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°TDs ANALYSE1 2020-2021 FPK-KHOURIBGHA

Ce document contient les corrigés d'exercices sur les nombres réels. Il aborde des sujets comme les inégalités de Bernoulli, Cauchy-Schwarz et Minkowski ainsi que des propriétés sur les suites, les limites, les dérivées et les fonctions usuelles.

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Soufyane El Hachmi
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FPK-KHOURIBGHA

SMAI 1
ANALYSE 1 TDs
CHAPITRE 1 : LES NOMBRES REELS
CHAPITRE 2 : SUITES REELLES
CHAPITRE 3 : LES SUITES NUMERIQUES
CHAPITRE 4 : LIMITE ET CONTINUITE
CHAPITRE 5 : DERIVATION/FONCTIONS
USUELLES
https://sites.google.com/site/saborpcmath/

COURS DE SOUTIEN
SMPC SMAI ENSAM ENSA FST
Résumé des cours, corrigé des exercices et des
examens, pour les étudiants niveau
universitaire
‫ تصحيح المتحانات‬+ ‫ تمارين شاملة‬+ ‫ملخص شامل للدروس‬
PHYSIQUE : CHIMIE :
MATH :
INFORMATIQUE :

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PAR WHATSAPP :06-02-49-49-25
Université Sultane Moulay Sliman A. U. 2020-2021
Faculté Polydisciplinaire Filière: SMA/SMI
Khouribga Module: Analyse 1
Responsable: N. Mrhardy

TD n 1:
Les nombres réels

Exercice 1.

(1) Démontrer que: ∀x ∈] − 1, +∞[, ∀n ∈ N


(1 + x)n ≥ 1 + nx (inégalité de Bernoulli).
(2) Montrer que: √ √ √
(a) ∀(x, y) ∈ R2+ , x + y ≤ x + y . Étudier dans quel cas on a égalité
(b) ∀(x, y) ∈ R2 , |x| − |y| ≤ |x − y|.
p p p

(3) Soient n ∈ N∗ et a1 ; a2 ...; an b1 ; b2 ...; bn 2n nombres réels. Etablir les inégalités


suivantes:
(a) L'inégalité de Cauchy-Schwarz
n
!2 n
! n
! n
(considérer : f (x) =
X X X X
ai b i ≤ a2i b2i (ai x + bi )2 )
i=1 i=1 i=1 i=1

(b) L'inégalité de Minkowski:


v v v
u n u n u n
uX uX uX
t (ai + bi )2 ≤ t a2i + t b2i
i=1 i=1 i=1

Exercice 2.

(1) Montrer
√ qu'un entier q tel q soit un multiple de 3 est un multiple de 3 . En déduire
2

que 3 ∈ / Q.
ln(3)
(2) Montrer que est irrationnel.
ln(2)
Exercice 3.
√ √ √ √
(1) Soient x, y ∈ Q tels que x ∈/ Q et y ∈ / Q. Montrer que x + y 6∈ Q.
(2) Montrer que si r ∈ Q et x ∈
/ Q alors r + x ∈
/ Q et si r 6= 0 alors rx ∈
/ Q.
(3) En déduire : entre deux nombres rationnels il y a toujours un nombre irrationnel.
Exercice 4.

(1) Soient A et B deux parties non vides et bornées de R. Montrer que


(a) A ⊂ B =⇒ inf(B) ≤ inf(A)
(b) A ∪ B admet une borne inférieure et que inf(A ∪ B) = min(inf A, inf B)
(2) Étant donné A et B deux ensembles de réels strictement positifs,
(a) Montrer que sup(A.B) = sup A × sup B.
1 1
(b) Montrer que si inf A > 0, alors sup =
 A  inf A
1
(c) Montrer que si inf A = 0, alors sup = +∞.
A
1
2

(3) Si A et B deux ensembles de réels, que peut-on dire de sup(A.B)?


Exercice 5.
Trouver inf A, sup A, max A et min A quand ils existent dans chacun des cas suivants:
 
n ∗2
(1) A = {0} ∪ ]1; 2[ , (4) A = , (n, m) ∈ N
 mn + 1 
n 2
(2) A = {2−n , n ∈ N}, (5) A = , (n, m) ∈ N
  mn + 1
1
(3) A = (−1)n + , n ∈ N∗
n
Exercice 6.

Soit A une partie non vide et bornée de R. Montrer que


sup{|x − y|, (x, y) ∈ A2 } = sup A − inf A
Exercice 7.

Soient X une parties non vide et majorée de R. Montrer que si M = sup X ∈ / X , il existe
alors pour tout réel ε > 0 une innité d'éléments de X dans l'intervalle ]M − ε, M [.

Exercice 8.

(1) Montrer que ∀x ∈ R et ∀n ∈ N∗ , E(x


 + n) =E(x) + n,
E(nx)
(2) Montrer que ∀x ∈ R et ∀n ∈ N∗ , E = E(x)
n
(3) Montrer que ∀(x, y) ∈ R2 , E(x) + E(y) ≤ E(x + y)

Exercice 9.
Soit I une partie de R. Montrer que I est un intervalle de R ssi
∀x, y ∈ I, ∀t ∈ [0, 1], (1 − t)x + ty ∈ I

Exercice 10.
Soient A et B deux parties de R telles que A est dense dans B et B est dense dans R.
Montrer que A est dense dans R.
Exercice 11.
Montrer que A est dense dans R dans les cas suivants
(1) A = R\Q.
(2) A = Q.
Universite Sultan Moulay Slimane A. U. 2020-2021
Faculte Polydisciplinaire Filière: SMA/SMI
Khouribga Module: Analyse 1
Responsable: N. Mrhardy

TD n◦ 1: Corrigé
Les nombres réels

Exercice 1.
(1) Démontrer que: ∀x ∈] − 1, +∞[, ∀n ∈ N
(1 + x)n ≥ 1 + nx (inégalité de Bernoulli).
(2) Montrer que: √ √ √
(a) ∀(x, y) ∈ R2+ , x + y ≤ x + y . Étudier dans quel cas on a égalité
(b) ∀(x, y) ∈ R2 , |x| − |y| ≤ |x − y|.
p p p

(3) Soient n ∈ N∗ et a1 ; a2 ...; an b1 ; b2 ...; bn 2n nombres réels. Etablir les inégalités suivantes:
(a) L'inégalité de Cauchy-Schwarz
n
!2 n
! n
! n
(considérer : f (x) =
X X X X
ai bi ≤ a2i b2i (ai x + bi )2 )
i=1 i=1 i=1 i=1

(b) L'inégalité de Minkowski:


v v v
u n u n u n
uX uX uX
t (ai + bi )2 ≤ t 2
ai + t b2i
i=1 i=1 i=1

Corrigé 1.
(1) Par récurrence.
(2) Il sut de montrer que √ √
(a) ∀(x, y) ∈ R2+ , xp
+ y ≤ ( x + y)2 .
(b) ∀(x, y) ∈ R2 , − |x − y| ≤ |x| − |y| ≤ |x − y|.
p p p

(3) Soient n ∈ N∗ et a1 ; a2 ...; an b1 ; b2 ...; bn 2n nombres réels. Etablir les inégalités suivantes:
(a) L'inégalité de Cauchy-Schwarz: on a
n n n n
! ! !
X X X X
f (x) = (ai x + bi )2 ) = a2i x2 + 2 ai bi x + b2i = ax2 + 2bx + c
i=1 i=1 i=1 i=1
| {z } | {z } | {z }
a b c
or
f (x) > 0 =⇒ ∆0 < 0 =⇒ b2 − ac < 0
c-à-d !2
n n n
! !
X X X
ai bi − a2i b2i <0
i=1 i=1 i=1

n
!2 n
! n
!
X X X
=⇒ ai bi ≤ a2i b2i
i=1 i=1 i=1
1
2

(b) L'inégalité de Minkowski: d'après (1) on a


v v
Xn u Xn u n
u uX
ai bi ≤ ai t b2i
2
t

i=1 i=1 i=1

d'autre part
n
X n
X n
X n
X
2 2
(ai + bi ) = ai + 2 ai bi + b2i
i=1 i=1
i=1 i=1
n
X X n X n
≤ a2i + 2 ai bi + b2i


i=1 i=1 i=1
v v
Xn u n u n n
uX uX X
≤ a2i + 2t a2i t b2i + b2i
i=1 i=1 i=1 i=1
v v 2
u n u n
uX uX
= t a2 + t b2 
i i
i=1 i=1

d'où v v v
u n u n u n
uX u X uX
t (ai + bi )2 ≤ t 2
ai + t b2i
i=1 i=1 i=1

Exercice 2.
(1) √
Montrer qu'un entier q tel q 2 soit un multiple de 3 est un multiple de 3 . En déduire que
/ Q.
3∈
ln(3)
(2) Montrer que est irrationnel.
ln(2)

Corrigé 2.
(1) Pour montrer: q 2 est un multiple de 3 implique que q est un multiple de 3, il sut à montrer
par exemple la contraposée. √ √ p
Supposons maintenant, par l'absurde 3 ∈ Q c-à-d il existe p ∈ N, q ∈ N∗ avec 3 = , p∧q
q
alors, on obtient
p2 = 3q 2
L'entier p2 est donc un multiple de 3 ce qui signie que p l'est aussi. Donc il existe un entier
p0 ∈ N tel que p = 3p0 et alors on a
3q 2 = p2 = 9p02 =⇒ q 2 = 3p02
q est également multiple de 3. D'où 3 divise à la fois p et q , ceci contredit le fait que p et q
sont premiers entre eux.
ln(3)
(2) Par absurde, supposons ∈ Q.
ln(2)
ln(3) p
⇒ = avec p ∈ N∗ et q ∈ N∗
ln(2) q
⇒ q ln(3) = p ln(2) ⇒ ln(3q ) = ln(2p ) ⇒ 3q = 2p
ln(3)
or 3q est impair et 2p est pair ce qui est absurde. D'où est irrationnel transcendant.
ln(2)
3

Exercice 3.
√ √ √ √
(1) Soient x, y ∈ Q tels que x ∈/ Q et y ∈/ Q. Montrer que x + y 6∈ Q.
(2) Montrer que si r ∈ Q et x ∈/ Q alors r + x ∈/ Q et si r 6= 0 alors rx ∈/ Q.
(3) En déduire : entre deux nombres rationnels il y a toujours un nombre irrationnel.
Corrigé 3.
√ √ √ x−y√
(1) Supposons x+ y ∈ Q, alors x− √ ∈ Q or
y=√
x+ y
√ 1 √ √ √ √ 
x= ( x + y) + ( x − y) ∈ Q
2
ce qui est absurde.
p p0
(2) On pose r = , p ∈ Z, q ∈ N∗ . Supposons r + x = 0 , p0 ∈ Z, q 0 ∈ N∗ donc
q q
p0 p0 q − pq 0
x= −r = ∈Q
q0 qq 0
ce qui est absurde. On montre de la même
√ manière rx ∈/ Q.
(3) Soit r, r ∈ Q, r < r . On pose x = r + 2 (r − r) ∈/ Q (d'après (2)). De plus
0 0 2 0
√ √
2 2 0
0< < 1 =⇒ 0 < (r − r) < r0 − r
2 2
⇒ r < x < r0
d'où le résultat.
Exercice 4.
(1) Soient A et B deux parties non vides et bornées de R. Montrer que
(a) A ⊂ B =⇒ inf(B) ≤ inf(A)
(b) A ∪ B admet une borne inférieure et que inf(A ∪ B) = min(inf A, inf B)
(2) Étant donné A et B deux ensembles de réels strictement positifs,
(a) Montrer que sup(A.B) = sup A × sup  B.

1 1
(b) Montrer que si inf A > 0, alors sup =
 A  inf A
1
(c) Montrer que si inf A = 0, alors sup = +∞.
A
(3) Si A et B deux ensembles de réels, que peut-on dire de sup(A.B)?
Corrigé 4.

