Architecture : 4 crédits (60 heures); CM, TD, TP, TPE

1. Une approche technologique des différentes parties de plans architecte

2. Les documents graphiques

 Plans ;
 Coupes ;
 Dessins de détail ;
 Profils.
3. Formes de la construction et toutes ses dimensions.
4. Les plans
 Définition d’un plan ;
 Cotation plan architecture ;
 Les coupes des plans architectures.
5. Conventions de représentation des ouvrages d’arts
 CHAP I 
UNE APPROCHE TECHNOLOGIQUE DES
DIFFERENTES PARTIES DE PLANS
D’ARCHITECTE

I. INTRODUCTION
Toute construction d’un bâtiment est subordonnée (soumise et
précédée) à l’élaboration d’un dossier technique constitué des
documents écrits et des documents graphiques. Ce dossier technique
regorgeant à la fois un caractère artistique, technique, financier et
administratif est conjointement réalisé par le géomètre, l’architecte, le
métreur et les bureaux d’études constitués d’ingénieurs conseils.
L’architecte ainsi désigné ou sollicité se chargera de la réalisation du
document graphique. Dans ce dossier d’architecture, on y retrouvera
donc :
 Le plan de situation ;
 Le plan de masse ;
 Le plan de distribution ;
 Le plan de fondation ;
 Le plan de toiture ;
 Les coupes et les différentes façades ;
 Les plans de coffrages et détails pour des structures importantes.

II. CONSTITUTION D’UN DOSSIER D’ARCHITECTURE

1. Le plan de situation
1.1 But
Le plan de situation a pour but d’indiquer la position géographique
d’un terrain à bâtir, d’un lotissement. Il permet tout de même de situer
le site ou terrain du projet par rapport à une artère bien connue
(l’artère peut être un boulevard, une route, une rue….). Le repérage du
terrain sur le plan de situation s’effectue par un cercle en trait fin ou
plus généralement par un pochage ou par les hachures. Le plan de
situation s’exécute à une très petite échelle (1/5000 à 1/1000).
1.2 Représentation d’un plan de situation

Voir document annexe (photocopie ou production d’un modèle au

tableau).
2. Le plan de masse
2.1 But
Le plan de masse a pour but de préciser la zone d’implantation de
l’ensemble à bâtir sur un terrain isolé. Il doit porter les éléments
suivants :
- Le numéro du lot ;
- Les constructions existantes ;
- La superficie du terrain ;
- Le nom du propriétaire et ceux des riverains ;
- Les cotes nécessaires à l’implantation.
Ce plan est exécuté en trait fort renforcé pour les contours de la
construction avec une échelle réduite (1/500 ; 1/250).
2.2 Représentation d’un plan de masse
Voir document annexe (photocopie ou production d’un modèle au
tableau).
3. Le plan de distribution
3.1 Définition
Le plan de distribution est une coupe horizontale exécutée à un
mètre au-dessus du sol fini de l’étage ou du niveau considéré ou à 10
cm au-dessus de l’appui de fenêtre le plus haut.
3.2 Représentation des plans
Sur un plan de distribution, plusieurs éléments sont représentés :
 Les appareils sanitaires : sont représentés à l’aide des grilles
sanitaires.
  La représentation du mobilier : bien qu’elle soit facultative, elle
revêt un aspect esthétique pour les dessins réalisés sur
ordinateur.
 Les contours des murs coupés sont représentés en traits continus
forts (à l’aide du 0.7). Dans certains cas, ils sont pochés ou
hachurés.
 Les menuiseries (portes et fenêtres) sont en trait fin (0.2 ou 0.3).
 Les contours des maçonneries non coupées sont en trait moyen
(au crayon 0.5).

