Rapport Projet de Fin D'etude Version Final
Rapport Projet de Fin D'etude Version Final
La concurrence est de plus en plus grande entre les différentes entreprises mondiales spécialisées dans
la production du phosphate.
Afin d’attirer le client, ces entreprises sont obligées de diminuer le prix de vente du phosphate, ceci
est réalisable en augmentant la qualité produite et en diminuant les charges. Pour sa réalisation, une
mobilisation totale des moyens humains et matériels s’avère nécessaire.
Le présent rapport décrit en cinq chapitres toutes les phases de réalisation de ce projet en commençant
dans les deux premiers chapitres par une présentation du Groupe Office Chérifien des Phosphates et une
description des installations concernées, ensuite dans le troisième chapitre nous présentons une analyse de
la disponibilité des équipements électriques de la liaison Daoui en dénombrant les causes de défaillance de
ces équipements, suivie dans le quatrième chapitre où nous proposons des actions d’améliorations pour
remédier aux problèmes de disfonctionnement de ces équipements. Dans le sixième chapitre vient une
étude pour l’installation du réseau de supervision qui se traduit par une architecture globale groupant le
matériel nécessaire pour la réalisation de ce réseau. Enfin dans le dernier chapitre, une étude technico-
économique est présentée afin d’établir un devis estimatif évaluant les gains escomptés des actions
d’amélioration proposées pour décider leur faisabilité.
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Cahier de charge
2
CHAPITRE 1 :
3
1.1. Présentation du Groupe Office Ché rifien des Phosphates [5]
Crée en 1920 par un dahir, le groupe OCP détient le monopole de la recherche, de l’exploitation, de
la valorisation et de la commercialisation des phosphates et de leurs dérivées. Toute en commençant
l’extraction par des pelles et des pioches, le groupe OCP a grimpé les échelles pour arriver aux industries
chimiques.
Les premiers gisements des phosphates sont découverts en 1912, dans la zone de KHOURIBGA et
plus précisément dans la région d’OULED ABDOUNE.
Mais l'exploitation effective n'a commencé qu'en février 1921 dans la région d’OUED ZEM.
Ce n'est qu'en 30 juin 1921 que le premier train sur voie large de 1,60m a été chargé et dirigé vers le
port de Casablanca. Depuis lors, les besoins mondiaux en phosphates ont fait du groupe OCP une
entreprise qui jusqu'à nos jours n'a cessé de gra ndir et pour se maintenir face à la concurrence des autres
pays producteurs des phosphates et dérivés, il se modernise, se développe continuellement et s’affirme
comme un leader du marché mondial des phosphates.
Voici la fiche synoptique du groupe OCP :
Depuis 2003, le Groupe OCP vit au rythme de sa nouvelle organisation. Objectif : mobiliser,
responsabiliser et capitaliser plus fortement sur les ressources de l’entreprise pour lui assurer un
développement rentable et durable.
Pour faire face aux évolutions accélérées d’un marché de plus en plus concurrentiel et aux nouveaux
enjeux en termes de gestion des ressources humaines avec des départs massifs à la retraite, la Direction
Générale entend donner plus de responsabilités aux structures managériales. Elle souhaite également
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renforcer l’adhésion aux valeurs du Groupe et favoriser l’épanouissement individuel par la valorisation des
compétences.
Cette réorganisation passe par une approche de contractualisation entre les entités du groupe à travers
le développement de relations client- fournisseur. Sur le terrain, elle s’est traduite par la mise en place d’une
logique de gestion en « Business Unit » à travers l’instauration de trois Pôles d’activités (Mines, Chimie,
Finance et support logistique) à côté d’autres directions (ressources humaines, recherche et innovation,
stratégie et développement, commercial…).
La figure 1.1 illustre l’organigramme actuel du groupe OCP
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estimées à plus de 35 milliards de m3. Les premiers coups de pioche ont été donnés en 1921 par la méthode
souterraine. L’introduction de l’exploitation en « découverte » a débuté en 1951. Elle concerne
actuellement 7 niveaux phosphatés. La capacité de production s’élève à 19 millions de tonnes par an.
Le pole mine de Khouribga est chargé de l’extraction des phosphates et de son traitement jusqu'à la
phase de l’exportation au port de CASABLANCA.
La direction du pole est constituée des divisions et des services suivants :
Division extraction
Elle a pour mission l’extraction des minerais du sol par une méthode à ciel ouvert.
Actuellement, l’extraction souterraine et abandonnée suite à son faible rendement. On distingue trois
secteurs d’extraction (DAOUI, MRAH LAHRACHE, SIDI CHENNANE).
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- Réseaux téléphoniques.
Sa mission consiste à valoriser par des méthodes de traitement appropriées, le phosphate brut extrait
selon les demandes des pays importateurs.
Les différentes unités de traitement :
Usine de séchage de BENI-IDIR.
Usine d’enrichissement à sec de BENI-IDIR.
Usine de séchage de COZE.
Usine de lavage de DAOUI.
Le rôle de l’unité de BENI-IDIR est le traitement du phosphate, qui consiste à diminuer son humidité et
à augmenter sa teneur en BPl et en matières organiques.
Selon la qualité du phosphate demandé par le client, le phosphate passe par les opérations de traitement
suivantes assurées par l’unité de BENI-IDIR :
Le criblage : permet l’élimination des blocs de phosphate de dimension supérieure à 100mm.
