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TD 3 Ma 2018 VF1

Ce document contient quatre exercices de mécanique analytique portant sur des systèmes mécaniques oscillants ou soumis à des champs. Les exercices demandent de trouver les lagrangiens, hamiltoniens, équations canoniques et intégrales de mouvement de ces systèmes.

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Lahrouni, A – FSSM – Marrakech – SVTU - 2018

Université Cadi Ayyad ‫جامعة القاضي عياض‬


Faculté des Sciences Semlalia ‫كلية العلوم السماللية‬
Département de Physique ‫شعبة الفيزياء‬
TD 3 – Mécanique Analytique SMP – S5
Automne 2018
Exercice 1 : Oscillateur anharmonique
Définitions:
 Oscillateur anharmonique : Système mécanique qui évolue en suivant une loi
périodique dont la période des oscillations dépend de l'amplitude du mouvement.
 Oscillateur harmonique : Système mécanique dont la période dépend uniquement des
paramètres du systèmes et ce quelles que soient les conditions initiales.
On dispose d’un ressort élastique de raideur k, de longueur naturelle  0 (longueur au repos)
et de masse négligeable. L’une des extrémités de ce ressort est relié à un point A de l’axe Oz
et l’autre à un anneau de masse m, coulissant sans frottements sur un axe (Ox) horizontal. On
abandonne l’anneau depuis une distance a très faible de O sans vitesse initiale.
1/ Trouver le lagrangien du système et les moments conjuguées.
2/ En déduire l’hamiltonien et les équations canoniques. Trouver l’équation du mouvement à
partir des équations canoniques.

Figure 1 Figure 2
Exercice 2 : Système mécanique bidimensionnel
Soit un système mécanique bidimensionnel décrit par le schéma ci-dessous (figure 2) :
Les deux ressorts sont identiques, l’objet de masse M est fixé aux extrémités des ressort et
l’objet de masse m est suspendu à un fil inextensible pouvant osciller dans le plan xOy avec O
position d’équilibre initiale de M.
1. Combien de degrés de liberté possède ce système ?
2. Ecrire son lagrangien puis trouver ses variables conjuguées et indiquer leurs natures ?
3. Trouver l’expression de l’hamiltonien de ce système.
4. Trouver les intégrales premières du mouvement.
Exercice 3 : Particule dans un champ électromagnétique
On considère une particule de masse m , de charge q repérée dans un référentiel galiléen,

R (O, xyz) , par le vecteur position r évoluant librement dans un champ électromagnétique

  A    
E   V  et B    A , A et V sont les potentiels vecteur et scalaire du champ
t
considéré. On néglige le poids de cette particule.

1
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1. Utiliser le principe fondamental de la dynamique et montrer que l’expression du lagrangien


  1  
de cette particule s’écrit : L( r , r )  mr 2  q r.A  qV .
2
2. A quelle condition la transformation (de jauge) suivante :
   
 A  A '  A  
 
  , où ( r , t ) est une fonction quelconque, laisse invariante les équations du
V  V '  V 
 t
mouvement ?
  
3. Déterminer l’impulsion p de cette particule et en déduire son hamiltonien H( r , p) .
4. Ecrire les équations du mouvement à partir des équations de Hamilton (des équations
canoniques).
Exercice 4 : Crochet de Poisson
Dans cet exercice on considère (q, p) comme deux variables conjuguées et lorsqu’elles
portent des indices alors ces indices varient de 0 à n.
1/ Considérons une fonction différentiable F(q, p, t ) définie sur l’espace de phase et à valeurs
F
 F, H 
dF
réelles, ce que l'on appelle habituellement observable. Montrer que : .
dt t
2/ Vérifier la propriété d’antisymétrie du Crochet de Poisson pour A(q i , p i ) et B(q i , p i ) .
Montrer qu’entre variables conjuguées le crochet de poisson est égal au delta de Cronecker :
 
q i , p j   ij .
 
3/ Calculer le crochet q, p 2 .
4/ Considérons un point matériel à trois degré de liberté ( ddl  3 ) et prenons les coordonnées

( x, y, z) cartésiennes comme coordonnées généralisées. Le moment angulaire L est défini
   
par L  q  p (produit vectoriel du moment conjugué p(p x , p y , p z ) à la coordonnée

généralisée q( x, y, z) ).
 

