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Projet Télédétection PDF

Ce document traite de la planification urbaine. Il définit la planification urbaine, décrit son histoire et les éléments à prendre en compte comme la croissance de la population et les ressources. Le document détaille également les étapes et outils de la planification urbaine.

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Projet Télédétection PDF

Ce document traite de la planification urbaine. Il définit la planification urbaine, décrit son histoire et les éléments à prendre en compte comme la croissance de la population et les ressources. Le document détaille également les étapes et outils de la planification urbaine.

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UNIVERSITE DE SCIENCE ET DE TECHNOLOGIE

HOUARI BOUMEDIENNE (U.S.T.H.B).

Planification urbaine.
Télédétection.
dzcomp Réalisé par :
REZIG Roufeyda – 191931068654
BOUKABOUS Hadjila – 191933019356
CHABANE Rabah Hamza – 191931084619
CHABANE Yanis Hamza Adnane – 191931069287

21
SOMMAIRE:

I- INTRODUCTION : .................................................................................. 2
II- DEVELOPPEMENT : ............................................................................. 3
1. Définition de la planification urbaine : .................................................. 3
2. Histoire de la planification urbaine : ..................................................... 3
3. Les éléments à prendre en compte lors d’une planification : ............... 4
 La croissance de la population : ....................................................... 4
 Les ressources a protégé : ................................................................. 4
 Les services de la planification : ....................................................... 6
 Les infrastructures de base : ............................................................ 6
 Les logements : .................................................................................. 8
 Les acticités de commerce et emploi : .............................................. 8
 L’environnement : ............................................................................ 9
4. Les étapes de la planification : ............................................................... 9
 Le découpage :................................................................................... 9
 la hiérarchisation des taches : .......................................................... 9
 L'ordonnancement des tâches : ...................................................... 10
 Définition du planning : .................................................................. 10
 L’identification des risques : .......................................................... 11
5. Les outils de la planification : ............................................................... 12
 Les instruments de la planification urbaine : ................................ 12
III- CONCLUSION : ................................................................................... 14
IV- BIBLIOGRAPHIE : ............................................................................. 15

1
I- INTRODUCTION :

L’extension démographique, le progrès technique, les mouvements migratoires,


l’augmentation du niveau de vie des besoins de la population et de développement de
la motorisation ont suscités la nécessité d’une planification en matière d’aménagement
spatial. C’est ainsi qu’un certains nombres d’actions en apparence différentes, doivent
être coordonnées et donner lieu à une vraie planification de l’espace représentant l’acte
évolutif de tout document d’urbanisme.
Le terme planification est assez réducteur, il désigne principalement les politiques
d’aménagement aux niveaux territorial et urbain et sous-tend l’existence d’une
politique et des instruments de celle politique (plans d’urbanisme).C’est le terme qui
convient le mieux pour caractériser l’urbanisme bureaucratique et réglementaire,
encore largement pratiqué de nos jours, fondé sur le respect de règles de droit et
d’instruments réglementaires et de programmation, et qui produit une abondante
documentation (plans et règlements) pour la gestion de la croissance urbaine.
La planification est un processus qui consiste à formuler et à préconiser (conseiller)
des plans et des programmes concis et spécifique pour une unité administrative
gouvernementale.
Cela consiste à mobiliser des ressources, à construire la capacité administrative et à
concevoir les instruments de mise en application, à contrôler et prévoir les
changements sociaux et l’impact de ces interventions sur ces changements.
Son objectif est de fournir des recommandations informées aux pouvoirs exécutifs sur
les décisions du futur.

2
II- DEVELOPPEMENT :

1. Définition de la planification urbaine :


L’expression de la planification urbaine peut s’étendre et se définir de plusieurs
manières. Le dictionnaire d’urbanisme et d’aménagement qui le définie comme étant
un ensemble d’étude, de démarche, voire de procédures juridiques ou financières, qui
permettent aux collectivités publiques de connaître l’évolution des milieux urbains, de
définir des hypothèses d’aménagement concernant à la fois l’ampleur, la nature et la
localisation des développements urbains et des espaces à protéger, puis d’intervenir
dans la mise en œuvre des options retenues. Les documents d’urbanisme dans ce
contexte, font partie de la planification urbaine. Ça veut dire faire de plans
d’urbanisme, on dessine l’espace, on prévoit l’étendu de la ville, les besoins des
habitants, leur nombre, la planification c’est la prévision. (1)

