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Antenne Et Propagation RT3-2021-1

Ce document présente un cours sur les antennes et la propagation. Il contient 6 chapitres qui abordent les généralités sur les ondes électromagnétiques, la propagation guidée, la propagation en espace libre et le fonctionnement des antennes.

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Antenne Et Propagation RT3-2021-1

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UNIVERSITÉ DE MAROUA

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE DE MAROUA


(ENSPM)
DEPARTEMENT :INFORMATIQUE ET TELECOMMUNICATIONS
NIVEAU III : RESEAUX ET TELECOMMUNICATIONS

U.E : ANTENNES ET PROPAGATION

ENSEIGNANT : M. AWE TAÏSSALA 1


PLAN DU COURS
• LES GENERALITES SUR LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES
CHAP I

• LA PROPAGATION GUIDEE
CHAP II

CHAP • LA PROPAGATION EN ESPACE LIBRE


III

CHAP • FONCTIONNEMENT ET PROPRIETES DES ANTENNES


IV

• LES DIFFERENTS MODELES


CHAP V

CHAP • LES DIFFERENTS MODELES


VI

2
OBJECTIFS

Appréhender les propriétés de l’onde électromagnétique;


Caractériser la propagation guidée;
Caractériser la propagation en espace libre;
Savoir le fonctionnement et les propriétés des antennes;
Appréhender les paramètres d’antenne;
Identifier les différents modèles

3
CHAPITRE I
LES GENERALITES SUR LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES

OBJECTIFS
I. LES TYPES D’ONDES.
II. LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES.
III.LES EQUATIONS DE MAXWELL.
IV.LA PROPAGATION GUIDEE-PROPAGATION EN ESPACE LIBRE.

4
OBJECTIFS

Identifier les différents types d’ondes.


Caractériser l’OEM;
Appréhender les notions de propagation guidée et de
propagation en espace libre;

5
I-LES TYPES D’ONDES

Les ondes mécaniques, où se propage un état


de tension, de pression ou de vitesse.
Les vibrations mécaniques;
Les vibrations sonores;
Rides à la surfaces de l’eau;
Ondes sismiques,etc…..

6
I-LES TYPES D’ONDES

Les ondes électromagnetique, où se propage


un état de champs électrique et magnétique.
lumière;
Ondes radio;
infrarouge;
ultraviolet;
Rayons X;
Rayons gamma.

7
II-LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES
II.1-Quelques repères historiques
1819: Oersted champ magnétique créé par un courant
électrique
1831: Faraday champ électrique créé par un champ
magnétique variable
1865: Maxwell théorie des ondes électromagnétiques
1888: Hertz expérience sur la propagation des ondes
électromagnétiques
1896: Marconi réception d’ondes électromagnétiques (liaison
transatlantique)
1895: Röntgen découverte des rayons X
8
II-LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES
II-2. Caractéristiques des ondes électromagnétiques

• Pas de support matériel;


• Propagation d’une variation d’un champ électrique ,
associée à une variation d’un champ magnétique;
• Vitesse de propagation dans le vide C, vitesse de la
lumière: 300.000.000 m/s.
Les normes des champs et 𝐸et𝐵sont reliées entre elles
par : B = E/C
L’onde est transverse: c, E et B
les vecteurs sont perpendiculaires entre eux et
forment un trièdre direct 9
II-LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES
II-2. Caractéristiques des ondes électromagnétiques

Exemple d’une OEM (onde électromagnétique) sinusoïdale particulière

10
II-LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES
II-3. Le spectre du rayonnement électromagnétique.

11
II-LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES
II-3. Le spectre du rayonnement électromagnétique.

12
III-LES EQUATIONS DE MAXWELL

 Les équations de Maxwell sont des lois


fondamentales de la physique.
 Elles constituent les postulats de base de
l’électromagnétisme.
 Elles traduisent sous forme locale différents
théorèmes (Gauss, Ampère, Faraday) qui
existaient de manière indépendante
avant que Maxwell ne les réunisse sous la forme
d’équations intégrales
III-LES EQUATIONS DE MAXWELL
𝝆
Équation de Maxwell-Gauss: 𝒅𝒊𝒗 𝑬 = 𝜺𝟎

Cette équation locale décrit comment un champ électrique 𝐸 est généré par
des charges électriques

Équation de Maxwell-Flux Magnétique: 𝐝𝐢𝐯 𝑩 =𝟎

Cette équation énonce que les lignes de champ magnétique sont obligatoirement
fermées, et qu’il n’existe aucune « charge magnétique » analogue à une charge
électrique.
III-LES EQUATIONS DE MAXWELL

𝜕𝑩
Équation de Maxwell-Faraday: 𝒓𝒐𝒕 𝑬 = − 𝜕𝑡

Cette équation décrit comment la variation d’un champ magnétique peut créer un
champ électrique. Par exemple, un aimant en rotation crée un champ magnétique
variable qui génère un champ électrique.

