دروس الفيزياء والكيمياء أولى باك علوم رياضية خيار فرنسية
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1-Exemple :
On considère un solide (S) en mouvement de rotation autour d’un axe fixe (∆).
2- Définition :
Soit M un point quelconque choisi sur la trajectoire circulaire. On oriente la trajectoire dans un sens
arbitraire. La position du point M est repéré par :
1- Abscisse angulaire :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜃 = (𝑂𝑀 𝑂𝑀 )
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L’unité de mesure de l’abscisse angulaire est le radian (rad).
2- abscisse curviligne :
̂
𝑠=𝑀0𝑀
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1- Vitesse angulaire
Lorsqu’on un corps est en mouvement autour d’un axe fixe (∆). Le point M occupe la position 𝑀1 à
l’instant 𝑡1 et la position 𝑀2 à l’instant 𝑡2 , les deux positions étant repérées par des abscisses
angulaires 𝜃1 et 𝜃2 .
Définition :
La vitesse angulaire moyenne 𝜔𝑚 du point M entre 𝑡1 𝑒𝑡 𝑡2 est donnée par la relation suivante :
𝜃𝑖+1 − 𝜃𝑖−1
𝜔𝑖 =
𝑡𝑖+1 − 𝑡𝑖−1
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Vitesse linéaire d’un point du solide
̂
Pendant la durée ∆𝑡 = 𝑡2 − 𝑡1 ; le point M parcourt la distance 𝑀1 𝑀2 la vitesse linéaire s’écrit :
𝑀̂
1 𝑀2 ∆𝑠
v= 𝑡2 −𝑡1
= ∆𝑡
On sait que : ∆𝑠 = 𝑅. ∆𝜃
∆𝜃
Donc : v= 𝑅. ∆𝑡
Remarque :
Tous les points du solide ont à chaque instant la même vitesse de rotation, mais ils n’ont pas
généralement la même vitesse instantanée.
1- Définition :
Le mouvement de rotation d’un solide est dite uniforme si sa vitesse angulaire 𝜔 reste constante au
cours du temps.
2.1- La période :
On : ∆𝜃 = 𝜔. ∆𝑡 pour un tour 2𝜋 = 𝜔. 𝑇
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avec 𝑇 en seconde (s) et 𝜔 en radian par seconde (𝑟𝑎𝑑⁄𝑠).
2.2- la fréquence :
La fréquence 𝑓 d’un mouvement de rotation uniforme est le nombre de tours par seconde.
Remarque :
avec :
−1
2𝜋
{1𝑡𝑟. 𝑚𝑖𝑛 = 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
60
𝑡𝑟. 𝑠 = 2𝜋. 𝑠 −1
−1
𝜃 et 𝜃0 sont des abscisse angulaires, d’un point M du solide, successivement aux instants 𝑡 et 𝑡0 .
𝜃−𝜃0
On écrit : 𝜔=
𝑡−𝑡0
𝜃 = 𝜔. (𝑡 − 𝑡0 ) + 𝜃0
Si 𝑡0 = 0 on a : 𝜃 = 𝜔. 𝑡 + 𝜃0
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L’équation horaire d’un mouvement de rotation uniforme en abscisse angulaire :
Activité :
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Exploitation:
2- Complétons le tableau :
On prend comme exemple l’abscisse curviligne en position 𝑀2 :
𝑠2 = 𝑀̂0 𝑀2 = 𝑟(𝜃2 − 𝜃0 )
𝑟 rayon de la trajectoire
𝜋
𝑠3 = 2,5 × ( − 0) = 1,62 𝑐𝑚
3
𝜃(𝑟𝑎𝑑) 0 𝜋 𝜋 𝜋 2𝜋 5𝜋 𝜋 7𝜋 4𝜋 3𝜋 5𝜋 11𝜋
6 3 2 3 6 6 3 2 3 6
𝑠(𝑐𝑚) 0 1,31 2,62 3,93 5,24 6,54 7,85 9,16 10,47 11,78 13,09 14,40
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4- Les équations horaires du mouvement :
La courbe 𝜃 = 𝑓(𝑡) est une fonction affine son équation s’écrit :
𝜽 = 𝝎𝒕 + 𝜽𝟎
𝜃(𝑡 = 0) = 𝜃0 𝝅
A t=0 on a : { 𝜋 ⟹ 𝜽𝟎 =
𝜃(𝑡 = 0) = 3 𝟑
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𝝅
L’équation horaire s’écrit : 𝜽 = 𝟏𝟑, 𝟎𝟗 𝒕 +
𝟑
𝝅
𝒔𝟎 = 𝑹𝜽𝟎 = 𝟐, 𝟓 × 𝟏𝟎−𝟐 × = 𝟐, 𝟔𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎
𝟑
𝒔 = 𝟎, 𝟑𝟑 𝒕 + 𝟐, 𝟔𝟐. 𝟏𝟎−𝟐
5- graphiquement :
la vitesse angulaire est le coefficient directeur du graphe = 𝑓(𝑡) , donc :
∨= 𝟎, 𝟑𝟑 𝒎. 𝒔−𝟏
-Par calcul :
𝝅
𝝎=
∆𝜽 𝜽𝟐 − 𝜽𝟎
= = 𝟑−𝟎 = 𝟏𝟑, 𝟎𝟗 𝒓𝒂𝒅. 𝒔−𝟏
∆𝒕 𝒕𝟐 − 𝒕𝟎 ([𝟎 − (−𝟖𝟎)] × 𝟏𝟎𝟑
∆𝒔 𝒔𝟐 − 𝒔𝟎 (𝟐, 𝟔𝟐 − 𝟎) × 𝟏𝟎−𝟐
∨= = = = 𝟎, 𝟑𝟑𝒎. 𝒔−𝟏
∆𝒕 𝒕𝟐 − 𝒕𝟎 [𝟎 − (−𝟖𝟎)] × 𝟏𝟎 𝟑
6- Vérification de la relation ∨= 𝑅. 𝜔 :
∆𝑠 𝑅.∆𝜃 ∆𝜃
∨= ∆𝑡 = = 𝑅. ∆𝑡 donc : ∨= 𝑅. 𝜔
∆𝑡
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θ
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COURS : Mouvement de rotation d’un corps solide indéformable autour d’un point fixe …..
ω
ω
ω
ω ∆θ ∆
∆θ
ω ω ∆
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COURS : Mouvement de rotation d’un corps solide indéformable autour d’un point fixe …..
∆
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COURS : Mouvement de rotation d’un corps solide indéformable autour d’un point fixe …..
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COURS : Mouvement de rotation d’un corps solide indéformable autour d’un point fixe …..
Rotation d'un solide indéformable autour d'un axe fixe () .
Prof. DELAHI Mohamed
1) Définition :
On dit qu’un corps solide indéformable est en mouvement de
rotation autour d’un axe fixe ; si tous les points qui le constituent
sont en mouvement circulaire centré sur cet axe (), (sauf les
points appartenant à l’axe de rotation).
()
O
θdeg θrad
Remarque :
180 π
2-2 Abscisse curviligne S(t):
C’est la mesure algébrique de l’arc MM1 compté à partir d’une origine M1.
M
m
t X
O
R M1
1/4
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2-3 Relation entre (t) et S(t) :
Abscisse curviligne
Abscisse angulaire
(m)
(rad)
θ 2 n
Nombre de tours
Abscisse angulaire
(rad)
θ i 1 - θ i 1
ωi
θ i 1 Abscisse angulaire à instant t i 1
2/4
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Remarque : pendant une durée très court : M i 1M i 1 M i 1M i 1
Relation entre la vitesse linaire V et la vitesse angulaire :
Vitesse linaire (m/s)
vitesse angulaire
(rad/s)
V=R×ω
Rayon (m)
5) le mouvement de rotation uniforme.
5-1/- Définition :
Le mouvement d’un corps solide autour d’un axe fixe est uniforme ; si sa vitesse
angulaire reste constante au cours du temps : ω = Cte
5-2/-période T et fréquence N :
La période T : le temps d’un tour complet effectué par tout point d’un corps solide
indéformable en rotation uniforme autour d’un axe fixe :
2π
T=
ω
La fréquence N: la fréquence N, d’un mouvement de rotation uniforme d’un corps solide
indéformable, représente le nombre de répétition qu'effectue chaque point de ce corps solide en
1 seconde.
fréquence (Hz)
Vitesse angulaire
(rad/s)
1 ω
N= =
T 2π
3/4
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Exercice d'application N°2:
1) Calculer ws la vitesse angulaire de l'aiguille des secondes d'une montre.
2) Calculer Nm la fréquence de l'aiguille des minutes d'une montre.
3) Calculer V la vitesse linaire de l'extrémité de l'aiguille des heures de cette
montre en m/min on donne la distance qui sépare l'extrémité du centre de
rotation est de 2 cm.
θM t ω t θ0
θ0
t(s)
S t = V× t +S0
S0
t(s)
4/4
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I- Notion de la force et travail d’une force :
1- force constante :
Une force peut mettre en mouvement un corps, modifier son mouvement, le maintenir en
équilibre ou le déformer.
Une force est constante si sa valeur, sa direction et son sens ne varient pas au cours du temps.
Exemple :
Le poids d’un corps solide
En physique, le travail est une notion liée aux forces et aux déplacements de leurs points
d’applications.
On dit qu’une force travail lorsque son point d’application se déplace.
-Définition :
Le travail d’une force constante 𝐹⃗ pour un déplacement rectiligne ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 de son point d’application
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ :
est le produit scalaire de vecteur force 𝐹⃗ et de vecteur déplacement 𝐴𝐵
𝑊𝐴𝐵 (𝐹⃗ ): 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 ⃗⃗⃗⃗
𝐹 (𝐽)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐹. 𝐴𝐵. 𝑐𝑜𝑠𝛼 𝐹 ∶ 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 (𝑁)
𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) = 𝐹⃗ . 𝐴𝐵
𝐴𝐵 ∶ 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑑é𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 (𝑚)
{𝛼 ∶ 𝑙 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝐹⃗ 𝑒𝑡𝐴𝐵
′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (° 𝑜𝑢 𝑟𝑎𝑑)
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L’unité du travail dans le S I est le Joule ( 𝐽 ). (1Joule = 1Newton × 1 mètre)
Application :
Calculer le travail de la force 𝐹⃗ sachant que : 𝐹 = 10𝑁 ; 𝐿 = 10 𝑐𝑚 et 𝛼 = 60°.
Remarque :
Le travail peut écrire en fonction des coordonnées du vecteur force 𝐹⃗ et vecteur déplacement
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 dans un repère cartésienne (O, 𝑖⃗ , 𝑗⃗ )
𝐹𝑥 𝑥 − 𝑥𝐴
𝐹⃗ |𝐹 𝐹⃗ = 𝐹𝑥 𝑖⃗ + 𝐹𝑦 𝑗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ | 𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑦
𝐴𝐵 𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 𝐴𝐵 = (𝑥𝐵 − 𝑥𝐵 )𝑖⃗ + (𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 )𝑖⃗
𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) = +𝐹. 𝐴𝐵 𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑓 𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) = 0 𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ ) 𝑛é𝑔𝑎𝑡𝑖𝑓 𝑊𝐴→𝐵 (𝐹⃗ )
= −𝐹. 𝐴𝐵
𝑇𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑇𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑛𝑢𝑙 𝑇𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑟é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡
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III- Travail d’une force constante en translation curviligne :
1- Travail élémentaire d’une force
On divise la trajectoire en petit segment 𝛿𝑙 infiniment petit. On appelle 𝛿𝑊𝑖 (𝐹⃗ ) travail
élémentaire fourni par la force 𝐹⃗ au cours du déplacement élémentaire 𝛿𝑙𝑖 .
⃗⃗) = 𝑭
𝑾𝑨→𝑩 (𝑭 ⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩
Conclusion :
Le travail d’une force 𝐹⃗ constante est indépendant du chemin suivi entre le point A du départ et
le point B d’arrivée.
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⃗⃗ ) les coordonnées du poids 𝑃⃗⃗ et du vecteur déplacement sont :
Dans un repère (O, 𝑖⃗ , 𝑗⃗ , 𝑘
𝑃𝑥 = 0
𝑃⃗⃗ | 𝑃𝑦 = 0 soit : 𝑃⃗⃗ = −𝑚𝑔𝑘 ⃗⃗
𝑃𝑧 = −𝑚. 𝑔
𝑥𝐵 − 𝑥𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 |𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 soit : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
𝐴𝐵 = (𝑥𝐵 − 𝑥𝐵 ). 𝑖⃗ + (𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 ). 𝑗⃗ + (𝑧𝐵 − 𝑧𝐵 ). 𝑘
𝑧𝐵 − 𝑧𝐴
⃗⃗⃗) = 𝒎. 𝒈(𝒛𝑨 − 𝒛𝑩 )
𝑾𝑨→𝑩 (𝑷
Le travail du poids ne dépend pas du chemin suivi mais uniquement de l’altitude initiale et de
l’altitude finale ; on dit que le poids est une force conservatrice.
Remarque :
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3- Travail d’un ensemble de forces constantes
= (𝑷 ⃗⃗ + 𝑹
⃗⃗⃗ + 𝒇 ⃗⃗⃗𝑵 ). ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩
La puissance moyenne d’une force est le quotient du travail de cette force par la durée ∆𝑡 pour
réaliser ce travail.
𝒫𝑚 : 𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑥𝑝𝑟𝑖𝑚é𝑒 𝑒𝑛 𝑊𝑎𝑡𝑡 (𝑊)
𝑊
𝒫𝑚 = { 𝑊 ∶ 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑒𝑥𝑝𝑟𝑖𝑚é 𝑒𝑛 𝐽𝑜𝑢𝑙𝑒 (𝐽)
∆𝑡
∆𝑡 ∶ 𝑑𝑢𝑟é𝑒 (𝑠)
2- Puissance instantanée :
Si la force 𝐹⃗ réalise un travail 𝛿𝑊 pendant une durée très petite 𝛿𝑡 donc la puissance
instantanée de cette force :
𝛿𝑊
𝒫=
𝛿𝑡
⃗ ⃗⃗⃗⃗
Puisque 𝛿𝑊 = 𝐹 . 𝛿𝑙 donc :
𝐹⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝛿𝑙
𝒫=
𝛿𝑡
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𝓟 = ⃗𝑭⃗.∨
⃗⃗= 𝑭.∨. 𝒄𝒐𝒔𝜶
avec 𝛼 = (𝐹⃗ , ⃗∨⃗ )
1- Rappel
Le moment 𝑀∆ d’une force 𝐹⃗ par rapport à l’axe de rotation (∆) orthogonal à sa droite d’action
est :
⃗⃗) = ± 𝑭. 𝒅
𝑴∆ (𝑭
𝐹 ∶ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 (𝑁)
{𝑑 ∶ 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑑 ′ 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑒𝑡 𝑙 ′ 𝑎𝑥𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 (𝑚)
± 𝑑é𝑝𝑒𝑛𝑑 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑎𝑟𝑏𝑖𝑡𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑢𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
2- Travail élémentaire
Lors de la rotation d’un corps solide d’un petit angle 𝛿𝜃, le point d’application de la force 𝐹⃗
parcourt un arc 𝛿𝑙 qu’on peut considérer une droite .
La force 𝐹⃗ effectué un travail élémentaire exprimé comme suit :
⃗⃗⃗⃗ = 𝐹. 𝛿𝑙. 𝑐𝑜𝑠𝛼
𝛿𝑊(𝐹⃗ ) = 𝐹⃗ 𝛿𝑙
Le mouvement du point M est circulaire on a : 𝛿𝑙 = 𝑅. 𝛿𝜃 donc :
𝛿𝑊(𝐹⃗ ) = 𝐹. 𝑅. 𝛿𝜃. 𝑐𝑜𝑠𝛼
𝛿𝑊(𝐹⃗ ) = 𝑀∆ (𝐹⃗ ). 𝛿𝜃
3- travail global
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Lors du rotation d’un solide par une angle ∆𝜃, le travail effectué par la force 𝐹⃗ , ayant un
moment constant par rapport à l’axe (∆) est égale la somme des travaux élémentaires .
𝑊(𝐹⃗ ) = 𝑀∆ (𝐹⃗ ). ∆𝜃
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5.2-Moment du couple :
⃗⃗𝟏 , 𝑭
𝑴𝑪 (𝑭 ⃗⃗𝟐 ) = ±𝑭. 𝒅
Le moment d’un couple de deux forces est égal au produit de la valeur de l’intensité commune
des deux forces 𝐹1 = 𝐹2 = 𝐹 par la distance 𝑑 entre les droites d’actions des deux forces.
𝑾 = 𝑴𝑪 . ∆𝜽
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ℓ α
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COURS : 2- Travail et puissance d'une force.
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COURS : 2- Travail et puissance d'une force.
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COURS : 2- Travail et puissance d'une force.
Δ Δ
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COURS : 2- Travail et puissance d'une force.
Δ
Δ Δ
Δ
Δ
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COURS : 2- Travail et puissance d'une force.
Travail et puissance
d’une force constante
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I) Travail d’une force constante en translation rectiligne :
()
F F F F
A B C D
On dit qu’une force F est constante ; si son vecteur garde :
Même direction.
Même sens.
Même intensité.
Exemple : Le poids d’un corps solide , la réaction du sol sur le corps (s) .........
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2) Notion de travail d’une force :
En physique, le travail est une notion liée aux forces et aux déplacements de
leurs points d’application.
F F
A B
L
F F
A B
L
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3) Expression du travail d’une force :
F F W( F)= F. AB = F . AB . cos()
A B
A B
Sens de déplacement
Distance (m)
Travail (J)
W( F)= F . AB .c os ()
A B
Intensité (N)
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Groupe Scolaire Atlas
Résumé:
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II) Travail d’une force constante en translation curviligne :
On découpe la trajectoire en petit segment l infiniment petit. On note par Wi (F)
le travail élémentaire correspondant au déplacement li :
W i ( F ) F . l i
F
F B
F
Trajectoire curviligne
F
l
A
Le travail total de la force est égale à la somme des travaux élémentaire
W i ( F ) F . l i F . l i
Donc :
W (F) F.AB
A B
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III) Travail d’un ensemble de force :
Le travail d’un ensemble de force F1;F2 ;F3 ; .....;Fn appliquer à un même solide en
translation est égale au produit scalaire de l’ensemble de vecteurs par le
même vecteur déplacement
W A B ( F1 F2 F3 ... Fn ) . AB
WA B F1 . AB F 2 . AB .... Fn . AB W F1 W F 2 .... W F n
A B A B A B
Exemple :
R RN
R f RN
A B
WA B
R R. AB
f AB
W R f R N . AB f . AB R N . AB
A B
A B
W R W f W RN
A B A B
DELAHI Mohamed 2016 / 2017 7
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IV) Applications :
1) Le travail de P poids d’un solide
G1
Cas N°1: h
W( P) = P . G1G2 1 G2
G1 G2
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Conclusion :
le travail du poids ne dépend pas de la position de départ » ni
de la position d’arrivée
A la descente travail du poids est moteur : W ( P) G G 0
1 2
W (P) m.g . h
G1G 2
A la montée travail du poids est résistant : W ( P) G1 G2 0
W (P) - m.g . h
G1G 2
Donc : W (P) m.g.h
G1G 2
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y
+ = 90°
W( P) = m .g .h h AB.sin α
A B
( )
W( P) = m .g .A B . sin
A B
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Cas N°2: méthode 2
WA B
P P. AB avec P Px Py
= 0
WA B P P x P y . AB P x. AB P y. AB
WA B
P Px. AB Px AB Cos0 Px AB
sin α Px P.sin α
Px
P
( )
W( P) = m .g .A B . sin
A B
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Cas N°3:
h
B
W( P) = m . g . h
A B
R
X R P
h=R - X X = R . cos( )
R
Donc
h = R . ( 1 - cos() )
s( ))
W (P)= m . g . R .( 1 - co
A B
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2) Le travail de R action du plan
2-1/ sans frottement
R
Cas d’un plan horizontal
A B
HB 2
AB
W( R
) = R . AB = R . AB .c os( )=0
A B
2
y
y
Cas d’un plan incliné
A
x
y'
W( R
) = R . AB = R . AB .c o
s( )=0
A B
2 B
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Cas d’un plan curviligne R
W( R
) = R . AB = 0 l
A B
k tan
Coefficient de frottement
f
RN
Cas d’un plan horizontal
R RN
W( R
) = R . AB = ( RN +
f ). A B
A B
A B
f
AB
W( R
) = RN. A B +
f . AB = - f . AB
Travail résistant A B
W( R
) = - f . AB
A B
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Cas d’un plan incliné Se
y
y ns
ded
A ép
R lac
em
RN e nt
W( R
) = - f . AB
A B f
x
y'
B
ent r
em
B
ac
épl RN
e d
s d R
n W( R
) = - f . AB = - f . r.
Se l
f A B
A
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V) Travail d’une force de moment constant :
M’
F
M
0
Moment (N.m)
W F M F .θ
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VI) Puissance d’une force :
Puissance moyenne :
.l
W F .l P F . P F .V
.t
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Puissance (W)
Travail (J)
Durée (s)
W P . t
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VI) Puissance d’une force de moment constant :
P
WF
; W F M F Δθ
Δt
Moment (N.m) P
M F Δθ Δθ
M F
M F
Δt Δt
P M F .
Puissance (W) Vitesse angulaire (rad/s)
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I- Energie cinétique d’un solide en translation :
1- Notion de l’énergie cinétique :
L’énergie cinétique d’un solide est l’énergie qu’il possède du fait de son mouvement.
L’énergie cinétique se note 𝐸𝐶 ; c’est un nombre toujours positif qui s’exprime en Joule (J) dans
le S.I.
1
Donc : 𝐸𝐶𝑖 = 𝑚𝑖 . 𝑟𝑖2 . 𝜔2
2
L’énergie cinétique totale du solide :
𝑛 𝑛 𝑛
1 1
𝐸𝐶 = ∑ 𝐸𝑐𝑖 = ∑ 𝑚𝑖 . 𝑟𝑖2 . 𝜔2 = . 𝜔2 . ∑ 𝑚𝑖 . 𝑟𝑖2
2 2
𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1
1
On pose : 𝐽∆ = ∑𝑛𝑖=1 𝑚𝑖 . 𝑟𝑖2 d’où : 𝐸𝑐 = 𝐽∆ . 𝜔2
2
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𝐽∆ : s’appelle le moment d’inertie du solide par rapport à l’axe de rotation (∆) . Il dépend de
la répartition de la masse autour de l’axe de rotation.
Définition :
L’énergie cinétique d’un solide en rotation autour d’un axe fixe de moment d’inertie 𝐽∆ et de
vitesse angulaire 𝜔 est :
𝐸𝐶 ∶ é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑐𝑖𝑛é𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 𝑒𝑛 (𝐽)
1
𝐸𝐶 = 𝐽∆ . 𝜔 {𝐽∆ ∶ 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑 ′ 𝑖𝑛𝑒𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 𝑒𝑛 (𝑘𝑔. 𝑚2
2
2
∨∶ 𝑉𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑎𝑛𝑔𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 𝑒𝑛 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
Application 1 :
On considère un disque homogène de masse m= 800g et de rayon 𝑟 = 30𝑐𝑚 tourne à la
100
fréquence de 𝑡𝑟⁄𝑚𝑖𝑛 .
3
1
son centre d’inertie par rapport à l’axe de rotation (∆) est 𝐽∆ = 𝑚. 𝑟 2 .
2
- Déterminer l’énergie cinétique du disque.
