Cours Hydrologie 08-12
Cours Hydrologie 08-12
Lakhal
Note de Cours
Préparé par :
Mouna LAROUSSI
Nesrine NASRI
Wissem LAKHAL
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Note de cours en Hydrologie- ISTEUB M. Laroussi, N. Nasri & W.Lakhal
Le bassin versant est une section d’un cours d’eau, est définit comme la surface drainée
par ce cours d’eau et ses affluents en amont de la section. Tout écoulement prenant naissance
à l’intérieur de cette surface doit donc traverser la section considérée appelée : exutoire pour
poursuivre son trajet vers l’aval (Laborde, 2009).
C’est une aire délimitée par une ligne de partage des eaux dans laquelle toutes les eaux
précipitées alimentent un même exutoire.
Le bassin versant fonctionne comme un collecteur d’eau de pluie, qui transforme cette
eau en écoulement vers son exutoire. Selon la nature des terrains, il y a deux types de
bassins : topographique et hydrogéologique. La distinction entre bassin topographique et
hydrogéologique se justifie surtout pour les petits bassins. En effet, lorsque la taille du
bassin augmente, la surface croît plus vite que le périmètre et la valeur relative des échanges
souterrains par rapport au débit de surface tend à devenir négligeable.
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II.1.1.Surface (A)
La surface du bassin versant est la plus importante des caractéristiques. Elle est mesurée
soit par planimétrie sur une carte topographique après que l'on y ait tracé les limites
topographiques et éventuellement hydrogéologiques, à l’aide d’un planimètre, soit par la
méthode des petits carrés ou par des techniques de digitalisation. La surface A d'un bassin
s'exprime généralement en km2.
II.1.2.Longueurs
On utilise différentes caractéristiques de longueur ; la première et une des plus utilisées est le
"périmètre P du bassin versant". Il est mesuré à l’aide d’un curvimètre sur carte
cartographique. Mais, selon l'échelle de la carte, les détails sont plus ou moins nombreux et
il en résulte des différences de mesures. Par ailleurs, on devrait souvent prendre en compte
des détails de la frontière qui, on s'en rend compte intuitivement, n'ont aucune influence sur
l'écoulement.
Le périmètre P n'est généralement pas utilisé directement mais le plus souvent à travers des
valeurs qui en dérivent, comme la "longueur L du rectangle équivalent". On définit le
rectangle équivalent comme le rectangle de longueur L et de largeur l qui a même surface et
même périmètre que le bassin versant, soit à l'aide de :
( )
L'inconvénient de cette méthode est que l'on peut rencontrer des bassins plus
compacts qu'un carré; l'équation n'a alors plus de racines réelles !
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Un bassin versant est défini par son contour, qui a une certaine forme et enclot une
certaine superficie A. Cette forme va avoir une influence sur l’écoulement global et surtout
sur l’allure de l’hydrogramme unitaire (Q= f(t)) résultant d’une pluie donnée.
II.2.1.Indice de compacité
Cet indice admis par tous les hydrologues pour représenter cette caractéristique est le
coefficient de compacité de Gravélius. Il compare le périmètre du bassin, P à celui d’un cercle
de même surface, A :
√ √
- Si 1< Kc < 1.15, le B.V est compact
- Si 1.15 < Kc < 1.5, le B.V est allongé
- Si Kc > 1.5, le B.V est très allongé.
II.2.2.Rectangle équivalent
Cette notion est utilisée pour comparer les bassins entre eux du point de l’influence de
leurs caractéristiques sur l’écoulement. Il s’agit d’une transformation purement
géométriques dans laquelle le contour du bassin devient un rectangle de même périmètre, les
courbes de niveaux des droites parallèles aux petits côtés du rectangle et l’exutoire un des
petits côtés du rectangle.
√
( )
√
* √ ( ) +
√
* √ ( ) +
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L’hypsométrie est la répartition du relief dans le bassin versant. Sur les cartes, le relief
est indiqué par les courbes de niveau joignant les points d’égale altitude.
II.3.1.Courbe hypsométrique
La courbe hypsométrique fournit une vue synthétique de la pente (du relief) du bassin.
Elle représente la répartition de la surface du BV en fonction de l’altitude. Elle s'obtient en
planimétrant l'aire comprise entre chaque courbe de niveau et la limite du bassin versant
(aire parfois fragmentée en plusieurs parties isolées).
En pratique, cette courbe est établie en planimétrant pour différentes altitudes les
surfaces situées au-dessus de la courbe de niveau correspondante.
Sur la courbe hypsométrique on déduit les altitudes H5% et H95% entre lesquelles
s’inscrit 90% de l’aire du bassin. Comme d’autres caractéristiques de la courbe, on trouve :
- Altitude médiane du B.V (H50% en m) : elle correspond au point d’abscisse 50% sur
la courbe hypsométrique.
