Maintenance 2021
Maintenance 2021
Oussama Mahboub
Introduction
Norme ISO 9001 et la maintenance
ISO 9001 : Systèmes de management de la qualité.
• Cette norme consiste à :
Entretien
sécurité
1980
Date clé de la maintenance (en France)
• Normalisation des activités relatives à la maintenance.
• Constitution de CNM comité national de la maintenance:
rassemblement des différents acteurs de la maintenance.
• Les premières normes de maintenance AFNOR de la série X60 verront
le jour.
• Mise en place de la production « juste à temps » associé à la
recherche zéro défaut et zéro panne.
Définition de la maintenance
- Augmentation de la productivité
- Optimisation de la disponibilité de l’outil de travail
La subordination
dans une logique
d’entretien
traditionnel
La subordination
dans une logique
de service
maintenance
Les relations avec la
fonction maintenance
Missions de la maintenance
Plan technique: Plan économique: Plan social:
• Accroitre la durée de • Réduire le coût de • Réduire le nombre
vie de l’équipement défaillance d’intervention
• Améliorer leur • Réduire le cout • Revaloriser la nature
disponibilité et leurs global de possession du travail
performance de chaque
équipement sensible
Missions éventuelles du service maintenance
• Entretien général des infrastructures, des espaces verts, des véhicules
• Des travaux concernant:
• L’hygiène
• L’ergonomie
• La sécurité
• L’environnement
• Fourniture des énergies
L’importance de la maintenance
• Elle diffère selon le secteur d’activité:
La maintenance sera inévitable et lourde dans les secteurs où la
sécurité est capitale.
Inversement, les industries manufacturières à faible valeur ajoutée
pourront se satisfaire d’un entretien traditionnel et limité.
…..
Les outils de la maintenance
• Tout comme l’intervention technique de maintenance, l’organisation et la
gestion des activités de maintenance nécessitent l’emploi d’outils d’usages
et de natures différentes:
Mise Intervention
en
service corrective
L’instant de Temps
détection de la
défaillance
Maintenance corrective
-Maintenance palliative-
• Action de maintenance corrective destinée à permettre à un bien d’accomplir
provisoirement tout ou partie d’une fonction requise. Appelée couramment
«dépannage», la maintenance palliative est principalement constituée d’actions à
caractère provisoire qui doivent être suivies d’actions curatives.
exemples :
• le bâchage d’un toit permettant de stopper une
fuite d’eau à la suite d'une avarie et en attendant la
réparation définitive.
• une tôle pour remplacer un vitrage cassé dans un
bus.
Maintenance corrective
-Maintenance palliative-
• Elle ne doit jamais être la première méthode choisie dans une
politique de maintenance.
• Seules des contraintes majeures peuvent obliger à recourir à une
maintenance palliative. Ces contraintes peuvent être :
• l’indisponibilité provisoire des pièces de rechange ;
• l'indisponibilité provisoire de la compétence technique ;
• l'indisponibilité provisoire de l'outillage ou de l'appareillage ;
• un coût d'indisponibilité de la machine en panne supérieur à celui de sa
maintenance.
• …..
Maintenance corrective
-Maintenance curative-
• est une action ayant pour objet de rétablir un bien dans un état
spécifié (qui, donc, n’est pas nécessairement son état initial) pour lui
permettre d’accomplir une fonction requise.
maintenance
Démontage –
remontage Un diagnostique
Remise en
non Etat oui
Maintenance Définitive ?
Maintenance
palliative curative
dépannage réparation
Maintenance corrective
• C’est une maintenance subie, fortuite, des pompiers, réparatrice, palliative
(dépannage), curative……
• Les interventions correctives peuvent être prévisionnées et préparées mais
non pas prédites.
• L’AMDEC est un outil de prévision.
• Cette maintenance inclut-elle l’idée d’amélioration?
• Si c’est des actions de dépannage…..généralement non
• Si c’est des action de correction+diagnostic…. Oui
Evolution de la maintenance corrective
La notion de « correction » après défaillance contient la notion « d’amélioration ».
En entretien traditionnel, après détection d’une défaillance fortuite, on effectue un
dépannage ou une réparation rétablissant la fonction perdue ; et en général on s’arrête à ce
niveau.