1 1
𝐸𝐶 = 𝐽∆ . 𝜔2 avec : 𝐽∆ = 𝑚. 𝑟 2
2 2
1
𝐸𝐶 = 𝑚. 𝑟 2 . 𝜔2
4
1 2
100 × 2𝜋 2
𝐸𝐶 = × 0,8 × (0,3) × ( )
4 60
𝐸𝐶 ≈ 0,22 𝐽
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II- Théorème de l’énergie cinétique :
1- Activité :
On abandonne, sans vitesse initiale, un autoporteur de masse 𝑚 = 700𝑔 sur une table à
coussin d’air inclinée d’un angle 𝛼 = 10° par rapport à l’horizontale.
On enregistre les positions du centre d’inertie toutes les 60𝑚𝑠, on obtient l’enregistrement :
Exploitation :
1- L’autoporteur est soumis à deux forces :
𝑃⃗⃗: Poids de l’autoporteur
𝑅⃗⃗ : Réaction de plan incliné
2- L’expression de travail de poids :
𝑊𝐺 →𝐺 (𝑃⃗⃗) = 𝑚. 𝑔. 𝐺3 𝐺5 . 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 0,7 × 9,8 × 48 × 10−3 × sin(10°) = 0,057 𝐽
3 5
∑ 𝑊𝐺3 →𝐺5 (𝐹⃗ ) = 𝑊𝐺3 →𝐺5 (𝑃⃗⃗) + 𝑊𝐺3 →𝐺5 (𝑅⃗⃗) = 0,057 𝐽
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3- Energie 𝑬𝑪𝟑 et 𝑬𝑪𝟓 :
𝐺2 𝐺4 36×10−3
Vitesse instantanée en 𝐺3 : ∨3 = = = 0,30 𝑚⁄𝑠
2𝜏 2×60×10−3
𝐺4 𝐺6 60×10−3
Vitesse instantanée en 𝐺5 : ∨5 = = = 0,50 𝑚⁄𝑠
2𝜏 2×60×10−3
1 1
Energie cinétique 𝐸𝐶3 : 𝐸𝐶3 = 𝑚.∨23 = × 0,7 × 0,32 = 0,0315 𝐽
2 2
1 1
Energie cinétique 𝐸𝐶5 : 𝐸𝐶5 = 𝑚.∨25 = × 0,7 × 0,52 = 0,0875 𝐽
2 2
3- Activité 2 :
Une bille d’acier de masse 𝑚 = 100𝑔, est maintenue par un électroaimant ; quand on ouvre
le circuit d’alimentation, la bille tombe d’un mouvement rectiligne vertical.
Grace à un dispositif convenable on a obtenu les résultats indiqués dans le tableau suivant :
Hauteur h (en m) Temps t (en s) Vitesse ∨ (en m/s) ∨2 (𝑒𝑛 𝑚2 ⁄𝑠 2 )
0,00 0,00 0,00
0,1 142,85 1,40
0,2 202,04 1,98
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0,4 285,71 2,80
0,6 350,00 3,43
0,8 404,08 3,96
1,0 451,02 4,42
Correction
1- voir tableau ci-dessus :
2- Voir courbe ∨𝟐 = 𝒇(𝒉) :
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Donc l’équation de la droite est : ∨2 = 2𝑔. ℎ
1 1
𝑚.∨2 = 𝑚. 2𝑔. ℎ
2 2
1
𝑚.∨2 = 𝑚. 𝑔. ℎ
2
1
𝑚.∨2 représente la variation de l’énergie cinétique ∆𝐸𝐶 et 𝑚. 𝑔. ℎ représente le travail de
2
poids 𝑊(𝑃⃗⃗) donc : ⃗⃗⃗)
∆𝑬𝑪 = 𝑾(𝑷
5- Vérification de la relation :
⃗⃗⃗)
∆𝑬𝑪 = 𝑾(𝑷
Exercices d’applications
Exercice 1 :
Un solide (S), de masse 𝑚 = 60𝑘𝑔 , glisse sur un plan incliné d’angle 𝛼 = 15° par rapport au
plan horizontal (voir figure).
Le solide (𝑆) est lâché du point A sans vitesse
initiale, après un parcourt de 𝐴𝐵 = 100𝑚 sa
vitesse devient 𝑉𝐵 = 45 𝑘𝑚⁄ℎ . On donne
𝑔 = 10 𝑁⁄𝑘𝑔
1- Calculer la force de frottement 𝑓 sachant
que son intensité reste constante.
2- le solide (𝑆) poursuit son mouvement sur le
plan horizontal 𝐵𝐶. Calculer la distance parcourue par le solide sur le plan horizontale avant
de s’arrêter.
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Corrigé
1- Système étudié : le solide S
Bilan des forces exercées sur le solide (S) : 𝑃⃗⃗ ; 𝑅⃗⃗
On applique le théorème de l’énergie cinétique sur le
solide (S) :
∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶2 − 𝐸𝐶1 = 𝑊𝐴→𝐵 (𝑃⃗⃗) + 𝑊𝐴→𝐵 (𝑅⃗⃗)
= 0 − 𝑓. 𝐴𝐵
1 1
𝑚.∨2𝐵 − 𝑚.∨𝐴2 = 𝑚. 𝑔. 𝐴𝐵. 𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑓. 𝐴𝐵
2 2
1
𝑓. 𝐴𝐵 = 𝑚. 𝑔. 𝐴𝐵. 𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑚.∨2𝐵
2
1
𝑚. 𝑔. 𝐴𝐵. 𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑚.∨2𝐵 𝑚.∨2𝐵
𝑓= 2 = 𝑚. 𝑔. 𝑠𝑖𝑛𝛼 −
𝐴𝐵 2𝐴𝐵
45 2
60 × ( )
3,6
𝑓 = 60 × 10 × sin(15°) − = 142𝑁
2 × 100
2- Distance parcourue L :
On applique le théorème de l’énergie cinétique sur le solide (S) :
∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶𝐶 − 𝐸𝐶𝐵 = 𝑊𝐵→𝐶 (𝑃⃗⃗) + 𝑊𝐵→𝐶 (𝑅⃗⃗)
1
0 − 𝑚.∨2𝐵 = −𝑓. 𝐿
2
45 2
𝑚.∨2𝐵 60 × ( )
3,6
𝐿= ⟹𝐿= = 33𝑚
2. 𝑓 2 × 142
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Exercice 2 :
Un moteur effectue une puissance constante sur un cylindre 𝑃 = 10𝑊 .
Le cylindre de masse 𝑚 = 2 𝑘𝑔 et de rayon 𝑟 = 20 𝑐𝑚, tourne autour d’un axe fixe (∆) qui
passe par son centre d’inertie.
1
On donne le moment d’inertie du cylindre : 𝐽∆ = 𝑚. 𝑟 2
2
1- Calculer la durée du temps ∆𝑡 nécessaire pour que la fréquence du cylindre devient 𝑁 =
10 𝑡𝑟⁄𝑠 , on considère que les frottements sont négligeable.
2- A la fréquence 𝑁 = 10 𝑡𝑟⁄𝑠, on applique tangentiellement à la circonférence du cylindre
une force 𝐹⃗ constante, pour que le mouvement devient uniforme, calculer la valeur de la
force 𝐹.
Corrigé
1- La durée ∆𝑡 nécessaire pour que la fréquence du cylindre devient 𝑁 = 10 𝑡𝑟⁄𝑠 :
Système étudié : le cylindre
Bilan des forces exercées sur le cylindre :
𝑃⃗⃗ : Poids du cylindre
𝑅⃗⃗ : Action de l’axe de rotation
Action du moment du couple moteur Mc .
On applique le théorème de l’énergie cinétique sur le cylindre :
∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶𝑓 − 𝐸𝐶𝑖 = 𝑊(𝑃⃗⃗) + 𝑊(𝑅⃗⃗) + 𝑊(𝐶)
𝑊(𝑃⃗⃗) = 𝑊(𝑅⃗⃗) = 0
1
𝐽∆ . 𝜔2 − 0 = 0 + 0 + 𝒫. ∆𝑡
2
1
𝐽∆ = 𝑚. 𝑟 2 ; 𝜔 = 2𝜋. 𝑁
2
1 1
. 𝑚. 𝑟 2 . (2𝜋𝑁)2 = 𝒫. ∆𝑡
2 2
𝜋 2 . 𝑚. 𝑟 2 . 𝑁 2 = 𝒫. ∆𝑡
𝜋 2 . 𝑚. 𝑟 2 . 𝑁 2
∆𝑡 =
𝒫
𝜋 2 × 2 × 0,22 × 102
∆𝑡 = = 7,9 𝑠
10
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2- La valeur de la force 𝐹 :
Bilan des forces exercées sur le cylindre :
𝑃⃗⃗ : Poids du cylindre
𝑅⃗⃗ : Action de l’axe de rotation
Action du moment du moteur 𝐶
L’action de la force 𝐹⃗
On applique le théorème de l’énergie cinétique sur le cylindre :
∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶𝑓 − 𝐸𝐶𝑖 = 𝑊(𝑃⃗⃗) + 𝑊(𝑅⃗⃗) + 𝑊(𝐶) + 𝑊(𝐹⃗ )
0 = 𝑊(𝐶) + 𝑊(𝐹⃗ )
𝑀∆ (𝐹⃗ ) + 𝑀(𝐶) = 0
𝒫
𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑀∆ (𝐹⃗ ) = −𝐹. 𝑟 𝑒𝑡 𝑀(𝐶)𝜔 = 𝒫 ⟹ 𝑀(𝐶) =
𝜔
𝒫
−𝐹. 𝑟 + =0
𝜔
𝒫
𝐹=
2𝜋. 𝑁. 𝑟
10
𝐹= = 0,79 𝑁
2𝜋 × 10 × 0,2
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ω
⍵.
⍵ ⍵
⍵ ⍵ ⍵
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TRAVAIL ET ENERGIE CINETIQUE
1- Définitions
L’énergie cinétique d’un système est l’énergie qu’il possède du fait de son mouvement.
L’énergie cinétique se note Ec ; c’est un nombre toujours positif qui s’exprime en Joules (J)
dans le S.I.
Comme la valeur de la vitesse, l’énergie cinétique dépend du référentiel choisi.
1
E C . m .V 2
2
Ec : énergie cinétique du solide en Joules (J)
m : masse du solide en kg
v : vitesse du solide en m.s-1
1
Ec (Ai ) m Vi
2
E c EcA i m Vi
1 2
2
Or
Vi ri ω
Donc :
E c m ri ω m ri ω 2
1 2 1 2
2 2
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Ec
1
2
m r ω
i
2 2
Avec:
JΔ mr i
2
1
EC .JΔ.ω2
2
Ec : énergie cinétique du solide en Joules (J)
J : moment d’inertie en kg.m2
: vitesse angulaire du solide en rad.s-1
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Travail et énergie potentielle de pesanteur
Energie mécanique
L’énergie potentielle d’un solide est l’énergie qu’il possède du fait de sa position rapport à la terre.
Exemple
L’eau possède une énergie potentielle due à sa position par rapport à la surface de la terre. Cette
énergie est utilisée dans les barrages pour produire de l’électricité.
C est une constante qui représente la valeur de l’énergie potentielle de pesanteur à l’état de référence.
3- L’état de référence
L’état de référence est un état qu’on choisit arbitrairement et pour lequel l’énergie potentielle est nulle.
Application :
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Remarque
⃗⃗ )
∆𝑬𝒑𝒑 = −𝑾𝑨→𝑩 (𝑷
1- Définition :
L’énergie mécanique d’un solide, à chaque instant, est égale à la somme de son énergie cinétique 𝐸𝑐 et
de son énergie potentielle de pesanteur 𝐸𝑝𝑝 :
𝑬𝒎 = 𝑬𝒄 + 𝑬𝒑𝒑
Cas de chute libre :
𝟏
𝑬𝒎 = 𝒎.∨𝟐 + 𝒎. 𝒈. 𝒛 + 𝑪
𝟐
Un corps solide (S) en chute libre (il n’est soumis qu’a son poids), se
déplace d’un point A à un point B.
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On sait que :
Donc :
∆𝐸𝐶 = −∆𝐸𝑃𝑃
𝐸𝐶𝐵 − 𝐸𝐶𝐴 = 𝐸𝑃𝑃𝐴 − 𝐸𝑃𝑃𝐵
𝐸𝐶𝐵 + 𝐸𝑃𝑃𝐵 = 𝐸𝐶𝐴 + 𝐸𝑃𝑃𝐴
Conclusion :
L’énergie mécanique du solide en chute libre reste constante, on dit qu’elle se conserve.
Le poids est une forces conservative, son travail ne varie pas la valeur de l’énergie mécanique.
2-2- Cas d’un corps solide soumis à plusieurs forces sans frottement :
Etude du mouvement d’un autoporteur sur une table à coussin d’air inclinée
On dispose d’un autoporteur de masse 𝑚 = 732 𝑔 , posé sur une table à coussin d’air inclinée d’un
angle 𝛼 = 10° par rapport à l’horizontale.
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On enregistre les positions du centre d’inertie de l’autoporteur pendant des durées consécutifs et
égaux 𝜏 = 60 𝑚𝑠 , On obtient l’enregistrement suivant :
𝑃𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑀𝑖 𝑀1 𝑀2 𝑀3 𝑀4 𝑀5 𝑀6 𝑀7 𝑀8
𝑡(𝑚𝑠) 0 60 120 180 240 300 360 420
𝑑 = 𝑀𝑖−1 𝑀𝑖+1 *** 1,30 2,30 3,50 4,60 5,90 7,10 ***
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2-3- Conclusion :
Lorsqu’un système est soumis sous l’action des forces conservatives ou non conservatives, et que le
travail des forces non conservatives et nul, alors son énergie mécanique se conserve.
On sait que :
Donc :
On a : 𝑅⃗ = 𝑅⃗𝑁 + 𝑓
Donc :
⃗ ) = −𝒇. 𝑨𝑩 < 𝟎
∆𝑬𝒎 = 𝑾𝑨→𝑩 (𝒇
Conclusion :
La variation de l’énergie mécanique est égale au travail des forces de frottement. Une partie de l’énergie
mécanique du système est convertie en chaleur Q :
⃗ ) = −𝑸
∆𝑬𝒎 = 𝑾𝑨→𝑩 (𝒇
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3-2- Application :
Un corps solide (S) de masse 𝑚 = 0,4 𝑘𝑔, peut glisser sans frottement sur un plan incliné 𝐴𝐵 de
longueur 𝐿 = 1,2 𝑚 , d’un angle 𝛼 = 30° par rapport à l’horizontale.
Le solide (S) part du point A avec une vitesse 𝑉𝐴 = 2 𝑚⁄𝑠 et passe par le point B avec une vitesse 𝑉𝐵 =
1 𝑚⁄𝑠.
Solution :
Calcul de ∆𝐸𝑚
𝑊𝐴→𝐵 (𝑅⃗ ) = 𝑊
⏟𝐴→𝐵 (𝑅⃗𝑁 ) + 𝑊𝐴→𝐵 (𝑓) = 𝑊𝐴→𝐵 (𝑓)
=0
Exercice 1 :
Un objet ponctuel S, de masse 𝑚 = 2,00 𝑘𝑔, glisse
sans frottement sur une piste horizontale (HA). Il
aborde au point A une piste plane (AB) inclinée
d’un angle 𝛼 = 20° par rapport à l’horizontale. Sa
vitesse au point A est ∨𝐴 = 8,00 𝑚. 𝑠 −1. Déterminer la
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longueur 𝐿 = 𝐴𝐵 dont l’objet remonte sur la piste 𝐴𝐵.
Exercice 2 :
Un solide ponctuel de masse 𝑚 est lancé du point 𝐴 sur une
piste horizontale prolongée par un demi-cercle vertical de
rayon 𝑅.
On donne : 𝐴𝐵 = 1𝑚 ; 𝑅 = 1𝑚 ; 𝑚 = 0,5 𝑘𝑔 ; 𝑔 = 9,81 𝑁⁄𝑘𝑔
1- Les frottements étant négligeable, calculer en A la vitesse
minimale ∨𝑚𝑖𝑛 que doit avoir l’objet pour qu’elle atteigne le
pont C.
2- Même question lorsque les frottements entre l’objet et la
piste sont assimilables à une force constante de norme 𝑓 = 1𝑁.
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Le travail et l'énergie potentielle
de pesanteur
DELAHI Mohamed
1
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Activité : chute libre vidéo N°1
- on lache un corps (s) de masse m de Z
* Réponses :
1- Arrivé en B, le corps (s) de masse m a une vitesse VB, donc énergie cinétique Ec(B) qui a casse
la vitre.
2- si h est trop petite, la vitre ne casse pas donc, il y a une autre forme d’énergie dépend de
l’altitude du corps(s). Comme on est en présence d’un champ de gravitation, donc cette
énergie dépend aussi de la pesanteur g.
Conséquence :
A la position A, le corps (s) de masse emmagasine une énergie qui dépend de l’altitude et de la
pesanteur : On la nomme : énergie potentielle de pesanteur. On la symbolise : Epp.
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Attention le sens vers le haut
Z
ZA A
h
P
W (P) m. g . h m.g .(Z A Z B )
ZB AB
B
JOULE
JOULE
W P
AB
m.g.Z A - m.g.Z B
Energie
Énergie
JOULE
DELAHI Mohamed 3
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Expression de l’énergie potentielle de pesanteur état de référence
E PP A m.g.ZA C
l’énergie potentielle (J) l’altitude (m)
masse (kg)
E PP Z m . Z . g C
DELAHI Mohamed 4
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Détermination de la constante c :
En Zref on a Epp = 0
On remplace dans l’expression générale
DELAHI Mohamed 5
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Remarque :
Z > Zref : EPP positif
Pour la relation Z < Zref : EPP négatif
Z = Zref : EPP nulle
Epp reste garde la même valeur pendant un déplacement horizontal .
Epp est une grandeur algébrique tandis que Ec est toujours positive
Attention
0
)(S
ZA A
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la variation énergie potentielle de pesanteur :
E PP E PP B E PP A
)
(S
ZA A
ZB B
E PP m.g.Z B m.g.Z A
Zref EPP =0
E PP m.g.Z B Z A
0 k
ﺳطﺢ اﻷرض
remarque
la variation de l’énergie potentielle EPP lors d’un déplacement
d’un état initial à un état final ne dépend pas de la référence Zref.
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La relation entre le travail du poids et EPP:
E PP m.g.Z B Z A
le travail du poids pendant le déplacement entre A et B:
W P m.g.Z A Z B
AB
potentielle (J)
E PP - W P
AB
DELAHI Mohamed 8
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L'énergie mécanique
d'un corps solide
DELAHI Mohamed 1
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1 / introduction à l’énergie mécanique
Z
Dans une chute libre en l’absence de frottement d’un corps (S)
de masse m, de A vers B. ZA A
D’après le théorème de l’énergie
cinétique, le travail du poids
de A vers B s’écrit : W P = Ec B -Ec A h
P
Ec B +Epp B Epp A Ec A
Donc la somme EC + Epp est une constante qu’on appelle énergie mécanique de
symbole Em. Em = EC + Epp
2./ Définition:
L’énergie mécanique d’un corps solide à toute instante dans un référentiel donné
est égale à la somme de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle de pesanteur
de ce corps :
DELAHI Mohamed 2
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ENERGIE MECANIQUE
Em
ROTATION TRANSLATION
Em m V2 m g Z Zref
1
Em J w2 m g Z Zref
1
2 2
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3 / conservation de l‘énergie mécanique
E m Cte ΔE m E m f E m i 0
♠ Une force est conservative si son travail sur un déplacement AB, ne dépend
que de la position des points A et B, pas du chemin suivi entre A et B.
♠ Toute force constante est conservative (ex : poids, force électrique, ...).
♠ Entres autres, les forces de frottements sont non conservatives.
DELAHI Mohamed 4
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E m Z E C Z E PP Z Cte
DELAHI Mohamed 5
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Exemple :
E pp A m g Z A Z ref
ΔE PP E PP B E PP A
E pp B m g Z B Z ref
0
ZA
)(S
A
E PP m g Z A Z B
H
ΔE C W P m g H
AB
ZB B
ΔE C m g Z B - Z A
Z
Donc :
E PP - E C
DELAHI Mohamed 6
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ΔE m E m B - E m A E C B E PP B - E C A - E PP A
ΔE m E C B - E C A E PP B - E PP A ΔE C ΔE PP
ΔE m ΔE C ΔE PP
ΔE m 0 E m B - E m A 0
ΔE PP ΔE C
DELAHI Mohamed 7
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0,05
Em
0,045
0,04
0,035
EPP
0,03
0,025
0,02
0,015
0,01
0,005
0
EC
1 2 3 4 5 6 7 8 9
DELAHI Mohamed 8
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Physique-chimie 1bac IO ………………….prof : hmed EL BOUZIANI nnée : /
Conclusion :
Lorsque une grue soulève une charge par un câble de A(z A ) à B(zB ), la tension du câble
⃗ effectue un travail WAB ( ⃗ ) = mgzB − mgzA qui transmet au charge de l’énergie qui
dépend de sa masse et de son altitude h = zB − zA . Cette énergie s’appelle énergie potentielle
de pesanteur .
2. Définition.
L’énergie potentielle de pesanteur d’un solide est l’énergie que possède un solide du fait de sa
position par rapport à la Terre . Elle résulte de l’interaction gravitationnelle entre le solide et
la terre . Elle est notée Epp . Cette énergie s’exprime en joule (J) .
3. L’expression de l’énergie potentielle de pesanteur.
u voisinage de la Terre, l’énergie potentielle de pesanteur d’un solide de masse m est définie
par : Epp = m. g. z + Cte avec l’ axe Oz vertical et orienté vers le haut,
Epp énergie potentielle de pesanteur du centre de gravité du système en J ;
m : masse du système en kg ;
g : intensité du champ de pesanteur en N.kg -1;
z : altitude du centre de gravité en m.
Par convention Epp=0 pour z=0 (normalement au sol) donc Cte=0 : Epp = m. g. z
- Il est possible de choisir le niveau de référence pour l'énergie potentielle (Epp=0) à une
altitude quelconque.
- L'énergie potentielle de pesanteur d'un solide dépend de son altitude z, c'est à dire de sa
position par rapport à la Terre. Elle est due à l'interaction du solide avec la Terre.
Remarque important:
Orientation d’axe ⃗⃗⃗⃗ Vers le haut Vers le bas
Expression de Epp Epp = mg(z − z ref ). Epp = −mg(z − z ref ).
zref : l’altitude du point où on a choisi l’état de référence de Epp.
1. notion d’énergie.
Exemple:
5. frottement-énergie thermique Q.
∆ (*)
Exercice N° :
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3) Déformation élastique :
Lorsqu'on tend un arc, il se déforme ce qui modifie les interactions microscopiques entre les
particules qui constituent l'arc Cette déformation de l'arc entraîne une mise en réserve d'énergie qui
pourra être cédée à la flèche.
F force pressante en N
P
S
Pression en Pa
Surface de contact en m2
Une force pressante produit sur la surface pressée un effet d’autant plus petit que l’aire de la
surface est grande.
2 DELAHI Mohamed
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Le travail de la force pressante: animation
W
i f
F =F. h =F×h ; h = L i - Lf
Avec
F h
P= F = P×S
S
A l’équilibre :
F = Pf ×S
Donc :
W
i f
F =Pf ×S Li - Lf =Pf × Vi -Vf
5) Conclusion :
Dans les exemples précédents, l'énergie reçue par le corps sous forme de travail à modifier
les interactions microscopiques entre les particules.
Comme à l'échelle macroscopique, on peut définir à l'échelle microscopique une énergie
cinétique due à l'agitation des particules et une énergie potentielle d'interaction due aux
positions des particules en interaction.
