CNC MP 2011 Physique 1 Corrige
CNC MP 2011 Physique 1 Corrige
Première partie
régime statique
−
→ −−→
p o = +q N P = +qa−
→
uz
L’unité du moment dipolaire électrique est : C.m (ou D : Debye tel que 1D = 1/3 × 10−29 C.m).
+q te
V+ (M ) = −−→ + C
4πεo kP M k
−
→
E (M ) = Er (r, θ)−
→
u r + Eθ (r, θ)−
→
uθ
1.1.5. Potentiel
r
−−→ a2 a
kP M k = r2 + ≃ r 1−
− ra cos θ |{z} cos θ
4 2r
r≫a
r
−−→ a2 a
kN M k = r2 + + ra cos θ |{z}
≃ r 1+ cos θ
4 2r
r≫a
Soit :
1 qa cos θ po cos θ
V (M ) = 2
=
4πεo r 4πεo r 2
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1.1.6. Champ
∂V (r, θ)
Er (r, θ) = − ∂r
−
→ −−→
E (M ) = −gradV (M ) ⇒
Eθ (r, θ) = − 1 ∂V (r, θ)
r ∂θ
Soient :
po cos θ 2po sin θ
Er (r, θ) = et Eθ (r, θ) =
4πεo r 3 4πεo r 3
1.1.7. Équation des lignes de champUn ligne de champ est une courbe en tout point
duquel le champ est y tangent.
Soit
−−→ −→ →
− dr rdθ
dOM ∧ E (M ) = 0 ⇒ = ⇒ r(θ) = K sin2 θ
Er Eθ
K est une constante homogène à une distance.
−
→
E
◮ Une ligne de champ électrique n’est
→
−
jamais fermée ( E est à circulation
−q +q z conservative).
→
−
p ◮ Les lignes de champ électrique di-
o
verge d’une charge positive et converge
vers une charge négative.
Figure 1-bis
1.2.1.
−
→ →
−
A (M ) = A (r, θ, ϕ)
→
− →
−
Le potentiel vecteur A (M ) (contrairement au champ B (M ) ) est un vrai vecteur, il appartient à
l’élément de symétrie de la distribution de courant.
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◦ Le plan contenant l’axe Oz et le point M , défini par φ = constante, est un plan d’antisymétrie
→
−
de la distribution de courant. est, donc, A (M ) perpendiculaire à ce plan et par conséquent
collinéaire au vecteur −
→uϕ :
→
−
A (M ) = A(r, θ, ϕ)−
→uϕ
−
→
◦ La distribution de courant est invariante par rotation de ϕ autour de l’axe Oz , donc A (M )
est indépendant de ϕ :
→
−
A (M ) = A(r, θ)−
→
uϕ
−
→
u P = cos α−
→
u + sin α−
→
uϕ et −
→
u α = − sin α−
→
u + cos α−
→
uϕ
−−→ →
−
OP = b−
→
u P = b (cos α−
→
u + sin α−
→
u ϕ) et d ℓ = b (− sin α−
→
u + cos α−
→
u ϕ ) dα
→
−
d ℓ = bdα−→
uα
Le potentiel vecteur :
Z Z
−
→ µo Io b2 sin θ 2π b2 sin θ 2π
A (M ) = A(r, θ, ϕ)−
→
uϕ = cos αdα + 2
cos αdα −
2 →
uϕ
4π r 0 r 0
µo Io b2 sin θ
= × π− →
uϕ
4π r2
Soit :
µo mo sinθ −
→
A(M ) = uϕ
4π r 2
avec mo = πb2 Io : moment dipolaire magnétique. Son unité est : A.m2 .
1.2.4.
◦ Le plan (M, −
→
u r, −
→
u θ ) est un plan d’antisymétrie de la distribution de courant : le champ
→
−
magnétostatique B (M ) appartient à ce plan et, donc, perpendiculaire à −→
u ϕ.