En maintenance, on effectue :
• Une analyse des causes de la défaillance ;
• Une remise en état (dépannage / réparation) ;
• Une amélioration éventuelle (correction) visant à éviter la réapparition de la panne, ou à
minimiser ses effets sur le système ;
• Une mise en mémoire de l’intervention permettant une exploitation ultérieure.
4. Etat provisoire
A.M.D .E.C. 3. Dépannage
Défaillance
3. Réparation
Défa illance
Arrêt programmé
Remède Arrêt programmé
Remède
D iagnostic 2. État défaillant
Diag no stic 2. État défaillant
Méthode d’identification et traitement des
pannes
Dans un certain nombre de cas, la panne apparaît périodiquement ou la cause n´est pas évidente, surtout en
électricité. Avant de démonter il faut donc observer sans y toucher l´appareil de manière à repérer :
•les traces de chocs,
•les traces d´échauffement,
•les déformations,
•l´état des voyants,
•les messages d´erreur,
•les bruits ou odeurs,
•…
on parle souvent de la méthode VOTO : Vue – Odorat – Toucher – Ouïe
Méthode d’identification et traitement des
pannes
Etape 2 : Recueillir toutes les information
L´utilisateur habituel de la machine représente une source potentielle de renseignements très riche, mais
il attend d´être interrogé et ne délivre pas toujours spontanément des informations qui peuvent être
capitales pour le diagnostique.
•la panne a-t-elle été précédée d´un dysfonctionnement ?
•la panne a-t-elle été précédée d´un bruit ou d´une odeur ?
•la panne a-t-elle été soudaine ou progressive ?
•a-t-on changé d´opérateur ?
•…
Enfin il faut s´informer sur les modifications techniques éventuellement apportées sur la machines :
•Changements de sous ensembles,
•…
Méthode d’identification et traitement des
pannes
Etape 3 : Vérifier l´environnement de l´appareil
•Les fournitures,
Le rayonnement calorique,
Les rayonnements parasites électromagnétiques
Les perturbations liées aux baisses de tension
électriques
…
Méthode d’identification et traitement des
Etape 4 : Emettre le diagnostic
pannes
•Il faut avoir en tête le schéma d´ensemble de l´appareil, même si on ne connaît pas en
détail l´organe défaillant lui-même.
•Il faut réfléchir à toutes les fonctions qui doivent être fournies et faire le bilan de ce qui
fonctionne ou pas.
alimentation
Dans les cas difficiles, il ne faut pas hésiter à faire appel à un expert afin d´accélérer les travaux
de maintenance.
Méthode d’identification et traitement des
pannes
Etape 5 : Préparer la réparation:
au niveau technique :
• à étudier l´historique de l´appareil ou des appareils semblables,
• à consulter les listes d´instruction, le plan de réponse aux événements
s´il existe
• à rassembler les outils nécessaires, les appareils de mesure
• à étudier le document technique du constructeur.
Cause 1
au niveau du poste de travail:
• à regrouper et à disposer convenablement sur les lieux de l´opération,
l´outillage et au besoin le matériel de levage, de manutention, ainsi que le matériel
annexe,
• à consigner le système,
mauvais
Teste 1
• à effectuer un rapide nettoyage des pièces et des abords du chantier
afin d´assurer la sécurité.
au niveau de la préparation :
bon Réparation
• proposer une hiérarchisation de la liste des causes en utilisant des De la cause
critères du type « facilité de contrôle », « facilité de réparation », Cause 2
« probabilité », …
1
• rédiger un organigramme du déroulement des interventions :
Objectif de la préparation du travail :
Autant que possible, il ne faut pas réutiliser les écrous ou les vis qui ont été
détériorés, même légèrement. Il faut songer à graisser autant que nécessaire et ne rien
laisser d´inutilisé.
Bien identifier les circuits pour limiter les risques de confusion d´installation et
donc de déconsignations intempestives d´un circuit.
Méthode d’identification et traitement des
pannes
Etape 11 : Faire les tests et essais
L’instant de Temps
détection de la
défaillance
Maintenance conditionnelle
condition-based maintenance
Temps
L’instant de
détection de la
défaillance
Intervention préventive conditionnelle
1. Les mesures
peuvent être
continues ou
périodiques espacés
de 𝛥t.
2. L’arrêt sera généré
par l’alarme
(fusible) ou différé.
