Expose IRM
Expose IRM
INTRODUCTION .......................................................................................................... 5
1.4 L’Echographie........................................................................................................... 7
1
Imagerie par résonnance magnétique
BIBLIOGRAPHIE........................................................................................................ 37
ANNEXES .................................................................................................................... 38
3
Imagerie par résonnance magnétique
Chapitre 3
Figure 3 1: Mouvement de rotation du proton .............................................................. 21
Figure 3 2:Comportement des protons en absence de champ magnétique ................... 21
Figure 3 3:orientation des protons sous l’action du champ B0. ................................... 22
Figure 3 4:Précession de Larmor .................................................................................. 23
Figure 3 5:Orientation de la magnétisation du proton sous l’effet de champs
magnétiques. ................................................................................................................. 24
Figure 3 6:Signaux temporel et fréquentiel .................................................................. 25
Figure 3 7:Mesure de T1 ............................................................................................... 26
Figure 3 8:Mesure de T2 ............................................................................................... 27
Figure 3 9:la chaine radiofréquence .............................................................................. 27
Figure 3 10:la cage de faraday en cours de réalisation ................................................. 29
Figure 3 11:schématise une salle d’examen IRM. ........................................................ 30
4
Imagerie par résonnance magnétique
INTRODUCTION
5
Imagerie par résonnance magnétique
CHAPITRE I
GENERALITES SUR L’IMAGERIE MEDICALE
6
Imagerie par résonnance magnétique
1.1 Introduction
L’'imagerie médicale est certainement l'un des domaines de la médecine qui a le plus
progressé ces vingt dernières années. Ces récentes découvertes permettent non
seulement un meilleur diagnostic mais offrent aussi de nouveaux espoirs de traitement
pour de nombreuses maladies.
1.2 La radiographie
La radiographie est un examen d'imagerie médicale qui utilise les rayons x, qui sont des
rayonnements électromagnétisme, pour visualiser des parties du corps humain (os et
certains organes). Sur une radiographie, les os apparaissent blancs et les tissus mous
dans des tons gris.
Le scanner, aussi appelé tomodensitométrie, est un examen qui utilise également les
rayons x pour donner des images en coupe d'un organe à travers un logiciel de
reconstruction d’image. Il a pour objectif de donner plus de précisions sur les résultats
d'une radiographie comme la localisation et l'étendue d'une lésion sur un organe ou un
tissu.
1.4 L’Echographie
L'échographie est une technique d'imagerie employant des ultrasons pour visualiser les
organes. Elle est utilisée de manière courante chez les femmes enceintes.
7
Imagerie par résonnance magnétique
1.4 L’endoscopie
L'endoscopie est un examen d'imagerie médicale qui permet de visualiser l'intérieur d'un
organe creux (bronches, estomac, côlon, vessie...). L'endoscopie requiert l'utilisation
d'un endoscope, un tube rigide ou souple introduit par les voies naturelles ou via une
petite incision, selon l'organe à explorer.
1.6 La scintigraphie
La scintigraphie est une méthode d'imagerie médicale de médecine nucléaire qui produit
une image fonctionnelle par l'administration d'un médicament radio pharmaceutique
(MRP) dont on détecte les rayonnements une fois qu'il a été capté par l'organe ou la cible
à examiner.
1.7 Conclusion
8
Imagerie par résonnance magnétique
CHAPITRE II
L’IMAGERIE PAR RAISONNANCE
MAGNETIQUE ETSES ELEMENTSCONSTITUTIFS
9
Imagerie par résonnance magnétique
2.1 Introduction
L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est une technique d'imagerie médicale
permettant d'obtenir des vues à haute résolution spatiale (deux ou en trois dimensions)
de l'intérieur du corps de façon non invasive avec une résolution en contraste
relativement élevée, par application des principes de la résonnance magnétique
nucléaire. Les figures 2.1 et 2.2 illustrent respectivement l’appareil et un examen du
crane.
