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Cartographie Generale

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CARTOGRAPHIE GENERALE

1- LA CARTE GEOLOGIQUE

C’est une carte topographique sur laquelle on superpose les informations


géologiques.

Les cartes géologiques auront pour but de représenter sur un fond


topographique les distributions des couches géologiques et des substances
minérales. On aura sur cette carte : les sous-sols et les formations superficielles qui
recouvrent le sous-sol. Ces formations ne seront représentées que si leur épaisseur
est importante.

Au niveau du sous-sol les formations seront classées en trois parties :

Les roches endogènes qui sont les roches formées en profondeur comme les roches
magmatiques ;

Les roches sédimentaires

Les roches métamorphiques

Sur les cartes il faut représenter ces roches et leur nature. Ces représentations
seront faites à partir des couleurs, des figures conventionnelles ou des symboles.

Exemple : - le jurassique sera représenté en jaune

- le granite sera représenté par ou

Notons que les limites des formations seront elle aussi représentées sur la
carte.

1
2- LES CONVENTIONS INTERNATIONALES

Le Verts indique la végétation

La géologie sera figurée par différentes couleurs.

Les terrains sédimentaires : la couleur indique l’âge


- les formations antécambriennes et paléozoïques sont en marron
- les formations secondaires sont en bleu ou vert
- les formations tertiaires sont en jaune pâle
- les formations quaternaires sont en teintes très claires

Les roches magmatiques : les teintes sont variées et de couleurs très vives et elle
vont indiquer la nature de la roche.

Les roches métamorphiques : les teintes sont roses avec des tiretés superposés à
la teinte.

 Les signes des roches magmatiques

Ex : Granite ; Basalte β ; Andésite α ; Gneiss z ; Micaschiste ξ


 Au niveau des terrains sédimentaires, on peut utiliser des lettres en lieu et
place des couleurs :
 Terrains quaternaires : A, a, F, Gl
 Terrains pliocènes : P
 Terrains miocènes et oligocènes : m
 Terrains éocènes : e
 Terrains crétacés : c
 Terrains jurassiques : J
 Terrains trias : T
 Terrains précambrien : X

Et quelques fois ces lettres seront accompagnés des de chiffres

 Chiffres arabes : si on a J1, J2, J3, J4 on aura J4


J3
J2
J1

 Chiffres romains : si on a JI, JII, JIII, JIV on aura JI


JII
JIII
JIV
2
3- LES SIGNES DE PENDAGE

Un plan est représenté sur une carte par des signes conventionnels, généralement
en (T) dont la barre horizontale est parallèle à l’horizontale du plan et la barre
verticale à sa ligne de plus grande pente. La longueur de cette dernière est
inversement proportionnelle à la valeur du pendage (figure 1). Parfois le signe reste
le même, mais on note, à côté de lui, la valeur du pendage en degrés.

Figure 1

Structure horizontale : les signes de pendages sont représentés par des +

Structure monoclinale : les signes de pendages sont orientés du même côté

Structure anticlinale : les signes de pendages convergent vers le haut

Structure synclinale : les signes de pendages convergent vers le bas

3
4- LES DISCORDANCES

Dans un bassin sédimentaire (80% dans le milieu marin), les strates s’organisent en
couches parallèles les unes aux autres : la disposition est dite concordance. Si au
cours de l’histoire géologique de ce bassin, par le jeu de la tectonique, de l’érosion
ou des cycles de variation du niveau marin, la géométrie des dépôts est perturbée,
on parle de discordance.

Si, lors d’une phase tectonique, les sédiments se plissent et émergent de l’eau, ils
sont rapidement attaqués par l’érosion qui aplanit le relief et donne une surface
d’érosion. Si par la suite la mer revient en transgression, elle dépose de nouveaux
sédiments sur cette surface, on a alors une discordance entre la couche horizontale
m et la série plissée (figure 2). On remarque que la couche discordante « m »,
disséquée ultérieurement par l’érosion, repose indifféremment sur les différentes
couches plissées.

Figure 2

4
4-1- Les différents types de discordances (figure 3)

Discordance majeure :
La couverture sédimentaire transgressive
se dépose sur un socle déformé et
métamorphisé lors d’une phase orogénique.
La discordance majeure implique au moins
une phase orogénique entre les deux
ensembles discordants.

Discordance angulaire sur une structure


plissée :
Les séries basales sont plissées, soulevées
puis érodées, avant le dépôt des couches
horizontales transgressives. L’angle entre
les stratifications des deux ensembles est
variable.

Discordance angulaire sur une série


monoclinale :
Une séquence sédimentaire est discordante
sur une série basculée puis érodée. L’angle
entre les strates des deux ensembles reste
localement constant.

Discordance plate ou par lacune :


Les strates étant parallèles, la discordance
n’est pas forcément liée à un évènement
tectonique. La lacune a pour cause, soit
l’absence de sédimentation durant une
période plus ou moins longue, soit l’action
d’une phase d’érosion intermédiaire.