3. Le coût de
l’intervention Cipc
sera par nature
inferieur au cout Cic
(coût
direct+indirect)
Surveillance,
signalisation
Réparation
Mise
en Ips Ips Ips Ips Ips Ips Ips
service
T Temps
Maintenance systématique
État normal
Sans contrôle
Remplacement
systématique d’un
organe
Arrêt programmé
Analyse des
organes remplacés Optimisation de la
périodicité
60
Maintenance systématique
dégradation
niveau de performance dégradation possible
prévue
performance
optimale
inspection
périodique
seuil d’admissibilité
Marge intervention
Arrêt
programmé corrective
intervention résiduelle
systématique possible
T=k.MTBF TA T=k.MTBF t
MTBF évaluée
Loi de dégradation connue
Faire de la
Coût des
Coût des Niveau maintenance
optimal de actions
actions ce n’est pas
préventif préventives
correctives faire du
préventif à
tout prix
100% 100%
correctif préventif
Temps passé à
mettre en
œuvre
Maintenance préventive et la charge de
travail
Outils d’aide à la décision
L’ABAQUE DE NOIRET
C’est une méthode graphique qui permet, à l’aide d’un abaque
appelée abaque de Noiret, de déterminer en première
approximation, la forme de maintenance (préventive ou corrective)
à appliquer sur un équipement.
Cet outil peut être utilisé dans les cas (souvent fréquents) où on ne dispose pas
d’historiques à jour.
Il ne s'agit que d'un outil d'aide à la décision et non pas d'un outil de décision.
Une entreprise vient d’acheter en
Allemagne à 30000€ une
conditionneuse de produits. Cette
machine se situe en fin de chaîne
de production ; de technologie
nouvelle, elle reste cependant
simple d’accès pour les opérateurs
de production et la majorité de ses
constituants sont du domaine
standard. L’entreprise fonctionne 5
jours sur 7, par équipes de 2/8. Un
mauvais conditionnement entraîne
un arrêt de la ligne mais ne
provoque pas de dommages sur
les produits à emballer. Les
contraintes commerciales sont
importantes puisque l’entreprise
travaille pour la grande
distribution.
Une entreprise vient d’acheter
en Allemagne à 30000€ une
conditionneuse de produits.
Cette machine se situe en fin
de chaîne de production ; de
technologie nouvelle, elle reste
cependant simple d’accès pour
les opérateurs de production et
la majorité de ses constituants
sont du domaine standard.
L’entreprise fonctionne 5 jours
sur 7, par équipes de 2/8. Un
mauvais conditionnement
entraîne un arrêt de la ligne
mais ne provoque pas de
dommages sur les produits à
emballer. Les contraintes
commerciales sont importantes
puisque l’entreprise travaille
pour la grande distribution.
Une entreprise vient d’acheter
en Allemagne à 30000€ une
conditionneuse de produits.
Cette machine se situe en fin
de chaîne de production ; de
technologie nouvelle, elle reste
cependant simple d’accès pour
les opérateurs de production et
la majorité de ses constituants
sont du domaine standard.
L’entreprise fonctionne 5 jours
sur 7, par équipes de 2/8. Un
mauvais conditionnement
entraîne un arrêt de la ligne
mais ne provoque pas de
dommages sur les produits à
emballer. Les contraintes
commerciales sont importantes
puisque l’entreprise travaille
pour la grande distribution.
Les indicateurs et analyses
FMD
Oussama Mahboub
Analyses FMD
• Pour définir une politique de maintenance, prioriser les interventions
ou établir le budget, le responsable maintenance doit pouvoir choisir
les moyens et les modes d’intervention les plus adaptés à son parc
machines.
• Pour fiabiliser les machines, une ligne ou un atelier, il est nécessaire
d’adopter une méthode structurée pour organiser son service.
MTBF = 1/λ
La courbe en baignoire
• Les différentes phases du cycle de vie
d’un produit :
l’évolution du taux des défaillances
• Le taux de défaillance est élevé au début de
la vie du dispositif. Ensuite, il diminue assez
rapidement avec le temps (taux de
défaillance décroissant), cette phase de vie
est appelée période de jeunesse.
