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Optimisation D'une Buse Convergente Ou Divergente en Écoulement À Bas Reynolds

Les règles usuelles de conception de buses convergentes dans le but d’obtenir un écoulement le plus uniforme possible et utilisées pour de grands nombres de Reynolds ne sont pas directement applicables dans le cas d’écoulements à nombre de Reynolds plus faible, de l’ordre de 100 à 1000. Notre étude basée sur la méthode des éléments finis montre que dans ce cas, l’utilisation d’une buse réduisant la section d’un facteur d’environ 5 à 6 semblait être optimale dans l’optique d’obtenir un profil de vitesse en sortie de convergent le plus plat possible. Une étude menée sur le cas de buses divergentes nous a également montré qu’au delà d’un certain nombre de Reynolds critique Rec, des dissymétries et des instabilités apparaissaient dans l’écoulement en sortie de divergent et se propageaient ensuite dans la buse, et ce dans le cas de la recherche d’un écoulement stationnaire.

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Adrien Rouviere
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Optimisation D'une Buse Convergente Ou Divergente en Écoulement À Bas Reynolds

Les règles usuelles de conception de buses convergentes dans le but d’obtenir un écoulement le plus uniforme possible et utilisées pour de grands nombres de Reynolds ne sont pas directement applicables dans le cas d’écoulements à nombre de Reynolds plus faible, de l’ordre de 100 à 1000. Notre étude basée sur la méthode des éléments finis montre que dans ce cas, l’utilisation d’une buse réduisant la section d’un facteur d’environ 5 à 6 semblait être optimale dans l’optique d’obtenir un profil de vitesse en sortie de convergent le plus plat possible. Une étude menée sur le cas de buses divergentes nous a également montré qu’au delà d’un certain nombre de Reynolds critique Rec, des dissymétries et des instabilités apparaissaient dans l’écoulement en sortie de divergent et se propageaient ensuite dans la buse, et ce dans le cas de la recherche d’un écoulement stationnaire.

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Rapport de Projet

Optimisation d’une buse convergente ou


divergente en écoulement à bas Reynolds

Présenté et soutenu par

Adrien Rouviere
Master 1 Mécanique & Énergétique

Encadrant
M. David Fabre

Soutenu le 02 juin 2017


Remerciements
Je tiens à remercier M. David Fabre pour m’avoir retenu pour la réalisation de ce projet
de Master 1, ainsi que pour sa disponibilité et ses conseils tout au long du semestre écoulé.

2
Table des matières

Introduction 4

1 Configuration du problème 4
1.1 Géométrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2 Équations générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

2 Modélisation numérique 5
2.1 Résolution numérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.1.1 Méthode du point fixe de Newton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.1.2 Formulation variationnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2 Validation du maillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.1 Influence de la densité de maillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.2 Influence de la longueur de sortie après le convergent . . . . . . . . . . . . 8

3 Optimisation du convergent 9
3.1 Influence de la longueur du convergent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.2 Influence du rapport de contraction κ = D/d . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.3 Influence du profil d’entrée à travers la section d’entrée Sin . . . . . . . . . . . . . 10

4 Étude d’une buse divergente 11


4.1 Zones de recirculation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.2 Instabilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Conclusion 13

Références 14

A Code de maillage d’une buse convergente 15

B Code de résolution des équations de Navier-Stokes incompressibles 18

C Maillages générés par FreeFem++ 23


C.1 Buse convergente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
C.2 Buse divergente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

3
Introduction
L’essor de l’industrie aéronautique et la volonté de toujours réduire les coûts énergétiques
et financiers lors de l’élaboration d’un nouvel appareil ont mené les ingénieurs et chercheurs à
concevoir des souffleries afin de pouvoir tester des formats réduits à travers des écoulements d’air
les plus uniformes possibles. Les règles établies depuis le début des recherches dans ce domaine
ont montrées que faire passer un écoulement à travers une buse convergente réduisant la section
d’un facteur 10, et accélérant donc l’écoulement, était alors la solution optimale. Ces solutions
ont également pu être utilisées avec la même réussite dans le cas de la génération d’un jet avec
un profil de vitesse le plus plat possible.
Cependant ces règles ont toutes été établies pour des applications aérodynamiques, et donc
pour des nombres de Reynolds très grand, de l’ordre de Re ∼ 105 . Il n’est pas du tout évident
que ces mêmes règles s’appliquent à des gammes de nombres de Reynolds beaucoup plus faibles,
de l’ordre de 100 à 1000, et ce pour d’autres applications, médicales par exemple.

Dans cette étude, nous nous intéressons donc à savoir quelles règles du même type pour-
raient être établies lors d’écoulements à faibles nombres de Reynolds, à travers une simulation
numérique par éléments finis réalisée à l’aide du logiciel FreeFem++ ; le but étant d’arriver à
obtenir des modèles d’écoulements laminaires, stationnaires, sans décollements, et dont le profil
de vitesse serait le plus plat possible.

La première partie de ce rapport sera consacrée à la description géométrique du problème et


aux équations le régissant. Nous verrons dans un deuxième temps comment ce problème peut
être simulé par la méthode des éléments finis, et comment le maillage généré peut être optimisé.
Enfin, après analyse des résultats obtenus, nous mènerons l’étude d’une buse divergente.

1 Configuration du problème

1.1 Géométrie
Nous considérons un fluide incompressible avançant de gauche à droite entre deux plans
parallèles de longueur Ldroit et débouchant dans une section réduite de longueur xout à travers
un convergent de longueur Lconv . Les sections d’entrée et de sortie sont nommées respectivement
Sin et Sout , alors que nous nommerons les bords supérieurs et inférieurs de notre buse Slim . Le
fluide, de masse volumique ρ et de viscosité cinématique ν est caractérisé par son nombre de
Reynolds Re = Umax d
ν , où Umax est la vitesse maximale du fluide au travers de Sin et où d est la
largeur du canal de sortie. La géométrie du problème est représentée sur la figure 1.
Par la suite, la taille de la section de sortie Sout sera fixée à d=2 et restera inchangée.

