, aime d'Horus
n"
35588).
3"
Des bouchons, mesurant de o m.
/io cent, a
o m. 3 a cent, de haut.
et
188
au
litre
porlaiil (ieu\ iiiscriplions. riiiie verlicale
du Chof dcs Ka-khou de
I'Horus Hotpou-Sakhmoui, I'aulre, hori-
:fe
zonlale vers la base cl
identiqiie a la
Ui
Type criptions
n'
li.
H ^
fois repet^e,
secoiide inscription
du second type(Ljwc
d'enlrk,
n"'
355()0, SSSgi, 355f)'?).
ins-
h" Des
bouchons portant deux
rune,deux
au
nom du
Chef des fondeurs dc I'Horus
llolpoui, la seconde, autour de la base, idenlique a I'inscription
'type [Livrc d'mlrie,
n'
du second
355(j3
355c)/i
35595).
Les inscriptions du
a
recueillies
roi
nJ
_
Hanibou qu'on ''^^^Y
olTrent
H H
II
Ih H
I
'*'*''^^^
jusqu'a
prc^scnl,
11
Typo
^^
ii 'r.
^ i^
I
DDOOl
moins de
1
variet(5s.
Ce sont d'abord
le
Les bouclions qui portent
cacbet du Cbef des Ka-kbou
\i\
I'l
(bi
cell6rier de I'Horus Ranibou, dont
texle
est tonjours nuitile, niais se
relablit aisenient, d'apres I'analogic des
inscriptions trouvees a
Abydos (lAvre
d'eii-
DDQO
irde, n"'
!
35584,35585).
du comptable
Les boucbons qui ont I'empreinte
(bi
(le
cachet
I'or
de I'Horus Ranibou; des
le litre
de siynes precedent
celte lecture est
le
jjroupe
qui paraissent donner
n'
^ ^
des vases et
deliris
,
-J
mais
inccrtainc (^Livre d'enlree,
356o(), 35010, 3.)()ii,
35Gi9).
3 Les
bouchons qui portent Tempreintc d'un sceau
semble se
lire,
d'ollice qui
Gomplable du Chateau de
(Livre d'enlric,
7).
I'Halbor
dePou, de I'Horus Ranibou
n 356i3, 3501/1, 356i5, 35Gi(i, 35Gi
h"
Un bouchon
qui porle I'empreinte du sceau du
(?)
Chef des fondeurs du Chateau Btiton des Rekhouitou
de I'Horus Ra-nibou [Livrc
lisible
d' enlrk ,
'%
"" ^^
n"
35Gi8). Le signe \,
le
parfailenient
sur I'original, a iii pass(5 dans
:
fac-simile cursif que je doniie de
i'inscription
ii
faut le
retablir
et
lire
^|^^
le
\.
Quelques fragments de
u
Idgendes a peine lisibles se rencontrent sur
d'rntr/-e, et
bouchon
35Gi() du Livre
porteni
la
les
bouchons
n""
35598, 35599, 356oo-35Go8,
189
It'gciulf
sail aiujuel flcs
fompleic
<ruii
priiuf royal (lu'on nc
deux Pharaons
raltadicr.
Voila les
principaux de ces documents.
sont Irop
II
en resle quelques-uns qui
la lecture
endommages pour que
en ce
il
complete
en
soit possible
moment
du pen
tpi'on y dis-
tingue encore,
resulte qu'ils appartiennent
au
ccl-
^Si
Type
11
l(5rier
de
la
maison ou du tombeau royal, ou que leurs
3.
maitres etaient inveslis de la fonction
les fouilles
de^^|.
II
faut esperer
que
de
I'an et
prochain nous rendront de ces chapeaux
d'argile en assez
grand nombre
en assez bon elat pour que nous puissions
relablir la serle entiere des legendes
C'est
done I'Egypte thinite qui commendans ces lieux
,
ce a se reveler,
,
memes
r?=-
ou jusqu'a present nous ^tions accoutu OUtU-
...
mes
ne renconlrer que
les
souvenirs de
TEgypte memphile. II nous faudra repren(lretouteslesfouillesquiavaientet(5entreprises
rj:
Type n
si,
/i.
precedemment
dans
Sakkarah, etrechercher
en descendant quelques
miitres plus bas
le sol,
nous
n'y decouvrirons pas ca el la les restes
I^
d'une n(5cropole analogue a celle
V^ U
Pi
D
(j
4 'V^> A ^
[j^
fl'Omm el-Gaab. La place des souverains qui y ont ete signalds jus-
Ja>^/
ps>
qua
present
n'est
pas
,
facile
a
je
Type
I'ai fait
11
5.
etablir. Si
Ton admet
comme
depuis longtemps, que les tables royales qu'on a relrouvees dans
t'td
plusieurs localites de I'Egypte, ont
dressees d'apres les
monuments
le culte
de ces localites qui rappelaient I'existence ou consacraient
des
les
Pbaraons
inscrits sur ces listes,
si si
les tables
la
d'Abydos comprennent
souverains honores a Abydos, et
Cbambre des Ancetres de Karnak
ne confenait que
statues,
il
les
noms des
souverains presents a Karnak par leurs
faudra reconnailre que la table de Sakkarah est un invenlaire
des rois qui avaient des
monuments
Memphis,
et,
par suite, ne pas
le roi
chercher
^^
avec
le
^
la
Ra-nibou
I"
et
Hotpou-Sakhmoui _i_||, avant
II
Miehidos
<!'
dynastie.
me
paraissent faire corps non seulement
la statue n"
i
roi
Noutirni qui les
accompagne sur
de Gizeh,
mais avec
Ic
190
QuibeH
a dt^couverl de
si
'<k|f Kliasakhmoui dont M.
a
beaux
monuments
Kom el-Ahmar,
l'Hi(5rac6npoiis des
Grecs. Le style des
figures et des hi^roglyphes m'induit a penser qu'ils sont plus voisins de
la 11'
dynastic que de la I", et qu'ils pourraient Inen apparlenir a la
fin
de
et
la
ir ou aux debuts de
la IIP. G'est la louteiois
une simple conjecture,
nous ne possedons actuellement aucun moyen de leur assigner Icur place
la serie
authenlique dans
royale.
Les fragments de vases en pierre dure n'ont fourni rjen de plus que ce
que M. Barsanti a
d(5ja indiqu(5
dans son rapport.
lis
ont ete recueillis avec
soin, et, lorsque les opt^rations de fouilles seronl finies autour de la pyra-
mide d'Ounas, nous essaierons de
en pourra.
les
rapprocher pour reconstituer ce qu'on
G. Maspero.
RAPPORT SUR UNE TOMBE
RECEMMENT DECOUVERTE AU FAYOUM
PAll
M. SOBHI
J.
ARIF
INSPECTEUR DU SERVICE DES ANTIQUITES.
Mddindt el-Fayoum,
le
juillet
1901.
Monsieur
J'ai
le
Directeur G^n^ral
i'honneur de vous informer que, la nuit du 9 courant, j'appris par
rapport secret quedes fouilleurs non autorises, dont trois ou quatre connus,
se preparaient a fouiller
soir. Je partis
un tombeau
a El-Lahoun.
li (5tait
onze heures du
avec trois gliafirs armes et j'arrivai a trois heures du matin
apres une course a cheval tres precipitee.
Les fouiiieurs d'apr^s un malentendu
voye ieur tentative a une
paralt-il
entre eux
avaient ren-
autre nuit. Je rentrai le lendemain, peu satisfait
du
resuitat de cette sortie nocturne, apres avoir
ia nuit
donne a deux ghafirs
I'ordre
de sc tenir caches
pr^s de cet endroit.
je depouiHais
La
on
nuit
du vendredi 5 courant, pendant que
mon
courrier
ici,
presence de Monsieur I'lnspecteur en chef en tournec d'inspection
je recus
une
iettre
du
ghafir d'El-Lahoun, m'informant que les fouilleurs
venaient chaque nuit arm^s pour Teffrayer et I'obliger a quitter son poste.
Monsieur I'lnspecteur en chef fut alors d'avis
comme moi
,
qu'il fallait fouiller
qu'il etait
de suite ce tombeau convoitc par les fouilleurs
qui disaicnt
plein de magnifiques sarcophages, d'antiquites et de richessesn.
Le surlendemain,
je
j'etais
sur les lieux. Pendant une fouille de deux jours,
les antiquiles Indiqu(5es
ne Irouvai que quelques poteries et
au has de
cette lettro.
Piisevelis
192
plan
,
Lc toniheau
flout ci-joiiit \c
el
rcnferniiiit
uu amas de cadavros
ils
dans dcs roscaux
dans
uii Ires
raauvais elal de conservation;
avaienl ^le lous depoudles dans ranlicjuite et calcines completeinenl.
1.
Porle de la salle A.
A. Salle creus^e dans le roc, donl
el Ics
la
voule avail ele brisee
el
d6s I'anliquil^; les
momies
a.
anliquiles y elaienl en desordre
taillee
en Ires inauvais
(ilaldeconservalion.
chelle B.
Colonno
dans
le roc.
3.
Escaliers condinsanl a la ca-
B.
Cachelle qni devail conlenir la nioniie da proprietaire; rouverlure do
,
celle cachelle conservail sa feimelure primilive
une dalle
el
des briques crues bien
dii puils
crepies. Elle ^lail
acces.
It.
absolument vide,
et
un Iron pralique au fonds
C y donnail
Brcche praliquee des
i
ranliquili'.
3 paniers;
1
8 vases en terreciiile,de formes
3 pelils pots
et
de grandeurs dilTerentcs;
i
petit pot
en porrelaine;
en nlbatre;
i
petit couverclc
en
al-
batre; a fruits
depalmier-doum; 3 peignes;
pied d'un
lit
boutd'une
canne avec pomme
en cuivrc;
etrange;
i
en bois;
petite t6te
i
en terre cruc d'aspecl
en
albatre brisc^ et
petit
i
paquet renfermant des perles;
plat
incomplel;
longue canne.
le
Daignez agreer, Monsieur profond respect.
Direcleur general, I'assurance
demon
plus
Jj'Impecleur du Service mi
Fnyoum,
SoBHi
J.
AniF.
<5
41
<
T3
n E
O
E
^nnales du Service
des Antiquites, T.
HI.
PL
Plan
et
coupes des
Tombeaux
de Tehneh.
tv
^4iiiiaks dti Service des AntiquiUs,
T. III.
PL
II
mi
I
_L.-
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Sc^-'AS
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pr'-^^r":;^-'-''''^^'^^'"'^'^
Plan
et
coupes des Tombeaiix de Tehneh.
IC
^= i^x.nn^oT^:
^<-,,::o.o;:J^]^
^Z^T^eZ^\<it^
CO
SI
^4nnales du Service des Antiquite's, T. III.
PI. I
Statue du dieu
Khonsou d^couverte
Karnak.
I'liutotyi,!..
Hrillltti.tl
r*
y
Mnnoles
dti
Service des Antiquites, T.
HI.
PI. II
Statue du dieu Klionsou di^couverte a Karnak.
t'liulutyiiif Hi-rtliauti,
Pni
.Jmiaks
till
Sfifice des AntiijiiMs,
T. III.
Statuette func^raire de type grec troiiv^e a Sakkarah.
Htilhaud
Pans.
LES STATIONS ANCIENIVES
ENTRE
COPTOS ET BERENICE
D'APREIS LES RELEVfiS FAITS EN 1873
PAR
L'ETAT-MAJOR EGYPTIEN.
M. Gol^nischefF a public,
aux ruines de B^r(5nicc,
et
il
y a douze ans, le r^cit d'un voyage qu'il
il
fit
au cours duquel
avail pris
rapidement des
croquis des stations anciennes qui jalonnaient la route de la
Mer Rouge
le
vers
I'epoque greco-romaine
*".
II
cite a ce
propos
le
rapport que
colonel
d V;tat-major Colston avait
rMige sur I'expMition qu'il mena dans ces parages en
1878,
et
qui fut public en francais treize ans plus tard dans le Bulletin de
Khediviale de G^offrapliie
les releves
'"^'.
la Soci^lii
Un hasard heureux
fait
tomber entre
et,
mes mains
que Colston avait pris de ces stations,
commela
connaissance de cet
itinc^raire
,
presente un interet reel pour I'histoire du
commerce ^gyptien
conquete arabe,
il
depuis les debuts de I'epoque pharaonique jusqu'a la
inutile de les publier
les plans
ne m'a point paru
(
dans nos Annales.
Le premier tableau
fig.
1 )
donne
de ces stations dessin^s
le
rommo
I'indique la double l^gende qui I'accompagne sur I'original, par
capilame d'Klal-major
Mohammed
Snbri,
.sous
la
direction de
R. E. Colston,
jlJi)|.
Colonel d'Etat-major (jjjo
0^
prwj
,j*.jJ5j_*j5
Lls
yjo *yt
Les
'"'
W.
GoLENiscHEFF, Uiie Excurstott a
Caire
Berenice
et
Berber,
dans
le
Berenice,
t.
dans
le
Recueil
de
Travaux,
Bulletin de la Societe Khediviale , s^rie II,
XIII, p. 75-96.
"'
n 9,
1886,
p.
489-568.
Colston, Journal d'un
voyage du
i3
Annale$, 1902.
19/1
stations y sonl entass^es sans ordre,
avcc
leurs
noms modernes
dcrits
au-dessus et les
noms
anciens ecrits au-dessous.
On
verra, dans le Journal Ak
Colston, I'ordre dans iecjuel ellcs se suivent sur la carle, et rcxamen aiujuel
M. Gol6niseheff'" a soumis
les
identifications de TofTicier am(5ricain
dans
CL-OAGBAC
A80U KARCH
BCZEH
r-7''
'-I'l
,o
fkNkomi
Q
AfkobIto
M
i-i
M
r-1
CoMPASi
iNMOnre-Ms
WAOI KERF
EL-
DOUEK
WAOI EL-CEMAL
fTz:
r5:r.:x,-i
Faucko
Apollomos
SO
I
I
WADI LAHMAH
''v~^
r"'
r'"-"*"r"".
-j----: t-t
l4-"---ti Lhn:rr::a
CCMOM mUKUMA
Fig.
r---^
'-=-u
!:j::x:v;::::l::j::;i.]
..
son m^moire, montrera ce
reproduit
le
qu'il faiit
penser des ces identifications
j'ai
document
tel
quel. L'echelle est de i/iooo.
est a la
Le second tableau, qui
des puits
(Mii
m<?me
(5chelle,
donne
la
coupe verticale
sont actiiellement en usage sur cette route, avec I'indicalion
de
la
hauteur de I'eau an
moment ou
(fig.
I'e.xp^dition
dirigee par le colonel
Colston
passa dans I'endroit
a).
Peut-^tre y devra-t-on reconnaitre
les soins
quelques-uns des puits creus(5s ou agrandis jadis par
des Pharaons.
'"'
Recueil
de
Travaux,
tome XlII,
di's ilind-
raires qui
acconijjag-ne
le
iiidmoire de
p.
fjtt-ijCt (;l le
lahleaii
compart'
fiolenischell'.
En tout
voyageurs
efforts
et
195
cas, I'aspect qu'ils pr(5sentenl aujoiird'hui expliquera les plaintes des
des mineurs dans ies documents de Rad(^si(5h, et justifiera les
et
que Seti 1"
Ramses
II
tenterent pour substituer a ces aiguades
insuffisantes des citernes
J'ai
ou des reservoirs r^guliers.
faits a
cru devoir joindre a ces documents d'autres relev^s ,
,
une epoque
diff(5rente ie
dans une
locality voisine
de cette route
anciens,
et cc^l^bre
le
dans i'antiquit^
Mons Smaragdus des geographes
Gebel
Zoumourroud
d'aujourd'hui, ou i'on exploitait les mines d'^meraude. Le Plan giniral des
Mines d'Abou-Dahr a ^t^ dresst^ par M. Yacoub Zaghikian ,
le 2 5
juin
1891,
EGAy-TA
EU-DAGBAC
EL-DAOBAO
Fig. a.
d'apres une note ecrite au bas de la feuille sur laquelle
il
se trouve (fig. 3).
Des notes
ecrites
au crayon en anglais en compl^tent
la signification.
EUes
nous apprennent que
les debris les plus voisins des fuxts d'hieraudes, ceux
qui sont marques Ruines-Traces , sont les traces of a prm-Ptolemaic tnining
Selllemenl, tandis
que les
trois autres
groupes d'habitations sont ptoldmaiques.
Sentier, et
La depression de terrain marquee
que M. Zaghikian
d^finit
un
Sentier conduisanl a Bir Belldn, est indiquee par I'annolateur
comme itanl un
Wadi
celui
falling into
W.
Beladn. Enfin
il
substitue au
nom
de Mines d'Abou-Dahr
de Mines of Um-Eleagha.
i3.
_
Le premier des
Elle
est.
196
dii site (fig. /i).
clich(5s
suivanls reproduilla vuegendrale
prise
dn
siid-oiiest et eiic est, coninie
on
le
voil,
ime
el dc'^soli^e a
plaisir.
Des groupes de maisons niinees, dont
3,
s'y
la position est
marquee
siir
la figure
distinguent parfaitement et forment
comme
les trois portions
d'un
m^me
village.
La
vie y devait 6tre
(fig.
assez miserable, a en juger par le
plan et I'aspect d'une maison
donnt5s. C'est
5)
que M. Yacoub Zagliikian nous a
taill^es, sans
une de ces hultes basses, bSties en pierres non
I^UINES
TF^ApESX
'/'*
PUITS D'EMEF^AUDES
Fig. 3.
riment
ni lien
d'aucune sorte, que tous les voyageurs nous d^crivent
les
comme
ayant servi aux mineurs dans toutes
puils a
laiss/i
localit^s
oil
I'exploitation des
ses traces.
:
Le plan en
elail (tn
est
rudimentaire
et
comporle rarement
revclu d'une
plus d'luu'
pioci;
le
toil
brnncliages ou
(sn pailli-tis
197
couche
les
fie
bono.
11
no
faiil
pas oul)lier qu'au moins a I'epoque plolema'ujue
mines d't5meraudes
el d'or
du desert egyptien
elaienl dc v(5ritabies colonies
Fig. 4.
penitcntiaires
ou
i'on exporlait non-sciilement les
condamnes
politiques
mais les criminels de droit
commun
toules les personnes dont on voulait
se d^barrasser y etaient envoyees, et la
plupart n'y resistaient pas longtemps a la
vie qu'cUes y
menaient. Elles s'en allaient
le
peupler bicniot
le
petit cimetiere aride
long de I'Ouady qui
,
mene au
Bir Bet-
tan car
et leur
les
tombeaux
,
m5moire y p^rissait bientot ne comportent ni
ni
inscription
lis se
ornement d'aucune
(fig.
sorte.
composent
6) d'un tertre bas,
sonl
till ^
Fig.
:
allong^ de forme, dont les bords
dessines sur le sol par uu ou deux rangs de grosses pierrcs
une pierre lev^e
les pieds.
de bonne
laille
marque
la tete,
une pierre
levee moindre marque
Fig. 6.
Ces croquis, que
j'ai
reproduits isol^ment dans le texte, ne forment pas
distincts.
dans
I'original aulant
de dessins
M. Yacoub Zaghikian les avait poses
,
en papillons sur diff(5rents points de son plan
pour en combler les
vides.
G. Maspeuo.
RAPPORT
SUR LA FOUILLE DE DAHCHOUR
PAR
M.
ALEXANDRE BARSANTI
I.
Mastaba d'Ai-Nefer.
et arr^ta
Le aS
f^vrier
1901
I'omdeh de Manchiet Dahchour, surprit
le
un bedouin des Pyramides,
Sakkarah qui d(5molissaient
sl^le
,
nomme
Abdelcaoui, et deux paysans de
grand
renf'ort
de leviers
et
de pioches,
I'est
la
d'un mastaba situ^ a quinze cents metres environ vers
'".
de
la
pyramide h mansarde de Dahchour
hauls fonctionnaires de la
IV"'
Ge mastaba appartenait
a I'un des
dynastie,
un peu
post(5rieur a Snefrou,
du
nom
d'Ai-Nefer,
el
il
se
distinguait de ses voisins par la beauli? de ses
je
fis
sculptures.
Le lendemain de Tarreslation,
transporter de Dahchour
Marietle les bas-reliefs
le sable.
a Sakkarah et ranger en surety dans la maison
saisis ainsi
que tous
les
fragments qui se Irouvaient ^pars sur
Ensuite, sur I'ordre de M.
Maspero, j'envoyai
le
rais
Khalifa ex^cuter
la
una
petite fouille
il
en cet endroit. Le
m^me
II
jour, sitot qu'il eul attaque
la
butte,
mit au jour d'autres fragments provenant de
les
m^me
et
il
stele,
mais
qui elaient encore a leur place ancienne.
di^monta
les
envoya a
Sakkarah rejoindre
les autres.
Un
peu au nord de
cette
premiere
stfele,
nous d^couvrimes bientot huit
et ([ui
petils blocs, qui (5taient
encore dans leur position antique
faisaient
partie d'uneseconde stele, apparlonant au
memo Ai-Nefer.
admirable.
et ils
Le
travail
de ces
deux monuments
est,
comme
je
I'ai
dit,
Les
hi(5roglyphes
mesurent
peu pres huit millimiilres d'epaisseur,
sonl exccuti^s avec
'"'
Le Bedouin Abdelcaoui a
h
^t^
con-
pour quelque lemps
la destruction systd-
damnd
un an de prison par
le
tribunal
matique des mastabas de Dahchour.
G. M.
d'El-Aydt, el cette condamnation a ralenti
une perfection de ciseau rare,
199
Ce qui subsisle
m^me
la
a cette t^poque (pi. l-II).
des hi(5roglyplies est malheureusement fort peu de chose. Sur les faces
lateraies
de
la
stMe figuree a
^tait represent^
plan-
che
le
mort
debout
de grande
ct
taille,
entoure d'ofTrandes
fetes auxquelles
de
la
mention des
on
les faisait, le tout ^tant assez lisible
sur la planche pour qu'il ne soil pas
necessaire
dc
le
reproduire
ici.
