0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
444 vues7 pages

Corrige Ds 1205

Ce document contient le corrigé d'un devoir surveillé en mathématiques portant sur le théorème de Rolle, le théorème des accroissements finis et la formule de Taylor. Le corrigé détaille les démonstrations des propriétés énoncées et donne des exemples d'application des résultats.

Transféré par

Amira Dhorbani
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
444 vues7 pages

Corrige Ds 1205

Ce document contient le corrigé d'un devoir surveillé en mathématiques portant sur le théorème de Rolle, le théorème des accroissements finis et la formule de Taylor. Le corrigé détaille les démonstrations des propriétés énoncées et donne des exemples d'application des résultats.

Transféré par

Amira Dhorbani
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 7

MPSI du lycée Rabelais http://mpsi-saintbrieuc.

fr samedi 4 février 2017

CORRIGÉ DU DEVOIR SURVEILLÉ N˚05

PROBLÈME 1
Partie I. Théorème de Rolle
1. Soit (a, b) ∈ R2 tel que a < b.
Soit f : [a, b] → R une fonction continue dans [a, b], dérivable dans ]a, b[.
On suppose que f (a) = f (b). Alors il existe c ∈]a, b[ tel que f ′ (c) = 0.
2. Soit (a, b) ∈ R2 tel que a < b. Soit g : [a, b] → R une fonction continue sur
[a, b] et dérivable sur [a, b[. On suppose que g(a) = g(b) = 0 et g ′ (a) = 0.
On introduit la fonction h : [a, b] → R définie par

 g(x)
si x > a
∀x ∈ [a, b], h(x) = −a
 0x = g (a) si x = a

Comme h est continue dans ]a, b], h l’est aussi. ✜ De plus, comme g est ✜ en vue d’appliquer
dérivable en a, h est continue au point a. De plus, comme g est dérivable le théorème de Rolle à
dans ]a, b[, h l’est aussi et h, on vérifie que les
hypothèses sont satis-
′ g ′ (x)(x − a) − g(x) faites !
∀x ∈]a, b[, h (x) =
g(x)2

Finalement, observons que h(a) = h(b) = 0. Nous pouvons conclure à l’aide


du théorème de Rolle à l’existence d’un réel c ∈]a, b[, tel que h′ (c) = 0, ce
g(c)
qui revient à dire que g ′ (c)(c − a) = g(c), soit encore g ′ (c) = . N
c−a
Partie II. Théorème des Accroissements Finis
1. Soit f : [a, b] → R une fonction continue sur le segment non trivial [a, b] et
f (b) − f (a)
dérivable sur ]a, b[. Il existe c ∈]a, b[ tel que f ′ (c) = .
b−a
2. Soit f : R+ → R une fonction dérivable dans R+ . On suppose en outre que
f ′ est strictement décroissante sur R+ et que ∀x ∈ R+ , f ′ (x) > 0.
a. Soit x ∈ [1, +∞[ fixé. On applique le TAF entre x − 1 et x d’une part et
entre x et x + 1 d’autre part. Il en résulte l’existence d’un couple (c, d) ∈
]x − 1, x[×]x, x + 1[ tel que

f ′ (c) = f (x) − f (x − 1) et f ′ (d) = f (x + 1) − f (x)

Par stricte décroissance de f ′ , je déduis de l’encadrement c < x < d que

f ′ (d) = f (x + 1) − f (x) < f ′ (x) < f (x) − f (x − 1) = f ′ (c)


n
X

b. Soit (sn )n∈N la suite définie par ∀n ∈ N ,
⋆ sn = f ′ (k).
k=1
Quelques remarques préliminaires s’imposent :
Tout d’abord, comme f ′ est positive, la fonction f est croissante. D’après
le théorème de la limite monotone✜ , on sait que f admet une limite ✜ pour les fonctions
1
ℓ ∈ R∪{+∞} au voisinage de +∞ et que cette limite est finie si et seulement
si f est majorée.au voisinage de +∞.
D’autre part, soit n ∈ N⋆ fixé. On a sn+1 − sn = f ′ (n + 1) > 0. Par
conséquent, la suite (sn ) est croissante. On sait alors d’après le théorème
de la limite monotone que (sn ) est convergente si et seulement si elle
est majorée. De plus, d’après la question précédente, appliquée à un entier
k ∈ N⋆ , on a

f (k + 1) − f (k) 6 f ′ (k) 6 f (k) − f (k − 1)

Sommons terme à terme ces encadrements lorsque k ∈ [[1, n]], il vient ✜ ✜ télescopage des fa-
milles
f (n + 1) − f (1) 6 sn 6 f (n) − f (0) (1)

Pour conclure, procédons par condition nécessaire et condition suffisante :


