0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
259 vues24 pages

Rapport PFS

Transféré par

elfatehy leila
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
259 vues24 pages

Rapport PFS

Transféré par

elfatehy leila
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 24

Université Cadi Ayyad

École Nationale de Sciences Appliquées de


Marrakech
Département réseaux et télécoms

PROJET DE FIN DE SEMESTRE


WiFi 6 (IEEE 802.11ax)
Ghizlane El Hachami
Laila El Fatehy

Encadrées par :
Mohamed Boulouird
Remerciements

1
Table des matières

1 Introduction général 4

2 Les Réseaux sans fil 5


2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.2 Classification des réseaus sans fil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.2.1 Les réseaux WPAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2.2 Les réseaux WLAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2.3 Les réseaux WMAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.4 Les réseaux WWAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

3 Les Réseaux WiFi 9


3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.2 Le modèle en couche IEEE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.2.1 La couche liaison de données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
La sous couche LLC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
La sous couche MAC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.2.2 La couche physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
La sous couche PMD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
La sous couche PLCP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.3 Evolution de la norme IEEE 802.11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.3.1 Les normes physiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.3.2 Les normes d’amélioration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.4 Communication entre les équipements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.4.1 Le mode ad hoc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.4.2 Le mode infrastructure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

4 IEEE 802.11ax 15
4.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

2
4.2 Le début de la norme 802.11 ax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
4.3 Le débit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
4.4 Les technologies de bases . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
4.4.1 La technologie OFDMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
4.4.2 La technologie MU-MIMO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
4.4.3 La technologie BSS Color . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
4.4.4 La technologie TWT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

5 Résultats 21

6 Conclusion & Perspectives 22

Bibliographie 23

3
Chapitre 1
Introduction général

Les entreprises étaient confrontées autrefois à de nombreux problèmes dus à la non inter-
connexion des ordinateurs. La mise en réseau des ordinateurs et périphériques a permis de
résoudre ces problèmes en offrant des avantages tels que la possibilité de communiquer avec
plusieurs utilisateurs, le partage des ressources, la facilité d’administration des différents équi-
pements.
Le besoin de plus en plus important de mobilité, ainsi que la diversification des réseaux a
poussé les organismes à normaliser les réseaux sans fil pour assurer une compatibilité entre
les différents fabricants.
Ce présent projet qui entre dans le cadre de la préparation d’un projet de fin de semestre en
Réseau et Télécommunications a pour objectif l’étude de la technologie des réseaux sans fil
en vue de la mise en place un réseau sans fil de type IEEE 802.11gax en tant qu’extension du
réseau filaire actuel. Le choix de ce type de réseau est dicté par une facilité ainsi qu’une rapi-
dité de déploiement.
Pour mener à bien notre projet nous avons d’abord procédé, dans notre premier chapitre à
une brève présentation des différents types de réseaux sans fil, puis des problèmes spécifiques
aux réseaux sans fil de type IEEE 802.11. Le deuxième chapitre est consacré à la norme IEEE
802.11 (WiFi) dont l’architecture est basée sur le modèle en couche. On y décrit également les
déclinaisons de cette norme ainsi que le mécanisme de communication entre équipements.
Le troisième chapitre est consacré à l’implémentation, dans l’établissement, d’un réseau WiFi
en tant qu’extension du réseau filaire existant.