Le lavage : consiste à éliminer les fines primaires et les argiles.
Le séchage : permet de diminuer l’humidité des phosphates de 15% à 1% en utilisant des fours
sécheur.
La calcination : consiste à éliminer les matières organiques, l’eau issue de l’humidité, l’eau
issue de la constitution et anhydride carbonique, en partant de phosphate à une température de
850° C.
L’enrichissement à sec : augmente la teneur du phosphate en BPl de 63% à 68% par
l’élimination des grains fins entourant le noyau de phosphate ayant une grande teneur en BPl.
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CHAPITRE 2 :
8
2.1. Introduction
L’alimentation des usines de traitement de Béni-Idir en phosphate est assurée par deux liaisons de
convoyeurs à bande : Liaison Zone Centrale et Liaison Daoui( voir figure 2.1)
Liaison Zone Centrale d’une longueur totale de 15 K m pour le produit en provenance des gisements
de MERA.
Liaison Daoui d’une longueur totale de 10,5 Km pour le produit en provenance des gisements de
DAOUI et SIDI CHENNANE.
Après stockage au niveau du parc humide, le phosphate est déstocké par les roues pelles pour alimenter
les 8 fours de l’usine de séchage. Le produit séché et criblé est ensuite acheminé vers les stocks secs ou
directement vers la station de chargement de trains, tandis que le refus empreint les axes de mise à terril.
Une partie du produit séché est destiné pour être enrichi au niveau de l’usine d’enrichissement à sec. (Voir
figure 2.1)
Le schéma synoptique ci-dessous représente la division de traitement de Beni-Idir ainsi que les deux
liaisons assurant l’acheminement du phosphate pour alimenter le parce humide à Beni-Idir
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2.3 .Description du fonctionnement de la liaison Daoui [4]
Le phosphate issu du parc EL WAFI est acheminé vers le parc humide à Béni-Idir à l’aide des
convoyeurs T2, T3 et T4 d’une distance totale de 10,5 Km (voir figure 2.2.a)
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La figure ci-dessous illustre les différents postes liant les convoyeurs :
T2
T3
T4
Figure 2.2b: Schéma explicatif des différents postes liant les convoyeurs
La transmission de données entre la tête et la queue de chaque convoyeur nécessite l’emploi d’un
dispositif de transmission. C’est le rôle des câbles de communication TTS utilisés à la Liaison Daoui.
Pour la transmission de données on associe un relais émetteur et un relais récepteur ayant une fréquence
spécifique identique qui indique la nature de l’information transmise. Les deux relais sont reliés par des
câbles de transmission téléphoniques TTS.
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Figure 2.3 : exemple de transmission de données actuel
En effet, dans le cas d’un défaut déport bande par exemple, le contacteur qui lui est associé se ferme.
Cette information se transmet à partir de l’émetteur E1 dans le poste 1 avec une fréquence bien déterminée
vers le récepteur R1 se trouvant dans le poste 2 via les câbles TTS, ce récepteur doit lui être associé la même
fréquence. Ceci engendre l’excitation du relais d’interface pour que le contacteur assoc ié à l’entrée de l’API
se ferme.
installation Protection
T2 T2/Tbas MicroEner
T2/THaut CE T4
T2/Q CE T4
T3 T3/THaut CE T4
T3/Tbas CE T4
T3/Q CE T4
T4 T4/Thaut CE T4
T4/Tbas CE T4
Chariot T2 Chariot T2/Q PF+TH
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Chariot T2/ T PF+TH
Chariot T3 Chariot T3/Q PF+TH
Chariot T3/ T PF+TH
Pour plus de détails sur les Fonctionnalités des relais de protections de la liaison DAOUI (voir annexe
1).
Le tableau ci-dessous représente la liste des moteurs de la liaison Daoui, ainsi que les caractéristiques
de chaque moteur et son emplacement au niveau des convoyeurs :
Un moteur à bagues ne peut démarrer en direct, avec ses enroulements rotoriques court-circuités, sinon
il provoquerait des pointes de courant inadmissibles. Il est nécessaire, tout en alimentant le stator sous la
pleine tension du réseau, d’insérer dans le circuit rotorique des résistances (figure 2.4) qui sont ensuite court-
circuitées progressivement.
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Figure 2.4 : Principe de fonctionnement du démarrage rotorique
Principe de fonctionnement
A la demande de marche par le bouton Marche / Arrêt, le contacteur KM1 alimente le moteur, les
contacteurs K1 et K2 restent ouverts, ce qui introduit dans le court-circuit du rotor des résistances de charge,
après une temporisation de 1 à 2 s, le contact auxiliaire de KM1 enclenche K1 qui court-circuite les
résistances « 1 » le contacteur K2 reste ouvert, après une temporisation de 1 à 2 s, le contact auxiliaire de
K1 enclenche K2 qui court-circuite les résistances « 2 » assurant le couplage complet.
Le treuil a pour fonction de bien régler la tension de la bande afin d’éviter tout glissement et
arrachement de la bande.
Le treuil est composé de deux ensembles importants : un moteur électrique lié au chariot et d’un
dynamomètre.
