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Haddadou, Thanina

L'étude porte sur un bâtiment R+5 à usage d'habitation et commercial situé à Tizi-Ouzou. Le bâtiment comporte un rez-de-chaussée commercial et cinq étages d'habitation. La structure est composée de poteaux, poutres, voiles en béton armé formant un système de contreventement mixte. Les planchers sont des dalles en corps creux. Une cage d'escalier droite dessert les étages. Les murs sont en briques creuses avec isolation. Le bâtiment est modélisé et calculé à l'aide du logiciel ETABS.

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Haddadou, Thanina

L'étude porte sur un bâtiment R+5 à usage d'habitation et commercial situé à Tizi-Ouzou. Le bâtiment comporte un rez-de-chaussée commercial et cinq étages d'habitation. La structure est composée de poteaux, poutres, voiles en béton armé formant un système de contreventement mixte. Les planchers sont des dalles en corps creux. Une cage d'escalier droite dessert les étages. Les murs sont en briques creuses avec isolation. Le bâtiment est modélisé et calculé à l'aide du logiciel ETABS.

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique


Université Mouloud Mammeri deTizi ouzou
Faculté du génie de la construction
Département de génie civil

En vue d’obtention du diplôme master en génie civil.


Option : constructions civiles et industrielles.

Etude d’un bâtiment(R+5) à usage


d’habitation et commercial a contreventement mixte
avec l’application ETABS.

RÉALISÉ PAR :
DIRIGÉ PAR : M : SI-
me
SI-AHMED
M ELLE HADDADOU THANINA
« R e m e r c i e r e s t l e d é b u t d ’ u n e s a ge s s e . E n r e m e r c i a n t , o n
désavoue à

fois l’ignorance et l’arrogance » .D O N A C H Y L A D O U C E U R

Nous remercions avant tous Allah

d e n o u s a v o i r ga r d é e n b o n n e s a n t é a f i n d e m e n e r à b i e n c e
projet de fin d’étude.

N o u s r e m e r c i o n s é ga l e m e n t n o s P a r e n t s p o u r l e s
sacrifices qu’elles ont

Fait pour que nous terminions nos études.

Nous exprimons toutes nos profondes reconnaissances à


notre

encadreur M me , q u i n o u s a t é m o i gn é d e s a
SI AHMED HAYET
confiance et de son

aide scientifique et qui par son expérience et sa compétence,

ces conseilles avisée durant l’élaboration du projet.

Nous adressons de chaleureux remerciements à tous les


e n s e i gn a n t s e t

les travailleurs du département de Génie-Civil.

Nous remercions également les membres des jurys

Qui nous ferons l’honneur de juger notre travail.

Nous remercions aussi tous nos amis pour leur aide, leur
patience.
Je dédié ce lapidaire travail :
A mes très chers parents qui m’ont guidé
durant
les moments les plus pénibles de ce long
chemin,
ma chère mère MAZARI NORA qui a
été à mes côtés et qui ma
soutenu durant toute ma vie, et mon père
qui a
sacrifié toute sa vie afin de me voir
devenir ce que je suis.que dieu les
protège.
A mes très chers frères LOUNES,
SIDALI et ABDELGHANI.
A mes très chères sœurs que j’aime
beaucoup LILIA ET SOUAD.
A ma petite très chère adorable nièce
YOUSRA et mes chers neveux Adem
,Wassim , RACHID, ZAKARIA, ILIAS,
YACINE.
A mon très chers fiancé SAID et ma
belle-famille.
A toute ma famille sans exception et
m e s proches.

Mes amis(e)DALILA, NEDJET et a


toute la promotion M2CCI
A tous ceux qui ont contribué de prés
et de loin à la réalisation de ce travail.

THANINA
Sommaire
INTRODUCTION General ……………………………………………….…01

Chapitre I : Présentation et description de l’ouvrage………………………...02


Chapitre II : Pré- dimensionnement des éléments et descente de charge…..12
Chapitre III : Calculs des éléments :
III.1. Acrotère…………………………………………………....25
III.2. Plancher…………………………………………………....31
III.3. Escalier…………………………………………………....48
III.4. Poutre palier…………………………………………….....63
III.5. Balcon……………………………………………………...70
Chapitre IV : Modélisation et présentation de logiciel ETABS………….....77
Chapitre V : vérification aux exigences de RPA…………………………....90
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux :

VI.1.Poteaux…………………………………………………...109

VI.2.Poutres…………………………………………………...121

VI.3.Voiles………………………………………………….…129

Chapitre VII : Etude de l’infrastructure……………………………….....143


CONCLUSION General…………………………………………………...175

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXE
Introduction

INTRODUCTION :
- Dans le cadre d’une finalisation d’un master 2 nous avons opté pour l’étude d’un
bâtiment en béton armé, constitué d’un (R+5 étages courant) à usage d’habitation et
commercial.
- L’immeuble est en cours de réalisation, situé à la wilaya de Tizi-Ouzou dont les plans
d’architectures sont obtenus par un bureau d’étude d’architecte .Ce sont les premiers plans
sur lesquelles on travaillera pour établir les plans de coffrage des différents niveaux de la
structure.
- Le second document étant le rapport de sol, établi par le géotechnicien qui va nous
permettre de classer la catégorie de site d’implantation selon le RPA99 .Il nous permet aussi
de choisir le type de fondation approprié à notre ouvrage.
- Après avoir accéder à ces deux documents importants, on passe au pré-dimensionnement
des éléments structuraux de notre structure.
- Le pré-dimensionnement des éléments structuraux s’appuie sur les règles techniques de
conception et calcul de la structure en béton armé (CBA93, DTR, BAEL91), ainsi que le
règlement parasismique algérien (RPA99 modifier 2003).
-Vue la hauteur de l’immeuble en question, qui dépasse les 17m conformément à l’article
(Art 3.4A.1.a) du RPA, la structure sera composée de voiles de contreventement et portiques.
-L’étude de la structure comporte deux méthodes de calcul (statique et dynamique), dans
notre cas le calcul dynamique se fera par le logiciel ETABS qui est basé sur la méthode des
éléments finis. Les efforts engendrés dans le bâtiment sont utilisés pour ferrailler les éléments
résistants suivants les combinaisons de charges les plus défavorables .Un certain nombre de
vérification à l’ELU et à l’ELS sera également effectué :
• Stabilité d’ensemble (effet P-Δ).
• Etat limite des déplacements inter-étage.
Pour conclure, nous passerons au ferraillage de l’infrastructure, ensuite nous ferons une
ultime vérification sur la stabilité de l’ouvrage. En effet l’ensemble de l’ouvrage (fondation-
sol) doit être en équilibre stable.il ne doit pas y avoir possibilité de mouvement :
 Pas de glissement horizontal.
 Pas de renversement.
 Pas de déplacement vertical.

1
Chapitre I Présentation de l’ouvrage.

I-1.Introduction :

Notre projet consiste en l’étude et calcul d’un bâtiment (R+5) à usage d’habitation et
commercial. Cet ouvrage sera implanté dans la ville de Tizi-Ouzou qui est considérée par le
règlement parasismique algérien (RPA 99) version 2003, comme une zone de moyenne
sismicité (Zone IIa).La construction sera fondée sur un site ferme de catégorie S2. L’ouvrage
est d’importance moyenne (groupe d’usage 2).

I-2.Description de l’ouvrage :

Cet ouvrage est composé de :

 Un rez-de-chaussée à usage commerciale.


 Cinq étages courants à usage d’habitation.
 Une cage d’escalier.
 Une terrasse inaccessible.

I-3.Caractéristiques géométriques de l’ouvrage :

En plan :
• Largeur totale du bâtiment : B =10m
• Longueur totale du bâtiment : L=23m
En élévation :
• Hauteur du rez-de-chaussée H r = 4,08m
• Hauteur de l’étage courant He =3,06m
• Hauteur totale du bâtiment Ht= 19,38m

I-4.Les éléments de l’ouvrage :

a)L ‘ossature :

L’immeuble est composé de poteaux et de poutres formant un système de portiques


transversaux et longitudinaux, destiné à reprendre les charges et surcharges verticales et d’un
ensemble de voiles en béton armé disposés dans les deux sens (longitudinal et transversal)
constituant un système de contreventement mixte et assurant la stabilité de l’ensemble de
l’ouvrage.

b) planchers :

Les planchers sont des aires planes limitant les étages d’un bâtiment et supportant les revêtements
et les surcharges. Ils assurent également les fonctions suivantes :

 La résistance mécanique : ils supportent leurs poids propres et les surcharges et les
transmettent aux éléments porteurs de l’ouvrage.
 L’isolation : ils isolent thermiquement et acoustiquement les différents étages.

2
Chapitre I Présentation de l’ouvrage.

Il existe deux types de planchers :

• Planchers en corps creux


• Dalles pleine en béton armé

Le type de plancher choisi pour notre bâtiment est un plancher en corps creux.

c) Les Escaliers :

Notre bâtiment est muni d’une cage d’escalier de type droit. Ce sont des d’escaliers à deux
volées et un palier de repos.

d) La maçonnerie :

On appelle maçonnerie, l’ouvrage obtenu par juxtaposition de blocs (briques, agglomérés,


moellons, etc.) généralement assemblés avec un mortier, le plus souvent dans le but de
construire un mur. Il y a deux types de murs dans la structure :

• Les murs extérieurs: Ils sont réalisés en doubles cloisons en briques creuses de 10cm
et 15cm d’épaisseur avec une lame d’air de 5cm.
• Les murs intérieurs: Ils sont en simple cloison de brique creuse de 10 cm
d’épaisseur.

Figure I.1 - maçonnerie

e)Revêtements :

Les revêtements utilisés sont comme suit :

 Carrelage pour les planchers et les escaliers.


 Céramique pour les salles d’eaux et cuisines.
 Mortier de ciment pour les murs de façades, cages d’escaliers et les locaux humides.
 Plâtre pour les cloisons intérieures et les plafonds.

3
Chapitre I Présentation de l’ouvrage.

f) Fondation :
Le choix du type de fondation se fera selon les recommandations du rapport de sol, sur lequel
sera implanté l’ouvrage et établi par le géotechnicien.

I-5.Les caractéristiques mécaniques des éléments :

Dans notre ouvrage nous allons utiliser deux matériaux essentiels à savoir : le béton et l’acier
qui doivent répondre aux exigences des règles parasismiques algériennes RPA 99 version
2003 et des règles de béton armé aux états limites (BAEL 91).

I-5.1.Le béton :

a)Résistance à la compression :

Le béton est définit par sa résistance mécanique à la compression à 28jours notéefc28.En


général les essais sont réalisés sur des éprouvettes normalisées de forme cylindrique de
hauteur 32 cm et de diamètre 16 cm.
Pour des calculs en phase de réalisation, on adoptera les valeurs à j jours, définies à
Partirdefc28, par :(Art A.2.1, 11/ BAEL91)


 fcj= ..
 fc28Pour fc28≤  []


 fcj = fc28 Pour fc28>40 [MPA]
..

Pour l’étude de ce projet nous adoptons une valeur defc28 = 25 [MPA]

b) Résistance à la traction :(Art A.2.1.12 /BAEL91)

La résistance caractéristique à la traction du béton à jours, noté ftj est définie par la relation
suivante :
ftj= 0,6 + 0,06 fc j si fcj≤ 60 [MPA]

Dans notre cas :

ft28 = 0,6 +0,06 (25) = 2,1 [MPA]

c)Module d’élasticité :

On définit le module d’élasticité comme étant le rapport de la contrainte normale à la


déformation engendrée.
Selon la durée de l’application de la contrainte, on distingue deux sortes de modules :

c.1) Module d’élasticité longitudinale :

 Le module instantané Eij : (Art A-2.1, 21BAEL91).


Est utilisé pour les calculs sous chargement instantané de durée inférieure à 24 heures.

4
Chapitre I Présentation de l’ouvrage.

 Le module différé Evj :(Art A-2.1, 22BAEL91).

Est utilisé pour les calculs sous chargement de longue durée (cas courant), et afin de
tenir compte de l’effort de fluage de béton on prend un module égal :

Eij = 11000∛cj [MPA]


D’où : pour fc28 = 25 [MPA]
Eij = 32164.20 [MPA]

Evj= 3700∛cj [MPA]


D’où : pour fc28 = 25 [MPA]
Evj = 10818.865 [MPA]

c.2) Module de déformation transversal :(Art A.2.1, 3/BAEL 91)

Il caractérise la déformation de matériau sous l’effet de l’effort tranchant,


est donné par :
"
G =($) [MPA]
Avec :
ν : Coefficient de Poisson
E : module de Young (module d’élasticité longitudinal)

d) Coefficient de poisson :(Art A.2.1, 3 / BAEL 91).

C’est le rapport entre la déformation relative transversale et la déformation relative

∆
longitudinale dont les valeurs sont données par : ν= 
∆

ν =0pour des sollicitations à ELU
ν =0,2pourdes déformations à ELS

e) Contraintes limites :

On distingue deux états limites de calcul :


 Etat limite ultime de résistance.
 Etat limite de service.

e-1) Etat limite ultime (ELU):

Il correspond à la perte d’équilibre statique (basculement), de stabilité de forme (flambement)


est surtout de résistance mécanique (rupture) qui conduise à la ruine de l’ouvrage.

La contrainte limite à la compression est donnée par la formule suivante :

[MPA](Art. A.4.3.41, BAEL91) . 


σbc=
× !
5
Chapitre I Présentation de l’ouvrage.

Avec
γb: Coefficient de sécurité : γb= 1.5pour situation courante

γb= 1.15 pour situation accidentelle

θ: coefficient qui dépend de la durée(t) d’application des actions considérées

θ=1 : lorsque t>24heure


θ=0.9 : lorsque 1h<t<24heure
θ=0.85 : lorsque t< 1heure

t: la durée probable d’application de la combinaison considérée.

Pour la situation courante :

{γb = 1.5, θ =1}

On aura :

. ×
σbc= = 14.2 [MPA]
×.

Nous adoptons le diagramme de Contrainte – Déformation ci-dessous :

σbc[MPA]

σbc= 0,85 . f c 28
θ .γ b

Parabole Rectangle

ε bc (‰)
2 3,5

Fig. I.2- Diagramme contrainte- déformation du béton (ELU)

6
Chapitre I Présentation de l’ouvrage.

e.1.1) Les conditions de calcul à L’ELU :

• Les sections planes avant déformation restent planes après déformation et conservent
leurs dimensions.
• La résistance de béton tendu est considérée comme nulle.
• Il n’y a pas de glissement relatif entre les armatures et le béton.
• Le raccourcissement relatif εbc du béton est limité à 3.5 ‰ en flexion, 2% en
compression.
• L’allongement relatif de l’acier tendu est limité conventionnellement à 10‰.

e.2) Etat limite de service (ELS) :

L’état limite de service est l’état au-delà duquel les conditions normales d’exploitation et de
durabilité des constructions ne sont plus satisfaites.
On distingue:
• Etat limite de déformation du béton (contrainte de compression limitée)
• Etat limite de déformation (pas de flèche excessive)
• Etat limite d’ouverture de fissures (durabilité et sécurité des ouvrages).

La contrainte de compression du béton est donnée par la formule suivante :

σbc = 0,60 fc28 [MPA](Art A .4.5 .2, BAEL91)

σbc = 0,60 (25)=15[MPA]

Nous adoptons le diagramme de Contrainte – Déformation ci-dessous :

σbc[MPA]

0.6 f c 28

ε bc (‰)
2 3.5‰

Fig. I.3- Diagramme contrainte- déformation du béton (ELS)

7
Chapitre I Présentation de l’ouvrage.

e.2.1) Les conditions de calcul à L’ELS:


- Les sections droites et planes avant déformation restent droites et planes après déformation.
-Pas de glissement relatif entre le béton et l’acier.
-Le béton tendu est négligé dans les calculs.
-Le béton et l’acier sont considérés comme des matériaux linéaires élastiques, il est fait
abstraction du retrait et de fluage de béton.
-Le module d’élasticité longitudinale de l’acier est par convention 15 fois plus grand que celui
de béton (Es=15Eb;n=15) avec n : coefficient d’équivalent

e.3) Contrainte limite de cisaillement :

Elle est donnée selon (Art A.5 .1 ,21 BAEL) par la formule :

89
τu=
:; <
Avec :
Vu : Effort tranchant dans la section étudiée.
b : largeur de la section cisaillée.
d : hauteur utile de la poutre.

τu = min&0.13fc,- ; 5 MPa3pour une fissuration peu nuisible.

τu = min&0.10fc,- ; 4 MPa3pour une fissuration peu préjudiciable ou très préjudiciable.


I-5.2.Les Aciers :
Les aciers sont utilisés pour reprendre les efforts de traction aux quels le béton résiste
mal .Les armatures sont distingués par leur nuance et leur états de surface. En générale les
aciers utilisés sont de 2 types :

Type Nomination Symbole Limite Résistance à Allongement Coefficient Coefficient


d’acier d’élasticité la rupture relatif à la
de de
(MPA) rupture
Fe (MPA) fissuration
scellement
(‰)
ψ
Haute
Adhérence
Aciers HA 400 480 14‰ 1.6 1.5
en FeE 400
Barre
Acier Treillis TS
en soudé TL
TL 550 550 8‰ 1.3 1
treillis 520 (ϕ < 6)

Tableau I.1- caractéristiques des aciers


8
Chapitre I Présentation de l’ouvrage.

a) Module d’élasticité longitudinal:


Le module élasticité longitudinale noté (Es) de l’acier, sa valeur est constante quelle que soit
la nuance de l’acier.

Es= 200000 [MPA] (Art A.2.2, 1/ BAEL91)

b) Coefficient de Poisson des aciers:


Le coefficient de Poisson υ pour les aciers est pris égal à 0,3.

c) Contraintes limites

c.1) Etat limite ultime (ELU):


La contrainte limite de déformation de l’acier est donnée par la formule suivante :
>
(Art A.4.3.2BAEL91) σs =
?@
Avec :
= : Limite d’élasticité garantie. C’est la contrainte pour laquelle le retour élastique donne le
lieu à une déformation résiduelle de 2‰.

γs : coefficient de sécurité telle que :

• γs = 1.15 pour le cas courant.

• γs=1 pour le cas accidentel.

σs =348 [MPA] pour les aciers a haute adhérence FeE400.

σs=204[MPA] pour les aciers doux FeE240.

c.2) Etat limite de service (ELS):


Il est nécessaire de limiter l’ouverture des fissures (risque de corrosion des armatures), en
limitant les contraintes dans les armatures tendues sous l’action de sollicitations de service
d’après les règles BAEL91.On distingue trois cas de fissurations :

• Fissuration peu nuisible : (BAEL91/Art A.4.5.32)


Cas des éléments situés dans les locaux couverts, dans ce cas, il n’ya pas de
vérification à effectuer.

Bσst= fe

9
Chapitre I Présentation de l’ouvrage.

• Fissuration préjudiciable : (BAEL91/Art A4 .5.33)


Ces des éléments exposés aux intempéries. Dans ce cas, la contrainte de traction des
armatures est limitée à :
,
Bst =min{ fe ;110\ηftj}
σ
[

Avec :
η: coefficient de fissuration égal à ∶

η = 1.6 pour les HA si Ф W 6mm

η = 1.3 pour les HA si Ф W 6mm

Les valeurs exactes obtenues sont :

YZs=201,63[MPA] pour les HA

• Fissuration très préjudiciable : (BAEL91/Art A 4.5.34)


Dans ce cas, la contrainte de traction des armatures est limitée à :

]
Bs =min {, fe;90\ηftj}
σ
Avec :
η : coefficient de fissuration :

η =1.6 pour les hautes adhérence

Les valeurs exactes obtenues sont :

BYs=165[MPA] pour les HA

d) Diagramme de contraintes – déformations de l’acier :


(Art A.2.2.2/BAEL91)

εbc%o

Fig. I.4-Diagramme de contraintes – déformations de l’acier

10
Chapitre I Présentation de l’ouvrage.

e) Protection des armatures :

Afin d’éviter les problèmes de corrosion des aciers, il convient de les enrober par une
épaisseur de béton suffisante. Cette épaisseur, l’enrobage, dépend des Conditions d’exposition
de l’ouvrage. Le BAEL préconise les valeurs suivantes (Art A.7.1 /BAEL91) :

C ≥ 5 cm : pour les ouvrages exposés à la mer, aux embruns ou aux brouillards salins ainsi
que pour les éléments exposés aux atmosphères très agressives (industries chimiques).

C ≥ 3 cm : pour les parois soumises à des actions agressives ou à des intempéries ou des
condensations à la destination des ouvrages au contact avec un liquide (réservoir, tuyaux,
canalisations)

C ≥ 1 cm : pour des parois situées dans un local couvert et clos et qui ne sont pas exposés aux
condensations.

Pour les éléments exposés aux intempéries, on va prendre C= 3 cm.


Pour les éléments qui se trouvent à l’intérieur de la structure, on va prendre C= 2 cm

11
Chapitre II Pré- dimensionnement des éléments.
II-1. Introduction :

Après que nous avons présenté l’ouvrage et les caractéristiques des matériaux, nous passons
au pré dimensionnement des éléments de notre projet ; à savoir les planchers, les poutres, les
poteaux et les voiles. Ils seront effectués selon les règles du CBA93, BAEL 99 et le RPA 99
modifié 2003, pour arriver à déterminer une épaisseur économique afin d’éviter un surplus
d’acier et du béton et d’assurer la bonne résistance de la construction.
II-2. Pré- dimensionnement des planchers :
II-2.1. Planchers en corps creux :
Il s’agit d’un plancher constitué de corps creux posé sur des poutrelles préfabriquées
complétés par une dalle de compression, ferraillés par un treillis soudé.
Le plancher doit être conçu de telle sorte à supporter son poids propre et les surcharges
d’exploitations, la hauteur du plancher est donnée par la formule suivante:


(ArtB.6.8.424/BAEL91) htp≥
.
Avec :
htp : hauteur totale du plancher (épaisseur de la dalle).
Lmax : La plus grande portée entre nus d’appuis dans le sens des poutrelles.

Dans notre cas : L max= 335 – 25 = 310cm



.
Nous aurons donc :ht= = 13,78cm

Ainsi, on adoptera un plancher de 20cm d’épaisseur, composé d’un corps creux de 16cm et
d’une dalle de compression de 4cm.

Treillis soudé Dalle de compression


4cm

20cm
16cm

60cm

Corps creux Poutrelles

Fig. II-1 : coupe transversale d’un plancher en corps creux

12
Chapitre II Pré- dimensionnement des éléments.

I-2.2. Planchers en dalles pleines :


Ce sont des plaques minces dont l’épaisseur est moins importante comparé aux autres
dimensions. Leurs épaisseur est détermines selon leur portés ainsi que les conditions
suivantes :
 La résistance à la flexion.
 La résistance au feu.
 L’isolation acoustique.

I-2.2.1.Résistance à la flexion :
L’épaisseur de la dalle des balcons et donnée par la formule suivante:
e ≥ L0 /10

Avec :
L0 : portée libre ; e : épaisseur de la dalle.
L0 = 130cm
e ≥ 130/10 =13cm → e=13cm
On adoptera e= 15cm.
I-2.2.2.Résistance au feu :
Selon le classement des planchers, les normes en vigueur nous donnent les épaisseurs
suivantes :
ep = 11cmpour les planchers présentant un risque particulier contre les incendies.
ep=7cm pour les planchers ne présentant aucun un risque particulier contre les incendies.
emax=11cm
I-2.2.3. Isolation acoustique :
D’après la loi de la masse, l’isolation acoustique est proportionnelle au logarithme de la
masse :
L=13.3log (10M) si M<200[Kg/m²]
L=15log(M) +9 si M>200[Kg/m²]
Donc pour assurer un minimum d’isolation acoustique, il est exigé une masse surfacique
minimale de 350Kg/m².
D’où l’épaisseur minimale de la dalle est :
 .
 .
h= = =14cm

Nous prenons : h=15cm


Tel que :ρ=2500dan/m3
Donc : e=max (11 ; 15 ; 15)=15cm
Nous adopterons une épaisseur de 15cm.

13
Chapitre II Pré- dimensionnement des éléments.

II-3. pré-dimensionnement des poutres :


Les poutres sont des éléments porteurs horizontaux en béton armé coulées sur place. Leurs
pré-dimensionnement se fait par les règles du BAEL 99.les étapes sont résumées dans ce qui
suit :

Lmax Lmax
≤ h ≤
15 10
(Art A.4.14 BAEL91)
0.4 h ≤ b ≤ 0.7 h

Lmax : portée maximum entre nus d’appuis dans le sens des poutrelles.
h : hauteur totale de la poutre
b : largeur de la poutre

II-3.1. Poutres principales (pp) :(les poutres porteuses).

Ce sont disposées perpendiculairement aux poutrelles.

 Calcul de la hauteur h :
On a Lmax= 380-25=355 cm

 
 
≤h≤

23,67 ≤ h ≤ 35,5
h= 35cm
Nous prendrons : h=35cm
 Calcul de la hauteur b :
b=25cm
0.4(35) ≤ b ≤0.7(35)

14 ≤ b ≤ 24.5

Nous prendrons pour plus de sécurité : b = 25cm.

PP = (25x 35) cm 2

14
Chapitre II Pré- dimensionnement des éléments.

II-3.2. Poutres secondaires(PS) :


Ce sont Disposées parallèlement aux poutrelles.
 Calcul de la hauteur h :
On a Lmax= 335-25=310cm

 
 
≤h≤

20,67 ≤ h ≤ 31

h= 35cm
Nous prendrons pour plus de sécurité : h=35cm
 Calcul de la hauteur b :
b=25cm

0.4(35) ≤ b ≤0.7(35)

14 ≤ b ≤ 24.5

Nous prendrons pour plus de sécurité: b=25cm

PS = (25 x 35) cm 2

Conditions Poutres principales Poutres secondaires Vérification


h ≥ 30 cm 35 cm 35 cm vérifier
b ≥ 20 cm 25 cm 25 cm Vérifier
h/b≤4 1,4 1,4 Vérifier

Tableau II-1 : Vérification aux exigences de RPA

II-4. Pré-dimensionnement des voiles :


Les voiles sont des éléments rigides en béton armé destinés d’une part à assurer la stabilité de
l’ouvrage sous l’effet des charges horizontales, et d’une autre part à reprendre une partie des
charges verticales.
Le pré- dimensionnement des voiles se fera conformément à (l’Art 7.7.1) du RPA99
version2003.Sont considérés comme voiles les éléments satisfaisant à la condition
a
Lmin≥ 4a
L’épaisseur du voile (a) sera déterminée en fonction de la hauteur libre d’étage (he) et de la
rigidité aux extrémités comme l’indique la figure ci-dessous :

15
Chapitre II Pré- dimensionnement des éléments.

'(

a≥

Fig. II-2 : coupes de voiles en plan

Avec : a: épaisseur d’un voile. L : portée min du voile.


he : hauteur d’étage.


a ≥ max (  ;

)

- rez-de-chaussée :he= 388cm

%
a ≥ max (e"#$ ; & )a ≥ max (15 ;19,40) = 19,40cm

a= 20 cm

- étage courants :he= 286cm


%
a ≥ max (e"#$ ; & ) a ≥ max (15 ; 14,30) = 15cm

a= 20 cm

Enfin on adopte une épaisseur de 20cm pour tous les voiles.

On prend : a = 20 cm
Pour que les voiles puissent assurer une fonction de contreventement, sa longueur (L) doit être
au moins égale à 4 fois son épaisseur.
Dans notre cas :
L≥ 4a = 4 x 20 = 80cmCondition vérifiée
Remarque :
Nous passons d’une épaisseur de 15cm à 20cm pour les voiles, dans le but de ne pas avoir
d’armatures discontinues et afin de pallier aux problèmes de coffrage.

16
Chapitre II Pré- dimensionnement des éléments.

II-5. Pré -dimensionnement des poteaux :


Le pré-dimensionnement se fera à l’ELS en compression simple pour le poteau le plus
sollicité en considérant un effort de compression simple Ns en supposant que seul le béton
reprend la totalité des sollicitations.
La section du poteau est donnée par la formule suivante :
)*
B c≥ (Art 7. (Art 7.4.3.1RPA99 version 2003)
.+ ƒ-.

Avec :
Ns=G+Q.
Ns : effort normal de compression.
G : charge permanente.
Q : charge d’exploitation
BC : section transversale du poteau.
Le RPA nous impose pour la zone (IIa) que les dimensions transversales des poteaux
doivent satisfaire les conditions suivantes:

- Min (b1, h1) ≥ 25cm…….en zone IIa


'(
- Min (b1, h1) ≥ 
- 1/4 < b1 / h1 < 4.
Remarque :En premier lieu, nous considérons pour nos calculs la section des poteaux selon
leminimum exigée par le RPA (RPA 99 version 2003/ Art 7.4.1) pour un poteau en zone
(IIa)qui est de (25×25) cm2.
3,35m

II-5.1. Surface d’influence: 1 ,775 m S1 S2


Snette=S1+S2+S3+S4 0 ,25 m
2,9 m
S1= S2 = 1,55×1,775 = 2,751 m²
0,875 S4 S3
S3= S4 = 1,55×0,875= 1,356 m² m

Snette=(2x2,751) + (2x1,356) =8,214m2


1,55 m 0,25 m 1,55 m

Fig. II-3:Surface d’influence du poteau le plus sollicité

17
Chapitre II Pré- dimensionnement des éléments.
II-6.Détermination des charges et surcharges :
Pour déterminer les charges permanentes G et les charges d’exploitation Q, nous allons nous
référer au document technique réglementaire (DTRB.C.2.2).

II-6.1.Charges permanentes G :
II-6.1. 1. Plancher terrasse :

Fig. II-3:Coupe transversal d’un plancher terrasse inaccessible.

Composition Epaisseur ρ (kN / m3) G (kN /m2)


N0 (cm)
1 Couche de gravier roulé 5 20 1.00
(15/25)
2 Etanchéité multicouches 2 6 0.12
3 Forme de pente en béton 6 22 1.32
4 Feuille de polyane 1 1 0.01
5 Isolation thermique (liège) 4 4 0.16
6 Plancher en corps creux 16+4 14 2.8
7 Enduit de plâtre 2 10 0.2

Gpt=5.61KN/m2

Tableau II-2 : charges revenant au plancher terrasse inaccessible.


II-6.1.2. Plancher d’étage courant :

Fig. II-4:Coupe transversale d’un plancher étage courant.

18
Chapitre II Pré- dimensionnement des éléments.

Composition Epaisseur ρ (kN/m3) G (kN /m2)


0
N (cm)
1 Maçonneries en 10+4 9+10 1.3
briques creuse avec
enduit
2 Revêtement en 2 20 0.40
carrelage
3 Mortier de pose 2 20 0.40
4 Couche de sable 2 18 0.36
5 Plancher en corps 20 14 2.80
creux
6 Enduit plâtre 2 10 0.20

Gpc=5.46KN/m2

Tableau II-3: charges revenant au plancher corps creux étage courant


II-6.1.3. Dalle pleine :

Fig. II-5 : coupe transversale de la dalle pleine

N0 composition Epaisseur ρ (kN/m3) (G kN /m2)


(cm)
1 Revêtement 2 20 0.4
carrelage
2 Mortier de pose 3 22 0.66
3 Couche de sable 3 18 0.54
4 dalle en béton arme 15 25 3.75
5 Enduit de ciment 2 18 0.36

Gdp=5.71KN/m2
Tableau II-4 : charges revenant à la dalle pleine

19
Chapitre II Pré- dimensionnement des éléments.
II-6.1.4. Maçonnerie :
 Murs extérieurs :

2 10 5 10 2

1
2
3
4
5

Fig. II-6 : Coupe transversale d’un mur extérieur.

N0 composition Epaisseur ρ (kN/m3) G ( kN /m2)


(m)
1 Enduit de plâtre 0.02 10 0.20
2 Brique creuse 0.10 9 0.90
3 Lame d’air 0.05 0 0
4 Brique creuse 0.10 9 0.90
5 Enduit du ciment 0.02 18 0.36

Gme=2.36KN/m2

Tableau II-5 : Charges revenant aux murs extérieur


 Murs intérieure :
1
2
3

Fig. II-7: Coupe transversale d’un mur intérieur.

N0 composition Epaisseur ρ (kN/m3) G ( kN /m2)


(cm)
1 Enduit de plâtre 4 10 0.40
2 Brique creuse 10 9 0.90
3 Enduit de plâtre 4 10 0.40

Gmi=1.30KN/m2
Tableau II-6 : Charges revenant aux murs intérieurs

20
Chapitre II Pré- dimensionnement des éléments.
II-6.1.5. Acrotère :

Figure .II-7: Coupe verticale de l’acrotère.