Soutirage
liquides
Relevé de pannes effectué sur une période de: 1000h
Pannes indiquées en heures, dixièmes et centièmes
Remplisseuse 6 3 3 3 3 3 3 3 3 3
Fermeuse 3 2 3 4 12
Encaisseuse 2 1 2 3 2 1
Maintenabilité
• Définition: Dans des conditions données d’utilisation, aptitude d’un
bien à être maintenu ou rétabli dans un état où il peut accomplir
une fonction requise, lorsque la maintenance est accomplie dans des
conditions données, en utilisant des procédures et des moyens
prescrits.
• La probabilité pour qu’une opération de maintenance puisse être effectuée
sur un intervalle de temps donné.
Définition du temps moyen de réparation
MTTR
• Le temps moyen de réparation (MTTR) fait référence au temps
nécessaire pour réparer un système et le restaurer à toutes ses
fonctionnalités.
• L’horloge MTTR commence à clignoter au début des réparations et
continue jusqu’à ce que les opérations soient restaurées. Cela
comprend le temps de réparation, la période de test et le retour à
l’état de fonctionnement normal.
Calcul du temps moyen de réparation MTTR
• Il est calculé en additionnant les temps actifs de maintenance ainsi que les temps
annexes de maintenance, le tout divisé par le nombre d’intervention.
• Exemple : Imaginez une pompe qui tombe en panne trois fois au cours d’une journée de travail. Le
temps passé à réparer chacune de ces pannes totalise une heure. Dans ce cas, le MTTR serait de 1
heure / 3 = 20 minutes.
• Disponibilité = MTBF/(MTTR+MTBF)
Le temps moyen de défaillance MTTF
• MTTF est une mesure très basique de la fiabilité utilisée pour les
systèmes non réparables (lampe, roulement, plaquette de frein….). Il
représente la durée de fonctionnement attendue d’un élément
jusqu’à ce qu’il tombe en panne.
• Le MTTF est ce que nous appelons communément la durée de vie de
tout produit ou appareil.
• Sa valeur est calculée en examinant un grand nombre d’éléments du
même type sur une période prolongée et en voyant quel est leur délai
moyen de défaillance.
• le MTBF n’est utilisé que pour désigner des articles réparables; le
MTTF est utilisé pour désigner des articles non réparables.
Calcul de MTTF
• Le MTTF est calculé comme le nombre total d’heures de
fonctionnement, divisé par le nombre total d’articles suivis.
• Exemple : Supposons que nous ayons testé trois pompes identiques jusqu’à ce
qu’elles tombent toutes en panne. Le premier système de pompe est tombé
en panne au bout de huit heures, le deuxième à dix heures et le troisième à
douze heures. Dans ce cas, le MTTF serait de (8 + 10 + 12) / 3 = 10 heures.
• Cela nous conduit à conclure que ce type et ce modèle particuliers de pompe
devront être remplacés, en moyenne, toutes les 10 heures.
• Le seul moyen infaillible d’augmenter le MTTF est de rechercher des
articles de meilleure qualité fabriqués à partir de matériaux plus
durables.
Calcul de la disponibilité
Le responsable de la maintenance d'une entreprise a le fichier historique d'un tour.
Chaque tour est équipé d'un terminal de saisie des données de production.
Ces données sont récapitulées dans le tableau ci-dessous.
Calcul de la disponibilité
• Calcul du MTBF
• Calcul de MTTR
• Calcul de la disponibilité
• Disponibilité = MTBF/(MTTR+MTBF)=0.927=92.7%
Diagramme Pareto N/T
Méthode ABC ou Analyse de Pareto
O A Paramètre étudié
Pareto ABC
• Classe A : les 20% des articles qui représente environ 80% de la
valeur totale du stock ;
• Classe B : les 30% des articles suivants qui représentent environ 15%
de la valeur totale du stock ;
• Classe C : les 50% des articles restant qui représentent environ 5% de
la valeur totale du stock.
•
Cas particuliers
80,0%
250
67,5%
60,0% 200
B C
40,5% 150
40,0%
A
100
20,0%
50
0,0% 0
objets en cours de accidents de plain chute avec objets en véhicules outils à main appareils pression appareils de levage vapeur gaz
manipulationde pied denivellation mouvement
transport nb d'accidents %
Remarque
• Comme vous le constatez, les intervalles de classe ci-dessus ne sont
pas rigides. Il est même rare de les obtenir avec une telle précision
dans une analyse. Dans tous les cas, l’analyste essayera au mieux
d’obtenir un découpage qui se rapproche des valeurs de son choix.