- Altitude moyenne du B.V (Hmoy en m) : ∑ [ ]
A : Aire du B.V en km2.
hi, hi+1 (en m) : Altitudes haut et bàs qui délimitent la surface Si (en km2).
La forme de la courbe hypsométrique donne une idée sur la maturité du relief, suivant que
cette courbe présente une concavité prêdominante tournée vers le bas ou vers le haut; le
relief du bassin peut être dit « jeune » ou « vieux".
II.3.2.Pente moyenne d’un bassin versant
Soit D, l’équidistance entre deux courbes de niveau consécutives, dj, la largueur moyenne de
la bande j comprise entre les lignes de niveau j et j+1 et soit lj, la longueur moyenne de cette
bande.
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∑
( )
Avec :
n est le nombre de courbes de niveau traversant le bassin versant.
∑ est la somme des longueurs de toutes les courbes de niveau en [km2].
A est la surface du bassin versant [km2].
Cette formule est applicable pour les bassins homogènes parce qu’il y’a équidistance entre les
courbes de niveau.
II.3.3.Indice de pente global, Ig
L’indice de pente global détermine la classe du relief d’un bassin versant, lorsque sa
superficie . Il décroît pour un même bassin lorsque la surface augmente.
L’indice Ig est donné par :
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II.3.4.Dénivelée spécifique, Ds
Afin de comparer les bassins de tailles différentes, on utilise la dénivelée spécifique qui ne
dépend que de l’hypsométrie. Le coefficient de dénivelée spécifique est donné par :
√
- Classes du relief selon Ds :
R1=relief très faible : Ds < 10m
R2=relief faible : 10 ≤ Ds < 25m
R3=relief assez faible : 25 ≤ Ds < 50m
R4=relief modéré : 50 ≤ Ds < 100m
R5=relief assez fort : 100 ≤ Ds < 250m
R6=relief fort : 250 ≤ Ds < 500m
R7=relief très fort : Ds ≥ 500m.
Le réseau hydrographique est constitué de l'ensemble des chenaux qui drainent les
eaux de surface vers l'exutoire du bassin versant. La définition d'un cours d'eau est difficile à
donner avec précision, en particulier pour les cours d'eau temporaires. Les cours d'eau
temporaires sont très abondants en Tunisie.
Pour comparer des bassins entre eux, on fait l'étude du chevelu hydrographique, qui peut se
caractériser par trois éléments :
sa hiérarchisation,
son développement (nombres et longueurs des cours d'eau), et
son profil en long.
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Avec :
Imoy : pente moyenne du cours d’eau principal [m/km]
DHmax: différence d’élévation entre les deux points extrêmes de la rivière [m];
L : longueur du cours d’eau principal [km].
III.2.2.Densité de drainage, Dd
Elle se définit par le rapport de la longueur totale des cours d'eau à la surface du bassin
versant :
∑
III.2.4.Rapport de confluence, Rc
Pour un bassin versant homogène, le "rapport de confluence" Rc, rapport du nombre Ni de
cours d'eau d'ordre i au nombre Ni +1 de cours d'eau d'ordre i + 1, est sensiblement constant
( )
Avec :
Lr : lame ruisselée [mm]
Le coefficient de ruissellement peut être considéré aussi comme étant le rapport de la surface
du BV bâtit Ab à la surface totale A.
On peut adopter les coefficients de ruissellement suivant le cas de zone rurale ou urbaine :
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Zone rurale
Pente Indice de végétation C
(Av/A) : rapport de la
surface Bv couverte de
végétation Av à la surface
totale A)
Faible (plaine) > 50% 0.3
30%-50% 0.4
<30% 0.5
Forte (montagne) > 50% 0.4
30%-50% 0.5
<30% 0.6
Zone urbaine
Zone d’habitations très denses 0,9
Zone d’habitations denses 0,6 - 0,7
Zone d’habitations moins denses 0,3 - 0,5
Squares et jardins 0,05-0,2
VI.2. La géologie
Les bassins (ou sous bassins) versants peuvent être assemblé en série ou en parallèles. Soit le
bassin Bv subdivisé en B1, B2 et B3.
B1 B2
B3
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B1 et B2 déversent au même point, on dit que les bassins B1 et B2 sont placés en parallèles.
Le bassin équivalent B’ formé par B1et B2 (B’=B1//B2) déverse sur le bassin B3, il est dit en
série avec B3. Ce qui donne le bassin Bv =B’+B3.