(1) Soient A et B deux parties non vides et bornées de R.


(a) Soit x ∈ A ⇒ x ∈ B (A ⊂ B) ⇒ x ≥ inf B ⇒ inf B ≤ inf(A)
(b) (i) Soit x ∈ A ∪ B : Il y a 2 cas
∗ Si x ∈ A ⇒ x ≥ inf A ≥ min(inf A, inf B)
∗ Si x ∈ B ⇒ x ≥ inf B ≥ min(inf A, inf B)
dans les 2 cas min(inf A, inf B) ∈ M(A ∪ B)
(ii) Soit y > min(inf A, inf B); on a toujours 2 cas
∗ y > inf A ⇒ ∃x1 ∈ A ⊂ A ∪ B; x1 < y
∗ y > inf B ⇒ ∃x2 ∈ B ⊂ A ∪ B; x2 < y
dans les 2 cas ∃x(= x1 ou x2 ) ∈ A ∪ B; x < y
A ∪ B admet une borne inférieure et que inf(A ∪ B) = min(inf A, inf B)
4

(2) Étant donné A et B deux ensembles de réels strictement positifs,


(a) Soit x ∈ A.B alors ∃a ∈ A, b ∈ B tel que x = a.b. or
0 < a ≤ sup A et0 < b ≤ sup B =⇒ ∀x = a.b ≤ sup A sup B ∈ M(A.B)
d'où
sup(A.B) ≤ sup A sup B (∗)
D'autre part, soit a ∈ A et b ∈ B , on pose x = a.b ∈ A.B alors
x ≤ sup(A.B) =⇒ a.b ≤ sup(A.B)
sup(A.B)
=⇒ a ≤ ∈ M(A) (car b > 0)
b
sup(A.B) sup(A.B)
=⇒ sup A ≤ =⇒ b ≤ ∈ M(B)
b sup A
d'où
sup(A.B)
sup B ≤
sup A
nalement
sup B sup A ≤ sup(A.B) (∗∗)
d'après (*) et (**), on déduit
sup(A.B) = sup A × sup B.
(b) Si inf A > 0, on pose α = inf A.
• (i) Soit x ∈ A alors
 
1 1 1 1 1 1
x ≥ α > 0 =⇒ ≤ , ∀ ∈ =⇒ ∈ M
x α x A α A
1 1
• (ii) Soit y < alors > α et α = inf A donc
α y
1 1 1 1
∃a ∈ A/ > a =⇒ ∃ ∈ / y <
y a A a
On conclut d'après la caractérisation de la borne supérieure que
 
1 1
sup =
A inf A
(c) d'après la caractérisation de la borne supérieure on a
inf A = 0 ⇐⇒ ∀ε > 0, ∃x ∈ A/ x ≤ ε

1 1
=⇒ ∀ε > 0, ∃x ∈ A/ >
x ε
On a montré que
1 1 1 1
∀M = > 0, ∃ ∈ / > M
ε x A x
 
1 1
c-à-d n'est pas majorée, d'où sup = +∞.
A A
(3) Si A et B deux ensembles de réels, rien à dire dans ce cas, par exemple A = B =] − ∞, 0]
et A.B = [0, +∞[ alors
sup A × sup B = 0 mais sup(A.B) = +∞
5

Exercice 5.
Trouver inf A, sup A, max A et min A quand ils existent dans chacun des cas suivants:
 
n ∗2
(1) A = {0} ∪ ]1; 2[ , (4) A = , (n, m) ∈ N
 mn + 1 
n 2
(2) A = {2−n , n ∈ N}, (5) A = , (n, m) ∈ N
  mn + 1
1
(3) A = (−1)n + , n ∈ N∗
n

Corrigé 5.
(1) A est borné: évident
 On a ∀x ∈ A, x ≥ 0 =⇒ 0 ∈ M(A) =] − ∞, 0] or 0 ∈ A donc
\
A M(A) = {0} =⇒ inf A = min A = 0
 ∀x ∈ A, x < 2 =⇒ 2 ∈ M(A) = [2, +∞[ or
M(A) = ∅ =⇒ max A n'existe pas
\
A
Mais
min(M(A)) = 2 =⇒ sup A = 2
(2) On remarque d'abord que ∀n ∈ N, 0 ≤ 2−n ≤ 1. D'autre part on a
 1 = 20 ∈ A et 1 ∈ M(A) ⇒ 1 ∈ A ∩ M(A) ⇒ max A = sup A = 1
 On 0 ∈ M(A). Montrons que 0 = inf A. Pour cela, on montre

(ii0 ) ∀ε > 0; ∃x ∈ A; x < ε


cela revient à chercher n tel que 2−n < ε ⇔ n > lg2 ( 1ε )?
Soit ε > 0; par la propriété d'Archimède; pour x = lg2 ( 1ε ) ∈ R, et y = 1 ∈ R+∗
∃n ∈ N∗ tel que x < ny
donc
1
∃n ∈ N∗ lg( ) < n lg 2 ⇔ ∃n ∈ N∗ 2−n < ε
ε
d'où 0 = inf A or 0 ∈/ A donc
 A n'a pas de minimum.
 
1 1
(3) On remarque d'abord que A = 1 + , p ∈ N ∪ −1 +∗
, p ∈ N = A1 ∪ A2
2p 2p + 1
1 3
 Pour A1 ; on a ∀p ∈ N∗ ; 1 ≤ 1 + ≤ et
2p 2
3 1 3 3
• = 1 + ∈ A1 et ∈ M(A1 ) ⇒ max A1 = sup A1 =
2 2 2 2
• On a 1 ∈ M(A). Montrons que 1 = inf A1 . Pour cela, on montre
(ii0 )∀ε > 0; ∃x ∈ A; x < ε + 1
1 1
cela revient à chercher p tel que 1 + < ε + 1 ⇔ p > ?
2p 2ε
Soit ε > 0; par la propriété d'Archimède; pour x = 2ε1 ∈ R, ∃p ∈ N∗ x<p
donc
1
∃p ∈ N∗ 1+ <ε+1
2p
d'où 1 = inf A1 or 1 ∈/ A1 donc A1 n'a pas de minimum.
6

 De même on montre que max A2 = sup A2 = 0 et inf A2 = −1 ∈/ A2 donc A2 n'a pas


de minimum.
On conclut que
 
3 3 3
sup A = max(sup A1 , sup A2 ) = max , 0 = ∈ A1 ⊂ A ⇒ max A =
2 2 2
donc
3
sup A = max A =
2
et
inf A = min(inf A1 , inf A2 ) = min(−1, 1) = −1 ∈
/A
donc A n'admet pas de minimum.
(4) On a ∀m, n ∈ N∗
n n 1
0< ≤ ≤ <1
mn + 1 mn m
- On a 0 ∈ M(A). Montrons que 0 = inf A. Par absurde supposons que 0 n'est pas le
plus grand minorant c-à-d ∃a ∈ M(A) tel que
a>0
alors
n
∀(n, m) ∈ N∗2 , 0<a< <1
mn + 1
en particulier pour n = 1
n 1
∀m ∈ N∗ , 0<a< ⇐⇒ ∀m ∈ N∗ , 0<m< −1
m+1 a
ce qui est absurde car N∗ n'est pas majorée. d'où
0 = inf A
de plus 0 ∈/ A donc min A n'existe pas.
- On a 1 ∈ M(A). Montrons que 1 = sup A. Par absurde supposons que 1 n'est pas le
plus petit des majorants c-à-d ∃s ∈ M(A) tel que
s<1
alors
n
∀(n, m) ∈ N∗2 , ≤s<1
mn + 1
en particulier pour m = 1 on trouve
s
∀n ∈ N∗ , 0<n<
1−s
ce qui est absurde car N∗ n'est pas majorée. d'où
1 = sup A
de plus 1 ∈/ A donc max A n'existe pas.
(5) De la même manière que précédement, on montre que
inf A = 0 ∈ A =⇒ min A = 0
D'autre part on a N ⊂ A, pour le voir, il sut de prendre m = 0. Comme N n'est pas
majorée alors A n'est pas majorée aussi.
7

Exercice 6.
Soit A une partie non vide et bornée de R. Montrer que
sup{|x − y|, (x, y) ∈ A2 } = sup A − inf A

Corrigé 6 . On pose
E = {|x − y|, (x, y) ∈ A2 }
• On a d'abord

 ∀x ∈ A, x ≤ sup A
=⇒ ∀x, y ∈ A x − y ≤ sup A − inf A
∀y ∈ A, y ≥ inf A =⇒ −y ≤ − inf A

En échangeant les rôle de x et y on obtient


∀x, y ∈ A y − x ≤ sup A − inf A
d'où
−(sup A − inf A) ≤ x − y ≤ sup A − inf A
c-à-d
∀x, y ∈ A, |x − y| ≤ sup A − inf A
et donc
(i) sup A − inf A ∈ M(E)
• Soit ε > 0, alors
 ε
 ∃x ∈ A, sup A − 2 < x


=⇒ ∃x, y ∈ A, x − y > sup A − inf A − ε
 ∃y ∈ A, y < inf A + ε =⇒ −y > − inf A − ε


2 2
donc
(ii0 ) ∃x, y ∈ A, |x − y| ≥ x − y > sup A − inf A − ε
on a alors montré que
∀ε > 0, ∃a(= |x − y|) ∈ E, a > sup A − inf A − ε
d'après la caractérisation de la borne supérieur on conclut que
sup E = sup A − inf A

Exercice 7.
Soient X une parties non vide et majorée de R. Montrer que si M = sup X ∈/ X , il existe alors
pour tout réel ε > 0 une innité d'éléments de X dans l'intervalle ]M − ε, M [.

Corrigé 7 . X une parties non vide et majorée de R. Par la caractérisation de la borne supérieur
on a
M = sup X ⇐⇒ ∀ε > 0, ∃x0 ∈ X/ M − ε < x0 < M
encore par la caractérisation de la borne supérieur
x0 < M =⇒ ∃x1 ∈ X/ M − ε < x0 < x1 < M
Par récurrence, on construit une suite strictement croissante (xn )n telle que
∀n; xn ∈]M − ε, M [
8

d'où le résultat souhaité.


Exercice 8.
(1) Montrer que ∀x ∈ R et ∀n ∈ N∗ , E(x
 + n) =E(x) + n,
E(nx)
(2) Montrer que ∀x ∈ R et ∀n ∈ N∗ , E = E(x)
n
(3) Montrer que ∀(x, y) ∈ R2 , E(x) + E(y) ≤ E(x + y)

Corrigé 8.
(1) Par récurrence.
(2) On a par dénition
E(x) ≤ x; E(y) ≤ y =⇒ E(x) + E(y) ≤ x + y
Comme E(x + y) est le plus grand entier relatif inférieur ou égale à x + y , on déduit que
E(x) + E(y) ≤ E(x + y)
(3) On a pout tout x ∈ R et n ∈ N∗
E(x) ≤ x < E(x) + 1 =⇒ nE(x) ≤ nx < nE(x) + n
x 7−→ E(x) est croissante =⇒ nE(x) ≤ E(nx) < nE(x) + n
E(nx)
=⇒ E(x) ≤ < E(x) + 1
n
d'où par dénition  
E(nx)
E = E(x)
n

Exercice 9.
Soit I une partie de R. Montrer que I est un intervalle de R ssi
∀x, y ∈ I, ∀t ∈ [0, 1], (1 − t)x + ty ∈ I

Corrigé 9.