La
procession des domaines
avec leurs
noms
occupait les deux cotes de I'em-
])rasure,
mais
il
n'en reste de chaque
cote
que sur deux registres superposes,
:
a droite
^
!
i"
conlre terre
''
iT^io'
,
gauche
et
mier ressaut Ai-Nefer ^tait represente de petite lailie avec sa legende J| sur la seconde embrasure, on apercevait une nouvelle serie de domaines,
,
:
^^ ^
i
Fig. 1.
^ O,
contre terre
et 9
Sur
le
pre-
a droite
contre terre
^=>^Po,
la
a"
-^-0;
gauche:
i"
contre terre
"^"^O,
9"
^o'
^"
!w-
Ennn,la
baie etait remplie par I'image et la
II pri^sentait les
legende du mort debout. La stele de
planche
sitions
,
m^mes
dispo-
mais les deux faces planes ext^ont
disparu, et I'embrasure
,
rieures
',1111
etait plus
profonde
si
bien que
la
pro-
cession des domaines etait plus developp(5e.
On
n'en voit plus a droite que
200
i
Voici le plan de ce mastaba (fig.
tie
celles ile ses parties
au mollis
(jui
subsistenl encore, ainsi cpie la coupe et I'elevation des deux slMcs (fig. 3,3):
Tout en haul, sur
le
vraipsommel du monlicule et a Touest derriere la
stele d'Ai-Nefer, je trouvai
rouverturc du
est
piiits
funeraire, a rendroit ou
manpi6 un
1
.
rectangle
iioir
sur la
figure
J'y
mis imm^diatement une
5=w
-rrr^ III!
I I
I
escouade
d'oiivriers.
,
Des
les
premiers
coups de pioclie
I.
la
nature des decom-
htfintp^^^'k'!^
bi'6s
qui
remplissaient le puits
me
prouva
1 1
,
,
qu'il avait 4t4 fouill(5
ancienne-
TTru;
jj
Fig. 3.
ment. Cette constatation ne
me
le
decou-
ragea point ponrtant, car les voleurs
antiques ne chercliaient pas
meme
genre d'objets que
les (5gyptologues
modernes,
et j'esperais
bien trouver
parmi ce
qu'ils auraient d(5daign(5 plus d'un objet interessant.
la
Nous descen-
dimes rapidement a
profondeur de (piatorze metres environ, puis nous
(fig.
apercAmes
la
porte du cnveau dans la parol sud
la
h et 5), tandis qu'un
long couloir inacheve s'ouvrait dans
parol nord.
partir dela porle sud (I),
la
un
petit couloir a
plan incline ^troit
(II-Ill)
donne acc^s a
chambre funela
raire (ini). Elle
(5tait
malheureusement remplie d'eaud'infiltration jusqua
i
profondeur d'environ
m. 70
cent,, et je ne pus pas
pen^trer. Je dus
m'arr^ter a la porte, et
faire
la
me
bonier a
_ PLW
nrcnicuR
prendre de
la les
dimensions de
gaffirs (jue
cbambre par un de nos
j'ai
dressd a ce genre de travail. Peut-
^Ire r5ussirons-nous
i'eau
:
un jour a ^puiser
pour
le
moment nous devons
la strucFig. 4.
nous contenter de connaitre
ture interieure
est garni
r(5tr(5cit
du tombeau. Le puits
la la
dcmafonneriejusqu'a
et tandis
profondeur d'environ dix mMres;
parol nord montrc la face
la
il
se
un peu,
sud
que
de
la
du rocher
1111,
la parol
est recoiiverte
m6me macjonnerie
que renlorce un blocage
le couloir bati
de pierres a plus petit apparell. Le fond du puits est dalle,
en gros blocs el surmont6 d'un plafond de dalles minces. La chambre est
se
la
201
le prociyi^
rccouverle d'un plafond en dos d'anc forme de longiies dalles minces qui
rejoignent au sonimet
(fig.
6)
c'est
qu'on retrouve dans
dynaslie a Sakkarah.
pyramide d'Ounas
cl
dans
les
pyramidcs de
la VI
-AB.
I
Fig. 5.
Fig. 6.
I'esl
du maslaba d'Ai-Nefer, sur un
petit
monticule, on apercoit les
traces d'aulrcs maslabas en briques crues. lis n'approchent en
les
Hen
:
ni
pour
dimensions ni pour
la
construction, de celui d'Ai-Nefer
ils
ont tous
les autres
disparu anciennement, les uns d^molis par la main de
Ihomme,
fondus par Taction du temps.
J'ai
pourtant releve chez plusieurs d'entre
eux quelques fragments encore en place.
II.
Mastaba de Kars.
le
Ge mastaba
est
de beaucoup
mieu\ conserve
et
il
aprlis celui d'Ai-Nefer.
II
est silue a I'extremite
nord du monticule,
appartenait a un familier
s'appelait
royal du
nom
,
de Kars
=="
P ]
dont
les
la
femme
*="
P
J 9
Mer-s-anx
et prenait
rang parmi
dames de Cour. La
partie superieurc
Je
la stele maiiqiie,
le
202
tambour
central. lis
:
mais des
texles sont graves sur le
nous ont transmis
nom
des deux proprii^taircs
Sur
le
premier monlanl de droite,
lit
le
plus long, Kars est
:
'|
represeule
debout, el on
au-dessus de sa t^te
la
legendc suivante
( ) |
en
Irois
colonnes verticales
sous Icsquelles le
nom
de
4" ''
,
P 1
'
s'<5tend
sur une seule ligne horizontale. Sur le petit montant
a celui-ci,
qui est parallele
suivante
:
on ne
I
voit
plus que
les
restes
I'inscription
|
BV^
'"^
^'^^^
U -=- P ]
tilres
"int"t de gaucbe,
et
Mer-s-anx se ticnt debout, avec ses
au-dessus d'ellc en trois colonnes
unelig,,e:H)lPV;l^T- + Tl!^->d^:LP1S
I
"^
petit
Z.W ^ P f 'T disposes comme au montant symetrique. Le '^ montant du m4me cote lui etait egalemenl consacre (*)
:
_^ ^
**
[^ 1! ^ P
'f
'T' ^" ""^ seule colonne verticale.
Les inscriptions
mediocre.
et les figures
sont d'assez petites dimensions ctde travail
III.
Mastaiia
i)k
Kem-K\du.
par ses inscriptions.
,
Ce
petit
maslaba
la
est le plus intercssant de tons
II
semble que
lillc
mere du personnage qui
el s'appelait
y fut enlerre
Ici
Kem-Kadu
etail
une
du
roi
Snefrou
Soulen-Neferl.
lit
encore
la parlie
supe-
rieure de la stMe
manque, mais on
sur
le
tambour du centre, en une
''^*
'*^
ligne horizontale, le
nom
(') ^ *'4'/JllS'
encore. Elle se
lit
:
tambour,
(|ui
I'inscrip-
tion, en trois colonnes verticales el
la partie cenlrale, subsisle
une ligne horizontale,
rcmplissail
3^"*'"'
(PHSI 1
S1 Tr
!
H t<-) + Z
et
il
^ w4"~
I
T-
'- i-tie
la ligne
:
sup^rieure du montant de droite
manque,
ne resle plus ipic
horizontale el le has des trois colonnes verticales qui le remplissaienl
*)
203
11
.
^ >J
mais
<L
cette
w
;
-<-
^
I
g
:
7 *^
<
'"
'
I
:g:
+T V
\
Au-dessous de
l^gende
le
le
defunt est represent^ debout, tenant un
baton dans sa main gauche
petit
*jjp
bras droit a ete casse anciennement. Le
montant du
^ ^
,
meme
cote est compiet
(-*) \
^
7JP
^^^
"^
^
,
-^
la partie sup(^rieure
du montant de gauche
est detruite
et
Ton
n'y voit pkis dans ies trois colonnes verticales ct dans la ligne horizon-
talesj,ueH)-1!^r:ilS^PT'kfBlii:LT +
-=
\
Comma sur
le
montant de droite Kem-Kadu
,
est repr^senle
de-
bout tenant
portent son
le baton. Un fait curieux a relever c'est que Ies deux figures qui nom n'offrent aucune ressemblance I'une avec I'autre. On pourrait
croire que Ies deux figures representaient deux personnages differents, sile
meme nom
la courle
n'etail
pas grave au-dessus de chacune d'elles et ne nous montrait
,
qu'ils'agitd'unseuleluniquepersonnage.Ona,surlepelitmontantdegauche,
legende que voici
:
(--)itl"k
A"k^l)*^<Ht + ^T
:
IT
Les hieroglyphes
et Ies figures
sont tres fins de facture
Ies figures sonl
en
relief, le
hieroglyphes en creux.
IV.
II
Mastaba de Nefeh-maat.
,
ne reste que fort peu de chose de ce mastaba
la
quatre fragments seusert
lement, dont I'un apparlient a
bande horizontale qui
de
frise
au
sommct de
la
sl^e (-^)
_I.Af;::(iltl^1IiyP^
11
fS- Le second
nom nous
provient du registre superieur.
vis i'un
represente deux personnages assis, vis-a-
de I'autre, de chaque cot^ d'une table d'offrandes. Celui de droite
et celui
la
est
Nefer-m^at,
de gauche
la
fcmme de Nefer-maat dont
le
manque. Derriere
femme, dans un
le
tableau Sf^pare, on apercoit quatre
personnages assis, deuv dans
demi-regislre du haut et deux dans le
demi-registre du has. Ceux du haut n'ont plus de tete, ni de legende, mais
ceux d'en has sont
le
premier
()P^^7^^1J ^J,l second ()
horizontaic
courail au-dessous de ces
P|v*iU*j^-
line
inscription
tableaux, qui malhcureusement n'est plus complete
(')
^X(^^
^A^I+ZI/m(^J1I^
Sur
el
le
204
le
lunibour
ilu
centre on
-^
lit
en beaux Iiieroglyphes
nom du
niaitre
son
litre
(-^)
^^
la
^ 4- -=1 ^
relief.
Sur
le
dernier des (|uatrc fragments de ce maslaba, deux personnages
debout sont sculples en assez baul
Le premier d'enlre eux
est Nefer-
maal, qui s'appuic de
la
main
droile sur
une longue canne,
el qui tienl
de
main gauche une pike
d'5loffe replide.
Sa femme
se tienl derriere lui et
I'embrasse de son bras droit lendu; ellc a dans la main gauche un boucjuel
de lleurs de lotus. Voici lout ce qui n'a point peri du lexte grav($ au-dessus
d'eux en une seule ligne horizontale
()
\'^\ Z-^X'^,, 4= T"II.
V. Mastaba de Nekeb-maat
De
cc maslaba rien ne subsisle que la bande horizontale
du haul de
la
st^le el le
tambour du
centre.
est tres
,
L'inscriplion
du haul
longue
et tailli5c
en
relief.
EUe commence
dudefuni
)
:
par un proscyneme a Anubis apres quoi
C'cHail
elle
enumere tons
les litres
un
fds royal , et
il
s'appelail Nefer-maal
comme son voisin
4=
""
Tz:+Ti.yriC^i!+T+s^v:i;:^+Ti>
L'inscriplion
du rouleau
r(5pete la fin
du
lexte precedent
()
4=
T" 4=
^^^
^r
^.
Les hieroglyphes sont- en relief
et releves
de rouge.
VI.
Mastabas divebs.
Derriere le maslaba d'Ai-Nefer, versl'ouest, on remarque un grand maslaba, tres c'leve, et donl les dimensions depassent cellcs de celui-ci. J'y
opi5re
ai
quelque sondages
le
([ui
sont demeures sans resultats.
,
Vers
sud du
meme
maslaba
le rais
Khalifa a deblay(5 une conslructioii
assez vasle en briques crues d'une laille extraordinaire. Elles mesurenl
1
m. 10
cent, de
longueur sur o m.
la
.^6
cent, de largeur el o
I'ai fail
m. 3o
cent.
d'<5paisseur.
Le puits ouvre sur
le credit
plateforme. Je
s'est
deblayer en partie,
la fouillc.
mais
comme
que javais
epuise,
j'ai
du suspendre
n
faudrait fouiller
205
cette region.
et
il
melhodiquement
EHe
n'a pas ^te
beau-
coup ravagee par
les voleurs
modernes,
y a a esperer beaucoup de
trouver encoro intacls quelques maslabas de la IV" dynastic, ou quelques
slalues
comme
celles
de Rahotep
et
de Nefert qui font I'ornement du Musee
de Ghizeh.
Sakkarah,
le
ii avril
1901.
A. Bahsanti.
NOTE
SUR LE PYRAMIDION D'AMENEMHAIt
A
III
DAHCHOUR
PAR
M.
GASTON MASPERO.
,
Au mois
d'octobre
yoo
apres rallaqiie a main arm^e que nos gardlens
faillit les faire
de Sakkarah durent repousser, ce qui
le r^is Khalifah inspecter Dahchour.
condamner, j'envoyai
le
En parcourant
champ
des fouilles
de M. de Morgan,
il
d^couvrit un bloc de granit gris qui sorlait du sable,
vers Test de la pyramide, sur
il
remplacement ou devait
s'^lever la chapelle
le dt^gagea l^gerement, constata la pr5sence d'inscriptions fort belles,
et signala aussitot sa trouvaille a
M. Barsanti, qui
etait
me
pr^vinl. Leplussflr,
le
apres les bagarres
pr(5c('!denles
encore d'enlever
monument.
Je
la
recommandai a M. Barsanti de
pyramide d'Ounas
oii
il
le faire
conduire a Sakkarah pr^s de
fouillait,
puis de
me
I'exp^dier a Gizeh
il
est
aujourd'hui au Mus(5e du Gaire
C'estun beau bloc, qui mesure
m. io
cent, de hauteur, et
m. 85
il
cent,
de cot^ a la base.
a miroir: I'^ge ne
II
est laill^ avec
une r^gularile singuliere
et
a ete poli
I'a
point terni, mais I'un des angles a ^l6 bris^ d^s les
les
temps anciens,
sieiirs
et,
quoique
morceaux
se raccordenl assez bien, plu-
des signes onl disparu dans les cassures. La face est est occupee par
aik* flancjue
un beau disque
groupe forme,
biths el
des deux ura!us
le voit
enfrc les deux ailes est grave un
comme
on
sur la planche, des deux yeux, des trois
cot/;
,
du disque non
aile.
De chaque
le
de retle legende significative,
et s^parees I'une
de I'autre par
signe
les
deux parties du protocole
h droite
:
d'Amenemhait
III, le Pliaraon enterr^
dans
la
pyramide voisine,
i'll;(23 H:^^aK-che
(^^
tvZ^) ^la
Surcbaqut! face, a trente centimetres environ uu-dessus de
base, court
/^
I-
H
HI
J
\
4
1^
n
>
OH
>
^1
II
11^-
H
*^'ii
A)
y
O
0f
I
1
II
t/2
Ei4
(2H
0^
<
^*
HI
u
)
Ji
o
I
ctI
fe
*^"l
J
I
^v-
I!
11
111
une
inscriplion on deux
208
Conime
tous
lignes
horizontales, qui conlienl des formuK's
iipproprit^es a la direction vers laquelle celle face est tournee.
les
pyramidions, celui-ci
est oriente
de nianii^re a figurer
la
disposition
gt^n^rale
du mondc
chaque face, r(5pondanl a une des maisons du monde,
celte maiiton et qui varie selon les
est consacr^e a la divinile qui protege
traditions. L'ordre des faces se suit d'ailleurs d'apr^s les
m6mes
regies qui
avaient
prt5sid(5
a I'orientalion des
face oii
pyramides
disque
reelles
et
d'abord a rorientalion
du monde. La
le soleii se li^ve
Ton
volt le
ail(5
est la face est, la
maison ou
au matin.
,
On
passe ensuite a la face qui se trouve a la gauche
:
de cette premiere face
et
qui est la face sud
I'ouest , oii le soleii
plonge
dans
la nuit
r<5pond a la face qui est oppos^e diametralement a la face sur
laquelle le disque ail^ est grav^ , et le nord enfin se trouve sur la face qui
louche la face du disque
ail^ vers la droite.
Ghacune des l^gendes
repr(5sente
un colloque anim(5 entre
le
mort ou
le
pr^lre et les divinitds qui protegent la maisoii. La premiere ligne de la face est
se traduit
done: Soit ouverte
la face
du roiNimdri, pour
,
qu'il
apercoivele
niaitre
de I'horizon qui traverse
le ciel
et qu'il
donne au
roi
Amenemhait
de se lever en dieu maitre de
pr^tre,
dil
:
I'Eternite et indestructible! n
Ainsi parle le
etledieuHarmakhis,gardiendela ww/i.voest,repond. RHarmakhisa
donn(5 I'horizon excellent au roi du sud et
J'ai
des deux terres,
du nord qui prend
ici il
s'adresse directement au roi,
I'herilage
tu
pour que
t'unisses a iui; ainsi m'a-l-il
plu!n Et I'horizon prend
la
parole a son tour.
wL'horizon a dit que lu
s'adresse de
te
reposes sur Iui; ainsi m'a-t-il plu!75 L'invocalioii
meme
sur
la face
sud a Anubis
J,
sur
la face
ouesl a Plitah-
Sokar-Osiris, sur la face nord a Sahou-Orion.
Le d^terminalif du
nom
11
d'Orion est un
et
homme
arm(5
Iui
du sceptre,
sa
(jui
s'avance en retouriianl
c^toilc.
la tele
en lendanl derri^rc
main gauche qui porte une
montre d^ja form(5e sous
,
est
interessant a noter, parce qu'il nous
la XIl"
dynaslie
au moins
la l(5gende
d'Orion el de Sothis
qui se poursuivent sans jamais
s'atleindre.
Orion, enlraine par sa course, ne pent que se relourner pour
Isis-Solhis el
jelcr
un regard a
pour
Iui
presenter son
(5toile.
G. Maspero.
SUR LA
DECOUVERTE DU PUITS D'OUAZHOROU
A SAKKARAH.
Au
cours de I'Ad dernier, le reis Roiibi signala
,
vers le haul de
la
pente qui
traver-
sant le village ruind d'epoque greco-romaine
plateau de Sakkarah, I'existence d'lin
etfort semblablc a ceiix
,
conduit de
chaussee d'Abousirau
siir
piiits
enorme, inesurant environ 9 metres
de
la
8,
que nous avions
sol
,
trouvc's pres
Pyramide d'Ounas.
L'exlrt^-
mite des parois qui allleurait au
^tait construite
la
en appareil regulier de mafonnerie,
fis
avec des blocs pris, coninie d'habilude, a
pjramide d'Ounas. Je
degager leg^re-
ment
Torifice, et, le
6 decembre passe, au debut de uion inspection de
:
la
Haute-Egypte,
,
je vins
examiner
les lieiix
il
me
parut
comme au
reis et
a M. Barsanti
que
le puils
Aait vierge et que nous avions chance d'y faire quelqne bonne trouvaille. Ordre fut done
donne d'y mellre
les
ouvriers sit6t
que
les circonstances le pennetlraient.
G. M.
Rapport de M. Barsanti.
Sakkarah
Monsieur
Le 1" Janvier
1
le
3 f^vrier 1909.
le
Directeur General,
,
(jou
je
fis
commencer
du
reis
les travaux
au puits nouveau
1 1
,
j'y
mis cent ouvriers sous
cotes
les ordres
Roubi,
et vers le
les
quatre
du
puits etaient entierement
lilires.
Nous trouvames
et
qu'ils
mesuraient
exactement 8 m. 5o cent, de Test a I'ouest
8 m.
,
9 5 cent,
du nord au sud.
A la profondeur de quatre metres on rencontra au
parliculier a lepotjue saite, et qui portaient le
fils
coin nord-est , une cinquan-
taine de statuettes fun(5raires assez belles, rev(5tues de cet email bleu clair
nom
le
d'un certain Ouazhor,
d'Ast-n-kheb. Dans
lememe temps, on
pouss^ j usqu'a
deblayait, sur la face sud, le petit
puits qui, a cetteepoque,
accompagne d'ordinaire
six
grand puils, mais on
les ouvriers
reconnut qu'apres
I'avolr
metres de profondeur,
I'avaientarr^t^ , ce qui nous fit soupconner quelque disposition particuli^re dans
le
tombeau. En
effct
le
fc^vrier,
a la profondeur de vingt metres
au
lieu
de
d(5couvrir le caveau funt^raire en
maconnerie que
les fouilles precLdentes
nous avaient appris a connaitre, nous nous heurtames au sarcophage, qui
Annale>, tgoa.
i4
avail ^l^ enseveli a
210
en calcaire compact , grossieremenl
a
m^'me
le sable. II (5tait
laiHt5,elmesurait 4
m. 5o
cent,
delongsur
m. 8ocent.de large;
onl'avait
plac<5 juste au milieu du puits, la t^te a rouest. Nous
le
remarquAmes ensuite que
couvercle avail
m.
8 cent. d'(5paisseur
le
(5tait
grav^e juste au milieu dans
qu'une bandc d'hit^roglyphes y sens de la longueur. Par malheur les
et
eaux d'infdtration avaient envahi la
cavitti el
atlaque la surface de
la
pierre;
ce ne ful pas sans peine que je r(5ussis a lire I'inscription suivanle
Y) J^
"111:^^!^w ^'
avail
^^"^ seconde
la
bande d'hi(5roglyphes
fort large
couru jadis
il
le
long de
cuve, mais Taction de I'eau I'avail totalemenl
la.
ddlruite el
n'en subsistail plus que des signes isol^s de ca et de
Le
1 1
f*5vrier
au matin, landis que
les ouvriers enlevaient
une partie du
couvercle, afin de pen(5trer a rint(5rieur, je
tuettes et
me
mis a
la
recherche des sta-
du mobilier
fun^raires. Les statuettes etaienl cachees dans deux
petites niches situ(5es, I'une
les;
au nord, I'aulreausud, dans
les parois verticael
malheureusement
elles 5taient recouvertes
par I'eau,
de cent quatresi
vingl-dix-huit que renfermait chaque niche, c'esl a peine
vingl-huit
demeuraienl intacles,
le reste avail les
pieds ronges par le salp^tre el brisfe.
je rccueillis le vase
il
Peu apres, non
loin
du chevel du sarcophage,
canope
de
Douamnoulf; mais, malgre des sondages rdpetes,
relrouver
le
me
ful impossible
c6t(5
canope Amsel. Je fus loutefois plus heureux du
les
des pieds,
et je retirai
de I'eau
canopes Hapi
et
Kebhsennouf. Cependanl,
les lailleurs
de pierre avaient
enlev<5
une partie du gros couvercle. Je conslalai
pas en pierre dure
aussilot
que
le cercueil int(5rieur n'^tail
comme
aux lombeaux
pr(5cedents mais en bois, el que I'bumidile I'avait reduil en poussi^re.
