Rapport P6 2014 05 PDF
Rapport P6 2014 05 PDF
Projet de P6
I Présentation du projet 3
1 Introduction 4
II Rapport 6
3 Les circuits RLC série 7
3.1 Charge d’un condensateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.1.1 Cas du régime pseudo-périodique (m < 1) . . . . . . . . . 8
3.1.2 Cas du régime apériodique (m > 1) . . . . . . . . . . . . . 9
3.1.3 Cas du régime critique (m = 1) . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.2 Décharge d’un condensateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.2.1 Cas du Régime pseudo périodique (m > 1) . . . . . . . . 12
3.2.2 Cas du régime apériodique (m > 1) . . . . . . . . . . . . . 13
3.2.3 Cas du régime critique, m = 0 . . . . . . . . . . . . . . . 13
5 Moédlisation et application 21
5.1 Résolution d’équations de circuits avec la méthode de Laplace
sous mapple et affichage des graphiques associés . . . . . . . . . . 21
5.1.1 Réponse d’un circuit RC à un échelon de tension . . . . . 21
5.1.2 Réponse d’un circuit RLC à un échelon de tension . . . . 22
5.1.3 Réponse d’un circuit RC à un signal créneau . . . . . . . 23
5.1.4 Conclusion sur notre travail Maple . . . . . . . . . . . . . 24
5.2 Conception d’un récepteur radio AM grâce aux circuits RLC . . 25
5.2.1 L’émetteur : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
5.2.2 Le récepteur : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
6 Conclusion 29
1
III Annexes 30
7 Méthode de Laplace 31
7.1 Résolution détaillée d’une équation différentielle du second ordre
d’un circuit RLC avec Ve(t) fonction d’impulsion unitaire . . . . 31
7.2 Résolution détaillée d’une équation différentielle du second ordre
d’un circuit RLC avec Ve(t) fonction sinusoı̈dale . . . . . . . . . 32
2
Première partie
Présentation du projet
3
Chapitre 1
Introduction
De nos jours, le circuit RLC est l’un des systèmes électriques les plus répandus
dans la vie quotidienne. On le retrouve en effet dans les radios de nos voitures,
dans la plupart de nos appareils électroménagers et même dans les disposi-
tifs antivols des magasins. Ce projet de physique nous offre donc l’opportu-
nité de maı̂triser un dispositif très courant dans l’industrie et que l’on sera
nécessairement amené à rencontrer au cours de notre carrière. La théorie oc-
cupe une place prépondérante dans cette étude. Le circuit RLC est en effet
régi par une équation différentielle générale que nous détaillerons par la suite.
Néanmoins, en fonction de la tension en entrée qui lui est appliquée, il en
résulte des réponses indicielles et donc des modes de fonctionnement radica-
lement distincts. C’est la raison pour laquelle l’un des objectifs de ce projet
fut de répertorier les différents régimes transitoires du circuit RLC. Ce travail
théorique s’est poursuivi ensuite sur le logiciel Maple. En nous appuyant sur
ce travail préliminaire, nous avons simulé le fonctionnement d’un circuit sous
plusieurs régimes et confronté la théorie avec des résultats obtenus lors d’une
séance de travaux pratiques réalisée en cours d’année dernière. Cependant pour
la résolution de ces équations différentielles, il est à préciser que le logiciel Maple
utilise une méthode qui nous était jusque-là totalement inconnue : la méthode
dite de Laplace. Se basant sur l’utilisation d’intégrales, cette dernière permet
d’extraire le problème du domaine du temps et simplifie par la même occa-
sion les calculs. C’est pourquoi un pan entier du projet consista en l’analyse et
l’explication de cette méthode efficace, de sorte que nous puissions comprendre
parfaitement les outils que nous avons manipulés et notamment Maple. Enfin
nous reviendrons sur l’aboutissement de ce projet : la réalisation d’un récepteur
radio. Il nous a permis de mettre en application et concrétiser toutes les connais-
sances acquises au cours de ce semestre.