3.3 Echelle
En dessin technique, on utilise généralement les échelles telles
que : 1/100e et 1/50e pour les dessins d’ensemble puis 1/20 e et 1/10e
pour les dessins de détails.
3.4 Désignation
On désigne les plans par le nom de l’étage qu’ils représentent ou
simplement du niveau considéré. Exemple : plan de rez de chaussée ;
plan du sous-sol ; plan du 1er étage (R+1)…..
3.5 Cotation
3.5.1 Cotations extérieures
Les lignes de cotes sont en trait continu fin, les intervalles entre
celles-ci sont telles que les chiffres de cotes ne sont ni étouffés, ni
aérés. Les espacements entre les lignes de cotes varient entre 0,7 et 1
cm après la première ligne de construction.
A l’échelle 1/100e, les chiffres de cotes doivent être au crayon (0,3) ; à
l’échelle 1/50e les chiffres de cotes doivent être au crayon (0,5). Les
chiffres de cotes s’expriment en cm pour les cotes inférieures au mètre
puis en mètre avec deux décimales pour les cotes supérieures ou
égales au mètre.
 Présentation des différentes lignes de cotes extérieures
 La première ligne à partir du mur cote les baies et les trumeaux ;
NB : un poteau en façade est considéré comme un trumeau.
 La 2e ligne cote les axes des baies ;
 La 3e ligne cote les décrochements s’il en existe ;
 La 4e ligne définie la cote totale.
3.5.2 Cotation intérieure
La cotation intérieure doit définir sans ambigüité les éléments
suivants :
les dimensions de chaque pièce et placard ;
les épaisseurs de tous les murs et cloisons ;
les dimensions et positions des ouvertures ;
l’indication les cotes des niveaux intérieurs et extérieurs ;
l’indication des noms ou désignation des pièces au centre de
celles-ci.
Les dimensions des portes intérieures sont inscrites sur des tableaux
en indiquant dans l’ordre les largeurs et hauteurs nominales.

4. LES COUPES
4.1 Définition
La coupe dans le cas particulier du bâtiment est une section
verticale droite ou brisée opérée de la base des fondations jusqu’au
sommet de la toiture. On a souvent deux types de coupes :
 La coupe transversale: le plan de coupe est perpendiculaire à la
façade (ici la façade principale) ;
 La coupe longitudinale: le plan de coupe parallèle à la façade.
4.2 Représentation
- Faire passer le plan de coupe par les baies (une fenêtre et une porte
au moins) pour faire ressortir les hauteurs nominales ;
- Dessiner les baies non coupés en position fermée ;
- Ne pas représenter les appareils sanitaires ;
- Ne pas dessiner les arrêtes cachées ;
- Ne pas couper les éléments compliquant le dessin et qui n’apportent
rien à la compréhension de celui-ci ;
-Les contours des maçonneries non coupés sont en trait moyen et ceux
coupés sont en trait fort ou parfois hachurés.
- Les éléments en béton armé sont pochés.
4.3 Cotation
 Porter les dimensions des différents éléments (dallage, baie,
hauteur sous plafond, chainage…). Sur élévation on prendra la
1ère ligne pour les hauteurs sous plafonds et les épaisseurs des
différents planchers puis la 2ème ligne pour les hauteurs
nominales des baies ;
 Porter les niveaux des différents planchers, les cotes de niveaux
de référence sont de deux décimales.
 CHAP : PLAN DE FONDATION

I. DEFINITION
Le plan de fondation est la représentation en vue de dessus de la structure
inférieure du bâtiment. Cette structure est constituée des longrines ou chainage
bas, des amorces des poteaux, des semelles et du béton de propreté.
II. METHODOLOGIE DE LA REPRESENTATION
On considère que la structure inférieure est réalisée et que les remblais ne
sont pas encore mis en place. Par conséquent les éléments suivants sont à
représenter :
 Les contours des semelles et longrines sont dessinés en traits continu fort ;
 Les contours des amorces et poteau sont dessinés en trait continu fort ;
 Les contours des fouilles sont dessinés en trait continu moyen ;
 Les axes des semelles et longrines sont en trait continu mixte fin ;
 Les canalisations des eaux domestiques (eaux usées et eaux vannes) et les
accessoires conséquent (regard, fosses septiques) doivent être représentés.

III. COTATION
Les cotes mentionnées sont les suivantes :
Nu à nu des longrines ;
Bord à bord des fouilles ;
Les cotes d’implantation des axes des longrines et poteaux (elles
peuvent être faites d’axe en axe ou cumulées) ; elles porteront
également les indications en lettre ou en chiffre pour une bonne
distinction ou désignation.
Les cotes des semelles.
 Pour un plan de fondation (dans les cas usuels), les semelles peuvent être
filantes ou isolées (avec glacis ou simplement sans glacis).