◦ La distribution du courant est invariante par rotation de ϕ autour de l’axe Oz : le champ
→
−
magnétostatique B (M ) est, donc, indépendant de ϕ.
D’où :
−
→
B (M ) · −
→
uϕ = 0 et B(M ) = B(r, θ)
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→
− →
−
1.2.5. Relation entre A (M ) et B (M ) :
−
→ →
−
B (M ) = rot A (M )
→
−
1.2.6. Composantes de B (M ) :
1 ∂(Aϕ sin θ)
Br (r, θ) =
−→−→ 1 ∂(Aϕ sin θ) −
→ 1 ∂(rAϕ ) −
→ r sin θ ∂θ
rot A (M ) = ur − uθ ⇒
r sin θ ∂θ r ∂r
Bθ (r, θ) = − 1 ∂(rAϕ )
r ∂r
µo 2mo cos θ µo mo sin θ
soient : Br (r, θ) = 3
et Bθ (r, θ) =
4π r 4π r 3
→
− →
−
1.2.7. Les expressions de A (M ) et B (M ) établies respectivement en §1.2.3. et §1.2.6. sont
→
−
similaires à celles V (M ) et B (M ) établies respectivement en §1.1.5. et §1.1.6. moyennant la
transposition suivante :
1 µo
←→
4πεo 4π
→
−p o ←→ →
−
mo
z
−B
→
Spire
−
→
mo
◮ Une ligne de champ magnétique est
→
−
Io une ligne fermée ( B est à circulation
⊙ ⊗ non conservative).
◮ Pour les lignes de champ électrique,
Voir § 1.1.8.
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Deuxième partie
Régime variable
−
→ po
2(1 + jkr)cosθ −
→
u r + (1 − jkr − (kr)2 )sinθ −
→
E (M, t) = 3
u θ exp (−j(ωt − kr))
4πεo r
et
−
→ µo ωpo
B (M ) = −j (1 − jkr)sinθexp (−j(ωt − kr)) −
→
uϕ
4πr 2
2π ω
k étant le vecteur d’onde associé à l’onde électromagnétique rayonnée. On pose k = = .
λ c
2.1.3.
⊲ r ≫ a : approximation dipolaire (on s’intéresse aux actions à grandes distance par rapport
aux dimensions caractéristiques du dipôle).
⊲ λ ≫ a : approximation de mouvements non relativisme (on se place dans le cadre de la
mécanique classique où vmax = aω ≪ c ).
2.1.5.
• Symétrie : le plan (M, −
→
u r, −
→
u θ ) (contenant l’axe Oz ) est un plan de symétrie de la distribu-
→
− →
−
tion. Donc E (M, t) appartient à ce plan et B (M, t) est perpendiculaire à ce plan.
−
→ −
→
E (M, t)//(−
→
u r, −
→
u θ ) et B (M, t)//−
→
u ϕ)
→
−
• Invariance : la distribution de courant est invariante par rotation autour de l’axe Oz . E (M, t)
→
−
et E (M, t) ne dépendent que de r et de θ .
L’expression du champ électromagnétique est en accord avec la symétrie du problème.
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−
→ po
E (M, t) = [2cosθ −
→
u r + sinθ −
→
u θ]
4πεo r 3
et
−
→ →
−
B (M ) = 0
Condition 1 : r >> λ
|E r | c 1
= cotanθ = cotanθ << 1 ⇒ |E r | << |E θ |
|E θ | rω rk
soit :
po
Em (r, θ) = ω 2 sin θ
4πεo c2 r
→
−
kE k 1
2.1.12. → = µ ε c = c. On a en plus :
Le rapport −
kB k o o
−
→ →
−
−
→ u r ∧ E (M, t)
B (M, t) =
c
La structure locale de l’onde émise par le dipôle est, donc, celle d’une onde plane transversale.
Le plan d’onde est tangent à la sphère, de rayon r et de centre O .
Cette approximation permet d’utiliser des détecteurs à surfaces planes. Ces détecteurs
seront placés de telle sorte que la direction de l’onde rayonnée sera normale à leurs surfaces.