4
Chapitre 2
Oragnisation du projet et
répartition du travail
5
Deuxième partie
Rapport
6
Chapitre 3
q(t) di
Rxi(t) + )+L× =E (3.1)
C dt
7
Néanmoins, la formule suivante relie l’intensité du circuit à la charge et donc
à la tension aux bornes du condensateur :
dq(t) dUc
i(t) = =C× (3.2)
dt dt
Grâce à ce résultat que l’on injecte dans (1), on obtient l’équation
différentielle suivante qui régit le fonctionnement du circuit RLC en charge :
d2 Uc (t)
dUc (t)
+ 2λ + ω02 (Uc (t) = 0 (3.4)
dt dt
R 1
avec : λ = 2L et ω0 = √LC
On définit le coefficient
q d’amortissement m du système de la manière sui-
λ R C
vante : m = ω02
= 2 L
L’équation caractéristique est la suivante : X 2 + 2λX + ω02 X = 0, de discri-
minant ∆ = 4(λ2 − ω02 ). Trois comportements en régime transitoire découleront
du signe de ∆.
8
De plus : i(t) = C dUdt
c (t)
= −λBCe−λt cos(φ + ωt) − ωBCe−λt sin(φ + ωt)
En utilisant les conditions initiales, on obtient les deux équations suivantes :
i(t = 0) = 0 ⇔ −λBCcos(φ) − ωBCsin(φ) = 0 (3.8)
Uc (t = 0) = 0 ⇔ −Bcos(φ) + E = 0 (3.9)
q
λ2
p
Ainsi φ = tan− 1( ωλ et B = cos(φ)
E
= E 1 + (tan2 (φ) = E 1 + ω2 Dans
2π 2π
T = =p 2 (3.10)
ω ω0 − λ2
dUc (t)
Deplus : i(t) = C × = CM s1 × es1 .t + CN s2 × es2 .t (3.15)
dt
9
On est en mesure de déterminer les constantes M et N ; en utilisant les
conditions initiales on obtient deux équations suivantes :
d’où
E.s2 −E.s1
M= N= (3.17)
s1 − s2 s1 − s2
10
Ainsi on obtient
M =E N = −λE (3.23)
11
3.2 Décharge d’un condensateur
En utilisant la loi d’Ohm et la loi des mailles, on peut écrire :
q(t) di(t)
R × i(t) + +L× =0 (3.25)
C dt
Néanmoins, la formule suivante relie l’intensité du circuit à la charge et donc
à la tension aux bornes du condensateur :
dq(t) dUc (t)
i(t) = =C× (3.26)
dt dt
Grâce à ce résultat que l’on injecte dans (1), on obtient l’équation
différentielle suivante qui régit le fonctionnement du circuit RLC en décharge :
dUc (t)
i(t) = C = −λBCe−λt × cos(ωt + φ) − ωBCe−λt × sin(ωt + φ) (3.29)
dt
On détermine les constantes à l’aide des conditions initiales
Uc (t = 0) = E ⇔ −Bcos(φ) = E (3.31)
Ainsi :
λ
φ = tan−1 (− ) (3.32)
ω
r
E p λ2
B=− = −E. 1 + (tanφ)2 = −E 1+ (3.33)
cos(φ) ω2
En décharge comme pour la charge, Uc(t) oscille autour de sa valeur initiale
(ici 0V). La pseudo-fréquence est toujours inférieure à la fréquence propre. Plus
le coefficient d’amortissement m est faible, plus les oscillations sont faibles.
