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Ds 07

Ce document contient la résolution d'exercices et de problèmes mathématiques portant sur des sujets comme les hyperboles, les endomorphismes nilpotents, les équations fonctionnelles et les structures de groupe. Le document est long et détaillé.

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Stanislas Devoir Surveillé PCSI 3

DS n°7 Durée : 4h 27 mars 2010


∗∗∗

L’usage des calculatrices est interdit.


Un grand soin devra être apporté à la rédaction.
∗∗∗


− → −
Exercice 1. Le plan usuel P est muni d’un repère orthonormé R = (O, i , j ). On note H l’hyperbole d’équation
cartésienne x2 − 3y 2 = 1.
Étude de H
0
1. Préciser les coordonnées des sommets A et A de l’hyperbole H où A désigne le sommet d’abscisse positive et
A0 celui d’abscisse négative.
2. Déterminer l’excentricité e de H.
Une loi de composition interne sur le plan
On munit le plan P d’une loi de composition interne notée ∗ qui aux points M et M 0 de coordonnées cartésiennes
respectives (x, y) et (x0 , y 0 ) associe le point N = M ∗ M 0 de coordonnées (α, β) avec
(
α = xx0 + 3yy 0
β = xy 0 + yx0

3. Montrer que la loi ∗ est associative, commutative et qu’elle possède un élément neutre qu’on précisera.
4. On considère l’application F : P → R qui à un point M de coordonnées cartésiennes (x, y) associe F (M ) =
x2 − 3y 2 . Décrire les lignes de niveau E0 = {M ∈ P ; F (M ) = 0} et E1 = {M ∈ P ; F (M ) = 1}.
5. Montrer que
∀ (M, M 0 ) ∈ P 2 , F (M ∗ M 0 ) = F (M )F (M 0 ).

En déduire que si M et M 0 appartiennent à H alors M ∗ M 0 appartient à H.


Structure de groupe sur H
6. Montrer (H, ∗) est un groupe commutatif et que l’inverse d’un point M de H pour la loi ∗ est le symétrique
de M par rapport à l’axe (Ox).
7. On note H+ l’ensemble formé par les points de H d’abscisses strictement positives et H− = H \ H+ .
a) H+ est-il un sous-groupe de H ?
b) H− est-il un sous-groupe de H ?

Exercice 2. Soient n ∈ N? , E un R-espace vectoiel de dimension n et f ∈ L(E). Pour tout k ∈ N? , on note


f k = f ◦ · · · f . On dit que f est un endomorphisme nilpotent s’il existe un entier k ∈ N tel que f k = 0L(E) . En
| {z }
k fois
outre, si f p−1 6= 0L(E) et f p = 0L(E) , p est appelé l’indice de nilpotence de f .
1. On note D l’opérateur de dérivation sur Rn−1 [X] (l’espace des polynômes à une indéterminée de degré inférieur
ou égal à n − 1). Montrer que D est un endomorphisme nilpotent et déterminer son indice de nilpotence.
2. Soit f un endomorphisme nilpotent d’indice p.
a) Montrer qu’il existe x0 ∈ E tel que x0 6∈ Ker f p−1 .
b) Montrer que la famille B = (x0 , f (x0 ), f 2 (x0 ), . . . , f p−1 (x0 )) est une famille libre.
c) En déduire que p ≤ n.
d) Écrire la matrice de la restriction de f à Im (B) dans la base B.

1/3 A. C€a’m€a’n€eš
3. Soit f un endomorphisme de E. On suppose que pour tout x ∈ E, il existe k ∈ N? tel que f k (x) = 0E .
a) Montrer que f est un endomorphisme nilpotent.
b) Montrer que ce résultat est faux si on ne suppose plus E de dimension finie.
4. Soient f, g deux endomorphismes nilpotents de E qui commutent. Montrer que f ◦ g et f + g sont aussi
nilpotents.

Problème. L’objet de ce problème est de résoudre dans certains cas particuliers l’équation fonctionnelle
Z x
f (x) − (x − t)f (t) dt = g(x), x ∈ R (1)
0

où f est une fonction inconnue supposée continue sur R et g est une fonction donnée définie sur R.

On suppose dans cette partie que la fonction g est deux fois dérivable sur R.
1. Montrer que les fonctions solutions de (1) sont deux fois dérivables et solutions de l’équation différentielle

f 00 (x) − f (x) = g 00 (x), x ∈ R. (2)

Exprimer f (0) et f 0 (0).


2. En déduire les solutions de l’équation (1) lorsque
a) g est la fonction nulle,
b) g est une constante,
c) g est un polynôme de degré 1.
3. Soient k1 , k2 ∈ R. Montrer que la fonction f définie pour tout x ∈ R par
Z x Z x
ex e−x
 
f (x) = e−t g 0 (t) dt + k1 + et g 0 (t) dt + k2
2 0 2 0

est solution de l’équation (2).


Déterminer k1 et k2 pour que f soit solution de (1).
4. Résoudre l’équation (1) lorsque g est la fonction exponentielle.

Dans cette partie, on suppose que la fonction g est seulement continue.


On note C l’ensemble des fonctions continues sur R à valeurs réelles.
5. Montrer que l’équation (1) possède au plus une solution (on pensera à utiliser les résultats de la partie
précédente).
6. On définit l’application A qui à une fonction f de C associe la fonction A(f ) définie pour tout x ∈ R par
Z x
A(f )(x) = (x − t)f (t) dt.
0

Montrer que l’application A est une application de C dans C injective.


7. Pour tout n ∈ N, on désigne par An l’itérée n-ème de A, i.e.

A2 (f ) = A(A(f )), . . . , An (f ) = A(An−1 (f )).


Rx (x−t)3
a) À l’aide d’intégrations par parties, montrer que pour tout x ∈ R, A2 (f )(x) = 0 3! f (t) dt.
b) En déduire l’expression de An (f ).
c) Pour tout n ∈ N, on pose Un = A + A2 + · · · + An et U l’application qui à toute fonction f de C associe la
fonction U (f ) définie pour tout x ∈ R par
Z x
U (f )(x) = sh(x − t)f (t) dt.
0

2/3 A. C€a’m€a’n€eš
d) Montrer que pour tout u ∈ R,
n

X u2k−1 ch(u)|u|2n+1
sh(u) − ≤ .

(2k − 1)! (2n + 1)!
k=1

e) En déduire que pour tout réel x,

ch(x)|x|2n+1 x
Z

|U (f )(x) − Un (f )(x)| ≤ |f (t)| dt .
(2n + 1)!
0

f) Montrer que pour tout f ∈ C et pour tout réel x,

(U ◦ A)(f )(x) = (A ◦ U )(f )(x) = (U − A)(f )(x).

8. Soit Id la fonction identité sur C.


a) Montrer que les applications Id − A et Id + U sont des applications bijectives de C dans C, réciproques l’une
de l’autre.
b) En déduire la solution de l’équation (1).
9. Expliciter f lorsque la fonction g est paire et telle que

 x
 si x ∈ [0, 1[,
g(x) = 2 − x si x ∈ [1, 2[,

0 si x ≥ 2.

3/3 A. C€a’m€a’n€eš

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