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Expose Sur L'imperialisme

Le document décrit l'impérialisme européen en Afrique et en Asie aux 19e et 20e siècles, avec un focus sur l'impérialisme français. Il explique les motivations économiques et idéologiques de la colonisation, ainsi que ses conséquences négatives. Le document analyse également le déclin de l'influence française en Afrique au profit de pays comme la Chine.

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Expose Sur L'imperialisme

Le document décrit l'impérialisme européen en Afrique et en Asie aux 19e et 20e siècles, avec un focus sur l'impérialisme français. Il explique les motivations économiques et idéologiques de la colonisation, ainsi que ses conséquences négatives. Le document analyse également le déclin de l'influence française en Afrique au profit de pays comme la Chine.

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INTRODUCTION

Au 19e siècle, l’Occident entre dans une période d’impérialisme. Les puissances


européennes colonisent de nouveaux territoires, en Afrique et en Asie dans le
but d’augmenter leur puissance. Pour arriver à cette fin, les pays cherchent des
matières premières. Les populations de ces territoires colonisés constituent des
débouchés pour leurs produits. Les Européens souhaitent également augmenter
leur influence au niveau international. Ils sont habités par un sentiment de
supériorité face aux populations des pays colonisés et se croient chargés de la
mission de civiliser ces peuples qu’ils voient comme étant inférieurs.

Cette colonisation aura des conséquences sur les populations qui seront
exploitées et victimes de discrimination. L’Afrique se verra dominée sur les
plans économique et culturel.

I. DEFINITION DE L’IMPERIALISME

L’impérialisme désigne un processus de contrôle ou de domination d’une


entité sur d’autres populations ou territoires. Il est lié à la notion d’Empire,
forme d’organisation politique née dans l’Antiquité.

II. L’IMPERIALISME FRANÇAIS EN AFRIQUE

1- L’aggravation contemporaine de la crise de l’impérialisme français

Un simple regard sur les évolutions des importations et des exportations de


l’Afrique ces dernières décennies permet de visualiser la perte d’influence
économique française et européenne sur le continent. Les données de
la CNUCED [Conférence des Nations unies sur le commerce et le
développement] indiquent ainsi que l’Union européenne comptait pour 48. 2 %
dans les exportations africaines en 1995 et pour 33.2 % en 2019. Elles précisent
également que 43 % des importations africaine provenaient d’Europe en 1995
contre 29.9 % en 2019. Concernant la place de la France, un rapport d’Hervé
Gaymard [réalisé pour le ministère de l’Europe et des affaires étrangères] utilise
l’expression « déclin relatif » pour qualifier l’évolution des échanges entre
l’hexagone et le continent. Ce dernier qui porte un titre significatif [« Relancer
la présence économique française en Afrique : l’urgence d’une ambition
collective à long terme »] résume comme suit la situation :
Le déclin relatif de la présence économique française sur le continent africain
est à la fois massif et soudain. Ce déclin relatif est très net : les parts de marché

