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Bruce Springsteen

Le document décrit la jeunesse de Bruce Springsteen et ses débuts musicaux influencés par Elvis Presley et Bob Dylan. Il a signé son premier contrat avec Columbia Records en 1972 et a rencontré le succès commercial dans les années 1970 et 1980, devenant une icône du rock américain, avant de connaître des périodes solo.

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Le document décrit la jeunesse de Bruce Springsteen et ses débuts musicaux influencés par Elvis Presley et Bob Dylan. Il a signé son premier contrat avec Columbia Records en 1972 et a rencontré le succès commercial dans les années 1970 et 1980, devenant une icône du rock américain, avant de connaître des périodes solo.

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Les débuts

Bruce Springsteen grandit à Freehold. Un soir, alors qu'il regarde la télévision, Bruce tombe par
hasard sur une prestation d'Elvis Presley. C'est une véritable révélation pour le jeune homme,
subjugué par la gestuelle du « King ». Il connaît une autre révélation en découvrant par la suite
les textes de Bob Dylan, à la virtuosité poétique alors inouïe dans le rock 'n' roll. Il déclarera plus
tard : « […] the way that Elvis freed your body, Bob freed your mind. »5 (« […] de la même façon
qu'Elvis a libéré les corps, Bob a libéré les esprits »). Springsteen n'a alors plus qu'une idée en
tête : se consacrer, corps et âme, à la musique. Sa mère lui offre sa première guitare, achetée
chez un prêteur sur gages. Désormais, le jeune homme passe des journées entières à composer
et à gratter frénétiquement les cordes de sa guitare, malgré les réticences de son père.
Néanmoins, Springsteen persévère et, après quelques essais en solo, il commence à se produire
avec divers groupes dont les noms vont souvent varier : the Castiles, Dr. Zoom & the Sonic Boom,
le Bruce Springsteen Band et Steel Mill.

Devant le découvreur de talents John Hammond — qui a fait signer Bob Dylan une dizaine
d'années plus tôt6 — il interprète, à la guitare, quatre titres de sa composition, dont Growin’ Up
et It’s So Hard To Be A Saint In The City. Dans la foulée, il signe un contrat pour un album avec
Columbia en 1972. Springsteen amène alors avec lui en studio de nombreux musiciens, amis
originaires comme lui du New Jersey. La plupart de ces derniers formeront le E Street Band. Son
premier album, Greetings from Asbury Park, New Jersey, sorti en janvier 1973, lui vaut la faveur
des critiques, même si les ventes restent médiocres. Manfred Mann et son Earth Band
reprennent une chanson de cet album, Blinded By The Light pour en faire un tube. La même
année, Bruce sort The Wild, the Innocent and the E Street Shuffle, un album plus abouti que le
précédent mais qui, encore une fois, ne rencontre qu'un succès local.

C'est de cette époque que date le surnom affectueux « The Boss » qu'il déteste pourtant, car il
est très directif avec ses musiciens et les paye lui-même à chaque fin de concert7

La « Bossmania » (1974-1988)

Bruce Springsteen (au centre) avec l'E Street Band en 1977.

Dans le Real Paper de Boston du 22 mai 1974, le critique musical Jon Landau écrit : « J'ai vu
l'avenir du rock 'n' roll, il s'appelle Bruce Springsteen. Une nuit où j'avais besoin de me sentir
jeune, il m'a fait me sentir comme si c'était la première fois que j'entendais de la musique. »8
Landau devient ensuite le manager de Springsteen. Avec la sortie de son album Born to Run en
1975, Springsteen fait les couvertures des magazines Time et Newsweek la même semaine, le 27
octobre. Ce disque est une véritable consécration pour l'artiste et son groupe. Cet album fait
aujourd'hui partie des incontournables de la musique rock, avec des titres empreints de fougue
comme la chanson titre Born to Run.

En 1977, Bruce écrit la chanson Fire pour Elvis Presley, qui meurt la même année sans avoir pu la
chanter. Bruce l'offre au chanteur de rockabilly Robert Gordon qui l'enregistre sur son album
Fresh Fish Special en 1978. Cependant, à l'époque, une bataille judiciaire avec son ancien
manager Mike Appel empêche Springsteen de composer pendant une longue période et
contribue probablement à la tonalité beaucoup plus sombre de son album suivant, Darkness on
the Edge of Town, sorti en 1978. Dans la lignée de Darkness…, Bruce Springsteen compose
Because the Night pour Patti Smith, chanson qui devient l'un de ses plus grands succès.

En 1979, il participe au concert No Nukes contre l'utilisation de l'énergie nucléaire. C'est une des
premières manifestations de son militantisme politique, qui ne cessera de s'affirmer par la suite.

En 1980 sort le double album The River, s'inscrivant dans le même registre que le précédent,
avec des titres poignants comme Point Blank.

Bruce Springsteen, Drammenshallen, Norvège, le 5 mai 1981.

