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Optimisation Des Paramètres de Préparation de Deux Tisanes Traditionnelles en Se Basant Sur Le Po

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’enseignement
l’enseignemen Supérieur et de la Recherche Scientifique
cientifique
Université A. MIRA - Bejaia

Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie


Département des Sciences Alimentaires
Filière :Sciences Biologiques
Spécialité : Sciences alimentaires
alimentaire
Option :Bioprocédé
Bioprocédé et Technologie Alimentaire

Réf:..........................
..........................

Mémoire de Fin de
d Cycle
En vue de l’obtention du diplôme

MASTER

Thème
Optimisation des paramètres de préparation
de deux tisanes traditionnelles en se basant
sur le potentiel phénolique
phénolique

Présenté par :
BARKA Dahbia & MEDJAHED Amira
Soutenu le :24 Juin 2017
Devant le jury composé de :

Mlle: MEKHOUKHE A President


Mme: ADRAR S Encadreur
Mme: AIDLI A Examinateur

Année universitaire : 2016


201 / 2017
Remerciement

Avant toute chose on ne manquera pas de remercier ici quelques personnes sans
lesquelles ce Mémoire n’aurais jamais vu le jour :

Nous tenons avant tout à remercier Dieu tout puissant de nous avoir donné la
force et la volonté pour achever ce modeste travail.

Nos remerciements, accompagnés de toute notre gratitude, vont tout d’abord à


notre promotrice Mme Adrar, pour nous avoir encadré et diriger notre
travail, et à Mme Guendouze pour son prestigieux soutien et sa disponibilité
tout au long de la réalisation de la partie pratique.

Nous remercions également Mme Mekhoukhe d’avoir accepté de présider le


jury, et nous adressons nos remerciements à Mme Aideli pour l’intérêt qu’elle a
bien voulu porter àce travail en acceptant de faire partie du jury.

Nous tenon également à remercier KhellafAbd El Malek doctorant à


l’université de Bejaia de nous avoir orienté et aider dans la réalisation de ce
travail

Ne pouvons-nous empêcher d’avoir une pensée pour ceux et celles qui ont
répondu présents et nous ont offert leur soutien moral dans les moments
difficiles et qui étaient à nos côtés pour partager avec nous les moments de joie.
Je dédié ce travail
A ma très chère mère

Affable, honorable, aimable : Tu représentes pour moi le symbole de la bonté par


excellence, la source de tendresse et l’exemple du dévouement qui n’a pas cessé de
m’encourager et de prier pour moi.

Aucune dédicace ne saurait être assez éloquente pour exprimer ce que tu mérites
pour tous les sacrifices que tu n’as cessé de me donner depuis ma naissance,
durant mon enfance et même à l’âge adulte.

A mon très cher père

Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement et le respect


que j’ai pour toi.

Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et mon
bien être. Ce travail est le fruit de tes sacrifices que tu as consentis pour mon
éducation et ma formation.

A mes très chers frères Yacine et Amine

Les mots ne suffisent guère pour exprimer l’attachement, l’amour et l’affection que
je porte pour vous.

Je vous dédie ce travail avec tous mes vœux de bonheur, de santé et de réussite.

A ma très chère cousine Lydia

Tu représentes pour moi à la fois la sœur soucieuse et l'amie que toute personne
souhaite avoir.

Reçois ici l’expression de ma profonde gratitude.

A mes très chères amies : Yasmine ; Lamia ; Fayza ; Siham ; Farida

En témoignage de l’amitié qui nous uni et des souvenirs de tous les moments que
nous avons passé ensemble, je vous dédie ce travail et je vous souhaite une vie
pleine de santé et de bonheur.

A tous les membres de ma famille, petits et grands

Veuillez trouver dans ce modeste travail l’expression de mon affection

A ma collègue Dahbia et toute sa famille

Que dieu vous assiste. Amira


Je dédie ce travail à

Ceux que j’ai tant aimé avec beaucoup d’affection et je suis très reconnaissant de
les avoir et tous les mots du monde ne peuvent exprimer l’amour et le respect que
je leur port :

«MES très chères parents à quoi je dois toute ma vie car ils m’ont donné pour
faire de moi ce que je suis, mes parent qui sont mes pilier et sans eux rien n’a de
la valeur.»

A mon cher fiancé«Abd-El Malek»qui a fait beaucoup de sacrifices pour moi .et
toute sa famille.

A mes sœurs «Nadjet et Noura»

A mes frères «Ibrahim et Amer»

A toute ma famille et tous les amis.

Et en fin, à celle avec qui j’ai partagé ce travail «Amira » et toute sa famille.

Dahbia
Glossaire

 Anxiolytique : est un médicament utilisé contre l'anxiété. Différentes molécules et


différentes substances naturelles ou artificielles possèdent des effets anxiolytiques.
 Astringentes : désigne une capacité à contracter les muqueuses.
 Athérosclérose : Maladie dégénérative de l'artère ayant pour origine la
formation d'une plaque d'athérome (dépôt lipidique) sur sa paroi.
 Blennorrhée :Maladie de l'urètre qui se produit sans flux inflammatoires.
 Cardiovasculaire : Relatif au cœur et aux vaisseaux sanguins.
 Cognitives : est le terme scientifique qui sert à désigner l'ensemble des processus
mentaux qui se rapportent à la fonction de connaissance et mettent en jeu la mémoire,
le langage, le raisonnement, l'apprentissage, l'intelligence, la résolution de problème,
la prise de décision, la perception ou l'attention.
 Collyres :Liquide plusoumoins visqueux qui est utilisé comme traitement pourdes conjonct
ivites ou des inflammations des paupières.
 Coqueluche : est une maladie respiratoire due à une bactérie appelée
BordetellaPertussis. Très contagieuse pour les personnes non immunisées.
 Décoction :
Action de faire bouillir des plantes dans de l'eau afin d'en extraire lesprincipes solubles. Le li
quide ou la boisson ainsi obtenue.
 Dépuratif: Tous ce qui purifie l’organisme, éliminer les toxines.
 Diurétiques : est une substance qui augmente la production d'urine qui peuvent être
utilisées en cas de rétention d’eau et de symptômes qui vont généralement avec : les
jambes lourdes, les sensations de gonflement ou de ballonnements.
 Dysenterie : est une inflammation de l'intestin qui peut être provoquée par des
produits chimiques irritants, des bactéries, des protozoaires, ou des parasites.
 Entorse :est une lésion traumatique, touchant une articulation, et se caractérisant par
une élongation ou une déchirure
 Inflammation : Ensemble de phénomènes réactionnels se produisant suite à la
réponse des tissus conjonctifs, vascularisés, à une agression (traumatisme, infection,
etc.),pouvant se manifester par divers signes (douleurs, tuméfaction, chaleur, rougeur,
etc.).
 Infusion : Méthode d'extraction des principes actifs d'une préparation végétale par
dissolution dans un liquide initialement bouillant.
Glossaire

 Leucorrhée :est un écoulement non sanglant provenant de l'appareil génital féminin


 Luxation : désigne un déplacement d'une surface articulaire par rapport à une autre
qui a pour conséquence une perte de contact articulaire entre elles.
 Macération : Mise en contact des parties actives, avec des solvants pendant un certain
temps, à température ambiante, et sous agitation.
 Pétale : Chacune des parties dont est composée la corolle d’une fleur.
 Phytothérapie : Utilisation thérapeutique des plantes.
 Radical libre : Espèce chimique possédant un électron non apparié.
 Rhume : Inflammation des muqueuses du nez, da la gorge, des bronches.
 Stress oxydant: Situation où la cellule ne contrôle plus la présence excessive de
radicaux oxygénés toxiques.
 Toniques : stimule l'activité de l'organisme.
 Vermifuges :Traitement médicamenteux qui tue les vers intestinaux, utilisé chez leshumai
ns et les animaux, suite d'une contamination par contact avecde la terre ou par ingestion de c
ertaines viandes mal cuites
Liste des abréviations

ANOVA: Analyse de la variance.

ARP: Puissance antiradicalaire

BSA : Bovin Serum Albumine (Sérum Albumine Bovine)

DPPH : 2,2-diphényl-1-picrylhydrazyl

EAG : Equivalent en Acide Gallique

EAT : Equivalent en Acide Tannique

EAC : Equivalent en Catéchine

EQ: Equivalent en Quercétine

IC 50 : Concentration Inhibitrice de 50% du radical DPPH

MS : Matière Sèche

Og : Origanum glandulosum

Pg :Punica granatum

Pp :Prunus persica

Rf : Rubus fruticosus

ROS : espèce réactive oxygénée

SDS : Sulfate Dodecyl de Sodium

TEA : Triéthanolamine

Tisane 1 : O.glandulosum/R.fruticosus

Tisane 2 : P.granatum/P.persica
Liste des figures

Figure 1 : Photographie d’un fruit du Punica granatum ................................................................ 33

Figure 2 : Photographie d’Origanum glandulosum Desf ............................................................... 55

Figure 3 : Photographie de Prunus persica (L.) Batsch ................................................................. 77

Figure 4 : Photographie de la partie aérienne de la Ronce............................................................. 99


1
Figure 5: Classification des polyphénols ..................................................................................... 12
2
1
Figure 6: Structure des acides hydroxycinnamiques................................................................... 13
3
1
Figure 7 : Structure des acides hydroxybenzoïques .................................................................... 13
3
1
Figure 8: Des exemples des structures chimiques des flavonols ................................................. 14
4
1
Figure 9: Structure des tanins hydrolysables ............................................................................... 15
5
1
Figure 10 : Structure des tanins condensés .................................................................................. 16
6
1
Figure 11 : Déséquilibre de la balance entre antioxydants et pro-oxydants ................................ 17
7
2
Figure 12 : Teneurs en humidité des échantillons........................................................................ 25
5
2
Figure 13 : Teneurs en polyphénols totaux de tisane 1 (Og,Rf) .................................................. 27
7
2
Figure 14 : Teneurs en polyphenols totaux de tisane 2 (Pg,Pp) .................................................. 28
8
Figure 15: Effet de volume sur l’extraction des composés phénoliques de la tisane 1................ 29

Figure 16 : Effet du ratio échantillon/volume sur l’extraction des CP de la tisane 1................... 30

Figure 17 : Effet du volume de solvant sur l’extraction des CP de tisane 2 ................................ 31

Figure 18 : Effet du ratio échantillon/volume sur l’extraction des CP de la tisane 2 ............... 32


Figure 19 : Effet de la température et la décoction sur l’extraction des CP des deux tisanes.... 33

Figure 20: Teneurs en différentes classes polyphénoliques des deux tisanes ............................. 35

Figure 21 : Pouvoir réducteur des deux tisanes ........................................................................... 37