12
3.2.2 Cas du régime apériodique (m > 1)
L’équation de la solution différentielle est la suivante :
duc (t)
i(t) = C × = CM s1 × es1 t + CN s2 × es2 t (3.36)
dt
On détermine les ocnstantes M et N d’après les conditions initiales
i(t = 0) = 0 ⇔ M s1 + N s2 = 0 (3.37)
Uc (t = 0) = E ⇔ M + N = E (3.38)
Ce qui donne :
E.s2 −E.s1
M= N= (3.39)
s1 − s2 s1 − s2
Ainsi on obtient
13
Chapitre 4
Résolution d’équations de
circuits avec la méthode de
Laplace
14
4.2 Transformée de Laplace d’une fonction échelon
dans un circuit RC
pour introduire la transoformé de Laplace, on va prendre un exemple assez
simple pour se familiariser avec cette nouvelle méthode. On a alors choisit la
fonction échelon unité d’un circuit RC que nous avons trouvés dans le TP réalisé
en premier cycle préparatoire. L’équation différentiel dans le domaine temporel
donnée dans le TP pour ce type de circuit était :
dVs (t)
τ + Vs (t) = Ve (t) (4.3)
dt
On
pose donc les transformés de Laplace de notre équation :
L{Ve (t)} = Ve (p)
L{Vs (t)} = Vs (p)
dVs (t)
L{ dt } = pVs (p)
puis, on obtient en les remplaçant dans l’équation une nouvelle expression
qui est dans le domaine de Laplace :
ve (p)
vs (p) = (4.5)
1 + RCp
Ensuite, on sait d’après le tableau des transformé de Laplace, que dans le
domaine de Laplace,comme ve est une fonction échellon :
1
ve (p) = (4.6)
p
15
(
A=1
(4.10)
B = −RC
On a alors :
1 RC 1 τ
vs (p) = − = − 1 (4.11)
p 1 + RCp p τ ( τ + p)
d’où :
1 1
vs (p) = − 1 (4.12)
p ( τ + p)
En passant alors par la transformé de Laplace inverse, d’après le tableau on
a:
(
L−1 ( p1 ) = EΓ(t)
t (4.13)
L−1 ( 1 1+p) = e− τ
τ
16
d’après le schéma on a l’équation de ve tel que :
di(t)
Ve (t) = Vs (t) + Ri(t) + L (4.16)
dt
or Z
1
Vc = idt (4.17)
C
donc
dVc
i(t) = C (4.18)
dt
de plus la tension aux bornes du condensateur est ici la tension de sortie
donc on notera Vc =Vs , on aura donc :
dVs
i=c (4.19)
dt
on aura donc en remplaçant ces notations dans l’équation précédente :
dV s(t) d2 V s(t)
Ve (t) = Vs (t) + RC + LC (4.21)
dt dt
Or dans l’ équation donnée dans le TP est sous la forme :
donc :
q
1
LC = ω0
√ q (4.25)
m = R R LC R C
2Lω0 = 2L = 2 L
17
L(Ve (t)) = ve (p)
L(V (t)) = v (p)
s s
dVs (t) (4.26)
L( ) = pvs (p)
d2dt
vs (t) 2
L( dt2 ) = p vs (p)
On passe maintenant l’équation (4.22) dans le modèle de Laplace :
On isole vs (p) :
ω02 ve (p)
vs (p) = (4.28)
p2 + 2mω0 p + ω02
or dans ce cas nous devons résoudre l’équation avec ve une fonction échelon
or d’après le tableau des transformés de Laplace on a :
1
L(Ve (t)) = p = ve (p)
D’où :
ω02
vs (p) = (4.29)
p(p2 + 2mω0 p + ω02 )
Il nous faut alors décomposer cette racine (décomposition en éléments simples)
pour trouver deux racines distincte et pouvoir appliquer la transformé de La-
place inverse :
A B C
vs (p) = ω02 ( + + ) (4.30)
p p − p1 p − p2
calculons les coefficient A,B,C :
ω02
A = limpvs (p) = ω2 = 1
0
ω 2 (p−p )
1 ω02
B = lim (p − p1 )vs (p) = lim p(p−p
0
=
p1 (p1 −p2 )
1 )(p−p2 )