Pareto NT
Sous ensemble Temps d’arrêt (h) Nombre de pannes
Moteur électrique 293 11
Système de refroidissement 60 5
Broyeur 30 3
Vérin 376 27
Roulement 20 2
Extruder 220 13
Résistance chauffante 12 3
Système de découpe 11 3
Classement des données par ordre croissant
selon le temps d’arrêt total (indisponibilité)
Sous ensemble Temps d’arrêt (h) Nombre de pannes Temps moyen d’arrêt
Broyeur 30 3 10
Roulement 20 2 10
Résistance chauffante 12 3 4
25
20
15 13
11
10
5
5 3
2
3 3
0
Temps moyens d'arrêt (maintenabilité)
30
25
20
15
10
0
TRS
Taux de rendement synthétique
TRS
Introduction
Capacité
gaspillée des
moyens de
productions
Capacité
démontrée de
productions
TRS
Introduction
Comprendre Quantifié ces causes Réduire et idéalement
comment est elle pour définir des supprimer ces
gaspillée, les causes priorités d’action gaspillage
de gaspillage:
Attente, panne,
changement,
défauts…..
Regagner en
Capacité Capacité capacité de
démontrée de démontrée de productions
productions productions
TRS
• est un indicateur destiné à suivre le taux d'utilisation de machines.
• est un indicateur permettant d’évaluer les performances des moyens
de production.
• permet de mettre en évidence les causes de perte de productivité
(gaspillage).
Quantités pièces bonnes
TRS =
Quantités théoriquement réalisables
• le taux de qualité : notamment influencé par les défauts et les pertes aux
redémarrages (TQ=TU/TN).
Les temps d’un équipement
Les temps d’un équipement
Temps total
Temps de
Temps d’ouverture (d’atelier)
fermeture
Non
Temps requis
besoin
Non
Temps utile
qualité
Pourquoi cette décomposition en temps? Le point commun entre toutes les causes du gaspillage (arrêt, pannes,
congés, rebus, pauses, essais, ) est le temps ….. Le temps est une unité pratique et commune
Les principaux indicateurs
• Taux de Disponibilité Opérationnelle
Temps de fonctionnement (TF)
• Do = Tt
Temps requis (TR)
To fr
• Taux de Performance
Temps de net (TN) Tr be
• TP =
Temps fonctionnement (TF) Tf Ar
• Taux de Qualité Tn
ca
d
Temps utile (TU)
• TQ = Tu Q
Temps net (TN)
Trois taux dans le calcul théorique du TRS
• le taux de disponibilité : (notamment influencé par les pannes et les changements
d'outils). Celui-ci se définit comme un rapport entre le "temps de fonctionnement" et le
"temps requis" (ou tout autre terme équivalent). Ce taux est un de ceux qui font l'objet
des plus grandes divergences entre les organisations (Do=TF/TR).
• le taux de qualité : notamment influencé par les défauts et les pertes aux
redémarrages (TQ=TU/TN).
Trois taux dans le calcul théorique du TRS
Tt
TRS= Do x TP x TQ
To fr
Tr be
Temps utile (TU)
TRS= Tf Ar
Temps requis (TR)
ca
Tn
d
Tu Q
Il est appelé synthétique car il intègre en une seul valeur plusieurs taux
intermédiaires.
TRS
Indicateur sévère car il est le produit de trois taux….il ne peut être supérieur à la
plus petite des fractions…. Un seul taux peut influencer fortement la valeur du TRS
Autres indicateurs
• Taux de Rendement Global (comparaison d’une
production réalisée par une production réalisable si Tt
tout le temps d’ouverture était exploité)
To fr
TRG = Tu / To Tr be
Tf Ar
• Taux de Rendement Economique (la fraction du temps
ca
pour rentabiliser l’équipement, stratégie du temps de Tn
d
travail ) :
Tu Q
TRE = Tu / Tt TRG
TRE
Application
• Une machine à une capacité de 240 pièces/h. l’atelier est ouvert
8h/jour. Chaque jour, on programme une intervention préventive de
10mn, une pause de 20 mn et une réunion de 10mn. Une panne de
25 mn est enregistrée ce jour là et la production a été de 1580 p/j
dont 40 ont été rebuté.