𝜕𝑬
Équation de Maxwell-Ampère: 𝒓𝒐𝒕 𝑩 = 𝜇0 𝒋 + 𝜇0 𝜀0
𝜕𝑡

Cette équation énonce que les champs magnétiques peuvent être générés de deux
manières : par les courants électriques (c’est le théorème d’Ampère), ou par la
variation d’un champ électrique (c’est l’apport de Maxwell sur cette loi).
III-LES EQUATIONS DE MAXWELL

Ainsi, les équations de Maxwell-Faraday et


Maxwell-Ampère, énoncent respectivement que
la variation d’un champ magnétique crée un
champ électrique et que la variation d’un champ
électrique crée un champ magnétique. Par
conséquent, ces deux équations permettent la
propagation d’ondes électromagnétiques auto-
entretenues, y compris dans le vide (en
l’absence de charges et de courants).
III-LES EQUATIONS DE MAXWELL
III-3. Résolution directe des équations de Maxwell dans le vide.
i-Cas d’un milieu vide contenant par endroit des charges et courants.
En résumé, les quatre équations de Maxwell dynamiques relient localement
les divergences et rotationnels des champs électrique et magnétique aux
champs électrique et magnétique eux-mêmes, ainsi qu’aux sources de
charges et de courants statiques ou dynamiques.
Maxwell - Gauss

Maxwell - Faraday

Maxwell - Ampère
III-LES EQUATIONS DE MAXWELL
III-3. Résolution directe des équations de Maxwell dans le vide.
ii-En statique.
III-LES EQUATIONS DE MAXWELL
III-3. Résolution directe des équations de Maxwell dans le vide.
iii-Cas du vide en l’absence des charges et des courants.
III-LES EQUATIONS DE MAXWELL
III-3. équations de propagation.
III-LES EQUATIONS DE MAXWELL
III-3. équations de propagation.
Une OEM est constituée d’un champ électrique et d’un champ magnétique qui
forment un trièdre direct avec la direction de propagation; soit le vecteur unitaire de
cette propagation, nous avons :


E Hu


H  uE

III-LES EQUATIONS DE MAXWELL 22- Intro

III-3. équations de propagation.


 et  sont la permittivité et la perméabilité magnétique du milieu ou
s’effectue la propagation. Dans le cas de l’air ou du vide :
 = 0 = 1/(36.109) en (F/m) et = 0= 4.10-7 en (H/m)

Les équations de propagation pour les champse eth (exprimés en


valeurs instantanées complexes) s’écrivent sous la forme
suivante :

 e 2  h 2

e   2  0 h   2  0
t t
22
III-LES EQUATIONS DE MAXWELL 23- Intro

III-3. équations de propagation.


En régime sinusoïdal, ces équations admettent des solutions de la
forme :

e(z, t )  E exp j(t  kz ) et h (z, t )  H exp j(t  kz )


 2
avec : k      (paramètre de phase de l’onde)
v 

Le rapport des modules de E et H exprime l’impédance d’onde du milieu


considéré (en W) :
E 
  c’est une quantité réelle.
H 

23
III-LES EQUATIONS DE MAXWELL 24- Intro

III-3. Puissance et régime d’onde.


1 *
P  EH
Le vecteur de Poynting complexe 2 (en W/m²) permet de
déterminer la puissance transportée par une onde EM et ainsi en
déduire le régime d’ondes associés :

Pour une onde progressive pure, pour laquelle 𝐸 et 𝐻 sont en


phase (leur amplitude est réelle), ce vecteur est une quantité réelle :
cas d’un diélectrique sans perte.

24
III-LES EQUATIONS DE MAXWELL 25- Intro

III-3. Puissance et régime d’onde.

Pour une onde semi-stationnaire, pour laquelle 𝐸 et 𝐻


ne sont pas en phase (leuramplitude est complexe), ce
vecteur est une quantité complexe et la densité de
puissance active correspond à la partie réelle du vecteur de
Poynting complexe : casd’un diélectrique avec pertes.

Pour une onde stationnaire, pour laquelle 𝐸et 𝐻 sont en


quadrature ce vecteur est une quantité imaginaire pure et la
puissance est une puissance réactive.

25
IV-PROPAGATION GUIDEE-PROPAGATION EN ESPACE LIBRE.
ANY QUESTION?

27
CHAPITRE II
LA PROPAGATION GUIDEE

OBJECTIFS
I. INTRODUCTION.
II. LES LIGNES DE TRANSMISSIONS.
III.LES GUIDES D’ONDES.

28
OBJECTIFS

Appréhender le principe de guidage;


Identifier les différents types de lignes de transmissions.
Différentier les différents types de guide d’onde;
Appréhender la propagation entre deux plans parallèles infinis;
Appréhender la propagation dans un guide de section
rectangulaire;
I- INTRODUCTION
Pour guider une onde électromagnétique, différentes
techniques sont utilisées aujourd’hui :

Des dispositifs formés de 2 conducteurs : ligne


bifilaire, câble coaxial, piste de circuit imprimé
avec son plan de masse …
I- INTRODUCTION

les dispositifs formés d’un des dispositifs qui


tube conducteur ou isolant à concentrent l’émission dans
l’intérieur duquel se propage
une certaine direction :
l’OEM : guide d’onde, fibre
optique antennes directives
II- LES LIGNES DE TRANSMISSION
II-1. La ligne bifilaire.