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Un moteur électrique solidaire à un chariot : qui le fait déplacer dans le sens avant pour détendre la
bande et dans le sens arrière pour tendre la bande (voir figure 2.5)
Le tableau ci-dessous représente la liste des moteurs électriq ues basse tension solidaires aux chariots de
la liaison Daoui
Courant
Puissance TENSION Type
Installation nominal vitesse
(KW) (V) de rotor
(A)
1000
Treuil à la tête 15 500 22 CC
de T2
Treuil à la 1000
15 500 22 CC
queue de T2
Treuil à la tête 1000
15 500 23 CC
de T3
Treuil à la 1000
15 500 23 CC
queue de T3
Treuil à la 1000
queue de T4 15 500 23 CC
Tableau 2.3: liste des moteurs électrique solidaires aux chariots de la liaison Daoui
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Un dynamomètre : il sert à contrôler l’effort exercé et par conséquent donner l’ordre au chariot
motorisé pour tendre ou détendre la bande (voir figure 2.6b)
A Tore extensible
B Micro contacts
Tore extensible : C’est la partie active de l’appareil, il est constitué d’un métal élastique qui s’allonge quand
il est soumis à un effort tirant et se rétracte quand il est relâché.
Micro contacts : Ils sont au nombre de trois P2, P3 et P4. Chaque contact correspond à une valeur d’effort
fixé par le constructeur de la bande avec P2 P3 P4 (voir tableau 2.4)
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Le tableau ci-dessous illustre les valeurs référentielles d’étalonnage des dynamomètres de la liaison
Daoui :
P2 1700 à 1900
P3 2400 à 2600
P4 2800 à 3100
Il est utilisé pour signaler le déport excessif d’une bande transporteuse afin d’éviter son usure
anormale et sa détérioration prématurée. Un seul appareil détecte le déport à droite ou à gauche (voir
figure 2.7)
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2.4.6. Rouleau centrifuge
Les systèmes d'arrêt d'urgence servent à un opérateur à arrêter la machine lors d'un incident en
appuyant sur le bouton (voir figure 2.9a) ou en tirant sur un fil(voir figure 2.9b)
A chaque démarrage des convoyeurs, un Klaxon est enclenché pour avertir les agents (voir figure 2.10)
La liaison Daoui est constituée de quatre postes électriques (voir figure 2.2b), chaque poste contient un
automate programmable de type Allen-Bradley, interconnectées par un réseau câblé.
Convoyeur T4
Convoyeur T3
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Convoyeurs T2/T +T3/Q
Convoyeur T2/Q
2.5. Conclusion
Après avoir décrit le fonctionnement de la liaison Daoui et réalisé la description de ses équipements
électrique nous allons effectuer dans le chapitre suivant une analyse de la disponibilité de ces équipements.
20
CHAPITRE 3 :
21
3.1. Introduction
Dans le but d’augmenter la disponibilité et la fiabilité de la liaison Daoui il est nécessaire d’effectuer
une analyse de la disponibilité des équipements électriques constituant cette liaison.
Dans un premier temps nous allons utiliser les indicateurs techniques de fiabilité (MTBF), et de
maintenabilité (MTTR), pour calculer la disponibilité (D) de la liaison Daoui , dans un deuxième temps nous
allons utiliser l’analyse PARETO pour ressortir les équipements causant la dégradation de la disponibilité de
cette la liaison Et pour finir nous allons calculer le coût de maintenance pour savoir les équipements qui
demandent le cout le plus élevé pour les maintenir.
Les indicateurs techniques utilisés pour mesurer l’évolution de la maintenance des équipements
électriques sont : MTBF, MTTR et le taux de disponibilité.
Fiabilité=1/MTBF
La somme des temps du bon fonctionnement inclut les temps d’arrêt hors défaillances.
L’indicateur MTTR (mean time to repair ) littéralement :temps moyen pour réparer ,exprime la
moyenne des temps de taches de réparation.il est calculé en additionnant les temps actifs de maintenance
ainsi que les temps annexes de maintenance ,le tout divisé par le nombre d’intervention.
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Maintenabilité=1/MTTR
Par temps actifs on entend l’ensemble des Les temps annexes comprennent les temps :
temps :
De détection
De la localisation de la défaillance
D’appel à la maintenance
De diagnostic
D’arrivée de la maintenance
D’intervention
Propre à la logistique d’intervention
De contrôles et d’essais
Le tableau 3.1 représente l’évolution de cet indicateur pour la liaison Daoui au cours de l’année 2009
jusqu’à février 2010
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Mai-09
13,392 56,66 730,6 3567,32 20 69 0,67 36,53 98,2
Juin-09
20,88 77,54 699,12 4266,44 27 96 0,77 25,89 97,1
Juillet-09
20,83 98,374 723,17 4989,6 33 129 0,63 21,91 97,2
Août-09 26,04 124,414 717,96 5707,57 11 140 2,37 65,27 96,5
La figure ci-dessous illustre l’évolution du taux de disponibilité de l’année 2009 jusqu’à février 2010
D%
101,0
disponnibilité de la liaison
100,0
99,0
98,0
97,0
Daoui en %
96,0
95,0 D%
94,0
93,0
92,0
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Commentaire
La disponibilité de la liaison Daoui au cours de l’année 2009 jusqu’à février 2010 est de 98%, notre
objectif est d’augmenter cette disponibilité afin d’augmenter la production du phosphate.
Pour cela nous allons utiliser l’analyse PARETO présentée ci-dessous pour ressortir les
équipements causant la dégradation de la disponibilité de la liaison Daoui.
Pour appliquer l’analyse PARETO sur notre installation, nous allons utiliser la répartition des pannes
électriques par famille, réalisée par les personnels du service électrique au sein de Béni-Idir et c’est sur cette
répartition que nous allons nous baser pour réaliser notre étude.