La
momie etail couverte enlierement d'une couche de bilume
pos^s lesobjetssuivants(pl. I)
sur laquelle elaienl
Un masque
Deux
en argent
dorc', tr^s oxyd(5 (n"
35353 du
Livre d'Entrde).
Quatre g6nies fun^raires , egalement en argent (n 35355).
(5perviers
en argent ( n" 3 5 3 5 7
3535/i).
).
Une
d5esse Isis ail(5e (n
Quatre bandes d'argent portant
long des gcnoux et des jambes de
les inscriptions
qu'on
lit
d'ordinaire le
la
momie
(n"
35356).
qualre petits pots
cot^s de la
fixes.
211
(n'
Enfin, aux pieds, doux petits encriors aussi en argent, formes chacun de
suriin support
commun
([ue
35358
3535()). Aux deux
et(5
momie, quatre
vases canopes en albatreassez grands avaient
En
les ouvrant, je
reconnus
deux au moins d'enlre eux conteie
naient d'autres petits vases en argent, incrust^s dans
bitume
et
recou-
vrant les visceres (n"3536o).
Le
3 fevrier, je
fis
elargir I'ouverture pratiquee dans le couvercle, et je
dilliculte.
retirai la
momie
afin
de pouvoir I'explorer sans
Le
travail fut aussi
malais^ qu'il
le
I'avait ete
pour
la
momie de T'annehibou, mais
353 6 1).
enfin, aide par
:
R^is Khalifa, je r^ussis a degager du bitume les objets suivants (pi. II)
Deux
bracelets en or, brisks (n"
Deux perideloques en or (35363). Deux cartouches ou deux anneaux soutenus chacun par deux singes;
monture
et les singes la
sont en or, le centre du cartouche est en pate bleue
(n''353G9).
Un
signe des pan^gyries Ij] en or(n 3536/i).
ail^s
Deux vautours
en or (n 35365).
Quatre serpents en or de diverses formes (n" 35367, 35368,35377).
Unsignede
vie
^ en or(n'' 35361)).
Un
noeud de ceinture
statuette
^ en
or (n
35870).
).
Une
de R4 en or (n
SSS^ 1
Deux plaquettes defeldspath, avec deux
en
relief (n
35386).
Une
tete
de
b(51ier
en
or ( n
35379).
Un^pervier
j^en or(n35373).
Un
vautour
en or (n 35374).
Un
coeur -f-en or (n
35375).
).
Quatorze perles en or (n 3538i
Undad| monte
Un
en or (n 35376).
et
Deux bracelets en perles
en or (n 3538o).
Oudja^
en argent (n" 35379).
(
Un
vautour en argent
n"
35365).
en pierre dure(n 35897).
vert, portant
Quatre
jolis petits coeurs
Deux plaquettes en feldspath
(n
chacune un ouadj | en
relief
35386).
Cinq colonnettes J en pierre dure (n 35887).
212
35388).
Dinix totes de serpent en cornalinc (n"
Quatorze scarabees en pierre dure (n 353()3).
Six statuettes en lapis lazuli (n' 35395-353()()).
Quinze Oudja
en pierre dure (n
SSSgi
).
Une
petite
bague en pierre dure (n 353()8).
pierre dure (n
Une grenouilleen
Deux dads
35399).
).
1
| en pierre dure (n
3539
DeuxncEuds de ceinture ^ en pierre dure (n'SSSgo).
Un beau scarabeeen
pierre verte (n
3538i).
Un
amulelte representant les deux doigts en onyx (n 35389).
tjuatre-vingt-treize objets,
Lc tout faisant
plus seize feuillets d'or qui
).
garnissaient les doigts des pieds et des mains (n 3538^1
Voila, Monsieur le Direcleur General,
n'a
le resultat
de cetle
fouille.
Elle
pas produit tons
les resultats
que nous en attendions, acause de
I'eau qui
avail envahi le fond
du
puits et qui nous a fait pcrdre la meilleure parlic
n'arriv&t a I'un des touristes qui
du mobilier. De peur que quelque accident
passenl
nombreux dans
eel endroil, j'ai ordonn(5
,
au
R(5is
Roubi de remblayer
ete
immediatement
laisses.
le puits
au fond duquel
les restes
du sarcophage ont
A. Bausanti.
SUR
UN FRAGMENT DE STATUE DE SETI
TROUVE
k ATFIH
PAR
II
AHMED EFFENDI NAGLIB
INSPECTEUR DV SERVICE DES ANTIQUITES.
Au
courant d'avril
goa I'omdeh
,
d'Atfih signaia
I'existence
dans
la ville,
chez un particulier
mamour du district du nom de Mabrouk Mohamau
avril,
med, d'un fragment de
fut transmis
et je fus
pierre antique d'assez fortes dimensions. Avis en
la
au Service, par
moudirieh de Gizeh, en date du 37
d^l^gu(5 aussitot a I'effet d'examiner le
monument que
i'omd(5h
avait sequestra
G'est
la
dans une des chambres de sa maison.
inf(5rieure
moiti(5
d'une statue, en gres compact,
/if)
haute de
S(5ti
o m. Gi cent., longue de o m.
cent.
II
EUe
reprc^sente le roi
II,
agenouille sur un socle rectangulaire.
est vetu
de
la slmnti
rayee
"'
qui lui
descend presque jusqu'au genou.
II
tient entre les
mains un naos qui ren-
ferme une image de
la
d^esse locale Isis-Hathor, i'Aphrodite des Grecs.
le
Le socle
royal.
est
entoure d'une seule ligne d'hieroglyphes qui contient
est
:
protocole
La legende
presque effacee sur I'un des cotes; sur
les trois autres
elle est ainsi
concue
<''
Le mot slumti
shaiitidn
,
[Kirait I'Irc I'origine
motlid du \i\ siecle et doiit tes
femmes
du lerme
shintidn, qiu designe
out conserve I'usage.
li
est
encore de mode
celte sorte
de panlalon tr6s large qu'on
la
en Syrie
et
chez
les
Kurdes.
portait
en Egyptejusque dans
seconde
On
lit
21/i
nom
dii
sur le dossier
du
socic le cartouche
,
souverain
(5t(5
T ^^
'"
All dire de
i'omdeh d'Atfih
le
fragment de
la statue a
trouvd a
o m.
est
de profondeur, dans
Ics
fondations d'un
(Edifice situ^
au sud-
du
village, avec d'autres pierrcs calcaires, t^galement couvertes
qu'il
ff^
de caraclercs hieroglyphiques. Le tout provenait, a ce
;
semble,
TT,
d'un sanctuaire consacr(5 a la d^esse locale la maison a la construction
--^ de laquelle ces matt'riaux avaient iii employes est actuellement d(5truite
et les pierres
ont disparu, a I'exceplion de noire fragment, que
j'ai
fait
transporter d'oflice a noire nouveau Musee
du
Caire.
Le Caire,
le
8 mai igoa.
Ahmed Naguib.
LE PYLONE DE QOUS
PAR
M.
AHMED BEY KAMAL.
Qous, ancienne
ville
souvent mentionnee dans les inscriptions, est placde
vis-a-vis d'unc plaine
de sable qui, de i'extrumite est des ruines dc Thebes a
jusqu'au dela
Medamoud,
s'etend
de
Coptos,
et
forme un desert en
avant du pied de la Ghaine arabique. Dans ce desert et a la hauteur du
village
de Kafr-Higazi, a onze cents
se
m^res
ravin
environ de Qous, estune gorge
et
de
la
montagne ou
trouve un
semblable a celui de Coptos,
qui conduit aux routes de Qoceyer et de B^ri^nice.
s'appuie sur
Une grande digue, qui
la vallee
les
Qous
et se
prolonge jusqu'au d&ert, traverse
en
meme
temps
I'ann^e
qu'elle
,
sert
aux
irrigations; elle (5tablit, a toutes
la
^poques de
la
communication avec
route de Qoceyer. Le voisinage de cette
derni^re
ville et
des bords du Nil a, sans doute, faitchoisir I'emplacement
point de depart et d'arrivee des caravanes qui entretenaient
I'Arabie et de I'lnde avec I'Egypte
'".
de Qous pour
le
le
commerce de
Abou-i-Fida
dit
que
cette ville 4tait, apres Fostat, la plus considerable
dtait
de toute
la contr^e; elle
I'^chelle
du grand commerce qui
se faisait par la Golfe arabique et
devint par suite de ces relations le centre de tout le
commerce provenant
,
des
Indcs
de I'Y^men
de
la
Nubie
et
et
du Soudan
et elle
possMa par
consequent d'importants marches
elle fut c(51ebre
de nombreux caravans^rails '"^l Enfin
la
en 83/j de I'H^gire par
decouverte d'une mine de p^trole
'^'.
Son importance
son
subsista apres la conqu^tc
musulmane,
a tel point
que
nom
designa toute une
province dont elle-meme
^tait le
chef-lieu
et qui confinait
au nord a
celle
de Siout
'"'.
Jadis, aux
temps des Ptol^m^es,
'''
Description de I'Egypte,
tome
III,
If
'''
liljU*
'
-i.-
- .-j- .S'
''^.v'^
? ^'^^
p.
4i6-4i7.
'''
py^,p.
'*'
mS.
Ill, p.
If
**>>4 iaJoA, p. 128.
Sthabon, Geoff.,
452 (nou-
velle ti'aduction
par Amddde Tardieu).
: '
a r<5poqiie
216
(lit
on
ses habitants, a ce
que nous
elle
Strabon, faisaientunc guerre
le
d'exterminalion aux
crocodiles"',
formait
chef-lieu d'un district
<"^'.
autonome
alors
tri^s
di5sign6 par ie
groupe
^
i
ou simplement aa
Elle devait ^tre
grande et tr^s importante, a en juger d'apres ses ruincs qui,
einpietements et les nivellements des cultivateurs , sont encore
est
malgre
les
immenses. Elle
maintenant
r(5duite a la condition d'un
bourg.
En
arabe, elle se
''',
nomme
en
(^^^-aSili^jp^
ou^^^J=y>, en copte kcdcb up
en grec Apollinopolis parva
6tait
B6P, KcucBpBip
egyptien,
'''',
q,
ou simplement Apollonopolis
parce (ju'un temple y
consacr(5
'^/i^jf^4^iHr;::i''^';3MJ%j^:^^::- Acetempie
appartenaient
le joli
naos en granit noir
^levt5
par Ptolemee IV
''^',
et les
deux pylones que nous aliens
(5tudier et qui
par leurs inscriptions donnent
du nom de la vilie
les sept variantes suivantes
lis
^ ^ ^ t!^
i ?
'
PI
^Q,^^Q
aujourd'hui.
("''.
^taient a
il
I'epoque
de I'expeditioii
francaise
enfouis
jusqu'au linteau et
n'en restait visible que I'entablement qui a disparu
et
MM.
Jollois
Devilliers
:
(|ui
ont decrit ces pylones
nous
fournissent les renseignements suivants
(tse
nAu
milieu de
la
place de
Qous
Irouve la seule antiquit(5 f^gyptienne qui soit encore debout. C'est une
,
(r
porte semblable a celle du nord de Denderah
les
montants en sont d(5cor(5s
la
de bas-reliefs. Elle est probablement intacte sous les debris qui
couvrent
maintenant en grande partie. Mais
resist5
c'est
en vain que sa masse imposanle
sa
jusqu'ici a
rencombrement
total (jui la
menace;
elle sera inceset
ttsamment envahie paries immondices qui Tcnveloppent de toutes parts
ft
qui augmentent tous les jours.
H est
vraisemblable que cette porte formait
nle propylee d'un temple maintenant detruit ou peut-^lre enfoui tout entier
<''
Brugsch, Diet, ffeogr. , p. 864.
Grecs a tear dieu Apoilon.
qui
P'''
")
J J
on J^ J^est un
nom
Brugsch, dans son Diet.
Geogr.,
d'apres
GoiXin,
s'appliqnailaplnsieurs
'o-jUMk
gV suivantes, n^enlionne
:
ks
sancluaires appartenanl
soieil.
<'>
au
temple du
variantes suivantes
I
Strabon, Geog.,
Ill, p.
=
fig.
Qos-Qes ou
_^ i * * P q = Ha-Qcs.
44 9.
par
les
()
Description de I'&gypte, pi. A, vol.
3.
''>
/jI*
Jf "
^^'^
idenlifid
IV,
Rsous
(Thieve
les
217
clecombres. Les Arabes ont
mis(5ral)ies
sur sa sommit4 de
wcahutes en terre, dont on voit encore
wdes resles'".?)
An mois de
juin
1898,
je trouvai
dcUhait tS
ces deux pyiones enfouis a trois metres
sous les decombres; je ies d(5blayai et
me
mis
a raesurer et a copier ce qui
en
restait.
Lc pylone ouest,
aucpiel
une
grande partie du sommet manque, a et^
entierement degage, tandis que celui de
I'est, ^tait
trop
endommage pour comnu qu'en
enfoui
partie, et j'ai
portcr un deblaiement integral. Je ne
I'ai
done mis
ie
laisse
reste
sous
de hauts
decomlires. Us sont situes sur le
meme
XI
alignement
et eloignes
elevt^s
de 48 m. gB cent.
Us
furent
par
Ptolemee
III)
(Alexandre I" Philom6tor
en I'hon-
neur des deux divinites locales mentionnees
divisees
plus
haul.
Leurs faces sont
chacune en deux beaux tableaux
:
superpos(5s
chiffres
je les ai
marquees par des
le
remains dans
croquis repro-
duit ci-apres.
Toutes
les inscriptions et
les
repre-
sentations qui couvrent ces pylones sont
mytbologiques
et (5taient
primitivement
-JJ,..,
rehaussees de bleu. Les deux retraits^'
Jiaut 4cU^elkZ,it
v?^-1
elaient ainsi decores
Buin*a
c'lufea occufites par
da htlihUoni
JnocUrnea
\<m^^ mwM
I
ECHELLE
' '
I
_l
s
I
<
L.
Description de T&uypte,
tome
III, p.
4i7-4i8
pi. I,
A,
vol. IV.
218
au\ deux divinit6s locales
Les tnhlcinix que nous aHonsdccrire
allril)ut'iil
plusieurs qualifications et sont ornes do Icurs figures. Le roi est egalement
represent^ aux tableaux superieurs, tantot
comme
vainqueur foulant ses
faisant des
ennemis, tantot
offrandcs.
comme
II
cliassant
un hippopotame ou comme
On
Ic voit
encore aux tableaux inf(5rieurs faisant des offrandes aux
divinites prec6denles.
m'a ^t^ impossible de d^couvrir I'emplacement du
temple que ces deux pylones precedaient, parce qu'ilest enfoui sousde hautes
mines occupees par des habitations modernes; mais
publication de ces deux
j'espere
que
la
pylones attirera sur eux dans I'avenir i'attention
le
des ^gyptologues, et provoquera
deblaiement.
les
Au nord du pylone
est, les
Goptes de nos jours ont bdti une eglisc et
Remains avaient avant eux
dtabli leurs
tombeaux aux environs.
Pylone quest.
Massif nord. Face
droit
I.
Gette face
dont
la partie
superieure et
le
le cote
manquent, contient deux tableaux superposes. Sur
la partie inf^rieure
premier resle
encore a gauche
de
la figure
du
roi; le Pliaraon altaque a
tete.
coups de harpon un hippopotame qui
lui
tourne la
Devant
lui
la partie
inferieure d'un dieu v(Uu d'une shenti, tenant de la
et
ii
main
droite
un sceptre
de
la
main gauche
le
signe ^. Plus loin, a droite, un autre dieu, auquel
ne reste qu'une partie du bras, tenant un sceptre.
Derriere
le roi
son cartouche
est ainsi ^crit
horizontalement
y\'^i^^m\^A'CA}\^9^i )z.\
Devant
lui existent
deux lignes ver ticales
(^
/
WfZ.
\
s
ff^
wy
III
/.
J=
I
w
,.
'
sJL X15
I
1^
il
ill
!Li
^
<X.
T'^
' '
-.
v^)
Devant
ie
w^, \WM''
-= T *= - '^ vli
ITT
iJ
:
""^
ii:::^
'
'
iTTe
AA
^'-im
premier dieu une ligne verticale
|=^''^'3^j^;^
^V
^^^ X
I I
vli
^ iTi ?
j,,y/,,y.
Devant
A~-V
le
second dieu une autre ligne verticale mutil5e
/
^^ mm Ie)
"
I
^ S^ J\ A "^^t ^
^
Le second tableau commence a gauche par
la figure
du
roi. 11 est
repre-
sente debout
219
tenant de la main droite la
offre plusieurs aliments fun^.
couronne^,
la
vetu dc la
le
slienti,
II
massue
\ el
de
main gauche
sceptre f
raires tels
que canards, oies, grenades, figues, concombres, pains allongfe,
et
pains ronds
quarliers de viande, a
un dieu hi(5racocephale debout, coucollier, v^tu
le
ronne %l au-dessus d'une perruque, pare d'un
tenant de la main droite
] et
d'une shenti,
de
la
main gauche
signe ^.
La l^gende qui
accompagne
sentation
:
ces aliments est ^crite en ligne verticale au-dessus de la repre-
Les deux cartouches suivants sont graves devant
cales allant de droite a
le roi
en deux lignes
verti-
gauche
Au-dessus du roi une ligne horizontale
(^) V
^^LyP^l^^P
Derriere
le roi
une ligne
verticale
Entre
la figure
du
roi et la legende precedente se trouve
une ligne
verti-
caie:)r^2?-t-rHCinq lignes verticales sont gravies devant
le
dieu hi6racoc5phale
111
3)-
Au-dessus du dieu
:li^2TPfi
+ J r--
Entrc
2-20
lui ct le sceplro uiic ligiie verticalc lui
^si^^raieni"^'!^
la figure
iiiJi. Derriere
doiil
il
unc cassure qui devait reccvoir
la li^gende suivante ecrite
d'une deesse
:
nc reste que
fl^
en ligne verticalc
f ij
^1^
Face
1 *3^ -3-
^ ^\
*""* ! Dcirit'i'c cello
deesse exislail une longiie
ligiie verticalc doiil
on nc voil que
la fin
^,;,j,;3rT?3
J^
(I)
J5C^ t tT^
11.
Cellc face conlenail aussi deux la])lcaii\ superposes; malhenel
reusemenl sa partie superieure
son cote gauche sont detruils.
el
Dans
le
premier tableau on voil a droile le resle d'un autel
d'une legendc
''<^
verlicale Ecrite devanl la figure
du
roi
'
;^y^^*
ne reste de
[rr;
I'oi
elail
deboul,maisil n'en resle que
les
deux jambes derriere lesquelles on
II
lit
:J^j.
la fin
Plus a droite, les pieds d'une deesse.
des deux lignes verlicales
:
la l(5gende
que
l WMMi :;^z:inw^:mhnmi]zz.zn
Le second tableau
deboul
el
est
surmonl4 du
ciel.
Le
roi y elail figure
a,
gauclie
offranl
une coupe de
droile.
celte
,
forme
w
,
au dieu hieracocepbale
Isis
egalemcntdebout a
Enlre eux mais plusbas
le
tenant | el Nephlys
sonl deboul; dies olTrent sur un aulel.
el
signe
Horus sous
voit
sa
la
forme d'cpervier perchc
De
la figure
du
roi
il
on ne
que
main portanl
la
coupe
el
de sa l(5gende superieure,
:
ne resle que deux
cartouches mutiles
graves vcrlicalemcnl
*^
(Vl ^ ^1
"1
'
!^Z !l L..;.^^:., j ^
1^. Unc autre Icgende en
oiizc
la
(![
^M
roi
'"'""
^ """""^"'W
lignes verlicales courant de droite a gauche est gravee juste en face dc
main du
MiiJiTTi;i^:2)ii^i^nTv^+:vi[i]i:^
Le
dieii
221
la
hieracocephale, figure a la suite du roi, est coifTe de
double
couroiine, orne d'nn ousex, vetu de la slienli, ies poignets et les bras en
sont orntis de bracelets.
11
fient \
de
la
main
droife et
de
:
',
la
main gauche.
/
Une legende de neuf
lignes verticales est ^crile devant lui
^ _^
'^"
>
"i
;p
'^-:ir:?^i>^=^:iiia?p::
1
[^
la
"^
^ ^l j^f^ '
J^GX
I
'
^"^
petite ligne horizonlale faisant suite a
legende precedente est grav^e au-dessus de
la tete
du dieu
<|>
Ji
j)^
'
*^^_^,^<>,
<
:
|
Deux bgnes
verticales derri^re lui
i^^ vli I !^ J!^
Mi^
=T:-iiiiT2)i^riiif^(iU| j!:^;::
Une
ligne verticalo sous son bras droit
ilj
-wr,
^ o ^*
(i>)
:
]|
j^TTi
L'inscription suivante est gravee au-dessus de I'cpervier dans I'endroit
libre entre les sieges places sur ies t(?tes d'Isis et
de Nepbthys
''
Dans roriginal
lo
(li'lpi'minalil'
do
la
roniine pnrle Ips ilonx pliinips
siif la l^'te.
, ,
222
\f^>^mr.ti^ w.(Mm
ifTi/Afir:PT"Tnj;^ en
111
i
f^^f-f-!~^:HPf^^
Dcrri^re Isis on
lit
io resle
d'une It^gende verticale, en une seul
ligiie.
Face in.
La
les
il
partic superieiire
I't
le cote droit
de cette face sonl
aiissi
detniits en partic.
Ce
(jui reste
contient,
commo
les
deux faces pr(5c^dentes
le roi
deux tableaux superposes. Le premier montre a droite que
dont on
lui
ne
voit
que
jambes
est
debout empoignant un ennemi. Devant
lui
une
divinite
dont
:
ne reste qu'une seule jambe. Derri^re
on
lit
la fin
d'une
l/^gende
(-)
sss
ft!