1ère ligne utilisée


ne permet qu’une voie par paire de fils
regroupement de fils dans un même câble :
-d’abord par 2 (paire)
-puis encore par 2 (quarte)
II- LES LIGNES DE TRANSMISSION
II-1. La ligne bifilaire.

les câbles urbains et inter-


urbains regroupent
plusieurs paires :
resp. 182 et 1792.

fils de cuivre (0,5 à 2mm)


isolés par du polyéthylène
II- LES LIGNES DE TRANSMISSION
II-2. Le câble coaxial.

L’enveloppe extérieure sert à la fois


de blindage pour le conducteur intérieur
et de conducteur de retour.
II- LES LIGNES DE TRANSMISSION
II-2. Le câble coaxial.

Grande bande passante : plusieurs voies par


multiplexage :
- à courant porteur (échelonnage
des différentes voies selon l’axe des fréquences)
- par impulsions codées : répartition dans le temps
des impulsions binaires codées (forcément numérique)
II- LES LIGNES DE TRANSMISSION
II-2. Le câble coaxial.
Les performances des câbles coaxiaux sont liées à
la qualité du diélectrique
II- LES LIGNES DE TRANSMISSION
II-2. Lignes microrubans.

Technique de circuits imprimés : précision et faible coût


Dispositifs micro-ondes faible puissance
III- LES GUIDES D’ONDES
III-1. Les guides d’ondes diélectriques: la fibre optique.
La partie centrale (cœur) est un diélectrique, entourée par un
autre diélectrique (gaine) de permittivité légèrement plus faible.
La propagation s’effectue par réflexions successives à l’interface
des 2 diélectriques.
Aux fréquences optiques, la silice et ses dérivées présentent des
pertes très faibles (< 1dB/km).
III- LES GUIDES D’ONDES
III-1. Les guides d’ondes diélectriques: la fibre optique.
III-1-1. Les types de fibres optiques.
 A SAUT D’INDICE.

 A GRADIENT D’INDICE.
III- LES GUIDES D’ONDES
III-1. Les guides d’ondes diélectriques: la fibre optique.
III-1-2. Les câbles téléphoniques à fibre optiques.

En télécommunications, on regroupe également les fibres dans des câbles.


Ici représentation de la technique dite « à jonc cylindrique rainuré ».
en a), 1 jonc contenant 10 fibres dans des rainures gravées.
en b) regroupement de 7 joncs. => câble à 70 fibres.
III- LES GUIDES D’ONDES
III-1. Les guides d’ondes diélectriques: la fibre optique.
III-1-3.Structure des câbles sous-marins.
III- LES GUIDES D’ONDES
III-1. Les guides d’ondes diélectriques: la fibre optique.
III-1-3.Les câbles sous-marins transatlantique.
III- LES GUIDES D’ONDES
III-2. Les guides d’ondes métalliques.
L’ON UTILISE LES GUIDES METALLIQUES ET UN MILIEU DE PROPAGATION
DIELECTRIQUE QUI EST LE PLUS SOUVENT L’AIR.
III- LES GUIDES D’ONDES
III-2. Les guides d’ondes métalliques.
L’ON UTILISE LES GUIDES METALLIQUES ET UN MILIEU DE PROPAGATION
DIELECTRIQUE QUI EST LE PLUS SOUVENT L’AIR.

III-2-1. LA PROPAGATION DANS UN GUIDE DE SECTION RECTANGULAIRE

III-2-2. LA PROPAGATION ENTRE DEUX PLANS PARALLÈLES INFINIS

III-2-3. LA PROPAGATION DANS UN GUIDE DE SECTION CIRCULAIRE


III- LES GUIDES D’ONDES
III-3. LES ANTENNES.
CHAPITRE III
LA PROPAGATION EN ESPACE LIBRE

OBJECTIFS
I. GENERALITES.
II. LES ONDES DE SOL.
III.LA REFRACTION.
IV.LA REFRACTION TROPOSPHERIQUE.
V. LA REFLEXION IONOSPHERIQUE
VI.LA VISIBILITE DIRECTE

46
OBJECTIFS

Appréhender le structure de l’atmosphère;


Identifier les différents modes de propagation en espace libre;
Identifier les différentes sources de perte;
Appréhender les sources d’absorption des OEM;
Appréhender le bilan d’une liaison;
I- GENERALITES
I-1. Introduction.
La propagation dans l’espace libre font intervenir
plusieurs facteurs, dont ceux liés aux antennes, les
paramètres électriques du milieu, la distance et la fréquence
de l’onde,
L’étude technique d’un problème de propagation exige
de l’ingénieur, une bonne connaissance des fréquences
utilisables pour l’application, du niveau du signal minimum
nécessaire pour assurer la qualité demandée et une foule
d’autres paramètres dont le type d’environnement, les
conditions atmosphériques ou les contraintes physiques
I- GENERALITES
I-2. Les couches de l’atmosphère terrestre.
I- GENERALITES
I-3. Les modes de propagation en espace libre.
Les principaux modes de propagation utilisés entre T et R sont :
1 L’onde en visibilité directe