Le tableau ci-dessous représente les différentes pannes électriques regroupées par famille :
25
3.3. Analyse PARETO
L’analyse Pareto, appelée aussi la loi 20-80, est un outil efficace pour le choix et l'aide à la décision.
L’objectif de cette méthode est de suggérer objectivement un choix ; c'est-à-dire classer par ordre
d'importance des éléments (produits, machines, pièces, coûts…) à partir d'une base de connaissance d'une
période antérieure (historique de pannes par exemple).
Les résultats se présentent sous la forme d'une courbe appelée courbe ABC dont l'exploitation permet de
détecter les éléments les plus significatifs du problème à résoudre et de prendre les décisions permettant sa
résolution.
En se basant sur les informations que contient l’historique des pannes, nous avons pu résumer les
fréquences des pannes des équipements électriques dans le tableau suivant :
26
Le graphe ci-dessous illustre la répartition de la fréquence des pannes électriques des équipements
électrique de la liaison Daoui
120
100
fréquence des pannes
80
60 fréquence des pannes
40 cummulé en %
20
0
Figure 3.2: Répartition de la fréquence des pannes de 2009 jusqu’à février 2010 en %
L’analyse PARETO basée sur la fréquence des pannes a montré que les 20% des pannes de la Liaison
Daoui provoquant 80% d’arrêt concernent les équipements suivants :
Le tableau ci-dessous illustre les informations nécessaires pour effectuer l’analyse Pareto en se basant
sur la durée des pannes des équipements électriques de la liaison Daoui
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TOTAL 120,79 100 100
Le graphe ci-dessous illustre la répartition de la durée des pannes électriques des équipements par
nature de la liaison Daoui
120
100
80
60
40
durée des pannes
20
0
durée des pannes
cummulé en %
Figure 3.3 : Répartition de la durée des pannes de 2009 jusqu’à février 2010 en %
L’analyse PARETO basée sur la durée des pannes a montré que les 20% des pannes de la Liaison
Daoui provoquant 80% d’arrêt concernent les équipements suivants :
Remarque :
D’après notre étude et les observations actives menées au sein du service électrique à Beni-Idir,
nous remarquons que l’organe de sécurité qui cause le maximum des arrêts de la liaison Daoui est le déport
bande. Et ceci nous allons le démontrer en se basant sur l’analyse PARETO des organes de sécurité.
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Le tableau ci-dessous présente les informations nécessaires pour effectuer l’analyse Pareto des organes
de sécurité en se basant sur la fréquence des pannes des organes de sécurité de la liaison Daoui
2 Arrêt d’urgence 15 26 78
3 patinage 12 20 98
Le graphe ci-dessous présente la répartition de la fréquence des pannes des organes de sécurité par
nature de la liaison Daoui est le suivant
120
100
80
60
fréquence
40 cumul en%
20
0
déport bande arret patinage défaut
d'urgence aiguillage
29
Le tableau ci-dessous présente les informations nécessaires pour effectuer l’analyse Pareto des
organes de sécurité en se basant sur la durée des pannes des organes de sécurité de la liaison Daoui
Le graphe ci-dessous présente la répartition de la durée des pannes des organes de sécurité par
nature de la liaison Daoui est le suivant
120
100
80
60
durée en heur
40 cumul en %
20
0
déport arret patinage défaut
bande d'urgence aiguillage
NB : Cependant ce problème n’est pas dû à l’organe lui- même c'est-à-dire le capteur du déport bande.
Mais c’est à cause de la bande qui se déporte de temps à autre surto ut au niveau de la queue du
convoyeurT2.
30
3.4. Coût de maintenance
Nous allons maintenant traiter la partie coût de maintenance pour se focaliser sur les équipements qui
demandent un coût de maintenance plus élevé.
Coût de maintenance
700 000,00
600 000,00
500 000,00
400 000,00
300 000,00
200 000,00
100 000,00
0,00
cout de maintenance
On remarque bien que les équipements qui coûtent le plus pour les maintenir sont TTS et les moteurs.
31
En effet, en cas de vol des câbles TTS pour diagnostiquer l’endroit du vol, ceci demande beaucoup de
temps ce qui augmente le coût de main d’œuvre.
Le dépassement de la durée de vie optimale et le rebobinage excessif des moteurs électriques constitue
une des causes principales de la défaillance des moteurs. Une comparaison du cout de rebobinage des
moteurs et le cout d’achat d’un moteur neuf, permettra de décider la rénovation ou la conservation des
moteurs actuellement installés.
Parmi les causes de défaillance des moteurs, le démarrage répété et approché de l’installation causée par
les problèmes de communication entre la tête et la queue des convoyeurs.
Le démarrage approché et répété à cause du défaut de communication entre la queue et la tête nécessite
le remplacement des ballets ainsi que les résistances.
Il est indispensable qu’un entretien systématique soit effectué durant des périodes très proches.
Cette technologie est dépassée techniquement. L’utilisation d’une autre technologie fiable et disponible
sur le marché comme les modems radio permettra d’assurer la communication entre la tête et la queue des
convoyeurs et éliminera les problèmes causés par la perturbation de celle-ci en assurant la disponibilité des
pièces de rechange. Sans oublier qu’elle sera un moyen redondant en cas de vol des câbles qui est considéré
parmi les causes majeurs des arrêts des installations de la liaison Daoui.