Ces objectifs sont très vastes et seraient pratiquement différents d’un cas à l’autre
suivant la problématique et les spécificités propre à chaque pays. Le champ de son
application est assez divers et on trouve plusieurs motivations des politiques
d’aménagements qui sont considérées comme solutions aux divers problèmes apparues
à travers l’histoire.
En Italie par exemple l’objectif premier est celui qui vise à réduire les disparités des
régions et la recherche d’un équilibre économique entre le Nord industrialisé et le sud
rural et insuffisamment développé. (2)

2. Histoire de la planification urbaine :


L’Urbanisme fut, à sa naissance, une ambition de savoir global sur la
ville, un espace d’intelligence ouverte, une « science sans terminus » un
souci du Bonheur. Avec la loi Cornudet de 1919, qui a rendu obligatoire de
planifier la montée de sève urbaine, voici qu’arrivent la globalité, la
méthode, le savoir éclairé. Les « spécialistes »de la ville, bien tenus par les
politiques et courbant l’échine devant l’État, vont se charger de penser à la
place des citadins, en leur disant quel espace de vie leur est paternellement
3
dévolu. L’Urbanisme est dès lors une cause perdue: le 20e siècle urbain
commence. Depuis le début du 20e siècle, ceux qui se sont appelés en
France les « urbanistes »ont revendiqué un pouvoir croissant en matière de
maîtrise des villes. Des recherches menées au cours de ces quinze dernières
années, on peut dégager deux facteurs éclairant leur rôle: le contexte
historique du premier quart de siècle où les milieux réformateurs
occidentaux tentent d’ériger la ville en « question » les effets produits par
la première législation française sur la planification urbaine et la
désignation de « l’homme de l’art » qu’elle implique. Autour de ces deux
ensembles se noue le débat entre l’Urbanisme à majuscule, comme cause et
combat de la réforme urbaine, et l’urbanisme à min uscule, comme technique
et ensemble de règles. (3)

3. Les éléments à prendre en compte lors d’une planification :


Outre la dimension principale qui est le temps, la planification prend forme
selon ses autres dimensions que sont le périmètre des objectifs du projet, les
ressources, la manière et le chemin et les obstacles possibles, cela permet d'organiser
son temps dépendamment du travail à réaliser.
Parmi ces éléments y a lieu à retenir :
 La croissance de la population :
Le développement est un processus complexe, un enchevêtrement de variables
socio-économiques, et ne peut pas être réduit au seul niveau du revenu par tête. Si ce
dernier s'avère un indice synthétique pratique et néanmoins souvent révélateur,
l'emploi, l'éducation, la santé, l'urbanisation, la répartition de la richesse, le
développement industriel et technologique, la gestion des ressources naturelles, le
mode d'urbanisation, les choix institutionnels, les systèmes de prise en charge de la
maladie et de la vieillesse... sont autant de leviers d'action à la disposition des pouvoirs
publics pour orienter le développement sans jeter l'anathème sur la croissance de la
population et en faire le bouc émissaire du non-développement ou du peu de
développement économique.(3)
 Les ressources a protégé :
L’exploration des phénomènes de la dégradation des ressources
naturelles repose sur la connaissance de l’état, de la susceptibilité et de la
dynamique du milieu, et des programmes de lutte contre cette dégradation.