Déterminer l’expression de L et trouver pour i,j = 1,2,3 les crochets de poisson Li , L j des
composantes de ce moment angulaire.
Exercice 5 : Etude classique de l’atome d’hydrogène
On étudie classiquement le mouvement d’un électron de masse m et de charge q  e soumis
à l’attraction électrostatique d’un noyau de charge +e.
1. Ecrire le potentiel électrostatique V(r) et la vitesse de l’électron en coordonnées
e2
sphériques ( r, ,  ). On posera k  . En déduire le lagrangien L puis l’hamiltonien
4 0
H du système.
p 2r p 2 k
2. En déduire que l’hamiltonien peut se mettre sous la forme : H   
2m 2mr r
3. Trouver alors les équations canoniques et les intégrales premières du mouvement.
4. Montrer qu’un mouvement circulaire stable est possible. Donner le rayon rc du cercle.
Trouver alors la vitesse angulaire à communiquer à l’électron pour l’installer dans
l’orbite circulaire.
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Indications de solutions aux exos du TD 3 – MA - 2018


Exercice 1 : Oscillateur anharmonique
1/ Trouver le lagrangien du système et les moments conjuguées.
Le système est à 1 ddl, déplacement sur l’axe horizontal Ox, selon les données de l’exercice,
1 1
on aura : L( x, x )  mx 2  k (   0 )
2 2
2
 x  x2
Comme a est très faible, la longueur    20  
 x   0 (1    )   0 (1  2 ) qui donne
2
 0  2 0
x2
  0  , d’où on obtient :
2 0
1 1 x4 L
L( x, x )  mx  k 2 , ce qui donne le moment conjugué p, on a : p 
2
 mx
2 8 0 x
p2 1 x 4
2/ L’hamiltonien s’écrit H( x , p)   k
2m 8  20
H p H 1 x3
Equations canoniques : x   et p    k 2
p m x 2 0
L’équation du mouvement est la combinaison des deux équations canoniques qui donne :
1 x3
mx  k 2  0
2 0
k x2
Cette équation peut se mettre sous la forme : x  x  0.
2m  20

Exercice 2 : Système mécanique bidimensionnel


1/ Le degré de liberté du système est : 2 (position x de la masse M et position angulaire  du
pendule). Le couple ( x, ) est un choix de coordonnées généralisées.
2/ Le système est conservatif, les seule forces qui travaillent sont la force de rappel et la force
de pesanteur qui dérivent d’une énergie potentielle.
Le lagrangien s’écrit : L  T  V où T  TM)  T(m) est l’énergie cinétique totale du
système et V  Vrappel  Vpesanteur énergie potentielle totale.
1 1
On arrive à : T  Mx 2  m( x 2   2  2  2x  cos )
2 2
Pour l’énergie potentielle, il y a deux ressorts et le poids qui donnent (en annulant toutes les
constantes) : V  kx 2  mg cos .
1 1
Le Lagrangien s’écrit : L  Mx 2  m( x 2   2  2  2x  cos )  kx 2  mg cos  .
2 2
Les moments conjugués : on pose p x et p  ces moments.
L
px   Mx  mx  m cos   (M  m) x  m cos 
x
L
p   m 2   mx  cos 


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3. Les expressions des moments conjugués constituent un système de deux équations à deux
inconnues ( x ,  ) une fois que l’on exprime x (p x , p  ) et  (p x , p  ) on utilise ces expressions
dans la définition de l’hamiltonien ; etc.
4. Trouver les intégrales premières du mouvement
Il n’y a pas de variable cyclique et le système est conservatif, on a donc une seule intégrale
première, c’est l’IP de l’énergie, H  T  V  cte .
Exercice 3 : Particule dans un champ électromagnétique
1. En mécanique classique, on constate expérimentalement que la charge q subit une force,
    
dite de Lorentz et que l’équation donnant son mouvement s’écrit : mr  q (E  r  B)  F .
Commençons par remplacer dans l’expression de la force de Lorentz, les champs par leurs
potentiels, il vient :
     
  A     dA A d r A A  
F  q V   r  (  A) , et en remarquant que      ( r .)A ,
 t  dt t dt  r t

  dA       
cette force se réécrit : F  q   V  ( r.)A  r.  (  A) .
 dt 
On utilise la formule d’analyse vectorielle suivante :
          
(u.v)  u  (  v)  v  (  u )  (u.) v  ( v.)u
 
De plus on note que tous les opérateurs construits à partir de  ont une action nulle sur r .

  dA    
La force de Lorentz peut finalement se mettre sous la forme : F  q   ( r .A  V) .
 dt 
L’équation du PFD s’écrit donc 
d 
dt
   
mr  qA  (q r.A  qV) .
Pour retrouver la forme particulière des équations de Lagrange il faut faire apparaître une
dérivée partielle par rapport à la vitesse à l’intérieur du terme de dérivée temporelle totale, ce
qui donne :


d  
 d   1    
mr  qA     mr 2  qr.A  et on aura :
dt  r  2
dt 
d    1  2

dt  r  2

  d 
  mr  q r .A    
q r .A  qV
 dt
A l’intérieur de la dérivée par rapport à la vitesse (terme de gauche) on peut rajouter le terme
 qV qui ne dépend que de la position. De même, à l’intérieur de la dérivée par rapport à la
1 
position (terme de droite) on peut rajouter le terme mr 2 qui ne dépend que de la vitesse.
2
1   
C’est l’expression du lagrangien : L  mr 2  q r.A  qV , demandée.
2
En appliquant la transformation de jauge au lagrangien on trouve :