C = lim (p − p )v (p) = lim ω02 (p−p2 ) = ω02
2 s p(p−p1 )(p−p2 ) p2 (p2 −p1 )
A présent,nous devons calculer les racines p1 et p2 du polynôme correspon-
dant au dénominateur de la formule de vs(p) :
nous avons le polynôme du 2éme degrè suivant :
18
avec :
( √
ε1 = −m + i 1 − m2
√ (4.35)
ε2 = −m − i 1 − m2
finalement en remplaçant les valeurs de A,B et C dans vs et en continuant
à utiliser p1 et p2 pour ne pas charger les calculs on obtient :
1 1 1
vs (p) = ω02 ( + √ − √ ) (4.36)
p (2iε1 1 − m )(p − p1 ) (2iε2 1 − m2 )(p − p2 )
2
ω2 e p1 t ep2 t
Vs (t) = ω02 Γ(t) + √ 0 ( − ∗ ) (4.38)
2i 1 − m2 ε1 ε1
∗
ω2 eε1 ω0 t eε1 ω0 t
Vs (t) = ω02 Γ(t) + √ 0 ( − ) (4.39)
2i 1 − m2 ε1 ε∗1
√ √
1−m2 1−m2
ω2 ei ω0 t e−i ω0 t
Vs (t) = ω02 Γ(t) + √ 0 e−mω0 t ( − ) (4.40)
2i 1 − m2 ε1 ε∗1
√ √
1−m2 ω0 t 1−m2 ω0 t
ω2 ε∗ ei − ε1 e−i
Vs (t) = ω02 Γ(t) + √ 0 e−mω0 t ( 1 2 ) (4.41)
2i 1 − m2 |ε1 |
Maintenant pour simplifier les calculs, posons f(t) tel que :
√
1−m2 ω0 t
f (t) = ε∗1 ei (4.42)
on aura alors :
√ p √ √ p √
1−m2 ω0 t 2 2 2
f (t) = −mei −i 1 − m2 ei 1−m ω0 t +me−i 1−m ω0 t −i 1 − m2 e−i 1−m ω0 t
(4.43)
√ √ p √ √
1−m2 ω0 t 1−m2 ω0 t 2 2
f (t) = −m(ei − e−i ) − i 1 − m2 (ei 1−m ω0 t − e−i 1−m ω0 t )
(4.44)
On remarque alors que,diviser par 2i, on obtient la formule d’Euler pour le
sin, on a donc à multiplier par 2i pour équilibrer. Ce qui nous donne :
p p p
f (t) = −m2isin( 1 − m2 ω0 t) − i 1 − m2 2isin( 1 − m2 ω0 t) (4.45)
p p p
f (t) = 2i(−m − i 1 − m2 )sin( 1 − m2 ω0 t) = 2iε∗1 sin( 1 − m2 ω0 t) (4.46)
19
en reprenant l’expression de Vs dans le domaine temporel on obtient :
ω 2 e−mω0 t p
Vs (t) = ω02 Γ(t) + √0 2 2iε∗1 sin( 1 − m2 ω0 t) (4.47)
2i 1 − m2 |ε1 |
20
Chapitre 5
Moédlisation et application
21
5.1.2 Réponse d’un circuit RLC à un échelon de tension
On a ensuite cherché à simuler grâce à Maple la réponse d’un circuit RLC
à un échelon de tension. Cette fois ci nous avons simulé la décharge du conden-
sateur, la tension d’entrée sera donc défini par :
Nous avons cette fois du procéder par étape pour résoudre l’équation de
second ordre suivante :
∂ 2 (U c(t)) R ∂(U c(t)) U c(t)
+ × + =0 (5.4)
∂t2 L ∂t LC
Nous avons aussi posé et résolus l’équation caractéristique pour obtenir les
résultats intermédiaires et confirmer les calculs de la machine.
22
5.1.3 Réponse d’un circuit RC à un signal créneau
Nous nous sommes aussi attaqués au problème de la résolution d’un système
avec une entrée créneau. Le premier problème fut de modéliser le signal d’entrée,
n’existant pas, à notre connaissance, de fonction mathématiques donnant un
signal créneau, nous avons recherché de nombreuses solutions, l’idée d’utiliser
des séries de Fourrier nous est évidement venu à l’esprit mais le manque de
connaissance que nous avions sur le sujet nous a assez rapidement écarté de
cette piste, nous nous sommes donc rabattu sur l’utilisation d’une somme de
piecewise ce qui nous permettait d’obtenir un faible nombre de créneau, mais
de façon peu couteuse.
