Chapitre 1 Mds
Chapitre 1 Mds
CONSTITUTIFS ET
DEFINITIONS
1. ORIGINE ET FORMATION
Au point de vue géotechnique, les matériaux constituant la croûte terrestre se divisent en deux grandes
catégories : les roches et les sols.
Les roches (silice, calcaire, feldspath, …) sont des matériaux durs qui ne peuvent être fragmentés
qu’aux prix de gros efforts mécaniques.
Les sols, au contraire, sont des agrégats minéraux qui peuvent se désagréger en éléments de
dimensions plus ou moins grandes sans nécessiter un effort considérable. Ils résultent de l’altération
chimique (oxydation, …), physique (variation de température, gel, …) ou mécanique (érosion, vagues, …)
des roches.
a) La géologie
La géologie étudie les matériaux constituant la partie observable du globe terrestre, ainsi que
l’ordre suivant lequel ces matériaux sont réparties dans le temps et dans l’espace. Son but
essentiel est l’histoire de la terre et son évolution.
b) La pédologie
La pédologie étudie spécialement la couche supérieure de l’écorce terrestre utilisée par les
racines des plantes. Elle met en lumière le rôle des constituants du sol fréquemment négligés par
les géotechniciens : les matières organiques et la matière vivante (bactéries).
En Génie Civil, le gaz contenu dans le sol est généralement de l’air pour les sols sec ou un mélange d’air
et de vapeur d’eau pour les sols humides.
Lorsque tous les vides sont remplis d’eau le sol est dit saturé.
Au sein d’un échantillon de sol fin (dimensions <2µ), on distingue plusieurs catégories d’eau :
&
- l’eau de constitution qui rentre dans la composition chimique des feuillets.
- l’eau liée ou eau adsorbée qui constitue un film autour de chaque grain. Elle n’est pas mobile et ne
s’évacue qu’à des températures très élevées (<300°C)
- l’eau Interstitielle qui peut être soit l’eau libre soit l’eau capillaire. L’eau libre a la faculté de circuler
librement entre les grains ; l’eau capillaire est une partie de l’eau libre qui remonte par capillarité entre
les grains. L’eau interstitielle s’évapore complètement si l’échantillon de sol est porté à une température
supérieure à 100°C.
Lorsque le sol est humide et non saturé, l’eau libre est en général concentrée aux points de contact entre
les grains. Elle est retenue à ces endroits par des forces de capillarité qui créent entre les grains des
forces d’attraction.
On a vu que les sols résultent de l’altération physique ou mécanique des roches. On conçoit aisément
que les grains solides aient la même constitution minéralogique que la roche mère. Ils ont en général des
dimensions supérieures à 2µ .
Les sols de dimension inférieurs à 2µ résultent d’attaques chimiques qui se sont superposées à
l’altération physique ou mécanique. Ces processus chimiques sont la dissolution sous l’action de l’eau, la
combinaison et la recristallisation. Il en résulte que les particules d’un sol fin n’ont pas la même structure
cristalline que la roche mère. Ces plus petites particules ainsi formées constituent ce que l’on appellera
désormais les argiles. Ces derniers matériaux ont un comportement complexe qui nécessite pour bien
être compris une étude à l’échelle moléculaire qui dépasse largement le cadre de ce cours.
Les sols grenus sont ceux pour lesquels les caractéristiques géotechniques sont déterminées par des
forces de volume ou de pesanteur. Ils sont en général pulvérulents. Ils sont surtout définis
granulométriquement
-
On distingue principalement deux sous-familles :
La définition la plus admise est celle d’un sol dont la majeure partie des grains est comprise entre 2 et 20
µ (définition purement descriptive ).
On peut les définir granulométriquement comme une roche dont les grains sont compris entre 2 et 0,2µ.
C’est une roche sédimentaire terreuse faisant pâte avec l’eau. On la dit plastique.
La plasticité d’un matériau est caractérisée par le fait qu’il peut être déformé d’une façon permanente, à
volume constant, sans perdre sa cohésion interne.