T
S
I I I
II
i
9
Le second tableau
dcboul, couronne
est
surmonte du signe du ciel H represen te le roi a gauche
.
^,
v(Hu de
la
slienti et oflVant
^ ^
el
T au
dieu
lii(5racocephale deboiil et coiffe de la
223
la
double couronne ; 9 a une deesse donl on double plume
et
ne voit que
la tete coifFee la tete
do
I'aigle
surmonte de
du disque.
Devant
du
roi, sent ecrits ses
deux cartoucbes en deux lignes
verlicales courant de droite a
gauche
(-)ii^^ (ti%ir^;::i---Eimij i^vr!a
Au-dessus de sa
tete
4f
'~^}
^^{^ H (X)
()
73:
Devant
le roi se
trouvent aussi deux lignes verticales
^4
Derriere lui, trois lignes verticales
( ^f
)
1
ilf
^ f S||^
UP?
jiP^^i*i!:^i- (-a^!!prn;ik^!^^:^-:
suivies d'une
'
L(5gende ^crite au-dessus dudieu hieracoci^pbaleen quatre lignes verticales
cinquiemc horizontale
et
d'une sixieme verticale
()
'|
{^^
(krite devant le dieu
(*)
si
:
lignes verticales devant la deesse
^ J HT ( ^ ? ^
^^
L<5gende ^crite en deux
'|
jj
L- -I
_ir
Facn IV.
Cette face n'est detruite que dans sa partie sup^ricure. Elle
renfermc deux tableaux superpos(5s.
Du premier
on ne
voit
que
les
jambes de
Irols personiiajjes
(l<!vaiil les
22/1
Ic roi
en marche; ce sont probablemciit
qui elail debout
deux
divinit(5s locales.
lit
Enlre
les
deux premieres figures a gauche on
le
debris d'une inscription
en deux lignes verlicales.
wm
droite derri^re la troisieme figure
est complel.
la figure
,
Le second tableau
ciel et
II
est
surmontc du
debout, cou-
orne h gauche de
du
roi
ronn5
^ au-dessus de
">^
par(5
d'un collier, vetu de
et a la
la sliPHti el ofTrant jj^^
(Itk'sse
au dieu hi(5racoc(5phale
Haqet. Le dieu Oroi-ris est debout
coiffe
de
la
double couronne pare d'un
el
oiiscx, velu d'lino slienli
tenant ^ de la main droite et
^ de
la
main gauche;
le
la dt5esse
Haqet
est
le
egalement debout levant
bras
bras
droit,
laissant
la
gauche retombanl avec le*
au-dessus de
I'aigle
signe
couronnee de
double plume
et
par<^e
d'un ousex.
225
L^gende du dieu hi^racocephale en cinq lignesverticaies
horizontale
:
et
enune sixi^me
()
^ n ^tXI
P
,^B.
ril-
^^"^^^
'"' ""'^ ^'g"^ verticale
(H
^^
:
.1.
V e^
I
Legende devant
la
couronne de
la
d^esse en deux lignes verticales
()
4
^
^f|i,',"l-
Au-dessus
elle
d'elle,
une seule Hgne horizontale
verticale
:
()
=-i"'''^
Devant
une seule ligne
(-
J .^,11^ '""^ ^^
'^
Derriere la d^esse est aussi grav^e une ligne verticale
()
I*
Pylone quest.
Massif svd. Face V.
Cette face est a peu pres complete a I'exception de sa
partie sup(5rieure qui est detruite vers le
sommet. Eile contient deux tableaux
premier ne d(5passant pas la moiti^
superposes qui varient en grandeur,
le
du second.
Au premier on
autel.
voit a droite le roi
coupant
:
le
cou d'une gazelle sur un
Devant luideuxlignes verticales
()
g^^^^l^ j||J{
:
iSSS^^fl^^T^;
Annalei, tgoi
derriere lui deux lignes verticales
i5
(^)
^mi^m ^^^-L^
I
226
TAW
^lAk^T
1|
-1-V
WW^ J^ V
le roi soni
J^
T 1
'
DevanI
represenles deux dieux ace-
pliales dc!)oul el lenaiil
(?)
:
de la main gauche
el
de la main droite.
DevanI
le
premier on
lit
(^ ) iij'-^4;;o'^
(i>)
J^^^',,
<''crit
en ligne
verticale.
m^me dieu on lit une autre bande ecrite en llfjne verticale ( ) iJ-i^ -^ '^ ^"^ J!l"' fleri"'*ire lui une autre ])ande dans ie mt^mo
Devant ce
sens
:
WM.
Le second tableau couronn^
4^,
est
surmontc du
ciel
^-^ et repr(5senle
\
le roi a droite,
par6 d'un collier, vetu d'une shenti, offrant
la
de
la
main
droite
et tenant \
de
main gauche. Devant
lui
on
voit representees des volailles
et
suivies d'une table basse
chargee d'une aiguierc, de deux concombres
do
paniers de fruits; plus has deux oies retrouss^es suivies d'une table basse portant cinq pains ronds, un allonge et un gigot flancjue de deux bmufs
immoles. En face du roi
le
dieu hieracocephale est deboul, coiffe de
]
la
double
couronne, pare d'une ousex, vetu d'une shenti, tenant
et
de
la
main gauche
de
la
main
droite
derri^re ce dieu est figures la d^esse Haqet la
Grande
egalement debout,
coiff^e
au-dessus de beaux cheveux tresses, d'un aigle
par(5e d'un collier, levant
surmonte des comes, du disqueet des deux plumes,
le
bras gauche en signe de protection ct laissant
le
le
bras droit avec le signe
-^
J|
relombant
long du corps. Le roi est accompagne d'une legende ecrite en
Irois lignes verlicales,
i^a
une qualrieme horizonlaic
est (Ecrite
el
une cin(|uieme
:
verticale.
premiere ligne seule
de droite a gauche
i=M=i
V III
^
''
"S, jLt
'
'
'
4- fl'
'
Derriero
la figui-p
227
gravepen lignehorizontale:
roi et les objets d'offrandes,
du
roi I'Insrriplion suivantf
la
{^)
"^ 1
""^
ilr
]D- Entre
:
main
gaiiclie
I^a
du
on
lit
reltc
inscription
^^^.
Ic^gendo
:
du dieu
se
compose de
quatre ligncs verticales et d'une seuie liorizontale
Sous sa main gauche
se trouve aussi celte
l(5gendc verticals
>)
^'
^
Jp w.
En
::^ =^
'^^ tf m Hila
face de la
couronne de
deesse on voit deux iignes verticales
Au-dessus
d'elle
une ligne horizonlale
:
Derriere eile une ligne verticale
>)
^ ^ ^ q ^^
^
*
;^
|".
J'^
^^
Sous
verticale
la
main gauche de
la
deesse on
lit
I'inscription suivante
en ligne
:l,lll^f]L.^:^i:^^L^t APylone quest.
Massif
svi).
Face VI.
Les parties supt5rieuresetinf^rieuresetlec6t/} droit
de cette face sont detruits en partie. Ce qui en reste est divisee
autres faces en deux tableaux superposes.
comme
les
Au premier
tableau
11
reste deux figures acephales debout
et
celle
de droite de
la
est v^tue d'une robe
longue
large avec bordure
ornc^e et tenant
la
main gauche un sceptre,
que
la
celle
de gauche est dans
meme
direction
et
premiere et represente une
deesse vetue d'une robe talaire
228
t5troito
ol
et
lonant un sreptre
dc
la
main gauche
cello
^ dc
la
main
droite.
Les inscriptions qui
accompagnenl
scene sonl grav(5es en lignes
verlicales couranl vers la droite a I'exception de la premiere ligne qui suit
le
sens contraire
tw^fr,
7!^
U AA '
BBB
\^
T5Imou Ton
:
Le second tableau ne donne qu'un
reste des representations
voit les
busies des deux dieux bieracocephales , parfe d'omex et couronnes
, ,
le
premier
a droite de la double couronne et le second du disque orne d'une uraeus. La
figure
du
roi est
entierement
:
d(;truile, aussi
il
ne resle de sa legende que
|
deuxlignes verlicales mutil(5es
Sir
( )
^^^^^^^"^^
ij
(-")
-^
lit ^^m^m ^^ ^^
La legende du premier dieu
a droite , se
compose de
trois lignes verticales
d'une quatrieme horizontaleet d'une cinqui^me verticale
(') i^\k,/^ jf
Legende en cinq lignes verticales au-dessus du second dieu
( )
|^
JjJ^
/>
+ 2)'~^lirjJ=^jfciA
:
|'
'
-^s-v-
V.
Derriere le mc^me dieu existent deux lignes verticales (-^)
WEXJ
^ 7?^
v-"lv^^ "r
229
inji^^Jo^:!>
I
Pylon E QUEST.
Massif sud. Face
VII.
La
partie superieurc ct unc grandc parlic
;
du cote
gauche de
cette face sont
egalement delrultes en parlie ce qui en reste renferme
voit les
ia
deux tableaux superposes. An premier on
devant
jambes du
premiere
roi
il
debout
les
deux divinit^s; a moiti^ d^truites; de
et
rcste
deux jambes
sont
de
la
seconde
le torse
et le
bras gauche. Derriere
le roi
deux
ligncs
verticales
()
: f
^^
f^ llM
^^
'^j^ ^Vs .^,
Devant le
les
roi
une lignc
,
verticalc
(^ )
nn!tj^^TJl*rm-
l^cvanl
jambes du dieu on
voit le debris
d'une ligne verticale
^^^*
T*
Le second tableau
debout,
coiffc jg_,
est
surmonte du
collier,
ciel
^^ et
repr(5sente a droite le roi
pare d'un
vetu d'unc shmti et ofTrant sur les
deux mains etendues quelque chose, efface a des divinit^s completement
disparues.
Legende au-dessus des mains du
roi en
deux lignes verticales
^^
(TmT
iMsi ^ z (Msmsis
I
:
Au-dessus du roi une ligne horizontale
derriere ses epaules
() Plj]^')^ ll
sa slienti
<^^5
:
on
lit
-^
V^. Derriere
elle
une ligne
verticale
n-f'r,n':iy'-
devant
:H):<^V^^.
:
Derriere le roi deux lignes verticales
(')
^ ^ '
^W
230
L^gende de
Irois lignes verticales et
d'une quatri^me horizontale gravdc
:
au-dessus de la premiere divinity pr^cedente
( )
|'
^T
^^ 1
Legende de
I
la
deuxieme
divinile
(>)
'
[' Jfm.^CZi
"
i
^JH
'
'////Mi'/M
Pylone quest.
Massif svo.
Face VIII.
Celle face a malheureusement perdu la
la partie
moiti^ de son tableau sup(5rieur. Pourtant on voit encore, dans
existante,
deux jambes qui devaient appartenir
a la figure
du
roi,
un boeuf
deux
appretc sur une table basse, deux jambes
d'une divinitd, suivies de
autres jambes qui devaient appartenir a une autre divinittJ. Le tout est presently
en marche.
lit
:
On
Derriereleroi
(_)B ^ Z (!^^MP'
:
"ij
Devanl le premier dieu
*)
Devant
le
deuxieme dieu :(')
^^ ^ ^ 1^ 2)
""^
7^
'-^
V^ P r3
Etderrierelui:(^)g^_f.1|,/^^ffvZLe second tableau
debout
a droite,
est
surmont^ du signe du
la
ciel
et reprdsente le roi
couronne de
mitre, pard d'un collier, v^tu d'une shenti
coiff(5
cl offrant
J^
au dieu hi(5racoc(5phale debout,
v<5tu
ii"
de
]
la
double
la
couronne, par^ d'un ousex,
d'une shenti
a la
et
tenant
de
main
gaucbe
et
de
la
main
la
droite,
d^esse Haqet la grande, qui est
I'aigle,
debout, coiffee de
double plume au-dessus de
levant le bras
gauche derriere
pendant avec
ce tableau.
le
231
et
ie
dieu en signc de protection
laissant
Tautrc bras
signe ^. Telles sent les scenes de repr(5sentations qui ornent
Inscription grav^e entre la couronne
du
roi et celle
du dieu hieracoce-
phale:
SX
k.
III
in T
m
//
1V?
I
J51I'
^lf
,!>.
9
T
-^
X
tl
/
l\
i
It
II
m.
I
I
i'
ill 9
1
(0^
f-f
232
Une
ligne verlicale devant Ic dieu
(^)
J_j!3^?|lJ jL'='4^iiit
Deux
lignes verticales devanl la couronnc de la dite ddesse
Haqet
(*)
Une
ligne horizontale au-dessus de la
meme
d(5esse
() j^
^ ^\
j!!!L
Une
ligne verticale devant la ddesse
(^) J_,
xJ[
^ S
^
^"'i
Une
_J*
III"
ligne verticale derriere la d^esse
X
)f^
7 W V
I
J I
<
^
T
I
M
i I
i=i
]^ i^
"
[I]
-">-
mi ^^ V, ^= " .,^ j;^ <x ^^^
.
I
I I I
/>v
ft'
.^:=
^"^ :<^V /"\ -ft-
"
^. V-J*
PyLdNE EST.
Massif svu. Facade odest. Face. IX.
et les
Ce
pylone est tout a
(5te fait
fait
endommagd
du pylone
fragments qui en
restetil
demontrent
qu'il a
a I'instar
pr6c^dent, non seulemenl pour les faces el leur disposition, mais vraisem-
blablemenl aussi pour
ailleurs
la
forme. La partie sauv(5e, renferme
il
comme
partout
deux tableaux superposes. Le premier, dont
reslc
une partie do
debout a
la moiti(5 inf(5rieurc,
monlre que
et
la figure
du
roi disparue etait
et a
gauche devant un dieu
une
dt^esse
dgalcment debout
le
moitie detruits.
La
partie inferieure qui en reste
:
donne
debris des figures accompagn(5es
des l^gendes suivantes
233
Devantleroi:
Devant
ie
dieu
Devant
la deesse
Derriere la d^esse
(
iliinA
vw
III
III
1
\i
1
i
tableau:(^) 1|, "
f \J
H
Au
m.
II
bus du
1!! /^
S^
'.'
V^
Le second tableau
debout
,
est surmont(5
du
ciel
^^
et
repr^sente
le roi
a gauche,
-s-
coiffe
sur le claft
,
surmonte de
I'urajus et des
deux comes
par^ d'un collier
vetu d'unc sbenti et offrant
coiffe
le
,
^^
deux dieux hieraet le
cocephale debouls. Le premier est
de
la
couronne rouge
costume
et les
deuxieme
insignes
la
du disque
solaire.
les
Tous deux portent
meme
et
il
m^me
comme dans
sauvee a
tableaux precedents
ne reste de leur figure que
moitie supcrieure; de
m4me
le roi n'a
que sa partie sup(5rieure qui a ^te
la destruction.
Les inscriptions accompagnant cette scene sent
les suivantes
Au-d essus du
roi
:(H i'^
,
(mMSHlIlJ ^
I
(!
Devant
lui
on voit deux lignes verticales
"
|'
J ^m
vx
|i^
Devant
le
premier dieu hi^racoc^phale on
lit trois
lignes verticales et deux
, : :
:23'i
iH
5
j+ ^00_
Devant
le
second dieu deux lignes verticales
(^)
js/l^
J^ 4"
^ 1H
mZ'^'^Zl
Derriere lui exisle encore une iigne verticale
(- )| J "j
ij
Pylon E
AiLE
KOitD.
est.
FaccX.
Cettefacecontenail aussi deux tableaux surpcrposcs;
cHe a disparu a I'exccption d'un fragment qui resle du premier tableau
et (Hii
montre vraisemblablement
I'allitude
il
la
moitie inferieure du
roi. 11 etait
debout
dans
dent
de
faire i'offrande
ou de rendre hommage
la
a des divinites
ne
reste
que
la
jambe de
premiere
el la partie
inferieure de
.
ce sceptre \. Ce tableau se termine par le signe
du
ciel
Le second
tableau est surmont(5 du
ciel.
Malbeureusement
^j|^.
il
n'cn reste (jue la partie
d'un cartouche royal surmonle de
Pylone est.
Massif svo. Fa(:ade svu. Face XI
"'.
La
*>=
partie restante de cctte face
volt a
etait couverte de deux tableaux surperposes.
Au premier on
gauche
la partie inf(5rieure
de
la figure
du
roi
accompagn6e de
cette Iigne verticale
.*-J
u) ^
En
face la
jambe d'une
divinit(5
avec cette Iigne verticale
( v^
)
^ J^
TTuT't=4)^'^^tC.'"'-^'^ '^"^ ^*^ ^^ tableau une Iigne horizontale
''
C'cst par erreur
que
le
chiffre
XI marquant
la face
sud du pyl6nc sud n'a pas
^Id indique sur le plan.
235
ciel el
Le second tableau
suivante
est
surmonte
clu
ne donne que rinscription
V3S
m ^
f
II
Entre ces deux lignes,
serpents entre lesquels on
le
lit
disque solaire
sa Idgende
lit
:
wixf
laisse
1
relomber ses deux
I
f
>)
^1 ^
^n une seule
la
ligne verticale, sous iaquelle on
en une seule ligne horizontale
legende
Ahmed bey Kamal.
GRAND VASE EN PIERRE AVEC GRADUATIONS
PAR
M.
GEORGES DARESSY
CAIIIE.
GONSEBVATEUn-ADJOINT DU MUSEE DU
En 1901, M. Mnspero
Irouv^ a Edfou, qui
etudies par M.
a rapportc
au Musee du Caire
iin
moiiiimenl
me scmblc rentrer dans la categoric des vases recemment Wiedemann '" comme ayant servi au\ purificalions.
astronomi([ues.
li
Le vase nouveilementdecouvertestentier; par centre iln'aniinscriplions,
ni dessins
de
divinities
se
compose d'un
fut
en calcaire
diir
sensiblement cyiindriquc de
m. 286
mill,
de diamtjtre a
fait le
la
base el d'une
hauteur de
superieure,
m. 3o
et
cent.
Au-dessus unc moulurc
cent.)
le
tour de la partie
est
au
sommet (o m. 38
m.
diametre
portc
m. 365
mill. Interieurement
et
on a d'abprd un evidement circulaire de
2 9 5 mill, de diametre, puis lalargeur
o m. o5 cent, de hauteur
creux se r(5duil a
cole,
du
le
m.
iGcj mill., sur
m. ayB
mill, de hauteur.
Sur
au fond, un trou
il
est perce, traversanl la paroi et
legerement incline
s'elargit
vers le bas;
juscju'a avoir
a o
m. oo5
mill, de
diametre a rintericur mais
m. 01
:
cent, exterieurement. L'accroissement
la
de diametre
n'cst
pas regulier
dil
il
augmente brusquemenl pres de
sortie,
comme
si
Ton avail
fixer la
un tube ou un autre appareil. Gel
,
orifice est
m. oA3
mill, au-dessus de la base
et
immedialement au-dessus
cent,
est sculpte
en relief un cynocephale assis de
sur les vases
1
m. 10
de hauteur, de miJme que
el 3
de M. Wiedemann.
el
Les parois interieures portent des ligncs grav(5cs verlicalemenl
pourlour. Les lignes verticales sonl au
sur
le
nombre de douze
la circonfdrence
le
esldivisee d'abord en huil parties egales, une des lignes passant par
trou
d'evacuation,
mais ensuilc
la
premiere bande a droite
et
a gauche de
eel orifice, ainsi
que
les
bandes qui leur font face, onl
(5t(5
subdivisees
(')
Procecdinffs of the Society of Biblical Archeeolouy , jiiin 1901.
au
tiers,
237
en sorle que les proportions de distance entre les lignes seraienl
:
representees ainsi
ligne
:oi
1/3. 9/3.
934567891011
1.
19
=0
1. 9/3.
1/3.
1/3. 9/3.
1.1.
9/3.
1/3.
I'unitc?
valanl
m. 667
mill.
Les lignes circulaires sont loin d'avoir la
m^me
r^gulariti'; et
ne sont pas
Fig. ..
tracees dans
un plan horizontal. La distance de
la
premiere ligne du haut
0, celle qui aboutit
:
au rebord varie de 90 a 94 millimetres. Sur
la vcrticale
au trou,
123456789
les lignes
ont les distances suivantes entres elles
10
11
12
0,090 0,OS1 O,090 0,090 0,099 0,020 0,090
COig 0,0925 0,09o5
0,090
la
au
lieu d'etre
uniformement espacees de o m. o9o/j5. Toutefois, a cause de
difficult^
etait
de
la
gravurc a I'interieur du vase, on pent admettre que I'intention
les lignes
de faire une division reguliere; mais
:
passant par ces points
,
subissent une double inflexion
a droitc de la verticale o
elles sont
concaves
a gauche elles sont convexes, ie point de double courbure etant sensiblement
sur
la verticale G
opposee a
:
la ligne d'origine(fig.
i ).
Toutefois les courbes
la fleche
ne sont pas regulieres
est
alors ([ue pour la
la
douzieme ligne
maximum
m.
de o m. 099.^) decimill. pour
partie convexe, elle n'atteint que n
01 3 mill, pour
la partic
238
et
concave, diflerencc dc pres d'un centimetre
11
par
suite relalivemenl considerable.
est dillicile d'explitjuer ce denivellement
en supposant que
le tracd a (5t^ fail
:
en rempiissant d'eau
le
cylindre mis en
place sans 6lre vertical
la fleche devrait alors 5tre la
m^me
pour chacune
des douze lignes, tandis que Irhs faible pour les premiers cercles elle va
sans cesse en grandissant. La diffih'ence est lellement sensible qu'elle ne
pouvait pas ne pas altirer rattenlion;
il
faut
done admeltre que
le
les lignes
ont intenlionnellemenl ce
lrac(5
anormal dont
but m'(5cliappe.
Les volumes d'eau compris entre deux cercles sont approximativement
de 44''; enlre
ie
fond
et la
premiere ligne du bas on mesure
de I'eau
n'est pas r(5gulier
:
o'
66.