23
5.1.4 Conclusion sur notre travail Maple
N’ayant jamais auparavant travaillé sur Maple, nous avons dû consacrer une
grande partie de notre temps à la recherche, essayer de trouver des travaux
de résolution d’équation différentielles sur ce logiciel pouvant nous indiquer une
voix, nous en avons trouvé quelques-uns, que ce soit sur internet ou sur les nom-
breux documents que Mr Gleyse a mis à notre disposition. Notre problème ma-
jeur a été de tout d’abords comprendre les commandes de base Maple, d’éviter
les erreurs syntaxique, et de lire la doc des commandes les plus récurrentes,
mais une fois les bases du logiciel domptées, nous avons pu progresser dans nos
simulations. La simulation des entrées en échelons a été plutôt facile à modéliser
une fois les équations différentielles recalculées. Comme dit précédemment, la
simulation d’un circuit en entrée échelons, nous a donné bien plus de mal. Les
majeurs problèmes, auront été de tout d’abords trouvé une modélisation du
signal d’entrée compatible avec la fonction Maple dsolve , nous avons es-
sayé une série de commande présente dans un des documents fourni par notre
professeur, qui produisait une composée de fonction Heaviside, mais la fonction
résultante n’était (à notre grand étonnement) pas considéré comme définie aux
points de discontinuité par maple. Nous avons aussi travaillé sur la simulation
d’un circuit RLC à signal d’entrée en créneau, mais aucun des programmes
résultants ne nous a donné des résultats suffisamment satisfaisants pour être
évoqués dans ce rapport.
24
5.2 Conception d’un récepteur radio AM grâce
aux circuits RLC
Pour bien comprendre les applications des circuits RLC, nous avons suivit 6
séances avec M. BENJELLOUN professeur d’électronique a l’ESIGELEC.
Suite aux cours suivit nous avons pu voir que les circuits RLC sont souvent
utilisés dans la création et le traitement de signaux (ondes électromagnétiques).
Il existe différentes applications de circuit RLC dans les radio AM la première
est le filtre et la seconde l’oscillateur. On sépare le fonctionnement des radios
en 2 parties : l’émetteur et le récepteur.
5.2.1 L’émetteur :
L’émetteur est composé de 4 parties principales :
- Le signal à transmettre de basse fréquence [F1 ; F2 ] (20Hz à 25kHz fréquences
des sons audible par l’homme).
- Le multiplicateur ou modulateur : ce composant multiplie le signal de mo-
dulation par la porteuse (un signal pure de haute fréquence f0 ) pour avoir un
signal de haute fréquence qui contient l’information à transmettre de fréquence
centrale f0 , c’est le signal modulé.
- Un passe bande qui ne laisse passer qu’une bande (-25kHz a 25kHz) centré sur
la fréquence centrale.
- L’antenne qui convertit le signal modulé en ondes életromagnétiques.
Le fonctionnement :
Le signal à transmettre (un son) est ajouté a une composante continue (pour
éviter la sur-modulation), on obtient alors le signal de modulation. Ensuite on
multiplie ce signal avec la porteuse pour obtenir un signal modulé, c’est la
modulation. Le modulateur fait varier l’amplitude de la porteuse en fonction du
signal de modulation. La fréquence de la porteuse est fixe pour chaque radio et
elle est générée par un circuit RLC en parallèle. Le signale modulé est filtré par
un passe bande qui élimine les harmoniques de la porteuse (2f0 , 3f0 , 4f0 , etc.),
comme tout filtre c’est un circuit RLC.
In1 : Signal de modulation, il est de la forme :
25
Figure 5.1 – Schéma synoptique d’un emetteur
5.2.2 Le récepteur :
Le récepteur est composé de 5 parties :
-L’antenne de reception qui capte toutes les ondes émisent dans l’atmosphère et
les convertit sous la forme d’un signal electrique.
-Un préselecteur (circuit LC) qui élimine les fréquences images ainsi que les
parasites.
