0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
730 vues9 pages

Cours Patrimoine Naturel

Le document définit la notion de patrimoine naturel et décrit son évolution. Il distingue trois types de patrimoine: naturel, physique et immatériel. Il explique également l'émergence de la notion de paysage dans la conception du patrimoine.

Transféré par

Marwa
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats DOC, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
730 vues9 pages

Cours Patrimoine Naturel

Le document définit la notion de patrimoine naturel et décrit son évolution. Il distingue trois types de patrimoine: naturel, physique et immatériel. Il explique également l'émergence de la notion de paysage dans la conception du patrimoine.

Transféré par

Marwa
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats DOC, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 9

EPAU – Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme

Post-Graduation :1e année
Cours patrimoine naturel
Enseignante : Chabbi-Chemroukh

La notion de patrimoine naturel


Le mot "patrimoine" est issu du vocabulaire juridique.
Domaine juridique/ Héritage de biens :
Patrimonium = héritage que l'on tient de son père et que l'on transmet à ses enfants.

Il a ensuite désigné des productions humaines à caractère artistique, héritage du passé à


dimension collective (national, puis mondial).
Perspective des sciences humaines/ Héritage artistique : Monuments, objets, biens Héritage
englobant plus largement toutes les productions humaines et pas seulement les chefs d'oeuvres
de l'art.

Le concept s'est développé, partant du domaine matériel et artistique, pour recouvrir


l'ensemble des champs dont il était originellement exclu.

Perspective des sciences de la terre et de la vie/ Héritage d'un environnement :


Physique, géographique et vivant (flore, faune) ; ce patrimoine est modifié par les activités
humaines (il peut être détruit). Il influe en retour sur les structures des sociétés, les cultures et
les comportements collectifs.

Le concept a progressivement pris une signification ethnologique et sociologique, incluant les


modes de vie, les productions et les valeurs transmises par la tradition orale.

On peut distinguer trois grands types de patrimoine :


- Le patrimoine naturel qui s'intéresse à l'environnement au sens large du terme.
Il recouvre les règnes minéral, végétal et animal.

- Le patrimoine physique : Bâti (monuments, ensembles architecturaux), objets et oeuvres


d'arts, archives.

- Le patrimoine immatériel : Langues, modes de vie, valeurs, mythes, rites, croyances,


savoirs, savoir faire.

Allégorie d’une notion  :


La notion de patrimoine a beaucoup évolué. Elle a ainsi connu des expansions diverses :
• Typologique, où le patrimoine passe du monument historique « objet », au
patrimoine « ensemble historique »,
• Géographique, où le patrimoine passe du national au mondial, universel,
• Environnementale, en passant au patrimoine naturel,
• Chronologique, en passant du patrimoine archéologique au patrimoine
contemporain
Les auteurs s’accordent pour voir dans la révolution française de 1789, le point de départ du
concept de patrimoine comme bien collectif commun, requérant de ce fait d’être protégé par la
puissance publique.

-1-
La volonté politique s’est traduite clairement à la fin du XIX et surtout au début du XX siècle
par l’adoption dans la plupart des pays d’une législation qui a elle même évolué.

 Phase 1 : Années 60 :


Patrimoine = Monuments

 Phase 2 : 1962/1968


[Restauration des monuments]
Patrimoine = Monuments, Sites, Oeuvres d’Art

 Phase 3 : 1968/75


[Concept de conservation intégrée]
Patrimoine = Monuments, , Sites, Oeuvres d’Art,
Objets archéologiques, et arrondissements historiques

Phase 4 : 1980/90


[Dimension économique, classement et reconnaissance]
Patrimoine = Monuments, , Sites, Oeuvres d’Art,
Objets archéologiques, et arrondissements historiques et naturels
  
Phase 5 : Actuellement
[Dimension environnementale]
Patrimoine = Monuments, Sites, Oeuvres d’Art,
Objets archéologiques, et arrondissements historiques et naturels, patrimoine immatériel, paysages.

Patrimoine et paysages: un nouveau regard

À partir des années 1970, l’émergence du discours écologiste ainsi que l’introduction du
concept de développement durable, ont accentué l’intérêt collectif pour la protection et la
conservation du patrimoine naturel.