CN supposons que (sn ) converge. D’après la Li-Mo, il existe M ∈ R+ tel
que ∀n ∈ N, sn 6 M .
D’autre part, on sait que lim f (x) = ℓ. D’après la caractérisation
x→+∞
séquentielle de la limite, il s’ensuit que lim f (n) = ℓ. Or, pour tout
n→+∞
entier naturel n ∈ N⋆ nous avons d’après (1) f (n+1)−f (1) 6 sn 6 M .
Par passage à la limite dans une inégalité, il s’ensuit que ℓ est finie.
CS supposons que lim f (x) = ℓ ∈ R. Alors f est bornée au voisinage de
x→+∞
+∞✜ : il existe donc un couple (A, M ) ∈ R+ × R+ tel que ∀x ∈ R, ✜ limite finie et bor-
x > A ⇒ |f (x)| 6 M . En particulier, pour tout entier naturel n nitude
supérieur à A, on a d’après (1) sn 6 M −f (0). Ainsi, (sn ) est croissante
et majorée, elle est donc convergente par Li-Mo. N
c. Application :
n n
X 1 X
• soit u la suite de terme général un = 2
= Arctan ′ (k).
k=1
1 + k k=1
Comme la fonction Arctan est de dérivée strictement décroissante et
positive sur R+ , le résultat précédent s’applique : comme lim Arctan (x) =
x→+∞
π
, la suite (un ) est convergente.
2
n n
X 1 X
• On note v la suite de terme général vn = √ = ϕ′ (k), où
1+k
√ k=1 k=1
on a noté pour x > 0, ϕ(x) = 2 1 + x. Comme précédemment, ϕ′
est positive et strictement décroissante sur R+ et nous pouvons donc
appliquer le résultat précédent. Comme cette fois-ci lim ϕ(x) = +∞,
x→+∞
il en résulte que (vn ) est divergente vers +∞. N
Partie III. Formule de Taylor pour les fonctions de classe C n+1
Soit g : R → R une fonction de classe C n+1 et b ∈ R, un réel fixé. On définit
ϕ : R → R par
n
X (b − x)k (b − x)n+1
∀x ∈ R, ϕ(x) = g(b)− g (k) (x)+C , où C est un réel fixé.
k=0
k! (n + 1)!

2
1. Comme g est de classe C n+1 sur R, ses dérivées partielles g (0) , g (1) , . . . , g (n)
existent, sont dérivables et leurs dérivées sont elles-même continues sur R.
D’autre part, les fonctions x 7→ (x − a)k sont polynomiales et donc de classe
C ∞ sur R. Par OPA sur ces fonctions, on déduit que ϕ est de classe C 1 sur
R. De plus, pour tout x ∈ R, on a
n  ′ n
X (b − x)k X (b − x)k (b − x)n

ϕ (x) = − g (k) (x) − g (k+1) (x) − C
k=0
k! k=0
k! n!
n n
X (b − x)k−1 (k) (b − x)k (k+1)
X (b − x)n
= + g (x) − g (x) − C
k=1
(k − 1)! k=0
k! n!
n−1 n
X (b − x)k X (b − x)k (b − x)n
= g (k+1) (x) − g (k+1) (x) − C
k=0
k! k=0
k! n!

Par télescopage dans les deux premières sommes, les termes d’indice k ∈
[[0, n − 1]] se simplifient, et nous obtenons finalement

(b − x)n  (n+1) 
∀x ∈ R, ϕ′ (x) = − g (x) + C
n!
N
2. Soit a ∈ R un réel fixé. Remarquons que pour tout choix de la constante C,
on a ϕ(b) = 0, car pour tout k strictement positif, la fonction x 7→ (x − b)k
s’annule en b. Déterminons donc C de sorte que ϕ(a) = 0.
On obtient
n
(b − a)n+1 X (b − a)k (k)
0=C + g(b) − g (a)
(n + 1)! k=0
k!

, d’où l’on tire la valeur de C,


n
(b − a)k (k)
 
(n + 1)! X
C=− g(b) − g (a)
(b − a)n+1 k=0
k!

Pour ce choix de C, on a ϕ est continue sur R donc sur le segment I


d’extrémités a et b et de classe C 1 à l’intérieur. Comme précisément ϕ(a) =
ϕ(b), il existe, d’après le théorème de Rolle, un élément c, strictement
compris entre a et b tel que ϕ′ (c) = 0. D’après la question précédente, ceci
revient à dire que
g (n+1) (c) + C = 0
Finalement, en remplaçant C par l’expression ci-dessus, il vient :
n
X (b − a)k (b − a)n+1 (n+1)
g(b) = g (k) (a) + g (c)
k=0
k! (n + 1)!