-Un multiplicateur ou mélangeur, ce mutiplicateur a pour objetif de mutltiplier
tout les signaux reçus par une certaine frequence fp réglable. Un des signaux
emis de fréquence centrale f0 sera centré sur une frequence intermediaire, FI.
-Un filtre intermediaire, ce filtre passe bande ne laisse passer qu’une bande (-
25kHz à 25kHz) centré sur la frequence intermediaire fixe pour tout les radio
(455kHz pour les radio AM).
-Un demodulateur, il a la fonction inverse du modulateur. Il permet de lire
l’information contenu dans le signal modulé et on obtient une copie du signal
audio original.
Le fonctionnement :
L’antenne reçoit et convertit les ondes de l’atmosphere en signal électrique
par l’intermedaire d’un circuit RLC. Une premiere étape est de purifier ce signal
en éléminant les fréquences images (ou interferences) et les parasites. Pour per-
mettre au recepteur d’avoir qu’un seul filtre, le mélangeur permet de choisir la
porteuse qu’on désire démoduler. Pour éliminer tous les autres signaux reçu, le
signal crée par le mélangeur passe par le filtre intermediaire qui élimine tout les
signaux non centré sur FI, donc il nous reste un seul signal puisque FI est fixe
selon la fréquence fp choisit on a pas le meme signal de fréquences centrale f0 .
26
Figure 5.3 – Signal de la porteuse
Ce signal est ensuite démodulé pour enfin obtenir le signal originale. Ce dernier
peut-être utilisé pour le brancher à un haut parleur.
In3 : Signal module, ce signal est composé de tout les signaux modulés emis
(Out1), pour extraire l’information qu’on désire il faut séparer la porteuse du
reste, il est de la forme :
F I = |fp − f0 | (5.11)
Out5 : Le signal original (on l’obtient avec la demodulation de Out4).
27
1
cosΩt × cosω0 t = [cos (ω0 t + Ωt) + cos (ω0 t − Ωt)] (5.12)
2
En multipliant les signaux on obtient un signal particulier. En regardant la
transformé de Fourier on remarque qu’on a une fréquence centrale f0 ainsi que
les fréquences f0 +F et f0 − F . C’est là que l’information est stockée dans la
porteuse.
28
Chapitre 6
Conclusion
Ce projet nous aura permis à tous de mieux comprendre non pas tant le
fonctionnnement des circuits RLC, puisque nous les avions déjà étudié en STPI,
que leur modes de résolution et leur utilité. En effet, la méthode de résolution
de Laplace et les simulations Maple nous ont permis d(avoir une vision plus
globale de ces circuits, puisque la simplification de leur résolution nous a donné
du recul en nous permettant d’en étudié un plus grand nombre que l’année
dernière. C’est justement cette facilité à les étudier et à les simuler qui nous a
donné envie d’aller plus loin, et d’appliquer nos connaissances. C’est la raison
pour laquelle nous avons pris des cours supplémentaires, de façon à pouvoir
exploiter au mieux notre projet, et simuler un émetteur/récepteur radio. C’est
cette partie non-obligatoire qui nous a permis à tous de comprendre l’intéret
et l’utilisation de logiciels comme Maple ou d’outils mathématiques comme les
transformées de Laplace.