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de la France en Afrique ont été divisées par deux depuis 2001, de près de 12 %
à environ 6 % […]. Ce déclin relatif, très net, est d’autant plus spectaculaire
que le poids de la France dans le commerce total des marchandises avec
l’Afrique s’était maintenu, de 1970 au début des années 2000, autour de 15 %.
Le rapport souligne en outre que le « déclin des parts de marché françaises est
particulièrement marqué en Afrique francophone [de 25 % en 2000 à 15 % en
2017]. Une étude de la COFACE [Compagnie française d’assurance pour le
commerce extérieur] datée de 2019 précise que tous les grands secteurs
d’exportation, à l’exception de l’aéronautique, sont touchés par ce « déclin
relatif » : Machines, appareils électriques, Pharmacie, automobile, blé, etc. La
perte de ces parts de marché selon cette étude provient de « la fulgurante
progression de la Chine […] En Afrique de l’Ouest, la percée de la Chine est
encore plus notable si l’on inclut Hong Kong, qui s’est imposé comme un acteur
important avec des gains de parts de marché de l’ordre de 10 points. » Plusieurs
seuils symboliques sont dépassés : la Chine remplace la France à la place de
premier exportateur vers l’Afrique en 2007 et l’Allemagne remplace la France à
la place de premier exportateur européen en 2017. Ces quelques données mettent
en exergue que de nombreux pays africains ont mis à profit le contexte de
« mondialisation » et la multilatéralisation du monde qui l’accompagne pour
sortir du face-à-face contraint avec l’ancienne puissance coloniale. Ils ont
diversifié leurs échanges en s’appuyant sur les pays dits « émergents » et en
particulier sur la Chine pour desserrer le carcan de la relation de dépendance
caractéristique du colonialisme et du néocolonialisme. Ils ont mis en œuvre la
logique de la « concurrence libre et non faussée » de la mondialisation
capitaliste en la retournant contre un de ses promoteurs important : la classe
dominante française.

2- La fabrique du consentement de l’opinion publique

La crise et le « déclin relatif » de l’impérialisme français, de même que


l’activisme d’ingérence militaire qui en découle, se déploient cependant dans
une séquence historique particulière caractérisée par une hausse massive de la
paupérisation et de la précarisation, une montée de la colère et de la contestation
sociale, une crise de légitimité du pouvoir d’État sans précédent depuis de
nombreuses décennies. Du mouvement des Gilets jaunes à celui contre la
réforme des retraites, des manifestations massives contre les crimes policiers à
l’opposition à la loi sur la sureté globale, de la grève longue des éboueurs à
celles tout aussi durable de Chronopost ou de l’hôtel Ibis de Batignolles, etc., ce
qui s’exprime de plus en plus c’est une distance et une rupture de la majorité de

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la population d’avec le discours officiel de légitimation du néolibéralisme et de
son austérité inéluctable. Le processus de fascisation que nous avons décrit dans
nos derniers articles est une réponse à la fois à cette situation hexagonale et à la
nécessité de préparer une opinion publique pour le moins indifférente à ces
interventions militaires françaises [couteuses pour la nation mais rentables pour
les monopoles de l’armement] et pour le mieux favorable.
C’est pour cette raison qu’une logique d’extrême-droitisation de la vie politique
française a été déployée par le gouvernement lui-même : nomination de Gérard
Darmanin, promotion du thème idéologique sur le séparatisme et loi sur le
séparatisme, promotion du thème sécuritaire comme pôle central de la campagne
des présidentielles, etc. Cette logique instrumentale d’État a été confortée par les
mutations récentes du paysage audio-visuel qui avec le développement des
chaînes comme CNews ont pour principal caractéristique de diffuser un discours
du « déclin et du sursaut » qui est un des traits identitaires de l’extrême-droite et
du fascisme. Elle a été renforcée par la logique de surenchère de la galaxie
fasciste et/ou identitaire qui tient le même discours du « déclin et du sursaut »
sur un plan général et au sein de certaines institutions en particulier [armée,
police, etc. Si chacun joue ici sa partition pour ses intérêts propres, le résultat
d’ensemble est la réunion progressive des conditions de possibilité d’une
séquence fasciste non plus comme une hypothèse lointaine mais comme une
perspective de court terme de réponse au « déclin relatif » national et
international. Certes nous n’en sommes pas là et d’autres options existent encore
pour la classe dominante. Cependant indéniablement le contexte idéologique
promu, de même que les évolutions législatives sécuritaires, constituent des
ingrédients d’une solution fascisante à la crise, surtout si on ne limite pas cette
dernière à la seule figure du Rassemblement National et de Marine Le Pen.
Comme nous l’avons souligné dans nos articles précédents, le fascisme
contemporain ne se moule pas forcément dans les habits anciens. Il ne défile pas
forcément en chemise brune et peut très bien s’acclimater au « costume-
cravate » et même au « jeans et aux cheveux longs ».