1.2 Équations générales


L’écoulement dans la buse est régi par les équations de Navier-Stokes incompressibles sui-
vantes : 
 ∇· u = 0,
∂u 1 (1)
+ (u · ∇)u + ∇ p − ν∆u = 0,
∂t ρ

où u(x, t) et p(x, t) sont respectivement le champ de vitesse et la pression.

4
y
Ldroit Lconv

S
lim
Sin

D = κd

Sout
d x
xstartC 0

xout

xstart
Figure 1 – Domaine d’étude

En adimensionnalisant le système (1) et en recherchant une solution stationnaire, nous obte-


nons finalement les équations de Navier-Stokes adimensionnalisées :
∇· u0
(
= 0,
0 0 0 1 0 (2)
(u · ∇)u + ∇ p − ∆u = 0,
Re
Par la suite, nous noterons la variable adimensionnelle u0 par u.

Nous posons comme conditions limites un profil de type Poiseuille en entrée et une condition
d’adhérence sur les parois :
y2
  
max 1 − 2
U ex sur Sin ,
u= h (3)
0 sur Slim .

Notons que, du fait de la symétrie du domaine géométrique et du profil de vitesse parabolique


en entrée par rapport à l’axe x, l’écoulement dans la buse sera supposé symétrique par rapport à
celui-ci. Le domaine d’étude pourrait alors être limité à la moitié de la configuration de la figure
1 en imposant une condition de symétrie par rapport à cet axe. Dans un travail de familiarisation
avec le code de calcul et le logiciel d’éléments finis utilisé, une géométrie complète sera crée et
utilisée pour les calculs.

2 Modélisation numérique
2.1 Résolution numérique
Le logiciel utilisé dans cette étude est FreeFem++, basé sur la méthode des éléments finis
et écrit en C++ [3, 4]. Le domaine de calcul étant discrétisé en triangles grâce à un algorithme
de Delaunay–Voronoi, nous choisissons d’interpoler les champs de vitesse et de pression respec-
tivement par des éléments quadratiques P2 (6 degrés de libertés par triangle) et linéaires P1 (3
degrés de libertés par triangle) [2].

2.1.1 Méthode du point fixe de Newton


Du fait du terme non linéaire (u · ∇)u dans les équations de Navier-Stokes, la formulation
variationnelle du système (2) n’aboutirait pas à un système linéaire. La résolution de ce système

5
va donc nécessiter une méthode spéciale pour traiter la non-linéarité [1]. Nous utilisons alors la
méthode de Newton qui consiste à déterminer un point fixe des équations (2) de façon itérative
[6]. Pour cela, nous écrivons que le champs de vitesse et de pression à une itération n + 1 est égal
au même champ à l’itération n, auquel s’ajoute une correction δ :
 n+1   n   
u u δu
= + . (4)
pn+1 pn δp

En écrivant le système (2) à l’itération n + 1 et en faisant un développement limité à l’ordre 1,


nous obtenons finalement le système à résoudre issu de la méthode de Newton :

 ∇·(δu) + ∇·(un ) = 0,

(5a)
1 1
 (un ∇)δu + (δu ∇)un + ∇ δp − ∆δu + (un ∇)un + ∇ pn − ∆un = 0. (5b)
Re Re

2.1.2 Formulation variationnelle


Afin d’obtenir la forme variationnelle correspondant à ce système, nous intégrons sur tout le
domaine géométrique Ω l’équation de conservation de la masse (5a) multipliée par la fonction
test q et l’équation de conservation de la quantité de mouvement (5b) multipliée par la fonction
test v, et nous obtenons la relation suivante :
¨ ¨
(5a) · q dS + (5b) · v dS = 0. (6)
Ω Ω

Le premier terme de l’équation (6) s’écrit sous la forme :


¨ ¨ ¨
(5a) · q dS = q ∇· δu dS + q ∇· un dS (7)
Ω Ω Ω

Le second terme de l’équation (6) s’écrit sous la forme :


¨ ¨  
n n 1
(5b) · v dS = (u ∇)δu + (δu ∇)u + ∇ δp − ∆δu · v dS
Ω Ω Re
¨  
n n n 1 n
+ (u ∇)u + ∇ p − ∆u · v dS, (8)
Ω Re

¨  
1
= [(un ∇)δu] v + [(δu ∇)un ] v − δp ∇ v + ∇ δu : ∇ v dS
Ω Re
¨  
n n n 1 n
+ [(u ∇)u ] v − p ∇· v + ∇ u : ∇ v dS. (9)
Ω Re

Les termes de bord, dûs à l’utilisation de la formule de Green lors de l’intégration par parties
des termes comportant un gradient ou un laplacien, s’annulent en tant que condition limite de
vitesse nulle aux parois.

Le problème variationnel (6) finalement permet d’obtenir la correction (δu, δp). En introdui-
sant un critère d’arrêt σ et un paramètre de convergence  (ici nous prendrons  = 2 × 10−12 ),
la démarche utilisée pour résoudre les équations de Navier-Stokes est donc la suivante :
1. Choix d’un u0 ∈ Rn ,
2. Pour i allant de 0 à 14 :

6
(a) Résolution de la formulation variationnelle (6) et obtention de (δu, δp),
(b) (un+1 , pn+1 ) = (un + δu, pn + δp),
(c) Si σ > , alors i = i + 1. Sinon la convergence est obtenue et le calcul s’arrête.

Finalement, la formulation variationnelle de notre problème s’écrit sous la forme suivante


(Code 1) dans notre programme FreeFem++. Le code complet de résolution est disponible en
annexe B.

