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Le Dénombrement

Ce document traite des méthodes de dénombrement. Il définit les notions de base comme les ensembles finis, les dispositions et les principes de base du dénombrement. Il présente ensuite les différentes méthodes pour calculer le nombre de dispositions possibles selon la situation.

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Le Dénombrement

Ce document traite des méthodes de dénombrement. Il définit les notions de base comme les ensembles finis, les dispositions et les principes de base du dénombrement. Il présente ensuite les différentes méthodes pour calculer le nombre de dispositions possibles selon la situation.

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Probabilités

Professeur : Faiçal Zoubir

Année universitaire : 2019-2020


1 Le dénombrement 1

1 Le dénombrement

1.1 Définitions, notations et principes du dénombrement 2

1.2 Méthodes du dénombrement 5

1.3 Exercices de dénombrement 10

1.4 Solution des exercices 13


2 1.1 Définitions, notations et principes

1.1 Définitions, notations et principes du


dénombrement

1.1.1 Définition du dénombrement

Le dénombrement est la branche de l’analyse combinatoire1 qui traite des méthodes de


comptage des groupes d’éléments qu’il est possible de former à partir des éléments d’un
ensemble fini2. Ces méthodes permettent par exemple de déterminer le nombre de comités qu’il
est possible de former à partir d’un ensemble d’individus ou le nombre d’équipes de travail à
constituer à partir d’un ensemble d’employés. Le dénombrement offre aussi la possibilité de
calculer le nombre d’assortiments que l’on peut obtenir à l’aide d’un ensemble de produits, ou
encore les chemins qu’un agent commercial doit emprunter pour visiter un ensemble de villes
tout en réduisant la distance de son trajet.

1.1.2 Champ d’application du dénombrement

Les méthodes de comptage développées dans le cadre du dénombrement s’appliquent aux


ensembles finis. Un ensemble E est fini s’il contient un nombre fini d’éléments, appelé
cardinal de E et noté 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐸)3. Par exemple, le cardinal de E = {𝐴, 𝐵, 𝐶, 𝐷} est de 4, qu’on
note 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐸) = 4. Un ensemble fini se caractérise aussi par la nature des éléments qui lui
appartiennent. Ceux-ci peuvent être discernables lorsqu’ils sont mutuellement différents et
qu’on arrive à les distinguer les uns des autres comme dans l’exemple {𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑}. Certains
éléments d’un ensemble peuvent aussi être indiscernables lorsqu’il n’y a pas moyen de les
différencier, à l’exemple de l’ensemble suivant : {𝑎, 𝑎, 𝑏, 𝑏, 𝑐, 𝑐, 𝑑, 𝑑, 𝑑}4.

1
L’analyse combinatoire est la branche des mathématiques qui étudie les configurations qu’il est possible
d’obtenir à partir d’objets finis, à partir des éléments d’ensembles finis. Elle s’intéresse aussi au
dénombrement.
2
Abdelmajid Gagou, Introduction aux probabilités cours avec exercices corrigés, 3 ed. (Mohammedia:
Imprimerie de Fedala Mohammedia, 2000), 3.
3
Daniel Fredon, Myriam Maumy-Bertrand, et Frédéric Bertrand, Mathématiques L1/L2 : Statistique et
Probabilités: en 30 fiches (Dunod, 2009), 2.
4
Gagou, Introduction aux probabilités cours avec exercices corrigés, 3.
1 Le dénombrement 3

1.1.3 Le résultat du dénombrement

Un groupe d’éléments formé à partir d’éléments d’un ensemble fini est appelé
disposition. Deux dispositions se différencient par la nature et par l’ordre des éléments qu’elles
contiennent. Une disposition est donc sans répétition si aucun des éléments qui lui
appartiennent ne peut figurer plus d’une seule fois comme dans l’exemple suivant : {𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑}.
Elle est par contre avec répétition si au moins un parmi les éléments qui lui appartiennent
apparait plus d’une seule fois comme dans l’exemple suivant : {𝑎, 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑}. Deux dispositions
sont par ailleurs distinctes par l’ordre des éléments qui leur appartiennent. Si le changement de
l’emplacement d’un élément dans la disposition change la nature de celle-ci alors il s’agit d’une
disposition ordonnée. Les parenthèses ( ) sont utilisées dans la notation d’un couple, et
représentent les cordonnées d’un point. Le point de cordonnées (𝑥, 𝑦) est différent du point de
coordonnées (𝑦, 𝑥) ; les dispositions (𝑥, 𝑦) et (𝑦, 𝑥) sont ordonnées. Les accolades { } sont
par contre employées si l’ordre des points qui leur appartiennent n’a pas de sens, et donc les
dispositions {𝑥, 𝑦} et {𝑦, 𝑥} sont non ordonnées.

1.1.4 Les principes de base du dénombrement

Les méthodes de calcul développées dans le cadre du dénombrement traitent des


problèmes pratiques en se basant sur deux principes fondamentaux à savoir la multiplication
et l’addition1.
La multiplication est utilisée lorsque le problème traité consiste à choisir des éléments
à partir d’un ensemble et que chaque choix dépend de celui qui le précède. C’est le cas où on
fait un choix et on fait un autre2. Supposons par exemple qu’on souhaite élire 3 membres parmi
20 employés d’une entreprise pour siéger dans un comité. Si on choisit un membre à la fois,
alors nous avons 20 façons différentes de faire le premier choix, 19 façons différentes de faire
le second choix et 18 façons différentes de faire le troisième choix. Le nombre de comités qu’il
est donc possible de constituer est : 20 × 19 × 18 = 6840. Si nous souhaitons maintenant créer
des codes de 4 chiffres à partir des nombres : 3, 5, 7 et 9, combien de codes pouvons-nous avoir
si nous tolérons la répétition d’un chiffre dans le code et si cette répétition n’est pas tolérée ?

1
Hassène Siby, Introduction à la statistique et aux probabilités (Québec: Loze-Dion, 2017), 77.
2
Couty-Fredon Françoise, Debord Jean, et Daniel Fredon, Mini Manuel de Probabilités et statistique :
Cours + Annales + Exos Ed. 3 (Paris: Dunod, 2018), 37.
4 1.1 Définitions, notations et principes

L’addition est utilisée lorsque le problème traité consiste à choisir des éléments à partir
d’un ensemble et que chaque choix est indépendant de celui qui le précède. C’est le cas où on
fait un choix ou bien un autre1. Supposons maintenant que l’objectif est de former un comité
composé d’au plus 3 membres choisis parmi 20 employés. Il est donc possible d’avoir un comité
avec un seul membre, avec deux membres ou avec trois membres. Il y a 20 possibilités
différentes d’avoir un comité à membre unique, 20 × 19 = 380 possibilités d’avoir un comité
à deux membres et 20 × 19 × 18 = 6840 possibilités d’avoir un comité composé de trois
membres. Vu que les choix sont indépendants, alors le nombre de comités composés d’au moins
1 membre qu’il est possible de créer est de 20 + 380 + 6840 = 7240.

1.1.5 La principale opération mathématique utilisée dans le dénombrement

La factorielle est l’opération mathématique la plus employée dans les formules du


dénombrement. C’est une application de ℕ dans ℕ, notée par un point d’exclamation qui suit
un entier naturel n : 𝑛! et qui se lit factorielle n2.

𝒏! = 𝒏 × (𝒏 − 𝟏) × (𝒏 − 𝟐) × (𝒏 − 𝟑) × (𝒏 − 𝟒) … × 𝟑 × 𝟐 × 𝟏 (Par convention : 0! = 1).

