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Chapitre 9 DALLAGE ET REVETEMENT

Le document décrit les différents éléments d'un dallage et de son revêtement, notamment la définition d'un dallage, ses qualités, ses causes de destruction, sa réalisation et les différents types. Il aborde également la définition du carrelage utilisé comme revêtement, son classement et sa mise en œuvre.

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Chapitre 9 DALLAGE ET REVETEMENT

Le document décrit les différents éléments d'un dallage et de son revêtement, notamment la définition d'un dallage, ses qualités, ses causes de destruction, sa réalisation et les différents types. Il aborde également la définition du carrelage utilisé comme revêtement, son classement et sa mise en œuvre.

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Chapitre 8 : ETUDE DE DALLAGE ET REVETEMENT

I- DEFINITION

Un dallage est un ouvrage en béton armé ou non reposant sur une terre pleine (remblai) ou plancher
bas.

Il a pour rôle de repartir les charges à supporter (mobilier et personnes…)

Ils comprennent deux éléments :

- Le revêtement (rôle de protection)


- Le support (rôle de répartition et d’égalisation des efforts)

Il a pour but d’isoler la future construction du sol humide et d’obtenir une aire de circulation
résistante et plane. Les dallages reçoivent différentes charges à leur surface par exemple

 Les personnes
 Les chapes de mortier de ciment
 Le carrelage
 La moquette
 Les dalles en pierres

II- Les Qualités d’un bon dallage

Un bon dallage doit avoir :

- Une surface plane ou une pente déversée vers l’extérieur


- Une surface non humide
- Une surface résistante.

III- Cause de destruction d’un dallage

Les causes sont :

- L’écrasement
- L’usure superficielle et l’usure en profondeur
- Conditions climatiques (gèle ou chaleur)
- L’attaque des surfaces par des produits corrosifs

1) L’écrasement
Certains dallages sont soumis à des charges très importantes (transport avec les poids lourd
(magasin...) ; Ces dallages moins résistants que ces charges sont incapables de les supporter. Il s’en
suit donc un phénomène qui est l’écrasement.

2) L’usure superficielle

Il arrive parfois que certains dallages sont soumis au passage fréquente d’une personne ou de petits
matériels de transport. Dans ce cas, la surface du dallage est continuellement frottée par des passages
au même endroit.

3) Les conditions climatiques


- Effet de gèle : Dans le cas d’un dallage extérieur, il est bon de prévenir les effets du gèle par une
épaisseur suffisante convenablement dosée.
- La chaleur : Il ne s’agit pas de la chaleur du soleil dont on peut protéger le dallage en le
recouvrant ; mais plutôt une élévation brusque de la température accidentelle telle que la chute de
métal en fusion, traitement thermique à proximité d’un four.

4) L’attaque des surfaces par des produits

Outre les différents dangers que nous venons de citer, il faut faire un choix judicieux des
composants du béton, pour éviter des matériaux qui contiennent des produits qui détruisent les
dallages.

IV- REALISATION DES DALLAGES


1) Les différentes phases d’exécution

Etape 1 : La préparation du sol :

 Le décapage, opération consistant à éliminer les végétaux, la terre végétale, les matières
organiques, les déchets et les gravois ;
 Le nivellement et le dressage selon un plan sensiblement horizontal ;
 Le compactage du remblai. Dont le but est d’augmenter la force portante du sol. Cette
capacité peut être améliorer par un matériau d’apport (grave-ciment, grave ou grave-laitier). Il
peut être utilisé aussi un remblai hydraulique (remblai de sable)
 le drainage, pour éviter les risques de remontées capillaires.

Etape 2 : le façonnage et la pose des armatures (seulement pour les dallages armés) précédé de la
pose de film.
Les armatures sont généralement en treillis soudés ou simplement un quadrillage d’armatures en HA 6
et espacé de 20 à 25 cm.