Code 1 – Résolution des équations de Navier-Stokes


1 real ener1 = 1;
2 real limite = 2.e−12;
3 int i=0;
4
5 while((ener1>limite)&(i<=14))
6 {{
7 solve NS([du1,du2,dp],[v1,v2,q])=
8 int2d(th)(nu*(dx(du1)*dx(v1)+dy(du1)*dy(v1)+dx(du2)*dx(v2)+dy(du2)*dy(v2))
9 + v1*(du1*dx(ub1)+du2*dy(ub1)+ub1*dx(du1)+ub2*dy(du1))
10 + v2*(du1*dx(ub2)+du2*dy(ub2)+ub1*dx(du2)+ub2*dy(du2))
11 − dp*(dx(v1)+dy(v2))
12 + q*(dx(du1)+dy(du2)))
13 − int2d(th)(− nu*(dx(ub1)*dx(v1)+dy(ub1)*dy(v1)+dx(ub2)*dx(v2)+dy(ub2)*dy(v2))
14 − v1*(ub1*dx(ub1)+ub2*dy(ub1))
15 − v2*(ub1*dx(ub2)+ub2*dy(ub2))
16 + pb*(dx(v1)+dy(v2))
17 − q*(dx(ub1)+dy(ub2)))
18 + on(1,du1=Uinlet(y)−ub1,du2=−ub2)
19 + on(2,3,du1=−ub1,du2=−ub2)
20 + on(6,du2=−ub2);
21
22 ener1=sqrt(int2d(th)(du1^2+du2^2)/th.area);
23 ub1[]+=du1[];};
24 i++;}

2.2 Validation du maillage


Dans une simulation numérique par éléments finis, les résultats obtenus et leur précision sont
d’autant plus performants que le maillage, tant dans sa géométrie que dans sa densité, est bien
adapté au problème simulé. Un bon compromis entre la qualité des résultats et l’optimisation
des temps de calculs doit alors être trouvé.
Nous allons dans un premier temps analyser l’influence de la finesse de la discrétisation sur
nos résultats, puis nous regarderons si la taille du domaine influe nos calculs. Ces tests sont
effectués avec un rapport κ = 5 et les longueurs Ldroit = 10 et Lconv = 4.

2.2.1 Influence de la densité de maillage


Afin de caractériser l’influence de la densité de maillage sur nos résultats, nous avons crée 3
maillages différents (recensés dans le tableau 1) pour lesquels la longueur du tube de sortie est
gardée constante à xout = 15. Un des maillages généré dans cette étude est visible en annexe C
(figure 10).

7
Maillage Nombre de triangles Temps pour Re = 250
1 9362 14,68 s
2 38312 97,14 s
3 2908 5,66 s

Table 1 – Comparaison des différents maillages utilisés pour Re = 250.

Pour chacun de ces maillages, l’écoulement dans la buse a été calculé et étudié, et le profil
de vitesse après le convergent a été tracé. Par exemple, la figure 2 nous montre les profils de
vitesse à différentes distances de la sortie du convergent et pour une valeur de Re = 250. Nous
remarquons que pour les maillages 1 et 2, aucune différence significative n’est perceptible entre
les différents profils de vitesse, malgré un nombre d’éléments 4 fois plus élevés pour le maillage
1. En revanche, le temps de calcul est lui multiplié par 7, passant de 15 s à 97 s.
De plus, nous observons sur la première courbe de la figure 2, représentant un zoom sur le
profil de vitesse, que ce dernier en x = 1 présente des différences selon que le maillage 3 ou les
maillages 1 et 2 sont utilisés. Les résultats étant moins précis et comportant des irrégularités pour
le maillage le plus grossier, nous choisissons donc de poursuivre nos simulations avec le maillage
1, offrant un bon compromis entre un temps de calcul peu couteux et une précision suffisante.

0.5 1 1 1

0.4 0.8 0.8 0.8

0.3 0.6 0.6 0.6

0.2 0.4 0.4 0.4

0.1 0.2 0.2 0.2


Maillage 1 Maillage 1 Maillage 1 Maillage 1
0 Maillage 2 0 Maillage 2 0 0
y

Maillage 2 Maillage 2
Maillage 3 Maillage 3 Maillage 3 Maillage 3
-0.1 -0.2 -0.2 -0.2

-0.2 -0.4 -0.4 -0.4

-0.3 -0.6 -0.6 -0.6

-0.4 -0.8 -0.8 -0.8

-0.5 -1 -1 -1
0.8 0.82 0.84 0 0.5 1 0 0.5 1 0 0.5 1
u(1, y) u(1, y) u(8, y) u(14, y)

Figure 2 – Profil de vitesse pour Re = 250 en x = 1 (avec et sans zoom) , x = 8 et 14 pour les
différents maillages répertoriés dans le tableau 1.

2.2.2 Influence de la longueur de sortie après le convergent


Afin de vérifier si la longueur xout du domaine simulé avait une influence sur l’écoulement
en sortie de convergent, trois géométries différentes du domaine ont été crées : une première
géométrie avec une longueur de sortie de xout = 15, une seconde de xout = 50 et une dernière de
xout = 150. Les profils de vitesses correspondants à ces trois géométries sont visibles sur la figure
3.
Nous observons que les profils de vitesses ne montrent aucune différence apparente selon que
la longueur de la sortie est de 15, de 50 ou de 150. La taille du domaine n’influe donc pas sur nos
résultats. Notons tout de même que plus le profil de vitesse est recherché loin après la sortie du
convergent, plus il tend à retrouver une forme de type Poiseuille. Afin d’obtenir un écoulement
le plus plat possible, la sortie de la buse doit donc s’effectuer peu après le convergent.

8
1 1 1

0.8 0.8 0.8

0.6 0.6 0.6

0.4 0.4 0.4

0.2 0.2 0.2


xout = 15 xout = 15 xout = 15
0 xout = 50 0 xout = 50 0 xout = 50
y

y
xout = 150 xout = 150 xout = 150
-0.2 -0.2 -0.2

-0.4 -0.4 -0.4

-0.6 -0.6 -0.6

-0.8 -0.8 -0.8

-1 -1 -1
0 0.5 1 0 0.5 1 0 0.5 1
u(1, y) u(8, y) u(14, y)

Figure 3 – Profil de vitesse pour Re = 700 en x = 1, 8 et 14

3 Optimisation du convergent
Afin de caractériser l’aspect plat ou non d’un profil, nous nous proposons de calculer le
rapport entre la médiane de la vitesse et le maximum de la vitesse. En effet, plus la médiane
de la vitesse est proche du maximum, plus le nombre de points ayant une vitesse proche du
maximum est élevé. Notons que cette méthode ne donne aucune indication sur la norme de la
vitesse, ou sur la présence ou non d’irrégularités ou d’instabilités pouvant éventuellement être
observées pour certains Re.