Dès le moment où l’environnement s’est trouvé menacé par la pollution, l’étalement urbain et
le développement économique, les citoyens ont pris conscience de la valeur et de la fragilité des
forêts, des lacs, des rivières et des sites naturels, mais aussi de l’ensemble des composantes du
tissu urbain ou rural.

L’idée que le patrimoine culturel et le patrimoine naturel soient intimement liés a rapidement
fait son chemin.

La nature se transforme au fur et à mesure qu’y interviennent des êtres humains; c’est ce qu’on
nomme les paysages humanisés, ruraux ou urbains.

Le paysage désigne ainsi le résultat des interactions entre les populations, leurs activités (la
culture) et les lieux qui les accueillent.

Avec les progrès de l’écologie et de la géographie historique, le mot a évolué vers la notion
riche et englobante de système, c’est-à-dire d’ensemble dynamique de relations entre les êtres
vivants occupant un espace donné.

-2-
Le paysage humanisé est aussi porteur de différentes couches de sens: historique, ethnologique,
sociologique, géographique, écologique, archéologique, architectural, etc.

On peut donc «lire» toute une culture et son évolution, dans un paysage.
Ces considérations sur la culture, le sens, l’appartenance et l’appropriation illustrent combien le
paysage émerge maintenant, non pas comme un nouvel objet patrimonial, mais comme une
nouvelle approche, pluridisciplinaire, de protection et de mise en valeur du patrimoine culturel.

L’idée fondamentale prend en considération les éléments du patrimoine dans leur


environnement immédiat: le patrimoine ne peut se limiter aux simples objets; au contraire, on
doit considérer le milieu où se trouve un édifice patrimonial et développer, de ce fait, une
approche interdisciplinaire dans le traitement de l’aménagement.

La définition du patrimoine culturel énoncée par l’UNESCO adopte d’ailleurs cette perspective
globalisante.

Du patrimoine matériel au patrimoine immatériel

Le patrimoine comporte à la fois des éléments matériels et des éléments immatériels.


On retrouve, dans le champ du patrimoine matériel, le patrimoine immobilier, mobilier,
archéologique, archivistique et documentaire. Il s’agit donc d’édifices, de monuments, de sites,
d’œuvres d’art, d’objets ethnographiques, d’artefacts, d’archives, de livres, brochures, journaux
et autres documents imprimés.

En somme, le patrimoine matériel rassemble les objets tangibles qui peuvent être conservés,
restaurés et montrés.
Ce très vaste champ correspond en grande partie à ce que les musées et les sociétés d’État
acquièrent, conservent, protègent et diffusent.
Le patrimoine immatériel, pour sa part, regroupe les savoirs et les savoir-faire qui caractérisent
une collectivité.

C’est dans cette catégorie que se situent le patrimoine linguistique, la toponymie, le patrimoine
scientifique, le patrimoine audiovisuel, la partie du patrimoine artistique qui s’apparente aux
savoirs et aux savoir-faire, ainsi que les nombreux éléments du patrimoine vivant.

Ces «objets» immatériels, sont partis intégrante du patrimoine, c’est-à-dire de l’héritage culturel
d’une société.

Patrimoine et niveaux de reconnaissance:

Comme la reconnaissance constitue l’un des critères essentiels dans la définition d’un objet
patrimonial, les différents niveaux interviennent aussi dans le processus de prise de décision.

L’UNESCO et les pays participants reconnaissent qu’il existe des sites et des monuments qui
méritent de s’inscrire dans le registre du patrimoine mondial.
Par ailleurs, chaque pays peut classer et protéger des biens jugés d’intérêt national.
Il convient de préciser ici que ce type de découpage ne tient pas essentiellement à un
découpage géographique.

-3-
Un bien patrimonial dont la reconnaissance est nationale pourra éventuellement être reconnu
comme bien patrimonial mondial.
De même, les distinctions entre patrimoine local ou régional et national peuvent varier, au fil du
temps.

Le patrimoine mondial
En vertu de la Convention du patrimoine mondial, adoptée en 1972 par l’Organisation des
Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), certains biens et sites
culturels et naturels de valeur universelle sont reconnus et protégés.
Ces biens figurent sur la liste du patrimoine mondial.

PAYSAGES NATURELS ET CULTURELS

D’après la définition du dictionnaire Larousse : «   Le paysage est une étendue de pays qui
présente ou représente une vue d’ensemble. » 
Un paysage peut être naturel, agricole, rural, urbain, ou industriel.
La notion de paysage se réfère à notre culture, à notre affect contrairement à l'environnement
qui est l'étude d'un milieu mesurable.
Le paysage est un lieu de mémoire, un lieu culturel.