Liste des tableaux

Tableau I : systématique de Punica granatum………………………………………….......... 4

Tableau II : Systématique d’Origanum glondulosum Desf…………………………………...6

Tableau III : Systématique de Prunus persica (L.) Batsch…………………………………... 8

Tableau IV : Systématique de Rubus fruticosus L…………………………………………….10

Tableau V: Pouvoir antiradicalaire (DPPH*) des deux tisanes………………………………. 38


Table de matiere

Remerciement

Dédicaces

Liste des abréviations

Listes des figures

Liste des tableaux

Introduction …………………………………………………………………....1

Synthèse bibliographique

I.Généralité sur les plantes étudiées…………………………………..…….3

I.1Punica Granatum L………………………………………………..….............3

I.1.1. Description botanique et répartition géographique………………………..……..3

I.1.2. Systématique……………………………………….…………………………….4

I.1.3. Principes actifs et vertus thérapeutiques…………………………..……………..4

I.2. Origanum glandulosum Desf………………………...……………………...5

I.2.1. Description botanique et répartition géographique…………..…………………..5

I.2.2. Systématique……………………………………………………..………...…….6

I.2.3.Principes actifs et vertus thérapeutiques………………………….…………........6

I.3.Prunus persica (L.) ……...………………………………………...……...…7

I.3.1. Description botanique et répartition géographique………………………..……..7

I.3.2. Systématique……………………………………………………………….…….8
Table de matiere

I.3.3.Principes actifs et vertus thérapeutiques…….………………………...……….…8

I.4. Rubus fruticosus L…………………………………………………………...9

I.4.1. Description botanique et répartition géographique……………............................9

I.4.2. Systématique…………………..……………………………………….………10

I.4.3.Principes actifs et vertus thérapeutiques…….………………………….………10

II. Tisane…………………………………………………………………….…10

II.1. les méthodes de préparation de tisane à base des planètes médicinales………………...11

III. Composés phénoliques et activité antioxydante……………………......12

III.1. Définition des polyphénols………………………...……………..……………..12

III.2. Classification des polyphénols…………………...………………..……………12

III.2.1. Acides phénoliques…………………………..…………………….………….13

III.2.2. Flavonoïdes………………………………..…………………………………..14

III.2.3. tanins……………………………………..…………………………………....15

IV. Activité antioxydante…………………..…………..………………………16

IV.1. Les radicaux libres……………………..……………………………………….16

VI.2. Stress oxydatif………………………..…………………………………………16

IV.3. Les antioxydants……………………..……………………………………...…..17

Partie pratique

Matériel et méthodes

I. Matériel végétal……………………………………………………….…...19
Table de matiere

I.1. Echantillonnage et test d’humidité……..................................................................19

I.2. Préparation des échantillons (Séchage, broyage et tamisage)…………………….19

II. Optimisation des paramètres de préparation de deux tisanes………….20

II.1. Effet du rapport échantillon/échantillon sur la teneur en polyphénols


totaux………………………………………………………………………………….20

II.2. Effet du rapport échantillon/solvant sur la teneur en polyphénols


totaux……………………………………………………………………………….....20

II.3. Effet de la température sur la teneur en polyphénols totaux……………………..20

III.Dosage des composés phénoliques……………………..………………...21

III.1. Dosage des polyphénols totaux………………………………………………....21

III.2. Dosage des flavonoïdes…………………………………………..…………..…21

III.3. Dosage des flavanols………………………………………………….………...22

III.4. Dosage des tannins totaux……………………………………………………...22

III-5-Dosage des tanins condensés (Proanthocyanidines)……………………………22

IV. Evaluation du pouvoir antioxydant………………………….…………..23

IV.1. Pouvoir réducteur……………………………………………………...……….23

IV.2. Pouvoir antiradiculaire (DPPH)………………………………….......…………23

V. Analyse statistique…………………………………………..…...………...24

Résultats et discussions
I. Taux d’humidité……………………………………………………..…..….25
Table de matiere

II. Optimisation des paramètres de préparation des deux tisanes : Og/Rf et


Pg/Pp…………………………………………………………………………...26

II.1. Détermination des rapports optimums Og/Rf et Pg/Pp……..…………………...26

II.1.1. La tisane 1 : Og/ Rf………………………....................................................................26

II.1.2. La tisane 2: Pg/Pp……………………………………………...……………..………..28

II.2. Détermination du rapport échantillon/solvant optimum pour préparer chaque


tisane …………………………………………………………………..……...………29

II.2.1. La tisane 1 : Og/ Rf2…………………………………………...……………………..29

II.2.2. La tisane 2 : Og/ Rf……………………………………………...……………………31

II.3. Détermination de la température optimale pour préparer chaque tisane…..33

III. Dosage des composés phénoliques………………………………...……..35

IV. Evaluation du pouvoir antioxydant……………………………..…….…...37

IV.1. Pouvoir réducteur…………………………………………………....…...37

IV.2.Pouvoir antiradicalare (DPPH)………………………………………...….38

Conclusion……………………………………………….………………….....40

Références bibliographiques

Annexes

Glossaire

Résumé
Introduction
Introduction

Introduction

Dans l’antiquité, certaines plantes étaient vénérées pour des vertus qu’on leur avait
reconnues. L’homme s’est toujours soigner par ces plantes de manière empirique, guidé par la
tradition ou les coutumesor que personne ne cherchait à savoir pourquoi ou comment elles
agissaient, mais c’était un fait incontesté et qui paraissait magique. En effet, il est étonnant
qu’une feuille, une fleur ou une racine puisse guérir, ou tout au moins soulager un état maladif
ou des troubles organiques(Zenasni, 2014).

En effet, la plante est le siège d’une intense activité métabolique aboutissant à la


synthèsede principes actifs très divers. Ce processus métabolique est lié aux conditions
mêmes devie de la plante: qui doit faire face à de multiples agressions de l’environnement
danslequel elle vit (prédateurs, microorganismes, pathogènes, etc…) (Kansole, 2009) ; pourse
défendre, elle élabore diverses substances appelées métabolites secondaires(Naczk et
Shahidi, 2004).

Les métabolites secondaires prennent une importance croissante, notamment à cause de


leurs effets bénéfiques sur la santé. En effet, leur rôle d’antioxydants naturels suscite de plus
en plus d'intérêt pour la prévention et le traitement du cancer, des maladies inflammatoires,
cardiovasculaires et neurodégénératives. Ils sont également utilisés comme additifs pour
l’industrie agroalimentaire, pharmaceutique et cosmétique(Muthu et al., 2006; Aroraet al.,
2013).

L’Algérie est l’un des pays disposant d’un important réservoir de plantes médicinales et
phytothérapeutiques qui doivent être valorisées pour leur exploitation dans différent usages,
notamment la fabrication de médicament. Plus de 3164 espèces appartenant à plusieurs
familles botaniques,dont 7,9%endémiques restent très peu explorée sur le plan
phytochimique, comme sur le plan pharmacologique(krisknaiahet al.,2011).

Dans ce contexte,deux tisanes traditionnelles constituées de mélange de deux plantes


chacune, ont fait l’objet de la recherche des meilleurs paramètres d’extraction des composés
phénoliques, une méthode classique qui prend en considération facteur par facteur a été
effectuée. Une évaluation de l’activité antioxydante avec deux méthodes (DPPH et le pouvoir
réducteur) ainsi que le dosage des différentes classes polyphénoliques (polyphénols totaux,

1
Introduction

tanins totaux, tanins condensés, flavonoïdes et flavonols) sont réalisés sur les tisanes
optimisées. Les tisanes ainsi étudiées sont :

- Tisane 1 :Origanum glandulosum /Rubus fruticosus.

- Tisane 2 :Punica granatum/Prunus persica.

2
Synthèse
bibliographique
Synthèse bibliographique

I. Généralités sur les plantes étudiées

I.1Punica granatum L

I.1.1.Description botanique et répartition géographique

La grenade est le fruit du grenadier (Punica granatum), cette dernière est cultivé depuis
5000 à 6000 ans. Son nom est dérivé du latin « granatum » qui signifie « fruit à grain » (QA
international collectif, 1996).

Le grenadier est un petit arbre à port arbustif des régions méditerranéennes qui peut
atteindre 6 m de haut. Ses fleurs rouge vif mesurent 3 cm de diamètre. La grenade est une
grosse baie ronde, de la taille d’une grosse orange, à écorce dure et coriace(Benoit, 2013) qui
a été appréciée à l’époque pour ses propriétés vermifuges, mais aussi pour sa pulpe
désaltérante et son aptitude à se conserver et à résister aux chocs (Calinet al.,2005).

Le grenadier est fortement représenté au Moyen-Orient, sa terre d’origine. Ainsi, on le


trouve fréquemment en Afghanistan, Turquie, Transcaucasie, et en Inde. Il est aussi beaucoup
cultivé dans le bassin méditerranéen : Espagne, Italie, Grèce, Algérie, Tunisie et Maroc. On le
rencontre déjà plus rarement dans le midi de la France, au Portugal, et en Bulgarie . De même
en Amérique, la culture du grenadier reste très sporadique. Il est présent en Californie, dans
l’Utah, en Alabama, Louisiane et Floride (Wald, 2009).

Nom vernaculaire français : grenadier

Nom vernaculaire anglais : pomegranate

Nom Vernaculaire arabe : romane

Nom vernaculaire kabyle : reman

Figure01 : Photographie d’un fruit du Punica granatum L.

3
Synthèse bibliographique

I.1.2. Systématique

La classification de Punica granatum décrite par Quezel et Santa(1963)est présentée


dans le tableau I.

Tableau I : systématique de Punica granatum L.

Règne Végétal
Embranchement Spermaphytes
Sous embranchement Angiosperme
Classe Magnoliopsida
Ordre Myrtales
Famille Punicaceae
Gere Punica
Espère P.granatum L

I.1.3. Principes actifs et vertus thérapeutiques

A partir de la fin du XIXème siècle l’écorce du fruit du grenadier «malicorium» et les


fleurs connues pour être toniques et astringentes, sont employées, en usage interne, pour
traiter la diarrhée et la dysenterie quand la période d’irritation est dissipée, ainsi que dans les
hémorragies passives, les écoulements muqueux avec atonie la leucorrhée et la blennorrhée
(Guillaume et Mach, 1987).

On se sert également deces écorces et fleurs, en usage externe, sous forme de


gargarismes, afin du soigner le gonflement atonique des amygdales ainsi que la chute du
rectum. L’œdème des extrémités et les engorgements articulaires à la suite d’entorse ou de
luxation (Cazin, 1868).L’écorce est également riche en substances antimicrobiennes et
antioxydantes, protège le fruit des prédateurs et des agressions du rayonnement solaire
(Curtayet al.,2008).

La grenade correspond à l’écorce et aux membranes blanches, qui sont une source très
importante de composés bioactifs tels les polyphénols, les flavonoïdes, les ellagitanins, les
proanthocyanidines qui présentent diverses activités biologiques telles que l’élimination des
radicaux libres, l’inhibition de la croissance microbienne et la diminution des risques de
maladies cardiovasculaires, cerebro-vasculaires et certains cancers (Menaet al.,2011).