4
Chapitre 2
Les Réseaux sans fil

2.1 Introduction
Les réseaux informatiques sont nés du besoin de relier des terminaux distants à un site
central,puis des stations de travail et des serveurs entre eux, afin de partager les ressources de
manière optimale et de faciliter la gestion. Les équipements du réseau sont interconnectés par
le biais de supports de transmission.
L’évolution des technologies de l’information et de la communication et le besoin croissant de
mobilité ont donné naissance aux réseaux sans fil qui utilisent comme support de transmission
les ondes hertziennes suivant la technologie cellulaire.
Les réseaux informatiques sans fil sont en plein développement du fait de leur interface radio
qui offre la mobilité aux utilisateurs et sont souvent utilisés comme extension d’un réseau fi-
laire déjà existant. Ce sont des réseaux faciles et rapides à déployer et qui permettent, en plus
de la transmission de données, d’autres applications telles que la voix, la vidéo et l’Internet.
Ces réseaux comportent cependant des failles, ils sont moins sécurisés que les réseaux filaires
et la qualité de service laisse parfois à désirer.
Les réseaux sans fil sont classés en quatre catégories selon leur étendue géographique et nor-
malisés par un certain nombre d’organismes parmi lesquels nous citerons l’ISO (Internatio-
nal Standardization Organization), l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) et
l’ETSI (European Telecommunications Standards Institute) .

2.2 Classification des réseaus sans fil


De manière générale, les réseaux sans fils sont classés, selon leur étendue géographique,
en quatre catégories.

5
CHAPITRE 2. LES RéSEAUX SANS FIL

Figure 2.1 – Classification des réseaux sans fil selon l’étendue géographique

Table 2.1 – Les réseaux WPAN

Techno Norme Débit Portée Bande Observation


- logie théorique (m) de fré
(GHz)
Bluetooth IEEE 802.15.1 1 30 2,4 – Bas prix, L’émission
Mbits/s 2,4835 de puissance dépend
de la réglementation
HomeRF Consortium 10Mbits/s 50 2,4 – Permet de relier des
( Intel, HP, 2,4835 PC portables
Siemens,
Motorola et
Compaq )
ZigBee IEEE 802.15.4 20 – 100 2,4 – - Très bas prix, Très
250 2,4835 faible consomma-
kbits/s tion d’énergie

2.2.1 Les réseaux WPAN


Ces réseaux personnels sans fils regroupent les technologies suivantes :

2.2.2 Les réseaux WLAN


Ce sont des réseaux permettant de couvrir l’équivalent d’un réseau local d’entreprise, soit
une portée d’environ une centaine de mètres. Ils permettent de relier entre eux des termi-
naux présents dans la zone de couverture. Afin de permettre l’interopérabilité, les réseaux
locaux(filaire et sans fil) sont normalisés par des organismes de normalisation dont les princi-
paux sont l’IEEE et l’ETSI (voir figure 2.1).

6
CHAPITRE 2. LES RéSEAUX SANS FIL

Figure 2.2 – Les réseaux WLAN

2.2.3 Les réseaux WMAN


Ce sont des réseaux qui couvrent partiellement ou totalement la superficie d’une ville. (voir
tableau 2.2).

Table 2.2 – Les réseaux WMAN

Techno Norme Débit Portée Bande Observation


- logie (Mbits/s) (km) de
fréquence
(GHz)
WiMax IEEE 70 50 1 – 66 - Permet le raccorde-
802.16 ment des hots spots
WiFi pour l’accès
à Internet- Tech-
niques d’accès TDMA
Comporte plusieurs
déclinaisons
Hiper - ETSI 25 5 5 - Permet d’accéder aux
Access réseaux ATM

2.2.4 Les réseaux WWAN


Ils sont plus connus sous le nom de réseaux cellulaires mobiles (voir tableau 2.3).
Notre étude portera essentiellement sur les réseaux locaux sans fil de type IEEE 802.11.