La hauteur de l’acrotère est égale à : 60cm
La charge permanente de l’acrotère est déterminée comme suit :
Poids propre: G=ρ x S x 1ml
S = 780.60 : 0.1; < 80.08 : 0.07; < ?
.:.@
AB= 0.0668

S=0.0668m2
G = 25 : 0.0668 : 1ml = 1.67kN/ml

II-6.2. Surcharges d’exploitation :


De la même manière que pour les charges permanentes, nous déterminons les surcharges
d’exploitations relatives aux différents éléments déjà donnés. Elles sont résumées dans le
tableau suivant :

Eléments surcharges Q (KN/m²)

Plancher terrasse inaccessible 1.00

Plancher d’étage courant 1.50 (usage d’habitation)


RDC 5.00 (usage commercial)

Balcon 3.50
Porte à faux 1.5 (usage d’habitation)

Escalier 2.50
L’acrotère 1.00

Tableau II-7 : surcharges d’exploitation des différents éléments secondaires

21
Chapitre II Pré- dimensionnement des éléments.
Plancher de RDC : Q= 5 x 8,2 14= 41,07 KN (usage commercial)
Plancher étage courant : Q=1,5 x8, 214=12,32 KN(usage habitation)
Plancher terrasse : Q=1 x 8,214 =8,214 KN
II-6.4. Poids propre des éléments :
 Poids du plancher : P =G x S
 Plancher terrasse :
P=5,61 x 8,214 =46,08KN
 Plancher étage courant :
P =5,46 x 8,214 =44,85KN
 Poids des poutres :
P= ρxSxh
 Poutres principales :
Ppp=25x (0,25x0, 35) x (1,55+1,55)=6,78 KN
 Poutres secondaires :
Pps=25x (0,25x0, 35) x (1,775+0,875)=5,80KN
D’où le poids total : Ptotal=12,58 KN
 Poids des poteaux :
 Poteau du RDC :
PPot=25x (0, 25x0, 25) x 4.08=6.37KN
 Poteau d’étage courant :
Ppot= 25x (0.25x0.25) x3.06=4.78KN

Niv Charges permanentes G (KN) Charges Effort C


S≥ DEF
d'exploitation Normal
Q(KN)
Poids de Poids Poids Gtotal Gcumulée Qtotal Qcumulé N= Sectiont Section
plancher des des (kN) (kN) (kN) e Gc+Qc rouvée adoptée
(kN) poteaux poutres (kN) N/σbc (cm²)
(kN) (kN) (cm2)
5 46,08 4,78 12,58 63,44 63,44 8,214 8,214 71,654 47,77 35:40
4 44,85 4,78 12,58 62,21 125,65 12,32 20,534 146,184 97,46 35:40
3 44,85 4,78 12,58 62,21 187,86 12,32 32,854 220,714 147 ,14 35:40
2 44,85 4,78 12,58 62,21 250,07 12,32 45,174 295,244 196,83 40x45
1 44,85 4,78 12,58 62,21 312,28 12,32 57,494 369,774 246,52 40x45
RDC 44,85 6,37 12,58 63,80 376,08 41,07 98,564 474,644 316,43 40x45

Tableau II-8 : Descentes des charges pour les poteaux

22
Chapitre II Pré- dimensionnement des éléments.
II-7. Vérification des sections des poteaux aux recommandations de RPA :
Pour conférer aux poteaux une meilleure résistance aux sollicitations sismiques, il est
recommandé de donner à ceux d’angles et de rives des sections comparables à celles des
poteaux centraux(Art7.4.1/ RPA 99. Version 2003).

II-7.1.Vérification des exigences du RPA (Art 7.4.1) :

Min (b1, h1)≥ 25 GH ……………………… 1


'(
Min (b1, h1) ≥ …………………………… 2

 J
≤ ≤ 4 ………………………………….3
I '

Poteaux Conditions exigées par Valeurs calculées observation


( bxh ) RPA99 ver 2003
Etage 345 Min (b1, h1) ≥25cm Min (b1, h1) = 35cm Condition vérifiée
Min (b1, h1) ≥he/20 he/20 = 306∕20=15.3 Condition vérifiée
(35:40)
1/4≤b1/h1≤4 b1/h1= 0,88 Condition vérifiée
Min (b1, h1) ≥25cm Min (b1, h1) = 40cm Condition vérifiée
Etage 12
Min (b1, h1) ≥ he/20 he/20 = 306∕20=15.3 Condition vérifiée
(40:45) 1/4≤b1/h1≤4 b1/h1= 0,88 Condition vérifiée
RDC Min (b1, h1) ≥25cm Min (b1, h1) = 40cm Condition vérifiée
Min (b1, h1) ≥ he/20 he∕20=408 /20=20.4 Condition vérifiée
(40:45)
1/4≤b1/h1≤4 b1/h1= 0,89 Condition vérifiée

Tableau II-9 : vérification des sections des poteaux selon le RPA99 version 2003

Conclusion :
Les dimensions des sections des poteaux sont conformes aux exigences du RPA.

II-7.1.Vérification de la résistance des poteaux vis-à-vis du flambement :


Le flambement est un phénomène d’instabilité de forme qui peut survenir dans les éléments
comprimés des structures, lorsque ces derniers sont élancés suite à l’influence défavorable des
sollicitations. Soit :
L’élancement des poteaux, il faut vérifier que : λ≤ 50
OP
Q
λ=
Avec :

M
K=L
Rayon de giration
N

23
Chapitre II Pré- dimensionnement des éléments.

Lf: Longueur de flambement d’un poteau (Art.B.8.3.3.1, BAEL 91)


lf = 0.7 l0
l0 : Longueur libre de poteau.
I : Moment d’inertie du poteau : I = bh3/12.
S : section transversale du poteau.

OP OP .VWX 
=0.7L0R
Q %²
λ= = =
S YZ[
R TT R
U \]TY^

a
`=L de
Niveau Poteau Surface Inertie L0 Lf=0.7L0

b c=
(cm) (cm2) (cm4) (cm) (cm)

*103

(cm)

RDC 408 285,6 12,99 21,99


40×45 1800 303,75
ET12 306 214,2 12,99 16,49

ET345 35×40 1400 186,67 306 214.2 11,55 18,55


Tableau II-10: Vérification de la résistance des poteaux vis-à-vis du flambement

La condition de l’élancement λ≤ 50 est vérifiée, donc tous les poteaux de la structure sont
prémunis contre le risque de flambement.

CONCLUSION:

Les différentes règles, lois de document technique nous ont permis de pré
dimensionner les éléments de notre structure comme suit :

Hauteur du plancher en corps creux ht = 20cm (16+4)


Epaisseur de la dalle pleine e = 15cm
voiles RDC, étages courants a = 20cm
Sections des poutres Poutre principale (25:35) cm²
Poutre secondaire (25:35) cm²
Sections des poteaux RDC et 1 et 2éme étage
er
(40:45) cm²
3éme, 4éme et 5éme étage (35:40) cm²

Tableau II-15 : Récapitulatif des résultats.

24
Chapitre III: Etude des éléments non structuraux.
III.1. ACROTERE :

III.1.1 INTRODUCTION :

Les éléments non structuraux n’apportent pas de contribution significative à la résistance aux
actions sismiques de l’ensemble, contrairement aux poteaux, poutres et voiles ; donc nous
pourrons les calculer séparément sous l’effet des charges qui leurs reviennent. Le calcul sera
fait conformément aux règlements BAEL 91 modifiée 99 et le RPA99 version 2003.

III.1.2.Définition et rôle de l’acrotère :

L’acrotère est un élément en béton armé contournant le bâtiment conçu pour assurer la
sécurité au niveau de la terrasse inaccessible et protéger le gravier contre poussée du vent.
La forme de pente de l’acrotère sert de protection contre l’infiltration des eaux pluviales ;
l’acrotère est assimilé à une console encastrée au niveau du plancher terrasse, il est soumis à
son poids propre (G) donnant un effort normal (N) et une charge d’exploitation horizontale
(Poussée latérale)(Q) non pondérée qui engendre un moment de flexion (M) dans la section
d’encastrement.
III.1.3.Caractéristiques géométriques de l’acrotère :

La hauteur : h = 60cm
L’épaisseur : h0 = 10 cm
L’enrobage : c = c’ = 2cm
La surface : 0.0668 m²

Figure III.1.1 : Coupe transversale de l’acrotère.

25
Chapitre III: Etude des éléments non structuraux.

III.1.4. Calcul des sollicitations :

III.1.4.1Chargement :
 Poids propre de l’acrotère : G=ρbeton × Sacr
ρ: Masse volumique du béton= 25 kN /m3
S : Section longitudinale de l’acrotère
0.03 × 0.08
G = ρ × 0.60 × 0.1
+ 0.08 × 0.07
+   = 25 × 0.0668
2
G = 1.67 kN/ml

 Surcharge d’exploitation horizontale : Q = 1 kN/ml.

III.1.4.2Les sollicitations :
Effort normal du au poids propre : N= G × 1 = 1.67kN
Effort tranchant : T = Q × 1 = 1 kN
Moment de renversement M du à Q : M= Q × H × 1=1 × 0 .60× 1 = 0.60kN.m

Figure III.1.2: Diagramme des efforts internes.

III.1.4.3Les combinaisons de charges :


ELU : 1.35G + 1.5Q
Nu = 1.35 N = 1.35 ×1.67 = 2.25kN
Tu = 1.5 T = 1.5 ×1 = 1.5 kN
Mu = 1.5 M = 1.5 ×0.6= 0.9kN.m

ELS: G + Q
NS = N = 1.67kN
TS = T = 1 KN
MS = M = 0.6kN.m

26
Chapitre III: Etude des éléments non structuraux.

III.1.5.Ferraillage:
Le calcul des armatures se fera à L’ELU et la vérification à L’ELS pour une bande de 1[m]de
largeur soumise à la flexion composée.

III.1.5.1 Calcul à L’ELU :

Figure III.1.3 : Section rectangulaire soumise à la flexion composée.

 Calcul de l’excentricité :
 .
• eu = = = 0.4m = 40cm
 !.!"
% '
• −c= − 2 = 5 − 2 = 3cm
! !

Avec : MU : moment dus à la compression.


NU : effort de compression.
eu : excentricité.
%
 − c
→la distance entre le centre de gravitéde la section et le centre de gravité des
!
armatures tendues.
'
Donc : eu =40cm > h/2 – c = ! – 2 = 5 - 2 = 3 cm

D’ou le centre de pression se trouve à l’extérieur de la section limitée par les armatures. N est
un effort de compression à l’intérieur, donc la section est partiellement comprimée (SPC).

 Calcul en flexion simple :


• Moment fictif :
%
Mf = Nu×g = Nu ×[eu + (! − c
]
.'
Mf =2.25×[0.4 + ( !
− 0.02] = 0.9675 kN. m

• Moment réduit :
* . ./"×'³
µ u=+,²*+- = '×0²×'1.! = 0.011 <µ 1=0.392
→µ u= 0.011 ˂µ 1=0.392 →La section est simplement armée (SSA)

D’après le tableau :
µ u = 0.011 → ß =0.9945
Avec : fbc= 0.85 fc28 ∕ 1.5 = 14.2 [MPa]

Remarque :
La section est simplement armée donc les armatures comprimées ne sont pas nécessaires.

27
Chapitre III: Etude des éléments non structuraux.

• Armatures fictives:

* . ./"×'³
Af = = = 0.349cm²
ß×σ34×, . 1"×510×0
*6 1
Avec :σst= = = 348 MPa
Ɣ3 '.'"
 Calcul en flexion composée:
La section des armatures réelles :

• Armatures principale :
 !.!"
A=Af - = 0.349 − = 0.28 cm²
σ34 51.0
As=0 → Les armatures comprimées ne sont pas nécessaires.

III.1.5.2 Vérification à l’ELU :

a) La condition de non fragilité ......................... (Art : A.4.2, 1, BAEL91) :


 Armatures principales :
Le ferraillage de l’acrotère doit satisfaire la CNF : A>Amin
*4!0 !.'
Amin=0.23 × bd × *6 = 0.23 × 100 × 8 × 1 = 0.966 cm²
Amin=0.966 cm² ˃ A= 0.28 cm² → la condition n’est pas vérifiée.
Avec :
ft28=0.6 + 0.06 fc28= 2 .1 MPa.
Remarque:

Les armatures calculées à la condition de non fragilité sont supérieures à celles calculées à
l’ELU donc nous adopterons une section minimale.

As = Amin= 0.966 cm²/ml.

Donc le ferraillage se fera avec la section minimale :

As = 5HA8 =2.51cm2 avec un espacement de St = 100/5 = 20 cm.

 Armatures de répartition :
Ar = As/4 = 2.51/4 = 0.63cm2
On adoptera 4HA8=2.01cm2 avec un espacement : St = 60 ∕4 = 15cm
Et ils seront disposés pour une longueur de 60 cm

b) Vérification au cisaillement : (Art : 5.1, 211/ BAEL 91)


Nous avons une fissuration préjudiciable d’ou :
.'"*-!0
τ̅u =min ( Ɣ+ ; 4
= min 2.5 Mpa; 4Mpa
= 2.5Mpa
@ '."×'
τu = +×, = '0×0 = 0.01875 ≤τ̅u = 2.5Mpa → Condition vérifiée.
Avec :Vu = 1.5× Q =1.5×1= 1.5 kN (Vu : effort tranchant).

Conclusion :
Pas de risque de cisaillement donc le bêton seul peut reprendre l’effort de cisaillement, alors
les armatures transversales ne sont pas nécessaires.

28
Chapitre III: Etude des éléments non structuraux.

c)Vérification de l’adhérence des barres :( Art A. 6.1.3/BAEL 91)

τ̅se=Ψs ft28 =1.5 ×2.1 = 3.15 MPa


Ψs : Coefficient de scellement: Ψs=1.5 H.A
@
τse=. , ∑ CD
Avec : ƩUi = nΠQ = 5 × Π × 0.8 = 12.56cm
'."×'²
τse= = 1.66MPa
. ×0×'!"..
τse= 1.66MPa≤ τ̅se =3.15 MPa → Condition vérifiée.

d) Longueur de scellement droit: (Art A.6.2.21/BAEL91)

Ls = 40 Φ pour FeE 400


Ls = 50 Φ pour FeE 500 et les ronds lisses.
Dans notre cas : FeE 400 → Ls = 40 Φ = 40 ×0.8 = 32 cm

• Espacement des barres :


Nous avons une fissuration préjudiciable → St ≤ Min (2h;25cm)=20 cm.

III.1.5.3 Vérification à l’ELS :

L’acrotère est un élément très expose aux intempéries, c’est pour cette raison que la
fissuration est considérée comme préjudiciable on doit donc vérifier les conditions suivante :

a) Vérification des contraintes d’ouverture des fissures dans l’acier:


!
σst=min { fe ; max (0.5fe ;110 Gŋ. f-!0 }………(Art A.4.5,32/BAEL99)
5

Avec : ŋ : coefficient de fissuration {ŋ=1.6 H.A ; ŋ=1 R.l}


Dans notre cas : η = 1.6
σst= min {266.6, max (200,201.63)} → σst= 201.63 MPa.
3
σst= ß'×,×I34
'×I34 '×!."'
ρ1= +×, = '×0 = 0.313
ρ1=0.313 → ß1= 0.9123
..×'³
σst= . '!5×0×!.' = 39.147 MPa
σst=39.147Mpa < σst= 201.63 MPa → Condition vérifiée.

b) Vérification de la contrainte de compression dans le béton :


σbc= 0.6×fc28= 0.6×25 = 15MPa
σ 5!./"5
σbc= = = 0.779MPa
J' 1!.5.
σbc= 0.779Mpa< σbc= 15 MPa → Condition vérifiée.

Donc il n’y a pas de fissuration dans le béton comprimée

29
Chapitre III: Etude des éléments non structuraux.

III.1.6 Vérification de l’acrotère au séisme:


L’RPA99 version 2003 préconise de calculer l’acrotère sous l’action des forces
Sismiques l’aide de la formule suivante :
Fp = 4 × A × Cp×Wp……………..(RPA 99version 2003/ Art 6.2.3)
Avec :

A : Coefficient d’accélération de zone (RPA version 2003/Art 4.2.3 tab 4-1).


Cp : Facteur de force horizontale variant entre 0.3 et 0.8 (Art 6.2.3 tab 6-1).
Wp: Poids de l’acrotère :
dans notre cas :
A : (zone IIa, groupe d’usage 2)→A=0.15
Cp = 0.8(élément en console)
Wp= 1,67[kN/ml]
D’ou : Fp = 4×0.15×0.8×1.67 = 0.802 [kN/ml].
Fp = 0.802kN/ml <Q = 1 kN/ml → La condition est vérifiée.

Conclusion :la condition étant vérifiée, d’où le calcul au séisme n’est pas nécessaire.

III.1.6ferraillage adopté :
On adoptera ainsi pour ferraillage les armatures calculées précédemment :

 Armatures principales:
5HA8= 2,51 cm²/ml avec un espacement de 20cm
.
 Armatures de répartition :
4HA8 = 2,01 cm²/ml avec un espacement de 17cm.

30
Chapitre III Etudes des éléments non structuraux.

III.2.PLANCHERS

III.2.1 INTRODUCTION :

Le plancher est constitué de corps creux qui est utilisé comme coffrage perdu et d’une dalle de
compression (16+4) reposant sur des Poutrelles préfabriquées de section en T; elles sont
disposées suivant la petite portée, distantes de 65cm (entre axes). Et possèdent des armatures en
attente qui sont liées à celles de la dalle de compression.

Figure III.2.1 : Coupe transversal du plancher

III.2.2.Calcul et ferraillage de la dalle de compression :

La dalle de compression est coulée sur place en béton armé. Elle est d’une épaisseur de 5cm,
armée d’un quadrillage de treillis soudé de nuance (TLE520).
Les dimensions des mailles de treillis soudé ne doivent pas dépasser les valeurs suivantes,
données par le B.A.E.L 91 (Art B.6.8.423) :
 20 cm pour les barres perpendiculaire aux poutrelles.
 33 cm pour les barres parallèle aux poutrelles.

Armatures perpendiculaires aux poutrelles :

L : entre axes des poutrelles qui est égale à 65cm (50cm<L<80cm)

4L
Donc :
Α ≥
fe

• A┴ : cm² par mètre linéaire.

: Limite d’élasticité de l’acier utilisée (fe = 520MPa)


• L : Entre axe des poutrelles (L= 65cm)

D’où : Α ≥ ≥ 0.5 cm ∕ ml




On adoptera  = 5T5/ ml = 0.98 cm2/ml avec un espacement St = 20cm.

31
Chapitre III Etudes des éléments non structuraux.

Armatures parallèles aux poutrelles :

0.98
Α∕∕ ≥ = = 0.49 cm ∕ ml
Α
2 2
On adoptera ∕∕ = 5T5/ ml = 0.98 cm2/ml avec un espacement St = 20cm.

520) de dimension (5 5 200  200) mm².


Conclusion: nous adoptons pour le ferraillage de la dalle de compression un treillis soudé (TLE

20cm

20cm

φ5 nuances TLE520

Figure : III.2.2 Treillis soudées de (20  20) cm2

III.2.3 Etude des poutrelles :

La poutrelle pré fabriqué est considérée comme une poutre de section rectangulaire de dimension
(124) cm².

• Dimensionnement des poutrelles :

Les poutrelles sont sollicitées par un chargement uniformément répartie dont la largeur est
déterminée par l’entre axe de deux poutrelles consécutives comme le montre la figure ci-
dessous :

Figure III.2.3 : Surfaces revenant aux poutrelles

32
Chapitre III Etudes des éléments non structuraux.

b= 65cm : distance entre axes de deux poutrelle


h = (16+4) : hauteur du plancher en corps creux
b0= 12cm : largeur de la poutrelle
h0 = 4 cm : épaisseur de la dalle de compression
b1 : est le débord
( – ) ( – " )

b1= = = 26.5 cm

Le calcul se fait en deux étapes à savoir avant coulage de la dalle de Compression et après
coulage de la dalle de compression :

III.2.3.1 : Avant coulage de la dalle de compression :

La poutrelle est considérée comme simplement appuyée sur les poutres principales.
Elle travaille en flexion simple, elle est conçue de manière à supporter au-delà de son poids
propre, le poids du corps creux et le poids de la main d’ouvre.

a)- Chargement :
- Poids propre de la poutrelle : G1= (0.120.04)25= 0.12kN/ml
- Poids du corps creux : G2 = 0.650.95= 0.62kN/ml
- Surcharge due à l’ouvrier : 1.00 kN/ml
 Charge permanente : G =G1 + G2 = 0,12 + 0,62 = 0,74 KN/ ml.
 Charge d’exploitation : Q=1kN/ml
b)- Ferraillage à l’état limite ultime :
Le calcul se fera pour la travée la plus défavorable (la plus longue travée).
 Combinaisons de charges :
q$ = 1.35 G +1.5 Q
2.5 KN/ml
q$ = (1.35*0.74) + (1.5*1) = 2.5 kN/ml

M& =
'( ) *+
 Calcul du moment en travée :
3,35 m
,
= 3,51kN.mMU= 3,51kN.m

T=
'( )*
 Calcul de l’effort tranchant sur appuis :


= 4,19KN T= 4,19 kN
 Calcul des armatures :
Soit l’enrobage c = 2 cm
Hauteur utile : d = h - c = 4 – 2 = 2 cm

33
Chapitre III Etudes des éléments non structuraux.

Mu 0.85 × 25
μu = , f bu = = 14.2 MPa
b × d 2 × f bu 1× 1.5
3,51 x106
μu = → μ u = 5.15 >> μ l = 0.392  SDA
120 × 20 2 × 14.2

Conclusion :
Sachant que la hauteur des poutrelles est de 4cm, il nous est impossible de disposer des
armatures de compression et de traction, ce qui nous oblige à prévoir des étais intermédiaire afin
d’aider les poutrelles à supporter les charges et surcharges auxquelles sont soumises avant
coulage. Ces étais sont en général distants de (0.80 à 1.20) m.

III.2.3.2 : Après coulage de la dalle de compression:

Après coulage de la dalle de compression, le calcul sera conduit en considérant que la poutrelle
travaille comme une poutre continue reposant sur plusieurs appuis.
Les appuis de rive sont considérés comme des encastrements partiels et les autres comme appuis
simples. On note que la longueur de chaque travée est prise entre axe d’appuis.

Figure III.2.4 : Les poutrelles à étudier

a)- Chargement :
La poutrelle doit reprendre son poids propre, le poids du corps creux et celui de la dalle de
compression ainsi que les charges et les surcharges revenant au plancher.
 Plancher étage courants :

Surcharges d’exploitation : Q = 1,5 0.65 = 0,975kN/ml


Poids propre de plancher : G = 5,460.65 = 3,549kN /ml

34
Chapitre III Etudes des éléments non structuraux.

 Plancher terrasse inaccessible :


Poids propre de plancher : G = 5,610.65 = 3,647kN /ml
Surcharges d’exploitation : Q = 10.65 = 0,65kN/ml

a.1) combinaisons des charges :


Plancher étage courant :
• ELU : qu= 1,35G +1,5Q=(1,35x3,549) +(1,5x0,975)=6,254KN/ml
• ELS : qser=G+Q=3,549 +0,975= 4,524KN/ml
Plancher terrasse inaccessible
• ELU : qu= 1,35G +1,5Q=(1,35x3,647)+(1,5x0,65)= 5,898KN/ml
• ELS : qser=G+Q=3,647+0,65= 4,297KN/ml

b)- Choix de la méthode :


Les efforts internes sont déterminés, selon le type de plancher ; à l’aide des méthodes suivantes :
*Méthode forfaitaire.
*Méthode des trois moments.
*Méthode de Caquot.

b.1 Méthode forfaitaire :


• Vérification des conditions d’application de la méthode forfaitaire :
(BAEL 91 .Art B.6.2, 210)
1. La méthode s’applique aux planchers à surcharge d’exploitation modéré. La surcharge
d’exploitation au plus égale à 2 fois la charge permanente ou 5 kN/ m².

Q ≤ max /2G; 5 kN/ml 5


Avec :

2G=2  3,549= 7.098kN/ml


Q = 0.975KN/ml

Q =0.975KN/ml≤max /7.098 ; 5 5 =7.098 kN / ml → La condition est vérifiée.


2. Les moments d’inertie des sections transversales sont les mêmes dans les différentes
travées → La condition est vérifiée.
3. Les portées successives des travées sont dans un rapport compris entre 0.8et 1.25:

⎧0,8 ≤ <=>" ≤ 1,25


<=

⎨ @,@ = 1,01
@,@ → Condition vérifiée.
⎪ @,@
⎩ @,@ = 0.98
4. La fissuration est considérée comme non préjudiciable → La condition est vérifiée.
Conclusion :
Compte tenu de satisfaction de toutes les conditions, on ne conclue que la méthode forfaitaire est
applicable.

• Application de la méthode :

35
Chapitre III Etudes des éléments non structuraux.

qu =6,25kn/ml

A 3,35m B 3,30m C

Figure III.2.5: Schéma statique de la poutrelle.

Figure III.2.6 : Diagramme des moments.

 à l’ELU : AB = 1.35 G D 1.5 Q = 6,254 kN/ml

Q 0.97 2
Calcul du rapport de charge α:
G= = = 0.215 kN/m ≤
QDG 0.97 D 3.549 3

Nous aurons besoin pour nos calculs, les valeurs suivantes :



⎪ 1 D 0.3 α = 1.065
⎨". >.@H = 0.632 (IJKLéN ON JPLN)

En travée: Q =
' R+
Calcul des moments isostatiques :

Travée AB BC
L (m) 3.35 3.30
M0 (kN.m) 8.767 8.507

Aux appuis : Mappui =SM0max


MA = 0.3 M01
MB = 0.6 max (M01, M02)

36
Chapitre III Etudes des éléments non structuraux.

MC = 0.3 M03

Appuis A B C
Coefficient forfaitaire 0.3 0.6 0.3
Mappuis(kN.m) 2.630 5.260 2.552

a- Calcul des moments en travées :



QY D QZ
Travée A-B :
QUVW ≥ − D (1 D 0.3α)  MAB
T 2
1.2 D 0.3G
QUVW ≥  MAB
2

1+0.3α = 1.065
Avec :

1.2 D 0.3G
= 0.632
2
QU VW ≥ − D 1.065  8.767 = 5.392 kN. m
. @_ . 
Travée AB : ^
QU VW ≥ 0.632  8.767 = 5.541 kN. m

Soit: MtAB= `. `abcd. e



QZ D Qg
Travée B-C :
QUWf ≥− D (1 D 0.3α)  MBC
T 2
1.2 D 0.3G
QUWf ≥  MBC
2

QU Wf ≥ − D 1.065  8.507 = 5.154kN. m


. _ .
Travée BC : ^
QU Wf ≥ 0.632  8.507 = 5.376kN. m
Soit: MtBC= `. ijkcd. e

37
Chapitre III Etudes des éléments non structuraux.

Figure III.2.7 : Diagramme des moments fléchissant a l’ELU en KN.m

b- Calcul des efforts tranchant:

uv = AB
w
L’effort tranchant en tout point d’une poutre et donné par la formule suivante :

l(m) = n(o) D t
pq_r spq
ux = −AB
<q
Avec w

Tel que : VW : effort tranchant à gauche de l’appui.
Ve : effort tranchant à droite de l’appui.

 à l’ELU

zVW QW − QV 3.35 5.260 – 2.630
Travée de rive AB :
ly = AB D = 6.25  D = bb. {`a |}
2 zVW 2 3.35
zVW QW − QV 3.35 5.260 – 2.630
l~ = − AB D = − 6.25  D = −. k€a |}
2 zVW 2 3.35

• Travée de rive BC :
zWf Qf − QW 3,30 2.552 − 5.260
l~ = AB D = 6.25  D = . a{ |}
2 zWf 2 3,30
zWf Qf − QW 3,30 2.552 − 5.260
l = − AB D = −6.25  D = −bb. bii |}
2 zWf 2 3,30

Figure III.2.8 : Diagramme des efforts tranchants en kN

REMARQUE : Après avoir fait les calculs des 3 cas on a trouvé le cas le plus défavorable est
celui du premier cas, On ignore le deuxième cas et le troisième.

III.2.4. Ferraillage a l’ELU :

38
Chapitre III Etudes des éléments non structuraux.

Le ferraillage a l’ELU sera calculé avec les moments max en travées et aux appuis.

• Armatures longitudinales:

Mtmax = 5.541kN.m et Mamax = 5.260kN.m


Les moments max en travées et aux appuis sont :

La poutrelle sera calculée comme une section en Té dont les caractéristiques géométriques sont :
b = 65cm ; b0=12cm ; h = 20cm ; d = 18cm ; h0=4cm :

Figure III.2.9 : Coupe schématique de la poutrelle.

a)- En travées :
 Moment équilibré par la table de compression M0 :
‚
Position de l’axe neutre :
M0 = b × h0 × (d - ) × fbu avec : fbu= 14.2MPa
.

M = 59.072 kN. m
M0 = 0.65 × 0.04 × (0.18 - ) ×14.2 ×103 = 59.072 kN.m

ƒ  „…†
QU = 5.541‡ˆ. ‰
M0 >>>Mtmax : donc l’axe neutre se situe dans la table de compression.
Conclusion : la section en Té se calcule comme une section rectangulaire de (65×20) cm2.

▪ Sections d’armatures :

p . ""”
Calcul de µ u :
µ u = ‹ŒŽ
+‘ = ",+" . = 0.018
’“

µ u = 0.018→ S = 0.991
µ u = 0.018<µ i= 0.392 (section simplement armée)

39
Chapitre III Etudes des éléments non structuraux.

Figure III.2.10 : Coupe schématique de la poutrelle (travées).

—˜ ™š) . " "Ÿ


œ = ¡
β› .  " ", "+
Ast = = 0.89cm2
㞠r.rŸ

Remarque:
Nous adopterons une section d’armatures très importante par rapport à celle calculée, pour que la
flèche soit vérifiée.
Soit : Ast=3HA12 = 3.39cm2.

b) Aux appuis:
La table étant entièrement tendue, et comme elle n’intervient pas dans le calcul de la résistance à
la traction, le calcul se fera pour une section rectangulaire de largeur b0=12cm et de hauteur h

—š ™š) . "”
=20cm.

 ›+ ¢£( " ",+ " .


µu = = = 0.10

µ u = 0.10→ S = 0.947
µ u = 0.10<µ i = 0.392 (section simplement armé)

Figure III.2.11 : Coupe schématique de la poutrelle (appuis).

pŒŽ . "Ÿ
¥¦ = ¡
¤ .  ©", "+
Ast = = 0.89cm2
§¨ r.rŸ
Soit : Asa=2HA12 = 2.26 cm2

• Armatures transversales :

40
Chapitre III Etudes des éléments non structuraux.

Le diamètre minimal des armatures transversales d’une poutrelle est donnée par le (BAEL 91

ℎ ¯
modifiée 99/ art : A.7.22)
∅« = ‰P¬ ­ ; ∅" ; °
35 10
∅t : Diamètre des armatures transversales.

∅« = ‰P¬ ± ; 1.2; ² = 0.571 cm


∅l : Diamètre des armatures longitudinales.
 "
@ "
Nous choisissons un cadre de ∅8 avec Ast=2HA8 =1.01 cm2

Espacement d’un cadre : est donné par le règlement (BAEL 91 modifiée 99/

St ≤ min {0,9d ; 40cm}


Art: A.5.1.22)

St ≤ min {0,918; 40cm}


St ≤ 16.2cm → St = 15cm

Conclusion :

En travée : 3HA12 = 3.39cm2


Aux appuis : 2HA12= 2.26cm²
Les armatures transversales : 2HA8 = 1.01 cm2

III.1.5. Vérifications à l’ELU :

III.1.5.1 Condition de non fragilité du béton de la section minimale (Art B.4.2.1 BAEL
91 modifiée 99) :
Calcul de la section minimale :


³´ ≥
. @  › ¢˜+¸
Aux appuis :
Nous devons vérifier que :Aµ¶·
¢
avec : f´ , = 0.6 D 0.06f¹ , = 2.1 MPa
0,23  12  18  2,1
Aµ¶·
³´ ≥ = 0,26 cm
400
¼e¿À
½¾ = Á, {k Âe < ¼ÃÄ = {. {k Âe ……………………Condition vérifiée.
{ {


Aµ¶· ≥ Avec : f´ , = 0.6 D 0.06f¹ , = 2.1 MPa
. @  › ¢˜+¸
En travée :
³´ ¢
0,23  65  18  2,1
Aµ¶·
³´ ≥ = 1,41 cm
400
¼e¿À
½¾ = b, ab Âe{ < ¼ÃÄ = i. i Âe{ ……………………Condition vérifiée.