4
Cette lutte dépend de la communication en tre les acteurs concernés. Or,
l’information spatialisée indispensable pour suivre l’évolution et les
impacts des actions mises en œuvre, ou pour penser les aménagements et
(4)
leur portée sur des bases « objectives », fait défaut dans ces milieux.
Dans la pratique, la principale pierre d’achoppement en matière de
gestion des écosystèmes arides est la ressource naturelle (sol, végétation,
eau). C’est elle qui concentre l’attention des groupes sociaux, conduit à des
conflits fonciers inextricables entre usagers et à des conflits d’exploitation
permanents avec les administrations. Les conflits sur l’accès aux ressources
s’expliquent essentiellement par le fait que chaque intervenant « évolue
dans son propre itinéraire cognitif, ignorant celui des autres » (Ollagnan,
1987). En effet, les regards posés sur le milieu naturel par les gestionnaires
et par les paysans sont différents. Les premiers élaborent une cartographie
descriptive et analytique : géomorphologie, sols, végétation, écologie,
risque d’érosion, etc. Les seconds, même s’ils ne dessinent pas de cartes,
pensent en termes de cartographie d’exploitation : quartiers d’hiver ou de
printemps, zones de naissances, zones d’engraissement, zones de
pâturages,… etc.
Pour ces raisons, il nous paraît primordial, pour tout projet conduit sur la
gestion des ressources, de commencer la concertation dans la phase
d’investigation en utilisant des descripteurs du milieu et des ressources
naturelles qui soient compris et reconnus par l’ensemble des intervenants.
Ce choix laisse espérer non seulement une meilleure compréhension des
interactions entre les dynamiques socio-économiques et biophysiques mais
aussi l’enclenchement d’actions concertées de développement.
Il y a au moins trois raisons d’associer les paysans à la ca rtographie
des ressources naturelles :
Des raisons cognitives, les savoirs paysans sont de plus en plus
reconnus, leur connaissance du milieu est un atout à valoriser ;
Des raisons stratégiques, c’est le paysan qui décide des modalités
d’utilisation de l’espace, en fonction de ses objectifs et de sa stratégie

5
propre. Il faut bien qu’il s’exprime dans la phase de conception, car toute
action perçue en opposition à ses propres intérêts est quasiment vouée à
l’échec ;
Des raisons psychologiques. Associé dès l e départ à un programme, le
paysan pourra se l’approprier plus facilement et veiller plus
scrupuleusement à l’exécution des actions qui en découleraient. (4)

 Les services de la planification :


La planification est un important facteur de réussite de la réalisation de projet. Cette
étape critique offre l'occasion de collaborer avec le client pour l'aider à faire les bons
choix par rapport à ses besoins, pour ensuite trouver des stratégies efficaces et durables
qui vont aussi contribuer à une amélioration de la qualité de vie. On citera quelques
services à titre d’exemple :
La Qualité de l’air ,la planification aéroportuaire, planification de ponts ,sols
contaminés et remédiation , gestion de l’énergie et efficacité énergétique, évaluation
des impacts environnementaux et sociaux, planification et gestion des infrastructures,
licences et permis, installations côtières et environnement et gestion de l’eau pour le
secteur minier…. (3)
 Les infrastructures de base :
L'inclusion d'un volet infrastructures et équipements dans le plan
métropolitain et le schéma d'aménagement et de développement permet aux
municipalités régionales de comté MRC (Municipalité régionale de comté)
ou aux communautés métropolitaines d'assurer le maintien, l'amélioration et
l'implantation des équipements et des services collectifs, publics ou privés
dans les milieux urbanisés. Une telle planification en favorise l'utilisation
et l'accessibilité et privilégie leur localisation optimale .

Les équipements et infrastructures importants qui intéressent les


citoyens et les contribuables de plus d'une municipalité :

Il peut s'agir d'équipements et d'infrastructures à rayonnement


régional ou d'installations dont la propriété peut être publique ou privée.
Ceux-ci présentent un caractère structurant au niveau régional et méritent

6
réflexion quant à leur localisation compte tenu de leurs impacts sur le
milieu.

Par exemple, lorsqu'on prend en compte les problèmes de circulation,


de transport en commun ou l'impact sur les artères commerciales
traditionnelles que peut générer la multiplication des grandes surfaces en
périphérie des noyaux bâtis, il devient fondamental de promouvoir
l'intégration de stratégies de développement des commerces et des services
dans les politiques de développement régional et local.

Ainsi, en ce qui a trait à la mise en place de nouveaux équipements et


infrastructures importants justifiés par des besoins, la stratégie pourrait
identifier les critères de localisation et d'implantation. Ces derniers
supporteront la mise en place et la rentabilisation des équipements et des
infrastructures publics (fluidité et sécurité du réseau routier supérieur;
nécessité d'une nouvelle route ou d'un échangeur, augmentation de la
capacité de l'usine de filtration; augmentation de la circulation, manque de
stationnement, absence de transport en commun, conflits avec les usages
environnants, manque de logements pour les travailleurs).