7
CHAPITRE 2. LES RéSEAUX SANS FIL

Figure 2.3 – Les réseaux WWAN

8
Chapitre 3
Les Réseaux WiFi

3.1 Introduction
Les réseaux sans fil sont très prisés car ils sont plus faciles à déployer et offrent la mobilité
aux utilisateurs. Ces réseaux ont été normalisés par l’IEEE 802.11 qui est un standard Interna-
tional et qui décrit les caractéristiques d’un réseau local sans fil (WLAN).
Le nom WiFi est une contraction de Wireless Fidelity qui était initialement, le nom donné à la
certification délivrée par la WECA (Wireless Ethernet Compatibility Alliance) aux USA, qui est
l’organisme chargé de maintenir l’interopérabilité entre les différents équipements répondant
à la norme IEEE 802.11.
Par abus de langage, le nom de la norme se confond aujourd’hui avec celui de la certification.
Un réseau WiFi n’est alors rien d’autre qu’un réseau répondant à la norme 802.11 qui comporte
plusieurs déclinaisons.
Les réseaux WiFi possèdent une architecture basée sur un système cellulaire. On distingue
deux principaux modes de fonctionnement, à savoir le mode infrastructure et le mode ad hoc.
Dans le mode infrastructure, une cellule appelée BSS est composée d’un ensemble de stations
reliées à un point d’accès qui constitue la station de base. Les BSS sont reliés à travers un back-
bone appelé système de distribution (DS : Distribution System). En mode ad hoc, il n’existe pas
de point d’accès, les machines communiquent directement entre elles.

3.2 Le modèle en couche IEEE


La norme IEEE 802.11 repose sur une architecture en couche définie par le standard IEEE et
couvre les deux premières couches du modèle OSI, c’est à dire la couche physique et la couche
liaison de données :

9
CHAPITRE 3. LES RéSEAUX WIFI

Figure 3.1 – Modèle IEEE

3.2.1 La couche liaison de données


Elle est aussi composée de deux sous couches.

La sous couche LLC

La sous couche LLC de la norme IEEE 802.11 utilise les mêmes propriétés que la sous couche
LLC de la norme IEEE 802.3, ce qui correspond à un mode avec connexion et avec acquittement
des données.

La sous couche MAC

La sous couche MAC 802.11 intègre les mêmes fonctionnalités que la sous couche MAC
802.3, à savoir :
— la procédure d’allocation du support
— l’adressage des paquets
— le formatage des trames
— le contrôle d’erreurs CRC
Dans la norme 802.11, la sous couche MAC réalise également la fragmentation et le réassemblage
des trames.

3.2.2 La couche physique


Elle assure la transmission des données sur le support, elle est constituée de deux sous
couches : PMD et PLCP

10
CHAPITRE 3. LES RéSEAUX WIFI

La sous couche PMD

Elle spécifie le type de support de transmission, le type d’émetteur-récepteur, le type de


connecteur et la technique de modulation et de démodulation.

La sous couche PLCP

Elle s’occupe de la détection du support et fournit un signal appelé CCA (Clear Channel
Assessment) à la sous couche MAC pour lui indiquer si le support est occupé ou non. L’IEEE a
défini quatre types de couches physiques différentes caractérisées chacune par une technique
de modulation précise. Il s’agit des techniques suivantes :
— FHSS
— DSSS
— OFDM
— infrarouge

3.3 Evolution de la norme IEEE 802.11


L’IEEE a développé la norme 802.11 sous plusieurs versions regroupant ainsi les normes
physiques suivies des normes d’amélioration. Elles offrent chacune des caractéristiques différentes
en terme de fréquence, de débit ou de portée du signal.

3.3.1 Les normes physiques


La première version normalisée par l’IEEE fût la 802.11. Elle utilisait la modulation DSSS
sur la bande 2.4 GHz. Cette norme n’était pas compatible entre constructeurs. De plus, elle
offrait un débit très faible (2 Mbps), comparés aux débits que proposait la norme Ethernet
filaire. L’IEEE développa de nouvelles générations de réseaux sans fil : la 802.11b, la 802.11a et
la 802.11g.
1. La 802.11b ou WiFi 2 : c’est la première norme WiFi interopérable. Avec un débit de 11
Mbps, elle permet une portée de 300 mètres dans un environnement dégagé. Elle utilise
la bande des 2.4 GHz avec 3 canaux radios disponibles.
Cette norme WiFi a connu beaucoup d’extensions et chacune d’entre elles, visant à
apporter une amélioration soit au niveau du débit, soit au niveau de la bande passante
ou même de la sécurité, de la qualité de service ou de la capacité du canal etc.
2. La 802.11 a :encore appelé WiFi 5, cette norme permet d’obtenir du haut débit(54
Mbit/s) tout en spécifiant 8 canaux. Mais elle n’est pas compatible avec la 802.11b. Elle
utilise la technique de modulation OFDM.