41
Chapitre III Etudes des éléments non structuraux.

τ$ =  › < τÆ$ Avec : TµÇ


= 11.254 kN
řš)
III.2.5.2 Vérification aux cisaillements (Art 5.1.211 BAEL 91 modifiée 99) :

f¹ , 0.20  25
• Calcul de contrainte de cisaillement admissible :
τÆ$ = min ­0,20 ; 5 MPa° = min ­ ; 5 MPa°
1.5
τÆ$ = min(3,33 MPa ; 5 MPa) = 3,33 MPa
γb

TµÇ
11.254  1000
• Calcul de contrainte de cisaillement :
τ$ = = = 0.521 MPa
b d 120  180
ÌÍ < ÌÎÎÎÍ ………… Condition vérifiée, pas de risque de cisaillement.
III.2.5.3 Vérification d’adhérence et d’entrainement des barres (Art 6.1.3 BAEL 91
modifiée 99) :

τ³Ï = .  ™š) ≤ τÎÎÎÎAvec : ÎÎÎ


τ³¹Î = Ψ³ f´ , = 1,5  2,1 = 3,15MPa
Å
Pour qu’il n y’aura pas d’entrainement de barres, il faut vérifier que :
› ∑ÑÒ ³¹
TµÇ

τ³Ï =
0.9 d ∑U¶
Ψ³ = 1,5 : Coefficient scellement HA
∑ U¶ : Somme des périmètres utiles des barres

Ô U¶ = n  π  ∅ = 2  3,14  12 = 75.36 mm
Aux appuis :

11.254  10
τ³Ï = = 0.922Pa
0.9  18  7.536

̽ = Á, {{ÕÖà < Ì


ÎÎÎÎ
½Â = i, b` ÕÖà …………………… Condition vérifiée.

Ô U¶ = n  π  ∅ = 3  3,14  12 = 113.04 mm
En travée :

11.254  10
τ³Ï = = 0.614MPa
0.9  18  11.304
̽ = Á, kbaÕÖà < Ì
ÎÎÎÎ
½Â = i, b` ÕÖà …………………… Condition vérifiée.

III.2.5.4 Influence de l’effort tranchant au niveau des appuis (BAEL91/99 Art A 5.1.313) :


׌Ž ,, ‘Ø+¸
Appuis de rive :
…  ْ
Avec : a0 = 0.9 d
Il faut vérifier que : lÚÛm ≤ = 0.36 Ø+¸
,,  ,  ‘Ø+¸  ‘ 
ْ ْ
0.36  18  25  12 s"
l≤ 10 = 129.6‡ˆ
1,5
TµÇ
= 11.254kN < Ü = 129.6‡ˆ…………………… Condition vérifiée.
III.2.5.6 Influence de l’effort tranchant sur les armatures longitudinales inférieures (Art
A5.1.312 BAEL 91 modifiée 99):

42
Chapitre III Etudes des éléments non structuraux.

• Appuis de rive :

Q„…†
…
ÝÞ 2.630  10 11.5
y ≥ ­Ü„…† − °  = á11.254 − â = −Á. baãÚ{
0,9 O ßà 0.9  18 400
yä« = i. iãÚ{ > y = −Á, baãÚ{ …………………Condition vérifiée.

Q„…†
…
ÝÞ 5.260  10 11.5
Appuis intermédiaire :
y ≥ ­Ü„…† − ° = á11.254 − â = − Á. kbãÚ{
0,9 O ßà 0,9  18 400

yä« = {. {kãÚ{ > y = −Á. kb ãÚ{ …………………… Condition vérifiée.


→Les armatures calculées sont suffisantes.
III.2.5.7 Ancrage des armatures (longueur de scellement)(Art 6.1.22 BAEL 91
modifiée 99) :

æßà
åä =
4 çÞB

çÞB : Contrainte d’adhérenceèäé = 0.6  Ψ Þ  ßU , = 2.835MPa


Avec :

400  0.8
Ψê: Coefficient de scellement Ψê = 1.5 pour HA
åä = = 28.22ë‰
4  2.835
Forfaitairement :
Ls = 40׿= 40×1.2=48cm nous prendrons :Ls= 50 cm

Les règles de BAEL 91 admettent que l’ancrage d’une barre rectiligne terminée par un crochet
normal est assuré lorsque la portée ancrée mesurée hors crochet« Lc » est au moins égale à :
0.4 ×Ls pour les aciers H.A.

LC = 0.4 × 50 = 20 cm ; nous adopterons des crochets a 450 avec une longueur LC = 20 cm.

III.2.6. Vérifications à l’ELS :

Lorsque la charge est la même sur toute les travées de la poutre, comme dans ce cas, pour obtenir
les résultats des efforts internes à l’ELS, il suffit de multiplier les résultats de calcul à l’ELU par
le coefficient qs/qu.

ELU : qu = 1.35G+1.5Q =6.254kN/ml

ELS: qs = G+Q =4.524kN /ml


ì
===> ¨ = 0.72
ì“
Les moments max en travées et aux appuis sont :
 Mtmax = 5.541×(0.72) =3.989kN.m

43
Chapitre III Etudes des éléments non structuraux.

 Mamax=5.260×(0.72) = 3.787kN.m

ÎÎÎÎÎ
On doit vérifier que : íîã ≤ í
III.2.6.1Etat limite de la compression du béton :
îã

S" est en fonction de :ï" = = = 1.56


" Vð "  @.@ 
  "  ",
ñ = 15.67
ƒ " ò ⟹Par interpolation à partir des tableaux, à l’ELS
S" = 0,837

Q„…†
Þ
3.989  10@
ôÞU = = = 78.10 QõK
Y…  S"  O 3.39  0.837  18

ôö = 0,6  ßf , = 0,6  25 = 15 QõK


ÎÎÎÎ
ôö = ñ  ôÞU Avec :ñ = = = 0,0638
" "
÷r " . ©
Les résultats seront affichés sur les tableaux suivant :
• En travée :

La section d’armature adoptée à l’ELU en travée est :Ast= 3HA12 = 3.39cm²

Ms As à ρ1 β1 K1 K σs(Mpa) σbc(Mpa) Æbc


σ obs
(KN.m) l'ELU
3.989 3.39 1.56 0.837 15.67 0.0638 78.10 4.982 15 vérifiée

• Aux appuis :

La section d’armature adoptée à l’ELU aux appuis est :Asa=2HA12= 2.26cm²

Ms As à ρ1 β1 K1 K σs(Mpa) σbc(Mpa) Æbc


σ obs
(KN.m) l'ELU
3.787 2.26 1.046 0.858 20.21 0.049 108.499 5.316 15 vérifiée

III.2.6.2Etat limite d’ouverture des fissures :

Les poutrelles ne sont pas soumises à des intempéries (des agressions) donc nous avons une
fissuration peu nuisible ; donc aucune vérification n’est nécessaire.

III.2.6.3Etat limite de déformation (Art B.6.8.424 BAEL 91 modifier 99) :

44
Chapitre III Etudes des éléments non structuraux.

Lorsqu'il est prévu des étais intermédiaires, on peut cependant se dispenser de donner une
justification de la déformabilité des planchers à entre vous à condition que :

⎧ 1) ú ≥ " —
ù —
˜


2)  ¨‹› ≤ ¢ Avec : Q = Aû = 4.524  = 6.35‡ˆ. ‰
V @, w+ @.@ +

⎨ , ,
⎪ 3) ‚ ≥ "


⎩ w ,

h : hauteur totale (20cm)


l : longueur de la travée entre nus d’appuis
d : hauteur utile de la section droite
b0 : largeur de la nervure
M0 : moment fléchissant maximal de la travée isostatique
Mt : moment fléchissant maximal en travée
A : section d’armatures

h 20 3.989
⎧ 1) = = 0,059 > = 0,042 … condition vérifiée
⎪ L 335 15  6.35
⎪ A 3.39 3,6 3,6
2) = = 0,015 < = = 0,009 … condition non vérifiée
³´

⎨ b d 12  18 fÏ 400

⎪ h 20 1
3) = = 0,059 > = 0,044 … … … … … condition vérifiée
⎩ l 335 22,5

Donc : les conditions ne sont pas toutes vérifiées, le calcul de la flèche est obligatoire.

 Calcul de la flèche :

45
Chapitre III Etudes des éléments non structuraux.

Figure III.2.12: Coupe schématique de la poutrelle

f= ≤ f̅ =
'ž R+ R
@,   
Il faut vérifier que :

f̅ : La flèche admissible
Avec :

E : Module de déformation différée;E = 3700 f


, = 3700 √25

E = 10818,865MPa
"." 
Ifv : inertie fissuré de la section pour les charges de longue durée.
">(. μλ )
Ifvest donné par la formule suivante : Ifv =

μ = max ±1 − ; 0)
".© ¢˜+¸
I0 : moment d’inertie totale de la section homogène
( ρσž )> ¢˜+¸
ρ : Est le rapport de l’aire A de la section de l’armature tendue à l’aire de la section utile de la

 ›
nervure :ρ =
. ¢˜+¸
± > ²ρ
λ =
£
£

• Calcul des paramètres :

ʹ = b0 h  + (b - b0)  h0  + (15 Ast d)


ù ù
 La position de l’axe neutre :

= 12  20  + (65-12) 4  + (15  3.39  18)


B0 = (b0 h) + (b-b0)  h0 + (15  Ast)


= 3739.3 cm3

46
Chapitre III Etudes des éléments non structuraux.

B0 = (12  20) + (65-12)4 + (15 3.39) = 502.85cm2


û @©@ .@
y1 = WŽŽʹ =  ., = 7.44cm
y2 = h - y1 = 20 – 7.44 = 12.56cm

 (y"@ + y @ ) + (b-b0) + (b-b0)  h0 (y1 - + 15 Ast (y2 - c)2


 Calcul du moment d’inertie :
 ù ù 2
@ "
I0 = )
I0 =  (7.443 + 12.563) + (65-12)  + (65-12)  4  (7.44 - )2+ 153.39(12.56 - 2)2
"
@ "
I0 = 10259.48 cm4.

@.@ 
 Calcul des coefficients :
ž˜
ρ =  › = " ", = 0.0157
μ = max ±1 − ; 0) = 0.846
".©  ."
 ." ©  @ , > ."

.  ."
r+
± > ² ." ©
λ = = 1.047
”Ÿ
"."  "  . ,
">. ., ". ©
Ifv = = 8333.004 cm4
f= 
,  @.@ +
@, ",",., " ,@@@. "¸
f̅ =
= 0.0007m
R @.@
 
f = 0.0007m < f̅ = 0.0067m………………Condition vérifiée.
=
= 0.0067 m

47
Chapitre III Etudes des éléments non structuraux.

CONCLUSION :
Les conditions sont vérifiées donc pas de risque de flexion; les armatures calculées à l’Etat
Limite Ultime sont suffisantes donc ce n’est pas nécessaire de calculer les armatures à l’Etat
Limite de Service.
 Armatures longitudinales :
o En travée : 3HA 12 = 3.39cm2.
o Aux appuis : 2HA12= 2.26cm².
 Les armatures transversales :
o Etrier : 2HA8 = 1.01 cm2.

48
Chapitre III Etude des éléments non structuraux.
III.3.ESCALIER :
III.3.1. DEFINITION :
Les escaliers sont des éléments constitues d’une succession de gradins qui permettent l’accès
vertical entre les différents étages de la structure, ils sont soumis à leurs poids propre et aux
surcharges. Les principaux termes utiles sont illustrés sur la figure :

FigureIII. 3.1Schéma général d’un escalier droit.


Caractéristiques dimensionnelles :
La marche : est la partie horizontale qui reçoit le pied, sa forme est rectangulaire, ou arrondie,
etc.
La contre marche : est la partie verticale entre deux marches consécutives. Sa hauteur h
Est la différence de niveau entre deux marches successives.
Le giron (g) : est la distance en plan, mesurée sur la ligne de foulée, séparant deux
Contre marches
La montée : correspond à la hauteur entre les niveaux finaux des sols de départ et d’arrivée.
Une volée : est l’ensemble des marches compris entre deux paliers consécutifs.
Un palier : est une plateforme constituant un repos entre deux volées intermédiaires et /ou à
chaque étage.
L’emmarchement (E) : représente la largeur de la marche. La ligne de foulée : représente en
plan le parcours d’une personne qui emprunte l’escalier, et en général, à 0.65 m de collet si E
≥ 1 m.
La paillasse : est une dalle inclinée en béton armé incorporant les marches et contre marches.

Notation utilisées :

48
Chapitre III Etude des éléments non structuraux.

• g : giron (largeur des marches)


• h : Hauteur de la contre marche
• E : Emmarchement

 : épaisseur de la paillasse et du palier
H : hauteur de la volée

• L1 : longueur du palier de départ
• L2 : longueur du palier de repos
• L : longueur projeté du palier et de la paillasse L=L1+L2

Cage d’escalier:Notre structure comporte un seule type d’escalieren béton arme avec deux
modèles différents :
- Un escalier à 3 volées avec 2 paliers intermédiaires pour le RDC.
-Un escalier à 2 volées avec un palier intermédiaire pour les étages courants.
A. Escalier de l’étage courant:
III.3.2.Dimensionnement :
Les escaliers seront pré dimensionnés à l’aide de la formule de BLONDEL en tenant compte
des dimensions données sur le plan.
60≤ 2h + g ≤ 66 [cm]

D’où :
h : la hauteur de la contre marche 14 ≤ h ≤18 [cm].
g: le giron 28≤ g ≤ 32 [cm].

1.53m

α
L1=2.40m L2=1.10m L3=0.30m
m
Figure III.3.2 : Schéma statique d’escalier de l’étage courant.

Pour que l’escalier soit confortable, On prend la hauteur des contres marches h : 17cm
N.B : Les deux volés sont identiques, donc le calcul se fera par un seul sens.
a)Nombre de contre marches :

=
 

=
=18 contre marches

On aura 18 contres marches entre chaque deux étages.


On a deux volées donc on aura :
n = 9 contres marches pour la première volée

49
Chapitre III Etude des éléments non structuraux.
n = 9 contres marches pour la deuxième volée
Nous on prend le palier avec 9contre marches n = 9 contre marches
b) Nombre de marches:

m = n- 1 = 9 -1 = 8 marches m= 8 marches

c) la hauteur de contre marche:





h= = = 17cm

d)la hauteur du giron :




g=

La longueur de la ligne de foulée : L1= g (n-1) = 30(9-1) = 2.40m



g=
=30 cm g= 30 cm

Vérification de la relation de BLONDEL :


60≤ 2h + g ≤ 66[cm]
2h + g = (2 × 17) + 30 = 64cm
On remarque bien que : 60≤ 64 ≤ 66 [cm] condition vérifiée donc l’escalier est confort.

ep =15 cm
e) dimensionnement du palier :
ep ≥
 = = 11 cm on prend :






f) dimensionnement de la paillas :

≤  ≤
30 20
Angle d’inclinaison :

t& ∝= = = 0.6375 ∝= 32.52°







.
L0 =cos∝ = cos32.52 =284.63 cm

Longueur réel de la paillasse :L’= L0+L2 = 2.8463+1.10 = 3.9463 m


Alors :

≤  ≤
.  . 
 
ep =15 cm
13.15 ≤  ≤ 19.73 /0

III.3.3.Détermination des charges et surcharges:

50
Chapitre III Etude des éléments non structuraux.
Le calcul se fera pour une bande de 1 ml de projection horizontale de la volée et en
considérant une poutre isostatique appuyée en flexion simple.

Charges permanentes :

Palier : Gptotal =5.71kN/m2


Volée: Gvtotal =8.44kN/m2
 poids du mur extérieur:
qmur =2,81×1 ×3,06 = 8,60 KN/ml
Surcharges d’exploitation :
La surcharge d’exploitation des escaliers donnée par le DTR B.C.2.2 est :
Q = 2,5×1m = 2.5KN/ml
III.3.4. Calcul à L’ELU :
• Combinaison de charges :
Palier : qu2= 1,35 G + 1,5 Q= 1,35x5, 71 + 1,5x2, 5 = 11,46 KN/ml
Paillasse : qu1 =1,35 G + 1,5 Q= 1,35x8, 44 + 1,5x2, 5 = 15,14KN/ml
Poids du mur extérieure :qmuru= 1,35 x qmur = 1,35 x 2,81x 1,53 =5,80 KN
• Calcul des efforts internes :
Pour déterminer les moments fléchissant et les efforts tranchants dans l’escalier on se réfèrera
aux méthodes de calcul de la RDM.

qu1= 15,14kN/ml qmuru =5,80kN


qu2= 11,46kN/ml

L2=1.10m L 3=0,30m
L1=2,40mm
m m
RA RBk
n/m
Figure III.3.3 : Schéma statique de l’escalier à l’ELU.

Les réactions d’appuis :


Σ1/2= 0  RA + RB = (15,14×2,40) + (11,46×1,40) + 5,80 = 58,18 KN
RA= 58,18-RB
∑ 5⁄6 = 015,14 × 2,40 × : ; + 11,46 × 1,40 × : + 2,40; + (5,80 × 3,80) −
,
,
 
3,50RB = 0

115,3796−3,50RB = 0

51
Chapitre III Etude des éléments non structuraux.
RB = 32,965 DE
C
RA = 25,215DE

b) Calcul des efforts internes :


qu1=15,14KN/ml Mx
1 tronçons 0 ≤ x ≤ 2,40 m
ere :

Tx
T(x)= –15,14G + 25,215
5(H) = −15.14(  ) + 25,215G
IJ

RA=25,215KN X

≤ x ≤3,50 m
2emetronçons :2,40≤ qu2
qu1 Mx
T(x)=−11,46G+16,383

, (H,)J
M (x)= − − 11,121x + 43,6032
Ty
 X -2,40
RA
≤ x ≤0,30 m
3emetronçons :0≤ X

T(x)= 11,46G +5,80


5(H) = −11,46 − 5,80G
IJ


Tronçons X(m) T(kN) M (kN.m)


0 ≤ x ≤ 2,40 0 25,215 0
2,40 -11,121 16,913
2,40 ≤ x ≤ 3.50 2,40 -11,121 16,913

0 ≤ x ≤ 0,30
3.50 -23,727 -2,254
0 5,80 0
0,30 9,238 -2,256
Tableau III.3.1 : Tableau récapitulatif des efforts.

L(H) = −15,14G + 25,215


Calcul du moment max :

 ,


,

La distance correspondent au moment max est : x= = 1,665 m
Donc :M (1,665)=20,997 kN.m
Remarque :
Il faut tenir compte des encastrements partiels aux extrémités, nous portons une correction
avec les coefficients réducteurs pour le moment maximum aux appuis et en travée.

M max = − 0,3MNOH = −0.3(20,997) = −6,299 KN. m


o Aux appuis :
A

Mt max = 0,85MNOH = 0,85 (20,997) = 17,847 KN. m


o En travée :

Diagramme des efforts internes :

52
Chapitre III Etude des éléments non structuraux.

-23,727

-11,121 _
_
X(m)
+ +
5,80
9,238

25,215
T(Kn)

-2,254
2,254

_ _

X(m)

16,913
20,997
M(Kn.m)

Figure .III.3.4 Diagrammes des efforts tranchants et des moments fléchissant a l’ELU.

III.3.4.1 Calcul des armatures :

53
Chapitre III Etude des éléments non structuraux.
Le calcul des armatures sera base sur le calcul d’une section rectangulaire, soumise à la
flexion simple pour une bande de 1m, dont les caractéristiques géométriques sont :
b = 100cm ; c= 2cm ; d= 13cm

d = h − c = 15 − 2 = 13 cm
h = d+ c = 15 cm

MST = 17,847KN. m
a) En travée :

 Armatures principales :
fc28 =
×
, × 25 = 14,2 5YZ
,U ,U
Ɵ×WX
Fbc=
5]^ 17,847 × 10
[\ = = = 0,074
_ × `  × a\b 100 × 13 × 14.2

[\ = 0,074 < [d = 0,392 S.S.A e = 0,962

5]^ 17,847 × 10


6^ = = = 4,101 /0
e × ` × fg 0.962 × 13 × 348

Soit : 5HA12(At = 5,65cm²) Avec un espacement :St =100/5=20 cm.

6^ 5.65
 Armatures de répartition :
6h = = = 1,41/0
4 4

Soit : 4HA12 (Ar= 4,52 cm²) Avec un espacement : St= 25cm.

MiO = 6,299 KN. m


b) Aux appuis :

5]j 6,299 × 10


 Armature principales :

[] = = = 0,026
_ × `  × a\b 100 × 13 × 14.2

[] = 0,026 < [d = 0,392 S.S.A e = 0,987

5]j 6,299 × 10


6j = = = 1,411/0
e × ` × fg 0,987 × 13 × 348
Soit : 5HA12(Aa = 5,65cm²)Avec un espacement St= 20cm.

6j 4,52
 Armatures de répartition :
6h = = = 1,13 /0
4 4

Soit : 4HA10(Ar = 3,14 cm²) Avec un espacement St= 25cm.


III.3.4.2Les vérification a L’ELU :

54
Chapitre III Etude des éléments non structuraux.

a) Vérification du non fragilité du béton :

; 0,23 bd r[Art A 4.2 ,1/BAEL 91 modifié 99]


l opU

 oq
As ≥k

Avec B : la section de béton

0,23 × 100 × 13 × = 1,569/02


,

As ≥ Amin = max s 


t
= 1,3 /02

×



As ≥ Amin = 1,569 /0 

a) En travée : At = 5,65 cm2 > Amin = 1,569 cm2


b) Aux appuis : Aa= 5,65 cm2 > Amin = 1,569 cm2

 Espacement des barres :

Armatures principales : St< min (3h ; 33cm) = 33 cm


Aux appuis : St = 20 cm < 33cm  Condition vérifiée.
En travées : St = 20 cm < 33cm  Condition vérifiée.

Armatures répartitions :St < min (4h ; 45cm) = 45cm


Aux appuis : St = 25cm < 45cm  Condition vérifiée.
En travées : St = 25cm < 45cm  Condition vérifiée.

b) Vérification à l’effort tranchant et la contrainte de cisaillement :


(Art A 5.1,2 / BAEL 91 modifié 99)

u] = wxy ≤ τ|i avec : Tmax =25,215 KN


v
\z
Calcul la contrainte de cisaillement :

TNOH 25,215 × 10


τi = = = 0,194 MPa
bd 1000 × 130

f‚U 25
Calcul la contrainte de cisaillement admissible :
τ|i = min C0.2 ; 5MPa„ = min C0.2 ; 5MPa„
γX 1,5

τ|i = min…3.33MPa; 5MPa† = 3.33MPa

u] = 0,194 MPa<τ|i = 3.33MPa Condition est vérifiée (pas de risque de


cisaillement).
Les armatures ne sont pas nécessaires, le béton peut reprendre seul, l’effort tranchant.

c) Influence de l’effort tranchant aux voisinages des appuis :

55
Chapitre III Etude des éléments non structuraux.

• Sur le béton :On doit satisfaire la condition suivante :

‡ˆJ‰

Tmax ≤ 0,4 ab avec : a ≤0,9 d
Tmax= 25,215 KN <0,4 × × 0.9 × 0.13 × 1 = 780DE
 ×


.

Tmax= 25,215 KN <780 KN condition vérifiée

• Sur l’acier:On doit satisfaire la condition suivante :


Œj
1,15 × (L0ZG + , `)
6j ≥
a

,‰ א‘’

,
×( ,
×
 Ž )
6j ≥ = 1,752cm2 < 5,65 cm2
‘,“א‘

AO = 4,52 /02 ≥1,752 cm2 condition vérifiée

d) Vérification de la contrainte d’adhérence acier béton :

ug” ≤u̅g”
On doit vérifier que :

Avec : u̅g” = –g × a^U = 1.5 × 2.1 = 3.155YZ

TNOH
ug” =
0.9 × ` × ∑ —˜

τse : contrainte d’adhérence et d’entraînement des barres.

Tmax: effort tranchant

d : hauteur utile

u i : Somme des périmètres utiles des barres :

u i = n.π.Ø= 5 × 3.14 × 12 = 188,49cm.

ug” = = = 1,143MPa
™š›œ  ,
×10³
.×z×∑ ž .×
×
UU,

ug” = 1,1435YZ ≤u̅g” = 3,15 5YZ condition est vérifiée.

Donc il n’y a pas risque d’entrainement des barres.

e)Ancrage des barres :

56
Chapitre III Etude des éléments non structuraux.

Longueur de scellement : (Art A 6.1.23 / BAEL 91 modifié 99)


=
Ÿ×‡ 
g avec :ug] = 0.6 × –  × a^U = 0.6 × 1.5 × 2.1 = 2.8355YZ
¡¢£

1.2 × 400
= = 42.328/0
g
4 × 2.835
On prend Ls=45cm

Les règles de BAEL [Art A.6.1,23/BAEL 91modifie 99] admettent que l’ancrage d’une barre
rectiligne terminée par un crochet normal est assuré lorsque la longueur de la portée mesurée

L= 0.4 Ls= 0.4 ×45 =18cm.


hors crochet est au moins égale 0.4 Ls pour les aciers HA.

III.3.5 Calcul à l’ELS :


• Combinaison de charges :
Palier : qs2= G + Q= 5,71 + 2,5 = 8,21 KN/ml
Paillasse : qs1 = G + Q= 8,44 + 2,5 = 10,94 KN/ml
Poids du mur :qmurs= qmur = 2,81x 1,53 =4,299 KN
• Calcul des efforts internes :

Pour déterminer les moments fléchissant et les efforts tranchants dans l’escalier on se réfèrera
aux méthodes de calcul de la RDM.

qmurs=4,299 kN
qs1= 10,94 kN/ml
qs2= 8,21 kN/ml

L1=2,40mm L2=1,10m L3=0,30m

RA RBk
n/m
Figure III.3.5 : Schéma statique de l’escalier à l’ELS.

Les réactions d’appuis :


Σ1/2= 0  RA + RB = (10,94×2,40) + (8,21×1,40) + 4,299 = 42,049 KN
RA = 42,049 -RB
∑ 5⁄6 = 010,94 × 2,40 × : ; + 8,21 × 1,40 × : + 2,40; + 4,299 ×
,
,
 
3,80 − 3,50RB = 0

83,4748−3,50RB = 0

57
Chapitre III Etude des éléments non structuraux.

RB = 23,850DE
C
RA = 18,20 DE

b) Calcul des efforts internes :


1eretronçons : 0 ≤ x ≤ 2,40 m qu1=10,94KN/ml Mx

T(x)= –10,94 G + 18,20


5(H) = −10,94 : ; + 18,20G
IJ
Tx
 X
2emetronçons :2,40≤ x ≤3,50 m qu2 KN
RA=18,20
T(x)=−8,21 G +11,648
qu1 Mx

U,
(H,)J
M (x)= − − 8,056 x + 31,5072
Ty
 X -2,40
RA
X

3emetronçons : 0 ≤ x ≤ 0,30 m

T(x)= 8,21 G + 4,299


G
5(H) = −8,21 − 4,299 G
2
Tronçons X(m) T(kN) M (kN.m)
0 ≤ x ≤ 2,40 0 18,20 0
2,40 -8,056 12,173
2,40 ≤ x ≤ 3.50 2,40 -8,056 12,173

0 ≤ x ≤ 0,30
3.50 -17,087 -1,656
0 4,299 0
0,30 6,762 -1,656

TableauIII.3.2 : Tableau récapitulatif des efforts.

L(H) = −10,94 G + 18,20


Calcul du moment max :


U,

,
La distance correspondent au moment max est : x= = 1,664m
Donc : M (1,664)=15,139kN.m

Remarque :
Il faut tenir compte des encastrements partiels aux extrémités, nous portons une correction
avec les coefficients réducteurs pour le moment maximum aux appuis et en travée.

MA max = − 0,3MNOH = −0.3(15,139) = −4,542 KN. m


Aux appuis :

58
Chapitre III Etude des éléments non structuraux.

Mt max = 0,85MNOH = 0,85 (15,139) = 12,868 KN. m


En travée :

Diagramme des efforts internes :

-17,087

-8,056 _
_
X(m)
+ +
4,299
6,762

18,20
T(Kn)

-1,656

_ _

X(m)

12,173
15,139
M(Kn.m)

Figure III.3.6 Diagrammes des efforts tranchants et des moments fléchissant a l’ELS
III. 3.5.1 Vérification à L’ELS :
a)Etat limite d’ouverture des fissurations: (Art A.5.3.2/ BAEL 99)

59
Chapitre III Etude des éléments non structuraux.
Dans notre cas, la fissuration est considérée peu nuisible, donc aucune vérification n’est
nécessaire.
b)Etat limite de résistance de béton à la compression: (Art A.4.5.2/BAEL 99).
On doit vérifier que : σX‚ ≤ σ
||||

La contrainte de compression est limitée à :


f\b = 0,6 × a¥U = 0,6 × 25 = 15 5YZ
||||

La fissuration est peu nuisible, nous devons vérifier que : σX‚ ≤ σ


||||

En travée: Mt = 12,868 kN.m ; At =5.65 cm²

100 × Ap 100 × 5.65


ρ= = = 0.435
bd 100 × 13
K
= 34.65
C „ ⟹à partir des tableaux, à l’ELS.
β
= 0.8993

σ©p = ¬ ×­« ×®= . ×.U×


 = 194,81Mpa
ª
,U U×

« 

fg^ = 194,81 5YZ < f|g^ = 348 5YZ…………. Condition est vérifiée.
f\b = ±¢° = = 5,622< f
||||
\b = 15 5YZ…….…Condition est vérifiée.
¯
,U

 .

Aux appuis : Ma = 4,542kN.m ; Aa = 5,65cm²

La fissuration étant peu nuisible, on doit vérifier que : σX‚ ≤ σ


||||

Dans les aciers: ρ = = = 0,435



׬›
× ,

×

-

K
= 34,65
C „ ⟹Par interpolation à partir des tableaux, à l’ELS.
β
= 0,8993

σ©p = ¬ = 68,762MPa
ª² , ×

² ×­ ×® ,U×
× ,
=

σ©p = 68,762MPa < σ


³©p = 348 MPa…………. Condition est vérifiée.
- Dans le béton :

σX‚ = ¶µ« = = 1,736MPa


´ U, 
 . 

f\b = 1,736 5YZ < ||||


f\b = 15 5YZ…………….…Condition est vérifiée.

c)Vérification de la flèche :
Les règles (Art 6.5.2 BAEL 91 modifier 99).précisent qu’on peut se dispenser de vérifier à
l’ELS le calcul de la flèche si les conditions suivantes sont vérifiées.

60
Chapitre III Etude des éléments non structuraux.




d

Avec : h = 15cm hauteur totale.

L = 3,50m portée entre nus d’appuis.


 Ρ
d
 Œ‘
Mt : moment maximum en travée.

Mt : valeur maximum du moment isostatique.


· ,
\z ‡ 
A : section des armatures.

b : longueur da la section.
h : hauteur utile de la section droite.
ℎ 0,15 1
= = 0,0428 < = 0,0625 … … … Z/»`¼¼»½ ¾¿ÀZ¾Áéüa¼é.
¹ 3.5 16
On doit calculer la flèche
Calcul de la flèche :
5 Äg ¹  ¹
a= ≤ a̅ =
384 Åʋ Ç 500

Avec : q max (qs1 ; qs2) max (10,94 ; 8,21)= 10.94 KN/ml


D’ou : q © = 10,94 kN/ml

ÅÌ = 3700 Ía¥U = 3700 √25 = 10818,865YZ


 

I : moment d’inertie de la section homogénéisée


_ 
Ç= (Ï + Ï ) + 15 × 6^ (Ï − Ð)
3

Ï
=
ÑÒÒ
ӑ
; Sxx : Moment statique

_ℎ 100 × 13


ÔÕÕ = + 15 × 6^ × ` = + 15 × 5.65 × 13 = 9551.75cm
2 2
B0 : surface de la section homogène
B = b × h + 15Ap = (100 × 13) + 15 × 5.65 = 1384.75cm
SØØ 9551.75
V
= = = 6.898 cm
B 1384.75
ÙÚ = h − V
= 15 − 6.898 = 8.102cm
100
I= (6,898 + 8.102³) + 15 × 5.65 × (8,102 − 2) = 31824,222cm
3
5 10,94 × 10 × 350
f= = 0,62cm
384 10818,86 × 10 × 31824,222

61
Chapitre III Etude des éléments non structuraux.

f̅ = = 0.70 cm
 


f = 0,62 < f̅ = 0,70…………Condition vérifiée.