IV. REPRESENTATION DES SEMELLES

Voir papier annexe pour les différents dessins sur les fondations.
 CHAP : DESSIN DE BETON ARME :
PLAN DE COFFRAGE

I. DEFINITION
Le dessin de coffrage est réalisé en vue de servir d’appui au travail du
coffreur. Ce dessin se représente suivant différentes vues (élévation, coupe, plan,
section, détail) et est destiné à l’exécution des coffrages devant servir au
moulage des poteaux, poutres, dalle …..
II. REPRESENTATION DES DESSINS DE COFFRAGE
Les dessins de coffrage sont généralement représentés à l’échelle 1 :50ème
pour les grandes parties d’ensemble (plan, coupe, élévation…). Les dessins de
détails quant eux sont représentés aux échelles 0.05 ; 0.10 par exemple.
III. LES PLANCHERS
Les planchers sont réalisés par la dénomination de l’étage couvert par ce
dernier. Exemple : le plancher du premier du étage sera appelé plancher haut
du rez-de-chaussée.
On représente en trait plein les arrêtes de coffrage vide. Les planchers
eux-mêmes étant désignés par une lettre minuscule inscrite dans un cercle.
On peut les barrer en diagramme afin de préciser les limites. (Voir schéma).

IV. LES MURS ET LES POTEAUX

Les murs porteurs et les poteaux sont coupés et par conséquent sont en
trait continu fort (0.6 ou 0.7). Les poteaux sont repérés par :
 Une lettre capitale P suivie d’une indice dans le cas des poteaux isolés
(exemple : P1 ; P2 ; …. P8) ;
 L’interception de deux axes orthogonaux ; l’un repéré par une lettre
capitale et l’autre repéré par un chiffre dans le cas des poteaux
appartenant à un réseau croisé.

V. LES POUTRES
 Elles se dessinent en trait moyen (0.4) et se repèrent par des chiffres écrits
avec une grosse plume suivie de sa section. La hauteur prise en compte est la
hauteur de la dalle plus la hauteur de la retombée.

VI. RESERVATIONS ET TREMIES

Elles se dessinent en trait moyen, elle doit être barrée suivant leurs deux
diagonales ou pochées dans un angle.
VII. LES LINTEAUX
On dessinera les linteaux en trait continu moyen et on les repèrera par la
lettre capitale L suivie de son numéro en indice. Les linteaux n’apparaissent que
sur les murs porteurs en béton banché.
VIII. MODE DE COTATION
1- POTEAUX
Ils sont cotés de nu à nu (côtes nécessaires pour le coffrage) puis d’axe
en axe. Les poteaux isolés sont cotés par rapport aux éléments porteurs les plus
proches.
2- LES POUTRES
La cotation des poutres est donné par : le numéro et la section (4(20x40))
3- LA DALLE
*Cas des planchers avec entrevous : On indique sur le plan l’épaisseur de
l’entrevous suivie de celle de la dalle de compression ; le tout inscrit à
l’intérieur de deux cercles concentriques (16 + 4). Le niveau ou la hauteur du
plancher en question sera également indiqué à l’intérieur d’un cercle (+3.00).
*Cas des dalles pleines : On indique sur le plan l’épaisseur de la dalle (à
l’intérieur de deux cercles concentriques et son niveau dans un cercle). Exemple
(10) pour l’épaisseur et (+3.00) pour le niveau.
ESIAC-GC- 309 Dessin Bâtiment
Objectifs :
- fournir aux apprenants un certain nombre d’outils, d’informations et des règles pour la
représentation graphique des bâtiments ainsi que la maîtrise des techniques de
conception et de construction des bâtiments.

Programme :
 Généralités, conventions et normes de représentation des dessins de génie civil,
o Le matériel
o Nature des dessins en ISIGC
o Formats de dessins
o Echelles, unités, cotation, symboles
o Cartouche
o Pliage des plans
 Les dessins d’architectures,
o Le plan de situation, le plan de masse
o Le plan de distribution, coupe façades
o Représentations des symboles en ISIGC
Les maçonneries
Le béton armé
Cloison etc..
 Les plans de BET
o Fondation,
o Coffrage,
o Ferraillage

 Application à un logiciel de DAO (AUTOCAD 2D).

 PRESENTATION ET ISTRUCTION DU DESSIN
OBJECTIFS SPECIFIQUES :

A la fin de la leçon l’élève devrait être capable de :

-Identifier les instruments de dessin
-Maitriser les caractéristiques matérielles de l’exécution des documents
techniques suivant leur destination : Format, position, et contenu du cartouche
d’inscriptions…
-Maitriser en méthode de disposition relative des différentes vues d’un objet.