3.6. Conclusion
Après avoir dénombré les causes principales de l’indisponibilité des équipements électriques de la
Liaison DAOUI, Une proposition des solutions d’améliorations s’avère nécessaire. C’est l’objet du chapitre
suivant.
32
CH AP ITRE 4:
33
4.1. Introduction
Dans le but d’augmenter la disponibilité des équipements électrique de la liaison DAOUI, le chapitre
suivant présente les actions d’améliorations proposées de ces équipements.
Les moteurs électriques à la liaison DAOUI sont des moteurs à bague, suite au redémarrage répétés
de ces moteurs, Ces derniers nécessitent leur rebobinage. Cela influence impérativement sur leur
fonctionnement ce qui diminue leur fiabilité et augmente leur coût d’exploitatio n.
Pour palier à ce problème, on propose de remplacer les moteurs actuels (moteurs à bague) par des
moteurs à cage sachant que ces derniers nécessitent moins de maintenance.
Le démarrage rotorique nécessite les ballets ainsi que les résistances ces derniers à cause du
redémarrage répété des moteurs dû au défaut de communication entre la tête et la queue du convoyeur.
Ainsi, Il est indispensable qu’un entretien systématique soit effectué durant des périodes très proches. Ce
qui diminue la disponibilité de la liaison Daoui et augmente le coût de maintenance.
Pour palier à ce problème on a proposé d’adopter le type de démarrage électronique car il permet de
réaliser une installation moins coûteuse, plus compacte, très fiable et exigeant peu d’entretien. Ce démarrage
ne sera possible qu’en remplaçant les moteurs actuels (moteurs à bague) par des moteurs à cage.
Le système de transmission par câble TTS présente des problèmes d’encombrement dans le cas où le
nombre de signaux à transmettre est grand, cela est dû à l’utilisation d’un émetteur et d’un récepteur pour
chaque signal. En plus du problème du vol et de sabotage de ces câbles.
Comme solution on propose une autre technologie de transmission basée sur la transmission radio.
Cette technologie est basée sur la transmission hertzienne des données entre deux modems émetteur et
récepteur ayant le même système d’adressage, mode de fonctionnement, bande passante et vitesse de
transmission. Les antennes sont notamment utilisées pour augme nter la portée des modems radio (voir figure
4.1).
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Technologie Câbles TTS Technologie modem radio
La conduite optimale et sécuritaire des installations de la liaison Daoui de l’unité de Béni-Idir, nécessite
la supervision de cette liaison, afin d’avoir une vision globale et élémentaire du processus allant du suivi de
fonctionnement jusqu’aux aides aux diagnostics et à la maintenance. C’est un outil qui permettra à l’opérateur
de s’informer en temps réel des dysfonctionnements éventuels, d’identifier les causes et d’engager les
actions nécessaires.
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Les arrêts engendrent trois catégories de pertes :
-Les pertes en tonnage
-Les pertes en coûts de maintenance
-Les pertes en consommation électrique
Le tableau ci-dessous représente une comparaison entre le temps de diagnostique et le temps pour la
mise en service en cas de pannes à la liaison Daoui de l’année 2009 jusqu’à février 2010
L’analyse des arrêts nous a montré que 72% du temps d’arrêt correspond au diagnostic et seulement
28% pour le remède avant la remise en service.
L’optimisation des durées des arrêts et la maîtrise du temps d’intervention entraînent une
augmentation directe de la productivité. Le projet de supervision des installations de la liaison Daoui
s’inscrit dans cette optique.
Pour établir le programme, c’était nécessaire de passer par l’établissement d’un grafcet, tout en nous
basant sur le cahier de charge décrivant le fonctionneme nt de l’installation qui lie la liaison DAOUI et
BENI-IDIR.
36
Séquence de démarrage de la tête T2
ASS.T3Q=RCM*CCM
REG.DEF=défaut moteur+défaut arrêt d’urgence+défaut déport bande+défaut rotation.
Tête prête= (démarrage rotorique+CP)*FCDBTRAUIL.
Avec :
ASS.T3Q : asservissement de la queue de T3.
RCM : contrôleur de rotation.
CCM : court circuiteur.
FR.OUV : frein ouvert.
DEF.MOT : défaut moteur.
FCDBTRAUIL : fin de course bas du treuil.
ACQ : acquittement de défaut.
CP : contacteur principal.
37
Séquence de démarrage de la queue T2
38
Signalisation défaut d’arrêt d’urgence
Remarque :
39
La séquence de démarrage et la signalisation de défaut de la tête et de la queue des deux convoyeurs
T2 et T3 sont similaires.
Le convoyeur T4 possède deux moteurs à la tête.
Les listes des entrées-sorties des trois convoyeurs sont mentionnées dans l’annexe 3.
Pour connaitre les étapes de création d’un projet sur RSlogix 500 (voir annexe 2).
Pour connaitre les étapes de configuration sur rsview (voir annexe 4).
4.6. Conclusion :
40
CHAPITRE 5 :
Etude technico-économique
41
5.1. Introduction
Dans le but d’éviter les risques d’erreurs souvent très coûteux, l’évaluation économique parait être un
outil nécessaire par l’intermédiaire duquel, il est possible de vérifier la faisabilité des investissements
projetés. Dans ce présent chapitre, on va évaluer les résultats escomptés des améliorations proposées dans
l’ensemble du rapport.