CONCLUSION :
Les armatures calculées à l’ELU sont suffisante.
Donc on adopte le même ferraillage d’escalier pour le RDC et les différents niveaux.
 En travée :
 Armatures principale : 5HA12 espacement = 20 cm
 Armatures de répartition : 4HA12 espacement = 25 cm
 Aux appuis :
 Armatures principale : 5HA12 espacement = 20 cm
 Armatures de répartition : 4HA10 espacement = 25 cm

62
Chapitre III: Etude des éléments non structuraux.
III.4POUTRE PALIER

III.4.1) Calcul de la poutre palière :


Les paliers intermédiaires de l’escalier reposent sur une poutre palière destinée à supporter
son poids propre et la réaction de la paillasse, semi encastrée à ses extrémités dans les
poteaux. Sa portée est de 2,60 m (longueur libre entre nus d’appuis).
III.4.2) Pré dimensionnement :
 Hauteur de la poutre:
L L 260 260
≤ ht ≤  ≤ ht ≤ => 17,33cm ≤ ht≤ 26cm
15 10 15 10
On prend : ht= 35cm (Minimum du RPA est de 30 cm)
 Largeur de la poutre :
0,4. h ≤ b ≤ 0,7. h =>14 cm ≤ b ≤ 24,5 cm
On prend : b = 25cm (Minimum du RPA est de 20cm)
Vérification des conditions du RPA 99 Version 2003 :
ܾ = 25ܿ݉ > 20ܿ݉
ℎ௧ = 35ܿ݉ > 30ܿ݉ Condition vérifiée
ℎ௧
= 1.4 < 4
ܾ

La poutre aura donc une section de (25 × 35) cm2


III.4.3) Détermination des charges permanentes :
- Poids propre de la poutre : G = 25 x (0,25 x 0,35)= 2,19 KN /ml
- Réaction de palier à l’ELU : Ru= 32,965 KN/ml
- Réaction de palier à l’ELS : Rs= 23,850KN/ml
III.4.4) Calcul à l’E.L.U :
III.4.4.1) Combinaison des charges :
qu = (1,35 G + Ru) = (1,35x2,19 +32,965) = 35,9215KN/ml
III.4.4.2) calcul des efforts internes :
q .l ଷହ,ଽଶଵହ×ଶ,଺଴
- Réactions d’appuis : RA = RB = = = 46,698 KN
2 ଶ

- Efforts tranchants :
T(x) = – 35,9215x + 46,698 qu =35,9215KN/ml Mx
Pour x=0m ⟹ T (x) = 46,698KN
Tx
x = 2,60 m ⟹ T (x) = - 46,698KN

- Moments fléchissant : RA=46,698 KN


X
q.l 2 35,9215.(2,60) 2
M0 = Mmax = = = 30,354KN.m
8 8
Remarque :
En tenant compte du semi encastrement, les moments en travées et aux appuis seront affectés
des coefficients 0,85 et 0,3 respectivement :

63
Chapitre III: Etude des éléments non structuraux.
Aux appuis :
MA max = − 0,3M୫ୟ୶ = −0.3ሺ30,354ሻ = −9,106 KN. m

En travée :
Mt max = 0,85M୫ୟ୶ = 0,85 ሺ30,354ሻ = 25,801 KN. m

Figure III.4.1: diagramme des efforts internes à l'ELU


III.4.5) Calcul des armatures :
b =25cm, h=35cm, c =2cm, d = 33cm
a)Armatures longitudinales:
♦ Aux appuis :
Mua = 9,106KN.m
M ua 9,106 × 10 3
µb = =
b.d 2 . f bc 25 × 33 2 × 14, 20
µb = 0,024< 0,392 ⟹ S.S.A
A partir du tableau : µb = 0,024⟹ β = 0,988
M ua 9,106 × 10 3
Aa = = = 0,803 cm2
β .d . f e / γ s 0,988 × 33 × 348
Soit : Aa = 3HA12 = 3.39 cm2

64
Chapitre III: Etude des éléments non structuraux.
♦ En travée :
Mut = 25,801KN.m
M ut 25,801 × 10 3
µb = =
b.d 2 . f bc 25 × 33 2 × 14,20
µb = 0,066< 0,392 ⟹ S.S.A
A partir du tableau : µb = 0,066⟹ β = 0,966
M ut 25,801 × 10 3
At = = = 2,325 cm2
β .d. f e / γ s 0,966 × 33 × 348
Soit : At = 3HA12 = 3.39 cm2
 Le RPA99 exige que :
 Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la
poutre soit 0,5% en toute section, donc ;
3.39 + 3,39= 6,78cm2 > 0,5.b.h ∕100 =4,375cm2⟹condition vérifiée.
 Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux soit 4% en zone courante,
donc ; 6,78cm2< 4.b.h∕100 =35cm2⟹condition vérifiée.
b) Armatures transversales: (Art.7.2, 2 BAEL 91)
Les diamètres des armatures transversales doivent être :
 h b
φt ≤ min φl ; ;  = min{12,10,25} = 10mm
 35 10 
On choisit un diamètre φ 8
గ×஍² గ×଴.଼²
At = ସ
= ସ = 0.50cm2
Donc on adopte 4HA8 = 2,01cm2 (un cadre + un étier) φ 8 .
c)Espacement des barres :
 BAEL 91 (A.5.1, 22) :
St ≤ min{0,9d ;40cm} = min{29.7;40cm} = 29,7cm
Soit : St = 25 cm
 La section d’armature transversale doit vérifier :
଴.ସ .௕.ௌ௧
Aadopté> Amin =
௙೐
଴.ସ∗ଶହ∗ଶହ
Amin = 0.625
ସ଴଴
Aadopté = 2,01cm2> Amin =0.625 Condition vérifiée.

 Selon le (RPA 99.A.7.5.2.2) :


- La quantité d’armatures transversales minimales est donnée par : At =0,003. St.b
- L’espacement minimum entre les armatures transversales exigé par l’R.P.A est déterminé
comme suit :
At 2,01
At ≥ 0,003.St.b  St ≤ = = 26,8cm
0,003 × b 0.003 × 25
Soit : St = 25 cm

65
Chapitre III: Etude des éléments non structuraux.
- En zone nodale :
h 
St ≤ min  ;12φ  = min{8,75;14,4} = 8,75cm ⟹ Soit : St = 8 cm
4 
- En zone courante :
h
St ≤ = 17,5cm ⟹Soit : St =15 cm
2
 La section d’armature transversale doit vérifier :
Amin = 0,003x8x25= 0.6cm2
Aadopté = 2,01cm2> Amin =0.6 condition vérifiée
Amin = 0,003x15x25= 1.125cm2
Aadopté = 2,01cm2> Amin =1.125 condition vérifiée

III.4.6) Vérification à L’E.L.U :


III.4.6.1) Condition de non fragilité : (A.4.2, 1 BAEL 91)
As ≥ Amin
f tj 2,1
As ≥ 0, 23bd ⟹As ≥ 0, 23 x 25 x 33 x = 0,996 cm2
fe 400
Aa = 3,39> 0,996 cm2
At = 3,39> 0,996 cm2 ⟹La condition est vérifiée

III.4.6.2) Vérification de l’effort tranchant :(A.5.1.21 BAEL 91)


Nous avons des fissurations peu nuisibles :
VU 46,698 × 103
τu = = = 0,566MPa.
b.d 250 × 330
Il faut assure la condition suivante : τu ≤ τ୳
τ୳ = min {0,15.ƒcj /γb ; 4 MPa}.
ૌ୳ = min {2,5 ; 4 MPa} = 2,5 MPa.
Dou :τu= 0,566MPa <ૌ୳ = 2,5MPa ⟹La condition est vérifiée.
Il n’y a aucun risque de cisaillement.
Puisque τu ≤ τ୳ donc les armatures transversales ne sont pas nécessaires.
III.4.6.3) Influence de l’effort tranchant au voisinage des appuis : (A.5.1.313 BAEL 91)
b
V୳ = 0,4. ƒc28 .0, 9.d.
γs
0,25
V୳ = 0,4 × 25.103 × 0,9 × 0,33× = 645.652 KN
1,15
Vu = 46,698 KN <V୳ = 645.652 KN⟹La condition est vérifiée.
III.4.6.4) Vérification de la contrainte d’adhérence et d’entraînement des barres :
Quand toutes les barres sont de même diamètre et, soit isolées, soit groupées en paquets
égaux, la formule devient :
Vu
τ Se = (A.6.1.3 BAEL 91)
0,9.d . ui
∑ui : désignant la somme des périmètres utiles des barres ou des paquets.

66
Chapitre III: Etude des éléments non structuraux.
∑ui = n π ϕ = 6 × 3,14 × 1,2 = 22,61 cm.
46.698 × 10 3
τ Se = = 0,695MPa.
0,9 × 330 × 226,1
τ se = ψs. ƒt28. .
τ se = 1,5 x 2,1 = 3,15 MPa
τ Se = 0,695MPa< τ se = 3,15 MPa
⟹ La condition est vérifiée, il n’y a aucun risque d’entraînement des barres longitudinales.
III.4.6.5) Ancrage des barres aux appuis :(A.6.1, 23 BAEL 91)
φ × fe
La longueur de scellement droit est :lS =
4 ×τ su
τ su = 0,6×ψs2× ƒt28 = 2,835MPa
૚.૛∗૝૙૙
lS=૝∗૛.ૡ૜૞= 42.328cm
Donc on adopte ls = 50 cm
Etant donnée la longueur de scellement dépasse la largeur de la poutre a la qu’elle les barres
seront ancrée alors le BAEL91 admet que l’ancrage d’une barre se termine par un crochet,
Dont la longueur d’ancrage mesurée hors crochets est : Lc = 0,4. Ls.
Sur appuis : lc = 0,4×lS = 0.4*50 = 20 cm
III.4.7) Calcul à L’ELS :
III.4.7.1-Combinaison des charges :
qs = G + Rs= (2,19 + 23,850) =26,04KN/ml
III.4.7.2-Calcul des efforts internes :
q .l ଶ଺,଴ସ×ଶ,଺଴
- Réactions d’appuis : RA = RB= = = 33,852 KN
2 ଶ

- Efforts tranchants :
T(x) = –26,04x + 33,852 qs=26,04KN/ml Mx
Pour x=0m ⟹ T (x) =33,852KN
Tx
x = 2,60 m ⟹ T (x) = -33,852KN

- Moments fléchissant : RA=33,852KN


X
q.l 2 26,04.(2,60) 2
M0 = Mmax = = =22,0038KN.m
8 8
Remarque :
En tenant compte du semi encastrement, les moments en travées et aux appuis seront affectés
des coefficients 0,85 et 0,3 respectivement :
Aux appuis :
MA max = − 0,3M୫ୟ୶ = −0.3ሺ22,0038ሻ = −6,601 KN. m

En travée :
Mt max = 0,85M୫ୟ୶ = 0,85 ሺ22,0038ሻ = 18,703KN. m

67
Chapitre III: Etude des éléments non structuraux.

Figure III.4.2 diagramme des efforts internes a l'ELS

III.4.8) Vérification à L’ELS :


III.4.8.1) Vérification des contraintes dans le béton et les aciers : (A.4.5.2 BAEL 91)
σୠୡ ≤ σୠୡ = 15 MPa
σ
Avec :σୠୡ = Κ . σୱ = ౩
Κభ
 En travée :
La section d’armatures adoptée à l’ELU en travée est Αt = 3,39 cm2
ଵ଴଴.Α౪ ଵ଴଴×ଷ,ଷଽ
ρଵ = ୠ.ୢ
= ଶହ×ଷଷ
= 0,41
ρଵ = 0.41 ⟹ β1= 0,901 ; Κଵ = 35.50
Μ౪౩ ଵ଼,଻଴ଷ×ଵ଴య
σୱ = β = ଴,ଽ଴ଵ×ଷଷ×ଷ.ଷଽ = 185,555MPa
భ .ୢ.Α౗
σ౩ ଵ଼ହ,ହହହ
σୠୡ = Κ = ଷହ.ହ଴
= 5,226MPa

σୠୡ = 5,226MPa<σୠୡ = 15 MPa
⟹La condition est vérifiée.
 Aux appuis :
La section d’armatures adoptée à l’ELU aux appuis est Αa = 3.39 cm2.
ଵ଴଴.Α౗ ଵ଴଴× ଷ.ଷଽ
ρଵ = ୠ.ୢ
= ଶହ×ଷଷ
= 0,41
ρଵ = 0.41⟹ β1= 0,901 ; Κଵ = 35.50
Μ౗౩ ଺,଺଴ଵ ×ଵ଴య
σୱ = β = ଴,ଽ଴ଵ×ଷଷ×ଷ.ଷଽ = 65,489MPa
భ .ୢ.Α౗
σ౩ ଺ହ,ସ଼ଽ
σୠୡ = Κ = = 1,845MPa
భ ଷହ.ହ଴
σୠୡ = 1,845MPa<σୠୡ = 15 MPa
⟹La condition est vérifiée.
Conclusion : Les armatures calculées à l’ELU sont suffisantes.

68
Chapitre III: Etude des éléments non structuraux.
III.4.8.2) Etat limite d’ouverture des fissures :
La fissuration est considérée comme étant peu nuisible, alors il est inutile de vérifier.
III.4.8.3) Vérification de la flèche : (B.6.5, 2 BAEL 91)
La flèche développée au niveau de la poutre doit rester suffisamment petite par rapport à la
flèche admissible pour ne pas nuire à l’aspect et l’utilisation de la construction.
Les règles du BAEL91, précisent qu’on peut se dispenser de vérifier à l’ELS les poutres, si
les conditions suivantes sont satisfaites.

୦ ଵ ଷହ ଵ
1) > = 0,134 > = 0,0625 ……….CV
୐ ଵ଺ ଶ଺଴ ଵ଺
୦ Μ౪ ଷହ ଵ଼,଻଴ଷ
2) > = 0,134 > = 0,085 ……….CV
୐ ଵ଴×Μబ ଶ଺଴ ଵ଴×ଶଶ,଴଴ଷ଼
Α ସ,ଶ଴ ଷ,ଷଽ ସ.ଶ଴
3) ୠ.ୢ
≤ ୤౛ ଶହ×ଷଷ
= 0,0041 ≤ ସ଴଴
= 0,0105 ……………CV

Toutes les conditions sont vérifiées, alors le calcul de la flèche n’est pas nécessaire.
 Donc les armatures calculées à l’ELU sont suffisantes.
Remarque :
On optera le même ferraillage pour toutes les poutres palières (étage courant et RDC).

Conclusion :
Le ferraillage de la poutre palière sera comme suit :
Armatures longitudinales :
 Aux appuis : 3HA12
 Aux travées: 3HA12
Armatures transversales :
 1cadre et 1 étrier enHA8

69
Chapitre III Calcul des éléments non structuraux.

III.5. BALCON

III.5.1.Etude de la dalle pleine du balcon:


a)-Etude de la dalle pleine :

Les portes à faux sont calculées comme une console encastrée au niveau de la poutre
de rive du plancher. Soumis à des charges permanentes G, au poids propre des murs extérieur
ainsi qu’aux charges d’exploitations Q ; ils sont constitués de dalle pleine et sont
dimensionner comme suit :
- largeur L = 1,40 m
- longueur l=3,00m
Le calcul du ferraillage se fera pour une bonde de 1ml de largeur dont la section est soumise à
la flexion simple. Le schéma statique est comme suit :
Avec :
q: charge et surcharge pondérée de dalle.
G : charge permanente de plancher.
G1 : charge permanente du mur en double cloison.

Figure III-5-1 : Schéma statique de la dalle plaine.

b)-Dimensionnement :

L’épaisseur du la dalle est donnée par la formule suivante :


e ≥ L0 /10
Tel que :
e : est l'épaisseur de la dalle.
L0 : portée libre.
L0 = 140cm
e ≥ 140/10 = 14cm e=14cm

On optera pour une épaisseur de : e=15cm

70
Chapitre III Calcul des éléments non structuraux.

c)-Détermination des sollicitations :

 Charges permanentes:

N° Désignation Epaisseur(m) Poids volumique G (kN/


(kN/m3) m2 )
1 Revêtement en carrelage 0,02 20 0.4
2 Mortier de pose 0,02 20 0.4
3 Couche de sable 0,02 18 0.36
4 Plancher en dalle pleine 0,15 25 3.75
5 Enduit en plâtre 0,02 10 0.2
G tot = 5.11kN/m2

Tableau III-5-1 : Charge permanentes de la dalle pleine.

N0 composition Epaisseur ρ (kN/m3) G ( kN /m2)


(m)
1 Enduit de plâtre 0.02 10 0.20
2 Brique creuse 0.10 9 0.90
3 Lame d’air 0.05 0 0
4 Brique creuse 0.10 9 0.90
5 Enduit du ciment 0.02 18 0.36

Gme=2.36KN/m2

Tableau III-5-2: Charges revenant aux murs extérieur.

- Charge G due à la dalle pleine : G1 = 5.11kN/m2


- Poids propre des cloisons extérieurs: G2 = 2.36kN/m2

 Surcharges d’exploitations:
- Charge d’exploitation de la dalle: Q1 = 3.5 kN/ml
- Charge horizontale due à la main courante : Q2 = 1kN/ml

Remarque :

Le moment engendré par Q2 est faible devant le moment d’encastrement, donc


nousnégligeons cet effort dans le calcul.

d)-Combinaisons de charges :
qᵤ = 1.35G1 + 1.5Q1 = 12.1485kN/ml
 ELU 
qᵤ = 1.35G2 = 3.186 kN /ml
qs = G1 + Q1 = 8.61 kN/ml


qs  = G2 = 2.36kN/ml
 ELS

71
Chapitre III Calcul des éléments non structuraux.

III.5.2.Calcul à l’ELU :

La console est calculée en flexion simple avec une bande de 1m de largeur.


La section dangereuse est située au niveau de l’encastrement.

Figure III-5-2 : Schéma statique de la dalle plaine à L’ELU.

Calcul des efforts internes :

 Le moment :

-le moment provoqué par la charge qu1 est :


q 12.1485 ×1.40 2
M qu1 = u l 2 = = 11.9055kN .m
2 2

-le moment provoqué par la charge qu2est :

M qu 2 = qu 2 l = 3.186 ×1.40 = 4.4604kN .m

 le moment total est : M u = M qu1 + M qu 2 = 11.9055 + 4.4604 = 16.366kN .m


 Effort tranchant :
L’effort provoqué par la charge qu1 est :

Vu1 = qu1× 1,40 = 12.1485×1.40=17,0079kN

L’effort provoqué par la charge qu2 est :

Vu2= qu2= 3,186KN

 L’effort total est : Vu = Vqu1 + Vqu 2 = 17,0079 + 3,186 = 20,194kN

72
Chapitre III Calcul des éléments non structuraux.

III.5.2.1 Ferraillage:

Il consiste à l’étude d’une section rectangulaire soumise à la flexion simple :

2cm

13cm 15 cm

100 cm
Figure III-5-3 : Schéma géométrique de la console.

 Armatures principales :
 !."!! # $%
μ =   = $$ # "² # '. = 0.068 < μ* = 0.392 S.S.A

μ = 0.068 ⟹ β = 0,965

M1 16.366 x10"
A/ = = = 3.749cm
β d σ/3 0.965 x 13x 348

Soit : 5HA12= 5.65 cm2avec un espacement: St =100/5=20cm

 Armatures de répartition :

A/ 5.65
A7 = = = 1.41 cm
4 4
Soit : 4HA10 = 3.14 cm2 avec un espacement : St = 25 cm

III.5.2.2Vérification:
Vérification de la condition de non fragilité (Art 4.21/BAEL 91) :
0.23bdft 28 0.23 × 100 × 13 × 2.1
Α min = = = 1.57 cm 2
fe 400
Α min = 1.57 cm2 < Α adoptée = 5.65cm2  Condition vérifiée.

a) Vérification au cisaillement (Art 5.2.2/BAEL 91) :


On doit vérifier que :
τ u ≤τ u
Avec :
τ u = min{0.15 fc28 ; 4MPa} = 3.75 MPa (Fissuration préjudiciable)
Vu 20,194.1000
τu = τu = = 0.155 MPa
bd 1000 × 130
Donc :
τ u = 0.155MPa <τ u = 3.75 MPa  Conditionvérifiée
Pas de risque de cisaillement=>Les armatures transversales ne sont pas nécessaires.

73
Chapitre III Calcul des éléments non structuraux.

b) Influence de l’effort tranchant au voisinage des appuis :


(BAEL 91/ART .A-4-2-1)

 $$∗"
V̅ u = 0.4 fc28× 0.9× = 0.4×25×0.9× =1017.39 kN
γ/ .9
Vu = 20.194KN
Vu = 20.194kN≤V̅ u = 1017.39 kN → Condition vérifiée.

c) Vérification de la condition de l’adhérence et de l’entrainement des barres


(Art6.13/BAEL 91) :
On doit vérifier : τ se <τ se
Vu
τ se = < τ se
0 . 9 d Σu i

τ se = ψ s ft 28 = 1,5 × 2,1 = 3.15 MPa


Σui = 5 × π ×12 = 188.49mm

20,194 × 1000
τ se = = 0.916MPa
0.9 × 130 × 188.4

τ se = 0.916MPa<τ se = 3,15MPa  Condition vérifiée.

Donc il n’ya aucun risque d’entrainement des barres.

d) Vérification de l’écartement des barres :


Armatures principales : St = 20 cm < min (3h ; 33cm) = 33 cm.
 Condition vérifiée
Armatures de répartition: St = 25 cm< min (4h ; 45cm) = 45 cm.
 Condition vérifiée
e) Ancrage des barres aux appuis :
φ;
Ls =
' τ̅<

Avec :

τ̅se =0.6 Ψ²s ft28 = 0.6× (1.5)²×2.1 = 2.835 Mpa


.×'$$
Ls = = = 42.328 cm
φ;
' τ̅< '×.="9
On adopte : Ls = 50 cm
Ls = 50 cm > St =25cm
Pour des raisons de pratiqueOn prévoit des crochets.
La longueur de recouvrement d’après l’article (A.6.1, 253/BAEL91modifié 99) est fixée pour
les barres à haute adhérence à :
Lr= 0.4 Ls= 0.4 × 50 = 20cm

74
Chapitre III Calcul des éléments non structuraux.

III.5.3.Calcul à l’ELS :

La dalle est exposée aux intempéries, donc la fissuration est prise comme préjudiciable.
Combinaison de charges :
qs1 = 8.61kN/ml
qs2 =2.36kN/ml

Figure III-5-4 : Schéma statique de la dalle plaine à L’ELS.

a)- Calcul des efforts internes :

 Le moment :
q / # l 8.61 x 1,40
M/ = M?/ + M?/ =@ + q / x lA = @ + 2.36x 1,40A = 11.742KN. m
2 2
M/ = 11.742KN. m
 L’effort tranchant :

Vs = qs1×L +qs2 = (8.61×1.40)+2.36 = 14,414kN

III.5.3.1Vérification:

a)Etat limite de compression de béton :(Art A 4.5.2/ BAEL 91)

Contrainte dans l’acier :

Nous devons s’assurer que : σs≤σs


$$×CD $$×9.!9
ρ1 = = = 0.434par interpolation → β= 0.8995 → K1 = 34.75
 $$×"

/ .F'×$⁶
σst= = = 177,725Mpa
β₁C/ $.=HH9×"$×9.!9×$

σst = 177,725Mpa <σs = 348 MPa → Condition vérifiée.


Contrainte dans le béton:
On doit donc s’assurer que : σbc< σbc
FF,F9
= 5,114Mpa → σbc< σbc = 15 Mpa → Condition vérifiée.
σMN
σbc=
O "'.F9
=

75
Chapitre III Calcul des éléments non structuraux.

a) Etat limite d’ouverture des fissures :

La fissuration est préjudiciable :



σst≤σst = minP fe; maxT0.5fe; 110√τft28VW =201.63 Mpa
"

σst = 177,725Mpa (D’après le calcul précédent).

σst≤σst→ Condition vérifiée.

b) Vérification de la flèche :(BAEL99/Art B.5.6.3)

D’après le BAEL, on vérifie la flèche si l’une des conditions suivantes n’est pas vérifiée.

X  9
1) => = 0,107 > 0,0625……………… condition vérifiée
Y ! '$
X / 9 .F'
2) ≥ => = 0,107 > = 0,1 …….condition vérifiée
Z $\ '$ $×.F'
C ', 9.!9 ',
3)
.
≤ ;
=>
$$×"
= 0,0043 ≤ '$$ = 0,010…...condition vérifiée

Remarque :

Toutes les conditions sont vérifiées, alors le calcul de la flèche n’est pas nécessaire.

Donc on adopte le même ferraillage pour tous les portes à faux et les balcons.

CONCLUSION :

La dalle pleine sera ferraillé comme suit :


• Armatures principales → 5HA12 (A = 5.65 cm2)
• Armatures de répartitions → 4HA10 (A = 3.14 cm2)

76
Chapitre IV modélisation et Présentation de logiciel ETABS.

IV.1 INTRODUCTION :
Les forces d’origine sismique agissantes sur la structure pendant un séisme constituent le
problème majeur en génie parasismique, connaissant l’intensité et la loi de variation dans le
temps de ces forces, le concepteur pourrait dimensionner les ouvrages en leur assurant une
rigidité et une résistance suffisante pour limiter les dommages.

IV.2 Logiciel utilisé pour la modélisation :


L’analyse dynamique nécessite la création d’un modèle de calcul représentant la structure.
Ce modèle introduit ensuite dans un programme de calcul dynamique permet la détermination
des modes propres de vibration et des efforts engendrés par les différentes actions appliquées
(Charges statique et dynamique). Le logiciel ETABS (Extented Three Dimensions Analysis
Building Systems) est un logiciel de calcul et de conception conçu pour le calcul des
bâtiments. Il permet de modéliser facilement et rapidement tous types de bâtiments grâce à
une interface graphique. Il offre de nombreuses possibilités pour l’analyse statique et
dynamique.

IV.3 Description du logiciel ETABS :


ETABS est un logiciel de calcul conçu exclusivement pour le calcul des bâtiments et des
ouvrages de génie civil. Il est basé sur la méthode des éléments finis, son utilisation est à la
fois facile et très efficace pour le calcul vis-à-vis des forces horizontales dues au séisme ; il
permet aussi:
• La modélisation de tous types de bâtiments.
• La prise en compte des propriétés des matériaux.
• L’analyse des effets dynamique et statique.
• La visualisation des déformées, des diagrammes des efforts internes, des modes de
vibration…etc.
• Le transfert de données avec d’autres logiciels (AUTOCAD, SAP2000).
Rappel : (terminologie)
Grid line : ligne de grille………. Joints : nœuds
Frame : portique (cadre)……… Shell : voile
Element : élément……………….Restreints : degrés de liberté(D.D.L)
Loads : charge…………………...Beam : poutre
Define : définir…………………..Materials : matériaux
Concrete : béton…………………Steel : acier

77
Chapitre IV modélisation et Présentation de logiciel ETABS.

Column : poteau…………………Uniformed Loads : Charge uniformément repartie


Frame section : dimension de la section d’un élément.

IV.4 Manuel d’utilisation de L’ETABS :


Dans notre travail, nous avons utilisé la version ETABS v9.7.0.
Pour choisir l’application ETABS, on clique sur l’icône suivante :

IV.4.1 : Etapes de modélisation


1. Première étape :
La première étape consiste à spécifier la géométrie de la structure à modéliser.
• Choix des unités :
On doit choisir un système d'unités pour la saisie de données dans ETABS.
En bas de l'écran, on sélectionne «KN.m» comme unités de base pour les
forces et les déplacements :
• Géométrie de base :
On clique sur :
File new model No Custom grid spacing STORY DATA
Cette opération permet d’introduire :
 Le nombre de ligne de construction suivant les deux directions X et Y.
 Le nombre de travée dans les deux sens X et Y.
 Les hauteurs de différents étages.
 Les longueurs de travées.
NB :
Toutes les valeurs indiquées sur les images sont celles adoptées pour notre structure.

78
Chapitre IV modélisation et Présentation de logiciel ETABS.

Après introduction des données comme il est indiqué sur la figure ci-dessus, on valide et aura
deux fenêtres représentants la structure l’une en 3D et l’autre en 2D :

2. Deuxième étape :
La deuxième étape consiste en la définition des propriétés mécaniques des matériaux(béton,
Acier et autre), pour cela on clique sur :
Define Material Properties CONC Modify/Show Material

79
Chapitre IV modélisation et Présentation de logiciel ETABS.

Dans la boite dialogue qui apparait, on vas définir les propriétés mécaniques des matériaux
utilisés.

3. Troisième étape :
La troisième étape consiste en l’affectation des propriétés géométriques des éléments (poutre,
poteaux, dalle, voile...).
Define Frame Sections ADD Rectangular.
80
Chapitre IV modélisation et Présentation de logiciel ETABS.

Puis, il y a lieu de passer à l’étape de la modélisation des éléments barres (poteaux et


poutres).Une fois qu’on termine cette dernière, on passe aux éléments plaques : planchers,
dalles pleines (DP) et voiles, d’abord on commence par définir leurs caractéristiques
géométriques, on clique :
Define Area Sections Add New Section

81
Chapitre IV modélisation et Présentation de logiciel ETABS.

Dessin des éléments de la structure :


Pour affecter les sections précédentes aux différents éléments on doit suivre les étapes
ci-après :
Pour les poteaux :
On clique sur le bouton
Une fenêtre s’affiche (propretés of Object) →None on choisit le nom de la section (pot
30x30 par exemple) et on valide.
Pour la poutre et les voiles :
De même que pour les poteaux sauf qu’on clique cette fois sur le bouton pour les poutres
et sur Pour les voiles ;
Pour les planchers et dalle pleine :
On clique sur le bouton
Une fenêtre s’affiche (propretés of Object) →None on choisit le nom de la section
(CC par exemple) et on valide.

Enfin, on obtient la structure suivante : (ETAGE 1)

82
Chapitre IV modélisation et Présentation de logiciel ETABS.

4. Quatrième étape :
Après avoir terminé l’étape de modélisation des différents éléments structuraux, on doit
définir les appuis et encastrer les poteaux et les voiles à la base du bâtiment. On sélectionne

tous les nœuds à la base et on clique sur le bouton la fenêtre ci-après s’affichera :

Cliquer sur l’icône qui représente un encastrement dans la fenêtre qui apparait (encastrement à
la base des portiques pour les structures en B.A).

5. Cinquième étape :
Avant de charger la structure, il faut d’abord définir les charges appliquées à la structure
modélisée.
 Charge statique (G et Q) : pour les définir on clique sur :
« Define/Load Cases ».
 Charges permanentes : Load Name (Nom de la charge): G
Type : DEAD (permanente)
Self weight multiplier (Coefficient interne poids propre) : 1
 Surchagre : Load Name (Nom de la charge): Q

83
Chapitre IV modélisation et Présentation de logiciel ETABS.

Type : LIVE (exploitation)


Self weight multiplier (Coefficient interne poids propre) : 0

Pour les définir on clique sur : Define Static Load Cases

• Chargement
Après sélection de l’élément à charger, on clique sur qui se trouve sur la barre
d’outils. Dans la boite de dialogue qui apparait on aura à spécifier :
- Le nom de la charge
- Son type (force ou moment)
- Sa direction
- La valeur et le point d’application pour
La valeur de la charge uniformément réparti
Pour charger les poutres et les poutrelles en utilisant le raccourci suivant
Et pour la charge des dalles pleines, on utilise le raccourci suivant

Figure IV-7 : Interface d’introduction des charges pour les poutres.

84
Chapitre IV modélisation et Présentation de logiciel ETABS.

Figure IV-8 : Interface d’introduction des charges pour les dalles.

 Charge sismique (E) :


Pour le calcul dynamique de la structure on introduira un spectre de réponse conçu par le
CGS.
Ce spectre est une courbe de réponse maximale d’accélération
degré de liberté soumis à une excitation donnée pour des valeurs successives de périodes
propres T.

 Introduction du spectre de réponse (RPA):


Pour le calcul dynamique de la structure, on introduira un spectre de réponse. Il s’agit d’une
courbe de réponse maximale d’accélération pour un système à un degré de liberté soumis une
excitation donnée pour des valeurs successives de périodes propre T.

