COURS DE COMPTA
Comptabilité : système d’information de l’entreprise pour les différentes parties
prenantes (État, banques, chef d’entreprise, actionnaires, commerciaux, auditeurs,
acheteurs, concurrence, syndicats).
- enregistrement des données chiffrées (données comptables et opérations)
- enregistrement dans le journal (ensemble des différents comptes)
Solde des comptes à la fin de l’exercice
Normalisation comptable : établissement des règles communes, rationalisation,
harmonisation des normes et informations comptables susceptibles de satisfaire les
besoins présumés des utilisateurs.
Dette (nette d’impôt) : source de financement rentable pour l’entreprise
- dettes à CT (paiement avec échéance, décalage)
- gains : économies en interne sur les achats
États financiers : BILAN & COMPTE DE RÉSULTAT
Nécessité d’une ressource (PASSIF) pour financer un emploi (ACTIF)
Capital : ensemble des sommes mises de façon permanente à la disposition de
l’entreprise par ses propriétaires ou associés sous forme d’apports en numéraires ou en
nature.
Réserve : poste du bilan, enregistrant au passif la contrepartie d’une augmentation de
l’actif qui ne correspond pas à un apport nouveau, une augmentation de l’endettement
ou un bénéfice.
Frais d’établissement : se rattachent à la constitution, au développement ou à la
reconstruction de la société.
Titre de participation : constitués par les droits dans le capital d’autres entreprises afin
de créer un lien durable avec celles-ci et de contribuer à l’activité de l’entreprise
détentrice.
Prêt : contrat par lequel le prêteur s’engage à livrer une chose à l’emprunteur afin qu’il
s’en serve mais à charge de restitution après un temps déterminé et moyennant des
intérêts.
Tiers : clients, fournisseurs, État, salariés
7 CLASSES DE COMPTES
BILAN
ACTIF PASSIF
2) Immobilisation (corporelles, incorporelles, 1) Capitaux (apports)
Financières)
3) Stock
4) Tiers (créances clients / Crédit de TVA) 4) Tiers (dettes fournisseurs)
5) Financiers (BANQUE/CAISSE) 5) Financiers (519 :
concours bancaires)
COMPTE DE RÉSULTAT
CHARGES PRODUITS
60 à 65 : charges d’exploitation 70 à 75 : produits d’exploitation
66 : charges financières (intérêts) 76 : produits financiers
67 : charges exceptionnelles 77 : produits exceptionnels
PRODUITS – CHARGES
+ : bénéfices (charges)
- : pertes (produits/ entre parenthèse dans le résultat de l’exercice du BILAN)
LES PRINCIPES COMPTABLES
Rôle de la comptabilité : comparaison définis par le code du commerce
- Principe d’image fidèle
- Principe de continuité de l’exploitation
- Principe de régularité / sincérité
- Principe de prudence (toutes les pertes probables ou certaines doivent être
enregistrées à la clôture de l’exercice)
- Principe de permanence des méthodes
- Principe du coût historique (biens enregistrés à leur coût d’acquisition)
- Principe de double partie : au moins deux comptes utilisés
o Comptes d’actif : + débit, - crédit comptes de charges
o Comptes passif : - débit, + crédit comptes de produits
o Espèce : compte CAISSE
o Chèque : compte BANQUE
o Comptant : BANQUE
o Acquisition : IMMOBILISATION
o Achat crédit : DETTE FOURNISSEUR
o Vente crédit : CRÉANCE CLIENT
o Emprunt : LONG TERME
TVA
Impôt indirect : coût intégré dans le prix (montant prévu reversé à l’État)
TVA Collectée : sur les ventes que l’entreprise, cession d’actif vente / PASSIF du bilan
TVA Déductible : sur les achats de l’entreprise achat / ACTIF du bilan
TVA À PAYER : TVA Collectée – TVA Déductible (HT)
TVA Déductible > TVA Collectée = crédit de TVA (reportable sur la période suivante)
La TVA devant être décaissée par l’entreprise, après déclaration, est tenue d’être réglée
sous 15 à 25 jours suivant la fin du mois.