Le temps
fur et a
nece.ssaire a i't'coulement
le ri^cipient se
il
croit
au
mesure que
vide et que la colonne de liquide devient
la
moins haute; pour que
il
i'eau
descende de
premiere a
si
la
deuxieme ligne
faut
f3
secondes, peu a peu ce temps augmente
la
bien qu'il faut Ao
1 1
secondes pour (5vacuer
le
tranche comprise entre les lignes
et
a, enfin
fond, entre la ligne
9 etle
Iroud'ecoulementnesevidequ'en jo secondes.
rutilil(5. J'avais
Tel est cet objel dont j'avoue ne pas comprendre
pense
d'abord
([u'il
servait de clepsydre,
mais pourcpioi alors ces
irregularit(5s
six
de
graduations? La sortie de I'eau se
il
fail
rapidemenl, en moins de
minutes,
faudrait admeltre qu'un tube fixe sous le cynoc^phale r(5duIsaitl'(5coulement
un
filet
d'eau tr^s mince, a un suintement, pour que le laps de temps
le recipient fut
employ^ a vider
que
suffisamment long. Si Ton veut supposer
ce vase sc remplissait
il
au fur et a
mesure de
la
vidange d'un autre
faciles a dislinguer,
vaisseau,
elait inutile
de tracer loutes ces lignes, peu
car I'adjonction d'un flotteur visible
exterieurement a Ad suivre de peu
I'invention des clepsydres; de loutes facons les lignes verlicales meparaissenl
inuliles.
La figure du singe, embleme de Thot, semblerait indiquer un usage
scientifique
au(|uel
pour
cet instrument,
mais
je
ne puis arriver a trouver I'emploi
il (5lait
destint^.
Jc dois ajouter que le Muscje du Cairo
possMe un autre appareil analogue,
mill,
en miniature, car
^maill(5e verdAlre
il
n'a
que o m. loy
de hauteur
et
il
est fail
en terre
'".
Le recipient de forme carrt^e haul deom. 098
mill,
mesure om. oSa
mill.
de iargeur an somniel
est
et
239
a o
do o m.
o38 miH.
m. o/io
miil. a la base;
pose sur
uii
socle legeremenl plus large, haul de o
dont
o m.
la partie
avant est coupee en biais
m.
la
oil] mill, et
de sorte que
longueur
est
070
mill, au-dessuset o
m. 090
cent.
mill, au-dessous.
En
avant du reservoir
est assis
un singe de o m. o3
de hauteur devaflt lequel est
creust^
dans
le socle
un
petit bassin rectan-
gulaire
(de
1
m.
)
,
028
mill,
,
sur
la
m.
mill.
et
au dela
dans
partie inclinee de I'avant
du socle sent
creusees trois marches (fig. 2).
Dans
une
o m.
le
fond du r(5cipient se trouve
carree
partie
en
relief
de
009
a
mill., qui nelaisse
qu'une
petite rigole I'eau
de pourtour conduisanl
un canal d'cicoulement de
mill,
o m.
002
de diam^lre qui vient
Fig. 9.
deboucher au-dessus du bassin du
socle sous le cynocephale.
Le bassin
fait
etant tres petit, en admettant qu'on ait
r<5servoir,
il
couler tout ce que contenait le
n'aurait pas tardd a deborder et le liquide aurait coul(5 sur les
marches.
Tout ccci ne nous indiquc pas encore I'emploi auquel
apparcil. Je pense qu'il est ligure par le groupe j|
reliefs
|<
etait
destine cet
les
qu'on voit sur
bas-
des temples, presente par
lit
le roi
sur
la
corbeille des fetes
I'ai
^^. Le
il
groupe se
olTert a
""J,
^ ==]
et aussi
'~^*'; partoul ou je
relevc
etait
des d(5esses, mais les legendes explicatives ne nous fournissent rien
la signification
de satisfaisant sur
de i'embleme,
et les
dons accord(5s au
souverain en (^change sont (juelconques.
L'etude des vases porlant un cynocephale sculpti^ au-dessus du trou
d'ecoulement est done a conlinuer, jusqu'a ce qu'on de
la
ait d(5couvert la
raison
decoration astronomique assignee a cette serie de
la
monuments
sur les
fragments signales en Europe et de
graduation int^rieure du vase du Caire.
G. Dabessy.
STATUE AND STELES
GIVEN BY
PROFESSOR SAYCE TO THE MUSEUM
BY
M. E.
QUIBELL
INSPECTEUB EN CHEF DU SERVICE DES ANTIQUIT^S.
I.
Statue of
in
Prince of Kusii.
:
The
statue
is
crouching figure of
man
dark red sandstone
he
sits
on a cushion with his hands crossed
over his knees which are drawn up close to his chin.
The
pillar at the
itself,
back, the hase on which
it
stands and the sides of the figure
are
all
covered with incised inscriptions painted in yellow. The height of the
figure is hi] cent.,
its
journal n 3 50 7/1.
it
It
was given
to the
Museum by
the Rev. Prof. Sayce;
was once
in the possession of M"^
Wilbour and
came
originally
from Kubb&n
is
in Nubia.
On
the back
a vertical line (A), another
on the
:
left
side of the back
column (B) and
a third one
on the right side (C)
241
On
and
the base two lines start from the middle of the front
and run
riglil
left.
That running
to the left of the statue reads
+ A -^
4-.
n ^ 1 ^f
1
's'
line
J^?rr. ^ m I .^ Ln'~^+
rfint'
H'
^^^ *^^ companion
Between the knees there
is
a single vertical line
j.
The upper part of the
damaged. There were four and running right and
inscriptions on the two sides
lines
is
much
on each side, starting
in the front
left.
On
the
left side
we have
If
:
'4\
And on
wm. Lie
the right side
^- ^^
rmf
K- mm. =
jA
mmimi.
-n^
II.
Stela from Hessaya.
is
This limestone stela, also given by Prof.
salt. It is
Sayce,
considerably
damaged by
of a late type
above
is
the
winged disc,
below
in the second register a
all
row of gods facing
to the right,
and
six lines of inscription
but slightly incised. There are traces of
two colours, red and green.
The gods wereNebhet,
Isis,
Chepera and
at least
two more destroyed.
The
inscription reads
_i_
V T ^ I"*- r^
J
*
'
iG
'ws,
Annalet, igoa.
2'i2
r;
llM*I-fr^^
(I)
^la
E.
Q UIBFJ-L.
''
In the original
monumenl
the boat has at both ends a
hawks head capped
will)
a sun-disk.
STELE D'ACORIS
DEUXI^ME ROI DE LA
PAR
XXIX'
DYNASTIE
M.
AHMED BEY KAMAL.
village appel^
^tait
Le Mus^e vient d'acquerir une stMe royale provenant d'un
Kafr Abou-Shahba,
fix^e
district
dc Bibeh, province de Beni-Souef. EUe
,
probablement dans un temple a H(5racl^opolis d'ou onl'aenlev^epour
dans
la
s'en servir
construction d'un des ponts qui sont situ^s a Test de
a environ
Kafr Abou-Shahba. H y
une quinzaine d'ann^es, un des habitants
recherche de mat^riaux a b^tir, et
,
de ce dernier village se mit a
la
il
s'empara des pierres provenant de ces ponts parmi lesquelles notre stele se
trouvait.
II
la
garda quelques ann^es chez
lui
sans en connaitre
la valeur,
puis, les habitants dudit village ayant resolu de se construire une
mosqu^e
neuve,
il
la leur
donna. EUe fut encastr^e dans
le
mur
d'un des cabinets
d'aisance, oil elle
demeura
fit
intacte jusqu'a cette ann^e.
Le Mus^e, en ayant
prisconnaissance,la
venirparmoninterm^diaire,aumoisd'avril igoa"*.
Elle est en calcaire et
mesure o m. 76
cent, de hauteur syr
m. 89
cent,
de largeur. Le sommet en est arrondi
et
repr^sente
le
disque aiie accom-
pagn^ de deux uraeus
est
et
planant au-dessus du roi
,
^f"" ^ldroite
^e
roi
debout velu de
,
la shenti
coiffe
^,
offrant de la
main
J
J^
}
et levant
Isis la
la
main gauche en signe de
ven(5ration a la deesse
^ _^ "^
P
^Q,
grande, maitresse de Nuer, laquelle est representee debout pour accepter
donation du roi d^crite par
la
la
l^gende
>
^^ i
j %
J^-
'^
s'agit
done d'une donation de terrain
que
tr(5e
a sa riche
m^re,
Isis la
grande.
11
semble
la partie
inferieure de la stele, laissee brute, etait destin^e a ^tre encas-
solidement dans un
mur du
temple
pour
etre visible a tout le
monde
pieux.
<"
E.
35553.
16.
i24/i
commcunc
Oiise Irouvcnlles ruiriesdeNwerque M. Brugsch noussignalc
villf'inconnue'"?Elles se rencontrent encore, avec ie
nom
,
de >jy, Nwerat,
ou simplement N\verah,i 3 Boo metres a i'est d'Ahnas
Slid
et a
56oo m^res au
de Kay,
(^li.
Les^crivains arabes mentionnent cette locality
laqiielle se trouvait
comme une
-o>
ville assez
grande, aupr^s de
une digue appelee
^^yJt '-'. EHe
Acoris
avail pour patronne Isisla grande, en favour de laquellc le roi
5lablit le
wrt^ comnu^more par notre
inscription.
Ahmed
bey Kamal.
''
"^ O
Nn-ert,
Brugsch, Geogr.
<''
.y>. J_jL_.
UL?
J^
sjoo-^l
t.U'g
/isf/i)-.,t.n[,/u;PiERRET, Foerti.,p.a6/4.
wi
-^
v,.
NOTE ON
TOMB FOUND AT TELL ER ROBA.
BY
M.
J.
E.
QUIBELL
INSI'ECTEUR EN CHEF DU SERVICE DES AIVTIQUITe's.
In the
mound
of Tell er
Roba near Simbellawein
there
is
a {jroup of
crude brick buildings, apparently bouses.
One
of the chambers had been
long ago cleared out and was found to be paved with large limestone
blocks.
They were not touched
until
February in
this year,
,
when they were
the stones
to get the
sold as stone to a local landowner. His
workmen on removing
:
found that they formed the roof of two tombs
they
managed
guard away and proceeded
to clear
out the antiquities.
faience ushabtis
They had removed more than 35o
other objects of which
,
and, probably,
we know nothing, when Aly
Effendi Habib, the
inspector at Zagazig was informed pf what was going on and
site.
came
to the
He succeeded
tion of the
in recovering the ushabtis
and proceeded with the exami-
tomb. He broke up a large limestone slab which had hidden
the burial below from the
workmen and found
m. o5
all
the objects in gold
foil.
The chamber
is
about 4 metres square and nearly the same depth,
cent, long,
i
flagged with heavy blocks a
m. lo
cent,
wide and
cm.
5o
cent, thick. It is said to
i
have been lined also with blocks of stone
to the height of nearly
metre.
Of the two
robbed
in
burials below, one, that to the S.,
may
it
possii)ly
little
have been
gold
leaf.
ancient times. Nothing was found in
but a
A square
hole, large
enough
to
admit a man, has been
left in
the eastern-
most roofing block.
Both burial places were built chambers, not sarcophagi. The emplv
one was only roofed by the one layer of stone blocks, but the other was
246
covered also by a single slab of limestone,
metre wide, supported on a
ledge of masonry at about o m. 90 cent, below the roof.
On
The
the top
of this block
were found the ushabtis and amulets
while
the gold was on the body below.
objects found or recovered by the
Museum were
as follows
3Go
5 types.
ushabtis of faience and fragments of
many
others.
These were of
cm. 99 w Of m. down m. Of m. 16 mens.
A.
these there
cent,
1
high
1 1
lines of inscription very well modelled.
ere
B.
17
cent,
high
one line of inscription round the waist,
:
another
C.
the front of the body
1
work
also fine.
Of
these 3 a 9.
7 cent,
high
rudely
made
6 lines of inscription.
these
specimens only.
cent, high
:
D.
with but one line of inscription. 5 speci-
E.
ra.
cent, high
rudely
made
no inscription.
of fragments
:
specimens.
Of
all
this last type there are a large
number
perhaps they
belong
to the
robbed burial.
All of the first four types give the
Objects in gold foil.
name j 3
Sheet of gold
foil
from the front of the body.
:
On
it
is
embossed the
two
goddess mtj with wings extended
lines,
below her a
vertical inscription of
m. ^aS
mill. long. '".
foil
:
Sheet of gold
representing a necklace.
Widtli o m.
9O5
mill.
'-'
Length
Some
plain.
Two
sandals
one retains the gold wire which formed the heel strap.
mill.
'''.
m. 2o5
thinner gold wire, broken, belongs also perhaps to the sandals.
Strips of gold
yio mm. long and
stamped
mm.
broad, with rounded ends,
Six strips of gold,
to imitate
bead work, with ends pierced.
They seem
to represent girdle, necklace, bracelets, anklets.
Their dimensions are
*'
In millimeters 3 9 5
95
ox
'i
1 /i /i
995X11, 994X11, 938xi3.
''
Jounml, a 35^30.
Journal, a"
354a
1.
'"'
Journal, n" 354a9.
A
series
'2in
foil.
of hieroglyphs, figures of deities etc., in stamped gold
are, as before, given in millimeters.
The dimensions
Isis,
io5
,
mill.
i
Nephthys
o5
deity,
1 1
Hawk-headed
Ape-headed
5.
deity,
1 1
Two apes adoring the Dad, 68 mill. Hawk with spread wings, Q. in each talon, 3o
They
consist of
mill.
Most of the remainder are smaller and their dimensions are not given.
:
Three vultures,
1
Ba-bird,
hawk,
cat,
1
1
king, wearing the crown of Lower Egypt and seated on the := sign,
Seated Ra,
bird with widespread wings,
A
1
double lion head.
Three of the four genii (28 high),
dad,
small necklaces,
eyes,
tie
|,
right
left
arm,
arm,
helmet , helmet
">.,
TTsign,
scarab,
uraeus,
pair of crossed daggers
, ,
2/i8
Two
A
small plaques
one
the other
bird, very small,
A finger {?), Two oval pieces,
A
sort of cage
made
of h
strips of wire fastened together at top
and
bottom, perhaps to enclose a stone.
Gold
foil
was
also
employed
for
making rough sheaths
to cover the
fingers, toes
and phallus;
a quantity of small spherical gold beads, found
(?),
with a lot of slender barrel shaped beads of lapis lazuli and serpentine
were doubtless strung together as a network.
The two gold
Cat
(i
1
objects remaining are an Isis
and Horus (iG
mill.)
and a
mill.) in the round.
Each has a loop
for suspension.
It is
probable
that these
formed part of a necklace of similar
figures, the rest of
which
was taken by the workmen.
The heart-scarab
is
of dull green jasper, o m.
great detail.
o6
cent, long, uninscribed
but finely carved in
faience or stone.
Isis (?),
The remaining
objects were
,
made
,
of
The best are three gods
/lo mill,
of lapis lazuli
Selk
Thoth
each o m.
high, of very minute work,
mill.) in faience are equally fine
:
smaller series, (o m.
oaS
two were
Thoth.
of Isis, two of Horus, one each of Horus, Nephthys,
Khnum and
A catalogue of the stone amulets Two finger amulets of obsidian,
1
follows
o m.
io5
mill.,
eye of faience, o m.
eye of grey stone
017
mill.,
1 1
eye of black stone (? haematite),
2 eyes of lapis lazuli
3 eyes of cornelian
1
eye of red jasper,
3 eyes of
1
green felspar,
eye of green porcelain
I
of lapis lazuli
, ,
2
1
249
I
I
of green faience of grayish faience,
a hearts of
1
duU green
jasper,
heart of cornelian
2 hearts of honey-coloured agate,
1
heart of lapis lazuli,
a head-rest of haematite 2
1
J ^
of dull red jasper,
of poor lapis lazuli,
lazuli
plaque of lapis
i3xiox3
i.e.
mill.,
arrowhead of a hlack stone
scarab (of insect form,
without a
flat
hase) of lapis lazuli,
hawk
of lapis lazuli, o m.
oig
mill.,
papyrus pillar of felspar, o m. o36 mill.
J.
E. QuiBKLL.
SUR UNE
NECROPOLE DE LA VP DYNASTIE
A kOCElR EL-AMARNA.
ft
RAPPORT
DE
MOHAMMED EFFENDI GHABAN
INSPECTEUR DE RODA.
On
vient de
me
signaler dans le Gebel Abou-Fedali
le district
Qoceir-ei-Amarna
en face de Nazali-Ganoub, dans
I'Ancien Empire,
(i'etail
de Dcirout, des tombeaux de
la
dans
cette partie
de
montagne
arabi(|ue ([ue les
anciens habitants de Qous
l^?
actuellement Qousieh, enterraient leurs
morts.
II
y avait dans cette ancienne ville parait que la dite ville
5tait
un temple consacr4 a
la d(5esse
Hathor.
II
rest^e peupl^e jusqu'a I'^poque des
Wsars, qui y avaient construit des batiments dontilreste encore quelqucs
fondations portanl
le
nom
de Cisar Germanic[us]
(^ ^ ^
et
il
jj
Ces jours derniers, un paysan cherchant,
comme
d'habitudc,
fit
dii
sel
dans
la
montagne
est, decouvrit I'entr^e d'un
tombeau,
part de sa
decouverte,aM. Mitri Nasri, un Copte,mailredV!colecoptea Nazali-Ganoub.
Ce dernier m'en
avisa
et je
me
,
rendis aussitot en sa compagnie dans
la
montagne de Qoceir-el-Amarna
reconnus aussitot
qu'il
au point ou
le
tombeau
se
trouve.
Je
appartenait a un fonctionnaire de
^.
la VI
dynastie,
cjo c.
nomme j^
'''^'
'f
i
llconsistailcn
unechambred^coreede 3 m.
de longueur sur
m.
(55 cent, de largeur. Les representations sonl divisees
'"'
I^ signe
original est le flabcllum oil
liubijtituu le llubclluni ordinaire.
Ton
vtiit Ic
double
lien des
plumes.
0n
lui a
G. M.
en tableaux. Dans
represenle
flours: 9
:
251
la
le
premier, quiesl a droile de
porle, on voil le defunl
se
promenant dans un jardin contenant toutes especes de
et
debout sur une nacelle
pechanl des poissons dans un marais;
3 devant des gazelles. Le second tableau occupe la paroi sud dans laquelle
une niche a
slienti
ete
menagec.
f^a
statue
l)ras.
du defunt y
est
debout, vetue d'une
avec des bracelets aux
assis
Le
tt-oisieme tableau
nous montre
et
le
meme personnage,
de femmes debout
devant une table chargee de ileurs,
accompagne
des legendes qui indiquent son
et
nom
et ses titres. Vient ensuite
liste
une procession
tenant des fleurs, puis la
et
des ofl'randes, et enfin
deux figures du mort
de sa femme assis cote a cote.
la stele habituellc
La paroi ouest presenle
le
en forme de fausse porle avec
le linteau
nom
etles titres
du
:
proprietaire.
On
lit,
sur
superieur, en deux
lignes horizontales
X^^L-^
A/M,^
]
l>
iL
m.
m.
1^1 *= T_
'm "^^ r
Sur
les
deux montants
Gauche.
Droite.
Lai -^1
m.
'I
3v
11
t^
fc\
Sur
le
252
une
tabic
linleau inf5rieur, le d^funt est figure assis devant
d'offrandes.
La chambre sdpulcrale de Kboukhouni
la
est creus5e juste
au-dcssous de
le sol
chambre
d'attente,
eton y descend par un puits qui s'ouvre dans
les
de
celle-ci.
Les anciens I'avaient violee, puis
yens du voisinage y avaient
d^pos6
les
momies de leurs morts.
Je la Irouvai encore remplie de
momies
d'epoque romaine, renferm^es dans des caisses en bois sans ornements ni
inscriptions.
Des voleurs coptes ou musulmans
les
mirent en pieces pour
leur enlever les objets precieux cju'clles pouvaienl portf r. J'ai
y
recueillir
pu cependant
cocjuillagcs
terre cuite
encore
quel(|ues perles en
fruits
terre
emaillee,
des
meles aux ossements, des
du palmier (hum, des vases en
:
sans decor, un panier et son couvercle de feuilles de palmier
contenait quelques fruits
ce dernier
du
douni.
il
Au nord de
ce
tombeau,
y en a
un autre qui
est plus vaste,
et
qui
appartient a un certain Pepi-ankb
('
^ 'V'
^^
''^
^' dynastie.
11
est
soutenu par deux piliers couverts d'iiiscriptions, et Ton
d'offrandes au milieu de la paroi sud.
L'inscription
voil
une table
qui d6core le pilier de droile est ainsi concue
^^
Celle
du
pilier
de gauche se presente ainsi
rint(5rieur
de
la salle
au sud, on trouve
la
chambre
sepulcrale.
Sur
la
paroi ouest de la salle on rencontre, commed'habilude, la stele en forme de
fausse porte, sur laquelle le d^funt etait represente avec sa
fils ain(^.
femme
et
son
On
lit,
sur
le linteau supt^rieur, l'inscription
suivante
(')
4=
>?
A^P^h^^^ll
() f !
1 1
-V
pii'^'
devant
la
figure
du defunt, son nom
:
^ '^
et
une table d'offrandes. Le linteau inf^rieur porte
"^
|^
On
lit
253
a droite.
sur Ics montants
a gauche.
T^
m
ir
T
-a:
|^ r
II
RAPPORT
DE M.
J.
E.
QIIBELL
INSPECTEUR EN CHEF DU SERVICE DES ANTIQUITES.
As
Mohammed
Effendi
Chaban has
'/"^
said already, the
i
first
tomb
llie
consists
of a single
chamber
of about a
(lint
+-
'/-
metres cut out of
1-9).
rock, a
bad limestone with many
is
nodules
(llg.
Behind the main chamber
s([uare
a smaller
one, communicating with the
first
by a
opening cut
in the
_ PLAN _
Fig. ,.
upper part of the wall. This
side to one entering the
is
presumably
is a
a later addition.
On
the right
tomb
statue of the deceased of poor work,
nearly lifesizc
cut in the live rock. At the north end of the back of the
statues of a
tomb are two small
man and
his wife also in the native rock.
false
door and
a table of offerin{;s are
hill
on the north side of the front wall.
to
Before the toudj the slope of the
has been cut away
form
a facade.
walls of which
255
built
and round the edges of the cutting thus formed have been
brick
some
traces remain.