Actuellement au Togo, nous disposons de deux appareils IRM à bas champ ouvert, un
de 0,23T installé à la polyclinique Saint Joseph et un second 0,3 T à la clinique autel
d’Elie. Cette technique d’imagerie permet de visualiser avec une grande précision les
organes et tissus mous du corps humain sous divers angles et diverses dimensions grâce
par action de champ magnétique.
10
Imagerie par résonnance magnétique
2.2 Histoire
C’est en 1946 que les physiciens Suisse Félix Bloch et américain Edward Mills
Purcell découvrent le phénomène de la résonnance magnétique nucléaire (RMN), c’est-
à-dire le couplage entre le moment magnétique du noyau des atomes et le champ
magnétique externe [2].
Quelques années plus tard en 1975, le physicien britannique Peter Mansfield améliore
les travaux de Paul Lauterbur en permettant la capture de plusieurs images de tissus
humain en un temps relativement court en appliquant la technique d’imagerie écho
planaire. Cette technique constitue une pierre angulaire du développement de l’IRM
fonctionnelle permettant ainsi d’acquérir des images IRM en quelques secondes.
Enfin, deux ans plus tard en 1977, Raymond Damadian réalisera la première image d'un
corps humain vivant et dirigera ensuite la fabrication des premiers appareils
commerciaux grâce notamment à l’évolution de l’informatique et de l’électronique.
11
Imagerie par résonnance magnétique
2.3.1 L’aimant
L'aimant est au cœur du fonctionnement de l'appareil IRM. Son rôle est de produire le
champ magnétique principal appelé B0 qui est constant et permanent. L'unité de mesure
de l'intensité du champ magnétique est le tesla, dont le symbole est T. Cette valeur fait
référence à l'intensité de ce champ principal.
L’aimant utilisé lors de l’IRM doit avoir certaines qualités afin d’obtenir de bon résultat.
Ces principales qualités sont entre autres :
Les qualités énumérées ci-haut sont recherchées parmi les trois types d'aimants
disponibles sur le marché : l'aimant permanent, l'aimant résistif et l'aimant
supraconducteur. Aujourd'hui c'est l'aimant supraconducteur qui est le plus répandu
Cet aimant est constitué d'une structure ferromagnétique qui produit un champ
magnétique permanent sans consommation d'énergie. Ces aimants, autrefois très lourds
(jusqu'à 90 tonnes avec les ferrites), se sont allégés avec l'arrivée des alliages à base de
terre rares (Bore-néodyme-fer). Leurs avantages principaux sont une fiabilité
exceptionnelle, une architecture ouverte et un champ vertical perpendiculaire au grand
axe du patient, ce qui améliore les performances des antennes [4].
12
Imagerie par résonnance magnétique
Les systèmes IRM réalisés autour d'aimants permanents ont longtemps fait l'objet de
développements limités. Ce n'est plus le cas. Depuis quelques années, ces systèmes se
sont hissés à de très bons niveaux de performances. Plus de 8 000 systèmes ont été
installés dans le monde entier, ainsi ils sont devenus moins coûteux, très fiables et
efficaces. Ils constituent également le meilleur choix pour les pays ne possédant pas
l'infrastructure technique et logistique permettant de faire fonctionner un système
supraconducteur dans de bonnes conditions.
Il est constitué d'un bobinage de cuivre traversé par un courant électrique produisant un
champ magnétique en son centre. Ce type d'aimant est assez peu utilisé depuis
l'apparition des aimants supraconducteurs.
C'est le type d'aimant le plus répandu. Ils permettent d'obtenir des champs magnétiques
intenses et homogènes, mais sont chers et doivent être entretenus
régulièrement. L'aimant supraconducteur utilise le principe de supraconductivité.
13
Imagerie par résonnance magnétique
Ainsi les aimant supraconducteurs sont constitués d'une bobine (bobinage de niobium-
titane (Nb-Ti)) rendue supraconductrice grâce à un refroidissement par hélium
liquide((près de -269 °C) qui assure l'état supraconducteur.
