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Méthode CPGE Dissertation 12

Ce document décrit les attentes et la méthodologie pour la rédaction d'une dissertation dans le cadre d'un concours scientifique. Il définit les critères d'évaluation positifs comme la rigueur intellectuelle et la qualité de l'argumentation, et les critères négatifs tels que le hors-sujet ou l'absence de références aux œuvres.

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Ce document décrit les attentes et la méthodologie pour la rédaction d'une dissertation dans le cadre d'un concours scientifique. Il définit les critères d'évaluation positifs comme la rigueur intellectuelle et la qualité de l'argumentation, et les critères négatifs tels que le hors-sujet ou l'absence de références aux œuvres.

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CPGE scientifiques, Caroline Caffier doc.

L’EPREUVE DE REDACTION /DISSERTATION

I. LES ATTENTES DES JURYS DE CONCOURS :

+ Durée de l’épreuve :
Pour la dissertation seule (4h00 ENS Paris, Lyon, Cachan, Ecole Polytechnique, épreuve A
banque Pt ; 3h00 Mines Ponts, e3a)
Pour les épreuves comportant un résumé et une dissertation (Centrale ; épreuve B Banque PT,
concours ATS) ou résumé, questions, dissertation (CCCP) , le temps consacré à la dissertation
doit être mesuré en fonction de la notation des différents exercices mais il occupe au moins
2h00.

+ Définition de l’exercice :
La dissertation est un exercice d’ARGUMENTATION qui invite à présenter sur un SUJET
PRECIS en lien avec la problématique du programme une REFLEXION ORGANISEE et
PERSONNELLE construite à partir de la confrontation des 3 œuvres au programme.

- Le candidat doit produire, à partir d’un sujet donné, une réflexion organisée montrant qu’il a
analysé et compris le sujet, qu’il est capable d’y répondre avec pertinence et intelligence.
- Le sujet doit être respecté et interrogé, il ne s’agit pas de le traiter partiellement (en ne
s’attachant qu’à une partie de la citation) ou à partir d’un plan bateau préalablement appris par
cœur. Le sujet est en général choisi pour pouvoir donner lieu à une réflexion originale qui
sorte un peu des sujets classiques de la problématique.
- Le candidat doit illustrer sa réflexion par des renvois précis et probants aux œuvres du
programme. La copie doit témoigner d’une lecture attentive de l’ensemble des œuvres, et
doit traiter le sujet en prenant appui sur les 3 œuvres : « C’est dans le manque de contact
individuel avec les textes au programme que réside la faiblesse essentielle de l’exercice dans
la plupart des copies. Beaucoup de candidats donnent l’impression de n’avoir pas lu vraiment
les 3 œuvres, le crayon à la main, ce qui constitue tout de même la condition absolument
nécessaire pour pouvoir en parler » ( rapport CCP 2002)
- Le candidat doit être capable de produire une copie assez consistante, écrite dans un français
convenable (« critère qui sera ultérieurement déterminant dans la progression de carrière
des futurs ingénieurs »), sans trop de fautes d’orthographe et de style

+ Critères pénalisants :
- « Le Hors sujet caractérisant non seulement un devoir ignorant ou faussant les termes de la
question posée, mais aussi une réflexion générale sans rapport direct ni constant avec les
œuvres au programme, auxquelles on ne saurait substituer d’autres textes philosophiques ou
littéraires » (Centrale-supélec 2004) / « le psittacisme est encore trop souvent la bouée de
secours des candidats qui ont picoré dans les œuvres quelques morceaux choisis (qu’ils
connaissent plus ou moins) et se réfugient derrière des plans stéréotypés qui occultent la
problématique et montrent tout au plus qu’ils ont suivi un cours ou lu quelques-uns des
opuscules qui fleurissent sur le marché »
- La pauvreté de la pensée conduisant souvent à des contresens ou des énormités.
- Absence de structure et de méthode, absence de construction logique du propos (absence de
distinction nette de parties, de paragraphes) « Comme d’autres années on déplorera des
erreurs méthodologiques trop répandues pour ne pas devenir irritantes : plan réduit à deux
parties sommairement contradictoires, argumentation confondant exemple et illustration,
démonstration et assertion arbitraire ; enchaînements factices abusant de liens purement
formels comme « tout d’abord, de plus, de même, en définitive…. » ( Centrale-Supélec 2004)
- Tendance au développement narratif qui n’a que très peu de valeur sur le plan argumentatif (on
attend une réflexion argumentative efficace centrée sur le sujet)
- L’absence de référence à l’une des œuvres au programme ou l’absence de confrontation entre les
œuvres (ne pas se contenter d’évoquer une œuvre par paragraphe en juxtaposant les différents
paragraphes sans aucune relation logique). « La méconnaissance des œuvres au programme,
jamais citées, oubliées pour certaines, ou scandaleusement appauvries et déformées »
(Centrale-supélec 2004)
- Hypertrophie des introductions et conclusions pour des copies dans lesquelles le développement
de la réflexion devient quantitativement mineur.
- Expression défaillante sur le plan de la graphie (lisibilité de la copie), de l’orthographe (y
compris accents, majuscules, fautes sur les noms propres des personnages, des auteurs ou le
nom des oeuvres), de syntaxe et de ponctuation. La pénalité peut être par exemple d’un point
par tranche de 10 fautes (jusqu’à quatre points) d’où l’absolue nécessité de relire la copie « les
manquements systématiques et particulièrement graves aux règles de la syntaxe et de
l’orthographe suffisent à disqualifier un certain nombre de candidats » (Centrale supélec
2004)