2 L’onde réfléchi

3 L’onde de surface

4 L’onde de réflexion
ionosphérique ou onde du ciel
1’ L’onde de réfraction
troposphérique
I- GENERALITES
I-4. Les critères de choix de la bande passante en espace libre.
Le choix d’une bande de fréquences dépend essentiellement :

des distances de couverture souhaitées;

du débit nécessaire;

du mode de propagation privilégié;

de la congestion du spectre EM.


I- GENERALITES
I-5. Les applications en espace libre.
II- LES ONDES DE SOL
II- LES ONDES DE SOL
Le sol est un milieu dissipatif de permittivité équivalente :

 e 'j  e

La conductivité du sol influe sur la portée des ondes de surface :
pour une même puissance d'émission, la portée est beaucoup plus
grande en mer qu'en terrain agricole ou qu'en terrain aride. Les
conductivités de divers sols sont représentés dans le tableau suivant :

Milieu Conductivité du sol (en S/m)


Mer 5
Région forestière 8 × 10−3
Région aride ou sablonneuse 2 × 10−3
Villes 1 × 10−3
II- LES ONDES DE SOL
Les émissions en onde de sol sont atténuées avec la
fréquence: l'on peut atteindre une portée de plusieurs milliers de
kilomètres en très basses fréquences (VLF) de quelques
centaines de kilomètres en fréquences moyennes (MF) et
quelques dizaines de kilomètres en hautes fréquences (HF).
Une fréquence de transition est donnée par la formule suivante:

ft   e (GHz)
2

Cette valeur correspond au passage d’un comportement


conducteur à un comportement diélectrique
III- LA REFRACTION
Quand une onde passe d’un milieu à un autre de
permittivité proche, il y a réfraction
Onde
r1 incidente r2 Cas E parallèle
i Cas E orthogonal
r
t au plan d’incidence
Onde transmise
Onde ou refractée
réfléchie

Coefficient de Réflexion Coefficient de Transmission


E orthogonal n1cos  i  n2 cos  t 2 n1cos  i
R  T  1  R  
n1cos  i  n2 cos  t n1cos  i  n2 cos  t
E parallèle n1 cos  t  n2 cos  i 2 n1 cos  t
R //  T//  1  R // 
n1 cos t  n2 cos  i n1 cos  t  n2 cos  i
IV- LA REFRACTION TROPOSPHERIQUE
C’est la région située entre le niveau de la mer et au-dessus des
plus hautes montagnes. C’est dans cette couche qu’ont lieu tous les
phénomènes météorologiques. On trouve donc de fortes variations de
pression, de température ou d’humidité, à l’origine de changements de
l’indice de réfraction de l’air.

Loi de variation de l’indice :

avec B formule de Booker :


IV- LA REFRACTION TROPOSPHERIQUE

Simplification : on considère Bhno


nnoBh
Atmosphère standard : conditions moyennes

nno 0,25 h
Ro
Atmosphère de référence : définie par les organismes
internationaux
6
n1315.10 .e
0,136h
IV- LA REFRACTION TROPOSPHERIQUE
Si on considère la formule. La basse atmosphère est un
milieu à stratification sphérique de variation régulière d’indice.
IV- LA REFRACTION TROPOSPHERIQUE
Si on considère la formule. La basse atmosphère est un milieu à
stratification sphérique de variation régulière d’indice.
IV- LA REFRACTION TROPOSPHERIQUE
Cas d’un feuillet atmosphérique

Cas d’un feuillet atmosphérique

Ce phénomène se produit dans de rares cas où une fine


couche d’atmosphère présente une variation importante de
température.
Survient essentiellement au-dessus des mers ou des plaines
au lever ou coucher du soleil.
Il est plutôt pénalisant car non contrôlable et crée des champs intenses ou nuls.
Remèdes : diversité spatiale ou de fréquence.
V- LA REFLEXION IONOSPHERIQUE
Dans l’ionosphère, les rayons cosmiques ionisent les
molécules de gaz formant ainsi une couche conductrice pouvant
servir de réflecteur aux ondes EM. Les caractéristiques dépendent
essentiellement de la fréquence considérée, de l’altitude et varient
entre jour et nuit.
V- LA REFLEXION IONOSPHERIQUE