Les paramètres d’un assemblage de sous bassins sont les suivants:
Coefficient de C SCj Aj
ruissellement
SCj Aj
S Aj S Aj
Pente I
SLj S Ij Qj
[ ]²
S(Lj/Ij) SQj
Surface A
∑ ∑
Coefficient M ∑ ( )
d’allongement
√∑ √∑
Avec :
L(Qmax) la longueur du bassin dont le débit est le plus grand.
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TD N°1
Exercice n°1 :
On donne la délimitation du bassin versant suivant tracé à l’échelle 1/10000 :
Déterminer :
1°) Les superficies A1, A2, A3, A4, A5 et A6. En déduire la surface totale A du bassin
versant.
2°) La longueur L du talweg MN.
3°) Le périmètre P de tout le bassin versant.
4°) L’altitude du point N et la pente moyenne I du talweg MN.
5°) L’indice de compacité Ic et en déduire la forme du bassin versant.
6°) La longueur Lr et la largueur lr du rectangle équivalent et tracer le rectangle à l’échelle
1/10000.
7°) Tracer la courbe hypsométrique et en déduire les altitudes H5%, H95%, Hmédiane et
Hmoyenne.
8°) calculer l’indice de pente globale Ig et en déduire la classe du relief du B.V.
Exercice n°2 :
1°) Déterminer la forme du bassin versant pour un périmètre de 34.2km.
2°) Calculer les dimensions du rectangle équivalent.
3°) Tracer la courbe hypsométrique du bassin versant.
4°) calculer l’indice de pente globale et en déduire la classe du relief.
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Exercice n°3 :
On donne la répartition hypsométrique du bassin versant de l’oued Sejnane de superficie
A=100km2 et de périmètre P= 40.7km.
Exercice n°4 :
- Reporter les deux courbes hypsométriques sur une même figure (des exercices 2et 3)
et interpréter la maturité du relief des deux bassins.
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CHAPITRE 2 :
METHODES D’ESTIMATION DES PRECIPITATIONS ET DES DEBITS
A°) Les précipitations tombantes sous forme liquide tels que la pluie et la bruine ou solide
tels que la neige, la grêle ou le grelon.
B°) Les précipitations occultes ou déposées (la rosée). Elles se forment directement à la
surface des sols ou des objets solides.
Les précipitations liquides sont composées de gouttelettes d’eau dont le rayon est compris
entre 0.02 à 0.1 cm. Le poids dans 1m3 de nuage des gouttelettes d’eau est compris entre
0.3g et 5g. La vitesse de chute est de l’ordre 2m/h pour maintenir les gouttelettes d’eau en
suspension.
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Cette méthode tient compte des stations périphériques mais pas de la topographie :
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Avec :
: est la hauteur de précipitation totale de l’averse [mm] ;
: est la durée de l’averse [min ou heure].
Soit l’intensité maximale d’une averse sur un temps Δt :
Pour un projet,
* Si la durée de la pluie = Tc, donc cette pluie est la plus défavorable en termes de débit0
(Figure 4(a)).
* Si la durée de la pluie < Tc, donc A aucun moment la totalité du BV ne participe en
même temps à l’écoulement à l’exutoire. (Figure 4(b)).
* Si la durée de la pluie > Tc, donc la pluie tombée après la durée du Tc ne contribue plus
à augmenter le débit à l’exutoire mais accroît le volume ruisselé. (Figure 4(c)).
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a) Durée de la pluie = Tc
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En analysant les averses au cours d’une période de plusieurs années intensités, on peut
classer les intensités par intervalles de temps Δt et de la fréquence. Ces résultats sont mis
souvent sous forme de courbes i=f(t); pour différentes périodes de retour (Courbes IDF).
Soit F, une fréquence empirique affectée pour chaque valeur de l’intensité de la série étudiée :
Avec :
F : la fréquence au non dépassement /dépassement (selon l’ordre des valeurs de la série
d’étude) ; m: le nombre de fois qu’on enregistre et N : le nombre d’averses observées.
On ne définit pas la période de retour d’une pluie, qui est unique, mais d’une hauteur x durée
(ou une intensité x durée).
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Les courbes IDF sont des familles de courbes qui donnent pour une période de retour T
donnée, l’intensité i(t, T) en fonction de l’intervalle de référence t. Ces courbes sont établies
sur la base de l’analyse d’averses enregistrées sur une station au 0cours d’une longue
période. Différentes formules sont proposées pour représenter l’intensité de pluie en fonction
de sa durée pour différentes périodes de retour. Parmi lesquelles, on cite la formule de
Montana suivante :
( )
Avec :
La figure suivante montre un exemple de courbe IDF de la station kairouan. Les valeurs des
coefficients de Montana sont données par le tableau suivant :
T(ans) 1 5 10 20 50
a(T) 437 722 827 998 1145
b(T) -0.88 -0.86 -0.85 -0.85 -0.84
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C’est l’une des plus vieilles méthodes (XIXème siècle) qui u0tilise un m0odèle simple de
transformation de la pluie (décrite par l’intensité), supposée uniforme et constante dans le
temps, en un débit instantané maximal à l’exutoire du bassin versant. Celui-ci n’est atteint
lorsque l’ensemble du bassin contribue à la formation du débit, donc lorsque la durée de
l’averse est égale au temps de concentration du bassin versant.