Les données à introduire dans le logiciel :


- Zone : IIa (Zone à moyenne sismicité, voir Annexe 1 du RPA 2003)
- Groupe d’usage : 2 (bâtiments à usage multiple, voir chapitre 3.2 du RPA)
- Coeff. Comportement: R= 5
- Site : S2 (Site ferme)
- Facteur de qualité (Q): Q=1.10
- Coeff. D’amortissement : ξ = 8.5%
On démarre le logiciel en cliquant sur l’icône :

85
Chapitre IV modélisation et Présentation de logiciel ETABS.

Après avoir introduit les données dans leurs cases respectives, on clique sur l’onglet :
Text Puis Enregistrer.

Pour injecter le spectre dans le logiciel ETABS, on clique sur :


Define→ responses spectrum function→ spectre from file.

• Définition de la charge sismique « E »


Une fois que le spectre est défini, on va définir la charge sismique « E » suivant les deux
directions X et Y, on clique sur :
Define Response Spectrum Cases Add New Spectrum.

86
Chapitre IV modélisation et Présentation de logiciel ETABS.

6. Sixième étape :
La sixième étape consiste à spécifier les combinaisons des charges, pour introduire les
combinaisons dans le logiciel, on clique sur :
Define Loads Combinaisons Add New Combo.

 Combinaisons aux états limites :


ELU : 1.35G+1.5Q
ELS : G+Q
 Combinaisons accidentelles du RPA99/version 2003 :
GQE : G+Q±E
08GE :0.8G±E

87
Chapitre IV modélisation et Présentation de logiciel ETABS.

• Mass source :
La masse des planchers est supposée concentrée en leurs centres de masse qui sont
désignés par la notation de Mass –Source.
On donne la valeur 1 pour la charge permanente, on donne la valeur de β suivant la nature
de la structure, dans notre cas β=0.2.
Pour ce qui est de l’inertie massique, elle est déterminée automatiquement par ETABS.
Define Masse Source From Loads.

• Diaphragme :
Comme les planchers sont supposés infiniment rigides ; on doit relier tous les nœuds d’un
même plancher à son nœud de sorte qu’ils forment un Diaphragmes, ceci a pour effet de
réduire le nombre d’équations à résoudre par ETABS, et aussi le comportement de la structure
suivra les degrés de libertés des nœuds des différents planchers.
On sélectionne le premier étage : Assign Joint/Point Diaphragmas D1 OK.

Le deuxième étage Assign Joint/Point Diaphragms AddNew Diaphragm D2


OK.
On suit la même procédure pour les autres étages.

88
Chapitre IV modélisation et Présentation de logiciel ETABS.

7. Septième étape :
Déroulement de l’analyse et visualisation des résultats
 Lancement de l’analyse
Pour lancer l’analyse de la structure : on se positionne sur : Analyze → Run Analysis
 Visualisation des résultats
Déformée de la structure : on clique sur l’icône Show Deformed Shape et on sélectionne
l’une des combinaisons de charge introduites afin de visualisé la déformé suivant la charge
introduite.
Diagramme des efforts internes : on se positionne sur un portique, on clique sur Display et
on sélectionne Show Member Forces/Stresses Diagrame
Déplacement : pour extraire les déplacements, on sélectionne tout le plancher du niveau
Considéré, puis on clique sur Show Tables puis on coche Displacement et on choisit la
Combinaison.

Effort tranchant et moment dues aux charges sismiques à la base :


Show Tables →Building Output→ Select Cases/Comb “Ex, Ey” →Story Shears.

FIGURE IV.1 : Vue en 3D de la structure

89
Chapitre V Vérification aux exigences de RPA.

V. Vérification des Exigences du RPA :

On doit vérifier toutes les exigences du RPA qui sont :


1.Vérification de la période.
2. Vérification de l’excentricité.
3. Pourcentage de la participation de la masse modale.
4. Justification du système de contreventement.
5. Vérification de l’effort tranchant à la base.
6. Les déplacements.
7. Vérification de l’effet P-Delta.
8. Vérification des efforts normaux aux niveaux des poteaux.

V.1 Vérification de la période :


V.1.1 Calcul de la période empirique :

( )
 = C xh

• hN: hauteur mesurée en mètre à partir de la base de la structure jusqu'au dernier niveau
hN=19,38 m
• CT: coefficient, fonction du système de contreventement, du type de remplissage. Il
est donné par le tableau 4.6(Art 4.2.4 RPA99/ V2003).
Contreventement assuré partiellement ou totalement par des voiles en béton armé CT=0.05
D'ou :

 = 0.05 × 19,38(
) = 0,46 s
V.1.2 Calcul de la période empirique majorée:

Tmaj= T+30%T = 1.3×T= 1.3×0,46= 0,60 s

V.1.3- Détermination de la période par le logiciel ETABS :


• Après avoir effectué l’analyse sur ETABS, on détermine la période en suivant le
cheminement ci-après :
Display→show tables
• Un tableau s’affichera, et on coche les cases suivantes :

ANALYSIS RESULTS→modal information→Building Modal Information

• Puis on définit toutes les combinaisons en cliquant sur :


Select cases/combos…→OK→OK

90
Chapitre V Vérification aux exigences de RPA.

Un autre tableau s’affichera. On choisit dans la liste déroulante en haut à droite « Modal
Participating Mass Ratios »
Les résultats s’afficheront comme suit :

 Comparaison des résultats


On a :
• La période calculée T= 0,46 s
• La période majorée Tmaj=0,60s
• La période ETABS Tetabs= 0,524s
On remarque que : T<Tetabs<Tmaj →La période est vérifiée

V.2 Vérification de l’excentricité :

D’après le RPA 99 /version 2003 (article 4.3), dans le cas où il est procédé à une analyse
tridimensionnelle, en plus de l’excentricité théorique calculée, une excentricité accidentelle
égale à ±0,05L.

(L étant la dimension du plancher perpendiculaire à la direction de l’action sismique) doit être


appliquée au niveau du plancher considéré et suivant chaque direction.

91
Chapitre V Vérification aux exigences de RPA.

| – | ≤ 5% 
|  – | ≤ 5 %!
Tel que :
XCM : Le centre de masse.
XCR : Le centre de torsion (rigidité).
 Détermination de l’excentricité à partir du logiciel ETABS :
• Display → Show Tables
• Building output → Table: Centre Mass Rigidity
Les résultats s’afficheront comme suit :

Figure V.1. Centre de masse et centre de rigidité pour chaque niveau.


 Sens longitudinale(x-x) : Lx = 23m

On doit vérifier que:/ XCM – XCR/≤ 5% LX

Story XCM XCR /XCM-XCR/ 5 %Lx condition


RDC 11,301 11,300 0.001 1,150 vérifiée
1 11,301 11,301 0.000 1,150 vérifiée
2 11,301 11,301 0.000 1,150 vérifiée
3 11,301 11,300 0.001 1,150 vérifiée
4 11,301 11,300 0.001 1,150 vérifiée
5 11,300 11,300 0.000 1,150 vérifiée

Tableau V.2: Vérification de l’excentricité suivant x-x.

92
Chapitre V Vérification aux exigences de RPA.

 Senstransversal(y-y) : Ly = 10 m

On doit vérifier que : /YCM – YCR/ ≤ 5% LY

Story YCM YCR /YCM-YCR/ 5%Ly condition


RDC 4,849 4,800 0,049 0,500 vérifiée
1 4,851 4,800 0,051 0,500 vérifiée
2 4,856 4,800 0 ,056 0,500 vérifiée
3 4,857 4,800 0,057 0,500 vérifiée
4 4,857 4,800 0,057 0,500 vérifiée
5 4,862 4,800 0,062 0,500 vérifiée
Tableau V.3: Vérification de l’excentricité suivant y-y.

V.3 Pourcentage de la participation de la masse modale :

Le pourcentage de la masse modale participante au séisme doit être supérieur ou égale à 90%
dans les deux sens (X-X et Y-Y). (Art 4.3.4 RPA99/version 2003).

Les étapes à suivre sur ETABS :

Display Show table

Un tableau s’affichera, et on coche les cases suivantes :

Puis on clique : OK OK

Les résultats s’afficheront comme suit :

93
Chapitre V Vérification aux exigences de RPA.

Figure V.4 : Pourcentage de participation de la masse modale.

La condition du RPA se vérifié au 5emeMode condition vérifiée

Mde1 : translation suivant X-X


Les 3 premier modes sont vérifiées Mode 2 : translation suivant Y-Y
Mode 3 : rotation suivant Z-Z

Conclusion :
La somme des masses modales dépasse 90% de la masse totale du bâtiment au cinquième
mode, d’où la condition du RPA est vérifiée.

94
Chapitre V Vérification aux exigences de RPA.

V.4 Justification du système de contreventement :

L’objectif dans cette étape est de déterminer les pourcentages relatifs des charges horizontales
et verticales reprises par les voiles et les poteaux afin de justifier la valeur de R à considérer.

Les efforts horizontaux repris par le système de contreventement sont donnés par ETABS en
suivant les étapes ci-après :

a)Les charges horizontales suivant X :

• Select → by pier ID → touts les VL


• Display → show tables
• Combinaison EX

Etage V2 Vx V2/Vx
RDC 1010,44 1140,19 0,88
ET1 702,37 1072,17 0,65
ET2 583,61 963,38 0,60
ET3 535,68 805,85 0,66
ET4 358,15 599,53 0,59
ET5 204,75 346,95 0,59
• Wall output → wall force → Pier force
#$
∑ 3,97
%&
= × 100 = × 100
6 6
 = 66,16%

b) Les charges horizontales suivant Y :


• Select → by pier ID → touts les VT
• Display → show tables
• Combinaison EY
• Wall output → wall force → Pier force

Etage V2 Vy V2/Vy
RDC 1083,76 1093,1 0,99
ET1 782,44 1022,16 0,76
ET2 621,29 919,3 0,67
ET3 548,62 774,23 0,70
ET4 358,4 584,08 0,61
ET5 143,43 345,41 0,41

95
Chapitre V Vérification aux exigences de RPA.
#$
∑ 4,14
#)
!= × 100 = × 100
6 6
! = 69%
c) Les charges verticales :
• Sélectionner les nœuds des voiles a la base
• Display → show tables
• Combinaison → poids
• Support réactions
• Copier vers Excel
• Fz→ la somme
• +, = 3981,95 -.
Le pourcentage des efforts verticales repris par les voiles est donne par :

+0
/= × 100
12

Fz : Effort des voiles à la base


Wt : le poids total du bâtiment
3981,95
/= × 100
20304,03
/ = 19,61%
Forces reprises par les Forces reprises par les
Voiles et portiques Voiles
Unité KN % KN %
Fz 20304,03 100 3981,95 19,61

• Récapitulatif des résultats :

Pourcentage reprises Pourcentage reprises par Pourcentage reprises par


par les Voiles et les Voiles lesportiques
portiques
Unité % % %

sens EX 100 66,16 33,84

sens EY 100 69 31

Tableau V.6.Pourcentage de système de contreventement selon les deux sens.


Conclusion:
 Charges horizontales repris par les voiles suivant X : 66,16%
 Charges horizontales repris par les voiles suivant Y : 69%
 Charges verticales repris par les voiles : 19,61%

96
Chapitre V Vérification aux exigences de RPA.

D’après ses résultats, on voit que les voiles reprennent moins de 20% des sollicitations dues
aux charges verticales et moins de 75% des charges horizontal dans le sens X-X et le sens Y-
Y, Et d’après l’article 3.4 du RPA 99 qui classe les systèmes de contreventement, pour le cas
de notre structure on prend le système de contreventement mixte assuré par les voiles et les
portiques.
Type de contreventement mixte, d'où le coefficient de comportement R est pris égal à 5.
V.5 Vérification de l’effort tranchant à la base (RPA V.2003 /Art 4.3.6) :
La résultante des forces sismiques à la base Vt obtenue par combinaison des valeursModales
ne doit pas être inférieure à 80% de la résultante des forces sismiques déterminée parla
méthode statique équivalente V pour une valeur de la période fondamentale donnée par
laFormule empirique appropriée.

Vbase .MSM ≥ 80%Vbase .MSE

- Si Vt< 0.80 V il faudra augmenter tous les paramètres de la réponse (forces, déplacements,
moments,...) dans le rapport 0.8V/Vt.

Calcul de l’effort tranchant avec la méthode statique équivalente :


4×5×6
V= 7 ×W (Formule 4.1 du RPA 99)
A : coefficient d’accélération de zone, dépond de deux paramètres : la zone sismique et le
groupe d’usage.

D : facteur d’amplification dynamique moyen

W : Le poids total de la structure déterminé par ETABS


n
W =  Wi avec Wi = WG I + β WQ I
i =1

• WGI : Poids du aux charges permanentes et celle des équipements fixes éventuels,
solidaire de la structure.

• WQI : Charges d’exploitations

• β : Coefficient de pondération, en fonction de la nature et de la durée de la charge


d’exploitation qui vaut dans notre cas 0,2

Comme le montre le tableau suivant :

97
Chapitre V Vérification aux exigences de RPA.

Cas Type d'ouvrage β


1 Bâtiments d’habitation, bureaux ou assimilés 0,20
2 Bâtiments recevant du public temporairement :
- Salles d’exposition, de sport, lieux de culte, salles de réunions
avec places debout. 0,30
- salles de classes, restaurants, dortoirs, salles de réunions avec
places assises 0,40
3 Entrepôts, hangars 0,50
4 Archives, bibliothèques, réservoirs et ouvrages assimilés 1,00
5 Autres locaux non visés ci-dessus 0,60

Tableau V.8. Coefficients de pondération.

R : coefficient de comportement global de la structure, dans notre cas R=5(contreventement


mixte)

Q : facteur de qualité

Le facteur de qualité de la structure est en fonction :

• Redondance et de la géométrie des éléments qui la constituent.


• La régularité en plan et en élévation.
• La qualité des matériaux et du contrôle de la réalisation.
La valeur de Q est déterminée par la formule suivante : Q=1+ΣPq
Pq : Pénalité à retenir selon que le critère de qualité q " est satisfait ou non".

D’où : Q= 1,10

• coefficient d’accélération de zone A:dépend de deux paramètres, il est donné par le


tableau (4.1/RPA 99) présenté ci-après :

Zone

Groupe I II III
1A 0,12 0,25 0,35
1B 0,10 0,20 0,30
2 0,08 0,15 0,25
3 0,05 0,10 0,15

98
Chapitre V Vérification aux exigences de RPA.

Tableau V.7. Coefficients d’accélération


Groupe d’usage : 2 A = 0.15
Zone sismique : IIa
• Facteur d’amplification moyen D :
D : facteur d’amplification dynamique moyen, donne par la formule (4.2) de RPA99, Il
dépend de la catégorie de site, du facteur de correction d’amortissement (8) et de la période
fondamentale de la structure (T).

2.5η 0 ≤ T ≤ T2

D = 2.5η (T2 T ) 3
2
T2 ≤ T ≤ 3.0 s

2.5η (T2 3.0 ) 3 (3.0 T ) 3
2 5
T ≥ 3 .0 s

T2 : Période caractéristique, associée à la catégorie du site et donnée par le tableau 4.7 (RPA 99 ver
2003).
Site S1 S2 S3 S4
T1(sec) 0,15 0,15 0,15 0,15

T2(sec) 0,30 0,40 0,50 0,70

Dans notre cas : Site 2T2 = 0,40[s] (Site ferme)


η: Facteur de correction d’amortissement donné par la formule : η = 7 (2 + ξ) ≥ 0.7
ξ : Pourcentage d’amortissements critique fonction de matériaux constitutif, du type de structure et
de l’importance des remplissages, il est donné par le tableau (4.2/RPA 99) présenté ci-après :

Remplissage Portiques Voiles ou murs

Béton Armé Acier Béton Armé / Maçonnerie

Léger 6 4 10
Dense 7 5

Tableau V.8.Coefficients d'amortissement.

Nous avons des portiques en béton armé avec des remplissages en maçonnerie rigide
(ξ =7%) et des voiles (ξ =10 %), donc on prend :

7 + 10
ξ= = 8.5
2

: :
8 = 9(;<=) ≥ 0,7 → 8 = 9(;<@,A) =0,816 ≥ 0,7

D’où η = 0,816> 0,7……..condition vérifiée

99
Chapitre V Vérification aux exigences de RPA.

Alors:
Τ2: périodes caractéristiques associées à la catégorie du site et donné par le
tableau(4 .7.RPA)
Site 2(Site ferme) →BC = D, EDF
 La période fondamentale donnée par Etabs → B = D, GCEF

la valeur de D :
I,JI ;L I,JI ;L
T2 =0,40 S < T = 0,524 < 3S → H = 2,58( ) K = 2,5 × 0,816 × ( ) K
I,A;J I,A;J
M = N, ODE

• Calcul du poids total de la structure Wt :


Le poids total de la structure donné par le logiciel ETABS :
- On Sélectionne les nœuds à la base
Display Show table

Un tableau s’affichera, et on coche les cases suivantes :

Puis on clique : OK OK
Les résultats s’afficheront comme suit :

100
Chapitre V Vérification aux exigences de RPA.

Alors le poids total de la structure : Wt = 20304,03KN

Tableau récapitulatif des résultats :

Facteurs Valeurs
Coefficient d’accélération de zone A 0.15
Facteur d’amplification dynamique D 1.704
Facteur de qualité Q 1.10
Coefficient de comportement R 5
Le poids total de la structure Wt [kN] 20304,03

A× D × Q 0.15 ×1,704 ×1,10


V= ×Wt = × 20304,03 = 1141,74KN
R 5

• Détermination de l’effort tranchant par ETABS :


Pour déterminer la valeur de l’effort tranchant par le logiciel, on suit les étapes suivantes :
Display Show tables

Un tableau s’affichera, et on coche les cases suivantes :


ANALYSIS RESULTS Modal Information Building out put

Story shears

Puis on définit les combinaisons EX Spectra et EY Spectra en cliquant sur :

Select cases/combos

101
Chapitre V Vérification aux exigences de RPA.

Puis on clique : OK OK

Les résultats s’afficheront comme suit :

On resume dans le tableau ci dessous:

Story Load Loc P VX (KN) VY (KN)


RDC EX Bottom 0 1140.19 0.02
RDC EY Bottom 0 0.02 1093.10

 Comparaison des efforts tranchants obtenus par la méthode dynamique et la méthode


statique équivalente :

102
Chapitre V Vérification aux exigences de RPA.

Il est rappelé que :


0,8 VRPA= 0,8× 1141,74 = 913,384 KN
 Sens longitudinal :
Vxdyn = 1140,19KN> 0,8VRPA =0,8× 1141,74 = 913,3892KN Condition vérifiée.
 Sens transversal :

Vydyn = 1093,10KN > 0,8VRPA =0,8× 1141,74 = 913,392 KN Condition vérifiée.

Conclusion : VETABS> 0.8 VMSE ⇒l’article 4.3.6 du RPA99 version 2003 est vérifiée.

V.6. Les déplacements:


V.6.1 Déplacement relatifs:
D’après le RPA 99 version 2003(Art 5-10), les déplacements relatifs latéraux d’un étage par
rapport aux étages qui lui sont adjacents ne doivent pas dépasser 1% de la hauteur d’étage.
D’après le RPA 99 version 2003 (art 4-43) :
δk = R×δek
δek: déplacement dû aux forces sismiques Fi (y compris l’effet de torsion).
R : coefficient de comportement.
Le déplacement relatif du niveau k” par rapport au niveau k-1”est égal à : Δk = δk -δk-1
Les résultats des déplacements sont calculés par le logiciel ETABS.
 Dans le sens longitudinal :
• Display → show tables
• Combinaison : EX
• Displacements → displacements data → diaphragme CM displacements

 Dans le sens transversal :


De même, pour le sens transversal, on remplace seulement la
combinaison Ex par Ey.

Les résultats s’afficheront comme suit :

103
Chapitre V Vérification aux exigences de RPA.

Sens X-X Sens Y-Y

 Sens longitudinal :
Etages UX =δZ[ δ[ ∆- Hauteur 1% he condition
(m) (m) (m) d’étage : he(m) (m)
5 0,0062 0,031 0,004 3,06 0,0306 vérifiée
4 0,0053 0,027 0,005 3,06 0,0306 vérifiée
3 0,0043 0,022 0,006 3,06 0,0306 vérifiée
2 0,0031 0,016 0,006 3,06 0,0306 vérifiée
1 0,0019 0,010 0,006 3,06 0,0306 vérifiée
RDC 0,0007 0,004 0,004 4,08 0,0408 vérifiée
Tableau V.9déplacements relatifs selon (x-x)
 Sens transversal :
Story UY =δZ[ δ[ ∆- Hauteur 1% he condition
(m) (m) (m) d’étage : he(m) (m)
5 0,0067 0,034 0,006 3,06 0,0306 vérifiée
4 0,0056 0,028 0,006 3,06 0,0306 vérifiée
3 0,0044 0,022 0,006 3,06 0,0306 vérifiée
2 0,0031 0,016 0,007 3,06 0,0306 vérifiée
1 0,0018 0,009 0,005 3,06 0,0306 vérifiée
RDC 0,0007 0,004 0,004 4,08 0,0408 vérifiée
Tableau V.10déplacements relatifs selon (y-y).

D’après les résultats trouve dans les tableaux ci-dessus, On conclut que la condition de l RPA
vis-à-vis des déformations est vérifier La condition est vérifiée.

V.6.2 Déplacement maximal:


On doit vérifier que le déplacement maximal que subit la structure vérifiée la formule suivant:
V
QRST ≤ U = GDDW (Art B.6.5,3/BAEL91)

Avec :
X : la flèche admissible 19,38
X= = 0,039]
Y2 :La hauteur totale du bâtiment (Y2 =19,38 m). 500

104
Chapitre V Vérification aux exigences de RPA.

Détermination de déplacement maximal avec ETABS


• Dans le sens longitudinal x-x

Pour déterminer les valeurs des déplacements relatifs dans le sens longitudinal par le
logiciel, on suit les étapes suivantes :

Display Show Story Response Plots

Une fenêtre s’affichera et elle doit être remplit comme indiqué sur l’image

Figure 1 : Déplacement max suivant X

• dans le sens transversal y-y


On le détermine de même manière, on remplaçant la direction Ex par Ey, et on relève la
valeur du déplacement

Figure 2 : Déplacement max suivant Y


 Résultats trouvés :

-Déplacement maximal dans le sens x-x

δmax = 0,01 <f = 0,039m

105
Chapitre V Vérification aux exigences de RPA.

-Déplacement maximal dans le sens y-y

δmax =0,01 < f = 0,039m

Les déplacements relatifs de tous les niveaux et dans les deux sens sont inférieure au
déplacement admissible. Condition vérifiée.

V. 7 Vérification de l’effet P-Delta :


L’effet P-Delta est un effet non linéaire (de second ordre) qui se produit dans chaque
structure ou les éléments sont soumis à des charges axiales. Cet effet est étroitement lié à la
valeur de la force axiale appliquée (P) et le déplacement (Delta).
 La valeur de l'effet P-delta dépend de :
-La valeur de la force axiale appliquée.
-La rigidité ou la souplesse de la structure globale.
-La souplesse des éléments de la structure.
En contrôlant la souplesse, la valeur de l'effet P-delta est souvent gérée de telle façon à être
considérée négligeable et donc ignoré dans le calcul.
• Il y’a deux types d’effet P-Delta :
Le grand effet P-∆ : correspondant à la structure prise globalement dans son ensemble.

Le petit effet P-^ : au niveau des éléments de la structure.

Le RPA2003 ne préconise que les effets du 2eme ordre ou les effets P- Delta peuvent être
négligés dans le bâtiment si la condition suivante est satisfaite à tous les niveaux

 Si θ[ ≤ 0.1 : effet P-Delta peut être négligés.


 Si 0.1 ≤θ[ ≤ 0.2 : il faut augmenter les effets de l’action sismique calcules par un
facteur égale 1/ (1- θ[ ).
 Si θ[ >0.2 : Structureest potentiellement instable et doit être redimensionnée.

P[ × ∆[
θ[ = < 0.1
V[ × h[
Avec :
Pk: poids de l'étage «k»
Vk: effort tranchant d’étage «k»
Δk: déplacement relatif du niveau «k» par apport au niveau «k-1»
Hk: hauteur d’étage «k».

106
Chapitre V Vérification aux exigences de RPA.

Sens xx Sens yy
Etages P Pk Hk ∆K(x) Vk(x) θx ∆K(y) Vk(y) θy
(KN) (KN) (m) (m) (KN) (m) (KN)
ET5 3359,34 3359,34 3,06 0,004 346,95 0,01265685 0,006 345,41 0,01906992
ET4 6625,10 3265,76 3,06 0,005 599,53 0,00890065 0,006 584,08 0,01096331
ET3 9890,87 3265,77 3,06 0,006 805,85 0,00794623 0,006 774,23 0,00827076
ET2 13254,55 3363,68 3,06 0,006 963,38 0,00684616 0,007 919,30 0,00837017
ET1 16618,24 3363,69 3,06 0,006 1072,17 0,00615152 0,005 1022,16 0,00537707
RDC 20304,03 3685,79 4,08 0,004 1140,19 0,00316923 0,004 1093,10 0,00330575

Tableau-V.11: Vérification de l’effet P-∆

On constate queθX et θYsont inférieurs à « 0.1». Donc l’effet P-Delta peut être négligé pour le
cas de notre structure.

V. 8 vérification des efforts normaux aux niveaux des poteaux :(RPA 99/version
2003 Art 7.4.3.1).

Dans le but d’éviter ou limiter le risque de rupture fragile sous sollicitations d‘ensemble dues
au séisme,
L’effort normal de compression de calcul est limité par la condition suivante :

bc
V=
de ×fe$g
≤ 0,3(Art 7.1.3.RPA99 / VERSION 2003)

Avec :
Nd : Effort normal de calcul s’exerçant sur une section de béton.
Bc : l’aire (section brute) de la section de béton.
fc28 : la résistance caractéristique du béton.

Sur ETABS :
 Select→by frame section → pot (40x45)
 Display → Show Tables
 Select Cases/ Combos → 8comb RPA(0.8G+E et G + Q ± E)
Fram output → Frame Forces → Column Forces

107
Chapitre V Vérification aux exigences de RPA.

Nd =910,15KN

hiI,iAuiI
V= = 0,20 < 0,3……………….condition vérifiée.
JII×JAI×;A

Conclusion :

Après avoir effectuée toutes les vérifications du RPA, on peut passer au ferraillage des
éléments de la structure.

108
Chapitre VI: ferraillage des éléments structuraux.
VI.1 POTEAUX :
VI.1.1Introduction :

Les poteaux sont des éléments structuraux qui ont pour rôle la transmission des efforts vers la
fondation.
Lescaractéristiquesmécaniquesdesmatériauxutilisésdanslaconceptiondenotrestructuresont
citées dansle tableau suivant :

Béton Acier (TYPE 1 FeE400)


Situation
γb Fc28 (Mpa) fbu (MPa) γs Fe (MPa) σs (MPa)
Durable 1,5 25 14,16 1,15 400 348
Accidentelle 1,15 25 21,73 1 400 400
Tableau VI.1 : caractéristiques mécaniques des matériaux.

VI.1.2 le principe de Ferraillage des poteaux :

Pour le ferraillage des poteaux on adopte deux ferraillages, on aura donc ces deux zones
suivantes :
 Zone 1 : du RDC au deuxième étages, poteaux (40x45)
 Zone 2 : du troisième au cinquième étage, poteaux (35x40)
Un poteau est soumis à un effort normal « N » et à un moment de flexion « M » dans les deux
sens (sens longitudinal et le sens transversal).Donc les poteaux sont sollicités en flexion
composée, puis vérifié a l’ELS.

Les combinaisons considérées pour les calculs sont :


En fonction du type de sollicitations, nous distinguons les combinaisons suivantes :
 Selon BAEL 91 : E.L.U : Situation durable :
1,35 G +1,5 Q…….(pour obtenir les efforts normaux)
 Selon le R.P.A 99 : Situation accidentelle (Art 5.2)
G + Q ± E………….(pour obtenir les moments fléchissant)
0,8 G ± E…………..(pour obtenir les effort tranchant)
Avec :
G : charges permanentes.
Q : charges exploitation non pondéré.
E : action du séisme représente par ces composantes horizontales
 Chacune des trois combinaisons donne une section d’acier. La section finale choisie
correspondra à la maximale des trois valeurs (le cas le plus défavorable).
Les armatures seront calculées sous l’effet des sollicitations suivantes :
• Effort normal maximal « Nmax » et le moment correspondant « Mcor ».
• Effort normal minimal « Nmin » et le moment correspondant « Mcor ».
• Moment fléchissant maximal « Mmax » et l’effort normal correspondant « Ncor ».
Conventions (logiciel ETABS) :
N<0 : compression
N>0 : traction

109
Chapitre VI: ferraillage des éléments structuraux.

VI.1.3 Recommandation du RPA 99/Version 2003 :


a) Armatures longitudinales :

 Les armatures longitudinales doivent être à haute adhérence, droites et sans crochets.
 Les pourcentages d’armatures recommandés par rapport à la section du béton sont :
- Le pourcentage minimal d’armatures est de 0,8 %(b x h) (en zone IIa).
- Le pourcentage maximal en zone de recouvrement est de 6 %(b x h).
- Le pourcentage maximal en zone courante est de 4 %(b × h).

Sectionmin (cm²) Section max (cm²)

Section des Zone de zone courante


zone IIa
poteau [cm²] recouvrement
(40x45) 14,4 108 72
(35x40) 11,2 84 56
Tableau VI.2 : Récapitulatif des sections d’aciers recommandées par RPA.
 Selon le règlement RPA :
• Le diamètre minimal est de 12[mm].
• La longueur minimale de recouvrement Lr= 40 Φ L (en zone IIa).
• La distance entre les barres longitudinales dans une face ne doit pas dépasser 25 cm
(en zone IIa).
• Les jonctions par recouvrement doivent être faites si possible, à l’extérieur des zones
nodales.
b) Armatures transversales At :
 Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l'aide de la formule :
 ƿ 
= (RPA99/2003 : formule7.1)
 

Avec :
At : section d’armature transversale
Vu : effort tranchant de calcul
h1 : hauteur totale de la section brute
fe : contrainte limite élastique de l’acier d’armature transversale fe= 400MPa.
ƿa : est un coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par effort
tranchant.

2.5 λg ≥ 5
ƿa = 3.75 λg< 5
Avec λgest l'élancement géométrique du poteau.


λg =    
Avec :

110
Chapitre VI: ferraillage des éléments structuraux.
A et b, dimensions de la section droite du poteau dans la direction de déformation
considérée.
lf : longueur de flambement du poteau.
L’expression de la longueur de flambement lf est donnée suivant l’article (B.8.3, 3 du
BAEL91/99) :
lf=0.7 l0
l0 : c’est la hauteur du poteau

St : espacement des armatures transversales. La valeur maximale de cet espacement est fixée
comme suit:
 En zone nodale :
St ≤Min (10 Øl, 15cm) en zone IIa
 En zone courante :
S't ≥ 15 Ø1 en zone IIa
Avec Ø1est le diamètre minimal des armatures longitudinales du poteau.

La quantité d'armatures transversales minimale × en % est donnée comme suit:

0.3 % λg≥ 5
0.8 % λg≤ 3

3 ≤ λg≤ 5 interpolé entre les valeurs limites précédentes.

Les cadres et les étriers doivent être fermés par des crochets à 135° ayant une longueur droite
de 10 Øt minimal.

VI.1.4 Méthode de calcul d’armatures longitudinales :


Chaque poteau est soumis à un effort normal N (de compression ou de traction) et à un
moment fléchissant M, ce qui nous conduit à étudier deux cas suivants :
- Section partiellement comprimée (SPC).
- Section entièrement comprimée (SEC).