3.1 Influence de la longueur du convergent


Afin de déterminer quel impact peut avoir la longueur du convergent, et donc sa « brutalité »,
sur la vitesse à sa sortie, nous imposons un rapport κ = 5, puis nous faisons varier Lconv entre
0 (c’est-à-dire correspondant à un convergent droit, brusque) et 20 (c’est-à-dire correspondant à
un convergent très progressif).

1.15 1
Re=10
Re=100 0.8
1.1
Re=300
Re=500 0.6
1.05 Re=700
Re=900 0.4 Lconv =0
1 Lconv =2
Umediane /Umax

Ordonnée Y

0.2
Lconv =4
0.95
0 Lconv =6
Lconv =8
0.9 -0.2 Lconv =12
Lconv =20
0.85 -0.4

-0.6
0.8

-0.8
0.75
-1
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
L conv Vitesse U

(a) (b)

Figure 4 – Influence de la longueur du convergent sur le profil de vitesse en sortie de buse. (a)
Vitesse médiane sur vitesse maximale en sortie de convergent pour différents Re et différents
Lconv . (b) Profil de vitesse pour Re = 500 selon différents Lconv .

9
Nous observons sur la figure 4(a), représentant Umediane /Umax en fonction de Lconv et pour
différents Re, que pour un nombre de Reynolds inférieur à 100, un profil de vitesse le plus plat
possible est obtenu pour un convergent brusque. En revanche, pour des Re compris entre 300 et
1000, nous obtenons un profil le plus plat possible pour une longueur de convergent de 6. Nous
notons que à partir de Re = 300, toutes les courbes de la figure 4(a) suivent la même tendance.
Dans la mesure où la taille de la section de sortie a été établie à d = 2, nous pouvons introduire
le rapport Υ = Lconv /d, et déduire de ces résultats que le profil de vitesse optimal est obtenu
pour un rapport de l’ordre de Υ ∼ 3.
Le profil de vitesse pour Re = 500 est tracé sur la figure 4(b) en fonction de différentes
longueurs de convergent. Nous observons ici que le profil présente des irrégularités pour un
convergent brusque (Lconv = 0 ou 2), alors qu’à partir de Lconv = 4, la vitesse tend à revenir
vers un profil de type Poiseuille.
Enfin, loin après le convergent, la longueur de celui-ci n’a plus aucune influence puisque
quelque soit le nombre de Reynolds testé entre 1 et 1000, toutes les vitesses retrouvent un profil
de type Poiseuille du fait de la relative importance des forces de viscosité pour des nombres de
Reynolds de ces ordres de grandeurs.

3.2 Influence du rapport de contraction κ = D/d


Nous cherchons ici à savoir si le rapport de contraction κ = D/d entre l’entrée du convergent
et sa sortie impacte l’écoulement et éventuellement comment. Nous gardons ici une longueur
Lconv = 8, dans la mesure où nous avons trouvé à la section 3.1 que l’écoulement le plus plat
possible était obtenu avec cette longueur, puis nous faisons varier κ entre 2 et 12.
Les courbes tracées sur la figure 5(a) nous montrent que pour un nombre de Reynolds infé-
rieur à 300, plus le rapport κ est élevé, plus le profil de vitesse en sortie de convergent est plat,
même si l’effet de l’augmentation de ce rapport ne semble modifier que très légèrement l’écou-
lement pour un nombre de Reynolds vraiment faible de l’ordre de 10. En revanche, pour des
nombres de Reynolds de l’ordre de 500 et plus, le profil de vitesse le plus plat possible est obtenu
pour un rapport de l’ordre de κ ≈ 6. Lorsque celui-ci est inférieur à cette valeur, la vitesse de
l’écoulement se rapproche d’un profil de type Poiseuille, tandis que lorsque ce rapport augmente
trop fortement, nous observons une vitesse moins élevée au centre de la section que sur les bords
de la buse, comme sur la figure 5(b) représentant le profil de vitesse pour Re = 500 et pour
différentes valeurs de κ.

3.3 Influence du profil d’entrée à travers la section d’entrée Sin


Enfin, nous voulons savoir si la condition limite que nous imposons sur Sin , à savoir un
profil de type Poiseuille, peut avoir une incidence sur notre écoulement après le convergent. Pour
cela, nous modifions le programme pour établir un profil de vitesse constant en entrée, et nous
observons les profils de vitesse pour différents nombres de Reynolds. Ces profils sont tracés sur
la figure 6.
Nous observons que quelque soit le Re, les deux profils de vitesse ont la même allure, seule la
vitesse moyenne diffère et est plus importante lorsque une vitesse constante est imposée sur Sin .
Ainsi, dans les deux cas, un profil de type Poiseuille est obtenu pour de faibles Re, puis celui-ci
tend à se rapprocher d’un profil plat lorsque le Re augmente et dépasse les 100. Notons toutefois
que si la longueur Ldroit (cf. figure 1) de la buse avant le convergent est trop importante, un
profil de type Poiseuille sera observé juste en entrée de celui-ci dans la mesure où une condition
de vitesse nulle aux parois a été codée.

10
1.15 1
Re=10
Re=100
0.8
1.1 Re=300
Re=500
Re=700 0.6
1.05
Re=900
0.4 k=2
1 k=3
Umediane /Umax

Ordonnée Y
0.2 k=4
k=5
0.95
0 k=6
k=7
0.9 -0.2 k=8
k=10
0.85 -0.4 k=12

-0.6
0.8
-0.8
0.75
-1
2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
κ = D/d Vitesse U

(a) (b)

Figure 5 – Influence du rapport κ = D/d sur le profil de vitesse en sortie de buse. (a) Vitesse
médiane sur vitesse maximale en sortie de convergent pour différents Re et différents κ. (b) Profil
de vitesse pour Re = 500 selon différents κ.