Avec:
Qp: débit de pointe ou débit maximal à l’exutoire (m3/s)0
K : coefficient d’homogénéisation tenant compte des unités =1/360.
C: coefficient de ruissellement (0 < C < 1)
I: intensité moyenne maximale d’une averse dont la durée est égale au temps de
concentration du bassin (mm/h).
A: surface du bassin versant (ha).
L’inconvénient de cette méthode c’est qu’elle surestime le débit dans les bassins urbains. Elle
ne prenne pas en compte l’effet de stockage des eaux pluviales dans les réseaux.
En milieu rural, le temps de concentration peut être calculé suivant plusieurs formules :
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Un inventaire des débits spécifiques maximum en Tunisie dans les années 1970, a fait
apparaître une régionalisation de ces débits.
Formule Kallel
Kallel R.(1977) a établi des courbes régionales donnant le débit spécifique d’une région de
d’une fréquence déterminée en fonction de la surface du bassin versant.
La formulation générale est du type :
Avec :
q : débit spécifique (m3/s/km²) ;
A : surface du bassin versant (km²)
T : période de retour ( ans)
q0, a et b des constantes régionales avec a=0,41 et b=0,5.
Cette formule est utilisée pour les bassins versants de surface supérieure à100km².
Kallel a divisé la Tunisie en quatre régions et a défini les valeurs de coefficient q0.
Régions q0
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Formule Ghorbel
̅̅̅̅̅̅̅
̅̅̅̅̅̅̅ ( √ )
Si l’oued prend ses sources de la dorsale et ne présente pas de plaine juste au droit et sur
quelques kilomètres en amont de la station.
̅̅̅̅̅̅̅
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REGION RT,Q
1 1,33LOGT+0,46
2 1,07T0,4-0,71
3 1,47T0,4-1,35
SUD -0,002T²+0,2336T-0,103
Les bassins étudiés ont des surfaces qui varient de 50 km² à 21000 km². Les valeurs de K et z
varient respectivement entre 0,327 à 3,05 et de 0,47 à 3,14.
Formule de Frigui
C’est une formule qui utilise la loi générale de réduction de l’écoulement maximum en
fonction de l‘étendue A du bassin versant. Cette approche est basée sur la schématisation de
l’hydrogramme de crue en triangles non linéaires.
La formule proposée par Frigui est la suivante :
( )
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Centre et 76,7 0,44 12,8 3,20 2, 1,40 1 0,74 0,54 0,48 0,33 0,21 0,08
Sud 22
Nord de 44 à 1096
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TD N°2
Problème
Soit S, le bassin versant, composé de 5 sous bassins associés en série et en parallèle comme le
montre le schéma suivant:
Les caractéristiques des sous BVs sont données dans le tableau suivant :
Sous BVs A (ha) L (m) C I (m/m)
B1 1,265 150 0,3 0,0055
B2 1,145 135 0,4 0,0085
B3 1,123 155 0,4 0,0075
B4 1,310 140 0,6 0,0095
B5 1,245 160 0,5 0,0105
1°) Calculer le débit (Q) de tout le bassin pour une période de retour (T= 5 ans) (eau pluviale
seulement) dans les deux cas suivants :
1er cas : On considère que le bassin versant est urbanisé et que les coefficients de
ruissellement des sous bassins sont ceux donnés dans le tableau; pour cela on préconise
d’utiliser la méthode rationnelle.
2ème cas : On considère que le BV a été urbanisé à une densité de 45 logements/ha, la
surface urbanisée par logement est de 120 m²/ logement, la surface des voies est de 11% de
la surface totale. On préconise d’utiliser la méthode de Caquot.
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CONCLUSION GENERALE
- Durée,
- Hauteur,
- Intensité du pic,
- Forme,
- Période de retour et
- Spatialisation.
- Forme du B.V
- Temps de concentration,
- Occupation du sol,
- Coefficient de ruissellement,
- Pédologie,
- Texture du sol,
- Géologie …etc.
- Méthodes empiriques,
- Méthodes statistiques,
- Modélisation…
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Bibliographie
Sophia. 202p.
Hydrologie de surface.23p.
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