U = E Cmic + E Pmic
Remarque:
On définit l’énergie totale E d’un système par :
E = E m + U = Ec + E pp + U
On ne peut pas calculer E Cmic et E Pmic car la connaissance des vitesses et des
positions des particules est impossible du fait de leur nombre énorme.
3 DELAHI Mohamed
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III) Variation de l’énergie interne:
1) Convention :
En physique l’énergie transférée W, par travail au
système au cours d’une transformation (en joule),
est une grandeur algébrique :
W est positive W 0 si le système reçoit
effectivement l’énergie W.
W est négative W 0 si le système fournit
de l’énergie au milieu extérieur : il fournit
l’énergie W .
2) Energie transférée par travail à un système et variation d’énergie interne :
Au cours d’une transformation quelconque d’un système, si les énergies échangées par
le système avec le milieu extérieur ne se font que par travail seul alors la variation l’énergie
interne U du système est égale à la l’énergie fournie par le milieu extérieur au système :
U = W 0
Exercice d’application 1 On prend : g = 10 N.kg-1
On dispose d’un cylindre adiabatique fermé par un piston notamment adiabatique de masse m =
500 et de section S = 1 dm2 pouvant se déplacer verticalement sans frottement. Le cylindre contient
g
un volume V = 1 L d’air à la température = 20°C.
1) Sachant que la pression externe est P0 = 105 Pa, calculer la
pression de l’air contenu dans le cylindre.
2) On place sur le piston un solide (C) de masse M = 1 kg. Le piston
se stabilise dans une nouvelle position, et la température à
l’intérieur du cylindre est supposée invariante. Calculer la
nouvelle pression de l’air contenu dans le cylindre.
1) Citer les différentes transformations énergétiques successives qui se produisent au cours de cette
opération en précisant les formes d’énergies transférées. Les frottements sont négligeables.
2) Calculer la valeur de la vitesse initiale V.
3) Que se passe-t-il si les frottements sont non négligeables ?
4 DELAHI Mohamed
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Matière :
Physique Chimie ENERGIE THERMIQUE ET
Niveau : TRANSFERT THERMIQUE
1 Bac SM
I) Transfert thermique:
1) Définition et sens transfert thermique:
Lorsque 2 corps à des températures différentes sont mis en contact, on constate que
la température du corps chaud diminue tandis que celle du corps froid augmente. Il y a
transfert d’énergie entre les deux corps : c’est le transfert thermique.
Un transfert thermique se fait spontanément du corps ayant la température la plus
élevée vers le corps ayant la température la plus basse.
1 > 2
2) Modes de transfert thermique:
1 DELAHI Mohamed
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Exemple :
Q = m × C × θ f - θi
Q : énergie thermique ou quantité de chaleur (J) ; m : masse (kg) ;i : température initiale (K)
C : capacité thermique massique (J.kg-1.K-1) ; f : température finale (K)
2 DELAHI Mohamed
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Définition capacité thermique massique C:
La capacité thermique massique d'un corps pur est l'énergie thermique nécessaire à 1 kg de
ce corps pour élever sa température de 1°C.
(J.kg-1.K-1)
μ=m×C
: capacité thermique (J..K-1) ou (J..C-1) ; m : masse (kg) ;
C : capacité thermique massique (J.kg-1.K-1)
Remarque :
La capacité thermique d'un système (S) formé de plusieurs corps est égale à la somme des
capacités thermiques de ces corps :
μ S = μ i = mi × Ci
i i
2) Equilibre thermique:
Lorsque deux corps de températures différentes entrent en contact "dans une enceinte
isolante:fuites thermique négligeable", ils échangent de l’énergie thermique : le corps chaud
perd de l'énergie Q' et sa température diminue tandis que le corps froid perd de l'énergie Q et
sa température augmente.
Le transfert thermique se produit de sorte à ce que leurs températures respectives
s’égalisent. ils sont alors dans un état appelé équilibre thermique, il est exprimé par la
relation :
Q Q' = 0
Remarque :
Souvent un transfert thermique s'accompagne
de fuites thermiques pour remédier à ce problème
"minimiser les fuites" on utilise souvent une
enceinte adiabatique ( pas d'échange thermique
avec le milieu extérieur ) qui n'est autre que le
calorimètre.
3 DELAHI Mohamed
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Applications:
Application N°1 :
Détermination de la capacité thermique d'un calorimètre
La capacité thermique d'un calorimètre (et ces
accessoires) est l'énergie nécessaire pour élever la
température du calorimètre et ses accessoires de 1°C. on
la note C.
On verse rapidement une masse m2 d'eau chaude de
température 2 dans un calorimètre contenant une masse
m1 d'eau froid de température 1. on agite le mélange,
après un moment la température du mélange se stabilise à
(équilibre thermique)
Le système (S) formé par le calorimètre et la masse m1 d'eau
reçoit une énergie Q1 (Q1 > 0):
Q1 = m1× C e θ - θ1 +C θ - θ1
Calculer la valeur de C ?
5 DELAHI Mohamed
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3) Transfert thermique avec changement d’état physique d’un corps
pur(chaleur latente):
3-1/ Fusion et solidification :
Solidification
SOLIDE LIQUIDE
Fusion
Q = m × Lf
Q : énergie thermique (J.) ; m : masse (kg) ; Lf : Chaleur latente massique de fusion (J.kg-1.)
LSol = - L f
Exercice d'application N°2:
Cent tonnes de ferrailles sont chauffées dans un four électrique afin d'obtenir du fer
liquide à 1538°C. La température initiale est 20°C. La durée de l'opération dure 5 heures
et le rendement du four est de 70%.
Données : Cfer = 450 J.kg-1 K-1 ; Lfusion fer= 270 kJ kg ; f(fer) = 1538°C.
Quelle est l'énergie électrique nécessaire. En déduire la puissance du four.
6 DELAHI Mohamed
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3-2/ Vaporisation et liquéfaction :
Liquéfaction
LIQUIDE GAZ
Vaporisation
Définition Chaleur latente massique de vaporisation LV:
La chaleur latente massique LV de fusion d'un corps pur est l'énergie thermique
nécessaire pour transformer totalement à 1 kg de ce corps de l'état liquide à l'état
gazeux à température V et pression constante.
Expression de l'énergie thermique:
L'énergie reçue par le corps pur au cours de sa vaporisation, à température et
pression constante, est donnée par la relation :
Q = m × LV
Q : énergie thermique (J.) ; m : masse (kg) ; LV : Chaleur latente massique de vaporisation (J.kg-1.)
7 DELAHI Mohamed
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III) Transfert d’énergie par rayonnement:
U = W
Avec W étant l'énergie transfert par travail
Si le transfert s'effectue seulement par chaleur, la variation de l'énergie interne du
système est :
U = Q
Avec Q étant l'énergie transfert par chaleur
Si le transfert s'effectue par travail, par chaleur ou par rayonnement, la variation de
l'énergie interne du système est :
U = W + Q T
Avec Q étant l'énergie transfert par chaleur et/ ou par rayonnement
La variation de l'énergie interne d'un système, au cours d'une transformation, est égale à
la somme des énergies transférées (par travail, par chaleur ou par rayonnement) entre le
système et le milieu extérieur.
ΔU = W + QT
8 DELAHI Mohamed
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Importances des mesures chimiques
Activité 1 :
Examiner les informations portées sur les étiquettes de bouteilles d’eaux minérales A
et B.
Exploitation
Anions Cations
bicarbonates ou hydrogénocarbonates 𝐻𝐶𝑂3− sodium 𝑁𝑎+
Chlorures 𝐶𝑙 − potassium 𝐾+
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Sulfates 𝑆𝑂42− Calcium 𝐶𝑎2+
Définition :
Conclusion :
Activités 2 :
Lors d’un contrôle de la qualité d’un lait, on constate que sa densité est égale à 1,032
et son 𝑝𝐻 égale à 6,6 .
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a- Rappeler la définition de la densité par rapport à l’eau ?
Exploitation
a-Définition :
La densité 𝑑 par rapport à l’eau d’un liquide (ou d’un solide) est égale au quotient de la
masse m de ce liquide (ou de ce solide) par la masse 𝑚0 du même volume 𝑉 d’eau.
b- La densité de ce lait est compris entre 1,030 et 1,034 donc sa richesse nutritionnelle
est satisfaite.
Son 𝑝𝐻 est dans les normes. Son état de fraicheur est correct.
Conclusion :
Activité 3 :
Les analyses de sang d’un patient ont donnés les résultats suivants :
Urée Cholestérol
0,86 𝑔⁄𝐿 (0,70 − 1,10 ) 2,72 𝑔⁄𝐿 (1,50 - 2,20)
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Interpréter les résultats de cette analyse
Exploitation
Conclusion :
Les mesures effectuées lors d’analyses permettent de donner des traitements pour
corriger des valeurs situés en dehors des normes.
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-
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Grandeurs liées aux quantités de matière
Application 1 :
Avec une balance électronique, on mesure la masse 𝑚1 d’un échantillon d’eau et 𝑚2
d’un échantillon de fer.
On trouve : 𝑚1 = 𝑚2 = 100𝑔
a- Calculer la masse molaire 𝑀(𝐻2 𝑂) de la molécule d’eau.
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b- Calculer les quantités de matière contenue dans chaque échantillon.
Données : 𝑀(𝐻) = 1𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 , 𝑀(𝑂) = 16 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 , 𝑀(𝐹𝑒) = 56 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
Corrigé :
a- La masse molaire de l’eau :
𝑀(𝐻2 𝑂) = 2𝑀(𝐻) + 𝑀(𝑂) = 2 × 1 + 16 = 18 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
b- La quantité de matière contenue dans la masse 𝑚1 :
𝑚1 100
𝑛(𝐻2 𝑂) = = = 5,56 𝑚𝑜𝑙
𝑀(𝐻2 𝑂) 18
-La quantité de matière contenue dans la masse 𝑚2 :
𝑚2 100
𝑛(𝐹𝑒) = = = 1,78 𝑚𝑜𝑙
𝑀(𝐹𝑒) 56
Application 2 :
L’hexane est un corps liquide à température de 20°𝐶, de masse volumique
𝜌 = 0,66 𝑔. 𝑚𝐿−1 , de formule chimique 𝐶6 𝐻14 .
On donne la masse molaire de l’hexane : 𝑀(𝐶6 𝐻14 ) = 86 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
Quel volume d’hexane doit-on mesurer à l’aide d’une éprouvette graduée pour obtenir
𝑛 = 0,1 𝑚𝑜𝑙 de ce liquide ?
Corrigé :
- La masse de l’hexane est : 𝑚 = 𝜌. 𝑉
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𝑚 𝜌.𝑉
- Sa quantité de matière s’écrit : 𝑛 = =
𝑀 𝑀
𝑛.𝑀 0,1×86
- Calcul du volume V de l’hexane : 𝑉 = = = 13 𝑚𝐿
𝜌 0,66
𝑚 𝜌.𝑉 𝑑.𝜌𝑒𝑎𝑢 .𝑉
- On écrit donc : 𝑛=𝑀= =
𝑀 𝑀
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Conclusion :
Lorsqu’on diminue le volume d’air, la pression de ce gaz augmente et le produit P.V
reste constant.
𝑚 𝑛. 𝑀 𝑀
𝑑= = =
𝑚𝑎𝑖𝑟 𝜌𝑎𝑖𝑟 . 𝑛. 𝑉𝑚 𝜌𝑎𝑖𝑟 . 𝑉𝑚
4- Température absolue
La température exprimée en degrés Celsius peut être positive ou négative.
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Les expériences montrent que les coordonnées du point M ne dépendent pas de la
nature du gaz ni de son volume ni de quantité de matière.
Le point M qui correspond à 273,15 °𝐶, c’est l’origine de Kelvin appelé zéro absolue.
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Application :
Calcul de volume molaire 𝑉𝑚 dans les conditions normales de température et de
pression (CNTP) (𝜃 = 0°𝐶 , 𝑃 = 1013 ℎ𝑃𝑎).
Corrigé :
Le volume molaire est le volume occupé par une mole de gaz parfait dans les
conditions normales de température et de pression (𝜃 = 0°𝐶 , 𝑃 = 1013 ℎ𝑃𝑎)
𝑉 𝑅. 𝑇
𝑃. 𝑉 = 𝑛. 𝑅. 𝑇 ⟹ 𝑉𝑚 = =
1 𝑃
8,31 × (0 + 273,15)
𝑉𝑚 = 2
= 2,24. 10−2 𝑚3 . 𝑚𝑜𝑙 −1
1013 × 10
𝑉𝑚 = 22,4 𝐿. 𝑚𝑜𝑙 −1
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≈
≈
μ
μ
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μ
μ
μ
μ
► μ
►
►
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μ
θ
θ
≈θ
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1 BAC SM-SX Option français Pr. Youssef AITELHAJ
𝒎(𝑿)
𝞺(𝑿) =
𝑽(𝑿)
Son unité dans S.I est 𝑘𝑔/𝑚3
La densité d est le rapport entre la masse d’un volumique 𝝆 du corps considéré et la masse
volumique d’un corps de référence 𝝆𝟎 (l’eau pour les liquides et les solides).
𝒎 𝝆
Pour un liquide ou solide : 𝝆 = =
𝒎𝒆𝒂𝒖 𝝆𝒆𝒂𝒖
Remarque 1: À 25°C, la masse volumique de l’eau est égale à 𝝆𝒆𝒂𝒖 = 1,00 kg.L-1 = 1,00 g.mL-1
Remarque 2: La densité est un nombre qui s’exprime sans unité.
1.3.2. Relation entre le volume et la quantité de matière
Connaissant le volume V d’un échantillon d’une espèce chimique et la masse volumique ρ de
cette espèce, on en déduit la masse de l’échantillon :
𝒎(𝑿) = 𝝆(𝑿). 𝑽(𝑿)
𝒎(𝑿)
On a aussi : 𝒏(𝑿) =
𝑴(𝑿)
On en déduit donc la relation entre la quantité de matière et le volume de l’échantillon :
𝝆(𝑿). 𝑽(𝑿)
𝒏(𝑿) =
𝑴(𝑿)
Ainsi, la masse volumique 𝝆 d’un corps et sa densité d par rapport à l’eau sont liées par la relation :
ρ(X)= d × 𝞺𝒆𝒂𝒖
On écrit donc :
𝒅. 𝞺𝒆𝒂𝒖 . 𝑽(𝑿)
𝒏(𝑿) =
𝑴(𝑿)
Application 2:
Calculer la quantité de matière contenue dans un volume V=10mL de linalol C10H18O de densité 𝐝 = 𝟎, 𝟗.
Corrigé :
On a M(C10H18O) = 10M(C)+18M(H)+ M(O)=10×12+18+16=154g/mol
𝝆.𝐕 𝐝.𝞺𝒆𝒂𝒖 .𝐕 𝟎,𝟗×𝟏×𝟏𝟎
Donc n= 𝐌 = = = 5,8×10-2 mol
𝐌 𝟏𝟓𝟒
𝑽(𝑿)
𝒏(𝑿) =
𝑽𝒎
n : la quantité de matière en mol.
V : le volume de ce gaz en L.
Vm : le volume molaire de ce gaz en L.mol-1 avec Vm =22,4 L.mol-1 à 0°C ou Vm =24 L.mol-1 à 20°C.
2.2. La loi de Boyle-Mariotte
2.2.1. Expérience :
On comprime un gaz, en faisant varier le volume V, dans une seringue, et on mesure la pression P du
gaz correspondant.
2.2.2. Résultat :
P(Pa)
12000
10000
8000
6000
4000
2000
1/V(m-3)
0
0 10000 20000 30000 40000 50000 60000 70000
2.2.3. Conclusion
La loi de Boyle Mariotte définit une relation entre le volume, la température et la pression. Elle
explique que la pression varie en fonction du volume, à température constante.
𝑷. 𝑽 = 𝑪𝒕𝒆
2.3. Echelle absolue de la température
Le graphe suivant illustre la variation la pression d'une quantité de gaz à volume constant en fonction
de la température.
- Exemple :
-Le chlorure de sodium est composé d’un assemblage
d’un ion sodium (𝑁𝑎+ ) et d’un ion chlorure (𝐶𝑙− ).
-La formule statistique de chlorure de sodium est
alors 𝑁𝑎𝐶𝑙.
Remarque
L’électronégativité varie selon la place de l’élément dans la classification périodique :
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- Sur la même ligne, elle augmente de gauche à droite.
- Dans la même colonne, elle augmente de bas en haut.
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Le barycentre des charges positives ne coïncide pas avec le barycentre de charges
négatives, la molécule est polaire.
L’eau, constituée de molécules polaires, est un solvant polaire.
Activité :
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Lorsqu’on ajoute du chlorure de sodium à l’eau, celle-ci devient plus conductrice du
courant électrique. On dit que la solution obtenue est électrolytique.
- Pourquoi la solution de chlorure de sodium est plus conductrice que l’eau distillée ?
La solution de chlorure de sodium contient des ions mobiles qui assurent le passage
du courant : c’est une solution électrolytique.
Les molécules d’eau grâce à leur caractère polaire entrent en interaction avec les ions
du cristal. Elles affaiblissent puis rompent les liaisons ioniques. Les ions se dispersent
dans l’eau et s’entourent de molécules d’eau. On dit qui s’hydratent.
𝒆𝒂𝒖
𝑵𝒂𝑪𝓵(𝒔) → 𝑵𝒂+(𝐚𝐪) + 𝑪𝓵−(𝒂𝒒)
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Lors de la dissolution, il se produit une transformation chimique due à une interaction
entre les molécules de chlorure d’hydrogène et d’eau, toutes les deux polaires.
Les liaisons intermoléculaires affaiblissent la liaison covalente 𝐻 − 𝐶ℓ pour se casser
et conduisent ainsi à l’apparition des ions solvatés 𝐻+(aq) + 𝐶ℓ−(𝑎𝑞) .
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La concentration molaire d’une solution en 𝑋 , est la quantité de matière de soluté 𝑋
dissoute par litre de solution :
𝒏(𝑿) 𝑪(𝑿): 𝒄𝒐𝒏𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕é 𝑿 𝒆𝒏 𝒎𝒐𝒍. 𝑳−𝟏
𝑪(𝑿) = { 𝒏(𝑿): 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒕𝒊è𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕é 𝑿 𝒎𝒊𝒔 𝒆𝒏 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 𝒎𝒐𝒍
𝑽
𝑽: 𝒗𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 𝑳
Remarque :
La notation [𝑋] ne peut étre utilisée que pour une espèce réellement présente en
solution.
L’écriture [𝑁𝑎𝐶𝑙] n’a pas de sens car l’espèce 𝑁𝑎𝐶ℓ n’existe pas en solution, il est
totalement détruit par l’eau.
𝑒𝑎𝑢
Equation de la réaction : 𝐶𝑢𝐶ℓ2 (𝑠) → 𝐶𝑢2+(aq) + 2𝐶ℓ−(𝑎𝑞)
Quantité de matière apportée 𝑛0 0 0
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𝑛0
𝐶=
𝑉
La concentration molaire effective des ions dans la solution :
𝑛0
[𝐶𝑢2+ ] = =𝐶
𝑉
2𝑛0
[𝐶ℓ− ] = = 2𝐶
𝑉
Donc : [𝐶ℓ− ] = 2[𝐶𝑢2+ ]
- Application :
Pour préparer une solution aqueuse de sulfate de sodium (𝑁𝑎2 𝑆𝑂4 ) , on dissout une
masse 𝑚 = 14,2 𝑔 . Le volume de la solution est 𝑉 = 0,50 𝐿.
1- Déterminer la concentration en soluté apporté de cette solution.
2- Déterminer la concentration en ions sodium et en ions sulfate de la solution
précédente.
Corrigé
1- Concentration de la solution en soluté apporté :
Relation 1 :
𝑛
𝐶=
𝑉
Relation 2 :
𝑚
𝑛=
𝑀
En combinant 1 et 2 on obtient :
𝑚
𝐶=
𝑀. 𝑉
Masse molaire du soluté :
𝑀 = 2𝑀(𝑁𝑎) + 𝑀(𝑆) + 4𝑀(𝑂) = 2 × 23 + 32,1 + 4 × 16 = 142,1 𝑔⁄𝑚𝑜𝑙
Concentration en soluté apporté :
14,2
𝐶= = 0,20 𝑚𝑜𝑙 ⁄𝐿
0,50 × 142,1
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2- Pour Déterminer la concentration en ions sodium et en ions sulfate de la solution il
faut utiliser l’équation de dissolution :
𝐻2 𝑂
𝑁𝑎2 𝑆𝑂4 (𝑠) → 2𝑁𝑎+(aq) + 𝑆𝑂2−
4 (𝑎𝑞)
𝑛(𝑆) 2𝑛(𝑆) 𝑛(𝑆)
Remarque :
La concentration effective d’un ion dans la solution peut être différente de la
concentration en soluté apporté.
Exercices d’application
Exercice 1 :
1-On considère une solution S de chlorure d’ammonium 𝐴𝑙𝐶𝑙3 de
concentration molaire 𝐶 = 0,02 𝑚𝑜𝑙 ⁄𝐿.
Quelle est la concentration effective des espèces chimiques existant dans la
solution.
2- La concentration molaire effective des ions chlorures dans la solution de
chlorure de zinc est [𝐶ℓ− ] = 0,01 𝑚𝑜𝑙 ⁄𝐿.
Quelle est la concentration molaire effective des ions 𝑍𝑛2+ dans la même
solution.
Exercice 2 :
On veut préparer un volume 𝑉 = 250 𝑚𝐿 d’une solution de sulfate d’aluminium,
de concentration massique 𝐶𝑚 = 17,12 𝑔⁄𝐿.
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1- Quelle masse de sulfate d’aluminium doit-on utiliser ?
2- Quelle est la concentration molaire 𝐶 de la solution obtenue, en sulfate
d’aluminium.
3- Quelles sont les concentrations molaires de cette solution en anion sulfate et
en cation aluminium.
Données :
Masses molaires des éléments : 𝑀(𝐴𝑙) = 27 𝑔⁄𝑚𝑜𝑙 , (𝑂) = 16 𝑔⁄𝑚𝑜𝑙 ,
𝑀(𝑆) = 32 𝑔⁄𝑚𝑜𝑙
Exercice 3 :
Le sel de Mohr est un solide de formule 𝐹𝑒𝑆𝑂4 (𝑁𝐻4 )2 𝑆𝑂4 + 6𝐻2 𝑂. Lors de la
dissolution de ce solide il se forme entre autre des ions ammonium 𝑁𝐻4+ et des
ions sulfates 𝑆𝑂42− .
1- Calculer la masse molaire de sel de Mohr.
2- Ecrire l’équation de sa dissolution dans l’eau.
3- Quelles sont les concentrations molaires effectives de tous les ions présents.
Données :
Masses molaires des éléments : 𝑀(𝐹𝑒) = 55,8 𝑔⁄𝑚𝑜𝑙 , (𝑂) = 16 𝑔⁄𝑚𝑜𝑙 ,
𝑀(𝑆) = 32 𝑔⁄𝑚𝑜𝑙 , 𝑀(𝑁) = 14 𝑔⁄𝑚𝑜𝑙 ; 𝑀(𝐻) = 1 𝑔⁄𝑚𝑜𝑙
Exercice 4 :
On mélange un volume 𝑉 = 750 𝑚𝐿 d’une solution de chlorure de cuivre II
2+ −
(𝐶𝑢(𝑎𝑞) + 2𝐶𝑙(𝑎𝑞) ), de concentration molaire de soluté apporté 𝐶 =
10 𝑚𝑜𝑙. 𝐿 , avec un volume 𝑉 ′ = 250𝑚𝐿 de solution de chlorure de sodium
−3 −1
+ −
(𝑁𝑎(𝑎𝑞) + 𝐶𝑙(𝑎𝑞) )
de concentration molaire de soluté apporté 𝐶′ = 5. 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 . On obtient une
solution homogène sans apparition d’aucun précipité.