E
On distingue suivant leur origine :
Les argiles d’altération : formées principalement par l’altération des calcaires en climat tempérés
ou l’altération des latérites en climat chaud et humide ,
Les argiles fluviatiles : Elles se déposent surtout dans le lit majeur des fleuves, lors des décrues,
Les argiles lacustres : déposées dans les lacs et étangs,
Les argiles marines : Ce sont des argiles d’origine continentale déposées en milieu marin, et
généralement modifiées par la diagénèse.
IDENTIFICATION DES SOLS
1. INTRODUCTION
Quelque soit l’utilisation envisagée d’un sol, il est important de connaître sa nature, sa composition et la
répartition des grains de différentes tailles qui le compose. Les essais qui conduisent à cette étude
portent le nom d’ESSAIS D’IDENTIFICATION.
L’objet de ce chapitre est d’introduire les paramètres d’état et d’identification menant à la classification
géotechnique des sols.
En particulier les paramètres d’état (caractéristiques physiques du sol) serviront par la suite à expliquer le
compactage des sols et à décrire leurs comportements hydrauliques et mécanique. Ces paramètres
permettront également d’expliquer des phénomènes tels que le tassement et la consolidation.
Ils sont surtout définis granulométriquement. En considérant le diamètre moyen D des grains, on
distingue grossièrement :
A noter : Les dimensions extrêmes varient légèrement suivant le système de classification (en particulier
les Pédologues n’utilisent pas les mêmes dimensions !)
Les sols pulvérulents : sable, gravier, cailloux, blocs sont constitués essentiellement de la silice
(quartz), du calcaire et d’autres roches inertes. Les effets capillaires dus à l’eau sont négligeables ;
Les grains se comportent comme les granulats inertes du béton.
1.2.2. Comportement des sols cohérents (ou encore sol fin : D < 20 µ ⇔ 0,02 mm)
Bien que de dimension des grains du squelette ait une influence, le comportement d’un sol fin est
avant tout fonction :
De sa composition minéralogique,
De sa teneur en eau,
Et de sa structure, c’est-à-dire de la manière dont les particules sont disposées et orientées
les unes par rapport aux autres.
En particulier la consistance d’un sol fin varie beaucoup suivant sa teneur en eau. Plus précisément,
en opérant à teneur en eau décroissante, on rencontre les quatre états/comportements suivants :
a) Etat liquide :
Le sol n’a qu’une cohésion très faible. Il a l’aspect d’un fluide. Il tend à s’étaler si on le pose sur
une surface horizontale.
b) Etat plastique :
Le sol a une cohésion plus importante. Posé sur une surface horizontale , il n’a pas tendance à
s’étaler mais n’offre aucune résistance à l’action de charges même très faibles.
c) Etat solide avec retrait :
La déformabilité du corps est beaucoup plus faible. Soumis à la dessiccation, il perd une partie
de son eau interstitielle tout en se contractant d’une valeur appréciable.
d) Etat solide sans retrait :
La rigidité du corps augmente encore et son volume ne change pas quand sa teneur en eau
diminue.
Le passage d’un état à l’autre s’effectue évidement d’une façon progressive.
Fig. 2.1 : Différentes structures d’argiles d’après Terzaghi (d’après Fondations et ouvrages en terre)
Les types d’argiles les plus fréquents sont : la koalinite, la montmorillonite et l’illite. Ces différents
types d’argiles se comportent différemment vis à vis de l’eau.
D’autres argiles peuvent être encore tixotropique. C’est le cas notamment des argiles situées sous la
ville de Mexico. Ces argiles sous l’effet par exemple d’un tremblement de terre ou localement d’une
machine tournante (mise en mouvement/vibration) deviennent alors liquide.
A noter : le constructeur de manière générale devra toujours se méfier des terrains argileux car se
sont des terrains à même de causer de graves désordres sur les ouvrages (argile gonflante ou
encore active).
