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دروس الفيزياء والكيمياء أولى باك علوم رياضية خيار فرنسية

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I- Mouvement de rotation d’un solide autour d’un axe fixe

1-Exemple :

On considère un solide (S) en mouvement de rotation autour d’un axe fixe (∆).

- Les deux point A et B décrivent des trajectoires


circulaires centrées sur l’axe (∆).
- Les deux point M et N situés sur l’axe (∆) sont
immobiles.

2- Définition :

Un solide possède un mouvement de rotation autour d’un axe


fixe (∆) si :

Tous les points du solide décrivent des trajectoires circulaires


centrées sur l’axe de rotation, sauf les points qui appartiennent
à cet axe.

II- Repérage d’un point du solide :

Soit M un point quelconque choisi sur la trajectoire circulaire. On oriente la trajectoire dans un sens
arbitraire. La position du point M est repéré par :

1- Abscisse angulaire :

On appelle abscisse angulaire du point M à un instant t la valeur algébrique de l’angle :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜃 = (𝑂𝑀 𝑂𝑀 )

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L’unité de mesure de l’abscisse angulaire est le radian (rad).

2- abscisse curviligne :

On appelle abscisse curviligne du point mobile M à un instant t la valeur algébrique de l’arc :

̂
𝑠=𝑀0𝑀

L’unité de mesure de l’abscisse curviligne est le mètre (m).

S est une grandeur algébrique sa signe dépend de


l’orientation de la trajectoire.

3- La relation entre l’abscisse curviligne et


l’abscisse angulaire :

L’abscisse curviligne et l’abscisse angulaire sont proportionnelles :

III- Vitesse d’un solide en rotation :

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1- Vitesse angulaire

1.1- Vitesse angulaire moyenne

Lorsqu’on un corps est en mouvement autour d’un axe fixe (∆). Le point M occupe la position 𝑀1 à
l’instant 𝑡1 et la position 𝑀2 à l’instant 𝑡2 , les deux positions étant repérées par des abscisses
angulaires 𝜃1 et 𝜃2 .

Définition :

La vitesse angulaire moyenne 𝜔𝑚 du point M entre 𝑡1 𝑒𝑡 𝑡2 est donnée par la relation suivante :

∆𝜃 est l’angle de rotation du solide pendant la durée ∆𝑡.

Unité de la vitesse angulaire dans (S I) est le radian par


seconde, noté 𝑟𝑎𝑑⁄𝑠.

2- La vitesse angulaire instantanée :

En considérant 𝑡𝑖−1 et 𝑡𝑖+1 deux instants très proches et qui


encadrent l’instant 𝑡𝑖 .

La vitesse angulaire instantanée à l’instant 𝑡𝑖 est la vitesse


angulaire moyenne entre les instants 𝑡𝑖+1 et 𝑡𝑖−1 .

𝜃𝑖+1 − 𝜃𝑖−1
𝜔𝑖 =
𝑡𝑖+1 − 𝑡𝑖−1

3- Relation entre vitesse linéaire et vitesse angulaire :

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Vitesse linéaire d’un point du solide

̂
Pendant la durée ∆𝑡 = 𝑡2 − 𝑡1 ; le point M parcourt la distance 𝑀1 𝑀2 la vitesse linéaire s’écrit :

𝑀̂
1 𝑀2 ∆𝑠
v= 𝑡2 −𝑡1
= ∆𝑡

On sait que : ∆𝑠 = 𝑅. ∆𝜃
∆𝜃
Donc : v= 𝑅. ∆𝑡

Remarque :

Tous les points du solide ont à chaque instant la même vitesse de rotation, mais ils n’ont pas
généralement la même vitesse instantanée.

IV- Mouvement de rotation uniforme

1- Définition :

Le mouvement de rotation d’un solide est dite uniforme si sa vitesse angulaire 𝜔 reste constante au
cours du temps.

2- Les propriétés de rotation uniforme

2.1- La période :

La période 𝑇 d’un mouvement de rotation uniforme est la durée d’un tour.

On : ∆𝜃 = 𝜔. ∆𝑡 pour un tour 2𝜋 = 𝜔. 𝑇

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avec 𝑇 en seconde (s) et 𝜔 en radian par seconde (𝑟𝑎𝑑⁄𝑠).

2.2- la fréquence :

La fréquence 𝑓 d’un mouvement de rotation uniforme est le nombre de tours par seconde.

Remarque :

La vitesse angulaire 𝜔 peut être exprimée en 𝑡𝑟. 𝑠 −1 ou 𝑡𝑟. 𝑚𝑖𝑛−1

avec :

−1
2𝜋
{1𝑡𝑟. 𝑚𝑖𝑛 = 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
60
𝑡𝑟. 𝑠 = 2𝜋. 𝑠 −1
−1

V- Equation horaire d’un mouvement de rotation uniforme

𝜃 et 𝜃0 sont des abscisse angulaires, d’un point M du solide, successivement aux instants 𝑡 et 𝑡0 .

𝜃−𝜃0
On écrit : 𝜔=
𝑡−𝑡0

𝜃 = 𝜔. (𝑡 − 𝑡0 ) + 𝜃0
Si 𝑡0 = 0 on a : 𝜃 = 𝜔. 𝑡 + 𝜃0

Activité : (voir fin du cour)

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L’équation horaire d’un mouvement de rotation uniforme en abscisse angulaire :

L’équation horaire d’un mouvement de rotation uniforme en abscisse curviligne 𝑠(𝑡) :

Activité :

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Exploitation:

1- Montrons que le mouvement est circulaire et uniforme :


La trajectoire du point M est circulaire, la distance entre deux points consécutifs reste constante donc
le mouvement est circulaire uniforme.

2- Complétons le tableau :
On prend comme exemple l’abscisse curviligne en position 𝑀2 :
𝑠2 = 𝑀̂0 𝑀2 = 𝑟(𝜃2 − 𝜃0 )
𝑟 rayon de la trajectoire
𝜋
𝑠3 = 2,5 × ( − 0) = 1,62 𝑐𝑚
3

Position 𝑀0 𝑀1 𝑀2 𝑀3 𝑀4 𝑀5 𝑀6 𝑀7 𝑀8 𝑀9 𝑀10 𝑀11


𝑡(𝑚𝑠) −80 −40 0 40 80 120 160 200 240 280 320 360

𝜃(𝑟𝑎𝑑) 0 𝜋 𝜋 𝜋 2𝜋 5𝜋 𝜋 7𝜋 4𝜋 3𝜋 5𝜋 11𝜋
6 3 2 3 6 6 3 2 3 6
𝑠(𝑐𝑚) 0 1,31 2,62 3,93 5,24 6,54 7,85 9,16 10,47 11,78 13,09 14,40

3- Les courbes 𝜃 = 𝑓(𝑡) et 𝑠 = 𝑓(𝑡)

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4- Les équations horaires du mouvement :
La courbe 𝜃 = 𝑓(𝑡) est une fonction affine son équation s’écrit :
𝜽 = 𝝎𝒕 + 𝜽𝟎
𝜃(𝑡 = 0) = 𝜃0 𝝅
A t=0 on a : { 𝜋 ⟹ 𝜽𝟎 =
𝜃(𝑡 = 0) = 3 𝟑

𝜔 représente le coefficient directeur :


𝝅
∆𝜽 𝜽𝟔 − 𝜽𝟑 𝝅−𝟐
𝝎= = = = 𝟏𝟑, 𝟎𝟗 𝒓𝒂𝒅. 𝒔−𝟏
∆𝒕 𝒕𝟔 − 𝒕𝟑 (𝟏𝟔𝟎 − 𝟒𝟎) × 𝟏𝟎−𝟑

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𝝅
L’équation horaire s’écrit : 𝜽 = 𝟏𝟑, 𝟎𝟗 𝒕 +
𝟑

De la même façon on obtient l’équation horaire : 𝒔 =∨. 𝒕 + 𝒔𝟎

∆𝒔 𝒔𝟔 − 𝒔𝟑 (𝟕, 𝟖𝟓 − 𝟑, 𝟗𝟑) × 𝟏𝟎−𝟐


∨= = = = 𝟎, 𝟑𝟑𝒎. 𝒔−𝟏
∆𝒕 𝒕𝟔 − 𝒕𝟑 (𝟏𝟔𝟎 − 𝟒𝟎) × 𝟏𝟎𝟑

𝝅
𝒔𝟎 = 𝑹𝜽𝟎 = 𝟐, 𝟓 × 𝟏𝟎−𝟐 × = 𝟐, 𝟔𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎
𝟑

𝒔 = 𝟎, 𝟑𝟑 𝒕 + 𝟐, 𝟔𝟐. 𝟏𝟎−𝟐
5- graphiquement :
la vitesse angulaire est le coefficient directeur du graphe = 𝑓(𝑡) , donc :

𝝎 = 𝟏𝟑, 𝟏𝟎 𝒓𝒂𝒅. 𝒔−𝟏

la vitesse linéaire est le coefficient directeur du graphe = 𝑓(𝑡) , donc :

∨= 𝟎, 𝟑𝟑 𝒎. 𝒔−𝟏

-Par calcul :
𝝅
𝝎=
∆𝜽 𝜽𝟐 − 𝜽𝟎
= = 𝟑−𝟎 = 𝟏𝟑, 𝟎𝟗 𝒓𝒂𝒅. 𝒔−𝟏
∆𝒕 𝒕𝟐 − 𝒕𝟎 ([𝟎 − (−𝟖𝟎)] × 𝟏𝟎𝟑

∆𝒔 𝒔𝟐 − 𝒔𝟎 (𝟐, 𝟔𝟐 − 𝟎) × 𝟏𝟎−𝟐
∨= = = = 𝟎, 𝟑𝟑𝒎. 𝒔−𝟏
∆𝒕 𝒕𝟐 − 𝒕𝟎 [𝟎 − (−𝟖𝟎)] × 𝟏𝟎 𝟑

6- Vérification de la relation ∨= 𝑅. 𝜔 :
∆𝑠 𝑅.∆𝜃 ∆𝜃
∨= ∆𝑡 = = 𝑅. ∆𝑡 donc : ∨= 𝑅. 𝜔
∆𝑡

𝑹. 𝝎 = 𝟐, 𝟓 × 𝟏𝟎−𝟐 × 𝟏𝟑, 𝟎𝟗 = 𝟎, 𝟑𝟑 𝒎. 𝒔−𝟏

Donc la relation ∨= 𝑅. 𝜔 est vérifiée.

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θ

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COURS : Mouvement de rotation d’un corps solide indéformable autour d’un point fixe …..


ω

ω
ω

ω ∆θ ∆

 ∆θ

ω ω ∆

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COURS : Mouvement de rotation d’un corps solide indéformable autour d’un point fixe …..
 ∆


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COURS : Mouvement de rotation d’un corps solide indéformable autour d’un point fixe …..
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COURS : Mouvement de rotation d’un corps solide indéformable autour d’un point fixe …..
Rotation d'un solide indéformable autour d'un axe fixe () .
Prof. DELAHI Mohamed

1) Définition :
 On dit qu’un corps solide indéformable est en mouvement de
rotation autour d’un axe fixe ; si tous les points qui le constituent
sont en mouvement circulaire centré sur cet axe (), (sauf les
points appartenant à l’axe de rotation).

 le point M a un mouvement circulaire.


 le corps (S) un mouvement de rotation autour de l’axe (). .M


Exemples : M

()
O

Une porte Une roue

2) Repérage d’un point M en mouvement circulaire.:


 2-1/ Abscisse angulaire (t): M



C’est l’angle orienté que fait le vecteur position OM avec an axe 

O X
arbitraire OX M1
   
θt    OX, OM 
 
Rad
 (t) est un grandeur algébrique exprimée en rad
 (t) = f(t) : Equation horaire du mouvement.

θdeg  θrad 
Remarque :

180 π
 2-2 Abscisse curviligne S(t):

C’est la mesure algébrique de l’arc MM1 compté à partir d’une origine M1.
M

S(t) = MM1 R S(t)

m
t X
O
R M1

1/4
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2-3 Relation entre (t) et S(t) :

Abscisse curviligne
Abscisse angulaire
(m)
(rad)

Remarque : st   R  θt 


Rayon (m)

θ  2  n

Nombre de tours
Abscisse angulaire
(rad)

3) Vitesse angulaire (t) :


3-1 vitesse angulaire moyenne m :
Δθ   en rad
ωm   t en s
Δt
 m en rad.s -1

On la note avec  : angle balayé par OM pendant la duré t
3-2 vitesse angulaire instantanée

θ i 1 - θ i 1
ωi 
θ i 1 Abscisse angulaire à instant t i 1

t i 1 - t i 1 θ i 1 Abscisse angulaire à instant t i 1

4) Vitesse linaire d’un point du solide V(t) :


4-1 vitesses linaire moyenne :
d en m
d t en s
Vm =
Δt Vm en m.s-1
4-2 vitesses linaire instantanées
M i1M i1
Vi 
t i1 - t i1

2/4
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Remarque : pendant une durée très court : M i 1M i 1  M i 1M i 1
Relation entre la vitesse linaire V et la vitesse angulaire  :
Vitesse linaire (m/s)
vitesse angulaire
(rad/s)

V=R×ω
Rayon (m)
5) le mouvement de rotation uniforme.

5-1/- Définition :
Le mouvement d’un corps solide autour d’un axe fixe est uniforme ; si sa vitesse
angulaire  reste constante au cours du temps : ω = Cte

5-2/-période T et fréquence N :
La période T : le temps d’un tour complet effectué par tout point d’un corps solide
indéformable en rotation uniforme autour d’un axe fixe :

T=
ω
La fréquence N: la fréquence N, d’un mouvement de rotation uniforme d’un corps solide
indéformable, représente le nombre de répétition qu'effectue chaque point de ce corps solide en
1 seconde.
fréquence (Hz)
Vitesse angulaire
(rad/s)

1 ω
N= =
T 2π

Exercice d'application N°1: période (s)

3/4
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Exercice d'application N°2:
1) Calculer ws la vitesse angulaire de l'aiguille des secondes d'une montre.
2) Calculer Nm la fréquence de l'aiguille des minutes d'une montre.
3) Calculer V la vitesse linaire de l'extrémité de l'aiguille des heures de cette
montre en m/min on donne la distance qui sépare l'extrémité du centre de
rotation est de 2 cm.

5-3/ Equation horaire du mouvement de rotation uniforme :


Abscisse angulaire.à l'origine
En abscisse angulaire (t) :
(rad)
abscisse angulaire
(rad)

θM  t   ω  t  θ0

vitesse angulaire (rad/s)


Instant (s)
θt

θ0

t(s)

Abscisse curviligne.à l'origine


En abscisse curviligne s(t) : (rad)
Abscisse curviligne
(m)

S  t  = V× t +S0

Vitesse linaire (m/s) S t 


Instant (s)

S0

t(s)

4/4
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I- Notion de la force et travail d’une force :
1- force constante :

Une force peut mettre en mouvement un corps, modifier son mouvement, le maintenir en
équilibre ou le déformer.

Une force est constante si sa valeur, sa direction et son sens ne varient pas au cours du temps.

Exemple :
Le poids d’un corps solide

2- Notion de travail d’une force :

En physique, le travail est une notion liée aux forces et aux déplacements de leurs points
d’applications.
On dit qu’une force travail lorsque son point d’application se déplace.

II- Travail d’une force constante en translation rectiligne :


1- travail d’une force constante en translation rectiligne :

-Définition :
Le travail d’une force constante 𝐹⃗ pour un déplacement rectiligne ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 de son point d’application
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ :
est le produit scalaire de vecteur force 𝐹⃗ et de vecteur déplacement 𝐴𝐵
𝑊𝐴𝐵 (𝐹⃗ ): 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 ⃗⃗⃗⃗
𝐹 (𝐽)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐹. 𝐴𝐵. 𝑐𝑜𝑠𝛼 𝐹 ∶ 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 (𝑁)
𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) = 𝐹⃗ . 𝐴𝐵
𝐴𝐵 ∶ 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑑é𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 (𝑚)
{𝛼 ∶ 𝑙 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝐹⃗ 𝑒𝑡𝐴𝐵
′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (° 𝑜𝑢 𝑟𝑎𝑑)

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L’unité du travail dans le S I est le Joule ( 𝐽 ). (1Joule = 1Newton × 1 mètre)

Application :
Calculer le travail de la force 𝐹⃗ sachant que : 𝐹 = 10𝑁 ; 𝐿 = 10 𝑐𝑚 et 𝛼 = 60°.

𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) = 𝐹⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐵 = 𝐹. 𝐴𝐵. 𝑐𝑜𝑠𝛼

𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) = 10 × 10 × 10−2 × cos(60°)

𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) = 0,5 𝐽

Remarque :
Le travail peut écrire en fonction des coordonnées du vecteur force 𝐹⃗ et vecteur déplacement
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 dans un repère cartésienne (O, 𝑖⃗ , 𝑗⃗ )
𝐹𝑥 𝑥 − 𝑥𝐴
𝐹⃗ |𝐹 𝐹⃗ = 𝐹𝑥 𝑖⃗ + 𝐹𝑦 𝑗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ | 𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑦
𝐴𝐵 𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 𝐴𝐵 = (𝑥𝐵 − 𝑥𝐵 )𝑖⃗ + (𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 )𝑖⃗

𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) = 𝐹⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐵 = 𝐹𝑥 . (𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 ) + 𝐹𝑦 . (𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 )

2- Travail moteur et travail résistant

Le travail d’une force est une grandeur algébrique.


Le travail positif est un travail moteur et un travail négatif est un travail résistant.

𝛼 = 0° 𝛼 < 90° 𝛼 = 90° 90° < 𝛼 ≤ 180° 𝛼 = 180°

𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) = +𝐹. 𝐴𝐵 𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑓 𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) = 0 𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) 𝑛é𝑔𝑎𝑡𝑖𝑓 𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ )
= −𝐹. 𝐴𝐵
𝑇𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑇𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑛𝑢𝑙 𝑇𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑟é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡

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III- Travail d’une force constante en translation curviligne :
1- Travail élémentaire d’une force

On divise la trajectoire en petit segment 𝛿𝑙 infiniment petit. On appelle 𝛿𝑊𝑖 (𝐹⃗ ) travail
élémentaire fourni par la force 𝐹⃗ au cours du déplacement élémentaire 𝛿𝑙𝑖 .

𝜹𝑾𝒊 (𝑭 ⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗


⃗⃗) = 𝑭 𝜹𝒍𝒊

Le travail total de la force 𝐹⃗ est égal à la somme des travaux élémentaires :


𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) = ∑ 𝛿𝑊𝑖 (𝐹⃗ ) = ∑ 𝐹⃗ . ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗𝑖
𝛿𝑙𝑖 = 𝐹⃗ . ∑ 𝛿𝑙

⃗⃗) = 𝑭
𝑾𝑨→𝑩 (𝑭 ⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩

Conclusion :

Le travail d’une force 𝐹⃗ constante est indépendant du chemin suivi entre le point A du départ et
le point B d’arrivée.

2- travail du poids d’un corps solide :


Soit d’un corps de masse m son centre d’inertie G se déplace d’une point A d’altitude 𝑧𝐴 à un
point B d’altitude 𝑧𝐵 .

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⃗⃗ ) les coordonnées du poids 𝑃⃗⃗ et du vecteur déplacement sont :
Dans un repère (O, 𝑖⃗ , 𝑗⃗ , 𝑘
𝑃𝑥 = 0
𝑃⃗⃗ | 𝑃𝑦 = 0 soit : 𝑃⃗⃗ = −𝑚𝑔𝑘 ⃗⃗
𝑃𝑧 = −𝑚. 𝑔

𝑥𝐵 − 𝑥𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 |𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 soit : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
𝐴𝐵 = (𝑥𝐵 − 𝑥𝐵 ). 𝑖⃗ + (𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 ). 𝑗⃗ + (𝑧𝐵 − 𝑧𝐵 ). 𝑘
𝑧𝐵 − 𝑧𝐴

𝑊𝐴→𝐵 (𝑃⃗⃗) = 𝑃⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐵 = 𝑃𝑥 . (𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 ) + 𝑃𝑧 . (𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 ) = −𝑚. 𝑔(𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 )

⃗⃗⃗) = 𝒎. 𝒈(𝒛𝑨 − 𝒛𝑩 )
𝑾𝑨→𝑩 (𝑷

Le travail du poids ne dépend pas du chemin suivi mais uniquement de l’altitude initiale et de
l’altitude finale ; on dit que le poids est une force conservatrice.

Remarque :

Si le corps descend, alors 𝑧𝐴 − 𝑧𝐵 > 0 ⟹ 𝑊𝐴→𝐵 (⃗⃗⃗


𝑃) > 0 ; le travail du poids est moteur.
Si le corps monte, alors 𝑧𝐴 − 𝑧𝐵 < 0 ⟹ 𝑊𝐴→𝐵 (⃗𝑃⃗) < 0 ; le travail du poids est résistant.
Si le corps reste à la même altitude ; 𝑧𝐴 = 𝑧𝐵 ⟹ 𝑊𝐴→𝐵 (𝑃⃗⃗) = 0 le travail du poids est nul.

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3- Travail d’un ensemble de forces constantes

Soit un solide S glissent sans frottement sur un plan horizontal.


Ce solide est soumis à deux forces :
 𝑃⃗⃗ : poids du solide
 𝑅⃗⃗ : réaction du support
𝑅⃗⃗ = 𝑓⃗ + 𝑅⃗⃗𝑁
𝑅⃗⃗𝑁 : Réaction normale du support et 𝑓⃗ : force de frottement
La somme des travaux des forces appliquées au solide s’écrit :

𝑾𝑨→𝑩 (𝑷 ⃗⃗) + 𝑾𝑨→𝑩 (𝑹


⃗⃗⃗) + 𝑾𝑨→𝑩 (𝒇 ⃗⃗⃗𝑵 ) = 𝑷
⃗⃗⃗. 𝑨𝑩 ⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝒇 𝑨𝑩 + 𝑹 ⃗⃗⃗𝑵 . 𝑨𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗

= (𝑷 ⃗⃗ + 𝑹
⃗⃗⃗ + 𝒇 ⃗⃗⃗𝑵 ). ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩

𝑾𝑨→𝑩 (𝑷 ⃗⃗) + 𝑾𝑨→𝑩 (𝑹


⃗⃗⃗) + 𝑾𝑨→𝑩 (𝒇 ⃗⃗⃗𝑵 ) = 𝑭
⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩

𝐹⃗ est la résultante des forces .


Pour un solide en translation, soumis à plusieurs forces, la somme des travaux des forces
appliquées est égale au travail de leur résultante.

IV- Puissance d’une force :


1- Puissance moyenne :

La puissance moyenne d’une force est le quotient du travail de cette force par la durée ∆𝑡 pour
réaliser ce travail.
𝒫𝑚 : 𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑥𝑝𝑟𝑖𝑚é𝑒 𝑒𝑛 𝑊𝑎𝑡𝑡 (𝑊)
𝑊
𝒫𝑚 = { 𝑊 ∶ 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑒𝑥𝑝𝑟𝑖𝑚é 𝑒𝑛 𝐽𝑜𝑢𝑙𝑒 (𝐽)
∆𝑡
∆𝑡 ∶ 𝑑𝑢𝑟é𝑒 (𝑠)

2- Puissance instantanée :
Si la force 𝐹⃗ réalise un travail 𝛿𝑊 pendant une durée très petite 𝛿𝑡 donc la puissance
instantanée de cette force :
𝛿𝑊
𝒫=
𝛿𝑡
⃗ ⃗⃗⃗⃗
Puisque 𝛿𝑊 = 𝐹 . 𝛿𝑙 donc :
𝐹⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝛿𝑙
𝒫=
𝛿𝑡

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𝓟 = ⃗𝑭⃗.∨
⃗⃗= 𝑭.∨. 𝒄𝒐𝒔𝜶
avec 𝛼 = (𝐹⃗ , ⃗∨⃗ )

⃗∨⃗ est le vecteur vitesse instantanée du point d’application de la force 𝐹⃗ .

V- travail d’une force de moment constant exercé sur un solide en rotation :

1- Rappel
Le moment 𝑀∆ d’une force 𝐹⃗ par rapport à l’axe de rotation (∆) orthogonal à sa droite d’action
est :
⃗⃗) = ± 𝑭. 𝒅
𝑴∆ (𝑭
𝐹 ∶ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 (𝑁)
{𝑑 ∶ 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑑 ′ 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑒𝑡 𝑙 ′ 𝑎𝑥𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 (𝑚)
± 𝑑é𝑝𝑒𝑛𝑑 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑎𝑟𝑏𝑖𝑡𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑢𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡

2- Travail élémentaire
Lors de la rotation d’un corps solide d’un petit angle 𝛿𝜃, le point d’application de la force 𝐹⃗
parcourt un arc 𝛿𝑙 qu’on peut considérer une droite .
La force 𝐹⃗ effectué un travail élémentaire exprimé comme suit :
⃗⃗⃗⃗ = 𝐹. 𝛿𝑙. 𝑐𝑜𝑠𝛼
𝛿𝑊(𝐹⃗ ) = 𝐹⃗ 𝛿𝑙
Le mouvement du point M est circulaire on a : 𝛿𝑙 = 𝑅. 𝛿𝜃 donc :
𝛿𝑊(𝐹⃗ ) = 𝐹. 𝑅. 𝛿𝜃. 𝑐𝑜𝑠𝛼

D’après la figure on a : 𝑑 = 𝑅. 𝑐𝑜𝑠𝛼 et 𝑀∆ (𝐹⃗ ) = 𝐹. 𝑑

𝛿𝑊(𝐹⃗ ) = 𝑀∆ (𝐹⃗ ). 𝛿𝜃
3- travail global

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Lors du rotation d’un solide par une angle ∆𝜃, le travail effectué par la force 𝐹⃗ , ayant un
moment constant par rapport à l’axe (∆) est égale la somme des travaux élémentaires .

𝑊(𝐹⃗ ) = ∑ 𝛿𝑊(𝐹⃗ ) = ∑ 𝑀∆ (𝐹⃗ ). 𝛿𝜃 = 𝑀∆ (𝐹⃗ ) ∑ 𝛿𝜃

𝑊(𝐹⃗ ) = 𝑀∆ (𝐹⃗ ). ∆𝜃

4- Puissance instantanée d’un moment constant appliquée à un solide en rotation


On considère un solide en rotation autour d’un axe fixe avec une vitesse angulaire 𝜔 sous
l’action d’une force 𝐹⃗ orthogonal à l’axe de rotation.
Le mouvement du point M est circulaire de centre O et du
rayon 𝑂𝑀 = 𝑅
La puissance instantanée de la force 𝐹⃗ est :
𝒫 = 𝐹⃗ .∨
⃗⃗ = 𝐹.∨. cos 𝜃
On sait que : ∨ = 𝑅. 𝜔 donc :
𝒫 = 𝐹. 𝑂𝑀. 𝜔. cos 𝜃
𝑑
Suivant la figure on a : 𝑀∆ (𝐹⃗ ) = 𝐹. 𝑑 et 𝑐𝑜𝑠𝜃 =
𝑅

Alors : 𝑀∆ (𝐹⃗ ) = 𝐹. 𝑅. cos 𝛼


Donc la puissance instantanée s’écrit :
𝒫 = 𝑀∆ (𝐹⃗ ). 𝜔

𝜔 : vitesse angulaire et 𝑀∆ (𝐹⃗ ) moment de la force 𝐹⃗

5- Travail d’un couple de forces de moment constant


5.1- Rappel :
Deux forces localisées (𝐴1 , 𝐹⃗1 ) et (𝐴2 , 𝐹⃗2 ) dont les droites d’action sont parallèles, ayant des
sens contraires et des intensités égales forment un couple.

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5.2-Moment du couple :
⃗⃗𝟏 , 𝑭
𝑴𝑪 (𝑭 ⃗⃗𝟐 ) = ±𝑭. 𝒅

Le moment d’un couple de deux forces est égal au produit de la valeur de l’intensité commune
des deux forces 𝐹1 = 𝐹2 = 𝐹 par la distance 𝑑 entre les droites d’actions des deux forces.

5.3-Travail d’un couple de force de moment constant

𝑾 = 𝑴𝑪 . ∆𝜽

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ℓ α

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COURS : 2- Travail et puissance d'une force.

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Δ Δ
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COURS : 2- Travail et puissance d'une force.
Δ

 Δ Δ
Δ

 Δ

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COURS : 2- Travail et puissance d'une force.
Travail et puissance
d’une force constante

DELAHI Mohamed 2016 / 2017 1

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I) Travail d’une force constante en translation rectiligne :

1) Définition d’une force constante

()

F F F F
   

A B C D

On dit qu’une force F est constante ; si son vecteur garde :

 Même direction.
 Même sens.

 Même intensité.

Exemple : Le poids d’un corps solide , la réaction du sol sur le corps (s) .........

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2) Notion de travail d’une force :
En physique, le travail est une notion liée aux forces et aux déplacements de
leurs points d’application.

On dit qu’un force travaille, quand son point d’application de déplace.

F F

A B
L

F F
 

A B
L

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3) Expression du travail d’une force :

F F W( F)= F. AB = F . AB . cos()
  A B

A B
Sens de déplacement

Distance (m)
Travail (J)

W( F)= F . AB .c os ()
A B

Intensité (N)

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Groupe Scolaire Atlas

Résumé:

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II) Travail d’une force constante en translation curviligne :

On découpe la trajectoire en petit segment l infiniment petit. On note par  Wi (F)
le travail élémentaire correspondant au déplacement li :

 
 W i ( F )  F . l i
F

F B
F

Trajectoire curviligne
F
l
A
Le travail total de la force est égale à la somme des travaux élémentaire
  
 W i ( F )   F . l i  F .   l i
Donc :
 
W (F)  F.AB
A B

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III) Travail d’un ensemble de force :
   
Le travail d’un ensemble de force F1;F2 ;F3 ; .....;Fn appliquer à un même solide en
translation est égale au produit scalaire de l’ensemble de vecteurs par le
même vecteur déplacement
   
W A B  ( F1  F2  F3  ...  Fn ) . AB
    
 

   
WA B  F1 . AB F 2 . AB ....  Fn . AB  W  F1   W  F 2   ....  W  F n 
A  B  A B  A  B 
Exemple :
R RN   
R  f  RN
  
A B
WA B  
R  R. AB
f AB

      
   

W R  f  R N . AB  f . AB R N . AB
  

A B

A B
 
W R  W f  W RN
A B A B
 
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IV) Applications : 
1) Le travail de P poids d’un solide
G1
Cas N°1: h

W( P) = P . G1G2 1 G2
G1 G2

G1G2 = (x2 - x1). I + (y2- y 1).J+


( z2- z 1).K
     
P  Px . I  Py .J  Pz .K  P  m  g .K
Donc :   
W (P)  m.g.K.(z 2  z1 ).K
G1 G 2

W ( P )  m.g .( z1  z 2 )  m.g .h
G1 G2

W ( P )  m.g . h
G1  G 2

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Conclusion :
 le travail du poids ne dépend pas de la position de départ » ni
de la position d’arrivée

 A la descente travail du poids est moteur : W ( P) G G  0
1 2


W (P)  m.g . h
G1G 2


 A la montée travail du poids est résistant : W ( P) G1 G2  0

W (P)  - m.g . h
G1G 2


Donc : W (P)   m.g.h
G1G 2

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y

y Cas N°2: méthode 1


A

W( P) = P . AB= P . AB . cos ()= P . AB . sin ()


A B
Px
h
Py 
sin α   h  AB.sin α 
 h
P
y'
x AB

B

 +  = 90°

W( P) = m .g .h h  AB.sin α 
A B

( )
W( P) = m .g .A B . sin
A B

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Cas N°2: méthode 2
     
WA B 
P  P. AB avec P  Px  Py

      = 0
  

WA  B P  P x  P y . AB  P x. AB  P y. AB
  
WA B 
P  Px. AB  Px  AB  Cos0   Px  AB
sin α   Px  P.sin α 
Px
P

( )
W( P) = m .g .A B . sin
A B

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Cas N°3:

h
B
W( P) = m . g . h
A B
R 
X R P
h=R - X X = R . cos( )
R

Donc
h = R . ( 1 - cos() )

s( ))
W (P)= m . g . R .( 1 - co
A B

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2) Le travail de R action du plan
2-1/ sans frottement
R
 Cas d’un plan horizontal

A B
HB 2
AB


W( R
) = R . AB = R . AB .c os( )=0
A B
2
y

y
 Cas d’un plan incliné
A


x
y'
W( R
) = R . AB = R . AB .c o
s( )=0 
A B
2 B

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 Cas d’un plan curviligne R

W( R
) = R . AB = 0 l
A B

2-2/ Avec frottement


Angle de frottement

k  tan   
Coefficient de frottement
f
RN
 Cas d’un plan horizontal
R  RN
W( R
) = R . AB = ( RN +
f ). A B
A B

A B
f
AB

W( R
) = RN. A B +
f . AB = - f . AB
Travail résistant A B

W( R
) = - f . AB
A B

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 Cas d’un plan incliné Se
y

y ns
ded
A ép
R lac
em
RN e nt
W( R
) = - f . AB
A B f

x
y'


B

 Cas d’un plan curviligne

ent r
em
B

ac
épl RN
e d
s d R
n W( R
) = - f . AB = - f . r.
Se l
f A B
A

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V) Travail d’une force de moment constant :
M’
F

M
0
Moment (N.m)

 
 
W F M F .θ  

Travail (J) Angle de rotation (rad)


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VI) Puissance d’une force :
 Puissance moyenne :

La puissance moyenne d’une force est le quotient du travail de cette


force par la durée t pour réaliser ce travail. W
Pm 
t
L’unité de la puissance dans le système international est le watt
 Puissance instantanée :

Si la force F réalise un travail élémentaire W pendant une durée
très petite t donc la puissance instantanée de cette force :
W
P  vitesse linéaire
t
m/s

   .l  
W  F .l P  F . P  F .V
 .t

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Puissance (W)
Travail (J)
Durée (s)

W  P . t

Travail (Wh) Durée (h)


Puissance (W)

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VI) Puissance d’une force de moment constant :

P
WF  



; W F  M F  Δθ
Δt


Moment (N.m) P

M F  Δθ  Δθ
 M F

 M F 
Δt Δt


P  M F . 
Puissance (W) Vitesse angulaire (rad/s)

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I- Energie cinétique d’un solide en translation :
1- Notion de l’énergie cinétique :
L’énergie cinétique d’un solide est l’énergie qu’il possède du fait de son mouvement.
L’énergie cinétique se note 𝐸𝐶 ; c’est un nombre toujours positif qui s’exprime en Joule (J) dans
le S.I.

2- Energie cinétique d’un solide en translation :


L’énergie cinétique 𝐸𝐶 d’un solide en translation est donnée par la formule :

1 𝐸𝐶 ∶ é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑐𝑖𝑛é𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 𝑒𝑛 𝑗𝑜𝑢𝑙𝑒𝑠 (𝐽)


2
𝐸𝐶 = 𝑚. 𝑉 { 𝑚 ∶ 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 𝑒𝑛 𝑘𝑔
2
∨∶ 𝑉𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 𝑒𝑛 𝑚. 𝑠 −1
Remarque :
Comme la valeur de la vitesse, l’énergie cinétique dépend du référentiel choisi.

3- Energie cinétique d’un solide en rotation :


Soit un solide indéformable de masse M en mouvement de
rotation autour d’un axe fixe (∆) de vitesse angulaire 𝜔.
Chaque point de solide 𝐴𝑖 a une masse 𝑚𝑖 est une vitesse linéaire
1
∨𝑖 donc il possède une énergie cinétique 𝐸𝐶𝑖 = 𝑚𝑖 .∨2𝑖 .
2
On sait que ∨𝑖 = 𝑟𝑖 . 𝜔 avec 𝑟𝑖 est le rayon de la trajectoire
circulaire du point 𝐴𝑖 .

1
Donc : 𝐸𝐶𝑖 = 𝑚𝑖 . 𝑟𝑖2 . 𝜔2
2
L’énergie cinétique totale du solide :
𝑛 𝑛 𝑛
1 1
𝐸𝐶 = ∑ 𝐸𝑐𝑖 = ∑ 𝑚𝑖 . 𝑟𝑖2 . 𝜔2 = . 𝜔2 . ∑ 𝑚𝑖 . 𝑟𝑖2
2 2
𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1

1
On pose : 𝐽∆ = ∑𝑛𝑖=1 𝑚𝑖 . 𝑟𝑖2 d’où : 𝐸𝑐 = 𝐽∆ . 𝜔2
2

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𝐽∆ : s’appelle le moment d’inertie du solide par rapport à l’axe de rotation (∆) . Il dépend de
la répartition de la masse autour de l’axe de rotation.
Définition :
L’énergie cinétique d’un solide en rotation autour d’un axe fixe de moment d’inertie 𝐽∆ et de
vitesse angulaire 𝜔 est :
𝐸𝐶 ∶ é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑐𝑖𝑛é𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 𝑒𝑛 (𝐽)
1
𝐸𝐶 = 𝐽∆ . 𝜔 {𝐽∆ ∶ 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑 ′ 𝑖𝑛𝑒𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 𝑒𝑛 (𝑘𝑔. 𝑚2
2
2
∨∶ 𝑉𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑎𝑛𝑔𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 𝑒𝑛 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1

- Les expressions des moments d’inertie de quelques solides homogènes :

Application 1 :
On considère un disque homogène de masse m= 800g et de rayon 𝑟 = 30𝑐𝑚 tourne à la
100
fréquence de 𝑡𝑟⁄𝑚𝑖𝑛 .
3
1
son centre d’inertie par rapport à l’axe de rotation (∆) est 𝐽∆ = 𝑚. 𝑟 2 .
2
- Déterminer l’énergie cinétique du disque.
1 1
𝐸𝐶 = 𝐽∆ . 𝜔2 avec : 𝐽∆ = 𝑚. 𝑟 2
2 2
1
𝐸𝐶 = 𝑚. 𝑟 2 . 𝜔2
4
1 2
100 × 2𝜋 2
𝐸𝐶 = × 0,8 × (0,3) × ( )
4 60
𝐸𝐶 ≈ 0,22 𝐽

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II- Théorème de l’énergie cinétique :
1- Activité :
On abandonne, sans vitesse initiale, un autoporteur de masse 𝑚 = 700𝑔 sur une table à
coussin d’air inclinée d’un angle 𝛼 = 10° par rapport à l’horizontale.
On enregistre les positions du centre d’inertie toutes les 60𝑚𝑠, on obtient l’enregistrement :

𝐺0 𝐺1 = 3𝑚𝑚 , 𝐺1 𝐺2 = 9𝑚𝑚 , 𝐺2 𝐺3 = 15𝑚𝑚 , 𝐺3 𝐺4 = 21𝑚𝑚 , 𝐺4 𝐺5 = 27𝑚𝑚 , 𝐺5 𝐺6 = 33𝑚𝑚 , 𝐺6 𝐺7 = 39𝑚𝑚

On prend : 𝑔 = 9,8 𝑁⁄𝑘𝑔


1- Faire le bilan des forces extérieures agissant sur le mobile.
2- Déterminer l’expression de travail de chaque force, quand le centre d’inertie de
l’autoporteur se déplace de la position 𝐺3 à la position 𝐺5 . Déduire la somme des travaux des
forces appliquées sur l’autoporteur entre ces deux positions ∑ 𝑊𝐺 →𝐺 (𝐹⃗ ).
3 5

3- Calculer l’énergie cinétique de l’autoporteur dans chaque positions 𝐺3 𝑒𝑡 𝐺5 . Et déduire


∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶5 − 𝐸𝐶3 la variation de l’énergie cinétique de l’autoporteur.
4- Déduire la relation entre ∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶5 − 𝐸𝐶3 de l’autoporteur et ∑ 𝑊𝐺3 →𝐺5 (𝐹⃗ ).

Exploitation :
1- L’autoporteur est soumis à deux forces :
𝑃⃗⃗: Poids de l’autoporteur
𝑅⃗⃗ : Réaction de plan incliné
2- L’expression de travail de poids :
𝑊𝐺 →𝐺 (𝑃⃗⃗) = 𝑚. 𝑔. 𝐺3 𝐺5 . 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 0,7 × 9,8 × 48 × 10−3 × sin(10°) = 0,057 𝐽
3 5

𝑊𝐺3→𝐺5 (𝑅⃗⃗) = 0 → 𝑅⃗⃗ ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐺3 𝐺5

∑ 𝑊𝐺3 →𝐺5 (𝐹⃗ ) = 𝑊𝐺3 →𝐺5 (𝑃⃗⃗) + 𝑊𝐺3 →𝐺5 (𝑅⃗⃗) = 0,057 𝐽

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3- Energie 𝑬𝑪𝟑 et 𝑬𝑪𝟓 :
𝐺2 𝐺4 36×10−3
Vitesse instantanée en 𝐺3 : ∨3 = = = 0,30 𝑚⁄𝑠
2𝜏 2×60×10−3

𝐺4 𝐺6 60×10−3
Vitesse instantanée en 𝐺5 : ∨5 = = = 0,50 𝑚⁄𝑠
2𝜏 2×60×10−3
1 1
Energie cinétique 𝐸𝐶3 : 𝐸𝐶3 = 𝑚.∨23 = × 0,7 × 0,32 = 0,0315 𝐽
2 2
1 1
Energie cinétique 𝐸𝐶5 : 𝐸𝐶5 = 𝑚.∨25 = × 0,7 × 0,52 = 0,0875 𝐽
2 2

Variation de l’énergie cinétique ∆𝐸𝐶 :

∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶5 − 𝐸𝐶3 = 0,0875 − 0,0315 = 0,056 𝐽


4- Conclusion : ∆𝐸𝐶 ≃ ∑ 𝑊𝐺3 →𝐺5 (𝐹⃗ )

2- Enoncé du théorème de l’énergie cinétique :


Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie cinétique ∆𝐸𝐶 d’un solide en translation
ou en rotation autour d’un axe fixe, entre deux instants 𝑡1 et 𝑡2 est égale à la somme
algébrique des travaux de toutes les forces extérieures appliquées au solide entre ces deux
instants 𝑡1 et 𝑡2 .
∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶2 − 𝐸𝐶1 = ∑ 𝑊𝐴𝐵 (𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 )
1 1
Cas de mouvement de translation : ∆𝐸𝐶 = 𝑚.∨22 − 𝑚.∨12
2 2
1 1
Cas de mouvement de rotation : ∆𝐸𝐶 = 𝐽∆ . 𝜔22 − 𝐽∆ . 𝜔12
2 2

3- Activité 2 :
Une bille d’acier de masse 𝑚 = 100𝑔, est maintenue par un électroaimant ; quand on ouvre
le circuit d’alimentation, la bille tombe d’un mouvement rectiligne vertical.
Grace à un dispositif convenable on a obtenu les résultats indiqués dans le tableau suivant :
Hauteur h (en m) Temps t (en s) Vitesse ∨ (en m/s) ∨2 (𝑒𝑛 𝑚2 ⁄𝑠 2 )
0,00 0,00 0,00
0,1 142,85 1,40
0,2 202,04 1,98

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0,4 285,71 2,80
0,6 350,00 3,43
0,8 404,08 3,96
1,0 451,02 4,42

1- Compléter le tableau ci-dessus.


2- Tracer la courbe ∨2 = 𝑓(ℎ) représentant la variation ∨2 en fonction de ℎ. Que pouvons-
nous en déduire.
3- Trouver le coefficient directeur de la courbe obtenu en précisant son unité.
On donne 𝑔 = 9,8 𝑁⁄𝑘𝑔 et 1 𝑁⁄𝑘𝑔 = 1 𝑚⁄𝑠 2
1
4- comparer la grandeur 𝑚.∨2 et (𝑃⃗⃗) . Que peut-on en conclure ?
2
5- vérifier par calcul la relation ∆𝐸𝐶 = 𝑊(𝑃⃗⃗) à la hauteur ℎ = 1,0𝑚.

Correction
1- voir tableau ci-dessus :
2- Voir courbe ∨𝟐 = 𝒇(𝒉) :

3- La courbe est une droite son équation est : ∨𝟐 = 𝒂. 𝒉


∆ ∨2 7,84−1,96
𝑎 est le coefficient directeur sa valeur est : 𝑎 = = = 19,6 𝑚⁄𝑠 2
∆ℎ 0,4−0,1

4- Comparaison des 2 grandeurs :

On remarque que : 𝑎 = 2𝑔 avec 𝑔 = 9,8 𝑁⁄𝑘𝑔 = 9,8 𝑚⁄𝑠 2

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Donc l’équation de la droite est : ∨2 = 2𝑔. ℎ
1 1
𝑚.∨2 = 𝑚. 2𝑔. ℎ
2 2
1
𝑚.∨2 = 𝑚. 𝑔. ℎ
2
1
𝑚.∨2 représente la variation de l’énergie cinétique ∆𝐸𝐶 et 𝑚. 𝑔. ℎ représente le travail de
2
poids 𝑊(𝑃⃗⃗) donc : ⃗⃗⃗)
∆𝑬𝑪 = 𝑾(𝑷

5- Vérification de la relation :

𝑊(𝑃⃗⃗) = 𝑚. 𝑔. ℎ = 0,1 × 9,8 × 1,0 = 0,98 𝑁


1 1
∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶𝑓 − 𝐸𝐶𝑖 = 𝑚.∨2 − 0 = × 0,1 × 19,54 = 0,98 𝐽
2 2
Donc :

⃗⃗⃗)
∆𝑬𝑪 = 𝑾(𝑷

Exercices d’applications
Exercice 1 :
Un solide (S), de masse 𝑚 = 60𝑘𝑔 , glisse sur un plan incliné d’angle 𝛼 = 15° par rapport au
plan horizontal (voir figure).
Le solide (𝑆) est lâché du point A sans vitesse
initiale, après un parcourt de 𝐴𝐵 = 100𝑚 sa
vitesse devient 𝑉𝐵 = 45 𝑘𝑚⁄ℎ . On donne
𝑔 = 10 𝑁⁄𝑘𝑔
1- Calculer la force de frottement 𝑓 sachant
que son intensité reste constante.
2- le solide (𝑆) poursuit son mouvement sur le
plan horizontal 𝐵𝐶. Calculer la distance parcourue par le solide sur le plan horizontale avant
de s’arrêter.