La résistance électrique nulle ainsi atteinte permet de créer des intensités de champ
magnétique très élevées. La bobine est encastrée dans une matrice en cuivre qui sert de
puits de chaleur afin de la protéger en cas de perte accidentelle de la supraconductivité.
Enfin, le système est entouré d'un écran refroidisseur (circuit d'air ou d'eau glacée) qui
aide à maintenir l'hélium liquide à très basse température. Le tout est finalement
enveloppé d'un espace de vide limitant les échanges thermiques avec l'extérieur.
L'appareil est donc peu sensible aux variations de température ambiante.
Il existe deux types d'appareil IRM : l'IRM à champ fermé et l'IRM à champ ouvert.
14
Imagerie par résonnance magnétique
De nouveaux systèmes sont apparus récemment, utilisant des tunnels plus larges jusqu'à
75 cm de diamètre. Ces systèmes parfois très abusivement qualifiés de « systèmes
ouverts » restent des systèmes fermés, bien que leur capacité à accueillir des personnes
obèses soit améliorée.
L'IRM « ouverte » est apparue après l'IRM fermée. Très peu répandue à ses débuts, la
technologie des IRM ouvertes s'améliorant, on leur trouve des avantages dans la
médecine humaine notamment pour les personnes qui ne pouvaient pas bénéficier de ce
type d'imagerie en espace clos pour des raisons pratiques ou pour éviter une anesthésie
générale. On compte parmi ces personnes :
15
Imagerie par résonnance magnétique
- les enfants ne pouvant pas rester seuls plusieurs minutes dans l'IRM sans
bouger ;
- les femmes enceintes.
Toutefois, les capacités d'intensité de champ magnétique offertes par ce type d'IRM
restent habituellement inférieures (0,3 à 0,4 T pour les aimants permanents) aux
conformations fermées [9] .
Dans l’appareil d’IRM, des antennes, comme illustrées à la figure 2.5, émettent des
ondes radiofréquences dont l’énergie est captée par les tissus du cerveau, notamment
par les atomes d’hydrogène présents dans ces tissus. Une onde radio est une onde
électromagnétique dont la fréquence est inférieure à 300 GHz, ce qui correspond à une
longueur d'onde dans le vide supérieure à 1 millimètre. En plus des émetteurs, l’antenne
comporte également des récepteurs permettant de capter le signal émis par les tissus
lorsqu’ils libèrent l’énergie.
16
Imagerie par résonnance magnétique
2.5 Gradients 3D
L’appareil IRM contient des bobines de gradients, placées sur trois axes d’un plan en
trois dimensions(3D). Le courant électrique qui passe dans ces bobines de gradients
produit une distorsion locale du champ magnétique principal. Cette distorsion est
utilisée pour l’encodage spatial des images. Elle permet, sur chaque axe d’un plan en
3D (x, y et z), de localiser un point en particulier. On utilise pour cela trois bobines de
gradients ; une pour reconstituer chacun des trois plans des images IRM en 3D comme
l’indique la Figure 2.7.
17
Imagerie par résonnance magnétique
C’est la vibration des gradients qui induit les puissants bruits émis par l’appareil IRM.
Ces bruits sont très forts ; dans un appareil IRM 3T, ils peuvent atteindre 130 dB.
2.6 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté les éléments constitutifs de l’IRM. Dans le
chapitre suivant nous allons élucider le principe de fonctionnement de ce dernier.
18
Imagerie par résonnance magnétique
CHAPITRE III
19
Imagerie par résonnance magnétique
3.1 Introduction
Nous venons de présenter les éléments constitutifs de l’IRM. Dans ce chapitre nous
allons décrire le principe de fonctionnement du système.
En effet, l’IRM est une technique basée sur l’observation de la résonance magnétique
nucléaire (RMN) des protons de l’eau qui constitue environ 70% du corps humain. Le
proton H est naturellement abondant et très sensible en Résonance magnétique
nucléaire.
Tout noyau porte une charge. Cette charge tourne autour de l’axe nucléaire et engendre
un dipôle magnétique qui s’exprime par une grandeur appelée moment magnétique et
noté 𝝁⃗ comme l’indique la figure 3.1.