1 1 1 1 Poiseuile
Poiseuile Poiseuile Poiseuile
Constant Constant Constant Constant
0.8 0.8 0.8 0.8

0.6 0.6 0.6 0.6

0.4 0.4 0.4 0.4


Ordonnée Y

Ordonnée Y

Ordonnée Y

Ordonnée Y
0.2 0.2 0.2 0.2

0 0 0 0

-0.2 -0.2 -0.2 -0.2

-0.4 -0.4 -0.4 -0.4

-0.6 -0.6 -0.6 -0.6

-0.8 -0.8 -0.8 -0.8

-1 -1 -1 -1
0 0.5 1 1.5 0 0.5 1 1.5 0 0.5 1 1.5 0 0.5 1 1.5
Vitesse U Vitesse U Vitesse U Vitesse U

(a) Re = 10 (b) Re = 100 (c) Re = 500 (d) Re = 1000

Figure 6 – Influence du profil en entrée de buse sur le profil de vitesse en sortie de convergent

4 Étude d’une buse divergente


Par la suite, nous nous sommes intéressé non plus au cas d’une buse convergente mais di-
vergente. La géométrie de notre buse est donc l’inverse de la géométrie présentée sur la figure
1, c’est-à-dire avec une section plus importante après le divergent qu’avant (voir en annexe C
la figure 11). Dans ce cas, le rapport κ est alors le rapport de la section de sortie sur la section
d’entrée : κ = d/D.

4.1 Zones de recirculation


Comme attendu, nous observons des zones de recirculation en sortie de divergent. Ces zones,
dans lesquelles la vitesse devient négative, sont bien visibles sur la figure 7, dans laquelle nous
visualisons les isovaleurs de la vitesse longitudinale u selon différentes géométries (Lconv = 0, 5 et
10) et différents Re (100, 200 et 300). La longueur de recirculation xr augmente lorsque le nombre
de Reynolds augmente, et l’écoulement tend à recoller aux parois de la buse de plus en plus loin.
De plus, l’intensité de la recirculation, ou en d’autres termes la vitesse minimale, augmente

11
Re = 300, Vitesse longitudinale u Re = 300, Vitesse longitudinale u Re = 300, Vitesse longitudinale u

également avec le Re, et ce quelque soit la longueur du divergent [5]. Nous notons également
l’apparition d’instabilités dans l’écoulement à partir d’un certain Re, le rendant asymétrique.
Nous avons voulu approfondir ce phénomène.

(a) Re = 100 , Lconv = 0 (b) Re = 100 , Lconv = 5 (c) Re = 100 , Lconv = 10

(d) Re = 200 , Lconv = 0 (e) Re = 200 , Lconv = 5 (f) Re = 200 , Lconv = 10

(g) Re = 300 , Lconv = 0 (h) Re = 300 , Lconv = 5 (i) Re = 300 , Lconv = 10

Figure 7 – Isovaleurs de la vitesse longitudinale u pour un rapport κ = 5. En jaune apparaissent


les zones de recirculation après le convergent.

4.2 Instabilités
Pour caractériser l’ampleur de l’instabilité, nous nous fixons un critère A représentant une
somme de vitesses transversales v de deux points d’une même abscisse et d’ordonnée opposée,
ces deux vitesses étant opposées lorsque aucune dissymétrie n’est présente dans l’écoulement :

A = v(x, y) + v(x, −y).

En traçant cette amplitude A en fonction du Re et pour une longueur Lconv et un rapport κ


constant, nous obtenons des graphes tous similaires à celui présenté sur la figure 8. Nous obtenons
alors le nombre de Reynolds critique Rec à partir duquel l’écoulement dans la buse devient
instable. Dans le cas de la figure 8, nous avons Rec ≈ 100. Ainsi, pour un Re < Rec , l’écoulement
après le divergent reste totalement symétrique et la présence de zones de recirculation n’a aucune
incidence sur cette symétrie. En revanche, pour un Re > Rec , l’écoulement symétrique n’est plus
stable et évolue en fonction du Re. L’instabilité apparente se décalant vers les x positifs lors de
l’augmentation du Re, cela explique que l’amplitude tracée sur la figure 8 ne tend pas vers l’infini
mais atteint plutôt un maximum lorsque l’instabilité est bien présente à l’abscisse de calcul x,
pour ensuite décroître après le passage de l’asymétrie.
Notons toutefois que l’écoulement calculé ici par notre code (voir annexe B) est un écoulement
stationnaire. L’instabilité observée lors de ces recherches est alors invariante temporellement. Ce
phénomène peut trouver sa source dans des raisons physiques, mais également peut provenir de
problèmes purement numériques. En effet, le maillage utilisé (voir annexe C) est généré de façon
automatique et présente des dissymétries pouvant éventuellement entraîner ces instabilités.

12
0.3 x=2
x=5
x=10
0.2 x=25
x=40
A = v(.,3)+v(.,-3)

0.1
(a)
0

-0.1

-0.2

-0.3

0 50 100 150 200 250 300 (b)


Re

Figure 9 – Isovaleurs de la vitesse de l’écou-


Figure 8 – Évolution de l’amplitude A en lement dans une buse divergente de rapport
fonction du Re et de l’abscisse x de mesure κ = 5 et de longueur Lconv = 0, à Re = 250.
dans une buse divergente de rapport κ = 5 et (a) Vitesse longitudinale u. (b) Vitesse trans-
de longueur Lconv = 0. versale v

Conclusion
Au cours de cette étude, nous avons utilisé la méthode des éléments finis en utilisant le lo-
giciel FreeFem++ afin de simuler l’écoulement à faibles nombres de Reynolds dans une buse
convergente, puis divergente.

La première partie de notre travail a consisté à valider le maillage généré par le logiciel et à
l’améliorer, en gardant à l’esprit qu’un compromis entre la précision des résultats et l’optimisa-
tion des temps de calculs devait être obtenu. Nous en sommes arrivés à la conclusion que si un
maillage trop fin n’entrainait pas un surplus de précision et des résultats différents par rapport à
un maillage légèrement moins dense mais bien moins coûteux en temps de calculs, la génération
d’un maillage trop grossier nuisait à la simulation en introduisant des perturbations dans le profil
de vitesses. De plus, nous avons montré que la taille du domaine simulé n’avait pas d’influence
sur nos calculs dans la mesure où les bonnes conditions limites été imposées.

En analysant l’écoulement à travers une buse convergente dont nous avons fait varier suc-
cessivement divers paramètres géométriques (longueur du convergent, rapport de contraction
avant/après convergent), nous avons montré que des résultats différents été obtenus selon que
le nombre de Reynolds soit supérieur ou inférieur à un ordre de grandeur de 100. Les résultats
nous ont indiqués qu’une buse convergente avec un rapport de contraction κ de l’ordre de 5 à 6
et d’un rapport Υ d’environ 3 semblait être optimale dans l’optique de l’obtention d’un profil de
vitesse le plus plat possible.