« Beaucoup de candidats réussissent à combiner tous ces travers et cumulent donc toutes les plus
lourdes pénalités. Ils pourront donc conclure en toute honnêteté, comme les meilleurs l’ont déjà
fait, que l’épreuve de rédaction doit être préparée comme elle sera notée, de façon rationnelle »
(Centrale-Supélec 2004)

+ Critères valorisants :

- La rigueur d’une méthode parfaitement assimilée et d’une construction parfaitement


claire et logique .
- L’intelligence d’une réflexion si possible innovante, originale et créative qui manifestera de
réelles capacités de réflexion personnelle.
- La précision et la pertinence des exemples choisis dans les 3 œuvres, confrontés avec
intelligence.
- La qualité, la clarté, l’efficacité de l’expression (précision du vocabulaire, rigueur de la
syntaxe, élégance du style ;..)

II. METHODE :

A. Travail de réflexion au brouillon :


- Phase de problématisation : analyse précise du sujet envisagé dans ses détails et dans son
sens global pour dégager les enjeux, les problèmes ou pistes de réflexion qu’il soulève et qu’il
faut examiner de façon critique.
- Phase de réflexion confrontant le sujet et les œuvres au programme : réfléchir aux
différentes idées, aux différents exemples qui apportent une réponse au sujet, confronter les
réponses apportées par les différentes œuvres.
- Phase de construction du plan : au fil de la réflexion des lignes directrices doivent peu à peu se
dégager. Il s’agit d’aboutir à la formulation écrite d’un plan clair, efficace, rigoureux, ordonné,
indiquant les différentes parties et sous parties ainsi que les exemples de référence. Le plan
doit faire apparaître un mouvement logique réel et non factice. La clarté et l’efficacité de ce
support de travail sont essentielles pour la clarté de la formulation écrite de la réflexion .

B. Travail de rédaction :

1. Introduction :
- Sujet amené : Amorce qui introduit le thème et éventuellement la
problématique. Elle est efficace si elle est centrée sur le sujet et permet de le
présenter en le liant d’entrée de jeu aux œuvres à étudier.
- Sujet posé et défini : Enoncé et analyse rapide et efficace pour formuler les
enjeux du sujet et la problématique (si le sujet est long il faut le réduire aux
termes essentiels)
- Annonce du plan : les grandes idées directrices et la progression / le
mouvement logique de votre réflexion. Indiquez que vous traitez le sujet à partir
des 3 œuvres du programme.

2. Développement :
-Chaque partie commence par l’énoncé d’une idée directrice qui répond
explicitement au sujet et se termine par une conclusion partielle / transition
vers la partie suivante.
-Chaque partie présente 2 ou 3 paragraphes développant des idées
secondaires visant à démontrer l’idée directrice de partie (Enoncé de
l’idée secondaire, développement de cette idée en précisant la formulation et
en l’illustrant par des exemples issus des œuvres au programme)
-Les paragraphes doivent s’enchaîner selon une progression logique efficace
marquée par des connecteurs.
-La copie doit nettement faire apparaître les différentes parties, en passant
plusieurs lignes entre elles, et les différents paragraphes, marqués par des
retraits d’au moins trois carreaux.

3. Conclusion :
- Synthèse claire et efficace de la réflexion menée, de la réponse apportée au
sujet.
- Elargissement de la réflexion (plutôt une affirmation pertinente qu’une
question médiocre)
« Que dire de l’insuffisance quasi générale des conclusions ? Des copies
jusque là très honorables se gâtent sur la fin en se contentant d’énoncer
quelques poncifs . On est d’autant plus heureux de tomber sur quelques
bilans intelligents et clairs, déduisant des textes autre chose que des
platitudes ». (centrale-Supélec 2004)

4. Quelques règles d’écriture à observer impérativement :


- Citations entre guillemets avec introduction de la citation pour qu’elle
puisse faire sens (Qui parle ? A quel sujet ? A Qui ? A quel moment ? Dans
quelle œuvre ?)
- Titres d’œuvres soulignés systématiquement
- Effacement du JE pour dépasser un niveau purement individuel et atteindre à
une réflexion d’ordre général.

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