N
2
3. de classe C . On′′ suppose que f
Application : soit f : R → R une fonction
et f sont bornées et on pose M0 = sup f et M2 = sup f .
′′
R R

3
a. Soit x ∈ R fixé. Soit h ∈ R. On applique la formule de Taylor ci-dessus
(avec n = 2) entre x et x + h d’une part, et x et x − h d’autre part. Il en
résulte l’existence d’un couple (c, d) de réels strictement compris entre x et
x + h d’une part et entre x − h et x d’autre part ✜ tel que ✜ on ne sait pas dans
quel ordre sont rangés
h2 x, x + h et x − h ! tout
f (x + h) = f (x) + hf (x) + f ′′ (c)

2 dépend du signe de h
′ h2 ′′
f (x − h) = f (x) − hf (x) + f (d)
2
On en déduit alors que

h2 ′′
−f (x) = −f (x + h) + hf ′ (x) + f (c)
2
h2 ′′
6 M0 + hf ′ (x) + f (c)
2
h2
6 M0 + hf ′ (x) + M2
2
h2
f (x) = f (x − h) + hf ′ (x) − f ′′ (d)
2
2
h
6 M0 + hf ′ (x) + M2
2
h2
Ainsi, on a bien établi que −f (x) 6 M0 + hf ′ (x) + 2
M2 et f (x) 6 M0 +
2
hf ′ (x) + h2 M2 . N
b. Soit x ∈ R fixé. D’après la question précédente, on sait que pour tout réel
2 2
h, −f (x) 6 M0 + hf ′ (x) + h2 M2 et f (x) 6 M0 + hf ′ (x) + h2 M2 , ce qui
revient à dire que
h2
|f (x)| 6 M0 + hf ′ (x) + M2
2
2
En particulier, la fonction polynomiale h 7→ M0 + hf ′ (x) + h2 M2 étant
positive, elle ne peut admettre deux racines distinctes. Son discriminant est
donc négatif, ce qui revient à dire que (f ′ (x))2 − 2M0 M2 6 0, soit encore
p
|f ′ (x)| 6 2 M0 M2

Ceci étant vrai pour tout réel


′ x, on a bien établi que f ′ est bornée sur R et
2
que si l’on note M1 = sup f , on a M1 6 2 M0 M2 .
N
R

EXERCICE 1

1. f est continue sur [0, 1] comme quotient de telles fonctions. En outre, elle
est rérivable dans ]0, 1[ et pour tout x ∈]0, 1[, on a
1 √
√ √
( x + 1 − x) − x 2√1 x − √1−x
1


′ 2 x
f (x) = √ √
( x + 1 − x)2
1
= √ √ √ √
2 x 1 − x( x + 1 − x)2

4
On en déduit le tableau de variation suivant
1
x 0 2
1
f (x)

+ +
1
ր
1
f (x) 2
ր
0
h(x) + 0 −

En particulier, on observe que l’intervalle [0, 1] est stable par f , en conséquence,


la suite (un ) est bien définie à valeurs dans [0, 1].
2. Soit x ∈ [0, 1]. On a
√ √ √ √
x x − x( x + 1 − x)
f (x) − x = √ √ −x= √ √
x+ 1−x x+ 1−x
√ √ √ √
(1 − x) x − x 1 − x x 1−x √ √ 
= √ √ =√ √ 1−x− x
x+ 1−x x+ 1−x
√ √
Ainsi, h(x) > 0 ⇐⇒ 1 − x − x ⇐⇒ x < 12 .
3. Les limites possibles pour la suite (un )n∈N sont les points fixes de f dans
[0, 1], à savoir, 0, 12 , 1.
4. On suppose que u0 ∈] 21 , 1[.
• L’intervalle ] 12 , 1[ est stable, donc (un ) ∈] 21 , 1[N .
• h 6 0 sur cet intervalle, donc (un ) est décroissante.
• Finalement, (un ) est Li-Mo convergente vers sa borne inférieure. Comme
1 n’est pas un minorant, (un ) converge vers 12 .
5. On suppose que u0 ∈]0, 21 [.
• L’intervalle ]0, 12 [ est stable, donc (un ) ∈]0, 21 [N .
• h > 0 sur cet intervalle, donc (un ) est croissante.
• Finalement, (un ) est Li-Mo convergente vers sa borne supérieure. Comme
0 n’est pas un majorant, (un ) converge vers 12 .
Enfin, si u0 ∈ {0, 12 , 1} alors la suite est stationnaire égale à u0 (point fixe
de f .) Dans tous les cas, on a bien établi la convergence de (un ) vers l’un
des points fixes de f . N

EXERCICE 2
Partie I. le petit théorème de Fermat
Soit p ∈ P un entier premier.
1. questions de cours
a. soit k ∈ n[[1, p − 1]]. D’après la petite formule, on a kp = p p−1
 
k k−1
, soit
encore k kp = p k−1p−1
 
. N
p  
p p
X p
b. d’après la formule du binôme, 2 = (1 + 1) = . N
k=0
k

5
2. Soit k ∈ [[1, p − 1]], alors k et p sont premiers entre eux. Par conséquent le
théorème de Gauss s’applique :
p−1
= k kp
   
p | p k−1 p
⇒p |
P GCD(p, k) = 1 k

Ainsi kp est divisible par p.