2. PROPRIETES CARACTERISTIQUES DES SOLS
On a vu que le sol était un ensemble de trois phases : solide, liquide, gaz. Aussi est-il important de définir
un certain nombre de caractéristiques physiques qui permettront de préciser l’importance de ces
différentes phases par rapport à l’ensemble. Ces caractéristiques seront très utiles pour la description
des échantillons remaniés et non remaniés ainsi que pour l’évaluation des contraintes au sein des
massifs. Les caractéristiques granulométriques et l’état de consistance seront employés pour classer les
sols dans le cadre de la classification géotechnique.
Fig 2.2 Schéma d’un volume élémentaire de sol : Poids et volumes des différentes phases
- Définitions et notations
C 5 Volume total de l’échantillon de sol
C 5 volume d’air contenu dans l’échantillon de sol
CO 5 volume d’eau contenu dans l’échantillon de sol ;
C1 : Volume des grains solides contenus dans l’échantillon de sol
P Poids de l’air contenu dans l’échantillon de sol ; il est en général négligeable ;
- Poids volumique apparent d’un sol (notation γ ; équivaut au poids total du sol)
P1 + P P
Q = = 1
C1 + CO + C C
C + CO C − C1 C
0= = = − 1 NB : n ∈ [ 0 ; 1]
C C C
C
On définit également la compacité = 1 = − 0
C
- Indice des vides (e)
C’est le volume des vides contenus dans un échantillon donné ramené au volume des grains
solides de l’échantillon
C + CO C − C1
= = NB : e ∈ [ 0,10 ; 5.]
C1 C1
2.1.4 Teneur en eau - Degré de saturation
HG
ω= × NB : ω ∈ [ 0 ; ωsat.] (voir définition de ω ci-après)
H
C’est le volume occupé par l’eau ramené au volume total des vides
9G
= NB : Sr∈ [ 0 ;1.]
9G + 9
Sol sec Sr= 0 ; saturé Sr= 1 ; un sol est dit saturé lorsque le vide est entièrement occupé par l’eau
γG
C’est la teneur en eau de tel sorte que : ω = ω = = =γω −
γ 3 γ γ
!
2.1.5. Relations entre ces grandeurs
+. .1 / C + CO # γ γ
0= = = − = −
C + ( + ω )γ γ
0 1 1 C + CO C − C1 # 3 + ω7 γ
= = = =γ − = −
C1 C1 − γ γ
+. 1 . 2 =2 0/ P P1 + PO Q=( − )( + ω ) γ γ =
( +ω) γ # Q = ( + ω )γ
γ Q= =
C C1 + CO + C +
+. 1 . 2 =2 0/
1 5 P1 + P P γ =γ ( − ) γ γ #
γ Q = = 1 γ = γ =
C1 + CO + C C + +ω
+. 1 . 2 =2 1
4 01 5 γ P1 γ Q1 = ( + )γ γ γ
Q1 = Q1 = Q1 = Q1 =
C1 ( 0 )( + ω ) ( 0 )( + ω ) ( 0)
-
2.1.6. Poids volumique déjaugé (notation γ A)
Il caractérise un sol plongé dans une nappe d’eau et par conséquent soumis à la poussée d’Archimède :
Q ′ = Q 1 / − γ G = (γ − γ G )( − )
On a également la relation :
QO
QA = Q −
Q1
Parmi tous les paramètres définis précédemment, les paramètres sans dimension sont incontestablement
les plus importants. Ils définissent en effet l’état du sol, c’est-à-dire l’état de compressibilité (lâche ou
serré) dans lequel se trouve le squelette ainsi que les quantités d’eau et d’air que contient le sol.
Comme nous le verrons dans les chapitres suivants, un sol grenu a un comportement qui dépend
presque uniquement de son état de compacité lâche ou serré (sol grenu => valeur de e ?) alors qu’un sol
fin a un comportement qui est avant tout fonction de sa teneur en eau (sol fin => valeur de ω ?)
Les sols se composent en général d’oxydes dont la silice (SiO2) et d’alumine (Al2O3) sont les
constituants essentiels (plus de 70%).