Calcul du centre de pression : e=

a) Si nous avons un effort de compression et le centre de pression
 
 =  ≥  −  Alors la section est partiellement comprimée

  A s'
b) Si :  = <  −  Il faut vérifier en plus l’inégalité suivante :

-′
 − !"#$ − %
≤ 0,337 − 0,81  .ℎ0 1- (A) N
 d h

Avec:%
= %$ + #$  − momentfictif
h  h 
M f= N u × g = N u  − c + e  = M U + N U  − c  A
2  2 

0,85 f c 28 b
Fbc =
θγ b

γ b = 1,5 et θ = 1 Pour fissuration durable

γ b = 1,15 et θ = 0,85 Pour fissuration accidentelle

111
Chapitre VI: ferraillage des éléments structuraux.
Nu : effort de compression.

As’ As’ As’


G
g
●G +
≡ ≡ ●
Mu
Ast2
As Ast1 Nu e
Nu Mf
SPC
Nu
 Si l’inégalité est vérifiée, alors la section est partiellement comprimée, donc le calcul se
fait comme suit :

 
3 = 45

<  − Si µ b <µ l la section est simplement armé.( SSA)


6
Siµ b >µ l la section est doublement armée. (SDA)
;<
µ l= 0.392 et A89: =
=>?@

µ b< µ l => La section réelle est donnée par : ABC = ABC
− DE
, AB- = 0
µ b> µ l =>∆% = %
− %G
Avec %G : Moment réduit.
;< ∆; ∆;
A89: = + ′ ; A89: =
=>?@ >I ?@ >JI′ "?@

: KB = L = 348 [%OP ]Avec


E

La section réelle d’armature : AB- = AB-
; AB- = AB-

DE

 Si l’inégalité (a) n’est pas vérifiée, la section est entièrement comprimée, il faut donc
vérifier l’inégalité suivante :
-′
#$  − ! ′ " − %
≥ 0.5 −   .ℎ0 1$ (b)

 Si l’inégalité (b) est vérifiée, les armatures sont donc :


 J4JY.Z"
6[  J\\
6
AB-X = 4J- ′ "DE
etAB-0 =
DE
− AB-X

 Si l’inégalité (b) n’est pas vérifiée, la section n’a pas besoin d’armatures inférieures.
 J]\\\
6[
AB-X =  D etAB = 0
E
b cd[′ "de
Y._Z`Xa
6f5 6[
Avec : ^ = [′
Y.gZ`XJ
f
c) Si nous avons un effort de traction et le centre de pression se trouve entre les armatures
lasection est entièrement tendue
hij
La section d’armatures supérieures : ABCX = , P = 0.5ℎ − ! − k$
4J- ′ " DE
h
La section d’armatures inferieures : ABC0 = − ABCX
DE

112
Chapitre VI: ferraillage des éléments structuraux.
VI.1.5 Ferraillage des poteaux :
Les résultats des efforts internes des poteaux pour toutes les combinaisons sont donnés par le
logiciel ETABS et leurs ferraillage se fait par un calcul automatique à l’aide d'un programme
SOCOTEC
Exemple de calcule :
On introduit les caractéristiques de nos matériaux et nos efforts dans logiciel.

Figure VI-1 : caractéristiques et sollicitation de la section

Cliquons sur l’icône Résultats, Puis la fenêtre suivante s’affichera

Figure VI-2 : Affichage des résultats

Les résultats de calcul sont résumés dans les tableaux ci-après :

113
Chapitre VI: ferraillage des éléments structuraux.

 Poteaux longitudinaux sens (X-X) :

Effort A
Section Moment Amin
Nature A′ adoptée
combinaison Sollicitation normale A Ferraillage
(cm2) [kN] [kN.m] (cm2)
(cm2)

Zone I ELU #m\ -1189,22 -2,203 SEC 0 0 14,4


6HA16 +
(40x45) 0,8GEy #mno 207,92 2,512 SEC 0 0 14 ,4 15,14cm²
2HA14
GQEy #-pq -91,16 41,968 SPC 0 1,33 14,4

Zone II ELU #m\ -581,75 -6,819 SEC 0 0 11,2


8HA14 12,31
(35x40) 0,8GMEx #mno 14,8 2,806 SEC 0 0 11,2
cm²
GQMEy #-pq -45,66 29,622 SPC 0 1,41 11,2

Tableau VI.3 :Ferraillage des poteaux à l’ELU dans le Sens longitudinal (x-x).

 Poteaux transversaux sens (Y-Y) :

Section combinaison A
Effort Moment Amin
(cm2) Sollicitation normale Nature Ar A Ferraillage adoptée
[kN] [kN.m] (cm2)
(cm2)

Zone I ELU #m\ -1189,22 -0,282 SEC 0 0 14,4


6HA16 +
(40x45) 0,8GEy #mno 207,92 1,455 SEC 0 0 14,4 15,14cm²
2HA14
GQEx #-pq -374,83 51,23 SEC 0 0 14,4

Zone II ELU #m\ -581,75 -1,726 SEC 0 0 11,2


8HA14 12,31
(35x40) 0,8GEx #mno 14,8 0,387 SEC 0 0 11,2
cm²
GQEx #-pq -102,09 43,732 SPC 0 1,68 11,2

Tableau VI.4 :Ferraillage des poteaux à l’ELU dans le Sens transversal (y-y).

Remarque :
• Les sections d’armatures trouvées sont inférieures à celles exigées par le RPA donc les
poteaux seront ferraillés avec les sections minimales réglementaires (Amin).
• On remarque que Socote nous donne une valeur de 0cm² pour la section d’armature
supérieure et inferieur ce qui nous permet de conclure que le béton seul suffit pour
équilibreles efforts dans les poteaux,on n’a pas besoin d’armature.

114
Chapitre VI: ferraillage des éléments structuraux.
Sections des poteaux Amin Aadoptée Ferraillage
(cm2) (cm2) (cm2)

(40 x 45) 14,4 15,14 6HA16 +2HA14

(35 x 40) 11,2 12,31 8HA14

Tableau VI.5: Ferraillage des poteaux suivant les deux sens.

 Longueur de recouvrement
La longueur maximale de recouvrement des armatures longitudinales.
sq = 40 Ømno
t = 40 x 1.4 = 56[ !w]

VI.1.6 Vérification à l’ELU :


VI.1.6.1Calcul des armatures transversal :
Les armatures transversales sont disposées de manière empêchée tout mouvement des
aciers longitudinaux vers les parois du poteau et de reprendre les efforts tranchant sollicitant
les poteaux au cisaillement.

a) Diamètre des aciers :


D’après le BAEL91 le diamètre des armatures transversales est au moins égal à la valeur
normalisée la plus proche du tiers du diamètre des armatures longitudinales.
X z{|
Øx = Ø =}~|} € .~~ [ zz]Soit ∅ = 8mm
_ y
Avec :
∅L : Diamètre maximale des armatures longitudinales.
Nous adoptons des cadres de section : At = 2,01 [cm2] = 4HA8

b) Espacement des armatures (Art 7.4.2, 2 RPA99 V 2003) :


Selon le RPA, la valeur maximale de l’espacement St des armatures transversales est fixée
comme suit :
 En zone nodale : S9 ≤ Min‡10ˆŠ‹Œ ‰ , 15cmŽ = 14cm Soit: ‘’ = }“[”Š]
Š‹Œ
 En zone courante : S9 ≤ 15ˆ‰ = 15x 1,4 = 21cmSoit: ‘’ =15[cm]

c) Longueur de recouvrement (Art 7.5.2.1 RPA99 V 2003) :


La Longueur de recouvrement en zone IIa est :

Lr=40Øm\
G =40x1.6= 64[cm]

c) Longueur d’ancrage (Art A.6.1.23 BAEL91) :

Øi:–
L= s
—˜@™
ft 28 = 0,6 + 0,06 fc 28
ѰB =1,5 Pour les aciers à haute adhérence.
šB$ = 0.6Ψ²ft 28 = 0.6×1.5²×2.1 =2.835 [MPa]

115
Chapitre VI: ferraillage des éléments structuraux.

• Pour les HA 14 :
X.—\—YY
Ls= = 49.38[!w]On prend :Ls= 50[cm]
—\0.g_Z
• Pour les HA16 :
X.œ\—YY
Ls= = 56.44[!w]On prend :Ls=60[cm]
—\0.g_Z

e)Vérification de la quantité d’armatures (Art 7.4.2, 2 RPA99 V 2003) :

Selon le RPA Les armatures transversales sont disposées de manière à empêcher tout
mouvement des aciers longitudinaux. Elles sont calculées à l’aide de la formule suivante :

At ρ1 ⋅ Tu
= (Art 7.4.2.2RPA99/V2003)
S t h1 ⋅ f e

Si λg ≥ 5……………………Atmin =0,3% St .b1


Si λg ≤ 3……………………Atmin =0,8 % St .b1
Si 3 <λg ≤ 5………………...interpoler entre les deux valeurs précédentes
Avec b1 : Dimension de la section droite du poteau dans la direction considère.
‰Ÿ
λg : Elancement géométrique du poteau : ž =
 
lf : longueur de flambement du poteau. ‰Ÿ = “, ¡ ‰“
Pour le poteau le plus défavorable celui de RDC:

Lf = 0.7x4.08=2.856
¢ ¢< 0.gZœ
λg= £< = ¤
=
Y.—
= 7.14→ λg=7.14 > 5

 En zone nodale :
Amin = 0,003xbxSt= 0,003x40x10 = 1,2[cm2]

 En zone courante :
Amin = 0,003xbxSt= 0,003x40x15 = 1,8 [cm2]
Donc :

Amin=1.2 [cm2] <At=2.01[cm2]………………Condition vérifiée.

Amin=1,8 [cm2] <At=2.01 [cm2]……………Condition vérifiée.

f) Vérification de l’effort tranchant (Art 7.4.3, 2 RPA99) :

La contrainte de cisaillement conventionnelle de calcul dans le béton sous la combinaison


sismique doit être inférieure ou égale à la valeur limite suivante :

¥¦
τu= ≤ š$ = ƿ × 1-0g
§ \4

116
Chapitre VI: ferraillage des éléments structuraux.
ƿ =0,075 si λg ≥ 5
0,04 si λg ≤ 5

Calcule de λg :

En remplace dans les loins precedents on trouve :

Poteaux (35x40) (40x45)


λg 6,12 7,14
ƿ 0,075 0,075

Alors : š$ = ƿ × 1-0g = 0.075 × 25 = 1.875[%¨P]

 Poteaux (40x45) :
À partir d’ETABS on tire les valeurs des efforts tranchant:

• Sens X-X : V2max = 34,91


• Sens Y-Y : V3max = 27,74
_—,©X
Sens X-X: š$ =
Y.—\Y.—_
× 10J_ = 0.203[%¨P]<š$ = 1.875[%¨P] Condition vérifiée

0`,`—
Sens Y-Y:š$ =
Y.—\Y.—_
× 10J_ = 0.161[%¨P]<š$ = 1.875[%¨P] Condition vérifiée

 Poteaux (35x40) :
_X,__
SensX-X:š$ =
Y._Z\Y._g
× 10J_ = 0.236[%¨P]<š$ = 1.875[%¨P] Condition vérifiée

0Y,XX
SensY-Y:š$ =
Y._Z\Y._g
× 10J_ = 0.151[%¨P]<š$ = 1.875[%¨P] Condition vérifiée

VI.1.7 Vérification à l’ELS :


a)Condition de non fragilité :
La section d’armatures doit vérifier la condition suivante :

Y.0_ i
5¬ i i 4 «E JY.—ZZ4
A4pªCé« ≥ Amno =

« JY.XgZ4
E
Avec :
Ns : Effort de compression à L’ELS
Ms : Moment fléchissant à l’ELS
B
es=
B
d : hauteur utile

Les résultats sont résumés dans lestableaux ci- dessous :

117
Chapitre VI: ferraillage des éléments structuraux.
Section combinaison A
Effort Moment Amin
(cm2)
normaleN %-pq es adoptée
[kN] [kN.m] (cm2)
(m)
(cm2)
Zone I ELS 15,14
-863.14 -1.554 0.002 4.48
(40 × 45) ELS 15,14
-138.96 -0.243 0.002 4.49
ELS 15,14
-468.84 11.589 0.024 4.49
Zone II ELS 12,31
-422.42 -4.832 0.011 3.41
(35 × 40) ELS 12,31
-18.48 -0.452 0.024 3.42
ELS 12,31
-87.4 11.761 0.134 3.45
Tableau VI.6 : Vérifications de la Condition de non fragilitédans le sens (x-x).

Section combinaison Effort Moment A


Amin
(cm2) es
normaleN %-pq
adoptée
[kN] [kN.m] (m) (cm2)
(cm2)
Zone I ELS 15,14
-863.14 -0.203 0.0002 5.71
(40 × 45) ELS 15,14
-138.96 0.274 0.001 5.71
ELS 15,14
-447.48 15.098 0.033 5.72
Zone II ELS 12,31
-422.42 -1.24 0.003 4.48
(35 × 40) ELS 12,31
-18.48 1.294 0.070 4.51
ELS 12,31
-111.93 22.909 0.204 4.56
Tableau VI.7 : Vérifications de la Condition de non fragilité dans le sens (y-y).

Remarque :
D’après les résultats trouvés dans le tableau ci-dessus, on constate que la condition de non
fragilité est vérifiée suivant les deux sens car A4pªCé« ≥ Amno

b) Etat limites d’ouverture de fissures :


La fissuration est considérée comme peu nuisible, donc il n’est pas nécessaire de vérifier la
contrainte dans les aciers.

c)Etat limite de compression du béton :


Les contraintes sont calculées à l’état limite de service sous%B k­#B , on doit déterminer les
contraintes du béton puis les comparer aux contraintes admissibles.

K- ≤ K®- = 0.61-0g = 15 [%¨P]

118
Chapitre VI: ferraillage des éléments structuraux.

Les résultats sont donnés à l’aide du logiciel SOCOTEC et récapitulés dans les tableaux
suivants :

Figure VI-3 : caractéristiques et sollicitation de la section

Cliquons sur l’icône Résultats, Puis la fenêtre suivante s’affichera

Figure VI-4 : Affichage des résultats

119
Chapitre VI: ferraillage des éléments structuraux.
Les résultats sont résumés dans les tableaux ci- dessous :

Section N M nature σbsup σbinf σb σssup σsinf σs obs


(cm2) [kN] [kN.m] [Mpa] [Mpa] [Mpa] [Mpa] [Mpa] [Mpa]
(40x45) Nmax Mcor SEC 4.45 4.26 66.6 64.1 Cv
-863,14 -1,554 15
Nmin Mcor SEC 0.72 0.69 10.7 10.3 Cv
-138,96 -0,243 400
Ncor M2 SEC 3.06 1.67 44.7 26.3 Cv
-468,84 -11,589

(35x40) Nmax Mcor SEC 3.17 2.32 46.7 35.6 Cv


-422,42 -4,832 15
Nmin Mcor SEC 0.16 0.08 2.32 1.28 400 Cv
-18,48 -0,452
Ncor M2 cor SPC 1.74 0 23.6 -10.4 Cv
-87,40 -11,761

Tableau VI.8 : vérification des contraintes du béton et de l’acier dans le sens (X-X).

Section N M nature σbsup σbinf σb σssup σsinf σs obs


(cm2) [kN] [kN.m] [Mpa] [Mpa] [Mpa] [Mpa] [Mpa] [Mpa]
(40x45) Nmax Mcor SEC 4.4 4.38 66 65.7 Cv
-863,14 -0,203 15
Nmin Mcor SEC 0.72 0.69 10.8 10.4 Cv
-138,96 0,274 400
Ncor M3 SEC 3.19 1.36 46.4 21.9 Cv
-447,48 -15,098

(35x40) Nmax Mcor SEC 2.85 2.64 42.6 39.8 Cv


-422,42 1,24 15
Nmin Mcor SEC 0.23 0.01 3.28 0.32 400 Cv
-18,48 1,294
Ncor M3 cor SPC 3.38 0 44.1 -48.1 Cv
-111,93 -22,909

Tableau VI.9 : vérification des contraintes du béton et de l’acier dans le sens (Y-Y).

Conclusion :
Les conditions à l’ELS sont vérifiées donc on opte le ferraillage calculé à l’ELU.

120
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux.

VI.2 POUTRES.
VI.2.1 Introduction :
Les poutres sont des éléments non exposée aux intempéries et sollicitées par des moments de
flexion et des efforts tranchants, leur ferraillage sera fait en utilisant les moments les plus
défavorables extraits du logiciel ETABS, en considérant la fissuration comme étant peu
nuisible.
 Les combinaisons de calcul :

Ils seront ferraillés en flexion simple à L’ELU sous les combinaisons de charges les plus
défavorables, et vérifiées à L’ELS, les sollicitations maximales sont déterminées par les
combinaisons suivantes :

• 1.35G+1.5Q…… à l’ELU
• G + Q …………. à l’ELS
• G+Q±E…………RPA99 révisé 2003
• 0.8G± E…………RPA99 révisé 2003

VI.2.2Recommandations du RPA99 sur les armatures longitudinales


(Art.7.5.2.1) :a)Armatures longitudinales :

• Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la


poutre est de 0,5% en toute section.
• Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est de :
-4% en zone courante.
-6% en zone de recouvrement.

Section de Pourcentage Pourcentage maximal [cm2]


poutre minimal Zone de Zone courante
(cm2) Amin=0.5%(b x h) recouvrement Amax=4%(b x h)
[cm2] Amax = 6%(b x h)
p. principale
(25 x 35) 4.375 52.5 35
P .secondaire

Tableau VI.2.1 : Récapitulatif des sections d’aciers recommandées par RPA.

b)Etapes de calcul des armatures longitudinales :

On est en flexion simple, donc la détermination de la section d’armature des poutres se fait en
suivant les étapes suivantes :

Ast= section d’armatures tendues.

Asc = section d’armatures comprimées.



 Calcul du moment réduit : μ =
× ×

121
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux.
, 
Avec :
fbu = (Art BAEL B66).
×ɣ

: Coefficient dépendant de la durée (t) de l'application de combinaisons d’action, il a pour


valeur :
θ = 1 si la durée d’application de l’action considérée est supérieure à 24 heures.
θ = 0,85 si la durée d’application de l’action considérée est inférieure à 1 heure

En résumant dans le tableau suivant Les contraintes admissibles de déformations du béton et


de l’acier :
situation γ f (MPa) f MPa! F# MPa! %& MPa!
σ
Situation 1.5 25 14.2 400 348
durable
Situation 1.15 25 21.73 400 400
accidentelle
Tableau VII.2.2 : Les contraintes admissibles de déformations du béton et de l’acier

 Calcul du moment réduit limite (μ1) :

En comparaison entre la valeur de μet celle de μ1nous mène à deux cas qui sont à étudier :

De notre cas :

μ< μ1section simplement armée(SSA)les armatures comprimées ne sont pas nécessaires


Asc =0

 
Ast = avec σ st =
β× ×σ σ

VI.2.3 Ferraillage des poutres :

Le calcul se fait suivant les combinaisons suivantes : ELU et Accidentelles(RPA), le


ferraillage se fera suivant le moment max extraits du logiciel ETABS, pour chaque
zone(Travées, Appuis) :Les calculs faits et le choix d’armatures sont résumés sous forme de
tableaux.

a)Exemple de calcule:

Poutre principale (25x35)

122
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux.

• Auxtravées :

M tmax=74,697KN.m

'()*+ 01,230×4 5
μ= = 0.193β=0.8915

×, ×- ./  ×66  ×41.

μ<μl=0.392 section simplement armée (SSA). Asc=0


'( )*+ 01,230×4 5
<=> = = 7,29 cm2
?×,×@A .34×66 ×61×4 

• Aux appuis :

Ma max=78,762KN.m
' 0,02×4 5
μ=
×,*)*+ = ×66  ×4,06 0.133β=0.9285
×- ./

μ<μl=0.392 section simplement armée (SSA). Asc=0


' 0,02×4 5
<=> ?×,×@
( )*+
= .3×66 ×1 ×4 = 6,42 cm2
A

b) Le ferraillage est résumé dans les tableaux suivants :

 Ferraillage des poutres principales:


b= 25 cm, h=35cm, d=33cm. Les calculs faits et le choix d’armatures sont résumés sous
forme de tableaux.

Poutre Mtmax Comb μ β As Amin Aadop Choix et


principale (KN.m) (cm2) (cm2) (cm2) nombres
En travée 74,697 E.L.U 0,193 0,8915 7,29 4.375 8.01
3HA14 (fil)
+
3HA12 (chap)
Aux appuis -78,762 GQEY 0,133 0,9285 6,42 4.375 8.01 3HA14 (fil)
+
3HA12 (chap)
Tableau VII.2.3 : Ferraillage des poutres principales aux appuis eten travées.

 Ferraillage des poutres secondaires :


Poutre Mtmax Comb μ β As Amin Aadop Choix et
secondaire (KN.m) (cm2) (cm2) (cm2) nombres
En travée 40,139 E.L.U 0,104 0,945 3,69 4.375 4.62 3HA14 (fil)

Aux appuis -67,165 GQEX 0,114 0,939 5,42 4.375 8.01


3HA14 (fil)
+
3HA12 (chap)
Tableau VII.2.4 : Ferraillage des poutres secondaires aux appuiseten travées.

123
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux.
VI.2.4Calcul d’armatures transversales (Art. A.7.2.2 / BAEL 91):

Le diamètre des armatures transversales est donné par:Φt = min {h/35, b/10, Φl}.

h : hauteur totale d’élément (h=35cm).

Φl: diamètre maximal d’armatures longitudinales.

b : Largeur d’élément (b=25cm).

Φt = min {10mm, 25mm, 14mm}= 10mm

Nous adopterons Cadre + Etrier : 4HA8 = 2.01cm².

 Calcul d’espacements (Art .A.6.1.24 /BAEL91) :

Les espacements entre les plans successifs des armatures transversales doivent satisfaire la
condition: St = min {0,9d,40cm}

St = min {29.7cm,40cm}= 29.7 [cm]

Nous prendrons St =25cm.

le RPA version 2003 (Art 7.5 - 2) L'espacement doit vérifier :

• Sur appuis (Zone nodale): St≤min(h/4 ;12Φ ;30)=min(8.75 ; 14.4 ;30)=8,75

Soit St=8 [cm]

• En travée (Zone courante) : St≤h/2 →St≤17.5cm

SoitSt=15 [cm]

 Délimitation de la zone nodale :

h 
H’= max  e , b1 , h1 ,60cm 
6 

Et L’= 2h L’ H’
h
h : Hauteur de la poutre. Poutre
b1 et h1 : Dimensions du poteau.
Poteau

he : Hauteur entre nus des poteaux (hauteur d’étage)

On aura : Figure VI.2.1: délimitation de la zone nodale

- Poteau RDC/2eme étages : H’= max {68 ; 40 ; 45 ; 60cm} = 68cm

- Poteau 3/5eme étages :H’= max {51 ; 35 ; 40 ; 60cm} = 60cm


124
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux.
L’= 2×35 = 70 cm : poutre principales.

L’= 2×35 = 70 cm : poutre secondaires.

NB : Le cadre d’armature transversale doit être disposé à 5cm au plus du nu d’appui.

 Encrage des barres (Art .A.6.1.23 /BAEL91) :

φ × fe 1,4 x 400
Ls = = = 49.38 [cm]. Avec : τ su = 0,6 x1,5 2.2,1 = 2,835[ MPa ]
4 × τs 4 x 2,835
L’épaisseur dans laquelle seront ancrées les barres est insuffisante.
Le BAEL propose de munir les barres d’un crochet normal de longueur d’encombrement dont
la longueur d’ancrage est fixée à :

0.4. Ls(Art A.6.253 /BAEL91)

lc= 0,4 x l s= 0,4 x 49.38 cm = 19.75cm


Soit :lc= 20cm.

VI.2.5 Vérifications à l’ELU:

a) Condition de non fragilité: BAEL (Art A-4-2-1) :

Il faut vérifier : Ast>Amin= 0,23 b d ft28 / fe

Amin = 0,23x25x33x2,1/400 = 0.996 [cm2]

• Poutres principales:

- En travée :At =8.01 [cm2] ≥ Amin= 0.996[cm2] ……………… Condition vérifiée.

- Aux appuis : Aa=8.01 [cm2] ≥ Amin = 0.996[cm2] ……………… Condition vérifiée.

• poutres secondaires :
- En travée :At= 4.62[cm2] ≥ Amin= 0.996[cm2]……………… Condition vérifiée.
- Aux appuis :Aa =8.01[cm2] ≥ Amin= 0.996[cm2] ……………….Condition vérifiée.

b) Vérification de la contrainte d’adhérence et d’entraînement: (Art : 6.1.3/BAEL91) :

Il faut vérifier :τse< τ se

Avec : τ se= Ψ ft28 = 1.5x2.1 = 3,15 [MPa].

τse=Vu / 0,9d∑ui et∑ CD E. F. G


• poutres principales : 3HA14

A partir de l’ETABS : V2max = Vu =97,63 [KN]

125
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux.

∑ui = π×3×14=131.94[mm]

30,26∗4 I
τse= ,3∗66 ∗464.31 2,49[Mpa] < τ se =3,15[MPa]……… Condition vérifiée.

• poutres secondaires : 3HA14

A partir de l’ETABS : V2max= Vu =77,57 [KN]

∑ui =3×π×14=131.94 [mm]

00,0∗4 I
τse= =1,97 [MPa]< τ se =3,15[MPa]…………Condition vérifiée.
,3∗66 ∗464.31

Donc il n’y a aucun risque d’entraînement des barres.

c) Vérification d’efforts tranchants (Art : 5.1.2.1/BAEL91) :


Il faut vérifier que : PQ ≤ P̅Q

τ u=TUE V .-/W ; 5[\]^ 3,33 [MPa]


X.
τ_ ` avec :T = effort tranchant max a L’ELU
×a!

97,63×103
PP :Tu =97,63 [KN]…..………τ 250×330!= 1,18 < τ u....... Condition vérifiée.

77,57×103
PS : Tu=77,57[KN]……… ..…τ 250×330!= 0,94< τ u…… Condition vérifiée.

d) Influence de l’effort tranchant sur les armatures longitudinales (Art.5-1-3-


13/BAEL91) :

Lorsque la valeur absolue du moment fléchissant de calcul vis-à-vis de l’état ultime Mu est
inférieur à 0.9Vt on doit prolonger au-delà de bord de l’appareil d’appui (coté travée)et y
ancrer une section d’armatures suffisante pour équilibrer un effort :

1,15 M 1,15 78,762


Aa ≥ (Tu + U ) p. principales : (97,63 + ) = 1,04 [cm2]
fe 0,9.d 400 0,9.0.33

Aa = 8,01cm2> 1,04cm2……………. Condition vérifiée.

1,15 67,165
p. secondaires : (77,57 + ) = 0,87 [cm2].
400 0,9.0,33

Aa = 8,01 [cm2]> 0,87 [cm2]…………Condition vérifiée.

e) Influence de l’effort tranchant sur le béton auxappuis:


f
Tu ≤ 0,4x0, 9.b.d. c 28 (Art : 5.1.3.21/BAEL91)
γS

126
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux.

f c 28
• p. principales :Tu = 97,63KN ≤ 0,4x0, 9.b.d. =495 [KN]……….CV
γS
f c 28
• p. secondaires :Tu = 77,57KN ≤ 0,4x0, 9.b.d. =495[KN ]………….CV
γS

VI.2.6Vérifications à l’ELS :

Les états limites de services sont définis compte tenue des exploitations et de la durabilité de
la construction .Les vérifications qui leurs sont relatives :
a) Etat limite d’ouverture des fissures :

La fissuration dans le cas des poutres étant considéré peu nuisible, alors cette
vérification n’est pas nécessaire.

b) Etat limite de déformation du béton en compression :


Il faut vérifier la contrainte dans le béton :
f 4 k
 σ  ≤ σ + 0.6f 15MPa ……..Avec ρ4
gh l 
 σst = 348 MPa
Et à partir des tableaux, nous extrairons les valeurs de ß1 et K.
La contrainte dans l’acier est :
M&
σ&
β4 × d × A
A : Armatures adoptées à l’ELU.
Les résultats des vérifications à l’ELS sont donnés dans les tableaux suivants :
- Vérification du ferraillage des poutres principalesà l’ELS :

Nature Mmax Ast ρ1 β1 k1 σs pqr ̅s


̅ ̅t Obs
(kN.m) (cm2) (MPa) (MPa) (MPa)
Travée 16,072 8.01 0.97 0.862 21.23 70,54 3,32 15 CV
Appuis -26,284 8.01 0.97 0.862 21.23 155,36 7,32 15 CV

- Vérification du ferraillage des poutres secondaires à l’ELS :

Nature Mmax Ast (cm2) ρ1 β1 k1 σs pqr ̅s


̅ ̅tObs
(kN.m) (MPa) (MPa) (MPa)
Travée 18,719 4.62 0.56 0.888 29.64 138,27 4,66 15 CV
Appuis -33,026 8.01 0.97 0.862 21.23 144,94 6,83 15 CV

c) Etat limite de déformation :

La flèche développée au niveau de la poutre doit rester suffisamment petite par rapport à la
flèche admissible pour ne pas nuire à l’aspect et l’utilisation de la construction.

127
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux.

• On fait le calcul pour la plus grande travée dans les deux sens.

VI.2.7 -Vérification de la flèche : (Art 6.5.2 BAEL 91 modifier 99).

a)Sens de la poutre principale :


vwxy 6
̅
u= = = 0.76cm
 

La flèche retirée par ETABS :est f=0,187 cm

̅ 0.76cm
f= 0,187cm< u = Condition vérifiée.

b) Sens de la poutre secondaire :


vwxy 66
̅
u= = = 0.67cm
 

La flèche retirée par ETABS est : f=0,190cm

̅ 0.67cm
f=0.190cm< u = Condition vérifie.

128
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux

VI.3 VOILES :
VI.3.1 Introduction :

Le voile est un élément structural de contreventement soumis à des forces verticales et


horizontales. Donc, le ferraillage des voiles consiste à déterminer les armatures en flexion
composée, sous l’action des sollicitations verticales dues aux charges permanentes (G) et aux
surcharges d’exploitation (Q), ainsi que sous l’action des sollicitations horizontales dues aux
séismes.
Les voiles seront calculés en flexion composée et au cisaillement à l’aide de la méthode des
contraintes, leurferraillage est composé de :

• Armatures verticales.
• Armatures horizontales.
• Armatures transversales.

VI.3.2 Comportement d’un voile :

Un voile est considéré comme une console encastrée à sa base, il y a deux types de voiles
ayant un comportement différent :

• Voile élancé : ࢒ > 1.5

• Voile court : <1.5

Dans le but de faciliter la réalisation et alléger les calculs, nous allons ferrailler par zone, car
on a constaté qu’il est possible d’adopté le même type de ferraillage pour un certain nombre
de niveaux. Les zones sont définit comme suit :
• Zone I : RDC et 2éme étages.
• Zone II : 3, 4et 5ème étages.
VI.3.3Les combinaisons des actions :

Les combinaisons d’actions sismiques et celle due aux charges verticales à prendre sont
données ci- dessous :

1.35 G + 1.5 Q à l’ELU


B A E L 91
G+Q à l’ELS

0.8G ±E
RPA 99 / version 2003
G + Q ±ࡱ

VI.3.4 Exposer de la méthode de calcul :


La méthode utilisée pour ferrailler les voiles, est la méthode de la RDM. Cette méthode se fait
pour une bande de largeur d.
La méthode consiste à déterminer le diagramme des contraintes à partir des sollicitations les
plus défavorables (N, M) en utilisant les formules suivantes :

129
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux

ே ெ×௏
ߪ௠௔௫ = +
஻ ூ

ே ெ×௏ ᇲ
ߪ௠௔௫ = +
஻ ூ

Avec B : section du béton

I : moment d’inertie
௅ೡ೚೔೗೐
V et V’ : bras de levier V =V’=

Le découpage du diagramme des contraintes en bandes de largeur (d) est données par :
௛ ଶ
d ≤ min ቀ ଶ೐ ; ଷ ‫ܮ‬௖ ቁ

Avec :

ℎ௘ = hauteur entre nus de planches du voile considère ;


ఙ೘ೌೣ
Lc : la longueur de la zone comprimée : Lc =
ఙ೘ೌೣ ାఙ೘೔೙
×‫ܮ‬

Lt : la longueur de la zone tendue : Lt= L - Lc

En fonction des contraintes agissant sur le voile, trois cas peuvent se présenter :

 Section entièrement comprimé (S.E.C).


 Section partiellement comprimé (S.P.C).
 Section entièrement tendue (S.E.T).
Les efforts normaux dans les différentes sections sont donnés en fonction des diagrammes des
contraintes obtenues :
• Section entièrement comprimée :(S.E.C)
ఙ೘ೌೣ ାఙభ
Ni = ×݀×݁

ఙభ ାఙమ
Ni+1 = ×d × e

Avec e : épaisseur du voile.

Figure VI-1 : Diagramme d’une section entièrement comprimée.

130
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux

• Section partiellement comprimée :(S.P.C)


ఙ೘ೌೣ ାఙభ
Ni = ×݀×݁

ఙ೔
Ni+1 = (Lt– d)× e

ఙౣ౟౤(ಽ೟ష೏)
Avec : σ1=
௅೟

Figure VI-2 : Diagramme d’une section partiellement comprimée

• Section entièrement tendue :(S.E.T)


ఙ೘ೌೣ ାఙభ
Ni = ×݀×݁

ఙభ ାఙమ
Ni+1 = ଶ
×d × e

Figure VI-3 : Diagramme d’une section entièrement tendus.