• (=⇒) Supposons que I un intervalle de R. Soient x, y ∈ I tel que y > x et t ∈ [0, 1]. Posons
z = (1 − t)x + ty alors
z − x = t(y − x) ≥ 0 =⇒ z ≥ x
et
y − z = (1 − t)(y − x) ≥ 0 =⇒ y ≥ z
d'où x ≤ z ≤ y et comme I est un intervalle alors z ∈ I
• (⇐=) Supposons ∀x, y ∈ I, ∀t ∈ [0, 1], (1 − t)x + ty ∈ I
z−x
Soit x, y ∈ I, avec (x < y) et soit x < z < y . On pose t = , alors t ∈ [0, 1] de plus par
y−x
hypothèse
z = (1 − t)x + ty ∈ I =⇒ z ∈ I
on conclut que I est un intervalle.
9

Exercice 10.
Soient A et B deux parties de R telles que A est dense dans B et B est dense dans R. Montrer que
A est dense dans R.

Corrigé 10.
On a A est dense dans B donc
ε
∀b ∈ B, ∀ε > 0, ∃a0 ∈ A/ |b − a0 | <
2
de plus B est dense dans R alors
ε
∀x ∈ R, ∀ε > 0, ∃bx ∈ B/ |x − bx | <
2
Soit ∀ε > 0 et x ∈ R alors
ε ε
|x − a0 | ≤ |x − bx | + |bx − a0 | < + =ε
2 2
On a montré que
∀x ∈ R, ∀ε > 0, ∃a0 ∈ A/ |x − a0 | ≤ ε
c-à-d A est dence dans R.

Exercice 11.
Montrer que A est dense dans R dans les cas suivants
(1) A = R\Q.
(2) A = Q.

Corrigé 11.
(1) Q dense dans R. En eet, Soit a, b deux réels tels que a < b. Il sut de trouver un rationnel
p
tel que
q
p
a< < b.
q
Soit y = b − a > 0 et x = 1. D'apès la propriété d'Archimède, il existe un entier q tel que
q(b − a) > 1 =⇒ qa + 1 < qb.
Soit p = [qa] + 1. On a alors
qa < p ≤ qa + 1 < qb =⇒ qa < p < qb
En divisant par q on a le résultat désiré.
(2) R\Q dense dans R. En eet, montrons que
∀x ∈ R, ∀ε > 0, ∃d ∈ R \ Q, tel que |x − d| < ε
Soit x ∈ R et ε > 0
• Si x ∈ R \ Q alors
√ il sut qu'on pose x = d√
.
• Si x ∈ Q: Pour 2√∈ R et ε > 0, ∃n ∈ N∗ / 2 < nε
On pose Ÿd = x + n2 ∈ R \ Q, donc

2
|x − d| = <ε
n
d'où R \ Q est dense dans R.
10
Université Sultan Moulay Slimane A. U. 2020-2021
Faculté Polydisciplinaire Filière: SMA/SMI
Khouribga Module: Analyse 1
Responsable: N. Mrhardy

TD n 2:
Les suites numériques

Exercice 1. En utilisant la dénition, montrer que


 
1
(1) converge vers 0 (2) (ln(n2 + 1))n≥0 tend vers + ∞
2n n≥0

Exercice 2 . Soit un réel α ∈]0, 1[ et une suite (un )n convergeant vers une limite l ∈ R.
n
(1) Montrer que si (εn )n est une suite convergeant vers 0 alors lim
X
αk εn−k = 0
n→+∞
k=0
n
l
(2) En déduire que lim
X
αk un−k =
n→+∞
k=0
1−α
v
u n
Soit u0 > 0 et (un ) la suite dénie par : un+1
uX
Exercice 3. =t uk
k=0

(1) Trouver une relation de récurrence simple entre un+1 et un .


(2) Montrer que la suite (un ) est croissante.
(3) Montrer que la suite (un ) diverge vers +∞.
Exercice 4. On se propose d'étudier la suite dénie par:
u0 = 2 et un+1 = 0.8un + 2, n ≥ 1
On considère la suite de terme général vn = un + c
(1) Trouver c ∈ R tel que la suite de terme général vn soit géométrique.
(2) Exprimer un en fonction de n et calculer sa limite.
(3) Calculer Tn = v0 + v1 + .............. + vn et Sn = u0 + u1 + ........ + un en fonction de n .
(4) Calculer les limites des suites (Tn )n≥0 et (Sn )n≥0 .
Exercice 5. Etudier les suites suivantes;
2n + (−1)n n! E((n + 12 )2 )
1. un = 2. un = n 3. un =
5n + (−1)n+1 n E((n − 21 )2 )
p 2nπ
4. un = n 2 + (−1)n 5. un = sin( ) 6. un = n cos n + n2
3 n
n
√ √ E(nx) 1 X
7. un = (−1) ( n + 1 − n) 8. un = , 9. un = 2 E(kx)
x n k=1
Exercice 6. Soit (un )n∈N une suite réelle, on considère la suite (sn )n∈N∗ dénie par:
n−1
1X u0 + u1 + . . . + un−1
sn = uk =
n k=0 n
(sn )n∈N∗ est appelée suite des sommes de césaro associée à (un )n∈N .
1
2

(1) Montrer que si lim un = l ∈ R , la suite (sn )n∈N∗ converge et a pour limite l. Ré-
ciproque ?
(2) Application: Soit (un ) une suite de réels on suppose que (un+1 − un )−→ λ. Montrer
u
que ( n ) −→ λ.
n
Exercice 7. On se propose de démontrer que le nombre e est un nombre irrationnel. Pour
cela, on suppose que e est un nombre rationnel, c'est-à-dire qu'il existe des entiers p et q
p
premiers entre eux tels que e = .
q
On considère les deux suites (un )n∈N∗ et (vn )n∈N∗ dénies pour n ≥ 1, par
1 1 1 1
un = 1 + + + ... + et vn = un + .
1! 2! n! n!
(1) Montrer que (un ) et (vn ) sont strictement monotones.
(2) En déduire que les suites (un ) et (vn ) convergent vers la même limite.
(3) On admet que la limite commune de (un ) et (vn ) est le nombre réel e. Montrer que
q!uq < p × (q − 1)! < q!uq + 1
(4) En déduire que e n'est pas rationnel.
Exercice 8. On dénie par récurrence (un )n≥0 et (vn )n≥0 en posant: u0 = 3, v0 = 4, et si
n ≥ 0:
vn + un un+1 + vn
un+1 = , vn+1 =
2 2
(1) On pose wn = vn − un , ∀n ≥ 0. Montrer que (wn )n≥0 est une suite géométrique
positive et calculer sa limite.
(2) Démontrer que ces deux suites sont adjacentes. Que peut-on en déduire ?
u + 2v
(3) On considère à présent la suite (tn )n dénie, pour tout n ∈ N, par: tn = n n
.
3
Montrer que la suite (tn )n est constante. En déduire la limite des suites (un )n et
(vn )n .
Exercice 9.

(1) Soit (xn ) une suite réelle telle que les suites extraites ( x2n ) et (x2n+1 ) tendent vers
la même limite l ∈ R. Montrer qu'il en est de même pour la suite( xn ).
(2) Soit (xn ) une suite réelle telle que les suites extraites ( x2n ) et (x2n+1 ) et ( x3n )
soient convergentes. Montrer que la suite( xn ) est convergente.
Exercice 10. Soit (un ) une suite pour laquelle il existe un nombre λ ∈ [0, 1[ , et un nombre
réel positive k tels que, pour tout entier n
|un+1 − un | ≤ kλn .
Montrer que la suite (un ) converge.
. n+1 = 2 (un + un ) pour tout entier n.
Exercice 11. Soit (un )n la suite dénie par u0 = 2 et u
1 2

(1) Montrer que pour tout n on a : un > 0 et u2n > 2 .


(2) Montrer que (un )n converge et calculer sa limite.
(3) L'ensemble Q est-il complet? (on peut remarquer que la suite (un )n est à valeur dans
Q)
Universite Sultan Moulay Slimane A. U. 2020-2021
Faculte Polydisciplinaire Filière: SMA/SMI
Khouribga Module: Analyse 1
Responsable: N. Mrhardy

TD n◦ 2: Corrigé
Les suites numériques

Exercice 1. En utilisant la dénition, montrer que


 
1
(1) converge vers 0 (2) (ln(n2 + 1))n≥0 tend vers + ∞
2n n≥0

Corrigé 1.

(1) On veut montrer que


1 1
∀ε > 0 ∃Nε ≥ 0 tel que : ∀n ≥ Nε | | = n < ε.
2n 2
On remarque que
!
ln 1ε
  
1 1 1
n
< ε ⇐⇒ < 2n ⇐⇒ ln < n ln(2) ⇐⇒ n > > 0 si ε < 1
2 ε ε ln(2)
 1 
ln( ε )
Soit maintenant 0 < ε < 1. On pose Nε = E ln(2) + 1 ∈ N, donc on obtient

ln 1ε

1
∀n ≥ Nε ≥ =⇒ n < ε
ln(2) 2
(2) On veut montrer que
∀A ∈ R(où R+ ), ∃N ≥ n0 tel que ∀n ≥ N, un > A.

(c-à-d ∃N ≥ n0 tel que ∀n ≥ N, ln(n2 + 1) > A ⇐⇒ n2 > eA − 1 ⇐= n > |eA − 1|.)


p


Soit donc A ∈ R+ , prenons N = E( eA − 1) + 1. On a donc pour tout n ≥ N , un > A.

Exercice 2. Soit un réel α ∈]0, 1[ et une suite (un )n convergeant vers une limite ` ∈ R.
n
(1) Montrer que si (εn )n est une suite convergeant vers 0 alors lim
X
αk εn−k = 0
n→+∞
k=0
n
`
(2) En déduire que lim
X
αk un−k =
n→+∞ 1−α
k=0

Corrigé 2.

(1) Soit ε > 0. Comme (εn )n est une suite convergeant vers 0 alors
ε
∃N1 ∈ N, ∀n > N1 , |εn | < (1 − α)
2
1
2

On commence par écrire


n n−(N +1)
n

X X 1 X
k k k n

α εn−k = α εn−k + α εn−k



k=0 k=0 k=n−N1
n−(N1 +1) n
X X
αk |εn−k | + αk εnn−k


k=0 k=n−N1
| {z } | {z }
λn βn

et donc
n−(N1 +1)
ε X ε 1 − αN1 ε
λn ≤ (1 − α) αk = (1 − α) ≤
2 2 1−α 2
k=0
D'autre part, si on pose M = max(|ε0 |, . . . , |εN1 |), alors
n
X 1 − αN1 +1 M
βn ≤ M αk = M αn−N1 ≤ N1 αn
1−α α (1 − α)
k=n−N1

M
puisque 0 < α < 1 alors lim αn = 0 et donc
n→+∞ αN1 (1 − α)
M ε
∃N2 ∈ N, ∀n > N2 , βn ≤ αn <
αN1 (1 − α) 2
Prenons N = max(N1 , N2 ). On a montré que pour tout n ≥ N

Xn
αk εn−k ≤ λn + βn ≤ ε



k=0
n
c-à-d lim
X
αk εn−k = 0
n→+∞
k=0
(2) Si on pose εn = un − l −→ 0 alors
n→+∞
n n n n n
X
k
X
k
X
k
X
k
X 1 − αn
α un−k = α (εn−k + `) = α εn−k + ` α = αk εn−k + `
1−α
k=0 k=0 k=0 k=0 k=0
1−αn 1
comme −→ alors d'après la première question
1−α n→+∞ 1−α
n
X `
lim αk un−k =
n→+∞ 1−α
k=0

v
u n
Soit u0 > 0 et (un ) la suite dénie par : un+1
uX
Exercice 3. =t uk
k=0
(1) Trouver une relation de récurrence simple entre un+1 et un .
(2) Montrer que la suite (un ) est croissante.
(3) Montrer que la suite (un ) diverge vers +∞.