I. L’IMPERIALISME FRANÇAIS EN ASIE

A- PREMIERE EXPORATIONS EUROPEENNES EN ASIE

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La première grande exploration européenne de l'Asie fut menée par Alexandre le
Grand de par ses combats contre les Perses. Sa guerre conduisit son armée
jusqu'à l'Indus, puis l'exploration continua au temps de la Rome antique. Les
Romains avaient connaissance des terres lointaines comme la Chine. Le
commerce entre l'Inde et les Romains d'Égypte par des bateaux qui naviguaient
de port en port en mer Rouge, était significatif dans les premiers siècles de l'ère
chrétienne.

a) EXPLORATION MEDIEVALES

Durant le XIIIe siècle et le XIVe siècle, un certain nombre d'Européens, dont de


nombreux missionnaires chrétiens, ont cherché à atteindre la Chine. Le plus
célèbre de ces voyageurs était Marco Polo. Mais ces voyages eurent peu d'effets
sur le commerce Est-Ouest en raison d'une série de bouleversements politiques
en Asie dans les dernières décennies du XIVe siècle, qui mirent fin à la poursuite
de l'exploration européenne de l'Asie. La dynastie Yuan en Chine, qui avait bien
accueilli les missionnaires et marchands européens, fut renversée et les
nouveaux dirigeants Ming amorcèrent, suivant le courant du confucianisme, un
repli de la Chine sur elle-même. Pendant ce temps, les
Turcs Seldjoukides puis Ottomans ont consolidé leur contrôle de la partie
orientale de la Méditerranée, fermant les principales routes commerciales
terrestres. Ainsi, jusqu'au XVe siècle, le commerce et des échanges culturels
mineurs entre l'Europe et l'Asie étaient contrôlés par les commerçants
musulmans.

b) VOYAGES MARITIMES PORTUGAIS

Les dirigeants d'Europe occidentale ont donc cherché de nouvelles routes


commerciales. Les Portugais furent les premiers à tenter de trouver des routes
commerciales océaniques. Henri le Navigateur fut l'un des principaux
instigateurs de ces explorations. L'objectif de ces capitaines de marine était de
rejoindre les Indes par la mer. Cela permit de franchir notamment le cap
Bojador et de réfuter existences de monstres mythiques.
Jean II de Portugal fut instigateur à la fin du XVe siècle de diverses expéditions à
destination des Indes, notamment de Pêro da Covilhã et d'Afonso de Paiva par
voie terrestre. En 1488, Bartolomeu Dias franchit le premier l'extrémité sud de
l'Afrique (connue alors comme le cap des tempêtes). Alors que l'équipage de
Dias le contraint à rentrer, en 1497 le navigateur portugais Vasco de

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Gama accomplit le premier voyage maritime de l'Europe vers l'Inde. En
1520, Ferdinand Magellan, navigateur portugais au service de l'Espagne, trouva
la route traversant le détroit qui porte son nom et l'océan Pacifique.

CONCLUSION

Au terme de ce travail, un certain nombre de pistes se sont dégagées qui,


espérons-le, permettent de répondre au moins partiellement à ces questions
centrales. L’une de ces pistes a consisté dans l’étude des modalités selon
lesquelles les historiens de l’époque coloniale ont été amenés à produire des
connaissances sur le passé de l’Afrique et des Africains. Façonnée par des
réseaux et des milieux spécifiques, articulée à des logiques de gestion des
populations sur le terrain impérial, adossée à une vision consensuelle de la
colonisation, l’historiographie de cette période a été dans le même mouvement
bornée et aiguillonnée par ses conditions particulières de production. Bornée,
parce que le contexte culturel et politique a contribué à construire des grilles de
lecture pré-orientées des sociétés non-occidentales et a réclamé de la science
mille justifications idéologiques à la domination…

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