Prix TTC : Montant / 1+taux TVA
CHARGES SOCIALES
Charges sociales patronales : part des cotisations sociales calculées sur les salaires brut
et reversées aux organismes
Comptabilisation seulement pour la CSP
Charges sociales salariales : part des cotisations dues par le salarié, prélevée par
l’employeur
LE BULLETIN DE PAIE
Document remis à tous les salariés :
- salaire brut : négocié avec l’employeur (primes, heures supplémentaires
rémunérées +25 ou 50%)
- salaire net
- salaire à payer
Charges :
- retenues sociales : cotisations salariales et patronales
- charges fiscales : payées par l’entreprise chaque années
Comptabilisation de la paie :
- enregistrement comptable
- comptabilisation du salaire brut
- comptabilisation des cotisations sociales et patronales
- versement du salaire net du personnel
LES DIFFÉRENTS MODES DE FINANCEMENT HORS EMPRUNT
- Ensemble des fonds dont un acteur économique a besoin
- Fonds propres (capitaux PASSIF)
- Capital social (apporté par les associés en numéraire ou nature Passif/actif)
Détermine la capacité d’endettement de l’entreprise
Autofinancement
- Bénéfices
- Amortissements
- Capitaux propres
- Flux de liquidités potentiels dégagé par les opérations de gestion courante
Comptes courant d’associés
- entreprises individuelles
- réception de sommes
Crédit de trésorerie (facilité de caisse)
- dettes fournisseurs : inter entreprise / entreprise partenaire
- affacturage : organisme financier = financement / recouvrement
- subvention d’investissement
- découvert : autorisé par les banques contre agios
Crédit bail/leasing
- 3 parties engagées
- location achat
- ne figure pas dans le bilan
- location d’immobilisation
LES DIFFÉRENTS MODES DE REMBOURSEMENT DES EMPRUNTS
Emprunt : dette financière contractée à LT
Remboursement : amortissement financier
Coût : intérêts versés
Indivis : fonds prêtés par un établissement financier
Obligataires : fonds prêtés par différents tiers
- Remboursement IN FINE
o Dernière année de l’emprunt
o Durée de vie : paiement intérêt
o Montant du capital constant
o Diversification de la richesse
o Intérêts élevés
- Remboursement amortissement constant
o Échéance variable / même remboursement
o Réduit le cout de l’emprunt
o Intérêt = Capital x taux d’intérêt
o Annuité = amortissement + intérêts
o Amortissement = montant première année/nombre d’années
- Remboursement par annuité constante
o Annuité constante
o Diminution du montant des intérêts
o Amortissement = annuité – intérêts
o Annuité = Capital x intérêts
1- (1+tx intérêts)-n
AMORTISSEMENTS
Année comptable : 360 jours
Base = coût d’acquisition HT– amortissements cumulés
Annuité = base / nombre d’années
Obligation qui répond au principe de prudence
Épargne fictif : constat de la dépréciation (date de mise en service)
Amortissements dégressifs
- entreprises industrielles / machines neuves / utilisation inférieure à 3 ans
Base :
- valeur brute
- base des annuités suivantes VNC
Taux :
- taux dégressif = taux linéaire (100/n) x coefficient
- 3-4 ans : 1,25
- 5-6 ans : 1,75
- + 6 ans : 2,25
Annuité :
- base x taux dégressif x prorata temporis
- 1 er jour du mois d’acquisition
- taux dégressif < taux linéaire repasser en linéaire
Amortissements dérogatoires
Aucune dépréciation réelle / comparaison
Annuité fiscale – annuité comptable
>: Dotation (charge, diminue l’actif)
< : Reprise (produit)
PROVISION
La provision est une perte probable anticipée par l’entreprise. C’est un moyen de prévoir
les imprévus.
Il existe 2 types de provisions :
- PASSIF (provisions pour risques et charges / provisions réglementées)
- ACTIF (dépréciation des éléments de l’actif)
Ex : 31 stocks / dépréciation 211 terrains ; 2811 amortissements)
On réajuste les charges si le risque est AVÉRÉ (6 : dotation)
On annule (reprise) la provision si le risque n’est pas avéré (7 : reprise)
Les provisions réglementées (PASSIF), ne font pas référence à l’objet
normal de l’entreprise, elles sont facultatives, et peuvent être un
avantage fiscal (diminution du résultat imposable)
Principe de la partie double
68 : dotation aux provisions (compte de résultat – CHARGES)
142/143 : provisions réglementées (bilan – PASSIF)
Les dépréciations pour stocks et créances (ACTIF), sont une
évaluation monétaire, une sortie probable future de ressource.
Valeur actuelle < valeur comptable (intégrer l’année N-1 dans le
raisonnement de cette comparaison)
Principe de prudence : Si un événement est susceptible d’entrainer une sortie de
trésorerie, il doit y avoir constat.
Si un événement provoque une entrée de trésorerie, on enregistre rien.
- Titres : titres de participation (2) ou VMP (5)
- Entrée dans le patrimoine : coût d’acquisition
- Inventaire (perte de valeur ou non)
- TEST DE DÉPRÉCIATION : COÛT D’ACQUISITION – VALEUR DU MARCHÉ
- Perte de valeur si : coût d’acquisition > valeur du marché
- Pas de perte : principe de prudence / pas de dépréciation
RÉGULARISATION DES CHARGES
Comptes à l’actif ou passif permettant de rattacher à chaque exercice les produits et
charges.