Les équipements et les infrastructures à être mis en place par le


gouvernement, par l'un de ses ministres ou un mandataire de l'état, par un
organisme public ou par une commission scolaire :

Il s'agit d'équipements et d'infrastructures dont la réalisation est


annoncée par le gouvernement ou est souhaitée par la région. Il peut s'agir
par exemple d'un centre hospitalier, d'un musée, d'édifices à bureau ou
d'infrastructures de transports majeures.

L'exercice de planification qui sous-tend l'élaboration du plan


métropolitain et du schéma d'aménagement et de développement est un
moment privilégié pour les autorités métropolitaines et régionales qui
souhaitent intervenir et assurer un minimum de concertation avec le
gouvernement. L'importance de cet exercice apparaît clairement lors de

7
l'implantation d'équipements gouvernementaux ayant un effet structurant
sur le territoire lorsque certaines activités nécessitent une localisation
particulière ou lorsque les autorités souhaitent l'appui de fonctions
régionales.
Effectivement, un plan métropolitain, un schéma d’aménagement et
de développement et un règlement de contrôle intérimaire (RCI) adoptés par
une communauté métropolitaine ou une MRC, et mis en vigue ur
conformément à la Loi sur l'aménagement et l'urbanisme, lient le
gouvernement, ses ministres et mandataires lorsque ceux -ci projettent
certaines interventions sur son territoire. Dans ce cas, cette dernière doit,
s'il y a lieu, donner son avis sur la conformité de l'intervention projetée
relativement au plan métropolitain, aux objectifs du schéma ou aux
(5 )
dispositions de son RCI.
 Les logements :
Qu’il s’agisse de définir une politique de l’habitat, de produire une
offre nouvelle de logements, d’agir sur l’existant ou d’entreprendre d’autres
actions en matière de logement et d’habitat, l’essentiel de ces actions
s’appuie sur un diagnostic préalable afin de connaître son territoire, ses
habitants actuels et futurs, ses forces, ses faiblesses et ses enjeux, dans une
(3)
analyse dynamique des effets sur le logement.
 Les acticités de commerce et emploi :
Les activités de commerce et emploi est une activité socio -
économique qui représente un aspect essentiel dans le fonctionnement d’un
territoire (activité économique, emplois, ressources fiscales…). Il existe de
nombreux enjeux concernant ce domaine, enjeux parfois contradictoires :
comment assurer un développement commercial attractif, tout en préservant
une offre commerciale diversifiée entre commerces de p roximité et
moyennes et grandes surfaces ?
Des documents et des dispositifs organisent l’activité commerciale et
permettent l’établissement de règles qui doivent garantir un développement
socio-économique équilibré du territoire. La localisation de l’activité

8
commerciale reste stratégique, avec un effet d’entraînement sur le
(3)
développement de services et de polarités urbaines.
 L’environnement :
Les projets d’aménagement et de planification étant envisagés en un lieu et sur
un territoire donné, aucune élaboration de projet ou de document de planification n’est
totalement indépendante de l’environnement propre à ce lieu ou à ce territoire. De
même, la réalisation de ce projet ou document modifie l’environnement de ce lieu ou
territoire : elle peut avoir des impacts aussi bien positifs que négatifs ou neutres sur cet
environnement.
Afin de réaliser un aménagement durable des territoires, il est essentiel
d’anticiper les éléments qui peuvent impacter l’environnement dans ces projets (de
travaux, constructions…) et ces documents de planification (documents d’urbanisme,
plans et programmes thématiques…). Une très grande partie de ces projets et
documents sont ainsi soumis à une évaluation environnementale (3)

4. Les étapes de la planification :


 Le découpage :
La toute première étape de la planification de projet consiste à
effectuer un découpage en phases chronologiques. Pour chaque phase, il
faut ensuite déterminer la liste des tâches à accomplir, les charges à prévoir
et les ressources nécessaires. Les résultats attendus et les livrables du projet
(6)
sont également détaillés, tout comme le processus de validation employé.

 la hiérarchisation des taches :


Une fois la liste des tâches terminée, il faut décider lesquelles sont
prioritaires et devront être réalisées en premier. Il faudra également
déterminer les éventuelles interdépendances de façon à anticiper les
problèmes. Si des prérequis sont identifiés pour la réalisation d’une tâche,
ils devront naturellement être pris en compte et verront leur niveau de
priorité augmenter.