On divise l’ionosphère en différentes couches :

 la couche D (#70 km) : réfléchie VLF et LF, absorbe partiellement


les MF et laisse passer les HF

 la couche E (80 à 140 km) : ne laisse passer que des ondes de


fréquence >25 MHz et réfléchit les HF le jour

 la couche F (200 à 400 km) : divisée en F1 et F2 qui se combinent


la nuit, permet des transmissions éloignées en HF
V- LA REFLEXION IONOSPHERIQUE
V- LA REFLEXION IONOSPHERIQUE
Quand on veut effectuer une transmission via un satellite, il faut alors
dépasser cette fréquence critique pour que les ondes ne soient pas
réfléchie. En pratique, on prend f>100MHz.
De plus, pour des considération d’absorption, on reste la plupart du
temps avec f<12 GHz.
Par contre, il y a toujours phénomène de réfraction qui produit des
changements de trajectoire à prendre en compte (plus problème de
polarisation).
VI- LA VISIBILITE DIRECTE
VI-1 Introduction.
Dans la plupart des télécommunications modernes,
gourmandes en débit, on utilise des fréquences hautes avec une
propagation en onde d’espace (ou visibilité directe). Dans ces
systèmes, les portées sont relativement faibles et les sources de
pertes importantes.
Quand on cherche à effectuer une transmission sans fils, on
veut pouvoir évaluer la puissance captée par un récepteur en
fonction de la puissance envoyée par un émetteur à une distance
donnée.
C’est le but de l’équation du bilan de liaison. Ce bilan tient
compte de la puissance fournie, du gain des antennes, de la
distance et des pertes.
VI- LA VISIBILITE DIRECTE
VI-2 Sources de pertes.
Les pertes dans une telle liaison peuvent être dues :
 à l’affaiblissement en espace libre;
 à des désadaptations;
 au bruit;
 aux réflexions multiples;
 à la diffraction;
 au climat (pluie, brouillard…)
 à de la végétation…
VI- LA VISIBILITE DIRECTE
VI-2 Sources de pertes.

Affaiblissement en espace libre


r   
2

4r
VI- LA VISIBILITE DIRECTE
VI-2 Sources de pertes.
Désadaptations

A feeder feeder A

Les pertes de puissance par réflexion entre le système et les


antennes sont à prendre en compte (particulièrement dans les
systèmes large bande).
VI- LA VISIBILITE DIRECTE
VI-2 Sources de pertes.

Le bruit

A feeder feeder A
Deux types de bruits :
bruit dû à l’environnement (bruit atmosphérique, bruit
cosmique, parasites dus aux appareillages électriques);

bruit dû au système (interférences, bruit des amplis…).


VI- LA VISIBILITE DIRECTE
VI-2 Sources de pertes.
Réflexions multiples

Selon les valeurs des coefficients de réflexion et des distances


relatives, le champ peut être soit renforcé soit atténué. De plus, les
trajets peuvent s’effectuer dans des milieux d’indices différents.
0  jL2
EtotalE1E2 e  R e j e
E0  jL1 E
L1 L2
VI- LA VISIBILITE DIRECTE
VI-3 Décibels et unités logarithmiques absolues.
Dans un lien de communication les pertes et les gains sont
comptabilisés en unités logarithmiques par souci de commodité.
Le décibel (dB) est une unité définie comme dix fois
le logarithme décimal du rapport entre deux puissances, utilisée dans
les télécommunications, l'électronique et l'acoustique. C’est aussi la
dixième partie du Bel(B).

Décibels

𝐏𝟐 𝐕𝟐
𝐆𝐝𝐁 = 𝟏𝟎𝐥𝐨𝐠 𝟏𝟎 = 𝟐𝟎𝐥𝐨𝐠 𝟏𝟎
𝐏𝟏 𝐕𝟏
VI- LA VISIBILITE DIRECTE
VI-3 Décibels et unités logarithmiques absolues.
Unités logarithmiques absolues

dBm: unité de puissance moyenne référencée par rapport à


𝑷(𝑾)
1mW selon la conversion 𝑮 𝒅𝑩𝒎 = 𝟏𝟎 log 𝟏𝟎 −𝟑 . 𝟏𝟎
dBmW/m2: unité de densité de puissance moyenne référencée
par rapport à 1mW/m2 selon la conversion 𝑮 𝒅𝑩𝒎𝑾/𝒎𝟐 =
𝑷(𝑾/𝒎𝟐)
𝟏𝟎 log 𝟏𝟎 −𝟑 .
𝟏𝟎
dBi: unité de gain d’antenne par rapport à l’antenne isotrope
𝑮 𝒅𝑩𝒊 = 𝟏𝟎 log 𝟏𝟎 𝑫 .
dBμ: unité de champ électrique référencée par rapport à 1μV
𝑬(𝑽/𝒎)
selon la conversion 𝑮 𝒅𝑩𝝁𝑽 = 𝟐𝟎 log 𝟏𝟎 −𝟔 .
𝟏𝟎
VI- LA VISIBILITE DIRECTE
VI-4 Absorption.

Gaz

Le gaz de l’atmosphère ont des fréquences de résonnance


moléculaires à lesquelles ils absorbent une partie appréciable de
l’énergie incidente. Les raies d’absorption les plus importantes sont
celles de l’oxygène et de la vapeur d’eau
VI- LA VISIBILITE DIRECTE
VI-4 Absorption.