Etape 3 : Le bétonnage

Le béton pour les dallages est généralement dosé à 250kg/m3 ; 300kg/m3 ou 350 kg/m3 avec une
épaisseur allant de 8 cm à 20 cm. L’épaisseur et le dosage sont fonction de la nature du sol et des
charges à appliquer. Le béton est un mélange composé de gravier ou gravillons, sable et ciment dans
les proportions suivantes :

- Gravier ou gravillons : 800 dm3


- Sable : 400dm3
- Ciment :250 kg/m3 à 350kg/m3

En résumé les différentes phases d’exécution sont :

- Décapage
- Le remblayage et compactage du sol
- Piquetage et nivèlement
- Confection dans certains cas d’un drainage ou d’un herissonnage
- Pose de film et des armatures (béton armé)
- Bétonnage et dressage en respectant les pentes
- Réalisation de la chape ou tout autre revêtement (carrelage)

a) Piquetage et nivèlement

Le piquetage consiste à fixer dans le sol des piquets de repère dont la partie supérieure indique la
surface finie du dallage.

b) L’exécution d’un hérisson

Le hérisson est un garnissage sous dallage dont son but consiste à renforcer la résistance du béton
soumis à de fortes charges. Ce travail n’est toujours pas nécessaire surtout pour un dallage destiné à
supporter de faibles charges.

c) Le drainage

Il est en quelque sorte un blocage de pierres disposé de façon à avoir des vides empêchant l’humidité
au sol de remonter à la surface du dallage.

d) La chape
La chape est la dernière couche du dallage réalisée à base de la poudre de ciment ou du mortier
richement dosé. Pour sa réalisation, le béton est dressé à la hauteur demandée. On dispose d’une
longue règle et de guides qui peuvent être des linteaux en bois, en acier, de diamètre 3 à 5 mm.la
finition est facilitée par une taloche ou une truelle.

Son dosage est généralement de 400 kg/m3 à 600kg/m3.

Différentes couches de dallage

V- LES DIFFERENTS TYPEES DE DALLAGE


- Dallage sur lit de pierres
- Dallage flottant
- Dallage porteur
- Dallage non porteur

1) Dallage sur vide sanitaire

C’est un type de dallage qui consiste à laisser une certaine hauteur libre entre le sol naturel et le fond
du dallage. C’est une solution adaptée pour :

- Des terrains avec de très fortes pente ou avec des venues d’eau
- Des sols susceptibles de subir des gonflements sou de retrait à la suite de fortes pluies ou de
sécheresse.

Comme avantages :

- Le vide sanitaire arrête les remontées d’eau et l’humidité


- Protège le bâtiment contre les inondations
- Protège contre les variations de la nappe phréatique s’il a lieu.
- Facilite le passage de réseau de canalisation

VI- LES DIFFERENTES TECHNIQUES DE FINITION DE LA SURFACE


1) Chape refluée

C’est une finition immédiate à partir du béton frais par vibration à la règle vibrante ou talochage
métallique.

2) La chape incorporée

C’est une finition immédiate d’une couche de mortier de 2cm de ciment pour éviter le risque de
décollement de la chape.

3) La chape anti glissante

C’est un micro béton (petit béton) appliqué sur la couche de béton encore fraiche. L’adhérence de
chaque couche de béton est excellente.

4) La chape rapportée sur béton durci

Le béton mouillé riche en ciment est appliqué sur une couche d’accrochage qui facilite l’adhérence de
la chape de 2 à 5 cm. L’épaisseur dosée à 300kg/m3

5) La chape à base de résine synthétique

Le mortier est appliqué de 5 à 10 cm d’épaisseur et auto lissant. Il est composé de granulats très durs.
Le durcissement est provoqué par un catalyseur chimique (produit chimique qui accélère la prise ;
exemple le carbure, la potasse).

B/ LE REVETEMENT (CARRELAGE)

I/ Le Carreau

1) Définition
Le carrelage est un revêtement de sol, intérieur ou extérieur, constitué de carreaux juxtaposés selon les
principes prédéfinis.