Corrigé 3.
3

(1) D'abord puisque u0 > 0 on peut montrer par récurrence que un > 0 pour tout n ≥ 0. De
plus, puisque v
un−1 n−1
uX X
2
un = t uk =⇒ un = uk
k=0 k=0
donc v
un−1
uX p
un+1 =t uk + un = u2n + un
k=0
(2) On a p un
un+1 − un = u2n + un − un = p >0
u2n + un + un
d'où la suite (un )n est croissante.
(3) Supposons que la suite (un )n converge vers une limite `, alors puisque (un )n est croissante et
u0 > 0 on aura ` > 0. D'autre part en passant à la limite dans l'équation un+1 = u2n + un ,
p

on trouve que ` vérie p


` = `2 + ` ⇐⇒ ` = 0
ce qui contredit ` > 0, donc (un )n ne converge pas. D'aprés le théorème des suites mono-
tones, la suite (un )n va sûrement diverger vers +∞.

Exercice 4. On se propose d'étudier la suite dénie par:


u0 = 2 et un+1 = 0.8un + 2, n ≥ 1
On considère la suite de terme général vn = un + c
(1) Trouver c ∈ R tel que la suite de terme général vn soit géométrique.
(2) Exprimer un en fonction de n et calculer sa limite.
(3) Calculer Tn = v0 + v1 + .............. + vn et Sn = u0 + u1 + ........ + un en fonction de n .
(4) Calculer les limites des suites (Tn )n≥0 et (Sn )n≥0 .

Corrigé 4.

(1) Comme vn = un + c, alors on peut écrire


 
2+c
vn+1 = 0.8un + 2 + c = 0.8 un +
0.8
2+c
donc (vn )n est géométrique de raison 0.8 si = c; c.à.d c = −10
0.8
(2) (vn )n est géométrique de raison 0.8 donc son terme générale s'écrit
vn = v0 (0.8)n = −8(0.8)n
on déduit que
un = −8 (0.8)n + 10 −→ 10
n−→+∞
(3) Puisque (vn )n est géométrique de raison 0.8, alors
1 − (0.8)n+1
Tn = v0 + v1 + .............. + vn = v0
1 − 0.8
= −40 1 − (0.8)n+1


Puisque un = vn + 10, on déduit que


Sn = Tn + (10 + 10 + . . . + 10) = −40 1 − (0.8)n+1 + 10(n + 1)

| {z }
(n+1) f ois
4

(4) lim Tn = −40 et lim Sn = +∞.


n→+∞ n→+∞

Exercice 5. Etudier les suites suivantes;


2n + (−1)n n! E((n + 12 )2 )
1. un = 2. un = 3. un =
5n + (−1)n+1 nn E((n − 12 )2 )
p 2nπ
4. un = n 2 + (−1)n ) 6. un = n cos n + n2
5. un = sin(
3 n
√ √ E(nx) 1 X
7. un = (−1)n ( n + 1 − n) 8. un = , 9. un = 2 E(kx)
x n
k=1

Corrigé 5.

(1) On écrit
(−1)n
!
2n 1+ 2n
lim un = lim (−1)n+1
n→+∞ n→+∞ 5n 1+ 5n
or d'aprés le critère d'encadrement; on peut montrer que
(−1)n (−1)n+1
lim = =0
n→+∞ 2n 5n
donc
2
lim un =
n→+∞ 5
 n
un+1 n
(2) On a pour tout n ≥ 1, un > 0 et = <1
un n+1
donc (un )n est minorée par 0 et décroissante, on conclut qu'elle est convergente.
(3) On a
 !
1 2

1 1 2
(n + )2 − 1 < E n+ ≤ (n + )
2 2 2
 !
1 2

1 1 2
(n − )2 − 1 < E n− ≤ (n − )
2 2 2
donc
(n + 12 )2 − 1 (n + 12 )2
< un <
(n − 12 )2 (n − 12 )2 − 1
or
(n + 21 )2 − 1 (n + 12 )2
lim = lim =1
n→+∞ (n − 21 )2 n→+∞ (n − 1 )2 − 1
2
d'où limn→+∞ un = 1
(4) On a
p 1
−1 ≤ (−1)n ≤ 1 =⇒ 1 ≤ n
2 + (−1)n ≤ 3 n
d'autre part
1 1
lim 3n = lim e n ln 3 = 1
n−→+∞ n−→+∞
donc par le théorème d'encadrement lim un = 1 et parsuite (un ) C.V
n→+∞
5

(5) On a √
 
2π 3
u3n = sin(2nπ) = 0, et u3n+1 = sin = 6= 0
3 2
On conclut que (un )n est divergente.
(6) On a pour tout n ∈ N
cos(n) ≥ −1 =⇒ un ≥ n2 − n
or lim n2 − n = +∞ alors
n−→+∞
lim un = +∞
n−→+∞

d'où (un )n est divergente.


(7) On a
√ √ (n + 1) − n
un = (−1)n ( n + 1 − n) = (−1)n √ √
n+1+ n
or
− (−1)n 1
√ √ ≤√ √ ≤√ √
n+1+ n n+1+ n n+1+ n
1
et lim √ √ = 0 donc par le théorème d'encadrement lim un = 0, et parsuite
n→+∞ n+1+ n n→+∞
(un ) C.V
(8) On a
nx − 1 ≤ E(nx) < nx
- Si x > 0 alors
E(nx) nx − 1
≥ −→ +∞ =⇒ un −→ +∞
x x n→+∞ n→+∞
- Si x < 0 alors
E(nx) nx
≥ = n −→ +∞ =⇒ un −→ +∞
x x n→+∞ n→+∞

Dans les deux cas lim un = +∞ donc (un )n diverge.


n→+∞
(9) On a pour tout 1 ≤ k ≤ n
kx − 1 ≤ E(kx) < kx
En sommant
n n n
1 X 1 X 1 X
(kx − 1) ≤ E(kx) < kx
n2 n2 n2
k=1 k=1 k=1
n n
n(n + 1)
Comme et 1 = n alors on trouve
X X
kx = x
2
k=1 k=1
  n
1 n(n + 1) 1 X 1 n(n + 1)
2
x − n ≤ 2
E(kx) < 2 x
n 2 n n 2
k=1
c-à-d
(n + 1) 1 (n + 1)
x − ≤ un < x
2n n 2n
(n + 1) x
or lim x = donc
n→+∞ 2n 2
x
lim un =
n→+∞ 2
parsuite (un ) C.V
6

Exercice 6. Soit (un )n∈N une suite réelle, on considère la suite (sn )n∈N∗ dénie par:
n−1
1X u0 + u1 + . . . + un−1
sn = uk =
n n
k=0

(sn )n∈N∗ est appelée suite des sommes de césaro associée à (un )n∈N .
(1) Montrer que si lim un = l ∈ R , la suite (sn )n∈N∗ converge et a pour limite l. Réciproque ?
(2) Application: Soit (un ) une suite de réels on suppose que (un+1 − un )−→ λ. Montrer que
u
( n ) −→ λ.
n

Corrigé 6.

(1) Soit ε > 0. Comme lim un = l ∈ R alors


ε
∃N1 ∈ N telque ∀n ≥ N1 , |un − l| <
2
N −1
1
n−1
1
X 1
X
|sn − l| = (uk − l) + (uk − l)
n n
k=0 N1
N1 −1 n−1
1 X 1X
≤ |uk − l| + |uk − l|
n n
k=0 N1

N1 −1
1 X
Or lim |uk − l| = 0 donc
n→+∞ n
k=0
N1 −1
1 X ε
∃N2 ∈ N telque ∀n ≥ N2 , |uk − l| <
n 2
k=0

On pose N = max(N1 , N2 ). Pour n ≥ N , on aura


ε n − N1 ε ε ε
|sn − l| < + ≤ + =ε
2 n 2 2 2
d'où
lim sn = l
n→+∞
La réciproque est fausse; il sut de considérer la suite un = (−1)n
(2) On pose vn = un+1 − un . La suite des sommes de césaro associée à (vn )n est
v0 + v1 + . . . + vn−1
sn =
n
un − u0 un u0
= = −
n n n
Comme lim sn = λ alors
n→+∞
un u0
= sn + −→ λ
n n n→+∞

Exercice 7. On se propose de démontrer que le nombre e est un nombre irrationnel. Pour cela,
on suppose que e est un nombre rationnel, c'est-à-dire qu'il existe des entiers p et q premiers entre
7

p
eux tels que e = .
q
On considère les deux suites (un )n∈N∗ et (vn )n∈N∗ dénies pour n ≥ 1, par
1 1 1 1
un = 1 + + + ... + et vn = un + .
1! 2! n! n!
(1) Montrer que (un ) et (vn ) sont strictement monotones.
(2) En déduire que les suites (un ) et (vn ) convergent vers la même limite.
(3) On admet que la limite commune de (un ) et (vn ) est le nombre réel e. Montrer que
q!uq < p × (q − 1)! < q!uq + 1
(4) En déduire que e n'est pas rationnel.

Corrigé 7.
1
(1) On a un+1 − un = > 0 donc (un ) est strictement croissante.
(n + 1)!
1 1 2 1 n−1
et vn+1 − vn = un+1 − un + − = − = < 0, ∀n > 1 (vn )n
(n + 1)! n! (n + 1)! n! n!(n + 1)!
est strictement décroissante.
1
(2) Puisque vn = un + alors
n!
1
un < vn et vn − un = −→ 0
n! n→+∞
On déduit que les suites (un )n et (vn )n sont adjacentes donc convergent vers la même limite.
(3) Pour n = q on aura
p 1
uq < e < vq =⇒ uq < < uq +
q q!
en multipliant par q! on trouve
q!uq < p(q − 1)! < q!uq + 1
(4) On a
1 1 1
q!uq = q!(1 + + + ... + )
1! 2! q!
or pour tout k ∈ {1, . . . ; q} on a
1
q! = q(q − 1) . . . (q − k + 1) ∈ N
k!
donc N = q!uq est un entier avec
N < p(q − 1)! < N + 1
on a trouvé p(q − 1)! un entier inclus strictement entre deux entiers successifs , ceci étant
absurde, on conclut que e n'est pas rationnel.

Exercice 8. On dénie par récurrence (un )n≥0 et (vn )n≥0 en posant: u0 = 3, v0 = 4, et si n ≥ 0:


vn + un un+1 + vn
un+1 = , vn+1 =
2 2
(1) On pose wn = vn − un , ∀n ≥ 0. Montrer que (wn )n≥0 est une suite géométrique positive et
calculer sa limite.
(2) Démontrer que ces deux suites sont adjacentes. Que peut-on en déduire ?
u + 2v
(3) On considère à présent la suite (tn )n dénie, pour tout n ∈ N, par: tn = n n
. Montrer
3
que la suite (tn )n est constante. En déduire la limite des suites (un )n et (vn )n .
8

Corrigé 8.

(1) Il est facile à vérier que pour tout n


1
wn+1 = wn
4
1
donc (wn )n≥0 est une suite géométrique positive de raison 0 < < 1 et donc lim wn = 0.
4 n−→+∞
(2) • d'aprés (1) on a 0 < wn −→ 0 donc un ≤ vn et lim (vn − un ) = 0
n−→+∞ n→+∞
• un+1 − un = vn −u
2
n
≥ 0 donc (un )n est croissante
• vn+1 − vn = 2 ≤ 0 donc (un )n est décroissante.
un −vn

On conclut les deux suites sont adjacentes. Donc elles convergent vers la même limite `.
(3) On a  
1 vn + un un + 3vn
tn+1 = +2 = tn
3 2 4
donc (tn )n est constante et parsuite
11
tn = t0 =
3
En passant à la limite dans tn on trouve
` + 2` 11 11
= ⇐⇒ ` =
3 3 3

Exercice 9.