N
p

3. D’après les questions précédentes, p divise k pour tout entier k ∈ [[1, p−1]].
En particulier, il doit diviser leur somme :
p−1   p      
X p X p p p
p| = − − = 2p − 2.
k=1
k k=0
k 0 p

N
4. La preuve sera par récurrence sur n ∈ N.
• Initialisation : lorsque n = 0, 0 = 0 × p est bien divisible par p.
• Hérédité : soit n ∈ N tel que np − n est divisible par p. On a alors
p  
p
X p k
(n + 1) − (n + 1) = n −n−1
k=0
k
 
p
X p k
= n −n+ p−1 n
k=1
k

p−1  
X p
Or d’après la première question nk est divisible par p comme
k=1
k
somme de tels nombres tandis que np − n est divisible par p par hy-
pothèse de récurrence. Ainsi, (n+1)p −(n+1) est divisible par p comme
somme de tels nombres.
• Conclusion : par récurrence, on a montré que pour tout entier naturel
n ∈ N, np − n est divisible par p. N
Partie II. Application
On souhaite établir l’existence d’une infinité de nombres premiers de la
forme 4n + 1. Pour cela, nous allons raisonner par l’absurde en supposant
qu’il n’existe au contraire que k nombres premiers de la forme 4n + 1.

On les note p1 , p2 , . . . , pk et on pose a = p1 p2 . . . . .pk et N = a2 + 1


1. Soit q un diviseur premier de N . On suppose que q = 4n + 3, où n ∈ N.
a. Par l’absurde, supposons au contraire que q divise a. En ce cas, q divise a2
et q divise aussi N = a2 + 1. Par suite q doit diviser leur différence, à savoir
1. Ce qui contredit le fait que q est un nombre premier. N
b. q étant premier, il divise aq − a d’après le Petit Théorème de Fermat.
Comme q = 4n + 3, il s’ensuit que q divise a4n+3−a = a(a4n+2 − 1). Or q et
a sont premiers entre eux d’après la question 1.a. D’après le théorème de
Gauss, il en résulte que q divise a4n+2 − 1.

D’autre part, on a a4n+2 − 1 = (a2 − 1)a4n + a4n − 1. Or d’après l’identité


géométrique a4n − 1 est divisible par a4 − 1, donc par N = a2 + 1, et donc

6
a fortiori par q. Ainsi q divise a4n − 1 et a4n+2 − 1 : il doit donc diviser leur
différence, c’est-à-dire (a2 − 1)a4n . Comme a et q sont premiers entre eux,
il découle du théorème de Gauss que q divise a2 − 1.
Finalement, comme q divise a2 + 1 et a2 − 1, il divise leur différence, à savoir
2, ce qui est absurde vu que q s’écrit sous la forme q = 4n + 3.
En conclusion : les facteurs premiers de N sont 2 ou de la forme 4n + 1 N
2. On observe que pour tous nombres entiers (ℓ1 , ℓ1 ), (4ℓ1 + 1) × (4ℓ2 + 1) =
4(ℓ1 + ℓ2 + 4ℓ1 ℓ2 ) + 1. Autrement dit, le produits d’entiers de la forme
4ℓ + 1 est encore de cette forme. Par conséquent, a étant le produit d’entiers
de type 4ℓ + 1, il est lui-même de la forme a = 4a′ + 1. Par suite a2 =
16(a′ )2 + 16a′ + 1 = 4A + 1, d’où l’on tire que N = 4A + 2. Il s’ensuit que
N est divisble par 2 mais pas par 4. N
3. On sait que k est au moins égal à 3 car 5, 13, 17 sont des entiers premiers
de la forme 4n + 1. En conséquence, N est un entier strictement supérieur
à 2, divisible par 2 mais pas par 4. Il admet donc un diviseur premier p
différent de 2. D’après ce qui précède, p est nécessairement de la forme
4n + 1. Pourtant, p ne saurait appartenir à {p1 , p2 , . . . , , pk } car N = (P1 ×
· · · × pk )2 + 1. Ce qui contredit le fait que les seuls nombres premiers de la
forme 4n + 1 sont p1 , p2 , . . . , , pk . N

Vous aimerez peut-être aussi