C'est en particulier le cas du proton de l'atome d'hydrogène que l'on retrouve en grande
quantité dans les molécules qui composent les tissus biologiques comme l'eau (H2O) et
les molécules organiques. Le mouvement de rotation du proton est appelé spin (𝑺⃗). Le
proton se comporte alors comme un aimant et peut être assimilé à un petit aimant ayant
deux pôles Nord et Sud.
20
Imagerie par résonnance magnétique
𝝁⃗ = 𝜸 𝑺⃗ (1.1)
En absence de champ magnétique externe (Le corps à l’état normal), les moments
magnétiques nucléaires 𝝁⃗ dans un échantillon tissulaire sont orientés de manière
aléatoire due à l’agitation thermique des molécules. L’aimantation 𝑀⃗ résultant (qui est
la somme vectorielle de tous les moments magnétiques nucléaires 𝝁⃗ ) est nulle.
(1.2)
Dans notre corps les protons sont orientés de façon aléatoire en absence de champ
magnétique, Ils sont dits déphasés, comme illustré à la figure 3.2.
C’est l’aimantation 𝑴⃗ résultant qui va induire un courant au niveau des bobines des
antennes ce qui constituera le signal permettant d’obtenir l’image : l’aimantation
𝑴⃗ est la source du signal IRM.
Or dans notre corps cet aimantation étant nulle ce qui fait qu’il n’y aura de signal au
niveau des antennes. La présence de Champs magnétique uniforme et intense permet de
pallier ce problème.
En présence d’un champ magnétique statique, tous les moments magnétiques 𝜇⃗ vont
s’aligner parallèlement au champ 𝑩⃗0 et vont prendre deux orientations comme
l’indique la figure 3.3. Une première partie va s’orienter dans le sens inverse de 𝑩⃗0 et
une autre moitié légèrement supérieure en nombre va s’orienté dans le même sens que
𝑩⃗0.
22
Imagerie par résonnance magnétique
Les spins des noyaux atomiques comme des toupies tournant sur elles-mêmes autour de
leur axe et effectuant un mouvement rapide de précession autour de l’axe du champ
magnétique (mouvement appelé précession de Larmor) [12].
23
Imagerie par résonnance magnétique
Pour observer la résonance (figure 3.5), il faut fournir une énergie permettant aux
noyaux de passer de l'état fondamental à l'état excité. Cette énergie est fournie par un
second champ magnétique H1 d'intensité 106 fois plus faible que H0. Dans le cas d'un
spectromètre à transformée de Fourier, H1 est envoyé sous forme d'impulsions très
brèves (de l'ordre de la microseconde) afin d'obtenir la résonance.
H1, perpendiculaire à H0, tourne autour de celui-ci à une vitesse angulaire variable
Lorsque la fréquence de rotation de H1 est égale à la fréquence de précession de spin, il
y a résonance et passage du spin à un niveau d’énergie supérieur.
Les protons alignés dans le champ magnétique sont représentés par un vecteur de
magnétisation M qui a deux composantes, la magnétisation longitudinale Mz et la
magnétisation transversale Mxy [6].
Si on supprime le champ H1, le vecteur M a tendance à revenir à sa position initiale c'est
à dire colinéaire à l'axe Oz. Sa composante My se déphase et tend alors vers 0, de même
pour Mx, tandis que Mz croît. Cette décroissance de My se fait de façon exponentielle
et engendre un courant induit dans une bobine située sur l'axe Oy.
24
Imagerie par résonnance magnétique
Une fois amplifié, le signal induit capté par la bobine est appelé FID (Free
Induction Decay) ou encore signal de précession libre (Figure 3.4). Le signal FID
représente un ensemble de sinusoïdes amorties en fonction du temps.
La transformée de Fourier du signal HD permet de rendre compréhensible le signal. On
obtient ainsi un signal fonction de la fréquence représentant le spectre RMN final.