(1) Soit (xn ) une suite réelle telle que les suites extraites ( x2n ) et (x2n+1 ) tendent vers la
même limite l ∈ R. Montrer qu'il en est de même pour la suite( xn ).
(2) Soit (xn ) une suite réelle telle que les suites extraites ( x2n ) et (x2n+1 ) et ( x3n ) soient
convergentes. Montrer que la suite( xn ) est convergente.

Corrigé 9.

(1) Supposons l ∈ R. Soit ε > 0 alors


∃N1 ∈ N, ∀p ≥ N1 , |x2p − l| < ε
∃N2 ∈ N, ∀p ≥ N1 , |x2p+1 − l| < ε
Posons N = max(2N1 , 2N2 + 1) et soit n ≥ N alors on a deux cas possible pour n
• Si n = 2p ⇒ 2p ≥ N ≥ 2N1 ⇒ p ≥ N1 ⇒ |xn − l| < ε
• Si n = 2p + 1 ⇒ 2p + 1 ≥ N ≥ 2N2 + 1 ⇒ p ≥ N2 ⇒ |xn − l| < ε
dans les deux cas on a montré que
∀n ≥ N, |xn − l| < ε =⇒ lim xn = l
n→+∞

(2) On suppose
lim x2n = l1 , lim x2n+1 = l2 , lim x3n = l3
n→+∞ n→+∞ n→+∞
alors (x6n )n est une sous-suite de (x2n )n et (x3n )n alors l1 = l3 , d'autre part (x6n+1 )n est
une sous-suite de (x2n+1 )n et (x3n )n alors l2 = l3 . On déduit que
l1 = l2
En utilisant la première question, on conclut que
lim xn = l1 = l2 = l
n→+∞

d'où la suite( xn ) est convergente.


9

Exercice 10.
Soit (un ) une suite pour laquelle il existe un nombre λ ∈ [0, 1[ , et un nombre réel positive k tels
que, pour tout entier n
|un+1 − un | ≤ kλn .
Montrer que la suite (un ) converge.

Corrigé 10 . Soient n, p deux entiers. En écrivant:


un+p − un = (un+p − un+p−1 ) + (un+p−1 − un+p−1 ) + . . . + (un+1 − un )
et en utilisant l'inégalité triangulaire, on obtient:
|un+p − un | ≤ |un+p − un+p−1 | + |un+p−1 − un+p−1 | + . . . + |un+1 − un |
≤ k(λn+p−1 + · · · + λn )
le terme de droite est la somme des termes d'une suite géométrique qui se calcule,et l' on obtient
1 − λp 1
|un+p − un | ≤ kλn ≤k λn , λ ∈ [0, 1[
1−λ 1−λ
kλn
Comme lim = 0 alors
n→+∞ 1 − λ
kλn

∀ε > 0, ∃N ∈ N, ∀n ≥ N, <ε
1 − λ
d'où
∀ε > 0, ∃N ∈ N, ∀p ∈ N, n ≥ N, |un+p − un | < ε
c-à-d (un )n est une suite de Cauchy dans R et parsuite elle est convergente.

Exercice 11.
1 2
Soit (un )n la suite dénie par u0 = 2 et u.n+1 = (un + ) pour tout entier n.
2 un
(1) Montrer que pour tout n on a : un > 0 et u2n > 2 .
(2) Montrer que (un )n converge et calculer sa limite.
(3) L'ensemble Q est-il complet? (on peut remarquer que la suite (un )n est à valeur dans Q)

Corrigé 11.

(1) On montre par récurrence que pour tout n on a : un > 0. De même on a u20 > 2 et
2 2
 
1
u2n+1 −2= un + −2
4 un
1
= 2 u4n − 4u2n + 4

4un
1 2
= 2 u2n − 2 > 0
4un
donc u2n > 2 .
un+1 1 2
(2) On a : = (1 + 2 ) < 1 donc (un )n est décroissante. De plus un > 0 et u2n > 2 alors
un 2 un √
la suite (un )n est minorée par 2, de plus elle est décroissante donc d'aprés le théorème de
la convergence monotone elle converge vers une limite ` vériant
1 2 √
` = (` + ) ⇐⇒ `2 = 2 ⇐⇒ ` = 2
2 `
10

(3) (un )n est une suite dans Q convergente donc c'est une suite de Cauchy mais sa limite
n'appartient pas à Q. On conclut que Q n'est pas complet.
Université Sultan Moulay Slimane A. U. 2020-2021
Faculté Polydisciplinaire Filière: SMA/SMI
Khouribga Module: Analyse 1
Responsable: N. Mrhardy
TD n◦ 2:
Les suites numériques
Exercice 1.( Voir le cours pour le corrigé)
En utilisant la dénition, montrer que
 
1
(1) converge vers 0 (2) (ln(n2 + 1))n≥0 tend vers + ∞
2n n≥0

Exercice 2. Soit un réel α ∈]0, 1[ et une suite (un )n convergeant vers une limite l ∈ R.
n
(1) Montrer que si (εn )n est une suite convergeant vers 0 alors lim
X
αk εn−k = 0
n→+∞
k=0
n
l
(2) En déduire que lim
X
αk un−k =
n→+∞
k=0
1−α

Exercice 3. ( Voir le cours pour le corrigé)v


u n
Soit u0 > 0 et (un ) la suite dénie par : un+1
uX
=t uk
k=0

(1) Trouver une relation de récurrence simple entre un+1 et un .


(2) Montrer que la suite (un ) est croissante.
(3) Montrer que la suite (un ) diverge vers +∞.
Exercice 4. ( Voir le cours pour le corrigé)
On se propose d'étudier la suite dénie par:
u0 = 2 et un+1 = 0.8un + 2, n ≥ 1
On considère la suite de terme général vn = un + c
(1) Trouver c ∈ R tel que la suite de terme général vn soit géométrique.
(2) Exprimer un en fonction de n et calculer sa limite.
(3) Calculer Tn = v0 + v1 + .............. + vn et Sn = u0 + u1 + ........ + un en fonction de n .
(4) Calculer les limites des suites (Tn )n≥0 et (Sn )n≥0 .
Exercice 5. Etudier les suites suivantes;
2n + (−1)n n! E((n + 12 )2 )
1. un = 2. un = n 3. un =
5n + (−1)n+1 n E((n − 21 )2 )
p 2nπ
4. un = n 2 + (−1)n 5. un = sin( ) 6. un = n cos n + n2
3 n
n
√ √ E(nx) 1 X
7. un = (−1) ( n + 1 − n) 8. un = , 9. un = 2 E(kx)
x n k=1

Exercice 6. Soit (un )n∈N une suite réelle, on considère la suite (sn )n∈N∗ dénie par:
1
2

n−1
1X u0 + u1 + . . . + un−1
sn = uk =
n k=0 n
(sn )n∈N∗ est appelée suite des sommes de césaro associée à (un )n∈N .
(1) Montrer que si lim un = l ∈ R , la suite (sn )n∈N∗ converge et a pour limite l. Ré-
ciproque ?
(2) Application: Soit (un ) une suite de réels on suppose que (un+1 − un )−→ λ. Montrer
u
que ( n ) −→ λ.
n
Exercice 7. On se propose de démontrer que le nombre e est un nombre irrationnel. Pour
cela, on suppose que e est un nombre rationnel, c'est-à-dire qu'il existe des entiers p et q
p
premiers entre eux tels que e = .
q
On considère les deux suites (un )n∈N∗ et (vn )n∈N∗ dénies pour n ≥ 1, par
1 1 1 1
un = 1 + + + ... + et vn = un + .
1! 2! n! n!
(1) Montrer que (un ) et (vn ) sont strictement monotones.
(2) En déduire que les suites (un ) et (vn ) convergent vers la même limite.
(3) On admet que la limite commune de (un ) et (vn ) est le nombre réel e. Montrer que
q!uq < p × (q − 1)! < q!uq + 1
(4) En déduire que e n'est pas rationnel.
Exercice 8.( Voir le cours pour le corrigé)
On dénie par récurrence (un )n≥0 et (vn )n≥0 en posant: u0 = 3, v0 = 4, et si n ≥ 0:
vn + un un+1 + vn
un+1 = , vn+1 =
2 2
(1) On pose wn = vn − un , ∀n ≥ 0. Montrer que (wn )n≥0 est une suite géométrique
positive et calculer sa limite.
(2) Démontrer que ces deux suites sont adjacentes. Que peut-on en déduire ?
u + 2v
(3) On considère à présent la suite (tn )n dénie, pour tout n ∈ N, par: tn = n n
.
3
Montrer que la suite (tn )n est constante. En déduire la limite des suites (un )n et
(vn )n .
Exercice 9.
(1) Soit (xn ) une suite réelle telle que les suites extraites ( x2n ) et (x2n+1 ) tendent vers
la même limite l ∈ R. Montrer qu'il en est de même pour la suite( xn ).
(2) Soit (xn ) une suite réelle telle que les suites extraites ( x2n ) et (x2n+1 ) et ( x3n )
soient convergentes. Montrer que la suite( xn ) est convergente.
Exercice 10.( Voir le cours pour le corrigé)
Soit (un ) une suite pour laquelle il existe un nombre λ ∈ [0, 1[ , et un nombre réel positive
k tels que, pour tout entier n
|un+1 − un | ≤ kλn .
Montrer que la suite (un ) converge.
3

Exercice 11. ( Voir le cours pour le corrigé)


Soit (un )n la suite dénie par u0 = 2 et u.n+1 = 12 (un + u2n ) pour tout entier n.
(1) Montrer que pour tout n on a : un > 0 et u2n > 2 .
(2) Montrer que (un )n converge et calculer sa limite.
(3) L'ensemble Q est-il complet? (on peut remarquer que la suite (un )n est à valeur dans
Q)
A. U. 2020-2021
Université Sultan Moulay Slimane Filière: SMA/SMI
Faculté Polydisciplinaire Khouribga Module: Analyse 1
Département de Mathématiques et Informatique Responsable: N. Mrhardy


TD n 3:
Limite et Continuité

Exercice 1.
Déterminer les limites suivantes, lorsque celles-ci existent:
√ √
1+x− 1−x x cos(ex ) xln x
(a) lim , (b) lim , (c) lim
x→0 x x→+∞ x2 + 1 x→+∞ (ln x)x
 
1
(d) lim+ E , (e) lim ex−sin x ,
x→0 x x→+∞

Exercice 2.
Etudier la continuité des fonctions suivantes:
1 si x ∈ Q

2
f : x 7→ (x − E(x)) , g : x 7→
0 si x ∈
/Q

Exercice 3.
Soit la fonction f dénie par

 
1 1
f (x) = x cos −
x 1−x
Déterminer où elle est dénie, où elle est continue, et la prolonger par continuité, quand c'est
possible, là où elle n'est pas dénie.

Exercice 4.
Soit f : R −→ R continue telle que: lim f (x) = lim f (x) = +∞. Montrer que f admet
x→−∞ x→+∞
un minimum.

Exercice 5.
Soitf : [0, 1] → R une fonction continue et telle que f (0) = f (1). Montrer qu'il existe
1
c ∈ 0, tel que
2  
1
f (c) = f c +
2
Exercice 6.
Soit f continue sur I = [a, b] à valeurs dans [a, b] contractante de rapport k . On choisit un
point quelconque a0 ∈ I et on dénit la suite (an ) par
a1 = f (a0 ); an+1 = f (an )
1
2

(1) Montrer que an est de Cauchy et en déduire qu'elle est convergente.