1.1: Factorielle d'un entier naturel

La simplification d’un rapport composé de factorielles se base sur la décomposition de celles-


ci. Il faut d’abord trouver la plus grande factorielle commune entre le numérateur et le
dénominateur et simplifier le rapport. Pour faire cette simplification, il est très utile d’employer
la formule de multiplication d’un entier naturel par une factorielle.

𝒏! = 𝒏 × (𝒏 − 𝟏)!
1.2: Produit d’une factorielle et d’un entier naturel

L’utilisation de la formule no 1-2 et de la technique de la simplification factorielle permet de


ramener 6!⁄4! à 6 × 5 = 30 et de transformer 10!⁄6! × 3! à 10 × 9 × 8 × 7⁄3 × 2 × 1 = 840.

Calculez les rapports suivants : 80!⁄78! , 𝑛!⁄(𝑛 − 3)!.

1
Ibid.
2
Fredon, Maumy-Bertrand, et Bertrand, Mathématiques L1/L2 : Statistique et Probabilités: en 30 fiches,
10.
1 Le dénombrement 5

1.2 Méthodes du dénombrement

Les méthodes de comptage développées dans le cadre du dénombrement permettent de


connaître le nombre de dispositions qu’il est possible d’obtenir à partir des éléments d’un
ensemble fini. Pour savoir la méthode à appliquer pour calculer le nombre de dispositions, il
est nécessaire d’avoir au préalable les informations suivantes :
 Le nombre 𝑛 d’éléments de l’ensemble à partir duquel le choix sera effectué (le cardinal
de l’ensemble) ;
 Le nombre 𝑝 d’éléments à choisir à partir de l’ensemble ;
 La modification de l’ordre des 𝑝 éléments modifie-t-elle la disposition (disposition
ordonnée1) ou n’y exerce aucune influence (disposition non ordonnée2) ;
 Un élément peut apparaitre plus d’une seule fois dans la disposition ou doit-il y figurer
une seule fois.

1.2.1 Méthodes applicables aux situations avec ordre

Les situations avec ordre sont représentées par des dispositions qui changent si
l’emplacement d’un élément qui leur appartient se modifie. Ces dispositions peuvent ne pas
tolérer qu’un élément y figure plus d’une seule fois (disposition avec ordre et sans répétition)
(1.2.1.1) ou accepter l’apparition de ce dernier plus d’une seule fois (disposition avec ordre et
avec répétition) (1.2.1.2).

1.2.1.1 Situations avec ordre et sans répétition

a. Les arrangements

Lorsqu’on choisit 𝑝 parmi 𝑛 éléments tel que (𝑝 ≤ 𝑛), que la répétition des éléments n’est
pas tolérée (éléments discernables) et que l’ordre de ces éléments doit être respecté (disposition
ordonnée), alors la disposition est appelée : arrangement. Celle-ci est notée : 𝐴𝑝𝑛 et se lit :

1
Les 𝑝 éléments sont tirés un à la fois
2
Les 𝑝 éléments sont tirés simultanément
6 1.2 Méthodes du dénombrement

arrangement de 𝑝 éléments choisis parmi 𝑛1. Le nombre d’arrangements qu’il est possible
d’avoir dans ce cas est exprimé par la formule no 1.3.

𝒑 𝒏!
𝑨𝒏 = (𝒏−𝒑)! = 𝒏 × (𝒏 − 𝟏) × (𝒏 − 𝟐) × … × (𝒏 − 𝒑 + 𝟏)

1.3 : Nombre d'arrangements sans répétition

 Combien pouvons-nous former de dispositions ordonnées sans répétition de deux


lettres choisies parmi les lettres A, B et C ?
 Quel est le nombre de comités de 3 membres qu’on peut former de 10 individus ?
 A chaque voyage, un représentant de commerce visite 6 des 9 villes de sa région.
De combien de manières peut-il organiser son itinéraire ?

b. Les permutations

Un arrangement où (𝑝 = 𝑛) est une permutation notée 𝑃. Le nombre de permutations


sans répétition de 𝑛 éléments est exprimé par la formule no 1.4.

𝑷 = 𝒏! = 𝒏 × (𝒏 − 𝟏) × (𝒏 − 𝟐) × (𝒏 − 𝟑) … × 𝟑 × 𝟐 × 𝟏
2
1.4 : Nombre de permutations sans répétition

 Quelles sont les permutations sans répétition que nous pouvons avoir à l’aide des
lettres A, B et C ?
 De combien de façons différentes est-il possible de mettre dans une rangée 10
individus ?

1.2.1.2 Situations avec ordre et répétition

a. Les arrangements avec répétition

L’arrangement avec répétition de 𝑝 éléments choisis parmi 𝑛3 est une disposition


ordonnée où un élément peut figurer plus d’une seule fois4. Le nombre 𝒜𝑛𝑝 de ces arrangements
se calcule selon la formule no 1.5.

1
Françoise, Jean, et Fredon, Mini Manuel de Probabilités et statistique : Cours + Annales + Exos Ed. 3,
37.
2
Adapté de : Siby, Introduction à la statistique et aux probabilités, 86-88.
3
Il est possible d’avoir 𝑝 ≥ 𝑛
4
Gagou, Introduction aux probabilités cours avec exercices corrigés, 10.
1 Le dénombrement 7

𝒑
𝒏 × 𝒏 × 𝒏 × … × 𝒏 = 𝒏𝒑
𝓐𝒏 = ⏟
𝒑 𝒇𝒐𝒊𝒔

1.5 : Nombre d'arrangements avec répétition

 Quels sont les d’arrangements avec répétition de deux lettres qu’il est-il possible
d’obtenir des lettres A, B et C ?
 Combien pouvons-nous créer de mots de passe de 4 chiffres à partir des nombres
1, 5 et 9 ?
 De combien de lignes téléphoniques de 6 chiffres une ville peut-elle disposer ?

b. Les permutations avec répétition

Le cas particulier des permutations avec répétition se présente si les 𝑛 éléments se


composent de sous-ensembles 𝑛1 , 𝑛2 , 𝑛3 … 𝑛𝑘 discernables, composés d’éléments
indiscernables et que 𝑛 = 𝑛1 + 𝑛2 + 𝑛3 + ⋯ + 𝑛𝑘 1. Le nombre de permutations avec
répétition, noté 𝒫, est exprimé par la formule no 1.6.

𝒏!
𝓟=
𝒏𝟏 !×𝒏𝟐 !×𝒏𝟑 !×…×𝒏𝒌 !

1.6 : Nombre de permutations avec répétition

 Combien de mots de passe peut-on former avec le mot « passe » ?


 De combien de façons différentes est-il possible de placer 8 ouvriers et 10
ouvrières dans une ligne de triage ?

1.2.2 Méthodes applicables aux situations sans ordre

Une disposition qui ne subit pas de modifications lorsque l’ordre des éléments qui lui
appartiennent change est dite sans ordre. Si elle ne tolère pas la répétition d’un de ses éléments,
elle est dite sans répétition (1.2.2.1). Elle est en revanche avec répétition dans le cas où au moins
un de ses éléments peut apparaitre plus d’une seule fois (1.2.2.2).

1
Françoise, Jean, et Fredon, Mini Manuel de Probabilités et statistique : Cours + Annales + Exos Ed. 3,
38.
8 1.2 Méthodes du dénombrement

1.2.2.1 Les combinaisons sans répétition

La combinaison sans répétition de 𝑝 éléments choisis parmi 𝑛 (𝑝 ≤ 𝑛) est la disposition


où le changement de l’ordre des 𝑝 éléments n’a aucune influence sur la disposition et où aucun
élément ne peut y apparaitre plus d’une seule fois1. Le nombre de combinaisons sans répétition
de 𝑝 éléments choisis parmi 𝑛 se calcule selon la formule no 1.7.

