Mathématiques, EI1 ISTIA 2012-2013
TD4, Applications linéaires et représentation matricielle
Exercice 1. Soient
x x
x
A={ | x+2y = 0}, B = {y | x+2y−z = 0}, C = {y | x+y+z = 0 et x−y+z = 0}
y
z z
x
y
D = {
z | x + y + z + w = 0 et x + 2y + 3z − 5w = 0}
Pour chacun des sous ensembles de R2 ou R3 ci-dessus,
a) Montrer qu’il est un sous espace vectoriel et en déterminer une base ;
b) donner une interprétation géométrique ;
c) L’interpréter comme le noyau d’une application linéaire.
d) Faire le lien avec la notion de relation d’annulation linéaire.
Exercice 2. Soit B = {~e1 , ~e2 } la base canonique de R3 et considérons l’application linéaire
2 2 x x+y
f :R →R 7→
y x−y
1) Exprimer chaque f (~ej ) en combinaison linéaire des vecteurs de B. Calculer la matrice
MB,B (f ), définie par la relation f (B) = BMB,B (f ), ou bien (f (~e1 ), f (~e2 )) = (~e1 , ~e2 )MB,B (f ).
2) On considère la famille B 0 = {e~1 0 , e~2 0 }, où e~1 0 = ~e1 + ~e2 , e~2 0 = ~e1 .
a) Vérifier que la famille B 0 est une base de R3 .
b) Calculer la matrice de passage PB,B0 de la base B à la base B 0 , définie par la relation
B 0 = BPB,B0 .
c) En déduire la matrice MB,B0 (f ), définie par la relation f (B) = B 0 MB,B0 (f ).
3) Même exercice pour B = {~e1 , ~e2 , ~e3 } la base canonique de R3 ,
x x+y
f : R3 → R3 , y 7→ y − 3z
z z − 2x
et B 0 = {e~1 0 , e~2 0 , e~3 0 } où e~1 0 = ~e1 + ~e3 , e~2 0 = ~e1 − ~e2 , e~3 0 = −~e1 + ~e2 + ~e3 .
1
Exercice 3. Pour chacune des l’applications linéaires suivantes, notée par f ,
x x + y + z
x−y+z+t x
x x−y y
7→ x + 2z − t , y 7→ x + 2y − 3z
7→ ,
y 2x − 2y z 2x + 3y − 2z
x + y + 3z − 3t z
t 3x + 4y − z − 3t
0) Donner la matrice de f .
1) Trouver une base et la dimension de Imf .
2) Trouver une base et la dimension de Kerf .
3) Répondre si l’application est injective, surjective ou bijective.
Exercice 4. a) Donner deux applications linéaires f, g : R2 → R2 et calculer f ◦ g et g ◦ f .
b) On considères les applications f et g définies de R3 dans R3 par
x x−y x x+y−z
f y = y + 2z et g y = x + z
z x+z z y−z
Déterminer les applications f ◦ g et g ◦ f . Conclusion ?
Exercice 5. Notons B et B 0 les bases canoniques respectives de R2 et R3 .
On considère les applications linéaires
f : R2 → R3 et g : R3 → R2
données par
x+y x
x 2z
f = 2x et g y =
y y−x
x−y z
1) Calculer les matrices MB, B0 (f ) et MB0 , B (g).
2) En déduire MB,B (g ◦ f ).
3) Proposer une deuxième méthode pour le calcul de MB,B (g ◦ f ).
Exercice 6. (1) Soit f : R2 → R2 la projection orthogonale vers la droite x+y = 0. Représenter
graphiquement
l’application. Déterminer f (~e1 ) puis f (~e2 ). Déterminer la matrice de f puis
−3
f .
1
(2) Même exercice avec f la réflexion orthogonale par rapport à la droite x − y = 0.
(3) Même exercice pour la rotation d’angle π/4.
Exercice 7. Soient E et F deux sous-espaces vectoriels de Rn , et soit f : E → F une application
linéaire. Montrer que Imf est un sous-espace vectoriel de F .
Exercice 8. Soient E, F, G trois sous-espace vectoriels de Rn , et soient f : E → F et g : F → G
deux applications linéaires. Montrer que l’application composée g ◦ f : E → G est linéaire.
2
x x+z
Exercice 9. Montrer que l’application f : R3 → R3 définie par f y = x + y − z est
z x + y − 2z
3
un automorphisme de R .
Exercice 10. Soient E, F deux sous-espaces vectoriels de Rn et soit f une application linéaire
de E vers F . On suppose que {~u1 , ~u2 , ..., ~up } est une famille libre de E, et que {~v1 , ~v2 ..., ~vq } est
une famille génératrice de E.
1) Montrer que si f est injective alors la famille {f (~u1 ), f (~u2 ), ..., f (~up )} est libre dans F .
2) Montrer que si f est surjective alors la famille {f (~v1 ), f (~v2 ), ..., f (~vq )} est génératrice de
F.
3) Qu’en déduisez-vous dans le cas où f est un isomorphisme de E sur F ?
0 1 0
1 0 1 1 2 2
, ~v2 = 0, ~v3 = 4 , w
Exercice 11. Soit A = 2 1 1 3, et ~v1 = 1 1 2 1 ~ = 2,
1 0 2 2 4
−1 0 −2
2
~ 2 = 4. Quel ~vj est dans le noyau de A ? Quel w
w ~ j est dans l’image de A ?
4
Exercice 12. Soient E et F deux sous-espaces vectoriels de Rn , et soit f : E → F une
application linéaire.
Pour chacune des assertions suivantes, confirmer par une démonstration ou infirmer par un
contre-exemple :
a) Si E = F , alors Kerf ⊂ Imf .
b) Si Kerf = E, alors F = {~0}.
c) Si dimE = 5 et dim F = 4, alors Kerf 6= {~0}.
d) Si E = F et Imf ⊂ Kerf , alors f = 0.