11
CHAPITRE 3. LES RéSEAUX WIFI

3. La 802.11g : la 802.11a offre un débit assez élevé mais la portée est plus faible et son
usage en extérieur est souvent interdit. Pour répondre à ces problèmes, l’IEEE développe
la nouvelle norme 802.11g, offrant le même débit que le WiFi 5, tout en restant compa-
tible avec le WiFi 2 (bande de fréquences de 2.4 GHz) .Cette norme vise aussi à rempla-
cer WiFi 2 sur la bande 2.4 GHz mais avec un débit plus élevé pouvant atteindre les 54
Mbits/s. Elle utilise la technique de modulation OFDM.
4. la 802.11n : permet d’atteindre un débit théorique allant jusqu’à 450 Mbit/s (en MIMO
3x3 : 3 antennes) sur chacune des bandes de fréquences utilisable (2,4 GHz et 5 GHz).
Elle améliore les standards précédents : IEEE 802.11a pour la bande de fréquences des 5
GHz, IEEE 802.11b et IEEE 802.11g pour la bande de fréquences des 2,4 GHz.
5. la 802.11 ac :Il utilise exclusivement une bande de fréquence comprise entre 5 et 6
GHz, avec des variations selon les pays. Cette bande de fréquence est communément
nommée : « bande des 5 GHz ».
6. la 802.11 ax :Le standard 802.11ax est conçu pour pouvoir fonctionner sur tout le
spectre fréquentiel entre 1 et 7,1 GHz, si ces bandes sont disponibles, en complément
des bandes 2,4 et 5 GHz déjà utilisées par les versions précédentes.

3.3.2 Les normes d’amélioration


Les normes suivantes ont apporté des améliorations sur la sécurité, l’interopérabilité, la
qualité de service, la gestion du spectre etc.
1. La 802.11i :amélioration au niveau MAC destinée à renforcer la sécurité des transmis-
sions, et se substituant au protocole de cryptage WEP. Elle vise à renforcer la sécurité
des transmissions
2. La 802.11d : amélioration au niveau MAC destinée à renforcer la sécurité des transmis-
sions, et se substituant au protocole de cryptage WEP. Elle vise à renforcer la sécurité
des transmissions
3. La 802.11e :elle vise à améliorer la qualité de service (bande passante, délai de trans-
mission pour les paquets. . .) et les fonctionnalité d’authentification et de sécurité.
4. La 802.11f : elle assure l’interopérabilité entre les différents points d’accès des différents
constructeurs.
5. La 802.11h :elle gère le spectre de la norme 802.11a et vise à améliorer la sous couche
MAC, afin de rendre compatible les équipements 802.11a avec les infrastructures Hiper-
lan2. Enfin, elle s’occupe de l’assignation automatique de fréquences du point d’accès
et du contrôle automatique de la puissance d’émission, afin d’éliminer les interférences
entre points d’accès.

12
CHAPITRE 3. LES RéSEAUX WIFI

3.4 Communication entre les équipements


L’architecture d’un réseau WiFi est basée sur un système cellulaire. Il existe deux princi-
paux modes de fonctionnement.

3.4.1 Le mode ad hoc


En mode ad hoc, il n’y a aucune administration centralisée. Il n’existe pas de point d’accès.
Les stations terminales communiquent directement entre elles selon des liaisons point à point
ou point multi point. Ces stations forment une cellule appelée IBSS (Idependant Basic Service
Set).(voir figure 3.2).