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Corrigé
1- Système étudié : le solide S
Bilan des forces exercées sur le solide (S) : 𝑃⃗⃗ ; 𝑅⃗⃗
On applique le théorème de l’énergie cinétique sur le
solide (S) :
∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶2 − 𝐸𝐶1 = 𝑊𝐴→𝐵 (𝑃⃗⃗) + 𝑊𝐴→𝐵 (𝑅⃗⃗)

𝑊𝐴→𝐵 (𝑅⃗⃗) = 𝑊𝐴→𝐵 (𝑅


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑁 )+𝑊𝐴→𝐵 (𝑓 ) = 𝑅𝑁 . 𝐴𝐵 + 𝐹 . 𝐴𝐵

= 0 − 𝑓. 𝐴𝐵
1 1
𝑚.∨2𝐵 − 𝑚.∨𝐴2 = 𝑚. 𝑔. 𝐴𝐵. 𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑓. 𝐴𝐵
2 2
1
𝑓. 𝐴𝐵 = 𝑚. 𝑔. 𝐴𝐵. 𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑚.∨2𝐵
2
1
𝑚. 𝑔. 𝐴𝐵. 𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑚.∨2𝐵 𝑚.∨2𝐵
𝑓= 2 = 𝑚. 𝑔. 𝑠𝑖𝑛𝛼 −
𝐴𝐵 2𝐴𝐵
45 2
60 × ( )
3,6
𝑓 = 60 × 10 × sin(15°) − = 142𝑁
2 × 100
2- Distance parcourue L :
On applique le théorème de l’énergie cinétique sur le solide (S) :
∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶𝐶 − 𝐸𝐶𝐵 = 𝑊𝐵→𝐶 (𝑃⃗⃗) + 𝑊𝐵→𝐶 (𝑅⃗⃗)
1
0 − 𝑚.∨2𝐵 = −𝑓. 𝐿
2
45 2
𝑚.∨2𝐵 60 × ( )
3,6
𝐿= ⟹𝐿= = 33𝑚
2. 𝑓 2 × 142

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Exercice 2 :
Un moteur effectue une puissance constante sur un cylindre 𝑃 = 10𝑊 .
Le cylindre de masse 𝑚 = 2 𝑘𝑔 et de rayon 𝑟 = 20 𝑐𝑚, tourne autour d’un axe fixe (∆) qui
passe par son centre d’inertie.
1
On donne le moment d’inertie du cylindre : 𝐽∆ = 𝑚. 𝑟 2
2
1- Calculer la durée du temps ∆𝑡 nécessaire pour que la fréquence du cylindre devient 𝑁 =
10 𝑡𝑟⁄𝑠 , on considère que les frottements sont négligeable.
2- A la fréquence 𝑁 = 10 𝑡𝑟⁄𝑠, on applique tangentiellement à la circonférence du cylindre
une force 𝐹⃗ constante, pour que le mouvement devient uniforme, calculer la valeur de la
force 𝐹.

Corrigé
1- La durée ∆𝑡 nécessaire pour que la fréquence du cylindre devient 𝑁 = 10 𝑡𝑟⁄𝑠 :
Système étudié : le cylindre
Bilan des forces exercées sur le cylindre :
𝑃⃗⃗ : Poids du cylindre
𝑅⃗⃗ : Action de l’axe de rotation
Action du moment du couple moteur Mc .
On applique le théorème de l’énergie cinétique sur le cylindre :
∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶𝑓 − 𝐸𝐶𝑖 = 𝑊(𝑃⃗⃗) + 𝑊(𝑅⃗⃗) + 𝑊(𝐶)

𝑊(𝑃⃗⃗) = 𝑊(𝑅⃗⃗) = 0
1
𝐽∆ . 𝜔2 − 0 = 0 + 0 + 𝒫. ∆𝑡
2
1
𝐽∆ = 𝑚. 𝑟 2 ; 𝜔 = 2𝜋. 𝑁
2

1 1
. 𝑚. 𝑟 2 . (2𝜋𝑁)2 = 𝒫. ∆𝑡
2 2
𝜋 2 . 𝑚. 𝑟 2 . 𝑁 2 = 𝒫. ∆𝑡
𝜋 2 . 𝑚. 𝑟 2 . 𝑁 2
∆𝑡 =
𝒫
𝜋 2 × 2 × 0,22 × 102
∆𝑡 = = 7,9 𝑠
10

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2- La valeur de la force 𝐹 :
Bilan des forces exercées sur le cylindre :
𝑃⃗⃗ : Poids du cylindre
𝑅⃗⃗ : Action de l’axe de rotation
Action du moment du moteur 𝐶
L’action de la force 𝐹⃗
On applique le théorème de l’énergie cinétique sur le cylindre :
∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶𝑓 − 𝐸𝐶𝑖 = 𝑊(𝑃⃗⃗) + 𝑊(𝑅⃗⃗) + 𝑊(𝐶) + 𝑊(𝐹⃗ )

0 = 𝑊(𝐶) + 𝑊(𝐹⃗ )

𝑀∆ (𝐹⃗ ) + 𝑀(𝐶) = 0
𝒫
𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑀∆ (𝐹⃗ ) = −𝐹. 𝑟 𝑒𝑡 𝑀(𝐶)𝜔 = 𝒫 ⟹ 𝑀(𝐶) =
𝜔
𝒫
−𝐹. 𝑟 + =0
𝜔
𝒫
𝐹=
2𝜋. 𝑁. 𝑟
10
𝐹= = 0,79 𝑁
2𝜋 × 10 × 0,2

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ω

⍵.

⍵ ⍵

⍵ ⍵ ⍵

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TRAVAIL ET ENERGIE CINETIQUE
1- Définitions

L’énergie cinétique d’un système est l’énergie qu’il possède du fait de son mouvement.
L’énergie cinétique se note Ec ; c’est un nombre toujours positif qui s’exprime en Joules (J)
dans le S.I.
Comme la valeur de la vitesse, l’énergie cinétique dépend du référentiel choisi.

2- ENERGIE CINETIQUE D’UN SOLIDE EN TRANSLATION :

Pour un solide assimilable à un point matériel ou pour un solide en translation,


l’énergie cinétique est donnée par la formule :

1
E C  . m .V 2
2
Ec : énergie cinétique du solide en Joules (J)
m : masse du solide en kg
v : vitesse du solide en m.s-1

3- ENERGIE CINETIQUE D’UN SOLIDE EN ROTATION AUTOUR D’UN AXE FIXE:

Pour un solide assimilable à un point matériel ou pour un solide en rotation autour


d’un axe fixe, l’énergie cinétique est donnée par la formule :

1
Ec (Ai )   m  Vi
2

E c   EcA i     m  Vi 
1 2

2
Or

Vi  ri  ω
Donc :

E c    m  ri  ω     m  ri  ω 2
1 2 1 2

2 2

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Ec 
1
2
  m  r  ω
i
2 2

Avec:
JΔ  mr i
2

1
EC  .JΔ.ω2
2
Ec : énergie cinétique du solide en Joules (J)
J : moment d’inertie en kg.m2
 : vitesse angulaire du solide en rad.s-1

4- THEOREME DE L’ENERGIE CINETIQUE


a. Enoncé
Dans un référentiel galiléen, lorsque le centre d’inertie d’un solide de masse M animé
d’un mouvement de translation se déplace d’une position A à une position B, la variation de
l’énergie cinétique du solide est égale à la somme des travaux des forces extérieures qui lui
sont appliquées.

ΔE c  E c B  - E c A    W F
AB
 
b. Interprétation énergétique
Le travail des forces extérieures permet au solide en translation d’échanger de l’énergie
avec l’extérieur :
- si le travail des forces appliquées est moteur (WAB (Fext) > 0) l’énergie cinétique du
solide augmente donc sa vitesse augmente.
- si le travail des forces appliquées est résistant (WAB (Fext) < 0) l’énergie cinétique du
solide diminue donc sa vitesse diminue.

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Travail et énergie potentielle de pesanteur
Energie mécanique

𝑰- Energie potentielle de pesanteur


1-Définition :

L’énergie potentielle d’un solide est l’énergie qu’il possède du fait de sa position rapport à la terre.

Exemple

L’eau possède une énergie potentielle due à sa position par rapport à la surface de la terre. Cette
énergie est utilisée dans les barrages pour produire de l’électricité.

2- L’expression de l’énergie potentielle de pesanteur

⃗ ), l’énergie potentielle de pesanteur 𝐸𝑝𝑝 d’un solide est définit par :


Dans le repère ℜ(𝑂, 𝑘

𝑚: 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 𝑒𝑛 (𝑘𝑔)


𝑬𝒑𝒑 = 𝒎. 𝒈. 𝒛 + 𝑪 𝑎𝑣𝑒𝑐: {𝑔: 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑝𝑒𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑛 (𝑁⁄𝑘𝑔)
𝑧: 𝑎𝑙𝑡𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑔𝑟𝑎𝑣𝑖𝑡é 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 𝑒𝑛 (𝑚)

L’unité de l’énergie potentielle dans le (SI) est le joule (J).

C est une constante qui représente la valeur de l’énergie potentielle de pesanteur à l’état de référence.

3- L’état de référence
L’état de référence est un état qu’on choisit arbitrairement et pour lequel l’énergie potentielle est nulle.

Application :

Déterminons l’expression de l’énergie potentielle en choisissant l’état de


référence (𝐸𝑝𝑝 = 0) à 𝑧 = 𝑧0

Donc : 𝑚. 𝑔. 𝑧0 + 𝐶 = 0 d’où : 𝐶 = −𝑚. 𝑔. 𝑧0

L’expression de l’énergie potentielle devient :

𝐸𝑝𝑝 = 𝑚. 𝑔. 𝑧 − 𝑚. 𝑔. 𝑧0 donc : 𝑬𝒑𝒑 = 𝒎. 𝒈. (𝒛 − 𝒛𝟎 )

Si on prend 𝑧0 = 0 alors l’expression de l’énergie potentielle


devient :
𝑬𝒑𝒑 = 𝒎. 𝒈. 𝒛

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Remarque

 Si 𝑧 > 𝑧0 : on a 𝐸𝑝𝑝 > 0


 Si 𝑧 < 𝑧0 : on a 𝐸𝑝𝑝 < 0
 L’énergie potentielle de pesanteur d’un solide augmente avec l’altitude 𝑧.

3- Variation de l’énergie potentielle de pesanteur :


Quand un corps solide se déplace d’un point A d’altitude 𝑧𝐴 à un
point B d’altitude 𝑧𝐵 , la variation de l’énergie de pesanteur du
corps est :
∆𝐸𝑝𝑝 = 𝐸𝑝𝑝𝐴 − 𝐸𝑝𝑝𝐵 = 𝑚. 𝑔. 𝑧𝐴 + 𝐶 − (𝑚. 𝑔. 𝑧𝐵 + 𝐶) = 𝑚. 𝑔. (𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 )

⃗⃗ )
∆𝑬𝒑𝒑 = −𝑾𝑨→𝑩 (𝑷

La variation de l’énergie potentielle de pesanteur entre deux points


est égale à l’opposé du travail du poids lors du déplacement entre ces deux points.

II- Energie mécanique :

1- Définition :
L’énergie mécanique d’un solide, à chaque instant, est égale à la somme de son énergie cinétique 𝐸𝑐 et
de son énergie potentielle de pesanteur 𝐸𝑝𝑝 :

𝑬𝒎 = 𝑬𝒄 + 𝑬𝒑𝒑
Cas de chute libre :
𝟏
𝑬𝒎 = 𝒎.∨𝟐 + 𝒎. 𝒈. 𝒛 + 𝑪
𝟐

2- Conservation de l’énergie mécanique :


2-1- Le chute libre

Un corps solide (S) en chute libre (il n’est soumis qu’a son poids), se
déplace d’un point A à un point B.

D’après le théorème de l’énergie cinétique :

∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶𝐵 − 𝐸𝐶𝐴 = 𝑊𝐴→𝐵 (𝑃⃗)

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On sait que :

∆𝐸𝑃𝑃 = −𝑊𝐴→𝐵 (𝑃⃗)

Donc :
∆𝐸𝐶 = −∆𝐸𝑃𝑃
𝐸𝐶𝐵 − 𝐸𝐶𝐴 = 𝐸𝑃𝑃𝐴 − 𝐸𝑃𝑃𝐵
𝐸𝐶𝐵 + 𝐸𝑃𝑃𝐵 = 𝐸𝐶𝐴 + 𝐸𝑃𝑃𝐴

𝐸𝑚𝐵 = 𝐸𝑚𝐴 → Il y a conservation de l’énergie mécanique

Conclusion :

L’énergie mécanique du solide en chute libre reste constante, on dit qu’elle se conserve.

Le poids est une forces conservative, son travail ne varie pas la valeur de l’énergie mécanique.

2-2- Cas d’un corps solide soumis à plusieurs forces sans frottement :

2-2-1- Activité expérimentale :

Etude du mouvement d’un autoporteur sur une table à coussin d’air inclinée

On dispose d’un autoporteur de masse 𝑚 = 732 𝑔 , posé sur une table à coussin d’air inclinée d’un
angle 𝛼 = 10° par rapport à l’horizontale.

On prend 𝑔 = 9,8 𝑁⁄𝑘𝑔.

L’autoporteur est abandonné sans vitesse initiale.

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On enregistre les positions du centre d’inertie de l’autoporteur pendant des durées consécutifs et
égaux 𝜏 = 60 𝑚𝑠 , On obtient l’enregistrement suivant :

2-2-2- Le tableau des résultats :

𝑃𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑀𝑖 𝑀1 𝑀2 𝑀3 𝑀4 𝑀5 𝑀6 𝑀7 𝑀8
𝑡(𝑚𝑠) 0 60 120 180 240 300 360 420
𝑑 = 𝑀𝑖−1 𝑀𝑖+1 *** 1,30 2,30 3,50 4,60 5,90 7,10 ***

𝐷 1,45 1,40 1,32 1,17 0,97 0,71 0,38 ***


= 𝑀𝑖 𝑀8 (10−1 𝑚)
𝐸𝑐 (𝑚𝐽) *** 4,295 13,445 31,135 53,782 88,475 128,125 ***

𝐸𝑝𝑝 (𝑚𝐽) 174,395 164,43 145,745 120,831 88,443 47,336 ***

𝐸𝑐 + 𝐸𝑝𝑝 (𝑚𝐽) *** 178,69 177,875 176,88 174,613 176,918 175,461

2-2-3- Représentation des énergies 𝑬𝒄 , 𝑬𝒑𝒑 et 𝑬𝒎 en fonction du temps :

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2-3- Conclusion :
Lorsqu’un système est soumis sous l’action des forces conservatives ou non conservatives, et que le
travail des forces non conservatives et nul, alors son énergie mécanique se conserve.

3- Non conservation de l’énergie mécanique :


3-1-Etude du mouvement d’un corps solide avec frottement sur un plan incliné :

La variation de l’énergie mécanique s’écrit :


∆𝐸𝑚 = 𝐸𝑚𝐵 − 𝐸𝑚𝐴
∆𝐸𝑚 = 𝐸𝐶𝐵 + 𝐸𝑃𝑃𝐵 − 𝐸𝐶𝐴 − 𝐸𝑃𝑃𝐴
∆𝐸𝑚 = ∆𝐸𝐶 + ∆𝐸𝑃𝑃

D’après le théorème de l’énergie cinétique :

∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶𝐵 − 𝐸𝐶𝐴 = 𝑊𝐴→𝐵 (𝑃⃗ ) + 𝑊𝐴→𝐵 (𝑅⃗ )

On sait que :

∆𝐸𝑃𝑃 = −𝑊𝐴→𝐵 (𝑃⃗)

Donc :

∆𝐸𝐶 = −∆𝐸𝑃𝑃 + 𝑊𝐴→𝐵 (𝑅⃗ )

∆𝐸𝑚 = ∆𝐸𝐶 + ∆𝐸𝑃𝑃


⃗⃗ )
∆𝑬𝒎 = 𝑾𝑨→𝑩 (𝑹

On a : 𝑅⃗ = 𝑅⃗𝑁 + 𝑓

𝑊𝐴→𝐵 (𝑅⃗ ) = 𝑊𝐴→𝐵 (𝑅⃗𝑁 ) + 𝑊𝐴→𝐵 (𝑓)

⃗⃗⃗⃗⃗ Donc : 𝑊𝐴→𝐵 (𝑅⃗𝑁 ) = 0 et


𝑅⃗𝑁 ⊥ 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = −𝑓. 𝐴𝐵
𝑊𝐴→𝐵 (𝑓) = 𝑓. 𝐴𝐵

Donc :
⃗ ) = −𝒇. 𝑨𝑩 < 𝟎
∆𝑬𝒎 = 𝑾𝑨→𝑩 (𝒇

Conclusion :

La variation de l’énergie mécanique est égale au travail des forces de frottement. Une partie de l’énergie
mécanique du système est convertie en chaleur Q :
⃗ ) = −𝑸
∆𝑬𝒎 = 𝑾𝑨→𝑩 (𝒇

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3-2- Application :

Un corps solide (S) de masse 𝑚 = 0,4 𝑘𝑔, peut glisser sans frottement sur un plan incliné 𝐴𝐵 de
longueur 𝐿 = 1,2 𝑚 , d’un angle 𝛼 = 30° par rapport à l’horizontale.

Le solide (S) part du point A avec une vitesse 𝑉𝐴 = 2 𝑚⁄𝑠 et passe par le point B avec une vitesse 𝑉𝐵 =
1 𝑚⁄𝑠.

1- Calculer la variation de l’énergie mécanique ∆𝐸𝑚

2- En appliquant la variation de l’énergie cinétique, montrer que : ∆𝐸𝑚 = 𝑊𝐴→𝐵 (𝑓 )

Solution :

Calcul de ∆𝐸𝑚

On sait que ∆𝐸𝑚 = ∆𝐸𝐶 + ∆𝐸𝑃𝑃


1 1
Avec ∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶𝐵 − 𝐸𝐶𝐴 = 2 . 𝑚. (∨2𝐵 −∨𝐴2 ) = × 0,2 × (22 − 12 ) = 0,3 𝐽
2

∆𝐸𝑝𝑝 = −𝑊𝐴→𝐵 (𝑃⃗) = −𝑚. 𝑔. ℎ avec ℎ = 𝐿. 𝑠𝑖𝑛𝛼

∆𝐸𝑝𝑝 = −𝑚. 𝑔. 𝐿. 𝑠𝑖𝑛𝛼 = −0,2 × 10 × 0,2 × sin(30°) = −0,4 𝐽

∆𝐸𝑚 = ∆𝐸𝐶 + ∆𝐸𝑃𝑃 = 0,3 − 0,4 = −0,1 𝐽

2- On applique le T.E.C entre les deux points A et B :

∆𝐸𝐶 = 𝑊𝐴→𝐵 (𝑃⃗) + 𝑊𝐴→𝐵 (𝑅⃗ )

∆𝐸𝑃𝑃 = −𝑊𝐴→𝐵 (𝑃⃗ )

∆𝐸𝐶 = −∆𝐸𝑃𝑃 + 𝑊𝐴→𝐵 (𝑅⃗ )

∆𝐸𝐶 + ∆𝐸𝑃𝑃 = 𝑊𝐴→𝐵 (𝑅⃗ )

∆𝐸𝑚 = 𝑊𝐴→𝐵 (𝑅⃗ )

𝑊𝐴→𝐵 (𝑅⃗ ) = 𝑊
⏟𝐴→𝐵 (𝑅⃗𝑁 ) + 𝑊𝐴→𝐵 (𝑓) = 𝑊𝐴→𝐵 (𝑓)
=0

∆𝐸𝑚 = 𝑊𝐴→𝐵 (𝑓) = −0,1 𝐽 < 0

Exercice 1 :
Un objet ponctuel S, de masse 𝑚 = 2,00 𝑘𝑔, glisse
sans frottement sur une piste horizontale (HA). Il
aborde au point A une piste plane (AB) inclinée
d’un angle 𝛼 = 20° par rapport à l’horizontale. Sa
vitesse au point A est ∨𝐴 = 8,00 𝑚. 𝑠 −1. Déterminer la

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longueur 𝐿 = 𝐴𝐵 dont l’objet remonte sur la piste 𝐴𝐵.

Exercice 2 :
Un solide ponctuel de masse 𝑚 est lancé du point 𝐴 sur une
piste horizontale prolongée par un demi-cercle vertical de
rayon 𝑅.
On donne : 𝐴𝐵 = 1𝑚 ; 𝑅 = 1𝑚 ; 𝑚 = 0,5 𝑘𝑔 ; 𝑔 = 9,81 𝑁⁄𝑘𝑔
1- Les frottements étant négligeable, calculer en A la vitesse
minimale ∨𝑚𝑖𝑛 que doit avoir l’objet pour qu’elle atteigne le
pont C.
2- Même question lorsque les frottements entre l’objet et la
piste sont assimilables à une force constante de norme 𝑓 = 1𝑁.

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Le travail et l'énergie potentielle
de pesanteur

DELAHI Mohamed
1

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Activité : chute libre vidéo N°1
- on lache un corps (s) de masse m de Z

la position A qui se trouve à la hauteur h ZA A

du sol, sans vitesse initiale. P


h
- une foie le corps (s) arrive en B, la vitre casse.
*Questions :
1. quelle est la forme d’énergie qui a casé la vitre ?
2 .cette énergie proviennent d’une autre forme d’énergie : B
Laquelle ? Expliquer ? nommer-là ? ZB
On place une vitre en B

* Réponses :
1- Arrivé en B, le corps (s) de masse m a une vitesse VB, donc énergie cinétique Ec(B) qui a casse
la vitre.

2- si h est trop petite, la vitre ne casse pas donc, il y a une autre forme d’énergie dépend de
l’altitude du corps(s). Comme on est en présence d’un champ de gravitation, donc cette
énergie dépend aussi de la pesanteur g.

Conséquence :
A la position A, le corps (s) de masse emmagasine une énergie qui dépend de l’altitude et de la
pesanteur : On la nomme : énergie potentielle de pesanteur. On la symbolise : Epp.

DELAHI Mohamed 2013 / 2014 2

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Attention le sens vers le haut
Z

ZA A

h
P

W (P)  m. g . h  m.g .(Z A  Z B )
ZB AB
B

JOULE
JOULE

W P 
AB
 m.g.Z A - m.g.Z B
Energie
Énergie
JOULE

DELAHI Mohamed 3

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Expression de l’énergie potentielle de pesanteur état de référence

l’intensité du champ de pesanteur (N/kg)


la constante de
la référence (J)

E PP A    m.g.ZA  C
l’énergie potentielle (J) l’altitude (m)
masse (kg)

E PP Z    m . Z . g  C

l'énergie potentielle de pesanteur

DELAHI Mohamed 4

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Détermination de la constante c :
En Zref on a Epp = 0
On remplace dans l’expression générale

E PP  Z ref  =+m.g.Z ref +C  C= -m.g.Z ref

l’altitude de l’état de ref (m)

EPP(Z) = m.g.( Z - Zref ) 


l’altitude (m)

DELAHI Mohamed 5

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 Remarque :
Z > Zref : EPP positif
Pour la relation  Z < Zref : EPP négatif
Z = Zref : EPP nulle
Epp reste garde la même valeur pendant un déplacement horizontal .
Epp est une grandeur algébrique tandis que Ec est toujours positive
Attention
0

)(S
ZA A

EPP(Z) = - m.g.( Z - Zref ) 


ZB B

Attention le sens vers le haut


Z

DELAHI Mohamed 2013 / 2014 6

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la variation énergie potentielle de pesanteur :

E PP A   m.g.Z A  m.g.Z ref E PP B  m.g.Z B  m.g.Z ref


Z

E PP  E PP B  E PP A 
)
(S
ZA A

E PP  m.g.Z B  m.g.Z ref  m.g.Z A  m.g.Z ref

ZB B
E PP  m.g.Z B  m.g.Z A
Zref EPP =0

E PP  m.g.Z B  Z A 
0 k

‫ﺳطﺢ اﻷرض‬
remarque
la variation de l’énergie potentielle EPP lors d’un déplacement
d’un état initial à un état final ne dépend pas de la référence Zref.

DELAHI Mohamed 2013 / 2014 7

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La relation entre le travail du poids et EPP:

la variation de l’énergie potentielle pendant le déplacement entre A et B:

E PP  m.g.Z B  Z A 
le travail du poids pendant le déplacement entre A et B:


W P  m.g.Z A  Z B 
AB

le travail du poids (J)


la variation de l’énergie


potentielle (J)

E PP - W P
AB


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L'énergie mécanique
d'un corps solide

DELAHI Mohamed 1

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1 / introduction à l’énergie mécanique
Z
Dans une chute libre en l’absence de frottement d’un corps (S)
de masse m, de A vers B. ZA A
D’après le théorème de l’énergie

cinétique, le travail du poids
de A vers B s’écrit : W  P  = Ec  B  -Ec  A   h
P

D’autre part, le déplacement de A vers B est conséquent du poids



du cops seulement, on écrit : W  P  =-Epp = Epp  A  -Epp  B  ZB
B

D’après l’égalité (1) et (2) on obtient :

Ec  B  +Epp  B   Epp  A   Ec  A 

Donc la somme EC + Epp est une constante qu’on appelle énergie mécanique de
symbole Em. Em = EC + Epp

2./ Définition:
L’énergie mécanique d’un corps solide à toute instante dans un référentiel donné
est égale à la somme de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle de pesanteur
de ce corps :

DELAHI Mohamed 2

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ENERGIE MECANIQUE
Em
ROTATION TRANSLATION

Em   m V2  m g  Z  Zref 
1
Em   J  w2  m g  Z  Zref 
1
2 2

DELAHI Mohamed 2013 / 2014 3

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3 / conservation de l‘énergie mécanique

► Dans le cas de l’absence de frottement l’énergie mécanique de conserve c-à-d :

E m  Cte ΔE m  E m f   E m i   0

► Dans En présence des frottements ou présence des forces non conservatives,


l’énergie mécanique ne se conserve pas et sa variation entre un état initial et un
état final s’écrit :

E m   W  forces non conservatives 


i f

♠ Une force est conservative si son travail sur un déplacement AB, ne dépend
que de la position des points A et B, pas du chemin suivi entre A et B.
♠ Toute force constante est conservative (ex : poids, force électrique, ...).
♠ Entres autres, les forces de frottements sont non conservatives.

DELAHI Mohamed 4

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E m Z  E C Z  E PP Z  Cte

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Exemple :

E pp A    m  g  Z A  Z ref 
ΔE PP  E PP B  E PP A 
E pp B   m  g  Z B  Z ref 
0

ZA
)(S
A
E PP  m  g  Z A  Z B 

H

ΔE C  W P  m  g  H
AB
ZB B
ΔE C  m  g  Z B - Z A 
Z

Donc :
E PP  - E C
DELAHI Mohamed 6

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ΔE m  E m B - E m A   E C B  E PP B - E C A  - E PP A 

ΔE m  E C B - E C A   E PP B - E PP A   ΔE C  ΔE PP

ΔE m  ΔE C  ΔE PP
ΔE m  0 E m B - E m A   0
ΔE PP  ΔE C

conservation de l'énergie mécanique E m B  E m A 

DELAHI Mohamed 7

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0,05
Em
0,045

0,04

0,035
EPP
0,03

0,025

0,02

0,015

0,01

0,005

0
EC
1 2 3 4 5 6 7 8 9

E m Z  E C Z  E PP Z  Cte

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Physique-chimie 1bac IO ………………….prof : hmed EL BOUZIANI nnée : /

Chapitre 4 et 5 : Travail et énergie potentielle de pesanteur - énergie mécanique (12h-14h*).

S.P: L’eau de barrage emmagasine une grande quantité d’énergie


pouvant être exploitée pour produire de l’électricité . Cette énergie est
appelée : énergie potentielle de pesanteur.
Qu’est - ce que l’énergie potentielle de pesanteur d’un corps solide ?
Quelle est son expression mathématique ? Et comment est-elle exploitée ?

1. Mise en évidence de l’énergie potentielle de pesanteur.


Activité:
ü En appliquant le théorème d’énergie cinétique .calculer le travail de
la tension de câble pour soulever la charge de masse m du point
A d’altitude zA au point B d’altitude zB .
· En supposant que la monté se fait lentement, d’après le T.E.C :

Conclusion :
Lorsque une grue soulève une charge par un câble de A(z A ) à B(zB ), la tension du câble
⃗ effectue un travail WAB ( ⃗ ) = mgzB − mgzA qui transmet au charge de l’énergie qui
dépend de sa masse et de son altitude h = zB − zA . Cette énergie s’appelle énergie potentielle
de pesanteur .
2. Définition.
L’énergie potentielle de pesanteur d’un solide est l’énergie que possède un solide du fait de sa
position par rapport à la Terre . Elle résulte de l’interaction gravitationnelle entre le solide et
la terre . Elle est notée Epp . Cette énergie s’exprime en joule (J) .
3. L’expression de l’énergie potentielle de pesanteur.
u voisinage de la Terre, l’énergie potentielle de pesanteur d’un solide de masse m est définie
par : Epp = m. g. z + Cte avec l’ axe Oz vertical et orienté vers le haut,
Epp énergie potentielle de pesanteur du centre de gravité du système en J ;
m : masse du système en kg ;
g : intensité du champ de pesanteur en N.kg -1;
z : altitude du centre de gravité en m.
Par convention Epp=0 pour z=0 (normalement au sol) donc Cte=0 : Epp = m. g. z
- Il est possible de choisir le niveau de référence pour l'énergie potentielle (Epp=0) à une
altitude quelconque.
- L'énergie potentielle de pesanteur d'un solide dépend de son altitude z, c'est à dire de sa
position par rapport à la Terre. Elle est due à l'interaction du solide avec la Terre.
Remarque important:
Orientation d’axe ⃗⃗⃗⃗ Vers le haut Vers le bas
Expression de Epp Epp = mg(z − z ref ). Epp = −mg(z − z ref ).
zref : l’altitude du point où on a choisi l’état de référence de Epp.

page12 Cours de physique 1biof (*)spécifique au série sc.math


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4. Propriétés de l’énergie potentielle de pesanteur.


a. La variation de l’énergie potentielle de pesanteur.
l’expression de la variation de l’énergie potentille de pesanteur entre état initial ( ) et l’état
final (B) est : ∆Epp = mg(zB − z A ) « voir démonstration ex 1 ».
b. Relation entre la variation de l’énergie potentielle de pesanteur d’un solide
et le travail de son poids .
Dans le cas où l’axe ⃗⃗⃗⃗ est orienté vers le haut la variation de l’énergie potentielle de pesanteur
est : ∆Epp = mg(zB − z ) et le travail de poids entre et B est : W B = mgh avec h = z − z B donc:
W B = mg(z − zB )
Enfin : ∆Epp = − WAB( ⃗ )
Exercice N° :
Un parachutiste de masse 70kg est largué à 1500m d’altitude et attirée sur le sol , au niveau de la mer . Donnée : L’axe ⃗⃗⃗⃗ est
orienté vers le haut L’intensité de pesanteur : g = 9, 80N/kg .
1. Donner l’expression de l’énergie potentielle en choisissant les états de référence suivantes :
a. Le niveau du sol.
b. le niveau de l’avion.
2. Calculer la variation de l’énergie de potentielle ∆Epp dans chacun des états de référence choisi dans la 2ère question (1-b) .

1. notion d’énergie.

2. Définition d’énergie mécanique.

3. expression d’énergie mécanique.


a. cas de mouvement de translation.
Em = . +m. g. z + Cte
b. cas de mouvement de rotation.
Em = ∆ . +m. g. z + Cte
4. Conservation de l’énergie mécanique.

page13 Cours de physique 1biof (*)spécifique au série sc.math


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Exemple:

5. frottement-énergie thermique Q.

∆ (*)

Exercice N° :

page14 Cours de physique 1biof (*)spécifique au série sc.math


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Matière :
Physique Chimie TRAVAIL ET ENERGIE
Niveau :
INTERNE
1 Bac SM

I) Effets du travail reçu par quelques systèmes:


1) Augmentation de la température :
L'augmentation de la température, par les forces de frottement d'un frein, traduit une plus grande
agitation microscopique (donc une augmentation de l'énergie cinétique microscopique).

En fournissant de l’énergie par travail à un système on peut élever sa température.


2) Changement d’état physique :
Le travail des forces de frottement des skis sur la neige entraîne la fusion de la neige, donc une
modification des interactions microscopiques.

En fournissant de l’énergie par travail à un système on peut produire un changement


d’état physique.

1 DELAHI Mohamed
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3) Déformation élastique :
Lorsqu'on tend un arc, il se déforme ce qui modifie les interactions microscopiques entre les
particules qui constituent l'arc Cette déformation de l'arc entraîne une mise en réserve d'énergie qui
pourra être cédée à la flèche.

En produisant des déformations de corps élastiques ceux-ci acquièrent.


une énergie qui sera stockée tant qu’ils restent déformés

4) Augmentation de la pression d’un gaz :


4-1/ Compression d’un gaz :

Le travail de la force exercée par


l’expérimentateur a été utilisé pour
comprimer le gaz dont l’énergie
stockée augmente

4-2/ Travail de la force pressante:


Définition:
Lorsqu’une force n’est pas appliquée en un point mais répartie sur une surface, on dit
que la force est une force pressante
La pression P est le rapport de l'intensité de la force pressante F sur la surface de
contact S

F force pressante en N
P
S
Pression en Pa
Surface de contact en m2

Une force pressante produit sur la surface pressée un effet d’autant plus petit que l’aire de la
surface est grande.

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Le travail de la force pressante: animation
  
W 
i f
F =F. h =F×h ; h = L i - Lf
Avec
F h
P=  F = P×S
S
A l’équilibre :
F = Pf ×S
Donc :

W 
i f
F =Pf ×S  Li - Lf  =Pf ×  Vi -Vf 

5) Conclusion :

Dans les exemples précédents, l'énergie reçue par le corps sous forme de travail à modifier
les interactions microscopiques entre les particules.
Comme à l'échelle macroscopique, on peut définir à l'échelle microscopique une énergie
cinétique due à l'agitation des particules et une énergie potentielle d'interaction due aux
positions des particules en interaction.

II) Energie interne:


Définition :
L’énergie interne, notée U, d’un système est la somme des énergies cinétiques
microscopiques et des énergies potentielles d'interaction de toutes les particules du système :

U = E Cmic + E Pmic
Remarque:
 On définit l’énergie totale E d’un système par :

E = E m + U = Ec + E pp + U
 On ne peut pas calculer E Cmic et E Pmic car la connaissance des vitesses et des
positions des particules est impossible du fait de leur nombre énorme.

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III) Variation de l’énergie interne:
1) Convention :
En physique l’énergie transférée W, par travail au
système au cours d’une transformation (en joule),
est une grandeur algébrique :
 W est positive  W  0  si le système reçoit
effectivement l’énergie W.
 W est négative  W  0  si le système fournit
de l’énergie au milieu extérieur : il fournit
l’énergie W .
2) Energie transférée par travail à un système et variation d’énergie interne :
Au cours d’une transformation quelconque d’un système, si les énergies échangées par
le système avec le milieu extérieur ne se font que par travail seul alors la variation l’énergie
interne U du système est égale à la l’énergie fournie par le milieu extérieur au système :

U = W  0
Exercice d’application 1 On prend : g = 10 N.kg-1
On dispose d’un cylindre adiabatique fermé par un piston notamment adiabatique de masse m =
500 et de section S = 1 dm2 pouvant se déplacer verticalement sans frottement. Le cylindre contient
g
un volume V = 1 L d’air à la température  = 20°C.
1) Sachant que la pression externe est P0 = 105 Pa, calculer la
pression de l’air contenu dans le cylindre.
2) On place sur le piston un solide (C) de masse M = 1 kg. Le piston
se stabilise dans une nouvelle position, et la température à
l’intérieur du cylindre est supposée invariante. Calculer la
nouvelle pression de l’air contenu dans le cylindre.

3) Calculer le travail de la force exercée sur l’air comprimé sachant


que le piston s’est déplacé de 1 mm.
4) L’air contenu dans le cylindre est supposé un gaz parfait dans les conditions de l’expérience, sa
température est considérée inchangée. Que peut-on dire de l’énergie interne de l’air contenu dans le
cylindre ?.

Exercice d’application 2 On prend : g = 10 N.kg-1


un dispositif est formé d’un ressort comprimé
 en position vertical lançant un projectile verticalement
vers le haut avec une vitesse initiale V . Le projectile monte alors d’une hauteur h = 10 m.

1) Citer les différentes transformations énergétiques successives qui se produisent au cours de cette
opération en précisant les formes d’énergies transférées. Les frottements sont négligeables.
2) Calculer la valeur de la vitesse initiale V.
3) Que se passe-t-il si les frottements sont non négligeables ?

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Matière :
Physique Chimie ENERGIE THERMIQUE ET
Niveau : TRANSFERT THERMIQUE
1 Bac SM

I) Transfert thermique:
1) Définition et sens transfert thermique:
Lorsque 2 corps à des températures différentes sont mis en contact, on constate que
la température du corps chaud diminue tandis que celle du corps froid augmente. Il y a
transfert d’énergie entre les deux corps : c’est le transfert thermique.
Un transfert thermique se fait spontanément du corps ayant la température la plus
élevée vers le corps ayant la température la plus basse.

Corps chaud Q Corps froid


1 2

1 > 2
2) Modes de transfert thermique:

3-1/ transfert thermique par conduction:


Définition:
Transfert thermique par conduction est un mode de transfert d’énergie ayant lieu à
travers des corps conducteurs thermique sans déplacement de la matière
Exemple :

3-2/ transfert thermique par convection:


Définition:
Transfert thermique par convection est un autre mode de transfert d’énergie avec
déplacement de la matière

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Exemple :

3) Effets du transfert thermique:

 Le transfert peut élever la température d'un corps.

 Le transfert thermique peut aboutir à un


changement d'état physique d'un corps pur.

II) Transfert thermique et Energie thermique:


1) Energie thermique (Quantité de chaleur):
Définition:
Un transfert thermique est un transfert d'énergie d'un corps chaud (ou système chaud)
à un corps froid (ou système froid), cette énergie est dite énergie thermique (ou quantité de
chaleur). on note une énergie thermique par la lettre Q, son unité dans S.I. des unités est le
joule noté (J).
Convention:
Un système peut recevoir ou céder de l’énergie
par transfert thermique avec l'extérieur.
 Si système reçoit effectivement de
l’énergie par transfert thermique, Q sera
positive  Q  0  .
 Si système perd effectivement de l’énergie
par transfert thermique, Q sera négative
Q  0 .
Expression de l'énergie thermique:

Q = m × C ×  θ f - θi 
Q : énergie thermique ou quantité de chaleur (J) ; m : masse (kg) ;i : température initiale (K)
C : capacité thermique massique (J.kg-1.K-1) ; f : température finale (K)

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Définition capacité thermique massique C:
La capacité thermique massique d'un corps pur est l'énergie thermique nécessaire à 1 kg de
ce corps pour élever sa température de 1°C.
(J.kg-1.K-1)

Définition capacité thermique :


La capacité thermique  d'un corps de masse m est l'énergie thermique nécessaire pour
élever sa température de 1°C, elle est exprimée par la relation:

μ=m×C
 : capacité thermique (J..K-1) ou (J..C-1) ; m : masse (kg) ;
C : capacité thermique massique (J.kg-1.K-1)

Remarque :
La capacité thermique  d'un système (S) formé de plusieurs corps est égale à la somme des
capacités thermiques de ces corps :

μ S = μ i =  mi × Ci
i i

2) Equilibre thermique:
Lorsque deux corps de températures différentes entrent en contact "dans une enceinte
isolante:fuites thermique négligeable", ils échangent de l’énergie thermique : le corps chaud
perd de l'énergie Q' et sa température diminue tandis que le corps froid perd de l'énergie Q et
sa température augmente.
Le transfert thermique se produit de sorte à ce que leurs températures respectives
s’égalisent. ils sont alors dans un état appelé équilibre thermique, il est exprimé par la
relation :
Q  Q' = 0
Remarque :
Souvent un transfert thermique s'accompagne
de fuites thermiques pour remédier à ce problème
"minimiser les fuites" on utilise souvent une
enceinte adiabatique ( pas d'échange thermique
avec le milieu extérieur ) qui n'est autre que le
calorimètre.

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Applications:
Application N°1 :
Détermination de la capacité thermique d'un calorimètre
La capacité thermique d'un calorimètre (et ces
accessoires) est l'énergie nécessaire pour élever la
température du calorimètre et ses accessoires de 1°C. on
la note C.
On verse rapidement une masse m2 d'eau chaude de
température 2 dans un calorimètre contenant une masse
m1 d'eau froid de température 1. on agite le mélange,
après un moment la température du mélange se stabilise à
 (équilibre thermique)
 Le système (S) formé par le calorimètre et la masse m1 d'eau
reçoit une énergie Q1 (Q1 > 0):
Q1 = m1× C e  θ - θ1  +C  θ - θ1 

 La masse m2 d'eau chaude perd une énergie Q2 (Q2 < 0):


Q2 = m 2 × Ce  θ - θ 2 
A l'équilibre thermique : Q1 + Q 2 = 0
m1× Ce  θ - θ1  +C  θ - θ1   m 2 × Ce  θ - θ 2   0
C  θ - θ1   m 2 × Ce  θ 2 - θ   m1× Ce  θ - θ1 
m 2 × Ce  θ 2 - θ 
C   m1× Ce
 θ - θ1 
4 DELAHI Mohamed
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Application N°2 :
Détermination de la capacité thermique massique d'un métal
On dispose d'un calorimetre de capacité thermique
C contenant une masse m1 d'eau dont la température
est 1. on introduit dans le calorimètre un petit bloc
d'un métal de masse m après d'avoir retiré d'une eau
bouillante et l'avoir séché. après agitation température
du mélange se stabilise à  (Figure ci contre).
m1 = 300 g ; m = 122 g ; C = 100 J.K-1 ;
1 = 19,8°C ;2 = 76°C ; = 22,1°C ;

 Le système (S1) formé par le calorimètre et la masse m1 d'eau


reçoit une énergie Q1 (Q1 > 0):
Q1 = m1× Ce  θ - θ1  +C  θ - θ1    m1× Ce +C   θ - θ1 

 Le système (S2) formé par le bloc de métal a perd une énergie Q2


(Q2 < 0):
Q2 = m × C  θ - θ 2 
A l'équilibre thermique entre les 2 systèmes : Q1 + Q 2 = 0
 m1× Ce +C   θ - θ1   m× C  θ - θ 2   0
C 1
 m × Ce +C   θ - θ1 
m×  θ 2 - θ 

Calculer la valeur de C ?

Exercice d'application N°1:

On verse rapidement dans un calorimetre de capacité thermique C = 210 J.C-1 une


masse m1 = 355 g d'eau dont la température 1 = 23,8 °C. on introduit ensuite dans le
calorimètre un morceau de laiton " alliage composé essentiellement de cuivre et de zinc "
de masse m2 = 173 g et de température 2 = 88,5 °C.
1) Comment appelle-t-on le transfert d'énergie entre les 2 systèmes {calorimetre ,
masse d'eau} et {morceau de laiton} .
2) Préciser le sens du transfert.
3) Ecrire la relation traduisant l'équilibre thermique ayant lieu.
4) en déduire la température finale q du mélange sachant que la capacité thermique
massique du laiton est C = 378 J.kg-1.C-1.

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3) Transfert thermique avec changement d’état physique d’un corps
pur(chaleur latente):
3-1/ Fusion et solidification :
Solidification
SOLIDE LIQUIDE
Fusion

Définition Chaleur latente massique de fusion Lf:


La chaleur latente massique Lf de fusion d'un corps pur est l'énergie thermique
nécessaire pour transformer totalement à 1 kg de ce corps de l'état solide à l'état
liquide à température f et pression constante.

Expression de l'énergie thermique:


L'énergie reçue par le corps pur au cours de sa fusion, à température et pression
constante, est donnée par la relation :

Q = m × Lf
Q : énergie thermique (J.) ; m : masse (kg) ; Lf : Chaleur latente massique de fusion (J.kg-1.)

Corps pur Lf(j.kg-1) f(°)


Glace 3,35.105 0
Aluminium 4,04.105 660
Fer 2,70.105 1635
Remarque :
On admet que l'énergie Q' perdu par le corps pur au cours de sa solidification, à
température et pression constante, est : Q' = m × LSol ; Q'  0 avec LSOL Chaleur
latente massique de solidification ; avec Q' =  Q donc :

LSol = - L f
Exercice d'application N°2:

Cent tonnes de ferrailles sont chauffées dans un four électrique afin d'obtenir du fer
liquide à 1538°C. La température initiale est 20°C. La durée de l'opération dure 5 heures
et le rendement du four est de 70%.
Données : Cfer = 450 J.kg-1 K-1 ; Lfusion fer= 270 kJ kg ; f(fer) = 1538°C.
Quelle est l'énergie électrique nécessaire. En déduire la puissance du four.

6 DELAHI Mohamed
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3-2/ Vaporisation et liquéfaction :
Liquéfaction
LIQUIDE GAZ
Vaporisation
Définition Chaleur latente massique de vaporisation LV:
La chaleur latente massique LV de fusion d'un corps pur est l'énergie thermique
nécessaire pour transformer totalement à 1 kg de ce corps de l'état liquide à l'état
gazeux à température V et pression constante.
Expression de l'énergie thermique:
L'énergie reçue par le corps pur au cours de sa vaporisation, à température et
pression constante, est donnée par la relation :

Q = m × LV
Q : énergie thermique (J.) ; m : masse (kg) ; LV : Chaleur latente massique de vaporisation (J.kg-1.)