(2) Montrer que la limite ` de (an )n est l'unique point xe de f c-à-d ` = f (`)
Exercice 7. (Extrait d'examen SN 2017/2018)
Soit f la fonction dénie par
ln(x)
f (x) =
ln(x) + 1
(1) Déterminer le domaine de dénition de f puis calculer les limites sur ses bornes.
(2) La fonction f est-elle prolongeable par continuité en 0? Si oui donner son prolonge-
ment en 0.  
1
(3) Montrer directement que f est strictement monotone sur , +∞ . (sans utiliser la
e
dérivée).  
1
(4) En déduire que f est bijective de , +∞ sur un intervalle J que l'on précisera puis
e
déterminer f −1 .
Exercice 8 .
Soit A une partie non vide de R. Pour x réel, on pose
f (x) = d(x, A) = inf{|z − x|, z ∈ A}
Montrer que f est Lipschitzienne.
Exercice 9.
Soit f continue sur R+ à valeurs dans R admettant une limite réelle quand x tend vers +∞.
Montrer que f est uniformément continue sur R+ .
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TD n◦ 3: corrigé
Limite et Continuité

Exercice 1.
Déterminer les limites suivantes, lorsque celles-ci existent:
√ √
1+x− 1−x x cos(ex ) xln x
(a) lim , (b) lim , (c) lim
x→0 x x→+∞ x2 + 1 x→+∞ (ln x)x
 
1
(d) lim E , (e) lim ex−sin x ,
x→0+ x x→+∞

Corrigé 1 .

(a) On écrit: √ √
1+x− 1−x 2x
= √ √  −→ 1
x x 1 + x + 1 − x x→0
(b) On a au voisinage de +∞
x cos(ex )

0≤ 2
≤ |x| = x
x + 1 x2 + 1 x2 + 1
x
et lim = 0, donc par le principe d'encadrement,
x→+∞ x2 +1
x cos(ex )
lim
x→+∞ x2 + 1

(c) Il sut d'écrire


 
2 (ln x)2
xln x e(ln x) 2 x −ln(ln x)
= e((ln x) −x ln(ln x)) = e
x
x
= x ln(ln x)
(ln x) e
Or
(ln x)2
−→ 0 et ln(ln x) −→ +∞
x x→+∞ x→+∞
donc on en déduit
xln x
lim =0
x→+∞ (ln x)x

(d) On sait que  


1 1 1
−1<E ≤
x x x
 
1 1 1
Comme − 1 −→+ +∞ et − 1 < E alors par le principe d'encadrement,
x x→0 x x
 
1
lim E = +∞
x→0+ x
1
2

(e) On a pour tout x ∈ R,


sin(x) ≤ 1 =⇒ x − sin(x) ≥ x − 1 =⇒ ex−sin x ≥ ex−1
or lim ex−1 = +∞ donc par le principe d'encadrement
x→+∞

lim ex−sin x = +∞
x→+∞

Exercice 2.
Etudier la continuité des fonctions suivantes:
1 si x ∈ Q

2
f : x 7→ (x − E(x)) , g : x 7→
0 si x ∈
/Q

Corrigé 2.

• Soit n un nombre entier et x ∈ [n, n + 1[, ∀n


f (x) = (x − n)2
f continue sur tout intervalle de cette forme, en particulier, elle est continue à droite en n
et f (n) = 0.
Etudions la continuité à gauche au point n
∀x ∈ [n − 1, n[; f (x) = (x − n + 1)2

lim f (x) = 1 6= f (n)


x→n−

la fonction n'est pas continue à gauche au point n donc n'est pas continue en ce point. La
fonction f est continue sur R \ Z
• Par absurde, On suppose qu'il existe x ∈ R telle que f est continue en x. On sait
- Q est dense dans R donc il existe (an )n ⊂ Q telle que lim an = x
n→+∞
- R \ Q est dense dans R donc il existe (bn )n ⊂ R \ Q telle que lim bn = x
n→+∞
Comme f est continue en x, alors
1 = f (an ) −→ f (x)
n→+∞
=⇒ 1 = f (x) = 0
0 = f (bn ) −→ f (x)
n→+∞

Ce qui est absurde.

Exercice 3.
Soit la fonction f dénie par

 
1 1
f (x) = x cos −
x 1−x
Déterminer où elle est dénie, où elle est continue, et la prolonger par continuité, quand c'est
possible, là où elle n'est pas dénie.
Corrigé 3.
3

- On a √
x 7−→ x dénie et continue sur R+
x 7−→ cos (x) dénie et continue sur R
1
x 7−→ dénie et continue sur R∗
x
1
x 7−→ dénie et continue sur R \ {1}
1−x
Par opérations, la fonction f est dénie et continue sur R+∗ \ {1} i.e
Df =]0, 1[∪]1, +∞[
- Au voisinage de 0: On a
√ √ √ √
   
1 1
− x ≤ x cos ≤ x =⇒ x cos −→ 0
| {z } x |{z} x x→0
x→0 x→0
1
et −→ 1 donc lim f (x) = −1. On déduit que f est prolongeable par continuité en 0.
1 − x x→0 x→0
Son prolongement est la fonction
f (x) si R+∗ \ {1},

fe(x) =
−1 si x=0
- Au voisinage de 1: On a
1
−→ ±∞
1 − x x→1
donc lim f (x) = ±∞. On déduit que f n'est pas prolongeable par continuité en 1.
x→1

Exercice 4.
Soit f : R −→ R continue telle que: lim f (x) = lim f (x) = +∞. Montrer que f admet un
x→−∞ x→+∞
minimum.

Corrigé 4. On veut montrer que ∃x0 ∈ R, ∀x ∈ R, f (x) ≥ f (x0 )


On a
∀A ∈ R, ∃δ1 > 0 tel que x > δ1 ⇒ f (x) > A
∀A ∈ R, ∃δ2 < 0 tel que x < δ2 ⇒ f (x) > A
Or f est continue sur [δ2 , δ1 ] donc d'après le théorème de maximum, elle est bornée et atteint ses
bornes. En particulier,
∃x0 ∈ [δ2 , δ1 ], ∀x ∈ [δ2 , δ1 ], f (x) ≥ f (x0 )
Comme 0 ∈ [δ2 , δ1 ], il sut de choisir A = f (0) ≥ f (x0 ). Alors si x > δ1 où x < δ2 , on aura
f (x) > A = f (0) ≥ f (x0 )
On conclut que
∀x ∈ R, f (x) ≥ f (x0 )

Exercice 5.  
1
Soit f : [0, 1] → R une fonction continue et telle que f (0) = f (1). Montrer qu'il existe c ∈ 0,
2
tel que  
1
f (c) = f c +
2
4
 
1
Corrigé 5. Soit g la fonction dénie sur 0, par
2
 
1
g(x) = f (x) − f x+
2
 
1
On a g est continue sur 0, de plus
2
       
1 1 1 1
g(0) = f (0) − f , et g =f − f (1) = f − f (0) = −g(0)
2 2 2 2
   
1 1
donc g(0)g < 0, d'aprés T.V.I il existe α ∈ 0, tel que g(α) = 0, c-à-d
2 2
 
1
f (α) = f α +
2

Exercice 6.
Soit f dénie sur I = [a, b] à valeurs dans [a, b] contractante de rapport k. On choisit un point
quelconque a0 ∈ I et on dénit la suite (an ) par
a1 = f (a0 ); an+1 = f (an )
(1) Montrer que (an )n est de Cauchy et en déduire qu'elle est convergente.
(2) Montrer que la limite ` de (an )n est l'unique point xe de f c-à-d ` = f (`)

Corrigé 6.

(1) On commence par écrire:


|an+1 − an | = |f (an ) − f (an−1 )| ≤ k|an − an−1 | ≤ k(k|an−1 − an−2 |) ≤ . . . ≤ k n |a1 − a0 |
Soit n, p ∈ N, on a alors
|an+p − an | ≤|an+p − an+p−1 + an+p−1 + . . . + an+1 − an |
≤|an+p − an+p−1 | + |an+p−1 − an+p−2 | + . . . + |an+1 − an |
≤(k n+p−1 + . . . + k n )|a1 − a0 |
1 − kp
=k n ( )|a1 − a0 |
1−k
1 − kp
or lim kn ( )|a1 − a0 | = 0 donc
n→+∞ 1−k
lim |an+p − an | = 0
n→+∞

d'où (an )n est une suite de Cauchy dans R qui est complet, on déduit qu'elle est convergente.
(2) On pose lim an = `, comme f est contractante alors
n→+∞

|f (an ) − f (`)| ≤ k|an − `| −→ 0


n→+∞

donc
lim f (an ) = f (`)
n→+∞
d'autre part, en passant à la limité dans l'équation an+1 = f (an ) on trouve
lim f (an ) = `
n→+∞
5

par unicité de la limite, on conclut que


` = f (`)
c-à-d ` est un point xe de f . Pour montrer l'unicité, on suppose par absurde que f admet
un autre point xe `0 6= `, d'où
|` − `0 | = |f (`) − f (`0 )| ≤ k|` − `0 | < |` − `0 | car k < 1
ce qui donne |` − `0 | < |` − `0 |, ceci étant absurde, on conclut que ` = `0 d'où l'inicité.

(
Exercice 7. Extrait d'examen SN 2017/2018)
Soit f la fonction dénie par
ln(x)
f (x) =
ln(x) + 1
(1) Déterminer le domaine de dénition de f puis calculer les limites sur ses bornes.
(2) La fonction f est-elle prolongeable par continuité en 0? Si oui donner son prolongement en
0.  
1
(3) Montrer directement que f est strictement monotone sur , +∞ . (sans utiliser la dérivée).
  e
1
(4) En déduire que f est bijective de , +∞ sur un intervalle J que l'on précisera puis
e
déterminer f −1 .

Corrigé 7.

(1) Le domaine de dénition de f est donné par


     
1 1 1
Df = {x ∈ R/x > 0, ln(x) 6= −1} = x ∈ R/x > 0, x 6= = 0, ∪ , +∞
e e e
Pour calculer les limites sur les bornes de Df , on remarque d'abord que
ln(x) 1
f (x) = = 1
ln(x) + 1 1 + ln(x)

donc
- lim ln(x) = +∞ =⇒ lim f (x) = 1
x→+∞ x→+∞
- lim+ ln(x) = −∞ =⇒ lim+ f (x) = 1
x→0 x→0
- lim+ ln(x) = −1+ =⇒ lim+ f (x) = −∞
x→ 1e x→0

- lim− ln(x) = −1 =⇒ lim− f (x) = +∞



x→ 1e x→ 1e
(2) Cpmme limx→0+ f (x) = 1 ∈ R alors la fonction f est prolongeable par continuité en 0 et
son prolongement en 0 est la fonction dénie par
1
(
f (x) si x ∈ R+∗ \ { }
fe(x) = e
1 si x = 0
(3) On a
6
 
1 1
• x −→ ln(x) est strictement croissante sur , +∞ et x −→ est strictement décrois-
  e x
1 1
sante sur , +∞ donc par composition x −→ est strictement décroissante sur
  e ln(x)
1
, +∞
e  
1 1
• de plus x −→ 1 + x est strictement croissante sur , +∞ alors x −→ 1 + est
  e ln(x)
1
strictement décroissante sur , +∞
e
• nalement on obtient, toujours par con position, que
 
1 1
x −→ 1 est strictement croissante sur , +∞
1 + ln(x) e
 
1
(4) Comme f est continue strictement monotone sur , +∞ alors, d'après le théorème de la
   e 
1 1
bijection, f est bijective de , +∞ sur J = f , +∞ =] − ∞, 1[. De plus,
e e
1 y
y = f (x) ⇐⇒ y = 1 ⇐⇒ x = e 1−y
1 + ln(x)
y
d'où f −1 (y) = e 1−y .

Exercice 8 .
Soit A une partie non vide de R. Pour x réel, on pose
f (x) = d(x, A) = inf{|z − x|, z ∈ A}
Montrer que f est Lipschitzienne.