NB : Dans notre cas on aura que des sections partiellement comprime.


VI.3.5 Armatures minimales :
a) Compression simple :

Amin ≥ 4 cm2/ml (Art A.8.1 ; 21 BAEL91 modifiés99)



0.2% ≤ At= ೘೔೙ ≤ 0.5 %

b) Traction simple :
஻௙
Amin ≥ max ቄ ௙௘೟మఴ ; 0.2%‫ܤ‬ቅ
Avec B : section du béton tendue → B = d × e

131
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux

Le pourcentage minimum des armatures verticales de la zone tendue doit rester au moins égale
à 0,2 % de la section horizontale du béton tendu.

VI.3.6Calcul des sections d’armatures verticales :

a)Section entièrement comprimée :SEC


ே ା஻×௙
Av= భ ೎మఴ
×d×e

B : section du voile
ߪ௦ଶ : Contrainte de l’acier à 2‰ = 348 MPa

b) Section partiellement comprimée :SPC


ࡺ૚
Av=
࢙࣌૚૙
ߪ௦ଵ଴ : Contrainte de l’acier = 348 MPa

c) Section entièrement tendue : SET


ࡺ૚
Av=
࢙࣌૛
ߪ௦ଶ : Contrainte de l’acier à 2‰ = 348 MPa

VI.3.7 Armatures horizontales :


Les armatures horizontales doivent être munies des crochets à 135º ayant une longueur
de10∅et disposées de manière à ce qu’elles servent de cadres aux armatures verticales.

• D’après le BAEL :
஺ೇ
AH = ସ
Avec : AH : section d’armatures horizontales

AV : section d’armatures vertical.

Les barres horizontales doivent être disposées vers l’extérieur.

VI.3.8 Armatures transversales :

Les armatures transversales sont perpendiculaires aux faces des refends.


Elles retiennent les deux nappes d’armatures verticales, ce sont généralement des épingles
dont le rôle est d’empêcher le flambement des aciers verticaux sous l’action de la
compression d’après l’article (7.7.4, 3 du RPA99 révise 2003).
Les deux nappes d’armatures verticales doivent être reliées au moins par (04) épingles au
mètre carré.

VI.3.9 Armatures de coutures :

Le long des joints de reprise de coulage, l’effort tranchant doit être repris par les aciers de
coutures dont la section est donnée par la formule :

A vj= 1.1௙

132
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux

Avec : T = 1.4 × Vu
Vu : Effort tranchant calculé au niveau considéré
Cette quantité doit s’ajouter à la section d’acier tendue nécessaire pour équilibrer les efforts
de traction dus au moment de renversement.
a) Espacement :

D’après l’Art 7.7.4, 3 du RPA révisé 2003, l’espacement des barres horizontales et verticales
doit être inférieur à la plus petite des deux valeurs suivantes :
St ≤ 1.5 × e, et aussi St ≤ 30cm

St ≤ min ሼ30 ܿ݉ , 30ܿ݉ሽ St ≤ 30 cm

Avec: e = épaisseur du voile



A chaque extrémité du voile l’espacement des barres doit être réduit de moitié sur de la
ଵ଴
longueur du voile, cet espacement d’extrémité doit être au plus égale à 15 cm.

b) Longueur de recouvrement :

Elles doivent être égales à :


• 40∅ pour les barres situées dans les zones tenduesoù le renversement du signe des
efforts estpossible.
• 20∅ pour les barres situées dans les zones comprimées sous l’action de toutes les
combinaisons possibles de charges.

c) Diamètre maximal:

Le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles ne devrait pas dépasser ଵ଴De
l’épaisseur du voile.

Figure.VII.3.1: Disposition des armatures verticales dans les voiles.

d) Les potelets :
Il est possible de concentrer des armatures de traction à l’extrémité du voile pour
formerun potelet.

La section totale d’armatures verticales de la zone tendue doit être au moins égale à
0,2 ℅ de la section horizontale du béton tendu qui est l’équivalent au moins à 4 HA10
(RPA 99). Les barres verticales doivent être ligaturées avec des cadres horizontaux dont
l’espacement ne doit pas dépasser l’épaisseur du voile.

133
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux

VI.3.10) Vérification l’ELS

a) Contrainte limite de béton.

Pour cet état, on considère :



Nser= G+Qߪ௕ = ஻ାଵହ×஺ ≤ ߪ௕

ߪ௕ = 0.6 × ݂௖ଶ଼ = 15 MPa

a) Contraintes limites de cisaillement : (Art 7.7.2 RPA 99/Version2003) :


࣎࢈ ≤ ߬௕ =0.2݂௖ଶ଼ Avec : ࣎࢈ = 0.2fc28 = 0.2 × 25 = 5MPa

߬௕ = avec : T=1.4 × Tu, calcul
௘×ௗ

e : Epaisseur du voile
݀ : Hauteur utile (d= 0.9 h)
ℎ : Hauteur totale de la section brute
ܶ௨ : Effort tranchant dans le niveau considère.

b) Contrainte limite de cisaillement (Art A.5.1.21 BAEL91 modifiées 99) :



࢛࣎ ≤ ߬௨ Avec : ࢛࣎ = ࢋ×ࢊ

߬௨ : Contrainte de cisaillement
௙೎మఴ
߬௨ : Min (0.15 ; 4MPa) Fissuration est peu préjudiciable.
ఊ್

VI.3.11) Exemple de calcul :

Soit à calculer le ferraillage d’un voiletransversalesVT1= 2.20m sur la zone 1

a) Caractéristiques géométriques :
L = 2.20m e = 0.2 m B = 0.44 m2
௘×௟య ௟
I=
ଵଶ
= 0.177m4V = V’ = ଶ = 1.1m

b) Sollicitations de calcul :
On calcul les effets agissant sur le voile considéré pour tous les étages de la zone et on tire
l’effet le plus défavorable pour calculer le ferraillage que l’on adoptera pour tous les étages de
la zone. Les contraintes les plus défavorables sont données par ETABS :

ો ‫= ܠ܉ܕ‬3007.76KN / m2

ો ‫ = ܖܑܕ‬-5155.11 KN / m2

→La section est partiellement comprimée(SPC)

• Largeurde la zone comprimée :

134
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux

ఙ೘ೌೣ
Lc= ఙ ×‫ܮ‬
೘ೌೣ ାఙ೘೔೙

ଷ଴଴଻.଻଺
Lc = × 2.20 = 0.81m
(ଷ଴଴଻.଻଺ାହଵହହ.ଵଵ)

• Largeur de la zone tendue :


Lt= L – Lc = 2.20– 0.81 =1.39 m

• Calcul de la longueur (d) :


Le découpage de diagramme est en deux bandes de longueur (d)
௛ ଶ
En prend : d ≤ min ቀ ଶ೐ ; ݈௖ ቁ

d= 0.54 m

- bande 1 de longueur d1= 0,54m (bande extrême)


- bande 2 de longueur d2=Lt-d1= 0.85m (bande centrale)

c) Détermination de N :
Pour la Zone tendue :
ఙ೘೔೙ ఙభ
=
௅೟ (௅೟ ିௗ)

ఙ೘೔೙ ×(௅೟ ିௗ)


ߪଵ =
௅೟
ቄσ1 = 3152.41 KNൗm2 ቅ

ఙ೘೔೙ ାఙభ ହଵହହ.ଵଵାଷଵହଶ.ସଵ


N1 = ×d×e= × 0.54× 0.20=448.606KN
ଶ ଶ

ఙ ଷଵହଶ.ସଵ
N2 = భ× d × e = × 0.54× 0.20 =170.230 KN
ଶ ଶ

d) Calcul des armatures verticales :


1erebande :
ேభ ସସ଼.଺଴଺
Av1 = = =12.89cm2
ఙೞ ଷସ଼×ଵ଴షభ

2èmebande :
୒మ ଵ଻଴.ଶଷ଴
Av2= = ଷସ଼×ଵ଴షభ = 4.89cm2<Amin = 5.67cm2. en prend Av2=5.67cm2
஢౩

e) Armatures minimales (BAEL 91 Modifiée 99) :


ௗ×௘×௙
Amin ≥ max ቄ ௙௘ ೟మఴ ; 0.2%‫ܤ‬ቅ

Tel que : B = d x e
ହସ × ଶ଴ × ଶ.ଵ
Amin= max ቄ ; 0.002 × 54 × 20ቅ
ସ଴଴

135
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux

Amin = max ሼ5.67; 2.16ሽ = 5.67cm2

f) Les armatures de couture :


ଵ.ସ × ୚ ଵ.ସ × ଶ଻ସ.ହଶ
A vj= 1.1× ௙೐
=1.1× −1 =10.57cm2
ସ଴଴×10
g) Sections d’armatures totales :
୅ ୴୨ ଵ଴.ହ଻
A1= Av1+ = (12.89 + )= 15.53cm2 / bande
ସ ସ

୅ ୴୨ ଵ଴.ହ଻
A2= Av2 + = (5.67+ ) = 8.31cm2/ bande
ସ ସ

h) Ferraillage adopté :

A1= 15.53 cm2 / bande

On adopte: 2× 6HA14 =18.46cm2→avec : St = 10cm

A2 = 8.31cm2/ bande

On adopte: 2 × 3HA14 =9.24cm2 →avec : St = 17cm

i) Armatures horizontales :
 D’après le RPA : AH ≥0.15%B =0.0015 × 220 × 20=6.6cm2
On prend : AH =7 cm2

Amin (h) = Max ቄ ೡ ; 0.0015‫ܤ‬ቅ

Amin (h) = 7cm2

Soit : 2 × 5HA10 = 7.84 cm2 / 1m de hauteur ; avecSH = 20 cm

j) Armatures transversales (Art.7.7.4.3, RPA99/ version 2003) :


Les deux nappes d’armatures doivent être reliées au minimum par (04) épingle au mètre
carré.

On adopte 4HA8 (2,01 cm2) par m2

k) Vérification des espacements :


L’espacement des barres horizontales et verticales doit satisfaire :

St ≤ min ሼ1.5 ݁ , 30 ܿ݉ሽ = 30 cm Condition vérifiée.

l) Vérification des contraintes de cisaillement :

• Selon le RPA 2003 :


Ͳ ଵ.ସ×ଶ଻ସ.ହଶ×ଵ଴య
߬௕ = = =0.97MPa
௘ ×ௗ ଶ଴଴× ଴.ଽ ×ଶଶ଴଴

߬௕ = 0.97MPa

߬௕ = 0.2 × ݂௖ଶ଼ = 5 MPa

136
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux

߬௕ = 0.97MPa ≤ ߬௕ = 0.2 × ݂௖ଶ଼ = 5 MPa…………Condition vérifiée

• D’après le BAEL 91 :
௏ ૛ૠ૝.૞૛×૚૙૜
࢛࣎ = = = 0.69MPa
ࢋ×ࢊ ૛૙૙×૙.ૢ∗૛૛૙૙

߬௨ = 0.69MPa
௙೎మఱ ଶହ
߬௨ = min ቄ0.15 ; 4 ‫ܽܲܯ‬ቅ =ቄ0.15 ; 4 ‫ܽܲܯ‬ቅ =2.5 MPa(Fissuration préjudiciable)
ఊ್ ଵ.ହ

߬௨ = 0.69MPa ≤ ߬௨ = 2.5 MPa…………………Condition vérifiée

’ELS :
m) Vérification à l’
ேೞ ହ଼ଷ.଺ଵ×ଵ଴య
ߪ௕௖ = = = 0.90MPa
஻ାଵହ ஺ೡ ଶ଴଴×ଶଶ଴଴ାଵହ ×ଵ଼.ଶଵ × ଵ଴మ

ߪ௕௖ = 0.90MPa ≤ ߪ௕௖ = 15 MPa ………………………………………....Condition vérifiée

Les résultats de calcul des sont illustrés dans les tableaux suivants :

137
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux

Voiles transversales VT1


zone I zone II
L (m) 2.20 2.20
he (m) 3.06 3.06
caractéristiques ep (m) 0,20 0,20
géométriques B (m2) 0,44 0,44
4
I (m ) 0177 0.177
V (m) 1.10 1.10
Caractéristiques ft28 (MPa) 2,10 2.10
mécaniques des fe (MPa) 400 400
matériaux σst (MPa) 347,8 347,8
σ max (KN/m2) 3007.76 610.42
σ min (KN/m2) -5155,11 -1318.01
T (KN) 384,328 202,608
N ser(KN) 583,61 307,24
Nature de la section SPC SPC
Calcul des Lc (m) 0.81 0,70
sollicitations. L t (m) 1.39 1,5
d (m) 0.54 0,47
L t - d (m) 0.85 1,03
σ1 (KN/m2) 3152.41 905,03
Nu1 (KN) 448.606 104,482
Nu2 (KN) 170.230 42,536
Bt.ft28/fe [1] 5.67 4,94
0,002.Bt [2] 2.16 1,88
Amin (cm2)
0.23*B*ft28/fe [3] 1.30 1,14
max ([1] ; [2] ; [3]) [4] 5.67 4,94
Nu1/σst [5] 12.89 3,00
Av1 (cm2)
max ([4] ; [5] ) 12.89 4,94
Nu2/σst [6] 4.89 1,22
Av2 (cm2)
max ([4] ; [6]) 5.67 4,94
2
Calcul des A vj(cm ) 10.57 5,57
armatures. A1 (cm2) 15.53 6,33
Bande1 Choix des barres/nappe 2×6HA14 2×6HA12
sections adoptées/nappe (cm2) 18,46 13,56
2
A2 (cm ) 8.31 6,33
Choix des barres/nappe 2×3HA14 2×3HA12
Bande2 sections adoptées/nappe (cm2) 9,24 6,78
BAEL91 7 7
choix/nappe/ml 2x5HA10 2x5HA10
armatures transversales/m2
RPA99: τ b(max) = 5 MPa 0,97 0,37
Vérification des Cisaillement
BAEL91 : τ (max) = 3.25 MPa 0.69 0,26
contraintes
ELS σbc(max) = 15 MPa 0.90 0.81

Tableau VI.3.1 les résultats de calcul du sens transversal.

138
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux

 Ferraillage des Voiles VL1 :

VL1 zone Zone 1 Zone 2


L (m) 1,00 1,00
e (m) 0,20 0,20
Caractéristiques B (m²) 0,20 0,20
géométriques. hauteur étage (m) 3,06 3,06
hpoutre(m) 0,35 0,35
He 2,71 2,71
σmax (kN/m2) 1649,830 446,700
σmin (kN/m2) -3840,380 -1360,360
Nature de la section SPC SPC
Vu (kN) 68,030 58,710
T (kN) 95,242 82,194
Lt (m) 0,699 0,753
Lc (m) 0,301 0,247
d (m) 0,466 0,502
σ1(KN/m2) 1280,127 453,453
N1 238,785 91,030
N (KN)
Sollicitations de N2 29,848 11,379
calcul Av1[1] 6,86 2,62
max ([1] ;
6,86 5,27
[3])
Av(cm2)
Av2[2] 0,86 0,33
max ([2] ;
4,90 5,27
[3])
Avj(cm2) 2,62 2,26
A1 7,515 5,835
A (cm²)
A2 5,555 5,835
Amin(cm²)[3] 4,90 5,27
Bonde 1 12,06 9,24
Av adopte(cm²)
Bonde 2 8,04 6,16
Bonde 1 2x3HA16 2X3HA14
Choix des barres
Bonde 2 2x2HA16 2x2HA14
Bonde 1 10 10
St(cm)
Ferraillage Bonde 2 10 10
Ah min / Bonde 3,00 3,00
Ah / nappe 3,92 3,92
Choix des barres/Nappe (cm²) 5HA10 5HA10

139
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux

St h 20,00 20,00
Armature transversal 4 Epingles HA8/m2
ζu 0,124 0,107
Vérification des Contrainte
ζb 0,173 0,149
contraintes
Ns 273,24 145,94
ELS
σb 1,026 0,628

 Ferraillage des Voiles VL2 :

VL2 zone Zone 1 Zone 2


L (m) 1,20 1,20
e (m) 0,20 0,20
Caractéristiques B (m²) 0,24 0,24
géométriques. hauteur etage (m) 3,06 3,06
hpoutre(m) 0,35 0,35
He 2,71 2,71
σmax (kN/m2) 1102,860 1769,490
σmin (kN/m2) -4286,030 -2685,680
Nature de la section SPC SPC
Vu (kN) 76,450 54,180
T (kN) 107,030 75,852
Lt(m) 0,954 0,723
Lc(m) 0,246 0,477
d (m) 0,636 0,482
σ1(KN/m2) 1428,677 895,227
N1 363,613 172,692
Sollicitations de N (KN)
N2 45,452 21,587
calcul
Av1[1] 10,45 4,96
max ([1] ; [3]) 10,45 5,06
Av(cm2)
Av2[2] 1,31 0,62
max ([2] ; [3]) 6,68 5,06
Avj(cm2) 2,94 2,09
A1 11,19 5,58
A (cm²)
A2 7,42 5,58
Amin(cm²)[3] 6,68 5,06
Bonde 1 16,08 9,04
Av adopte(cm²)
Bonde 2 8,04 6,16
Ferraillage Choix des barres Bonde 1 2x4HA16 2x4HA12

140
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux

Bonde 2 2X2HA16 2x2HA14


Bonde 1 10 10
St
Bonde 2 10 10
Ah min / Bonde 3,60 3,60
Ah / nappe 7,06 7,06
Choix des barres/Nappe (cm²) 9HA10 9HA10
St h 20,00 20,00
Armature transversal 4 Epingles HA8/m2
ζu 0,139 0,098
Vérification des Contrainte
contraintes ζb 0,194 0,138
Ns 484,89 264,54
ELS
σb 1,583 0,971

 Ferraillage des Voiles VL3 :

VL3 zone Zone 1 Zone 2


L (m) 1,60 1,60
e (m) 0,20 0,20
Caractéristiques B (m²) 0,32 0,32
géométriques. hauteur etage (m) 3,06 3,06
hpoutre(m) 0,35 0,35
He 2,71 2,71
σmax (kN/m2) 1769,490 2551,760
σmin (kN/m2) -3826,220 -3294,030
Nature de la section SPC SPC
Vu (kN) 118,910 70,960
T (kN) 166,474 99,344
Lt(m) 1,094 0,902
Lc(m) 0,506 0,698
Sollicitations de d (m) 0,729 0,601
calcul σ1(KN/m2) 1275,407 1098,010
N1 372,094 263,985
N (KN)
N2 46,512 32,998
Av1[1] 10,70 7,59
max ([1] ; [3]) 10,70 7,59
Av(cm2)
Av2[2] 1,34 0,95
max ([2] ; [3]) 7,66 6,31
Avj(cm2) 4,58 2,73

141
Chapitre VI ferraillage des éléments structuraux

A1 11,85 8,27
A (cm²)
A2 8,81 6,99
Amin(cm²) [3] 7,66 6,31
Bonde 1 12,30 9,04
Av adopte(cm²)
Bonde 2 11,30 11,30
Bonde 1 2x4HA14 2x4HA12
Choix des barres
Bonde 2 2X5HA12 2x5HA12
Bonde 1 10 10
St
Bonde 2 12 12
Ferraillage
Ah min / Bonde 4,80 4,80
Ah / nappe 6,28 6,28
Choix des barres/Nappe (cm²) 8HA10 8HA10
St h 25,00 25,00
Armature transversal 4 Epingles HA8/m2
ζu 0,216 0,129
Vérification des Contrainte
contraintes ζb 0,302 0,180
Ns 418,28 229,75
ELS
σb 1,241 0,649

142
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

VII.1 Introduction :
Une fondation est un organe de transmission des charges provenant de la superstructure au
sol, elle ne peut donc être calculée qu’après l’évaluation des charges de la superstructure et les
caractéristiques du sol.
Dans le cas général, un élément déterminé de la structure peut transmettre à sa fondation :
• Un effort normal : charge verticale centrée dont il convient de connaitre les valeurs
extérieure.
• Une force horizontale : résultante de l'action sismique.
• Un moment qui peut être de grandeur variable qui s'exerce dans des plans différents.
On distingue deux types de fondation selon leurs modes d’exécution et selon la résistance
aux sollicitations extérieures :

- Fondations superficielles : Utilisées pour des sols de bonne capacité portante. Elles sont
réalisées près de la surface, (semelles isolées, semelles filantes et radier).

- Fondations profondes : Elles sont utilisées dans les cas des sols ayant une faible capacité
portante ou dans les cas où le bon sol est assez profond (pieux, puits).
VII.2 Etude géotechnique du sol :
Le choix du type de fondation repose essentiellement sur une étude détaillée du sol qui nous
renseigne sur la capacité portante de ce dernier. Les résultats de cette étude sont :

• La contrainte admissible du sol est σsol = 2 bars à 1m de profondeur.


• Absence de nappe phréatique, donc pas de risque de remontée des eaux.
VII.3 Choix du type de fondation :
Le choix du type de fondation dépend en général de plusieurs paramètres :
 Type d’ouvrage à construire.
 Les caractéristiques du sol.
 La nature et l’homogénéité du bon sol.
 La charge totale transmise au sol.
 La raison économique.
 La facilité de réalisation.

 Stabilité de l’ouvrage.

Pour le cas de notre structure, on adoptera le type de fondation en fonction des résultats de

dimensionnement.

143
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

VII.4 Choix de fondation :


a) Semelles isolées :

Pour le pré dimensionnement, il faut considérer uniquement l’effort normal Nsmax qui est obtenu
à la base de tous les poteaux de RDC.

 sol

On doit vérifier que:

N
s

b B
a

A A

Figure VII.1.Schéma d’une semelle isolée.

Avec:

N : l’effort normal agissant sur la semelle à l'ELS.

S : surface d’appui de la semelle.

σsol : Contrainte admissible du sol.

• Homothétie des dimensions:


 


= =k


=0.88 k=0.88

D’ou : A = K×B


Alors : B ≥ 



• Exemple de calcul :

Nser =863.14 KN ; σsol =0.2MPa

.

B≥ .  = 2,21m B=2.21m

144
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

A = 0.88×2.21 = 1.94m A=1.94m

Conclusion :
L’importance des dimensions des semelles engendre un chevauchement, donc il y a lieu d’opter
pour des semelles filantes.

b) Semelles filantes :
b.1) Semelles filantes sous voiles :
  ! 
 " σ "
σsol ≥ = B≥

Avec :

σ#$% : Capacité portante du sol (σ#$% = 0,2MPa)

B : Largeur de la semelle.

L : longueur de la semelle sous voile.

G, Q : charge et surcharge revenant au voile considéré.

Les résultats de calcul sont résumés dans les tableaux suivants :

 Sens longitudinal :
voile Ns(KN) L(m) B(m) S=BxL (m2)

VL1 517,28 1,00 2,58 2,58

VL2 584,42 1,20 2,43 2,92

VL3 328,11 1,60 1,02 1,63

 Sens transversal :
Voile Ns(KN) L(m) B(m) S=BxL(m2)

VT1 517,28 2,20 1,17 2,57

Tableau VII.1 : Surface des semelles filantes sous voiles selon les deux sens.

La surface des semelles filantes sous les voiles est :

S v =  S i = 7,13 + 2,57 => Sv = 9,7m2

145
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

b.2) Semelles filantes sous poteaux :


1. Hypothèses de calcul :
La semelle infiniment rigide engendre une répartition linéaire des contraintes sur le sol.
Les réactions du sol sont distribuées suivant une droite ou une surface plane telle que le centre
de gravité coïncide avec le point d’application de la résultante des charges agissantes sur la
semelle.
2. Etape de calcul :

• Détermination de la résultante des charges R = N i

• Détermination de la Coordonnée de la résultante des forces : e =


N i × ei +  M i
R
• Détermination de la Distribution (par mètre linéaire) des sollicitations de la semelle :
L
Si : e <  Répartition trapézoïdale.
6

L
Si : e >  Répartition triangulaire.
6

R  6⋅e  R  6⋅ e  R  3⋅ e 
qmin = × 1 −  qmax = × 1 +  q( L / 4 ) = × 1 + 
L  L  L  L  L  L 

On fera le calcul sur le portique transversal (fil de poteaux le plus sollicité).

Les résultats sont résumés dans le tableau suivant :

N=G+Q Ns×ei
Poteaux Ms (KN.m) ei (m)
(KN) (KN.m)

C12 863,14 -1,55 4,8 4143,07

C11 576,22 -3,13 1 576,22

C10 569,31 3,12 -1 -569,31

C9 855,41 1,74 -4,8 -4105,96

Sommes R=2864,08 S= 0,18 / S= 44,02

Tableau VII.2 : résultat des charges vertical de chaque poteau.

3. Détermination de la distribution par mètre linéaire des sollicitations des semelles :

146
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

La charge totale transmise par les poteaux est: R=∑Ni=2864,08KN

e=
N i ⋅ ei +  M i
= 0,015 m
N i

L 9,6
e = 0,015 m < = = 1 .6 m  Répartition trapézoïdale.
6 6

Avec : L : distance entre nus des poteaux.

N s  6 ⋅ e  2864,08  6 × 0,015 
qmin = × 1 − = × 1 −  = 295.54 KN / m
L  L  9,6  9,6 

N s  6 ⋅ e  2864,08  6 × 0,015 
qmax = × 1 + = × 1 +  = 301,13KN / m
L  L  9,6  9,6 

N s  3 ⋅ e  2864,08  3 × 0,015 
q(L ) = × 1 + = × 1 +  = 299,74KN / m
4 L  L  9,6  9,6 

4. Détermination de la largeur de la semelle:

q ( L / 4) 299 ,74
B≥ = = 1, 49 m
σ sol 200

On opte pour : B = 1,50m

On aura : S=B×L=14,16m2

Nous aurons la surface totale des semelles filante: St=Sp +Sv

Sp = S× n

n : Nombre de portique dans le sens considéré.

Sp = (14,16×8) = 113,28m2

St = Sp+ Sv= 113,28+9,7=122,98m2

La surface totale de la structure : Sbât = (22,6 × 9,6) = 226,56m


2

Le rapport de la surface des semelles sur la surface de la structure est :

147
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

St 122,98
= = 0.54
Sbat 226,56

La surface totale des semelles représente 54% de la surface de bâtiment.

Donc : St > 50 % Sbât

Conclusion : Puisque les semelles représentent plus de 50% de la surface totale de bâtiment,
on opte pour un radier général comme fondation de notre bâtiment.

VII.5 Calcul du radier général nervuré:


Un radier est définit comme étant une fondation superficielle travaillant comme un plancher
renversé dont les appuis sont constitués par les poteaux de l’ossature et qui est soumis à la
réaction du sol diminuée du poids propre du radier.
Le radier est :
• Rigide en sous plan horizontale.
• Permet une meilleure répartition de la charge sur le sol de la fondation (répartition linéaire).
• Facilité de coffrage.
• Rapidité d’exécution.
• Semble mieux convenir aux désordres ultérieurs qui peuvent provenir des tassements
éventuels.

VII.5.1 Pré dimensionnement du radier :

La hauteur du radier doit avoir au minimum 25 cm (hmin ≥ 25 cm)


VII.5.1.1 Selon la condition d’épaisseur minimale :

VII.5.1.2 Selon la condition forfaitaire :


a) Sous voiles :
Lmax L
≤ h ≤ max  47,5 ≤ h ≤ 76
8 5
Lmax=380cm
h : épaisseur du radier.
Lmax : Distance maximale entre deux voiles successifs ou poteaux.
D’après ces conditions, nous adopterons une épaisseur du radier de : h = 70cm.

b) Sous poteaux :
 Dalle :
La dalle du radier doit satisfaire la condition suivante :
L max
hd ≥
20

Avec une hauteur minimale de 25cm.

380
hd ≥ = 19 cm Soit : hd = 30cm
20

148
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

 Nervure :
La nervure du radier doit vérifier la condition suivante :

La hauteur :

L max 380
hn ≥ = = 38 cm
10 10

Soit : hn= 70cm

La Largeur :
0.4hn ≤ bn ≤ 0.7hn 28≤ bn ≤ 49

Soit : bn = 45cm

VII.5.1.3 Condition de vérification de la longueur d’élasticité :


+ ,- 0
'( = *
+
≥ '
./ 1 234

Le calcul est effectué en supposant une répartition uniforme des contraintes sur le sol, le radier
est rigide s’il vérifie:

+ 9.
'234  0 '( ⇒ Ce qui conduit à : 6 ≥ 71 '234 8
1 0 9

Avec :

Le : Longueur élastique

K : Module de raideur du sol, rapporté à l’unité de surface

5MPa →Trés mauvais sol


K= 40MPa→ sol moyen

120MPa→Trés bon sol

Dans notre cas on a un sol moyen alors K=40 MPa

I : L’inertie de la section du radier (bonde de 1m)

E : Module de déformation longitudinale déférée : E = 3700 ?fA = 10818.865 MPa


B

L max : Distance maximale entre nus des nervures.

+
6 ≥ 71 4 9, KL8
0 9 4 +L
= L. P02
9

MLKMK,KNO
D’où :

 On prend: h=75 cm

149
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

Conclusion :

D’après les calculs précédents on adopte le dimensionnement suivant :

- Hauteur de nervure ∶ hn = 75cm


- Largeur de la nervure : bn = 45cm
- Hauteur de la dalle : hd = 30cm
- Hauteur de la dalle flottante : hd’=10cm

VII.5.2 Détermination des efforts :

 Charges revenant à la Superstructure :


Charge permanente : G = 23866,5 KN (D’après ETABS)
Charge d’exploitation : Q = 6475,42 KN

 Combinaisons d’actions :
 ELU:
Nu1 = 1,35G + 1,5 Q = 41932,91 KN
 ELS:
Ns1 = G + Q = 30341,92 KN
 Détermination de la surface du radier :
Nu 41932,91
A l’ELU :
ELU
S nec ≥ = = 157,64 m 2
1,33 × σ SOL 1,33 × 200

Ns 30341,92
A l’ELS :
ELS
S nec ≥ = = 151,70 m 2
σ SOL 200

Srad = max (SELU, SELS)= 157,64m2

On opte pour : Srad =157,64m2

D’où : Sbat = 226,56m > Srad =157,64m


2 2

Remarque :
On remarque que la surface totale du bâtiment est supérieure à la surface nécessaire du radier,
dans ce cas on opte juste pour un débord minimal que nous impose le BAEL, et qui sera
calculé comme suit :
h   75 
Ldéb ≥ max ;30cm = max ; 30cm = 37,5cm
2  2 

On prend: Ldéb= 40cm

S rad = S bat + S deb

150
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

S rad = 226,56+ 0.40 (9,6+ 22,6) x 2 = 252,32m2

Donc on aura une surface totale du radier : S rad = 252,32m2

 Charge permanente :

 Poids de radier :

G =Poids de la dalle + Poids de la nervure + Poids de (T.V.O) + Poids de la dalle flottante

Grad = Gdalle + Gnervure+ Gremblai + G dalle flottante

- Poids de la dalle :
Poids de la dalle = S radier × hda × ρb = (252,32  0,3)  25 = 1892,4KN

- Poids des nervures :


P nerv= bn x hn xρb ∑(Lx.n+Ly x m)

P nerv=0.45x0,75 x25x(22,6x8+9,6x4) =1849,5KN

- Poids de la dalle flottante :


P dalle flottante = ( Srad – Sner) .ep.ρb
= ( 252,32 –164,4)x0,1x25=219,8KN

- Poids de TVO:
PT.V.O = [(Srad - Snerv)  (hn - hd)  ρTVO
Avec : Snerv= pds de la nervure / bner*ῥ = 1849,5/0.45*25 = 164,4m

PTVO= [(252,32-164,4) × (0,75-0,3)] 25= 989,1KN

Grad = 1892,4+1849,5 +989,1 +219,8 = 4950,8KN

 Surcharges d’exploitations :

- Surcharge de bâtiment : Q = 6475,42 KN


- Surcharge du radier : Qrad = 3.5* 252,32 =883,12KN

 Poids total de la structure :


- G total = G radier + G bat = 4950,8+23866,5 =28817,3 KN

- Q total = Q radier + Q bat = 883,12+6475,42 = 7358,54KN

 Combinaison d’action :

Nu = 1,35 × G + 1,5 ×Q

Ns = G+ Q

151
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

Nu = 1,35  28817,3+1,5  7358,54 = 48500,3KN

Ns = 28817,3 + 7358,54 = 36175,84KN

VII.5.3Verification :

VII.5.3.1 Vérification à la contrainte de cisaillement :

Il faut vérifier que τu ≤ τu

Tumax  0,15 ⋅ f c 28 
τu = ≤ τ = min  ; 4 MPa 
b⋅d  γb 

b = 100 cm ; d = 0,9.h d = 0,9 × 30 = 27 cm


Lmax N u ⋅ b Lmax
Tumax = qu ⋅ = ⋅
2 S rad 2
48500 ,3 × 1 3,80
Tumax = × = 365,21KN
252,32 2
365,21
τu = = 1352,63 KN / m 2 = 1,35MPa
1 × 0,27
 0,15 × 25 
τ = min  ;4 MPa  = 2.5 MPa
 1,5 
τS = 1,45UVW  τXS = 2,5MPa Condition vérifiée.