Figure 3.2 – Le mode ad hoc

3.4.2 Le mode infrastructure


Dans ce mode, une station de base appelée Access Point (point d’accès) gère toutes les sta-
tions terminales à portée radio. Il permet aux stations terminales de communiquer entre elles
et avec des stations d’un réseau filaire existant. L’ensemble constitué par le point d’accès et les
stations sous son contrôle forme un BSS (Basic Service Set/Ensemble de services de base) ; la
zone ainsi couverte est appelée BSA (Base Set Area).(voir figure 3.3). Le BSS est identifié par

13
CHAPITRE 3. LES RéSEAUX WIFI

Figure 3.3 – Le mode infrastructure

un BSSID qui est généralement l’adresse MAC du point d’accès. Un ensemble de BSS forme
un ESS (Extended Service Set). Les BSS (plus précisément leurs points d’accès) sont intercon-
nectés via un DS (distribution system/système de distribution). Le système de distribution ou
backbone est implémenté indépendamment de la partie sans fil, c’est généralement un réseau
Ethernet, mais il peut aussi être un réseau Token Ring, FDDI ou un autre réseau local sans
fil. Cette architecture permet aussi d’offrir aux usagers mobiles l’accès à d’autres ressources
(serveurs de fichier, imprimante, etc.) ou d’autres réseaux (Internet).L’ESS est identifié par un
ESSID communément appelé SSID est qui constitue le nom du réseau. Le SSID est un premier
niveau de sécurité, vue que la station doit connaître ce SSID pour pouvoir se connecter au
réseau.

14
Chapitre 4
IEEE 802.11ax

4.1 Introduction
au cours de ces dernières années, la technologie Wifi est passé d’une innovation précoce à
un besoin mondial et impératif d’applications pour les entreprises et les particuliers. Cette ère
montante du Wifi présente une multitude de points forts pour répondre de manière adéquate
à l’utilisation croissante et avancée de l’innovation Wifi. L’omniprésence des médias informa-
tisés et la volonté des clients de disposer d’un réseau cohérent, transmettent des demandes
d’exécution croissantes à chaque gadget Wifi. Cela nécessite donc une augmentation de la
limite de chaque système et, en outre, de nouvelles méthodes d’activité pour réduire le gas-
pillage pouvant se produire dans les organisations à grande échelle.

Le Wifi 6 tend à relever les défis découverts par les réalisations continues et étendues
du Wifi dans les bandes de fréquences de 2,4 GHz et 5 GHz. En conséquence, ça va avoir
une influence majeure sur le cheminement vers le niveau d’exécution requis par un réseau de
pointe.

4.2 Le début de la norme 802.11 ax


L’innovation permanente de la technologie Wi-Fi se reflète principalement dans le débit
de transmission. Avec presque deux décennies de développement, le taux de transmission du
Wi-Fi 6 est presque 872 fois supérieur à celui de la version initiale du Wi-Fi 1.
Lorsque le Wi-Fi 5 est sorti, le foyer américain moyen disposait d’environ cinq appa-
reils Wi-Fi, la tendance étant aujourd’hui à neuf appareils. Il est à noter que les dispositifs
ajoutés auront un impact sur le réseau. Par conséquent, plus le nombre d’appareils exigeant
une connexion Wi-Fi sera élevé, plus le réseau global sera lent. Pour obtenir une plus grande
largeur de bande et de meilleures performances, il est urgent de disposer de nouvelles techno-
logies.

15
CHAPITRE 4. IEEE 802.11AX

En 2018, la Wi-Fi Alliance a normalisé la numération générationnelle afin que les équipe-
ments puissent indiquer leur prise en charge des normes Wi-Fi 4 (802.11n), Wi-Fi 5 (802.11ac)
et Wi-Fi 6 (802.11ax). En termes simples, la norme IEEE 802.11ax, commercialisée sous le nom
de Wi-Fi 6 par Wi-Fi Alliance, est connue comme la norme de nouvelle génération en matière
de technologie Wi-Fi. Contrairement à la méthode traditionnelle de dénomination, la série Wi-
Fi 6 adopte directement le chiffre 6 dans son nouveau nom, ce qui permet aux consommateurs
de distinguer les nouvelles et les anciennes normes Wi-Fi, et les aide à mieux identifier si l’ap-
pareil peut prendre en charge la norme Wi-Fi 6. Conçu pour répondre au nombre croissant
d’appareils avec un débit plus élevé et une meilleure capacité, le Wi-Fi 6 est arrivé au bon
moment pour un environnement réseau plus efficace.