Le carreau : élément plat de forme régulière (carrée, rectangulaire, hexagonale…) en grès, en terre
cuite, en pierre…, utilisé pour la réalisation de revêtements de sols ou revêtements muraux.

2) Classement des carreaux suivant les matériaux

Il existe de nos jours plusieurs types en matériaux divers :

 Le carreau céramique : carreau fabriqué à partir de mélanges de terres naturelles cuites.


Dans cette famille on distingue :
- Le carreau de grès-cérame fin, appelé couramment grès cérame, est obtenu
à partir d’un mélange d’argiles, d’additifs (feldspath, silice…) et de
colorants.
- Le grès cérame, vitrifié par cuisson à une température de 1300° environ,
- Le carreau de grès-cérame émaillé appelé aussi grès pressé émaillé :
carreau en grès recouvert d’une couche d’émail à base d’oxydes métalliques.
- Le carreau en grès rustique ;
- Le carreau de terre cuite : carreau fabriqué à partir d’un mélange d’argiles
naturelles.
 Le carreau de ciment : carreau fabriqué à base de mortier (mélange de sable, de ciment et
d’eau) et d’additifs (notamment pour la coloration).

3) Le type de classement UPEC

Le classement UPEC est formé sur quatre critères symbolisé par 4 lettres qui désignent :

- U = l’usure due aux effets de la marche


- P = Poinçonnement dû au mobilier
- E = Le comportement à l’égard de l’eau
- C = La résistance aux produits chimiques.

4) La mise en œuvre des carreaux

On distingue 6 étapes dans la mise en œuvre des carreaux.

Etape 1 : le triage : Cette opération est indispensable avant toute pose, car elle permet d’éliminer les
mauvais carreaux (carreau déformés, cassés,)
Etape 2 : Le trempage : A l’exception de certains carreaux en grès, qui sont imperméables, il est
nécessaire de tremper les carreaux afin de les humidifier d’eau. Cette opération évite l’absorption
d’eau du mortier par les carreaux, ce qui les rend moins résistants à la pose.

Etape 3 : la pose : La mise en œuvre des carreaux peuvent se faire de deux façons :

- La pose scellée : C’est la méthode traditionnelle que l’on réalise avec un


mortier à base de liant hydraulique préparé, étalé, tiré à la règle, souvent
compacté et taloché. La surface à carrelé doit être à niveau, l’épaisseur de la
chape ainsi réalisée varie de 3 à 5 mm. Les carreaux sont calés en vérifiant le
nivèlement.
- La pose collée : Sur une chape déjà dressée, les carreaux sont collés avec un
mortier ou colle prêt à l’emploi. L’épaisseur est de 1 à 5 mm.

5) Les joints

Les carreaux peuvent être posés en joints plein ou joint serré. Dans la pose en joint plein, l’espace
entre les carreaux est rempli avec un mortier (3 à 8 mm). L’exécution des joints se passe entre 24 h à
48 heure

Dans la pose à joint serré on laisse aucun espace entre les carreaux.

6) La finition et nettoyage

On distingue le ragréage (enlèvement de morceau de mortier) suivi d’un balayage et d’un nettoyage
définitif s’effectuant au moyen d’acide chlorhydrique dilué(eau). La pose des carreaux se fait en
général sur une forme de béton de 8 à 12 cm. Enfin, il faut exécuter une forme de mortier afin de
donner un revêtement plus souple.

II / les différents types de joints

Les joints sont classés en plusieurs catégories :


  joints de retrait
 Joints de dilatation (uniquement pour les dallages non couverts)
 joints d’isolement
 Arrêts de coulage (pouvant jouer le rôle d’un des trois types de joints précédents).

1) Les joints de rupture (fractionnement, désolidarisation ou isolement)


Ces joints ont pour rôle de permettre le tassement éventuel des dallages par rapport aux porteur
verticaux.