3.2.6 La relaxation
A l'équilibre Mz = Mo,
Après le basculement Mz = 0
Le retour de Mz à sa valeur de départ Mo est exponentielle : Mz (t) = Mo (1 - e -t/T1)
25
Imagerie par résonnance magnétique
Figure 3 7:Mesure de T1
T1 : constante de temps de la repousse de la composante longitudinale Mz après une
impulsion de 90 degrés.
A l'équilibre Mxy = 0.
Après le basculement de 90 degrés, Mxy = Mo.
Le retour de Mxy vers 0 est exponentiel
Mxy (t) = Mo e-t/T2
La figure 3.8 représente le graphe de la mesure de T2. Cette décroissance de la
composante transversale se fait en général plus vite que ne le veut le simple retour à
l'équilibre de la composante longitudinale. Elle se caractérise par le temps de relaxation
T2 (encore appelé temps de relaxation "spin-spin"). T2 est en réalité le temps pendant
lequel l’intensité décroît de deux tiers de sa valeur initiale
26
Imagerie par résonnance magnétique
Figure 3.8:Mesure de T2
Ce temps de relaxation T2 est toujours inférieur au temps de relaxation T1. Il dépend lui
aussi de la mobilité des atomes ou des molécules sur lesquelles ces protons sont engagés.
Ces temps de relaxation vont varier pour un tissu donné selon l'organisation physico-
chimique de l'eau dans ce tissu, et c'est sur ces variations que l’on s'appuie pour détecter
au sein d'un tissu les modifications liées à la présence d'une lésion.
27
Imagerie par résonnance magnétique
En émission, l’objectif est de délivrer une excitation uniforme dans tout le volume
exploré. En réception, les antennes doivent être sensibles et avoir le meilleur rapport
signal / bruit possible.
Une IRM contient en général une antenne "corps entier », située dans la coque de la
machine et couvrant l’ensemble du volume de façon homogène.
Les antennes de surface ont un volume sensible plus restreint en profondeur et plus
hétérogène, mais offrent un meilleur rapport signal / bruit et des possibilités d’imagerie
à plus haute résolution car placées au contact de la zone d’intérêt.
28
Imagerie par résonnance magnétique
29
Imagerie par résonnance magnétique
3.3 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons décrit le fonctionnement de l’appareil IRM. Malgré les
prouesses de cette technologie elle n’est pas sans risque. Dans ce dernier chapitre nous
allons aborder la sécurité et précautions en IRM et les normes directives
30
Imagerie par résonnance magnétique
CHAPITRE IV
LA SECURITE ET PRECAUTIONS EN IRM ET LES NORMES
DIRECTIVES
31
Imagerie par résonnance magnétique
4.1 Introduction
L’imagerie médicale par résonnance magnétique est une technique d’imagerie non
irradiante et non invasive qui peut présenter des risques. Dans cette partie nous
présenterons ces dangers et les précautions ainsi que les normes de sécurités en vigueurs.
32
Imagerie par résonnance magnétique
cardiaque, potentiellement dangereuse, survient à un niveau plus élevé que pour les
muscles périphériques.
Les séquences les plus susceptibles d’entraîner ce type d’effet secondaire sont les
séquences écho-planar, qui sollicitent le plus les gradients, avec des montées et
descentes de gradients à hautes fréquences et de fortes intensités.
Il existe des normes de TAS qui limitent la dose maximale acceptable pour
l’exploration IRM d’un patient (Norme IEC 601-2-33). Les normes de sécurité visent
à ce qu’aucun tissu ne subisse une élévation de température supérieure à 1°C.
L’autre risque des radiofréquences est celui de brûlures cutanées provoquées par le
courant induit dans une boucle conductrice. Ces brûlures peuvent survenir au contact
de câbles électriques constituant une boucle (monitorage ECG en particulier), de
pièces métalliques (patchs cutanés, piercings, appareil dentaire) ou en cas de contact
cutané (mains sur le ventre, contact des mollets).