Enfin, en s’intéressant à une buse divergente, nous nous sommes aperçus que des zones de
recirculations apparaissaient juste en sortie du divergent, et que l’apparition d’instabilités ve-
naient perturber l’écoulement à partir d’un certain nombre de Reynolds critique propre à chaque
géométrie. Ces instabilités mériteraient par la suite d’être étudiées plus en détail afin de se ren-
seigner sur leurs origines, et ceci en mettant en place une étude de stabilité et en ne considérant
plus par la suite un écoulement stationnaire.

13
Références
[1] Sylvain Auliac : Développement d’outils d’optimisation pour FreeFem++. Thèse de doctorat,
Université Pierre et Marie Curie, mars 2014.
[2] Aboubakr Diop : Étude de stabilité d’un jet impactant confiné. Mémoire de D.E.A., Uni-
versité Paul Sabatier, 2015.
[3] Frédéric Hecht : FreeFem++. Laboratoire Jacques-Louis Lions, Université Pierre et Marie
Curie, Paris, third edition, version 3.51 édition.
[4] Frédéric Hecht : New development in freefem++. Journal of Numerical Mathematics,
20(3–4):251–265, 2012.
[5] Mamta Jotkar, José Miguel Pérez, Vassilis Theofilis et Rama Govindarajan : Insta-
bility mechanisms in straight-diverging-straight channels. Procedia IUTAM, 14:236 – 245,
2015.
[6] Guillaume Legendre : Méthodes numériques. introduction à l’analyse numérique et au
calcul scientifique. Université Paris Dauphine, juillet 2016.

14
A Code de maillage d’une buse convergente

Un exemple du code pour créer la géométrie et le maillage d’une buse convergente, écrit en
C++ avec le logiciel d’éléments finis FreeFem++, est donné ci-dessous (code 2) :

Code 2 – Code de maillage du convergent


1 /* ==========================================
2
3 Creation de la geometrie et du maillage
4 −− Convergence Polynome P6 −−
5
6 ========================================== */
7
8 real K, a;
9 cout << " Entrer le rapport de contraction horizontal :" << endl;
10 cin >> K;
11 cout << " Entrer la longueur du convergent :" << endl;
12 cin >> a;
13
14 /* −−−−−−−−−−−−−−−−−
15 Geometrie
16 −−−−−−−−−−−−−−−−− */
17
18 /* Longueurs */
19 real Ldroit = 10; // Partie avant convergent
20 real Lconv = a; // Convergent
21 real L = Lconv;
22
23 /* Coordonnees */
24 real xstart = −(Ldroit+Lconv); // Abscisse debut buse
25 real xout = 15; // Abscisse fin buse
26 real xstartC = −Lconv; // Abscisse debut convergent
27 real xorifice = 0; // Abscisse fin convergent
28
29 real yorifice = 1; // Ordonnee sortie
30 real ydroit = K*yorifice; // Ordonnee entree
31
32 /* Convergent */
33 real R0 = ydroit;
34 real RL = yorifice;
35
36 real pp0 = R0;
37 real pp1 = 0.;
38 real pp2 = 0.;
39 real pp3 = −10*(R0−RL)/L^3;
40 real pp4 = 15*(R0−RL)/L^4;
41 real pp5 = −6*(R0−RL)/L^5;
42 real pp6 = 0;
43
44 /* Axe symetrie */
45 real axe = sqrt(xstart^2)+sqrt(xout^2);
46
47 /* −−−−−−−−−−−−−−−−
48 Domaine

15
49 −−−−−−−−−−−−−−−− */
50
51 /* Axe de symetrie */
52 border axis(t=xstart,xout){x=t ;y=0; label=6;};
53
54 /* Limite droite */
55 border outlet(t=−yorifice,yorifice){x=xout; y=t; label=5;};
56 border outletdemi(t=0,yorifice){x=xout; y=t; label=5;};
57
58 /* Sup apres cvg */
59 border droitapresconvh(t=xout,xorifice){x=t; y=yorifice; label=2;};
60 border droitapresconvb(t=xorifice,xout){x=t; y=−yorifice; label=3;};
61
62 /* Convergent */
63 border convergenth(t=Lconv,0){x=(xstartC+t); y=(pp0+pp1*t+pp2*t^2+pp3*t^3+pp4*t^4
+pp5*t^5+pp6*t^6); label=2;};
64 border convergentb(t=0,Lconv){x=(xstartC+t); y=−(pp0+pp1*t+pp2*t^2+pp3*t^3+pp4*t^
4+pp5*t^5+pp6*t^6); label=3;};
65
66 /* Sup avant cvg */
67 border droith(t=Ldroit,0){x=xstart+t;y=R0;label=2;};
68 border droitb(t=xstart,−Lconv){x=t;y=−R0;label=3;};
69
70 /* Limite gauche */
71 border inlet(t=ydroit,−ydroit){x=xstart; y=t; label=1;};
72 border inletdemi(t=ydroit,0){x=xstart; y=t; label=1;};
73
74 /* −−−−−−−−−−−−−−−−−−−−
75 PLOT Domaine
76 −−−−−−−−−−−−−−−−−−−− */
77
78 int Nin = 10*ydroit; //50;
79 int Nout = 10*yorifice; //50;
80 int Ndroit = 5*Ldroit;
81 int Ntuy = 6*(xout); //200;
82 int Nconv = 7*(sqrt((xstartC)^2+(yorifice−ydroit)^2)); //50;
83 int Naxis = 5*axe;
84 int Nzoom = 2;
85
86 /* Geometrie entiere */
87 plot(droitb(Nin)
88 + convergentb(Nconv)
89 + droitapresconvb(Ntuy)
90 + outlet(Nout)
91 + droitapresconvh(Ntuy)
92 + convergenth(Nconv)
93 + droith(Nin)
94 + inlet(Nin)
95 + Obj1(−Nzoom)
96 , wait=1, ps="FIGURE/GeometrieConv.eps");
97
98 /* −−−−−−−−−−−−−−−−−
99 MAILLAGE
100 −−−−−−−−−−−−−−−−− */
101
102 /* Geometrie entiere */