Déterminer les concentrations molaires des ions présents dans la solution.
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δ δ
δ
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δ
δ
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►
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→
ℓ →
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Partie 1 : chimie Concentration et solutions Première Année BAC
Chapitre 3 /4h électrolytiques Chimie
I- Le solide ionique :
Un solide ionique (cristal ionique) est constitué d’anions et des cations régylièrement disposés dans l’espace.
La formule d’un solide ionique constitué des ions X a et Y b s’écrit sous la forme X bYa .
Exemples :
Dans un cristal de chlorure de sodium chaque ion chlorure Cl
est entouré de six ions sodium Na et de même, chaque ion Na est
entouré de six ions Cl . Deux ions semblables ne peuvent pas se
toucher.
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1
II- Caractère dipolaire d’une molécule :
1- Liaison covalente polarisée et électronégativité :
Les molécules sont formées d’atomes liés par des liaisons covalentes.
Deux atomes liés par une liaison covalente simple mettent en commun un
électron chacun, le doublet ainsi constitué étant localisé entre les deux
atomes.
Liaison covalente non polarisée
Une liaison covalente simple entre deux atomes est dite polarisé si les deux
électrons mis en commun ne sont pas répartis de manière équivalente entre
les atomes, dans le cas contraire la liaison est dite non polarisée.
Dans de nombreux cas, le doublet d’électrons est plus de fortement attiré Liaison covalente polarisée
par un atome que par l’autre.
L’atome le plus proche du doublet électronique porte donc une charge partielle négative notée ( ), l’autre
atome, loin du doublet électronique, porte alors une charge partielle positive notée ( ).
On dit que la liaison covalente est polarisée, et que l’atome qui a attiré le doublet électronique est plus
électronégatif que l’autre.
2- Molécules dipolaires :
Une molécule est dipolaire :
- Si elle présente au moins une liaison covalente polarisée :
- Si sa géométrie est telle que le barycentre des charges partielles positives ne coïncide pas avec le
barycentre des charges partielles négatives.
b- Molécule d’eau :
Du fait que l’oxygène est plus électronégatif que l’hydrogène, les deux
liaisons covalentes O H sont polarisées. Et puisque la molécule de 2 est
HO
Caractère dipolaire de
la molécule d’eau.
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2
Elle peut être considérée comme un ensemble de deux charges ponctuelles de signes opposés (2 ;2 )
- +
non confondues.
L’ensemble, constitue un dipôle électrique : on dit que l’eau est un solvant polaire.
Expérience illustrant
III- Solutions aqueuses électrolytiques :
le caractère dipolaire
1- Activités: des molécules d’eau.
Objectif : Préparer une solution aqueuse de chlorure de sodium.
Matériel expérimental : Chlorure de sodium NaCl (sel de cuisine) – eau distillée – électrolyseur – spatule –
générateur de tension – lampe – fils de connexion.
2- Résumé :
- On obtient une solution par dissolution d’un solide ou d’un gaz ou d’un liquide dans un liquide appelé
solvant.
- Si le solvant est l’eau, la solution est dite : Solution aqueuse.
- Si la solution contient des ions, elle est dite ; solution ionique, et puisqu’elle est conductrice du courant
électrique, on l’appelle : Solution électrolytique.
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3
- Les corps dont la dissolution dans l’eau donne une solution électrolytique, sont appelés des électrolytes.
Parmi les électrolytes on trouve des solides ioniques et quelques corps moléculaires.
L’écriture du symbole d’une solution électrolytique doit tenir compte de l’électro-neutralité de la solution.
Exemples :
( Na ( aq ) Cl ( aq ) )
Le symbole d’une solution de chlorure de sodium a pour symbole : .
(2H ( aq ) SO42( aq ) ) ou (2H3O ( aq ) SO4 2( aq ) )
Le symbole d’une solution d’acide sulfurique : .
(Cu 2 ( aq ) SO4 2( aq ) )
Le symbole d’une solution de sulfate de cuivre II : .
La dissolution d’un électrolyte dans l’eau s’effectue selon trois étapes : dissociation, solvatation (ou
hydratation) et dispersion.
a- Etape de dissociation :
Quand des cristaux d’un solide ionique sont mis dans l’eau, Les cations sont
attirés par les pôles négatifs des molécules d’eau et les anions sont attirés par les
pôles positifs des molécules d’eau.
b- Etape de solvatation :
Après dissociation d’un cristal, les ions (anions et cations) s’entourent d’un
cortège de molécules d’eau joue le rôle de bouclier empêchant les ions de se
rapprocher et former des liaisons entre eux. Ils sont hydratés ou solvatés.
Na ( aq ) Cl ( aq ) Cu 2 ( aq )
Exemples : ; ; .
Cas particulier :
H ( aq ) H ( aq )
L’ion hydrogène nommé aussi proton, s’hydrate en solution aqueuse et sera noté ; mais on peut
H 3O ( aq )
l’écrire également , sous cette forme, on l’appelle ion oxonium.
c- Etape de dispersion :
Après l’étape de dissociation et l’étape de solvatation, les ions hydratés se dispersent dans la solution, et au
bout d’un certain temps, la solution devient homogène : c’est la dispersion. L’agitation permet d’accélérer
cette étape.
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4
IV- Concentrations molaires :
1- Activité :
3
On prépare dans une fiole jaugée de volume V = 100ml , une solution aqueuse contenant n 4,00.10 mol
CuCl2( s )
de chlorure de cuivre (II) .
1- Quelle est la concentration molaire de soluté apporté ?
Par définition la concentration molaire de soluté apporté vaut :
n 4, 00.103
c(CuCl2( s ) ) c(CuCl2( s ) ) 4,00.102 mol / L
V 100.103 alors
CuCl2( s )
2- Ecrire l’équation de la dissolution de dans l’eau.
eau
CuCl2( s ) Cu 2 ( aq ) 2Cl ( aq )
L’équation c’est : .
3- Déterminer la quantité de matière pour chaque ion :
Dans cette solution on a :
n(Cu 2 ( aq ) ) n
n(Cl ( aq ) ) 2n
et .
4- Les concentrations molaires de ces ions sont appelées concentrations molaires effectives en solution
Cu 2 Cl
et notée et . Calculer ces concentrations :
On a :
n(Cu 2 ) n
Cu 2 c 4, 00.102 mol / L
V V
n(Cl ) 2n
Cl 2.c 8, 00.102 mol / L
Et V V
2- Résumé :
Dans une solution non saturé, la concentration molaire de soluté A apporté, ou concentration molaire de la
solution en A, notée C(A) :
Pour l’ion X effectivement présent en solution, la concentration molaire effective est notée [X].
m n
On sait que pour la concentration massique C m , et on a C
V V
Alors on peut écrire : Cm C.M ( X )
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5
I)- Transformation chimique et réaction chimique :
1- Système chimique :
Un système chimique est constitué par l’ensemble des espèces chimiques
susceptibles de réagir entre elles.
Pour décrire un système chimique, il faut préciser :
- La nature, la quantité de matière et l’état physique (solide liquide ou gazeux) des
différentes espèces chimiques qui constituent le système.
- Les conditions de température T et de pression P.
- Un système chimique peut évoluer et subit une transformation chimique qui
modifie son état.
2- Transformation chimique :
Un système chimique subit une transformation chimique, la nature et la quantité de
matière des espèces chimiques sont différentes à l’état initial et à l’état final.
Les espèces introduites sont appelées « réactifs », les espèces obtenues après la
transformation, à l’état final sont appelées « produits ».
Exemple :
On verse quelques gouttes de solution de nitrate d’argent dans l’acide chlorhydrique.
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3- Réaction chimique :
La réaction chimique rend compte, à l’échelle macroscopique de l’évolution d’un
système subissant une transformation.
On présente la réaction par une équation, entre les réactifs est les produits, une flèche
indique le sens de révolution du système.
𝑹é𝒂𝒄𝒕𝒊𝒇𝒔 ⟶ 𝑷𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕𝒔
Exemple :
𝑨𝒈+(𝒂𝒒) + 𝑪𝒍− (𝒂𝒒) ⟶ 𝑨𝒈𝑪𝒍(𝒔)
Au cours d’une transformation chimique il y a conservation :
-Les éléments chimiques : les éléments présents dans les réactifs et les produits sont
les mêmes.
-La masse des réactifs est égale à la masse des produits.
-La charge électrique : la somme des charges des réactifs est égale à la somme des
charges des produits.
Il faut ajuster les nombres stœchiométriques pour respecter les lois de conservations.
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2- Le tableau d’avancement :
Pour suivre l’évolution de la quantité de matière des réactifs et des produits au cours
d’une transformation chimique, on construit un tableau descriptif utilisant l’avancement.
En cours de 𝑥 3 − 3𝑥 4 − 2𝑥 𝑥
transformation
Etat final 𝑥𝑚𝑎𝑥 3 − 3𝑥𝑚𝑎𝑥 4 − 2𝑥𝑚𝑎𝑥 𝑥𝑚𝑎𝑥
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Le réactif limitant est celui pour lequel 𝑥𝑚𝑎𝑥 est le plus petit.
l’avancement maximal est 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 1 𝑚𝑚𝑜𝑙
les ions calcium 𝐶𝑎2+ est le réactif limitant.
4- Quantité de matière en fonction de l’avancement :
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6- Le mélange stœchiométrique :
Un mélange est stœchiométrique si les quantités de matière initiales sont
proportionnelles aux coefficients stœchiométriques de l’équation chimique.
Dans l’état final les réactifs disparaissent complètement.
Application :
Calculant le volume de la solution de phosphate de sodium nécessaire pour que le
mélange précédent soit stœchiométrique ?
𝑛1 (𝐶𝑎2+ ) 𝑛′𝑖 (𝑃𝑂43− )
=
3 2
2
𝑛′𝑖 (𝑃𝑂43− ) = . 𝑛𝑖 (𝐶𝑎2+ )
3
2
𝑛′𝑖 (𝑃𝑂43− ) = × 3 = 2𝑚𝑚𝑜𝑙
3
′ 3− ′ ′
𝑛′ 𝑖 (𝑃𝑂43− ) 2.10−3
𝑛 𝑖 (𝑃𝑂4 ) = 𝐶. 𝑉 ⟹ 𝑉 = = = 10−2 𝐿
𝐶 0,2
𝑉′ = 10 𝑚𝐿
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Comment peut-on prévoir la pression finale du gaz dans le ballon ?
1ère Méthode :
Expérimentalement en mesurant la pression par un manomètre, dans l’état final, la
pression est :
𝑷𝒇 = 𝟏𝟎𝟑𝟖 𝒉𝑷𝒂.
2ème Méthode :
L’utilisation des grandeurs liées aux quantités de matière permet de prévoir la pression
du dihydrogène formé.
Composition des réactifs à l’état initial :
𝑚 32,7.10−3
𝑛𝑖 (𝑍𝑛) = = = 0,5. 10−3 𝑚𝑜𝑙 = 0,5 𝑚𝑚𝑜𝑙
𝑀(𝑍𝑛) 65,4
𝑛𝑖 (𝐻+ ) = 𝐶. 𝑉 = 0,5 × 10 × 10−3 = 5.10−3 𝑚𝑜𝑙 = 5 𝑚𝑚𝑜𝑙
Etat 𝑥 0,5 − 𝑥 5 − 2𝑥 -- 𝑥 𝑥
intermédiaire
Etat final 𝑥𝑚𝑎𝑥 0,5 − 𝑥𝑚𝑎𝑥 5 − 2𝑥𝑚𝑎𝑥 -- 𝑥𝑚𝑎𝑥 𝑥𝑚𝑎𝑥
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l’avancement maximal est 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 0,5 𝑚𝑚𝑜𝑙
ballon :
𝑃𝐻2 . 𝑉 = 𝑛𝑓 (𝐻2 ). 𝑅. 𝑇
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Les observations montrent que du cuivre métallique (Cu) se forme au fond du tube à
essais et du dioxyde de carbone (𝐶𝑂2 ) s’échappe du tube à dégagement (eau de
chaux troublée).
1- calculer la quantité de matière initiale des réactifs.
2- Ecrire l’équation de la réaction et construire le tableau d’avancement.
3- Préciser le réactif limitant et déterminer l’avancement de la réaction.
5-Déterminer la composition du système dans l’état final.
4- tracer le graphe 𝑛 = 𝑓(𝑥) la quantité de matière en fonction de l’avancement des
réactifs et des produits.
Corrigé :
1- La quantité de matière initiale d’oxyde de cuivre utilisée est :
𝑚(𝐶𝑢𝑂)
𝑛0 (𝐶𝑢𝑂) =
𝑀(𝐶𝑢𝑂)
Avec 𝑀(𝐶𝑢𝑂) = 𝑀(𝐶𝑢) + 𝑀(𝐶) = 63,5 + 16,0 = 79,5 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 ∓1
1,00
𝑛0 (𝐶𝑢𝑂) = = 1,26.10−2 𝑚𝑜𝑙 = 12,6 𝑚𝑚𝑜𝑙
79,5
-La quantité de matière initiale de carbone utilisée est :
𝑚(𝐶)
𝑛0 (𝐶) =
𝑀(𝐶)
A.N :
120.10−3
𝑛0 (𝐶) = = 1,00.10−2 𝑚𝑜𝑙 = 10𝑚𝑚𝑜𝑙
12
𝑛0 (𝐶𝑢) = 0 et 𝑛0 (𝐶𝑂2 ) = 0
2- L’équation de la réaction et le tableau d’avancement :
Equation chimique 2 𝐶𝑢𝑂(𝑠) + 𝐶(𝑠) ⟶ 2𝐶𝑢(𝑠) + 𝐶𝑂2 (𝑔)
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3- Détermination de réaction limitant :
Lorsque l’oxyde de carbone 𝐶𝑢𝑂 s’épuise : 𝑛𝑓 (𝐶𝑢𝑂) = 0
𝑛0 (𝐶𝑢𝑂) 1,26.10−2
𝑛0 (𝐶𝑢𝑂) − 2𝑥𝑚𝑎𝑥2 = 0 soit : 𝑥𝑚𝑎𝑥2 = = = 6,30.10−3 𝑚𝑜𝑙
2 2
Lorsque le carbone C s’épuise :
𝑛0 (𝐶) − 𝑥𝑚𝑎𝑥1 = 0 soit : 𝑥𝑚𝑎𝑥1 = 𝑛0 (𝐶) = 1,00.10−2 𝑚𝑜𝑙
Le réactif limitant est celui pour lequel 𝑥𝑚𝑎𝑥 est le plus petit.
Puisque 𝑥𝑚𝑎𝑥2 < 𝑥𝑚𝑎𝑥1 alors l’oxyde de cuivre II est un réactif limitant,
l’avancement maximal est 𝑥𝑚𝑎𝑥2 = 6,30.10−3 𝑚𝑜𝑙
5- Composition du système à l’état final :
L’état final d’un système chimique en évolution est atteint lorsque la quantité de
matière d’un des réactifs est nulle, celle du réactif limitant.
𝑛𝑓 (𝐶𝑢𝑂) = 0 𝑛𝑓 (𝐶) = 𝑛0 (𝐶) − 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 1,00.10−2 − 6,30.10−3 = 3,70.10−3 𝑚𝑜𝑙
𝑛𝑓 (𝐶𝑢) = 2𝑥𝑚𝑎𝑥 = 1,26.10−2 𝑚𝑜𝑙 𝑛𝑓 (𝐶𝑂2 ) = 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 6,30.10−3 𝑚𝑜𝑙
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θ θ
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→ ℓ
o
o ≤ ≤
o
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→ ℓ
≥ ≥ ≥
≥ ≥ ≥
≥ ≥
≥
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Physique - chimie Chimie Suivi d’une transformation chimique
Première Partie : Suivi d’une transformation
La mesure en
chimie chimique
تـتـبـع تحول كيميائي
Unité 4 1er Bac Sciences
4H Chimie
I – L’évolution d’un système au cours d’une transformation chimique :
1 – Activité :
Le fer n'a pas besoin d'être analysé : il est constitué de fer !
En revanche, il faut analyser l'acide chlorhydrique.
I – COMPOSITION DE L’ACIDE CHLORHYDRIQUE
Manipulation 1 : On verse de l’acide chlorhydrique dans un bécher et
on mesure son pH à l’aide d’un pH-mètre stylo : 𝒑𝑯 = 𝟐, 𝟑𝟓 .
a- Quel est le caractère de l’acide chlorhydrique ? Quels sont
les ions qui sont présents en quantité importante dans cette solution ?
Puis que 𝒑𝑯 < 𝟕 , l’acide chlorhydrique possède un caractère acide ;
+
cela signifie que la solution contient des ions hydrogène 𝑯(𝒂𝒒) .
Manipulation 2 : On verse quelques gouttes de solution de
nitrate d’argent dans un peu d’acide chlorhydrique contenu
dans un tube à essais.
b- Qu’observez-vous ? Que montre cette réaction ?
On observe la formation d’un précipité blanc (chlorure
d'argent) qui noircit à la lumière, ce qui indique la présence
des ions chlorure 𝑪𝒍− (𝒂𝒒) dans l’acide chlorhydrique.
Conclusion : L’acide chlorhydrique contient des ions
hydrogène 𝑯+ −
(𝒂𝒒) et des ions chlorure 𝑪𝒍(𝒂𝒒) en solution dans
+
l’eau, de formule chimique (𝑯(𝒂𝒒) + 𝑪𝒍−(𝒂𝒒) ) .
II – La réaction entre l’acide chlorhydrique et le fer
Manipulation 1 : Dans un tube à essais grand modèle,
𝟏
mettre environ de spatule de fer (𝑭𝒆) en poudre ; puis
𝟐
ajouter environ 𝟐 𝒄𝒎𝟑 d’acide chlorhydrique.
a- Qu’observez-vous ?
On observe une effervescence d’un gaz qui se forme et le
tube devient chaud. Donc, le fer est attaqué par l’acide
chlorhydrique. Alors, une réaction chimique se produit.
Manipulation 2 : Boucher le tube avec un bouchon
adapté, attendre quelques instants pour que le dégagement de
gaz soit suffisant, puis enlever le bouchon et approcher une
allumette enflammée de l’ouverture du tube légèrement incliné.
b- Qu’observez-vous ? Que se produit-il ?
En présentant la flamme, on entend une petite détonation “ un
bombe ” puis le gaz brûle sans bruit qui caractérise la présence
du gaz dihydrogène 𝑯𝟐(𝒈) .
Pr. HICHAM MAHAJAR Pr. YOUSSEF TABIT 1
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Physique - chimie Chimie Suivi d’une transformation chimique
Manipulation 3 : Lorsque la réaction entre le fer et
l’acide chlorhydrique a eu lieu, ajouter de l’eau distillée
𝟐
dans le tube à essais jusqu’au environ, puis répartir la
𝟑
solution S obtenue dans deux autres tubes notés 1 et 2.
Dans le tube 1, verser quelques gouttes d’une solution de
nitrate d’argent.
c- Qu’observez-vous ? Que montre ce test ?
On observe la formation d’un précipité blanc (chlorure
d'argent) ce qui indique la présence des ions chlorure 𝑪𝒍− (𝒂𝒒) .
Dans le tube 2, ajouter goutte à goutte de la soude
jusqu’à ce qu’un précipité apparaisse.
d- Qu’observez-vous ? Que montre ce test ?
On observe la formation d’un précipité vert (hydroxyde
de fer II ) ce qui indique la présence des ions fer II 𝑭𝒆𝟐+ (𝒂𝒒) .
𝟐+
Conclusion : La solution S de chlorure de fer (II) contient des ions fer II 𝑭𝒆(𝒂𝒒)
−
et des ions chlorure 𝑪𝒍(𝒂𝒒) en solution dans l’eau .
III – La transformation chimique
a-Déterminer les espèces trouvées dans le tube à essais avant le début de la transformation.
Le système chimique à l'état initial contient la solution de l’acide chlorhydrique
(𝑯+ −
(𝒂𝒒) + 𝑪𝒍(𝒂𝒒) ) et le Fer 𝑭𝒆(𝒔) .
b- Quelles espèces chimiques ont été transformées ?
On observe la disparition d’une partie du fer et que le pH augmente au cours de la
réaction et le dégagement d’un gaz avec l’apparition de la coloration verte de la
solution. Alors, les réactifs 𝑯+ 𝟐+
(𝒂𝒒) et 𝑭𝒆(𝒔) se transforment aux produits 𝑯𝟐(𝒈) et 𝑭𝒆(𝒂𝒒) .
c- Quelles espèces chimiques n'ont pas participés à la transformation ?
Les ions 𝑪𝒍− (𝒂𝒒) n'ont pas participés à la transformation parce qu'ils sont des ions inactifs.
d-La réaction entre l’acide chlorhydrique et le fer est-elle une transformation chimique ?
Cette réaction est une transformation chimique car au moins un produit apparait
(le gaz) et au moins un produit disparait (le fer).
f- Écris l'équation chimique associée à cette transformation.
L’équation chimique est 𝑭𝒆(𝒔) + 𝟐 𝑯+ 𝟐+
(𝒂𝒒) → 𝑭𝒆(𝒂𝒒) + 𝑯𝟐(𝒈)
2 – La transformation chimique :
Au cours d’une transformation chimique, de nouveaux espèces chimiques
apparaissent appelés produits, tandis que d'autres espèces chimiques disparaissent
appelés réactifs, lorsque certaines conditions sont disponibles.
L’ensemble d'espèces chimiques constitué de réactifs, de produits et d'autres espèces
chimiques qui ne participent pas à la transformation est appelé un système chimique.
L’état d'un système chimique est défini par la :
Nature et état (solide 𝒔 - liquide 𝓵 - gaz 𝒈 – aqueux 𝒂𝒒 ) et quantités
de matière pour les espèces chimiques constituant du système.
𝑻 température et 𝑷 pression du système.
Lorsqu’on mélange les différentes espèces chimiques qui composent le système
chimique, on dit que le système est à l'état initial, et la transformation chimique
3 – La réaction chimique :
La réaction chimique est un modèle descriptif de la transformation chimique qui se
réfère uniquement aux réactifs, aux produits et à leurs proportions, et est exprimée
par une écriture symbolique appelée l'équation chimique.
Au cours d’une transformation chimique, il y a conservation :
des éléments chimiques : les éléments présents dans les réactifs et les
produits sont identiques.
de la charge électrique : la somme des charges des réactifs est égale à la
somme des charges des produits.
du nombre : le nombre d’entités chimiques (atomes ou ion) de chaque
élément présents dans les réactifs est identique au nombre d’entités
chimiques de chaque élément dans les produits.
de la masse : la masse des réactifs est égale à la masse des produits.
Pour obéir à ces lois de conservation, il faudra ajuster l’équation chimique avec des
nombres entier placés devant les symboles, appelés coefficients stœchiométriques.
En général, l'équation chimique s'écrit sous la forme : 𝜶 𝑨 + 𝜷 𝑩 → 𝜸 𝑪 + 𝜹 𝑫
Où 𝑨, 𝑩, 𝑪 et 𝑫 sont les espèces chimiques et les nombres 𝜶, 𝜷, 𝜸 et 𝜹 sont les
coefficients proportionnels.