Corps pur LV(Kj.kg-1) V(°)


eau 2261 100
éthanol 906 78
dioxygène 212,5 -182,962
dihydrogene 450 -252,87
Remarque :
On admet que l'énergie Q' perdu par le corps pur au cours de sa liquéfaction, à
température et pression constante, est : Q ' = m × Ll ; Q'  0 avec Ll Chaleur
latente massique de liquéfaction; avec Q' =  Q donc :
Ll = - L V

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III) Transfert d’énergie par rayonnement:

L'énergie transportée sous forme de radiations


électromagnétiques est appelée énergie rayonnante.
Elle est notée WR. Elle s'exprime en Joule. Tout
corps chaud émet des radiations électromagnétiques
qui transportent de l'énergie.

IV) Energie interne et transfert d’énergie:


 Si le transfert s'effectue par travail uniquement, la variation de l'énergie interne du
système est :

U = W
Avec W étant l'énergie transfert par travail
 Si le transfert s'effectue seulement par chaleur, la variation de l'énergie interne du
système est :

U = Q
Avec Q étant l'énergie transfert par chaleur
 Si le transfert s'effectue par travail, par chaleur ou par rayonnement, la variation de
l'énergie interne du système est :

U = W + Q T
Avec Q étant l'énergie transfert par chaleur et/ ou par rayonnement

Enoncé du premier principe de la thermodynamique :

La variation de l'énergie interne d'un système, au cours d'une transformation, est égale à
la somme des énergies transférées (par travail, par chaleur ou par rayonnement) entre le
système et le milieu extérieur.

ΔU = W + QT
8 DELAHI Mohamed
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Importances des mesures chimiques

1-Mesurer pour informer

Activité 1 :

Pourquoi mesurer en chimie ?

Quelles informations indique l’étiquette d’une bouteille d’eau minérale ?

Examiner les informations portées sur les étiquettes de bouteilles d’eaux minérales A
et B.

a- Quels espèces chimiques contiennent –elles ?

b- Que représentent les données chiffrées ?

Exploitation

a- L’eau de la bouteille A contient les ions suivantes :

Anions Cations
bicarbonates ou hydrogénocarbonates 𝐻𝐶𝑂3− sodium 𝑁𝑎+

Chlorures 𝐶𝑙 − potassium 𝐾+

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Sulfates 𝑆𝑂42− Calcium 𝐶𝑎2+

fluorures 𝐹− magnésium 𝑀𝑔2+

b- Les données chiffrées indiquent les concentrations massiques des différentes


espèces chimiques exprimées en 𝑚𝑔⁄𝐿 .

Définition :

La concentration massique (teneur ou titre massique) noté 𝐶𝑚 , d’une espèce


chimique est égale au quotient de la masse m de l’espèce dissoute par le volume V de
la solution.

Conclusion :

Pour informer le consommateur, le fabriquant indique la composition du produit


alimentaire.

2- mesurer pour surveiller et protéger

Activités 2 :

Pourquoi contrôler la qualité de lait ?

Pour un lait de qualité, il faut :

1,030 > 𝑑 > 1,034 et 6,5 > 𝑝𝐻 > 6,7

Lors d’un contrôle de la qualité d’un lait, on constate que sa densité est égale à 1,032
et son 𝑝𝐻 égale à 6,6 .

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a- Rappeler la définition de la densité par rapport à l’eau ?

b- La qualité de ce lait est-il satisfaisante ?

Exploitation

a-Définition :

La densité 𝑑 par rapport à l’eau d’un liquide (ou d’un solide) est égale au quotient de la
masse m de ce liquide (ou de ce solide) par la masse 𝑚0 du même volume 𝑉 d’eau.

b- La densité de ce lait est compris entre 1,030 et 1,034 donc sa richesse nutritionnelle
est satisfaite.

Son 𝑝𝐻 est dans les normes. Son état de fraicheur est correct.

Conclusion :

Pour surveiller et protéger l’environnement, le contrôle de la qualité du produit agro-


alimentaire, de l’air, nécessitent des mesures nombreuses et variées.

3- Mesurer pour agir

Activité 3 :

Pourquoi effectuer des analyses du sang ?

Les analyses de sang d’un patient ont donnés les résultats suivants :

Urée Cholestérol
0,86 𝑔⁄𝐿 (0,70 − 1,10 ) 2,72 𝑔⁄𝐿 (1,50 - 2,20)

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Interpréter les résultats de cette analyse

Exploitation

Le taux d’urée de ce patient se situe entre les valeurs normales.

Par contre le taux de cholestérol est supérieur à la valeur limite.

Le médecin lui donnera un traitement pour abaisser le taux de cholestérol.

Conclusion :

Les mesures effectuées lors d’analyses permettent de donner des traitements pour
corriger des valeurs situés en dehors des normes.

Exemples : Contrôler l’état de santé, les eaux de piscine, la pollution…

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Grandeurs liées aux quantités de matière

I- Quantité de matière de matière d’un solide et d’un liquide


1- Quantité de matière :
-En chimie, la quantité de matière correspond à un nombre fixé d’éléments (atomes,
molécules, ions…).
-Une mole est le nombre d’éléments contenus dans 12 𝑔 de carbone 12. C’est l’unité
de quantité de matière.
-Le nombre d’éléments dans une mole est le nombre d’Avogadro 𝑁𝑎 = 6,02.1023 𝑚𝑜𝑙−1
-La quantité de matière n d’un échantillon est le rapport du nombre d’élément N qu’il
contient sur le nombre d’Avogadro 𝑁𝑎 .

2- La quantité de matière et la masse :


Définition :
La quantité de matière n(X) d’un échantillon de masse m(X) et de masse molaire M(x)
est définie par la relation :

Application 1 :
Avec une balance électronique, on mesure la masse 𝑚1 d’un échantillon d’eau et 𝑚2
d’un échantillon de fer.
On trouve : 𝑚1 = 𝑚2 = 100𝑔
a- Calculer la masse molaire 𝑀(𝐻2 𝑂) de la molécule d’eau.

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b- Calculer les quantités de matière contenue dans chaque échantillon.
Données : 𝑀(𝐻) = 1𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 , 𝑀(𝑂) = 16 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 , 𝑀(𝐹𝑒) = 56 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
Corrigé :
a- La masse molaire de l’eau :
𝑀(𝐻2 𝑂) = 2𝑀(𝐻) + 𝑀(𝑂) = 2 × 1 + 16 = 18 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
b- La quantité de matière contenue dans la masse 𝑚1 :
𝑚1 100
𝑛(𝐻2 𝑂) = = = 5,56 𝑚𝑜𝑙
𝑀(𝐻2 𝑂) 18
-La quantité de matière contenue dans la masse 𝑚2 :
𝑚2 100
𝑛(𝐹𝑒) = = = 1,78 𝑚𝑜𝑙
𝑀(𝐹𝑒) 56

3- La quantité de matière et la masse volumique :


Définition
La masse volumique 𝜌 d’une espèce chimique est égale au rapport de sa masse 𝑚
par son volume 𝑉.

Son unité dans S.I est 𝑘𝑔⁄𝑚3

Application 2 :
L’hexane est un corps liquide à température de 20°𝐶, de masse volumique
𝜌 = 0,66 𝑔. 𝑚𝐿−1 , de formule chimique 𝐶6 𝐻14 .
On donne la masse molaire de l’hexane : 𝑀(𝐶6 𝐻14 ) = 86 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
Quel volume d’hexane doit-on mesurer à l’aide d’une éprouvette graduée pour obtenir
𝑛 = 0,1 𝑚𝑜𝑙 de ce liquide ?

Corrigé :
- La masse de l’hexane est : 𝑚 = 𝜌. 𝑉

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𝑚 𝜌.𝑉
- Sa quantité de matière s’écrit : 𝑛 = =
𝑀 𝑀
𝑛.𝑀 0,1×86
- Calcul du volume V de l’hexane : 𝑉 = = = 13 𝑚𝐿
𝜌 0,66

4- La quantité de matière de densité


Définition :
La densité 𝑑 par rapport à l’eau d’un solide (ou d’un liquide), est égale au quotient de
la masse m de ce corps par la masse 𝑚0 du même volume 𝑉 d’eau.
𝑚 𝜌
𝑑= =
𝑚𝑒𝑎𝑢 𝜌𝑒𝑎𝑢
𝜌 est la masse volumique du corps et 𝜌𝑒𝑎𝑢 est la masse volumique de l’eau

La densité est un nombre qui s’exprime sans unité.

𝑚 𝜌.𝑉 𝑑.𝜌𝑒𝑎𝑢 .𝑉
- On écrit donc : 𝑛=𝑀= =
𝑀 𝑀

III- Quantité de matière de matière d’un gaz


1- La loi de Boyle-Mariotte.
On considère une seringue remplie d’air et reliée à un manomètre qui indique la
pression P.
On diminue le volume occupé par l’air. On constate alors que la pression affiché par le
manomètre augmente.
Compléter le tableau suivant :
V(L) 1 0,5 0,33 0,25
P(bar) 1 2 3 4
P.V

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Conclusion :
Lorsqu’on diminue le volume d’air, la pression de ce gaz augmente et le produit P.V
reste constant.

Enoncé de la loi de Boyle-Mariotte :


A température constante, pour une quantité de matière donnée de gaz, le produit de la
pression P par le volume V de ce gaz ne varie pas : 𝑃. 𝑉 = 𝑐𝑡𝑒

3- La densité d’un gaz par rapport à l’aire :


Définition :
La densité d’un gaz par rapport à l’air, est égale au quotient de la masse m d’un
volume V de gaz par la masse 𝑚𝑎𝑖𝑟 du même volume V d’air (m et 𝑚𝑎𝑖𝑟 étant mesurées
dans les mêmes conditions de température et de pression)

𝑚 𝑛. 𝑀 𝑀
𝑑= = =
𝑚𝑎𝑖𝑟 𝜌𝑎𝑖𝑟 . 𝑛. 𝑉𝑚 𝜌𝑎𝑖𝑟 . 𝑉𝑚

Dans les conditions normales :


𝜌𝑎𝑖𝑟 = 1,293 𝑔⁄𝐿 et 𝑉𝑚 = 22,4 𝐿⁄𝑚𝑜𝑙 ainsi 𝜌𝑎𝑖𝑟 . 𝑉𝑚 = 29 𝑔⁄𝑚𝑜𝑙
Donc :
𝑀
𝑑=
29

4- Température absolue
La température exprimée en degrés Celsius peut être positive ou négative.

𝑇(𝐾 ) = 𝜃(°𝐶 ) + 273,15

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Les expériences montrent que les coordonnées du point M ne dépendent pas de la
nature du gaz ni de son volume ni de quantité de matière.
Le point M qui correspond à 273,15 °𝐶, c’est l’origine de Kelvin appelé zéro absolue.

5- Equation d’état des gaz parfaits :


Un gaz est dite parfait lorsque les particules qui le constituent sont sans interaction les
unes aux autres.
A basse pression et à haute température le comportement d’un gaz réel peut se
considérer le même qu’un gaz parfait.
L’expérience montre que les quatre variables d’état (𝑃, 𝑉 , 𝑛 , 𝑇) sont liées par une
équation s’appelle l’équation d’état des gaz parfait :

𝑃 : La pression du gaz en pascal (Pa)


𝑉 : Le volume du gaz, en 𝑚3
𝑛 : La quantité de matière, en 𝑚𝑜𝑙
𝑃. 𝑉 = 𝑛. 𝑅. 𝑇 𝑇 : La température absolue, en Kelvin (𝐾)
𝑅 : Constate de gaz parfait sa valeur
dans S.I est 𝑅 = 8,314 𝑃𝑎. 𝑚3 . 𝑚𝑜𝑙 −1 . 𝐾 −1

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Application :
Calcul de volume molaire 𝑉𝑚 dans les conditions normales de température et de
pression (CNTP) (𝜃 = 0°𝐶 , 𝑃 = 1013 ℎ𝑃𝑎).

Corrigé :
Le volume molaire est le volume occupé par une mole de gaz parfait dans les
conditions normales de température et de pression (𝜃 = 0°𝐶 , 𝑃 = 1013 ℎ𝑃𝑎)
𝑉 𝑅. 𝑇
𝑃. 𝑉 = 𝑛. 𝑅. 𝑇 ⟹ 𝑉𝑚 = =
1 𝑃
8,31 × (0 + 273,15)
𝑉𝑚 = 2
= 2,24. 10−2 𝑚3 . 𝑚𝑜𝑙 −1
1013 × 10
𝑉𝑚 = 22,4 𝐿. 𝑚𝑜𝑙 −1

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μ


 μ

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μ
μ



μ
μ

► μ

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μ






θ
θ
≈θ

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1 BAC SM-SX Option français Pr. Youssef AITELHAJ

Grandeurs physiques liées aux quantités de matière


1. Détermination de la quantité de matière d’une espèce chimique solide ou liquide
1.1. Définition de la quantité de matière :
 La quantité de matière, notée n, est la grandeur utilisée pour spécifier un nombre d'entités
microscopiques (atomes, molécules, ions, etc.). Son unité est la mole (mol).
 Une mole est la quantité de matière d'un système contenant NA, entités élémentaires (atomes,
molécules, ions ...)
NA= 6,02.1023 est appelé : le nombre d'Avogadro.
 La quantité de matière n d’un échantillon est le rapport du nombre d’élément N qu’il contient sur le
nombre d’Avogadro 𝑁A.
𝑵(𝑿)
𝒏=
𝑵𝑨
1.2. Relation entre la masse et la quantité de matière :
 La quantité de matière contenue dans un échantillon de masse m est donnée par la relation suivante:
𝒎(𝑿)
𝒏(𝑿) =
𝑴(𝑿)
 Cette relation s'applique pour les solides les liquides (et même pour les gaz) mais il est plus
commode de caractériser un gaz par son volume que par sa masse.
 M(X) est la masse molaire de l’espèce chimique X en g.mol-1.
Application 1:
Déterminer la quantité de matière contenue dans 9,8g d'acide sulfurique H2SO4.
On donne : M(H)=1g/mol , M(O)=16g/mol , M(S)=32g/mol.
Corrigé :
On a M(H2SO4) = 2M(H)+M(S)+4M(O)=2+32+4×16=98g/mol
𝑚 9,8
Donc n = 𝑀 = 98 = 0,1mol

1.3. le volume et la quantité de matière :


1.3.1. La masse volumique et la densité
 La masse volumique 𝜌 d’une espèce chimique est égale au rapport de sa masse 𝑚 par son volume 𝑉.

𝒎(𝑿)
𝞺(𝑿) =
𝑽(𝑿)
Son unité dans S.I est 𝑘𝑔/𝑚3
 La densité d est le rapport entre la masse d’un volumique 𝝆 du corps considéré et la masse
volumique d’un corps de référence 𝝆𝟎 (l’eau pour les liquides et les solides).
𝒎 𝝆
 Pour un liquide ou solide : 𝝆 = =
𝒎𝒆𝒂𝒖 𝝆𝒆𝒂𝒖
Remarque 1: À 25°C, la masse volumique de l’eau est égale à 𝝆𝒆𝒂𝒖 = 1,00 kg.L-1 = 1,00 g.mL-1
Remarque 2: La densité est un nombre qui s’exprime sans unité.
1.3.2. Relation entre le volume et la quantité de matière
 Connaissant le volume V d’un échantillon d’une espèce chimique et la masse volumique ρ de
cette espèce, on en déduit la masse de l’échantillon :
𝒎(𝑿) = 𝝆(𝑿). 𝑽(𝑿)

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𝒎(𝑿)
On a aussi : 𝒏(𝑿) =
𝑴(𝑿)
 On en déduit donc la relation entre la quantité de matière et le volume de l’échantillon :

𝝆(𝑿). 𝑽(𝑿)
𝒏(𝑿) =
𝑴(𝑿)
Ainsi, la masse volumique 𝝆 d’un corps et sa densité d par rapport à l’eau sont liées par la relation :
ρ(X)= d × 𝞺𝒆𝒂𝒖
On écrit donc :
𝒅. 𝞺𝒆𝒂𝒖 . 𝑽(𝑿)
𝒏(𝑿) =
𝑴(𝑿)
Application 2:
Calculer la quantité de matière contenue dans un volume V=10mL de linalol C10H18O de densité 𝐝 = 𝟎, 𝟗.
Corrigé :
On a M(C10H18O) = 10M(C)+18M(H)+ M(O)=10×12+18+16=154g/mol
𝝆.𝐕 𝐝.𝞺𝒆𝒂𝒖 .𝐕 𝟎,𝟗×𝟏×𝟏𝟎
Donc n= 𝐌 = = = 5,8×10-2 mol
𝐌 𝟏𝟓𝟒

2. Détermination de la quantité de matière de matière d’un gaz


2.1. La détermination de la quantité de matière à partir du volume molaire
2.1.1. Le volume molaire
 Définition : Le volume molaire d’un gaz (Vm) est le volume occupé par une mole de ce gaz dans des
conditions données (dépend de la pression P et de la température T ).
Remarque 1 : Pour des conditions usuelles (θ=20°C et P=1 bar),le volume molaire est 24 L.mol-1.
Pour des conditions normales (θ=0°C et P=1 bar),le volume molaire vaut 22,4L.mol-1.
Remarque 2 : Le volume molaire d'un gaz est donc indépendant de la nature de ce gaz et ne dépend
que de la pression P et de la température T de ce gaz.
2.1.2. La quantité de matière d’un gaz
 Connaissant le volume V d’un échantillon de gaz, à température et pression connues, on peut calculer
la quantité de matière n contenue dans cet échantillon à partir du volume molaire Vm des gaz dans les
mêmes conditions de température et de pression :

𝑽(𝑿)
𝒏(𝑿) =
𝑽𝒎
n : la quantité de matière en mol.
V : le volume de ce gaz en L.
Vm : le volume molaire de ce gaz en L.mol-1 avec Vm =22,4 L.mol-1 à 0°C ou Vm =24 L.mol-1 à 20°C.
2.2. La loi de Boyle-Mariotte
2.2.1. Expérience :
 On comprime un gaz, en faisant varier le volume V, dans une seringue, et on mesure la pression P du
gaz correspondant.

2.2.2. Résultat :

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V(m3) 1,5.10-5 2,0.10-5 2,5.10-5 3,5.10-5


P(Pa) 9985 7490 5990 4280
P.V(Pa.m ) 3
….0,1498…. ….0,1498…. ….0,1498…. ….0,1498….
1- Remplir le tableau ci-dessous.
2- A partir du tableau de mesures, indiquer comment évolue la pression de l’air
3- Tracer la courbe de variation de P en fonction de 1/V.
4- A température constante T et pour une quantité de matière n d’un gaz donnée, quelle relation
remarquable lie les grandeurs P (pression) et V (volume).
Corrigé ;
1- Voir le tableau ci-dessus.
2- À température constante, nous observons, lorsque le volume d’un échantillon de gaz augmente, sa
pression diminue, et vice versa.
3-

P(Pa)
12000

10000

8000

6000

4000

2000
1/V(m-3)
0
0 10000 20000 30000 40000 50000 60000 70000

4- On constate que la courbe passe par l'origine du repère :


1
P = constante .
V
D’où P.V = constante

2.2.3. Conclusion
 La loi de Boyle Mariotte définit une relation entre le volume, la température et la pression. Elle
explique que la pression varie en fonction du volume, à température constante.
𝑷. 𝑽 = 𝑪𝒕𝒆
2.3. Echelle absolue de la température
 Le graphe suivant illustre la variation la pression d'une quantité de gaz à volume constant en fonction
de la température.

 En prolongeant la courbe jusqu'à ce qu'elle se coupe avec l'axe de la température centésimale, on


constate que la pression s'annule (théoriquement) lorsque la température est -273oC.

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 La température -273oC correspond à l'origine de l'échelle de température absolue c'est-à-dire zéro


kelvin.
 La relation entre la température absolue et la température

T(K) = 𝜽(◦C) + 273


2.4. Relation des gaz parfaits
 L’équation d’état des gaz parfaits est une relation entre la pression P, le volume V, et la température
T d’un gaz pour une quantité de matière n :
P×V = n×R×T
P est la pression en pascal Pa
V le volume du gaz en m3
n la quantité de matière en mol
T la température en kelvin K
R la constante des gaz parfait, sa valeur est : R = 8,314 SI
 Connaissant la température, la pression et le volume d’un gaz, on peut donc à l’aide de cette
équation déterminer la quantité de matière correspondante :
𝑷. 𝑽
𝒏(𝑿) =
𝑹. 𝑻

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-Un solide ionique est formé d’anions et de cations régulièrement disposés dans
l’espace et formant une structure solide appelée cristal.
-La cohésion d’un solide ionique est assurée par les interactions électriques entre tous
les anions et les cations.
-Le corps solide ionique est électriquement neutre : les charges positives des cations
et les charges négatives des anions se compensent, il donne un isolent électrique.

- Exemple :
-Le chlorure de sodium est composé d’un assemblage
d’un ion sodium (𝑁𝑎+ ) et d’un ion chlorure (𝐶𝑙− ).
-La formule statistique de chlorure de sodium est
alors 𝑁𝑎𝐶𝑙.

-L’électronégativité d’un élément traduit la tendance de cet élément à attirer le doublet


d’électrons d’une liaison covalent qu’il forme avec un autre atome.
- Plus un élément est électronégatif, plus il attire à lui le doublet d’électrons de la
liaison covalent.

Remarque
L’électronégativité varie selon la place de l’élément dans la classification périodique :

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- Sur la même ligne, elle augmente de gauche à droite.
- Dans la même colonne, elle augmente de bas en haut.

2.1- Molécule de chlorure d’hydrogène.


Dans la molécule de chlorure d’hydrogène 𝐻𝐶𝑙, l’atome de chlore et l’atome
d’hydrogène mettent en commun un doublet d’électrons constituant ainsi une liaison
covalente.
Le chlore est plus électronégatif que l’hydrogène, le doublet électronique est proche de
l’atome de chlore que de celui d’hydrogène, ce qui provoque l’apparition d’une charge
partielle négative 𝛿 − sur l’atome de chlore et d’une charge partielle positive 𝛿 + sur
l’atome d’hydrogène.

La liaison 𝐻 − 𝐶𝑙 est dite polarisée.


La molécule 𝐻𝐶𝑙 a un caractère dipolaire.

2.2- Molécule d’eau


La molécule d’eau 𝐻2 𝑂 l’oxygène est plus électronégatif que l’hydrogène. Les deux
liaisons covalentes 𝑂 − 𝐻 d’une molécule d’eau sont polarisées.
Il en résulte l’apparition d’une charge partielle 2𝛿 − sur l’atome d’oxygène et d’une
charge partielle 𝛿 + sur chaque atome d’hydrogène.

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Le barycentre des charges positives ne coïncide pas avec le barycentre de charges
négatives, la molécule est polaire.
L’eau, constituée de molécules polaires, est un solvant polaire.

2.3- Caractère dipolaire d’une molécule


Une liaison entre deux atomes est polarisée si ces deux atomes sont différents.
Une molécule dans laquelle les barycentres des charges positives et négatives ne sont
pas confondus est polaire.

- Une solution électrolytique est obtenue en dissolvant une substance appelée


soluté dans un liquide appelée solvant. Le soluté peut-être un solide, un liquide
ou un gaz. Si le solvant est l’eau la solution obtenue est appelée solution
aqueuse.
- Une solution électrolytique est une solution contenant des ions. Elle conduit le
courant et elle est électriquement neutre.

Activité :

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Lorsqu’on ajoute du chlorure de sodium à l’eau, celle-ci devient plus conductrice du
courant électrique. On dit que la solution obtenue est électrolytique.

- Pourquoi la solution de chlorure de sodium est plus conductrice que l’eau distillée ?

La solution de chlorure de sodium contient des ions mobiles qui assurent le passage
du courant : c’est une solution électrolytique.
Les molécules d’eau grâce à leur caractère polaire entrent en interaction avec les ions
du cristal. Elles affaiblissent puis rompent les liaisons ioniques. Les ions se dispersent
dans l’eau et s’entourent de molécules d’eau. On dit qui s’hydratent.

Les ions sodium et chlorure sont notés : 𝑁𝑎+(aq) et 𝐶ℓ−(𝑎𝑞) .


L’équation de la réaction de la dissolution du chlorure de sodium dans l’eau s’écrit :

𝒆𝒂𝒖
𝑵𝒂𝑪𝓵(𝒔) → 𝑵𝒂+(𝐚𝐪) + 𝑪𝓵−(𝒂𝒒)

La solution aqueuse de chlorure de sodium est notée : 𝑵𝒂+(𝐚𝐪) + 𝑪𝓵−(𝒂𝒒) .

Le chlorure d’hydrogène 𝐻𝐶ℓ est un gag à pression et température ordinaire qui se


dissout très facilement dans l’eau (expérience du jet d’eau).

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Lors de la dissolution, il se produit une transformation chimique due à une interaction
entre les molécules de chlorure d’hydrogène et d’eau, toutes les deux polaires.
Les liaisons intermoléculaires affaiblissent la liaison covalente 𝐻 − 𝐶ℓ pour se casser
et conduisent ainsi à l’apparition des ions solvatés 𝐻+(aq) + 𝐶ℓ−(𝑎𝑞) .

L’équation de la réaction de la dissolution du chlorure d’hydrogène dans l’eau s’écrit :


𝒆𝒂𝒖
𝑯𝑪𝓵(𝒔) → 𝑯+(𝐚𝐪) + 𝑪𝓵−(𝒂𝒒)
La solution aqueuse d’acide chlorhydrique est notée : 𝑯+(𝐚𝐪) + 𝑪𝓵−(𝒂𝒒) .

L’acide sulfurique pur est un liquide, sa formule est 𝐻2 𝑆𝑂4 .


Lors de la dissolution de l’acide sulfurique 𝐻2 𝑆𝑂4 , il se produit une transformation
chimique due à une interaction entre les molécules d’acide sulfurique et d’eau. Ces
deux types de molécules sont polaires. L’acide sulfurique se dissocie en ions
+
hydrogène 𝐻(𝑎𝑞) et ions sulfates 𝑆𝑂42−(𝑎𝑞) .
L’équation de la réaction de la dissolution de l’acide sulfurique dans l’eau s’écrit :
𝒆𝒂𝒖
𝑯𝟐 𝑺𝑶𝟒(𝓵) → 𝟐𝑯+(𝐚𝐪) + 𝑺𝑶𝟐−
𝟒 (𝒂𝒒)
La solution aqueuse de l’acide sulfurique contient seulement des ions solvatés
notés :𝟐𝑯+(𝐚𝐪) + 𝑺𝑶𝟒𝟐−(𝒂𝒒) .

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La concentration molaire d’une solution en 𝑋 , est la quantité de matière de soluté 𝑋
dissoute par litre de solution :
𝒏(𝑿) 𝑪(𝑿): 𝒄𝒐𝒏𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕é 𝑿 𝒆𝒏 𝒎𝒐𝒍. 𝑳−𝟏
𝑪(𝑿) = { 𝒏(𝑿): 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒕𝒊è𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕é 𝑿 𝒎𝒊𝒔 𝒆𝒏 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 𝒎𝒐𝒍
𝑽
𝑽: 𝒗𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 𝑳

Si une espèce 𝑋 est effectivement présente en solution, la concentration [𝑋] de cette


espèce est la quantité de matière 𝑛(𝑋) de cette espèce présente par litre de solution.

𝒏(𝑿) [𝑿]: 𝒄𝒐𝒏𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍′ 𝒆𝒔𝒑è𝒄𝒆 𝑿 𝒆𝒏 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 𝒎𝒐𝒍. 𝑳−𝟏


[𝑿] = { 𝒏(𝑿): 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒕𝒊è𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍′ 𝒆𝒔𝒑è𝒄𝒆 𝑿 𝒆𝒏 𝒎𝒐𝒍
𝑽
𝑽: 𝒗𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 𝑳

Remarque :
La notation [𝑋] ne peut étre utilisée que pour une espèce réellement présente en
solution.
L’écriture [𝑁𝑎𝐶𝑙] n’a pas de sens car l’espèce 𝑁𝑎𝐶ℓ n’existe pas en solution, il est
totalement détruit par l’eau.

Soit une solution de chlorure de cuivre (II) de concentration C

𝑒𝑎𝑢
Equation de la réaction : 𝐶𝑢𝐶ℓ2 (𝑠) → 𝐶𝑢2+(aq) + 2𝐶ℓ−(𝑎𝑞)
Quantité de matière apportée 𝑛0 0 0

Quantité de matière dans la solution 0 𝑛0 2𝑛0

La concentration molaire du soluté :

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𝑛0
𝐶=
𝑉
La concentration molaire effective des ions dans la solution :
𝑛0
[𝐶𝑢2+ ] = =𝐶
𝑉
2𝑛0
[𝐶ℓ− ] = = 2𝐶
𝑉
Donc : [𝐶ℓ− ] = 2[𝐶𝑢2+ ]

- Application :
Pour préparer une solution aqueuse de sulfate de sodium (𝑁𝑎2 𝑆𝑂4 ) , on dissout une
masse 𝑚 = 14,2 𝑔 . Le volume de la solution est 𝑉 = 0,50 𝐿.
1- Déterminer la concentration en soluté apporté de cette solution.
2- Déterminer la concentration en ions sodium et en ions sulfate de la solution
précédente.

Corrigé
1- Concentration de la solution en soluté apporté :
Relation 1 :
𝑛
𝐶=
𝑉
Relation 2 :
𝑚
𝑛=
𝑀
En combinant 1 et 2 on obtient :
𝑚
𝐶=
𝑀. 𝑉
Masse molaire du soluté :
𝑀 = 2𝑀(𝑁𝑎) + 𝑀(𝑆) + 4𝑀(𝑂) = 2 × 23 + 32,1 + 4 × 16 = 142,1 𝑔⁄𝑚𝑜𝑙
Concentration en soluté apporté :
14,2
𝐶= = 0,20 𝑚𝑜𝑙 ⁄𝐿
0,50 × 142,1

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2- Pour Déterminer la concentration en ions sodium et en ions sulfate de la solution il
faut utiliser l’équation de dissolution :

𝐻2 𝑂
𝑁𝑎2 𝑆𝑂4 (𝑠) → 2𝑁𝑎+(aq) + 𝑆𝑂2−
4 (𝑎𝑞)
𝑛(𝑆) 2𝑛(𝑆) 𝑛(𝑆)

- Concentration en ion sodium :


2𝑛(𝑆)
[𝑁𝑎+ ] = = 2𝐶
𝑉
[𝑆𝑂42− ] = 0,40 𝑚𝑜 𝑙 ⁄𝐿

- Concentration en ion sulfate :


𝑛(𝑆)
[𝑆𝑂42− ] = =𝐶
𝑉
[𝑆𝑂42− ] = 0,20 𝑚𝑜 𝑙 ⁄𝐿

Remarque :
La concentration effective d’un ion dans la solution peut être différente de la
concentration en soluté apporté.

Exercices d’application
Exercice 1 :
1-On considère une solution S de chlorure d’ammonium 𝐴𝑙𝐶𝑙3 de
concentration molaire 𝐶 = 0,02 𝑚𝑜𝑙 ⁄𝐿.
Quelle est la concentration effective des espèces chimiques existant dans la
solution.
2- La concentration molaire effective des ions chlorures dans la solution de
chlorure de zinc est [𝐶ℓ− ] = 0,01 𝑚𝑜𝑙 ⁄𝐿.
Quelle est la concentration molaire effective des ions 𝑍𝑛2+ dans la même
solution.

Exercice 2 :
On veut préparer un volume 𝑉 = 250 𝑚𝐿 d’une solution de sulfate d’aluminium,
de concentration massique 𝐶𝑚 = 17,12 𝑔⁄𝐿.

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1- Quelle masse de sulfate d’aluminium doit-on utiliser ?
2- Quelle est la concentration molaire 𝐶 de la solution obtenue, en sulfate
d’aluminium.
3- Quelles sont les concentrations molaires de cette solution en anion sulfate et
en cation aluminium.
Données :
Masses molaires des éléments : 𝑀(𝐴𝑙) = 27 𝑔⁄𝑚𝑜𝑙 , (𝑂) = 16 𝑔⁄𝑚𝑜𝑙 ,
𝑀(𝑆) = 32 𝑔⁄𝑚𝑜𝑙

Exercice 3 :
Le sel de Mohr est un solide de formule 𝐹𝑒𝑆𝑂4 (𝑁𝐻4 )2 𝑆𝑂4 + 6𝐻2 𝑂. Lors de la
dissolution de ce solide il se forme entre autre des ions ammonium 𝑁𝐻4+ et des
ions sulfates 𝑆𝑂42− .
1- Calculer la masse molaire de sel de Mohr.
2- Ecrire l’équation de sa dissolution dans l’eau.
3- Quelles sont les concentrations molaires effectives de tous les ions présents.
Données :
Masses molaires des éléments : 𝑀(𝐹𝑒) = 55,8 𝑔⁄𝑚𝑜𝑙 , (𝑂) = 16 𝑔⁄𝑚𝑜𝑙 ,
𝑀(𝑆) = 32 𝑔⁄𝑚𝑜𝑙 , 𝑀(𝑁) = 14 𝑔⁄𝑚𝑜𝑙 ; 𝑀(𝐻) = 1 𝑔⁄𝑚𝑜𝑙

Exercice 4 :
On mélange un volume 𝑉 = 750 𝑚𝐿 d’une solution de chlorure de cuivre II
2+ −
(𝐶𝑢(𝑎𝑞) + 2𝐶𝑙(𝑎𝑞) ), de concentration molaire de soluté apporté 𝐶 =
10 𝑚𝑜𝑙. 𝐿 , avec un volume 𝑉 ′ = 250𝑚𝐿 de solution de chlorure de sodium
−3 −1
+ −
(𝑁𝑎(𝑎𝑞) + 𝐶𝑙(𝑎𝑞) )
de concentration molaire de soluté apporté 𝐶′ = 5. 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 . On obtient une
solution homogène sans apparition d’aucun précipité.
Déterminer les concentrations molaires des ions présents dans la solution.

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 δ δ

 δ

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δ
δ

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ℓ →



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Partie 1 : chimie Concentration et solutions Première Année BAC
Chapitre 3 /4h électrolytiques Chimie

La mer est une solution ionique ou solution électrolytique de


volume immense.
 Qu’est-ce qu’une solution électrolytique ?
 Quelles sont les caractéristiques de ses constituants ?
 Comment peut-on calculer la concentration de ces
constituants ?

I- Le solide ionique :
Un solide ionique (cristal ionique) est constitué d’anions et des cations régylièrement disposés dans l’espace.

La formule d’un solide ionique constitué des ions X a  et Y b  s’écrit sous la forme X bYa .
Exemples :

Cristal Ions Formule du cristal Modèle du cristal

Chlorure de sodium Na  et Cl  NaCl

Fluorure de calcium Ca 2 et F  CaF2


Dans un cristal de chlorure de sodium chaque ion chlorure Cl
 
est entouré de six ions sodium Na et de même, chaque ion Na est

entouré de six ions Cl . Deux ions semblables ne peuvent pas se
toucher.

La cohésion du cristal est assurée par l’existence d’interaction


  Chaque ion sodium Na  est entouré de
électrique entre les anions (ion Cl ) et les cations (ion Na ),
conformément à la loi de coulomb. six ions chlorure Cl  et inversement.

Alors on peut dire que un solide ionique est électriquement neutre.

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1
II- Caractère dipolaire d’une molécule :
1- Liaison covalente polarisée et électronégativité :

Les molécules sont formées d’atomes liés par des liaisons covalentes.

Deux atomes liés par une liaison covalente simple mettent en commun un
électron chacun, le doublet ainsi constitué étant localisé entre les deux
atomes.
Liaison covalente non polarisée
Une liaison covalente simple entre deux atomes est dite polarisé si les deux
électrons mis en commun ne sont pas répartis de manière équivalente entre
les atomes, dans le cas contraire la liaison est dite non polarisée.

Dans de nombreux cas, le doublet d’électrons est plus de fortement attiré Liaison covalente polarisée
par un atome que par l’autre.

L’atome le plus proche du doublet électronique porte donc une charge partielle négative notée (  ), l’autre

atome, loin du doublet électronique, porte alors une charge partielle positive notée (  ).

On dit que la liaison covalente est polarisée, et que l’atome qui a attiré le doublet électronique est plus
électronégatif que l’autre.

L’électronégativité est l’aptitude qu’a un atome à attirer vers lui le


doublet électronique de la liaison covalente.

L’électronégativité d’un élément chimique dépend de sa position dans


le tableau de la classification périodique.

Elle augmente de gauche à droite sur chaque période et de bas vers le


haut sur chaque groupe.

2- Molécules dipolaires :
Une molécule est dipolaire :
- Si elle présente au moins une liaison covalente polarisée :
- Si sa géométrie est telle que le barycentre des charges partielles positives ne coïncide pas avec le
barycentre des charges partielles négatives.

a- Molécule de chlorure d’hydrogène :

L’atome de chlore est plus électronégatif que l’atome d’hydrogène, il


attire à lui le doublet de la liaison H  Cl . Cette liaison covalente est donc
polarisée et la molécule de chlorure d’hydrogène est dipolaire : elle se comporte comme un dipôle.

b- Molécule d’eau :
Du fait que l’oxygène est plus électronégatif que l’hydrogène, les deux
liaisons covalentes O  H sont polarisées. Et puisque la molécule de 2 est
HO

coudée, le barycentre k des deux charges partielles positives (  ), ne coïncide


pas avec la charge partielle négative ( 2 ) : la molécule d’eau est dipolaire.


Caractère dipolaire de
la molécule d’eau.

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2
Elle peut être considérée comme un ensemble de deux charges ponctuelles de signes opposés (2 ;2 )
- +

non confondues.

L’ensemble, constitue un dipôle électrique : on dit que l’eau est un solvant polaire.

Le caractère dipolaire de la molécule d’eau est mis en évidence par l’expérience


d’électrisation (Fig ci- contre). Le filet d’eau est dévié car chaque molécule d’eau
est attirée par les charges électriques du tube en plastique frotté.

Expérience illustrant
III- Solutions aqueuses électrolytiques :
le caractère dipolaire
1- Activités: des molécules d’eau.
Objectif : Préparer une solution aqueuse de chlorure de sodium.
Matériel expérimental : Chlorure de sodium NaCl (sel de cuisine) – eau distillée – électrolyseur – spatule –
générateur de tension – lampe – fils de connexion.

- On branche en série, un générateur de courant continu, une lampe, une cellule


d'électrolyse, dans laquelle on place de l'eau distillée
- On applique une tension de 4,5V, on observe l’état de la lampe (Fig1).
- On verse une petite quantité de sel dans l’électrolyseur et on agite jusqu’à
dissolution totale, on observe l’état de la lampe (Fig2).
Figure 1
1- Comparer l’état de la lampe dans les deux cas. Que peut-on en déduire ?

Pour le premier cas (Fig1) : la lampe ne brille pas.


Pour le deuxième cas (Fig2) : la lampe brille.
L’expérience montre que lorsqu’on ajoute de chlorure de sodium à l’eau distillée,
on obtient une solution de chlorure de sodium qui est un bon conducteur
d’électricité. Figure 2

2- Comment expliquer le passage du courant électrique dans la solution aqueuse de chlorure de


sodium ?
La solution aqueuse de chlorure de sodium conduit le courant électrique, car elle contient des ions mobiles
qui assurent le passage du courant.
3- La solution qui permet le passage d’un courant électrique est appelée : solution électrolytique. Peut-
on dire que la solution aqueuse de chlorure de sodium est une solution électrolytique ?
Oui ; la solution de chlorure de sodium est une solution électrolytique, car elle contient des ions mobiles
qu’assurent le passage du courant.

2- Résumé :

- On obtient une solution par dissolution d’un solide ou d’un gaz ou d’un liquide dans un liquide appelé
solvant.
- Si le solvant est l’eau, la solution est dite : Solution aqueuse.
- Si la solution contient des ions, elle est dite ; solution ionique, et puisqu’elle est conductrice du courant
électrique, on l’appelle : Solution électrolytique.

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3
- Les corps dont la dissolution dans l’eau donne une solution électrolytique, sont appelés des électrolytes.
Parmi les électrolytes on trouve des solides ioniques et quelques corps moléculaires.

L’écriture du symbole d’une solution électrolytique doit tenir compte de l’électro-neutralité de la solution.

Exemples :
( Na  ( aq )  Cl  ( aq ) )
 Le symbole d’une solution de chlorure de sodium a pour symbole : .
(2H  ( aq )  SO42( aq ) ) ou (2H3O ( aq )  SO4 2( aq ) )
 Le symbole d’une solution d’acide sulfurique : .
(Cu 2 ( aq )  SO4 2( aq ) )
 Le symbole d’une solution de sulfate de cuivre II : .

3- Dissolution d’un électrolyte dans l’eau :

La dissolution d’un électrolyte dans l’eau s’effectue selon trois étapes : dissociation, solvatation (ou
hydratation) et dispersion.

a- Etape de dissociation :

A cause de son caractère dipolaire, la molécule d’eau se comporte comme un


dipôle électronique.

Quand des cristaux d’un solide ionique sont mis dans l’eau, Les cations sont
attirés par les pôles négatifs des molécules d’eau et les anions sont attirés par les
pôles positifs des molécules d’eau.

b- Etape de solvatation :

Après dissociation d’un cristal, les ions (anions et cations) s’entourent d’un
cortège de molécules d’eau joue le rôle de bouclier empêchant les ions de se
rapprocher et former des liaisons entre eux. Ils sont hydratés ou solvatés.

C’est le phénomène de solvatation, nommé également hydratation quand le


solvant est l’eau.

Remarque : Les ions hydratés sont désignés par le qualificatif (aq).

Na  ( aq ) Cl  ( aq ) Cu 2 ( aq )
Exemples : ; ; .

Cas particulier :
H  ( aq ) H  ( aq )
L’ion hydrogène nommé aussi proton, s’hydrate en solution aqueuse et sera noté ; mais on peut
H 3O  ( aq )
l’écrire également , sous cette forme, on l’appelle ion oxonium.

c- Etape de dispersion :

Après l’étape de dissociation et l’étape de solvatation, les ions hydratés se dispersent dans la solution, et au
bout d’un certain temps, la solution devient homogène : c’est la dispersion. L’agitation permet d’accélérer
cette étape.

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4
IV- Concentrations molaires :
1- Activité :
3
On prépare dans une fiole jaugée de volume V = 100ml , une solution aqueuse contenant n  4,00.10 mol
CuCl2( s )
de chlorure de cuivre (II) .
1- Quelle est la concentration molaire de soluté apporté ?
Par définition la concentration molaire de soluté apporté vaut :
n 4, 00.103
c(CuCl2( s ) )   c(CuCl2( s ) )  4,00.102 mol / L
V 100.103 alors
CuCl2( s )
2- Ecrire l’équation de la dissolution de dans l’eau.
eau
CuCl2( s )  Cu 2 ( aq )  2Cl ( aq )
L’équation c’est : .
3- Déterminer la quantité de matière pour chaque ion :
Dans cette solution on a :
n(Cu 2 ( aq ) )  n

n(Cl  ( aq ) )  2n
et .
4- Les concentrations molaires de ces ions sont appelées concentrations molaires effectives en solution
Cu 2  Cl  
et notée  et . Calculer ces concentrations :
On a :
n(Cu 2 ) n
Cu 2     c  4, 00.102 mol / L
V V

n(Cl ) 2n
Cl      2.c  8, 00.102 mol / L
Et V V
2- Résumé :

Dans une solution non saturé, la concentration molaire de soluté A apporté, ou concentration molaire de la
solution en A, notée C(A) :

Pour l’ion X effectivement présent en solution, la concentration molaire effective est notée [X].

m n
On sait que pour la concentration massique C m  , et on a C 
V V
Alors on peut écrire : Cm  C.M ( X )

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5
I)- Transformation chimique et réaction chimique :
1- Système chimique :
Un système chimique est constitué par l’ensemble des espèces chimiques
susceptibles de réagir entre elles.
Pour décrire un système chimique, il faut préciser :
- La nature, la quantité de matière et l’état physique (solide liquide ou gazeux) des
différentes espèces chimiques qui constituent le système.
- Les conditions de température T et de pression P.
- Un système chimique peut évoluer et subit une transformation chimique qui
modifie son état.
2- Transformation chimique :
Un système chimique subit une transformation chimique, la nature et la quantité de
matière des espèces chimiques sont différentes à l’état initial et à l’état final.
Les espèces introduites sont appelées « réactifs », les espèces obtenues après la
transformation, à l’état final sont appelées « produits ».
Exemple :
On verse quelques gouttes de solution de nitrate d’argent dans l’acide chlorhydrique.

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3- Réaction chimique :
La réaction chimique rend compte, à l’échelle macroscopique de l’évolution d’un
système subissant une transformation.
On présente la réaction par une équation, entre les réactifs est les produits, une flèche
indique le sens de révolution du système.
𝑹é𝒂𝒄𝒕𝒊𝒇𝒔 ⟶ 𝑷𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕𝒔
Exemple :
𝑨𝒈+(𝒂𝒒) + 𝑪𝒍− (𝒂𝒒) ⟶ 𝑨𝒈𝑪𝒍(𝒔)
Au cours d’une transformation chimique il y a conservation :
-Les éléments chimiques : les éléments présents dans les réactifs et les produits sont
les mêmes.
-La masse des réactifs est égale à la masse des produits.
-La charge électrique : la somme des charges des réactifs est égale à la somme des
charges des produits.
Il faut ajuster les nombres stœchiométriques pour respecter les lois de conservations.