• Calculer le TRS
• Calculer les autres taux
Correction
• Temps requis = temps d’ouverture – temps de pause –temps de
réunion- temps maintenance préventive=480-20-10-10=440mn
• Temps utile = (pièces produites – rebus )/ 4 (pièces/mn)=385mn
• TRS=temps utile/temps d’ouverture =87,5%
• Le taux de disponibilité (Do) = TF/TR = (440-25mn)/440 = 94,3%
• Le taux de performance (Tp) = TN/TF = (1580/4)/415 = 95,1%
• Le taux de qualité (Tq) = TU/TN = (1580-40)/1580 = 97,46%
• TRS=Do*Tp*Tq=87,5%
Défaillances
Pourquoi analyser les défaillances?
• Il serait illusoire d’apporter une réparation définitive à une défaillance
non étudiée (action sur la cause)
• Une prévention efficace est déduite de la compréhension d’une
défaillance.
• La défaillance est la raison d’être de la maintenance.
• La défaillance est une richesse à exploiter pour enrichir la conception
du futur et éviter la réapparition de cette défaillance.
Définitions
• Défaillance : cessation de l’aptitude d’un bien à accomplir une fonction requise.
Après une défaillance d’une entité, celle-ci est en état de panne.
• Panne : état d’un bien inapte à accomplir une fonction requise, excluant l’inaptitude
due à la maintenance préventive ou à d’autres actions programmées ou à un
manque de ressources extérieures .
• Dégradation : évolution irréversible des caractéristiques d’un bien liée au temps ou
à la durée d’utilisation (une dégradation peut conduire à la défaillance ) .
• État dégradé : « état d’un bien par lequel ce bien continue à accomplir une fonction
avec des performances inférieures aux valeurs nominales ou continue à accomplir
une partie seulement de ces fonctions requises ».
• Cause de défaillance : circonstances liées à la conception, à la fabrication, à
l’installation, à l’utilisation et à la maintenance qui ont conduit à la défaillance.
• Mécanisme de défaillance : processus physiques, chimiques ou autres qui
conduisent ou ont conduit à une défaillance .
• Mode de défaillance : effet par lequel une défaillance se manifeste.
Familles de défaillance
• suivant leur cause (Les causes intrinsèques et extrinsèques) ;
• suivant leur degré : défaillances partielles ou complètes,
permanentes, fugitives ou intermittentes ;
• suivant leur vitesse d’apparition : défaillances soudaines ou
progressives.
Les causes de défaillances
• Les défaillances de causes intrinsèques ou inhérentes signifie
qu’elles sont générées par le système lui-même, en condition
normale de fonctionnement.
• Parmi les causes intrinsèques, On distingue :
• défaillance due à une conception inadéquate du bien.
• défaillance due à une fabrication du bien non conforme à sa conception ou à des
procédés de fabrication spécifiés .
• défaillance due à une installation incorrectement réalisée.
Les causes de défaillances
• Défaillances de causes extrinsèques
• défaillance de mauvais emploi, due à l’application de contraintes qui excèdent
les capacités spécifiées du bien.
• défaillance par fausse manœuvre, due à une manipulation incorrecte du bien
ou un manque de précaution.
• défaillance due à la maintenance, résultant d’une action inadaptée ou
exécutée de façon incorrecte.
Défaillance soudaine et progressive
• La défaillance soudaine ne peut pas être anticipée par un examen ou une surveillance
préalable alors que la défaillance progressive peut l’être.
• Par combinaison des deux : défaillance catalectique ou par dégradation. La
défaillance catalectique est soudaine + complète, alors que la défaillance par
dégradation est progressive + partielle.
AMDEC
A.M.D.E.C.
A.M.D.E.C. A.M.D.E.C. Moyen de production
Processus Produit (machine)
Analyse des opérations de Analyse de la conception
production pour améliorer la d'un produit pour améliorer
qualité de production. Cette la qualité et la fiabilité
AMDEC est rédigée sous prévisionnelle. Cette
la responsabilité du AMDEC est rédigée sous
bureau des méthodes de la responsabilité du
fabrication. bureau d'études. Les
conséquences des
défaillances sont visibles
par le client
A.M.D.E.C. Moyen de production
(machine)
• Analyse de fonctionnement du moyen pour améliorer la
disponibilité (fiabilité et maintenabilité) et la sécurité.