+
Exemple : 𝑪𝒖(𝒔) + 𝟐 𝑨𝒈(𝒂𝒒) → 𝑪𝒖𝟐+ + 𝟐+
(𝒂𝒒) + 𝟐 𝑨𝒈(𝒔) et 𝒁𝒏(𝒔) + 𝟐 𝑯(𝒂𝒒) → 𝒁𝒏(𝒂𝒒) + 𝑯𝟐 (𝒈)
II – L’évolution des quantités de matière des espèces chimiques au
cours de la transformation chimique :
1 – L’avancement de la réaction :
Au cours de la transformation, les variations des quantités de matière des réactifs
et des produits sont proportionnelles à une grandeur appelée l’avancement de la
réaction, symbolisée par la lettre 𝒙 et exprimée en 𝒎𝒐𝒍. La constante de
proportionnalité est le coefficient proportionnel des réactifs et des produits.
Exemple :
On considère la transformation suivante : 𝑪𝒖(𝒔) + 𝟐 𝑨𝒈+ 𝟐+
(𝒂𝒒) → 𝑪𝒖(𝒂𝒒) + 𝟐 𝑨𝒈(𝒔)
Au cours de la transformation, elle consomme 𝒙 𝒎𝒐𝒍 de 𝑪𝒖(𝒔) et 𝟐𝒙 𝒎𝒐𝒍 de
𝑨𝒈+ 𝟐+
(𝒂𝒒) et elle forme 𝒙 𝒎𝒐𝒍 de 𝑪𝒖(𝒂𝒒) et 𝟐𝒙 𝒎𝒐𝒍 de 𝑨𝒈(𝒔) .
-Observation :
Au niveau de l’électrode reliée à la borne
positive, on observe une coloration violette.
Au niveau de la borne reliée à la borne négative,
on observe une coloration bleue.
-Interprétation :
Les ions permanganates, 𝑀𝑛𝑂4− de couleur
violette, se dirigent vers l’électrode positive,
appelé anode. Les ions 𝑀𝑛𝑂4− sont des anions.
Les ions cuivres 𝐼𝐼, 𝐶𝑢2+ de couleur bleue, se
dirigent vers l’électrode négative, appelé
cathode. Les ions 𝐶𝑢2+ sont des cations.
-Conclusion :
Les ions, 𝑀𝑛𝑂4− et 𝐶𝑢2+ subissent une double migration.
Il en est de même pour les ions 𝐾 + et 𝑆𝑂42− incolores.
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Le passage du courant électrique dans une solution résulte d’une double migration des
anions et des cations se des anions se déplacent en sens inverse.
II- Résistance et conductance d’une solution
1- Définition :
Une solution ionique peut se comporter comme un conducteur ohmique. Elle possède
une certaine résistance. Elle répond à la loi d’Ohm.
𝑈 = 𝑅. 𝐼
La conductance est donnée par l’inverse de cette résistance :
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III- Facteurs influençant la conductance
1- Influence des caractéristiques géométriques de la cellule
Pour une solution donnée, la conductance 𝐺 augmente quand :
La surface 𝑆 d’une électrode augmente.
La distance 𝐿 entre les électrodes diminue.
Conclusion : La conductance est proportionnelle à la surface 𝑆 des électrodes et
inversement proportionnelle à la distance 𝐿 qui les séparent.
Solution 𝑆1 𝑆2 𝑆3 𝑆4 𝑆5 𝑆7
𝐶 𝑚𝑚𝑜𝑙⁄𝐿 2,5 5,0 7,5 10 12,5 15
𝐺(𝑚𝑆) 0,75 3,75 3 2,25 3,75 4,5
Tracer la courbe 𝐺 = 𝑓(𝐶). Conclure. Echelle : 1cm ⟷ 0,5 𝑚𝑚𝑜𝑙⁄𝐿 et 1𝑐𝑚 ↔ 0,2 𝑚𝑆
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Conclusion : la conductance G est proportionnelle à la
concentration de la solution C :
On est en présence d’une fonction linière son équation
s’écrit :
𝐺 = 𝑘. 𝐶
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2- Conductivité d’une solution diluée
Pour une solution ionique peu concentrée, la conductivité 𝜎 de la solution est
proportionnelle à sa concentration.
Le facteur de proportionnalité entre 𝜎 et 𝐶 est appelé conductivité molaire du soluté,
généralement noté Λ .
𝝈 = 𝚲. 𝑪
𝝈 = ∑ 𝝀𝒊 . [𝑿𝒊 ]
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Application 1 :
Déterminons, à 25°C, la conductivité 𝜎 d’une solution de chlorure de sodium
(𝑁𝑎+ + 𝐶𝑙 − ) de concentration : 𝑐 = 2,0.10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
On donne : 𝜆𝑁𝑎+ = 5,0 𝑚𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1 et 𝜆𝐶𝑙− = 7,6 𝑚𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1
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Détermination de la quantité de matière par mesure de la conductance 1
INTERPRETATION ( à savoir)
Dans une solution électrolytique, le
courant électrique est dû au mouvement
des ions.
II) CONDUCTANCE G:
Quand un conducteur ohmique, soumis à
une tension U, est traversé par un courant
d’intensité I, le quotient U/I est constant.
Ce rapport est appelé résistance R du
conducteur ohmique.
I en A
I
Loi d’Ohm U R.I ou I G .U G avec U en V
U R en Ω
1 R en Ω
G avec
R G en S (siemens)
Pour une tension donnée, plus la conductance est grande, plus l’intensité est élevée.
1) Cellule de conductimétrie
D
Elle est composée de deux plaques métalliques planes, de
même surface S, parallèles, disposées l’une en face de
l’autre et séparées par une distance D. S S
Lorsque cette cellule est complètement immergée dans un
liquide, elle permet de mesurer la conductance G du volume
de liquide compris entre les électrodes (volume V=SxD).
DELAHI MOHAMED
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Détermination de la quantité de matière par mesure de la conductance 2
S
G
L
G : La conductance (en S) (en Siemens).
K : constante de cellule (en m).
L : Distance entre les plaques de la
cellule (en m)
S : Surface d’une plaque (en m2).
DELAHI MOHAMED
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Détermination de la quantité de matière par mesure de la conductance 3
σ λ Xi Xi
en S.m–1 , i en S.m2.mol–1 ; [Xi] en mol.m–3
DELAHI MOHAMED
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Détermination de la quantité de matière par mesure de la conductance 4
DELAHI MOHAMED
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Détermination de la quantité de matière par mesure de la conductance 5
Exercice 5
DELAHI MOHAMED
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Physique - chimie Chimie Conductimétrie
Première Partie :
La mesure en Conductimétrie
قياس المواصلة
chimie
Unité 5 1er Bac Sciences
5H Chimie
I – Conductance d’une solution électrolytique :
1 – Nature de courant électrique dans les solutions électrolytiques : 1-1 – Activité :
On met dans un tube de forme 𝑼 un mélange de
solution aqueuse de sulfate de cuivre II(𝑪𝒖𝟐+ + 𝑺𝑶𝟐− 𝟒 )
(figure 1) et la solution aqueuse de dichromate de
potassium acidifiée (𝟐𝑲+ + 𝑪𝒓𝟐 𝑶𝟐− 𝟕 ) (figure 2).
On émerge deux électrodes de graphite à chaque
extrémité du tube et on les connecter à un
générateur électrique.
Au bout d'une durée, on remarque l'apparition
d'une couleur orange à côté de l'anode (l'électrode
associée au pôle positif du générateur), et la couleur
bleu à côté de la cathode (l'électrode associée au
pôle négatif du générateur).
a- Quelles sont les espèces chimiques qui permettent
de conduire l'électricité dans la solution ?
Les espèces chimiques qui permettent au courant
électrique de traverser la solution sont les ions : 𝑲+ et 𝑪𝒖𝟐+ et 𝑪𝒓𝟐 𝑶𝟐− 𝟐−
𝟕 et 𝑺𝑶𝟒 et 𝑯 .
+
Exemples :
𝑯𝟐 𝑶 ; 𝑯𝟑 𝑶+ ; 𝑵𝑯+
𝟒 ; 𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯.
Exemples :
𝑯𝑶− ; 𝑯𝟐 𝑶 ; 𝑵𝑯𝟑 ; 𝑯𝑪𝑶𝑶−
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𝑰𝑰- Couples acide / base
1- Définition :
Deux espèces chimiques constituent un couple acide / base s’il est possible de passer
de l’un à l’autre par perte ou gain d’un proton 𝐻+ .
Exemples :
𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒⁄𝑏𝑎𝑠𝑒 𝑵𝑯+
𝟒 ⁄𝑵𝑯𝟑 ; 𝑯𝟐 𝑶⁄𝑯𝑶− ; 𝑯𝟑 𝑶+ ⁄𝑯𝟐 𝑶
2- Demi-équation acido-basique :
Soit 𝐴𝐻⁄𝐴− un couple 𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒⁄𝑏𝑎𝑠𝑒.
Si 𝐴𝐻 est l’un des réactifs il va donner sa base conjuguée : 𝑨𝑯 ⟶ 𝑨− + 𝑯+
Si 𝐴− est l’un des réactifs il va donner son acide conjugué : 𝑨− + 𝑯+ ⟶ 𝑨𝑯
La demi-équation du couple𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒⁄𝑏𝑎𝑠𝑒 𝐴𝐻⁄𝐴− s’écrit :
𝑨𝑯 ⇄ 𝑨− + 𝑯+
Exemple :
𝑵𝑯+𝟒 ⇄ 𝑵𝑯𝟑 + 𝑯+
ion ammonium ammoniac
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4- Notion d’ampholyte :
L’eau se comporte comme un acide dans le couple 𝑯𝟐 𝑶⁄𝑯𝑶− et comme une base
dans le couple 𝑯𝟑 𝑶+ ⁄𝑯𝟐 𝑶, on l’appelle ampholyte (ou amphotère).
Application 1 :
La base 𝑵𝑯𝟑 réagit avec l’acide éthanoïque 𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯.
1- Ecrire les couples qui participent dans cette réaction.
2- Ecrire l’équation de la réaction.
Solution
1- Les couples participant à cette réaction sont :
𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯⁄𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶− et 𝑵𝑯𝟒+ ⁄𝑵𝑯𝟑
2- L’équation de la réaction :
𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯(𝒂𝒒) + 𝑵𝑯𝟑 (𝒂𝒒) ⟶ 𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶− (𝒂𝒒) + 𝑵𝑯𝟒 +(𝒂𝒒)
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En présence de la base 𝐴− , l’acide de l’indicateur réagit selon la réaction :
𝑯𝑰𝒏 + 𝑨− ⟶ 𝑰𝒏− + 𝑯𝑨
Le mélange prend la couleur de l’espèce basique 𝑰𝒏− .
Exemples :
Indicateur coloré Couleur de l’espèce acide Couleur de l’espèce base
BBT jaune Bleue
Hélianthine rose Jaune
Phénolphtaléine incolore rose
𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻 ⇄ 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− + 𝐻+ 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻⁄𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂−
𝐻𝑁𝑂3 ⇄ 𝑁𝑂3− + 𝐻 + 𝐻𝑁𝑂3 𝑁𝑂3− 𝐻𝑁𝑂3 ⁄𝑁𝑂3−
𝑁𝐻4+ ⇄ 𝑁𝐻3 + 𝐻 + 𝑁𝐻4+ 𝑁𝐻3 𝑁𝐻4+ ⁄𝑁𝐻3
𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻 ⇄ 𝐻𝐶𝑂𝑂− + 𝐻 + 𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻 𝐻𝐶𝑂𝑂− 𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻⁄𝐻𝐶𝑂𝑂−
𝐻3 𝑂+ ⇄ 𝐻2 𝑂 + 𝐻+ 𝐻3 𝑂+ 𝐻2 𝑂 𝐻3 𝑂+ ⁄𝐻2 𝑂
𝐻𝐼𝑛 ⇄ 𝐼𝑛− + 𝐻 + 𝐻𝐼𝑛 𝐼𝑛− 𝐻𝐼𝑛⁄𝐼𝑛−
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Application 2 :
1- Ecrire les demi-équations de réactions acido-basiques relatives à :
a- L’acide nitreux 𝐻𝑁𝑂2 (𝑎𝑞)
b- L’ammoniac 𝑁𝐻3 (𝑎𝑞)
2- En déduire l’équation de la réaction entre l’acide nitreux et l’ammonic.
Solution
1-
a- Acide nitreux : 𝑯𝑵𝑶𝟐 ⇄ 𝑵𝑶𝟐− + 𝑯+
b- Ammonic : 𝑵𝑯𝟑 + 𝑯+ ⇄ 𝑵𝑯𝟒+
2- Equation de la réaction :
𝑯𝑵𝑶𝟐 (𝒂𝒒) + 𝑵𝑯𝟑 (𝒂𝒒) ⇄ 𝑵𝑶𝟐−(𝒂𝒒) + 𝑵𝑯𝟒+(𝒂𝒒)
Exercice :
On mélange un volume 𝑉1 = 12,0 𝑚𝐿 d’une solution d’acide méthanoïque 𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻(𝑎𝑞)
de concentration 𝐶1 = 0,16 𝑚𝑜𝑙 ⁄𝐿 avec un volume 𝑉2 = 23,0 𝑚𝐿 d’une solution basique
de l’ammoniac N𝐻3 (𝑎𝑞) de concentration 𝐶2 = 5 × 10−3 𝑚𝑜𝑙 ⁄𝐿.
1- Avec quelle verrerie a-t-on pu mesurer les volumes indiqués ?
2- Ecrire les couples acide/base étudiés et la demi-équation de chaque couple.
3- Ecrire l’équation de la réaction qui peut se produire.
3- Etablir la composition finale du système en quantité de matière, puis en
concentrations (construire le tableau d’avancement).
Correction
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Acide méthanoïque / ion éthanoate : 𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯 ⇄ 𝑯𝑪𝑶𝑶− + 𝑯+
Ion ammonium / ammoniac: 𝑵𝑯+
𝟒 ⇄ 𝑵𝑯𝟑 + 𝑯
+
3- Equation de la reaction:
𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯 (𝒂𝒒) + 𝑵𝑯𝟑 (𝒂𝒒) ⟶ 𝑯𝑪𝑶𝑶−(𝒂𝒒) + 𝑵𝑯+(𝒂𝒒)
4- Tableau d’avancement:
Calculons la quantité de matière des réactifs à l’état initial:
𝒏𝒊 (𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯) = 𝑪𝟏 . 𝑽𝟏 = 𝟎, 𝟏𝟔 × 𝟏𝟐 = 𝟏, 𝟗𝟐 𝒎𝒎𝒐𝒍
𝒏𝒊 (𝑵𝑯𝟑 ) = 𝑪𝟐 . 𝑽𝟐 = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟑 × 𝟐𝟑 = 𝟏, 𝟏𝟓 𝒎𝒎𝒐𝒍
transformation
Etat final 𝑥 = 𝑥𝑚𝑎𝑥 1,92 − 𝑥𝑚𝑎𝑥 1,15 − 𝑥𝑚𝑎𝑥 𝑥𝑚𝑎𝑥 𝑥𝑚𝑎𝑥
𝑥𝑚𝑎𝑥 = 1,15 0,77 0 1,15 1,15
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Les réactions acido-basiques
DELAHI MOHAMED ( 1 Bac SM)
Un indicateur coloré est un couple acido-basique pour lequel la forme acide n’a pas la
même couleur que sa forme conjuguée basique.
Le changement de couleur de l’indicateur coloré a lieu pour une valeur de pH particulière
caractéristique de l’indicateur. On peut noter ce couple IndH/Ind-.
Exemples
Indicateur coloré Couleur forme acide Zone de virage Couleur forme basique
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I- Réaction d’oxydo-réduction
1- Transfert électronique :
Expérience et observation :
𝒁𝒏(𝒔) + 𝑪𝒖𝟐+ 𝟐+
(𝒂𝒒) ⇄ 𝒁𝒏(𝒂𝒒) + 𝑪𝒖(𝒔)
Chaque atome de zinc se transforme en ion zinc par perte de deux électrons, On écrira :
𝒁𝒏(𝒔) ⇄ 𝒁𝒏𝟐+
(𝒂𝒒) + 𝟐𝒆
−
𝑪𝒖𝟐+ −
(𝒂𝒒) + 𝟐𝒆 ⇄ 𝑪𝒖(𝒔)
Au cours de cette réaction il y’a transfert d’électrons entre l’atome de zinc et l’ion cuivre 𝐼𝐼.
Il caractérise une réaction d’oxydo-réduction.
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2- Définitions :
Une oxydation est une réaction chimique au cours de laquelle une espèce chimique un oxydant
gagne un ou plusieurs électrons.
Une réduction est une réaction chimique au cours de laquelle une espèce chimique un réducteur
perd un ou plusieurs électrons.
On appelle une réaction qui met en jeu un transfert d’électron entre un oxydant et un réducteur, une
réaction d’oxydo-réduction.
Exemple :
1- Définition :
Un couple oxydant / réducteur est un ensemble formé par un oxydant et un réducteur qui se
correspondent dans la même demi-équation redox.
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2- Exemples :
𝑆4 𝑂62−(𝑎𝑞) ⁄𝑆2 𝑂32−(𝑎𝑞) Ion tétrathionate Ion thionate 𝑆4 𝑂62−(𝑎𝑞) + 2𝑒 − ⇄ 2𝑆2 𝑂32−(𝑎𝑞)
1- Demi-équation d’oxydo-réduction :
L’écriture des demi-équations redox est basée sur les lois de conservation des éléments et des
charges électriques.
Premier exemple :
𝑭𝒆𝟑+ − 𝟐+
(𝒂𝒒) + 𝟐𝒆 ⇄ 𝑭𝒆(𝒂𝒒)
Deuxième exemple :
On considère le couple 𝑀𝑛𝑂4−(𝑎𝑞) ⁄𝑀𝑛(𝑎𝑞)
2+
Une réaction d’oxydo-réduction met en jeu deux couples redox. Elle consiste en un transfert d’un ou
plusieurs électron(s) du réducteur de l’un des couples à l’oxydant de l’autre couple.
Les électrons n’apparaissent pas dans l’équation de la réaction.
On écrira pour les deux couples 𝑶𝒙𝟏 ⁄𝒓é𝒅𝟏 et 𝑶𝒙𝟐 ⁄𝒓é𝒅𝟐 :
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Demi-équation électronique :
𝒓é𝒅𝟏 ⇄ 𝑶𝒙𝟏 + 𝒏𝟏 𝒆− × 𝒏𝟐
Demi-équation électronique :
𝑶𝒙𝟐 + 𝒏𝟐 𝒆− ⇄ 𝒓é𝒅𝟐 × 𝒏𝟏
-------------------------------------------------------
Equation bilan :
𝒏𝟐 𝒓é𝒅𝟏 + 𝒏𝟏 𝒐𝒙𝟐 ⟶ 𝒏𝟐 𝒐𝒙𝟏 + 𝒏𝟏 𝒓é𝒅𝟐
Application 1 :
Ecrire l’équation de l’oxydo-réduction entre les ions 𝑓𝑒𝑟 (𝐼𝐼) et les ions permanganate 𝑀𝑛𝑂4− en
milieu acide.
𝟑+ 𝟐+ − 𝟐+
On écrira pour les deux couples 𝑭𝒆(𝒂𝒒) ⁄𝑭𝒆(𝒂𝒒) et 𝑴𝒏𝑶𝟒 (𝒂𝒒) ⁄𝑴𝒏(𝒂𝒒) :
𝟐+
𝑭𝒆(𝒂𝒒) ⇄ 𝑭𝒆𝟑+
(𝒂𝒒) + 𝟐𝒆
−
(× 𝟓)
+
𝑴𝒏𝑶𝟒− (𝒂𝒒) + 𝟖𝑯(𝒂𝒒) + 𝟓𝒆− ⇄ 𝑴𝒏𝟐+
(𝒂𝒒) + 𝟒𝑯𝟐 𝑶(𝒍) (× 𝟏)
------------------------------------------------------------------------------------------
𝟐+
𝑴𝒏𝑶𝟒− (𝒂𝒒) + 𝟓𝑭𝒆(𝒂𝒒) + 𝟖𝑯+ 𝟐+ 𝟑+
(𝒂𝒒) ⇄ 𝑴𝒏(𝒂𝒒) + 𝟓𝑭𝒆(𝒂𝒒) + 𝟒𝑯𝟐 𝑶(𝒍)
Application 2 :
Ecrire l’équation de l’oxydo-réduction entre l’eau oxygénée 𝐻2 𝑂2 et les ions bichromate 𝐶𝑟2 𝑂7− en
milieu acide.
𝟐− 𝟑+
On écrira pour les deux couples 𝑶𝟐(𝒈) ⁄𝑯𝟐 𝑶𝟐 (𝒂𝒒) et 𝑪𝒓𝟐 𝑶𝟕 (𝒂𝒒) ⁄𝑪𝒓(𝒂𝒒) :
------------------------------------------------------------------------------------------
𝑪𝒓𝟐 𝑶𝟕𝟐−(𝒂𝒒) + 𝟑𝑯𝟐 𝑶𝟐 (𝒂𝒒) + 𝟖𝑯+ 𝟑+
(𝒂𝒒) ⇄ 𝟐𝑪𝒓(𝒂𝒒) + 𝟑𝑶𝟐 (𝒈) + 𝟕𝑯𝟐 𝑶(𝒍)
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Exercice corrigé :
+
On plonge une lame de zinc de masse 𝑚 = 2𝑔 dans une solution d’acide chlorhydrique (𝐻(𝑎𝑞) +
−
𝐶𝑙(𝑎𝑞) )en excès.
Au cours de la réaction il y a formation des ions 𝑍𝑛2+ et production d’un gaz qui donne une
détonation en présence d’une flamme.
1- Ecrire les demi-équations équations redox et l’équation bilan entre l’acide chlorhydrique et le zinc.
2- Dresser le tableau d’avancement de la réaction et déterminer l’avancement maximal.
3- Calculer le volume de dihydrogène libéré à la fin de réaction.
4- Calculer la masse m’ du chlorure de zinc formé à la fin de la réaction.
On donne : 𝑉𝑚 = 25 𝐿. 𝑚𝑜𝑙 −1 ; 𝑀(𝑍𝑛) = 64,5 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 ; 𝑀(𝐶𝑙) = 35,5 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
Correction
𝟐𝑯+ −
(𝒂𝒒) + 𝟐𝒆 ⇄ 𝑯𝟐(𝒈)
𝒁𝒏(𝒔) ⇄ 𝒁𝒏𝟐+
(𝒂𝒒) + 𝟐𝒆
−
-------------------------------------------
𝒁𝒏(𝒔) + 𝟐𝑯+ 𝟐+
(𝒂𝒒) ⇄ 𝒁𝒏(𝒂𝒒) + 𝑯𝟐(𝒈)
2- Tableau d’avancement de la réaction :
Déterminons le nombre de mole de Zn initial :
𝒎 𝟐
𝒏𝒊 (𝒁𝒏) = = ≈ 𝟑, 𝟏. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍
𝑴(𝒁𝒏) 𝟔𝟓, 𝟒
Equation de la réaction 𝒁𝒏(𝒔) + 𝟐𝑯+
(𝒂𝒒) ⇄ 𝒁𝒏𝟐+
(𝒂𝒒) + 𝑯𝟐(𝒈)
Réactif limitant est le zinc puisque l’acide est en excès donc l’avancement maximal est :
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3- Volume de dihydrogène libéré à la fin de réaction :
D’après le tableau d’avancement :
𝑽
𝒏𝒇 (𝑯𝟐 ) = 𝒙𝒎𝒂𝒙 = ⟹ 𝑽 = 𝑽𝒎 . 𝒙𝒎𝒂𝒙
𝑽𝒎
𝑽 = 𝟐𝟓 × 𝟑, 𝟏. 𝟏𝟎−𝟐 = 𝟎, 𝟕𝟕𝟓 𝑳
4- Masse m’ du chlorure de zinc formé : (𝑍𝑛2+ + 2𝐶𝑙 − )
D’après le tableau d’avancement :
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Les réactions d'oxydo-réduction
DELAHI MOHAMED ( 1 bac SM)
1 – Définitions
Définition d’une réaction d’oxydo-réduction :
C’est une réaction caractérisée par un transfert d’électrons entre un oxydant et un réducteur.