𝑪𝒏 = 𝒏!⁄(𝒏 − 𝒑)! × 𝒑!
𝒑

1.7 : Nombre de combinaisons sans répétition

 Quelles sont les combinaisons de 2 mots qu’on peut obtenir des lettres A, B, C et D ?
 Déterminez le nombre d’équipes de 3 travailleurs qu’on peut former de 10 travailleurs.

La formule de calcul des combinaisons sans répétition se caractérise par quelques propriétés.
𝒑 𝒏−𝒑
1. 𝑪𝒏 = 𝑪𝒏
𝒑 𝒑 𝒑−𝟏
2. 𝑪𝒏 = 𝑪𝒏−𝟏 + 𝑪𝒏−𝟏
𝒑 𝒑 𝒑−𝟏
3. 𝑪𝒏+𝟏 = 𝑪𝒏 + 𝑪𝒏
𝒑 𝒏 − 𝒑 − 𝟏⁄ 𝒑−𝟏
4. 𝑪𝒏 = ( 𝒑) × 𝑪𝒏
1.8 : Propriétés des combinaisons sans répétition

𝒑
5. (𝒂 + 𝒃)𝒏 = ∑𝒏𝒑=𝟎 𝑪𝒏 . 𝒂𝒑 . 𝒃𝒏−𝒑
1.9: Binôme de Newton

 Développer à l’aide de la formule du binôme de Newton les expressions suivantes :


(𝑎 + 𝑏)2 et (𝑎 + 𝑏)4

1.2.2.2 Les combinaisons avec répétition

Une combinaison avec répétition de 𝑝 éléments choisis parmi 𝑛 est une disposition non
ordonnée où un élément peut apparaitre plus d’une seule fois. Le nombre de ces dispositions
est noté 𝐾𝑛𝑝 et se détermine à l’aide de la formule no 1.8.

1
Gagou, Introduction aux probabilités cours avec exercices corrigés, 12.
1 Le dénombrement 9

𝒑 𝒑 (𝒏 + 𝒑 − 𝟏)!
𝑲𝒏 = 𝑪𝒏+𝒑−𝟏 = ⁄(𝒏 − 𝟏)! × 𝒑!

1.10 : Nombre de combinaisons avec répétition


10 1.3 Exemples et exercices d’application

1.3 Exercices de dénombrement

1.3.1 Questions

 Deux arrangements ne diffèrent que par l’ordre des éléments qui leur
appartiennent ;
 Tirer plusieurs fois une boule parmi 5 boules différentes avant de la remettre dans
l’urne permet d’avoir un nombre de dispositions calculé par un arrangement avec
répétition ;
 Le nombre de permutations des lettres du mot PROBABILITÉ est 11!;
 𝐶65 = 𝐶61 ;
 Le nombre de tirages possibles de 4 boules simultanément d’une urne contenant
4
20 boules différentes est 𝐶20 ;
 Deux combinaisons sans répétition ne diffèrent que par la nature des éléments qui
leur appartiennent.

1.3.2 Exercices de réflexion

1. Déterminez le nombre de sous-ensemble 𝐸 = {1,2,3,4,5,6}


2. Combien de sous-ensembles de E contiennent le chiffre 2 ?
3. Quel est le nombre de sous-ensembles de E qui incluent exactement 3 chiffres ?
4. Combien de mots de passe de 9 lettres peut-on d’obtenir du mot : SECURISER ?

1.3.3 Exercices de calcul

1. Calculez les valeurs numériques suivantes :


a. 5! 4! b. 50! 4!⁄47! 6! c. 52!⁄5! 47! d. 10!⁄8!

2. Transformez en notations factorielles les expressions suivantes :


a. 15 × 16 × 17 × 18 b. 1⁄12 × 13 × 14 c. 10 × 9 × 8⁄4 × 3 d. 90

3. Simplifiez les expressions suivantes :


(𝑛 + 1)! 𝑝!
a. ⁄(𝑛 − 2)! b. 𝑘!⁄(𝑘 + 1)! c. ⁄3! (𝑝 − 3)!
1 Le dénombrement 11

1.3.4 Cas d’application

4. Une équipe de travail est composée d’un superviseur, de deux responsables


opérationnels et de 10 agents d’exécution. L’entreprise emploie 4 ingénieurs en génie
mécanique, 8 techniciens en fabrication mécanique et 50 ouvriers d’exécution. Combien
d’équipes l’entreprise peut-elle former ?

5. Il est estimé que 25 parmi les 500 unités réceptionnées d’un produit sont défectueuses.
On choisit 4 unités au hasard afin de les contrôler.
2.1 Quel est le nombre de cas où on trouve au moins un produit défectueux ?
2.2 Quel est le nombre de cas possibles ?

6. Un questionnaire contient 10 questions chacune avec 5 modalités de réponse. Le


répondant est sollicité de répondre à toutes les questions en cochant au moins une
réponse. Quel est le nombre de réponses possibles ?

7. Votre entreprise a décidé de changer le système de codification de ses fichiers clients.


Au lieu d’un code composé de 5 chiffres, elle opte pour un code de 2 chiffres et 2 lettres,
tous différents. La nouvelle codification offre-t-elle plus de possibilités que l’ancienne ?

8. Un fabricant de produits de cosmétique offre une gamme de 4 parfums, une gamme de


5 eaux de toilette, une gamme de 2 gels douche et une gamme de 6 déodorants. Combien
d’assortiments contenant un seul produit par gamme sera-t-il en mesure d’offrir ?

1.3.5 Exercices de synthèse

1. Combien de codes de 5 éléments peut-on former dans les cas suivants :


 Les codes se composent des chiffres de 0 à 9 ;
 Les codes se composent des lettres de l’alphabet ;
 Les codes contiennent 3 chiffres de 0 à 9 et deux lettres de l’alphabet.

2. Un questionnaire compte 20 questions, chacune avec 5 modalités de réponse. La


personne interrogée est sollicitée de répondre à toutes les questions en cochant une seule
réponse. Combien existe-t-il de réponses possibles ?
3. Nous voulons former des codes de 4 chiffres dont le premier n’est pas nul.
 Combien de codes peut-on créer ?
12 1.3 Exemples et exercices d’application

 Combien de codes de chiffres différents peut-on créer ?


 Combien peut-on créer de codes composés d’au moins deux chiffres identiques ?
 Combien peut-on créer de codes composés de chiffres différents autres que 6 et
4?

4. L’anagramme est le mot obtenu après modification de l’ordre des lettres d’un autre mot.
 Combien d’anagrammes peut-on obtenir du mot : MAISON
 Combien d’anagrammes peut-on obtenir du mot : MAISON compte tenu des
situations suivantes :
 L’anagramme commence et se termine par une consonne ;
 L’anagramme commence et se termine par une voyelle ;
 L’anagramme commence par une consonne et se termine par une voyelle ;
 L’anagramme commence par une voyelle et se termine par une consonne.

5. L’école organise des compétitions intellectuelles où participent 20 candidats. Trois


trophées sont prévus à l’issue des compétitions : le trophée du druide (1re place), le
trophée de l’érudit (2e place) et le trophée de l’intellectuel (3e place).
Combien existe-t-il de dispositions possibles des personnes nominées ?

6. Chaque personne d’un groupe de 46 individus serre la main d’une personne d’un groupe
de 70 individus. En présence d’une bactérie contagieuse dans les mains des individus
du premier groupe, quel est le nombre de possibilités qu’elle soit transmise aux membres
du deuxième groupe.