9
Les principaux livrables doivent faire l’objet d’une description
complète. Un exemple de livrable d’un projet peut d’ailleurs être f ourni afin
de servir de modèle. Ces livrables peuvent également être divisés en sous -
livrables, et les activités et sous-activités liées à leur réalisation listées.
Plus le découpage des livrables en sous -livrables et des activités en sous-
activités sera fin, plus la réalisation des étapes suivantes pourra être
(6)
précise.

 L'ordonnancement des tâches :


L’ordonnancement des tâches d’un projet consiste à déterminer dans quel ordre
elles devront être réalisées. Il s’agit également à ce stade d’identifier les tâches qui
devront être réalisées séquentiellement et celles qui pourront au contraire être
parallélisées. Pour cela, il faut se poser les questions suivantes pour chaque tâche
identifiée : Cette tâche dépend-elle d’une ou plusieurs autres tâches ? Si c’est le cas,
ces pré-requis peuvent-ils être traités parallèlement ou bien doivent-ils être traités les
uns après les autres ? Existe-t-il une marge pour la réalisation de cette tâche ? Un
débordement est-il acceptable, et si oui, à combien peut-il se monter sans mettre en
danger la suite du projet ?
Il est possible d’élaborer plusieurs scénarios possibles pour l’ordonnancement
des tâches. Suivant le déroulement du projet, un scénario particulier pourra être
privilégié par rapport à un autre. (6)
 Définition du planning :
Une fois l’ordonnancement des tâches terminé, l’ordre dans lequel
elles doivent être réalisées en fonction de leur priorité est connu. L’objectif
est maintenant, à partir de la priori té et de la charge estimée des tâches, de
fixer à chacune des dates de réalisation. A la fin de cette opération, vous
aurez le planning projet, qui vous permettra d’identifier les différents
jalons qui vous permettront d’atteindre vos objectifs. C’est don c
l’indispensable outil de planification de projet. La définition de la
planification est une étape particulièrement importante du processus

10
d’élaboration d’un projet, puisqu’elle va notamment déterminer sa date de
(6)
fin prévisionnelle.
 L’identification des risques :
L’identification des risques a pour objectif l’anticipation des
différents problèmes pouvant être rencontrés sur le projet et ayant un
impact sur son déroulement. Les facteurs de risques comme la criticité des
tâches, la disponibilité des ressources humaines et matérielles, les délais de
recrutement ou encore la disponibilité des locaux doivent être répertoriés.
Leurs conséquences potentielles doivent être estimées et classées par ordre
d’importance et d’impact sur le projet. Ces risques peuve nt être matérialisés
sur une matrice des risques, avec en abscisse la gravité du risque et en
ordonnée la probabilité d’apparition du problème. Cette matrice permet
visuellement d’identifier les risques majeurs et doit être mise à jour tout au
long du projet car les risques évoluent avec le temps. Par exemple,
l’absence d’un développeur dans l’équipe peut représenter un risque mineur
au début du projet, et devenir un risque majeur après q uelques semaines et
quelques mois lorsque ce développeur aura acquis des connaissances
indispensables à l’équipe.
Pour obtenir une planification de projet de qualité, il est impératif de
remplir certaines conditions. Pour commencer, il faut que la liste des tâches
à réaliser soit exhaustive, et que le chemin critique ainsi que les risques
associés soient parfaitement identifiés. Ensuite, durant chacune des phases
du projet, la réalisation des objectifs devra être vérifiée, notamment en ce
qui concerne les délais, et que les livrables du projet sont validés. La mise
en place d’un tableau de bord de gestion de projet permet de faciliter le
suivi et d’anticiper les éventuels dérapages qui pourraient arriver en cas de
(6)
dépassement des délais.