4.3 Le débit
La valeur est la vitesse maximale théorique est 9,6 Gbps, et il semble peu probable qu’elle
soit atteinte dans le monde réel. Cependant, il est impossible de nier que le Wi-Fi 6 a une
limite de vitesse théorique beaucoup plus élevée que ses prédécesseurs. La portée du Wi-Fi
6 est comprise entre 500 et 800 mètres et bénéficie théoriquement des bandes de fréquences
2,4G, ce qui permet une couverture plus large et une transmission plus rapide. Selon le tableau
ci-dessus, le Wi-Fi 5 et Wi-Fi 6 prennent tous deux en charge la même largeur de bande de

16
CHAPITRE 4. IEEE 802.11AX

canal, et le Wi-Fi 4 et Wi-Fi 6 prennent tous deux en charge 2,4 GHz et 5 GHz. Pour le mode de
modulation, le Wi-Fi 6 prend en charge le 1024-QAM, ce qui est beaucoup plus élevé que les
deux précédents. Et les flux spatiaux du Wi-Fi 6 constituent également une avancée majeure,
avec une capacité quatre fois supérieure pour répondre à la demande d’un plus grand nombre
d’appareils.

4.4 Les technologies de bases


Un débit plus élevé et une meilleure portée Wi-Fi font du Wi-Fi 6 une solution idéale
pour des transmissions efficaces. La technologie Wi-Fi 6 contribuera à améliorer l’ensemble
du réseau lorsqu’un groupe de dispositifs est connecté au lieu d’augmenter la vitesse des dis-
positifs individuels. Qu’est-ce qui rend le Wi-Fi 6 exceptionnel ? Nous allons avoir le découvrir
grâce aux quatre technologies principales présentées ci-dessous.

4.4.1 La technologie OFDMA


L’accès par répartition en fréquence orthogonale multiple (OFDMA) divise la largeur de
bande du canal disponible en plusieurs sous-porteuses orthogonales mutuelles ou unités de
ressources (RU). En subdivisant le canal, les applications qui utilisent de petites trames peuvent
être transmises simultanément à plusieurs points d’extrémité, ce qui réduit les surcharges et
l’encombrement au niveau de la deuxième couche. Lorsque des connexions multiples trans-
mettent des quantités limitées de données, le OFDMA est exploité au maximum.

Contrairement à la technologie OFDM précédente adoptée par le Wi-Fi 5, le OFDMA est


flexible et permet d’attribuer l’ensemble du canal à un sous-diviseur en fonction du trafic, ce
qui améliore considérablement l’efficacité et réduit la latence. Le schéma suivant illustre les
différences de principe de fonctionnement par analogie. Un camion ne pouvait auparavant en-
voyer qu’un seul type de colis à une maison à la fois (Wi-Fi 5 avec OFDM), alors que le même
camion peut maintenant transporter plusieurs colis vers des destinations différentes (Wi-Fi 6

17
CHAPITRE 4. IEEE 802.11AX

avec OFDMA). (voir la figure 4.1) Concrètement, OFDMA est comme une méthodologie centrée

Figure 4.1 – La difference entre OFDM et OFDMA

sur l’AP permettant à un point d’accès 802.11ax de communiquer simultanément avec plu-
sieurs appareils en divisant chaque canal Wi-Fi en sous-canaux plus petits. C’est-à-dire qu’un
AP peut choisir d’attribuer le canal entier (tous les sous-canaux d’un canal) à un seul utili-
sateur dans un délai donné, ou il peut partitionner le canal entier pour desservir plusieurs
dispositifs simultanément. L’adoption de cette nouvelle technologie transforme le Wi-Fi d’un
service basé sur la contention en un service basé sur la programmation, ce qui contribue à
stabiliser les performances du Wi-Fi.