4
Synthèse bibliographique

La grenade est très sucrée, par contre la présence d’acide citrique la rendégalement
acidulée. Elle est très juteuse, est aussi une source non négligeable de vitamine C qui
contribue à la santé des os, des cartilages, des dents et desgencives. De plus, elle protège
contre les infections, favorise l’absorption du fercontenu dans les végétaux et accélère la
cicatrisation. Ce fruit fournit aussi de nombreuses vitamines du groupe B, et plus
particulièrementde la vitamine B6 (Wald, 2009).

I.2.Origanum glandulosumDesf

I.2.1.Description botanique et répartition géographique

L’origan est communément utilisé à travers le monde pour définir un arôme et une
saveur épicée. Ce nom commun recouvre en réalité une soixantaine d’espèces. La majorité
d’entre elles appartiennent aux familles botaniques des
LamiaceaeetdesVerbenaceae(Kintzios, 2002).

L’espèceOriganumglandulosumest une plante herbacée à tiges toutes dressées,


rameuses souvent rougeâtres, persistantes de 30 à 60 cm de haut. Les feuilles sont opposées,
ovales à elliptiques, courtement pétiolées, de petites taille (0,5 à 2,5 cm de long sur 0,5 à 1 cm
de large) entières, de couleur grise feutrée car recouvertes de poils sur les deux faces
(Boullard, 2001).

Les espècesdu genre Origanum sont principalement distribuées sur le pourtour du


bassin méditerranéen, dont près de 80 % exclusivement présents dans l’Est méditerranéen
(Skoula et al.,2002). Quatre espèces sont restreintes à l’Ouest méditerranéen et trois sont
endémiques de la Libye. Certaines sont assez rares, comme O. minutiflorum,espèce
endémique de Turquie limitée à une aire de distribution à l’ouest du massif du Taurus (Suhaj,
2006).

Nom vernaculaire français : Origan


Nom vernaculaire anglais : Oregano
Nom vernaculaire arabe :Zaàthar
Nom vernaculaire kabyle : Zaàthar

Figure02 : Photographie d’Origanum glandulosum Desf.


5
Synthèse bibliographique

I.2.2.Systématique

La classification de cette plante décrite par Quezel et Santa(1963)est présentée dans le


tableau II.

Tableau II : Systématiqued’Origanum glondulosum Desf.

Règne Végétal
Embranchement Spermatophytes
Sous embranchement Angiospermes
Classe Dicotylidones
Ordre Lamiales
Famille Lamiaceae
Genre Origanum
Espèce Origanum glandulosumDesf

I.2.3.Principes actifs et vertus thérapeutiques

Les espèces d'origan sont d'une grande importance économique comme une épice. Ils
sont également utilisés en médecine traditionnelle pour traiter les troubles de santé.
Cependant, des études ont montré l’intérêt des plantes de ce genre en raison de leur effet
antimicrobien (Sözmenet al., 2012).Cytotoxique (El Babiliet al., 2011), insecticide
(Traboulsiet al., 2002) et antioxydant (Lagouriet al., 1993 ; El Babili et al.,2011).

Ses effets sont dus principalement aux tanins et aux substances amères de la plante ainsi
qu’à son huile essentielle. Les plantes médicinales qui présentent cette combinaison de
substances actives sont excellentes contre les affections de l’estomac et de l’intestin et les
ballonnements. L’origan a une action désinfectante sur le système digestif et stimule
simultanément la production de sucs digestifs. Elle est également indiquée en cas de
diarrhées(Mahmoudi, 1990)

Les vertus de l’origan sont bien connues et appréciées dans les tisanes, sirops et
bonbons contre la toux. Une décoction de l’origan utilisée en gargarisme apaise les maux de
gorge et les inflammations de la bouche et du pharynx. Il est également employé dans le

6
Synthèse bibliographique

traitement de l’asthme, de la coqueluche et de la bronchite. Les feuilles fraîches de l’origan


mâchées apaisent égalementles maux de dents. Les bains de l’origan ont des effets bénéfiques
en cas de refroidissement et de rhumatismes. L’origan pris en infusion, additionné à l’eau de
bain ou à une huile de massage ou appliquée en compresse a une action relaxante en cas de
maux de tête, de nervosité, d’irritabilité et de troubles de la menstruation(Erdogan et
Belhattab, 2010).

I.3.Prunus persica (L.) Batsch

I.3.1.Description botanique et répartition géographique

Le pécher est un petit arbre fruitier pouvant atteindre au maximum 6 m. Ses feuilles sont
étroitespointues, lisses, vertes, finement dentées (Yanishlieva-Maslarovaet
al.,2001).L’épiderme des fruits est soit lisses ou pubescent, de couleur jaune-vert ou rouge
avec tous les intermédiaires possibles et des rayures(Bretaudeau et al.,1991).

Le pêcher est très fréquemment cultivé (Bezanger-Beauquesne et al.,1990), largement


distribué dans le monde dans les régions tempérées, donne de bons résultats lorsque les sols
peu calcaires et bien drainés(Michel,1984). Le pêcher estoriginaire de la chine sa culture date
plus de 4000 années(Bouhadida etal.,2008).

Nom vernaculaire français : Pêcher

Nom vernaculaire anglais : Peach

Nom vernaculaire arabe : El-khouk

Nom vernaculaire kabyle : El-khoukh

Figure 3 : Photographie de Prunus persica (L.) Batsch.

7
Synthèse bibliographique

I.3.2.Systématique

La systématique de Prunus persicaest présentée dans le tableau III.

Tableau III :Systématique de Prunus persica(L.) Batsch(Laterne et Lespinasse, 2008 ; El


Debbagh, 2016).

Règne Végétal
Sous régne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Mangnolipsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Rosales
Famille Rosaceae
Sous famille Amygdaloideae
Genre Prunus
Espèce Prunus Persica

I.3.3.Principes actifs et vertus thérapeutiques

En étudiant la composition chimique des feuilles de P. persica, elle dispose en éléments


minéraux tels Calcium, Manganèse, Magnésium, Phosphore, Potassium, Azote et
Zinc(Michel, 1984). Les composés phénoliques majoritaires retrouvés dans ses feuilles
sontl’acide férulique et l’acide p- coumarique (Liakopoulos et al.,2001).

Les composés phénoliques représententles principes source de la capacitéantioxydante


de la pêche, ils sont connus pour améliorer la stabilité des lipoprotéines de base densité (LDL)
à l’oxydation, ce qui contribue à la prévention de l’athérosclérose et de certains maladies
crâniennes(Drogoudi et al.,2007). La pêche est une sourcede fibres alimentaires (Leontowicz
et al.,2002).

Le fructose contenu dans la pêche a un effet bénéfique sur la santé gastro-intestinale,car


il favorise la croissance des bifidobactéries et lactobacilles dans le gros intestin qui représente
la flore bénéfique. La pêche est un fruit peu sucré, riche en sorbitol, ce sucre alcool présente

8
Synthèse bibliographique

des effets bénéfiques en matière de santé dentaire et de diététique. La pêche peut donc être
consommée par les diabétiques(Lacoste, 2006)

I.4. Rubus fruticosus L

I.4.1.Description botanique et répartition géographique

La ronce commune mesure en moyenne 4 m de hauteur. Il s’agit d’une plante vivace,


semicaduqueet épineuse. Les feuilles sont vertes portant trois lobes, garnies de poils épars sur
lesdeux faces. Elles comportent cinq folioles souvent plissées et finement dentées. La fleur
setrouve construite selon le schéma propre à cette famille: Cinq pétales roses ou
presqueblanches, cinq sépales vertes sur le dos, étalées et concaves et de nombreuses étamines
pluscourtes que les styles ou les égalant à peine. Les fruits sont des grappes de baies
noires(Bruzzese et al.,2000).

L’espèce est présente sur tout l’hémisphère nord, des régions tempérées aux régions
froides, du bord de mer balayé par les embruns au bord des glaciers à 2300 mètres d’altitude.
Le Mûrier sauvage s'est acclimaté en Amérique et en Australie. II pousse surtout dans les
haies et les forêts (Iserin, 2001).

Nom vernaculaire français : Ronce


commune, Ronce des haies, Ronce, Mures
sauvages;

Nom vernaculaire anglais : Blackberry;

Nom vernaculaire kabyle : Inigel

Nom vernaculaire arabe : Tût el Ullayq.

Figure 04 : Photographie de la partie aérienne de Rubus Fruticosus.

9
Synthèse bibliographique

I.4.2.Systématique

D’après Bock (2013), la classification de la Ronce est présentée dans le tableau IV.

Tableau IV : Systématique de Rubus fruticosus L.

Règne Plante
Sous règne Tracheobionta
Super division Spermatophyta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous classe Rosidae
Ordre Rosales
Famille Rosaceae
Genre Rubus
Espèce Rubus fruticosus L

I.4.3.Principes actifs et vertus thérapeutiques

Les feuilles du murier sontcouramment utilisées en phytothérapie car elles possèdent de


nombreuses vertus, en effet celles-ci sont un excellent antidiabétique, dépuratif, astringentes,
et donc souvent utilisées dans le traitement des inflammations de la gencive, des ulcères de la
cavité buccale et de la toux. Ellessont dotées aussi de propriétés anti diarrhéiques, diurétiques
et anti hémorroïdaires (Zia-Ul-Haq et al., 2014). D’après Riaz et al, (2011), la mûredispose
également d’un pouvoir anxiolytique par dépression du système nerveux central. Ce dernier
est plus élevé dans les fruits et il minime dans les tiges. En plus de ces activités, l’étude
menée par Gomar et al, (2014) met en évidence un effet protecteur des difficultés cognitives.

II.Tisane

La tisane est un moyen très accessible de profiter des bienfaits de la phytothérapie.


Elle consiste à extraire les composés aromatiques des plantes par différentes méthodes de
préparation telles que la macération, la décoction ou l’infusion de matériel végétal (fleurs
fraîches ou séchées, tiges, racines, feuilles) généralement dans de l’eau chaude (Odile et
Danielle, 2004).

10
Synthèse bibliographique

II.1.Les méthodes de préparation des tisanes à base des plantes médicinales

Pour préparer des tisanes, il faut avoir une connaissance des propriétés des plantes est
leurs utilisations médicales (phytothérapie de la plantes, les molécules actives, les maladies).

a) Décoction

La décoction consiste à faire bouillir la plante dans l'eau pendant 5 à 15 minutes, puis
à filtrer le liquide obtenu (le décocté). Cette technique est adaptée aux parties dures et
compactes (bois, écorces, tiges, racines) qui ne délivrent leurs principes actifs que sous
l'action prolongée de la chaleur.

b) Infusion

L’infusion consiste à verser de l'eau bouillante sur les plantes ; après 5 à 10 minutes
dans un récipient couvert, l'ensemble est filtré pour donner l'infusée. L'infusion est adaptée
aux parties des plantes délicates : feuilles, fleurs, sommités fleuries. Les infusions sont bues
ou quelque fois utilisées en usage local (gargarismes, collyres) ou en usage externe (bains,
lotions).

c) Macération

C’est une solution obtenue en traitement, pendant un temps plus ou moins long, une
plante par l'eau froide pour en obtenir les principes solubles (selon les cas, de quelques heures
à plusieurs jours par fois plusieurs semaines) ( Muanda, 2010).