Hydrométéores

Le hydrométéores regroupent toutes les particules d’eau dans


l’atmosphères, Ces particules selon leurs tailles par rapport à la
longueur d’onde affectent différemment les ondes
électromagnétiques, On considère principalement comme
hydrométéores: les nuages, la brume, le brouillard la pluie et la
neige.
VI- LA VISIBILITE DIRECTE
VI-4 Absorption.
Végétations - édifices

Lorsque les antennes sont entourées d’une végétation


modérément dense, les pertes s’ajoutent puisque les signaux doivent
passer aux travers.
Les édifices sont considérés comme relativement transparents
aux ondes radios de fréquences HF ou moindres, mais deviennent
de plus en plus opaques en SHF,Ils doivent alors être considérés
comme:
 Des obstacles causant la diffraction à la manière d’un écran;
 Des surfaces réfléchissantes causant des interférences telles
l’onde d’espace
VI- LA VISIBILITE DIRECTE
VI-5 Equation de Friis(Bilan liaison).


Pr    G G P
2

4r
e r e

Pr : puissance reçue par le récepteur


Pe : puissance envoyée par l’émetteur
Ge : gain de l’antenne d’émission
Gr : gain de l’antenne de réception
r : distance émetteur/récepteur
CHAPITRE IV
FONCTIONNEMENT ET PARAMETRES D’ANTENNE

OBJECTIFS
I. GENERALITES.
II. LES PARAMETRES D’ANTENNE.
III.LE BILAN DE LIAISON.

78
OBJECTIFS

Définir le terme antenne;


Expliquer le principe de fonctionnement d’une antenne;
Appréhender le principe de la réciprocité des antennes
d’émission et de réception;
Enumérer les critères de choix d’une antenne;
Identifier les différents types d’antennes;
Identifier les paramètres d’une antenne
Calculer le bilan d’une liaison;
I- GENERALITES
I-1 Définition.
I- GENERALITES
I-1 Définition.
1) l’antenne d’émission reçoit le signal électrique de l’émetteur et produit l’onde
électromagnétique.
2) cette OEM se propage dans l’espace autour de l’antenne d’émission en fonction du
type et de la forme d’antenne utilisées, certaines directions de propagation peuvent
être privilégiées
3) La puissance produite par l’émetteur et appliquée à l’antenne se disperse dans
l’espace
4) l’antenne de réception capte une faible partie de cette puissance et la transforme
en signal électrique
5) ce signal électrique est appliqué à l’entrée du récepteur qui en extrait l’information
transmise
Remarque : les phénomènes physiques mis en jeu dans l’antenne étant
réversibles, le même dispositif peut servir pour l’émission et pour la réception, sauf
dans le cas des émissions de forte puissance.
I- GENERALITES
I-1 Définition.

Une antenne peut se voir comme un convertisseur en émission


(convertissant les ondes d’un guide dans l’espace libre) où en
réception (convertissant les ondes de l’espace dans le guide)
.
Une antenne est donc un lien bijectif entre l’espace libre
et un guide d’onde comme l’illustre la figure1.
I- GENERALITES
I-2 Principe
Dans un métal, les électrons libres se déplacent par
défaut de façon erratique. Quand on crée une différence de
potentiel (sinusoïdale par exemple), le champ interne
commande alors la répartition de ces charges.

Les courants et charges créés sont alors autant de


sources élémentaires de champs électromagnétiques.

Mais selon leur répartition et leurs phases relatives, le


champ global délivré par un élément métallique est la somme
de toutes les contributions de ces sources élémentaires.
I- GENERALITES
I-2 Principe
Des charges transitant sur un métal droit à vitesse
constante ne produisent pas de rayonnement.

pas de rayonnement
Si les charges rencontrent une discontinuité (rupture,
courbure...) leur vitesse change, il y a alors rayonnement.

rayonnement
I- GENERALITES
I-2 Principe

Dans une structure en résonance, les charges oscillent en


permanence, créant un flux de rayonnement continu.
I- GENERALITES
I-3 Les critères de choix
Pour choisir un modèle d’antenne pour une application donnée, il
faut veiller aux principaux points suivants :
fréquence de travail : une antenne est construite pour une
fréquence ou une gamme de fréquences donnée;
directivité : elle peut être omnidirectionnelle (brin vertical) ou
directive (Yagi, parabole…);
gain : les meilleurs gains sont obtenus avec des antennes très
directives, jusqu'à plus de 50 dB pour les grandes paraboles;
impédance : adaptée à celle du câble soit en général 50 ohms sauf
pour la télévision qui travaille en 75 ohms;
puissance : pour l’émission, l’antenne doit accepter la puissance de
l’émetteur sans trop de pertes Joule
I- GENERALITES
I-4 Effet du sol.
La terre agit comme miroir pour toute antenne et réfléchit les ondes qui la frappe.
Ainsi une antenne, dont la base se trouve au sol, est en fait prolongée par son image. Pour
tirer profit de cette caractéristique, les antennes peuvent être complétées par une terre
artificielle très conductrice.
I- GENERALITES
I-4 Effet du sol.
Un dipôle demi-longueur d'onde placé à différentes hauteurs h au dessus du sol,
présente des diagrammes de rayonnement qui dépendent des réflexions sur le sol