Réducteur Oxydant
En classe de 2nde, nous avons vu qu’un élément dont la dernière couche n’est pas remplie
complètement tend à acquérir la structure du gaz rare le plus proche.
- S’il tend à gagner des électrons, c’est un oxydant.
- S’il tend à perdre des électrons, c’est un réducteur.
Exemples :
Na (gaz rare le plus proche Ne) : tend à perdre 1 é ; c’est le réducteur du couple Na+/Na.
I2 (gaz rare la plus proche Xe) : tend à gagner 1 é ; c’est l’oxydant du couple I2/I-.
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1/3
II – COUPLE OXYDANT-REDUCTEUR
1- Définition
Un couple oxydant/réducteur est constitué d’un oxydant et d’un réducteur qui se transforment
l’un en l’autre par un transfert d’électrons.
Oxydant + né = réducteur
Exemples :
- couple Fe2+/Fe Fe2+ + 2é Fe
(oxydant) (réducteur)
- -
- couple I2/I I2 + 2é 2I
La demi-équation respecte les même règles d’ajustement de la stoechiométrie que les équations
chimiques.
Méthode d’équilibre d’une demi équation redox en milieu acide :
- Ecrire la demi-équation sous la forme Ox + né = red
- Assurer, si nécessaire la conservation des éléments autres que H et O.
- Assurer la conservation de l’élément O avec des molécules d’eau.
- Assurer la conservation de l’élément H avec des protons H+.
- Assurer la conservation de la charge avec des électrons.
Fe3+(aq) + é Fe2+(aq)
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2/3
d) Exemples de couples dans lequel un élément commun s’associe à l’oxygène
S2O82-(aq) + 2é 2SO42-(aq) ; S4O62-(aq) + 2é S2O32-(aq)
1 – Caractéristiques
Une réaction d’oxydo-réduction fait intervenir deux couples oxydant/réducteur.
Pour obtenir l’équation d’une réaction d’oxydo-réduction, on peut additionner les deux demi-
équations de chacun des couples oxydant/réducteur mis en jeu.
2 – Exemples
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3/3
𝑰- Principe du dosage
1- Dosage d’une espèce chimique :
Doser (ou titrer) une espèce chimique en solution, c’est déterminer sa concentration molaire dans la
solution considérée.
Lors du titrage, la concentration de l’une des deux solutions doit être connue, et celle de l’autre est a
déterminer.
La solution de concentration connue est appelée solution titrante , l’autre est appelée solution
titrée.
2- Méthode de dosage :
2-1- dosage non destructifs :
Ce type de dosage ne modifie pas la solution dosée, donc cette solution peut être utilisée une autre
fois.
Exemple : l’utilisation de la courbe d’étalonnage pour déterminer la concentration d’un soluté en
solution.
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3- Réaction de dosage :
Pour qu’une réaction chimique soit utilisée comme réaction de dosage, il faut qui elle soit :
Univoque : les deux réactifs, titré et titrant, réagissent selon une seule et unique réaction.
4- L’équivalence :
L’étude de la réaction du dosage permet la détermination de la concentration cherchée.
A l’équivalence les deux réactifs titré et titrant sont consommés totalement.
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Le tableau de résultats :
La courbe 𝑮 = 𝒇(𝑽𝑩 ) :
2- Analyse de la courbe :
La courbe est formée de deux portions de droites qui se coupent en un point 𝐸 d’abscisse 𝑉é𝑞 .
Dans le bécher les ions 𝐻3 𝑂+ disparus sont remplacés par les ions 𝑁𝑎+ apportés par la solution
d’hydroxyde de sodium. Puisque 𝜆𝑁𝑎+ ≪ 𝜆𝐻3 𝑂+ , la conductance diminue.
-Après l’équivalence 𝑉𝐵 > 𝑉é𝑞 : le réactif limitant est 𝐻3 𝑂+ est totalement consommé.
Les ions 𝑁𝑎 + et 𝐻𝑂− apportés par la solution basiques ajoutée ne sont plus consommés, et la
conductance augmente.
-A l’équivalence : la conductance est minimale.
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3- Equivalence :
Tableau d’avancement de la réaction de dosage :
A l’équivalence la quantité de matière initiale des ions 𝐻3 𝑂+ est égale à la quantité de matière des
ions 𝐻𝑂− ajoutés :
𝒏𝒊 (𝑯𝟑 𝑶+ ) = 𝑪𝑨 . 𝑽𝑨
𝒏𝒊 (𝑯𝟑 𝑶+ ) = 𝒏𝒂 (𝑯𝑶− ) ⇔ { ⟹ 𝑪𝑨 . 𝑽𝑨 = 𝑪𝑩 . 𝑽𝑩𝑬
𝒏𝒂 (𝑯𝑶− ) = 𝑪𝑩 . 𝑽𝑩𝑬
𝑪𝑩 . 𝑽𝑩𝑬 𝟎, 𝟏 × 𝟏𝟎
𝑪𝑨 = ⟹ 𝑪𝑨 = = 𝟏, 𝟎. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍. 𝑳−𝟏
𝑽𝑨 𝟏𝟎𝟎
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On appelle 𝑛𝑖 (𝐹𝑒 2+ ) la quantité de matière des ions 𝐹𝑒 2+ initiale et 𝑛𝑎 (𝑀𝑛𝑂4− )la quantité de matière
ajoutée de la burette.
𝟐+ + 𝟐+ 𝟑+
Equation de la réaction 𝑴𝒏𝑶−
𝟒 (𝒂𝒒) + 𝟓𝑭𝒆(𝒂𝒒) + 𝟖𝑯(𝒂𝒒) ⟶ 𝑴𝒏(𝒂𝒒) + 𝟓𝑭𝒆(𝒂𝒒) + 𝟒𝑯𝟐 𝑶(𝒍)
1-2- L’équivalence :
L’équivalence est atteinte lorsque les réactifs (espèce titrée et espèce titrante) ont été mélangés dans
les proportions stœchiométriques.
𝒏𝒂 (𝑴𝒏𝑶− 𝟒 ) − 𝒙𝑬 = 𝟎
{ 𝟐+ ⟹ 𝒏𝒊 (𝑭𝒆𝟐+ ) = 𝟓𝒏𝒂 (𝑴𝒏𝑶−
𝟒 ) ⟹ 𝑪𝟏 . 𝑽𝟏 = 𝟓 𝑪𝟐 . 𝑽𝟐𝑬
𝒏𝒊 (𝑭𝒆 ) − 𝟓𝒙𝑬 = 𝟎
𝟓 𝑪𝟐 . 𝑽𝟐𝑬
𝑪𝟏 =
𝑽𝟏
2- Repérage de l’équivalence :
Le repérage de l’équivalence se fait grâce au changement de couleur de la solution contenue dans le
bécher.
Avant l’équivalence : le réactif limitant est la solution titante , il disparait totalement. La couleur
de la solution dans le bécher est celle de la solution titrée (vert pour 𝐹𝑒 2+ ) et les espèces produites
(rouille pour 𝐹𝑒 3+ incolore pour 𝑀𝑛2+ ). La couleur de la solution dans le bécher est rouille.
Après l’équivalence : le réactif limitant est la solution titrée, il disparait totalement. La couleur de
la solution dans le bécher est celle de la solution titrante (violet). La couleur de la solution dans le
bécher est violette.
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Exercice corrigé :
Pour une solution de diiode 𝐼2 (𝑎𝑞) , on verse un volume 𝑉𝑂𝑥 = 20,0 𝑚𝐿 dans un bécher avec l’empois
d’amidon ; on obtient alors une solution bleu foncé (l’empois d’amidon est un indicateur coloré
permettant de visualiser le passage de l’équivalence : avant l’équivalence la solution est bleue : après
l’équivalence la solution est incolore).
+
Dans une burette graduée, on introduit une solution de thiosulfate de sodium (2𝑁𝑎(𝑎𝑞) + 𝑆2 𝑂32−(𝑎𝑞) ) où
Correction
1- Equation de la réaction du dosage :
𝐼2 (𝑎𝑞) + 2𝑒 − ⇄ 2𝐼 −(𝑎𝑞)
2𝑆2 𝑂32−(𝑎𝑞) ⇄ 𝑆4 𝑂62−(𝑎𝑞) + 2𝑒 −
------------------------------------------------------
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𝐼2 est l’espèce oxydant
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Les dosages directs
DELAHI MOHAMED ( 1 bac SM)
Pour qu’une réaction chimique soit utilisée comme réaction de dosage, il faut
qu’elle soit :
Univoque : il faut que les deux réactifs, titré et titrant, réagissent selon une
seule et unique réaction.
Totale : Un des deux réactifs mis en présence doit disparaître
complètement.
Rapide.
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Jusqu’à quand faut-il verser la solution titrante ?
On verse la solution titrante jusqu’à ce que le réactif titré soit totalement réagi. On
atteint alors l’équivalence.
Repérage de l’équivalence :
C’est le but de chaque dosage, repérer l’équivalence et noter le volume de
solution titrante que nous avons introduit.
On peut effectuer ce repérage soit par :
Un changement de couleur du milieu réactionnel (fréquent en
oxydoréduction).
Un changement de couleur d’un indicateur coloré. Il a été introduit
préalablement au dosage dans la solution à titrer.
Le tracé d’une courbe
2) Protocole expérimental
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A. Etude de la réaction de dosage.
Afin d’interpréter et d’exploiter le graphique précédent, il nous faut étudier la réaction
chimique acido-basique puis faire un bilan de matière dans un tableau d’avancement.
1. Rappeler l’équation bilan de la réaction acido-basique.
2. Exprimer littéralement la quantité initiale d’acide chlorhydrique présente dans le
bécher.
3. On appelle le point d’équivalence, le point du graphique précédent où les réactifs de
la réaction de dosage ont été placés dans les proportions stœchiométriques. On note
Veq le volume de soude versé pour atteindre cette équivalence. Exprimer littéralement
la quantité d’ions HO- versé pour atteindre ce point.
4. Dresser un tableau d’avancement littéral correspondant à ce point d’équivalence.
5. En déduire une relation entre C, Veq, c’ et Vo
B. Exploitation du dosage.
On donne les conductivités des ions suivants :
4) : Tableau d’avancement
H 3O HO
2 H 2O Equation du dosage
n( H 3 O ) n( HO ) n( H 2 O ) avancemen Etat
t
ni C A .V A na C B .V B 0 initial
x C B .VB Avant l’Equivalence
C A .V A C B .VB 0 C B .V B x 0 V B Veq
Excès
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III) Dosage colorimétrique : dosage d’oxydoréduction.
1. Remplir la burette graduée avec la solution de permanganate de potassium acidifiée
(K+ + MnO4–). Purger et ajuster le niveau au zéro.
2. Prélever précisément 20,0 mL de solution de sulfate de fer II (Fe2+ + SO42–) dans un bécher
de 100 mL.
3. Introduire un barreau aimanté (appelé aussi turbulent) dans le bécher. Placer le bécher sur
l’agitateur magnétique et démarrer l’agitation (pas trop rapide pour ne pas projeter).
4. Verser de la solution de permanganate de potassium dans le bécher, mL par mL, et noter les
observations. Attention, on attend des observations détaillées : il peut y avoir plusieurs
étapes ! Dans ce cas, on précisera pour quel volume V de solution de permanganate de
potassium, on observe le changement…
5. Remplir à nouveau la burette graduée jusqu’au zéro. Refaire un essai en versant la solution
de permanganate de potassium mL par mL, puis goutte à goutte 2 mL environ avant le
volume du changement observé précédemment. Le but est de déterminer le volume pour
lequel a lieu ce changement le plus précisément possible (à la goutte près).
Tableau d’avancement
Excès
A l’Equivalenc:
n i ( MnO4 ) xeq 0 و ni ( Fe 2 ) 5.xeq 0
Donc
C Re d .VRe d
C Ox .Veq
5
( Veq 19.4 mL )
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1. définition :
Doser (ou titrer) une espèce chimique (molécule ou ion) en solution, c’est déterminer sa concentration
molaire dans la solution considérée.
Exemples : Dosage des ions fer (II) dans une solution de sulfate de fer(II) .
Dosage du cholestérol dans le sang.
2. dosage direct :
Le dosage direct consiste à faire réagir la solution à doser contenant le réactif à titrer avec une solution
contenant le réactif titrant (réactif dont on connaît la concentration).
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23
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1.Activité: Comment varie la conductance lors du dosage d’une solution d’acide chlorhydrique par une solution d’hydroxyde de sodium ?
On réalise le montage ci-dessous , en introduisant dans le bécher, un volume VA = 100, 0ml d’une solution d’acide chlorhydrique , de
concentration CA = 0, 0100mol/l.On règle la tension à 1V et on mesure l’intensité I et on déterminela valeur de la conductance G
.Tout en agitant , on introduit, mL par mL , la solution d’hydroxyde de sodium de concentration CB = 0, 100mol/ml, on détermine ,
de la même façon , la conductance après chaque ajout.
On trace la courbe représentant la conductance G en fonction de volume VB de solution d’hydroxyde de sodium ajoutée .
24
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3. conclusion
Au cours d’un dosage conductimétrique la courbe G = f(VB ) est constituée de portion des droites .
Le changement de pente de la courbe qui caractérise l’équivalence du dosage permet de repérer le point d’équivalence et de
déterminer le volume versé à l’équivalence V B.E .
Exercices :
On désire par cet exercice déterminer la concentration molaire C 0 en acide acétique (CH3COOH) du vinaigre du commerce, on prépare alors une
solution diluée 100 fois de concentration C A. Ensuite, on prélève un volume V A = 10,0 mL de cette solution diluée que l'on dose par une solution
d'hydroxyde de sodium (Na+ + HO-) de concentration CB = 10.10-3 mol.L-1.
Le volume de réactif titrant (hydroxyde de sodium) versé à l'équivalence vaut V BE = 9,7 mL.
1) Identifier les deux couples acido-basiques mis en jeu dans ce titrage et écrire l'équation de la réaction.
2) Expliquer à quoi correspond l'équivalence.
3) Le titrage est suivi par une mesure de la conductivité de la solution dosée.
a. Expliquer pourquoi la conductivité augmente doucement du début du titrage jusqu'à l'équivalence.
b. Expliquer pourquoi la conductivité augmente fortement après l'équivalence.
4) En utilisant un tableau d’avancement simplifié, trouver la relation entre la quantité de matière d acide acétique titrée n A et la quantité de matière
d'hydroxyde de sodium versé n B à l'équivalence ?
5) Calculer la concentration en acide acétique C A de la solution de vinaigre diluée.
6) En déduire la concentration C 0 en acide acétique du vinaigre commercial.
25
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Matière :
Physique Chimie
CHAMP ELECTRIQUE
Niveau :
1 Bac S.M
I) Electrisation de la matière:
1) Electrisation par frottement :
Certaines corps "peigne, règle, stylo, ....", lorsqu’on les frotte, sont
susceptibles de provoquer des phénomènes surprenants : ils deviennent capable
d'attirer des petits corps légers on dit qu'il sont électrisés par frottement.
1 DELAHI Mohamed
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4) Enoncé de la Loi de coulomb:
Qq
Fq/Q = FQ/q = K
r2 Charles coulomb
1736 - 1806
FQ/q : intensité de la force exercée de la charge Q sur la charge q (N); r : distance (m) ;
Fq/Q : intensité de la force exercée de la charge q sur la charge Q (N) ; Q et q : charges (C)
1
: constante de coulomb K= = 9.109 m 3.kg.s-2 .C-2 avec ε 0 : la permittivité du vide
4πε 0
7) Force électrostatique et force gravitationnelle :
qA qB m A m B
FA/B = FB/A = K F A /B F B /A G
d2 d2
FA/B et FB/A sont attractives ou
FA/B et FB/A sont toujours attractives
répulsives selon les charges qA et qB.
Exercice d’application 1
Dans le model de BOHR de l'atome d'hydrogène, on considère que l'électron tourne
autour du proton sur une orbite circulaire de rayon r = 5,3.10-11 m. la masse du proton est
2 DELAHI Mohamed
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mp = 1,67.10-27 kg et celle de l'électron me = 9,11.10-31 kg. la charge élémentaire est
e = 1,6.10-19 C . Les constantes G = 6,67.10-11 (SI) et k = 9.109 (SI).
Calculer et comparer les intensités des interactions gravitationnelles et électrostatiques
entre les 2 particules. conclure.
II) Champ électrostatique:
1) Définition:
Toute région de l'espace où une charge électrique q est soumise à une force
électrostatique, est le siège d'un champ électrique.
2) Vecteur champ électrostatique
2-1/ champ électrique crée par une charge ponctuelle.
Un corps portant une charge ponctuelle q, placé au point A crée un champ électrique E
dans l'espace autour de A.
On place en un point P de cet espace, tel que AP = r.u avec u 1 , respectivement des
charges électriques d'essaie q1, q2, q3, ......, qi. ces charges électriques sont soumis aux forces
qq
électrostatiques suivantes : F1 ;F2 ;F3 ;.......;Fi tel que : Fi K 2 i .u
r
q×q q×q q×q
F1 =K× 2 1 .u ; F2 =K× 2 2 .u ; F3 =K× 2 3 .u ; ......
r r r
Calculons les rapports : F1 F2 F3 Fi
; ; ; ......;
q1 q2 q3 qi
F1 q F2 q F3 q Fi q
=K× 2 .u ; =K× 2 .u ; =K× 2 .u ; ......; K 2 .u
q1 r q2 r q3 r qi r
On
constate
que:
F1 F2 F3 Fi 1 q
= = = ...... = .u
q1 q 2 q 3 q i 4πε 0 r2
Sont
égaux et indépendants des charges d'essai q1; q2, q3, ......; qi ; On pose :
E est appelé vecteur champ électrique crée par la charge ponctuelle q au point A.
1 q
E 2 .u
4πε0 r
E : valeur du champ électrique (N.C-1) ou (V.m-1); ; q: charge de l'objet source (C)
r : distance (m) ; ε 0 : la permittivité du vide 8,85418782.10-12 (SI)
3 DELAHI Mohamed
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q qi 1 q q
On a Fi K et donc d'une façon générale :
.u E .u Fi q i K .u = q i E
r2 4πε 0 r 2 r2
F=q.E
E : vecteur champ électrique (N.C-1) ou (V.m-1); q: la charge (C)
F : vecteur force électrostatique (N)
2-2/ Vecteur champ électrique crée par 2 charges ponctuelles.
Soient 2 charges ponctuelles qA et qB
placées respectivement en A et en B. Elles
créent dans tout l'espace un champ électrique
E. Pour déterminer les caractéristiques du
vecteur E au point M plaçons y une charge
d'essai q.
E = EA + EB
Exercice d’application 1
Deux charges électriques Qa et Qb , placées en A et B, sont telles que Qa= 1C ; Qb= -3C et
AB = 20 cm .
1-/ Déterminer les caractéristiques du vecteur champ électrique au point M, milieu du
segment AB .(faire un schéma précis pas de calcul)
2-/ En quel point de la droite passant par A et B, le champ électrique est-il nul?
(schéma précis)
Exercice d’application 2
4 DELAHI Mohamed
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Exercice d’application 3
Une « ligne de champ » ; du champ électrique est une courbe (ou une droite) ; en
chaque point de laquelle la direction du vecteur champ » électrique fournit la direction
de la tangente à la courbe.
4) Champ électrique uniforme
Exercice d’application 4 E
La boule d'un petit pendule électrostatique, de masse 2,5 g, porte une charge
de 0,5 C. Elle est placée dans un champ électrique uniforme et horizontal.
A l'équilibre, le fil du pendule s'incline d'un angle = 30° par rapport à la
= 3 0 °
verticale.
Choisissez la bonne réponse de la valeur du champ électrique est :
5,8 104 Vm-1 ; 2,9 104 Vm ; 2,9 104 Vm-1 ; 2,9 10-4 Vm
5 DELAHI Mohamed
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Le champ électrostatique
1) Expérience :
En électrisant la boule d’un pendule électrostatique à l’aide d’un bâton d’ébonite électrisé par frottement puis en lui approchant
un bâton de verre chargé positivement par frottement. , on constate que le pendule s’incline et la boule prend une position après avoir
être attirée vers le bâton.
2) Interprétation :
Dans la 1 ère
position d’équilibre, le pendule est vertical, la boule se trouve seulement dans le champ de pesanteur : P To 0
Dans la 2ème position d’équilibre, le pendule est incliné, la boule se trouve en plus du champ de pesanteur dans un autre champ
appelée: le champ électrostatique dans lequel les charges positives du bâton appliquent une force appelée : force électrostatique
sur les charges négatives de la boule du pendule.
Dans ce dernier cas la condition d’équilibre s’écrit : P T F 0 donc le polygone des trois forces est fermé.
3) Conclusion :
Dans une région de l’espace la charge électrique crée autour d’elle un champ électrique et tout corps chargé qui se trouve en un
point de ce champ, est soumis à une force électrique.
Dans le cas de charges fixes dans le référentiel d'étude, le champ électrique est appelé champ électrostatique
Le physicien français Coulomb a étudié les interactions électrostatiques et il a réalisé une expérience avec la balance de torsion en
1785 lui permettant de formuler la loi d’attraction et de la répulsion qui a pris son nom.
2) Force électrique :
Toute charge q placé dans un champ électrique E est soumise à une force électrique: F q.E d’intensité: F q .E :
F : en N
q : en C
E : en (V/m) ou (N/C)
La force électrique F q.E -si q>0 , F a le même sens que E .
- si q<0 , F a le même contraire de E .
3) Champ électrique créé par deux charges ponctuelles:
Considérons deux charges ponctuelles : q1>0 et q2<0 placée respectivement aux point A et B et un point M qui n’appartient pas
à la ligne AB. (tel que q A q B )
Soit E1 le vecteur champ électrique créé par la charge q1 au point M et E 2 celui créé par la charge q2 au point M.
Le vecteur champ électrique résultant E créé par les deux charges au point M est égale à la somme des deux vecteurs E1 et E 2 :
Généralisation :
Le vecteur champ électrique créé par un ensemble de charges électriques ponctuelles est égale à la somme des champs électriques
créé par chaque charge électrique .
VA : potentiel de la plaque A .
VB : potentiel de la plaque B .
d : distance entre les deux plaques
- Entre les deux plaques le champ électrique est uniforme .
- Les lignes de champ sont parallèles entre elles et perpendiculaires aux plans des plaques .
- Le vecteur champ électrique E a le sens des potentiels décroissants c'est-à-dire de la plaque ayant le plus grand potentiel vers
celle ayant le plus petit potentiel.
U AB
- La norme du champ électrique E entre les plaques : E en (V/m) avec : U AB V A VB
d
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Matière :
Physique Chimie Energie potentielle d’une
charge électrique dans un
Niveau :
1 Bac S.M champ électrique uniforme
Conclusion :
Le travail de la force électrique appliquée à une charge dans un champ
électrique uniforme est indépendant du chemin suivi ; il ne dépend que de l’état
initial xA et de l’état final xB. on dit que la force électrique est conservative.
II) Potentiel électrique.
1) Définition d’une différence de potentiel électrique
Le potentiel crée par une charge ponctuelle q, placé dans le vide, en un point
M de l’espace situé à la distance r de la charge q est donné par :
1 q
VM = × avec V(M) = 0 quand r
4πε0 r
Conséquence :
W F q E. AB q E x A -x B q E x A E x B
A B
W
A B
F q V A -V B = q × U A B
Cette relation reste valable même si le champ électrique n’est pas uniforme.