11
Synthèse bibliographique

III. Composés phénoliques

III.1. Définition des polyphénols

Au sens strictement chimique du terme, les « polyphénols » devraient se restreindre aux


structures qui comportent au moins deux groupements phénoliques, quel que soit le nombre
de groupes hydroxyles qu’ils portent chacun (Quideauetal., 2011).

Ce sont des métabolites secondaires des plantes (Garcia-Salas et al.,2010 ; Ryuetal.,


2016; Tiwariet al., 2016;Deng et al., 2017), représententla pigmentation (teinte des feuilles,
couleur desfruits et des fleurs) (Serrano et al., 2010) et jouent également un rôle dans la
protection des plantes contre les agressions pathogènes (Drewnoskiet al.,2000; Zem et
Fernandez, 2005).

III.2.Classification des polyphénols

Les polyphénols sont classés en différents groupes en fonction dunombre de noyaux


aromatiques qui les composent et des éléments qui les relient.On distingue les phénols
simples (parmi eux les acides phénoliques), les flavonoïdes, leslignanes et les stilbènes
(Boros,2010). En plus de cette diversité, les phénols sont présentsnaturellement sous forme
conjuguée : avec des sucres, des acides organiques, entre eux. Selon Manachet al, (2004), les
polyphénols sont répartit en plusieurs classes comme l’indique la figure 5

Polyphénols

Acides Flavonoïdes Stilbènes Lignanes


phénoliques

Flavanonols Flavonols

Anthocyanidine Flavanones

Isoflavones Flavones

Figure 5: Classification des polyphénols (Manachet al.,2004)

12
Synthèse bibliographique

III.2.1. Acides phénoliques

Le terme d’acide-phénol peut s’appliquer à tous les composés organiques possédant au


moins une fonction carboxylique et un hydroxyle phénolique (Bruneton, 2009).Les acides
phénoliques se scindent en deux grands groupes distincts : les acideshydroxybenzoïques, et
les acides hydroxycinnamiques(Han et al., 2007).

a) Les acides hydroxybenzoïques

Ce sont des dérivés de l'acide benzoïque, qui ont une structure générale de base de type
(C6-C1) (figure 6). Ils existent souvent sous forme d'esters ou de glycosides (Macheixet al.,
2005).

Figure6: Structure des acides hydroxybenzoïques(Macheix, et al.,2005).

a) Les acides hydroxycinamiques (phénylpropanoïdes)

Les acides hydroxycinamiques dérivent de l'acide cinnamique, qui ont une structure
générale de base de type (C6-C3) (figure 7). Ils existent souvent sous forme combinée avec
des molécules organiques (Acide vanillique,Acide gallique) (Sarni-Manchado et Cheynier,
2006)

Figure 7 : Structure des acideshydroxycinnamiques(Chanforan, 2010)

13
Synthèse bibliographique

III.2.2.Flavonoïdes

Actuellement, environ de 4000 composés flavoniques sont connus (Edenharder et


Grünhage, 2003) et ont tous le même squelette de base à quinze atomes de carbones qui sont
arrangés à une configuration C6-C3-C6 de type phényl-2-benzopyrane ce quiest synonyme
avec la structure 2-phényle chromane (Yao et al., 2004).

Ces molécules ont un rôle importantes dans la santé humaine, grâce à leurs divers
propriétés biologiques importantes (pouvoir antioxydant, inhibition de la peroxydase
lipidique, activité anti-inflammatoire…ect.Elles sont utilisées en bactériologie, pharmacologie
et en médecine (Alcarazetetal., 2000 ;Rodriguez-Vaquero et al.,2007).

Les principales classes des flavonoïdes sont : les flavonols les flavones, les flavanones,
les flavan-3-ols, lesisoflavones et les anthocyanes, ils varient dans leurs caractéristiques
structurelles par la diversité fonctionnelle autour de l’oxygénation de l’hétérocycle.
(Sadasivamet al., 2003).

 Les flavanols

Les flavonols sont caractérisés par la présence d’une double liaison en position 2-3 et
d’un groupement hydroxyle en C3 (figure8). Ils sont les flavonoïdes les plus répandus dans le
règne végétal, leur couleur varie du blanc au jaune, elles sont essentiellement représentées par
la quercétine, le kaempférol et la myricétine. (Fraga, 2009).

Figure8: Des exemples des structures chimiques des flavonols(Fraga,2009).

14
Synthèse bibliographique

III.2.3. Tanins

Les tanins sont des substances polyphénoliques de structures variées, localisés dans les
vacuoles, solubles dans l’eau et insolubles dans les solvants organiques apolaires (Aguilera-
Carboet al.,2008) . Ces substancesont en effet la propriété de se combiner aux protéines, ce
qui explique leur pouvoir tannant, très répondu dans le règne végétal. Les tanins peuvent
exister dans divers organes, mais on note une accumulationplus particulièrement dans les
tissus âgés ou d’origine pathologique. Ondistingue: les tanins hydrolysables et les tanins
condensés. (RouxetCatier,2007).

a) Les tanins hydrolysables

Les tanins hydrolysables (figure 9) sont des esters de glucose, c’est à dire un noyau
central de glucose sur lequel se fixent, au moyen d’une liaison ester, des acides : l’acide
gallique pour le groupe des gallotanins et l’acide ellagique pour le groupe des ellagitanins,
leur hydrolyse par des acides, des bases ou certaines enzymes, libère le glucose ainsi que les
acides gallique ou phénolique liés (Ghestem et al., 2001).

Figure 9: Structuredes tanins hydrolysables(Ghestem et al., 2001).

b) Les tanins condensés

Appelés aussi proanthocyanidines ou procyanidines. Les tanins condensés (figure 10)


sont des polyphénols de masse molaire élevée. Ils résultent de la polymérisation auto-
15
Synthèse bibliographique

oxydative ou enzymatique des unités de flavan-3,4-diol liées majoritairement par les liaisons
C4-C8 (parfois C4-C6) des unités adjacentes, et se nomment ainsi proanthocyanidines de type
B. Lorsque la condensation se produit entre les unités adjacentes par la liaison C4-C8 et par
une liaison d’éther additionnelle entre C2 et C7, les proanthocyanidines sont dits de types A
(Wollgast et Anklam, 2000 ; Dykes et Anklam , 2006).

Figure 10 :Structure des tanins condensés. (JarrigeetRuckebusch,1995).

IV. Activité antioxydante

IV.1. Les radicaux libres

Un radical libre est une espèce chimique qui possède un électron célibataire qui lui
confère une réactivité vis-à-vis d’autres molécules. La production d’espèces réactives de
l’oxygène (ROS) ou de radicaux libres est normale et ne constitue pas une situation
pathologique en soi. En effet, elle joue un rôle dans certaines voies de signalisation.

De plus, il existe divers systèmes permettant d'éliminer les ROS et de rétablir la balance
oxydative. Ces systèmes peuvent être des enzymesd’origine endogène (catalase par exemple)
ou de simples moléculesd’origine exogène (vitamine E par exemple) (Florence,2016).

IV.2. Stress oxydatif

Le stress oxydant se définit par un déséquilibre entre production de radicaux libres et


espèces anti-oxydantes en faveur de la production de radicaux libres ou espèces réactives
oxygénées. Ceci est induit par un déséquilibre entre pro-oxydant et système antioxydant
(Florence, 2016).Le stress oxydant est l’un des facteurs potentialisant l'apparition de maladies

16
Synthèse bibliographique

plurifactorielles tel que le diabète, la maladie d'Alzheimer, les rhumatismes et les maladies
cardiovasculaires (Favier, 2003).

Figure 11 : Déséquilibre de la balance entre antioxydants et pro-oxydants (Papazianet


al.,2008 ; Cristopheet al., 2011 ; Florence, 2016).

IV.3. Les antioxydants

Un antioxydant est toute substance capable de retarder ou d’inhiber l’oxydation des


substrats biologiques (Al-Mamaryet al.,2002 ; Boyd et al., 2003 ; Karouet al., 2005). Ce
sont des composés qui réagissent avec les radicaux libres et les rendent ainsi inoffensifs
(Vansant, 2004), capables de minimiser efficacement les rancissements, retarder la
peroxydation lipidique, sans effet sur les propriétés sensorielles et nutritionnelles du produit
alimentaire. Ils permettent le maintien de la qualité et d’augmenter la durée de conservation
du produit. (Hellal, 2011).

D’une manière générale, un antioxydant peut empêcher l’oxydation d’un autre substrat
en s’oxydant lui-même plus rapidement que le substrat. Un tel effet résulte d’une structure de
donneurs d’atome d’hydrogène ou d’électrons souvent aromatiques cas de dérivés du
phénol(Yaacoub, 2009).

La grande capacité des composés phénoliques à contrecarrer les radicaux libres et achélater
les ions des métaux de transition est directement reliée à leurs caractéristiques structurales. Il
est prouvé que cette activité est due aux nombres et aux positions desgroupements hydroxyles
présents sur les cycles benzoïques (Rice-Evans et al., 1996 ;Daietal.,2010 ).

17
Synthèse bibliographique

En ce qui concerne le pouvoir antioxydant des flavonoïdes vis-à-vis des radicaux libres, il
estdû à leur propriété de donation d’atomes d’hydrogène disponibles dans les substituants
hydroxyles de leurs groupes phénoliques (Sandharet al., 2011). Les flavonoïdes exercent
aussi des effets antioxydants par la chélation des ions métalliques (le fer et le cuivre) qui sont
d’importance majeure dans l’initiation des réactions radicalaires (Van Acker et al., 1996 ;
Verdanet al., 2011 ).

Des données scientifiques suggèrent que les antioxydants réduisent le risque de


maladies chroniques tels que le cancer et les maladies cardiaques(Yasameenet al.,2017).

18
Partie
pratique
Matériel
Et
méthodes
Partie pratique Matériel et méthodes

I. Matériel végétal

I.1. Echantillonnage et test d’humidité

Quatre plantes sélectionnées sur la base de leur utilisation en médecine traditionnelle


locale à savoir, Punica Granatum, Origanum glandulosum, Prunus Persica, Rubus fruticosus.
Les fruits du grenadier sont cueillis à partir des arbres cultivés et les feuilles des trois autres
plantes ont été collectées dans leurs habitats ou elles se développent d’une manière sauvage.
Les échantillons ont été collectés dans des endroits loin de tout impact de pollution.
L’échantillonnage a été réalisé d’une manière aléatoire à partir de plusieurs arbres et arbustes
(annexe 1).

Afin de déterminer la teneur en humidité, juste après la récolte, une dessiccation à été
réalisée à 103°C pendant 4 heures dans une étuve (Doymaz et al., 2004). La teneur en eau est
calculée à partir de la formule suivante :

La teneur en eau (%) ═ [(Mf ─Ms)/Mf] x100

Mf: Matière fraiche (g).