The
burial
chamber
it
lies
immediately
in the
below the chapel and now communicates with
thin layer of rock
bv a hole forced
,
between
but originally there was
of course
no access
from one room
to the other and the shaft opens outside to the north.
it
The
the
tomb was
evidently robbed in antiquity, the statues in
for burials of the poor, for
damaged and
chambers used again
Mohammed Chab^n found
Very
little
them
full of
mummies, probably
:
of the XVIII"' dynasty.
funeral
furniture
remained
wooden headrest,
a few beads, a rude coffin
made
of thin planks
is
and half a dozen pots were
all that
was found
the dating
given
l)y
the pots.
in order,
Taking now the decoration of the walls of the chamber
as \\e enter,
on the
is
left
we have
the false door, of simple pattern.
On thelinte!
a short
^;^il\ formula
Before the stela
is
for the deceased
^^^^STlif^*^'*'^*^'""is
the
rough table of offerings, by no means regular in shape.
On
ihf!
next wall face, the north one, the deceased
shown seated before
''
The
original
a
sign seems
to
have
lianging from
the
it.
We
liave replaced
it
it
by
pcpr<!s<>nte(l
llalu'lhim.
with the
tlie
two
onhnarv
p. 9.f)i
'}'.
of which
is
a variant.
lianils wliicii lied
the fcalhei's to
handle
See
for the ins('ri|tlion.
a table
:
25G
-ft
before
bim
his little son
offers incense.
The censer
and
its lid
are both funnel shaped.
The
east side
may be divided
in 3
into
two sections the northern one consists
:
of the two small statues of
offerings of
Chuchun and
his wife with an elaborate
list
of
87 items
to
rows. The square opening into the chamber
behind
is
above and
the right of the statues
and the remainder
of the
south half of the wall
is
painted.
The dead man
north.
sits
before a table and smells a
shaped vase
he faces
Below him
the
is
row of
figures , six
men and
three
women behind them
a
men bear
offerings of food, the
women,
dressed in long green robes
is
with bracelets and bundles of blue, small lotus flowers. Above them
line of inscription
,
reading from right to
left
*a
t^ <f 1
'"^
^^^^
jlj^^.
From
In front of each of the figures
:
is
name
written in blue paint.
right to left they are
+-i-[S1I[S::i-
Above:
fl^^V^is
On
the south side
the statue carved in the rock.
It is
in very
high
relief
but at no point detached.
The
face has
been at some period intentionally
damaged. On the
other.
left
257
(east of the statue) are three scenes one above the
a
The highest has
woman
in a
long green robe smelling a lotus
her
is
bracelets,
necklace and amklets are in blue. Above and beside her
written
::!r^w +
-i-[S1I^^ZPnj
:
The second has a
woman
sealed before a table
above her three lines
Z^.
f
4^
"
1!M^^>-<lf^l.^?rf>:fkH
has a standing female figure smelling a flower
: f
The lowest
1 !
4^
^ jl "
S1
y'
^
his
On
top a
the right (west) side of the statue are three similar scenes. At the
man
carries
on his shoulder and right hand a tray of cakes, with
leads an oryx.
other
'f
hand
*
he
The
inscription by his side
,
is
^ "^
leads
left
^ ^
a calf
(
\\\
is
:
|
H1 '^M.
V
"^
*
The second figure
1 1
'
man
leads a gazelle
by a cord.
He
i|
'^
'
-^
The lowest is
a girl
who
black and white) by a cord with her right hand, while with her
is
she balances a basket on her head. In front of her
a hive shaped object
see.
It
surmounted by a bird, the nature of which
horizontal strips of green
of
it.
,
do not
is
banded
in
red and blue , and a lotus depends from the middle
On
the south side of the door, the last remaining wall, are two scenes.
In the upper and principal one
Uchchun
is
seen standing in a papyrus boat
is
and holding a large spear on which two fishes are transfixed. Above him
line in large coloured hieroglyphs
:
| fli
J /^
'~~^
hisfacein simple black lines
^~2^^''W
,
[~]
^ ^~t
''"'^
before
(fig- 3).
His daughter,
,
dressed in green , stands before him
the other.
hohhng a bird in one hand
a flower in
S*'"'^
The inscription before
his given her
name [^ 5K "^
'*"'^ ^'^^
name ''"'H. There
are other fishes, a hippopotamus and a crocodile in the
water; an ichneumon mounts the stem of a waterplant,
and some birds,
including a hoopoe and a butterfly, complete the scene. The fish are while
with green backs, dorsal fins in green network on white,
solid red.
fins
and
tails
is
The
colours in this part of the
tomb are
is
bright.
The scene below
:
one of men bringing offerings. Above them
a line of hieroglyphs
>
PlS'^!'~"(!)^^^^^'^'.^- The
Annatei, igoa.
names from
right to left
7
On
the north side of the door
five lines
258
stall
way Uclipen stands with
in
hand.
Ahove him
of
titles
:|fffiJPt1!VtJJ0|i|JI^1I^Ji."l
Fig.
.3.
On
On
titles
the opposite (south) side of the door
way are traces
Nechen
of an inscription
are legible.
in red paint of
which only the signs
the spirits of
is
the outer facade on each side of the door
an incised scene, the
in front
:
man
standing with his wife behind him and his son
his
name and
time.
are given at length in an inscription which has sulTercd
much from
A door
has been put on this tomb which, by
its
compactness and good
preservation, deserves being carefully copied.
J.
E.
QuiBELl.
NOTES D'lNSPECTION
PAR
M.
GEORGES LEGRAIN
INSPECTEUR DU SERVICE DES ANTIQUIT^S.
LES STELES D'AMENOTH^S
A zerNik et a gebel silsileh.
L'existence des deux steles de Zernik m'a
^t(5
IV
signal^e par
M. M^gy bey,
dirigcait les
ingenieur des chemins de
fer.
les
observa pendant
il
qu'il
travaux de construction de la ligne Keneh-Assouan;
fournir des indications precises et
j'aie
a bien voulu
me
m^me un
stele
croquis assez exact pour que
IV. Je Ten
pu, a I'avance, dater lagrande
du regne d'Am^noth^s
remercie sincerement.
Si
Ton
quittfi la
gare d'Esneh (kilometre
le village
y.S i )
et
qu'on suive la voie vers
Assouan, on depasse
de Zernik (kilometre 733); au kilometre
la ligne
735
de
les
croupes du Gebel Cheroneli se rapproclient de
cet endroit,
du cliemin
fer.
En
de loin, on apercoit, au milieu des teintes jaunes et
noires des collines de calcaire, une tache cendr^e. Elle est produite par la
presence de gros blocs de cette pierre nummulitique blanche vein^e de rose,
de laquelle
les artistes
de Khounlatonou aimaient a
le soin
tircr leurs
jobs
monu-
ments. Je laisse aux geologues
d'expliquer l'existence de ce fdon en cet
endroit, quelques kilometres avant I'apparition des gres.
La face nord d'un des plus gros blocs
de
fer,
tout aupr^s de la voie de cliemin
steles
,
a et^ aplanie.
Primitivement
trois
fin
devaient ^tre gravees
deux seulement
est
I'ont (He.
et,
Le
travail
en est
la calligrapbie
hi^roglyphique
remarquable,
malgre
la durett';
do
la pierre, le ciseau
du sculpleur
a grave les figures et les hieroglypbes avec
une grande puret^.
7-
La premiere
stele
260
m. 86
cent,
|) REMIERE STELE.
mesure
m.
9 cent, de hauteur sur
de largeur. Ellese compose d'une haie deporte, dans laquelle
est encastr(5e
une
stele
au sommet arrondi.
Porte.
Du
milieu du fronton partent deux textes
a(l'ront(is
qui descendent
jusqu'en has des monlants.
Adroite:fV:*!5^T-f^i.^+!!V!:i:^lT!^io
A gauche
:f^^.t-f:*^^ + M'k!!i:^lTi^i
>
Stele.
Les vides produits entre
la
porte reclangulaire et le cintre de la
stMe sontoccup^s par deux vautours de Nekhabit aux ailcs eploy^es, qui sc
dirigent vers le centre de la repr&entaiion.
Le disque
represente,
assise.
aile
de Behouditi intend ses
le
ailes
au-dessus du tableau qui
des
presents
a
gauche,
roi
cas([U(5
offrant
Nekhabit
Cette sc6ne est fort mutil^e acluellement et Ton ne peut deviner qu'avec
peine la tete de vautour de la d(5esse d'El Kab.
Celte mutilation est due a I'habitude qu'ont les indigenes de jeter des
pierres dans nla Porte
15
quand
ils
passent devant. Los martelages pharaole trace (5videntc d'excellents outils, ce
niques sont tout autres et portent
qui n'est pas le cas dans la stMe de Zernik.
Les textes au-dessus du roi
et
de
la d(5esse sont
les
en fort mauvais
(5tat, et
Ton distingue
et
a peine, au-dessus
le
de Nekhabit
d'El Kab.
contours d'un cartouche
}*J^^
Le has de
nom
el
de
la d5esse
la stele est
occupe par
le
dedicaleur qui est represente agenouille
:
adorant, a droite,
par un texle vertical dont on ne distingue plus que
1/
I
I
I
261
'^^/X///y/>'/^^4ii/,.,//:^'i'^:'/,
!lk
rf^i
H f! ^y U 1^ o V ^ 1^
s
J
I
O
3)
Pei'sonnage agenouille
i
nomme
Abi ou
.a
Ce
A[b]i,
texte,
fils
toutmutilc
qu'il soit,
donne a
I'analyse qu'un
de Harmakhuti , vint en cet endroitenl'an .rd'Amenothes IV pour
>
des Iravaux qui semblent elre ceux du temple du Soled
^^^=^
-^Q
^ ^T^n
|
^^ ^^
qu'en souvenir de ce voyage
il
representa son
souverain faisant offrande a Nekhabit et adjoignit son adoration personnelle
a I'acte royal.
Seconde stele.
La seconde
stele est
beaucoup mieux conservee. Seul,
le tiers
de
sa
surface, a gauche, a ^t^ bris^.
Elle est situ^e touta c6t6, a droite de la premiere stele. a droile,
est fiche
Dans
Amon
un
est assis sur
un siege cubique pose sur
le
le tableau,
Devant
lui
grand bouquet mont6, derriere lequcl sont trois autels charges
d'offrandes.
^' ''u-tlessus des ileurs et victuaiiies:gin-;rT;if^iV!i=iniMTiii^ii
On
lit
au-dessus d'Amon
f'^ 4^
iril
"''
II
reste encore sept lignes
du
texte vertical qui ^tait grave au-dessus
de
ce tableau
iwrnZj^!^!
2G2
Le
texte
de ce monument, aussi bicn que cclui de Abi (en ailmettaiil
celte lecture
est
pour
^^|
et
*J)> rentre dans ia phraseologie ordinaire ([u'on
ies steles
oij
accoutume de rencontrer dans
semblables d'Assouan du Wadi
,
Hamaraat, du Sinai,
un peu partout
des employes royaux avaient 6l6
envoyes en mission. D'apres
pcut croire que
exp(5dition
;
le style et la
nqioti
gravure de la seconde stele, on
le
chef des
Nofirronpil accompagnait Abi dans son
,
mais ceci ne presenlc qu'un interet secondaire. En tout cas
la stele
fut oubliee
quand
vinl Tore des martelagcs
de Khouniatonou. D'autres points
merilent d'etre
(Studies.
Amenoth^s IV devait etre tout au debut de son r^gne
passerent a Zernik.
II
quand Abi
el Nofirronpit
gardait encore le culte
national, puisque nous le voyons adorer Nekhabit, mais aussi celui
d'Amon
et
puisque son prolocole nous fournit une varianle de son
d'urffius
nom
de vautour
que nous ne connaissions pas encore
Ies
^ 4^M\,i'lm'
{'""'"' f'^s
royautes dans
Apilou de Karnak.
III,
i
i
Lepsius, dans ses Denkmdler,
stele
/,
a publie le texte d'une
grande
que
j'ai
pu
(5tudier
au Gebel
et
Silsileh. J'ai
reconnu que Lepsius avait
J^
11?^ \
restitu^
le
nom
de vautour
porle
d'uraeus
^^^M
^^^'^ ""*^
'^
'dors
que
le
monument
^^\ Z~^\\ !^BS'
crois que,
|
martelure
faile a
il
I'oulil
absolument evidcnte. Je
'
d'apres la stMe de Zernik
vaudrait micux substituer
jj^ plutol (|ue
'-^.
d(5crite. Elle est situee
La
stele
de Gebel Silsileh merite d'ailleurs d'etre
tout au nord des carrieres,
non
loin
de
la
necropole arcliai([ue
est
(jue
j'ai
d^couverte dans
la
plaine, en Janvier
iSyy. Son orientation
au nord,
comme
Elle
la stele
de Zernik.
le
mesure environ quatre metres de haul;
et
la
rochcr est escarp(5 en
dessous
echelles.
rend pres(jue inaccessible a moins d'une ou deux longues
Dii rcste, le
263
H
est
monumenl
est fort visible sans cela.
compose d'unc
porte dans laquelie est encastree une stele au
aile y
sommet
arrondi. Le disquc
le 4^,
etend ses
ailes.
Le tableau repr^sente Am(5n6thes IV, portant
faisant offrande a
Amon. On comprend
du
({u'Am(5n6thes IV, devenu Kkounia-
tonou,
n'ait
pas
oubli(5 cette stele trop
apparente.
Aussi I'image
soin scrupuleux.
d'Amon
ct celle
roi
mdme
i^
ont &I6 martelees avec un
Le
;
texte
d'Amon vertical est devenu
d'Amenoth^s IV
:
(
\
HW
I
""
T1"T^~^
i^
(J 'M,',A
ffI
et celui
'
(^) \ *
("ZSI
^^
le
Le premier cartouche a
ete
martele avec moins de zele que
facilement.
second,
et
Ton pent
le retablir
( |
^ ^j assez
Le
texte
enfin,donne:,'fV^Yt4^i,j^ + Z!iy
On voit
dans
par les martelures qu'elles furent
,
faites
par ordre d'Amenothes IV
le dcsir d'effacer toute trace
de sa premiere devotion envers Amon.
Son image elle-meme ne
conserva du texte que
ce fut le debut, le
les
fut
pas plus ^pargnee que celle du dieu.
,
On
ne
ce qui interessait le culte d'Atonou
rappelant que
. .
commencement de Sa Majeste d'ordonner.
'-',
de pousser
chefs
travaux
depuis Elephantine jusqu'a Sambehoudit
les
des
archers pour fairc de grandes extractions de pierre solide pour construire
''
^^ _
ost abimi;
sur
le
monument
niais
ne parait pas avoir die martele inten-
lionellemenl.
''
Brugsch, Did. Giogr., p. 705.
le
2G/i
nom
de lumiere qui
Ics est
grand Benhen de Rahorklmli en son
dans
les
dans
le
discjue
Apitoii.
Voici
que
les
grands,
smerou, les chefs de
chantier, les surveillants, en convoyage de pierre.
Ce grand Benhen devait
temple s'appelail
:
etre
semblahlo a ceux de Tell ei-Amarna, ou
'^''^
le
flJJ^lS^!!?^!'^
ii
clisileau
du Benhen, ton
temple dans khouilatonou
reg. inf., ligne
i
(Tombeau de Toutou,
el
porte, moniant gauche,
o) d'Heliopolis,
peut-^tre de celui que la Mission archeo-
logique allemande d^couvre a Ahousir.
Le Musee du Gaire en possede un
Dahchour.
petit
en granil noir, qui fut trouve a
La forme de
celui
de Karnak nous
est
donnce par
h;
monument meme.
Cetait une sorte de pyramide
I'a
^,
el
non un obelisque |, comme Lepsius
d'apres
lui;
dessin6
et
comme on
^H!!^
a Iraduit
dans ce cas,
le texte
aurait
menlionne un
Nous n'en avons pas encore trouve de traces a
Karnak.
Je crois I'inscription de Zernik un peu anterieure a celle
du Gehel
fait
Silsileh.
Pendant
pas vers
d'Anion.
le le
temps
qui les separe, Am(5n6thes IV avail
un nouveau
culle solaire et s'etait declared
lui-meme premier prophete
Zernik,
le
protocole est
J^^^^Jj'^,
la
Roi de
la
Haute
el
Basse Egypte, aim^ de Ra, mattre de
Khopesch pour vaincre tons pays
'^ qui semblc etre
le
(Remarquons, en passant,
de ce
cetle
formulc
nom de ^'
prototype
qu'il
porte en deiiors
du cartouche
a Tell
cl-Amarn^,
:
et qui est deja inlroduit
dans un cartouche royal).
Silsileh c'est
^^
Ce ne
du
clerg(5
,
fut qu'apr^s avoir pris cette precaution centre les visees amhitieuses
d'Amon, apr^s avoir
fait
marleler
le
nom
et les
images du dieu
th^bain
qu'il alia s'inslaller a Tell
el-Amarna
et prit
son troisieme protocole
oil ii
ne resle presque rien du protocole th^bain.
steles
Les
de Zernik
et
du Gebel
Silsileh sont
done
anl(5rieures a I'an VI
du
rugiie d'Ameiiollics
265
lixer le
la
IV
fit
el
permetlent do
dale des
conslrucSoieil a
tions
que
ce souverain
entreprendre dans
grand temple du
Karnak.
Jc nc crois pas que ce soil, cependant, ce rol qui ait introduit le culte
d'Aten a Thebes.
devail avoir aupres L'exislence
II
devait exister bien auparavanl. Le dieu d'Heliopolis
cliapelle
d'Amon une
comme
et
celle
de Ptah de Memphis.
du temple d'Atonou devait
etre semblable a celle
du temple de
Ptah, c'est-a-dire soumise a des rcdevances
ceux que M. Maspero et moi avons signales.
des
hommages semblablesa
Le sarcophage de
^
,
j^
| |
qui provient de
Gournah
et se trouve
au
Musee du Caire semble en
La decoration
cercueils de
etre
un indice asscz
sur.
et la disposition des textes religieux est semlilable a celle
fillc
des
II
Merit-amen
d'Ahmos I", d'Amt^nothes
l'%
de Tlioutmosis
deSennotmou,
fragment
et surtout
aux sarcophages de Mahirpra qui, d'apres un
cartouche ( ^ [J
la
'
d'etoffe portant le
^*^*^"*^
^^^^ Hatshopsitou.
et
Hataai dut done vivre d^s les d(5buts de
avant Am^nothes IV.
II
XVIIP dynastic
assurement
exer^ait cependant les fonctions de scribe pr(5pos6 aux greniers
dansle
temple d'Atonou
,||!2IIKHnX!'f^etait exclusif, n'acceptant
Le
culte
d'Amenothes IV
et
pas d'aulres dieux
le
qu'Atonou,
dans
le
temple de Ptah de Karnak on pent voir que
celui
dieu
memphite ne trouva pas plus grace que
Aux epoques
ant^rieures,
de Thebes.
comme
plus tard aussi, la conception religieuse
des divinites pour un Egyptien ^tait fort (5clectique, et adorer
pechait pas de faire ses d(5votions aux autres dieux.
Si Hataai avait \6cu
Amon
n'em-
au temps du schisme de Khouniatonou, nous ne
trouverions sur son cercueil qiie la mention du seul Atonou. Mais point.
Ce sont Nouit, Sibou, Anubis,
le
les g^nies funeraires qui sont
invoques par
chef des greniers dans
II
le
temple d'Atonou.
ait
est difficile
d'admcttre que Hatajii
vecu apres
le
schisme, car
le
temple d'Atonou a Karnak dura pen apres Khouniatonou.
Amenothes IV voulut que
la petite
chapelle h(51iopolitaine
(|u'il
y avait
jusqu'alors devint grand temple au detriment
d'Amon
et
de son clerg^.
th(5bain.
La reaction d'Harmhabi
fut fatale
au
monument d'Atonou
On
scia les blocs
266
maconnerie des IX'
et X" Pyloiics.
qui composaicnl scs murs, on les debila en morceaux egaux.
la
Ces materiaux furcnl employes dans
S(5li I",
qui fut aussi un des fervents d'Amon , employa aussi ces morceaux
la Salle
dans
la
composition des assises des colonnes de
Hypostyle.
En resume,
jc crois qu'on peut envisager ainsi la question
et la revolution relijjieuse
du temple
d'Atonou th^bain
de Khouniatonou.
existait
Un
petit
temple-succursalc
heliopolilain
Karnak
sous
la
XVIII' dynastie.
Amenothes
jiisqu'a Zernik.
IV, alors a Thebes, voulant I'embellir, cnvoie deux employes
Peu de temps aprcs, son
zele religieux
pour Atonou s'accroissanl,
et fait construire
il
so
proclame premier prophete de Ra-Hor-Khuti
Pyramidion.
C'est I'epoque
son grand
du second protocole.
VI, Amenothes IV devient Khouniatonou, se retire a
Enfm, en
I'an
Tell el-Amarna, et adoptc
11
un troisieme protocole
royal.
nous
reste encore a chercher (juelles
consequences geographi(|ues on
d'Assouan sonl consacres a
peut tirer des steles de Zernik. Les
grafTiti
Khnoumou,
Satitet Anoukit. Par contre, ceux quej'ai copies au sud d'Edfou
invo(juent Horns Behoudili jusqu'au Gebel Gheikh
(5tant
Raama. Ghaque nome
(pii
propriete d'un dieu,
il
etait nalurel (juc le
voyageur
entrait dans
le
le
domaine d'une
divinite lui adressat
unc priere, tout en rappelant aussi
dieu de son pays d'origine; Abi el Nolirronpit se conformerent a I'usage.
Venant du nome de Ouasit,
Peut-(5tre
ils
entraient dans celui de Ten, capilale Eilithyia
devons-nous voir
la frontiere
s'y
de ces deux nomes a Zernik. En tout
le
cas, je crois
que
la st^le
qui
Irouve est
monument le
plus septentrional
consacre a
la
deesse Nekhabit.
Nos deux voyageurs, au cours de lour mission, nc manquerent pas de
louer chacun de son cote, le dieu du pays qu'ils venaient de quitter el
la
deesse de celui ou
ils
allaient entrer.
^ji
Gebel Silsileh,
octobre lyoa.
2G7
II
UN MONUMENT DU MOYEN EMPIRE
A EDFOU.