Exercice d’application N°1 :
j
i
Les propositions :
E pe M = q × E × x M + C ou
E pe M = q × V M + C'
Avec C et C’ sont des constantes qui dépendent du niveau de référence choisi.
V) L’électro–Volt :
Si q = e = 1,6.10-19 C et si le potentiel V = 1 V alors E pe = 1 eV « électron volt » ;
-19
1 eV = 1,6.10 J
Henri Moissan 4 DELAHI Mohamed
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Exercice d’application N°4 :
On considère trois points A,B et C situés sur l’axe (OX) dans un champ électrostatique
-19
E = 2.104 .i avec i =10 cm . On donne : e = 1,6.10 C.
A B C
i
O
1) Calculer les tensions U BA ; U BC et U CA .
2) Déterminer la distance entre 2 plans équipotentiels qui ont une différence de potentiel
U1 = 5.103 V et U2 = 15.103 V.
3) Calculer en joule puis en électro-volt la variation de l’énergie potentielle
électrostatique d’une charge q = 3e lors de son déplacement du plan équipotentiel A au
plan B.
Exercice d’application N°5 :
L’électrolyseur produit des réactions chimiques, l’énergie reçue par l’électrolyseur est
convertit en énergie chimique et en énergie thermique.
𝑾𝒆 = 𝑾𝒄𝒉 + 𝑾𝒕𝒉
Conclusion :
Le récepteur (lampe, moteur,….) convertit l’énergie qu’il reçoit en une autre forme d’énergie en plus
de l’énergie thermique.
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2- Récepteur
2-1- Définition :
Le récepteur est un dipôle qui reçoit l’énergie électrique et la convertit en une autre forme d’énergie
En régime permanent, l’énergie électrique reçue par un récepteur parcourue par un courant 𝐼 et
Remarque :
On utilise une autre unité d’énergie : le kilowattheure (kWh) : c’est l’énergie consommée par un
En régime permanent, la puissance électrique reçue par un récepteur parcourue par un courant 𝐼 et
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𝑷: 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒆𝒏 𝒘𝒂𝒕𝒕 (𝑾)
𝑷 = 𝑼𝑨𝑩 . 𝑰 avec : { 𝑼𝑨𝑩 ∶ 𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 𝒗𝒐𝒍𝒕 (𝑽)
𝑰 ∶ 𝑰𝒏𝒕𝒆𝒏𝒔𝒊𝒕é 𝒅𝒖 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒂𝒏𝒕 𝒆𝒏 𝒂𝒎𝒑è𝒓𝒆 (𝑨)
Définition :
L’effet Joule est l’effet thermique associé au passage du courant électrique dans les conducteurs.
Exemple :
est :
𝑾𝒆 = 𝑼𝑨𝑩 . 𝑰. ∆𝒕
D’après la loi d’ohm : 𝑼𝑨𝑩 = 𝑹. 𝑰 d’où la loi de Joule :
𝑾𝒆 = 𝑸 = 𝑹. 𝑰𝟐 . ∆𝒕
Le conducteur ohmique transforme toute l’énergie électrique qu’il reçoit, en énergie thermique.
𝑷 = 𝑹. 𝑰𝟐
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3- Conséquences de l’effet Joule :
Effets bénéfiques :
-dans tous les appareils chauffants : fer à repasser, grille-pain, four électrique, cafetière, radiateur …..
-Les fusibles….
Effet indésirables :
Par contre, cet effet pose des problèmes dans d’autre cas : pertes énergétiques dans les appareils
1- Définition :
Un générateur est un dipôle qui convertit en énergie électrique une autre forme d’énergie.
2- Convention du générateur :
Exemple :
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3- L’énergie fournie par un générateur :
On considère un générateur qui produit un courant électrique d’intensité 𝐼, 𝑈𝑃𝑁 est la tension entre
ses bornes.
L’énergie électrique fournie, au reste du circuit, par le générateur, pendant la durée ∆𝑡 est :
𝑾𝒆 = 𝑼𝑷𝑵 . 𝑰. ∆𝒕
La puissance fournie par le générateur au reste du circuit :
𝑷𝒆 = 𝑼𝑷𝑵 . 𝑰
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Remarque important:
Le régime permanent
Lorsqu’on ferme un circuit électrique, le fonctionnement régulier (uniforme) de
l’élément du circuit nécessite une certaine durée. Après cette durée, on dit que les
récepteurs fonctionnent en régime permanent.
3. l’énergie électrique reçue par un récepteur
Il se manifeste sous deux formes : transfert sous forme thermique et par rayonnement.
Remarque: l’effet Joule nommée ainsi relativement au savant Britannique
JAMES PRESCOTT JOULE (1818-1889).
2. loi d’ohm pour un conducteur ohmique.
2. convention générateur.
Remarque: On note :
We l’énergie électrique reçue par un dipôle e puissance électrique reçue par un dipôle
Wj l’énergie dissipée par effet joule j puissance dissipée par effet joule
Wu l’énergie utile. u puissance utile.
Exercice N° :
On applique aux bornes d’un conducteur ohmique de résistance R = 10Ω une tension U = 4V.
1. Calculer la puissance électrique reçue par le conducteur ohmique. Sous quelle forme est
convertie cette puissance ?
2. Sachant que la tension U est appliquée pendant la durée ∆t = 5min. Calculer l’énergie
dissipée par effet joule.
Exercice N° :
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Champ magnétique
𝑰- Les aimants :
1- Définition :
Un aimant est un corps qui a la propriété d’attirer le fer.
2- Les pôles d’un aimant :
Chaque aimant possède deux pôles : pôle
nord et pôle sud.
Deux pôles identiques se repoussent
Deux pôles différents s’attirent.
𝑰𝑰-- Mise en évidence du champ
magnétique :
1- Action d’un aimant sur une aiguille aimantée :
Lorsqu’on approche une aiguille aimantée d’un aimant, on
constate qu’elle prend une position stable, on dit qu’il y a
une interaction entre l’aimant et l’aiguille aimanté.
2- Action d’un courant électrique sur une aiguille aimantée :
Une aiguille aimantée dévie au voisinage d’un conducteur
parcouru par un courant électrique continu. Sa déviation
dépend du sens du courant qui traverse le conducteur.
𝑰𝑰𝑰- Champ magnétique et spectres magnétiques
1- Vecteur champ magnétique :
Lorsqu’on pose une aiguille aimantée pouvant osciller autour d’un axe vertical, dans un
⃗ , elle
point où règne un champ magnétique noté 𝐵
s’oriente suivant une direction et un sens déterminés.
⃗ est celui qui indique le pôle
Par convention le sens de 𝐵
nord de l’aiguille aimantée.
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⃗ en un point M a les propriétés mathématiques d’un
Le vecteur champ magnétique 𝐵
vecteur :
- Origine : le point M
- Direction : celle prise par l’aiguille aimantée placée en M
- Sens : celui qui indique le pôle nord de l’aiguille aimantée (du sud vers le nord de
l’aiguille)
- Valeur : (mesurée par un tesla-mètre) exprimée en Tesla (𝑇).
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2-2- Champ magnétique uniforme :
Un champ magnétique est uniforme dans une région de l’espace, si le vecteur champ
magnétique a les mêmes caractéristiques (directions, sens et valeur) en tout point de
cette région.
Le spectre du champ magnétique uniforme est formé de segments de droites
parallèles entres eux. C’est le cas dans l’entrefer d’un aimant en U.
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Le pôle magnétique sud se trouve à proximité du pôle géographique nord. De même le
pôle magnétique nord se trouve près du pôle sud géographique.
Le camp magnétique terrestre (ou champ géomagnétique) ressemble à celui produit
par un aimant droit.
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-Le champ magnétique terrestre n’est pas horizontal mais forme un angle avec
l’horizontale appelé inclinaison 𝐼̂ .
-On appelle le plan vertical dont se trouve l’aiguille : le plan méridien magnétique.
On écrit :
⃗⃗ 𝑻 = ⃗𝑩
𝑩 ⃗ 𝑯 + ⃗𝑩
⃗𝑽
𝑩𝑯
𝑩𝑻 = ⟹ 𝑩𝑯 = 𝑩𝑻 . 𝒄𝒐𝒔𝑰̂
𝒄𝒐𝒔𝒊̂
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S.P: les savants pensent que la migration collective des oiseaux se fait grâce au champ
magnétique terrestre. Qu’est-ce qu’un champ magnétique? Quelles sont ses caractéristiques
et comment mesure son intensité?
L’expérience montre que les pôles d’aimant de même nom se repoussent et les pôles de noms différents
s’attirent.
Si on approche un aimant d’une aiguille aimantée on remarque que l’aiguille tourner selon la face
d’aimant qu’on a approchée.
3. action d’un courant continu sur une aiguille aimantée.
Lorsqu’on approche une aiguille aimantée d’un fil conducteur parcourue par un courant électrique
l’aiguille aimantée se dévie ; on déduit que le passage du courant électrique continu crée un champ
magnétique dans l’espace environnant.
1. définition.
application:
Lorsqu’on approche un aimant droit à un aiguille aimantée susceptible de tourner
verticalement ; l’aiguille se dévie dans le plan M d’un angle par rapport
à l’axe M que l’aiguille est confondu avec lui initialement. Le teslamètre donne
une valeur . mT.
a) déterminer au point M les caractéristiques du vecteur champ magnétique⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M .
b) déterminer les coordonnées de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M dans le repère M ⃗ .
réponse:
a) les caractéristiques de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M sont :
L’origine La direction Le sens L’intensité
Le point M Droite inclinée d’angle par rapport au Vers le bas B(M)=35.5mT
b) les coordonnées de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M dans le repere M ⃗ :
. .
c. exemples:
Exercice:
La figure ci-dessous montre deux aimants droits A1 et A2 sont placés sur l’axe x’x
Chacun d’eux crée au point M situé à égale distance des deux sources, un champ
magnétique de 20 mT.
1) Représenter comment s’oriente une aiguille placée en M.
2) Représenter le vecteur champ magnétique en M, lorsque les deux pôles en regard
sont de même nom.
3) Même question lorsque les deux pôles sont de noms différents.
On désire qu’au point M le champ résultant ait une norme égale à 60 mT.
4) Quelle doit être la norme du champ magnétique créé par un 3ème aimant ? (discuter).
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Intensité : donnée par la relation :
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2- sens du vecteur champ magnétique :
Le sens du vecteur champ magnétique est déterminé par la règle du bonhomme d’Ampère ou de la
main droite.
La face nord de la bobine est la face par laquelle sortent les lignes de champ.
La face sud de la bobine est la face par laquelle entrent les lignes de champ.
3- Intensité :
L’intensité du champ magnétique crée par une bobine plate de rayon R, contenant N spires et
parcouru par un courant continu 𝐼 en son centre 𝑂 est :
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A l’extérieur du solénoïde, le spectre magnétique ressemble à celui d’un aiment droit.
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3. application.
On place une aiguille aimantée sous un conducteur rectiligne ; distant de lui par d=2cm.ce conducteur
existe dans le plan du méridien magnétique ()مس ى ا زوال ا غنط سي. lorsqu’un courant traverse le
conducteur,l’aiguille se dévie d’une angle .
1. déterminer les caractéristiques du champ magnétique crée par le courant dans le conducteur.
2. en déduire le sens et l’intensité du courant I qui traverse le conducteur. On donne l’intensité de la
composante verticale du champ magnétique terrestre : .
solution:
1. .
.
2. . . Le sens du courant électrique est déterminera par la règle
.
de bonhomme d’Ampère (voir figure).
1. définition.
Une bobine plate circulaire est constitué d’un fil conducteur enroulé autour d’une cylindre
isolante, elle se caractérise par son nombre de spires N et son épaisseur e qui est très petit
devant le rayon R de la bobine.
2. spectre du champ magnétique de la bobine.
a. activité 2.
On réalise un circuit électrique constitue en série une bobine, rhéostat,
interrupteur et un générateur de courant continu. Sur une plaque de verre transparente située
perpendiculairement à la bobine on saupoudre de la limaille de fer et on ferme l’interrupteur.
1. décrire les lignes du champ magnétique crée par le courant dans la bobine.
2. à l’aide d’une aiguille aimantée déterminer le sens et la direction du vecteur champ
magnétique dans un point M1 se situe au centre de la bobine.
3. vérifier le sens du vecteur champ magnétique en M1 par les règles
de bonhomme d’Ampère et la main droite.
b. exploitation.
r
la règle de la main droite permet de trouver le sens de B(M ) (déterminé par le pouce connaissant le sens du
courant (autres doigts).
I P
axe de la spire
O
On ressemble une bobine(ou spire) a un aimant droit ; elle a donc deux faces Sud et Nord .comment déterminera les faces de la
bobine ?
1. définition.
Un solénoïde est une bobine longue dont sa longueur L est supérieure à dix fois son rayon R (L>10r), il
se caractérise par sa longueur L ; son rayon R et N son nombre de spires.
2. spectre du champ magnétique d’un solénoïde.
a. activité 3.
Sur une plaque de verre transparente constituant un plan de symétrie pour le solénoïde, on saupoudre de la
limaille de fer et alimente le solénoïde par un courant continu.
1. décrire les lignes du champ magnétique à l’extérieur du solénoïde. Quel aimant a le même
spectre.
2. quel est la nature du champ magnétique à l’intérieur du solénoïde. justifier.
3. schématiser un solénoïde ; et représenter le sens du vecteur champ magnétique en M1 situe à
l’intérieur du solénoïde.vérifier les règles qu’on vues précédemment.
b. exploitation.
1. les lignes de champ a l’intérieur du solénoïde sont des droites parallèles ; tandis que à
l’extérieur le spectre observée se ressemble au spectre d’aimant droit.
2. à l’intérieur du solénoïde le champ magnétique est uniforme car les lignes du champ sont des
droites parallèles.
definition :
Lorsque dans tout point de l’espace le vecteur champ magnétique garde les mêmes propriétés
(sens, direction et intensité) on parle du champ magnétique uniforme.
3. on détermine le sens du vecteur champ magnétique à l’aide d’une aiguille aimantée ou en
utilisant les règles (bonhomme d’Ampère, main droite, règle des faces Nord et Sud tel que les
lignes sortent de la face Sud et entrent de la face Nord).
on fixe le nombre de spires par unité de longueur n= =485spires/m et on mesure l’intensité du vecteur
champ magnétique pour différents valeurs de courant électrique (voir tableau ci-dessous).
3.5 3 2.5 1.9 1.5 1 0.5 0 I(A)
2.1 1.8 1.5 1.21 0.85 0.6 0.3 0 B(mT)
Ø on fixe l’intensité du courant électrique a la valeur I= et on mesure l’intensité du vecteur
champ magnétique pour différents nombres de spires par unité de longueur du solénoïde(voir
tableau ci-dessous).
970 584 0
1.2 0.6 0 B(mT)
1. tracer les courbes des fonctions : B=f(I) et B=g(n)
2. démontrer que B=K.n.I
3. en déduire l’expression de B a l’intérieure du solénoïde en fonction de n,I et .
b. exploitation.
1.
. . .
on sait que . . . . . finalement
en déduit l’expression de B a l’intérieure du solénoïde: . . . .
Exercice :
Calculer l’intensité du courant qu’il faut faire circuler dans un fil de cuivre pour que le champ magnétique à 1cm du fil ait une intensité égale à
1mT.
Exercice :
Une aiguille aimantée est disposée au point O à l’intérieur d’un solénoïde. En l’absence de courant électrique, la direction horizontale
nord-sud de l’aiguille est perpendiculaire à l’axe xx’ horizontal du solénoïde. L’aiguille tourne d’un angle α=30° quand un courant d’intensité I
circule dans le solénoïde.
1) Quelle est en O la direction du champ magnétique terrestre ?
2) Déterminer le champ magnétique ⃗⃗⃗⃗ créé par le solénoïde et le champ
magnétique résultant ⃗ sachant que l’intensité du champ terrestre est de 2.10 -5 T
3) Déterminer le sens du courant électrique dans le solénoïde. Quelle est la face nord de ce dernier ?
4) Quelle est la nouvelle valeur de l’angle α quand I’=2I ?
page30 Cours de physique 1biof (*)spécifique au série sc.math
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1) Situation 1:
Lorsqu'un observateur se trouve dans une pièce obscure,il ne voit rien.Pour pouvoir distinguer les objets présents autour
de lui Il doit allumer la lumière. Donc la visibilité d’un objet nécessite de la lumière.
2) Situation 2:
Lorsqu'on place un objet et une bougie allumée dans une boite à chaussure de carton fermée ,on ne voit pas l'objet
malgré qu'il est éclairé.
L'objet éclairé par une source de lumière primaire et lui aussi une source de lumière secondaire.
La lumière émise par l'objet éclairé ne peut pas traverser les plaques de carton opaque pour arriver à l'œil de l'observateur.
3) Conclusion:
Pour voir un objet,il doit être éclairé et l'œil de l'observateur doit recevoir la lumière diffusée par cet objet.
1)Expérience:
On dispose de trois plaques de carton percées d'un trou et d'une bougie alumée .
2) Lois de la réflexion:
ère
1 loi : Le rayon incident , le rayon réfléchit et la normale au plan réfléchissant se trouvent dans le même plan.
2ème loi: l'angle d'incidence est égale à l'angle de réflexion. (i=r).
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1)Expérience du bâton brisé:
On immerge partiellement un crayon dans un cristallisoir plein d'eau .
2)Définition:
sin i 1
est constant, on le note n2/1 : c'est l'indice de réfraction du milieu 2 par rapport au milieu 1. On constate que le rapport :
sin i 2
L'indice de réfraction absolu d'un milieu est son indice de réfraction relatif par rapport au vide , on le note n.
Exemple : l'indice de réfraction absolu de l'air est nair=1 ,on l'appelle aussi indice de réfraction de l'air.
:l'indice de réfraction absolu du verre est nverre=1,5 , on l'appelle aussi indice de réfraction du verre.
n2
( n1: indice de réfraction du 1er milieu n2 indice de réfraction du 2ème milieu). n 2/1 Donc ;
n1
---------------------------------------------------------------------
www.adirassa.com pr.SBIRO Abdelkrim.
1) Définition d'un miroir plan:
On appelle miroir plan toute surface plane polie et réfléchissante.
Exemples de miroirs plans: plaque de métal plane et polie, surface argentée, plaque en verre plane, surface libre de
l'eau……etc.
On représente le miroir plan par un trait montrant le plan du miroir dont on hachure le coté non réfléchissant.
On trace la ligne liant les positions de l'objet et celle de l'image puis on mesure la distance (objet –miroir) puis celle (image –miroir).
Pour s'assurer que l'image et l'objet ont même taille, on place la deuxième bougie non allumée derrière le miroir et on
déplace le miroir jusqu'à ce quelle coïncide avec l'image et elle apparait comme si elle est allumée.
Pour s'assurer que c'est la lumière émise par la bougie objet se trouvant devant le miroir qui se réfléchit sur le miroir et
elle semble venir de l'image, on place plaque de papier opaque entre la bougie et le miroir au point M, on n'observe pas
l'image ce que explique que la lumière ne vient pas de l'image.
3) L'image donnée par un miroir plan:
Le miroir plan donne d'un objet placé devant lui une image virtuelle identique à l'objet.
Pour déterminer la position de l'image A' virtuelle d'un objet A par rapport à un miroir plan on trace la ligne perpendiculaire au
miroir plan et passant par A, soit H le point de rencontre cette ligne avec le miroir .La position de l'image A' est telle que :
HA=HA'.
Pour déterminer le trajet du rayon lumineux réfléchit sur le miroir vers l'œil de l'observateur, on trace tout d'abord le rayon liant
l'œil et l'image, puis en représente le rayon lumineux venant de l'objet et se réfléchissant sur le miroir pour se dériger vers l'œil de
l'observateur.
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1) Définition du champ de vision d'un miroir:
Le champ de vision d'un miroir est la portion de l'espace observable dans ce miroir .(c'est à dire l'espace que l'observateur
peut percevoir en se regardant dans ce miroir).
2) Mise en évidence:
Construire le champ de vision de l'observateur Les pieds sont hors du champ.
A; œil de l'observateur
A' : image de l'œil de l'observateur par rapport au miroir plan.
On peut faire augmenter le champ de vision du miroir précédent pour que l'observateur puisse observer ses pieds, soit
en approchant l'observateur du miroir ou bien en orientant le miroir(en changeant sa direction).
3) Application:
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L’ŒIL HUMAIN
L’ŒIL NORMAL
L’œil est l’organe de la vision. Il est constitué par une cavité sphérique contenant un corps
transparent, l’humeur vitrée. La lumière pénètre dans l’œil par un ori@ce circulaire situé au
centre de l’iris, la pupille. Le cristallin constitue avec la cornée et l’humeur aqueuse une
lentille qui projette sur la rétine une image renversée des objets situés devant l’œil. La rétine
est le capteur des informations visuelles qu’elle convertit en message nerveux destiné au
cerveau.
Le cristallin est plus qu’une simple lentille. En effet il se déforme pour faire varier sa
vergence et ainsi faire la mise au point sur l’objet observé : on dit que l’œil accommode.
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Pupille
Iris Cornée
Chambre postérieure Chambre antérieure
(humeur aqueuse)
Zonule ciliaire
Cristallin Muscle ciliaire
Ligament
Suspenseur
Rétine
Canal
hyaloïde
Papille optique
Vaisseau sanguin
rétinéen
Punctum remotum
Un œil normal (dit emmétrope) au repos (pas d’accommodation) perçoit une image nette
d’un point éloigné à l’in@ni. Ce point, le plus éloigné pour une vision nette, est appelé
punctum remotum.
Punctum proximum
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Vision au punctum proximum.
Le point le plus proche qui puisse être vu nettement est le punctum proximum. Pour un
jeune adulte, le punctum proximum est situé à une distance dm ≈ 20 cm .
Ainsi un maximum de détail est perçu si l’objet est placé au punctum proximum. Un détail
de dimension h est vu sous un angle maximum (on considère un petit objet de telle sorte
que θ est petit)
h
θ≃
dm
Pouvoir de résolution
La rétine est pavée de nombreuses cellules? qui jouent le même rôle que les pixels d’un
capteur d’appareil photo. La différence réside dans le fait que la répartition n’est pas
homogène : la densité de cellules est plus importante au centre d’où un maximum d’acuité
visuelle au centre? . Lorsque deux points lumineux donnent lieu à deux images ponctuelles
reçues par la même cellule, ces deux images ne sont pas distinguées mais au contraire
perçues comme un point unique. On retiendra qu’un œil normal arrive à distinguer deux
points lumineux séparés de 1mm à la distance de 3m ce qui correspond à un pouvoir de
séparation angulaire
LA LOUPE
L’invention de la loupe se perd dans la nuit des temps et il est dif@cile d’attribuer un inventeur
de la loupe. Par exemple Sénèque (4 av. JC, 65 ap. J.C) notait déjà que : “une écriture mince
et embrouillée paraît plus grosse et plus distincte à travers une boule remplie d’eau”.
La loupe est un instrument d’optique simple puisqu’elle se compose d’une seule lentille
convergente. Son intérêt est double :
1. Elle permet de ne pas faire travailler l’œil ;
2. Chaque détail est vu sous un angle plus grand ; on dit qu’il y a grossissement (à ne pas
confondre avec le grandissement).
La loupe se place de telle sorte que l’objet soit dans le plan focal objet de la lentille, ainsi la
loupe en donne une image virtuelle à −∞ . Cette image virtuelle est donc vue par un œil
normal sans accommoder.