VII.5.3.2 Vérification de la stabilité du radier :


 Calcul du centre de gravité du radier :
L\ 22,6 9,6
X = = = 11,3m Y = = 4,8m
2 2 2

 Moment d’inertie du radier :

bh hb
Iaa = = 1666,25m
Idd = = 9234,54m

12 12
La stabilité du radier consiste, à la vérification des contraintes du sol sous le radier qui est
sollicité par les efforts suivants :
- Effort normal (N) du aux charges verticales.
- Moment de renversement (M) du au séisme dans le sens considéré.
M = M0 + T0.h
Avec :
M0 : moment sismique à la base de la structure

152
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

T0 : Effort tranchant à la base de la structure


h : Profondeur de l’infrastructure
Le diagramme trapézoïdal des contraintes nous donne :

gh gi
ef = σ2

σ1

On doit vérifier que : Fig.VII. 2 Diagramme des contraintes


• A l’ELU :
3σ + σ
σj =  1,33σ#$%
4
• A l’ELS :
3σ + σ
σj =  σ#$%
4
Avec :
σ#$% = 200KN/m ; 1,33σ#$% = 266KN/m
N M. V
σ, = ±
Spq I
 Sens longitudinal :

• Combinaison: 1,35G+1,5Q

MX =14977,725+1140,19×0,75=15832,86 KN.m

Nu M x 48500,3 15832,86
σ1 = + ⋅V = + × 11,3 = 211,59 KN / m 2
S rad I yy 252,32 9234,54
Nu M x 48500,3 15832,86
σ2 = − ⋅V = − × 11,3 = 172,84 KN / m 2
S rad I yy 252,32 9234,54

D’où :

(3 × 211,59 ) + 172 ,84


σm = = 201,90 KN / m 2 ; 1 .33σ SOL = 1 .33 × 200 = 266 KN / m 2
4

σm <2 ⋅σSOL Condition vérifiée

• A l’ELS :

MX =15691,06+1140,19×0,75=16546,20 KN.m

153
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

Ns M x 36175,84 16546,20
σ1 = + ⋅V = + ×11,3 = 163,62 KN / m 2
S rad I yy 252,32 9234,54
Ns M x 36175,84 16489,19
σ2 = − ⋅V = − ×11,3 = 123,12 / m 2
S rad I yy 252,32 9234,54

D’où :

3 × 163 ,62 + 123 ,12


σm = = 153 , 49 KN / m 2 ; σ SOL = 200 kn / m 2
4

σm < σSOL Condition vérifiée

 Sens transversal :

• A l’ELU : My= 14977,725+1093,1×0,75=15797,55 KN.m

Nu M y 48500,3 15797 ,55


σ1 = + ⋅V = + × 4,8 = 237,72 KN / m 2
S rad I xx 252,32 1666,25
Nu M y 48500,3 15742,895
σ1 = − ⋅V = − × 4,8 = 145,71 / m 2
S rad I xx 252,32 1666,25

D’où :

3 × 237 ,72 + 145 ,71


σm = = 214 ,7 KN / m 2 ; 2 .σ SOL = 1 . 33 × 200 = 266 KN / m 2
4

σm <2 ⋅σSOL Condition vérifiée.

• A l’ELS : My= 15691,06+1093,1×0,75=16510,88 KN.m

Ns M y 36175,84 16510,88
σ1 = + ⋅V = + × 4,8 = 190,94 KN / m 2
S rad Ixx 252,32 1666,25
Ns M y 36175,84 16510,88
σ2 = − ⋅V = − × 4,8 = 95,81KN / m 2
S rad I xx 252,32 1666,25

D’où :

3 × 190 ,94 + 95 ,81


σm = = 167 ,15 KN / m 2 ; σ SOL = 200 kn / m 2
4

σm < σSOL Condition vérifiée

154
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

VII.5.3.3 Vérification au poinçonnement : (Art.A.5.2.42/BAEL91)

Aucun calcul ne sera exigé si la condition suivante est satisfaite :

0.045 µ c .h. f c 28
Nu ≤
γb

Avec Nu : Charge de calcul à l’ELU pour le poteau.

µc : Périmètre du pourtour cisaillé sur le plan du feuillet moyen du radier.

a : Epaisseur du voile ou du poteau.

b : Largeur du poteau ou du voile (une bonde de 1m).

Nu a

REFEND
b’= b+h

a
h/2 45°
a’ RADIER b

Fig. VII-3: Périmètre utile des voiles et des poteaux

Calcul du périmètre utile µc :

 Vérification pour les poteaux :


μc = 2(a’ + b’) = 2(a + b + 2h) = 2 (0,45 + 0,40 + 2  0,75) = 4,7m
0,045 μA h vA 0,045  4,7  0,75  25000
uS =
N = = 2643,75KN
γ 1,5
u S = 2362,5 KN
Nu = 1189,22 KN < N Condition vérifiée.

 Vérification pour les voiles :


On considère une bonde de 01 ml du voile
Nu = 800,22 KN, e = 20cm, b = 2,20m

μc = 2(a’ + b’) = 2(a + b + 2h) = 2 (0,2 + 2,20 + 2  0,75) = 7,8m

155
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.
0,045 μA h vA 0,045  7,8  0,75  25000
uS =
N = = 4387,5KN
γ 1,5

u S= 4387,5 KN
Nu = 800,22 KN < N Condition vérifiée.

VII.6 Ferraillage du radier :

Pour le ferraillage du radier on utilise les méthodes exposées dans le (BAEL 91, modifié99) ;
on considère le radier comme un plancher renversé soumis à une charge uniformément repartie.
Pour l’étude, on utilise la méthode des panneaux encastré sur 04 appuis.

On distingue deux cas :

1er Cas :

Si x < 0,4 ; la flexion longitudinale est négligeable (le panneau travaille dans un seul sens).

L2x
Mox = q u ⋅ et Moy = 0
8

2eme Cas :

Si 0,4 ≤ x ≤1 ; les deux flexions interviennent (le panneau travaille dans les deux sens).

les moments développés au centre de la dalle dans les deux bandes de largeur d’unité valent :

 Dans le sens de la petite potée Lx : M ox = µ x ⋅ q u ⋅ L2x

 Dans le sens de la grande potée Ly : Moy = µy ⋅ Mox

Les coefficients µx , µy sont données par les tables de PIGEAUD.

Avec :

avec (L x < L y )
Lx
ρ=
Ly

Remarque :

Les panneaux étant soumis à des chargements sensiblement voisins et afin d’homogénéiser le
ferraillage et de faciliter la mise en pratique, il leur sera donc adopté la même section
d’armatures, en considérant pour les calculs le panneau le plus sollicité.

156
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

VII.6.1 Ferraillage de la dalle :


a) Identification du panneau le plus sollicité:
Les panneaux étant soumis à des chargements voisins et afin d’homogénéiser le ferraillage
et de faciliter la mise en pratique, on considérera pour les calculs le panneau le plus
sollicité, ensuite on adoptera le même ferraillage pour tout le radier.
• Le panneau le plus sollicité a les dimensions suivantes :

L\ 3,35 μ\ = 0,0478
ρ= = = 0,88
Ly=3,80m
Lz 3,80
μz = 0,740

0,4 ≤ ρ ≤ 1 la dalle travaille dans les deux sens.


Lx=3,35m
Pour le calcul du ferraillage, nous soustrairons de la contrainte maximale σ max
m , la contrainte

due au poids propre du radier, ce dernier étant directement repris par le sol.

• La contrainte moyenne max à l’ELU :


( )
σm = max σux , σuy = max (201,90;214,7) = 214,7KN/m2
• La contrainte moyenne max à l’ELS :
( )
σm = max σsx , σsy = max (153,49;167,15) = 167,15KN/m2
G
A l’ELU : q
um

m
(ELU) - rad × 1ml = (214,7 - 4950,8)x1ml = 195,07KN/ml
S 252,32
rad

G
A l’ELS : q
sm

m
(ELS) - rad × 1ml = (167,15 - 4950,8)x1ml = 147,53KN/ml.
S 252,32
rad

b) Calcul à l’ELU :

Evaluation des moments Mx, My :

Moment isostatique :

Mo-x = µ x ×qu × Lx²


Mo-y = µ y ×Mo-x

M x = 0,0478 × 195 ,07 × 3,35 2 = 104 ,64 KN .m


On obtient :
M y = 0 ,740 × 104 ,64 = 99 , 43 KN .m

Remarque:

Si le panneau considéré est continu au-delà de ses appuis, alors :


• Moment en travée : 0,75M0x ou 0,75M0y
• Moment sur appuis : 0,5M0x ou 0,5M0y
157
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

Si le panneau considéré est un panneau de rive dont l’appui peut assurer un encastrement partiel,
Alors :

• Moment en travée : 0,75M0x ou 0,75M0y


• Moment sur appui de rive : 0,3M0x ou 0,3M0y
• Moment sur appui intermédiaire : 0,5 M0x ou 0,5M0y
Donc :

Afin de tenir compte des semi encastrements de cette dalle au niveau des nervures, les
moments calculés seront minorés en leur effectuant des coefficients de (0,5) aux appuis et de
(0,75) en travée.

 Moments aux appuis intermédiaires:


Μ = (0,5) Μ ⇒ Μ = (0,5) × 104,64 ⇒ Μ = 52,32Κ2,
ax 0x ax ax
M = (0,5 ) M ⇒ M = (0,5 )× 99,43 ⇒ M = 49,71KNm
ay 0y ay ay

 Moments en travée :
M = (0,75 ) M ⇒ M = (0,75 ) × 104,64 ⇒ M = 78,48KN.m
tx 0x tx tx
M = (0,75 ) M ⇒ M = (0,75 ) × 99,43 ⇒ M = 74,57KN.m
ty 0y ty ty

 Ferraillage dans le sens (x-x) :

 Aux appuis :

Max 52,32 × 10 6
μ= = = 0.050 < 0,392 ⇒ SSA ⇒ β = 0,974
b× d 2 × f 2
1000 × 270 × 14,2
bu

M 52,31×10 6
A ax = ax = = 5,72cm 2
β × d × σ ST 0.974 × 270 × 348 ×100

Soit : 6HA12 =6,78 cm²/ml avec un espacement de 15cm.


 En travée :
M
tx 78,48 × 10 6
μ= = = 0.076 < 0,392 ⇒ SSA ⇒ β = 0.960
2
b×d × f 2
1000 × 270 × 14,2
bu

M 78,48 × 10 6
A tx = tx = = 8,70cm 2
β × d × σ St 0.960 × 270 × 348 × 100
Soit : 6 HA14 = 9,23 cm²/ml avec un espacement de 15 cm.

158
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

 Ferraillage dans le sens (y – y) :

 Aux appuis :

Ma 49,71×10 6
uu = = = 0,048 u l = 0,392
b × d 2 × f bc 1000 × 270 2 × 14,2

La section est simplement armée.

u u = 0,048→ β = 0,975

49,71×106
Asa = M = = 5,42cm2
Bdσstt 0,975× 270× 348x100

Soit : 6HA12 =6,78 cm²/ml avec un espacement de 15cm.


 En travée :

Mt 74,57 ×106
μu = = = 0,072 u l = 0,392
b × d 2 × f bc 1000 × 2702 ×14,2

La section est simplement armée.

μu = 0,072→β = 0,963 (Tableau)

Mt 74,57 ×106
Ast = = 8,24cm2
B × d × σst 0,963× 270× 348x100

Soit : 6 HA14 = 9,23 cm²/ml avec un espacement de 20 cm.

Tableau récapitulatif :

sens X-X sens Y-Y

Armatures aux appuis 6HA12/ml = 6,78cm2/ml 6HA12/ml = 6,78cm2/ml


St=15cm St=15cm
2
Armatures en travées 6HA14/ml = 9,23 cm /ml 6HA14/ml = 9,23 cm2/ml
St=15 cm St=20cm
Tableau VII.3: Récapitulatif du ferraillage de la dalle du radier

159
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

Remarque : Les armatures en travée constitueront le lit supérieur, et les armatures en appuis
le lit inferieur.

 Vérification de la condition de non fragilité :

3−ρ
A min = ρ 0 ⋅ b ⋅ h ⋅
2

Avec : ρ0 : Pourcentage d’acier minimal égal à 0,8 ‰ pour les HA FeE400

h : la hauteur de la dalle

b = 100 cm (bande de 1m).

3 − 0,88
Amin = 0,0008 × 100 × 30 × = 2,54 cm 2 / ml
2

Auax = 7 ,69 cm 2 > Amin = 2,54 cm 2 / ml → condition vérifiée


Aux appuis :
Auay = 7 ,69 cm 2 > Amin = 2,54 cm 2 / ml → condition vérifiée

Autx = 9, 23 cm 2 > Amin = 2,54 cm 2 / ml → condition vérifiée


En travée :
Auty = 9, 23 cm 2 > Amin = 2,54 cm 2 / ml → condition vérifiée

 Vérification des espacements : (BAEL91/A8.2, 42)


Lorsque la fissuration est peu préjudiciable, l’écartement max des armatures d’une nappe est
donné par :

Dans le Sens (x-x) :

St ≤ min {3h; 33cm} = min{3x30;33cm}= 33cm.

St = 15cm < 33cm

Dans le Sens (y-y):


St ≤ min {4h; 45cm}= min{4x30; 45cm} = 45cm

St = 15cm < 45cm


c) Calcul à l’ELS:

L\ 3,35 μ\ = 0,0549
ρ= = = 0,88
Lz 3,80
μz = 0,804

Pour : υ =0,2

160
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

Evaluation des moments Mx, My :

M x = 0,0549 × 147 ,53 × 3,35 2 = 90 ,89 .m


M y = 0,804 × 90 ,89 = 73,07 KN .m

 Sens x-x :

Moments en appuis à l’ELS : Ma-x = 90,89 x 0,5 = 45kN.m.

Moments en travée à l’ELS : Mt-x = 90,89 x 0,75 = 68,17 kN.m.

 Sens y-y :

Moments en appuis à l’ELS : Ma-y = 73,07 x 0,5 = 36,53 kN.m.

Moments en travée à l’ELS : Mt-y = 73,07 x 0,75 = 54,80 kN.m

 Vérification des contraintes dans le béton :

σ bc ≤ σ bc =0,6 fc28=0,6×25=15MPa
Ms
ona : σ st =
β1.d.A st
100A st 100 × 9,23
ρ1 = = = 0,342  β1 = 0,909 α1 = 0,273 K 1 = 39,95
b.d 100 × 27
1 1
K= = = 0,025
K 1 39,95
Ms 68,17 × 10 6
σ st = = = 300,92MPa
β1 .d.A st 0.909 × 270 × 923
σ bc = K.σ st = 0,025 × 300,92 = 7,52MPa
σ bc = 0,6f c28 = 0,6 × 25 = 15MPa
σ bc = 7,52Mpa ≤ σ bc = 15MPa → Condition verifieé.

 Vérification de la contrainte dans les aciers :

La fissuration est considérée comme peu nuisible, alors aucune vérification à faire.

 Le ferraillage adopté pour la dalle du radier à l’ELU est satisfaisant.

Remarque :
Pour faciliter les travaux de ferraillage, et pour des raisons économiques, il faut adopter un
même ferraillage pour tous les panneaux.

161
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

VII.6.2 Étude du débord :

Le débord est assimilé à une console (console courte) soumise à une charge uniformément
répartie ; le calcul se fera pour une bande de 1m de largeur.

40cm

Figure VII-4: Schéma statique du débord

VII.6.2.1 Sollicitation de calcul :

 A l’ELU :

qu = 195,07KN/m

− qu ⋅ l 2 −195,07× 0.402
Mu = = = −15,61KN.m
2 2

 A l’ELS:

qs = 147,53KN/ml

− Ps ⋅ l 2 −147,53× 0.402
Ms = = = −11,80KN.m
2 2

VII.6.2.2 Calcul des armatures :

b= 1 m; d = 27 cm; fbc = 14.2 MPa; σs = 348 MPa

Mu 15,61× 10 6
µu = = = 0,016 < µ e = 0,392  SSA
b ⋅ d 2 ⋅ f bc 1000 × 270 2 × 14.2

µu = 0,016 → βu = 0,992

Mu 15,61×106
Au = = =1,7 cm 2 / ml
β u ⋅ d ⋅ σ s 0,992 × 270 × 348x100
Au = 1,7cm 2 / ml → soit 3HA12 = 3,39cm 2

162
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

On adopte 3HA12 =3.39 cm2. Avec un espacement de St = 15cm

VII.6.2.3 Vérification à l’ELU :

0,23 ⋅ b ⋅ d ⋅ f t 28 0,23 × 100 × 27 × 2.1


Amin = = = 3,26cm2
fe 400

Amin = 3,26cm2 < Au = 3,39cm2 →Condition vérifie.

Armatures de répartition :

A 3,39
Ar = = = 0,84 cm 2
4 4

Soit : Ar = 3HA12=3,39 cm2 Avec St = 15cm.

VII.6.2.3 Vérification à l’ELS :

M u 15,61
γ= = = 1,32
M s 11,80

µ = 0,016 → α = 0,0201

γ - 1 f C28 1,32 - 1 25
α = 0,0201 < + = + = 0,41 …...condition vérifiée.
2 100 2 100

 Il n’y a pas lieu de faire la vérification des contraintes à l’ELS.


Conclusion :

Les armatures du radier sont supérieures à celles du débord. Le ferraillage du débord sera la
continuité de celui de radier (le prolongement des barres des poutres et de la dalle au niveau des
appuis).

163
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

VII.6.3 Ferraillage des nervures :

- Afin d’éviter tout risque de soulèvement du radier (vers le haut), celui-ci est sera muni de
nervures (raidisseurs) dans les deux sens.

- Les nervures seront calculées comme des poutres continues sur plusieurs appuis, soumises
aux charges des dalles.

- Le rapport 0,4 < ρ < 1 pour tous les panneaux constituants le radier, donc les charges
transmises par chaque panneau se subdivisent en deux charges trapézoïdales et deux charges
triangulaires.

- Pour le calcul des efforts internes maximums, on ramènera ces types de chargement à des
répartitions simplifiées constituant des charges uniformément réparties.

- Cela consiste à trouver la largeur de dalle correspondant à un diagramme rectangulaire qui


donnerait le même moment (Lm) et le même effort tranchant (Lt) que le diagramme trapézoïdal,
dans ce cas le calcul devient classique.

 Cas de chargement trapézoïdal :


}0
Moment fléchissant : {2 = {4 7L. O | N 8

0
Effort tranchant : {~ = {4 7L. O | + 8

FigureVII-5 : Répartition trapézoïdale.

Figure VII-6 : Présentation des chargements simplifiés.

164
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

 Cas de chargement triangulaire :

Moment fléchissant : € = L. 999‚ €‚

Effort tranchant : €ƒ = L. 0O‚ €‚

FigureVII-7 : Répartition triangulaire.

 Déterminations des charges :


‡ ‡ +ŽOL,K MK+Ž,O
„… = 7† | ‹ ˆ‰Š | ‹ Œˆ 8 = 70M+, P | 0O0,90 | MN+,+
8  M € = MK9, K0/€
ˆ‰Š Œˆ

‡ ‡ +ŽOL,K MK+Ž,O
„‘ = 7† | ‹ ˆ‰Š | ‹ Œˆ 8 = 7MNP, MO | 0O0,90 | 8  M € = M9N, 0P/€
ˆ‰Š Œˆ MN+,+

 Pour les moments fléchissant :

’“ = ”• –f
’— = ”— –f
 Pour les efforts tranchant :

’“ = ”• –˜

’— = ”— –f
 Charges à considérer:
• Sens transversal:(4fils)

QMu = qu×Lm =183,82×1,26=231,61 KN/ml

QMs= qs. Lm =136,27× 1,26 = 171,70KN/ml

QTu = qu. Lt =183,82×0,95 =174,63KN/ml

QTs = qs. Lt =136,27×0,95 =129,45KN/ml

• Sens longitudinale :(7fils)

QMu = qu×Lm =183,82×1,12=205,87KN/ml

QMs= qs. Lm =136,27× 1,12 = 152,62 KN/ml

QTu = qu. Lt =183,82×0,84 =154,41 KN/ml


QTs = qs. Lt =136,27×0,84 =114,46 KN/ml

VII.6.3.1 Détermination des moments fléchissant et l’effort tranchant :

Pour le calcul des moments fléchissant et des efforts tranchant, on utilisera le logiciel (ETABS)

a) Sens longitudinal :

165
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

 L’ELU :

Fig (VII -8) : Schéma statique de la nervure.

Fig (VII -9) : diagramme des moments fléchissant a l’ELU.

Fig (VII-10) Diagramme des efforts tranchants (ELU).

166
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

 L’ELS :

Fig (VII -11) : Schéma statique de la nervure

Fig (VII-12) : diagramme des moments fléchissant a l’ELS.

Fig (VII-13) Diagramme des efforts tranchants (ELS)

Calcul des armatures :


• Sens longitudinal X-X :
b = 45 cm; h = 75 cm; d =72 cm , fbc = 14, 2 MPa , σst = 348 MPa

167
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

 Aux appuis :
M app 195,70 × 10 6
μu = = = 0,060 p µ l = 0,392 La section est simplement armée
b × d 2 × f bc 450 × 720 2 × 14,2
(SSA)

μu = 0,060→β = 0,969

Mapp 195,70 ×106


Asa = = = 8,06cm2
B × d × σst 0,969× 720× 348x100

Soit : 4HA16+4HA14= 14,19 cm2/ml. Avec : St = 20cm

 En travée :

Mt 105,99 ×106
μu = = = 0,032 p µl = 0,392 La section est simplement armée
b × d 2 × f bc 450 × 7202 ×14,2
(SSA).

μu = 0,024 → β = 0,984

Mt 105,99×106
Ast = = = 4,29cm2
B× d × σst 0,984× 720× 348x100

Soit : 4HA16= 8,04 cm2/ml. Avec : St = 20cm

b) Sens transversal :
 ELU :

Fig (VII-14) : Schéma statique de la nervure

168
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

Fig (VII-15) : diagramme des moments fléchissant a l’ELU.

Fig (VII-16) Diagramme des efforts tranchants (ELU)

 ELS

Fig (VII-17) : Schéma statique de la nervure

169
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

Fig (VII-18) : diagramme des moments fléchissant a l’ELS.

Fig (VII-19) Diagramme des efforts tranchants a l’ELS

Calcul des armatures :


• Sens transversal Y-Y :

b = 45 cm, h =75 cm, d = 72 cm , fbc = 14, 2 MPa , σst = 348 MPa

 Aux appuis :
M app 314,01 × 10 6
μu = = = 0,094 p µ l= 0,392 La section est simplement armée
b × d 2 × f bc 450 × 720 2 × 14,2
(SSA).

μu = 0,094→β = 0,951

Mapp 314,01×106
Asa = = = 13,17cm2
B× d × σst 0,951× 720× 348x100

Soit : 4HA16+4HA14= 14,19 cm2/ml. Avec : St = 20cm

 En travée :

170
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

Mt 160,45 ×106
μu = = = 0,048 p µl = 0,392 La section est simplement armée
b × d 2 × f bc 450 × 7202 ×14,2
(SSA).

μu = 0,048→ β = 0,975

Mt 160,45×106
Ast = = = 6,56cm2
B × d × σst 0,975× 720× 348x100

Soit : 4HA16= 8,04 cm2/ml. Avec : St = 20cm

M Acal Aado
(KN,m) µ β (cm2) Choix (cm2)

Appui 195,70 0,060 0,969 8,06 4HA16 (fil) +2HA14 (chap) 14,19
longitudinal
Travée 105,99 0,032 0,984 4,29 4HA16 (fil) 8,04
ELU
Appui 314,01 0,094 0,951 13,17 4HA16 (fil) +4HA14 (chap) 14,19
transversal
Travée 160,45 0,048 0,975 6,56 4HA16 (fil) 8,04

Tableau VII.4: ferraillage des nervures à l’ELU.

Armatures transversales (Art A.7.2.2/ BAEL 91modifiée 99) :

• Diamètre minimal :
Selon le BAEL91, le diamètre minimal des armatures transversales doit vérifier :
φ 14
φt ≥ l = = 4 , 66 mm
3 3
soit φt = 8 mm

 Espacement des armatures :


• En zone nodale :
h 
S t ≤ min  ; 12φ1  = min{18,75 ;16,8}
4 

Soit St =20cm.

• En zone courante :
St ≤ h/2 = 37,5 cm.

171
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

Soit St = 20 cm.

 Armatures transversales minimales :


Amin = 0.003St b = 2,7 cm2.

Soit At = 4HA10 = 3,14 cm2 (2 cadres).

 Armatures de peau (Art 4.5.34/ BAEL 91modifiée 99) :


Les armatures de peau sont réparties et disposées parallèlement à la fibre moyenne des
poutres de grande hauteur ; leur section est au moins (3cm2/ml) par mètre de longueur de
paroi mesurée perpendiculairement à leur direction.
En absence de ces armatures, on risque d’avoir des fissures relativement ouvertes en dehors
des zones armées.
Dans notre cas, la hauteur de la poutre est de 750cm, la quantité d’armatures de peau
nécessaire est :

Ap=3cm2 /ml = 3cm2 par paroi.

On opte pour : 2HA14 = 3,08 cm2

VII.6.3.2 Vérification à l’ELU :

a) Condition de non fragilité (BAEL.91.arct A.4.2) :

0.23b d f t 28
Amin =
fe

0.23× 450× 720× 2,1


Amin = = 3,91cm2
400×100

Les sections d’armatures adoptées vérifient cette condition

Aux appuis :

Aadopté = 14,19 cm2 > Amin = 3,91 cm2……..condition vérifiée.

En travées :

Aadopté = 8,04 cm2 > Amin = 3,91 cm2……....condition vérifiée.

b) Vérification de la contrainte de cisaillement (BAEL.91.arct :A.5.1, 211):

Tu max  0,15 f c 28 
τu = ≤ τ u = min  ; 4 MPa  = 2 ,5 MPa
b. d  γb 

Avec : Tu max =462,26 KN

462,26 × 10 3
τu = = 1.36 MPa
450 × 750

172
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

τu =1,36MPap τu 2.5MPa ………… condition vérifiée.

VII.6.3.3 Vérification à L’ELS

VII.6.3.3.1Vérification de la contrainte dans les aciers et dans le béton :


Dans le Sens (x-x) :
La fissuration étant peu nuisible, on doit vérifier

σ bc ≤ σ bc = 0,6 f c28 = 15MPa.

 Appui :
β 1 = 0 ,910
100 × Aa 100 × 11,12 K 1 = 40 ,56
ρ1 = = = 0,329 .
bd 45 × 72 1
K = = 0 , 024
K1

M as 150,85 × 10 3
σs = = = 207,04[ MPa ].
Aβ1d 11,12 × 0,910 × 72
σbc = Kσs = 0,024×207,04= 4,96MPap15MPa.

σbc = 4,96<15MPa ……………Condition est vérifiée.

 En travée :
β1 = 0,922
100 × At 100 × 8,04
ρ1 = = = 0, 238 K1 = 49,10
bd 45 × 72
1
K= = 0,020
K1

M ts 81,70 × 10 3
σs = = = 146,95[ MPa ].
Aβ1d 8,04 × 0,922 × 72

σbc = 0,020×146,95= 2,94MPa

σbc = 2,94 <15MPa  …………….. Condition vérifiée.

Dans le Sens (y-y) :

 Appui :
β 1 = 0 ,900
100 × Aa 100 × 14 ,19 K 1 = 35 , 00
ρ1 = = = 0, 420 .
bd 45 × 72 1
K = = 0 , 028
K1
173
Chapitre VII Etude de l’infrastructure.

M as 240,98 × 10 3
σs = = = 251,59 [ MPa ].
Aβ1d 14,19 × 0,900 × 72
σbc = Kσs = 0,028×251,59= 7,04MPap15MPa.

σbc = 7,04<15MPa ……………… Condition vérifiée.

 En travée :
β1 = 0.920
100 × At 100 × 8,04 K1 = 47,50
ρ1 = = = 0 , 250
bd 45 × 72
1
K= = 0,021
K1

M ts 123,14 × 10 3
σs = = = 231,21[ MPa ].
Aβ1d 8,04 × 0,920 × 72

σbc = 0,021×231,21= 4,88MPa

σbc = 4,88<15MPa  …………….. Condition vérifiée.

As
Sens Zone Ms ρ1 β K1 σst σb σb Obs
(cm2)

Appuis 14,19 150,85 0,420 0,900 35,00 164,05 4,59 15 vérifié


X-X
Travée 8,04 81,70 0,238 0,922 49,10 146,95 2,94 15 vérifié

Appuis 14,19 240,98 0,420 0,900 35,00 251,59 7,04 15 vérifié


Y-Y
Travée 8,04 123,14 0,250 0,920 47,50 231,21 4,88 15 vérifié

Tableau VII.5 : Vérification des contraintes à l’ELS

174
Conclusion générale

Conclusion :
Au cours de ce Projet de Fin d’Etudes, une étude parasismique et statique d’un bâtiment à usage
d'habitation et commercial a été réalisée. Situé à la willaya de TIZI-OUZOU, cet immeuble en béton
armé de R+5 étages est caractérisé par un contreventement mixte.

Le travail mené sur cette structure nous a permis de tirer les conclusions suivantes :

-Concernant le pré dimensionnement des éléments structuraux (portiques –voiles), nous avons veillé à pré
dimensionner ces derniers en choisissant les dimensions les plus proches du minimum recommandé par
les règlements parasismique et CBA. Pour notre cas nous avons pu valider ces choix dans le chapitre
ferraillage, puisque les sections d’armatures sont correctes ainsi nous pouvons conclure que le rôle du
béton et l’acier a été assure.

-Concernant le choix du système de contreventement, du fait que la structure est composée de plusieurs
portiques nous avons pris la décision de faire participer ces derniers au contreventement tout en veillant à
injecter le minimum de voiles possibles, dans le but de ramener le système a un contreventement mixte,
conformément à(l’article 3.4.4a) du RPA99 Version 2003. On a essayé de respecter le critère de symétrie
et d'éloigner le plus possible les voiles du centre de gravité de la structure afin d’éviter tout problème de
torsion. Nous pouvons constater que les ferraillages des voiles et portiques n’est pas du même ordre de
grandeur. Cette remarque vient du fait que leur pourcentage de participation au contreventement est
différent.

-Choix du type de fondation est conditionné par la lecture du rapport géotectonique et le respect de ses
recommandations. Nous avons opté pour un radier général à une profondeur de 1m. D’après le rapport de
sol il n y a pas présence de nappes phréatiques ni couche de sable, donc le risque de liquéfaction des sols
est écarté. Les recommandations exigées par les règlements concernant les fondations sont toutes
vérifiées.

-Après une analyse modale et un calcul sismique, les déplacements et la stabilité du bâtiment ont été
vérifiés. Au final, le bâtiment est stable au renversement et au soulèvement.

-En définitif, nous pouvons conclure que grâce au calcul effectuer avec le logiciel ETABS, nous avons pu
accélérer le travail surtout concernant les dispositions des voiles et en tirant rapidement les efforts
internes max.

175
 Document technique réglementaire DTR B.C.2.2

 Règlement parasismique Algérien RPA99/version 2003

BAEL 91 révisé 99

 Règles de conception et de calcul des structures en béton armé


(C.B.A 93).

 Formulaire du béton armé volume 1–VICTOR DAVIDOVICI-

 Maîtrise du BAEL91 et DTU associés (JEAN PERCHAT,


JEAN ROUX)

 Mémoires de fin d’études des promotions précédentes

 Cours et TD du cursus

 Explication ; information ; correction plus conseille donner par


notre promotrice Madame SI AHMED.

 Cours d’ETABS (MR : DROUCHE.M).

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