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2016 Antilles Guyane Exo3

Ce document présente l'étude d'une fonction f et sa comparaison avec une fonction g. Il contient plusieurs parties avec des calculs et démonstrations sur les limites, dérivées, variations et représentations graphiques de ces fonctions.

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Antilles Guyane 2016.

Enseignement spécifique
EXERCICE 3 (7 points) (commun à tous les candidats)

Partie A
2
On considère la fonction f définie pour tout réel x par f (x) = xe1−x .
1) Calculer la limite de la fonction f en +∞.
e x2
Indication : on pourra utiliser que pour tout réel x différent de 0, f (x) = × x2 .
x e
On admettra que la limite de la fonction f en −∞ est égale à 0.
2) a) On admet que f est dérivable sur R et on note f ′ sa dérivée.
Démontrer que pour tout réel x,
2
f ′ (x) = 1 − 2x2 e1−x .
! "

b) En déduire le tableau de variations de la fonction f .

Partie B

On considère la fonction g définie pour tout réel x par g(x) = e1−x .


Sur le graphique ci-dessous, on a tracé dans un repère les courbes représentatives Cf et Cg respectivement des fonctions
f et g.

2, 5

Cg
1, 5

0, 5

−2, 5 −2 −1, 5 −1 −0, 5 0, 5 1 1, 5 2 2, 5 3

−0, 5

Cf
−1

−1, 5

Le but de cette partie est d’étudier la position relative de ces deux courbes.
1) Après observation du graphique, quelle conjecture peut-on émettre ?
2) Justifier que, pour tout réel x appartenant à ] − ∞ ; 0], f (x) < g(x).
3) Dans cette question, on se place dans l’intervalle ]0 ; +∞[.
On pose, pour tout réel x strictement positif, Φ(x) = ln x − x2 + x.
a) Montrer que, pour tout réel x strictement positif,

f (x) ! g(x) équivaut à Φ(x) ! 0.

On admet pour la suite que f (x) = g(x) équivaut à Φ(x) = 0.


b) On admet que la fonction Φ est dérivable sur ]0 ; +∞[. Dresser le tableau de variation de la fonction Φ.
(Les limites en 0 et +∞ ne sont pas attendues.)

http ://www.maths-france.fr 1 c Jean-Louis Rouget, 2016. Tous droits réservés.



c) En déduire que, pour tout réel x strictement positif, Φ(x) ! 0.
4) a) La conjecture émise à la question 1. de la partie B est-elle valide ?
b) Montrer que Cf et Cg ont un unique point commun, noté A.
c) Montrer qu’en ce point A, ces deux courbes ont la même tangente.

Partie C

1) Trouver une primitive F de la fonction f sur R.


! 1" #
2
2) En déduire la valeur de e1−x − xe1−x dx.
0

3) Interpréter graphiquement ce résultat.

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Antilles Guyane 2016. Enseignement spécifique
EXERCICE 3 : corrigé

Partie A

1) Soit x un réel non nul.

2 2 x2 1 e x2
f (x) = xe1−x = x × e × e−x = × e × x2 = × x2 .
x e x e
2
e ex eX
Déjà, lim = 0. Ensuite, d’après un théorème de croissances comparées, lim = lim = +∞. Par
x→+∞ x x→+∞ x2 X→+∞ X
2
x
passage à l’inverse, on obtient lim x2 = 0. En multipliant, on obtient finalement lim f (x) = 0 × 0 = 0.
x→+∞ e x→+∞

lim f (x) = 0.
x→+∞

2) a) Pour tout réel x,


2
! 2
" 2 2 2
f ′ (x) = 1 × e1−x + x × (−2x)e1−x = e1−x − 2x2 e1−x = 1 − 2x2 e1−x .
# $

% &
1−x2 1
b) Pour tout réel x, e > 0 et donc pour tout réel x, f (x) est du signe de 1 − 2x ′ 2 2
= −2 x − =
% &% & 2
1 1
−2 x − √ x + √ . Le cours sur le signe d’un trinôme du second degré permet alors de dresser le tableau
2 2
de variations de f :

x −∞ − √12 √1
2
+∞

f ′ (x) − 0 + 0 −

'
0 e/2
f '
− e/2 0

e1/2
% & "2 % & (
1 1 1− 1 e
!
1
f =√ e = √ = 1, 16 . . . et f =− = −1, 16 . . .