/2
/4
II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-1 Introduction.
II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-1 Modèle électrique-impédance d’une antenne.
D’un point de vue électrique, une antenne passive peut donc être modélisée
par un circuit équivalent RLC
𝑉𝑖𝑛
𝑍𝑖𝑛 = = 𝑅𝑖𝑛 + 𝑋𝑖𝑛
𝐼𝑖𝑛

Partie active Partie active


𝑹𝒊𝒏 = 𝑹𝑹𝒂𝒅 + 𝑹𝑳𝑶𝑺𝑺 𝟏
𝑿𝒊𝒏 = 𝒋𝑳𝝎 +
𝒋𝑪𝝎

𝜞𝒊𝒏

Résistance de Rayonnement Résistance de Pertes


II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-2 Résistance d’antenne.
Résistance de rayonnement

Il ne s’agit pas d’une résistance ohmique. Elle traduit la


conversion de l’énergie électrique fournie à l’antenne en
énergie électromagnétique véhiculée par une onde plane.

1
PRad  R Rad I in
2

2
II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-2 Résistance d’antenne.
Résistance ohmique ou de pertes

Il s’agit d’une résistance ohmique…. Elle traduit les pertes


joules et se manifeste par l’échauffement de l’antenne.

2
D’où la puissance perdue 𝑃𝐿𝑂𝑆𝑆 = 𝑅𝐿𝑂𝑆𝑆 × 𝐼𝑖𝑛
II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-3 Efficacité d’une antenne
.
Efficacité d’une antenne

……….est le rapport entre la puissance rayonnée


et la puissance active totale.

𝑃𝑅𝑎𝑑 𝑃𝑅𝑎𝑑
….D’où la formule η= =
𝑃𝐴 𝑃𝑅𝑎𝑑 + 𝑃𝐿𝑜𝑠𝑠
L’efficacité est le rapport entre le gain et la
directivité d’une antenne.
II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-3 Efficacité d’une antenne
.
Efficacité d’une antenne

………c’est aussi le rapport entre le gain et la


directivité d’une antenne.

….D’où la formule PR  .PA  G  .D


II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-4 Optimisation du transfert de puissance
Soit le modèle électrique équivalent d’une antenne connectée à une excitation. Quelle est la
condition d’impédance qui assure le transfert de puissance max à l’antenne ?
RS Z antVS2 Rin  jX in VS2
PA  Z I 2
 
ant ant
Z ant  RS  2
Rin  RS  jX in 2
Zant
VS

source Antenne Condition d’adaptation d’impédance pour optimiser le transfert de puissance :

dPant
Rin  RS VS2 Pant 0
Donc….. Pant max  dRin
X in  0 4 RS Pant max

0 Rin opt. Rin


II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-4 Optimisation du transfert de puissance

PA  PS 1  in
2

Z in  Z C
S11  in 
Z in  Z C
 Une antenne est reliée à la source par une ligne de transmission d’impédance
caractéristique ZC. Pour assurer un transfert maximal de puissance entre l’alimentation et
l’antenne, il est nécessaire d’assurer une adaptation d’impédance.
 L’adaptation permet d’annuler le coefficient de réflexion Γin ou S11 en entrée de l’antenne.
Condition S11  0  Z in  Z C
d’adaptation

Pmismatch  PS in
Perte liée à la désadaptation 2
(mismatch loss) :
II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-4 Bande passante et facteur de qualité
 La bande passante d’une antenne correspond à la bande de fréquence où le transfert
d’énergie de l’alimentation vers l’antenne ou de l’antenne vers le récepteur est maximale.
 A l’intérieur de la bande passante, le coefficient de réflexion est faible.
 Pour optimiser la bande passante, on peut agir directement sur l’antenne afin de modifier son
impédance, ou ajouter un élément d’adaptation.

Analogie avec un filtre RLC : Notion de facteur de qualité

Rant f Re s
1
 Q
Q 2f Re s .Lant BW
C'est la bande de fréquence que l'antenne peut recevoir ou émettre , sans changement
appréciable de ses caractéristiques de gain, d'impédance et de directivité.
II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-5 Rayonnement d’une antenne
II-5.1 Antenne isotrope
L’antenne qui rayonne la puissance Po de l’émetteur uniformément dans toutes les directions s’appelle
antenne isotrope.
Une telle antenne en pratique est irréalisable, mais elle est commode pour servir d’étalon pour tester les
antennes réelles. la surface S de la sphère de rayon d s’écrit : 𝑺 = 𝟒𝝅𝒅𝟐
La puissance émise Po se répartissant sur cette sphère, une
surface S reçoit une densité de puissance P:
𝑷𝟎 𝑷𝟎
P= 𝑺
=
𝟒𝝅𝒅𝟐
en W/m2

on montre que la densité de puissance en un point est reliée au


𝑬𝟐
module du champ électrique E par : P=
𝟏𝟐𝟎𝝅
on en déduit donc le champ E au niveau du récepteur:

𝟐𝟎𝑷𝟎 en V/m
E= 𝟏𝟐𝟎𝝅𝑷 = 𝒅
II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-5 Rayonnement d’une antenne
II-5.2 Puissance rayonnée par une antenne

P  ,   
 Puissance rayonnée dans une direction (θ,φ) : PA

 Puissance rayonnée par une unité de surface dans une direction (θ,φ)
et à une distance R :
p R,  ,   
PA
R 2
 Puissance rayonnée totale : Ptot    P ,   d d

P  ,   
PA
 Pour une antenne isotrope l’antenne rayonne de manière constante 4 Puissance rayonnée à une
dans toutes les directions de l’espace (antennes sans pertes)
distance R de l’antenne
p  R,  ,   
PA
4R 2
II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-5 Rayonnement d’une antenne
II-5.3 densité de puissance rayonnée
Dans un espace homogène, l'énergie rayonnée par une source radioélectrique isotrope se répartit
uniformément à la manière d'une sphère. L'énergie par unité de surface est égale à:

𝑃𝑒
𝐷𝑃 = en W/m2
4𝜋𝑑 2
Si l'on place à cette distance, une antenne de réception dont la surface
équivalente est égale à Sr, la puissance disponible sera de:

𝑃𝑒 𝑆𝑟
𝑃𝑟 = 𝐷𝑃 𝑆𝑟 = en Watts(W)
4𝜋𝑑 2
Dans la pratique, il faut tenir compte des caractéristiques de directivité et de gain des antennes
tant à l'émission qu'à la réception
II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-5 Rayonnement d’une antenne
II-5.4 Fonction caractéristique de rayonnement
Les antennes sont rarement omnidirectionnelles et émettent ou reçoivent dans
des directions privilégiées.
Le diagramme de rayonnement représente les variations de la puissance
rayonnée par l’antenne dans les différentes directions de l’espace. Il indique les
directions de l’espace (θ0,φ0) dans lesquelles la puissance rayonnée est maximale.

La fonction caractéristique de rayonnement r(θ,φ) est:

𝑃 𝜑, 𝜃
𝑟 𝜑, 𝜃 =
𝑃0 𝜑0 , 𝜃0
II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-5 Rayonnement d’une antenne
II-5.4 Fonction caractéristique de rayonnement
Différentes manières de représenter le diagramme de rayonnement :
II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-5 Rayonnement d’une antenne
II-5.5 Lobe principal et lobes secondaires
II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-5 Rayonnement d’une antenne
II-5.6 Puissance rayonnée dans une direction donnée-surface équivalente

On peut aussi caractériser


une antenne par son aptitude
à capter un certain flux
d'ondes électromagnétiques.
On détermine donc une
surface équivalente dont la
valeur est liée au gain par la
relation:

𝜆2
𝑆𝑟 = 𝐺
4𝜋
II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-5 Rayonnement d’une antenne
II-5.7 Angle d’ouverture
Pour une antenne directionnelle, la largeur de faisceau ou l'ouverture angulaire, est
définie comme l'angle existant entre les points dont la densité de puissance de rayonnement est
égale à la moitié de la puissance maximale.

Elle correspond sur le diagramme de rayonnement à une atténuation


de 3 dB par rapport au maximum
II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-5 Rayonnement d’une antenne
II-5.7 Angle d’ouverture
 Il caractérise la largeur du lobe principal.
 L’angle d’ouverture à 3 dB. 2θ3 représente la portion de l’espace dans lequel la majeure
partie de la puissance est rayonnée.

Elle correspond sur le diagramme de rayonnement à une atténuation


de 3 dB par rapport au maximum
II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-5 Rayonnement d’une antenne
II-5.7 Angle d’ouverture (beamwidth)
D’autres grandeurs sont utiles pour caractériser le lobe :
Angle entre la direction du lobe principal et le premier zero
Azimuth beamwidth
Elevation beamwidth
Tilt
II- PARAMETRES D’ANTENNE
II-6 Directivité-gain-rendement d’une antenne
 La directivité D(θ,φ) d’une antenne dans une direction (θ,φ) est le rapport entre la puissance
rayonnée dans une direction donnée P(θ,φ) et la puissance que rayonnerait une antenne isotrope.

P ,  P , 
D ,     4
PR PR
4

 Le gain G(θ,φ) d’une antenne dans une direction (θ,φ) est le rapport entre la puissance rayonnée
dans une direction donnée P(θ,φ) sur la puissance que rayonnerait une antenne isotrope sans
pertes.
P ,  
G ,    4
PA
 En général, le gain G correspond au gain dans la direction de rayonnement maximal
(θ0,φ0).

P 0 , 0 
G  4
PA
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