7. De 20 employés composés de 6 femmes (y compris F) et de 14 hommes (y compris M),


l’entreprise veut former des groupes de travail de 4 individus.
 Combien de groupes peut-on former ?
 Combien de groupes d’hommes peut-on former ?
 Combien de groupes de 2 femmes et 2 hommes peut-on former ?
 Combien de groupes d’au moins une femme peut-on former ?
 Combien de groupes d’au plus 2 hommes peut-on former ?
 Dans combien de groupes peut figurer F ?
 Dans combien de groupes peut figurer M ?
 Dans combien de groupes peut-on éviter d’associer F et M ?

8. Parmi 1000 unités d’un produit, on choisit simultanément 20 unités pour les contrôler.
La proportion des produits défectueux est estimée à 5%.
 Combien de choix sont possibles ?
 Combien de choix comportent uniquement des produits défectueux ?
 Combien de choix comportent uniquement des produits non défectueux ?
 Combien de choix comportent au moins un produit défectueux ?
1 Le dénombrement 13

1.4 Solution des exercices

1.4.1 Éléments de réponse des questions

 Faux
 Vrai
 Faux
 Vrai
 Vrai
 Vrai

1.4.2 Éléments de réponse des exercices de réflexion

1. 𝐶60 + 𝐶61 + 𝐶62 + 𝐶63 + 𝐶64 + 𝐶65 + 𝐶66 = 𝟔𝟒

2. ∑60 𝐶𝑛𝑝 − (𝐶50 + 𝐶51 + 𝐶52 + 𝐶53 + 𝐶54 + 𝐶55 ) = 64 − 32 = 𝟑𝟐 ou bien ((𝐶11 × 𝐶50 ) +

(𝐶11 × 𝐶51 ) + (𝐶11 × 𝐶52 ) + (𝐶11 × 𝐶53 ) + (𝐶11 × 𝐶54 ) + (𝐶11 × 𝐶55 )) = 𝟑𝟐

3. 𝐶63 = 𝟐𝟎
9!⁄
4. (2! × 2! × 1! × 1! × 2! × 1!) = 𝟒𝟓𝟑𝟔𝟎

1.4.3 Éléments de réponse des exercices de calcul

1.
a. 2880 b. 3920 c. 2598960 d. 90
2.
a. 𝟏𝟖!⁄𝟏𝟒! b. 𝟏𝟏!⁄𝟏𝟒! c. 𝟏𝟎! × 𝟐!⁄𝟕! × 𝟒! d. 𝟗𝟎!⁄𝟖𝟗! ou 𝟏𝟎!⁄𝟖!

a. 𝒏𝟑 − 𝒏 b. 𝟏⁄(𝒌 + 𝟏) c. 𝒑𝟑 − 𝟑. 𝒑𝟐 + 𝟐. 𝒑
14 1.3 Exemples et exercices d’application

1.4.4 Éléments de réponse des cas d’application

10
1. 𝐶41 × 𝐶82 × 𝐶50 = 𝟏, 𝟏𝟓𝟎𝟒𝟗𝟓𝟏𝟓𝟓. 𝟏𝟎𝟏𝟐
1 3 ) 2 2 ) 3 1 ) 4 0 ))
2. ((𝐶25 × 𝐶475 + (𝐶25 × 𝐶475 + (𝐶25 × 𝐶475 + (𝐶25 × 𝐶475 = 𝟒𝟕𝟖𝟔𝟏𝟎𝟕𝟕𝟓 ou

4 0 4 ))
bien (𝐶500 − (𝐶25 × 𝐶475 = 𝟒𝟕𝟖𝟔𝟏𝟎𝟕𝟕𝟓

3. ∑𝟓𝟏 𝐶𝑛𝑝 = 31 × 31 × 31 × … × 31 = 𝟑𝟏𝟏𝟎


10 fois
5 2
4. Ancienne codification : 𝒜10 = 𝟏𝟎𝟓 = 𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎 Nouvelle codification : 𝐴10 ×
𝐴226 = 𝟓𝟖𝟓𝟎𝟎 ⇒ Ancienne codification
5. 4 × 5 × 2 × 6 = 𝟐𝟒𝟎

1.4.5 Corrigé des exercices de synthèse

1. Le code ou le mot de passe est, sans indication contraire, une disposition ordonnée
avec répétition.
 Dans ce cas le code est une disposition de 5 chiffres (𝑝 = 5) choisis parmi 10
chiffres (𝑛 = 10). Le nombre de codes qu’il est possible d’avoir s’obtient par la
formule de l’arrangement avec répétition de 5 éléments choisis parmi 10
5
éléments. Soit 𝒜10 = 𝟏𝟎𝟓 = 𝟏𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 codes possibles.
 Dans ce cas, le code est une disposition de 5 lettres (𝑝 = 5) choisies parmi 26
lettres de l’alphabet (𝑛 = 26). Le nombre de codes qu’il est possible de créer se
5
détermine comme suit : 𝒜26 = 𝟐𝟔𝟓 = 𝟏𝟏𝟖𝟖𝟏𝟑𝟕𝟖 codes possibles.
 Dans ce cas, le code est une disposition composée de 3 chiffres (𝑝1 = 3) choisis
parmi 10 chiffres (𝑛1 = 10) et (×) de deux lettres (𝑝2 = 2) choisies parmi 26
lettres (𝑛2 = 26) de l’alphabet. Le nombre de codes pouvant être créés dans ce
cas se détermine par le produit de deux arrangements avec répétition, le premier
de 3 éléments (𝑝1 = 3) choisis parmi 10 éléments (𝑛1 = 10) et le second de 2
3 2
éléments (𝑝2 = 2) choisis parmi 26 éléments (𝑛2 = 26) : 𝒜10 × 𝒜26 = 𝟏𝟎𝟑 ×
𝟐𝟔𝟐 = 𝟔𝟕𝟔𝟎𝟎𝟎 codes possibles.

2. Répondre à une question consiste à choisir une réponse parmi 5 réponses. Les 5
modalités de réponse sont généralement différentes, et il n’a pas été indiqué qu’il y
12 1.3 Exemples et exercices d’application

 Combien de codes de chiffres différents peut-on créer ?


 Combien peut-on créer de codes composés d’au moins deux chiffres identiques ?
 Combien peut-on créer de codes composés de chiffres différents autres que 6 et
4?

4. L’anagramme est le mot obtenu après modification de l’ordre des lettres d’un autre mot.
 Combien d’anagrammes peut-on obtenir du mot : MAISON
 Combien d’anagrammes peut-on obtenir du mot : MAISON compte tenu des
situations suivantes :
 L’anagramme commence et se termine par une consonne ;
 L’anagramme commence et se termine par une voyelle ;
 L’anagramme commence par une consonne et se termine par une voyelle ;
 L’anagramme commence par une voyelle et se termine par une consonne.

5. L’école organise des compétitions intellectuelles où participent 20 candidats. Trois


trophées sont prévus à l’issue des compétitions : le trophée du druide (1re place), le
trophée de l’érudit (2e place) et le trophée de l’intellectuel (3e place).
Combien existe-t-il de dispositions possibles des personnes nominées ?

6. Chaque personne d’un groupe de 46 individus serre la main d’une personne d’un groupe
de 70 individus. En présence d’une bactérie contagieuse dans les mains des individus
du premier groupe, quel est le nombre de possibilités qu’elle soit transmise aux membres
du deuxième groupe.

7. De 20 employés composés de 6 femmes (y compris F) et de 14 hommes (y compris M),


l’entreprise veut former des groupes de travail de 4 individus.
 Combien de groupes peut-on former ?
 Combien de groupes d’hommes peut-on former ?
 Combien de groupes de 2 femmes et 2 hommes peut-on former ?
 Combien de groupes d’au moins une femme peut-on former ?
 Combien de groupes d’au plus 2 hommes peut-on former ?
 Dans combien de groupes peut figurer F ?
 Dans combien de groupes peut figurer M ?
 Dans combien de groupes peut-on éviter d’associer F et M ?