La présente étude est destinée à justifier l’achat d’un système à base de modem demandé en
renouvellement pour équiper les installations de la liaison Daoui.
Le cout matière correspondant au remplacement des câbles au cas de vol est environ (d’après le service
de sécurité de BENI IDIR):
Le tableau ci-dessous illustre les données pour calculer le manque à gagner en production C3
MG=C1 + C2+C3
42
5.2.4. Durée de récupération
Ainsi :
Investissement = C4 + C5
=192000 DH
Il ressort de cette étude que le montant correspondant à cet investissement sera récupéré au moins
qu’un mois.
Sachant que le cout moyen de réparation d’un moteur est égal à 70 000.00 DH environ (prix OCP).le cout
de réparation annuel correspond à la réparation des moteurs en service s’élève à :
43
5.3.2. Coût main d’œuvre
La durée moyenne d’arrêt des installations nécessaire pour les travaux de montage et démontage est de 8
heures. La main d’œuvre nécessaire pour les travaux de montage, démontage et travaux de maintenance de
ces moteurs est :
Effectif de 04 agents (2 mécaniciens et 2 électriciens) pendant une durée de 04 heures pour effectuer
les taches suivantes :
Effectif de 4 agents (2 mécaniciens et 2 électriciens) pendant une durée de 4 heures pour effectuer les
taches suivantes :
Manutention et montage
Contrôle électrique et branchement du moteur
Faire l’essai à vide du moteur
Contrôle de vibration à vide du moteur
Accouplement du moteur avec le réducteur
Faire l’essai du moteur accouplé et contrôle de vibration
Relever les courants absorbés en charge
44
C5 = 60 000 DH/an
Le tableau ci-dessous illustre les données pour calculer le manque à gagner en production C6
C6 = 2 234 400 DH
DRCI = Investissement
Gain escompté
45
Il ressort de cette étude que le montant correspondant à cet investissement sera récupéré au bout de 1 an
et 2 mois.
5.4. Conclusion
D’après ces deux études technico-économique effectuées on remarque bien que les actions
d’amélioration proposées des équipements électriques de la liaison Daoui afin d’augmenter sa disponibilité
sont bien rentables.
46
Conclusion générale
Au terme de notre Projet de Fin d’Étude, une brève rétrospective permet de dresser le bilan du
travail effectué avec ses contraintes, mais aussi et surtout le complément de formation si riche dont nous
avons eu la chance de bénéficier.
Notre projet s’inscrit dans le cadre d’un grand projet de supervision et d’amélioration de la
disponibilité et de la fiabilité des équipements électriques de la Liaison Daoui à l’ocp au site BENI –IDIR à
Khouribga. Nous avons réalisé notre projet dans cet esprit en respectant le cahier des charges qui nous a été
proposé, et en satisfaisant dans une large mesure ses exigences.
Après avoir réalisé une description des équipements électriques de la liaison DAOUI, une étude
critique du système actuel nous a permis de recenser les causes de défaillance des équipements électriques
.C’est pour cela que nous avons proposé des solutions dans le but d’améliorer la disponibilité électrique en
proposant des actions d’améliorations des équipements et à l’installation du réseau de supervision de la
Liaison Daoui.
En conclusion, nous pouvons confirmer que l’étude de ce Projet à l’ocp au site BENI –IDIR à
Khouribga était très intéressante pour notre formation .En effet, elle nous a permis d’approfondir nos
connaissances et d’appliquer des concepts technologiques dans le domaine électrique .elle nous a également
permis une ouverture sur l’environnement et les conditions de travail de l’ingénieur. Elle a constitué en ce
sens une expérience très riche aussi bien sur le plan technique que professionnel.
47
Annexe
48
Annexe 1
Le tableau ci-dessous représente les fonctionnalités du relais MicroEner :
relais Fonctionnalités
Durée du démarrage
Temps au bout duquel l'ordre de transition doit être émis (Si à échéance de
cette temporisation I ≤ ITr, alors la protection émet un ordre à destination
du système de démarrage. Sinon le relais de sortie attribué aux <<Blocage
rotor>> est activé).
Pré-alarme thermique
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Durée pendant laquelle le redémarrage est inhibé, lorsque StNo est atteint
pendant le temps tstNo
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Le tableau ci-dessous représente les fonctionnalités du relais CET4 :
Relais Fonctionnalités
surcharge thermique
défaut terre
sous-charge
court-circuit
inversion de phase
contrôle fréquence
sous-tension
surtension
thermistance PTC
minimum de puissance
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Relais PF :
Les fusibles sont des éléments essentiels d’une installation. Ils permettent d’éviter la détérioration
irréversible de l’installation électrique lors d’une surintensité.
Le coupe circuit à fusible, par abréviation fusible, est un appareil de connexion dont la fonction est d’ouvrir,
par la fusion d’un ou plusieurs de ses éléments conçus et calibrés à cette effet, le circuit dans lequel il est
installé et d’interrompre le courant lorsque celui-ci dépasse pendant un temps déterminé la valeur assignée.
Relais TH :
Le relais thermique est un appareil qui protège le récepteur placé en aval contre les surcharges et les
coupures de phase. Pour cela, il surveille en permanence le courant dans le récepteur.
En cas de surcharge, le relais thermique n’agit pas directement sur le circuit de puissance. Un contact
du relais thermique ouvre le circuit de commande d’un contacteur est le contacteur qui coupe le courant dans
le récepteur.