INTRODUCTION
La présentation matérielle du dessin technique est capitale .Elle facilite
l’expédition, la consultation et le classement.
A. INSTRUMENT DE DESSIN
*Crayon : de très bonne qualité (0.3 ; 0.5 ; 0.7)
*Boite de mines parfaites et correspondantes
*Gomme blanche, douce et souple
*Equerre à 45° (22cm environ de côté)
*Equerre à 60°/30° (30cm environ de grand côté)
*une planche de 65cmx50cm
*un thé de grandeur de la planche environ
*un triple décimètre
*un compas de bonne qualité (compas à précision de préférence)
*des petites punaises, du Scott
*des rapidographes
*les normographes
*les cartouches d’encre.
B. FORMATS
1) Définition.
Le format du dessin désigne les dimensions de papier sur lequel il est exécuté.
Il peut être transparent ou translucide (papier calque) ; ou être opaque (papier
canson).
2) Types de formats
Il existe 3types de formats.
*Format série A ou premier choix.
Les plus reconnus ou utilisés sont les suivants :
-Format A5 :210x148.5
-Format A4 :27x210
-Format A3 :420x297
-Format A2 : 594x420
-Format A1 :840x594
-Format A0 :1188x840
Schématisons .E :1/100 (1cm→100mm)
NB : ces dimensions ci-dessus sont précisées en millimètres

Ce sont les formats normalisés dont les dimensions sont dans un rapport égal à
deux. Ils se déduisent les uns les autres par subdivision par moitié
parallèlement au petit côté à partir du format de base Ao.
*Formats allongés spéciaux(3eme choix)
Ils sont obtenus à partir des formats A3ou A4 par extension de leur petite
dimension.
A4x3=297x630 A3x3=420x891
A4x4=297x841 A3=420x1189
A4x5=297x1051
Schématisation de A4x3

*Formats allongés exceptionnels.

Ils sont obtenus à partir des formats de la série A par extention de leur petite
dimension
A0x2=1188x1682 A2x3=594x1261
A0x3=1188x2523 A2x4=594x1682
A1x3=840x1783 A2x5=594x2102
A1x4=840x2378
Test d’application
Calculons :
A3x3= 420x891 A4x3=297x630
A3x4=420x1188 A4x4=297x840 A4x5=297x1050

C- CARTOUCHES
1)Définition
Le cartouche d’inscription est une zone délémitée sur la feuille à dessin,à
l’intérieur du format et destiné à recevoir les indications necessairess à l
identification et à l’exploitation des dessins.
2)Catégories de cartouches
On distingue deux sortes de cartouches
*Cartouche d’inscription scolaire.
Il est employé sur les documents scolaires . ici nous présenteront deux model
et nous les élaborerons avec les apprenants.

D-NOMENCLATURE

1) Définition.
Par définition la nomenclature est la liste complète des éléments contituants
un ensemble faisant l’objet d’un dessin. La nomenclature doit être disposée de
préférence sur une feuille indépendante et dans le sens de lecture du
cartouche.
2) Contenu
La nomenclature est constituée des éléments suivants :
*Désignation :nom de la pièce ;
*Reference
*nombre de pièces identiques dans un ensemble
*matière constitutive de la pièce
*etc…..

E-MISE EN PAGE

1)Définition et role.
La mise en page d’un dessin est la diposition équilibrée de ce dessin sur la
surface qui lui est reservée dans un format.
Elle a pour role de rendre plus lisible le contenu de la feuille de dessin pour
permettre une exploitation aisée des vues représentées.
2)Exécution de la mise en page.
Phase n°1 : sur brouillon avec une calculatrice
*produire l’esquise de chaque vue demandée ;
*figurer ou écrire sur cette esquisse les dimensions réelles de l’objet ;
*disposer les esquisses des vues dans un format ;
*calculer les mages et les écarts entre les vues ;
*si les écarts et mages sont suffisamment larges pour permettre la cotation et
les écritures, alors la mise en page est apprêtée et ou à la feuille de dessin ;
sinon revoir les données.

Phase n°2 : sur feuille de dessin avec une règle et un kutch

*mesurer les mages, les écarts et l’emplacement des vues
*tracer le cartouche et la nomenclature
Au terme de la mise en page, le dessin proprement dit peut commencer.

3) Disposition normalisée des vues.

a-Obtention de la vue d’un objet.
La vue est la projection orthogonale de la face de l’objet sur une
perpendiculaire à la direction de l’observateur
b-Position des vues par rapport à la vue de face
La position des vues dépend de la méthode de projection utilisée.
*méthode de projection américaine :
le plan de projection se trouve entre l’observateur et l’objet. C’est la projection
dite du 3eme dièdre.
*méthode de projection européenne :
L’objet se trouve entre l’observateur et le plan de projection. C’est la projection
dite du 1er dièdre.