8. Parmi 1000 unités d’un produit, on choisit simultanément 20 unités pour les contrôler.
La proportion des produits défectueux est estimée à 5%.
 Combien de choix sont possibles ?
 Combien de choix comportent uniquement des produits défectueux ?
 Combien de choix comportent uniquement des produits non défectueux ?
 Combien de choix comportent au moins un produit défectueux ?
1 Le dénombrement 13

1.4 Solution des exercices

1.4.1 Éléments de réponse des questions

 Faux
 Vrai
 Faux
 Vrai
 Vrai
 Vrai

1.4.2 Éléments de réponse des exercices de réflexion

1. 𝐶60 + 𝐶61 + 𝐶62 + 𝐶63 + 𝐶64 + 𝐶65 + 𝐶66 = 𝟔𝟒

2. ∑60 𝐶𝑛𝑝 − (𝐶50 + 𝐶51 + 𝐶52 + 𝐶53 + 𝐶54 + 𝐶55 ) = 64 − 32 = 𝟑𝟐 ou bien ((𝐶11 × 𝐶50 ) +

(𝐶11 × 𝐶51 ) + (𝐶11 × 𝐶52 ) + (𝐶11 × 𝐶53 ) + (𝐶11 × 𝐶54 ) + (𝐶11 × 𝐶55 )) = 𝟑𝟐

3. 𝐶63 = 𝟐𝟎
9!⁄
4. (2! × 2! × 1! × 1! × 2! × 1!) = 𝟒𝟓𝟑𝟔𝟎

1.4.3 Éléments de réponse des exercices de calcul

1.
a. 2880 b. 3920 c. 2598960 d. 90
2.
a. 𝟏𝟖!⁄𝟏𝟒! b. 𝟏𝟏!⁄𝟏𝟒! c. 𝟏𝟎! × 𝟐!⁄𝟕! × 𝟒! d. 𝟗𝟎!⁄𝟖𝟗! ou 𝟏𝟎!⁄𝟖!

a. 𝒏𝟑 − 𝒏 b. 𝟏⁄(𝒌 + 𝟏) c. 𝒑𝟑 − 𝟑. 𝒑𝟐 + 𝟐. 𝒑
14 1.3 Exemples et exercices d’application

1.4.4 Éléments de réponse des cas d’application

10
1. 𝐶41 × 𝐶82 × 𝐶50 = 𝟏, 𝟏𝟓𝟎𝟒𝟗𝟓𝟏𝟓𝟓. 𝟏𝟎𝟏𝟐
1 3 ) 2 2 ) 3 1 ) 4 0 ))
2. ((𝐶25 × 𝐶475 + (𝐶25 × 𝐶475 + (𝐶25 × 𝐶475 + (𝐶25 × 𝐶475 = 𝟒𝟕𝟖𝟔𝟏𝟎𝟕𝟕𝟓 ou

4 0 4 ))
bien (𝐶500 − (𝐶25 × 𝐶475 = 𝟒𝟕𝟖𝟔𝟏𝟎𝟕𝟕𝟓

3. ∑𝟓𝟏 𝐶𝑛𝑝 = 31 × 31 × 31 × … × 31 = 𝟑𝟏𝟏𝟎


10 fois
5 2
4. Ancienne codification : 𝒜10 = 𝟏𝟎𝟓 = 𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎 Nouvelle codification : 𝐴10 ×
𝐴226 = 𝟓𝟖𝟓𝟎𝟎 ⇒ Ancienne codification
5. 4 × 5 × 2 × 6 = 𝟐𝟒𝟎

1.4.5 Corrigé des exercices de synthèse

1. Le code ou le mot de passe est, sans indication contraire, une disposition ordonnée
avec répétition.
 Dans ce cas le code est une disposition de 5 chiffres (𝑝 = 5) choisis parmi 10
chiffres (𝑛 = 10). Le nombre de codes qu’il est possible d’avoir s’obtient par la
formule de l’arrangement avec répétition de 5 éléments choisis parmi 10
5
éléments. Soit 𝒜10 = 𝟏𝟎𝟓 = 𝟏𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 codes possibles.
 Dans ce cas, le code est une disposition de 5 lettres (𝑝 = 5) choisies parmi 26
lettres de l’alphabet (𝑛 = 26). Le nombre de codes qu’il est possible de créer se
5
détermine comme suit : 𝒜26 = 𝟐𝟔𝟓 = 𝟏𝟏𝟖𝟖𝟏𝟑𝟕𝟖 codes possibles.
 Dans ce cas, le code est une disposition composée de 3 chiffres (𝑝1 = 3) choisis
parmi 10 chiffres (𝑛1 = 10) et (×) de deux lettres (𝑝2 = 2) choisies parmi 26
lettres (𝑛2 = 26) de l’alphabet. Le nombre de codes pouvant être créés dans ce
cas se détermine par le produit de deux arrangements avec répétition, le premier
de 3 éléments (𝑝1 = 3) choisis parmi 10 éléments (𝑛1 = 10) et le second de 2
3 2
éléments (𝑝2 = 2) choisis parmi 26 éléments (𝑛2 = 26) : 𝒜10 × 𝒜26 = 𝟏𝟎𝟑 ×
𝟐𝟔𝟐 = 𝟔𝟕𝟔𝟎𝟎𝟎 codes possibles.

2. Répondre à une question consiste à choisir une réponse parmi 5 réponses. Les 5
modalités de réponse sont généralement différentes, et il n’a pas été indiqué qu’il y
18 1.3 Exemples et exercices d’application

6. Le premier groupe se compose de 46 individus (𝑛1 = 46) et le deuxième groupe


compte 70 individus (𝑛2 = 70). Une poignée de main est une disposition de deux
éléments, l’un est choisi parmi les éléments du premier groupe (𝑝1 = 1) et l’autre
parmi les éléments du deuxième groupe (𝑝2 = 1). C’est une disposition sans
répétition, car deux individus différents se serrent la main, et c’est une disposition qui
n’est pas ordonnée, car seule la poignée de main compte. Le nombre de poignées de
main auquel on s’attend est calculé par le produit d’une combinaison de 1 élément
1
(𝑝1 = 1) choisi parmi 46 éléments (𝑛1 = 46) : 𝐶46 et d’une combinaison de 1 élément
(𝑝2 = 1) choisi parmi 70 éléments (𝑛2 = 70). Le nombre de poignées de main est
1
donc égal à : 𝐶46 1
× 𝐶70 = 46!⁄(46 − 1)! × 1! × 70!⁄(70 − 1)! × 1! = 𝟑𝟐𝟐𝟎. Il

existe ainsi 3220 possibilités de transmission de la bactérie infectieuse des individus


du premier groupe à ceux du deuxième groupe.
7. L’ensemble de référence est composé de 20 éléments (𝑛 = 20). Compte tenu du genre
des individus, deux sous-ensembles se dégagent. Il s’agit du sous-ensemble des
hommes qui est composé de 14 éléments (𝑛1 = 14) et du sous-ensemble des femmes
qui contient 6 éléments (𝑛2 = 6).
L’entreprise veut former des groupes composés de 4 individus (𝑝 = 4). Un individu
ne peut apparaître deux fois dans le même groupe d’autant plus qu’il n’y occupe
aucune position particulière. La disposition de 4 individus choisis parmi 20 individus
est donc non ordonnée et sans répétition. Le nombre de ces dispositions est déterminé
par la formule des combinaisons sans répétition 𝐶𝑛𝑝 .
 Choisir 4 individus (𝑝 = 4) parmi 20 (𝑛 = 20) individus permet d’avoir un nombre
4
de dispositions égal à 𝐶20 = 20!⁄(20 − 4)! × 4! = 𝟒𝟖𝟒𝟓