Les éléments Si et Al ayant des masses atomiques voisines, le poids volumique des grains
solides varie donc dans des limites assez faibles :
A noter : Les valeurs de densité ci-dessous ont été calculées en prenant pour densité des
grains G = 2,65
Type de sol
γ K γ 0 γ K K 0 K 0
Tableau 2.5 : Poids volumique, indice des vides et porosité de certains sols (d’après Hough (1957), Hansbo (1975)
2.2 ldentification des sols par Courbe granulométrique (NF P 94-056 & -057)
+ / .2 . / 02
1 0/. D/
+ / .2 . / 02 / 1 4
%4 ! $K 1 .2 1 4 02 . / =2 1
!
2.2.2 Coefficient d’uniformité et coefficient de courbure d’une courbe granulométrique
2 = &
=
(!) A noter : Un sol est bien gradué si " " est compris entre 1 et 3
&
0 = 0 =
ω < ω ω <ω <ω ω >ω
0 > >0 > 0 < ω
Etat solide Etat semi-solide Etat plastique Etat liquide
ω ω ω
Limite de Limite de Limite de
retrait plasticité liquidité
La limite de plasticité ( ω )
la limite de liquidité ( ω )
La limite de plasticité( ω ) est définie comme la teneur en eau d’un sol qui a perdu sa plasticité et se
fissure en se déformant lorsqu’il est soumis à de faibles charges. Cette limite sépare l’état plastique de
l’état semi-solide. En générale elle ne dépasse pas 40%.
La limite de liquidité ( ω ) est la teneur en eau qui sépare l’état liquide de l‘état plastique.
Ces limites sont désignées sous le nom de limites d’ATTERBERG. Il existe en fait 5 limites
d’ATTERBERG. Les deux ici mentionnées sont les principales et les trois autres, quoique intéressantes,
sont peu utilisées.
La connaissance de ces limites est importante pour l’exécution de travaux de terrassements (fouille,
tranchéee, …). En particulier, si le matériau doit être utilisé après remaniement (remblais, barrage en
terre, …), leur détermination revêt une importance considérable.
0 = ω −ω
5 - 15 Peu plastique
15 – 40 Plastique
2 & 11 9 / .0 ( 4 / (20 1. 1 .0 ( 0 1/ / +
Un sol, dont l’indice IP est grand, est très sensible aux conditions atmosphériques, car plus IP est
grand plus le gonflement par humidification de la terre et son retrait par dessiccation seront
importants.
Indice de consistance Ic
La comparaison de la teneur en eau naturelle ω d’un sol et des limites D’ATTERBERG permet de
se faire une idée de l’état d’une argile qu’on peut caractérisé par son indice de consistance :
ω −ω ω −ω
0 = =
ω −ω 0
?
Indice de consistance 0 " Etat- du sol
L’indice de consistance croît en même temps que la consistance du sol. A partir de 1, le sol peut
être éventuellement réutilisé en remblai (on peut travailler).
Kaolinite Mg 31 54 23
Fe 37 59 22
Na 54 710 656
K 98 660 562
Ca 81 510 429
Montmorillonite Mg 60 410 350
Fe 75 290 215
Na 53 120 67
K 60 120 60
Ca 45 100 55
Illite Mg 46 95 49
Fe 49 110 61
Argile d’Orly
- 32 18 14
(France)
Argile de
- 80 30 50
Londre
Argile de
- 500 375 125
Mexico
Tableau 2.8 : Limites d’Atterberg et indice de plasticité de certains minéraux argileux (d’après Cornell, 1951)
Cet essai est une mesure indirecte de la surface spécifique des grains solides par adsorption d’une
solution de bleu de méthylène jusqu’à saturation. En d’autres termes, il exprime la quantité de bleu de
méthylène pouvant être absorbée par les surfaces des particules de sols.
&
Le résultat VBS s’exprime donc en grammes de bleu pour 100g de sol.
On considère que cet essai exprime globalement la quantité et la qualité de l’argile contenue dans un sol.
