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td3 Circuits Prem Ordre Corr

Ce document traite de circuits électriques du premier ordre contenant des bobines et des condensateurs. Il présente plusieurs exercices et leur correction portant sur des thèmes comme les surtensions aux bornes d'une bobine, les minuteries ou la décharge d'un condensateur.

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MPSI – Physique-chimie TD3 : Circuits linéaires du premier ordre – corrigé

7. L’intensité du courant qui traverse la bobine est continue, donc lorsqu’on ouvre l’interrupteur elle ne peut pas passer
TD3 : Circuits linéaires du premier ordre – corrigé instantanément à 0. L’interrupteur ne peut pas être considéré comme idéal.
8. Lorsqu’on ouvre l’interrupteur, l’intensité diminue extrêmement rapidement dans le circuit. Comme la tension aux
bornes de L est proportionnelle à la dérivée de l’intensité, elle augmente énormément.
Cela crée un arc électrique qui peut user les contacts de l’interrupteur avec le temps.
Exercice 1 : Réveil La surtension aux bornes d’une bobine peut être utilisée pour convertir une tension faible vers une tension plus élevée.
1. En régime permanent, le condensateur se comporte comme un Exercice 3 : Minuterie
K interrupteur ouvert et le courant qui le travers est nul : iC = 0.
i L’application de la loi des mailles donne : U = UC + UR = UC (t)
UC + Ri. On en tire directement : 1. Lorsqu’on ouvre l’interrupteur, le condensateur va se charger par l’intermédiaire
E
U = 3V C UC Horloge de la résistance R et la tension à ses bornes augmentera progressivement. Tant
UC = U − Ri. Ulim que la tension UC reste inférieurs à Ulim la lampe reste allumée.
2. Pour que UC soit proche de la tension du générateurs, il faut Le temps d’allumage de la lampe dépend du temps de charge du condensateur.
choisir une résistance R petite, et plus précisément, il faut que Il augmente avec la capacité du condensateur et avec la résistance R.
R U t
R τ T
i dUC
3. Lorsqu’on débranche le réveil, l’alimentation électrique disparaît et le courant i qui alimente l’horloge provient uni- 2. Lorsque l’interrupteur K est ouvert, on applique la loi des mailles et on trouve U = UC + Ri = UC + RC . Donc
quement du condensateur. La tension UC (t) va progressivement diminuer jusqu’à ce qu’elle soit insuffisante pour faire dt
dUC 1 U
fonctionner l’horloge. finalement : + UC =
dUC dt RC RC
4. La tension UC (t) satisfait à l’équation différentielle : i = −C . Comme l’intensité i est constante, on trouve im- 3. La résolution de l’équation différentielle donne : UC (t) = U 1 − exp − τt

dt 
Ulim

i 4. On doit résoudre l’équation : Ulim = U 1 − exp − τ T
ce qui nous donne : T = −τ ln 1 −

médiatement la solution qui tient compte de la condition initiale UC (0) = U : UC (t) = U − t. La tension diminue U
C
i L’application numérique donne : T ' 22 s
linéairement avec le temps à volts par seconde.
C
C Exercice 4 : Résistance de fuite d’un condensateur
5. On détermine l’instant tl en résolvant l’équation : UC (tl ) = Ul et on obtient immédiatement tl = (U − Ul )
i 1. À t = 0− le condensateur est déchargé et la tension à ses bornes vaut
6. On trouve tl = 6 × 105 s soit environ 167 heures ou approximativement une semaine. 0 V. Comme la tension aux bornes du condensateur est continue, à
Exercice 2 : Surtension aux bornes d’une bobine i t = 0+ elle vaut toujours 0 V.
Lorsque t → ∞ on atteint le régime permanent et le condensateur
1. Au moment où l’on ferme l’interrupteur, l’intensité du courant se comporte comme un interrupteur ouvert. La tension à ses bornes
K qui circule dans la bobine est nulle. Comme l’intensité du cou- R1 U1 vaut alors u(∞) = E R1R+R 2
. La tension augmente continûment de 0
rant qui circule dans la bobine est constante, on sait qu’à t = 0+ à u(∞).
2

elle sera encore nulle. 2. Pour un condensateur idéal R2 = ∞ et la tension à ses bornes en
U = 3V L UL Si on attend suffisamment longtemps on arrive en régime perma-
E
régime permanent vaut u(∞) = E.
UR
nent et la bobine se comporte comme un fil. Dans ces conditions, 3. La loi des mailles donne : E = u + U1 = u + R1 i. La loi des nœuds
iL R2 C u(t)
l’intensité du courant dans le circuit est i = U /R. u du
On en conclut que l’intensité dans la bobine va augmenter pro- iC donne i = i2 + iC = + C . Donc finalement l’équation différen-
R i2 R2 dt
gressivement jusqu’à atteindre la valeur limite de i = U /R. tielle vérifiée par u(t) est :
diL
2. La tension aux bornes de la bobine est UL = L . L’application de la loi des mailles donne : U = UR + UL = u(t) du

1 1

E
dt +u + =
diL
RiL + L . On obtient donc l’équation différentielle : Condensateur idéal dt R1 C R2 C R1 C
dt E
Condensateur réel
 
diL R U E R1R+R
2 4. On note τ1 = R11C + R21C , la résolution de l’équation différentielle
+ iL =
donne : u(t) = u(∞) (1 − exp(−t/τ ))
2
dt L L
5. Lorsque l’alimentation est coupée, la tension aux bornes de C est :
3. L’équation différentielle obtenue à la question précédente donne directement le portrait de phase dont on déduit
t u(t) = u(0) exp(−t/τ ) avec τ = R2 C. La tension est divisée par 100
l’évolution de iL (t) :
lorsque exp(−t/τ ) = 1/100 soit −t/τ = ln(1/100) = − ln(100) donc
diL
dt iL pour t = τ ln(100). Avec ln(100) ' 5 on trouve t ' 5 × 104 s
U
U
L
R Exercice 5 : Associations de condensateurs
K
i
U
iL t 1. La loi des mailles donne E = UR + u = Ri + u. Et la loi des nœuds
R du du du
donne i = iC1 + iC2 = C1 + C2 = (C1 + C2 ) . Donc finale-
4. La résolution (habituelle) de l’équation différentielle donne dt dt dt
  
R UR ment :
U t L
iL (t) = 1 − exp − avec τ = du u E 1
R τ R E + = avec τ= et C = C1 + C2
dt τ τ C
5. Suffisamment longtemps signifie que le régime permanent est atteint donc que l’intensité est proche de sa valeur finale C2 C1 2. Cela montre que les deux condensateurs en parallèle sont équivalents
u(t)
U /R. Il faut que t  τ . à un seul condensateur de valeur C = C1 + C2 .
 2 iC2 iC1
1 2 1 U
6. L’énergie emmagasinée par la bobine est WL = LiL = L
2 2 R
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MPSI – Physique-chimie TD3 : Circuits linéaires du premier ordre – corrigé

Exercice 6 : Associations de bobines

K 1. La loi des nœuds donne i = i1 + i2 . On peut dériver cette rela-


i(t) di di1 di2 UL UL
tion par rapport à t pour obtenir = + = + =
  dt dt dt L1 L2
1 1
R UR UL + .
L1 L2
1 1 1 di UL di
Si on note = + on a = , ou UL = L
E L L1 L2 dt L dt
di
et la loi des mailles E = UL + UR = L + Ri
L2 L1 UL dt
2. Cela montre que les deux bobines en parallèle sont équivalentes à
1 1 1
i2 i1 une bobine d’inductance L telle que = +
L L1 L2

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