 Les éléments de la disposition sont choisis dans ce cas à partir du sous-ensemble des
hommes. Le nombre de groupes d’hommes qu’on peut former est une combinaison
de 4 éléments (𝑝 = 4) choisis parmi 14 éléments (𝑛1 = 20). Il est donc possible
4
d’avoir 𝐶14 = 𝟏𝟎𝟎𝟏 groupes différents de 4 hommes.
 Un groupe se compose dans ce cas de deux individus (𝑝1 = 2) choisis parmi les
hommes (𝑛1 = 6) et (×) deux individus (𝑝2 = 2) choisis parmi les femmes
(𝑛2 = 14). Le nombre de groupes composés de 2 hommes et de 2 femmes qu’on
2
peut avoir est donc 𝐶14 × 𝐶62 = 𝟏𝟑𝟔𝟓.
1 Le dénombrement 19

 1ère méthode
Les groupes où se trouve au moins une femme sont :
3 )
 Les groupes où 1 femme est associée à 3 hommes (𝐶61 × 𝐶14 ;
𝑜𝑢(+)
 Les groupes où 2 femmes sont associées à 2 hommes (𝐶62 × 𝐶142 )
;
𝑜𝑢(+)
 Les groupes où 3 femmes sont associées à 1 homme (𝐶63 × 𝐶141 )
;
𝑜𝑢(+)
0 ).
 Les groupes où 4 femmes ne sont associées à aucun (0) homme (𝐶64 × 𝐶14

Il est donc possible d’avoir le nombre de groupes où se trouve au moins une


3 )
femme en faisant la somme des produits des combinaisons : (𝐶61 × 𝐶14 +
(𝐶62 × 𝐶14
2 )
+ (𝐶63 × 𝐶14
1 ) 0 )
+ (𝐶64 × 𝐶14 = 2184 + 1365 + 280 + 15 =
𝟑𝟖𝟒𝟒.
2ème méthode
Les groupes où se trouve au moins une femme s’obtiennent aussi en éliminant
4
de l’ensemble des groupes de 4 individus (𝐶20 = 4845), ceux qui ne contiennent
aucune femme (𝐶60 × 𝐶14
4
= 1001). Le nombre de groupes où au moins une
4
seule femme est associée à des hommes est égal à 𝐶20 − (𝐶60 × 𝐶14
4 )
= 𝟑𝟖𝟒𝟒.

 1ère méthode
Les groupes où se trouvent au plus 2 hommes sont :
2
 Les groupes où 2 hommes sont associés à 2 femmes (𝐶14 × 𝐶62 ) ;
𝑜𝑢(+)
 Les groupes où 1 homme est associé à 3 femmes (𝐶14 1
× 𝐶63 ) ;
𝑜𝑢(+)
0
 Les groupes où seulement les femmes existent (aucun homme) (𝐶14 × 𝐶64 ).
Il est donc possible d’avoir le nombre de groupes où se trouvent au plus deux
2
hommes en faisant la somme des produits des combinaisons : (𝐶14 × 𝐶62 ) +
1
(𝐶14 × 𝐶63 ) + (𝐶14
0
× 𝐶64 ) = 1365 + 280 + 15 = 𝟏𝟔𝟔𝟎.
2ème méthode
Les groupes où se trouvent au plus deux hommes sont aussi obtenus en
4
soustrayant de tous les groupes de 4 individus (𝐶20 = 4845), ceux qui
contiennent plus de deux hommes. Il s’agit des groupes où se trouvent 3 hommes
3
associés à une femme (𝐶14 × 𝐶61 = 2184) et les groupes où seuls des hommes
4
existent (𝐶14 × 𝐶60 = 1001). Le nombre de groupes composés d’au plus deux
3
4
hommes est égal à 𝐶20 − ((𝐶14 × 𝐶61 ) + (𝐶14
4
× 𝐶60 )) = 𝟏𝟔𝟔𝟎.
1 Le dénombrement 15

existe un ordre de préférence. Les réponses possibles à une question sont par
conséquent des dispositions sans ordre et sans répétition d’une réponse (𝑝 = 1)
choisie parmi 5 réponses (𝑛 = 5). Une question offre donc : 𝐶51 = 5!⁄(5 − 1)! × 1 =

𝟓 réponses possibles. Répondre aux 20 questions offre par ailleurs


5 × 5 × 5 × … × 5 = 𝟓𝟐𝟎 = 𝟗, 𝟓𝟑𝟔𝟕𝟒𝟑𝟏𝟔𝟒. 𝟏𝟎𝟏𝟑
⏟ combinaisons de réponses
20 𝑓𝑜𝑖𝑠

possibles.

3. Sauf indication contraire, un code est une disposition ordonnée avec répétition. Former
des codes de 4 chiffres (𝑝 = 4) dont le premier est différent de 0 revient à choisir un
chiffre (𝑝1 = 1) parmi tous les chiffres à l’exception de 0 (𝑛1 = 9) et de l’associer
(×) à trois autres chiffres (𝑝2 = 3) sélectionnés à partir d’un ensemble contenant tous
les chiffres (𝑛2 = 10).
 Dans ce cas le nombre de codes qu’on peut créer s’obtient par le produit de deux
arrangements avec répétition (𝒜𝑛𝑝 ), le premier d’un élément (𝑝1 = 1) choisi
parmi 9 éléments (𝑛1 = 9) et le second de trois éléments (𝑝2 = 3) choisis parmi
10 éléments (𝑛2 = 10). Le nombre de codes qu’on peut former dans ce cas est :
3
𝒜19 × 𝒜10 = 𝟗𝟏 × 𝟏𝟎𝟑 = 𝟗𝟎𝟎𝟎.
 Lorsqu’on exige que le code soit formé de chiffres différents, alors ce dernier
devient une disposition ordonnée sans répétition. Le nombre de codes qu’on peut
élaborer dans ce cas résulte du produit de deux arrangements sans répétition
(𝐴𝑝𝑛 ), le premier de 1 élément (𝑝1 = 1) choisi parmi 9 éléments (𝑛1 = 9) et le
second de 3 éléments (𝑝2 = 3) choisis parmi 9 éléments (𝑛2 = 9). En effet, le
choix de ces trois éléments se fera à partir de l’ensemble des chiffres sauf celui
qui a été choisi dans le premier arrangement (10 − 1). Le nombre de codes
qu’on peut former dans ce cas est : 𝐴19 × 𝐴39 = 9!⁄(9 − 1)! × 9⁄(9 − 3)! =

𝟒𝟓𝟑𝟔.
 Soit Ω l’ensemble des dispositions de codes qu’on peut former et 𝐸 celui des codes
où au moins deux chiffres sont identiques. On peut donc dire que 𝐸 est inclus dans
Ω, et écrire 𝐸 ⊂ Ω. Notons par ailleurs 𝐸̅ le complémentaire de 𝐸 dans Ω. 𝐸̅ s’intitule
l’ensemble des codes où tous les chiffres sont différents. Chercher donc le nombre
de codes où au moins deux chiffres sont identiques revient aussi à soustraire de Ω les
éléments de l’ensemble 𝐸̅ . Il s’agit en d’autres termes de calculer la différence entre
16 1.3 Exemples et exercices d’application

le nombre total de codes et celui des codes où tous les chiffres sont différents. D’après
les questions précédentes 𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω) = 9000 et 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐸̅ ) = 4536 et par conséquent,
le nombre de codes qui contiennent au moins deux chiffres identiques est :9000 −
4536 = 𝟒𝟒𝟔𝟒.
 Le nombre de codes à élaborer dans ce cas est le produit de deux arrangements sans
répétition. Le premier arrangement est composé de 1 élément (𝑝1 = 1) choisi parmi
7 éléments (𝑛1 = 7) (10 chiffres sauf 0, 6 et 4). Le deuxième arrangement est
composé de 3 éléments (𝑝1 = 9) choisis parmi 7 éléments (𝑛1 = 7) (10 chiffres
sauf 6, 4 et le chiffre choisis dans le premier arrangement :10-1-1-1). Le nombre de
codes est par conséquent : 𝐴17 × 𝐴37 = 7!⁄(7 − 1)! × 7⁄(7 − 3)! = 𝟏𝟒𝟕𝟎.