- Charges constatées d’avance : avant d’avoir consommé (ACTIF – créances /
diminue les CHARGES)
- Charges à payer : consommation de l’achat (PASSIF – dettes / augmentation des
CHARGES)
RÉGULARISATION DES PRODUITS
Factures clients et fournisseurs… rattachées à l’exercice.
- Produits à recevoir : pas encore facturés, livrés (ACTIF – clients / PASSIF - TVA
sur facture à établir)
- Produits constatés par avance : comptabilisés, intervient au cours de l’année
suivante (ACTIF – 487 / Produits : 707)
VALORISATION DES STOCKS
- Stocks : biens entrant dans le cycle d’exploitation (transformation /
consommation)
- Comptes de la classe 3 (ACTIF)
- Inventaires permanents : stock théorique
- Inventaires comptables physiques : stock réel
Si le stock réel > stock théorique excédent
Coût acquisition SI (initial) – SF (final) = négatif (débiteur)
Coût production SI – SF = positif (créditeur)
SF = SI + entrée stocks – sortie stocks
- déstockage : augmentation des charges
- stockage : augmentation de l’actif / diminution des charges
SF SI de l’année suivante
3, 31, 32, 37 : ACTIF 607, 603, 6037 : charges SI-SF
33, 34, 35 : ACTIF 71 : produits SF-SI
Le compte de variation : régularisation des stocks
- Méthode CUMP : quantité totale de stocks disponible / mouvements d’entrée
coût réel
CUMP = somme des quantités (SI + entrées) / somme des valeurs (après
entrées)
PU Moyen = Q1XP1 + Q2XP2 / Q1+Q2
- Méthode FIFO ou PEPS : produits périssables, premier entré premier sortit
DÉPRÉCIATION DES STOCKS
La valeur d’un stock peut évoluer au cours du temps.
(Dépréciation éventuelle)
- test de dépréciation : comparaison valeur d’usage et valeur vénale PUIS à la
valeur comptable
VC – valeur maximum (vénale ou d’usage, selon la comparaison) est positive perte de
valeur
VC – valeur maximum (vénale ou d’usage, selon la comparaison) est négative plus
value
- Probabilité du règlement client
Doute : dépréciation (réversible : créances douteuses)
Certaine : charges définitive (constat : créances irrécouvrables)
Comptabilisation :
- créance virée en 416 clients douteux
- passage d’une dépréciation sur cette créance (comptes 491 ACTIF – 78174
Produits)
- Si la créance devient irrécouvrable, la perte est définitive et constatée en 654
Charges (+TVA à corriger ACTIF)
- Transformer le montant HT en TTC
- La dépréciation ne concerne que la perte probable
CESSION D’IMMOBILISATIONS
La comptabilisation des immobilisations met en jeu des comptes de produits et de
charges exceptionnelles.
- produits pour l’entreprise
- augmente la banque (ACTIF)
Enregistrement d’un produit de cession / sortie de l’immobilisation du patrimoine
Cession des VMP (valeur mobilière de placement)
- augmente la trésorerie/ banque (ACTIF)
- perte : charges nets (montant de la vente)
- gain : produits nets
- comparaison entre PV et PA
- disparition des VMP de l’actif
- augmente la banque du montant TTC de la vente et la TVA collectée dans le
PASSIF.
Cession d’immobilisations
- déterminer la valeur nette comptable de l’élément cédé (valeur acquisition –
amortissements cumulés- dotations des amortissements de l’année en cours)
IMPÔTS ET TAXES
Cotisations exigées par l’État afin d’assurer les dépenses publiques.
-Le contribuable supporte l’impôt
-Le redevable doit l’impôt
IMPÔTS SUR LES SOCIÉTÉS
Impôt direct, prélevé sur les bénéfices dégagés, à hauteur de 33,33 % (taux normal)
pour un CA>7630000 euros et 15% (taux réduit) sur le résultat jusqu’à 38120 euros.
La déclaration se fait à date fixe
-Augmente le passif (état / impôt)
-Diminue l’actif (banque)
-Augmente les charges (695 impôts sur les bénéfices)
AFFECTATION DU RÉSULTAT
- Arbitrage entre les actionnaires (dividendes ou réinjection vote)
- Résultat au PASSIF, clôture l’exercice (bénéfice ou perte)
Report à nouveau : permet de se prémunir en cas d’exercice difficile
- report à nouveau débiteur : pertes sur les exercices précédents (diminue les
bénéfices)
- report à nouveau créditeur : gain (augmente les bénéfices) 9
Redistribution
Mise en réserve : augmente les capitaux propres, santé financière
- Réserve légale : 5% (du bénéfice) à 10% max (du capital social)