Figure 3

5
4-2- Reconnaissance cartographique et construction en coupe

Exemple : Cas de la transgression-régression


Sur la carte de la figure 4, on remarquera qu’entre le substratum K et la couche la
plus récente L3, les couches L1 et L2 n’affleurent pas partout. L’épaisseur de ces
dernières se réduit en effet vers l’ouest où elles finissent par totalement disparaître.
La couche L3, plus étendue, est dite transgressive sur les autres couches. On
notera par ailleurs que les points d’affleurement (M, N, L, O, P, et Q) appartiennent à
trois formations différentes : ils sont de ce fait appelés «points triples».

Figure 4

En coupe, la représentation de L3 ne pose pas de problème (couche horizontale). En


revanche, pour les couches L1 et L2, qui n’affleurent pas au niveau du trait de coupe
AB, il va falloir reconstituer leur contour caché par la couche L3, en s’aidant des
points d’affleurement connus (NLPQ) pour L1 et (MO) pour L2. Ces limites
interpolées délimitent ainsi l’étendue maximale supposée de ces couches vers
l’ouest. La projection en coupe de R et S nous indiquera les points (R’ et S’) où les
couches L1 et L2 ont respectivement une épaisseur nulle et se terminent ainsi en
biseau.

Exercice 1 :

6
Analyser la carte suivante (figure 5) et construire la coupe AB

Figure 5

7
Exercice 2 :
- Retrouver les grands ensembles géologiques de la carte ci-dessous (figure 6) en se
basant sur les couches discordantes
- Réaliser la coupe (AB)
- Retracer l’histoire géologique de cette région.

Figure 6

8
5- SCHEMA STRUCTURAL

Sur la carte structurale on représente :

- les limites des terrains horizontales


- les limites des terrains inclinées
- les limites des intrusions magmatiques (le magmatisme)
- les axes de plis
- les failles

La carte structurale est suivie d’une légende dans laquelle on marque les ensembles
de formations, les discordances, les plis et les failles.

Certains signes conventionnels seront utilisés pour indiquer l’allure des couches :

Anticlinal : + + + + + + + + + + + + + + + +

<> <> <> <> <> <> <> <> <> <> <> <> <>

Synclinal : •– •– •– •– •– •– •– •– •–

x x x x x x x x x x x x x x x x x

Les contacts anormaux (faille) seront représentés par des traits gras

6- COUPE SYNTHETIQUE

Pour réaliser une coupe synthétique, on choisit un trait de coupe qui nous est
généralement imposé.

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7- LES STRUCTURES DE CHEVAUCHEMENTS

On dit qu’il y a chevauchement (ou recouvrement) lorsque deux ensembles


géologiques d’âge très différents sont anormalement mis en contact par une faille à
faible pendage.
En fonction de la quantité du déplacement le long de ces failles (rejet), on peut
distinguer :
- lorsque l’étalement des terrains chevauchants sur leur substratum est limité
(faible amplitude de déplacement), on parle d’écailles (cas des failles
inverses et des plis-failles)
- lorsque l’amplitude du déplacement est très importante (plusieurs dizaines de
kilomètres) on parle de nappes de charriage.
Dans un chevauchement (figure 7) l’ensemble chevauchant est situé au-dessus du
contact alors que l’ensemble chevauché est situé au-dessous du contact.

Figure 7

Sur une carte géologique les chevauchements sont caractérisés par:


• Comme tous les contacts anormaux (failles), les chevauchements sont
représentés par des traits épais.
• L’âge des terrains mis en contact par les chevauchements sont généralement
très éloignés dans le temps.
• Les rejets sont globalement significatifs, les plans de chevauchements sont
peu inclinés voir sub-horizontaux. De ce fait, ils présentent de fortes
sinuosités sur les cartes géologiques.
• Par conséquent, ce sont des accidents d’ampleur cartographique qu’on peut
suivre sur de grandes distances.

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Nappe de charriage
Une nappe de charriage est constituée par : (figure 8)
- Les terrains autochtones : ce sont les terrains restés sur place.
- Les terrains allochtones : ce sont les terrains ayant été déplacés par les forces
tectoniques ou gravitaires.
Sous l’effet de l’érosion, des lambeaux de terrains allochtones peuvent être isolés,
on parle de klippe. De même, des entailles peuvent être creusées au sein des
terrains allochtones pour faire apparaître les terrains sous-jacents autochtones, on
parle alors de fenêtre (figure)

Figure 8

Reconnaissance d’une nappe de charriage sur la carte géologique:


- Les contacts faillés des nappes de charriage étant sub-horizontaux, leurs traces
cartographiques s’approchent de celles des courbes de niveaux.
- Etant donnée l’importance du déplacement horizontal, les terrains allochtones et
autochtones présentent de grandes différences géologiques (âge, lithologie)

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