Corrigé 8 . Soit x, y ∈ R et z ∈ A. Par dénition on a


f (x) ≤ |z − x| ≤ |z − y| + |y − x|
donc ∀x, y ∈ R et z ∈ A, |z − y| ≥ f (x) − |y − x|
c-à-d f (x) − |y − x| est un minorant de {|z − y|, z ∈ A}, alors
f (x) − |y − x| ≤ inf{|z − y|, z ∈ A} = f (y)
ceci donne
f (x) − f (y) ≤ |y − x|
En échangeant les rôles de x et y on trouve
f (y) − f (x) ≤ |x − y| =⇒ −|x − y| ≤ f (x) − f (y)
on déduit alors que
∀x, y ∈ R; |f (x) − f (y)| ≤ |y − x|
donc f est 1- lipschitzienne.

Exercice 9.
Soit f continue sur R+ à valeurs dans R admettant une limite réelle quand x tend vers +∞. Montrer
7

que f est uniformément continue sur R+ .

Corrigé 9. Soit ε > 0. On veut montrer que


∃η > 0 : ∀x, y ∈ [0, +∞[, |x − y| ≤ η =⇒ |f (x) − f (y)| < ε
On sait que
ε
∃δ > 0, ∀x ≥ δ =⇒ |f (x) − `| <
3
Soient x, y ∈ [δ, +∞[, on a alors

|f (x) − f (y)| ≤ |f (x) − `| + |f (y) − `| <
3
d'autre part, f est continue sur [0, δ] donc d'après le théorème de Heine, f est uniformément continue
sur [0, δ], c-à-d
ε
∃η > 0 : ∀x, y ∈ [0, δ], |x − y| ≤ η =⇒ |f (x) − f (y)| <
3
Soient x, y ∈ [0, +∞[ tels que |x − y| ≤ η , on 3 cas possible:
ε
- Si x, y ∈ [0, δ] alors |f (x) − f (y)| ≤ < ε
3
- Si x, y ∈ [δ, +∞[ alors |f (x) − f (y)| ≤ 2ε 3 <ε
- Si 0 ≤ x ≤ δ ≤ y alors on aura |δ − x| ≤ |x − y| ≤ η et donc
ε
|f (x) − f (δ)| ≤ < ε
3
de plus δ, y ∈ [δ, +∞[ alors

|f (δ) − f (y)| ≤ <ε
3
d'où
ε 2ε
|f (x) − f (y)| ≤ |f (x) − f (δ)| + |f (δ) − f (y)| < + =ε
3 3
On a montré que ∀x, y ∈ [0, +∞[ tels que |x − y| ≤ η ,
|f (x) − f (y)| < ε
On conclut que f uniformément continue sur R+ .
Université Sultan Moulay Slimane A. U. 2020-2021
Faculté Polydisciplinaire Filière: SMA/SMI
Khouribga Module: Analyse 1
Responsable: N. Mrhardy

TD n 4:
Dérivation/Fonctions usuelles

Exercice 1.

(1) Etudier la dérivabilité des fonctions suivantes:


1
(
si x ∈ si x 6= 0

0, /Q x2 sin( ),
a) f (x) = b) f (x) = x
1, sinon 0, si x = 0
(2) Déterminer les valeurs des nombres réels α et β pour que la fonction f dénie par
si x < 0
 sin(αx)
x

f (x) = 1 si x = 0
e − x si x > 0
 βx

soit dérivable sur R.


Exercice 2. Soit f une fonction dénie sur un voisinage de x0 . Considérons la fonction g
dénie par:
f (x0 + h) − f (x0 − h)
g(h) =
2h
(1) Montrer que si f admet une dérivée à droite et une dérivée à gauche de x0 alors
g admet une limite lorsque h tend vers 0 puis exprimer cette limite en fonction de
fd0 (x0 ) et fg0 (x0 ).
Cette limite est appelée dérivée symétrique de f en x0 .
(2) Etudier la réciproque de (1) en considérant la fonction
1
f (x) = x sin , si x 6= 0 et f (0) = 0
x
Exercice 3. Après avoir déterminé le domaine d'existence, calculer les dérivées des fonctions
suivantes:

 
x
(a) x 7→ x ln(|x + 1|), (b) x 7→ arctan , (c) x 7→ (cosh x)x , (d) x 7→ 1 + tanh x
x+1

Exercice 4. Résoudre les équations:


√ 1
(1) arcsin 2x = arcsin x 3 + arcsin x, (2) arg tanh x = arg cosh
x
Exercice 5 . Montrer l' égalités suivante:
√ π
(1) arcsin x + arcsin 1 − x2 = , ∀x ∈ [0, 1]
2
(2) (a) Montrer que pour tout x > 0, on a :
     
1 x x−1
arctan = arctan − arctan .
2x2 x+1 x
1
2

(b) En déduire une expression de :


n  
1
et calculer
X
Sn = arctan lim Sn .
k=1
2k 2 n→+∞

(3) Simplier les expressions suivantes:


arccos(1 − 2x2 ), sin (2 arctan(x)) , sinh(2 arg sinh x)
Exercice 6. Soit f une fonction dérivable sur R. Montrer que:
lim f 0 (x) = +∞ =⇒ lim f (x) = +∞.
x→+∞ x→+∞

La réciproque est-elle vraie?


Exercice 7. Soit la fonction f : R −→ R dénie par
 2
 3−x

si x ≤ 1
f (x) = 2
1

 si x > 1
x
(1) Montrer qu'il existe c ∈]0, 2[ tel que f (2) − f (0) = 2f 0 (c).
(2) Déterminer les valeurs possible de c.
i πi 1
Exercice 8. Soit l'application f : 0, → R dénie par f (x) = .
2 i πi sin x
(1) Montrer que f réalise une bijection de 0, vers son image que l'on précisera.
2
(2) Sans calculer f −1 , déterminer son domaine de continuité et de dérivabilité.
(3) Déterminer f −1 et calculer sa dérivée.
Exercice 9. Soit la fonction f dénie sur R∗ par
x2 − 1
 
f (x) = arg sinh
2x
(1) Donner l'expression de f en fonction de la fonction ln.
(2) Etudier la continuité et la dérivabilité de f
(3) Calculer la dérivée de f . En déduire l' expression de f obtenu en (1)
Universite Sultan Moulay Slimane A. U. 2020-2021
Faculte Polydisciplinaire Filière: SMA/SMI
Khouribga Module: Analyse 1
Responsable: N. Mrhardy

TD n◦ 4:Corrigé
Dérivation/Fonctions usuelles

Exercice 1.

(1) Etudier la dérivabilité des fonctions suivantes:


  
1
si x ∈/ Q x2 sin si x 6= 0

0, ,

a) f (x) = b) f (x) = x
1, sinon 
si x = 0
0,
(2) Déterminer les valeurs des nombres réels α et β pour que la fonction f dénie par
si x < 0
sin(αx)

x

f (x) = 1 si x = 0
e − x si x > 0
 βx

soit dérivable sur R.


Corrigé 1.

(1) (a) f n'est pas continue (voir TD N◦ 3) donc f n'est pas dérivable.
(b) Par opération f est dérivable sur R∗ de plus
 
f (x) − f (0) 1
lim = lim x sin =0
x→0 x−0 x→0 x
donc f est dérivable au point 0 aussi et f 0 (0) = 0, on conclut que f dérivable sur R.
(2) - Les restrictions de f sur ] − ∞, 0[ et ]0, ∞[ sont continues comme composée et somme
de fonctions usuelles continues. Il sut d'étudier la continuité et la dérivabilité au
point 0.
sin(αx)
lim f (x) = lim = α, et lim f (x) = lim eβx − x = 1
x→0− x→0− x x→0+ x→0−
or f (0) = 1 donc f est continue en 0 ssi α = 1. Pour que f soit dérivable il faut qu'elle
soit continue donc α = 1. D'autre part
- Si x < 0
x cos(x) − sin(x)
f 0 (x) =
x2
on applique la règle de l'Hôpital:
(x cos(x) − sin(x))0 sin(x)
lim f 0 (x) = lim 2 0
= lim − =0
x→0− x→0− (x ) x→0 2
=⇒ fg0 (0) = 0
- Si x > 0
f 0 (x) = βeβx − 1 =⇒ lim f 0 (x) = β − 1 = fd0 (0)
x→0+
donc f est dérivable en 0 ssi
fd0 (0) = fg0 (0) =⇒ β = 1
nalement f est continue et dérivable sur R ssi α = 1 et β = 1
1
2

Exercice 2. Soit f une fonction dénie sur un voisinage de x0 . Considérons la fonction g dénie
par:
f (x0 + h) − f (x0 − h)
g(h) =
2h
(1) Montrer que si f admet une dérivée à droite et une dérivée à gauche de x0 alors g admet
une limite lorsque h tend vers 0 puis exprimer cette limite en fonction de fd0 (x0 ) et fg0 (x0 ).
Cette limite est appelée dérivée symétrique de f en x0 .
(2) Etudier la réciproque de (1) en considérant la fonction
1
f (x) = x sin , si x 6= 0 et f (0) = 0
x

Corrigé 2.

(1) Si f admet une dérivée à droite et une dérivée à gauche de x0 alors par dénition
f (x0 + h) − f (x0 )

lim = fd0 (x0 ) 

h→0+ h (∗)
f (x0 + h) − f (x0 )
lim = fg0 (x0 ) 

h→0− h
En remplaçant h par −h dans (∗) on obtient
f (x0 − h) − f (x0 )

lim = −fd0 (x0 ) 

h→0− h (∗∗)
f (x0 − h) − f (x0 )
lim = −fg0 (x0 )


h→0+ h
Or on peut écrire
f (x0 + h) − f (x0 ) f (x0 − h) − f (x0 )
g(h) = −
2h 2h
donc, en utilidant (∗) et (∗∗) on trouve

 lim g(h) = 12 fd0 (x0 ) + fg0 (x0 )

h→0 +

 lim− g(h) = 21 fd0 (x0 ) + fg0 (x0 )



h→0

d'où g admet une limite lorsque h tend vers 0, de plus


1 0
fd (x0 ) + fg0 (x0 )

lim g(h) =
h→0 2
Cette limite est appelée dérivée symétrique de f en x0 .
(2) La réciproque de (1) est fausse. En eet, on considère la fonction
1
f (x) = x sin , si x 6= 0 et f (0) = 0
x
On a  
1 1 1
g(h) = h sin − h sin =0
2h h h
donc
lim g(h) = 0
h→0
mais f n'est pas dérivable au point 0 car
f (x) − f (0) 1
lim = lim sin n'existe pas
x→0 x x→0 x
3

Exercice 3. Après avoir déterminé le domaine d'existence, calculer les dérivées des fonctions
suivantes:

 
x
(a) x 7→ x ln(|x + 1|), (b) x 7→ arctan , (c) x 7→ (cosh x)x , (d) x 7→ 1 + tanh x
x+1

Corrigé 3.

(a) On pose f (x) = x ln(|x + 1|) alors f est dénie et dérivable sur R \ {−1} et
x
f 0 (x) = ln(|x + 1|) +
x+1
car
u0 (x)
(
0 u(x) si u(x) > 0 u0 (x)
(ln(|u(x)|)) = −u0 (x) =
−u(x) si u(x) < 0 u(x)
 
x
(b) On pose f (x) = arctan , f est dénie et dérivable sur R \ {−1} et
x+1
 0  
0 x 0 x 1
f (x) = arctan =
x+1 x+1 (x + 1)2 + x2
(c) On pose f (x) = (cosh x)x = ex ln(cosh x) est dénie et dérivable sur R car cosh(x) > 0 et
f 0 (x) = (x ln(cosh x))0 ex ln(cosh x) = (ln(cosh x) + x tanh x) (cosh x)x

(d) On pose f (x) = 1 + tanh x, comme tanh x ∈] − 1, 1[; ∀x alors f est dénie et dérivable
sur R et
1 − tanh2 x
f 0 (x) = √
2 1 + tanh x

Exercice 4. Résoudre les équations:


√ 1
(1) arcsin 2x = arcsin x 3 + arcsin x, (2) arg tanh x = arg cosh
x
Corrigé 4.