I- Evolution d’un système au cours d’une transformation chimique :


Comment décrire l’évolution d’un système chimique ?
1- Activité expérimentale :
On verse dans un verre un volume 𝑉1 = 15 𝑚𝐿 d’une solution de nitrate de calcium
𝐶𝑎2+(𝑎𝑞) + 𝑁𝑂−(𝑎𝑞) de concentration 𝐶1 = 0,20 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 .
On y ajoute un volume 𝑉2 = 20 𝑚𝐿 d’une solution de phosphate de sodium 3𝑁𝑎+(𝑎𝑞) +
𝑃𝑂3−(𝑎𝑞) de concentration 𝐶2 = 0,20 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 .
Il se produit une réaction chimique et se forme un précipité de phosphate de
calcium 𝐶𝑎3 (𝑃𝑂4 )2.
L’équation de la réaction chimique :

3𝐶𝑎2+ + 2 𝑃𝑂43− ⟶ 𝐶𝑎3 (𝑃𝑂4 )2

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2- Le tableau d’avancement :
Pour suivre l’évolution de la quantité de matière des réactifs et des produits au cours
d’une transformation chimique, on construit un tableau descriptif utilisant l’avancement.

Quantités de matière initiales dans l’activité expérimentale :

𝑛𝑖 (𝐶𝑎2+ ) = 𝐶1 . 𝑉1 = 0,2 × 150 × 10−3 = 3.10−3 𝑚𝑜𝑙 = 3 𝑚𝑚𝑜𝑙

𝑛𝑖 (𝑃𝑂43− ) = 𝐶2 . 𝑉2 = 0,2 × 20 × 10−3 = 4.10−3 𝑚𝑜𝑙 = 4 𝑚𝑚𝑜𝑙

Equation chimique 3𝐶𝑎2+ + 2 𝑃𝑂43− ⟶ 𝐶𝑎3 (𝑃𝑂4 )2


2+ 2−
Etat du Avancement 𝑛(𝐶𝑎 )(𝑚𝑚𝑜𝑙) 𝑛(𝑃𝑂4 )(𝑚𝑚𝑜𝑙) 𝑛(𝐶𝑎3 (𝑃𝑂4 )2 )(𝑚𝑚𝑜𝑙)
système
Etat initiale 0 3 4 0

En cours de 𝑥 3 − 3𝑥 4 − 2𝑥 𝑥

transformation
Etat final 𝑥𝑚𝑎𝑥 3 − 3𝑥𝑚𝑎𝑥 4 − 2𝑥𝑚𝑎𝑥 𝑥𝑚𝑎𝑥

3- L’avancement maximal et le réactif limitant :


L’état final d’un système chimique en évolution est atteint, lorsque la quantité de
matière d’au moins un des réactifs devient nulle.
Le réactif qui disparait (sa quantité de matière s’annule) est appelé réactif limitant.
Exemple :
 Si le réactif limitant est 𝐶𝑎2+ : 𝑛𝑓 (𝐶𝑎2+ ) = 0
3
3 − 3𝑥𝑚𝑎𝑥2 = 0 soit : 𝑥𝑚𝑎𝑥2 = = 1 𝑚𝑚𝑜𝑙
3
 Si le réactif limitant est 𝑃𝑂43− : 𝑛𝑓 (𝑃𝑂43− ) = 0
4
4 − 2𝑥𝑚𝑎𝑥2 = 0 soit : 𝑥𝑚𝑎𝑥2 = = 2 𝑚𝑚𝑜𝑙
2

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Le réactif limitant est celui pour lequel 𝑥𝑚𝑎𝑥 est le plus petit.
 l’avancement maximal est 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 1 𝑚𝑚𝑜𝑙
 les ions calcium 𝐶𝑎2+ est le réactif limitant.
4- Quantité de matière en fonction de l’avancement :

5- Bilan de matière à l’état final :


L’état final d’un système chimique en évolution est atteint lorsque la quantité de
matière d’un des réactifs est nulle, celle du réactif limitant.
𝑛𝑓 (𝐶𝑎2+ ) = 0
𝑛𝑓 (𝑃𝑂43− ) = 4 − 2𝑥𝑚𝑎𝑥 = 4 − 2 × 1 = 2 𝑚𝑚𝑜𝑙
𝑛𝑓 ( 𝐶𝑎3 (𝑃𝑂4 )2 ) = 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 1 𝑚𝑚𝑜𝑙

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6- Le mélange stœchiométrique :
Un mélange est stœchiométrique si les quantités de matière initiales sont
proportionnelles aux coefficients stœchiométriques de l’équation chimique.
Dans l’état final les réactifs disparaissent complètement.

Application :
Calculant le volume de la solution de phosphate de sodium nécessaire pour que le
mélange précédent soit stœchiométrique ?
𝑛1 (𝐶𝑎2+ ) 𝑛′𝑖 (𝑃𝑂43− )
=
3 2
2
𝑛′𝑖 (𝑃𝑂43− ) = . 𝑛𝑖 (𝐶𝑎2+ )
3

2
𝑛′𝑖 (𝑃𝑂43− ) = × 3 = 2𝑚𝑚𝑜𝑙
3

′ 3− ′ ′
𝑛′ 𝑖 (𝑃𝑂43− ) 2.10−3
𝑛 𝑖 (𝑃𝑂4 ) = 𝐶. 𝑉 ⟹ 𝑉 = = = 10−2 𝐿
𝐶 0,2

𝑉′ = 10 𝑚𝐿

II- Détermination de la pression d’un gaz :


Comment déterminer la pression d’un gaz ?
1- Activité expérimentale :
Dans les conditions de l’expérience, à la température 𝜃 = 20°𝐶 et sous une
pression 𝑃𝑎𝑡𝑚 = 1013 ℎ𝑃𝑎, on introduit dans un ballon de volume 500𝑚𝐿, qui contient
10 𝑚𝐿 d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration 𝐶 = 0,5 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 , un
morceau de zinc de masse 𝑚 = 32,7𝑚𝑔.
On ferme le ballon et on mesure la pression 𝑷 = 𝑷𝑯𝟐 + 𝑷𝒂𝒕𝒎 de dihydrogène formé
dans le ballon.

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Comment peut-on prévoir la pression finale du gaz dans le ballon ?
1ère Méthode :
Expérimentalement en mesurant la pression par un manomètre, dans l’état final, la
pression est :
𝑷𝒇 = 𝟏𝟎𝟑𝟖 𝒉𝑷𝒂.
2ème Méthode :
L’utilisation des grandeurs liées aux quantités de matière permet de prévoir la pression
du dihydrogène formé.
Composition des réactifs à l’état initial :
𝑚 32,7.10−3
𝑛𝑖 (𝑍𝑛) = = = 0,5. 10−3 𝑚𝑜𝑙 = 0,5 𝑚𝑚𝑜𝑙
𝑀(𝑍𝑛) 65,4
𝑛𝑖 (𝐻+ ) = 𝐶. 𝑉 = 0,5 × 10 × 10−3 = 5.10−3 𝑚𝑜𝑙 = 5 𝑚𝑚𝑜𝑙

Construction du tableau d’avancement :

Equation chimique 𝑍𝑛(𝑆) + 2𝐻+(𝑎𝑞) ⟶ 𝑍𝑛2+(𝑎𝑞) + 𝐻2 (𝑔)

Etat du Avancement Quantité de matière en (mol)


système
Etat initial 0 0,5 5 -- 0 0

Etat 𝑥 0,5 − 𝑥 5 − 2𝑥 -- 𝑥 𝑥

intermédiaire
Etat final 𝑥𝑚𝑎𝑥 0,5 − 𝑥𝑚𝑎𝑥 5 − 2𝑥𝑚𝑎𝑥 -- 𝑥𝑚𝑎𝑥 𝑥𝑚𝑎𝑥

 Si le réactif limitant est 𝑍𝑛 : 𝑛𝑓 (𝑍𝑛) = 0


0,5 − 𝑥𝑚𝑎𝑥1 = 0 soit : 𝑥𝑚𝑎𝑥1 = 0,5 𝑚𝑚𝑜𝑙
 Si le réactif limitant est 𝐻 + : 𝑛𝑓 (𝐻+ ) = 0
5
5 − 2𝑥𝑚𝑎𝑥2 = 0 soit : 𝑥𝑚𝑎𝑥2 = = 2,5 𝑚𝑚𝑜𝑙
2
L’avancement maximal correspond à la plus petite des deux valeurs :

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 l’avancement maximal est 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 0,5 𝑚𝑚𝑜𝑙

D’après le tableau d’avancement, la quantité de matière de 𝐻2 dans l’état final est :

𝑛𝑓 (𝐻2 ) = 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 0,5 𝑚𝑚𝑜𝑙

On appliquant l’équation des gaz parfait on peut déterminer la pression de 𝐻2 dans le

ballon :

𝑃𝐻2 . 𝑉 = 𝑛𝑓 (𝐻2 ). 𝑅. 𝑇

𝑛𝑓 (𝐻2 ). 𝑅. 𝑇 0,5.10−3 × 8,314 × (20 + 273)


𝑃𝐻2 = = = 2485,7 𝑃𝑎 ≈ 25 ℎ𝑃𝑎
𝑉 (500 − 10) × 10−6

La pression finale dans le ballon :


𝑃𝑓 = 𝑃𝐻2 + 𝑃𝑎𝑡𝑚 = 1013 + 25 = 1038 ℎ𝑃𝑎

2- Prévoir l’état final :


L’utilisation des grandeurs liées aux quantités de matière permet de prévoir la masse,
la pression et le volume des réactifs et des produits.
Exercice d’application :
Etude de la réaction entre le carbone et l’oxyde de cuivre.
- Schéma du montage :

On mélange 1,00 𝑔 d’oxyde de cuivre et 120 𝑚𝑔 de carbone.

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Les observations montrent que du cuivre métallique (Cu) se forme au fond du tube à
essais et du dioxyde de carbone (𝐶𝑂2 ) s’échappe du tube à dégagement (eau de
chaux troublée).
1- calculer la quantité de matière initiale des réactifs.
2- Ecrire l’équation de la réaction et construire le tableau d’avancement.
3- Préciser le réactif limitant et déterminer l’avancement de la réaction.
5-Déterminer la composition du système dans l’état final.
4- tracer le graphe 𝑛 = 𝑓(𝑥) la quantité de matière en fonction de l’avancement des
réactifs et des produits.

Corrigé :
1- La quantité de matière initiale d’oxyde de cuivre utilisée est :
𝑚(𝐶𝑢𝑂)
𝑛0 (𝐶𝑢𝑂) =
𝑀(𝐶𝑢𝑂)
Avec 𝑀(𝐶𝑢𝑂) = 𝑀(𝐶𝑢) + 𝑀(𝐶) = 63,5 + 16,0 = 79,5 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 ∓1
1,00
𝑛0 (𝐶𝑢𝑂) = = 1,26.10−2 𝑚𝑜𝑙 = 12,6 𝑚𝑚𝑜𝑙
79,5
-La quantité de matière initiale de carbone utilisée est :
𝑚(𝐶)
𝑛0 (𝐶) =
𝑀(𝐶)
A.N :
120.10−3
𝑛0 (𝐶) = = 1,00.10−2 𝑚𝑜𝑙 = 10𝑚𝑚𝑜𝑙
12
𝑛0 (𝐶𝑢) = 0 et 𝑛0 (𝐶𝑂2 ) = 0
2- L’équation de la réaction et le tableau d’avancement :
Equation chimique 2 𝐶𝑢𝑂(𝑠) + 𝐶(𝑠) ⟶ 2𝐶𝑢(𝑠) + 𝐶𝑂2 (𝑔)

Etat Avancement Quantité de matière


(𝑚𝑜𝑙) (𝑚𝑜𝑙)
Initial 0 𝑛0 (𝐶𝑢𝑂) 𝑛0 (𝐶) −− 0 0

Intermédiaire 𝑥 𝑛0 (𝐶𝑢𝑂) − 2𝑥 𝑛0 (𝐶) − 𝑥 −− 𝑥 𝑥

Final 𝑥𝑚𝑎𝑥 𝑛0 (𝐶𝑢𝑂) − 2𝑥𝑚𝑎𝑥 𝑛0 (𝐶) − 𝑥𝑚𝑎𝑥 −− 𝑥𝑚𝑎𝑥 𝑥𝑚𝑎𝑥

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3- Détermination de réaction limitant :
 Lorsque l’oxyde de carbone 𝐶𝑢𝑂 s’épuise : 𝑛𝑓 (𝐶𝑢𝑂) = 0
𝑛0 (𝐶𝑢𝑂) 1,26.10−2
𝑛0 (𝐶𝑢𝑂) − 2𝑥𝑚𝑎𝑥2 = 0 soit : 𝑥𝑚𝑎𝑥2 = = = 6,30.10−3 𝑚𝑜𝑙
2 2
 Lorsque le carbone C s’épuise :
𝑛0 (𝐶) − 𝑥𝑚𝑎𝑥1 = 0 soit : 𝑥𝑚𝑎𝑥1 = 𝑛0 (𝐶) = 1,00.10−2 𝑚𝑜𝑙
Le réactif limitant est celui pour lequel 𝑥𝑚𝑎𝑥 est le plus petit.
 Puisque 𝑥𝑚𝑎𝑥2 < 𝑥𝑚𝑎𝑥1 alors l’oxyde de cuivre II est un réactif limitant,
l’avancement maximal est 𝑥𝑚𝑎𝑥2 = 6,30.10−3 𝑚𝑜𝑙
5- Composition du système à l’état final :
L’état final d’un système chimique en évolution est atteint lorsque la quantité de
matière d’un des réactifs est nulle, celle du réactif limitant.
𝑛𝑓 (𝐶𝑢𝑂) = 0 𝑛𝑓 (𝐶) = 𝑛0 (𝐶) − 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 1,00.10−2 − 6,30.10−3 = 3,70.10−3 𝑚𝑜𝑙
𝑛𝑓 (𝐶𝑢) = 2𝑥𝑚𝑎𝑥 = 1,26.10−2 𝑚𝑜𝑙 𝑛𝑓 (𝐶𝑂2 ) = 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 6,30.10−3 𝑚𝑜𝑙

4- Quantité de matière en fonction de l’avancement :

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θ θ


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→ ℓ

o
o ≤ ≤
o

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→ ℓ

≥ ≥ ≥
≥ ≥ ≥
≥ ≥

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Physique - chimie Chimie Suivi d’une transformation chimique
Première Partie : Suivi d’une transformation
La mesure en
chimie chimique
‫تـتـبـع تحول كيميائي‬
Unité 4 1er Bac Sciences
4H Chimie
I – L’évolution d’un système au cours d’une transformation chimique :
1 – Activité :
Le fer n'a pas besoin d'être analysé : il est constitué de fer !
En revanche, il faut analyser l'acide chlorhydrique.
I – COMPOSITION DE L’ACIDE CHLORHYDRIQUE
Manipulation 1 : On verse de l’acide chlorhydrique dans un bécher et
on mesure son pH à l’aide d’un pH-mètre stylo : 𝒑𝑯 = 𝟐, 𝟑𝟓 .
a- Quel est le caractère de l’acide chlorhydrique ? Quels sont
les ions qui sont présents en quantité importante dans cette solution ?
Puis que 𝒑𝑯 < 𝟕 , l’acide chlorhydrique possède un caractère acide ;
+
cela signifie que la solution contient des ions hydrogène 𝑯(𝒂𝒒) .
Manipulation 2 : On verse quelques gouttes de solution de
nitrate d’argent dans un peu d’acide chlorhydrique contenu
dans un tube à essais.
b- Qu’observez-vous ? Que montre cette réaction ?
On observe la formation d’un précipité blanc (chlorure
d'argent) qui noircit à la lumière, ce qui indique la présence
des ions chlorure 𝑪𝒍− (𝒂𝒒) dans l’acide chlorhydrique.
Conclusion : L’acide chlorhydrique contient des ions
hydrogène 𝑯+ −
(𝒂𝒒) et des ions chlorure 𝑪𝒍(𝒂𝒒) en solution dans
+
l’eau, de formule chimique (𝑯(𝒂𝒒) + 𝑪𝒍−(𝒂𝒒) ) .
II – La réaction entre l’acide chlorhydrique et le fer
Manipulation 1 : Dans un tube à essais grand modèle,
𝟏
mettre environ de spatule de fer (𝑭𝒆) en poudre ; puis
𝟐
ajouter environ 𝟐 𝒄𝒎𝟑 d’acide chlorhydrique.
a- Qu’observez-vous ?
On observe une effervescence d’un gaz qui se forme et le
tube devient chaud. Donc, le fer est attaqué par l’acide
chlorhydrique. Alors, une réaction chimique se produit.
Manipulation 2 : Boucher le tube avec un bouchon
adapté, attendre quelques instants pour que le dégagement de
gaz soit suffisant, puis enlever le bouchon et approcher une
allumette enflammée de l’ouverture du tube légèrement incliné.
b- Qu’observez-vous ? Que se produit-il ?
En présentant la flamme, on entend une petite détonation “ un
bombe ” puis le gaz brûle sans bruit qui caractérise la présence
du gaz dihydrogène 𝑯𝟐(𝒈) .
Pr. HICHAM MAHAJAR Pr. YOUSSEF TABIT 1
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Physique - chimie Chimie Suivi d’une transformation chimique
Manipulation 3 : Lorsque la réaction entre le fer et
l’acide chlorhydrique a eu lieu, ajouter de l’eau distillée
𝟐
dans le tube à essais jusqu’au environ, puis répartir la
𝟑
solution S obtenue dans deux autres tubes notés 1 et 2.
Dans le tube 1, verser quelques gouttes d’une solution de
nitrate d’argent.
c- Qu’observez-vous ? Que montre ce test ?
On observe la formation d’un précipité blanc (chlorure
d'argent) ce qui indique la présence des ions chlorure 𝑪𝒍− (𝒂𝒒) .
Dans le tube 2, ajouter goutte à goutte de la soude
jusqu’à ce qu’un précipité apparaisse.
d- Qu’observez-vous ? Que montre ce test ?
On observe la formation d’un précipité vert (hydroxyde
de fer II ) ce qui indique la présence des ions fer II 𝑭𝒆𝟐+ (𝒂𝒒) .
𝟐+
Conclusion : La solution S de chlorure de fer (II) contient des ions fer II 𝑭𝒆(𝒂𝒒)

et des ions chlorure 𝑪𝒍(𝒂𝒒) en solution dans l’eau .
III – La transformation chimique
a-Déterminer les espèces trouvées dans le tube à essais avant le début de la transformation.
Le système chimique à l'état initial contient la solution de l’acide chlorhydrique
(𝑯+ −
(𝒂𝒒) + 𝑪𝒍(𝒂𝒒) ) et le Fer 𝑭𝒆(𝒔) .
b- Quelles espèces chimiques ont été transformées ?
On observe la disparition d’une partie du fer et que le pH augmente au cours de la
réaction et le dégagement d’un gaz avec l’apparition de la coloration verte de la
solution. Alors, les réactifs 𝑯+ 𝟐+
(𝒂𝒒) et 𝑭𝒆(𝒔) se transforment aux produits 𝑯𝟐(𝒈) et 𝑭𝒆(𝒂𝒒) .
c- Quelles espèces chimiques n'ont pas participés à la transformation ?
Les ions 𝑪𝒍− (𝒂𝒒) n'ont pas participés à la transformation parce qu'ils sont des ions inactifs.
d-La réaction entre l’acide chlorhydrique et le fer est-elle une transformation chimique ?
Cette réaction est une transformation chimique car au moins un produit apparait
(le gaz) et au moins un produit disparait (le fer).
f- Écris l'équation chimique associée à cette transformation.
L’équation chimique est 𝑭𝒆(𝒔) + 𝟐 𝑯+ 𝟐+
(𝒂𝒒) → 𝑭𝒆(𝒂𝒒) + 𝑯𝟐(𝒈)
2 – La transformation chimique :
Au cours d’une transformation chimique, de nouveaux espèces chimiques
apparaissent appelés produits, tandis que d'autres espèces chimiques disparaissent
appelés réactifs, lorsque certaines conditions sont disponibles.
L’ensemble d'espèces chimiques constitué de réactifs, de produits et d'autres espèces
chimiques qui ne participent pas à la transformation est appelé un système chimique.
L’état d'un système chimique est défini par la :
Nature et état (solide 𝒔 - liquide 𝓵 - gaz 𝒈 – aqueux 𝒂𝒒 ) et quantités
de matière pour les espèces chimiques constituant du système.
𝑻 température et 𝑷 pression du système.
Lorsqu’on mélange les différentes espèces chimiques qui composent le système
chimique, on dit que le système est à l'état initial, et la transformation chimique

Pr. HICHAM MAHAJAR Pr. YOUSSEF TABIT 2


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Physique - chimie Chimie Suivi d’une transformation chimique
commence avec la disparition des réactifs et l'apparition des produits, on dit que
le système est évolué. Lorsque l’évolution du système s'arrête, on dit que le
système est à l'état final.
La transformation chimique est le passage du système chimique de l'état initial à l'état final.

3 – La réaction chimique :
La réaction chimique est un modèle descriptif de la transformation chimique qui se
réfère uniquement aux réactifs, aux produits et à leurs proportions, et est exprimée
par une écriture symbolique appelée l'équation chimique.
Au cours d’une transformation chimique, il y a conservation :
des éléments chimiques : les éléments présents dans les réactifs et les
produits sont identiques.
de la charge électrique : la somme des charges des réactifs est égale à la
somme des charges des produits.
du nombre : le nombre d’entités chimiques (atomes ou ion) de chaque
élément présents dans les réactifs est identique au nombre d’entités
chimiques de chaque élément dans les produits.
de la masse : la masse des réactifs est égale à la masse des produits.
Pour obéir à ces lois de conservation, il faudra ajuster l’équation chimique avec des
nombres entier placés devant les symboles, appelés coefficients stœchiométriques.
En général, l'équation chimique s'écrit sous la forme : 𝜶 𝑨 + 𝜷 𝑩 → 𝜸 𝑪 + 𝜹 𝑫
Où 𝑨, 𝑩, 𝑪 et 𝑫 sont les espèces chimiques et les nombres 𝜶, 𝜷, 𝜸 et 𝜹 sont les
coefficients proportionnels.
+
Exemple : 𝑪𝒖(𝒔) + 𝟐 𝑨𝒈(𝒂𝒒) → 𝑪𝒖𝟐+ + 𝟐+
(𝒂𝒒) + 𝟐 𝑨𝒈(𝒔) et 𝒁𝒏(𝒔) + 𝟐 𝑯(𝒂𝒒) → 𝒁𝒏(𝒂𝒒) + 𝑯𝟐 (𝒈)
II – L’évolution des quantités de matière des espèces chimiques au
cours de la transformation chimique :
1 – L’avancement de la réaction :
Au cours de la transformation, les variations des quantités de matière des réactifs
et des produits sont proportionnelles à une grandeur appelée l’avancement de la
réaction, symbolisée par la lettre 𝒙 et exprimée en 𝒎𝒐𝒍. La constante de
proportionnalité est le coefficient proportionnel des réactifs et des produits.
Exemple :
On considère la transformation suivante : 𝑪𝒖(𝒔) + 𝟐 𝑨𝒈+ 𝟐+
(𝒂𝒒) → 𝑪𝒖(𝒂𝒒) + 𝟐 𝑨𝒈(𝒔)
Au cours de la transformation, elle consomme 𝒙 𝒎𝒐𝒍 de 𝑪𝒖(𝒔) et 𝟐𝒙 𝒎𝒐𝒍 de
𝑨𝒈+ 𝟐+
(𝒂𝒒) et elle forme 𝒙 𝒎𝒐𝒍 de 𝑪𝒖(𝒂𝒒) et 𝟐𝒙 𝒎𝒐𝒍 de 𝑨𝒈(𝒔) .

Pr. HICHAM MAHAJAR Pr. YOUSSEF TABIT 3


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Physique - chimie Chimie Suivi d’une transformation chimique
2 – Le tableau d’avancement de la réaction :
Afin de suivre l'évolution des quantités de matière des espèces chimiques
réactives et produits, nous créons un tableau d’avancement (descriptif) de la
réaction, où la quantité de matière est déterminée pour chaque espèce chimique
en fonction de l’avancement de la réaction 𝒙 .
Le système chimique atteint son état final par l'expiration de la quantité de
matière pour au moins l'un des réactifs, appelé réactif limitant, et l’avancement
de la réaction 𝒙 prend sa valeur maximale appelée l’avancement maximal 𝒙𝒎𝒂𝒙 .
L'équation de la réaction 𝜶𝑨 + 𝜷𝑩 → 𝜸𝑪 + 𝜹𝑫
L’état du L’avancement
La quantité de matière en (𝒎𝒐𝒍)
système de la réaction
Etat initial 𝟎 𝒏𝒊 (𝑨) 𝒏𝒊 (𝑩) 𝟎 𝟎
En cours 𝒙 𝒏𝒊 (𝑨) − 𝜶𝒙 𝒏𝒊 (𝑩) − 𝜷𝒙 𝜸𝒙 𝜹𝒙
Etat final 𝒙𝒎𝒂𝒙 𝒏𝒊 (𝑨) − 𝜶𝒙𝒎𝒂𝒙 𝒏𝒊 (𝑩) − 𝜷𝒙𝒎𝒂𝒙 𝜸𝒙𝒎𝒂𝒙 𝜹𝒙𝒎𝒂𝒙
Exemple :
L'équation de la réaction 𝑪𝒖(𝒔) + 𝟐 𝑨𝒈+
(𝒂𝒒) → 𝑪𝒖𝟐+
(𝒂𝒒) + 𝟐 𝑨𝒈(𝒔)
L’état du L’avancement
La quantité de matière en (𝒎𝒐𝒍)
système de la réaction
Etat initial 𝟎 𝒏𝒊 (𝑨) = 𝟐 𝒏𝒊 (𝑩) = 𝟐 𝟎 𝟎
En cours 𝒙 𝟐−𝒙 𝟐 − 𝟐. 𝒙 𝒙 𝟐. 𝒙
Etat final 𝒙𝒎𝒂𝒙 𝟐 − 𝒙𝒎𝒂𝒙 𝟐 − 𝟐. 𝒙𝒎𝒂𝒙 𝒙𝒎𝒂𝒙 𝟐. 𝒙𝒎𝒂𝒙
Si 𝑪𝒖(𝒔) est le réactif limitant, alors 𝒏𝒇 (𝑪𝒖(𝒔) ) = 𝟐 − 𝒙𝒎𝒂𝒙 (𝑪𝒖(𝒔) ) = 𝟎
d’où 𝒙𝒎𝒂𝒙 (𝑪𝒖(𝒔) ) = 𝟐 𝒎𝒐𝒍
+
Si 𝑨𝒈(𝒂𝒒) est le réactif limitant, alors 𝒏𝒇 (𝑨𝒈+ +
(𝒂𝒒) ) = 𝟐 − 𝟐𝒙𝒎𝒂𝒙 (𝑨𝒈(𝒂𝒒) ) = 𝟎
𝟐
d’où 𝒙𝒎𝒂𝒙 (𝑨𝒈+
(𝒂𝒒) ) = = 𝟏 𝒎𝒐𝒍
𝟐
+
Puisque 𝒙𝒎𝒂𝒙 (𝑨𝒈(𝒂𝒒) ) < 𝒙𝒎𝒂𝒙 (𝑪𝒖) , alors le réactif limitant est 𝑨𝒈+ (𝒂𝒒) et
l’avancement maximal est 𝒙𝒎𝒂𝒙 = 𝟏 𝒎𝒐𝒍 .
Rq : le savoir de l’avancement maximal permet de déterminer les quantités de matière
de tous les réactifs et produits dans l’état final, ce qui est appelé le bilan de la matière.
Exemple : le bilan de la matière pour la réaction précédente est la composition
du mélange à l'état final.
L'équation de la réaction 𝑪𝒖(𝒔) + 𝟐 𝑨𝒈+ 𝟐+
(𝒂𝒒) → 𝑪𝒖(𝒂𝒒) + 𝟐 𝑨𝒈(𝒔)
bilan de la matière 𝒙𝒎𝒂𝒙 = 𝟏 𝒎𝒐𝒍 𝟏 𝒎𝒐𝒍 𝟎 𝒎𝒐𝒍 𝟏 𝒎𝒐𝒍 𝟐 𝒎𝒐𝒍
3 – Le mélange stœchiométrique (proportionnel) :
On dit que le mélange est stœchiométrique si les quantités de matière initial des
réactifs sont disponibles selon les coefficients proportionnels des réactifs dans
l'équation, alors les réactifs disparaîtront complètement à l'état final.
Pour la réaction suivante : 𝜶 𝑨 + 𝜷𝑩 → 𝜸𝑪 + 𝜹𝑫 . On peut dire que le mélange est
𝒏𝒊 (𝑨) 𝒏𝒊 (𝑩)
stœchiométrique si la condition suivante = est vérifiée .
𝜶 𝜷

Pr. HICHAM MAHAJAR Pr. YOUSSEF TABIT 4


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Physique - chimie Chimie Suivi d’une transformation chimique
III – Application :
On introduit une masse 𝒎 = 𝟎, 𝟐 𝒈 de fine grenaille de
zinc 𝒁𝒏 dans un tube à essai et un volume 𝑽 = 𝟏𝟎 𝒎𝒍
d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration
𝑪 = 𝟐 𝒎𝒐𝒍. 𝑳−𝟏 , puis on le fermer immédiatement. À
l’aide du montage ci-contre , on mesure le volume de
dihydrogène dégagé lors de cette réaction. A la fin de
la réaction, on trouve que le volume final du gaz
dihydrogène dégagé 𝑽𝒇 (𝑯𝟐 ) = 𝟕𝟒𝒎𝑳 .
On donne : 𝑽𝑴 = 𝟐𝟒 𝑳. 𝒎𝒍−𝟏 et 𝑴(𝒁𝒏) = 𝟔𝟓, 𝟒 𝒈. 𝒎𝒐𝒍−𝟏
a- Déterminer la quantité de matière des réactifs dans l'état initial .
𝒎 𝟎,𝟐
on a 𝒏𝒊 (𝒁𝒏(𝒔) ) = = = 𝟑. 𝟏𝟎−𝟑 𝒎𝒐𝒍 = 𝟑 𝒎𝒎𝒐𝒍
𝑴(𝒁𝒏(𝒔) ) 𝟔𝟓,𝟒
et 𝒏𝒊 (𝑯+
(𝒂𝒒) ) = 𝑪. 𝑽 = 𝟐 × 𝟏𝟎. 𝟏𝟎−𝟑 = 𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍 = 𝟐𝟎 𝒎𝒎𝒐𝒍 .
b- Écrire l'équation de réaction et créer le tableau d’avancement.
L'équation de la réaction 𝒁𝒏(𝒔) + 𝟐 𝑯+ (𝒂𝒒) → 𝒁𝒏𝟐+ (𝒂𝒒) + 𝑯𝟐(𝒈)
L’état du L’avancement
La quantité de matière en (𝒎𝒎𝒐𝒍)
système de la réaction
Etat initial 𝟎 𝒏𝒊 (𝒁𝒏) = 𝟑 𝒏𝒊 (𝑯+ ) = 𝟐𝟎 𝟎 𝟎
En cours 𝒙 𝟑−𝒙 𝟐𝟎 − 𝟐. 𝒙 𝒙 𝒙
Etat final 𝒙𝒎𝒂𝒙 𝟑 − 𝒙𝒎𝒂𝒙 𝟐𝟎 − 𝟐. 𝒙𝒎𝒂𝒙 𝒙𝒎𝒂𝒙 𝒙𝒎𝒂𝒙
c- Déterminer le réactif limitant et la valeur de l’avancement maximal 𝒙𝒎𝒂𝒙 .
Si 𝒁𝒏(𝒔) est le réactif limitant, alors 𝒏𝒇 (𝒁𝒏(𝒔) ) = 𝟑 − 𝒙𝒎𝒂𝒙 (𝒁𝒏(𝒔) ) = 𝟎
d’où 𝒙𝒎𝒂𝒙 (𝒁𝒏(𝒔) ) = 𝟑 𝒎𝒎𝒐𝒍
Si 𝑯+ + +
(𝒂𝒒) est le réactif limitant, alors 𝒏𝒇 (𝑯(𝒂𝒒) ) = 𝟐𝟎 − 𝟐𝒙𝒎𝒂𝒙 (𝑯(𝒂𝒒) ) = 𝟎
+ 𝟐𝟎
d’où 𝒙𝒎𝒂𝒙 (𝑯(𝒂𝒒) )= = 𝟏𝟎 𝒎𝒎𝒐𝒍
𝟐
+
Puisque 𝒙𝒎𝒂𝒙 (𝒁𝒏(𝒔) ) < 𝒙𝒎𝒂𝒙 (𝑯(𝒂𝒒) ) , alors le réactif limitant est 𝒁𝒏(𝒔) et
l’avancement maximal est 𝒙𝒎𝒂𝒙 = 𝟑 𝒎𝒎𝒐𝒍 .
d- Déterminer le volume final attendu du gaz dihydrogène et le comparer avec la
valeur expérimentale.
On a 𝑽𝒇 (𝑯𝟐 ) = 𝒏𝒇 (𝑯𝟐 ). 𝑽𝑴 = 𝒙𝒎𝒂𝒙 . 𝑽𝑴 = 𝟑. 𝟏𝟎−𝟑 × 𝟐𝟒 = 𝟕𝟐 𝒎𝑳
On remarque que la valeur attendue égale presque la valeur expérimentale.

L’utilisation d’un tableau d’avancement permet de déterminer le bilan


de la matière, en quantité de matière, au cours de la transformation
et dans l’état final.
L’utilisation des grandeurs liées à la quantité de matière permet de
prévoir : la masse, la concentration, la pression ou le volume des
réactifs ou des produits .

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Conductivité des électrolytes

I- Conductance d’une solution ionique


1- Rappel
Un courant circule dans une solution qui contient des ions. On appelle ces solutions
des solutions électrolytiques ou électrolyte.

2- Courant dans une solution

-Observation :
 Au niveau de l’électrode reliée à la borne
positive, on observe une coloration violette.
 Au niveau de la borne reliée à la borne négative,
on observe une coloration bleue.

-Interprétation :
 Les ions permanganates, 𝑀𝑛𝑂4− de couleur
violette, se dirigent vers l’électrode positive,
appelé anode. Les ions 𝑀𝑛𝑂4− sont des anions.
 Les ions cuivres 𝐼𝐼, 𝐶𝑢2+ de couleur bleue, se
dirigent vers l’électrode négative, appelé
cathode. Les ions 𝐶𝑢2+ sont des cations.

-Conclusion :
 Les ions, 𝑀𝑛𝑂4− et 𝐶𝑢2+ subissent une double migration.
 Il en est de même pour les ions 𝐾 + et 𝑆𝑂42− incolores.

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Le passage du courant électrique dans une solution résulte d’une double migration des
anions et des cations se des anions se déplacent en sens inverse.
II- Résistance et conductance d’une solution
1- Définition :
Une solution ionique peut se comporter comme un conducteur ohmique. Elle possède
une certaine résistance. Elle répond à la loi d’Ohm.
𝑈 = 𝑅. 𝐼
La conductance est donnée par l’inverse de cette résistance :

𝟏 𝑰 𝐺 ∶ 𝐶𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 𝑒𝑛 𝑠𝑖𝑒𝑚𝑒𝑛𝑠 (𝑆)


𝑮 = = ⟶ {𝐼 ∶ 𝑒𝑠𝑡 𝑙 ′ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑡é𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝐴𝑚𝑝è𝑟𝑒 (𝐴)
𝑹 𝑼
𝑈 ∶ 𝑇𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝑣𝑜𝑙𝑡 (𝑉)
Remarque :
 On utilise généralement des sous multiples de siemens (𝑚𝑆 ou 𝜇𝑆).
 Pour les mesures de conductance, on utilise du courant alternatif.
 Exemple :
 On utilisant une solution aqueuse de chlorure de sodium de concentration 𝑐 =
5.10−3 𝑚𝑜𝑙 ⁄𝐿.
 Les mesures donnent : 𝐼 = 1,08𝑚𝐴 et 𝑈 = 1𝑉
𝐼 1,08
 La conductance est 𝐺 = = = 1,08 𝑚𝑆
𝑈 1
2- Conductance d’une portion de solution
- La cellule conductimétrie
La cellule de mesure de conductance est
constituée de deux plaques métalliques planes,
de même surface S, parallèles, disposées l’une en
face de l’autre et séparées par une distance L.
Si on plonge les électrodes de la cellule dans une
solution électrolytique, on peut mesurer la
conductance G.

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III- Facteurs influençant la conductance
1- Influence des caractéristiques géométriques de la cellule
Pour une solution donnée, la conductance 𝐺 augmente quand :
 La surface 𝑆 d’une électrode augmente.
 La distance 𝐿 entre les électrodes diminue.
Conclusion : La conductance est proportionnelle à la surface 𝑆 des électrodes et
inversement proportionnelle à la distance 𝐿 qui les séparent.

2- Influence des caractéristiques de la solution


La concentration : La conductance de la solution augmente avec sa concentration
molaire.
Nature de l’électrolyte : La conductance d’une solution dépend de la nature du soluté,
c’est-à-dire des ions présents dans la solution.
La température : La conductance d’une solution augmente avec sa température.

3- Courbe d’étalonnage 𝑮 = 𝒇(𝑪)


A la même température la mesure de conductance pour des solutions de chlorure de
sodium de concentrations connues afin de tracer la courbe d’évolution de la
conductance en fonction de la concentration.
La courbe 𝐺 = 𝑓(𝐶) est appelée courbe d’étalonnage
Le tableau suivant fournit la conductance des différentes solutions :

Solution 𝑆1 𝑆2 𝑆3 𝑆4 𝑆5 𝑆7
𝐶 𝑚𝑚𝑜𝑙⁄𝐿 2,5 5,0 7,5 10 12,5 15
𝐺(𝑚𝑆) 0,75 3,75 3 2,25 3,75 4,5

Tracer la courbe 𝐺 = 𝑓(𝐶). Conclure. Echelle : 1cm ⟷ 0,5 𝑚𝑚𝑜𝑙⁄𝐿 et 1𝑐𝑚 ↔ 0,2 𝑚𝑆

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Conclusion : la conductance G est proportionnelle à la
concentration de la solution C :
On est en présence d’une fonction linière son équation
s’écrit :
𝐺 = 𝑘. 𝐶

La courbe 𝐺 = 𝑓(𝐶) permet de déterminer la


concentration inconnue d’une solution de même soluté,
en mesurant sa conductance.
Remarque :
Pour des solutions diluées, 𝐶 < 10−2 𝑚𝑜𝑙 ⁄𝐿 , la conductance est proportionnelle à la
concentration molaire C en soluté. On écrit : 𝐺 = 𝑘. 𝐶
𝑘 : dépend des caractéristiques de la cellule et de la nature du soluté.

IV- La conductivité d’une solution électrolytique


1- Relation entre la conductance et la conductivité
𝑆
La conductance 𝐺 d’une solution électrolytique est proportionnelle au rapport .
𝐿
𝐺: 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛 𝑠𝑖𝑒𝑚𝑒𝑛𝑠 (𝑆)
𝑺 𝜎: 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 (𝑆. 𝑚−1
𝑮 = 𝝈.
𝑳 𝑆: 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑠 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑛 (𝑚2 )
{ 𝐿: 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑠é𝑝𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑛(𝑚)
Le coefficient de proportionnalité 𝜎 représente la conductivité de la solution.
La grandeur 𝜎 est liée à la nature et la concentration des ions présents dans la
solution.
Remarque :
𝑺
La conductance peut s’exprimer en : 𝑮 = 𝝈. 𝒌 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝒌 =
𝑳
La constante 𝑘 s’appelle la constante de la cellule son unité est (m).

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2- Conductivité d’une solution diluée
Pour une solution ionique peu concentrée, la conductivité 𝜎 de la solution est
proportionnelle à sa concentration.
Le facteur de proportionnalité entre 𝜎 et 𝐶 est appelé conductivité molaire du soluté,
généralement noté Λ .
𝝈 = 𝚲. 𝑪

𝜎 𝜎 ∶ 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑆. 𝑚−1


Λ= {Λ ∶ 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é 𝑚𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡é 𝑒𝑛 𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1
𝐶
𝐶 ∶ 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑚𝑜𝑙. 𝑚−3

3- Conductivité molaire ionique


+
Pour une solution diluée contenant des ions 𝑀(𝑎𝑞) et 𝑋 −(𝑎𝑞) dont les concentrations sont
notées [𝑀+ ] et [𝑋 − ], la conductivité peut s’écrire sous la forme :
𝝈 = 𝝀𝑴+ . [𝑴+ ] + 𝝀𝑿− . [𝑿− ]
+
Les grandeurs 𝜆𝑀+ et 𝜆𝑋 − sont les conductivités molaires des ions𝑀(𝑎𝑞) et 𝑋 −(𝑎𝑞) , elles
se mesurent comme Λ en 𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1 .
La conductivité molaire ionique d’un ion dépend de sa nature et de la température de
la solution.
Plus généralement la conductivité 𝜎 d’une solution ionique contenant plusieurs ions
est :

𝝈 = ∑ 𝝀𝒊 . [𝑿𝒊 ]

Conductivités molaires de quelques ions :


Les valeurs de conductivité molaire ionique des ions oxonium 𝐻3 𝑂+ et hydroxyde 𝐻𝑂−
sont plus élevées que celle des autres ions, donc leur présence dans une solution
assure à celle-ci une conductivité importante.
𝝀𝑯𝟑𝑶+ = 𝟑𝟓 𝑺. 𝒎𝟐 . 𝒎𝒐𝒍−𝟏
𝝀𝑯𝑶− = 𝟏𝟗, 𝟗 𝑺. 𝒎𝟐 . 𝒎𝒐𝒍−𝟏

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Application 1 :
Déterminons, à 25°C, la conductivité 𝜎 d’une solution de chlorure de sodium
(𝑁𝑎+ + 𝐶𝑙 − ) de concentration : 𝑐 = 2,0.10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
On donne : 𝜆𝑁𝑎+ = 5,0 𝑚𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1 et 𝜆𝐶𝑙− = 7,6 𝑚𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1

Exprimons la concentration avec les unités internationales :

1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 = 103 𝑚𝑜𝑙. 𝑚−3


[𝑁𝑎+ ] = [𝐶𝑙 − ] = 𝑐 = 2,0.10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 = 20 𝑚𝑜𝑙. 𝑚−3

La conductivité de la solution d’acide chlorhydrique est :

𝜎 = 𝜆𝑁𝑎+ . [𝑁𝑎+ ] + 𝜆𝐶𝑙− . [𝐶𝑙 − ] = (𝜆𝑁𝑎+ + 𝜆𝐶𝑙− ). 𝑐


𝜎 = (5,0.10−3 + 7,6.10−3 ) × 20 = 0,25 𝑆. 𝑚−1

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Détermination de la quantité de matière par mesure de la conductance 1

Détermination de la quantité de matière


par mesure de la conductance
I) LA CONDUCTANCE ET SA MESURE
Expérience : migration des ions OBSERVATION
+ + - - Les ions Cu2+, bleus verts, se déplacent
-
G G vers la borne -.
- Les ions Cr2O72-, jaunes, se déplacent
vers la borne +.

INTERPRETATION ( à savoir)
Dans une solution électrolytique, le
courant électrique est dû au mouvement
des ions.

Solution de (Cu2+ + Cr2O72-)

II) CONDUCTANCE G:
Quand un conducteur ohmique, soumis à
une tension U, est traversé par un courant
d’intensité I, le quotient U/I est constant.
Ce rapport est appelé résistance R du
conducteur ohmique.

I en A
I 
Loi d’Ohm U  R.I ou I  G .U  G  avec  U en V
U  R en Ω

La conductance G d’une portion de circuit est égale à l’inverse de sa résistance R.

1 R en Ω
G avec 
R G en S (siemens)

Pour une tension donnée, plus la conductance est grande, plus l’intensité est élevée.

1) Cellule de conductimétrie
D
Elle est composée de deux plaques métalliques planes, de
même surface S, parallèles, disposées l’une en face de
l’autre et séparées par une distance D. S S
Lorsque cette cellule est complètement immergée dans un
liquide, elle permet de mesurer la conductance G du volume
de liquide compris entre les électrodes (volume V=SxD).

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Détermination de la quantité de matière par mesure de la conductance 2

2) Mesure de la conductance G par un conductimètre :


Un conductimètre mesure toujours la conductance G (en Siemens, de symbole S) de la
portion de solution comprise entre les 2 plaques de sa cellule conductimétrique.

S
G 
L
 G : La conductance (en S) (en Siemens).
 K : constante de cellule (en m).
 L : Distance entre les plaques de la
cellule (en m)
 S : Surface d’une plaque (en m2).

3) Facteurs influençant la conductance (ANNIMATION)

La conductance G dépend de la nature de la solution. Pour une solution donnée,


pour une température donnée, la conductance augmente quand :
 La surface S d’une électrode augmente ;
 la distance D entre les électrodes diminue ;
 la température  de la solution augmente ;
 la concentration C de la solution augmente (G est proportionnelle à C).
S, D,  et C sont appelées grandeurs d’influence.
III) CONDUCTIVITE :
La conductivité  représente l’aptitude d’une solution à conduire le courant
électrique. Elle est donc caractéristique de la solution (elle ne dépend que de la
solution et pas des électrodes de mesure).
1) Calcul de la conductivité
On mesure la conductance G grâce à la cellule conductimétrique puis on
effectue le calcul suivant :
GL

2) Facteurs influençant la conductivité
S
La conductivité augmente quand :
 la concentration de la solution augmente ;
 la température de la solution augmente.
Elle dépend aussi de la nature des ions présents dans la solution.

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Détermination de la quantité de matière par mesure de la conductance 3

IV) LA CONDUCTIVITE MOLAIRE IONIQUE


1) Conductivité molaire ionique d’un ion
Chaque ion i possède une conductivité molaire ionique notée i. Son unité est le
S.m2.mol-1.
Exemples : Na+; Cl-
Remarque :
On trouve les valeurs de ces conductivités molaires ioniques dans des tables.