L'eiilevement du sebakh formant
etait enfoui a
le
Kom
sons lequci
Ic
mnmmisi d'Edfou
jjres
amene
la
docouverte de deux montanls de porle en
qui
peuvent dater du Moyen Empire.
Us ont
eli trouv^s en
haul du
Kom,
et,
par consequent, nous ne pouvons
loin quelle
elle
savoir au juste leur provenance.
Nous chercherons plus
pent etre.
MONTAUT
DltOlT
^ -^
[1
^ ^\ ^
4=
'^
Hj
'*
^ ^*^ ^
Sur
la face interieure el peinl.
de ce montant,
le portrait
de Anhet a ete sculpte
en bas-relief
Ge personnage marche vers
droile et
la
gauche, tenant un long baton de
II
la
main
un linge de
les seins,
la
gauche.
est velu
de
la slienti, el,
II
par dessus, se
le
nouant sous
d'une ample jupe Iransparenle.
porle
ordinaire.
L'inscription suivante est Iracee au-dessus de sa l^le et devant lui
La presence
Edfou de ce monument
scrait importanle
s'il
avail ele
trouve a sa place antique car nous ne connaissons dans cetle region que les
lombeaux d'El Hassaia en dehors du temple d'Hor Bhoudili
sont contemporains pour
la
el ces
lombeaux
plupart de ce
monument
ptolemaique.
,
Or, ce prince heredilaire, ami Ires aime, grand du pliaraon
grand du
coeur
roi
du sud, connaissanl
. .
les lois, habile
en ses actes, remplissant
le
du
roi
aux hommes,
grand des trente royaux, nous reporte a une ^poque bien
et
aulrement eloignee
son
nom
de || * nous
fail
penser
IMpoque du
roi.
268
piil'l
{^TZ2^l
lcIIc
(|iTj
^^l"'s
tal)leaii
du monlanl gauche
soil
mcloigne do
pcnsee,
el jc
doute
([ue
ce
monument
(ils
originaire
d'Edfou, car, lorsque Anal)i nous apprend qu'll est
([ui
il
d'un autre An-ahi
avail le
m^me
lilre
que
lui, el d'Anoukit-Tilit, les d(5esses auxquclles
dedic TofTrande royale sonl Salil el Anoukil, les deesses de la calaracle.
Doil-on penser qu'Anabi
etail originaire
de ceite conlree
et
exerta a
Edfou, ou
l)ion
croirc (|ue ccs deux montnnls de porle ont ete iranspork-s
la.
d'Assouan jus(jue
La chose
n'esl
pas impossible,
piiiscpie
un des niorceanx
de i'obelisque sud d'Halshopsilou a bien 6le Iransporte jusqu'a Aboulig!
Et cependanl son poids
est considerable. les
Devons-nous I'apparenler avec
Syene, rapprocher son
lombcaux que nous connaissons a
'[
^i
nom
tout
de celui de
par exemple?
Le
style
du monument, malheureusemenl, ne pent guerc nous guider
dans I'occurrence.
nouvelle decouverle
En
cas, je
crois
interessant de signaler
celte
du Service.
G. Legbain.
jfeTUDES
SUR LES BLfiS DE MOMIE
PAR
M.
EDMOND
GAIN.
SUR
LES
EMBRYO\S DU BLE ET DE L'ORGE PHARAOMQUES '*'.
M. Maspero, que nous remercions vivement, a bien voulu nous
pour
les etudier,
confier,
de nombreux ^chantiHons vegetaux choisis par
la
lui
parmi
les collections
authentiques qu'il a r^colt^es pour
plupart, et qui figurenl
actuellement au Must5e de Boulaq.
La presente Note
qui ont
(5te
est relative
aux douze ^chantillons de
bl(5s et
d'orges
etudies. Les bl^s et les orges viennent des fouilles de
Gebdein
Gournah, Saqqarah, Denderah, Thebes. Ces grains
epoques diverses, notamment aux
V", l\', XVIII*, XX,
se rapportent a des
XXI" dynasties. Les
le
echantillons les plus anciens remontent,
comme on
voit,
a environ
le
quarante
et
un
le
siecles avant notre ere.
Les graines repandues dans
com-
merce sous
le
nom de hl^ de momie ne monde admet comme sans valeur
'^'
presentent aucune authenticit(5. Tout
I'experience
du comte de Sternberg
qui croyait avoir obtenu la germination de deux grains de ble pharaonique.
D'autre part, Alpbonse de Candolle
ne considere pas
comme
impossible
qu'une graine
germinative.
ait
II
pu garder pendant quarante ou cinquante siecles sa faculte
rjue les bl<5s
suppose en outre implicitement
pbaraoniques
n'onl pas subi de preparations leur enlevant le pouvoir germinatif avant
leur depot dans les hypogees.
''
Public dans
les
Comptes-rendus de
'*'
A.
m CxnooLLF.
Origine des plantes
I'Academie des Sciences de Paris,
I.
1900,
ndtivees, p. 990. Paris, i88q.
CXXX,
p.
iG/i3-if)46.
Laissanl
ici
270
el
de cote cello ilerniere queslioii
loute
verifier,
aulre cjuesliou
connexe, nous nous sommes d'abord propose de microscopique d'un grand nombre d'l'icbanlillons, si
par i'examen
v(5rilabiement ies grains
pharaoniques de diverses origines avnienl parfois conserv(5 une organisation
interne compatible avec la possibilit(5 d'un
II
ri^vcil
germinatif.
faut constater qu'extericurement Ics grains pliaraoniques sont orditres bcl aspect.
nairement d'un
Le seul caraclere externe un peu noloire
teinle
consiste le plus souvent dans
une
c6t(5
rouge brunHtre d^ja signal^e par
Kuntli"* et Raspail''^'.
De son
Bonastre*'' a trouv^ que, dans Ies v(5g6-
taux des lombeaux (5gyptiens
susceptibles de
plusieurs
des princlpes imm^diats
sont
conserver indc^finiment
leurs principales proprieles chiparfaitenient
miques. La reaction iodee par exemple se produit encore
avec Tamidon des grains pbaraoni([uesr).
On
obtient aussi
une hydratalion
normale de Tamidon
vc'rifi(5,
et
formation d'empois. Ainsi que nous I'avons aussi
et
Ies cellules
amylacees
Ies grains
d'amidon out conserve leurs
la
formes. Le grain est attacpie rapidement par
facility.
ptyaline et solubilise avec
M^me
en laissanl de cote
la
Ies reserves azot^es,
:
dont i'etude
n'esl
pas
termin^e, on peul tirer
est rest(5e telle
conclusion suivante
I'organisation de I'albumen
que cerlaines malieres
nutritives ont
peu
varied
chimiquemenl,
fail
el sont susceptibles d'(5tre utilis(5es
par un germe viable. Ceci est un
tres remarquable de
stabilitt'
d'une substance organique plac5e dans des
conditions speciales.
D'aillcurs
M. Van Tiegbem'''
demontre que I'organisation
la
cellulaire
de I'albumen n'esl pas indispensalile a
en
elTel,
germination. Dans
ies
le
Gramint^es,
dissout et le
I'albumen est passif. G'est I'embryon qui Tallaque,
digere'^'. L'agent
zymotique
est
forme dans I'embryon
et s'epanclie
sur sa
surface de contact avec I'albumen.
'"'
Kmra Exnmen
,
botanifiue den fruttg
('ifijfilieime
I.
XIV,
p.
43o;
1828
Sur
f/uelques
el des
plantes de la collection
de
substances vegetales trouvees dans I'inlerieur
des cercucils des niomies ('gypiiennes.
'*'
J.
I.
Pmsalacqua, iSisC {Ann. des
VIII).
'''
Sr. nal.
Van
TiEGiiEM.
Annales de I'Ecolc
Raspau,, j4(mfl/e(/e &.!(.,
89 Fi.
Nonnale superieure , 1879.
'*'
Mein. du
1
Museum
d'lllsloire nalurelle
Van Tieghem,
,
Traite de Bolaniiiue,
de Paris,
'''
8a8.
Journal de
Pliarniacie,
a' ('dilion
p.
.5'
g.').*?.
t.
Annales des Sciences
BoNASTRE,
nalurelles,
serie,
XVII: 1878.
Pour
qii'un grain
:
271
il
de ble antique puisse germer,
faudrait
done
Irois
([ui
conditions
est le cas
ait
i"
que scs reserves soient chimiquement restees inlactes, ce
et
pour beaucoup des hies
orges pharaoniques
que rembryon
conserve une organisation telle que I'enzyme necessaire a la digestion
si
des reserves puisse encore se produire; 3
rt^alis^e,
il
la
condition prec^dente ^tait
faudrait, en outre, que I'embryon soit reste en contact avec
les reserves
pour pouvoir assurer leur digestion.
deux dernieres conditions sont
et transversaies la
r(5alisees.
Voyons
si les
Des coupes longitudinales
ont ^te faites au
moyen de
la
methode simple d'inclusion dans de
gonflement deS grains dans
I'eau.
gomme
arabique glyc^rinee, apres
A.
On
a verifie ainsi
tr^s
nettement que
I'adherence ilu
germe avec I'alhiimen
difficult^, si faciiement
a'existe plus. L'erabryou peut se st5parer
en entier sans aucune
il
m^nie que, sur divers
lots
d'une centaine de grains,
s'est
y en a quelques-uns qui ont
le
perdu leur germe. Celui-ci
apparenle; souvent
il
sinipiement d^tache sans que
grain presente de Idsion
tres different
peul y avoir encore une sorte de contact, mais
siu"
de
I'adherence pliysiologique constat^e
B.
des grains modernes.
L'embryon
a conservd son
tr^s
organisation cellidaii'e, mais
chaque
cellule a subi
une
altdralion
chimique
apparente qui atleste chez toules
trfes
les graines tStudides qu'il
le detail
ici
s'agit la
de gernies morts depuis
longtemps. Nous exposerons ailleurs
et
des
observations qui dlablissenl le
fails
Irfes
:
fait
precedent
nous signalons seuiement
quelqnes
Le scutellum
et lout le resle
de l'embryon sont d'une teinte rouge
bnm resinoide
accenlu^e.
De nonibreuses
reactions microchimiques ont did essaydes sur les cellules
des embryons antiques et out donne des resullals diffc^renls de ceux que prdsentent les
ombryons modernes m^nie ages de cinquanle
,
ans.
il
Le plateau de contact de l'embryon
n'y a pas de doute qu'il est depuis
avec I'albumen prdsente
longlenq)s
la
mtoe
modification;
incapable
de remplir evenluellement son rdle
fragilite
physiologique. Tous
les
embryons soul d'une
glycdrind.
exlrenie,
m^me
aprte leur imbibition dans
un
liqui<le
En dehors
des
fails
speciaux dc colorations microchimiques qui ont
ici
une certaine valeur, un des caracteres
les plus saillants, qui renseigne sur
I'impossibilile d'un retour a la vie, consiste
dans I'isolement frequent
de cellules de
d'51e-
nients cellulaires voisins. Les
si^ries lin^aires
la radicule,
file
par
pxemple, ne sont plus loujours en contact;
sont
les (Elements
d'une
de cellules
eux-memes frt^quemment separes par
aberration des lames
moyennes
intercellulaires.
On
voit
done que, dans certaines parties tout au moins,
il
272
il
n'y a plus
de
solidarit5
entre les elements qui formaient les orjanes de
est
I'embryon. Celui-ci n'existe done plus qu'en apparence,
sorte
en quelque
dans une premiere phase de
fossilisation qui
dure d6jn depuis longtemps.
La conclusion, en
done contraire a
ce qui concerne le bl^ et I'orge pbnraoniques, est
ce qu'admetlaient
:
Alpbonse de Candolie,
et,
apr^s lui,
quelques trait^s classiques
Les
CMales
pltaraoniqiies
imilgri
leur
apparence
exlirieure
de
bonne
conservation ,
ne poss^Jent plus une organisation cellulaire compatible avec un
rheil genninatif.
Leurs reserves sont souvent chimwuenient bien comervies
el
utihsables
tres
par
un germe viable, main I'embryon a subi une transformation cliimique
et
accentuh
nest plus viable. Cetle alteration cliimique iniliquc
est abolie
meme que
la vie ralentie
du grain
depuis Iris longtemps.
Le probl^me
se pose
done de
fixer les diverses Stapes
:
du vieillisscment
du grain
et les signes
de sa mort
e'est ce
que nous avons entrepris par
et
I'^tude eompart^e de graines
moins anciennes
remontant seulement aux
derniers si^eles ^eouli^s.
1
1 juin
(joo.
II
SUR
LE
VIEILLISSEMENT
DK L'KMBRYON DES GRAMINEES C.
Dans
une
Communication anlerieure
*'^'
nous avons indique que
les
si
embryons
des graines pliaraoniques ctaient tres modifies.
Leur
a
etat,
different de eelui des
embryons modernes de meme esp^ce, nous
amene
a reehercber les conditions de cette transformation.
Celle-ci pouvait etre attribute a
une sorte de vieillissement nalurel ou
d(!
bien a un lrai(ement que ccs graines auraient subi, lors
leur depot, en
le resultal
vue d'empeciier leur evolulion ulterieun;. Nous exposijrons ailleurs
'''
Extrait (les Co(H/>(es-rew/s
1
(/e /'/Icrt1.
cfr.]
1
Compte-rewii/s,
t.
CXXX,
p.
i()43;
demie des sciences de Vans,
<*'
900,
(".XXX.
1)00.
[P.
ayo-jyS
ilii
prt'senl
volume:
lots
273
ici (|ue
de nos experiences a ce sujet; mentionnons seulement
beaucoup de
la
de graines pharaonkjues n'ont subi aucune preparation. D'aiileurs,
comparaison de I'embryon de ces graines antiques avec des graines d'herbier,
moins anclennes, d^montre que
tement par
I'l^tat
de leur embryon s'explique parfai-
le vieillissement naturel.
On
ignore
,
jiisqu'ici
si
le
germe
reste
morpbologiquement
intact
en
vieillissant
lorsque les graines sont conservees dans de bonnes conditions.
si
Nous avons cherch^
des caracteres de vieillesse peuvent ^tre trouv^s et
ils
au bout de combien de temps
Cette Note
est
se manifestent.
relative
:
I'examen d'envlron vingt-cinq vari^t^s
de
diverses Gramin(5es
T. polonicum,
Bl^s appartenanl aux Triticum sativum, T. turgidum,
T.
T. Spelta,
monococcum; jEgilops ovala,
M.
H.
speltwfornits
Iiexasticliuni;
M.
squavcBsa,
( i
M.
triuncialis ;
Hordeum vulgare , H.
disticlion,
Zea Mays
o vari^t(5s).
Les gi-aines examinees peuvent 6tre consid^rfe
liqnes et proviennenl des collections suivantes
Collections
:
comme
d'origine et
d'%e authen-
du Musee d'Ethnogruphie du Trocadero (directeur, M. Haniy); Graines des
sifecle).
sepultures peruviennes d'Ancon (xvi"
Boulaq (directeur, M. Maspero).
i65o), Nancy.
Collections pharaoniques
du Musee de
Herbier Dominique Perrin de Dommartin'-'^ (160A-
Collections
du Museum d'Histoire nnlurelle de Paris (MM. Bureau,
(
Poisson, Bonnet)
Plantes des herbiers de Tournefort (1700), A.-L. de Jussieu
lySo),
Pourret (1785),
(Irenier
A.-P.
de
Candoiie (182a),
Desvaux (i83i), Lejeune (i835),
(1849).
Herbiers des Collections de la Sorbonne (1789-1880), M. Masclef.
Collections de I'Ecole de
Medecine de Reims (M. G6ieau de
la
Marli^re)
( 1
,
Herbiers
etc.
Levent et Saubinet (1827-1850). Collections de Cerenles de Godron
85o ) Nancy,
On
a pratique dans les
{'rains
de chacune des esp^ces citdes, des coupes longitu-
dinales assez
^paisses, d'^paisseur
comparable,
et
passant par
le
plan median de
I'embryon.
En comparant
ces coupes,
ni^me a un
faible grossissement, I'dlat des
em-
bryons pemiet de
les origines
les placer
presque avec certitude dans I'ordre d'anciennetd, bien que
des graines soient diiKrenles. Pour des graines agees de 4, 20, 5o, 100,
'''
Get herbier a ^t^ retrouvd par nous
le
aussi
un des
11
sept plus anciens herbiers
en 1900. G'est I'herbier fran^ais
plus
d'Europe.
fait
comprend 996 plantes
et
ancien qui soil connu actuellement, apr^s
celui
d(^sormais partie
des collections de
de Jean Girault. L'herbier Perrin
est
I'Lniversite de Nancy.
Annates, njO'i
18
aoo, 4oo, 3ooo ans,
Ic
27/1
Sans imiicalion pn'alable, on
rt!ussit,
classomenl esl
,
facile.
par exemple
h placer, par oi-dre d'.Age
las
grains siiivanls
ans,
T)-iticum turffidum
....
3 ans,
1 ans,
.^ii
64 ans, 66 ans,
70 ans,
iC)
ana.
Triticum Sjielta
5i ans,
79
ans.
Conservdes non
a I'abri
de
I'air,
les.graines de Bids, Orges, Mai's,
et
en gdndrai
I'eni-
loiites les (iraniindes
observdes par nous, onl niontrd tnie alteration {jraduelle do
,
bryon. Avec
r%e,
nu
I'enibryon jaunit
,
puis subit un bi-unissement noir roiigeutre. Iris
les
apparent a
cope.
Toeil
el
dont on peul mesurei' Tintensild sur
sii^cle,
coupes vues au micros-
Pour
toutes les Gi-aniiiiees agees de plus d'un
ce bi'unissomenl caraclele
ristique etail deji tres accenlne. Gelui-ci s'exagire ddja
sifecle.
beaucoup pendant
d'Ancon
,
second
Le degrd
d'alleration des Mais des sepultures pdruviennes
pai-
exemple
est
presqne aussi intense que celui des cdrdales pbaraoniques. Ces derniires, nialgrd
Ages
parf'ois tr6s
leui-s
dilKrenls, sont done a pen pr6s dans
un mt^mc
dtat
de conser-
vation.
Au debut de
la
transfoi'niation
,
de Tembryon,
pendant
les
cinquanle premieres
annees de conservation
le constater
la
marchc de
lots
I'alttiration n'est
pas toujours rdguliire.
On
pent
en comparant des
de diverses origines. Un embryon de 4 ans peut
visil)le
manifesler parfois une alldralion aussi
que
celle
qu'on enregistrc habituellement
|)ro-
sur un embryon de ho ans, et inverscment. Ces differences peuvent probablenienl
venir de causes diverses
:
cliniat
de I'annce de
la rdcolte, degrt!
de maturite du grain
au
moment de
la recolte, etc.
C'est surtout sur des graines agdes de
io a 190 ans
(|u'on peut suivi-e le brunissenient gi'adiiel de I'embryon.
On
observe que les regions
des j)oints viSgdtalifs sont les |)reniieres modifiees. L'ordre d'envabissenient des parties
est le suivant
:
gemmules
et
premieres feuilles, cdne radiculaire,
pai-tie
nioyenne de
I'embryon, .scutellum.
Si
Ton remarque que
les
embryous des
tjlraniindes
sont relativement riches en
matiires grasses (souvent plus de 7 pour 100), on peut penser que ces substances irhs
altt'rables sont
une des causes de
la
translornialion constalde.
On
sait,
en
effct,
que
les gi'aines dites oleagineuscs
sont rapidement modiliees chimiquement, et pei'dent en
m(?me temps leur pouvoir
germinatil'.
Parmi
les
graines qui manifestent leur facultd germinative par
un ddbut de germi-
nation, dans de
nombreux
essais,
aucune
d'elles
n'a prdsente la trace d'un
commen-
cement de brunissenient.
Nous nc pouvons pas encore savoir d'une facon certaine
sement des graines des Graminees leur ou
s'il
si
le
brunis-
fail
pcrdre leur pouvoir germinalif,
de^finilive
n'est (pi'iino consccpience
de
ia
mort
de
ia graine.
Nous continuons nos recherches
fications, avec I'Age, des graines
a ce sujel, ainsi
que i'elude des modi-
pourvues de reserves de diverses natures.
Conclusions.
275
que
I'on
resulte des observations pr^c^dentes
possede
desormais une m^thode pour classer des graines de Gramin(5es par ordre
relatif d'anciennete.
On
peut aussi, dans une cerlaine mesure, d^duire
approximativement
I'^ge d'une
de ces graines, en comparant
le
degr^ de
brunissement de I'embryon avec celui de graines types dont I'^ge est connu.
(aS d^cembre 1901.)
18.
FOUILLES A DEIH-EL-BARCH^
EXECUTh'ES DANS LES SIX PREMIERS MOIS DE L'ArVM^:E
PAR
M.
ANTOMM DE
MALLAWI.
RAPPORT
DE M.
AHMED BEY KAMAL.
M. Aulonini, autoris^
ses (travaux au
let
a faire des fouilles a Deii'-el-Barclie, a entrepris cetle
commencement de
ann^e
et ies a lermin(5s a fin juil-
1909. Ces fouilles, surveili^es par deux agents du Musee, onl cle
pratiqu^es sur la penle nord de la vallee en face de Deir-el-Barch(5 et dans
la
plaine qui existe au has de cetfe vallee.
-Malheureusement
Irouves, et dont
Ic
resultal
n'a
pas
le
etc
favorable;
tous
Ies
objels
j'ai fail le
parlage entre
Mus(5e et M. Anionini, sont des
inl(5ret
choses banales qui ne presentent pas grand
autres, je ne citerai
ici
pour
la
science. Entre
qu'une table d'od'randes en albAtre, avec bee, haul,
o m. 4o cent., d^couverte dans I'entrec d'une tombc desservant deux caveaux.
Cetle
lombe creusee dans la plaine
avail
ili
et
dont i'entree
etait batie avec
des briques
crues,
violee
deja
|
des I'antiquite.
'2,
La seule
j,
table qui
en fut
'\'^
recueiliieporlelenomde
fils
s'^^
var.
|^^^
^'
f
'^
j'",
^'
de
r^ j^ et
menage a
pretre de la barque de Ptab-Sokar
trois
La face principale de ce monument rcpresente
si(Nme,
godets dont
le troi-
cole
lit
du bee, communique avec
Ies
I'ext^rieur
:
par un canal.