16
103 mesh th = buildmesh(droitb(Ndroit)
104 + convergentb(Nconv)
105 + droitapresconvb(Ntuy)
106 + outlet(Nout)
107 + droitapresconvh(Ntuy)
108 + convergenth(Nconv)
109 + droith(Ndroit)
110 + inlet(Nin));
111
112 plot(th,ps="FIGURE/MeshConvergent.eps");
113
114 savemesh(th,"mesh_guess.msh");
115
116 fespace V1h(th,[P2,P2,P1]);
117 V1h [v,u,p];
118 u[]= 0;
119
120 /* −−−−−−−−−−−−−−−−
121 EXPORT
122 −−−−−−−−−−−−−−−− */
123
124 {
125 ofstream U("chbase_guess.txt");
126 U << v[];
127 U << endl << 1;
128 }
129
130 {
131 ofstream file("Parametres_maillage.txt");
132 file << Ldroit << " " << Lconv << " " << L << " " << xstart << " " << xout << " "
<< xstartC << " " << xorifice << " " << ydroit << " " << yorifice;
133 };

17
B Code de résolution des équations de Navier-Stokes incompres-
sibles
Un exemple du code pour résoudre les équations de Navier-Stokes incompressibles dans la
buse à l’aide de la méthode itérative de Newton est donné ci-dessous(code 3) :

Code 3 – Code de résolution des équations de Navier-Stokes


1 /* ===================================================
2
3 Resolution Navier−Stokes par la methode de Newton
4 −− Profil de vitesse de Poiseuille −−
5
6 =================================================== */
7
8 real cpu=clock();
9
10 /* −−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−
11 Donnees maillage
12 −−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−− */
13
14 /* Maillage */
15 mesh th=readmesh("mesh_guess.msh");
16
17 /* Constantes domaines */
18 real Ldroit,Lconv,L,xstart,xout,xstartC,xorifice,ydroit,yorifice;
19 {
20 ifstream Input("Parametres_maillage.txt");
21 Input >> Ldroit >> Lconv >> L >> xstart >> xout >> xstartC >> xorifice >> ydroit
>> yorifice;
22 }
23
24 /* −−−−−−−−−−−−−−−−−−
25 Espaces EF
26 −−−−−−−−−−−−−−−−−− */
27
28 fespace femp2(th,P2);
29 fespace femp1(th,P1);
30 fespace femp2xfemp2xfemp1(th,[P2,P2,P1]);
31
32 /* −−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−
33 Lecture Reynolds
34 −−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−− */
35
36 real Re;
37 real Reans;
38 real lecture;
39
40 /* Demande Re */
41 cout << "Calcul CB par methode de Newton" << endl;
42 cout << " Entrer le Nombre de Reynolds :" << endl;
43
44 /* Lecture Re */
45 cin >> lecture;
46 if (lecture == 0)

18
47 {
48 ifstream file("Reynolds.txt");
49 file >> Re;
50 }
51 else
52 {
53 Re = lecture;
54 };
55
56 cout << "Reynolds = " << Re << endl;
57
58 /* −−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−
59 Nombres physiques
60 −−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−− */
61
62 real d = 2*yorifice; // largeur buse = 2*yorifice
63 real dstart = 2*ydroit; // = 2*ystart
64 real ddroit = ydroit; // largeur avant convergent
65
66 real Umean = 1; // Vitesse moyenne au bec
67 real Umeaninlet = Umean*d/dstart;
68 real nu = Umean*d/Re; // Viscosite cinematique
69
70 macro Uinlet(y) Umeaninlet*(1/ydroit^2)*(ydroit^2−y^2) // Poiseuille
71
72 /* −−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−
73 Navier−Stokes
74 −−−−−−−−−−−−−−−−−−−−− */
75
76 femp2xfemp2xfemp1 [ub1,ub2,pb];
77 femp2xfemp2xfemp1 [du1,du2,dp];
78 femp2xfemp2xfemp1 [v1,v2,q];
79
80 /* Fichier demarage */
81 {
82 ifstream file("chbase_guess.txt");
83 file >> ub1[];
84 file >> Reans;
85 cout << "Reynolds chbase guess = " << Reans << endl;
86 };
87
88 /* Resolution */
89 real ener1 = 1;
90 real ener2,reslinf,resl2;
91 real limite = 2.e−12;
92
93 int i=0;
94 while((ener1>limite)&(i<=14))
95 {
96 {
97 solve NS([du1,du2,dp],[v1,v2,q])=
98 int2d(th)(nu*(dx(du1)*dx(v1)+dy(du1)*dy(v1)+dx(du2)*dx(v2
)+dy(du2)*dy(v2))
99 + v1*(du1*dx(ub1)+du2*dy(ub1)+ub1*dx(du1)+ub2*dy(
du1))
100 + v2*(du1*dx(ub2)+du2*dy(ub2)+ub1*dx(du2)+ub2*dy(

19
du2))
101 − dp*(dx(v1)+dy(v2))
102 + q*(dx(du1)+dy(du2)))
103 − int2d(th)(− nu*(dx(ub1)*dx(v1)+dy(ub1)*dy(v1)+dx(ub2)*
dx(v2)+dy(ub2)*dy(v2))
104 − v1*(ub1*dx(ub1)+ub2*dy(ub1))
105 − v2*(ub1*dx(ub2)+ub2*dy(ub2))
106 + pb*(dx(v1)+dy(v2))
107 − q*(dx(ub1)+dy(ub2)))
108 + on(1,du1=Uinlet(y)−ub1,du2=−ub2)
109 + on(2,3,du1=−ub1,du2=−ub2);
110
111 ener1=sqrt(int2d(th)(du1^2+du2^2)/th.area);
112 ener2=sqrt(int2d(th)((ub1−1)^2+ub2^2)/th.area);
113
114 cout << " res = " << ener1 << endl;
115
116 ub1[]+=du1[];
117 };
118 i++;
119 {
120 ofstream file("WORK/NSnewton"+int(Re)+".txt",append);
121 file << i << " " << ener1 << " " << ener2 << " " << ener1/
ener2 << " " << reslinf << " " << resl2 << endl;
122 };
123 };
124
125 /* −−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−
126 Fonction de courant
127 −−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−−− */
128
129 femp1 rot;
130 femp2 psi, psis;
131
132 rot = dx(ub2)−dy(ub1);
133
134 solve Courant(psi,psis) =
135 int2d(th)(dx(psi)*dx(psis)+dy(psi)*dy(psis))
136 + on(2,psi=Umean*d/2)
137 + on(3,psi=−Umean*d/2);
138
139 plot(psi,nbiso=20,wait=1);
140
141 /* −−−−−−−−−−−−−−−−−
142 Affichage
143 −−−−−−−−−−−−−−−−− */
144
145 /* Temps */
146
147 cout << " CPU time = " << clock()−cpu << endl;
148
149 /* Reynolds */
150
151 cout << " Reynolds = " << Re << endl;
152
153 /* Geometrie */