4. L’anagramme est le mot obtenu en changeant l’ordre des lettres d’un autre mot.
Puisque toutes les lettres du mot initial sont employées pour créer le nouveau mot
(𝑛 = 𝑝), alors l’anagramme est une permutation. Le mot « MAISON » est composé
de lettres toutes différentes ; il n’existe donc pas de répétition, et les anagrammes
formées de ce mot sont des permutations sans répétition.
 Le nombre d’anagrammes qu’on peut obtenir du mot MAISON est donc une
permutation sans répétition de 6 éléments, soit : 𝐴66 = 6! = 𝟕𝟐𝟎.

 Compte tenu de la nature des lettres de l’anagramme, nous avons deux sous-
ensembles. Le sous-ensemble des consonnes (𝑛1 = 3) et le sous-ensemble des
voyelles (𝑛2 = 3). Déterminer le nombre d’anagrammes qui commencent et se
terminent par une consonne peut se faire selon deux méthodes.
 On choisit 2 consonnes (𝑝1 = 2) parmi 3 consonnes (𝑛1 = 3) qu’on associe
(×) au reste des lettres, soit 4 lettres (𝑛1 − 2 + 𝑛2 ) (1 consonne qui reste
après le premier choix, augmentée de 3 voyelles) choisies parmi 4 lettres
(𝑛1 − 2 + 𝑛2 = 4). Le nombre d’anagrammes obtenues dans ce cas est 𝐴23 ×
𝐴44 = (3 × 2) × (4 × 3 × 2 × 1) = 𝟏𝟒𝟒.
 On choisit dans un premier temps 1 consonne (𝑝1 = 1) parmi 3 consonnes
(𝑛1 = 3), on l’associe à 1 consonne choisie parmi 2 consonnes (𝑛1 − 1 = 2)
et au reste des lettres, soit 4 lettres (1 consonne qui reste après le second choix
et 3 voyelles) choisies parmi 4 lettres (𝑛1 − 1 − 1 + 𝑛2 = 4). Le nombre
d’anagrammes obtenues est donc : 𝐴13 × 𝐴12 × 𝐴44 = (3) × (2) × (4 × 3 ×
2 × 1) = 𝟏𝟒𝟒.
1 Le dénombrement 17

 Former des anagrammes qui commencent et se terminent par une voyelle revient
à:
 Choisir 2 voyelles (𝑝2 = 2) parmi 3 voyelles (𝑛2 = 3) et les associer (×)
aux lettres qui restent, soit 4 lettres (𝑛2 − 2 + 𝑛1 ) choisies parmi 4 lettres
(𝑛2 − 2 + 𝑛1 = 4). Soit : 𝐴23 × 𝐴44 = (3 × 2) × (4 × 3 × 2 × 1) = 𝟏𝟒𝟒.
 On choisit dans un premier temps 1 voyelle (𝑝2 = 1) parmi 3 voyelles (𝑛1 =
3), on l’associe à 1 voyelle choisie parmi 2 voyelles (𝑛2 − 1 = 2) et au reste
des lettres, soit 4 lettres (1 voyelle qui reste après le second choix et 3
consonnes) choisies parmi 4 lettres (𝑛2 − 1 − 1 + 𝑛1 = 4). Le nombre
d’anagrammes obtenues est donc : 𝐴13 × 𝐴12 × 𝐴44 = (3) × (2) × (4 × 3 ×
2 × 1) = 𝟏𝟒𝟒.
 Élaborer des anagrammes qui commencent par 1 consonne et se terminent par 1
voyelle revient à faire le choix d’une consonne (𝑝1 = 1) parmi 3 consonnes
(𝑛1 = 3) et de l’associer à 1 voyelle (𝑝2 = 1) choisie parmi 3 voyelles (𝑛2 =
3) et aux 4 lettres qui restent (𝑛1 − 1 + 𝑛2 − 1 = 4) choisies parmi 4 lettres.
Le nombre d’anagrammes obtenues est donc : 𝐴13 × 𝐴13 × 𝐴44 = (3) × (3) ×
(4 × 3 × 2 × 1) = 𝟐𝟏𝟔.
 Élaborer des anagrammes qui commencent par 1 voyelle et se terminent par 1
consonne revient à faire le choix de 1 voyelle (𝑝2 = 1) parmi 3 voyelles (𝑛2 =
3) et de l’associer à 1 consonne (𝑝1 = 1) choisie parmi trois consonnes (𝑛1 =
3) et aux 4 lettres qui restent (𝑛2 − 1 + 𝑛1 − 1 = 4) choisies parmi 4 lettres.
Le nombre d’anagrammes obtenues est donc : 𝐴13 × 𝐴13 × 𝐴44 = (3) × (3) ×
(4 × 3 × 2 × 1) = 𝟐𝟏𝟔.

5. Trois(3) nominés parmi 20 étudiants qui participent à une compétition intellectuelle


est une disposition de 3 éléments (𝑝 = 3) choisis parmi 20 éléments (𝑛 = 20). Chaque
étudiant figure une seule fois dans la disposition des nominés et y occupe une place
particulière, soit la première, la deuxième ou la troisième place. La disposition des
nominés se modifie d’ailleurs lorsqu’un des étudiants qui lui appartiennent change de
position. La disposition des nominés est donc un arrangement sans répétition de 3
éléments choisis parmi 20 éléments. Il est possible de s’attendre à 𝐴320 =
20!⁄
(20 − 3)! = 𝟔𝟖𝟒𝟎 dispositions possibles de nominés.
18 1.3 Exemples et exercices d’application

6. Le premier groupe se compose de 46 individus (𝑛1 = 46) et le deuxième groupe


compte 70 individus (𝑛2 = 70). Une poignée de main est une disposition de deux
éléments, l’un est choisi parmi les éléments du premier groupe (𝑝1 = 1) et l’autre
parmi les éléments du deuxième groupe (𝑝2 = 1). C’est une disposition sans
répétition, car deux individus différents se serrent la main, et c’est une disposition qui
n’est pas ordonnée, car seule la poignée de main compte. Le nombre de poignées de
main auquel on s’attend est calculé par le produit d’une combinaison de 1 élément
1
(𝑝1 = 1) choisi parmi 46 éléments (𝑛1 = 46) : 𝐶46 et d’une combinaison de 1 élément
(𝑝2 = 1) choisi parmi 70 éléments (𝑛2 = 70). Le nombre de poignées de main est
1
donc égal à : 𝐶46 1
× 𝐶70 = 46!⁄(46 − 1)! × 1! × 70!⁄(70 − 1)! × 1! = 𝟑𝟐𝟐𝟎. Il

existe ainsi 3220 possibilités de transmission de la bactérie infectieuse des individus


du premier groupe à ceux du deuxième groupe.
7. L’ensemble de référence est composé de 20 éléments (𝑛 = 20). Compte tenu du genre
des individus, deux sous-ensembles se dégagent. Il s’agit du sous-ensemble des
hommes qui est composé de 14 éléments (𝑛1 = 14) et du sous-ensemble des femmes
qui contient 6 éléments (𝑛2 = 6).
L’entreprise veut former des groupes composés de 4 individus (𝑝 = 4). Un individu
ne peut apparaître deux fois dans le même groupe d’autant plus qu’il n’y occupe
aucune position particulière. La disposition de 4 individus choisis parmi 20 individus
est donc non ordonnée et sans répétition. Le nombre de ces dispositions est déterminé
par la formule des combinaisons sans répétition 𝐶𝑛𝑝 .
 Choisir 4 individus (𝑝 = 4) parmi 20 (𝑛 = 20) individus permet d’avoir un nombre
4
de dispositions égal à 𝐶20 = 20!⁄(20 − 4)! × 4! = 𝟒𝟖𝟒𝟓