La notion de patrimoine naturel à travers les chartes :


 
1. CHARTES D’ATHÈNES POUR LA RESTAURATION DES MONUMENTS HISTORIQUES
1931
2.    CHARTES DE VENISE POUR LA CONSERVATION ET LA RESTAURATION DES
MONUMENTS ET SITES HISTORIQUES 1964
 3.    LES NORMES DE QUITO 1967
4. CONVENTION MONDIALE POUR LE PATRIMOINE NATUREL ET CULTUREL 1972
 5.    CONVENTION D’AMSTERDAM 1975
6. CONVENTION EUROPEENNE DU PAYSAGE, FLORENCE 2000

CHARTES D’ATHÈNES POUR LA RESTAURATION DES MONUMENTS


HISTORIQUES 1931
 
Même si elle fait référence aux sites archéologiques et historiques, cette charte est presque
uniquement destinée aux monuments historiques (ce qui est très clair dans son titre).
Le paysage naturel est considéré comme  support complémentaire, un « écrin » au monument
protégé. Le paysage est restreint au voisinage du monument historique, et se constitue « des
plantations et ornementations végétales ».
-4-
Le « monument historique » lui même n’est pas clairement et rigoureusement défini par la
charte, et y est présenté comme une « œuvre artistique et historique ».
C’est un « chef d’œuvre dans lequel la civilisation s’est exprimée au plus haut degré ».

CHARTES DE VENISE POUR LA CONSERVATION ET LA RESTAURATION


DES MONUMENTS ET SITES HISTORIQUES 1964
 
Dans cette charte la notion de monument historique comprend « la création architecturale isolée
aussi bien que le site urbain ou rural qui porte témoignage d’une civilisation particulière, d’une
évolution significative ou d’un évènement historique. Elle s’étend non seulement aux grandes
créations mais aussi aux œuvres modestes qui ont acquis avec le temps une signification
culturelle ».
Ainsi la notion de monument n’est plus restreinte à l’édifice mais engobe ses abords.
L’intégration du rural annonce une prise en charge de l’élément naturel, cependant aucune
action concrète ne fait référence à celui-ci.

LES NORMES DE QUITO 1967


 
C’est dans la première rencontre inter-américaine en Equateur, en 1967, qu’une  « valeur
environnementale » est conférée aux monuments et sites historiques.
Les normes admettent explicitement que la notion d’espace est un élément clé dans la définition
du concept de monument et l’élément naturel est désigné comme « monument of
environmental interest ». Cependant l’action de l’homme est nécessaire pour la valorisation de
cet élément naturel « Scenic areas and other natural wonders …are not in themselves national
monuments. The historic and artistic imprint of man is essential in order for a specific place or
site to be eligible for that specific category ».

CONVENTION MONDIALE POUR LE PATRIMOINE NATUREL ET


CULTUREL 1972
 
Cette convention est la première à mettre sur le même pied d’égalité les patrimoines culturel et
naturel.
Le patrimoine naturel est défini comme :
« Les monuments naturels constitués par des formations physiques et biologiques ou par des
groupes de telles formations qui ont une valeur universelles exceptionnelle du point de vue de
la science ou de la conservation ».
Les formations géologiques et physiographiques et les zones strictement délimitées constituants
l’habitat d’espèces animale et végétale menacées qui ont une valeur universelle exceptionnelle
du point de vue de la science ou de la conservation ».

Les sites naturels ou les zones naturelles strictement délimitées, qui ont une valeur universelle
exceptionnelle du point de vue de la science, de la conservation ou de la beauté naturelle ».

-5-
Bien que le comité du Patrimoine mondial ait établi certains critères pour mieux définir la
notion de « valeur universelle exceptionnelle », celle-ci reste assez relative.
La convention par ailleurs, insiste sur la distinction entre patrimoine naturel et culturel car il
fallait que les différents patrimoines soient classifiés « classifier les différents patrimoines est
essentiel pour définir les compétences et définir le rôle des différents acteurs ».
A noter aussi que cette convention est le point de départ de la mondialisation et rentabilisation
financière du patrimoine, ce qui n’a pas été sans danger sur certains patrimoines fragiles.