Sur
le
pourtour on
deux proscynemes suivants
''
<lii
Le signp
4r a cHd dciit
dans
ie
noin
el
^ ,ji |i ,0111
nicMits.
conmis par
il'aiilies
mcnii-
(li'fuiit |)oiir
8CS deiix valmirs |
f^
277
J,
Pf^i^I i^Tl..^i
>-r
Representation en creux d'une table basse
n"^*^ ^,,^
chargee d'aliments funeraires.
-^^r-
in
f^i^^z;fff^nf^^(f^~ai
<ifi^r:IIIIr:jCriiiiT'>^
ni
V
tombe,
Sur
la
pente norcl
la
tie ia
vallee ci-dessus
mentionnee, on a decouvert une
lombe de
XIP dynastic egalement
le
violee
dans
I'anlujuite. Getle
:
creusee dans
rocher, a fourni les objets suivants
Planches d'un cercueii, de style riche, au
qui ctait revetu des deux litres
:
nom
dc
|^]|^.
el
var.
^,
^^||
Sur
basilicogrammafe,
^^Kp'
^'*''-
*,
scribe de cercueii. Ces planches ont ^le recueillies en partie dans ie
le cote e.vterieur
puits el en partie dans ie caveau.
de
la
paroi de tele
:
sonl jjravees avec de gros caraclcres
ies inscriptions suivantes
278
Ilr
i
/It
La
partie inf^rieure
manque.
in6me paroi on
lit,
:
I'int^rieur
de
la
du
cot^ de la t4te, la l^gende
suivante ^crite avec des gros caractferes
^,!S!^:'
Le champ de
cetle paroi est convert d'^crilure cursive
:
en colonnes trac^es
a I'encre noire et separ^es par des traits
ce sont des chapitres
du
Litre des
Moris et d'autres livres sacr^s
cercueils de
tels
que ceux qu'on a trouv^s sur les autres
m^me
epoque provenant d'el-Barch^. on
lit
Sur la paroi
lal(5rale
a l'ext(5rieur la serie de legendes suivantes qui
:
d^veloppe de droite a gauche
*)
Hl'J
tu.
"^^tZ'.-
fTiJL^f^^2iiit^,:^II
V
J
I
On
lit
it)
a I'int^rieur sur la
meme
parol
^Air!!^fflffir^k1trj"t:'t;i
Vienl ensuile la repri^sentation des tables basses charg(5es d'aliments et
d'autres objets funeraires. Ces tables sont tracees en lignes borizontales.
Le champ de
le
la parol
commence parle plan d'une maison
et
par
le
bassin;
reste
en est convert d'^criture cursive a I'encre noire en lignes ver-
ticales.
Je
me
permets de signaler
Icl
que
les signes
remplaces par
^
sont
quelquefols
la
j.
On
salt,
par exemple, que
I'ocuf
% a
valeur de
'^'i
"',
comme dans
le
nom du
dieu Seb
:J"1''JJ.''J^J
le scribe
et qu'il
se rencontre aussl avec la
m^me
valeur dans la legende sulvante
-^ =>
il ipr r*\
"^
'
''celui
qui est honore pres de Keb,
de cercueil,
Ta'houtl-hotepi5.
Or, cette observation confirme
rhypothese que j'avais
deja proposee
dans
mon
vocabulalre
des nonis de plantcs (page
71)
'"'
LoRKT, Manuel de la langue egyj)i-J-i.
''^'
Lanzone,
r=ll=
Z)(c(. Mi/lh.,
J),
loof), voir
tieiine, p.
aussi
*i,>^
(^^Ua^l JLJo JLC Jo Os^I
montraiit
j^
I I 1
1
280
-^^
que
le
signe
remplace
dans
le
mot
'"^
I I
*!' ^'"'^"""'
le
4"'
P
repond a I'arabe Jamoun, ijy^\i^ Anis,
*
cop.
nehes,
anicon;
signe
remplace aussi
(3*i,
comme dans
le
motjTnl
qui devient ncbeq en arabe
Zizyphus Splna-Ghristi Wiild'".
Cl'est
un
de
arbre originaire de I'Egyple, ses fruits doux sont tres recherchfe, nos jours. Les anciens en faisaient des pains
m^me
^
:
J^l
el s'en servaienl aussi
comme on
Une
le voit
dans
la recette
suivanle
(->)
autre (recette pour regler I'urine).
le
L'ccorce
ou
le
bois de
Zizyphus Spina-Christ; se m^le avec
et s'^tend sur le phallus '''.
d^pot de Masta (espece de boisson)
Quant au
titre
^;Sr'
^**'
'
'st difficile dV-n
determiner levrai sens,
n'ayant pas assez de renseignements a son ^gard. Mais les inscriptions du
cercueil de
qu'il
j^^,
qualitiant ce dernier de basilicogrammate, montrcnt
la
^tait
employe de
part
du Gouvernement pour
les cercueils
des
morts.
A-t-il et4 conservateur
de cimeliere
et tenait-il note
de tous les cercueils
visite
des morts pour guider les parents au momerit de leur
aux tombeaux,
(nii
comme on
le fait
en Europe?
A-t-il cte
un
scribe attache au Magnsin
fournissait les cercueils et les sarcophages,
ou
a-t-il cte
sculemenl peintrc
les trois castes
'*'
de cercueils? En tout
cas, notre
personnage n'entre pas dans
il
charg^es de I'embaumement des morts, mais
leurs accessoires.
s'interessait
seulcment de
Un
deux
lit
funeraire en bois compact, d'une
bonne conservation
forme de
ais laleraux
dans lesquels sont emboitees a claire-voie dix traverses. La
partie ant^rieure est orn(5e de
deux
t^tes
de
lion.
11
est couvert d'ecriture
cursive Irac^e ^ I'encre noire et portant
une formule funeraire au nom de
queue
Tahouti-hotep.
les autres lits
II
parait
que ce
lit
n'avait pas de pieds ni de
comme
de son genre.
''
'*'
LoBET, Flore Pharaonique, p. 98.
'''
Les
(rois
castes sont
i les
para-
Pap. Ebers,
II
pi.
XLIX.
le
chistes, optiraluurs; 9 les lariclieutes
ou
'''
est a
remarquer que
le
phallus
saleurs;
3 les colchyles
ou coachytes,
<~^
beh a en arabe
m^me nom
qui
les libaleurs.
s'^rit
boh.
Deux couvercles de canope en
281
el
Quaire canopes en albatre, avec couvercle
sans auciine insrriplion.
terre cuite, creux ct ronds,
en imitation
de ceux des canopes qui sont en albatre, ainsi
qu'il est ci-dessus nientionne.
Un
en hois.
Thoueris en bois, a
j'identifie a I'idoie
mameHes pendantes, hauteur
cit^c
o m.
09
cent.,
que
arabe ) 'j*, Dowar,
J'y reviendrai
dans
le
lexique arabe de Firouz-
abadi (tome
ce
II,
p. 3 7).
dans une elude que je prepare en
moment.
Deux
petites
barques en bois munies de
grilles a la
poupe
et peinles
en
couleurs vives.
Un
couvercle en bois couverl d'une couche de ciment, representanl la
figure d'une
femme. Objets trouves dans la plaine.
Deux fragments d'epervier en
lerre emaillee, sur lesquels se litlalegende
suivanter^A^^IBk^!!Rosace en pate blanche;
le
boulon du milieu
est peint
en jaune.
Chaton en lerre emaillee au
nom
de
p^
'^.
Autre chaton, sur lequel est representee une Hear epanouie llanquee de
deux boulons ronds.
Deux fermoirs de
collier
en forme d'epervier,
et
deux aulres de forme
spherique; tous les quatre sont en lerre emaiH(5e.
Un
petit
peigne en bois, muni de dents d'un seul cote.
et
Quantite de perlesen cornaline
en verre.
Quantite de perles en lerre Emaillee.
I'etit
vase en albatre.
Quelques poinles de Heches on bronze.
Joli vase
rond
ayant
la
forme d'une couronne surmonl^e d'un goulot
el
munie de deux
anses.
Les fouilles furent reportees au sud-est de Deir el-Barchd, dans un
petit cimetiere qui se trouve
dans
la plaine
au sud de Darb-Zcbeida. Ces
fouilles ont
donne
un
joli
scarabec en calcaire au
nom
de Bill
^, lequel
nom
est
"]
accompagne de deux cynocephales agenouilles
f'
el
entoures de ces
signes
J J J (les
grkes du dieu
vivanl);
Llii
'2'2
omaiHec
veiie,
petit cyiioci'pliale iiccroupi, eii calcaire;
line jolie Sekliet leontoccphale en lerre
provenant du
tombeau de Pepi-Ankh, a
El-KostVir. Elle est debout(haut. o
m. oy
et le la
cent.)
est
el elle tient le sceptre loliforme.
Son bras gauche retombe
letpiel
dos
appuy^ conlre une sorte d'ob^lisque sur
suivante
:
est
gravee
l^gende
^ K
H
I
Le
(j
seplembre igoa.
A. Kamal.
UN CERCUEIL DE CHIEN
BT
UN HYPOCEPHALE EN TERRE CUITE
PAR
M. G. MASPERO.
En
faisanl dcs fouiHes clans la partie
nord de
la
necropole de Sakkarah
a reffet
de rechercher des ossements de chiens,le
i
reis Khalifa d^couvril,
,
an
prinlemps de
go i
un
petit cercueil
d'uii
en bois peint de couleurs vives dans
C't^tait
lequel reposait la
lairc
momie
a'l
de ces animaux.
une
caisse rectangu-
haute de o m.
c, large de o m. 3o c, profonde de o m. 87 c,
munic d'un couvercle
sur les
G'est
plat, prdsentant cet aspect ni^glige qu'on rencontre
la
monuments de
efTet
plus basse t^poque (5gypto-grecque ou romaine.
en
au second
et peut-elre
au troisieme
si^cle
de notre ere que
celui-ci
II
nous reporte.
decorc sur scs faces laterales de tableaux d'un travail Ires soigne.
fin et
est
Fje
dessin en est un peu penible et sans hardiesse, mais
minutieux
I'artiste s'est (5tudie
a accuser de facon conventionnelle la musculature de
certaines de ses figures, celles qui repr^sentent par exemple des Anubis
debout,
et le detail des
vetementsou des plumes d'oiseaux.
II
avait conserve
la tradition
des t^tes de chacal , moins celle des tetes d'l^pervier, moins encore
celle des figures
et
humaines
il
avait
perdu entierement
celle des
hieroglyphes
un coup
d'oeil jele
sur les inscriptions de notre planche prouve qu'elles
n'offrent
aucun sens appreciable. Les deux Anubis agenouilles ont les legen-
des suivantes qui se r(5petent presqueidentiquespour chacun d'eux: idans
le
cartouche rcctangulaire inscrit au-dessus de leur t^te
? "1
j"
284
liii.
dans
le
carlouclie reclangiilaire Insi'ril dcrritTo
On
rcron-
nait
aisement dans celle dcrnierc des lambeaux de i^jjendes mal
:
H
*
reproduils
puis
^^
^'f'^^
pour
jj^
pour
^^f ^,
puis
J^
pour
^i^,
ces
qu'il
Horun mallre
des dieiix.
La facon dont
mols sent
rejoints
:
prouve que I'ouvrier ne comprenait plus ce
reproduisail
Ics
signes n'etaicnt pour lui qu'unc varielc de I'orneil
meiitalion de I'ohjet qu'il decorait, ct
ne leur allachait plus
lie
valeur reelle. C'est ce que i'on voit sur les
monumenls de
a
m(?nie
age, qu'on les rencontre a El-HassayA au
kafa au
Sud ou
kom
el-Chou-
Nord de
I'Egypte.
Les deux
c6t(5s
longs, qui ont 6lA reproduils sur notre planche, portent
le
deux repri^sentations sym<5triques. Sur
cot^Sud, qui
est le
gauche par
,
rapport au spectaleur, on voit au centre de la parol un grand dadon |
entre deux des genics de
agenouillc^s, la
dehout
Pou
et
de Doupou, a tete dc chacal et d'epervier,
main
droitc ramen(5e vers le ccpur, la
:
main gauche
levee au-
dessus de la t^te dans la posture de I'adoration
le fouet
les
deux Anubis tiennent
la
r\ dans
celle des
la
main
drolte. J'ai deja
donne plus haut
| |
legende des
"]
Anubis
Horus
est,
pour celui de gauche
certainement pour
la
el
pour celui de droile
la
^1 ^ ^ ^'^
^ \
"]
ou
est
^"
^"''^
4"*^
plupart des signes ont ele places
pour remplir un vide
et
ne presenlent
aucun sens. Aux
deux extremities de la scene, derriere le genie a tele d'Horus,
est dressec, avec la
une grosse boude ^
f
legende |
|2
c'est-a-dire
n ^
'?'
'
T"
devait s'appliquer an dadou central.
(pii est le
Sur
le cote
Nord,
droit par rapport au spectaleur, le centre est
ailes eployees el
occupe par un gros epervieraux
retombantes,
coill'e
AnpsLliciil,
tenant dans les serres I'anneau O, et llanque des deux plumes
|.
De
chaijue
cotede sa
suivantes
oii
t(5te,
dans un cartouche oblong rectangulaire, on
"'
|
voit les
legcndes
a droile,
oil le
nom
d'Horus-Ra seul
le
est lisible; a
gauche
n ^o
peut-^lre
j^| on doit reconnaitre
Isis et
nom
de Serapis, j*^|^discjue,
Les deux deesses,
Nephlhys,
lui et
la
tiMe
la
couronnee du
etendenl leurs ailes vers
cachent
moilie d'un naos
m
le
sur
equel est pose un cartouche rectangulaire, renfermani, a gauche
nom
d'Osiris avec
droite,
285
dc
la
un lambeau
mutilt!
forme
J^lfjf'l^X'
un
''
une autre portion de formula
chacune des
de chacal
est
dont je ne reconnais
yi:
est
le
pas I'origine. Derriere
A!
deesses,
^
Anubis
dehoul, a corps
d'homme
et a t(?te
tenant dans les mains
el
sceptre ] et la croix ansee.
La facture
gauche
I'agencement des
parties maladroit.
est
On remarquera
surtout la facon curieuse dont le naos f^
;
coupe par
les ailes
des deux deesses
il
est
probable que
le
dessinaleur
ne savait plus ce que ces objets representaient. Les scenes reproduites aux deux extremites onl beaucoup soufferl.
cbacal accroupi sur son naos, tourn(5 vers la droite
Un
le
i^
occupe tout
le
pan-
neau des pieds. Sur
le
panneau de
la tete,
un homme, probablement
maitre du chien, chairs rouges, pagne blanc, perruque bleue,
etait figure
debout,
divinit(5
la face a droite
et
versant a deux mains
la libation devant
une
ou un groupe de
divinites detruites, posees sur
,
un naos. Le couver:
cle
ne porte aucune decoration ni au-dedans ni au dehors
,
mais
I'extt^rieur
en est peint en blanc. L'interieur du cercueil n'avait recu ni peinture
decoration; les ais avaient ili simplement equarris, et
teinle naturelle
ils
ni
la
ont conserve
du
hois.
Vers
le
menie temps que ce sarcophage enlrait dans nos
Basse-Egypte
,
collections,
il
nous
arrivait de la
sans indication de provenance, un hypoc.
cephale en terre cuite rouge d'epoque grecque, mesurant environ o m. 90
de diametre. Les figures ordinaires y etaient tracees en blanc avec une couleur pulverulente, formee d'un melange de farine et de platre delayes dans
de I'eau
posee,
osirien
;
jI
et (|ui
tomba
bientot.
L'Enneade y
est figuree sur
coiffe
deux lignes, com-
au premier rang, de I'epervier d'llorus
,
du diademe blanc
et
puis de
,
Toumou
t(5tc
humaine,
sa
coiffe
f
du pslxlienl
tenant le sceptre
de Shou
la tete
;
surmontee de
plume
et
de Tafnouil, tons deux armes
le
du
sceptre ]
au second rang, de Sibou avec
le
diademe
4f
et le sceptre
jj,
de Nouit avec
d'lsis ft
vase s sur a t^te et le sceptre J des deesses, enfin d'Osiris,
les
de Nephlhys,
deux dernieres tenant
le
sceptre
|.
Aucune legende
n'accompagnait
les figures qui sont aujourd'hui detruites.
G. Maspeao.
THE TOWNS OF UAZIT
BY
M.
FLINDERS PETRIE.
works on {jeography between two towns
I
There has heen
a confusion in the
dedicated to Uazit, and probably both called Bouto. The one which
vated in
Serv.,
iii,
exca(^Aiin.
iSSfi, and which
7),
is
is
re-described
i)y
Ahmed Bey
i,
kainal
not the best-known Bouto, the capital of the Phthenotes
noma,
Bouto
as
is
may be
the
seen from Ptolemy [Naukralis,
Tell Far'ain
1
pi.
XXXIX). The great
I
modern
q kilom. west of
Foueh; as
found a
great temple site there in iSSfi, which exactly accords with the position
of Bouto in the geography of Ptolemy (see Naukratis,
i,
p. (j3).
Flinders Petrie.
:.
TABLE DES MATIERES.
Barsanti-Maspero. Fouilles autour de
la
pyramide d'Ounas (1900-1901)
IX. Surles bijoux d'^poqiie saite trouvds h Sakkai-ah, par
M. Gaston
1-6
j-tli
Maspero (avec h planches)
Ahhed hey Kamal. Tel Far'on (Bouto)
Becherches
I.
siir les
Momies d'animaux de rancienne Egypte
poissons moinifie's, par
Sur
Sur
les
II.
les oiseaux niomifids,
par
MM. Lobtet at Hugodnenc. MM. Lortet et Gaili.ard
i5-i8
18-ai
G. Daressy. Le Temple de Mit Bahineh
99-81
Ahmed bey Kamal. Exploration dans
Georges Legraln. Le temple de
la
province de Siout
39-87
88-()6
Plali Bis-anboii-f
dans Thebes
George Fraser. The early tombs at Tehneh
A. BoBERT. Sur quelques graffites grecs ddcouverts au
67-76
sommet de
la
pyra-
mide de Meidoum
77-79
la
Ahmed bey Kamal. Bapporl sur
J.
n^cropole d'Arabe-el-Borg
8o-84
E. QuiBELL.
Kom
Ishgau (avec 9 planches)
Inschriften in der Krypta des
Osiris-
85-88
W.
Spiecelberg. Die demotischen
lempels in Karnak
89-91
se trouve a Boulaq.
1
. .
Ahmed bey Kamal. Sur un monument d'Amasis qui
92-98
9''-95
G. Maspero. Sur trois statues du premier empire thebain (avec
planche).
Sur un fragment de statue
(avec
1
[)orlant
une
inscription non-egyplienne
planche)
1
96
plan-
Georges Legraw. LeTempledePtahBis-anbou-f dans Thebes (avec
che), suite
97-115
the robbery of the
Howard Carter. Beport on
tomb of
the
Amenothes
II,
1
Biban el-Moluk (avec 9 planches)
i5-i90
Georges Eraser. The early tombs
G. Maspero. Sur
le
at
Tehneh (avec 5 planches), ^n
lombe de
121-180
sens de certains tableaux qui d^corent la
Noukankhou
G. Daressy.
181-188
.
Une
trouvaille de bronzes a Mit-Bahineh (avec 3 planches)
169-160
i5i-i5/4
Proems-verbal d'ouverture de la morale n"
Inscriptions sur les objets
accompagnant
la
99707 momie de Ta-du-
Maut
55-1 57
4 9
288
Iroiivt^
G. Daressv. Inscriptions d'un cercneil plolemaique
prfe
ties
jfrandes
fi.
pyramides
iSS-iSg 160-180
i8i
:
Tombeau
staliie
ptol<^niaiqiie k Alfieh
Maspero. La
de Khonsou (avec 9 planches)
la
Barsanti-Maspero. Fouilles autour de
pyramide d'Oiinas (1091-1902)
X. Rapporl de M. Barsanti
XI. Notes sur les objets recueillis sous la
i8a-i84
pyramide d'Ounas
,
par
M. G. Maspero (avec
SoRHi
J.
planche)
188-190
191-192
198-197
Arif. Rapporl sur
une lombe r&enunent dt^couverle an Fayoum.
et Berenice.
. .
Etat-major egvptien. Les stalious anciennes entre Goplos
Barsanti. Bapport sur la fouillede
Dabchour (avec
2 plancbes)
III
198-205
1
Maspero. Note sur
planche)
le
pyramidion d'Ainenendialt
Dabchour (avec
906-908
du
puits d'Ouazhorou a Sakkarah
Barsanti. Sur la decouverle
209-212
.
.
Ahmed effendi Neguir. Sur un fragment de
statue de Sdti II Irouvt? a Atfib
3-9
Ahmed hey Kamal. Le pyWne de Qous
Daressv. Grand vase en pierre avec graduations
Oi;ibell.
9i.'i-235
986-289
Statue and Steles given by Professor Sayce to the
St^le d'Acoris,
Museum
. .
.
9 '10-9/1
Ahmed bey Kamal.
QiiBELi,.
deuxi^me
roi
de
la
XXIX' dynastie.
9/18-94/1
Note on a tomb found at Tell er
la
BoW
,
9/15-9/19
Ghaban-Qiibell. Sur une ntkiropole de
i.
VI' dynastie
k Koqeir el-Amarnab
Bappoi-t de
Mohammed
J.
eeff.ndi
Ghaban
95o-253
254-958 959-968
II.
Bapport de
E. Qiibell
Georges Legrain. Notes d'inspection
Edhond Gain. Etudes sur
les bles
de
momie
269-975
976-982
terre cuite (avec
Ahmed bey
Kamai,.
Fouilles a Deir el-Barcb^
et
G. Maspero. Lncercueil de cbien
9 plancbes)
un bypocepbale en
988-285
986
Flinders Petrie. The towns of Uazit
O
Xi
nl
^nnales du Service
des Antiquitis, T.
Hi.
PL
II
^\/^
Fragments d'un Mastaba de Dahshour.
Bertliaiid
Par
s^w
#f
W
^^^
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3 a
-^1^
^.::r:AKQi d::p7. FtB \
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DT
57
Egypt.
Magla^t al-Athar
Annales
t.3
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PLEASE
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TORONTO
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