2) Conductivité d’une solution


La conductivité d’une solution est notée . Elle dépend de chaque ion en
solution.
Chaque ion possède une conductivité molaire ionique est notée i.
La conductivité d’une solution (pour des ions mono chargés) s’écrit :

σ   λ Xi Xi
 en S.m–1 , i en S.m2.mol–1 ; [Xi] en mol.m–3

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Détermination de la quantité de matière par mesure de la conductance 4

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Détermination de la quantité de matière par mesure de la conductance 5

Exercice 5

DELAHI MOHAMED
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Physique - chimie Chimie Conductimétrie
Première Partie :
La mesure en Conductimétrie
‫قياس المواصلة‬
chimie
Unité 5 1er Bac Sciences
5H Chimie
I – Conductance d’une solution électrolytique :
1 – Nature de courant électrique dans les solutions électrolytiques : 1-1 – Activité :
On met dans un tube de forme 𝑼 un mélange de
solution aqueuse de sulfate de cuivre II(𝑪𝒖𝟐+ + 𝑺𝑶𝟐− 𝟒 )
(figure 1) et la solution aqueuse de dichromate de
potassium acidifiée (𝟐𝑲+ + 𝑪𝒓𝟐 𝑶𝟐− 𝟕 ) (figure 2).
On émerge deux électrodes de graphite à chaque
extrémité du tube et on les connecter à un
générateur électrique.
Au bout d'une durée, on remarque l'apparition
d'une couleur orange à côté de l'anode (l'électrode
associée au pôle positif du générateur), et la couleur
bleu à côté de la cathode (l'électrode associée au
pôle négatif du générateur).
a- Quelles sont les espèces chimiques qui permettent
de conduire l'électricité dans la solution ?
Les espèces chimiques qui permettent au courant
électrique de traverser la solution sont les ions : 𝑲+ et 𝑪𝒖𝟐+ et 𝑪𝒓𝟐 𝑶𝟐− 𝟐−
𝟕 et 𝑺𝑶𝟒 et 𝑯 .
+

b- Quelle est l’espèce chimique responsable de la couleur bleu à côté de la cathode ?


Les ions 𝑪𝒖𝟐+ sont caractérisés par la couleur bleu.
c- Quelle est l’espèce chimique responsable de la couleur orange à côté de l'anode ?
Les ions 𝑪𝒓𝟐 𝑶𝟐− 𝟕 sont caractérisés par la couleur orange.
d- Déterminer l’élément chimique qui s'est déplacé vers la cathode et vers l’anode.
L’apparition de la couleur bleu à côté de la cathode indique que les ions 𝑪𝒖𝟐+
sont déplacés vers la cathode, et l’apparition de la couleur orange à côté de
l'anode indique que les ions 𝑪𝒓𝟐 𝑶𝟐−𝟕 sont déplacés vers l'anode.
e- déduire la nature du courant électrique dans les électrolytes.
Le courant électrique dans les électrolytes est le double déplacement des ions.
Les cations se déplacent selon le sens conventionnel du courant électrique et les
anions dans le sens inverse.
1-2 – Résumé :
Le courant électrique produit par le déplacement de porteurs de charge.
Dans les métaux : est un déplacement des électrons
libres dans le sens opposé du sens conventionnel.
Dans les électrolytes : est un double déplacement des
cations dans le sens conventionnel et des anions dans
le sens opposé du sens conventionnel.

Pr. HICHAM MAHAJAR Pr. YOUSSEF TABIT 1


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Physique - chimie Chimie Conductimétrie
2 – La loi d'Ohm dans les solutions électrolytiques :
2-1 – Activité :
On réalise le montage expérimental ci-contre où le bécher
contient la solution de chlorure de sodium et les électrodes
sont parallèles et complètement immergées dans la solution.
On applique une tension alternative sinusoïdale de sorte que
nous enregistrons différentes valeurs de la tension efficace 𝑼
et de l’intensité de courant 𝑰 correspondante, et on obtient les résultats suivants :

a- Tracer la courbe de la variation de 𝑼 en fonction de 𝑰 .


Voir ci-contre .
b- Que concluez-vous ? La loi d'Ohm est-elle validée
pour la solution électrolytique ?
La courbe est une fonction linéaire. Alors, on conclut
que la tension 𝑼 et l’intensité de courant 𝑰 sont
proportionnelles, ce qui indique que la solution électrolytique vérifie la loi d'Ohm.
2-2 – Résumé :
Dans une portion d'une solution électrolytique entre deux plaques, la tension 𝑼 et
l’intensité de courant 𝑰 traverser la solution subir la loi d'Ohm, qui s'exprime :
𝟏
𝑼 = 𝑹. 𝑰 ou 𝑰 = 𝑮. 𝑼 où 𝑺 ← 𝑮 = →𝛀 la Conductance de la portion de la
𝑹
solution électrolytique est l’inverse de la résistance.
3 – Les facteurs influençant la conductance d’une solution :
3-1 – Facteurs associés à la cellule conductimétrique :
La cellule conductimétrique est constituée de deux plaques planes et parallèles de
même surface , séparées par la distance 𝑳 .
On fixe les deux plaques à une distance de
𝑳 = 𝟏 𝒄𝒎 et on les place dans un bécher support
contenant 𝟓𝟎𝟎 𝒎𝑳 de solution de chlorure
de sodium de 𝑪 = 𝟏𝟎−𝟑 𝒎𝒐𝒍. 𝑳−𝟏 puis on
réalise le montage expérimental ci-contre. fixateur Cellule
On change la surface 𝑺 immergée conducti-
métrique
dans la solution en déplaçant la position du
fixateur sur le support et en mesurant la Solution
tension efficace 𝑼 et l’intensité de courant 𝑰 électrolytique

à chaque position, on obtient les résultats suivants :


a- Compléter le tableau. Que concluez-vous ? S(cm²) 1 2 3 4
Voir ci-contre . On remarque que la Conductance 𝑮 G(μS) 137 280 415 545
𝑮
augmente si on augmente la surface 𝑺 immergée en 𝑺
(SI) 1,4 1,4 1,4 1,4
raison du nombre croissant d'ions capables de se
déplacer d'une électrode à l'autre.
On Règle la hauteur des électrodes de sorte que la surface immergée reste
𝑺 = 𝟏 𝒄𝒎² et on change la distance 𝑳 entre les deux plaques en choisissant
deux fissures )‫ (شقين‬appropriés, on obtient les résultats suivants :
Pr. HICHAM MAHAJAR Pr. YOUSSEF TABIT 2
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Physique - chimie Chimie Conductimétrie
b- Compléter le tableau. Que concluez-vous ? L(cm) 1 2 3 4
Voir ci-contre . On remarque que la G(μS) 137 70 44 34
Conductance 𝑮 diminue avec -6
G×L (10 SI) 1,4 1,4 1,4 1,4
l'augmentation de la distance 𝑳 en raison du
nombre croissant d'espèces chimiques capables de bloquer le déplacement des
ions d'une électrode à l'autre.
Conclusion : La Conductance 𝑮 d’une portion d'une solution électrolytique
entre deux plaques dépend de la surface 𝑺 immergée et de la distance 𝑳 où :
La Conductance 𝑮 augmente quand la surface 𝑺 immergée augmente.
La Conductance 𝑮 augmente quand la distance 𝑳 diminue.
La Conductance 𝑮 dépond de l’état de la surface des électrodes (propre,
sale, rugueux).
3-2 – Facteurs associés aux caractéristiques de la solution :
On maintient les dimensions géométriques de la
cellule conductimétrique fixent et on mesure la Conductance
𝑮 d’une solution de chlorure de sodium de 𝑪 = 𝟏𝟎−𝟏 𝒎𝒐𝒍. 𝑳−𝟏
à deux températures différentes, on obtient les résultats
suivants :
𝜽(°) 9,2 18,7
a- Comment la température
G (μS) 24,7 35,4
influence-t-elle la Conductance 𝑮 ?
On remarque que la Conductance 𝑮 augmente avec l'augmentation de la température
car plus la température est élevée, plus les ions se déplacent rapidement.
On mesure la Conductance 𝑮 de solutions de chlorure de sodium de
différentes concentrations, on obtient les
résultats suivants :
b- Comment la concentration de la solution
influence-t-elle la Conductance 𝑮 ?
On remarque que la Conductance 𝑮 augmente avec l'augmentation de la
concentration de la solution car plus la concentration est élevée, plus le nombre
d'ions déplacés entre les électrodes est élevé.
On mesure la Conductance 𝑮 de différentes Solutions
Solutions
solutions de chlorure de même concentration
𝑪 = 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍. 𝑳−𝟏 , on obtient les résultats suivants :
c- Pourquoi la valeur de la Conductance 𝑮 a-t-elle variée
lors du changement de la nature de la solution ?
On remarque que la Conductance 𝑮 varie selon la nature des ions présents dans la
solution. Par exemple, la solution de chlorure de sodium et la solution d'hydroxyde
de sodium se différent par leurs anions, ce qui provoque leur conductivité différente.
Conclusion :
La Conductance 𝑮 augmente avec l'augmentation de la température .
La Conductance 𝑮 augmente avec l'augmentation de la concentration de la
solution, c'est-à-dire 𝑮 = 𝜶. 𝑪 .
La Conductance 𝑮 dépend de la nature du soluté, c’est-à-dire la nature des
ions présents dans la solution.

Pr. HICHAM MAHAJAR Pr. YOUSSEF TABIT 3


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Physique - chimie Chimie Conductimétrie
II–Détermination de la concentration de la sol ionique par la
conductimétrie:
1 – Activité :
On réalise le montage expérimental ci-contre où on
verse dans le bécher une solution de chlorure de
sodium de différentes concentrations et on mesure
la Conductance 𝑮 de cette solution, on obtient les
résultats suivants :

On verse 𝑽 = 𝟓 𝒎𝑳 du sérum physiologique (solution de chlorure de sodium


diluée) dans une fiole jaugée de 𝟓𝟎𝟎 𝒎𝑳 et on ajoute l'eau distillée jusqu'à ce que le
liquide atteigne le trait de jauge, puis on met la solution obtenue dans le bécher et
on mesure sa Conductance 𝑮 qui vaut 𝑮 = 𝟏, 𝟐𝟓 𝒎𝑺 .
a- Tracer la courbe d'étalonnage 𝑮 = 𝒇(𝑪) .
Voir ci-contre .
b- Déterminer la valeur du coefficient de dilution du
sérum physiologique ? Quel est le but de la dilution ?
D’après la relation de dilution, on a 𝑪𝒊 . 𝑽𝒊 = 𝑪𝒇 . 𝑽𝒇 .
𝑽𝒇 𝟓𝟎𝟎
Alors, le coefficient de dilution : 𝜶 = = = 𝟏𝟎𝟎
𝑽𝒊 𝟓
Nous faisons la dilution parce que nous observons que la
courbe d'étalonnage 𝑮 = 𝒇(𝑪) ne reste linéaire que pour les solutions diluées.
c- A l'aide de la courbe d'étalonnage 𝑮 = 𝒇(𝑪), déterminer la concentration de la
solution de chlorure de sodium préparée à partir du sérum physiologique puis en déduire
la concentration de la solution de chlorure de sodium dans le sérum physiologique.
On a 𝑮 = 𝟏, 𝟐𝟓 𝒎𝑺 . Et à l'aide de la courbe d'étalonnage, on trouve que la
concentration correspondante de cette valeur est 𝑪𝒇 = 𝟑, 𝟔 𝒎𝒎𝒐𝒍. 𝑳−𝟏 .
Ainsi, la concentration de la solution de chlorure de sodium dans le sérum
physiologique est 𝑪𝒊 = 𝜶. 𝑪𝒇 = 𝟏𝟎𝟎 × 𝟑, 𝟔. 𝟏𝟎−𝟑 = 𝟎, 𝟑𝟔 𝒎𝒐𝒍. 𝑳−𝟏 .
2 – La courbe d'étalonnage 𝑮 = 𝒇(𝑪) :
On effectue la mesure de la conductance de différents échantillons (de
concentrations connues) d'une solution électrolytique du même type de solution
électrolytique inconnue « d’une concentration inconnue », puis on trace la
courbe 𝑮 = 𝒇 (𝑪) appelée courbe d'étalonnage.
On effectue la mesure de la conductance de la solution inconnue, et à l'aide de la
courbe d'étalonnage, on détermine sa concentration.
3 – Les limites d’utilisation d’une courbe d'étalonnage 𝑮 = 𝒇(𝑪) :
Pour déterminer la concentration d'une solution à l'aide de la courbe d'étalonnage,
il faut que :
La solution contient un seul solvant.
Tous les autres facteurs soit fixe.
la concentration inconnue soit dans le domaine des concentrations utilisées
𝑪 < 𝟏, 𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍. 𝑳−𝟏 .

Pr. HICHAM MAHAJAR Pr. YOUSSEF TABIT 4


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Physique - chimie Chimie Conductimétrie
III– La conductivité d'une solution électrolytique :
1 – Définition :
Puisque la Conductance 𝑮 d’une portion d'une solution électrolytique est
proportionnelle avec la surface 𝑺 immergée des électrodes et est inversement
𝑺 𝟐
proportionnelle à la distance 𝑳 entre elles, on peut écrire : 𝑺 ← 𝑮 = 𝝈. →𝒎 → 𝒎
𝑳
Où 𝝈 : la conductivité d'une solution électrolytique et son unité dans (SI) est 𝑺. 𝒎−𝟏 .
Remarque :
𝑺
Le rapport est une grandeur qui caractérise la cellule conductimétrique
𝑳
appelée constante de cellule et son unité est 𝒎 .
La Conductance 𝑮 ne caractérise pas la solution, elle dépend de la portion de la
solution électrolytique entre les deux plaques cellulaires.
Mais, la conductivité 𝝈 caractérise la solution, et qui traduit la capacité de la
solution à conduire le courant électrique. C’est une l’un des propriétés de la
solution directement mesurables par un appareil appelé conductimètre.
2 – la conductivité et la concentration d’une solution :
𝑺
Pour les solutions diluées, on a 𝑮 = 𝜶. 𝑪 et 𝑮 = 𝝈. = 𝑲. 𝝈
𝑳
𝑳
Donc 𝝈 = (𝜶. ) . 𝑪 = 𝝀. 𝑪 Où 𝝀 : la conductivité molaire de la solution .
𝑺
IV– La Conductivité molaire ionique :
1 – Définition :
Chaque ion dans une solution se caractérise par sa taille, sa charge et leur état de
solvatation (pour les solutions aqueuses), ce qui le différencie des autres types des
espèces chimiques qui se trouve dans la solution en termes de capacité à conduire
de l’électricité. Cette capacité est exprimée par une grandeur physique appelée
conductivité molaire ionique 𝝀𝑿 et son unité dans (SI) est 𝑺. 𝒎𝟐 . 𝒎𝒐𝒍−𝟏 .
2 – la conductivité d’une solution et la conductivité molaire ionique :
Le passage du courant électrique dans une solution électrolytique est dû au
double déplacement des ions.
On admet que 𝝈+ est dû aux cations et 𝝈− est dû aux anions.
On considère que la conductivité 𝝈 de la solution est la somme des deux
conductivité 𝝈+ et 𝝈− , alors on écrit : 𝝈 = 𝝈+ + 𝝈− .
La conductivité 𝝈− est proportionnelle à la concentration effective des anions,
alors on écrit : 𝝈− = 𝝀𝑿− . [𝑿− ] .
La conductivité 𝝈+ est proportionnelle à la concentration effective des cations,
alors on écrit : 𝝈+ = 𝝀𝑿+ . [𝒀+ ] .
Ainsi, la conductivité 𝝈 d'une solution électrolytique composée de cations 𝒀+ et
d’anions 𝑿− s'écrit comme suit :
𝝈 = ∑𝒏𝒊=𝟏 𝝀𝑿𝒊 . [𝑿𝒊 ] = 𝝀𝑿− . [𝑿− ] + 𝝀𝒀+ . [𝒀+ ]
Anions Cations

Pr. HICHAM MAHAJAR Pr. YOUSSEF TABIT 5


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Les réactions acido-basiques

𝑰 − Notion d’acide et base selon de Bronsted


1- Exemple de réaction acido-basique :
 Réaction entre l’acide nitrique et l’eau :
La réaction entre l’acide nitrique 𝐻𝑁𝑂3 et l’eau produit des ions nitrate 𝑁𝑂3− et des ions
oxonium 𝐻3 𝑂+ selon la réaction suivante :
𝐻𝑁𝑂3 (𝑙) + 𝐻2 𝑂(𝑙) ⟶ 𝑁𝑂3−(𝑎𝑞) + 𝐻3 𝑂(𝑎𝑞)
+

 On constate au cours de cette équation que l’espèce chimique 𝐻𝑁𝑂3 a perdu un


proton 𝐻 + alors que l’espèce 𝐻2 𝑂 a gagné ce proton.
 Définition :
Une réaction d’acido-basique est caractérisée par un transfert de proton 𝐻+ entre un
acide est une base.
2- Définition de l’acide et de base selon Bronsted
On appelle acide une espèce chimique capable de céder un ou plusieurs protons 𝐻+ .

Exemples :
𝑯𝟐 𝑶 ; 𝑯𝟑 𝑶+ ; 𝑵𝑯+
𝟒 ; 𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯.

On appelle base une espèce chimique capable de capter un ou plusieurs protons 𝐻+ .

Exemples :
𝑯𝑶− ; 𝑯𝟐 𝑶 ; 𝑵𝑯𝟑 ; 𝑯𝑪𝑶𝑶−

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𝑰𝑰- Couples acide / base
1- Définition :
Deux espèces chimiques constituent un couple acide / base s’il est possible de passer
de l’un à l’autre par perte ou gain d’un proton 𝐻+ .

Exemples :
𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒⁄𝑏𝑎𝑠𝑒 𝑵𝑯+
𝟒 ⁄𝑵𝑯𝟑 ; 𝑯𝟐 𝑶⁄𝑯𝑶− ; 𝑯𝟑 𝑶+ ⁄𝑯𝟐 𝑶

2- Demi-équation acido-basique :
Soit 𝐴𝐻⁄𝐴− un couple 𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒⁄𝑏𝑎𝑠𝑒.
Si 𝐴𝐻 est l’un des réactifs il va donner sa base conjuguée : 𝑨𝑯 ⟶ 𝑨− + 𝑯+
Si 𝐴− est l’un des réactifs il va donner son acide conjugué : 𝑨− + 𝑯+ ⟶ 𝑨𝑯
La demi-équation du couple𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒⁄𝑏𝑎𝑠𝑒 𝐴𝐻⁄𝐴− s’écrit :
𝑨𝑯 ⇄ 𝑨− + 𝑯+

Exemple :
𝑵𝑯+𝟒 ⇄ 𝑵𝑯𝟑 + 𝑯+
ion ammonium ammoniac

3- Couple acide- base de l’eau :


L’eau a des propriétés acido-basiques :
*c’est un acide : 𝑯𝟐 𝑶 ⇄ 𝑯𝑶− + 𝑯+
Ion hydroxyde

*c’est une base : 𝑯𝟑 𝑶+ ⇄ 𝑯𝟐 𝑶 + 𝑯+


Ion hydronium

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4- Notion d’ampholyte :
L’eau se comporte comme un acide dans le couple 𝑯𝟐 𝑶⁄𝑯𝑶− et comme une base
dans le couple 𝑯𝟑 𝑶+ ⁄𝑯𝟐 𝑶, on l’appelle ampholyte (ou amphotère).

𝑰𝑰𝑰- L’équation chimique d’une réaction acido-basique


Si l’acide 𝐴1 𝐻 réagit sur la base 𝐴2 − , On écrit directement les demi-équations dans le
sens où elles se produisent.
𝑨𝟏 𝑯 ⇄ 𝑨𝟏− + 𝑯+
𝑨𝟐− + 𝑯+ ⇄ 𝑨𝟐 𝑯
La combinaison de ces 2 demi-équations donne l’équation de la réaction :
𝑨𝟏 𝑯 + 𝑨𝟐− ⇄ 𝑨𝟏− + 𝑨𝟐 𝑯

Application 1 :
La base 𝑵𝑯𝟑 réagit avec l’acide éthanoïque 𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯.
1- Ecrire les couples qui participent dans cette réaction.
2- Ecrire l’équation de la réaction.
Solution
1- Les couples participant à cette réaction sont :
𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯⁄𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶− et 𝑵𝑯𝟒+ ⁄𝑵𝑯𝟑
2- L’équation de la réaction :
𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯(𝒂𝒒) + 𝑵𝑯𝟑 (𝒂𝒒) ⟶ 𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶− (𝒂𝒒) + 𝑵𝑯𝟒 +(𝒂𝒒)

𝑰𝑽 − Indicateurs colorés acido-basiques :


Un indicateur coloré est un couple acide-base dont l’acide 𝐻𝐼𝑛 et la base 𝐼𝑛− n’ont pas
la même couleur. Son couple est noté : 𝐻𝐼𝑛⁄𝐼𝑛− .
En présence de l’acide 𝐻𝐴, la base de l’indicateur réagit selon la réaction :
𝑰𝒏− + 𝑯𝑨 ⟶ 𝑯𝑰𝒏 + 𝑨−
Le mélange prend la couleur de l’espèce acide 𝑯𝑰𝒏.

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En présence de la base 𝐴− , l’acide de l’indicateur réagit selon la réaction :
𝑯𝑰𝒏 + 𝑨− ⟶ 𝑰𝒏− + 𝑯𝑨
Le mélange prend la couleur de l’espèce basique 𝑰𝒏− .

Exemples :
Indicateur coloré Couleur de l’espèce acide Couleur de l’espèce base
BBT jaune Bleue
Hélianthine rose Jaune
Phénolphtaléine incolore rose

Exemples de couple acido-basique :

demi-équation L’acide sa base conjuguée couple acido-basique

𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻 ⇄ 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− + 𝐻+ 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻⁄𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂−
𝐻𝑁𝑂3 ⇄ 𝑁𝑂3− + 𝐻 + 𝐻𝑁𝑂3 𝑁𝑂3− 𝐻𝑁𝑂3 ⁄𝑁𝑂3−
𝑁𝐻4+ ⇄ 𝑁𝐻3 + 𝐻 + 𝑁𝐻4+ 𝑁𝐻3 𝑁𝐻4+ ⁄𝑁𝐻3
𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻 ⇄ 𝐻𝐶𝑂𝑂− + 𝐻 + 𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻 𝐻𝐶𝑂𝑂− 𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻⁄𝐻𝐶𝑂𝑂−
𝐻3 𝑂+ ⇄ 𝐻2 𝑂 + 𝐻+ 𝐻3 𝑂+ 𝐻2 𝑂 𝐻3 𝑂+ ⁄𝐻2 𝑂
𝐻𝐼𝑛 ⇄ 𝐼𝑛− + 𝐻 + 𝐻𝐼𝑛 𝐼𝑛− 𝐻𝐼𝑛⁄𝐼𝑛−

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Application 2 :
1- Ecrire les demi-équations de réactions acido-basiques relatives à :
a- L’acide nitreux 𝐻𝑁𝑂2 (𝑎𝑞)
b- L’ammoniac 𝑁𝐻3 (𝑎𝑞)
2- En déduire l’équation de la réaction entre l’acide nitreux et l’ammonic.
Solution
1-
a- Acide nitreux : 𝑯𝑵𝑶𝟐 ⇄ 𝑵𝑶𝟐− + 𝑯+
b- Ammonic : 𝑵𝑯𝟑 + 𝑯+ ⇄ 𝑵𝑯𝟒+
2- Equation de la réaction :
𝑯𝑵𝑶𝟐 (𝒂𝒒) + 𝑵𝑯𝟑 (𝒂𝒒) ⇄ 𝑵𝑶𝟐−(𝒂𝒒) + 𝑵𝑯𝟒+(𝒂𝒒)

Exercice :
On mélange un volume 𝑉1 = 12,0 𝑚𝐿 d’une solution d’acide méthanoïque 𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻(𝑎𝑞)
de concentration 𝐶1 = 0,16 𝑚𝑜𝑙 ⁄𝐿 avec un volume 𝑉2 = 23,0 𝑚𝐿 d’une solution basique
de l’ammoniac N𝐻3 (𝑎𝑞) de concentration 𝐶2 = 5 × 10−3 𝑚𝑜𝑙 ⁄𝐿.
1- Avec quelle verrerie a-t-on pu mesurer les volumes indiqués ?
2- Ecrire les couples acide/base étudiés et la demi-équation de chaque couple.
3- Ecrire l’équation de la réaction qui peut se produire.
3- Etablir la composition finale du système en quantité de matière, puis en
concentrations (construire le tableau d’avancement).

Correction

1- Verrerie utilisée pour mesurer les volumes :


Pipettes graduées de 25 𝑚𝐿 ou burette de 25 𝑚𝐿 .
2- Couples acide/base :

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Acide méthanoïque / ion éthanoate : 𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯 ⇄ 𝑯𝑪𝑶𝑶− + 𝑯+
Ion ammonium / ammoniac: 𝑵𝑯+
𝟒 ⇄ 𝑵𝑯𝟑 + 𝑯
+

3- Equation de la reaction:
𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯 (𝒂𝒒) + 𝑵𝑯𝟑 (𝒂𝒒) ⟶ 𝑯𝑪𝑶𝑶−(𝒂𝒒) + 𝑵𝑯+(𝒂𝒒)
4- Tableau d’avancement:
Calculons la quantité de matière des réactifs à l’état initial:
𝒏𝒊 (𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯) = 𝑪𝟏 . 𝑽𝟏 = 𝟎, 𝟏𝟔 × 𝟏𝟐 = 𝟏, 𝟗𝟐 𝒎𝒎𝒐𝒍
𝒏𝒊 (𝑵𝑯𝟑 ) = 𝑪𝟐 . 𝑽𝟐 = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟑 × 𝟐𝟑 = 𝟏, 𝟏𝟓 𝒎𝒎𝒐𝒍

Equation de la réaction 𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻 (𝑎𝑞) + 𝑁𝐻3 (𝑎𝑞) ⟶ 𝐻𝐶𝑂𝑂−(𝑎𝑞) + 𝑁𝐻4+ (𝑎𝑞)

Etat du avancement Quantité de matière en (𝑚𝑚𝑜𝑙)


système
Etat initial 𝑥=0 1,92 1,15 0 0

Au cours de la 𝑥 1,92 − 𝑥 1,15 − 𝑥 𝑥 𝑥

transformation
Etat final 𝑥 = 𝑥𝑚𝑎𝑥 1,92 − 𝑥𝑚𝑎𝑥 1,15 − 𝑥𝑚𝑎𝑥 𝑥𝑚𝑎𝑥 𝑥𝑚𝑎𝑥
𝑥𝑚𝑎𝑥 = 1,15 0,77 0 1,15 1,15

-Concentration des différentes espèces chimiques :


𝒏𝒇 (𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯) 𝑪𝟏 𝑽𝟏 − 𝒙𝒎𝒂𝒙
[𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯] = =
𝑽𝟏 + 𝑽𝟐 𝑽𝟏 + 𝑽𝟐
𝟎,𝟕𝟕×𝟏𝟎−𝟑
[𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯] = ≈ 𝟐, 𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍⁄𝑳
(𝟏𝟐+𝟐𝟑)×𝟏𝟎−𝟑
𝒙𝒎𝒂𝒙
[𝑯𝑪𝑶𝑶− ] = [𝑵𝑯𝟒+ ] =
𝑽𝟏 + 𝑽𝟐
𝟏, 𝟏𝟓 × 𝟏𝟎−𝟑
[𝑯𝑪𝑶𝑶− ] = [𝑵𝑯𝟒+ ] = −𝟑
≈ 𝟑, 𝟑. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍⁄𝑳
(𝟏𝟐 + 𝟐𝟑) × 𝟏𝟎

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Les réactions acido-basiques
DELAHI MOHAMED ( 1 Bac SM)

I) Les acides et les bases selon Bronsted :


Définition d’un acide selon Bronsted :
Un acide est espèces chimique (molécule ou ion) capable de
céder un proton H+ lors d’une réaction chimique.
Définition d’une base selon Bronsted :
Une base est une espèce chimique (molécule ou ion) capable
de capter un proton H+ lors d’une réaction chimique.
Quelques exemples d’acides et de bases usuels
 Acides du laboratoire :
 Solution d’acide chlorhydrique (H3O+(aq) + Cl-(aq))
 Solution d’acide nitrique (H3O+(aq) + NO3-(aq))
 Solution d’acide sulfurique (2H3O+(aq) + SO42-(aq))
 L’acide éthanoïque CH3COOH Nicolaus Huhannes Bronsed
 Solution de dioxyde de carbone CO2,H2O
 Acides de la vie courante :
 Les détartrants ,Antikal, Ajax, Harpic.. (contiennent de l’acide chlorhydrique ou
phosphorique)
 Le vinaigre (contient de l’acide éthanoïque)
 Le coca-cola (contient de l’acide phosphorique)…
 Bases du laboratoire :
 Solution d’hydroxyde de sodium ou soude (Na+(aq) + HO-(aq))
 Solution d’hydroxyde de potassium (K+(aq) + HO-(aq))
 L’ammoniac (NH3)
 Solution de carbonate de sodium (2Na+(aq) + CO32-(aq))
 Bases de la vie courante :
 Déboucheur, Destop (contient de la soude)
 Levure.
II) Couple acide / base
1 – Définition
Un couple acide / base est constitué d’un acide et d’une base qui se transforment l’une en
l’autre par un transfert d’un proton H+.
A c id e  b a s e + H +
L’acide et la base sont conjugués.
Exemple :
Formule du couple acide/base noms Demi-équation
NH4+(aq)/NH3(aq) Ion ammonium/ammoniac NH 4+
(aq)  NH 3(aq) + H +
CH3COOH/CH3COO- Acide éthanoïque/ion éthanoate CH 3COOH  CH 3COO(aq)
-
+ H+
HCO3-/CO32- Ion hydrogénocarbonate/ion HCO3- = CO32- + H+
carbonate
CO2,H2O/ HCO3- Dioxyde de carbone solvaté/ Ion CO2,H2O = HCO3- + H+
hydrogénocarbonate
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2 – Les couples de l’eau
L’eau est un ampholyte (ou espèce amphotère) car elle appartient à deux couples
acido-basique :
- l’eau est la base du couple acido-basique H3O+/H2O (H3O+(aq) = H2O(l) + H+)
- l’eau est l’acide du couple acido-basique H2O/HO- (H2O(l) = HO-(aq) + H+)
autre espèce amphotère : l’ion hydrogénocarbonate HCO3-

3 – Les indicateurs colorés

Un indicateur coloré est un couple acido-basique pour lequel la forme acide n’a pas la
même couleur que sa forme conjuguée basique.
Le changement de couleur de l’indicateur coloré a lieu pour une valeur de pH particulière
caractéristique de l’indicateur. On peut noter ce couple IndH/Ind-.
Exemples
Indicateur coloré Couleur forme acide Zone de virage Couleur forme basique

Bleu de bromothymol (BBT) jaune 6 < pH < 7,6 Bleu


Hélianthine rouge 3,1 < pH < 4,4 Jaune
Phénolphtaléïne incolore 8,2 < pH < 10 Rouge-violacé

III) Equation chimique d’une réaction acido-basique


1 – Caractéristiques
Une réaction acido-basique fait intervenir deux couples acide/base.
Pour obtenir l’équation d’une réaction acido-basique, on peut additionner les deux
demi-équations de chacun des couples acide/base mis en jeu.
Réaction entre un acide 1 et une base 2 appartenant respectivement aux couples acide 1/base 1
et acide 2/base 2 :
+
acide 1  base 1 + H
base 2 + H+  acide 2
acide 1 + base 2 + H+  base 1 + acide 2 + H+
acide 1 + base 2  base 1 + acide 2
Remarque : cette réaction s’accompagne d’une variation de pH.
2 – Exemples :
Réaction entre HO- et CH3COOH :
HO- + H+  H2O
CH3COOH  CH3COO- + H+
HO- + CH3COOH  H2O + CH3COO-
Réaction entre HCO3- et H3O+ :
H3O+  H2O + H+
HCO3- + H+  CO2,H2O

HCO3 + H3O+ = CO2 + 2 H2O

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I- Réaction d’oxydo-réduction

1- Transfert électronique :

Expérience et observation :

On immerge une plaque de zinc dans une solution de sulfate de cuivre(𝐼𝐼).

On observe un dépôt rouge de cuivre et la décoloration de la solution.


L’addition de la soude fait apparaitre un précipité blanc ce qui implique la présence des ions
𝑍𝑛2+ dans la solution.
L’équation de la réaction peut alors s’écrire :

𝒁𝒏(𝒔) + 𝑪𝒖𝟐+ 𝟐+
(𝒂𝒒) ⇄ 𝒁𝒏(𝒂𝒒) + 𝑪𝒖(𝒔)

Chaque atome de zinc se transforme en ion zinc par perte de deux électrons, On écrira :

𝒁𝒏(𝒔) ⇄ 𝒁𝒏𝟐+
(𝒂𝒒) + 𝟐𝒆

L’ion cuivre 𝐼𝐼 capte deux électrons pour se transformer en atome 𝐶𝑢 , on écrira :

𝑪𝒖𝟐+ −
(𝒂𝒒) + 𝟐𝒆 ⇄ 𝑪𝒖(𝒔)

Au cours de cette réaction il y’a transfert d’électrons entre l’atome de zinc et l’ion cuivre 𝐼𝐼.
Il caractérise une réaction d’oxydo-réduction.

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2- Définitions :

2-1- Oxydation et réduction :

Une oxydation est une réaction chimique au cours de laquelle une espèce chimique un oxydant
gagne un ou plusieurs électrons.
Une réduction est une réaction chimique au cours de laquelle une espèce chimique un réducteur
perd un ou plusieurs électrons.

2-2- Un oxydant et un réducteur :

Un oxydant est une espèce chimique susceptible de capter un ou plusieurs électron(s).


Un réducteur est une espèce chimique susceptible de perdre un ou plusieurs électron(s).

2-3- Réaction d’oxydo-réduction :

On appelle une réaction qui met en jeu un transfert d’électron entre un oxydant et un réducteur, une
réaction d’oxydo-réduction.

Exemple :

Une oxydation transforme un réducteur en son oxydant conjugué.


Une réduction transforme un oxydant en son réducteur conjugué.

𝑰𝑰- Couple oxydant / réducteur :

1- Définition :

Un couple oxydant / réducteur est un ensemble formé par un oxydant et un réducteur qui se
correspondent dans la même demi-équation redox.

𝒐𝒙𝒚𝒅𝒂𝒏𝒕 + 𝒏𝒆− ⇄ 𝒓é𝒅𝒖𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓

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2- Exemples :

Les exemples suivants sont à connaitre.

Couple Oxydant Réducteur Demi-équation rédox


+ + +
𝐻(𝑎𝑞) ⁄𝐻2 (𝑔) Ion hydrogène 𝐻(𝑎𝑞) Dihydrogène 2𝐻(𝑎𝑞) + 2𝑒 − ⇄ 𝐻2(𝑔)
𝐻2 (𝑔)
𝑛+ 𝑛+
𝑀(𝑎𝑞) ⁄𝑀 (𝑠) Cation métallique Métal 𝑀(𝑎𝑞) + 𝑛𝑒 − ⇄ 𝑀(𝑠)
𝐹𝑒 3+ 2+
(𝑎𝑞) ⁄𝐹𝑒 (𝑎𝑞)
3+
Ion fer (𝐼𝐼𝐼) 𝐹𝑒(𝑎𝑞) 2+
Ion fer (𝐼𝐼) 𝐹𝑒(𝑎𝑞) 3+
𝐹𝑒(𝑎𝑞) 2+
+ 𝑒 − ⇄ 𝐹𝑒(𝑎𝑞)
− − −
𝐼2(𝑎𝑞) ⁄𝐼(𝑎𝑞) Diiode 𝐼2 (𝑎𝑞) Ion iodure 𝐼(𝑎𝑞) 𝐼2(𝑎𝑞) + 2𝑒 − ⇄ 2𝐼(𝑎𝑞)

𝑆4 𝑂62−(𝑎𝑞) ⁄𝑆2 𝑂32−(𝑎𝑞) Ion tétrathionate Ion thionate 𝑆4 𝑂62−(𝑎𝑞) + 2𝑒 − ⇄ 2𝑆2 𝑂32−(𝑎𝑞)

𝑰𝑰𝑰- Réaction d’oxydo-réduction :

1- Demi-équation d’oxydo-réduction :

L’écriture des demi-équations redox est basée sur les lois de conservation des éléments et des
charges électriques.
Premier exemple :
𝑭𝒆𝟑+ − 𝟐+
(𝒂𝒒) + 𝟐𝒆 ⇄ 𝑭𝒆(𝒂𝒒)

La conservation de la charge électrique est assurée par les électrons

Deuxième exemple :
On considère le couple 𝑀𝑛𝑂4−(𝑎𝑞) ⁄𝑀𝑛(𝑎𝑞)
2+

𝑴𝒏𝑶𝟒− (𝒂𝒒) + 𝟖𝑯+ − 𝟐+


(𝒂𝒒) + 𝟓𝒆 ⇄ 𝑴𝒏(𝒂𝒒) + 𝟒𝑯𝟐 𝑶(𝒍)

La conservation de l’oxygène nécessite l’intervention de l’eau et les ions 𝐻3 𝑂+ ou 𝐻 + .

2- Les réactions d’oxydo-réduction :

Une réaction d’oxydo-réduction met en jeu deux couples redox. Elle consiste en un transfert d’un ou
plusieurs électron(s) du réducteur de l’un des couples à l’oxydant de l’autre couple.
Les électrons n’apparaissent pas dans l’équation de la réaction.
On écrira pour les deux couples 𝑶𝒙𝟏 ⁄𝒓é𝒅𝟏 et 𝑶𝒙𝟐 ⁄𝒓é𝒅𝟐 :

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Demi-équation électronique :
𝒓é𝒅𝟏 ⇄ 𝑶𝒙𝟏 + 𝒏𝟏 𝒆− × 𝒏𝟐
Demi-équation électronique :

𝑶𝒙𝟐 + 𝒏𝟐 𝒆− ⇄ 𝒓é𝒅𝟐 × 𝒏𝟏
-------------------------------------------------------
Equation bilan :
𝒏𝟐 𝒓é𝒅𝟏 + 𝒏𝟏 𝒐𝒙𝟐 ⟶ 𝒏𝟐 𝒐𝒙𝟏 + 𝒏𝟏 𝒓é𝒅𝟐

Application 1 :
Ecrire l’équation de l’oxydo-réduction entre les ions 𝑓𝑒𝑟 (𝐼𝐼) et les ions permanganate 𝑀𝑛𝑂4− en
milieu acide.
𝟑+ 𝟐+ − 𝟐+
On écrira pour les deux couples 𝑭𝒆(𝒂𝒒) ⁄𝑭𝒆(𝒂𝒒) et 𝑴𝒏𝑶𝟒 (𝒂𝒒) ⁄𝑴𝒏(𝒂𝒒) :

𝟐+
𝑭𝒆(𝒂𝒒) ⇄ 𝑭𝒆𝟑+
(𝒂𝒒) + 𝟐𝒆

(× 𝟓)
+
𝑴𝒏𝑶𝟒− (𝒂𝒒) + 𝟖𝑯(𝒂𝒒) + 𝟓𝒆− ⇄ 𝑴𝒏𝟐+
(𝒂𝒒) + 𝟒𝑯𝟐 𝑶(𝒍) (× 𝟏)

------------------------------------------------------------------------------------------
𝟐+
𝑴𝒏𝑶𝟒− (𝒂𝒒) + 𝟓𝑭𝒆(𝒂𝒒) + 𝟖𝑯+ 𝟐+ 𝟑+
(𝒂𝒒) ⇄ 𝑴𝒏(𝒂𝒒) + 𝟓𝑭𝒆(𝒂𝒒) + 𝟒𝑯𝟐 𝑶(𝒍)

Application 2 :
Ecrire l’équation de l’oxydo-réduction entre l’eau oxygénée 𝐻2 𝑂2 et les ions bichromate 𝐶𝑟2 𝑂7− en
milieu acide.
𝟐− 𝟑+
On écrira pour les deux couples 𝑶𝟐(𝒈) ⁄𝑯𝟐 𝑶𝟐 (𝒂𝒒) et 𝑪𝒓𝟐 𝑶𝟕 (𝒂𝒒) ⁄𝑪𝒓(𝒂𝒒) :

𝑯𝟐 𝑶𝟐 (𝒂𝒒) ⇄ 𝑶𝟐(𝒈) + 𝟐𝑯+


(𝒂𝒒) + 𝟐𝒆

(× 𝟑)
+
𝑪𝒓𝟐 𝑶𝟕𝟐−(𝒂𝒒) + 𝟏𝟒𝑯(𝒂𝒒) + 𝟔𝒆− ⇄ 𝟐𝑪𝒓𝟑+
(𝒂𝒒) + 𝟕𝑯𝟐 𝑶(𝒍) (× 𝟏)

------------------------------------------------------------------------------------------
𝑪𝒓𝟐 𝑶𝟕𝟐−(𝒂𝒒) + 𝟑𝑯𝟐 𝑶𝟐 (𝒂𝒒) + 𝟖𝑯+ 𝟑+
(𝒂𝒒) ⇄ 𝟐𝑪𝒓(𝒂𝒒) + 𝟑𝑶𝟐 (𝒈) + 𝟕𝑯𝟐 𝑶(𝒍)

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Exercice corrigé :
+
On plonge une lame de zinc de masse 𝑚 = 2𝑔 dans une solution d’acide chlorhydrique (𝐻(𝑎𝑞) +

𝐶𝑙(𝑎𝑞) )en excès.
Au cours de la réaction il y a formation des ions 𝑍𝑛2+ et production d’un gaz qui donne une
détonation en présence d’une flamme.
1- Ecrire les demi-équations équations redox et l’équation bilan entre l’acide chlorhydrique et le zinc.
2- Dresser le tableau d’avancement de la réaction et déterminer l’avancement maximal.
3- Calculer le volume de dihydrogène libéré à la fin de réaction.
4- Calculer la masse m’ du chlorure de zinc formé à la fin de la réaction.
On donne : 𝑉𝑚 = 25 𝐿. 𝑚𝑜𝑙 −1 ; 𝑀(𝑍𝑛) = 64,5 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 ; 𝑀(𝐶𝑙) = 35,5 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1

Correction

1- Demi-équations équations redox et l’équation bilan :

𝟐𝑯+ −
(𝒂𝒒) + 𝟐𝒆 ⇄ 𝑯𝟐(𝒈)

𝒁𝒏(𝒔) ⇄ 𝒁𝒏𝟐+
(𝒂𝒒) + 𝟐𝒆

-------------------------------------------
𝒁𝒏(𝒔) + 𝟐𝑯+ 𝟐+
(𝒂𝒒) ⇄ 𝒁𝒏(𝒂𝒒) + 𝑯𝟐(𝒈)
2- Tableau d’avancement de la réaction :
Déterminons le nombre de mole de Zn initial :
𝒎 𝟐
𝒏𝒊 (𝒁𝒏) = = ≈ 𝟑, 𝟏. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍
𝑴(𝒁𝒏) 𝟔𝟓, 𝟒
Equation de la réaction 𝒁𝒏(𝒔) + 𝟐𝑯+
(𝒂𝒒) ⇄ 𝒁𝒏𝟐+
(𝒂𝒒) + 𝑯𝟐(𝒈)

Etat du système Avancement 𝒆𝒏 (𝒎𝒐𝒍) Quantité de matière 𝒆𝒏 (𝒎𝒐𝒍)

initial 𝒙=𝟎 𝟑, 𝟏. 𝟏𝟎−𝟐 en excès 𝟎 𝟎

Intermédiaire 𝒙 𝟑, 𝟏. 𝟏𝟎−𝟐 − 𝒙 en excès 𝒙 𝒙


final 𝒙 = 𝒙𝒎𝒂𝒙 𝟑, 𝟏. 𝟏𝟎−𝟐 − 𝒙𝒎𝒂𝒙 en excès 𝒙𝒎𝒂𝒙 𝒙𝒎𝒂𝒙

Réactif limitant est le zinc puisque l’acide est en excès donc l’avancement maximal est :

𝟑, 𝟏. 𝟏𝟎−𝟐 − 𝒙𝒎𝒂𝒙 = 𝟎 ⟹ 𝒙𝒎𝒂𝒙 = 𝟑, 𝟏. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍

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3- Volume de dihydrogène libéré à la fin de réaction :
D’après le tableau d’avancement :
𝑽
𝒏𝒇 (𝑯𝟐 ) = 𝒙𝒎𝒂𝒙 = ⟹ 𝑽 = 𝑽𝒎 . 𝒙𝒎𝒂𝒙
𝑽𝒎
𝑽 = 𝟐𝟓 × 𝟑, 𝟏. 𝟏𝟎−𝟐 = 𝟎, 𝟕𝟕𝟓 𝑳
4- Masse m’ du chlorure de zinc formé : (𝑍𝑛2+ + 2𝐶𝑙 − )
D’après le tableau d’avancement :

𝒏𝒇 (𝒁𝒏𝟐+ ) = 𝒏𝒇 (𝒁𝒏𝑪𝒍𝟐 ) = 𝒙𝒎𝒂𝒙


𝒎′
𝒏𝒇 (𝒁𝒏𝑪𝒍𝟐 ) = ⟹ 𝒎′ = 𝒙𝒎𝒂𝒙 . [𝑴(𝒁𝒏) + 𝟐𝑴(𝑪𝒍)]
𝑴(𝒁𝒏𝑪𝒍𝟐 )
𝒎′ = 𝟑, 𝟏. 𝟏𝟎−𝟐 × (𝟔𝟒, 𝟓 + 𝟑𝟓, 𝟓 × 𝟐) = 𝟒, 𝟐𝟎 𝒈

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Les réactions d'oxydo-réduction
DELAHI MOHAMED ( 1 bac SM)

I – REACTIONS D’OXYDO-REDUCTION, OXYDANT, REDUCTEUR

1 – Définitions
Définition d’une réaction d’oxydo-réduction :
C’est une réaction caractérisée par un transfert d’électrons entre un oxydant et un réducteur.