Ms : Matière sèche (g).

I.2. Préparation des échantillons (Séchage, broyage et tamisage)

Les feuilles des plantes et les écores de fruit des grenades ont été choisies, nettoyées et
débarrassées de la poussière et d’autres impuretés, puis ont été séchées à l’étuve, réglée à
40°C.

Les feuilles et les écores séchées, de chaque plante, ont été broyées à l’aide d’un
broyeur électrique (Techwood), puis sont soumises à un tamisage à l’aide d’un tamiseur,
seules les fractions dont le diamètre inférieur à 0,5nm a été utilisé pour l’extraction.

Les poudres obtenues sont conservées à température ambiante, à l’abri de la lumière et


de l’humidité dans des bocaux en verre opaques, préalablement séchés à l’étuve, pour des
utilisations ultérieures.

19
Partie pratique Matériel et méthodes

II. Optimisation des paramètres de préparation de deux tisanes

II.1. Effet du rapport échantillon/échantillon sur la teneur en polyphénols totaux

En se basant sur l’utilisation et les effets thérapeutiques des tisanes traditionnelles


préparées à base des plantes étudiées, deux mélanges composés de deux plantes ont été
réalisées comme suit : O.glandulosum / R.fruticosus (tisane 1) et P.granatum / P.persica
(tisane 2).

Pour déterminer le rapport échantillon/échantillon optimum pour donner le maximum de


composés phénoliques, pour chaque tisane, les rapports suivants ont été testés: 25/75, 50/50 et
75/25 (mg/mg), avec fixation du ratio échantillon/solvant, du temps et de la température
d’extraction à 100mg/30mL, 10 min et 100°C, respectivement.

II.2. Effet du rapport échantillon/solvant sur la teneur en polyphénols totaux

L’extraction des composés phénoliques a été effectuée en utilisant les mélanges


déterminés précédemment, en faisant varier le ratio échantillon/solvant de100/20, 100/35,
100/65, 100/75, 100/100, 100/150 et 100/200 (mg/mL) pour la tisane 1 et de 100/50, 100/75,
100/100, 100/150, 100/200, 100/250, et 100/300 (mg/mL) pour la tisane 2, avec fixation du
temps et de la température d’extraction à 10 min et 100°C, respectivement.

Pour confirmer les résultats obtenus dans la présente étape, le volume à été fixé aux
optimums retrouvés en variant la quantité de chaque mélange comme suit : 10/35,
70/35, 100/35, 130/35 et 160/35 (mg/ml) pour la tisane 1 et de 40/250, 70/250, 100/250,
130/250, 150/250, 160/250 et 170/250 pour la tisane 2 avec fixation du temps et de la
température d’extraction à 10 min et 100°C, respectivement.

II.3. Effet de la température sur la teneur en polyphénols totaux

Les composés phénoliques des deux mélanges de plantes étudiés sont extraits en faisant
varier la température d’extraction : 60, 80, 100°C sous forme d’infusion et une extraction sous
forme de décoction en fixant le temps d’extraction à 10min et d’autres paramètres aux
optimums déterminés dans les étapes précédentes.

20
Partie pratique Matériel et méthodes

III. Dosage des composés phénoliques

III.1. Dosage des polyphénols totaux

Le réactif de Folin-Ciocalteu, mélange de l’acide phosphotungstique (H3PW12O40) et de


l’acide phosphomolybdique (H3PMO2O40), est réduit en présence de polyphénols en un
mélange d’oxydes bleu de tungstène (W8O23) et de molybdène (MO8O23). L’intensité de la
couleur bleue obtenue est proportionnelle au taux de composés phénoliques présents dans le
milieu réactionnel (Ribèreau-Gayon, 1968 ; Lapornik, 2005).

La méthode de dosage des composés phénoliques totaux utilisée est celle de Folin
Ciocalteu rapportée par Medouni-Adrar et al. (2015), elle consiste à mélanger 200µl
d’extrait avec 1500µl du réactif de Folin- Ciocalteu (dilué au 1/10). Après 3 min, 1500µl de
carbonate de sodium (6%) sont additionnés. Le mélange est laissé à température ambiante
pendant 30 min et L’absorbance est mesurée à 760 nm. Une courbe standard est réalisée avec
l’acide gallique dans les mêmes conditions que le dosage des échantillons. Les résultats sont
rapportés en mg équivalent de l’acide gallique par gramme de matière sèche (mg EQ/g MS).
(Annexe 3.1).

III.2. Dosage des flavonoïdes

La teneur en flavonoïdes est déterminée par la méthode colorimétrique de Lamaison et


Carnat, (1991) rapportée par Bahorun et al, (1996). Cette méthode est basée sur la formation
de complexes jaunâtres suite à la chélation de métaux Al3+, utilisés sous forme de chlorure
d’aluminium (AlCl3), par les groupements OH. La coloration ainsi formée est proportionnelle
au taux de flavonoïdes dans le mélange (Ribereau-Gayon, 1968).

1ml d’une solution méthanolique de chlorure d’aluminium AlCl3 (0,1 M), à 2% est
additionné à 1 ml d’extrait. Le mélange est vigoureusement homogénéisé et laissé reposer
pendant 15 min à l’obscurité et à température ambiante. Les absorbances des échantillons sont
lues au spectrophotomètre à 455nm. Les résultats sont rapportés en mg équivalent de
quercetine par gramme de matière sèche (mg EQ/g MS). (Annexe 3.2).

III.3. Dosage des flavanols

21
Partie pratique Matériel et méthodes

La méthode rapportée par kumuran et Karunakaran (2007) est utilisée pour estimer la
teneur en flavonols : 0,5ml de chlorure d’aluminium (2%) et 0,75ml d’acétate de sodium sont
ajoutés à 0,5ml d’extrait. Après incubation pendant 30 min à température ambiante,
l’absorbance est mesurée à 440nm. Le contenu en flavonols est exprimé en mg équivalent de
quercetine par g de matière sèche (mg EQ/gMS) par référence à une courbe d’étalonnage
(Annexe 3.3).

III.4. Dosage des tanins totaux

Dans la présente étude, nous avons utilisé le protocole de précipitation des protéines
(BSA) proposé par Hagerman et Butler (1978), pour estimer le contenu en tanins totaux.

Cette méthode qui utilise la Sérum Albumine Bovine (BSA), est basée sur l’aptitude de
précipiter les protéines tanins formant ainsi un complexe insoluble tanins-BSA. Ce précipité
une fois dissout dans la solution alcaline (SDS/TEA), forme un complexe ion ferrique-
polyphénols de couleur bleue-vert-violacée.

1ml de solution BSA est ajouté à 1ml de solution extrait. Après 24 heures d’incubation
à 4°C, une centrifugation est réaliser à 4000 rpm pendant 15min. le culot récupéré est dissout
dans 2 ml de la solution SDS/TEA pendant 15 min, puis additionné de 0,5 ml de chlorure de
fer (FeCl3) à 0,1%. Le mélange réactionnel est agité vigoureusement avant d’être laissé au
repos à l’abri de la lumière pendant 15min.

Les absorbances des échantillons sont lues à 510nm ; les résultats sont rapportés en mg
équivalent d’acide tannique par g de matière sèche (mg EAT/g MS). (Annexe 3.4).

III-5-Dosage des tanins condensés (Proanthocyanidines)

Les tanins condensés sont déterminés par la méthode à la vanilline en milieu acide selon
le protocole décrit par Mélo et al. (2006). Cette méthode est basée sur la capacité de vanilline
à réagir avec les unités des tanins condensés en présence d’acide pour produire un complexe
coloré.

500µl de la solution de vanilline (4%) et 250µl d’HCl sont ajoutées à 350µl d’extrait.
Après incubation pendant 30 min à température ambiante, l’absorbance est mesurée à 500 nm.

22
Partie pratique Matériel et méthodes

Le contenu en tanins est exprimé en mg équivalent de catéchine par g de matière sèche (mg
EC/g MS). (Annexe 3.5).

IV. Evaluation du pouvoir antioxydant

IV.1. Pouvoir réducteur

Le test du pouvoir réducteur du molybdate d’ammonium repose sur la réduction du


molybdate sous la forme Mo6+ à la forme Mo5+ par des substances organiques antioxydantes.
En milieu acide, il y a formation d’un complexe phosphate-Mo5+ qui se traduit par une
coloration verte et dont l’intensité est proportionnelle à la concentration en antioxydants
(Bougatef et al., 2009).

La détermination de l’activité antioxydante en utilisant le molybdate d’ammonium est


réalisée selon la méthode décrite par Silici et al. (2010). Un solvant réactif, formé de
phosphomolybdate d’ammonium, phosphate de sodium et d’acide sulfurique a été utilisé
(Annexe 2).

2ml du solvant réactif sont ajoutés à 200 µl d’extrait. Après incubation au bain-marie à
90°C pendant 1H30 min. l’absorbance a été mesurée à 695 nm. Les résultats sont déterminés
en se référant à la courbe d’étalonnage de l’acide gallique (annexe 4.1) et sont exprimés en
mg EAG/g MS.

IV.2. Pouvoir antiradiculaire (DPPH)

Le piégeage du radical stable DPPH• est une méthode largement utilisée pour évaluer
l’activité antioxydante (Sundararajan et al., 2006 ; Ferreira et al., 2007 ; Blanc et al.,
2011 ).

Le radical DPPH• entre en réaction avec des agents réducteurs donneurs d’atome
d’hydrogène qui sont capables de réduire ce radical (Hinneburg et al., 2006 ; Hubert, 2006 ;
Subhasree et al., 2009 ; Coelhoa et al., 2010). Les substances qui sont en mesure d'effectuer
cette réaction peuvent être considérée comme des antioxydants et donc des piégeurs de
radicaux (Amarowicz et al., 2004 ; Hinneburg et al., 2006; Mathew et Abraham, 2006).

23
Partie pratique Matériel et méthodes

Pour chaque extrait, cinq dilutions ont été préparées dans du méthanol (1,93 à 9,67
mg/L). 2 mL de chaque dilution ont été ajoutés à 0,15 mL d'une solution méthanolique de
DPPH• (10-3M) et maintenu dans l'obscurité à la température ambiante pendant 30 min
Ensuite, l’absorbance a été mesurée à 517 nm par rapport à un témoin préparé sans extrait
(Blois, 1958).

Le pourcentage de neutralisation du radical de DPPH est calculé selon la formule


suivante :

% d’inhibition du DPPH. = (Abscontr – Absséch / Abscontr) 100


Dont :
Abscontr : Absorbance du contrôle
Absséch : Absorbance de l’échantillon

V. Analyse statistique

Tous les tests ont été effectués en triple. Les moyennes et les écarts types sont calculés
avec Excel de Microsoft Office 2010.

Une analyse statistique est faite par l’analyse de la variance (ANOVA) à un facteur avec
une comparaison multiple des moyennes (Test Fisher LSD) à l'aide de logiciel STATISTICA
5.5 Fr.