1- Initialisation et préparation :
2- Décomposition fonctionnelle :
• Découpage du système
• Identification des fonctions des sous-ensembles
• Identification des fonctions des éléments
Tableau AMDEC
AMDEC
MISE EN ŒUVRE
Composants
Composants Composants
Modes de défaillances électriques et
hydrauliques mécaniques
électromécaniques
- composant défectueux
- rupture
Plus de fonction - composant défectueux - circuit coupé ou
- blocage, grippage
bouché
- composant ne
répondant pas à la
sollicitation dont il est
- connexions / raccords
Pas de fonction l’objet
débranchés
- connexions
débranchées
- fils desserrés
- dérive des - mauvaise étanchéité - désolidarisation
Fonction dégradée
caractéristiques - usure - jeu
- perturbations - perturbations (coups de
Fonction intempestive
(parasites) bélier)
LES CAUSES DE DEFAILLANCE
Il existe 3 types de causesComposants
amenant le mode de défaillance
Composants: Composants
Causes de défaillance électriques
Causes internes au matériel et
hydrauliques mécaniques
électromécaniques
Causes externes dues à l’environnement, au milieu, à l’exploitation,
Causes externes dues à la main d’œuvre. - vieillissement
- contraintes
- vieillissement - composant HS (mort
Causes internes mécaniques
- composant HS (mort subite)
matériel - fatigue mécanique
subite) - colmatage
- états de surface
- fuites
- pollution (poussière,
huile, eau) - température ambiante - température ambiante
- chocs - pollution (poussières, - pollution (poussières,
Causes externes - vibrations huile, eau) huile, eau)
milieu exploitation - échauffement local - vibrations - vibrations
- parasites - échauffement local - échauffement local
- perturbations - chocs, coups de bélier - chocs
électromagnétiques, etc.
- conception
- montage - montage - fabrication (pour les
- réglages - réglages composants fabriqués)
Causes externes - contrôle - contrôle - montage
Main d’œuvre - mise en oeuvre - mise en oeuvre - réglages
- utilisation - utilisation - contrôle
- manque d’énergie - manque d’énergie - mise en oeuvre
- utilisation
Evaluation des critères de cotation et calcul de
la criticité
Evaluation des critères de cotation : évaluer le niveau atteint par les critères de fréquence,
gravité et probabilité de non détection, pour chaque combinaison cause / mode / effet.
Pour effectuer l’évaluation, on utilise des grilles ou des barèmes de cotation définis selon 3 ou 4
ou 5 niveaux.
On s’appuie alors sur :
o Les connaissances des membres du groupe sur les dysfonctionnements
o Les banques de données fiabilité, historiques d’avaries, retours d’expérience, etc.
Grille de cotation de la fréquence
Grille de cotation de la gravité
Grilles de cotation de la non-détection
Calcul de la criticité
• Calculer le niveau de criticité, pour chaque combinaison
cause / mode / effet, à partir des niveaux atteint par les
critères de cotation.
• La valeur de la criticité est calculée par le produit des niveaux
atteints par les critères de cotation.
1.
C=GxFxN
Tableau AMDEC
AMDEC
MISE EN ŒUVRE
2- Synthèse :
Service Maintenance
Coûts directs Coûts indirects
Coûts internes Pertes de Coûts annexes
(préventif, productivité,
Travaux neufs….
correctif, micro-pannes,
amélioration….) non sécurité, ….
Les coûts de la maintenance
-les causes-
• Causes directes • Causes indirectes
• Coûts des interventions • Coût de production
correctives (curatives ou supplémentaires avec une
palliatives….) consommations de
• Coûts des activités préventives. consommables, coûts de non
qualité (retouches) dus au
fonctionnement défectueux ou
aux mauvais réglages….
• Pertes de production : arrêt de
fabrication pendant les périodes
d’indisponibilité des équipements,
non-satisfaction du client….