Annexe 2
Etape 1 : Configurer les communications système
Faites- le avant de commencer un nouveau projet. Les paramètres que vous définissez lors de cette étape
restent dans le projet et seront appliqués lorsque vous essayerez de télécharger tout programme de logique.
Dans le menu Communications, cliquez sur Communications du système. Sélectionnez ensuite un driver
dans le volet gauche de la fenêtre de communications. Lorsque vous cliquez sur un driver, le volet droit de la
fenêtre (Qui actif) affiche les équipements disponibles pour la connexion.
Si la liste de drivers est vide, lancez RSLinx en sélectionnant le fichier RSLinx.exe depuis son répertoire
sur votre disque dur. Si cette liste demeure vide après le lancement de RSLinx, vous devez configurer un
driver.
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Pour terminer la configuration, cliquez sur le processeur avec lequel vous souhaitez communiquer (dans
le volet de Qui Actif). A partir de là, vous pouvez passer en ligne ou transférer le programme logique du
processeur sélectionné pour l’afficher dans RSLogix 500.
La figure ci-dessus n’est qu’un exemple de configuration utilisant comme driver le logiciel RSLogix
Emulate 500 (EMU500-1).
Nouveau projet :
RSLogix 500 est basé sur l'utilisation de projets. Les projets sont des ensembles complets des fichiers
associés à votre programme de logique. Vous créez un projet à partir du menu Fichier en cliquant sur
Nouveau. RSLogix 500 vous invite à définir le type de processeur avec lequel vous allez communiquer et
créer un contrôle d'arborescence du projet. Cette arborescence du projet est votre point d'accès au
programme, à la table des données et aux fichiers de base de données.
Projet existant :
Dans le menu Fichier, cliquez sur Ouvrir. Utilisez la boîte de dialogue qui apparaît ensuite pour ouvrir un
projet de logique à relais ou sa base de données associée. Selon le type d'action (ouvrir ou importer),
RSLogix 500 présente une extension de fichier par défaut. Vous pouvez cependant sélectionner un autre
type de fichier à ouvrir ou à importer. Assurez- vous que vous avez le type de fichier correct répertorié dans
la liste déroulante Type de fichiers dans la fenêtre Ouvrir/Importer du programme SLC 500.
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Etape 3 : Créer des fichiers programme et des fichiers de données
L'arborescence du projet (appelée également répertoire du projet) est votre point d'accès pour la création
de nouveaux fichiers ou l'ouverture de fichiers existants. Pour créer un nouveau fichier, cliquez, avec le
bouton droit de la souris, sur l'icône du fichier programme ou du fichier de données puis sélectionnez
Nouveau dans le menu. Le programme vous invite à entrer des informations concernant le fichier.
Pour ouvrir un nouveau fichier,
placez le curseur sur le dossier
puis cliquez avec le bouton
droit de la souris et choisissez
Nouveau.
Après avoir ouvert un projet, il vous faut définir votre châssis, identifier les cartes d'E/S que vous utilisez
en indiquant leur position dans le rack du processeur et sélectionner le type d’alimentation nécessaire pour
chacun des racks de votre configuration. Une application réelle peut comprendre jusqu'à trois racks et
plusieurs modules d'E/S.
Ces différentes configurations s'effectuent grâce à la boîte de dialogue Configuration des E/S. Vous
accédez à cette boîte de dialogue en cliquant deux fois sur l’icône Configuration des E/S dans l’arborescence
du projet. Cliquez ensuite sur un module dans la liste située dans le volet droit de la fenêtre et faites- le
glisser jusqu'à l'emplacement où vous voulez qu'il réside.
Dans la fenêtre Configuration des E/S, cliquez sur le bouton Alimentation pour examiner la charge d'un
rack selon la configuration des modules sélectionnés.
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Ensuite, tout en maintenant le bouton de la souris enfoncé,
faites glisser le module de ce côté.
Lorsque vous ouvrez un fichier programme en cliquant deux fois sur son icône dans l'arborescence du
projet, le fichier à relais s'ouvre dans la moitié droite de la fenêtre RSLogix 500. Généralement, le fichier
programme nº 2 du fichier principal, est visible lorsque vous ouvrez un projet. Si vous n'avez pas encore
commencé le programme, seule la ligne de fin apparaît.
Cliquez sur la ligne de fin et sélectionnez l'icône Nouvelle ligne à partir de la barre d'outils utilisateur.
Pour positionner une instruction sur une ligne, cliquez sur l'icône de cette dernière dans l'une des barres
d'outils.
Vous pouvez placer plusieurs instructions sur une même ligne en cliquant sur les icônes l'une après
l'autre. RSLogix 500 les place de gauche à droite.
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Etape 6 : Vérifier la logique du programme
Lorsque vous êtes prêt(e) à construire votre projet, vous pouvez valider un seul fichier programme ou le
projet en entier. Utilisez la barre de menus ou le bouton droit de la souris pour lancer l'opération.
Après avoir lancé la vérification, la fenêtre Résultats de la vérification s'affiche et vous renseigne sur les
erreurs ou les omissions qui ont pu se produire lorsque vous écriviez la logique de votre pro gramme.
Avant de passer en ligne, vous devez définir les paramètres de communication du processeur tels que la
vitesse en bauds et définir également certaines commandes du système et de protocole. Selon le type de
processeur et la méthode de communication (directe, en réseau ou par modem) utilisés, cette procédure varie
en complexité.