4.4.2 La technologie MU-MIMO


MU-MIMO, abréviation de "multi-user, multi-input, multi-output", permet aux routeurs de
communiquer avec plusieurs appareils en même temps plutôt que de communiquer successive-
ment. Le Wi-Fi 5 prend également en charge cette technologie MU-MIMO, mais ne fonctionne
que pour les téléchargements, tandis que le Wi-Fi 6 fonctionne à la fois pour les chargements
(uploads) et les téléchargements (downloads). Le Wi-Fi 6 utilise une liaison montante/descen-
dante 8x8 pour offrir une capacité quatre fois supérieure à celle du Wi-Fi 5 afin de prendre en
charge davantage de dispositifs. L’amélioration de cette technologie dans le Wi-Fi 6 augmen-
tera largement l’utilisation de la largeur de bande du réseau Wi-Fi. Le schéma suivant indique
que MU-MIMO a augmenté la capacité pour une meilleure efficacité.
En Wi-Fi 6, les mécanismes MU-MIMO et OFDMA forment une unité de complémentation.
Tous deux ont pour objectif d’améliorer l’efficacité des réseaux Wi-Fi et de réduire la latence
des applications sensibles au délai. MU-MIMO et OFDMA ont respectivement leurs avantages
et applications : OFDMA est idéal pour les applications à faible bande passante et à petits
paquets telles que les capteurs IoT, tandis que le MU-MIMO augmente la capacité et l’efficacité
des applications à large bande passante telles que les communications vocales ou le streaming
vidéo.

18
CHAPITRE 4. IEEE 802.11AX

4.4.3 La technologie BSS Color


La couleur BSS, également connue sous le nom de colorisation BSS, est un mécanisme qui
code de manière intelligente les fréquences partagées avec un numéro. L’ensemble de services
de base (BSS) désigne un ensemble de clients sans fil associés au même point d’accès. La couleur
du BSS adoptée dans la norme 802.11ax permettra de remédier à la réutilisation inefficace des
canaux. Elle permet d’insérer une identification à un signal Wi-Fi transmis. Une fois que les
appareils récepteurs auront détecté ce signal "coloré", les informations suivantes seront alors
connues : quel BSS la transmet, la force de son signal, et une nouvelle séquence logique sera
créée pour optimiser le processus de décision du moment où il faut la transmettre ou non.
Les anciens déploiements Wi-Fi à haute densité se caractérisent par des points d’accès mul-
tiples attribués aux mêmes canaux de transmission en raison d’une quantité limitée de spectre,
ce qui entraîne un encombrement et des ralentissements du réseau. Grâce à la coloration BBS,
une technique de réutilisation spatiale, le Wi-Fi 6 améliorere les performances au niveau du
système et optimise la réutilisation efficace du spectre dans les zones densément peuplées. Les
interférences entre canaux sont effectivement réduites, en particulier pour les scénarios de
déploiement dense.

4.4.4 La technologie TWT


Le Target Wake Time (TWT) permet aux appareils de négocier quand et à quelle fréquence
ils seront activés pour envoyer ou recevoir des données, ce qui augmente le temps de veille et
améliore considérablement la durée de vie de la batterie des dispositifs. En introduisant cette
nouvelle technologie dans le Wi-Fi 6, les appareils prévoient de communiquer avec un routeur,
ce qui réduit le temps nécessaire pour que leurs antennes restent allumées pour transmettre
et rechercher des signaux. C’est-à-dire que les appareils restent inactifs jusqu’à ce que ce soit
leur tour de transmettre des données en utilisant un schéma de programmation négocié avec
les AP. C’est comme si l’on stationnait un véhicule dans la zone d’attente, plutôt que de faire le
tour de l’aéroport pour les vols arrivées. Le Wi-Fi 6 Target Wake Time, qui permet de réduire

19
CHAPITRE 4. IEEE 802.11AX

les embouteillages et de faire des économies d’énergie, offrira une meilleure expérience aux
utilisateurs.

20
Chapitre 5
Résultats

21
Chapitre 6
Conclusion & Perspectives

22
Bibliographie

23

Vous aimerez peut-être aussi