Joint de rupture

2) Les joints de dilatation

Ces joints permettent au dallage de se dilater librement sous l’effet de la température sans engendrer
de fissuration pour les dallages soumis au rayon du soleil. Le joint de dilatation est limité entre 20 à
25 cm

3) Le joint de retrait

Ils sont obtenus, soit par enfoncement d’un profilé dans le béton frais, soit par sciage partiel dans
l’épaisseur du béton durci. Ils découpent le dallage sur le tiers de son épaisseur ± 10 mm
Chapitre 9 : ETUDE DES CANALISATIONS – ASSAINISSEMENT

A- CANALISATION
1) Définition

On appelle canalisation le réseau de conduite qui guide l’ensemble des eaux usées et des eaux
pluviales hors du bâtiment au moyens des collecteurs élémentaires et secondaires vers un cours d’eau
après avoir été traitées dans les stations de traitement.

2) Eléments constitutifs d’une conduite élémentaire

Une conduite élémentaire comporte un ensemble de tuyaux ou des pièces. On distingue :

- Les buses droites : de section et de longueur variable, en matériaux divers


(béton, acier, PVC)
- Les pièces de changement de direction et prolongement (coude, Tés,
manchon…). Ces éléments peuvent permettre de lier l’ensemble des
conduites raccordant les canalisations privées, industrielles appelé réseau.

Les réseaux sont fonctions de 3 critères :

 Selon la nature (réseau séparatif, réseau pluvial, réseau d’égouts…)


 Selon la destination : on peut exiger que le réseau réponde à des caractéristiques mécanique,
physiques spécifiques.
 Selon les matériaux constitutifs (béton armé, PVC…).

3) Terminologie d’éléments constitutifs


- Le regard : Il permet d’accéder au conduite pour vérification et faciliter le
curage éventuel des canalisations. Le regard de branchement permet la
jonction de plusieurs conduites.
- Le Siphons : Ils jouent le rôle de barrière. Ainsi, ils empêchent le passage de
certains éléments solides pouvant boucher la conduite.
- Le manchon : Il joue le rôle de réducteur et est un support permettant la
fixation de tuyauterie. Il sert à raccorder 2 tuyaux bout à bout.
- Les coudes : Ils sont réalisés pour satisfaire aux exigences du tracé
- Les dépotoirs : Les regards, les bouches d’égouts, les sacs coupes –vent
jouent un rôle identique au siphons mais ont une capacité supérieure.
- Le réducteur : Elle permet de modifier facilement le calibre d’une conduite.
- Le regard de visite : Le rôle des visites est d permettre l’accord des fluides
au canalisation pour les curages. Ils assurent la ventilation des égouts ; de
plus, ils sont installés à chaque changement de direction de pente.
4) Caractéristiques des regards

Le regard de visite comprend une cuvette, une cheminée verticale circulaire (1 à 80 cm), une trappe
d’accès une descente d’eaux usées.

5) Les types de canalisation dans le bâtiment


a) Descente d’eau usées.

Dans une construction, les eaux provenant des cuisines, buanderie, bains sont recueillies dans les
tuyauteries verticales appelées colonne de chute indépendantes des eaux pluviales. Le nombre de ces
colonnes de chute dépend de la disposition du plan et du débit des eaux à évacuer. La colonne de chute
doit comporter un regard permettant le nettoyage et le débouchage pour éviter l’infiltration de
mauvaises odeurs dégagé par le réseau d’égout et le collecteur dans le bâtiment. Chaque appareil doit
être muni d’un siphon comprenant une garde d’eau qu’on appelle obturateur hydraulique.

b) Descente d’eau pluviales

Les descentes d’eau pluviales ne doivent jamais recevoir les descentes d’eaux usées. Elles sont
généralement placées le long des façades en dehors du bâtiment.

En plus de ces 2 descentes d’eaux, on a des descentes d’eau vannes, des conduites de fumées et les gaz
brulés, des ventilations et des aérations.