Exemple : réaction entre Fe et Cu2+(aq)


+
Fe(s) + Cu 2(aq)  Fe(aq)
2+
+ Cu (s)
Définition d’un oxydant :
Un oxydant est une espèce chimique (molécule ou ion) capable de capter un ou
plusieurs électrons lors d’une réaction chimique.

Définition d’un réducteur :


Un réducteur est une espèce chimique (molécule ou ion) capable de céder un ou
plusieurs électrons lors d’une réaction chimique.

Cu(s) Cu2+(aq) + 2e-

Réducteur Oxydant

Définition d’une oxydation :


Une oxydation est une perte d’électrons.

Définition d’une réduction :


Une réduction est un gain d’électrons.

2 – Oxydants et réducteurs dans la classification périodique

En classe de 2nde, nous avons vu qu’un élément dont la dernière couche n’est pas remplie
complètement tend à acquérir la structure du gaz rare le plus proche.
- S’il tend à gagner des électrons, c’est un oxydant.
- S’il tend à perdre des électrons, c’est un réducteur.
Exemples :
Na (gaz rare le plus proche Ne) : tend à perdre 1 é ; c’est le réducteur du couple Na+/Na.
I2 (gaz rare la plus proche Xe) : tend à gagner 1 é ; c’est l’oxydant du couple I2/I-.
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1/3
II – COUPLE OXYDANT-REDUCTEUR

1- Définition

Un couple oxydant/réducteur est constitué d’un oxydant et d’un réducteur qui se transforment
l’un en l’autre par un transfert d’électrons.
Oxydant + né = réducteur
Exemples :
- couple Fe2+/Fe Fe2+ + 2é  Fe
(oxydant) (réducteur)
- -
- couple I2/I I2 + 2é  2I

2 – Equilibre d’une demi-équation associée à un couple

La demi-équation respecte les même règles d’ajustement de la stoechiométrie que les équations
chimiques.
Méthode d’équilibre d’une demi équation redox en milieu acide :
- Ecrire la demi-équation sous la forme Ox + né = red
- Assurer, si nécessaire la conservation des éléments autres que H et O.
- Assurer la conservation de l’élément O avec des molécules d’eau.
- Assurer la conservation de l’élément H avec des protons H+.
- Assurer la conservation de la charge avec des électrons.

Méthode d’équilibre d’une demi équation redox en milieu basique :


- Equilibrer la demi-équation en milieu acide.
- Ecrire l’autoprotolyse de l’eau avec autant d’H+ que dans l’équation précedente
Autoprotolyse de l’eau : H+ + HO-  H2O
- Additionner les deux équations précédentes de manière à éliminer les H+.

a) Exemples de couples cation métallique / métal

Cu2+(aq) + 2é  Cu(s) Zn2+(aq) + 2é  Zn(s)


Pb2+(aq) + 2é  Pb(s) Al3+(aq) + 3é  Al(s) …

b) Exemple de couple cation métallique / cation métallique

Fe3+(aq) + é  Fe2+(aq)

c) Exemples de couples ion métallique / molécule

2H+(aq) + 2é  H2(g) I2(aq) + 2é  2I-(aq)

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2/3
d) Exemples de couples dans lequel un élément commun s’associe à l’oxygène
S2O82-(aq) + 2é  2SO42-(aq) ; S4O62-(aq) + 2é  S2O32-(aq)

Equilibre en milieu acide :


MnO4-(aq) + 8H+ + 5e  Mn2+(aq) + 4H2O O2 + 2H+ + 2é  H2O(l)
2HClO(aq) + 2H+ + 2é  Cl2 + 2H2O Cr2O72-(aq) + 14H+ + 6é  2Cr3+(aq) + 7H2O

Equilibre en milieu basique :


IO3-(aq)/I-(aq) IO3- + 6é + 6H+  I- + 3H2O
6H2O  6H+ + 6HO-
IO3- + 6é + 3H2O  I- + 6HO-

ClO-(aq)/Cl2(g) 2ClO- + 2é + 4H+  Cl2 + 2H2O


4H2O  4H+ + 4HO-
2ClO- + 2é + 2H2O  Cl2 + 4HO-

MnO4-(aq)/MnO2(s) MnO4-(aq) + 3é + 4H+  MnO2(s) + 2H2O


4H2O  4H+ + 4HO-
MnO4-(aq) + 3é + 2H2O  MnO2(s) + 4HO-

III – EQUATION CHIMIQUE D’UNE REACTION D’OXYDO-REDUCTION

1 – Caractéristiques
Une réaction d’oxydo-réduction fait intervenir deux couples oxydant/réducteur.

Pour obtenir l’équation d’une réaction d’oxydo-réduction, on peut additionner les deux demi-
équations de chacun des couples oxydant/réducteur mis en jeu.

Réaction entre un oxydant 1 et un réducteur 2 appartenant respectivement aux couples oxydant


1/ réducteur 1 et oxydant 2/ réducteur 2 :
n' x (oxydant 1 + né  réducteur 1)
n x (réducteur 2  oxydant 2 + n’é)

oxydant 1 + réducteur 2 + n’né  réducteur 1 + oxydant 2 + nn’é


oxydant 1 + réducteur 2  réducteur 1 + oxydant 2

2 – Exemples

Réaction entre la vitamine (ou acide ascorbique) C2H8O6 et le diiode


Couples : C2H6O6 /C2H8O6 I2 / I -
C2H8O6  C2H6O6 2é + 2H+
I2 + 2é  2I- .

C2H8O6 + I2  C2H6O6 + 2I- + 2H+

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3/3
𝑰- Principe du dosage
1- Dosage d’une espèce chimique :
Doser (ou titrer) une espèce chimique en solution, c’est déterminer sa concentration molaire dans la
solution considérée.
Lors du titrage, la concentration de l’une des deux solutions doit être connue, et celle de l’autre est a
déterminer.
La solution de concentration connue est appelée solution titrante , l’autre est appelée solution
titrée.

2- Méthode de dosage :
2-1- dosage non destructifs :
Ce type de dosage ne modifie pas la solution dosée, donc cette solution peut être utilisée une autre
fois.
Exemple : l’utilisation de la courbe d’étalonnage pour déterminer la concentration d’un soluté en
solution.

2-2- Dosage destructifs :


Il se produit, dans ce type de dosage, une transformation chimique de la solution dosée, ce qui
entraine la destruction de cette solution.

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3- Réaction de dosage :
Pour qu’une réaction chimique soit utilisée comme réaction de dosage, il faut qui elle soit :

 Univoque : les deux réactifs, titré et titrant, réagissent selon une seule et unique réaction.

 Totale : un des deux réactifs mis en présence doit disparaitre complètement.

 Rapide : l’état final du système chimique rapidement.

4- L’équivalence :
L’étude de la réaction du dosage permet la détermination de la concentration cherchée.
A l’équivalence les deux réactifs titré et titrant sont consommés totalement.

-Comment on repère l’équivalence ?


L’objectif principal du dosage c’est le repérage de l’équivalence.
On peut repérer l’équivalence à l’aide du :

 Changement du couleur du milieu réactionnel.

 Changement de couleur de l’indicateur coloré ajouté au milieu réactionnel avant le dosage.

 Traçage de la courbe de l’évolution de la conductance du milieu réactionnel.

𝑰𝑰- Dosage acido-basique


1- Manipulation :
Le bécher contient un volume 𝑉𝐴 = 100 𝑚𝐿d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration 𝐶𝐴
inconnu.
On met la cellule condutimétrique dans le bécher pour mesurer la conductance de la solution.
On remplit une burette par une solution d’hydroxyde de sodium de concentration 𝐶𝐵 = 0,1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 .

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Le tableau de résultats :

La courbe 𝑮 = 𝒇(𝑽𝑩 ) :

2- Analyse de la courbe :
La courbe est formée de deux portions de droites qui se coupent en un point 𝐸 d’abscisse 𝑉é𝑞 .

-Avant l’équivalence 𝑉𝐵 < 𝑉é𝑞 : Le réactif limitant est 𝐻𝑂− .

Dans le bécher les ions 𝐻3 𝑂+ disparus sont remplacés par les ions 𝑁𝑎+ apportés par la solution
d’hydroxyde de sodium. Puisque 𝜆𝑁𝑎+ ≪ 𝜆𝐻3 𝑂+ , la conductance diminue.

-Après l’équivalence 𝑉𝐵 > 𝑉é𝑞 : le réactif limitant est 𝐻3 𝑂+ est totalement consommé.
Les ions 𝑁𝑎 + et 𝐻𝑂− apportés par la solution basiques ajoutée ne sont plus consommés, et la
conductance augmente.
-A l’équivalence : la conductance est minimale.

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3- Equivalence :
Tableau d’avancement de la réaction de dosage :

L’état du système L’avancement 𝑯𝟑 𝑶+


(𝒂𝒒) + 𝑯𝑶−
(𝒂𝒒) ⟶ 𝑯𝟐 𝑶(𝒍)

Initial 𝒙=𝟎 𝒏𝒊 (𝑯𝟑 𝑶+ ) = 𝑪𝑨 . 𝑽𝑨 𝒏𝒂 (𝑯𝑶− ) = 𝑪𝑩 . 𝑽𝑩 En excès

final 𝒙𝑬 𝑪𝑨 . 𝑽𝑩 − 𝒙𝑬 𝑪𝑩 . 𝑽𝑩𝑬 − 𝒙𝑬 En excès

A l’équivalence la quantité de matière initiale des ions 𝐻3 𝑂+ est égale à la quantité de matière des
ions 𝐻𝑂− ajoutés :
𝒏𝒊 (𝑯𝟑 𝑶+ ) = 𝑪𝑨 . 𝑽𝑨
𝒏𝒊 (𝑯𝟑 𝑶+ ) = 𝒏𝒂 (𝑯𝑶− ) ⇔ { ⟹ 𝑪𝑨 . 𝑽𝑨 = 𝑪𝑩 . 𝑽𝑩𝑬
𝒏𝒂 (𝑯𝑶− ) = 𝑪𝑩 . 𝑽𝑩𝑬

𝑪𝑩 . 𝑽𝑩𝑬 𝟎, 𝟏 × 𝟏𝟎
𝑪𝑨 = ⟹ 𝑪𝑨 = = 𝟏, 𝟎. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍. 𝑳−𝟏
𝑽𝑨 𝟏𝟎𝟎

𝑰𝑰𝑰- Dosage oxydo-réduction


1- Manipulation :
2-1- évolution du système chimique :
La burette contient une solution de permanganate de potassium (𝐾 + + 𝑀𝑛𝑂4− ) acidifiée de
concentration 𝐶2 = 2,5.10−2 𝑚𝑙. 𝐿−1.

Le bécher contient un volume 𝑉1 = 10 𝑚𝐿 d’une solution de sulfate de fer 𝐼𝐼 (𝐹𝑒 2+ + 𝑆𝑂42− ) de


concentration 𝐶1 .

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On appelle 𝑛𝑖 (𝐹𝑒 2+ ) la quantité de matière des ions 𝐹𝑒 2+ initiale et 𝑛𝑎 (𝑀𝑛𝑂4− )la quantité de matière
ajoutée de la burette.

𝟐+ + 𝟐+ 𝟑+
Equation de la réaction 𝑴𝒏𝑶−
𝟒 (𝒂𝒒) + 𝟓𝑭𝒆(𝒂𝒒) + 𝟖𝑯(𝒂𝒒) ⟶ 𝑴𝒏(𝒂𝒒) + 𝟓𝑭𝒆(𝒂𝒒) + 𝟒𝑯𝟐 𝑶(𝒍)

Etat du système avancement Quantité de matière en (𝒎𝒐𝒍)

Etat initial 𝒙=𝟎 𝑪𝟐 . 𝑽𝟐 𝑪𝟏 . 𝑽 𝟏 En excès 𝟎 𝟎 En excès

Au cours de 𝒙 𝑪𝟐 . 𝑽𝟐 − 𝒙 𝑪𝟏 . 𝑽𝟏 − 𝟓𝒙 En excès 𝒙 𝟓𝒙 En excès


transformation

Etat final 𝒙𝑬 𝑪𝟐 . 𝑽𝟐 − 𝒙𝑬 𝑪𝟏 . 𝑽𝟏 − 𝟓𝒙𝑬 En excès 𝒙𝑬 𝟓𝒙𝑬 En excès

1-2- L’équivalence :
L’équivalence est atteinte lorsque les réactifs (espèce titrée et espèce titrante) ont été mélangés dans
les proportions stœchiométriques.

𝒏𝒂 (𝑴𝒏𝑶− 𝟒 ) − 𝒙𝑬 = 𝟎
{ 𝟐+ ⟹ 𝒏𝒊 (𝑭𝒆𝟐+ ) = 𝟓𝒏𝒂 (𝑴𝒏𝑶−
𝟒 ) ⟹ 𝑪𝟏 . 𝑽𝟏 = 𝟓 𝑪𝟐 . 𝑽𝟐𝑬
𝒏𝒊 (𝑭𝒆 ) − 𝟓𝒙𝑬 = 𝟎

𝟓 𝑪𝟐 . 𝑽𝟐𝑬
𝑪𝟏 =
𝑽𝟏

2- Repérage de l’équivalence :
Le repérage de l’équivalence se fait grâce au changement de couleur de la solution contenue dans le
bécher.

Avant l’équivalence : le réactif limitant est la solution titante , il disparait totalement. La couleur
de la solution dans le bécher est celle de la solution titrée (vert pour 𝐹𝑒 2+ ) et les espèces produites
(rouille pour 𝐹𝑒 3+ incolore pour 𝑀𝑛2+ ). La couleur de la solution dans le bécher est rouille.

Après l’équivalence : le réactif limitant est la solution titrée, il disparait totalement. La couleur de
la solution dans le bécher est celle de la solution titrante (violet). La couleur de la solution dans le
bécher est violette.

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Exercice corrigé :
Pour une solution de diiode 𝐼2 (𝑎𝑞) , on verse un volume 𝑉𝑂𝑥 = 20,0 𝑚𝐿 dans un bécher avec l’empois
d’amidon ; on obtient alors une solution bleu foncé (l’empois d’amidon est un indicateur coloré
permettant de visualiser le passage de l’équivalence : avant l’équivalence la solution est bleue : après
l’équivalence la solution est incolore).
+
Dans une burette graduée, on introduit une solution de thiosulfate de sodium (2𝑁𝑎(𝑎𝑞) + 𝑆2 𝑂32−(𝑎𝑞) ) où

la concentration des ions thiosulfate est : 𝐶𝑟é𝑑 = 0,20 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 .


On fait couler cette solution dans le bécher jusqu’à disparition de la couleur bleu foncé : on versé un
volume 𝑉𝑟é𝑑 = 24,2 𝑚𝐿 de solution titrante. La disparition de la couleur bleue foncé démontre la
disparition totale du diiode 𝐼2(𝑎𝑞) dans le bécher.
1- Ecrire l’équation de la réaction du dosage sachant que les couples d’oxydo-réduction mis en

œuvre sont : 𝐼2(𝑎𝑞) ⁄𝐼(𝑎𝑞) et 𝑆4 𝑂62−(𝑎𝑞) ⁄𝑆2 𝑂32−(𝑎𝑞) .
Préciser lors de cette équation chimique quelle est l’espèce oxydante et l’espèce réductrice.
2- Définie l’équivalence d’un dosage.
3- A l’aide d’un tableau d’avancement déterminer la relation que l’on peut écrire à l’équivalence.
4- Calculer la concentration de diiode 𝐼2 dans la solution dosée.
En déduire la masse de diiode 𝐼2 dans le volume 𝑉 = 200 𝑚𝐿 de solution.
5- A l’équivalence, déterminer la concentration de toutes les espèces chimiques présentes dans le
mélange.

Donnés : masse molaire de diiode 𝐼2 : 𝑀(𝐼2 = 253,8 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1

Correction
1- Equation de la réaction du dosage :
𝐼2 (𝑎𝑞) + 2𝑒 − ⇄ 2𝐼 −(𝑎𝑞)
2𝑆2 𝑂32−(𝑎𝑞) ⇄ 𝑆4 𝑂62−(𝑎𝑞) + 2𝑒 −
------------------------------------------------------

𝐼2 (𝑎𝑞) + 2𝑆2 𝑂32−(𝑎𝑞) ⇄ 2𝐼 −(𝑎𝑞) + 𝑆4 𝑂62−(𝑎𝑞)

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𝐼2 est l’espèce oxydant

𝑆2 𝑂32− est l’espèce réducteur


2- l’équivalence est atteinte lorsque les réactifs (titrant est titré) ont totalement disparu.
3- Tableau d’avancement :
Equation de la réaction 𝐼2 (𝑎𝑞) + 2𝑆2 𝑂32−(𝑎𝑞) ⇄ 2𝐼 −(𝑎𝑞) + 𝑆4 𝑂62−(𝑎𝑞)
Etat du système Avancement Quantité de matière en (mol)

Etat initial 0 𝐶𝑜𝑥 . 𝑉𝑜𝑥 𝐶𝑟é𝑑 . 𝑉𝑟é𝑑 = 0 0 0


Etat intermédiaire 𝑥 𝐶𝑜𝑥 . 𝑉𝑜𝑥 𝐶𝑟é𝑑 . 𝑉𝑟é𝑑 − 2𝑥 2𝑥 𝑥
Etat final (équivalence) 𝑥𝑚𝑎𝑥 𝐶𝑜𝑥 . 𝑉𝑜𝑥 − 𝑥𝐸 𝐶𝑟é𝑑 . 𝑉𝐸 − 2𝑥𝐸 2𝑥𝐸 𝑥𝐸

D’après le tableau d’avancement, à l’équivalence :


𝑪 .𝑽 −𝒙 =𝟎 𝑪 .𝑽 =𝒙
{𝑪 𝒐𝒙 . 𝑽𝒐𝒙− 𝟐𝒙𝑬 = 𝟎 ⟹ {𝑪 𝒐𝒙 . 𝑽𝒐𝒙 = 𝟐𝒙𝑬 ⟹ 𝑪𝒓é𝒅. 𝑽𝑬 = 𝟐𝑪𝒐𝒙 . 𝑽𝒐𝒙
𝒓é𝒅 𝑬 𝑬 𝒓é𝒅 𝑬 𝑬

4- La concentration de diiode 𝐼2 dans la solution dosée :

- D’après la relation d’équivalence :


𝐶𝑟é𝑑 . 𝑉𝐸 = 2𝐶𝑜𝑥 . 𝑉𝑜𝑥
𝐶𝑟é𝑑 . 𝑉𝐸
𝐶𝑜𝑥 =
2. 𝑉𝑜𝑥
Application numérique :
0,2 × 24,2
𝐶𝑟é𝑑 = = 0,12 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
2 × 20
- La masse de diiode 𝐼2 dans le volume 𝑉 = 200 𝑚𝐿 de solution :
𝑛(𝐼2 ) = 𝐶𝑜𝑥 . 𝑉 ⟹ 𝑛(𝐼2 ) = 0,12 × 0,2 = 2,4.10−2 𝑚𝑜𝑙
𝑚(𝐼2 ) = 𝑛(𝐼2 ) × 𝑀(𝐼2 ) ⟹ 𝑚(𝐼2 ) = 2,4.10−2 × 253,8 = 6,14 𝑔
5- la concentration de toutes les espèces chimiques présentes dans le mélange :

A l’équivalence les deux réactifs 𝐼2 et 𝑆2 𝑂32− sont militants :


[𝐼2 ] = 0
[𝑆2 𝑂32− ] = 0
2𝐶𝑟é𝑑 . 𝑉𝐸 2 × 0,2 × 24,2
[𝑁𝑎 + ] = = = 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
𝑉𝑟é𝑑 + 𝑉𝐸 20 + 24,2
𝑥𝐸 𝐶𝑜𝑥 . 𝑉𝑜𝑥 0,12 × 20
[𝑆4 𝑂62− ] = [𝐼 − ] = = = = 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
𝑉𝑟é𝑑 + 𝑉𝐸 𝑉𝑟é𝑑 + 𝑉𝐸 20 + 24,2

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Les dosages directs
DELAHI MOHAMED ( 1 bac SM)

I) . Principe d’un dosage Animation N°1 et Vidéo N°1


1) Définition :
Doser (ou titrer) une espèce chimique (molécule ou ion) en solution, c’est déterminer sa
concentration molaire dans la solution considérée.
Nous avons besoin de ces dosages dans tout ce qui concerne les analyses, par exemple,
analyse chimique du sang : Dosage du cholestérol, la concentration peut-être molaire
(mol/L) ou massique (en g/L). Détection et dosage de produits dopants.

2) Plusieurs méthodes de dosage :


 On peut utiliser des méthodes non destructives :
Elles ne font pas intervenir de réactions chimiques. On utilise des grandeurs physiques
dont la valeur ne dépend que de la concentration en espèce de la solution : Variation de la
conductance G ; Variation de l’absorption de lumière (absorbance)..

 Dosages destructifs ou directs :

On utilise alors une réaction chimique. Le réactif titré


est l’espèce dont on veut déterminer la concentration, il est
contenu dans la solution à doser.
On utilise une solution titrante contenant un réactif
titrant choisi en fonction de l’espèce à doser.

Les solutions sont placées comme sur le schéma ci-


contre : Le matériel nécessaire au dosage est :
 Un dispositif d’agitation magnétique.
 Un bécher.
 Une burette graduée.

3) Déroulement d’un dosage direct :

 On verse à l’aide de la burette la solution titrante dans la solution à titrer. Il se


produit alors la réaction de dosage qui met en jeu le réactif titré et le réactif titrant.
Celle-ci peut être soit acido-basique, soit d’oxydoréduction.

 Pour qu’une réaction chimique soit utilisée comme réaction de dosage, il faut
qu’elle soit :
 Univoque : il faut que les deux réactifs, titré et titrant, réagissent selon une
seule et unique réaction.
 Totale : Un des deux réactifs mis en présence doit disparaître
complètement.
 Rapide.
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 Jusqu’à quand faut-il verser la solution titrante ?
On verse la solution titrante jusqu’à ce que le réactif titré soit totalement réagi. On
atteint alors l’équivalence.

Au cours du dosage, les réactifs réagissent dans les proportions stœchiométriques.


Avant l’équivalence, le réactif titrant est le réactif limitant (à chaque fois que l’on en
verse, il disparaît).

A l’équivalence, les réactifs sont intégralement consommés.


Après l’équivalence, le réactif titrant est introduit en excès (il n’y a plus de réactif
titré donc plus de réaction).

 Que se passe t-il au niveau de l’avancement de la réaction ?


A chaque ajout de réactif titrant, l’avancement est maximal. A l’équivalence, les
deux réactifs sont totalement consommés est l’avancement prend la valeur xeq.

 Repérage de l’équivalence :
C’est le but de chaque dosage, repérer l’équivalence et noter le volume de
solution titrante que nous avons introduit.
On peut effectuer ce repérage soit par :
 Un changement de couleur du milieu réactionnel (fréquent en
oxydoréduction).
 Un changement de couleur d’un indicateur coloré. Il a été introduit
préalablement au dosage dans la solution à titrer.
 Le tracé d’une courbe

II) Dosage acide base par mesure de la conductance.


Animation N°3 et N°4
1) But.
Comprendre le principe d’un dosage
acide base suivi par conductimétrie,
introduire la notion d’équivalence pour
vérifier la concentration d’une solution
d’acide chlorhydrique.

2) Protocole expérimental

On mesure la conductivité  d’une


solution d’acide chlorhydrique à l’aide
d’une cellule conductimétrique. On
ajoute ensuite à la burette une solution
d’hydroxyde de sodium. Pour chaque
volume V ajouté, on mesure la
conductivité  de la solution obtenue
afin de tracer le graphique = f(V)
3) Exploitation et interprétation :

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A. Etude de la réaction de dosage.
Afin d’interpréter et d’exploiter le graphique précédent, il nous faut étudier la réaction
chimique acido-basique puis faire un bilan de matière dans un tableau d’avancement.
1. Rappeler l’équation bilan de la réaction acido-basique.
2. Exprimer littéralement la quantité initiale d’acide chlorhydrique présente dans le
bécher.
3. On appelle le point d’équivalence, le point du graphique précédent où les réactifs de
la réaction de dosage ont été placés dans les proportions stœchiométriques. On note
Veq le volume de soude versé pour atteindre cette équivalence. Exprimer littéralement
la quantité d’ions HO- versé pour atteindre ce point.
4. Dresser un tableau d’avancement littéral correspondant à ce point d’équivalence.
5. En déduire une relation entre C, Veq, c’ et Vo

B. Exploitation du dosage.
On donne les conductivités des ions suivants :

Ions H3 O+ OH- Cl- Na+


 (mS.m².mol-1) 35 19,8 8 5

4) : Tableau d’avancement
H 3O   HO  
 2 H 2O Equation du dosage
n( H 3 O  ) n( HO  ) n( H 2 O ) avancemen Etat
t
ni  C A .V A na  C B .V B 0 initial
x  C B .VB Avant l’Equivalence
C A .V A  C B .VB  0 C B .V B  x  0 V B  Veq
Excès

C A .V A  C B .Veq  0 xeq  C B .Veq A l’Equivalence


C B .V B  xeq  0 V B  Veq

xeq  C B .Veq Apres l’Equivalence


0 C B .V B  xeq  0 V B  Veq

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III) Dosage colorimétrique : dosage d’oxydoréduction.
1. Remplir la burette graduée avec la solution de permanganate de potassium acidifiée
(K+ + MnO4–). Purger et ajuster le niveau au zéro.
2. Prélever précisément 20,0 mL de solution de sulfate de fer II (Fe2+ + SO42–) dans un bécher
de 100 mL.
3. Introduire un barreau aimanté (appelé aussi turbulent) dans le bécher. Placer le bécher sur
l’agitateur magnétique et démarrer l’agitation (pas trop rapide pour ne pas projeter).
4. Verser de la solution de permanganate de potassium dans le bécher, mL par mL, et noter les
observations. Attention, on attend des observations détaillées : il peut y avoir plusieurs
étapes ! Dans ce cas, on précisera pour quel volume V de solution de permanganate de
potassium, on observe le changement…
5. Remplir à nouveau la burette graduée jusqu’au zéro. Refaire un essai en versant la solution
de permanganate de potassium mL par mL, puis goutte à goutte 2 mL environ avant le
volume du changement observé précédemment. Le but est de déterminer le volume pour
lequel a lieu ce changement le plus précisément possible (à la goutte près).

Tableau d’avancement

MnO4  5 Fe 2  8 H   Mn 2  5 Fe 3  4 H 2 O .Equation du dosage


Quantité de matière avancemen Etat
t
ni ( MnO4 ) ni ( Fe 2 ) 0 0 0 Initial
Excès

Excès

ni ( MnO 4 )  x eq xeq 5.xeq Final


ni ( Fe 2 )  5.x eq xeq

A l’Equivalenc:
n i ( MnO4 )  xeq  0 ‫و‬ ni ( Fe 2 )  5.xeq  0

Donc

ni ( MnO4 )  C Ox .Veq ‫و‬ ni ( Fe 2 )  C Re d .VRe d

C Re d .VRe d
 C Ox .Veq
5
( Veq  19.4 mL )

5 . C Ox . Veq 5 . 0,02 . 19,4


C Re d   mol / L  0,097 mol / L
VRe d 20

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Chpitre8 : dosages(ou titrages) directs (3h). devoir4


Il est souvent nécessaire, dans certains cas , de déterminer la concentration d’une espèce chimique dans une solution en réalisant
une analyse quantitative en faisant intervenir quelques espèces , de ces solutions , dans des réactions oxydoréduction ou acido-
basique .
On appelle dosage , les réactions chimiques qui permettent de déterminer la concentration d’une solution ou la quantité de matière
d’une espèce chimique donnée.
F Quelle est le principe du dosage et comment le réaliser ?

1. définition :
Doser (ou titrer) une espèce chimique (molécule ou ion) en solution, c’est déterminer sa concentration
molaire dans la solution considérée.
Exemples : Dosage des ions fer (II) dans une solution de sulfate de fer(II) .
Dosage du cholestérol dans le sang.
2. dosage direct :
Le dosage direct consiste à faire réagir la solution à doser contenant le réactif à titrer avec une solution
contenant le réactif titrant (réactif dont on connaît la concentration).

1. Le matériel nécessaire au dosage:


v Un dispositif d’agitation magnétique
v Un bécher
v Une burette graduée
Déroulement d’un dosage direct :
On verse à l’aide de la burette la solution titrant dans la solution
à titrer. Il se produit alors la réaction de dosage qui met en jeu
le réactif titré et le réactif titrant. Celle-ci peut être soit acido-basique,
soit d’oxydoréduction.
La réaction de dosage doit satisfaire à trois conditions suivantes .
Elle doit être :
ü unique: (aucune autre réaction ne doit consommer l'un des deux réactifs titrant et titré),
ü totale: (disparition au moins l’un des réactifs mis en présence),
ü rapide :(atteint son état final rapidement).
2. L’équivalence
L’étude de la réaction du dosage permet la détermination de la concentration cherchée.
À l’équivalence les deux réactifs titré et titrant sont consommés totalement .
Comment on repère l’équivalence ?
L’objectif principal lors du dosage est le repérage de l’équivalence. Il y a plusieurs possibilités pour réaliser
ce repérage . Parmi eux on trouve :
ü Changement de couleur du milieu réactionnel ;
ü Changement de couleur d’indicateur coloré ;
ü Traçage de la courbe de l’évolution d’une grandeur physique du milieu réactionnel (la conductance).

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1.Activité: Comment varie la conductance lors du dosage d’une solution d’acide chlorhydrique par une solution d’hydroxyde de sodium ?
On réalise le montage ci-dessous , en introduisant dans le bécher, un volume VA = 100, 0ml d’une solution d’acide chlorhydrique , de
concentration CA = 0, 0100mol/l.On règle la tension à 1V et on mesure l’intensité I et on déterminela valeur de la conductance G
.Tout en agitant , on introduit, mL par mL , la solution d’hydroxyde de sodium de concentration CB = 0, 100mol/ml, on détermine ,
de la même façon , la conductance après chaque ajout.
On trace la courbe représentant la conductance G en fonction de volume VB de solution d’hydroxyde de sodium ajoutée .

1. Écrire L’équation de la réaction de dosage. quelle est la nature de cette réaction ?


2. Dresser un tableau d’avancement décrivant l’évolution du système au cours du dosage .
3. Déterminer par le calcul , le volume VBE versé à l’équivalence
et comparer sa valeur à celle de l’abscisse du point d’intersection des deux portions de droites obtenues lors du tracé de la courbe
G = f(VB ).
4. Comment expliquer le changement de la conductance avant et après le point d’équivalence ?
2. exploitation

24
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Physique-chimie 1bac IO ………………….prof : hmed EL BOUZIANI nnée : /

3. conclusion
Au cours d’un dosage conductimétrique la courbe G = f(VB ) est constituée de portion des droites .
Le changement de pente de la courbe qui caractérise l’équivalence du dosage permet de repérer le point d’équivalence et de
déterminer le volume versé à l’équivalence V B.E .

Exercices :

1. définir le titrage d’une espèce chimique ?


2. comment repérer l’équivalence d’un dosage colorimétrique ?

On désire par cet exercice déterminer la concentration molaire C 0 en acide acétique (CH3COOH) du vinaigre du commerce, on prépare alors une
solution diluée 100 fois de concentration C A. Ensuite, on prélève un volume V A = 10,0 mL de cette solution diluée que l'on dose par une solution
d'hydroxyde de sodium (Na+ + HO-) de concentration CB = 10.10-3 mol.L-1.
Le volume de réactif titrant (hydroxyde de sodium) versé à l'équivalence vaut V BE = 9,7 mL.
1) Identifier les deux couples acido-basiques mis en jeu dans ce titrage et écrire l'équation de la réaction.
2) Expliquer à quoi correspond l'équivalence.
3) Le titrage est suivi par une mesure de la conductivité de la solution dosée.
a. Expliquer pourquoi la conductivité augmente doucement du début du titrage jusqu'à l'équivalence.
b. Expliquer pourquoi la conductivité augmente fortement après l'équivalence.
4) En utilisant un tableau d’avancement simplifié, trouver la relation entre la quantité de matière d acide acétique titrée n A et la quantité de matière
d'hydroxyde de sodium versé n B à l'équivalence ?
5) Calculer la concentration en acide acétique C A de la solution de vinaigre diluée.
6) En déduire la concentration C 0 en acide acétique du vinaigre commercial.

25
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Matière :
Physique Chimie
CHAMP ELECTRIQUE
Niveau :
1 Bac S.M

I) Electrisation de la matière:
1) Electrisation par frottement :
Certaines corps "peigne, règle, stylo, ....", lorsqu’on les frotte, sont
susceptibles de provoquer des phénomènes surprenants : ils deviennent capable
d'attirer des petits corps légers on dit qu'il sont électrisés par frottement.

2) Interprétation microscopique de l'électrisation par frottement :


L’électrisation par frottement résulte d’un transfert d’électrons d’un corps vers
un autre.
 Un corps chargé positivement possède un défaut d’électrons.
 Un corps chargé négativement possède un excès d’électrons
3) Autres types d'électrisations :
3-1/ Electrisation par contact : animation N°1

Un corps s'électrise par contact quand il


touche un autre corps électrisé en effet des
électrons se sont transfères d'un corps vers
l'autre.
3-2/ Electrisation par influence :

Electrisation par influence correspond à une


dissymétrie de la répartition des électrons dans
un corps sous influence d'un autre corps
chargé.

1 DELAHI Mohamed
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4) Enoncé de la Loi de coulomb:

« L'intensité de la force électrostatique entre deux charges électriques est


proportionnelle au produit des deux charges et est inversement proportionnelle au carré
de la distance entre les deux charges. La force est portée par la droite passant par les
deux charges. »

5) Validité de la loi de Coulomb :


La loi de Coulomb est valable pour des charges au repos ou à la limite en mouvement
relatif lent. Elle est aussi valable dans le vide.
6) Formule mathématiques de la loi de coulomb: animation N°2
 
 : Fq/Q et FQ/q sont répulsives
 
: Fq/Q et FQ/q sont attractives

Qq
Fq/Q = FQ/q = K 
r2 Charles coulomb
1736 - 1806
FQ/q : intensité de la force exercée de la charge Q sur la charge q (N); r : distance (m) ;
Fq/Q : intensité de la force exercée de la charge q sur la charge Q (N) ; Q et q : charges (C)
1
 : constante de coulomb K= = 9.109 m 3.kg.s-2 .C-2 avec ε 0 : la permittivité du vide
4πε 0
7) Force électrostatique et force gravitationnelle :

INTENSITE DE LA FORCE ELECTROSTATIQUE INTENSITE DE LA FORCE GRAVITATIONNELLE

qA  qB m A m B
FA/B = FB/A = K  F A /B  F B /A  G 
d2 d2
 
FA/B et FB/A sont attractives ou  
FA/B et FB/A sont toujours attractives
répulsives selon les charges qA et qB.

Exercice d’application 1
Dans le model de BOHR de l'atome d'hydrogène, on considère que l'électron tourne
autour du proton sur une orbite circulaire de rayon r = 5,3.10-11 m. la masse du proton est

2 DELAHI Mohamed
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mp = 1,67.10-27 kg et celle de l'électron me = 9,11.10-31 kg. la charge élémentaire est
e = 1,6.10-19 C . Les constantes G = 6,67.10-11 (SI) et k = 9.109 (SI).
Calculer et comparer les intensités des interactions gravitationnelles et électrostatiques
entre les 2 particules. conclure.
II) Champ électrostatique:
1) Définition:
Toute région de l'espace où une charge électrique q est soumise à une force
électrostatique, est le siège d'un champ électrique.
2) Vecteur champ électrostatique
2-1/ champ électrique crée par une charge ponctuelle.
Un corps portant une charge ponctuelle q, placé au point A crée un champ électrique E
dans l'espace autour de A.
On place en un point P de cet espace, tel que AP = r.u avec u  1 , respectivement des

charges électriques d'essaie q1, q2, q3, ......, qi. ces charges électriques sont soumis aux forces
    
qq 
électrostatiques suivantes : F1 ;F2 ;F3 ;.......;Fi tel que : Fi  K  2 i .u
r
 q×q   q×q   q×q 
F1 =K× 2 1 .u ; F2 =K× 2 2 .u ; F3 =K× 2 3 .u ; ......
r r r
   
Calculons les rapports : F1 F2 F3 Fi
; ; ; ......;
q1 q2 q3 qi
   
F1 q  F2 q  F3 q  Fi q 
=K× 2 .u ; =K× 2 .u ; =K× 2 .u ; ......;  K  2 .u
q1 r q2 r q3 r qi r
On

constate

que: 
F1 F2 F3 Fi 1 q 
= = = ...... =   .u
q1 q 2 q 3 q i 4πε 0 r2
Sont

égaux et indépendants des charges d'essai q1; q2, q3, ......; qi ; On pose :
E est appelé vecteur champ électrique crée par la charge ponctuelle q au point A.

 1 q 
E  2 .u
4πε0 r
E : valeur du champ électrique (N.C-1) ou (V.m-1); ; q: charge de l'objet source (C)
r : distance (m) ; ε 0 : la permittivité du vide 8,85418782.10-12 (SI)

3 DELAHI Mohamed
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 q  qi   1 q   q  
On a Fi  K  et   donc d'une façon générale :    

 
.u E .u Fi q i K .u = q i E
r2 4πε 0 r 2 r2

F=q.E

E : vecteur champ électrique (N.C-1) ou (V.m-1); q: la charge (C)

F : vecteur force électrostatique (N)
2-2/ Vecteur champ électrique crée par 2 charges ponctuelles.
Soient 2 charges ponctuelles qA et qB
placées respectivement en A et en B. Elles
créent dans tout l'espace un champ électrique
E. Pour déterminer les caractéristiques du

vecteur E au point M plaçons y une charge
d'essai q.

  
E = EA + EB
Exercice d’application 1

Deux charges électriques Qa et Qb , placées en A et B, sont telles que Qa= 1C ; Qb= -3C et
AB = 20 cm .
1-/ Déterminer les caractéristiques du vecteur champ électrique au point M, milieu du
segment AB .(faire un schéma précis pas de calcul)
2-/ En quel point de la droite passant par A et B, le champ électrique est-il nul?
(schéma précis)

Exercice d’application 2

Soit la distribution de charges (microcoulombs) ci


contre ;OC = OD = 1 dm.

1-/ Calculer EA le champ électrique en A.

2-/ Pour annuler le champ en A est qu’il suffit de


placer en B une charge égale à -2 microcoulombs ?

4 DELAHI Mohamed
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Exercice d’application 3

Soit la distribution de charges (microcoulombs) ci contre ; AB = d = 20 cm ; Les deux


charges placées en A et B sont fixes; par contre la charge placée en C est mobile sur la
droite AB.

Quelle est la position d'équilibre de la charge placée en C, si elle existe ?

3) Ligne de champ : Animation N°3

Une « ligne de champ » ; du champ électrique est une courbe (ou une droite) ; en
chaque point de laquelle la direction du vecteur champ » électrique fournit la direction
de la tangente à la courbe.
4) Champ électrique uniforme

Un champ électrique est dit uniforme dans une


région de  l’espace si le vecteur champ
électrique E conserve en tout point de cette
région la même direction, le même sens et la
même intensité

Exercice d’application 4 E
La boule d'un petit pendule électrostatique, de masse 2,5 g, porte une charge
de 0,5 C. Elle est placée dans un champ électrique uniforme et horizontal.
A l'équilibre, le fil du pendule s'incline d'un angle  = 30° par rapport à la
 = 3 0 °
verticale.
Choisissez la bonne réponse de la valeur du champ électrique est :
5,8 104 Vm-1 ; 2,9 104 Vm ; 2,9 104 Vm-1 ; 2,9 10-4 Vm

5 DELAHI Mohamed
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Le champ électrostatique

1) Expérience :
En électrisant la boule d’un pendule électrostatique à l’aide d’un bâton d’ébonite électrisé par frottement puis en lui approchant
un bâton de verre chargé positivement par frottement. , on constate que le pendule s’incline et la boule prend une position après avoir
être attirée vers le bâton.

2) Interprétation :
  
Dans la 1 ère
position d’équilibre, le pendule est vertical, la boule se trouve seulement dans le champ de pesanteur : P  To  0
Dans la 2ème position d’équilibre, le pendule est incliné, la boule se trouve en plus du champ de pesanteur dans un autre champ
appelée: le champ électrostatique dans lequel les charges positives du bâton appliquent une force appelée : force électrostatique
sur les charges négatives de la boule du pendule.
   
Dans ce dernier cas la condition d’équilibre s’écrit : P  T  F  0 donc le polygone des trois forces est fermé.

3) Conclusion :
Dans une région de l’espace la charge électrique crée autour d’elle un champ électrique et tout corps chargé qui se trouve en un
point de ce champ, est soumis à une force électrique.
Dans le cas de charges fixes dans le référentiel d'étude, le champ électrique est appelé champ électrostatique
Le physicien français Coulomb a étudié les interactions électrostatiques et il a réalisé une expérience avec la balance de torsion en
1785 lui permettant de formuler la loi d’attraction et de la répulsion qui a pris son nom.

4)Enoncé de la loi de Coulomb :


Deux corps A et B de charges qA et qB s'attirent ou se repoussent selon une force proportionnelle à leur charge et inversement
proportionnelle au carré de la distance qui les sépare.

1) Champ électrique créé par une charge ponctuelle:


Une charge ponctuelle Q, placé en un point A crée un champ électrique dans l’espace qui l’entour. En un point M de cet espace

Q  .q   
) où règne le champ électrique ( une charges q est soumise à une forces électrique : F  K . .u qui est de la forme : F  q.E
r2
  Q 
Le vecteur champ électrique créé par la charge Qwww.adirassa.com
au point M tel que AM  r.u est : E  K . 2 .u
r
Remarquons que c’est la charge Q qui a créé le champ électrique alors que q a subit la force électrique (car elle est placé dans le
champ électrique).

Toute charge immobile crée autour d’elle un champ électrique dont le vecteur champ E en un point M du champ est
centripète si la charge (qui crée le champ) est négative et centrifuge si elle est positive.

2) Force électrique :
 
Toute charge q placé dans un champ électrique E est soumise à une force électrique: F  q.E d’intensité: F  q .E :
F : en N
q : en C
E : en (V/m) ou (N/C)
  
La force électrique F  q.E -si q>0 , F a le même sens que E .
 
- si q<0 , F a le même contraire de E .
3) Champ électrique créé par deux charges ponctuelles:
Considérons deux charges ponctuelles : q1>0 et q2<0 placée respectivement aux point A et B et un point M qui n’appartient pas
à la ligne AB. (tel que q A  q B )
 
Soit E1 le vecteur champ électrique créé par la charge q1 au point M et E 2 celui créé par la charge q2 au point M.

  
Le vecteur champ électrique résultant E créé par les deux charges au point M est égale à la somme des deux vecteurs E1 et E 2 :

Généralisation :
Le vecteur champ électrique créé par un ensemble de charges électriques ponctuelles est égale à la somme des champs électriques
créé par chaque charge électrique .

4) Lignes de Champ électrique :



On appelle ligne de champ la ligne qui , en chacun de ses points, est tangente au vecteur champ électrique E .les lignes de champ
sont orienté dans le sens du vecteur champ électrique.
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1)Définition :
Un champ électrique est dit uniforme dans une région de l'espace si le vecteur champ conserve en tout point de cette région, la même
direction, le même sens et la même valeur.
2) Exemple :
Entre deux plaques métalliques parallèles soumises à une différence de potentielle existe un champ électrique uniforme .

VA : potentiel de la plaque A .
VB : potentiel de la plaque B .
d : distance entre les deux plaques
- Entre les deux plaques le champ électrique est uniforme .
- Les lignes de champ sont parallèles entre elles et perpendiculaires aux plans des plaques .

- Le vecteur champ électrique E a le sens des potentiels décroissants c'est-à-dire de la plaque ayant le plus grand potentiel vers
celle ayant le plus petit potentiel.
 U AB
- La norme du champ électrique E entre les plaques : E  en (V/m) avec : U AB  V A  VB
d

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Matière :
Physique Chimie Energie potentielle d’une
charge électrique dans un
Niveau :
1 Bac S.M champ électrique uniforme

I) Travail d’une force électrostatique un champ électrique uniforme:



Le travail F de la force qui a fait déplacer

la boule sous
l’action du champ électrique uniforme E
    
 
W F  F. AB = q  E. AB
A B
Avec :
    
E=-E.i et AB   x B -x A  .i+  y B -y A  .j
Donc :

 
W F  q  E   x A -x B 
A B

Conclusion :
Le travail de la force électrique appliquée à une charge dans un champ
électrique uniforme est indépendant du chemin suivi ; il ne dépend que de l’état
initial xA et de l’état final xB. on dit que la force électrique est conservative.
II) Potentiel électrique.
1) Définition d’une différence de potentiel électrique

La différence de potentielle (ou tension) entre 2 points


A et B d’une région où règne un champ électrique 
uniforme est égale au produit scalaire des vecteurs E et

AB .
 