Les coûts de la maintenance
-Calcul-
• Le suivi des coûts relatifs à la maintenance nécessite la mise en place d’une
comptabilité adéquate, et la connaissance de certains éléments, notamment :
LES Main d’
Frais
généraux COÛTS œuvre
externe
DIRECTS
Main
d’œuvre
interne et
outillage
LES COÛTS DIRECTS
-coût de la maintenance-
A/ Main d’œuvre interne et outillage
• Obtenus à partir des temps passés et des taux horaires de la
main d’œuvre, lesquels sont calculés et réajustés
périodiquement et prennent en compte les salaires et charges,
l’amortissement du matériel utilisé et un pourcentage des frais
généraux.
B/ Achats et sorties de magasin
• Prix des pièces de rechange, des consommables, et de remise en
état de pièces ou d’ensembles pour échanges standards.
LES COÛTS DIRECTS
-coût de la maintenance-
• C/ Main d’ œuvre externe
Toute la main d’ œuvre n’appartenant pas au personnel de l’entreprise
mais y travaillant au forfait, en régie (travaux réalisés par un sous-traitant,
dont la facturation est fondée sur le nombre d’heures passées et le
remboursement du prix des matériaux utilisés), en dépense contrôlée, ou
en fonction de toute autre clause contractuellement convenue entre
l’entreprise et un contractant.
• D/ Frais généraux
Ils comprennent tous les salaires et charges du personnel ne travaillant pas
directement sur les interventions (cadres, préparateurs, magasiniers,
comptable, gestionnaires …) et tous les frais matériels indirects (locaux,
chauffage, énergie, fluides, imprimés, matériel administratif…).
LES COÛTS INDIRECTS
Coûts de défaillance / Coûts d’indisponibilité
la reprise du travail est impossible et la perte est totale s’il s’agit de la production d’un service, et
partielle s’il s’agit d’un produit (le produit semi œuvré pouvant alors éventuellement resservir
comme matière première et il y a perte uniquement sur la valeur ajoutée).
le produit peut ne pas être réutilisable et la perte est totale (coût matière première et valeur
ajoutée). Les pertes de production peuvent aussi être dues à la baisse de qualité ou aux retards
de livraison nécessitant des rabais ou portant préjudice à l’image de marque de l’entreprise,
pouvant entraîner la perte de clientèle.
LES COÛTS INDIRECTS
Coûts de défaillance / Coûts d’indisponibilité
dépenses de maintenance
quantité et qualité de service rendu
• SOLUTION :
Utilisation d ’un indicateur de performance qui informe, de façon
synthétique (donnant une synthèse), sur la manière dont l’ensemble des
coûts plus ou moins directement liés à la maintenance est réduit et dont le
service rempli est augmenté.
Coût moyen de fonctionnement
(CMF)
PA + DF + DM - RV
CMF =
N
PA : Prix d’achat de l’équipement.
DF : Dépenses de fonctionnement du premier équipement,
DM : Dépenses de maintenance de l’équipement
RV : Valeur de revente de l’équipement,
N : quantité de service rendu (en heures, quantités produites, km…)
CMF
Productivité, maturité,
rodage vieillissement
fonctionnement normal
Le plan de maintenance
Plan de maintenance
• Définition: un document synthétisant les éléments de la prise en
charge par la maintenance d’un équipement donné.
• Il figurera dans le DTE (dossier technique d’équipement) et décrira les paramètres des interventions
correctives et préventives préparés par le bureau des méthodes.
• ce document évoluera au fur et à mesure de l’apprentissage du comportement de l’équipement et en
fonction des critères de variabilité (espace, temps, politique de l’entreprise).
Choix du plan de maintenance
• Il se fait au niveau de chaque module et non pas l’équipement, voire
au niveau de certains composants fragiles.
• Il se fait en fonction de l’environnement économique de l’entreprise,
de ses moyens et de ses objectifs.
• Selon
• la criticité de chaque équipement.
• Les critères de sécurité.
• Les critère de qualité ou de productivité.
Choix du plan de maintenance
• Il n’existe pas une prise en charge préventive optimisée et permanente.
• un équipement peut produire pendant 5 ans en limite de capacité, puis produire en «
surcapacité » les années suivantes (pertes de marchés, fin de vie d’un produit). Dans
la première phase, tout ce qui peut prévenir un arrêt fortuit est indispensable. Dans
la seconde, une maintenance préventive « plus économique » sera requise.
• D’autre part, les défaillances « de jeunesse » n’étant pas de même nature que les
défaillances aléatoires, puis « de vieillissement », les méthodes de préventif devront
s’y adapter.