11
5. Les outils de la planification :
 Les instruments de la planification urbaine :
Il fait du plan l’instrument fondamental de la planification urbaine. ... C’;est une
approche qui adapte la planification économique à la planification spatiale. Elle met
l’accent sur le rôle des pouvoirs publics en cherchant à optimiser leurs décisions
-Les types d’instruments de planification urbaine :
POS :
Un Plan d’Occupation des sols ou POS était un document d’urbanisme valable à
l’échelle communale. Il définissait les règles d’urbanisme en matière de construction
ou de modification des constructions existantes. Les zones urbaines (dites « U ») sont
construites ou constructibles immédiatement. Elles se distinguent des zones naturelles
(dites « N »). Celles-ci comprennent les secteurs d’urbanisation future (qui constituent
des réserves et ne seront urbanisées que sur le long terme), les secteurs urbanisés (dont
l’urbanisation ne sera pas renforcée), les secteurs agricoles et les secteurs protégés.
Comme le Plan Local d’urbanisme ou PLU, le POS détaillait pour chaque type de zone
un certain nombre de règles. Elles concernaient les hauteurs et gabarits des
constructions, les performances énergétiques à respecter, l’insertion paysagère,... (3)
PDAU :
Le Plan Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (P.D.A.U.) est un plan
directeur au sens classique du terme. Il est, à la fois : un guide de gestion et de
prévision, pour les décideurs locaux (commune), un programme d’équipements et
d’infrastructures, pour la ville ou l’agglomération, et un zonage du territoire
communal. Le P.D.A.U. concerne l’échelle de la ville ou de l’agglomération,
autrement dit l’échelle de la commune ou d’un groupement de communes ayant de
fortes solidarités socio-économiques, morphologiques ou infrastructurelles, il est alors
dit intercommunal. Le P.D.A.U. est obligatoire pour toutes les communes désirant
avoir une politique urbaine ambitieuse, car en son absence, la marge de manœuvre dès
la collectivité se réduit à la gestion de l’urbanisation sur la base de règles générales
très sommaires. Le P.D.A.U. est un instrument de planification à long terme, dans la
mesure où il prévoit des urbanisations futures (15-20 ans). (3)

12
SNAT :
Le Schéma National d’Aménagement du Territoire est initié par l’était central.
C’est un instrument qui exprime une vision prospective de l’occupation du territoire à
long terme. Il fixe et développe les orientations fondamentales en matière
d’aménagement, d’organisation et de développement durable du territoire national. Il
vise à garantir l’exploitation rationnelle de l’espace national (activité, population,
ressource naturelles…) et à assurer une bonne cohérence des choix nationaux avec les
projets régionaux. (3)
SDAU :
Le Schéma Directeur d’Aménagement Urbain est un outil de planification
urbaine qui dresse, pour un horizon temporel défini, généralement 25 ans, les grandes
lignes du développement intégré des agglomérations urbaines et leurs zones
d’influence directe. Le SDAU comprend une programmation globale du
développement urbain destinée à orienter et à coordonner les programmes d’action de
l’Etat, des collectivités locales et des établissements et services publics quant à leurs
activités d’aménagement et d’équipement des agglomérations urbaines. (3)

13
III- CONCLUSION :
Cette exposé nous a doté d’éléments clés nous permettons de déceler et de
mesurer les carences entre les pratiques urbaines et les politiques prônées. Elle nous
permet de repérer les défaillances résident essentiellement dans la mise en œuvre du
plan (quelle que soit sa portée par des organismes urbains), et aussi la mise en cause
des instruments d’urbanisme, car devant infléchir les points forts de la gestion urbaine
et les conditions d’un développement urbain durable.il convient de prendre en charge
les problèmes urbains, qui demandent une certaine flexibilité, en raison de leur
caractère local ou leur spécificité propre.
En Algérie, jusqu’à un passé récent, les politiques de l’espace et la pratique de
l’urbanisme, ont évolué sans cesse par des directives de circonstance. Non pas que la
planification urbaine n’existait pas, elle présente de tout temps des carences marquées
le plus souvent par une rupture entre politiques et pratiques urbaines. Même si
aujourd’hui, on croit pouvoir mettre fin au développement anarchique de l’urbain par
des moyens financiers conséquents et des instruments de gestion foncière
potentiellement efficaces, les dysfonctionnements demeurent toujours.

14
IV- BIBLIOGRAPHIE :

(1)
…..Cours d’urbanisme de 1ere année GAT document Google Drive
(2)
…..Wikipédia.
(3)
…..site sildeshra.

….PDF de Gestion des ressources naturelles : une démarche pour


(4)

voir et comprendre l'espace des hommes.


(5)
........Ministère des Affaire municipales et de l’Habitation.
(6)
…….Nutcache Planification du projet.

15

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