U AB = VA - VB = E. AB = E×AB×cos  α 
 
E : vecteur champ électrique (V.m-1); AB : vecteur déplacement (m)
U AB : la tension (V) ; VA : Potentiel en A (V) ; VB : Potentiel en B (V)
Remarque :

Le champ E est perpendiculaire aux surfaces équipotentielles et dirigé dans le sens de la
décroissance de V « c-a-d vers les potentiels décroissants ».
2) Potentiel électrique:
2-1/ Définition :
 
VA - VB  E. AB = E   x A -x B  donc VA - VB  E  x A  E  x B
VA = E×x A et VB = E×x B d’où : V= E × x

Nouvelle unité pour le champ électrique E : volt/mètre.
Henri Moissan 1 DELAHI Mohamed
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(V)
V= E × x
(m)
-1
(V.m )

Le potentiel crée par une charge ponctuelle q, placé dans le vide, en un point
M de l’espace situé à la distance r de la charge q est donné par :
1 q
VM = × avec V(M) = 0 quand r  
4πε0 r
Conséquence :
  
W  F   q  E. AB  q   E   x A -x B   q   E  x A  E  x B 
A B

W
A B
 
F  q   V A -V B  = q × U A B
Cette relation reste valable même si le champ électrique n’est pas uniforme.
Exercice d’application N°1 :

2-2/ Potentiel électrique créé par une distribution de charges ponctuelles


le potentiel électrostatique en un point M de l’espace créé par ensemble de charges ponctuelles.
En utilisant le principe de superposition, le potentiel électrique en M est la somme du potentiel
électrostatique créé par chaque charge :
1 q
V  M  = Vi  M  = × i
4πε 0 ri
2-3/ Plan (ou surface) équipotentiel: voir l’animation
Une surface (ou plan) équipotentielle électrique est
une surface où la valeur du potentiel électrique est la
même en tout point.
Les équipotentielles électriques possèdent les
caractéristiques suivantes :
 Le potentiel électrique est égal en tout point de la surface.
 Le champ électrique est perpendiculaire à la surface
équipotentielle.

 Le sens du champ électrique définit le sens où il y à une


chute de potentiel.

Henri Moissan 2 DELAHI Mohamed


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Exercice d’application N°2 :

Exercice d’application N°3 :


j

i

Les propositions :

III) Energie potentielle électrostatique :


1) Notion de l’énergie potentielle électrostatique :

Energie potentielle électrique d’une



charge q quelconque située en un point d’abscisse x dans
un champ électrique uniforme E vaut :

E pe  M  = q × E × x  M  + C ou
E pe  M  = q × V  M  + C'
Avec C et C’ sont des constantes qui dépendent du niveau de référence choisi.

Henri Moissan 3 DELAHI Mohamed


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2) La variation de l’énergie potentielle:
La variation de l’énergie potentielle électrique, entre le point A de potentiel V(A) et le point B de
potentiel V(B), égale :
 E pe = E pe  B  -E pe  A  = q × V  B - q × V  A 
A B

3) Relation entre l’énergie potentielle et le travail d’une force électrostatique :



On a : 
A  B
E pe = q × V  B  - V  A  et AW
B
   q  V
F A -V B 
Donc :


A B
E pe = - W
A B
 F
Généralité:
La variation d’énergie potentiel électrique d’un système se déplaçant d’un point A à un
point B est égale à l’opposé de la somme des travaux effectuées par les forces conservatives
entre le point A et le point B.


A B
E pe = -  W
A B
  Fc

IV) Conservation de l’énergie totale d’une charge placée dans un champ


électrostatique uniforme :
 L’énergie mécanique totale d’une charge q placée dans un champ électrique est la somme
de son énergie cinétique et de son énergie potentielle électrique :
E m  M  = E c  M  + E pe  M 
 Si une charge évolue spontanément dans un champ électrique (sans autre force que celle
du champ électrique), on peut déterminer sa vitesse acquise au bout d’un certain
déplacement :
 Soit à l’aide du théorème de énergie mécanique: E m = 0

 Soit à l’aide du théorème de énergie cinétique : Δ E c = - q  Δ V = - q   VB -VA 


A B A B

V) L’électro–Volt :
Si q = e = 1,6.10-19 C et si le potentiel V = 1 V alors E pe = 1 eV « électron volt » ;

1 eV = 1e× 1V = 1,6.10-19C× 1V= 1,6.10-19 J

-19
1 eV = 1,6.10 J
Henri Moissan 4 DELAHI Mohamed
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Exercice d’application N°4 :
On considère trois points A,B et C situés sur l’axe (OX) dans un champ électrostatique
   -19
E = 2.104 .i avec i =10 cm . On donne : e = 1,6.10 C.

A B C
i
O
1) Calculer les tensions U BA ; U BC et U CA .
2) Déterminer la distance entre 2 plans équipotentiels qui ont une différence de potentiel
U1 = 5.103 V et U2 = 15.103 V.
3) Calculer en joule puis en électro-volt la variation de l’énergie potentielle
électrostatique d’une charge q = 3e lors de son déplacement du plan équipotentiel A au
plan B.
Exercice d’application N°5 :

Exercice d’application N°6 :

Henri Moissan 5 DELAHI Mohamed


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Energie électrique fournie ou reçue en régime permanent
Loi de Joule

I- L’énergie électrique reçue par un récepteur


1- Bilan qualitatif d’énergie
On considère le circuit électrique suivant :
L : lampe électrique
E : électrolyseur
G : générateur
Quand on ferme l’interrupteur K, on observe :

La lampe s’allume et s’échauffe. Elle reçoit de l’énergie électrique du générateur. Elle la


convertit en énergie rayonnante et en énergie thermique.
𝑾𝒆 = 𝑾𝒓 + 𝑾𝒕𝒉

L’électrolyseur produit des réactions chimiques, l’énergie reçue par l’électrolyseur est
convertit en énergie chimique et en énergie thermique.
𝑾𝒆 = 𝑾𝒄𝒉 + 𝑾𝒕𝒉
Conclusion :

Le récepteur (lampe, moteur,….) convertit l’énergie qu’il reçoit en une autre forme d’énergie en plus

de l’énergie thermique.

Il y a conservation de l’énergie lors de ce transfert.

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2- Récepteur

2-1- Définition :

Le récepteur est un dipôle qui reçoit l’énergie électrique et la convertit en une autre forme d’énergie

en plus de l’énergie thermique.

2-2- Convention récepteur :

Dans la convention récepteur la tension 𝑈𝐴𝐵 est positive si le

courant électrique circule de A à B.

3- L’énergie reçue par un récepteur :

En régime permanent, l’énergie électrique reçue par un récepteur parcourue par un courant 𝐼 et

soumis à une tension 𝑈𝐴𝐵 , pendant une durée∆𝑡, est :

𝑾 ∶ é𝒏𝒆𝒓𝒈𝒊𝒆 𝒓𝒆𝒄𝒖𝒆 𝒆𝒏 𝒋𝒐𝒖𝒍𝒆 (𝑱)


𝑼𝑨𝑩 ∶ 𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 𝒗𝒐𝒍𝒕 (𝑽)
𝑾 = 𝑼𝑨𝑩 . 𝑰. ∆𝒕 avec :
𝑰 ∶ 𝑰𝒏𝒕𝒆𝒏𝒔𝒊𝒕é 𝒅𝒖 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒂𝒏𝒕 𝒆𝒏 𝒂𝒎𝒑è𝒓𝒆 (𝑨)
{ ∆𝒕 ∶ 𝒅𝒖𝒓é𝒆 𝒆𝒏 𝒔𝒆𝒄𝒐𝒏𝒅𝒆 (𝒔)

Remarque :

On utilise une autre unité d’énergie : le kilowattheure (kWh) : c’est l’énergie consommée par un

récepteur de 1kW pendant une durée d’une heure.

1𝑘𝑊ℎ = 1000 𝑊ℎ = 1000 × 3600 = 3,6 𝑀𝐽

4- La puissance électrique reçue par un récepteur :

En régime permanent, la puissance électrique reçue par un récepteur parcourue par un courant 𝐼 et

soumis à une tension 𝑈𝐴𝐵 est :

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𝑷: 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒆𝒏 𝒘𝒂𝒕𝒕 (𝑾)
𝑷 = 𝑼𝑨𝑩 . 𝑰 avec : { 𝑼𝑨𝑩 ∶ 𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 𝒗𝒐𝒍𝒕 (𝑽)
𝑰 ∶ 𝑰𝒏𝒕𝒆𝒏𝒔𝒊𝒕é 𝒅𝒖 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒂𝒏𝒕 𝒆𝒏 𝒂𝒎𝒑è𝒓𝒆 (𝑨)

II- Effet Joule :

1- Mise en évidence de l’effet Joule :

Définition :

L’effet Joule est l’effet thermique associé au passage du courant électrique dans les conducteurs.

Exemple :

Quand un courant électrique passe dans un fil, ce dernier s’échauffe.

2- Cas de conducteur ohmique :

On considère un conducteur ohmique de résistance R parcourue

par un courant d’intensité 𝐼 est soumis à une tension 𝑈𝐴𝐵 .

L’énergie électrique reçue par le conducteur pendant la durée ∆𝑡

est :

𝑾𝒆 = 𝑼𝑨𝑩 . 𝑰. ∆𝒕
D’après la loi d’ohm : 𝑼𝑨𝑩 = 𝑹. 𝑰 d’où la loi de Joule :

𝑾𝒆 = 𝑸 = 𝑹. 𝑰𝟐 . ∆𝒕

Le conducteur ohmique transforme toute l’énergie électrique qu’il reçoit, en énergie thermique.

La puissance électrique est :

𝑷 = 𝑹. 𝑰𝟐

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3- Conséquences de l’effet Joule :

Effets bénéfiques :

On utilise cet effet Joule :

-dans tous les appareils chauffants : fer à repasser, grille-pain, four électrique, cafetière, radiateur …..

-L’éclairage par incandescence

-Les fusibles….

Effet indésirables :

Par contre, cet effet pose des problèmes dans d’autre cas : pertes énergétiques dans les appareils

ou dans le transport de l’électricité, l’échauffement des appareils électriques et leur détérioration…

III- Energie électrique fournie par un générateur

1- Définition :

Un générateur est un dipôle qui convertit en énergie électrique une autre forme d’énergie.

2- Convention du générateur :

Dans la convention générateur la tension 𝑈𝑃𝑁 est positive si le

courant électrique passe de N vers P.

Exemple :

La pile transforme l’énergie chimique en énergie électrique.

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3- L’énergie fournie par un générateur :

On considère un générateur qui produit un courant électrique d’intensité 𝐼, 𝑈𝑃𝑁 est la tension entre

ses bornes.

L’énergie électrique fournie, au reste du circuit, par le générateur, pendant la durée ∆𝑡 est :

𝑾𝒆 = 𝑼𝑷𝑵 . 𝑰. ∆𝒕
La puissance fournie par le générateur au reste du circuit :

𝑷𝒆 = 𝑼𝑷𝑵 . 𝑰

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Chapitre 1(3*) : Transfert d’énergie dans un circuit électrique-Effet Joule (5h-8h*).


S.P: Les plaques solaires de cette maison reçoivent une énergie de
rayonnement qui la transforme en énergie électrique ou thermique
( chauffage de l’eau , éclairage,..)
Quelles sont les expressions de l’énergie et de la puissance électrique reçues ?
Quels sont les différentes transferts ou transmissions d’énergies qui se font au niveau des récepteurs ? et qu’est ce que
l’effet joule ?

1. Définition et exemples de récepteurs électriques


Activité:
On réalise le montage électrique suivant et qui est formé par un générateur branché en série
avec une lampe, un moteur électrique, un interrupteur K et un électrolyseur.
On ferme l’interrupteur K , que se passe -t-il au niveau de chaque dipôle ?

Réponse : Lorsqu’on ferme le circuit on observe :


* la lampe brille et chauffe.
* l’électrolyseur est le siège de réactions chimiques au niveau de chaque électrode
* Le moteur tourne.
Quelles sont les formes d’énergie qui sont produit par chaque dipôle ?
. Qu’il est le dipôle électrique qui fournit de l’énergie au reste de circuit ?
. Qu’appelle-t-on les dipôles électriques suivants : la lampe ; le moteur et l’électrolyseur ?
Exploitation
1. Les formes d’énergie qui se produit par chaque dipôle sont :
* dans la lampe : énergie calorifique‫ ح ار ة‬et énergie de rayonnement‫; اش ع ة‬
* dans le moteur : énergie calorifique et énergie mécanique ;
* dans l’électrolyseur ‫ م‬: énergie calorifique et énergie chimique
2. Le générateur qui fournit de l’énergie électrique nécessaire pour faire fonctionner les
éléments de circuit électrique.
3. Ce sont des récepteurs électriques
Conclusion : Un récepteur électrique est un dipôle qui convertit l’énergie
électrique reçue en une autre forme d’énergie
2. convention récepteur

Remarque important:

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Le régime permanent
Lorsqu’on ferme un circuit électrique, le fonctionnement régulier (uniforme) de
l’élément du circuit nécessite une certaine durée. Après cette durée, on dit que les
récepteurs fonctionnent en régime permanent.
3. l’énergie électrique reçue par un récepteur

4. puissance électrique reçue par un récepteur


En régime permanent et en courant continue, la puissance recue transférée à un récepteur est égale
au produit de la tension U à ses bornes par l’intensité du courant qui le traverse elle est égale aussi le
quotient du travail (W ) ou l’énergie ( Erecue) par ∆t du transfert :

recue en watt (w) ; I en Ampère (A) et U en volt(V)


L’unité dans S.I de l’énergie électrique est le joule (J).On utilise une autre unité d’énergie, c’est le kWh
6
1kWh = 1000 × 3600 = 3, 6 × 10 J
Remarque:
La puissance électrique recue permet d’évaluer la rapidité d’un transfert d’énergie. Donc la puissance
est la vitesse du transfert d’énergie.

1. définition de l’effet joule.

Il se manifeste sous deux formes : transfert sous forme thermique et par rayonnement.
Remarque: l’effet Joule nommée ainsi relativement au savant Britannique
JAMES PRESCOTT JOULE (1818-1889).
2. loi d’ohm pour un conducteur ohmique.

page17 Cours de physique 1biof (*)spécifique au série sc.math


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3. loi de Joule pour un conducteur ohmique.

4. Conséquences de l’effet Joule.


L’effet Joule manifeste dans tous les récepteur parcourus par un courant électrique , il est
utile lorsqu’il constitue l’effet recherché ( fournir l’énergie thermique par chaleur ou par
rayonnement comme appareils de chauffage , éclairage par incandescence .. ) . En revanche ,
il correspond une perte d’énergie dans le cas contraire ( échauffement inutile dans des
récepteurs qui peut conduire à une détérioration‫ ات ف‬de ces récepteurs , perte d’énergie dans
les lignes de transport d’électricité .. ).

1. définition d’un générateur.

2. convention générateur.

3. l’énergie électrique fournie par un générateur.

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4. puissance électrique fournie par un générateur.

Remarque: On note :
We l’énergie électrique reçue par un dipôle e puissance électrique reçue par un dipôle
Wj l’énergie dissipée par effet joule j puissance dissipée par effet joule
Wu l’énergie utile. u puissance utile.
Exercice N° :
On applique aux bornes d’un conducteur ohmique de résistance R = 10Ω une tension U = 4V.
1. Calculer la puissance électrique reçue par le conducteur ohmique. Sous quelle forme est
convertie cette puissance ?
2. Sachant que la tension U est appliquée pendant la durée ∆t = 5min. Calculer l’énergie
dissipée par effet joule.
Exercice N° :

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Champ magnétique

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Champ magnétique
𝑰- Les aimants :
1- Définition :
Un aimant est un corps qui a la propriété d’attirer le fer.
2- Les pôles d’un aimant :
Chaque aimant possède deux pôles : pôle
nord et pôle sud.
Deux pôles identiques se repoussent
Deux pôles différents s’attirent.
𝑰𝑰-- Mise en évidence du champ
magnétique :
1- Action d’un aimant sur une aiguille aimantée :
Lorsqu’on approche une aiguille aimantée d’un aimant, on
constate qu’elle prend une position stable, on dit qu’il y a
une interaction entre l’aimant et l’aiguille aimanté.
2- Action d’un courant électrique sur une aiguille aimantée :
Une aiguille aimantée dévie au voisinage d’un conducteur
parcouru par un courant électrique continu. Sa déviation
dépend du sens du courant qui traverse le conducteur.
𝑰𝑰𝑰- Champ magnétique et spectres magnétiques
1- Vecteur champ magnétique :
Lorsqu’on pose une aiguille aimantée pouvant osciller autour d’un axe vertical, dans un
⃗ , elle
point où règne un champ magnétique noté 𝐵
s’oriente suivant une direction et un sens déterminés.
⃗ est celui qui indique le pôle
Par convention le sens de 𝐵
nord de l’aiguille aimantée.

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⃗ en un point M a les propriétés mathématiques d’un
Le vecteur champ magnétique 𝐵
vecteur :
- Origine : le point M
- Direction : celle prise par l’aiguille aimantée placée en M
- Sens : celui qui indique le pôle nord de l’aiguille aimantée (du sud vers le nord de
l’aiguille)
- Valeur : (mesurée par un tesla-mètre) exprimée en Tesla (𝑇).

2- Les spectres magnétiques :


2-1- les lignes du champ :
Une ligne de champ est une courbe qui est tangente aux vecteurs champs
magnétiques en chacun de ces points.
Le spectre magnétique est l’ensemble des lignes de champ.
Les lignes de champ sont orientées dans le sens du vecteur champ magnétique.
Exemples :

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2-2- Champ magnétique uniforme :
Un champ magnétique est uniforme dans une région de l’espace, si le vecteur champ
magnétique a les mêmes caractéristiques (directions, sens et valeur) en tout point de
cette région.
Le spectre du champ magnétique uniforme est formé de segments de droites
parallèles entres eux. C’est le cas dans l’entrefer d’un aimant en U.

IV- superposition de champs magnétiques


S’il y a plusieurs champs magnétiques (créés par plusieurs sources distinctes), le
vecteur champ magnétique résultant en un point est égal à la somme vectorielle des
champs créés par chacune des sources en ce point.
Exemple :

𝑽- Champ magnétique terrestre :


Au tour de la terre règne un champ magnétique appelé champ géomagnétique.

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Le pôle magnétique sud se trouve à proximité du pôle géographique nord. De même le
pôle magnétique nord se trouve près du pôle sud géographique.
Le camp magnétique terrestre (ou champ géomagnétique) ressemble à celui produit
par un aimant droit.

-Les boussoles s’orientent le long des lignes de champ magnétique terrestre.


- Le pôle nord de l’aiguille aimantée est attiré par le pole terrestre magnétique sud.

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-Le champ magnétique terrestre n’est pas horizontal mais forme un angle avec
l’horizontale appelé inclinaison 𝐼̂ .
-On appelle le plan vertical dont se trouve l’aiguille : le plan méridien magnétique.
On écrit :
⃗⃗ 𝑻 = ⃗𝑩
𝑩 ⃗ 𝑯 + ⃗𝑩
⃗𝑽
𝑩𝑯
𝑩𝑻 = ⟹ 𝑩𝑯 = 𝑩𝑻 . 𝒄𝒐𝒔𝑰̂
𝒄𝒐𝒔𝒊̂

⃗ 𝐻 : Composante horizontale du champ magnétique terrestre


𝐵
⃗ 𝑉 : Composante verticale du champ magnétique terrestre
𝐵

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Chpitre3 (5*) : le champ magnétique (3h-4h*).

S.P: les savants pensent que la migration collective des oiseaux se fait grâce au champ
magnétique terrestre. Qu’est-ce qu’un champ magnétique? Quelles sont ses caractéristiques
et comment mesure son intensité?

1. utilisation d’aiguille aimantée à la découverte du champ magnétique.


Dans un endroit donnée au surface de la terre ; l’aiguille aimantée prend toujours une direction sud-nord.
On en déduit l’existence d’un champ magnétique c’est le champ magnétique terrestre.
Convention : le pôle d’aiguille aimantée orienté vers le pôle nord de la terre est appelée le pôle nord ;
tandis que l’autre pôle est appelée pôle sud.
2. action d’un aimant sur un autre aimant et sur une aiguille aimantée.

L’expérience montre que les pôles d’aimant de même nom se repoussent et les pôles de noms différents
s’attirent.

Si on approche un aimant d’une aiguille aimantée on remarque que l’aiguille tourner selon la face
d’aimant qu’on a approchée.
3. action d’un courant continu sur une aiguille aimantée.
Lorsqu’on approche une aiguille aimantée d’un fil conducteur parcourue par un courant électrique
l’aiguille aimantée se dévie ; on déduit que le passage du courant électrique continu crée un champ
magnétique dans l’espace environnant.

1. définition.

application:
Lorsqu’on approche un aimant droit à un aiguille aimantée susceptible de tourner
verticalement ; l’aiguille se dévie dans le plan M d’un angle par rapport
à l’axe M que l’aiguille est confondu avec lui initialement. Le teslamètre donne
une valeur . mT.
a) déterminer au point M les caractéristiques du vecteur champ magnétique⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M .
b) déterminer les coordonnées de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M dans le repère M ⃗ .
réponse:
a) les caractéristiques de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M sont :
L’origine La direction Le sens L’intensité
Le point M Droite inclinée d’angle par rapport au Vers le bas B(M)=35.5mT
b) les coordonnées de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M dans le repere M ⃗ :
. .

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2. lignes du champ magnétique.


a. Expérience et observations:

b. définition d’une ligne de champ magnétique et spectre du champ magnétique.

c. exemples:

3. superposition des champs magnétiques.


Le champ magnétique⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ crée en M par plusieurs sources est égale à la somme vectorielle des champs
magnétiques crées de la part de chaque source ; et on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗ +⃗⃗⃗⃗⃗ +......+⃗⃗⃗⃗⃗
application:
Considérons deux aimants droits orientés (voir figure).on donne les intensités
des champs magnétiques en M créent par les deux aimants :
.trouver les caractéristiques du champ magnétique
total ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ on néglige le champ magnétique terrestre.
réponse:
Le champ magnétique total est : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗
Selon le théorème de Pythagore: = + =22.3mT.
. .

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Exercice:
La figure ci-dessous montre deux aimants droits A1 et A2 sont placés sur l’axe x’x
Chacun d’eux crée au point M situé à égale distance des deux sources, un champ
magnétique de 20 mT.
1) Représenter comment s’oriente une aiguille placée en M.
2) Représenter le vecteur champ magnétique en M, lorsque les deux pôles en regard
sont de même nom.
3) Même question lorsque les deux pôles sont de noms différents.
On désire qu’au point M le champ résultant ait une norme égale à 60 mT.
4) Quelle doit être la norme du champ magnétique créé par un 3ème aimant ? (discuter).

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Champ magnétique créé par un courant électrique

𝑰- Champ magnétique créé un fil rectiligne


1- spectre du champ magnétique :

Un fil de longueur infinie parcouru par un courant


d’intensité 𝐼, crée un champ magnétique dont les
lignes de champ sont des cercles concentriques
centrés sur le fil et situé dans le plan perpendiculaire
au fil.

2- Caractéristiques du vecteur champ


magnétique :

Direction : portée par la tangente au cercle du spectre passant par M.


Sens : donné par les règles d’orientation.

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Intensité : donnée par la relation :

B : intensité du champ magnétique au point M.


𝜇0 : perméabilité magnétique du vide (ou de l’aire) sa valeur est 𝜇0 = 4𝜋. 10−7 (𝑆. 𝐼)
𝐼 : intensité du courant.
𝑑 = 𝑂𝑀 : La distance du point M au fil.
Donc :
𝑰
𝑩 = 𝟐. 𝟏𝟎− 𝟕 .
𝒅

𝑰𝑰- Champ magnétique créé par une bobine plate


Une bobine est constituée d’un enroulement de fil conducteur sur un cylindre isolant dont l’épaisseur
est petite par rapport à son rayon.

1- Spectre du champ magnétique :

Dans un plan perpendiculaire au plan de la bobine et


contenant son centre, les lignes de champ sont des droites
rectilignes près du centre et s’incurvent en s’éloignant de
celui-ci pour devenir des cercles fermés près des fils
conducteurs.

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2- sens du vecteur champ magnétique :
Le sens du vecteur champ magnétique est déterminé par la règle du bonhomme d’Ampère ou de la
main droite.
La face nord de la bobine est la face par laquelle sortent les lignes de champ.
La face sud de la bobine est la face par laquelle entrent les lignes de champ.

On regarde l’une des faces :


- s’il correspond au sens indiqué par la lettre S on regarde sur la face sud.
- s’il correspond à celui indiqué par la lettre N on regarde sur la face nord.

3- Intensité :
L’intensité du champ magnétique crée par une bobine plate de rayon R, contenant N spires et
parcouru par un courant continu 𝐼 en son centre 𝑂 est :

Avec : 𝝁𝟎 = 𝟒𝝅. 𝟏𝟎−𝟕 (𝑺. 𝑰)

𝑰𝑰𝑰- Champ magnétique créé par un solénoïde


Un solénoïde est constitué d’un fil conducteur enroulé sur un cylindre
isolant dont la longueur est très grande.

1- spectre du champ magnétique :


A l’intérieur d’un solénoïde les lignes de champ sont des droites parallèles,
le champ est donc le champ est uniforme.

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A l’extérieur du solénoïde, le spectre magnétique ressemble à celui d’un aiment droit.

2- sens du vecteur champ magnétique :


Règle de la main droite (valable dans tous les cas) :

Pouce : sens de 𝐵
Doigts courbés : sens du courant 𝐼

3- Intensité du champ magnétique :


A l’intérieur du solénoïde le champ magnétique est uniforme d’intensité :
𝑵
𝑩 = 𝝁𝟎 . . 𝑰 = 𝝁𝟎 . 𝒏. 𝑰
𝑳
𝜇0 : perméabilité magnétique du vide 𝜇0 = 4𝜋. 10−7 (𝑆. 𝐼)
𝑁
𝑛 : densité de spires : 𝑛 = avec 𝐿 : longueur du solénoïde et 𝑁 : nombre de spires.
𝐿
𝐼 : intensité du courant à travers le solénoïde.
⃗ dépend du sens de 𝐼.
Le sens de 𝐵

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Chpitre4 (6 *) : champ magnétique crée par un courant électrique (4h-6h*).


S.P: En 1814, le physicien Danois Oersted observe que le courant électrique produit par une
pile et circulant dans un fil conducteur dévie l’aiguille d’une boussole dans une direction
perpendiculaire à celle du courant, cette observation constitue une découverte de l’électro-
aimant. Donc le courant électrique crée un champ magnétique dans l’espace qui l’entoure.
Quelles sont les caractéristiques de ce champ magnétique dans un conducteur (fil
conducteur, bobine et solénoïde)?

1. spectre du champ magnétique d’un conducteur rectiligne.


a. activité 1.
On réalise un circuit électrique constitue en série un fil conducteur très long, rhéostat,
interrupteur et un générateur de courant continu. Sur une plaque de verre située
perpendiculairement au fil on saupoudre de la limaille de fer et on ferme l’interrupteur.
1. décrire les lignes du champ magnétique crée par le courant dans le fil conducteur.
2. à l’aide d’une aiguille aimantée déterminer le sens et la direction du vecteur champ
magnétique dans un point M1 auprès du conducteur.
3. considérons un observateur observe le point M1, tel que
le courant le traverse de ses pied vers sa tête .vérifier que la main
gauche d’observateur détermine le sens de .on appelle cette règle
la règle d’Ampère. donner le texte de cette règle.
b. exploitation.
1. les lignes de champ sont des cercles concentriques centrés sur le fil et perpendiculaire a lui,
l’ensemble de ses lignes constitue le spectre de champ.

· norme (intensité):voir paragraphe suivante.


2. intensité du champ magnétique d’un conducteur rectiligne.

3. application.
On place une aiguille aimantée sous un conducteur rectiligne ; distant de lui par d=2cm.ce conducteur
existe dans le plan du méridien magnétique (‫)مس ى ا زوال ا غنط سي‬. lorsqu’un courant traverse le
conducteur,l’aiguille se dévie d’une angle .
1. déterminer les caractéristiques du champ magnétique crée par le courant dans le conducteur.
2. en déduire le sens et l’intensité du courant I qui traverse le conducteur. On donne l’intensité de la
composante verticale du champ magnétique terrestre : .
solution:
1. .
.
2. . . Le sens du courant électrique est déterminera par la règle
.
de bonhomme d’Ampère (voir figure).

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1. définition.
Une bobine plate circulaire est constitué d’un fil conducteur enroulé autour d’une cylindre
isolante, elle se caractérise par son nombre de spires N et son épaisseur e qui est très petit
devant le rayon R de la bobine.
2. spectre du champ magnétique de la bobine.
a. activité 2.
On réalise un circuit électrique constitue en série une bobine, rhéostat,
interrupteur et un générateur de courant continu. Sur une plaque de verre transparente située
perpendiculairement à la bobine on saupoudre de la limaille de fer et on ferme l’interrupteur.
1. décrire les lignes du champ magnétique crée par le courant dans la bobine.
2. à l’aide d’une aiguille aimantée déterminer le sens et la direction du vecteur champ
magnétique dans un point M1 se situe au centre de la bobine.
3. vérifier le sens du vecteur champ magnétique en M1 par les règles
de bonhomme d’Ampère et la main droite.
b. exploitation.

r
la règle de la main droite permet de trouver le sens de B(M ) (déterminé par le pouce connaissant le sens du
courant (autres doigts).

I P
axe de la spire
O

On ressemble une bobine(ou spire) a un aimant droit ; elle a donc deux faces Sud et Nord .comment déterminera les faces de la
bobine ?

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3. intensité du champ magnétique au centre de la bobine.


Dans l’activité 2 on mesure l’intensité de ⃗⃗⃗⃗⃗ à l’aide d’un téslametre et on montre que:
avec : R rayon de la bobine en (m) ; I l’intensité du courant en(A), n nombre de spires
et é é . : . .

1. définition.
Un solénoïde est une bobine longue dont sa longueur L est supérieure à dix fois son rayon R (L>10r), il
se caractérise par sa longueur L ; son rayon R et N son nombre de spires.
2. spectre du champ magnétique d’un solénoïde.
a. activité 3.
Sur une plaque de verre transparente constituant un plan de symétrie pour le solénoïde, on saupoudre de la
limaille de fer et alimente le solénoïde par un courant continu.
1. décrire les lignes du champ magnétique à l’extérieur du solénoïde. Quel aimant a le même
spectre.
2. quel est la nature du champ magnétique à l’intérieur du solénoïde. justifier.
3. schématiser un solénoïde ; et représenter le sens du vecteur champ magnétique en M1 situe à
l’intérieur du solénoïde.vérifier les règles qu’on vues précédemment.
b. exploitation.
1. les lignes de champ a l’intérieur du solénoïde sont des droites parallèles ; tandis que à
l’extérieur le spectre observée se ressemble au spectre d’aimant droit.
2. à l’intérieur du solénoïde le champ magnétique est uniforme car les lignes du champ sont des
droites parallèles.
definition :
Lorsque dans tout point de l’espace le vecteur champ magnétique garde les mêmes propriétés
(sens, direction et intensité) on parle du champ magnétique uniforme.
3. on détermine le sens du vecteur champ magnétique à l’aide d’une aiguille aimantée ou en
utilisant les règles (bonhomme d’Ampère, main droite, règle des faces Nord et Sud tel que les
lignes sortent de la face Sud et entrent de la face Nord).

3. intensité du champ magnétique a l’intérieur d’un solénoïde.


a. activité 4.
Réalisons le montage électrique suivant, et entrons le détecteur de Hall a l’intérieure du solénoïde. lorsque
l’interrupteur K est ouvert le teslamètre affiche B=0.
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on fixe le nombre de spires par unité de longueur n= =485spires/m et on mesure l’intensité du vecteur
champ magnétique pour différents valeurs de courant électrique (voir tableau ci-dessous).
3.5 3 2.5 1.9 1.5 1 0.5 0 I(A)
2.1 1.8 1.5 1.21 0.85 0.6 0.3 0 B(mT)
Ø on fixe l’intensité du courant électrique a la valeur I= et on mesure l’intensité du vecteur
champ magnétique pour différents nombres de spires par unité de longueur du solénoïde(voir
tableau ci-dessous).
970 584 0
1.2 0.6 0 B(mT)
1. tracer les courbes des fonctions : B=f(I) et B=g(n)
2. démontrer que B=K.n.I
3. en déduire l’expression de B a l’intérieure du solénoïde en fonction de n,I et .
b. exploitation.
1.

2. du courbe B=f(I) en déduit que B= . et du courbe B=g(n) en déduit que B= . on a


donc: B=K.n.I.

3. è . . . .

. . .
on sait que . . . . . finalement
en déduit l’expression de B a l’intérieure du solénoïde: . . . .

Exercice :
Calculer l’intensité du courant qu’il faut faire circuler dans un fil de cuivre pour que le champ magnétique à 1cm du fil ait une intensité égale à
1mT.
Exercice :
Une aiguille aimantée est disposée au point O à l’intérieur d’un solénoïde. En l’absence de courant électrique, la direction horizontale
nord-sud de l’aiguille est perpendiculaire à l’axe xx’ horizontal du solénoïde. L’aiguille tourne d’un angle α=30° quand un courant d’intensité I
circule dans le solénoïde.
1) Quelle est en O la direction du champ magnétique terrestre ?
2) Déterminer le champ magnétique ⃗⃗⃗⃗ créé par le solénoïde et le champ
magnétique résultant ⃗ sachant que l’intensité du champ terrestre est de 2.10 -5 T
3) Déterminer le sens du courant électrique dans le solénoïde. Quelle est la face nord de ce dernier ?
4) Quelle est la nouvelle valeur de l’angle α quand I’=2I ?
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1) Situation 1:
Lorsqu'un observateur se trouve dans une pièce obscure,il ne voit rien.Pour pouvoir distinguer les objets présents autour
de lui Il doit allumer la lumière. Donc la visibilité d’un objet nécessite de la lumière.
2) Situation 2:
Lorsqu'on place un objet et une bougie allumée dans une boite à chaussure de carton fermée ,on ne voit pas l'objet
malgré qu'il est éclairé.
L'objet éclairé par une source de lumière primaire et lui aussi une source de lumière secondaire.
La lumière émise par l'objet éclairé ne peut pas traverser les plaques de carton opaque pour arriver à l'œil de l'observateur.
3) Conclusion:
Pour voir un objet,il doit être éclairé et l'œil de l'observateur doit recevoir la lumière diffusée par cet objet.

1)Expérience:
On dispose de trois plaques de carton percées d'un trou et d'une bougie alumée .

Lorsque les trous sont alignés , l'œil observe la lumière de la bougie.


2) Conclusion:
Dans un milieu transparent et homogène la lumière se propage en ligne droite.

1) Mise en évidence de la réflexion de la lumière:


Lorsqu'on envoie un faisceau lumineux obliquement sur la surface réfléchissante d'un miroir plan horizontale , il se
réfléchit .

2) Lois de la réflexion:
ère
1 loi : Le rayon incident , le rayon réfléchit et la normale au plan réfléchissant se trouvent dans le même plan.
2ème loi: l'angle d'incidence est égale à l'angle de réflexion. (i=r).

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1)Expérience du bâton brisé:
On immerge partiellement un crayon dans un cristallisoir plein d'eau .

2)Définition:

3)Lois de Descartes de la réfraction:


1ère loi : Le rayon incident le rayon réfracté se trouvent dans le même plan.
2ème loi: L'angle d'incidence et l'angle de réfraction sont lié par la relation suivante: n1.sin i1=n2sini2

3)Vérification expérimentale de la 2ème loi la réfraction:

sin i 1
est constant, on le note n2/1 : c'est l'indice de réfraction du milieu 2 par rapport au milieu 1. On constate que le rapport :
sin i 2
L'indice de réfraction absolu d'un milieu est son indice de réfraction relatif par rapport au vide , on le note n.
Exemple : l'indice de réfraction absolu de l'air est nair=1 ,on l'appelle aussi indice de réfraction de l'air.
:l'indice de réfraction absolu du verre est nverre=1,5 , on l'appelle aussi indice de réfraction du verre.
n2
( n1: indice de réfraction du 1er milieu n2 indice de réfraction du 2ème milieu). n 2/1  Donc ;
n1

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www.adirassa.com pr.SBIRO Abdelkrim.
1) Définition d'un miroir plan:
On appelle miroir plan toute surface plane polie et réfléchissante.
Exemples de miroirs plans: plaque de métal plane et polie, surface argentée, plaque en verre plane, surface libre de
l'eau……etc.
On représente le miroir plan par un trait montrant le plan du miroir dont on hachure le coté non réfléchissant.

2) Expérience des deux bougies:


Dans cette expérience on utilise une plaque de verre jouant le rôle d'un miroir plan et deux bougies identiques.
On fixe la plaque de verre verticalement et on allume l'une des deux bougies que l'on place devant le miroir plan et
observe son image à travers le miroir.

On trace la ligne liant les positions de l'objet et celle de l'image puis on mesure la distance (objet –miroir) puis celle (image –miroir).
Pour s'assurer que l'image et l'objet ont même taille, on place la deuxième bougie non allumée derrière le miroir et on
déplace le miroir jusqu'à ce quelle coïncide avec l'image et elle apparait comme si elle est allumée.
Pour s'assurer que c'est la lumière émise par la bougie objet se trouvant devant le miroir qui se réfléchit sur le miroir et
elle semble venir de l'image, on place plaque de papier opaque entre la bougie et le miroir au point M, on n'observe pas
l'image ce que explique que la lumière ne vient pas de l'image.
3) L'image donnée par un miroir plan:
Le miroir plan donne d'un objet placé devant lui une image virtuelle identique à l'objet.
Pour déterminer la position de l'image A' virtuelle d'un objet A par rapport à un miroir plan on trace la ligne perpendiculaire au
miroir plan et passant par A, soit H le point de rencontre cette ligne avec le miroir .La position de l'image A' est telle que :
HA=HA'.
Pour déterminer le trajet du rayon lumineux réfléchit sur le miroir vers l'œil de l'observateur, on trace tout d'abord le rayon liant
l'œil et l'image, puis en représente le rayon lumineux venant de l'objet et se réfléchissant sur le miroir pour se dériger vers l'œil de
l'observateur.

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1) Définition du champ de vision d'un miroir:
Le champ de vision d'un miroir est la portion de l'espace observable dans ce miroir .(c'est à dire l'espace que l'observateur
peut percevoir en se regardant dans ce miroir).

2) Mise en évidence:
Construire le champ de vision de l'observateur Les pieds sont hors du champ.

A; œil de l'observateur
A' : image de l'œil de l'observateur par rapport au miroir plan.
On peut faire augmenter le champ de vision du miroir précédent pour que l'observateur puisse observer ses pieds, soit
en approchant l'observateur du miroir ou bien en orientant le miroir(en changeant sa direction).

3) Application:

--------------------------------------------------------------------------------------------------------

www.adirassa.com pr. SBIRO Abdelkrim


QUELQUES INSTRUMENTS D'OPTIQUE
Ce chapitre aborde quelques applications courantes de l'optique géométrique.
Prérequis :
○ cours sur les miroirs
○ cours sur les lentilles

L’ŒIL HUMAIN

L’ŒIL NORMAL

L’œil est l’organe de la vision. Il est constitué par une cavité sphérique contenant un corps
transparent, l’humeur vitrée. La lumière pénètre dans l’œil par un ori@ce circulaire situé au
centre de l’iris, la pupille. Le cristallin constitue avec la cornée et l’humeur aqueuse une
lentille qui projette sur la rétine une image renversée des objets situés devant l’œil. La rétine
est le capteur des informations visuelles qu’elle convertit en message nerveux destiné au
cerveau.
Le cristallin est plus qu’une simple lentille. En effet il se déforme pour faire varier sa
vergence et ainsi faire la mise au point sur l’objet observé : on dit que l’œil accommode.

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Pupille
Iris Cornée
Chambre postérieure Chambre antérieure
(humeur aqueuse)
Zonule ciliaire
Cristallin Muscle ciliaire
Ligament
Suspenseur
Rétine

Choroïde Corps vitré


Sclérotique

Canal
hyaloïde

Papille optique

Nerf optique Fovéa

Vaisseau sanguin
rétinéen

Schéma de l'œil humain. ( © Wikimedia Commons " )

Punctum remotum

Un œil normal (dit emmétrope) au repos (pas d’accommodation) perçoit une image nette
d’un point éloigné à l’in@ni. Ce point, le plus éloigné pour une vision nette, est appelé
punctum remotum.

Punctum proximum

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Vision au punctum proximum.

Le point le plus proche qui puisse être vu nettement est le punctum proximum. Pour un
jeune adulte, le punctum proximum est situé à une distance dm ≈ 20 cm .
Ainsi un maximum de détail est perçu si l’objet est placé au punctum proximum. Un détail
de dimension h est vu sous un angle maximum (on considère un petit objet de telle sorte
que θ est petit)

h
θ≃
dm
Pouvoir de résolution

La rétine est pavée de nombreuses cellules? qui jouent le même rôle que les pixels d’un
capteur d’appareil photo. La différence réside dans le fait que la répartition n’est pas
homogène : la densité de cellules est plus importante au centre d’où un maximum d’acuité
visuelle au centre? . Lorsque deux points lumineux donnent lieu à deux images ponctuelles
reçues par la même cellule, ces deux images ne sont pas distinguées mais au contraire
perçues comme un point unique. On retiendra qu’un œil normal arrive à distinguer deux
points lumineux séparés de 1mm à la distance de 3m ce qui correspond à un pouvoir de
séparation angulaire

θmin = 1′ d′ arc = 1/60°


En France, on dit que l’œil normal a une acuité visuelle de 10 dixième.

QUELQUES DÉFAUTS DE L’ŒIL

Le fonctionnement de l’œil peut présenter quelques anomalies par rapport à l’œil


emmétrope. Citons en quelques une :
Myopie : anomalie de l’œil dans laquelle l’image d’un objet éloigné se forme en avant de
la rétine. L’œil est trop convergent. On peut corriger la myopie en plaçant devant l’œil une
lentille divergente.
Hypermétropie : anomalie de l’œil dans laquelle l’image d’un objet éloigné se forme en
arrière de la rétine. L’œil n’est pas assez convergent. En plaçant une lentille convergente
adaptée on corrige l’hypermétropie.
Astigmatisme : anomalie de l’œil dans laquelle un même point d’un objet donne un tache
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image. La cornée de l’œil a une forme irrégulière, la vision des objets est déformée.
L’astigmatisme rend notamment la lecture dif@cile.
Presbytie : La presbytie n’est pas à proprement parler une anomalie de l’œil, il s’agit d’un
vieillissement normal du cristallin qui l’empêche d’accommoder de manière satisfaisante.
Le punctum proximum s’éloigne avec l’âge.

LA LOUPE

L’invention de la loupe se perd dans la nuit des temps et il est dif@cile d’attribuer un inventeur
de la loupe. Par exemple Sénèque (4 av. JC, 65 ap. J.C) notait déjà que : “une écriture mince
et embrouillée paraît plus grosse et plus distincte à travers une boule remplie d’eau”.

PRINCIPE D’UNE LOUPE

La loupe est un instrument d’optique simple puisqu’elle se compose d’une seule lentille
convergente. Son intérêt est double :
1. Elle permet de ne pas faire travailler l’œil ;
2. Chaque détail est vu sous un angle plus grand ; on dit qu’il y a grossissement (à ne pas
confondre avec le grandissement).

La loupe se place de telle sorte que l’objet soit dans le plan focal objet de la lentille, ainsi la
loupe en donne une image virtuelle à −∞ . Cette image virtuelle est donc vue par un œil
normal sans accommoder.

GROSSISSEMENT D’UNE LOUPE

DÉFINITION
Le grossissement G d’un appareil est dé@ni par

θ′
G=
θ
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où θ ′ est l’angle sous lequel on voit un détail dans l’image alors que θ est
l’angle maximum sous lequel l’œil nu peut le voir.

Ici l’image est virtuelle et vu à l’in@ni sous l’angle

h
θ′ =
f′
alors qu’un œil nu verrait ce détail sous l’angle

h
θ=
dm
Ainsi, une loupe présente un grossissement

dm
G=
f′
On aura donc intérêt à choisir une lentille de petite focale si l’on veut un fort grossissement.
Dans le commerce, on indique les grossissements en prenant dm = 25 cm . Par exemple
une loupe de grossissement commercial Gc = 5 présentera une focale f ′ = 5 cm .

LA LUNETTE ASTRONOMIQUE

La lunette astronomique permet d’observer les détails d’objets lointains (considérés à l’in@ni)
; son invention est probablement due à un artisan opticien hollandais, Hans Lippershey
(1570-1619) à la @n du XVI siècle.

PRINCIPE DE LA LUNETTE ASTRONOMIQUE

Dans son principe, la lunette est constituée de deux parties :


1. Un objectif dont le rôle est de ramener l’image d’un astre sur Terre. L’objectif est une
lentille convergente de grande focale f1 ′ qui projette l’astre dans son plan focal.
2. Un oculaire qui joue le rôle d’une loupe. L’oculaire permet de grossir l’image que donne
l’objectif.

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Principe de la lunette astronomique.
La lunette donne donc d’un objet considéré à l’in@ni, une image virtuelle à l’in@ni. Le système
ne présente donc pas de foyer (ses foyers sont à l’in@ni) : on dit que la lunette est afocale.
Pour qu’il en soit ainsi, il suf@t de placer le foyer image de l’objectif dans le plan focal objet
de l’oculaire. L’encombrement d’une lunette vaut donc ℓ = f1 ′ + f2 ′ .
Le disque oculaire

Une construction des rayons entrant dans la lunette montre que le faisceau sortant se
présente sous la forme d’un tube dont le diamètre rétrécit puis augmente. La zone où le
diamètre est minimum est appelé disque oculaire. L’étude des rayons permet de montrer
que le disque oculaire est l’image de la pupille d’entrée (entrée de l’objectif) par l’oculaire.
On aura intérêt à placer son œil dans le cercle oculaire pour recevoir le maximum de
lumière.

Quelques inconvénients

La lunette présente quelques défauts. Pour une observation précise, il faut une optique
irréprochable (les aberrations géométriques et chromatiques doivent être corrigées). De
plus, pour avoir un fort grossissement il faut un objectif de grande focale, d’où un
encombrement important. Le télescope (instrument d’observation des astres construit à
partir de miroirs) présente l’avantage de produire des grossissements supérieurs avec
moins d’aberrations et moins d’encombrement.