6) Pose des canalisations

On distingue deux sortes de pose : la pose en élévation et la pose en tranchées.

a) La pose en élévation :

C’est un dispositif permettant la mise en place des colonnes et descentes des eaux usées et des eaux
pluviales. Elle est composée de pose verticale et pose horizontale. Ces poses sont exécutées sur le
support, la maçonnerie à l’aide des colliers scellés préalablement.

b) La pose en tranchées

C’est l’ensemble des dispositifs qui permettent la réalisation d’une canalisation dans une tranchée
permettant l’évacuation des eaux pluviales dans un bâtiment. Elle s’effectue dans une tranchée dont sa
largeur est fonction de sa profondeur et du diamètre de la canalisation.

Les étapes de mise en place sont les suivantes :

- Creuser la tranchée d’une profondeur suffisante et régler la pente.


- Etaler un lit de sable environ 20 cm d’épaisseur sur le fond de la tranchée
- Pose des canalisations
- Recouvrir la canalisation sur 30 cm d’épaisseur
- Etendre un treillis plastique. Le repérage des canalisations est réglementé.
Il permet d’avertir la présence du type de canalisation en cas de réouverture.
- Boucher la tranchée
- Fermer
- Pose des joints : Exécuter des joints dans les deux cas de pose doit garantir
une parfaite étanchéité. On trouve trois types de joints.
c) Les différents types de tuyaux
 Les tuyaux en béton : Ce sont des tuyaux fabriqués par centrifugation d’un mortier dont les
éléments sont soigneusement dosés. Ils sont cependant attaqués par des eaux ménagères et
industrielles.
 Les tuyaux de grès : Les grès utilisés pour la confection des tuyaux est obtenu à partir de
l’argile additionnée de sable.
 Tuyaux amiante de ciment
 Tuyaux en plastique ou en PVC.

7) Qualité des tuyaux


- La résistance chimique
- L’étanchéité
- La souplesse
- La résistance à l’abrasion (usure par frottement de matière solides)

B- ASSAINISSEMENT

I- GENERALITES

Toutes les eaux usées doivent être traités avant de se retrouver dans le milieu naturel.

En fonction de la situation de votre habitation vous bénéficiez ou non du système communal


d’assainissement. Si vous en bénéficiez pas du raccordement collectif pour cause de l’éloignement de
votre habitat, vous êtes obligés de faire un système individuel.

II- DEFINITION
L’assainissement est le traitement et l’évacuation des eaux usées qui comprennent aussi des eaux
ménagères, des eaux provenant des cuisines et des salles de bain, que des eaux vannes, des eaux
provenant des toilettes et des eaux pluviales.

III- LES RESEAUX URBAINS


1) Les réseaux tout à égout

Un réseau est un système constitué de conduites qui collectent des fluides d’eaux, d’huiles, gaz
carburant. Toutes les eaux sont évacuées vers les stations de traitement, ce qui rend difficile
l’épuration par l’importance du débit.

a) Avantages

Il est plus économique.

b) Inconvénients

Toutes les eaux sont évacuées vers les stations de traitement, ce qui rend difficile l’épuration par
l’importance du débit.

2) Le réseau séparatif

Dans certaines communes les stations d’épuration n’ont pas la capacité suffisante. Dans ce cas on
dissocie les eaux pluviales, des eaux vannes et les eaux usés. Ce qui implique qu’au niveau de la
construction la réalisation de deux réseaux séparatifs.

a) Avantage

Seule la canalisation des eaux usées et des eaux vannes sont dirigées vers la station de traitement.

b) Inconvénient

Le cout de la réalisation est très élevé.


c) Le réseau unique

Les eaux vannes doit être traité par une septique et un épurateur. Les eaux usées doivent être
dégraissées. Les eaux pluviales doivent être rejetées directement à l’égout.

d) Pas de réseau d’égout

3) Réseau d’égout

Le réseau d’égout, son usage doit assurer lui-même le traitement des eaux résiduelles et de les rejeter
dans le milieu naturel. Les installations doivent comprendre :

- Une fosse septique


- Un système d’épuration en lit bactérien ou plateau absorbant ou épandage
sous terrain)
- Une évacuation dans le milieu naturel.

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