20
154
155 cout << " D/d = " << dstart/d << endl;
156 cout << " Lconv = " << Lconv << endl;
157
158 /* Vitesses min et max */
159 femp2 ux = ub1;
160
161 cout << " Vitesse d’entree = " << Umeaninlet << endl;
162 cout << " Min(ux) = " << ux[].min << endl;
163 cout << " Max(ux) = " << ux[].max << endl;
164
165 /* −−−−−−−−−−−−−−−−−−−−
166 Finalisation
167 −−−−−−−−−−−−−−−−−−−− */
168
169 /* Si non convergence */
170 if(ener1>limite)
171 {
172 cout << " Attention : newton non converge " << endl;
173 femp1 residual = du1^2+du2^2;
174 plot(residual,wait=1);
175 {
176 ofstream file("CHBASE/cbn_Re"+int(Re)+"_nc.txt");
177 file << ub1[];
178 file << Re; // remis
179 };
180 }
181 /* Si convergence */
182 else
183 {
184 {
185 ofstream file("CHBASE/cbn_Re"+int(Re)+".txt");
186 file << ub1[];
187 file << Re; // remis
188 };
189 {
190 ofstream file("chbase.txt");
191 file << ub1[];
192 file << endl << endl << Re; // remis
193 };
194
195 exec("cp chbase.txt chbase_guess.txt");
196 cout << "Fin du calcul CB par methode de Newton ; Re = " << Re << endl;
197
198
199 plot(ub1,wait=1,value=true,nbiso=50,fill=1,ps="Ux.eps");
200
201 plot(ub2,wait=1,value=true,nbiso=50,fill=1,ps="Uy.eps");
202
203 plot(pb,wait=1,value=true,nbiso=50,fill=1,ps="P.eps");
204
205 /* Profils de vitesse */
206 {
207 ofstream fileU("Uprofile_Re"+int(Re)+"entree.txt");
208 for(real yy=−ydroit; yy<ydroit; yy=yy+0.01*1)
209 {

21
210 fileU << yy << " " << ub1(xstart,yy) << endl;
211 };
212 }
213 {
214 ofstream fileU("Uprofile_Re"+int(Re)+"_avantConv.txt");
215 for(real yy=−ydroit; yy<ydroit; yy=yy+0.01*1)
216 {
217 fileU << yy << " " << ub1(−Lconv,yy) << endl;
218 };
219 }
220 {
221 ofstream fileU("Uprofile_Re"+int(Re)+"_Conv.txt");
222 for(real yy=−yorifice; yy<yorifice; yy=yy+0.01*1)
223 {
224 fileU << yy << " " << ub1(0,yy) << endl;
225 };
226 }
227 {
228 ofstream fileU("Uprofile_Re"+int(Re)+"_apresConv.txt");
229 for(real yy=−yorifice; yy<yorifice; yy=yy+0.01*1)
230 {
231 fileU << yy << " " << ub1(xout,yy) << endl;
232 };
233 }
234 };

22
C Maillages générés par FreeFem++
Les maillages générés avec FreeFem++ pour les calculs des écoulements dans les buses
convergentes et divergentes sont tracés respectivement sur les figures 10 et 11. Pour des raisons
de qualité visuelle, la densité de mailles visible sur les figures ci-dessous est trois fois plus faible
que la densité réelle utilisée pour nos calculs.

C.1 Buse convergente

Figure 10 – Maillage d’une buse convergente

C.2 Buse divergente

Figure 11 – Maillage d’une buse divergente

23
Résumé

Optimisation d’une buse convergente ou divergente en écoulement à bas Reynolds

Les règles usuelles de conception de buses convergentes dans le but d’obtenir un écoulement le
plus uniforme possible et utilisées pour de grands nombres de Reynolds ne sont pas directement
applicables dans le cas d’écoulements à nombre de Reynolds plus faible, de l’ordre de 100 à
1000. Notre étude basée sur la méthode des éléments finis montre que dans ce cas, l’utilisation
d’une buse réduisant la section d’un facteur d’environ 5 à 6 semblait être optimale dans l’optique
d’obtenir un profil de vitesse en sortie de convergent le plus plat possible.
Une étude menée sur le cas de buses divergentes nous a également montré qu’au delà d’un
certain nombre de Reynolds critique Rec , des dissymétries et des instabilités apparaissaient dans
l’écoulement en sortie de divergent et se propageaient ensuite dans la buse, et ce dans le cas de
la recherche d’un écoulement stationnaire.
Mots-clés : FreeFem++, Écoulement dans un divergent, Écoulement dans un convergent, Écou-
lement laminaire, Bas Reynolds, Méthode des éléments finis.

Abstract

Optimization of a straight-converging-straight or straight-diverging-straight


channels

In order to obtain the most possible uniform flow for high Reynolds numbers, the usual
convergent nozzle design rules are not directly applicable in the case of flows with a low Reynods
number, from 100 to 1000. Our analysis based on the finite element method shows that in this
case, the use of a nozzle reducing the section by a factor 5 to 6 seemed to be optimal to get a
speed profile as flat as possible at the convergent output.
An analysis of differents divergents nozzles has also shown that beyond a critical Reynolds
number Rec , dissymmetries and instabilities appeared in the divergent outflow before propagating
into the nozzle , and this in the case of the research for a stationary flow.
Keywords : FreeFem++, Sudden expansion flow, Sudden contraction flow, Laminar flow, Low
Reynolds, Finite element method.

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