√ 2 −√
2 2 2 2 2

Partie B

1) Il semble que Cg soit au-dessus de Cf sur R et que Cf et Cg ait un point commun et un seul, à savoir leur point
d’abscisse 1.
2) Soit x ∈] − ∞, 0]. Puisque la fonction exponentielle est strictement positive sur R, on a f (x) ! 0 et g(x) > 0. En
particulier, f (x) < g(x).
3) a) Soit x > 0.

2
f (x) ! g(x) ⇔ xe1−x ! e1−x
! 2
" 2
⇔ ln xe1−x ! ln e1−x (car xe1−x > 0 et e1−x > 0)
# $
! 2
"
⇔ ln(x) + ln e1−x ! 1 − x ⇔ ln(x) + 1 − x2 ! 1 − x
⇔ ln(x) − x2 + x ! 0 ⇔ Φ(x) ! 0.

b) Pour tout réel x > 0,

1 1 + x(−2x + 1) −2x2 + x + 1
Φ′ (x) = − 2x + 1 = = .
x x x
Pour tout réel x > 0, Φ′ (x) est du signe de −2x2 + x + 1. Le discriminant√de ce trinôme est ∆ = 1√2
− 4 × (−2) × 1 = 9.
−1 + 9 1 −1 − 9
Le trinôme −2x2 + x + 1 a deux racines distinctes à savoir x1 = = − et x1 = = 1. Le cours sur
−2 × 2 2 −2 × 2

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le signe d’un trinôme du second degré montre alors que la fonction Φ′ est strictement positive sur ]0, 1[, strictement
négative sur ]1, +∞[ et s’annule en 1. La fonction Φ est donc strictement croissante sur ]0, 1] et strictement décroissante
sur [1, +∞[.
c) En particulier, la fonction Φ admet un maximum en 1 et ce maximum est

Φ(1) = ln(1) − 12 + 1 = 0.
On en déduit que pour tout réel x > 0, Φ(x) ! Φ(1) ou encore Φ(x) ! 0.
4) a) D’après la question 3)a), pour tout x > 0, on a f (x) ! g(x) et d’après la question 2), pour tout x ! 0, on a
f (x) ! g(x). Ainsi, Cf est au-dessous de Cg sur R et la conjecture de la question 1) de la partie B est donc valide.
b) D’après le résultat admis par l’énoncé, f (x) = g(x) équivaut à Φ(x) = 0 ou encore x = 1. Les courbes Cf et Cg ont
donc un point commun et un seul à savoir le point A de coordonnées (1, g(1)) ou encore (1, 1).
2
c) On a xA = 1 et f (xA ) = 1 = g (xA ). D’autre part, f ′ (xA ) = 1 − 2 × 12 e1−1 = −1 et g ′ (xA ) = −e1−1 = −1.
# $

Ceci montre déjà que les courbes Cf et Cg ont le même tangente au point A. Une équation de cette tangente commune
est y = −(x − 1) + 1 ou encore y = −x + 2.

Partie C

2 1 2 1 # $′ 2
1) Pour tout réel x, f (x) = xe1−x = − × (−2x)e1−x = − × 1 − x2 e1−x et donc, une primitive de f sur R est
2 2
1 2
la fonction F définie par : pour tout réel x, F (x) = − e1−x .
2
) 1! * +1 % & % &
2
" 1 2 1 1 e−1
2) e1−x − xe1−x dx = −e1−x + e1−x = −e0 + e0 − −e1 + e1 = .
0 2 0 2 2 2
) 1! "
2
3) Pour tout réel x de [0, 1], f (x) ! g(x). Donc, e1−x − xe1−x dx est l’aire, exprimée en unités d’aire, du
0
domaine du plan compris entre Cf et Cg d’une part, et les droites d’équations respectives x = 0 et x = 1 d’autre part.

2, 5

Cg
1, 5

0, 5

−2, 5 −2 −1, 5 −1 −0, 5 0, 5 1 1, 5 2 2, 5 3

−0, 5

Cf
−1

−1, 5

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