1  2    d r  d
L  L'  mr  q r .A'qV'  L  q   donne L'  L  q
2 t dt r dt
Si la charge q est constante, lors d’une transformation de jauge des champs on rajoute au

lagrangien la dérivée totale par rapport au temps d’une fonction de r et de t. Les équations du

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mouvement (Lagrange) sont équivalentes au principe de moindre action, or lors d’une


t 2 d
transformation de jauge l’action devient : S  S'  S 
t1
q dt
dt 
si q ne dépend pas du temps le terme supplémentaire est constant une fois intégré, lors de la
variation S il est donc nul : Les équations du mouvement sont donc inchangées.
 L  
3. Par définition, l’impulsion s’écrit p   mr  qA , un terme supplémentaire vient donc
r
s’ajouter à la quantité de mouvement dans la définition de l’impulsion.
L’hamiltonien s’écrit :
    1   1 
H  p r  L  (mr  qA).r  mr 2  q r.A  qV donne H  mr 2  qV , l’élimination de la
2 2
  2
  (p  qA)
vitesse donne l’expression finale : H( r , p)   qV .
2m
4. La première équation de Hamilton est alors comme dans le cas conservatif
 une ”définition”

 H p  qA
de la quantité de mouvement, elle s’écrit en effet : r    .
p m
 H
La deuxième équation de Hamilton p    avec un retour aux champs et la relation
r
  
    
    
(u.u )  2 u  (  u )  (u.)u redonne : mr  q (E  r  B) , l’équation du mouvement bien
connue.
Exercice 4 : Crochet de Poisson
F
 F, H 
dF
1/ .
dt t
df  f dq i f dp i  f  f H f H  f
Car            .
dt i  q i dt p i dt  t i  q i p i p i q i  t
q i p j q i p j
  
2/ q i , p j 
 q p

p  q
  ij ; avec  ij  1 si i  j et  ij  0 si i  j .
k k k k k

  q p q p
2 2
3/ q, p 2    2p
q p p q
     
4/ Le moment angulaire L est défini par L  q  p avec p(p x , p y , p z ) et q( x, y, z) . On
     
obtient : L  q  p  ( ypz  zp y ) i  (zp x  xp z ) j  (xp y  ypx )k qui donne :
L x  yp z  zp y ; L y  zp x  xp z et L z  xp y  yp x .
L x L x L x L x L x L x L x L x L x L x L x L x
L x , L x        0
x p x p x x y p y p y y z p z p z z
L y , L y  0 ; L z , L z   0
L y L x L y L x L y L x L y L x L y L x L y
L x , L y  Lxx p x

p x x
 
y p y p y y
 
z p z p z z
 Lz .

 
De la même manière on obtient : L x , L z    L y et L y , L z  L x .

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Exercice 5 : Etude classique de l’atome d’hydrogène


On étudie classiquement le mouvement d’un électron de masse m et de charge q  e soumis
à l’attraction électrostatique d’un noyau de charge +e.
1  e2 k
1/ Potentiel électrostatique : V   .
4 0 r r
   
 sin e  r e .
La vitesse de l’électron est : v  re r r
1 k
Expression du Lagrangien : L  m(r 2  r 2  2 sin 2   r 2  2 )  .
2 r
L L L
Les moments conjugués : p r   mr ; p    mr 2  ; p   mr 2  sin 2  .
r  

1 k
L’hamiltonien s’écrit : H  m(r 2  r 2  2 sin 2   r 2  2 )  .
2 r
Avec les expressions des moments conjugués, on obtient :
p 2r p 2 p 2 k
H    .
2m 2mr 2
2mr sin  r
2 2

2/  est une coordonnée cyclique, donc p   mr 2   sin 2   cte est une intégrale première.
 
C’est la composante du moment cinétique de l’électron sur l’axe Oz :  0 .k  mr 2   sin 2 
On peut choisir des conditions initiales qui annulent cette constante et l’expression de
p2 p2 k
l’hamiltonien se met sous la forme : H  r    .
2m 2mr r
3/ Les équations canoniques s’écrivent :
H p  H p r H p2 k
   ; r   ; p r     3  2 et p   0 .
p  mr p r m r mr r
 est une coordonnée cyclique donc p   cte  mr 2   mr02  0 : c’est la projection du

moment cinétique sur e  .

4/ Le mouvement circulaire est possible car si ce mouvement a lieu alors r  0 donne p r  0


p 2 k p 2
et p r  0 ce qui donne :    0 c’est-à-dire r  rc   cte .
mr 3 r2 mk
mr 02  02 k
On peut exprimer rc en fonction de r0 : rc  . Si rc  r0 alors  0 
k mr03

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