24
Résultats
et
discussion
Partie pratique Résultats et discussion

I. Taux d’humidité

Les résultats de la figure 12 ont montré des taux d’humidité relativement élevés avec
des différences significatives (p< 0,05) entre les différents échantillons.

échantillons

Figure 12 : Teneurs en humidité des échantillons

Les valeurs portant des lettres différentes sont différentes significativement (P< 0,05).
Les résultats sont classés par ordre croissant ; a > b > c > d.

Les feuilles de l’O. glandulosum (Og) présentent le taux d’humidité le plus élevé 73,42
± 0,63% suivi par R. fruticosus (Rf) avec une teneur de 68,62± 0,005 % et P. persica (Pp)
avec un taux de 54,31 ± 0,04 %, les écorces de P. granatum (Pg) montrent le taux le plus
faible 13,01± 0,17%.

Le séchage des plantes surtout ayant un taux d’humidité élevé, est recommandé avant
l’étape d’extraction qui généralement ne peut être réalisé aussitôt après la collecte des
échantillons. Plusieurs raisons expliquent le recours à l’élimination d’eau ; d’après Ribéreau
Gayon (1968), l’eau présente une source de dégradation des polyphénols par le phénomène
d’oxydation.

25
Partie pratique Résultats et discussion

II. Optimisation des paramètres de préparation des deux tisanes : Og,Rf et


Pg,Pp

L’extraction des composés phénoliques est influencée par leur nature chimique, la
méthode d’extraction utilisée, la taille des particules, le temps et la température d’extraction.
Ainsi, les composés phénoliques des plantes sont souvent un mélange des différentes classes
des polyphénols qui sont soluble dans le système d’extraction utilisé (Naczk et Shahidi,
2006 ; Chirinos et al., 2007).

L’objectif de l’étape d’extraction des composés phénoliques à partir de la matrice


végétale est de libérer ces composés à partir des structures vacuolaires ou elles se trouvent,
par la rupture des tissus végétaux ou par le phénomène de diffusion (Chaalal, 2013).

II.1. Détermination des rapports optimums des échantillons Og/Rf et Pg/Pp

Afin de déterminer les rapports optimums, des extractions de composés phénoliques des
différents échantillons ont été réalisées.

II.1.1. La tisane 1 : échantillon Og/ Rf

La teneur en polyphénols totaux des différents ratios échantillon/échantillon est


présentée dans la figure 13.

L’étude statistique montre des différences significatives (p<0,05) entre les différents
mélanges, excepté l’extrait de Og/Rf : 25/75 (%/%) et l’extrait de Rf (100%) qui présentent
des teneurs en composés phénoliques similaires (p >0,05) et les plus élevées.

26
Partie pratique Résultats et discussion

échantillons

Figure 13 : Teneurs en polyphénols totaux de tisane 1 échantillon (Og,Rf).

Les valeurs portant des lettres différentes sont différentes significativement (p< 0,05).
Les résultats sont classés par ordre croissant ; a > b > c.

Les résultats obtenus montrent clairement que R. fruticosus est l’espèce la plus riche en
composés phénoliques, avec une teneur de 164,70 ± 1,95 mg EAG/ g MS, en comparaison à
l’O. glandulosum (114,71 ± 1,90 mg EAG/ g MS), ce qui explique la teneur la plus élevé
obtenue dans le mélange de ratio 25/75 (173,21± 9,63 mg EAG/g MS). En deuxième position
se retrouve les deux autres mélanges avec des teneurs en polyphénols statistiquement
similaires (p>0,05). Suite à ces résultats, pour préparer une tisane du mélange d’Og et Rf
donnant un maximum de polyphénols, le mélange Og,Rf : 25/75 a été choisi.

Dans une étude effectuée par Skerget et al. (2005) et Rodriguez-Meizoso et al. (2006),
sur les extraits de feuilles d’Origanum glandulosum ont obtenus des teneurs en polyphénols
totaux de 186 mg et 182 mg EAG/ g MS respectivement, ces résultats sont supérieurs à ceux
trouvés dans la présente étude, la différence et peut être due à la méthode d’extraction qui est
réalisée avec des solvants différents. En effet, plusieurs travaux montrent que l’éthanol et le
méthanol, comme solvants d’extraction, donnent des rendements en polyphénols plus
important en comparaison au solvant aqueux (Chaalal et al., 2013 ; Dahmoune et al., 2013 ;
Medouni-Adrar et al., 2015).

27
Partie pratique Résultats et discussion

II.1.2. La tisane 2: échantillon Pg/Pp

La teneur en composés phénoliques totaux des différents ratios échantillon/échantillon


est présentée dans la figure 14.

L’étude statistique montre des différences significatives (p<0,05) entre les teneurs en
composés phénoliques des différents extraits, sauf pour les extraits Pg et pg/Pp qui présentent
des teneurs statistiquement similaires (p<0,05). L’ordre ainsi obtenu est comme suite :
Pg/Pp (75/25 : %/%) > Pg/Pp (50/50 : %/%) > Pg/Pp (25/75 : %/%) > Pg (100%)> Pp (100%).

échantillons

Figure 14 : Teneurs en polyphenols totaux de tisane 2 échantillon (Pg,Pp).

Les valeurs portant des lettres différentes sont différentes significativement (p< 0,05).
Les résultats sont classés par ordre croissant ; a > b > c > d.

Nous remarquons clairement que P.granatum est plus riche en composés phénoliques
que P.persica avec des teneurs (138.02 ±0.92, 67.85 ± 0.96 mg EAG/ g MS) respectivement.

Il est important de souligner, que les teneurs en composés phénoliques totaux les plus
élevées sont obtenues quand les deux plantes sont mélangées, en comparant aux extraits
lorsqu’ ils sont préparés seuls. En effet, l’extrait obtenu à partir du mélange Pg,Pp (75/25)
présente une teneur 2 fois plus importante que celle enregistrée dans l’extrait de Pg (100%) et
presque 4 fois plus que celle notée dans l’extrait Pp (100%). Sachant que, le principe de
dosage des composés phénoliques repose sur le même principe d’évaluation du pouvoir

28
Partie pratique Résultats et discussion

réducteur, nous pouvons suggérer que ces observations peuvent être expliquées par
l’apparition d’un effet synergique entre les composés phénoliques, des deux plantes, à réduire
l’acide phosphotungstique et l’acide phosphomolybdique du réactif de Folin-Ciocalteu. En
effet, plusieurs auteurs supposent l’existence d’un effet synergique, pour réduire le fer
ferrique en fer ferreux, entre les constituants présents dans les extraits (Philpott et al., 2004 ;
Tachkittirungrod et al., 2007 ; Bourgou et al., 2008).

Il est à noter aussi que, plus le mélange des deux plantes est enrichi en Pp, plus le
contenu phénolique totaux est élevé cela peut être expliqué par le faite que l’extrait de Pp est
plus riche en Polyphénols totaux par rapport à l’autre. Ainsi, le rapport optimum choisi dans
le cas de la tisane Pg/Pp est : 75/25 (%/%).

II.2. Détermination du rapport échantillon/solvant optimum pour préparer


chaque tisane

II.2.1. La tisane 1: échantillon Og, Rf

Les résultats de dosage des composés phénoliques des extraits à différents ratios
échantillon/ volume sont présentés dans la figure 15.

échantillons

Figure 15: Effet de volume sur l’extraction des composés phénoliques de la tisane 1
échantillon (Og,Rf).

29
Partie pratique Résultats et discussion

Les valeurs portant des lettres différentes sont différentes significativement (p< 0,05).
Les résultats sont classés par ordre croissant ; a > b > c > d.

Après l’analyse statistique des données expérimentales, les meilleurs volumes


d’extraction de composés phénoliques de mélange Og,Rf est 100/35 ml avec une teneur en
polyphénols totaux de 248,15 ± 9,8 mg EAG/g MS à un p < 0,05.

La figure 16 illustre les résultats de l’effet du rapport échantillon/volume dont le volume


a été fixé à 35 ml (volume optimum fixé suivant les résultats obtenus).

échantillons

Figure 16 : Effet du ratio échantillon/volume sur l’extraction des composés phénoliques de la


tisane 1(Og, Rf).

Les valeurs portant des lettres différentes sont différentes significativement (p< 0,05).
Les résultats sont classés par ordre croissant ; a > b > c.

L’analyse statistique indique des différences non significatives (p>0,05) entre les
rapports 70/35 et 100/35 (mg/ml) avec des teneurs les plus élevées en polyphénols totaux,
suivis par le rapport 10/35 (mg/ml) et en dernier se trouve les deux rapports 130/35 et 160/35
avec des teneurs similaires statistiquement (p>0,05).

30
Partie pratique Résultats et discussion

II.2.2. La tisane 2: échantillon Pg,Pp

Les résultats de dosage des composés phénoliques des extraits à différents ratios
échantillon/solvant sont présentés dans la figure 17.

échantillons

Figure 17 : Effet du volume de solvant sur l’extraction des composés phénoliques de


tisane 2 (Pg,Pp).

Les valeurs portant des lettres différentes sont différentes significativement (P< 0,05).
Les résultats sont classés par ordre croissant ; a > b > c > d>e.

L’étude statistique montre que le rapport échantillon/volume a un effet significatif


(p<0,05) sur la teneur en composés phénoliques des extraits. La teneur la plus élevée est
obtenue avec les ratios 100mg/200ml et 100mg/250ml (250,54± 2,38 et 279,64 ± 1,48 mg
EAG/g MS, respectivement) avec des différences non significatives (p>0,05), suivi par le
ratio 100mg/150ml.

Afin de confirmer ces résultats et de faire le bon choix entre les deux volumes qui ont
donné les meilleurs rendements en polyphénols totaux, la détermination de la quantité
d’échantillon, nécessaire pour le volume choisi dans la présente étape, a été effectuée, les
résultats sont illustrés dans la figure 18.
31
Partie pratique Résultats et discussion

280
a

Composés phénoliques 210 b


(mg/g M S)

d c
140 d d e

70

échantillons

Figure 18 : Effet du ratio échantillon/volume sur l’extraction des composés


phénoliques de la tisane 2 (Pg,Pp).

Les valeurs portant des lettres différentes sont différentes significativement (P< 0,05).
Les résultats sont classés par ordre croissant ; a > b > c > d > e.

Nous remarquons, quel que soit l’échantillon en question, que le contenu phénolique
augmente avec l’augmentation du volume du eau, ou en diminuant la masse de l’échantillon,
cela peut être expliqué par le phénomène de la diffusion (gradient de concentration entre
l’échantillon et le solvant d’extraction), en effet, le volume du solvant élevé augmente le
transfert de masse entre l’échantillon et le volume , ce qui traduit par conséquent
l’augmentation de la teneur en composés phénoliques dans l’extrait. C’est résultats sont en
accord avec plusieurs travaux antérieurs (Bachir bey et al., 2013 ; Chaalal et al., 2013 ;
Medouni-Adrar et al., 2015).