29
Troisième partie
Annexes
30
Chapitre 7
Méthode de Laplace
ω02
vs (p) = (7.3)
p2 + 2mω0 p + ω02
d’après le tableau des transformés inverses de Laplace en Annexe on sait
que :
sin(ωp t)e−mωp t
−1 1
L 2 2
= (7.4)
p + 2ζωn p + ωn ωp
donc dans notre cas on aura :
sin(ω0 t)e−mω0 t
1
L−1 2 2 = (7.5)
p + 2mω0 p + ω0 ω0
Donc Vs (t) est sous la forme :
sin(ω0 te−mω0 t
Vs (t) = (7.6)
ω0
31
7.2 Résolution détaillée d’une équation différentielle
du second ordre d’un circuit RLC avec Ve(t)
fonction sinusoı̈dale
Nous démarons toujours avec la même équation différentielle qui est celle
donnée dans le TP :
ω02 ve (p)
vs (p) = (7.10)
p2 + 2mω0 p + ω02
or Ve(t) est une fonction sinusoı̈dale tel que :
ω
Ve (t) = U0 sin(ωt) ⇒ ve (p) = U0 (7.11)
p2 + ω 2
en remplaçant dans vs(p) :
ω02 ωU0
vs (p) = (7.12)
(p2 + 2
ω )(2mω0 p + p2 + ω02 )
décomposons maintenant cette expression en éléments simples :
Ap + B Cp + D
vs (p) = 2 + 2 (7.13)
p2 + 2mω0 p + ω0 p + ω2
en développant :
32
A+C =0
B + D + 2mω C = 0
0
2
(7.16)
Aω + 2mω 0 D + ω02 C = 0
2
Bω + ω02 D = 1
C = −A
B + D − 2mω A = 0
0
(7.17)
Aω + 2mω0 D − ω02 A = 0
2
2
Bω + ω02 D = 1
C = −A
B = A(2mω − omega20 −ω2 )
0 2mω0
ω02 −ω 2 (7.18)
D = A 2mω0
2 ω 2 −ω 2
Bω + ω0 02m A = 1
On a donc deux expressions de A en fonction de B :
ω02 −ω 2
(
A(−2mω0 + 2mω )+B =0
2 ω0
0 (7.19)
2
A(ω0 − ω ) 2m + Bω 2 = 1
donc :
0 1
1 ω2
A = (7.20)
ω02 −ω 2
−2ω0 2mω0
2 ω0
(ω0 − ω 2 ) 2m 2
ω
donc :
−1
A= (ω02 −ω 2 )2
(7.21)
−2mω0 ω 2 − 4m2
on obtient alors les valeurs de B,C et D grâce à A :
4m2
A = 8m3 ω2 ω0 −ω 4 4 2 2
0 −ω +2ω0 ω
B = − 2m
−4m2 −ω 2
ω0 8m3 ω 2 ω0 −ω04 −ω 4 +2ω02 ω 2
(7.22)
C = −A
ω02 −ω 2
D = A 2mω
0
ω02 −ω 2 ω02 −ω 2
A(p + 2mω0 − 2mω0 )ω0 ω (−Ap + A 2mω0 )
vs (p) = + ωω0 (7.23)
p2 + 2mω0 p + ω02 p2 + ω2
33
ω02 −ω 2 ω02 −ω 2
p 2mω0 p 2mω0
vs (p) = Aω0 ω − 2 − 2 +
p2 + 2mω0 p + ω02 p + 2mω0 p + ω02 p + ω2 p2 + ω 2
(7.24)
Appliquons alors les transformés inverse de Laplace (d’après le tableau) :
p
√
√ −1 e−mω0 t sin(ω0 1 − m2 t − θ)
−
L 1( p2 +2mω 0 p+ω 2) =
1−m 2
0
ω02 −ω 2
ω02 −ω 2
L 1( p2 +2mω0 p+ω2 ) = 2mω2 sin(ω0 t)e−mω0 t
− 2mω0
0 0
p
L− 1( p2 +ω 2 ) = cos(ωt)
(7.25)
ω02 −ω 2
ω02 −ω 2
− 2mω0
L 1( p2 +ω2 ) = 2mω 0ω
sin(ωt)
Vs (t) =
√ ω02 −ω 2 ω02 −ω 2
ω0 ωA √ −1 e−mω0 t sin(ω0 1− m2 t − θ) − sin(ω0 t)e−mω0 t − cos(ωt) +
1−m2 2mω02 2mω0 ω sin(ωt)
34
Chapitre 8
Méthode de Laplace
appliquée sur maple (code
mapple)
35
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(1)
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(2)
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(3)
(3)
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(4)
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(5)
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(6)
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8.2 fonction crénau d’un circuit RC
38
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(1)
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(2)
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(3)
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(4)
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(5)
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(6)
(5)
(6)
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(7)
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8.3 fonction échelon d’un circuit RLC
49
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(1)
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(2)
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(3)
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(4)
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(5)
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(6)
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(7)
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(8)
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