L’information ainsi détectée (localement ) est celle de l’onde électromagnétique émise par une
source très éloignée.
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→
−
2.1.13. vecteur de Poynting Π e :
−
→ ω2
→ −
− →
B (M, t) = po sin θ cos (ωt − kr + π) −
→
uϕ
→
− E∧B
4πεo c3 r
Πe = avec, en notation réelle, :
µo
−
→ ω2
E (M, t) = po sin θ cos (ωt − kr + π) −
→
uθ
4πεo c2 r
2
−
→ ω2 p2o sin2 θ
soit : Πe = cos2 (ωt − kr) −
→
ur
4πεo c2 µo cr 2
→
−
Valeur moyenne < Π e >t :
2
−
→ ω2 p2o sin2 θ −
→
< Π e >t = ur
4πεo c2 2µo cr 2
2
−
→ ω2 p2o sin2 θ −
→
< Π e >t = ur
4πεo c2 2µo cr 2
2
1 po ω 2 sin θ
=
32π 2 εo c3 r
2
1 2πc
= p o ω × × sin θ
32π 2 εo c3 λr
2
1 1 po ω sin θ
=
8 εo c λr
d’où :
2
−
→ µo c sinθ −
→
< Π e >t = Im a ur
8 λr
ωpo
avec Im = .
a
On relie la décroissance en 1/r 2 du vecteur de Poynting au caractère sphérique de l’onde
électromagnétique rayonnée à grande distance.
z
ϕ = constante θ
PΩ
−
→
p (t)
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2.1.15. Puissance électromanétique < Pe > rayonnée dans tout l’espace: c’est le flux
de la valeur moyenne du vecteur de Poynting à travers la surface sphérique (S) de centre O et
de rayon r .
ZZ
→
− −
→ −
→
< Pe >=
< Π e >t .dS ; dS = r 2 sin θdrdθdϕ−
→
ur
(S)
2 Z 2π Z π 2
µo c Im a 3 µo c Im a
< Pe >= sin θdθdϕ = π
8 λ 0 0 3 λ
ω 2 po ωaIm µo µo c aIm aIm 2
Em (r) = 2
= = ⇒ = rEm (r)
4πεo c r 4πr 2r λ λ µo c
2
µ o c Im a 4π 2 2
soient : < Pe >= π ou < Pe >= r Em (r)
3 λ 3µo c
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→
−
2.2.6. Vecteur de Poynting Π m :
−
→ µ o mo 2
− −
→ →
B (M, t) = ω sin θ cos (ωt − kr) −
→
uϕ
−
→ E∧B 4πrc2
Πm = avec, en notation réelle, :
µo −
→ µ o mo 2
ω sin θ cos (ωt − kr + π) −
→
E (M, t) = uθ
4πrc
2
−
→ µo ω 2 m2o sin2 θ
soit : Πm = 2
cos2 (ωt − kr) −
→
ur
4πc µo cr
→
−
Valeur moyenne < Π m >t :
2
−
→ µo ω 2 m2o sin2 θ −
→
< Π m >t = ur
4πc 2µo cr 2
2.2.7. Puissance moyenne < Pm > rayonnée dans tout l’espace: c’est le flux de la valeur
moyenne du vecteur de Poynting à travers la surface sphérique (S) de centre O et de rayon r .
ZZ
→
− −
→ −
→
< Pm >=
< Π m >t .dS ; dS = r 2 sin θdrdθdϕ−
→
ur
(S)
2 Z 2π Z π 2
µo ω 2 m2o 3 4 µo ω 2 m2o
< Pm >= sin θdθdϕ =
4πc 2µo c 0 0 3π 4c 2µo c
4
m2o µo 4 4 b4 1 b
soient : < Pm >= ω ou < Pm >= µo cπ 5 Io2 = Ro Io2
12πc3 3 λ4 2 λ
8
Ro = µo cπ 5 = 307, 6 kΩ
3
2.3. Comparaison
2.3.1. En utilisant le résultat de la question §2.1.15. :
µo π 2 2 2
< Pe >= I ℓ f
3c o
8µo π 5 2 4 4
< Pm >= I ℓ f
3c3 o
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Troisième partie
Application : réflexion d’une onde électromagnétique sur un
conducteur parfait
3.4. Un conducteur ohmique est le siège d’un dissipation par effet Joule ; le conducteur sera
considérer parfait si cette dissipation est négligeable, donc, si la conductivité est très élevées.