DÉFINITION
Le grossissement G d’un appareil est dé@ni par
θ′
G=
θ
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où θ ′ est l’angle sous lequel on voit un détail dans l’image alors que θ est
l’angle maximum sous lequel l’œil nu peut le voir.
h
θ′ =
f′
alors qu’un œil nu verrait ce détail sous l’angle
h
θ=
dm
Ainsi, une loupe présente un grossissement
dm
G=
f′
On aura donc intérêt à choisir une lentille de petite focale si l’on veut un fort grossissement.
Dans le commerce, on indique les grossissements en prenant dm = 25 cm . Par exemple
une loupe de grossissement commercial Gc = 5 présentera une focale f ′ = 5 cm .
LA LUNETTE ASTRONOMIQUE
La lunette astronomique permet d’observer les détails d’objets lointains (considérés à l’in@ni)
; son invention est probablement due à un artisan opticien hollandais, Hans Lippershey
(1570-1619) à la @n du XVI siècle.
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Principe de la lunette astronomique.
La lunette donne donc d’un objet considéré à l’in@ni, une image virtuelle à l’in@ni. Le système
ne présente donc pas de foyer (ses foyers sont à l’in@ni) : on dit que la lunette est afocale.
Pour qu’il en soit ainsi, il suf@t de placer le foyer image de l’objectif dans le plan focal objet
de l’oculaire. L’encombrement d’une lunette vaut donc ℓ = f1 ′ + f2 ′ .
Le disque oculaire
Une construction des rayons entrant dans la lunette montre que le faisceau sortant se
présente sous la forme d’un tube dont le diamètre rétrécit puis augmente. La zone où le
diamètre est minimum est appelé disque oculaire. L’étude des rayons permet de montrer
que le disque oculaire est l’image de la pupille d’entrée (entrée de l’objectif) par l’oculaire.
On aura intérêt à placer son œil dans le cercle oculaire pour recevoir le maximum de
lumière.
Quelques inconvénients
La lunette présente quelques défauts. Pour une observation précise, il faut une optique
irréprochable (les aberrations géométriques et chromatiques doivent être corrigées). De
plus, pour avoir un fort grossissement il faut un objectif de grande focale, d’où un
encombrement important. Le télescope (instrument d’observation des astres construit à
partir de miroirs) présente l’avantage de produire des grossissements supérieurs avec
moins d’aberrations et moins d’encombrement.
GROSSISSEMENT
Si l’on note θ le diamètre apparent de l’astre, c’est-à-dire l’angle sous lequel est vu l’astre
depuis la Terre, on a
h
θ≃
f1 ′
avec h la taille de l’image intermédiaire. L’image est virtuelle vue sous l’angle
h
θ′ =
f2 ′
Le grossissement de la lunette vaut alors
′
θ′ f1
G= = ′
θ f2
PRINCIPE DU RÉFLEX
Description.
La mise au point consiste à déplacer l’objectif par rapport au capteur de façon à conjuguer
un certain plan objet avec le capteur. En fonction de la quantité de lumière rentrante, le
temps de capture est calculé. Un long temps de capture (en général au dessus de 1/30 s)
nécessitera l’utilisation d’un pied si l’on veut éviter le “kou de bougé” ; pour @xer une image
d’un objet en mouvement il est crucial d’avoir un court temps de capture.
Appelons do la distance objet-lentillewww.adirassa.com
et di la distance lentille-capteur. Pour faire l’image d’un
objet à photographier sur le capteur il faut véri@er
1 1 1
+ = ′
di do f
En général, la focale est de l’ordre de quelques cm alors que do est de l’ordre du mètre de
sorte que dans la plupart des situations courantes, on a
do ≫ f ′ ⇒ di ≃ f ′
CHAMP ANGULAIRE D’UN APPAREIL PHOTO
Δθ ℓ
tan =
2 2f ′
On voit donc qu’adopter un objectif de grande focale diminue le champ de vision (et
agrandie l’image). On note aussi qu’adopter un petit capteur impose des objectifs de petite
focale à champ angulaire constant : c’est la stratégie des compacts numériques.
EXEMPLES
Champ angulaire de différents appareils.
Appareil argentique avec un @lm 24 × 36 mm et un objectif de 35 mm de focale : on trouve
Δθh = 54° et Δθv = 38°
Compact numérique équipé d'un capteur de 7, 18 × 5, 32 mm et doté d'une focale 7,4 mm
(caractéristiques du Canon G7) : on trouve
PROFONDEUR DE CHAMP
Cette notion joue un rôle importante dans la prise de vue photographique. Il s’agit de la
longueur de l’intervalle dans lequel tout objet donne une image que l’on peut considérer net.
On considère généralement qu’une tache sera perçue comme un point si son diamètre ϕ
est inférieur à ϕ0 = 100 μm.
Supposons qu’un point A ait pour image A’ situé à la distance algébrique x du capteur. Se
formera alors sur le capteur, une tache de diamètre ϕ donné par le théorème de Thales :
ϕ x
=±
2R OA'
Si l’on fait l’approximation OA' ≃ f ′ , on en déduit que l’intervalle de netteté dans le plan
image vaut
f ′ ϕ0
Δ = 2|x| ≃
′
R
Cet intervalle est associé à un intervalle de netteté Δ dans le plan objet dont la dimension
s’obtient à l’aide du grandissement longitudinal :
Δ′
= γℓ
Δ
Rappelons que pour une lentille, le grandissement longitudinal est relié au grandissement
transversal
=( )
OA' 2 f ′2
γℓ = γt2 ≃
OA
www.adirassa.com OA2
In @ne, l’intervalle de netteté objet, dite profondeur de champ, vaut
OA2
Δ ≃ ϕ0
Rf ′
Que nous dit ce résultat ?
1. La profondeur de champ augmente quand la focale diminue. Ainsi, les appareils
numériques compacts donnent des photos avec une grande profondeur de champ ce qui
est intéressant pour ««faire du paysage»» mais l’est moins pour du portrait.
2. La profondeur de champ augmente lorsque la distance de mise au point augmente.
3. On peut jouer sur la profondeur de champ en agissant sur l’ouverture. Réduire l’ouverture
augmente a profondeur de champ. En effet, lorsque l’on réduit le diamètre du diaphragme
d’ouverture, on réduit du même coup le diamètre ϕ de la tache sur le capteur.
EXEMPLES
Calcul de la profondeur de champ pour un objet situé à 10 m.
Téléobjectif de 135 mm de focale et une ouverture N = f ′ /R = 2, 8 :
2 2, 8 × 100.10− 6
Δ = 10 × = 1, 5 m
2
0, 135
Compact numérique de focale 7,4 mm de même ouverture :
2 2, 8 × 100.10− 6
Δ = 10 × = 510 m
2
0, 0074
LE MICROSCOPE
PRINCIPE DU MICROSCOPE
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Principe du microscope.
Par construction, l’objectif et l’oculaire sont solidaires dans un tube que l’on peut translater
minutieusement à l’aide d’une molette. On note Δ = F′1 F2 , l'intervalle optique.
Le réglage consiste à placer l’objet suf@samment proche du plan focal objet a@n que l’image
se forme dans le plan focal objet de l’oculaire. Ce dernier en donne alors une image à l’in@ni
évitant à l’œil un effort d’accommodation. La construction des rayons montre que l’image
virtuelle est retournée par rapport à l’objet étudié.
Limitations
h
λ= (dualité onde-corpuscule)
mv
et permet d’obtenir des résolutions allant jusqu’à mille fois celle d’un microscope optique.
GROSSISSEMENT
AB
θ=
dm
Alors que l’image virtuelle @nale, située à l’in@ni, est vue sous l’angle
A'B'
θ′ =
f2 ′
De sorte que le grossissement commercial vaut
θ′ A'B' dm
Gc = = = |γt | × Goc (1)
θ AB f2 ′
⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯
F′1 A′ Δ Δ dm
|γt | = = ⇒ Gc =
f1 ′ f1 ′ f1 ′ f2 ′
$ Remarque
La valeur de |γt | est gravée sur l’objectif, celle de Goc sur l’oculaire, d’où l’utilité de la relation (1). Par
exemple, un microscope muni d'un objectif x16 et d'un oculaire x10 possède un grossissement
commercial
Gc = 10 × 16 = 160
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Expansion de la chimie organique
DELAHI MOHAMED (SM)
Au 18ième siècle, le chimiste français Lavoisier montre que les molécules organiques
sont formées à partir d’un nombre restreint d’éléments chimiques : le carbone C,
l’hydrogène H, parfois l’oxygène O, l’azote N, et aussi le soufre S, le chlore Cl…
L'urée naturelle, découverte en 1773 par Hilaire Rouelle, est formée dans le foie lors du
cycle de l'urée à partir de l'ammoniac provenant de la dégradation des acides aminés. Il est
éliminé par l'urine. Sa synthèse en 1828 par Friedrich Wöhler a provoqué une révolution en
démontrant qu'il est possible de synthétiser un composé organique, en dehors d'un
organisme vivant. Cette expérience marque le début de la chimie organique et la fin de la
théorie de la force vitale.
LA FORMULE DE L’UREE
2-2/ Comment l’atome de carbone établit-il des liaisons avec les autres atomes :
Liaisons
autour de - 2 liaisons - 1 liaison
l’atome de - 4 liaisons covalentes - 2 liaisons covalente simple
carbone covalentes simples covalentes - 1 liaison
simples - 1 liaison doubles covalente triple
covalente double
Exemple :
H
H C H
H C H O C O H
C 3 C N
O
H
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2/5
2-3/ Les différentes écritures de formules:
C4H10O
Exemple 1 :
Les différentes écritures de la molécule d’éthanol
C2H6O Formule brute
H H
H C C OH Formule développée
H H
CH3 CH2 OH Formule semi-développée
Formule topologique
OH
Exemple 2 :
r
B O r
B O
Exercice d’application 1
Représenter les formules topologiques des molécules suivantes :
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Exercice d’application 2
Représenter les formules semi développées des molécules suivantes :
3) Les isomères
3-1/ Définition:
H H H H H H
H C C C C H H C C C C H
H H H
O H H H O
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Introduction à la chimie organique
𝑹𝒂𝒚𝒐𝒏𝒔 𝒍𝒖𝒎𝒊𝒏𝒆𝒖𝒙
𝟔𝑪𝑶𝟐 (𝒈) + 𝟔𝑯𝟐 𝑶(𝒍) → 𝑪𝟔 𝑯𝟏𝟐 𝑶𝟔 (𝒂𝒒) + 𝟔𝑶𝟐 (𝒈)
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2- Les liaisons possibles de l’atome de carbone :
Les quatre liaisons de l’atome de carbone peuvent être distribuées de quatre façons
différentes dans l’espace.
La chimie organique est considérée comme la base de l’économie mondiale, car c’est elle
qui fournit la matière première à tous les autres domaines industriels.
La chimie peut se diviser en trois secteurs industriels :
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1- La chimie lourde :
2- La chimie fine :
La chimie qui produit les parfums et les médicaments utiles à la santé de l’être humain.
3- La chimie de spécialités :
Ses produits sont nombreux et divers on cite les produits cosmétiques, peintres, vernis,
encre etc…..
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I- Les molécules organiques :
1- Chaîne carbonée et groupe caractéristique :
On appelle chaîne carbonée ou squelette carbonée d’une molécule organique, l’enchaînement
d’atomes de carbone constituant une molécule organique.
On appelle groupes caractéristiques un groupement d’atomes porté par le squelette carboné et
comportant des atomes d’autres éléments que l’hydrogène.
Un groupe caractéristique est un groupe d’atome qui donne des propriétés spécifiques aux molécules
qui le possèdent. Les molécules qui possèdent le même groupe caractéristique présentent des
propriétés semblables.
1
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Exemple :
- L’écriture topologique :
La chaine carbonée est représentée sous forme d’une ligne brisée, portant éventuellement des
ramifications.
Les atomes de carbone et les atomes d’hydrogène qui leurs sont liés ne sont pas indiqués
dans cette représentation.
Les liaisons multiples sont représentées par des ségments.
2
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Exemple : la représentation topologique du butane :
b- Les isomères de position : la position du groupe caractéristique ou d’une liaison multiple sont
différents.
Exemple 1 : 𝐶4 𝐻8
Exemple 2 :𝐶4 𝐻9 𝑂𝐻
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II- Les alcanes :
1- Définition : Les alcanes sont des hydrocarbures saturés de formule brute 𝐶𝑛 𝐻2𝑛+2 , 𝑛 est le
nombre d’atomes de carbone du squelette carboné.
2- Nomenclature :
2-1- Cas des alcanes linéaires :
Le nom d’un alcane à chaîne linéaire est constitué d’un :
-préfixe qui indique le nombre d’atome carbone de la chaîne (méth, éth, prop….)
-suffixe (terminaison) ane caractérise les alcanes.
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2-3- Cas des cyclo alcanes :
Le nom d’un cyclo alcane est obtenu à partir du nom de l’alcane correspondant précédé du préfixe
cyclo.
Exemples :
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Exemples :
3- Isomérie Z et E :
La position des atomes dans l’espace est différente, cela est dû à ce que la libre rotation est
impossible autour de la liaison double 𝐶 = 𝐶 cette isomérie se présente pour le but-2-éne :
Les groupes −𝐶𝐻3 sont du même côté (Z-but-2-ène) ou un de chaque côté de la chaîne principale
(E-bbut-2-éne).
IV- Influence de la chaîne carbonée sur les propriétés physiques d’un hydrocarbure :
1- Température d’ébullition et de fusion :
Les composés organiques d’une famille n’ont pas la même température d’ébullition ; cette
température augmente lorsque la longueur de la chaîne carbonée augmente.
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Exemples :
Formule brute Nom de l’alcane Température d’ébullition à
pression atmosphérique
𝑪𝑯𝟒 méthane −𝟏𝟔𝟐 °𝑪
𝑪 𝟐 𝑯𝟖 éthane −𝟖𝟗°𝑪
𝑪𝟓 𝑯𝟏𝟐 pentane 𝟑𝟔°𝑪
𝑪𝟔 𝑯𝟏𝟒 hexane 𝟔𝟗°𝑪
3- Solubilité :
Les hydrocarbures sont des composés insolubles dans l’eau, mais soluble dans des solvants
organiques.
La solubilité des alcools, à chaînes carbonées linéaires, dans l’eau diminue avec la longueur de leur
chaîne carbonée.
𝑪𝟑 𝑯𝟕 𝑶𝑯 Se dissout totalement
𝑪𝟒 𝑯𝟗 𝑶𝑯 𝟕𝟓 𝒈⁄𝑳
𝑪𝟓 𝑯𝟏𝟏 𝑶𝑯 𝟐𝟓 𝒈⁄𝑳
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4- Application : distillation fractionnée :
Lorsqu’on fait bouillir un mélange de liquide, le liquide qui a la température d’ébullition le plus bas
c’est le premier qui entre en ébullition.
La distillation fractionnée permet de séparer les constituants d’un mélange d’espèces chimiques
ayant des températures d’ébullition différentes. Exemple : La distillation fractionnée du pétrole.
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Les molécules organiques et les squelettes carbonés
DELAHI MOHAMED (SM)
H C C C H H C C C H H C C C H
H H H H H H H
2-/ La chaîne carbonée saturées ou insaturées :
Chaînes carbonées saturées :
Lorsque les atomes de carbone ne forment entre eux que des liaisons simples.
Exemple :
H H H C2H5 H H C3H7
H C C C H H3C C C H H C C CH3
H H H H H H H
Chaînes carbonées insaturées :
lorsqu’au moins deux atomes de carbone voisins sont liés par une double ou une triple liaison.
Exemple :
H H C2H5 H C3H7
H C C C H H2C C C H H C C C CH3
H H H H
Exemple 1 :
Les différentes écritures de la molécule d’éthanol
C2H6O Formule brute
H H
H C C OH Formule développée
H H
CH3 CH2 OH Formule semi-développée
Formule topologique
OH
Exemple 2 :
r
B O r
B O
Exercice d’application 1
Représenter les formules topologiques des molécules suivantes :
Exercice d’application 2
Représenter les formules semi développées des molécules suivantes :
Groupement
fonctionnel
Chaînes carbonées
Nom du
Formule générale Groupe caractéristique Exemple
groupement
R OH OH Les Alcools C2H5 OH
R NH2 NH2 Les Amines CH3 NH2
R X X (F;Cl;Br;I) Les Halogènes CH 3 r
B
R C R' C C C CH3 C CH3
O O Les Cétones O
R C H C C H H C C2H5
Les Aldéhydes
O O O
O
H C C6H6
R C OH C OH
Les Acides
carboxyliques O
O O
CH3 C O C2H5
R C O R' C O C
Les asters O
O O
Préfixe
Suffixe Suffixe
3 1 2
1 Méth
2 Eth
3 Prop
4 But
5 Pent
6 Hex
7 Hept
8 Oct
9 Non
10 Déc
Suffixe
Le suffixe est lié au groupement fonctionnel selon le tableau ci-dessous :
Nom du
groupement
Groupe caractéristique Suffixe exemple
Alcanes Simple liaison ane butane
Alcènes Double liaison ene propène
Alcynes Triple liaison yne butyne
Préfixe :
Une fois, la chaîne carbonée linéaire la plus longue est trouvée : les autres branches
constitue les ramifications : les radicaux dont le nom constitue le préfixe qui se termine par
« yl » et qui dépend du nombre de carbone du radical.
Exemple N°1 :
H
1) USF : But
(6 carbones dans la chaîne linéaire la H C H
plus longue) H H H
4 3 2 1
2) Suffixe : ane H C
1
C
2
C
3
C
4
H
(Simple liaison) H H H H
3) Préfixe : méthyle U.S.F
(1 seul radical avec 1 seul carbone)
2-méthyle butane
Exemple N°2 :
4) USF : pent H H CH3 H H
(5 carbones dans la chaîne linéaire la 5 4 3 2 1
HC C C C C H
plus longue) 1 2 3 4 5
H CH3 H H H
5) Suffixe : ane U.S.F
(Simple liaison)
2 3 5 ; 3 4 7 .
6) Préfixe : méthyle
(2 radicaux chacun avec 1 seul carbone)
2,3-diméthyle pentane
Henri Moissan www.adirassa.com
6/8 DELAHI MOHAMED
Exercice d’application 3
Donner le nom international des molécules suivantes selon UICPA
Exemples :
CH4 C4H10 C6H12
méthane butane cyclohexane
H
H C H
H
C6H12 C4H10 C8H12
méthylcyclopentane méthylpropane 1,2,4-triméthylCyclopentane
H2C H
C 2
H2C H
C
H
C 3
C
H2
Exercice d’application 4
Représenter les formules topologiques et semi développés des molécules suivantes :
1 2,3-diméthylepentane 2 3-ethyl-2,3-diméthylehexane
3 1-ethyl-2-méthylecyclohexane 4 2,5-diméthylehexane
5 méthylebutane 6 éthanol
Exemples :
C2H4 C6H12 C5H10
éthylène ou éthène hexène 2-méthylhex-2-éne
H C C H
H H
La stéréoisomèrie Z-E
Des stéréoisomères sont des composés ayant même formule brute et la même formule
semi développée mais des formules spatiales différentes (Z vient de Zuzammen :
ensemble « même côté » et E vient de Entgegen : contre « côté opposé»)
Conditions :
La stéréoisomérie Z, E nécessite une double liaison entre 2 carbones.
H H
R ≠ H et R’ ≠ H R C C R '
Remarque:
Le passage d’un stéréoisomère Z à un stéréoisomère E nécessite la rupture de
la liaison : il n’y a pas de rotation autour d’une liaison double.
H H
H3C C C C2H5
H C2H5 H H
(E) (Z)
1
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Le nom d’un composé halogéné dérive de l’alcane correspondant. Il est précédé du
nom de l’atome d’halogène présent, terminé par le suffixe –O et de l’indice de position
du carbone fonctionnel.
Exemples :
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3-2- Nomenclature des alcools :
Le nom de l’alcool dérive de l’alcane correspondant. Le –e terminal est remplacé par
−𝑜𝑙 précédé du numéro de position du carbone fonctionnel de la chaîne carbonée et
qui porte le numéro le plus petit possible.
Exemples :
3
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4-2- Les cétones :
Une cétone est un composé carbonylé dont le groupe caractéristique se trouve entre
deux atomes de carbone. Sa formule générale est :
4
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* Réactif de Tollens (solution de nitrate d’argent ammoniacal) : Le chauffage modéré
d’un réactif de Tollens et d’aldéhyde dans une verrerie conduit à la formation d’un
miroir d’argent sur les parois de la verrerie.
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Réactivité des alcools
𝟑
𝑪𝒏 𝑯𝟐𝒏+𝟏 − 𝑶𝑯 + 𝒏 𝑶𝟐 ⟶ 𝒏𝑪𝑶𝟐 + (𝒏 + 𝟏)𝑯𝟐 𝑶
𝟐
Exemple : l’équation de la combustion de l’éthanol :
𝑪𝟐 𝑯𝟓 − 𝑶𝑯 + 𝟑 𝑶𝟐 ⟶ 𝟐𝑪𝑶𝟐 + 𝟑𝑯𝟐 𝑶
1
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Les alcools primaire sont transformés en aldéhydes par action d’un oxydant en défaut.
Ecrire l’équation d’oxydation de l’éthanol par l’ion permanganate :
Les deux couples redox sont : 𝑀𝑛𝑂4− ⁄𝑀𝑛2+ et 𝐶2 𝐻4 𝑂⁄𝐶2 𝐻6 𝑂
𝑴𝒏𝑶− + −
𝟒 + 𝟖𝑯 + 𝟓𝒆 ⇄ 𝑴𝒏
𝟐+
+ 𝟒𝑯𝟐 𝑶
𝑪𝑯𝟑 −𝑪𝑯𝟐 − 𝑶𝑯 ⇄ 𝑪𝑯𝟑 − 𝑪𝑯𝑶 + 𝟐𝑯+ + 𝟐𝒆−
𝑴𝒏𝑶− + −
𝟒 + 𝟖𝑯 + 𝟓𝒆 ⇄ 𝑴𝒏
𝟐+
+ 𝟒𝑯𝟐 𝑶 (𝟏) × 𝟐
𝑪𝑯𝟑 −𝑪𝑯𝟐 − 𝑶𝑯 ⇄ 𝑪𝑯𝟑 − 𝑪𝑯𝑶 + 𝟐𝑯+ + 𝟐𝒆− (𝟐) × 𝟓
𝟒𝑴𝒏𝑶− +
𝟒 + 𝟓𝑪𝑯𝟑 −𝑪𝑯𝟐 − 𝑶𝑯 + 𝟏𝟐𝑯 ⟶ 𝟒𝑴𝒏
𝟐+
+ 𝟓𝑪𝑯𝟑 − 𝑪𝑶𝑶𝑯 + 𝟏𝟏𝑯𝟐 𝑶
Remarque :
L’alcool primaire est d’abord transformé en aldéhyde, puis l’aldéhyde en acide
carboxylique :
2
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Ecrire l’équation d’oxydation de propane-2-ol par l’ion permanganate :
Les deux couples redox sont : 𝑀𝑛𝑂4− ⁄𝑀𝑛2+ et
Conclusion :
3
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Les alcools tertiaires se déshydratent plus facilement que les alcools 𝐼 et 𝐼𝐼.
4
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III- Passage d’un groupe caractéristique à un autre :
Le passage d’un groupe caractéristique à un autre permet de créer de nouvelles
molécules organiques.
L’oxydation, la déshydratation des alcools et le passage d’un alcool à un halogène
sont des exemples de passage d’un groupe caractéristique à un autre.
Exemple : le méthanol et ses dérivés
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V- L’essentiel
Familles des composés organiques et tests de caractérisation :
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