Il est effectué sur la fraction 0/2 mm du sol et on distingue les valeurs suivantes :
VBS ≤ 0,2 : sols sableux (sol insensible à l’eau)
0,2 < VBS ≤ 2,5 : sols limoneux (sol peu plastique et sensible à l’eau)
2,5 < VBS ≤ 6 : sols limono-arglileux, (sol de plasticité moyenne)
6 < VBS ≤ 8 : sols argileux
VBS > 8 : sols très argileux
L’essai d’équivalent de sable permet de déterminer dans un sol la proportion relative de sol fin et de sol
grenu. Cet essai est important, car la présence d’éléments fins peut modifier le comportement de ces
sols. En particulier la présence de particules argileuses dans le sable d’un mortier ou béton, en abaissant
l’adhérence « pâte de ciment/granulats », est défavorable à la mise en œuvre et aux performances
finales du béton ou mortier (micro-fissuration).
Il est effectuer sur les éléments de dimensions inférieures à 5 mm (fraction 0/5 mm du sol ).
A noter : Le paramètre équivalent de sable, retenu dans la classification des sols de 1976 pour distinguer
les sols peu à très peu argileux, perd beaucoup de son intérêt depuis l’introduction de la VBS.
En d’autre termes, en géotechnique cet essai n’est pratiquement plus utilisé. L’intérêt de
l’équivalent de sable est de nos jours plus pour la formulation des bétons et mortier (qualité du
sable).
Pour caractériser l’état de densité d’un dépôt de sol pulvérulent (type gravier et sable), on est amener à
calculer son indice de densité (ID) ou densité relative (Dr).
emin : indice des vides dans l’état le plus compact ;
−
0< = K
×
K − 0 emax : indice des vides dans l’état le moins compact ;
Le tableau suivant précise l’état de compacité des sols pulvérulents en fonction de leur indice de densité.
Etat de compacité
Du sol grenu
0 - 15 Très peu compact
15 - 35 Peu compact
35 - 65 Compacité moyenne
65 - 85 Compact
-
Etat de compacité
Du sol grenu
85 - 100 Très compact
Pour résoudre les problèmes de mécanique des sols, il est important de caractériser un sol mais aussi de
les classer, c’est à dire de les mettre dans un groupe ayant des comportements similaires.
Il va de soi qu’une telle classification ne peut être basée que sur des corrélations empiriques, elles-même
basées sur une grande expérience.
Cette classification est la seule présentant un réel intérêt pratique et utilisée dans les travaux de
terrassement. Son utilisation est détaillée dans le Guide technique pour la réalisation des remblais et
couches de forme ; C’est pour cette raison qu’elle est désignée par classification GTR.
Les grandes familles de matériaux de cette classification sont présentées dans le tableau 2.5.ci-dessous.
ou passant à E µ ≤ S+ tamisat à 50 mm
VBS>0,1
< K = diamètre pour lequel 95% des grains du sol ont une dimension inférieure (soit <? si la courbe
granulométrique est disponible, sinon appréciation visuelle de la dimension des plus gros éléments
Tab. 2.10.a : Classification GTR (SETRA)
!
Tab. 2.10.b : Classification GTR : Suite (SETRA)
!
Classe Nature du matériaux Ff Fc
Temps unitaire
Classe Nature du matériaux h/m3
Tab. 2.13. : Conditions d’utilisation des sols B41 en couche de forme (extrait du Guide Technique Réalisation des
Remblais et couche de forme pour route – Editions : SETRA-LCPC)
!!
3.3 La classification LPC des sols.
Cette classification est celle utilisée dans les pays Afrique francophone. Elle a été mise au point en
France en 1965 par le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées. Cette classification est une
adaptation de la classification U.S.C.S ( The Unified Soil Classification System ) mis au point par le
« Bureau of reclamation » et le « Corps of Engineers » aux Etats Unis
La classification LPC des sols utilise les résultats de l’analyse granulométrique, de l’Equivalent de sable
et des limites d’Atterberg.
Nous vous proposons ci-après la classification complète qui s’utilise avec le diagramme de plasticité
associée :
!
Tab. 2.14.b. : Classification LPC 5 4 1/ /
!?