3.5.
→
− −
→
Soit [ E (M, t); B (M, t)] le champ électromagnétique de Interface
l’onde résultante dans la partie vide.
→
−
σ et j s désignent, respectivement, la densité surfacique
−
→ −
→ →
−
de charges et de courant sur l’interface vide-conducteur. E (M, t) E t (M, t) = 0
→
− →
− −
→
−
→ σ→ B (M, t) B t (M, t) = 0
E (x = 0, t) = − − ux
εo x
O →
−ux
−
→ →
−
B (x = 0, t) = −µo j s ∧ −
→
ux Vide Conducteur
→
−
3.6. Sous l’effet du champ électrique incident E i (M, t), les électrons de la surface conduc-
trice sont mis en mouvement forcé à la pulsation ω (celle de l’onde incidente) ce qui engendre
l’apparition (par induction) d’un courant surfacique qui crée à son tour un champ électrique élec-
→
− →
−
tromagnétique (onde réfléchi) E r (M, t) et B r (M, t).
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3.8.
−
→
Dans le cadre de la mécanique non relativiste, l’expression des champs électriques
E ′ i (M, t) mesurés dans le référentiel R′ :
−
→ →
− →
−
E ′ (M, t) = E (M, t) + −
→
v e ∧ B (M, t)
où →
−
v e est la vitesse d’entraînement . Soient, avec →
−
ve=→
−
v :
◮ Champ incident :
−
→ −
→ −
→
E ′ i (M, t) = E i (M, t) + −
→v ∧ B i (M, t)
→
− Eo
= E i (M, t) + v −
→
ux∧ exp (−j(ωi t − ki x)) −
→
uz
c
→
− v
= E i (M, t) − Eo exp (−j(ωi t − ki x)) −→uy
c
→
− v−→
= E i (M, t) − E i (M, t)
c
◮ Champ réfléchi :
−
→ −
→ −
→
E ′ r (M, t) = E r (M, t) + −
→
v ∧ B r (M, t)
→
− Eo
= E r (M, t) + v −
→
ux∧ exp (−j(ωi t + ki x)) −
→
uz
c
→
− v
= E r (M, t) − Eo exp (−j(ωi t + ki x)) −
→uy
c
→
− v−→
= E r (M, t) + E r (M, t)
c
d’où :
−
→ v→
− −
→ v→
−
E ′ i (M, t) = 1 − E i (M, t) et E ′ r (M, t) = 1 + E r (M, t)
c c
3.9.
X = vt
−
→ −
→ →
−
E ′ i (x = X, t) + E ′ r (x = X, t) = 0
v v
1− exp [−j(ωi t − ki X)] = −ra 1 + exp [−j(ωr t + kr X)]
c c
v h v i v h v i
1− exp −jωi 1 − t = −ra 1 + exp −jωr 1 + t
c c c c
soient :
v v
1− 1−
fr = fi c et ra = − c
v v
1+ 1+
c c
3.11. v |fr − fi | 2v
fr ≈ fi 1 − 2 ∆f ≈ =
v fi c
3.12.
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3.12.1. spectre
Amplitude
Ui Ur
u′s = k ′ cos (2π(fr − fi ) + φ)
2
R
Condition de fonctionnement :
1
|fr − fi | ≪ RC ≪ fr + fi
us u′s
C
3.14.2.
c
x≫λ ⇔ x > 10 = xo
fi
3.14.3.
∆f vvoiture ∆f
=2 ⇒ vvoiture =
fi c 2fi
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