(1) D'abord cet équation est pour tout x vériant



 
1 1
−1 ≤ 2x ≤ 1, −1 ≤ x 3 ≤ 1, −1 ≤ x ≤ 1 =⇒ x ∈ − ,
2 2

comme ∀t ∈ [−1, 1], cos(arcsin t) = 1 − t2 alors en appliquant sin de deux côtés de
l'équation, on trouve
√ p p
2x = x 3 1 − x2 + x 1 − 3x2
donc x = 0 où si x 6= 0, on aura, en passant au carré
√ p p √ p
⇐⇒2 − 3 1 − x2 = 1 − 3x2 ⇐⇒ 4 + 3(1 − x2 ) − 4 3 1 − x2 = 1 − 3x2
√ p 3
⇐⇒6 − 4 3 1 − x2 = 0 ⇐⇒ 1 − x2 =
4
1 1
⇐⇒x2 = ⇐⇒ x = ±
4 2
4
 
1 1
On conclut que l'ensemble de solutions est S = − , 0,
2 2
(2) L'équation est bien dénie pour tout x vériant,
1
x ∈] − 1, 1[,
∈ [1, +∞[ et x 6= 0 ⇐⇒ x ∈]0, 1[
x
En appliquant la fonction cosh des deux côtés de l'équation on trouve
 
1
cosh arg cosh = cosh (arg tanh x)
x
1
or on a cosh2 (t) = donc
1 − tanh2 (t)
1 1 1 1
=q ⇐⇒ = √
x x 1 − x2
1 − tanh2 (arg tanh x)

2
ce qui donne 2 2
x = 1 − x ⇐⇒ x = ± . L'ensemble de solutions est donc
2
(√ )
2
S=
2

Exercice 5 . Montrer l' égalités suivante:


π
(1) arcsin x + arcsin 1 − x2 = , ∀x ∈ [0, 1]
p
2
(2) (a) Montrer que pour tout x > 0, on a :
     
1 x x−1
arctan = arctan − arctan .
2x2 x+1 x
(b) En déduire une expression de :
n  
1
et calculer
X
Sn = arctan lim Sn .
2k 2 n→+∞
k=1

(3) Simplier les expressions suivantes:


arccos(1 − 2x2 ), sin (2 arctan(x)) , sinh(2 arg sinh x)

Corrigé 5 .
(1) On pose f (x) = arcsin x + arcsin 1 − x2 , alors f est dénie et dérivable sur [0, 1[ et
p

1 −2x 1
f 0 (x) = √ + √ p =0
1 − x2 2 1 − x2 1 − (1 − x2 )
π
donc pour tout x ∈ [0, 1[, f (x) = C , en particulier pour x = 0 on trouve C = . Par
2
continuité on aura
π
∀[0, 1], f (x) =
2
(2) (a) On pose pour tout x > 0 :
     
1 x x−1
f (x) = arctan − arctan + arctan .
2x2 x+1 x
5

f est continue dérivable sur R+∗ et


−4x 1 1
f 0 (x) = − +
4x4 + 1 (x + 1)2 + x2 (x − 1)2 + x2
−4x 1 1
= 4 − 2
+ 2
4x + 1 (2x + 1) + 2x (2x + 1) − 2x
−4x 4x
= 4 +
4x + 1 (2x + 1)2 − 4x2
2

−4x 4x
= 4 + 4 =0
4x + 1 4x + 1

donc pour tout x > 0, f (x) = C , en particulier pour x = 1 on aura


   
1 1
f (1) = arctan − arctan + arctan (0) = 0 = C.
2 2
d'où on a le résultat.
(b) En utilisant ce qui précède:
n   n     
X 1 X k k−1
Sn = arctan = arctan − arctan
2k 2 k+1 k
k=1 k=1

donc
     
1 2 1
Sn = arctan − arctan (0) + arctan − arctan
2 3 2
   
n n−1
. . . + arctan − arctan
n+1 n
d'où, en simpliant, on obtient
 
n π
Sn = arctan =⇒ lim Sn =
n+1 n→+∞ 4
(3) - On pose F (x) = arccos(1 − 2x2 ). F est dénie pour tout x vériant
−1 ≤ 1 − 2x2 ≤ 1 ⇐⇒ x ∈ [−1, 1]
h π πi
Si on pose x = sin α alors α ∈ − , et
2 2
1 − 2x2 = (1 − sin2 α) − sin2 α = cos2 α − sin2 α = cos(2α)
donc F (x) = arccos(cos(2α)) ce qui donne
 Si α ∈ 0, π
 h i
⇒ α ∈ [0, π] ⇒ F (x) = 2α
h π2 i
 Si α ∈ − , 0 ⇒ α ∈ [−π, 0] ⇒ F (x) = −2α
2
comme α = arcsin x alors

2 arcsin x si x ∈ [0, 1]
F (x) = = 2 |arcsin x| si x ∈ [−1, 1]
−2 arcsin x si x ∈ [−1, 0]
- Comme
1
cos2 (x) =
1 + tan2 x
6

alors
sin (2 arctan(x)) = 2 sin (arctan(x)) cos (arctan(x))
p
= 2 1 − cos2 (arctan(x)) cos (arctan(x))
s
1 1
=2 1− 2
p
1 + tan (arctan(x)) 1 + tan2 (arctan(x))
r
1 1
=2 1− 2

1 + x 1 + x2
|x|
=2
1 + x2
- On a
sinh(2 arg sinh x) = 2 sinh(arg sinh x) cosh(arg sinh x)
q √
Or sinh(arg sinh x) = x et cosh(arg sinh x) = 1 + sinh2 (arg sinh x) = 1 + x2 donc
p
sinh(2 arg sinh x) = 2x 1 + x2

Exercice 6. Soit f une fonction dérivable sur R. Montrer que:


lim f 0 (x) = +∞ =⇒ lim f (x) = +∞.
x→+∞ x→+∞

La réciproque est-elle vraie?

Corrigé 6. On a
∀A > 0, ∃δ > 0; / ∀x > δ, f 0 (x) > A
Soit alors x > δ , comme la fonction f est continue dérivable sur [δ, x] alors d'aprés le T.A.F
∃c ∈]δ, x[/ f (x) − f (δ) = (x − δ)f 0 (c) =⇒=⇒ f (x) = (x − δ)f 0 (c) + f (δ)
ce qui donne
f (x) > (x − δ)A + f (δ)
or lim (x − δ)A + f (δ) = +∞, il est facile de conclure que par le théorème d'encadrement que
x→+∞

lim f (x) = +∞.


x→+∞

La réciproque est fausse. En eet, il sut de considérer la fonction f (x) = x on voit bien que
lim f (x) = +∞ mais f 0 (x) = 1 9 +∞
x→+∞ x→+∞

Exercice 7. Soit la fonction f : R −→ R dénie par


 2
 3−x

si x ≤ 1
f (x) = 2
1
si x > 1


x
(1) Montrer qu'il existe c ∈]0, 2[ tel que f (2) − f (0) = 2f 0 (c).
(2) Déterminer les valeurs possible de c.

Corrigé 7.
7

(1) Pour utiliser le théorème des accroissements nis, on va d'abord montrer que f est continue
et dérivable sur [0, 2]. Etudions la fonction en x = 1.
lim f (x) = 1 = lim f (x), et f (1) = 1
x→1− x→1+

ce qui montre que f continue au pt 1.


Si x < 1
f 0 (x) = −x =⇒ lim f 0 (x) = −1
x→1−
Si x > 1
−1
f 0 (x) = =⇒ lim f 0 (x) = −1
x2 x→1+
donc f est dérivable au point 1.
f est dérivable sur R, en particulier f est continue sur [0, 2] et dérivable sur ]0, 2[, on peut
appliquer T.A.F sur [0,2] donc il existe c ∈]0, 2[ tel que f (2) − f (0) = 2f 0 (c).
(2) On a
1 3 1
f (2) = , f (0) = =⇒ f 0 (c) = −
2 2 2
• Si c ∈]0, 1[, on aura
1 1
f 0 (c) = −c = − =⇒ c =
2 2
• Si c ∈]1, 2[, on aura
−1 1 √
f 0 (c) =
= − =⇒ c2
= 2 =⇒ c = ± 2
c2 2
√ √
or − 2 ∈]1,
/ 2[ donc c = 2 ∈]1, 2[ √.
il y a donc deux valeurs possibles c = 2 et c = 12 .

πii 1
Exercice 8. Soit l'application f : 0,→ R dénie par f (x) = .
2 i πi sin x
(1) Montrer que f réalise une bijection de 0, vers son image que l'on précisera.
2
(2) Sans calculer f , déterminer son domaine de continuité et de dérivabilité.
−1

(3) Déterminer f −1 et calculer sa dérivée.

Corrigé πi 1
i
8. Soit l'application f : 0, → R dénie par f (x) = .
2 sin x
1
(1) On sait que x 7−→ est strictement décroissante alors que x 7−→ sin(x) est strictement
i πix
croissantes sur 0, donc f est strictement décroissante et est continue alors elle réalise
i 2π i i π i
une bijection de 0, vers f 0, = [1, +∞[
2 2
(2) D'après le théorème de la bijection, f est continue sur [1, +∞[ et dérivable en tout point
−1

y ∈ [1, +∞[ tel que y = f (x) et f 0 (x) 6= 0. Puisque


− cos(x) π
f 0 (x) = 2 = 0 ⇐⇒ x =
sin (x) 2
π 
et f = 1 donc f −1 dérivable pour tout y ∈]1, +∞[
2
8

πi
i 1
(3) Pour tout y ∈ [1, +∞[, x ∈ 0, , on a ∈]0, 1] et
2 y
 
1 1
y = f (x) ⇐⇒ = sin(x) ⇐⇒ x = arcsin
y y
 
1
donc f −1 (y) = arcsin et parsuite
y
0 −1
f −1 (y) = p
y y2 − 1

Exercice 9. Soit la fonction f dénie sur R∗ par


x2 − 1
 
f (x) = arg sinh
2x
(1) Donner l'expression de f en fonction de la fonction ln.
(2) Etudier la continuité et la dérivabilité de f
(3) Calculer la dérivée de f . En déduire l' expression de f obtenu en (1)

Corrigé 9. Soit la fonction f dénie sur R∗ par


x2 − 1
 
f (x) = arg sinh
2x
(1) On sait que pour tout x ∈ R
p
arg sinh(x) = ln(x + 1 + x2 )
donc  
s 2
x2 − 1 x2 − 1 x2 − 1 x2 + 1
  
f (x) = ln  + 1+  = ln +
2x 2x 2x 2|x|

(2) On x −→ arg sinh(x) est continue dérivable sur R et x −→ x2 −1


2x est continue dérivable sur
R∗ donc f est continue dérivable sur R∗ .
(3) Soit x ∈ R∗
x2 + 1 1 x2 + 1 2|x| 1
f 0 (x) = 2
r = 2 2
=
2x 
2
 2 2x x + 1 |x|
1 + x 2x−1

donc si x > 0
1
f 0 (x) = =⇒ f (x) = ln(x)
x
si x < 0
−1
f 0 (x) = =⇒ f (x) = − ln(−x)
x
Il est facile de vérier que c'est la même expression trouvé en (1).
FPK-KHOURIBGHA
SMAI 1
ANALYSE 1 TDs
CHAPITRE 1 : LES NOMBRES REELS
CHAPITRE 2 : SUITES REELLES
CHAPITRE 3 : LES SUITES NUMERIQUES
CHAPITRE 4 : LIMITE ET CONTINUITE
CHAPITRE 5 : DERIVATION/FONCTIONS
USUELLES
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