Le volume nécessaire pour extraire la même quantité d’échantillon diffère d’une matrice
végétale à une autre. Le volume du eau est plus important dans le cas du mélange Pg/Pp par
rapport à l’Og/Rf. D’autres rapports échantillon/solvant ont été trouvés par Jerez et al. (2006)
ont montré teneur élevée en composés phénoliques d’extrait d’écorce de pin est obtenue avec
un ratio solide/liquide de 100mg/5ml. Cependant, Fan et al. (2008), ont rapporté que le ratio
échantillon/ solvant 100mg/32ml est le meilleur pour l’extraction des composés phénoliques

32
Partie pratique Résultats et discussion

de la pomme de terre, ce dernier est proche de celui trouvé dans le présent travail pour
l’échantillon Og,Rf.

Quant à la diminution de la teneur en composés phénoliques, observée à 100/300,


100/100 et 100/75 (mg/ml) pour la tisane 2, et aussi dans le cas du rapport 10/35 (mg/ml)pour
la tisane 1, peut être expliquée par la dilution très élevée de l’extrait et il fallait concentrer
l’extrait afin de déterminer la concentration la plus probable. Cette hypothèse, est confirmée
par les résultats de la détermination des quantités optimums nécessaires pour les volumes
choisis, dans la présente étape, afin de maximiser le contenu phénolique.

Ainsi, la présente étude indique que les ratios 130mg/250ml (Og,Rf) et 100mg/35 ml
(Pg,Pp) augmentent le transfert de masse entre l’échantillon et le solvant, ce qui traduit par
conséquent l’augmentation de la teneur en composés phénoliques dans l’extrait.

II.3. Détermination de la température optimale pour préparer chaque tisane

L’étude de l’effet de la température sur l’extraction des composés phénoliques des


échantillons étudiés, a été analysée, les résultats obtenus sont illustrés dans la figure 19.
Composés phénoliques

Composés phénoliques
(mg/g)

(mg/g)

Températures Décoction

Figure 19 : Effet de la température et décoction sur l’extraction des composés


phénoliques de deux tisanes (Og,Rf) et (Pg,Pp).

33
Partie pratique Résultats et discussion

Les valeurs portant des lettres différentes sont différentes significativement (p< 0,05).
Les résultats sont classés par ordre croissant ; a > b > c > d pour la tisane 2 ; a’ > b’ > c’ >
d’ pour la tisane 1.

L’efficacité de l’extraction des composés phénoliques des deux tisanes sont


significativement influencées par la température, selon les résultats obtenus, la teneur en
composés phénoliques augmente de 88,76± 1,30 à 118,60± 1,17 mg EAG/g MS et de
139,75± 7,04 à 178,85± 2,67 mg EAG/g MS pour la tisane 1 (Og,Rf) et la tisane 2 (Pg,Pp)
respectivement, avec l’augmentation de température d’extraction de 60 à 100°C, et une
extraction meilleure a été notée lorsque l’extraction est faite par une décoction
(100°C/10min).

Selon Escribano-Bailon et Santos-Buelga (2003), l’augmentation d’extraction des


composés phénoliques à partir des écorces des agrumes avec l’élévation de la température est
due d’une part à la perméabilité des parois cellulaires et d’autre part, à l’augmentation de la
force de pénétration du solvant.

Plusieurs travaux ont montré que l’extraction des composés phénoliques est favorisée
par l’augmentation de la température, Shi et al. (2003) ont constaté, que 65 ° C est la
meilleure température pour l'extraction des composés phénoliques à partir de graines de
raisin, alors que Pinelo et al. (2005) ont indiqué que 50° C est la meilleure température pour
l'extraction à partir de pellicule de raisin, et Al-farsi et lee (2008) utilisaient 45 ° C comme
température optimale pour les graines des dattes.

Néanmoins, une température élevée peut entrainer la décomposition de certains


composés phénoliques (Wettasinghe et Shahidi, 2001 ; Liyana-Pathirana et Shahidi,
2005 ).

34
Partie pratique Résultats et discussion

III. Dosage des composés phénoliques

Les résultats obtenus par le dosage des composés phénoliques sont illustrés dans la
figure 20.

Échantillons

Figure 20: Teneurs en différentes classes polyphénoliques des deux tisanes (Og,Rf) ;(Pg ,Pp).

Les valeurs portant des lettres différentes sont différentes significativement (p< 0,05).
Les résultats sont classés par ordre croissant ; a > b > c > d>e pour la tisane 1; a’ > b’ > c’
> d’>e’ pour la tisane 2.

A l’issu des dosages effectués, il s’est avéré que les échantillons étudiés renferment des
teneurs non négligeables en composés phénoliques. La teneur enregistrée par la tisane Og,Rf
en polyphénols totaux est de 248,76 ± 18,05 mg EAG/g MS, suivis par les flavonoïdes avec
une teneur de 85,72 ± 4,36 mg EC/g MS dont les flavonols représentent 37 % des
flavonoïdes avec une teneur de 31,85 ± 0,48 mg EQ/g MS, enfin les tanins totaux qui
représentent une teneur de 61,42 ± 0,25 mg EAT/g MS dont les tanins condensés présente 72
% des tanins totaux avec une teneur de 44,51 ± 0,48 mg EC/g MS.

35
Partie pratique Résultats et discussion

Concernant les résultats du dosage des composés phénoliques de la tisane Pg,Pp,


révèlent une concentration en polyphénols totaux de 213,73 ± 1,08 mg EAG/ g MS, suivi par
les tanins totaux avec une teneur de 68,78 ± 0,53 mg EAT/g MS dont les tanins condensés
représentent 65% des tanins totaux (44,18± 2,61 mg EC/g MS), en dernier les flavonoïdes
avec une teneur 51,33 ± 2,82 mg EC/g MS, dont les flavonols représentent 50% des
flavonoïdes avec une teneur de 25,81± 0,40 mg EQ/g MS.

La composition en composés phénoliques diffère d’une espèce à une autre, et d’un


mélange à un autre. La diversité structurale des composés phénoliques conduit à la variabilité
des propriétés physico-chimiques ce qui rend la comparaison entre les données difficile. Dans
une étude effectuée par Bourgou et al. (2016) sur l’espèce Euphorbia helioscopia, ont
obtenu une teneur en ployphénols totaux de 24,2 mg EAG/g MS, tandis que Bonnaillie et al.
(2012) ont obtenus une teneur plus élevé en polyphénols totaux d’extrait méthalonique de
l’espèce Arachis hypogaea (143,5±2,1 mg EAG/g MS).Ces valeurs sont inférieures à celles
trouvées dans la présente étude. Ces écarts sont tout à fait justifiés, en effet, il s’agit des
espèces végétales différentes.

Concernant les tanins, ils représentent 25 % et 30 % de la teneur totale en polyphénols


totaux pour les tisanes 1 et 2, respectivement. Ces différences sont expliquées par plusieurs
facteurs, Mehanso et al. (1987), ont montré que les concentrations en tanins varient
largement au sein de la même espèce végétale selon le cultivar, l’âge de la plante, les
caractéristiques du site de croissance. Selon Makkar et al. (1998), les tannins condensés
augmentent avec la maturation des feuilles.

D’autre part, les flavonoïdes représentent 35% et 25 % de la teneur totale en


polyphénols totaux pour les tisanes 1 et 2, respectivement. Donzo et al. (2015), ont démontré
que la teneur en flavonoïdes totaux des écorces de tronc d’Uapaca togoensis, est rapportée 84
mg/100 MS, Brahmi et al. (2013) ont obtenu des teneurs élevées en flavonoïdes chez deux
variétés d’olive; 98,40 mg QE/100 g à 377,06 mg QE/100 g, obtenue à partir des feuilles de la
variété chemlali et de 119.28 mg QE/100 g à 147.96 mg QE/100 g pour la variété nebjmel.

Les teneurs trouvées par les auteurs cité ci-dessus sont largement supérieures à celle
enregistrées dans la présente étude. Ces différences peuvent être expliquées par
l’appartenance des échantillons à des espèces végétales différentes ce qui rend la comparaison
difficile.

36
Partie pratique Résultats et discussion

La variabilité des teneurs en polyphénols chez ces espèces végétales est due
probablement à la composition phénoliques des extraits (Hayouni et al., 2007), les facteurs
biotiques (espèce, organe et l’étape physiologique) et abiotiques (facteurs édaphiques), la
nature du sol et le type du microclimat et aussi des étages bioclimatiques où poussent ces
plantes (Atmani et al. 2009).

IV. Evaluation du pouvoir antioxydant

IV.1. Pouvoir réducteur

La réduction du molybdate est un paramètre très important dans l’évaluation de


l’activité antioxydants des plantes, elle se base sur la réduction du molybdène (MOVI) en
(MOV) par les antioxydants présents naturellement dans les plantes, ce qui engendre la
formation d’un complexe vert (phosphate /MOv) (Mcanalley et al., 2003). Les résultats
obtenus dans la figure 21 montrent que les plantes analysées ont la capacité de réduire le
molybdène.

Figure 21 : Pouvoir réducteur des deux tisanes.

Les valeurs portant des lettres différentes sont différentes significativement (P< 0,05).
Les résultats sont classés par ordre croissant ; a > b.

37
Partie pratique Résultats et discussion

Le pouvoir réducteur exprimé en milligramme équivalent d’acide gallique par gramme


de matière sèche (mg/g MS) enregistré est de 270,43 ± 0,45 et 230,42 ± 0,38 mg /g MS pour
les tisanes Og,Rf et Pg,Pp, respectivement.

Il est claire que la tisane préparée à base de mélange Og,Rf exerce un pouvoir réducteur
plus élevé que la tisane préparée à base du mélange de Pg,Pp, cela est du vrai semblablement
à sa teneur élevée en polyphénols totaux par rapport à la l’autre. En effet, de nombreux
travaux contribuent le pouvoir réducteur aux composés phénoliques constituants les plantes
(Ribeiro et al., 2008 ; Li et al., 2009 ; Fabri et al., 2009). Ces résultats concordent avec
plusieurs études menées sur l’évaluation de cette activité. En effet, plusieurs auteurs ont
déterminé des coefficients de corrélations élevés et significatifs entre les teneurs en composés
phénoliques et l’activité antioxydante, déterminée par le pouvoir antiradicalaire, le pouvoir
réducteur ou par d’autres tests tels que la méthode au ferrothiocyanate, ABTS, etc. (Ribeiro et
al., 2008 ; Oke et al., 2009 ; Slusarczy et al., 2009).

IV.2. Pouvoir antiradicalaire (DPPH*)

Afin d’évaluer l’activité antiradicalaire, la méthode au diphényl-picrylhydrazyl est


utilisée. Le degré de décoloration indique le potentiel piégeur des antioxydants présents dans
les extraits (Molyneux, 2004).

La concentration qui a piégé 50% (IC50) de radical libre DPPH* ainsi que la puissance
antiradicalaire (ARP=1/IC50) de chaque tisane ont été déterminées, les résultats sont montrés
dans le tableau (V).