 Les éléments de la disposition sont choisis dans ce cas à partir du sous-ensemble des
hommes. Le nombre de groupes d’hommes qu’on peut former est une combinaison
de 4 éléments (𝑝 = 4) choisis parmi 14 éléments (𝑛1 = 20). Il est donc possible
4
d’avoir 𝐶14 = 𝟏𝟎𝟎𝟏 groupes différents de 4 hommes.
 Un groupe se compose dans ce cas de deux individus (𝑝1 = 2) choisis parmi les
hommes (𝑛1 = 6) et (×) deux individus (𝑝2 = 2) choisis parmi les femmes
(𝑛2 = 14). Le nombre de groupes composés de 2 hommes et de 2 femmes qu’on
2
peut avoir est donc 𝐶14 × 𝐶62 = 𝟏𝟑𝟔𝟓.
1 Le dénombrement 19

 1ère méthode
Les groupes où se trouve au moins une femme sont :
3 )
 Les groupes où 1 femme est associée à 3 hommes (𝐶61 × 𝐶14 ;
𝑜𝑢(+)
 Les groupes où 2 femmes sont associées à 2 hommes (𝐶62 × 𝐶142 )
;
𝑜𝑢(+)
 Les groupes où 3 femmes sont associées à 1 homme (𝐶63 × 𝐶141 )
;
𝑜𝑢(+)
0 ).
 Les groupes où 4 femmes ne sont associées à aucun (0) homme (𝐶64 × 𝐶14

Il est donc possible d’avoir le nombre de groupes où se trouve au moins une


3 )
femme en faisant la somme des produits des combinaisons : (𝐶61 × 𝐶14 +
(𝐶62 × 𝐶14
2 )
+ (𝐶63 × 𝐶14
1 ) 0 )
+ (𝐶64 × 𝐶14 = 2184 + 1365 + 280 + 15 =
𝟑𝟖𝟒𝟒.
2ème méthode
Les groupes où se trouve au moins une femme s’obtiennent aussi en éliminant
4
de l’ensemble des groupes de 4 individus (𝐶20 = 4845), ceux qui ne contiennent
aucune femme (𝐶60 × 𝐶14
4
= 1001). Le nombre de groupes où au moins une
4
seule femme est associée à des hommes est égal à 𝐶20 − (𝐶60 × 𝐶14
4 )
= 𝟑𝟖𝟒𝟒.

 1ère méthode
Les groupes où se trouvent au plus 2 hommes sont :
2
 Les groupes où 2 hommes sont associés à 2 femmes (𝐶14 × 𝐶62 ) ;
𝑜𝑢(+)
 Les groupes où 1 homme est associé à 3 femmes (𝐶14 1
× 𝐶63 ) ;
𝑜𝑢(+)
0
 Les groupes où seulement les femmes existent (aucun homme) (𝐶14 × 𝐶64 ).
Il est donc possible d’avoir le nombre de groupes où se trouvent au plus deux
2
hommes en faisant la somme des produits des combinaisons : (𝐶14 × 𝐶62 ) +
1
(𝐶14 × 𝐶63 ) + (𝐶14
0
× 𝐶64 ) = 1365 + 280 + 15 = 𝟏𝟔𝟔𝟎.
2ème méthode
Les groupes où se trouvent au plus deux hommes sont aussi obtenus en
4
soustrayant de tous les groupes de 4 individus (𝐶20 = 4845), ceux qui
contiennent plus de deux hommes. Il s’agit des groupes où se trouvent 3 hommes
3
associés à une femme (𝐶14 × 𝐶61 = 2184) et les groupes où seuls des hommes
4
existent (𝐶14 × 𝐶60 = 1001). Le nombre de groupes composés d’au plus deux
3
4
hommes est égal à 𝐶20 − ((𝐶14 × 𝐶61 ) + (𝐶14
4
× 𝐶60 )) = 𝟏𝟔𝟔𝟎.
20 1.3 Exemples et exercices d’application

 1ère méthode
Lorsqu’on doit tenir compte de l’existence de la femme F, le nombre de sous-
ensembles devient :
 Sous-ensemble des hommes (𝑛1 = 14) ;
 Sous-ensemble des femmes sauf F (𝑛2 = 5) ;
 Sous-ensemble composé de F (𝑛3 = 1).
Les groupes de 4 individus auxquels appartient F sont :
 Groupes composés de 1 femme (qui est F) et de 3 hommes (𝐶11 × 𝐶50 × 𝐶14 3
=
364) ;
𝑜𝑢(+)
 Groupes composés de 2 femmes (y compris F) et de 2 hommes (𝐶11 × 𝐶51 ×
2
𝐶14 = 455) ;
𝑜𝑢(+)
 Groupes composés de 3 femmes (y compris F) et de 1 homme (𝐶11 × 𝐶52 × 𝐶14
1
=
140) ;
𝑜𝑢(+)
 Groupes composés de 4 femmes (y compris F) et d’aucun (0) homme
(𝐶11 × 𝐶53 × 𝐶14
0
= 10) ;
Le nombre de groupes où F existe est égal à : (𝐶11 × 𝐶50 × 𝐶14 3 )
+
(𝐶11 × 𝐶51 × 𝐶14
2 )
+ (𝐶11 × 𝐶52 × 𝐶14
1 )
+ (𝐶11 × 𝐶53 × 𝐶14
0 )
= 364 + 455 +
140 + 10 = 𝟗𝟔𝟗.
2ème méthode
Pour dégager les groupes auxquels appartient F, il est encore possible de soustraire
4
de tous les groupes (𝐶20 = 4845) ceux dont les éléments sont choisis parmi tous les
4
individus à l’exception de F (𝐶(20−1) = 3876). Le nombre de ces groupes est aussi
4
calculé par la formule suivante :(𝐶14 × 𝐶50 + 𝐶14
3
× 𝐶51 + 𝐶14
2
× 𝐶52 + 𝐶14
1
× 𝐶53 +
0
𝐶14 × 𝐶54 = 1001 + 1820 + 910 + 140 + 5 = 3876). Le nombre de groupes où se
trouve F est donc : 4845 − 3876 = 𝟗𝟔𝟗.
3ème méthode
Les groupes auxquels F appartient sont constitués en choisissant F du sous-ensemble
où elle existe seule (𝐶11 ) et en l’associant à trois individus (hommes ou femmes)
3
choisis parmi les 19 individus qui restent (𝐶(20−1) ). Le nombre de groupes auxquels
3
appartient F est 𝐶11 × 𝐶19 = 𝟗𝟔𝟗.

 1ère méthode
Lorsqu’on doit tenir compte de l’existence de l’homme M, le nombre de sous-
ensembles devient :

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