Cliquez deux fois sur l'icône Configuration des voies dans l'arborescence du projet pour établir ces
paramètres. Pour plus d'informations sur un paramètre, cliquez sur Aide dans la fenêtre Configuration des
voies.
Enfin, à partir du menu Communications, cliquez sur Charger pour charger le programme courant sur
l'automate, hors ligne. RSLogix 500 demande si vous voulez passer en ligne. Cliquez sur Oui pour passer en
ligne et sélectionnez le mode de fonctionnement.
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Annexe 3
La liste des entrées de la queue de T2 :
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BP_MD-CH Bouton poussoir marche détention chariot I : 2/4
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CR_4CC Sortie contacteur 4ème court circuiteur O : 3/11
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La liste des entrées de la tête T2 et Q T3
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RCR_3_4CC_M1 Retour contacteur 3ème et 4ème court circuiteur M1 I : 2/3
TT2
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T_T3_PRETE Tête T3 prête I : 3/10
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La liste des sorties de la tête T2 et Q T3
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AU_TT2_REG Arrêt d’urgence TT2 pour régulation O : 6/2
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RAE_QT3_REG Sortie RAE queue T3 pour régulation O : 8/0
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CR_DCH_TT3 Sortie contacteur détension chariot TT3 O : 4/13
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SIG_DEF_PR_M_TT3 Signalisation défaut protection moteur TT3 O : 6/7
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RCR_P_TT3 Retour contacteur principale tête T3 I : 2/3
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Liste des entrées tête T4
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tête T4
RCR_3_4CC_M1 Retour contacteur 3ème et 4ème court circuiteur M1 I : 2/8
TT4
RCR_3_4CC_M2 Retour contacteur 3ème et 4ème court circuiteur M2 I : 2/5
tête T4
RCR_DC_M1 Retour contacteur dernier court circuiteur M1 TT4 I : 2/6
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PR_MOT_TT4_REG Protection moteurs TT4 pour régulation O : 5/5
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tête T4
SIG_MA_TCH_TT4 Signalisation de marche tension chariot TT4 O : 5/12
Annexe 4
Configuration de la communication canal de communication
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Configuration de la communication nœud
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Annexe 5
Le présent descriptif a pour objet la fourniture et la mise en service d’un système de supervision et
réseau d’automates programmables pour les installations de la liaison Daoui.
Consistance du projet
La configuration projetée sera constituée d’un terminal graphique à écran cathodique et programmé de façon
à réaliser les fonctionnalités ci après :
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Spécification des relais numé riques de protection moteur
Les relais numériques doivent être communiquant, et présentés sous forme d’un système complet,
modulaire assurant la surveillance, le contrôle, la protection et la commande du moteur électrique, ils
doivent permettre d’assurer des fonctions de protection et de commande moteur d’avertissement, de mesure
et affichage, d’archivage et de communication.
Fonction de protection
Fonction d’avertissement
Le relais numériques doit pouvoir permettre le réglage des protections sur deux seuils :
La surcharge thermique.
Le déséquilibre de phase.
La fuite de terre
Le relais doit être doté d’un afficheur LCD et doit pouvons afficher en français et en caractère
alphanumériques les grandeurs suivantes :
o Intensité moteur.
o Charge thermique.
o Intensité moteur chaque phase.
o Temps de déclenchement.
o Temps de réarmement.
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o Taux de déséquilibre en %.
o Courant de fuite à la terre en mA et en %.
o Température des enroulements.
o Température ambiante.
Fonction d’archivage
Le relais doit mémoriser en mettre à la disposition de l’exploitant les grandeurs d’historiques suivants :
o Durée totale de service moteur.
o Durée depuis le dernier démarrage.
o Durée depuis le dernier déclenchement.
o Cause du dernier déclenchement.
o Durée depuis le dernier démarrage de secours.
o Durée de l’interruption de l’alimentation.
o Intensité moteur avant le dernier déclenchement.
o Courant de terre avant le dernier déclenchement.
o Taux de déséquilibre avant le dernier déclenchement.
o Température maximale avant le dernier déclenchement.
o Nombre total de démarrage du moteur.
o Nombre total des déclenchements par thermique.
o Nombre total des déclenchements par déséquilibre.
o Nombre total des déclenchements par surcharge élevée/Blocage.
o Nombre total des déclenchements par PTC/PT00.
L’entreprise doit prévoir une console de préparation (PC portable de dernière génération) avec les
logiciels suivants :
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Tous les logiciels doivent être fourni sur CD avec et les licences correspondantes.
Fonction d’archivage :
Le relais numérique doit être ouvert aux différents principaux standards de communication, il doit
communiquer sur réseau terrain.
*trunk inte rface : Le total du matériel et du firmware qui sert à interconnecter un tronc et un commutateur,
un routeur ou un autre dispositif, et à faciliter leur interopérabilité .Ces interfaces sont spécifiques aux
protocoles de la couche physique, qui portent sur des facteurs tels que support de transmission, les
dimensions physiques du milieu, la fréquence du signal et de longueur d’onde, le format du signal, la vitesse
et la signalisation.
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*KF2 module : est un dispositif passif intelligent qui permet la communication entre les Allen- Bradley
Data Highway ,et un dispositif intelligent asynchrones programmé pour gérer le DF/1 de la communication
protocole pro-Bradley Data Highway.
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