En 1981, après avoir lu le livre de Joe Klein Woody Guthrie – A life, Bruce Springsteen interprète
This Land Is Your Land lors de la plupart des concerts de sa longue tournée mondiale avec son
groupe l'E Street Band ; la chanson se retrouvera sur le coffret de Springsteen Live 1975-85
publié en 1986. Bruce Springsteen participe également à l'album collectif Folkways – A Vision
Shared en 1988 consacré aux géants de la folk-music, Leadbelly et Guthrie9.

En 1982, il compose un album beaucoup plus intime, Nebraska, qu'il enregistre avec seulement
une guitare, un harmonica et un tambourin sur un magnétophone quatre pistes. À l'origine, il ne
s'agit que d'une démo. Sur les conseils de son manager Jon Landau, Springsteen sort cet album
sans la contribution du E Street Band. C’est son premier album en solo ; par la suite il lui arrivera
de se détacher de temps à autre du E Street Band pour le rejoindre plus tard. En l'occurrence, il
retrouve son groupe peu après l'enregistrement de Nebraska. En 1985, il fait partie des
chanteurs chantant We Are the World, titre caritatif composé par Michael Jackson et Lionel
Richie, destiné à réunir des fonds pour lutter contre la famine en Éthiopie.
Springsteen atteint le sommet de sa renommée avec l'album Born in the U.S.A., sorti en 1984, un
des plus importants succès commerciaux de la décennie, et la tournée mondiale qui l'a suivi. Il
devient l'incarnation des aspirations de la classe-populaire des États-Unis, des travailleurs
humbles dévoués à leur famille et à leur patrie, au point de susciter des malentendus. Ainsi,
George Bush, futur président républicain des États-Unis, utilisera la chanson titre de l'album
comme hymne pour sa campagne de 1988, au grand dam de l'auteur. (Déjà en 1984, Ronald
Reagan avait tenté de se réapproprier les paroles de Born in the U.S.A. pour sa campagne de
réélection.) En effet, ce titre a été victime d'une méprise : beaucoup ont vu dans ses paroles un
hymne à la gloire des États-Unis, une déclaration patriotique prônant l'hégémonie américaine, là
où le ton se veut dénonciateur ; en réalité, Born in the U.S.A. raconte le retour au pays d'un
vétéran de la guerre du Viêt Nam et le rejet qu'il subit de la part de ses concitoyens, l'invocation
du refrain étant plus teintée d'amertume que de fierté nationale. Springsteen déclarera d'ailleurs
lors des concerts de sa tournée en 2002, avant d'interpréter ce morceau emblématique : « J'ai
chanté cette chanson pour dénoncer les conséquences de la guerre du Viêt Nam, aujourd'hui je
la chante pour la paix »10. (Replacé dans le contexte international de 2002, cela valait
condamnation des intentions d'intervention armée en Irak de George W. Bush.)

Pendant la période 1985-1988, toujours accompagné du E Street Band, il joue des dizaines de
concerts dans des stades, notamment le 30 septembre 1985 au Los Angeles Memorial Coliseum.
Son style est plus contemplatif et plus calme, à l'image de l'album Tunnel of Love (1987), une
réflexion mature sur les multiples visages de l'amour trouvé, perdu et gâché.

Le 19 juillet 1988 il joue un concert de quatre heures à Berlin-Est, alors en zone communiste,
devant 300 000 jeunes allemands de l'Est enthousiastes, et en profite pour leur dire, en
allemand, en pensant au mur de Berlin : « Je ne suis ici pour aucun gouvernement, je suis venu
pour jouer du rock 'n' roll pour vous dans l'espoir qu'un jour toutes les barrières seront abolies ».
Selon Gerd Dietrich, professeur d'histoire à Berlin : « Le concert et le discours de Springsteen ont
certainement contribué de façon significative aux évènements ayant conduit à la chute du mur
»11.

Les années solo (1988-1995)

Bruce Sprinsgteen en 1988.

Après 1989, il se sépare de son E Street Band (hormis le pianiste Roy Bittan, le saxophoniste
Clarence "Big Man" Clemons, et son épouse guitariste Patti Scialfa) et sort deux albums solo en
1992 Human Touch et Lucky Town, poursuivant approximativement dans la même veine que
Tunnel of Love. De nombreuses critiques s'élèvent pour regretter le conformisme grandissant de
ces albums.[réf. nécessaire]

Lauréat de Grammy Awards à plusieurs reprises, il reçoit également un Oscar en 1993 pour sa
chanson Streets of Philadelphia, de la bande originale du film Philadelphia, réalisé par Jonathan
Demme12.

La reformation provisoire du E Street Band pour enregistrer quatre inédits sur le Greatest Hits de
1995 semble redonner du souffle au Boss. En effet, la critique salue unanimement son album de
1995 The Ghost of Tom Joad, reprenant des thèmes du livre Les Raisins de la colère de John
Steinbeck. Dans cet album, Springsteen souligne les parallèles entre cette œuvre et l'époque
actuelle, renouant ainsi avec un ton plus engagé. Cet album est récompensé par le prix de
l'académie Charles Cros pour la poésie de ses textes.

L'artiste se lance dans une tournée mondiale, en solo, simplement armé d'une guitare et d'un
harmonica.

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