GROSSISSEMENT

Si l’on note θ le diamètre apparent de l’astre, c’est-à-dire l’angle sous lequel est vu l’astre
depuis la Terre, on a

h
θ≃
f1 ′
avec h la taille de l’image intermédiaire. L’image est virtuelle vue sous l’angle

h
θ′ =
f2 ′
Le grossissement de la lunette vaut alors


θ′ f1
G= = ′
θ f2

On aura donc un fort grossissement si f1 ′ ≫ f2 ′ ce qui explique qu’une lunette puissante


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est forcément encombrante. Par exemple pour la lunette Lunar 70 800 on a f1 ′ = 800 mm
et f2 ′ = 4 mm d'où un grossissement G = 200 .
L’APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE RÉFLEX

PRINCIPE DU RÉFLEX

Description.

L’appareil photo Rékex est constitué de trois éléments :


1. L’objectif. C’est par là que rentre la lumière. La quantité de lumière est contrôlée par un
diaphragme de rayon variable R . L’objectif est un système centré convergent contenant
plusieurs lentilles. Dans un soucis de simpli@cation, on réduira ce système à une lentille
mince convergente de focale f ′ .
2. Le miroir et le pentaprisme. La lumière venant de l’objectif est rékéchie (rekex) par un
miroir puis par un penta-prisme permettant de redresser l’image que voit le photographe
à travers le viseur.
3. Le capteur. Lors du déclenchement, le miroir pivote pour laisser passer la lumière qui
arrive alors sur un @lm photosensible s’il s’agit d’un appareil argentique, ou d’un capteur
CCD s’il s’agit d’un Rékex numérique.

La mise au point consiste à déplacer l’objectif par rapport au capteur de façon à conjuguer
un certain plan objet avec le capteur. En fonction de la quantité de lumière rentrante, le
temps de capture est calculé. Un long temps de capture (en général au dessus de 1/30 s)
nécessitera l’utilisation d’un pied si l’on veut éviter le “kou de bougé” ; pour @xer une image
d’un objet en mouvement il est crucial d’avoir un court temps de capture.
Appelons do la distance objet-lentillewww.adirassa.com
et di la distance lentille-capteur. Pour faire l’image d’un
objet à photographier sur le capteur il faut véri@er

1 1 1
+ = ′
di do f
En général, la focale est de l’ordre de quelques cm alors que do est de l’ordre du mètre de
sorte que dans la plupart des situations courantes, on a

do ≫ f ′ ⇒ di ≃ f ′
CHAMP ANGULAIRE D’UN APPAREIL PHOTO

Champ angulaire d'un appareil photo.

Le champ angulaire Δθ correspond au champ de vision de l’objectif. On dé@nit un champ


angulaire horizontal et vertical.
Supposons l’appareil réglé à l’in@ni de sorte que le capteur est placé dans le plan focal
image de l’objectif. Appelons ℓ la dimension du capteur (en largeur ou en hauteur). C’est
cette quantité qui limite l’angle de vue de l’appareil photo. En effet, on a

Δθ ℓ
tan =
2 2f ′
On voit donc qu’adopter un objectif de grande focale diminue le champ de vision (et
agrandie l’image). On note aussi qu’adopter un petit capteur impose des objectifs de petite
focale à champ angulaire constant : c’est la stratégie des compacts numériques.
EXEMPLES
Champ angulaire de différents appareils.
Appareil argentique avec un @lm 24 × 36 mm et un objectif de 35 mm de focale : on trouve
Δθh = 54° et Δθv = 38°
Compact numérique équipé d'un capteur de 7, 18 × 5, 32 mm et doté d'une focale 7,4 mm
(caractéristiques du Canon G7) : on trouve

Δθh = 52° et Δθv = 33°


Autrement dit, ce compact possèdewww.adirassa.com
un champ angulaire similaire à un objectif 35 mm sur un
Rékex.
Téléobjectif de 135 mm de focale en 24 × 36 : on trouve

Δθh = 15° et Δθv = 10°

PROFONDEUR DE CHAMP

Cette notion joue un rôle importante dans la prise de vue photographique. Il s’agit de la
longueur de l’intervalle dans lequel tout objet donne une image que l’on peut considérer net.
On considère généralement qu’une tache sera perçue comme un point si son diamètre ϕ
est inférieur à ϕ0 = 100 μm.

Supposons qu’un point A ait pour image A’ situé à la distance algébrique x du capteur. Se
formera alors sur le capteur, une tache de diamètre ϕ donné par le théorème de Thales :

ϕ x

2R OA'
Si l’on fait l’approximation OA' ≃ f ′ , on en déduit que l’intervalle de netteté dans le plan
image vaut

f ′ ϕ0
Δ = 2|x| ≃

R
Cet intervalle est associé à un intervalle de netteté Δ dans le plan objet dont la dimension
s’obtient à l’aide du grandissement longitudinal :

Δ′
= γℓ
Δ
Rappelons que pour une lentille, le grandissement longitudinal est relié au grandissement
transversal

=( )
OA' 2 f ′2
γℓ = γt2 ≃
OA
www.adirassa.com OA2
In @ne, l’intervalle de netteté objet, dite profondeur de champ, vaut

OA2
Δ ≃ ϕ0
Rf ′
Que nous dit ce résultat ?
1. La profondeur de champ augmente quand la focale diminue. Ainsi, les appareils
numériques compacts donnent des photos avec une grande profondeur de champ ce qui
est intéressant pour ««faire du paysage»» mais l’est moins pour du portrait.
2. La profondeur de champ augmente lorsque la distance de mise au point augmente.
3. On peut jouer sur la profondeur de champ en agissant sur l’ouverture. Réduire l’ouverture
augmente a profondeur de champ. En effet, lorsque l’on réduit le diamètre du diaphragme
d’ouverture, on réduit du même coup le diamètre ϕ de la tache sur le capteur.

EXEMPLES
Calcul de la profondeur de champ pour un objet situé à 10 m.
Téléobjectif de 135 mm de focale et une ouverture N = f ′ /R = 2, 8 :

2 2, 8 × 100.10− 6
Δ = 10 × = 1, 5 m
2
0, 135
Compact numérique de focale 7,4 mm de même ouverture :

2 2, 8 × 100.10− 6
Δ = 10 × = 510 m
2
0, 0074

LE MICROSCOPE

PRINCIPE DU MICROSCOPE

Le microscope, à l’instar de la lunette astronomique, se compose de deux éléments :


Un objectif convergent dont le rôle est d’agrandir l’objet observé. Pour cela on cherchera à
rapprocher l’objet du plan focal objet de l’objectif.
Un oculaire qui se comporte comme une loupe et qui permet de grossir l’image
intermédiaire.

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Principe du microscope.

Par construction, l’objectif et l’oculaire sont solidaires dans un tube que l’on peut translater
minutieusement à l’aide d’une molette. On note Δ = F′1 F2 , l'intervalle optique.
Le réglage consiste à placer l’objet suf@samment proche du plan focal objet a@n que l’image
se forme dans le plan focal objet de l’oculaire. Ce dernier en donne alors une image à l’in@ni
évitant à l’œil un effort d’accommodation. La construction des rayons montre que l’image
virtuelle est retournée par rapport à l’objet étudié.

Limitations

À cause du phénomène de diffraction, on ne peut pas voir des détails de l’ordre de


λ ≃ 0, 5 μm dans le domaine visible. Pour observer des détails plus petits il faut utiliser
des ondes de longueur d’onde plus courtes. C’est le principe du microscope électronique qui
utilise des faisceaux électroniques dont la longueur d’onde associée est donnée par la
relation de DeBroglie

h
λ= (dualité onde-corpuscule)
mv
et permet d’obtenir des résolutions allant jusqu’à mille fois celle d’un microscope optique.

GROSSISSEMENT

La propriété essentielle d’un microscope est son grossissement. Calculons son


grossissement dit grossissement www.adirassa.com
commercial en considérant un punctum proximum
standard de 25 cm .
L’angle maximum sous lequel un œil normal standard peut voir l’objet AB vaut, dans
l’approximation des petits angles,

AB
θ=
dm
Alors que l’image virtuelle @nale, située à l’in@ni, est vue sous l’angle

A'B'
θ′ =
f2 ′
De sorte que le grossissement commercial vaut

θ′ A'B' dm
Gc = = = |γt | × Goc (1)
θ AB f2 ′

où l’on reconnait le grandissement transversale de l’objectif |γt | = A'B'/AB ainsi que le


grossissement de l’oculaire Goc . Le grandissement de l’objectif est lié à l’intervalle optique
puisque

⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯
F′1 A′ Δ Δ dm
|γt | = = ⇒ Gc =
f1 ′ f1 ′ f1 ′ f2 ′
$ Remarque
La valeur de |γt | est gravée sur l’objectif, celle de Goc sur l’oculaire, d’où l’utilité de la relation (1). Par
exemple, un microscope muni d'un objectif x16 et d'un oculaire x10 possède un grossissement
commercial

Gc = 10 × 16 = 160

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Expansion de la chimie organique
DELAHI MOHAMED (SM)

1) Qu’est ce que la chimie organique ?


1-1/ Définition :
La chimie organique est la branche de la chimie qui étudie les molécules à base de
carbone, appelées composés organiques d’origine naturelle ou produits par synthèse.
Elle s’oppose à la chimie minérale, qui étudie les composés issus du monde minéral
(roches, océans et atmosphère).

1-2/ Histoire de la chimie organique:

Au 18ième siècle, le chimiste français Lavoisier montre que les molécules organiques
sont formées à partir d’un nombre restreint d’éléments chimiques : le carbone C,
l’hydrogène H, parfois l’oxygène O, l’azote N, et aussi le soufre S, le chlore Cl…

Depuis l’Antiquité, on utilise l’écorce de saule pour ses vertus


curatives. Au XVIIIème siècle, Edward Stone trouve un protocole
expérimental permettant d’extraire du saule blanc le composé
efficace contre la fièvre, qu’il baptise salicyline.
Cependant, ce composé provoque des brûlures d’estomac. On
retrouve ce composé dans la reine-des- prés, appelée également
Spireaulmaria, d’où le nom d’aspirine.
A l’aide d’une réaction chimique, on transforme l’acide
salicylique du saule en acide acétylsalicylique grâce à une
estérification du groupe alcool par de l’anhydride acétique en
milieu acide. L’acide acétylsalycilique possède les vertus
antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires de l’acide
salicylique, sans les brûlures d’estomac.

L'urée naturelle, découverte en 1773 par Hilaire Rouelle, est formée dans le foie lors du
cycle de l'urée à partir de l'ammoniac provenant de la dégradation des acides aminés. Il est
éliminé par l'urine. Sa synthèse en 1828 par Friedrich Wöhler a provoqué une révolution en
démontrant qu'il est possible de synthétiser un composé organique, en dehors d'un
organisme vivant. Cette expérience marque le début de la chimie organique et la fin de la
théorie de la force vitale.

LA FORMULE DE L’UREE

Donc le but de la chimie organique est de comprendre les réactions chimiques, et de


pouvoir créer de nouvelles molécules, dont on maîtrise les effets (pour les médicaments par
exemple).
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2) Comment l’atome de carbone établit-il des liaisons avec d’autres atomes ?
2-1/ Tétravalence de l’atome du carbone:
Le carbone élément de base de la chimie organique ; la configuration électronique des atomes
qui constituent principalement la chimie organique est donné par le tableau ci-dessous :

atome Nom Z Formule électronique Nb de doublets liants


12
6 C Carbone 6 (K)2(L)4 4 dl
1
1 H hydrogène 1 (K)1 1 dl
16
8 O Oxygène 8 (K)2(L)6 2 dl
14 2 5
7 N azote 7 (K) (L) 3 dl

2-2/ Comment l’atome de carbone établit-il des liaisons avec les autres atomes :

Liaisons
autour de - 2 liaisons - 1 liaison
l’atome de - 4 liaisons covalentes - 2 liaisons covalente simple
carbone covalentes simples covalentes - 1 liaison
simples - 1 liaison doubles covalente triple
covalente double
Exemple :
H
H C H
H C H O C O H
C 3 C N
O
H

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2/5
2-3/ Les différentes écritures de formules:

Formule Formule semi-


Formule développée Formule topologique
brute développée
Elle détaille toutes les - Un trait représente une liaison
Indique le liaisons et tous les atomes Les liaisons concernant C  C.
nombre et la (elle diffère de la l’atome d’hydrogène ne - Chaîne carbonée en zigzag sans
nature des représentation de Lewis par sont pas représentées. représenter ni C, ni H
atomes. l’absence des doublets non - Les atomes autres que C et H
liants) sont représentés par leur
symbole ainsi que les H qu’ils
portent.

C4H10O

Exemple 1 :
Les différentes écritures de la molécule d’éthanol
C2H6O Formule brute
H H

H C C OH Formule développée
H H
CH3 CH2 OH Formule semi-développée

Formule topologique
OH
Exemple 2 :
r
B O r
B O

H3C CH CH2 CH2 CH2 C CH3

Exercice d’application 1
Représenter les formules topologiques des molécules suivantes :

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3/5
Exercice d’application 2
Représenter les formules semi développées des molécules suivantes :

3) Les isomères
3-1/ Définition:

En chimie organique, on parle d'isomérie lorsque deux molécules possèdent la


même formule brute mais ont des formules développées différentes.
Ces molécules, appelées isomères, peuvent avoir des propriétés physiques, chimiques et
biologiques différentes.

3-2/ Types d’isomères:


 Les isomères de chaîne :
les chaînes carbonées sont différentes :
H H H H H H H
H C C C C H H C C C H
H H H H H H
H
C 3
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 Les isomères de position :
la position du groupe fonctionnel ou de la double liaison sont différentes.
H H H H
H C C C C H H C C C C H
H H H H H H H H

 Les isomères de fonction :


les groupes fonctionnels sont différents.

H H H H H H
H C C C C H H C C C C H
H H H
O H H H O

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5/5
Introduction à la chimie organique

I- Introduction à la chimie organique :


1- Définition :
Historiquement, la chimie organique est la chimie des composés de carbone issues des
êtres vivants animal ou végétal, par opposition à la chimie minérale qui s’intéressait aux
molécules issues du monde minéral (terre, eau, atmosphère).
Aujourd’hui, la chimie organique est la chimie des composés du carbone d’origine
naturelle ou produits par synthèse.
Exemple :
Méthane 𝐶𝐻4 et le saccarose 𝐶12 𝐻22 𝑂11 sont des composés organiques
L’eau 𝐻2 𝑂 et l’ammoniac 𝑁𝐻3 sont des composés minéraux.
2- Ressources naturelles des composés organiques :
2-1- La photosynthèse :
Grace à la chlorophylle, les végétaux sont capables, en utilisant l’énergie solaire, de
transformer le carbone minéral (venant de dioxyde de carbone 𝐶𝑂2 atmosphérique) en
carbone organique (dans les glucoses) suivant le bilan :

𝑹𝒂𝒚𝒐𝒏𝒔 𝒍𝒖𝒎𝒊𝒏𝒆𝒖𝒙
𝟔𝑪𝑶𝟐 (𝒈) + 𝟔𝑯𝟐 𝑶(𝒍) → 𝑪𝟔 𝑯𝟏𝟐 𝑶𝟔 (𝒂𝒒) + 𝟔𝑶𝟐 (𝒈)

2-2- Synthèse biochimie :


Les cellules des êtres vivants fabriquent leurs propres substances organiques à partir des
aliments : c’est la synthèse biochimique.
2-3- les hydrocarbures fossiles :
Le pétrole et le gaz naturel, sont formés aux fonds des mers, proviennent de la
décomposition, d’organismes vivants (végétaux et animaux), lente qui a durée des
millions d’années loin de l’aire et sous l’action des bactéries.
II- Les liaisons covalentes autour de l’atome carbone :
1- Le carbone tétravalent :
Le symbole du noyau de l’atome de carbone est 126𝐶
Sa structure électronique est (𝐾)2 (𝐿)4
La règle de l’octet permet de prévoir que l’atome de carbone établit (8-4=4) liaisons
covalentes avec les atomes voisins. Donc l’atome de carbone est tétravalent.

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2- Les liaisons possibles de l’atome de carbone :
Les quatre liaisons de l’atome de carbone peuvent être distribuées de quatre façons
différentes dans l’espace.

2-1- Quatre liaisons covalentes simples :


Dans la molécule de méthane 𝐶𝐻4 , l’atome de carbone forme 4 liaisons
covalentes simples avec 4 atomes d’hydrogène, la molécule à la forme d’un
tétraèdre régulier.

2-2- Une liaison double et deux liaisons simples :


Dans la molécule de l’éthylène 𝐶2 𝐻2 l’atome de carbone forme une liaison
covalente double avec l’autre atome de carbone et deux liaisons
covalentes simples avec 2 atomes d’hydrogènes, la molécule forme un
trigonale plane.

2-3- Une liaison triple et une liaison simple :

Dans la molécule de l’acétylène 𝐶2 𝐻2 chaque atome de carbone a une


liaison triple avec l’autre atome de carbone et une liaison simple avec un
atome d’hydrogène. La molécule est linière.

2-4- Deux liaisons covalentes doubles :

Dans la molécule de dioxyde de carbone 𝐶𝑂2 chaque atome de


carbone forme une liaison covalente double avec un atome
d’oxygène et une liaison covalente double avec l’autre atome de
carbone. La molécule est linière.

III- L’importance de la chimie organique :

La chimie organique est considérée comme la base de l’économie mondiale, car c’est elle
qui fournit la matière première à tous les autres domaines industriels.
La chimie peut se diviser en trois secteurs industriels :

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1- La chimie lourde :

La chimie qui produit des carburants et de la matière plastique.

2- La chimie fine :

La chimie qui produit les parfums et les médicaments utiles à la santé de l’être humain.
3- La chimie de spécialités :

Ses produits sont nombreux et divers on cite les produits cosmétiques, peintres, vernis,
encre etc…..

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I- Les molécules organiques :
1- Chaîne carbonée et groupe caractéristique :
On appelle chaîne carbonée ou squelette carbonée d’une molécule organique, l’enchaînement
d’atomes de carbone constituant une molécule organique.
On appelle groupes caractéristiques un groupement d’atomes porté par le squelette carboné et
comportant des atomes d’autres éléments que l’hydrogène.
Un groupe caractéristique est un groupe d’atome qui donne des propriétés spécifiques aux molécules
qui le possèdent. Les molécules qui possèdent le même groupe caractéristique présentent des
propriétés semblables.

2- Types de chaînes carbonées :


2-1- Les chaînes carbonées saturées et insaturées :
Lorsque les atomes de carbone ne forment que des liaisons simples entre eux, la chaîne est dite
saturée. Elle est dite insaturée lorsqu’au moins deux atomes de carbone voisins sont liés par une
double ou triple liaison.
Exemple :

2-2- Chaînes carbonées linéaires, ramifiées, cycliques :


La chaîne carbonée est dite linière lorsque chaque atome de carbone n’est lié qu’à deux autres
atomes de carbone au plus.
Elle est dite ramifiée lorsqu’un ou des atomes de carbone sont liés à plus de deux autres atomes de
carbone.
La chaîne est dite cyclique lorsque tous ses atomes de carbone sont liés à deux autres atomes de
carbone au moins.

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Exemple :

2-3- Représentation des molécules organiques :


- La formule brute :
Elle permet de nous renseigner sur la nature et le nombre des différents atomes constituant la
molécule organique.
Exemple : la formule brute du butane est 𝐶4 𝐻10
- La formule développée plane :
Elle montre l’enchaînement des atomes dans la molécule et la nature des liaisons qui les
unissent.
Exemple : la formule développée du butane :

- La formule semi- développée :


Elle dérive de la formule développée en supprimant la liaison 𝐶 − 𝐻.
Exemple : la formule semi-développée du butane :

- L’écriture topologique :
La chaine carbonée est représentée sous forme d’une ligne brisée, portant éventuellement des
ramifications.
Les atomes de carbone et les atomes d’hydrogène qui leurs sont liés ne sont pas indiqués
dans cette représentation.
Les liaisons multiples sont représentées par des ségments.

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Exemple : la représentation topologique du butane :

2-4- Isomérie de constitution:


Deux composés sont isomères s’ils ont la même formule brute mais des formules développées
différentes. Ils ont des propriétés physiques différentes et des propriétés chimiques très voisines.
On distingue trois isomères :
a- Les isomères de chaîne : l’enchaînement des atomes de carbone différents.
Exemple : le butane a deux isomères : une chaîne droite et une ramifiée

b- Les isomères de position : la position du groupe caractéristique ou d’une liaison multiple sont
différents.

Exemple 1 : 𝐶4 𝐻8

Exemple 2 :𝐶4 𝐻9 𝑂𝐻

c- Les isomères de fonction : la nature du groupe caractéristique est différente.


Exemple : 𝐶4 𝐻8 𝑂

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II- Les alcanes :
1- Définition : Les alcanes sont des hydrocarbures saturés de formule brute 𝐶𝑛 𝐻2𝑛+2 , 𝑛 est le
nombre d’atomes de carbone du squelette carboné.

2- Nomenclature :
2-1- Cas des alcanes linéaires :
Le nom d’un alcane à chaîne linéaire est constitué d’un :
-préfixe qui indique le nombre d’atome carbone de la chaîne (méth, éth, prop….)
-suffixe (terminaison) ane caractérise les alcanes.

Nombre de carbone de l’alcane Formule brute Nom de l’alcane


𝟏 𝑪𝑯𝟒 méthane
𝟐 𝑪 𝟐 𝑯𝟔 éthane
𝟑 𝑪 𝟑 𝑯𝟖 propane
𝟒 𝑪𝟒 𝑯𝟏𝟎 butane
𝟓 𝑪𝟓 𝑯𝟏𝟐 pentane
𝟔 𝑪𝟔 𝑯𝟏𝟒 hexane

2-2- Cas des alcanes ramifiés :


Le nom d’un alcane ramifié est déterminé en appliquant la règle suivant :
On cherche la chaîne carbonée la plus longue.
Ce qui est attaché à cette chaîne s’appelle des groupes alkyles
Exemple : −𝐶𝐻3 : méthyle
−𝐶2 𝐻5 : éthyle
On indique leur place par un indice de position. Celui-ci est obtenu par numérotation des C de la
chaîne principale, en partant du bout qui donne le plus petit numéro.
Si plusieurs groupes d’alkyles sont identiques on utilise des préfixes di, tri ….
Exemples :

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2-3- Cas des cyclo alcanes :
Le nom d’un cyclo alcane est obtenu à partir du nom de l’alcane correspondant précédé du préfixe
cyclo.
Exemples :

III- Alcènes et dérivés éthyléniques :


1- Définition :
Un alcène est un hydrocarbure présentant une double liaison 𝐶 = 𝐶 dans son squelette carboné, c’est
un hydrocarbure insaturé. Sa formule brute est 𝐶𝑛 𝐻2𝑛 , où
𝑛 est un nombre entier supérieur ou égal à 2.
On appelle dérivé éthylénique tout composé organique dont la molécule présente au moins une
liaison double.

2- Nomenclature des alcènes :


Le nom de l’alcène est établi comme celui de l’alcane correspondant en remplaçant le suffixe « ane »
par « ène ».
On numérote la chaîne de façon que le premier atome de carbone de la liaison 𝐶 = 𝐶 ait le plus petit
numéro possible.

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Exemples :

3- Isomérie Z et E :
La position des atomes dans l’espace est différente, cela est dû à ce que la libre rotation est
impossible autour de la liaison double 𝐶 = 𝐶 cette isomérie se présente pour le but-2-éne :

Les groupes −𝐶𝐻3 sont du même côté (Z-but-2-ène) ou un de chaque côté de la chaîne principale
(E-bbut-2-éne).

4- Test d’identification d’un alcène :


On peut mettre en évidence la présence d’un alcène par l’eau de brome, qui perd sa coloration
orangée en présence d’un alcène. Ce qui traduit une réaction entre l’alcène et l’eau de brome dont
l’équation est :

𝑩𝒓𝟐 + 𝑪𝑯𝟐 = 𝑪𝑯𝟐 ⟶ 𝑪𝑯𝟐 𝑩𝒓 − 𝑪𝑯𝟐 𝑩𝒓

IV- Influence de la chaîne carbonée sur les propriétés physiques d’un hydrocarbure :
1- Température d’ébullition et de fusion :
Les composés organiques d’une famille n’ont pas la même température d’ébullition ; cette
température augmente lorsque la longueur de la chaîne carbonée augmente.

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Exemples :
Formule brute Nom de l’alcane Température d’ébullition à
pression atmosphérique
𝑪𝑯𝟒 méthane −𝟏𝟔𝟐 °𝑪
𝑪 𝟐 𝑯𝟖 éthane −𝟖𝟗°𝑪
𝑪𝟓 𝑯𝟏𝟐 pentane 𝟑𝟔°𝑪
𝑪𝟔 𝑯𝟏𝟒 hexane 𝟔𝟗°𝑪

2- Densité des alcanes :


La densité des alcanes liquides à chaîne carbonée linéaire augmente avec la longueur de leur chaîne
carbonée.
Exemples :
Formule brute Nom de l’alcane Densité par rapport à l’eau

𝑪𝟓 𝑯𝟏𝟐 pentane 𝟎, 𝟔𝟐𝟔


𝑪𝟔 𝑯𝟏𝟒 hexane 𝟎, 𝟔𝟔𝟓
𝑪𝟕 𝑯𝟏𝟔 heptane 𝟎, 𝟔𝟖𝟒

3- Solubilité :
Les hydrocarbures sont des composés insolubles dans l’eau, mais soluble dans des solvants
organiques.
La solubilité des alcools, à chaînes carbonées linéaires, dans l’eau diminue avec la longueur de leur
chaîne carbonée.

Alcool La solubilité dans l’eau

𝑪𝟑 𝑯𝟕 𝑶𝑯 Se dissout totalement
𝑪𝟒 𝑯𝟗 𝑶𝑯 𝟕𝟓 𝒈⁄𝑳

𝑪𝟓 𝑯𝟏𝟏 𝑶𝑯 𝟐𝟓 𝒈⁄𝑳

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4- Application : distillation fractionnée :
Lorsqu’on fait bouillir un mélange de liquide, le liquide qui a la température d’ébullition le plus bas
c’est le premier qui entre en ébullition.
La distillation fractionnée permet de séparer les constituants d’un mélange d’espèces chimiques
ayant des températures d’ébullition différentes. Exemple : La distillation fractionnée du pétrole.

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Les molécules organiques et les squelettes carbonés
DELAHI MOHAMED (SM)

I) La chaîne carbonée ou le squelette carboné


 Définition :
- Toutes les molécules présentent un enchaînement d’atomes de carbone liés par des liaisons
simples, doubles ou triple : c’est le squelette carboné.
- Certaines de ces molécules ont en plus des groupes d’atomes comportant O, Cl, N … : ce
sont des groupes caractéristiques qui définissent des familles organiques identifiables par des
tests
 Une molécule organique comporte un squelette carboné ou chaîne carboné et
éventuellement des groupes caractéristiques.
Exemple :
H H H H H

H C C C H H C C C H H C C C H

H H H H H H H
2-/ La chaîne carbonée saturées ou insaturées :
 Chaînes carbonées saturées :
Lorsque les atomes de carbone ne forment entre eux que des liaisons simples.
Exemple :
H H H C2H5 H H C3H7

H C C C H H3C C C H H C C CH3

H H H H H H H
 Chaînes carbonées insaturées :
lorsqu’au moins deux atomes de carbone voisins sont liés par une double ou une triple liaison.
Exemple :

H H C2H5 H C3H7

H C C C H H2C C C H H C C C CH3

H H H H

3-/ La chaîne carbonée linéaires , ramifiées ou cycliques:


 :Chaînes carbonées linéaires
lorsqu’un carbone est lié à deux autres carbones au plus
Exemple la molécule du Butane

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1/8 DELAHI MOHAMED
 Chaînes carbonées ramifiées

lorsqu’un carbone est lié à au moins 3 carbones.


Exemple :

 :Chaînes carbonées cycliques


La chaîne se referme sur elle-même et forme un cycle
O
H CH2

4-/ Les différentes écritures de formules:


Formule Formule semi-
Formule développée Formule topologique
brute développée
Elle détaille toutes les - Un trait représente une liaison
Indique le liaisons et tous les atomes Les liaisons concernant C  C.
nombre et la (elle diffère de la l’atome d’hydrogène ne - Chaîne carbonée en zigzag sans
nature des représentation de Lewis par sont pas représentées. représenter ni C, ni H
atomes. l’absence des doublets non - Les atomes autres que C et H
liants) sont représentés par leur
symbole ainsi que les H qu’ils
portent.

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2/8 DELAHI MOHAMED
C4H10O

Exemple 1 :
Les différentes écritures de la molécule d’éthanol
C2H6O Formule brute
H H

H C C OH Formule développée
H H
CH3 CH2 OH Formule semi-développée

Formule topologique
OH
Exemple 2 :
r
B O r
B O

H3C CH CH2 CH2 CH2 C CH3

Exercice d’application 1
Représenter les formules topologiques des molécules suivantes :

Exercice d’application 2
Représenter les formules semi développées des molécules suivantes :

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3/8 DELAHI MOHAMED
II) Les groupements fonctionnels

Certaines molécules organiques comportent un squelette carboné et un groupe d’atomes (ou


atome) appelé groupe caractéristique qui leur confère des propriétés spécifiques.

Le carbone porteur du groupe caractéristique est le carbone fonctionnel. Des composés


comportant le même groupe caractéristique forment une famille chimique. Ils ont des
propriétés chimiques analogues.

Groupement
fonctionnel

Chaînes carbonées

Nom du
Formule générale Groupe caractéristique Exemple
groupement
R OH OH Les Alcools C2H5 OH
R NH2 NH2 Les Amines CH3 NH2
R X X (F;Cl;Br;I) Les Halogènes CH 3 r
B
R C R' C C C CH3 C CH3

O O Les Cétones O

R C H C C H H C C2H5
Les Aldéhydes
O O O
O
H C C6H6
R C OH C OH
Les Acides
carboxyliques O
O O
CH3 C O C2H5
R C O R' C O C
Les asters O
O O

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4/8 DELAHI MOHAMED
III) La Nomenclature des composés organiques selon UICPA :
Union International de Chimie Pure et Appliquée
Le nom d’un composé organique est formé de 3 partie :

Préfixe
Suffixe Suffixe

3 1 2

Unité Structurale Fondamentale

Unité Structurale Fondamentale

L’unité principale fondamentale représente la partie la plus importante dans le nom


d’un composé organique en effet elle représente le nom grecque de la chaîne la plus longue
contenant le groupement fonctionnel.

Nombre de carbone de la chaîne principale Nom de l’U.S.F

1 Méth
2 Eth
3 Prop
4 But
5 Pent
6 Hex
7 Hept
8 Oct
9 Non
10 Déc
Suffixe
Le suffixe est lié au groupement fonctionnel selon le tableau ci-dessous :
Nom du
groupement
Groupe caractéristique Suffixe exemple
Alcanes Simple liaison ane butane
Alcènes Double liaison ene propène
Alcynes Triple liaison yne butyne

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5/8 DELAHI MOHAMED
« hors programme »
Les Alcools OH ol ethanol
C C C
Les Cétones one propanone
O
C C H
Les Aldéhydes al butanal
O
C OH
Les Acides Acide
oique
carboxyliques ethanoique
O

Préfixe :
Une fois, la chaîne carbonée linéaire la plus longue est trouvée : les autres branches
constitue les ramifications : les radicaux dont le nom constitue le préfixe qui se termine par
« yl » et qui dépend du nombre de carbone du radical.

Exemple N°1 :
H
1) USF : But
(6 carbones dans la chaîne linéaire la H C H

plus longue) H H H
4 3 2 1
2) Suffixe : ane H C
1
C
2
C
3
C
4
H

(Simple liaison) H H H H
3) Préfixe : méthyle U.S.F
(1 seul radical avec 1 seul carbone)

2-méthyle butane

Exemple N°2 :
4) USF : pent H H CH3 H H
(5 carbones dans la chaîne linéaire la 5 4 3 2 1
HC C C C C H
plus longue) 1 2 3 4 5
H CH3 H H H
5) Suffixe : ane U.S.F
(Simple liaison)  

 2  3  5 ; 3 4  7 .
6) Préfixe : méthyle
(2 radicaux chacun avec 1 seul carbone)

2,3-diméthyle pentane
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6/8 DELAHI MOHAMED
Exercice d’application 3
Donner le nom international des molécules suivantes selon UICPA

IV) Les alcanes et les cyclo-alcanes:


 Définition :
Les alcanes et les cyclo-alcanes sont des hydrocarbures ne comportant que des liaisons
simples carbone-carbone (C – C).
 Formule brute
formule brute générale : ALCANE LINEAIRE CnH2n+2.
ALCANE CYCLIQUE CnH2n

 Exemples :
CH4 C4H10 C6H12
méthane butane cyclohexane
H

H C H

H
C6H12 C4H10 C8H12
méthylcyclopentane méthylpropane 1,2,4-triméthylCyclopentane

H2C H
C 2

H2C H
C
H
C 3
C
H2

Exercice d’application 4
Représenter les formules topologiques et semi développés des molécules suivantes :

1 2,3-diméthylepentane 2 3-ethyl-2,3-diméthylehexane

3 1-ethyl-2-méthylecyclohexane 4 2,5-diméthylehexane

5 méthylebutane 6 éthanol

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7/8 DELAHI MOHAMED
V) Les alcènes et ses dérivées:
 Définition :
Les alcanes Les alcènes sont des hydrocarbures comportant au moins une liaison double
carbone-carbone (C = C).
 Formule brute
formule brute générale : CnH2n

 Exemples :
C2H4 C6H12 C5H10
éthylène ou éthène hexène 2-méthylhex-2-éne
H C C H

H H

 La stéréoisomèrie Z-E

Des stéréoisomères sont des composés ayant même formule brute et la même formule
semi développée mais des formules spatiales différentes (Z vient de Zuzammen :
ensemble « même côté » et E vient de Entgegen : contre « côté opposé»)
Conditions :
La stéréoisomérie Z, E nécessite une double liaison entre 2 carbones.
H H
R ≠ H et R’ ≠ H R C C R '

Remarque:
Le passage d’un stéréoisomère Z à un stéréoisomère E nécessite la rupture de
la liaison : il n’y a pas de rotation autour d’une liaison double.

H H
H3C C C C2H5

H3C H H3C C2H5


C C C C

H C2H5 H H
(E) (Z)

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8/8 DELAHI MOHAMED
I- Groupe caractéristique et carbone fonctionnel :
Un groupe caractéristique est un groupe d’atome qui donne des propriétés spécifiques
aux molécules qui le possèdent. On dit que ces molécules possèdent une famille
chimique.
Le carbone qui porte le groupe caractéristique s’appelle carbone fonctionnel.

II- Familles des composés organiques :

1- Famille des amines :


Les amines possèdent le groupe caractéristique amino −𝑁𝐻2 . On pourra les noter
d’une façon générale 𝑅 − 𝑁𝐻2 .
Le nom de l’amine dérive de l’alcane correspondant on remplace le –e terminal par –
amine précédé de l’indice de position du carbone fonctionnel dans la chaîne
carbonée.
Exemples :

2- - Famille des composés halogénés :


Les composés halogénés portent un groupe caractéristiques halogéno −𝑋 : ou 𝑋 un
atome de la famille des halogènes (𝐹; 𝐶𝑙 ; 𝐵𝑟 ; 𝐼).

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Le nom d’un composé halogéné dérive de l’alcane correspondant. Il est précédé du
nom de l’atome d’halogène présent, terminé par le suffixe –O et de l’indice de position
du carbone fonctionnel.
Exemples :

3- Famille des alcools :


Les molécules des alcools comportent le groupe hydroxyle−𝑶𝑯 lié à la chaîne
carbonée. La formule générale d’un alcool est 𝑹 − 𝑶𝑯.
Le carbone lié au groupe caractéristique est nommé carbone fonctionnel.

3-1- Classe des alcools :


La classe des alcools est définie par le nombre d’atomes de carbone lié au carbone
fonctionnel, il y a trois classes d’alcools :
Alcool primaire : Si le carbone fonctionnel est lié à un atome de carbone ou non lié à
aucun atome de carbone.
Alcool secondaire : Si le carbone fonctionnel est lié à deux atomes de carbone.
Alcool tertiaire : Si le carbone fonctionnel est lié à trois atomes de carbone.

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3-2- Nomenclature des alcools :
Le nom de l’alcool dérive de l’alcane correspondant. Le –e terminal est remplacé par
−𝑜𝑙 précédé du numéro de position du carbone fonctionnel de la chaîne carbonée et
qui porte le numéro le plus petit possible.
Exemples :

4- - Famille des composés carbonyles :


Les aldéhydes et les cétones constituent les composés carbonylés. Ils possèdent le
groupe carbonyle 𝐶 = 𝑂.
4-1- Les aldéhydes :
L’aldéhyde est un composé carbonylé dont le groupe caractéristique se trouve au bout
de la chaîne. Leur formule brute est :

Nomenclature des aldéhydes :


Le nom d’un aldéhyde dérive de l’alcane correspondant. Le –e terminal est remplacé
par – 𝑎𝑙.
Exemples :

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4-2- Les cétones :
Une cétone est un composé carbonylé dont le groupe caractéristique se trouve entre
deux atomes de carbone. Sa formule générale est :

Nomenclature des cétones :


Le nom de la cétone dérive du nom de l’alcane correspondant. Le −𝑒 terminal est
remplacé par−𝑜𝑛𝑒, précéder du numéro de position du carbone fonctionnel dans la
chaîne carbonée.
Exemples :

4-3- Caractérisation des composés carbonylés :


-Test commun aux aldéhydes et aux cétones :
Les composés carbonylés (aldéhydes et cétones) se caractérisent à l’aide de la 2,4 −
𝑑𝑖𝑛𝑖𝑡𝑜𝑝ℎé𝑛𝑦𝑙ℎ𝑦𝑑𝑟𝑎𝑧𝑖𝑛𝑒 (𝐷𝑁𝑃𝐻) avec laquelle ils donnent un précipité jaune-orangé.
-Tests spécifiques des aldéhydes :
* Liqueur de Fehling : Le chauffage modéré d’un mélange contenant de la liqueur de
Fehling et un aldéhyde conduit à un précipité rouge brique.

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* Réactif de Tollens (solution de nitrate d’argent ammoniacal) : Le chauffage modéré
d’un réactif de Tollens et d’aldéhyde dans une verrerie conduit à la formation d’un
miroir d’argent sur les parois de la verrerie.

5- Famille des acides carboxyliques :


Tous les acides carboxyliques contiennent le groupe caractéristique carboxyle −𝐶𝑂𝑂𝐻
au bout de la chaîne. Leur formule générale est 𝑅 − 𝐶𝑂𝑂𝐻 oû R est un radical
alkylique.
5-1- Nomenclature des acides carboxyliques :
On nomme les acides carboxyliques en ajoutant au nom de l’alcane correspondant le
suffixe « oïque », précéder du terme acide.
Exemples :

5-2- Caractérisation des acides carboxyliques :


En présence de l’indicateur coloré (le bleu de bromothymol (BBT)) l’acide carboxylique
prend une teinte Jaune.
Les solutions aqueuses des acides carboxyliques sont acides (pH<7).

5
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Réactivité des alcools

I- Oxydation des alcools :


1- L’oxydation complète et l’oxydation ménagée :
1-1- Oxydation complète à l’aide du dioxygène (ou combustion) :
Au cours d’une oxydation complète, la structure carbonée est détruite. Il se forme du
dioxyde de carbone (𝐶𝑂2 ) et de l’eau (𝐻2 𝑂).

L’équation générale de la combustion s’écrit :

𝟑
𝑪𝒏 𝑯𝟐𝒏+𝟏 − 𝑶𝑯 + 𝒏 𝑶𝟐 ⟶ 𝒏𝑪𝑶𝟐 + (𝒏 + 𝟏)𝑯𝟐 𝑶
𝟐
Exemple : l’équation de la combustion de l’éthanol :

𝑪𝟐 𝑯𝟓 − 𝑶𝑯 + 𝟑 𝑶𝟐 ⟶ 𝟐𝑪𝑶𝟐 + 𝟑𝑯𝟐 𝑶

1-2- Oxydation ménagée au milieu aqueux :


Au cours d’une oxydation ménagée, la structure carbonée est conservé ; seul le
carbone qui porte la fonction est attaqué et se transforme.
L’oxydation ménagée peut se faire l’ion permanganate 𝑀𝑛𝑂4−(𝑎𝑞) en solution aqueuse.

2-Oxydation des alcools :


Les produits formés au cours de l’oxydation d’un alcool dépendent de la classe de cet
alcool. Etudiant l’oxydation pour chaque classe d’alcool.
2-1- Oxydation des alcools primaires :
L’oxydation ménagée d’un alcool primaire différent selon la quantité de l’oxydant
utilisée.
1ére cas : l’oxydant est en défaut :

1
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Les alcools primaire sont transformés en aldéhydes par action d’un oxydant en défaut.
Ecrire l’équation d’oxydation de l’éthanol par l’ion permanganate :
Les deux couples redox sont : 𝑀𝑛𝑂4− ⁄𝑀𝑛2+ et 𝐶2 𝐻4 𝑂⁄𝐶2 𝐻6 𝑂
𝑴𝒏𝑶− + −
𝟒 + 𝟖𝑯 + 𝟓𝒆 ⇄ 𝑴𝒏
𝟐+
+ 𝟒𝑯𝟐 𝑶
𝑪𝑯𝟑 −𝑪𝑯𝟐 − 𝑶𝑯 ⇄ 𝑪𝑯𝟑 − 𝑪𝑯𝑶 + 𝟐𝑯+ + 𝟐𝒆−

L’équation bilan de la réaction :


𝟐𝑴𝒏𝑶− +
𝟒 + 𝟓𝑪𝑯𝟑 −𝑪𝑯𝟐 − 𝑶𝑯 + 𝟔𝑯 ⟶ 𝟐𝑴𝒏
𝟐+
+ 𝟓𝑪𝑯𝟑 − 𝑪𝑯𝑶 + 𝟖𝑯𝟐 𝑶

2éme cas : L’oxydant est en excès


Si l’oxydant est en excès, l’oxydation de l’éthanol conduit à la formation de l’acide
éthanoïque selon l’équation :

𝑴𝒏𝑶− + −
𝟒 + 𝟖𝑯 + 𝟓𝒆 ⇄ 𝑴𝒏
𝟐+
+ 𝟒𝑯𝟐 𝑶 (𝟏) × 𝟐
𝑪𝑯𝟑 −𝑪𝑯𝟐 − 𝑶𝑯 ⇄ 𝑪𝑯𝟑 − 𝑪𝑯𝑶 + 𝟐𝑯+ + 𝟐𝒆− (𝟐) × 𝟓

L’équation bilan de la réaction :

𝟒𝑴𝒏𝑶− +
𝟒 + 𝟓𝑪𝑯𝟑 −𝑪𝑯𝟐 − 𝑶𝑯 + 𝟏𝟐𝑯 ⟶ 𝟒𝑴𝒏
𝟐+
+ 𝟓𝑪𝑯𝟑 − 𝑪𝑶𝑶𝑯 + 𝟏𝟏𝑯𝟐 𝑶

Remarque :
L’alcool primaire est d’abord transformé en aldéhyde, puis l’aldéhyde en acide
carboxylique :

2-2- Oxydation des alcools secondaires :


Les alcools secondaires sont oxydés en cétones par l’ion permanganate.

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Ecrire l’équation d’oxydation de propane-2-ol par l’ion permanganate :
Les deux couples redox sont : 𝑀𝑛𝑂4− ⁄𝑀𝑛2+ et

L’équation bilan de la réaction :

Conclusion :

L’oxydation d’un alcool secondaire conduit à la formation d’une cétone.

2-3- Oxydation des alcools tertiaires :


Les alcools tertiaires ne sont pas oxydés dans les conditions de l’oxydation ménagée

2-4- Déshydratation des alcools :


La déshydratation d’un alcool est la réaction d’élimination d’une molécule d’eau de la
chaîne carbonée de l’alcool.

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Les alcools tertiaires se déshydratent plus facilement que les alcools 𝐼 et 𝐼𝐼.

D’une façon générale la déshydratation d’un alcool a pour équation :

2-5- Réaction de substitution :


Au cours d’une réaction de substitution le groupe hydroxyle est remplacé par un atome
d’halogène 𝑋 (𝑋 = 𝐶𝑙 , 𝐵𝑟 , 𝐼 , 𝐹).
𝑅 − 𝑂𝐻 + 𝐻𝑋 ⟶ 𝑅−𝑋 + 𝐻2 𝑂
Alcool composé halogéné
Exemple :

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III- Passage d’un groupe caractéristique à un autre :
Le passage d’un groupe caractéristique à un autre permet de créer de nouvelles
molécules organiques.
L’oxydation, la déshydratation des alcools et le passage d’un alcool à un halogène
sont des exemples de passage d’un groupe caractéristique à un autre.
Exemple : le méthanol et ses dérivés

La chimie organique est une chimie créatrice de nouvelles molécules.

VI- Rendement d’une synthèse :


Lors de la synthèse d’un produit, la quantité de matière du produit obtenu
expérimentalement est inférieure à celle attendu théoriquement.
On appelle rendement de la synthèse d’un produit le quotient de la quantité de matière
expérimentalement du produit sur sa quantité de matière théorique :
𝒏𝒕𝒉
𝒓=
𝒏𝟎
Le rendement 𝑟 est sans unité, sa valeur est comprise entre 0 et 1 il peut être exprimé
en pourcentage(%).
Remarque :
Le rendement peut aussi s’exprimer en fonction des masses :
𝒎𝒆𝒙𝒑
𝝆=
𝒎𝒕𝒉

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V- L’essentiel
Familles des composés organiques et tests de caractérisation :

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