33
Imagerie par résonnance magnétique
(1.4)
Avec :
Cette directive traite des valeurs limites d’exposition professionnelles, des obligations
des employeurs (évaluations des risques, informations et formations des travailleurs,
programme de réduction des expositions), des règles relatives à la surveillance
médicale des travailleurs et des dispositifs reposant sur des sanctions en cas de non-
respect des dispositions qui constitue une infraction.
Elle établit également des valeurs limites aux valeurs d’action (VA) et aux valeurs
limites d’exposition (VLE). Elle prévoit également un suivi spécifique pour les
travailleurs ayant des postes pour lesquels les VLE sont dépassées. Une visite de
formation et de prévention avant l’affectation du poste et un examen médical
complémentaire en cas d’une exposition au- delà de la VLE ou en cas d’effet
34
Imagerie par résonnance magnétique
35
Imagerie par résonnance magnétique
CONCLUSION GENERALE
Nous venons de découvrir au cours de cet exposé que l’imagerie par résonnance
magnétique demeure un examen médical qui a révolutionné le diagnostic médical de
nos jours.
D’autre part nous avons également détaillé l’action du champ sur les protons
d’hydrogène du corps humain lors d’un examen.
En somme, cet exposé nous a permis de découvrir les applications aussi immenses de
l’électromagnétisme sur notre quotidien.
36
Imagerie par résonnance magnétique
BIBLIOGRAPHIE
[3]: Allen M. J. Delivery and activation contrast agents for magnetic resonance
imaging, 2004, Cours électronique.
[4]:Borel A. Etude théorique et expérimentale d’agents de contraste pour l’imagerie m
édicale par résonance magnétique, 2001, Thèse de chimie.
[5] : Tabuteau A. Cours de spectroscopie, licence de chimie 2003-2004.
[6] : Le Bas J.F. Imagerie par résonance magnétique, 1995, Cours électronique.
[7] : Pharaboz C. Séquence d’acquisition et contraste de l’image, Cours électronique.
[8] : Caravan P. et al. Chemical Reviews, 1999, Article de périodique.
[9] : Woesnner E. Contribution à l’étude in vivo de la perfusion de myocarde chez le
porc. Intérêt de l’IRM de perfusion, 2000, Thèse électronique.
[10] : Schouman-Claeys E. Produit de contraste en IRM, 1995, Cours électronique.
Magnétique, 2001, Thèse de chimie.
[11] : Riche A.S. et al. Les Produits de Contraste Utilisés en Imagerie Médicale, 1996,
Rapport de TIPE, 1ère année ESCOM.
[12] www.futura-sciences.com info.radiologie.ch
[13] Hoa, D., Micheau, A., Gahide, G., Le Bars, E., & Taourel, P. (2008). L’IRM pas
à pas. Montpellier, France : Sauramps Medical.
[14] Kastler, B., Vetter, D, Patay, Z, & Germain, P. (2011). Comprendre l’IRM.
Manuel d’auto-apprentissage. Issy-les-Moulineaux, France : Elsevier Masson.
[15] Landau, S. M., & D’Esposito, M. (2006). Sequence learning in pianists
and nonpianists: an fMRI study of motor expertise. Cognitive, Affective, and Behavioral
Neuroscience, 6(3), 246-259.
[16] Lauterbur, P. (1973). Image formation by induced local interactions –
examples employing nuclear magnetic resonance. Nature, 242, 190-191.
37
Imagerie par résonnance magnétique
[17] Maguire, E. A., Woollett, K., & Spiers, H. J. (2006). London taxi drivers and
bus drivers: a structural MRI and neuropsychological analysis. Hippocampus, 16, 1091-
1101.
ANNEXES
Lorsque les premiers systèmes de réfrigération par hélium liquide ont été créés dans les
années 1980, de l’hélium devait être ajouté au réservoir toutes les semaines pour
maintenir un niveau suffisant pour le bon fonctionnement de l’aimant supraconducteur.
Aujourd’hui, cette opération doit être réalisée tous les 2 ou 3 ans seulement.
38