Tableau V: Pouvoir antiradicalaire (DPPH*) des deux tisanes.

Les plantes étudiées IC50 en mg/ ml ARP


Tisane 1 (Og,Rf) 0,045± 0,002 b 22,24±0,025 a
Tisane 2 (Pg,Pp) 1.236±0,005 a 0.809 ±0,049 b

Les valeurs portant des lettres différentes sont différentes significativement (p< 0,05).
Les résultats sont classés par ordre croissant ; a > b dans chaque colonne.

38
Partie pratique Résultats et discussion

Le tableau (V) montre nettement que la tisane Og,Rf ne nécessite pas une concentration
élevée pour piéger 50% du radical libre DPPH en comparaison à la tisane préparée à base de
Pg,Pp. les IC50 ainsi enregistrées sont de 0,045 ± 0,002 et 1,236±0,005 mg/ml pour les tisanes
Og,Rf et Pg/Pp, respectivement. Par conséquent, la tisane préparée à base du mélange de
plante Og,Rf possède un pouvoir antioxydant plus important que la deuxième tisane. Ces
résultats sont dus probablement à leurs composition en polyphénols, la tisane Og,Rf est plus
riche en polyphénols taux, et à la capacité de ces derniers à donner des électrons et des
protons.

Bouhaddouda (2016), a montré que l'extrait méthanolique d’Origanum glandulosum a


une très forte activité antioxydante sur les radicaux DPPH* avec une IC50 = 0,025 mg/ml,
cette concentration est légèrement plus faible que celle trouvé dans la présente étude dans le
cas de la tisane Og,Rf. Cependant une concentration plus élevée a été notée de 0,62 mg/ml,
dans une étude tunisienne sur l’extrait méthalonique de cette plante (Béjaoui et al., 2013).

D’autre part, Hemayet et al. (2012) ont rapporté pour l’extrait éthalonique de
P.granatum une concentration de 0,023 ± 0,062 mg/ml qui piège ce radical. Cette
concentration est nettement plus faible (ce qui signifie une activité antiradicalaire plus élevée)
que celle enregistrée dans la présente étude dans le cas de la tisane préparée à base du
mélange de plantes Pg,Pp.

Les différences retrouvées entre les résultats de la présente étude et les résultats des
chercheurs cités ci-dessus, peuvent être expliquée par la différence du matériel végétal utilisé
pour l’extraction des antioxydants ; en effet, le matériel utilisé dans le présent travail est sous
forme d’un mélange. Aussi, la méthode d’extraction en terme de solvant d’extraction ne peut
pas être exclus.

39
Conclusion
Conclusion

Conclusion

La présente étude est focalisée sur l’optimisation des paramètres de préparation de


deux tisanes traditionnelles à base des mélanges de plantes étudiées O.glandulosum/
R.fruticosus (tisane 1) et P.granatum / P.persica (tisane 2).

L’optimisation de l’extraction des composés phénoliques des tisanes préparées est


réalisée en testant plusieurs facteurs : ratio échantillon/échantillon, échantillon/volume de
l’eau et la température d’extraction. L’évaluation de l’activité antioxydante ainsi que le
dosage de différentes classes polyphénoliques sont effectuées pour les deux tisanes
optimisées.

Les paramètres appropriés pour une meilleure extraction des composés phénoliques des
deux tisanes étudiées sont les suivants:

 Tisane 1 (Origanum glandulosum /Rubus fruticosus):


 Le ratio échantillon/échantillon à 25/75 (mg/mg), avec une teneur en polyphénols
totaux de 173,21± 9,63mg EAG/g MS ;
 Le ratio échantillon/volume de l’eau à 100/35 (mg/ml), avec une teneur en
polyphénols totaux de 217,13mg EAG/g MS ;
 Une extraction type décoction à 100°C / 10 min, avec une teneur en polyphénols
totaux de 118,60 mg EAG/g MS).
 Tisane 2 (Punica granatum / Prunus persica) :
 Le ratio échantillon/échantillon à 75/25 (mg/mg), avec une teneur en polyphénols
totaux de 287,50 mg EAG/g MS ;
 Le ratio échantillon/volume 130/250 (mg/ml), avec une teneur en polyphénols totaux
de 246,56 mg EAG/g MS ;
 Une extraction type décoction à 100°C / 10 min, avec une teneur en polyphénols
totaux de 178,85mg EAG/g MS)

Le dosage de composés phénoliques des deux mélanges après optimisation révèle des
teneurs non négligeables en antioxydants.

A la lumière de ces résultats, les extraits des plantes étudiés se distinguent par des
teneurs élevées en polyphénols totaux. Pour la tisane (1) la teneur en flavonoïdes est plus

40
Conclusion

importante que celle des tanins totaux tandis que la tisane (2) possède une teneur des
flavonoïdes moins faible par rapport aux tanins totaux.

Le pouvoir antioxydant pour les deux tisanes est estimé par deux méthodes : le pouvoir
antiradicalaire (DPPH) et le pouvoir réducteur utilisant le molybdate d’ammonium, les
résultats de la présente étude ont permis de conclure que les extraits de plantes étudiées
possèdent une activité antioxydante importante.

En perspectives, il est important d’optimiser les paramètres étudiés en se basant


sur leurs effets thérapeutiques pas seulement sur leur contenu phénolique et de faire des tests
In vivo.

Les résultats obtenus nous mènent à viser loin et à ouvrir des horizons pour
réaliser la valorisation des extraits de plantes étudiées, exploiter ses polyphénols dans le
domaine thérapeutique, et de l’intégrer dans des formulations pharmaceutiques.

41
Références
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Annexes
Annexe 1 : Matériel végétal utilisé

Plante Lieu de la collecte Partie


Utilisée
Prunus persica Kherrata (Bejaia) Feuille

Rubus fruticosus Kherrata(Bejaia) Feuille

Punica Granatum Bejaia Écorces


de fruits
Origanum glandulosum Bejaia Feuille
Annexe2 : Préparation des solutions utilisées pour le dosage
Manipulation Réactifs Préparations
1ml de folin+ 9 ml d’eau distillée
folin-Ciocalteu (1/10) 6g de Na2CO3+100 ml d’eau
Polyphénols totaux distillée
carbonate de sodium (6%)

-Phosphate de sodium 0.436 g de phosphate de


sodium+0.494 g de molybdate
Préparation de solvant -Molybdate d’amonium d’amonium dissoudre dans l’eau
réactif distillée + 3.3ml d’acide sulfirique
-Acide sulfirique

Préparation de solvant 19.7 mg de DPPH dissout dans


DPPH -DPPH 100ml de méthanol

-Solution de BSA 0.05gde BSA/50ml de tampon

-Tampon acétate à pH =4.9 Acide acétique à 0.20M


Chlorure de sodium à 0.1 7M
pH ajusté à 4.9
Tanins totaux
-Solution SDS 0.25g de SDS dissout dans 1.25ml
de TEA et Compléter à 25ml
d’eau distillée

-Solution de chlorure de fer 0.08 mg de FeCl3 à 0.01 M


(feCl3) dissout dans 50ml d’ HCl à 0.01M

-Vanilline (4%) 1g de vanilline M=152.15 dissout


Tanins Condensés -HCl concentré dans 25ml de méthanol.

Solution dechlorure 2g de (AlCl3) dissout dans 100ml


Flavonoïdes d’aluminium(AlCl3 à 2%) d’eau distillée

-Solution 2g de (Alcl3) dissout 100ml de


dechlorured’aluminium(Alcl3 methanol
Flavonols à 2%)
5gde dissoutdans 100ml d’eau
-Solution d’acetate de sodium distillée.
5%
Annexe 3 :Courbes
Courbes d’étalonnages utilisées pour le dosage des polyphénols

Figure 1 : Courbe étalon pour le dosage des Figure 2 : Courbe étalon pour le dosage des
polyphénols totaux flavonoïdes

Figure 3 :Courbe
Courbe étalon pour le dosage des Figure 4 : Courbe étalon pour le dosage des tannins
flavonols

Figure 5 : Courbe étalon pour le dosage des tannins condensé


Annexe 4 : Courbes d’étalonnages utilisées pour déterminer des équivalents d’antioxydants

Figure 1 : Pouvoir réducteur en fonction de la concentration de l’acide gallique (mg/ml)

Figure 2 : Activité antiradicalaire en fonction de la concentration de l’acide gallique (mg/ml)


Résumé

Les polyphénols sont des molécules bioactives, sujet d’intérêt scientifique, grâce à
leurs activités biologiques diverses.Cette étude a pour objectif d’optimiser les paramètres de
préparation de deux tisanes préparées à base de mélange de deux plantes chacune ; tisane
1 :Rubus fruticosus / Punica granatumet tisane 2 : Origanum glandulosum /Prunus
persica).Les meilleures conditions d’extraction des composés phénoliques des deux
tisanesétudiées sont les suivantes : le rapport échantillon/échantillon est de 25/75 et 75/25
(mg/mg) pour les tisanes 1 et 2, respectivement. Le rapport échantillon/eau est de 100 /35 et
130/250 (mg/ml) pour les tisanes 1 et 2, respectivement. L’extraction type décoction à 100°C
/ 10 min avec des teneurs en polyphénols totaux de 248,76± 18,06 et de 213,73 ± 1.08 mg
EAG/g MS pour les tisanes 1 et 2, respectivement. L’évaluation de l’activité
antioxydanteavec deux méthodes (DPPH et pouvoir réducteur) ainsi que le dosage de
différentes classes polyphénoliques ont été effectuées sur les deux tisanes optimisées.Les
résultats montrent que les tisanes étudiées renferment des teneurs non négligeables en
différentes classes polyphénoliquesavec une puissance antioxydante importante.

Mots clés : préparation de tisanes, mélange de plantes, polyphénols, activité antioxydante.

Abstract

The polyphenols are bioactives molecules, subject of scientific interest, thanks to their
various biological activities. This study aims to optimize the parameters of preparation of two
herbal teas prepared from a mixture of two plants each; herb tea 1: Rubus fruticosus/Punica
granatum and herb tea 2: Origanum glandulosum/Prunus persica). The best conditions of
extraction for the phenolic compounds of two herb teas studied are as follow: the sample
report/sample is of 25/75 and 75/25 (mg/mg) for herbal teas 1 and 2, respectively. The sample
report /water is of 100 /35 and 130/250 (mg/ml) for herbal teas 1 and 2, respectively. The
typical decoction extraction with 100°C/10 min with total polyphenols contents of 248.76 ±
18.06 and 213.73 ± 1.08 Mg EGA/g ms for herbal teas 1 and 2, respectively. The evaluation
of the antioxydant activity with two methods (DPPH and reduction) as well as the dosage of
different polyphenolic classes were performed on the two optimized herbal teas. The results
show that the teas studied contain heigh contents in different polyphenolic classes with a high
antioxidant.

Key words:Preparation of herbal teas, plant mix, polyphenols, antioxidant activity.

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