CONVENTION D’AMSTERDAM 1975


 L’année 1975 fut proclamée année européenne du patrimoine.
Le conseil de l’Europe y proclama la Chartes du Patrimoine Architectural et la Déclaration
d’Amsterdam.
Le patrimoine architectural « est formé non seulement par nos monuments les plus importants
mais aussi par les ensembles que constituent nos villes anciennes et nos villages de tradition
dans leur environnement naturel ou construit ». Ce patrimoine est présenté relativement à sa
dimension physique. L’héritage architectural regroupe aussi bien les bâtiments individuels de
qualité exceptionnelle et leurs abords, les sites urbains et ruraux que les parcs et jardins
historiques. Cet élargissement conséquent est à l’origine du « culte du patrimoine ».
C’est dans cette convention que l’accent est mis sur la solidarité intergénérationnelle, qui
soutient que chaque génération n’est que l’usufruitier momentané du patrimoine architectural
et qu’elle a le devoir de le transmettre aux générations futures.

CONVENTION EUROPEENNE DU PAYSAGE, FLORENCE 2000


 
C’est la première convention internationale relative exclusivement aux paysages. C’est une
réaction à la transformation, dégradation et/ou banalisation des paysages.
A remarquer que la notion de paysage est utilisée sans qualificatif et peut donc référer
indistinctement au paysage naturel ou culturel. « Paysage désigne une partie de territoire telle
que perçue par les populations dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou
humains et de leurs interrelations ».
Cette définition englobe « les espaces naturels ruraux, urbains et périurbains. Elle inclut les
espaces terrestres, les eaux intérieures et maritimes. Elle concerne tant les paysages pouvant
être considérés comme remarquables, que les paysages du quotidien et les paysages dégradés ».

A noter que la valeur patrimoniale du paysage réside dans son « intérêt général, sur les plans
culturels, écologique, environnemental et social, et qu’il constitue une ressource favorable à
l’activité économique ».
La convention soutient aussi l’idée d’ « intégrer le paysage dans les politiques d’aménagement
du territoire, d’urbanisme et dans les politiques culturelles environnementale, agricole, sociale
et économique, ainsi que dans les autres politiques pouvant avoir un effet direct ou indirect sur
le paysage ».

LA LEGISLATION ALGERIENNE EN MATIERE DE


-6-
PROTECTION DU PATRIMOINE NATUREL ETCULTUREL

Par la loi 62-157 du 3 Décembre 1962, l’Algérie a reconduit la législation Française en matière
de protection des sites et monuments historiques.
Cette loi a été complétée en 1967 par l’ordonnance 67-281 relative aux fouilles et à la protection
des sites et monuments historiques et naturels.
De 1970 à 1980 toute une série de lois à caractère sectoriel a réglementé un certain nombre
d’activités comme la chasse, la pêche, et la protection du patrimoine naturel en général.

Loi n° 83-03
C’est en 1983, que la problématique environnementale est prise en considération. En effet, c’est
en 1983 qu’apparaît la loi 83-03 du 5 Février 1983 relative à la protection de l’environnement.
La loi introduit une nouvelle politique environnementale basée sur :
 ·        La protection, la restauration et la valorisation des ressources
• naturelles
 ·        La prévention et la lutte contre toute forme de pollution
• et nuisances
 ·        L’amélioration du cadre et de la qualité de vie.
La loi énonce aussi un ensemble de règles relatives à la protection de la nature et du patrimoine
naturel, la protection des milieux récepteurs et impose les études d’impact.

Loi n°87-03
Cette loi relative à l’aménagement du territoire stipule que l’aménagement doit prendre en
compte :
 ·        La protection de l’environnement
 ·        La sauvegarde des sites naturels
 ·        La protection et la restauration des sites historiques.
Deux instruments sont introduits le SNAT et le SRAT

Loi 01-20
La loi 01-20 du 12 Décembre 2001 relative à l’aménagement et au développement durable du
territoire vise un développement harmonieux de l’ensemble du territoire selon les spécificités et
les atouts de chaque espace régional. Parmi les objectifs de cette loi on note la protection, la
mise en valeur et l’utilisation rationnelle des ressources patrimoniales naturelles et culturelles.
Les orientations et les instruments d’aménagement instaurés par cette loi sont :
 ·        Le schéma national d’aménagement du territoire
 ·        Les schémas directeurs d’aménagement
 ·        Les schémas régionaux d’aménagement du territoire
 ·        Les plans d’aménagement du territoire de wilaya.
 ·        Schémas directeurs d’aménagement d’aires métropolitaines

Le SNAT préconise des actions de préservation et de valorisation du patrimoine culturel,


historique et archéologique, à travers la promotion de pôles de développement culturel et des
activités liées à la création artistique et à l’exploitation adaptée des richesses culturelles.

-7-
Le schéma directeur d’aménagement de l’aire métropolitaine affirme également la protection
du patrimoine par la délimitation des zones agricoles, forestières et pastorales steppiques ainsi
que les zones à protéger et les aires de loisirs.
A l’échelle des wilayas sont prévus des plans d’aménagement qui doivent préciser les schémas
d’organisation des services locaux, les aires intercommunales d’aménagement ainsi que les
seuils d’urbanisation des agglomérations urbaines et rurales.

Loi 02.02
La loi 02.02 du 05 Février 2002 est relative à la protection et la valorisation du littoral et
préconise l’installation d’un commissariat chargé du littoral.
 
Loi relative à la protection et valorisation des zones de montagne

Loi 90-29
Cette loi est relative à l’aménagement et à l’urbanisme.
Le PDAU a pour objectifs entre autres :
La délimitation de certaines parties du territoire comme le littoral, les terres agricoles à
potentialités élevées ou bonnes et les territoires à caractère naturel et culturel marqué.
Le PSMV prévoie la création de parcs naturels « sont classés en parcs naturels les espaces
caractérisés par la prédominance et l’importance des biens culturels qui s’y trouvent et qui sont
indissociables de leurs environnement naturel ».

LE PATRIMONE NATUREL DANS LA POLITIQUE D’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE


EN EUROPE

En Europe, la prise en compte de la dimension continentale avec la diversité des paysages a


ouvert de nouvelles perspectives pour la politique d’aménagement du territoire.
La charte européenne de l’aménagement du territoire vise à mettre en cohérence les attentes
économiques et sociales par rapport au territoire avec ses fonctions écologiques et culturelles et
ainsi à contribuer à un développement durable, régionalement plus équilibré :

 ·        Réduction des atteintes à l’environnement


 ·        La politique d’aménagement doit se faire avec une attention particulière à la
prévention ou l’atténuation de diverses atteintes à l’environnement.
 ·        Valorisation et protection des ressources et du patrimoine naturel 

La stratégie de la diversité biologique et paysagère doivent être prises en considération dans le


cadre d’une politique d’aménagement intégrée.
Les ressources naturelles étant considérées non seulement nécessaires à l’équilibre des
écosystèmes mais peuvent devenir des éléments d’attraction. L’aménagement du territoire doit
avoir pour tâche de contribuer à la reconstitution et à la protection des écosystèmes.
Parmi les mesures en matière de protection des paysages on peut citer :

-8-
Parmi les mesures en matière de protection des paysages on peut citer  :
  L’intégration de l’aménagement paysager dans l’aménagement du territoire ainsi que dans
les politiques sectorielles.
·        L’étude et l’évaluation générale des paysages, l’analyse de leurs propriétés, des influences
auxquelles ils sont soumis.
·        La prise en compte des aménagements paysager dans les programmes internationaux
·        Une coopération transfrontalière renforcé d’échanges d’expériences et de projets de
recherche impliquant les collectivités régionales et locales.
·        Sensibilisation du public, des organisations privées et des collectivités territoriales à la
valeur des paysages, à leur importance économique, à leur transformation ainsi qu’aux
possibilités de conservation et de développement.
·        Une prise en compte renforcée de l’aménagement paysager dans les programmes de
formation de différentes disciplines.

L’aménagement du territoire en tant qu’activité de coordination devrait attirer l’attention sur les
conditions spécifiques des régions de montagne, ainsi il s’agira d’encourager :
La protection, le développement et l’utilisation durable des forets devraient être encouragés.
La préservation et la promotion de l’identité des populations de montagnes, la diversité et la
richesse de leur patrimoine culturel.
D’autres mesures d’aménagement sont conçues pour les régions côtières, les bassins fluviaux
ainsi que pour les zones de reconversion.
Les schémas de développement de l’espace communautaire (SDEC) est un document établi par
les ministères de l’aménagement du territoire des 15 états de l’Union.

-9-

Vous aimerez peut-être aussi