Vade-Mecum Auditeur QSE
Vade-Mecum Auditeur QSE
Vade-mecum
en place dans votre entreprise un Système de
Management Intégré.
■ ■ Savoir construire un tel système, le faire vivre
deT
\f afin de le rendre pérenne et préparer l'audit,
, me de Management
c'est tout l'enjeu de ce vade-mecum conçu
comme un outil pratique et directement opérationnel, scindé en
trois parties.
La première partie est consacrée à l'analyse pragmatique et aux
conseils d'utilisation des trois référentiels les plus couramment
utilisés pour les domaines qualité, sécurité et environnement, à
savoir :
Intégré et QSE
- la norme ISO 9001:2000 pour la qualité,
- le référentiel OHSAS 18001:1999 pour la sécurité, et
- la norme ISO 14001:2004 pour l'environnement.
Des tableaux et des outils vous facilitent la correspondance entre
ces référentiels.
La deuxième partie, dédiée à l'audit des systèmes de manage
ment intégrés, vu aussi bien du côté des auditeurs que du côté des
audités, apporte des réponses simples, fonctionnelles et concises
aux questions que vous êtes amenés à vous poser.
La troisième partie reproduit les textes et les référentiels normatifs
utiles pour la mise en œuvre et l'audit de ces systèmes.
Responsable qualité, sécurité et/ou environnement, auditeur,
audité, consultant, voici un outil précieux qui accompagnera votre
démarche OSE quelle que soit sa nature.
4E 33
flf 331
Solange Faucher est ingénieur, consultante formatrice dans les domaines du
management, des méthodes, de l'organisation et des systèmes. Cet ouvrage
est le témoignage de son expérience et de la méthodologie expérimentée
auprès d'entreprises du secteur industriel et du secteur sanitaire et social.
Sommaire
Partie I
Construire un système intégré
Analyse et conseils d'utilisation combinée des référentiels QSE 3
1 Les systèmes de management 5
2 La logique des systèmes de management 11
3 Les principes de management par la qualité 17
3.1 Orientation client 18
3.2 Leadership 18
3.3 Implication du personnel 19
ISBN: 978-2-12-219111-8 3.4 Approche processus 19
Couverture : © 2007 Jupiter Images Corporation 3.5 Management par approche système 20
Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, 3.6 Amélioration continue 21
des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l'autorisation de l'éditeur est illicite et 3.7 Approche factuelle pour la prise de décision 21
constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d'une part, les reproductions strictement
réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d'autre 3.8 Relations mutuellement bénéfiques avec les fournisseurs.... 22
part, les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d'information
de l'œuvre dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 1er juillet 1992-art. L 122-4 et L 122-5, 4 Les périmètres des référentiels QSE 23
et Code Pénal art. 425). 5 Les finalités des référentiels QSE 25
Afnor-11, rue Francis de Pressensé, 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex 6 L'identification des parties prenantes QSE 29
Tél. : +33 (0) 1 41 62 80 00 - www.afnor.org
VI Vade-mecum de l'auditeur du système de management intégré QSE Sommaire VII
Le système de management
intégré et l'audit
Après la qualité dans les années 90, les obligations réglementaires et les
exigences en matière d'environnement et de sécurité sont de plus en plus
importantes et évolutives.
Depuis la version 2000 de la norme ISO 9001, la compatibilité entre les réfé-
rentiels qualité, sécurité et environnement est assurée. La démarche d'inté
gration de ces trois domaines est grandement facilitée.
X Vade-mecum de i 'auditeur Système de Management Intégré et QSE
t
1
Le terme « organisme » est défini dans la norme ISO 9000:2005 comme « ensemble il installations et I l.'l
de personnes avec des responsabilités, pouvoirs et relations ». Exemple : compagnie, société, firme,
entreprise, institution, œuvre de bienfaisance, travailleur indépendant, association ou parties ou
combinaison de ceux-ci.
!
Il n'y a pas de norme internationale pour la sécurité et la santé au travail, faute d'accord et de
consensus dans ce domaine.
' OHSAS signifie Occupational Health and Safety Assessment Series.
C38
Analyse et conseils d'utilisation
combinée des référentiels QSE
fc= —
4 Vade-mecum de I 'auditeur Système de Management Intégré et QSE
Nous focaliserons ensuite notre analyse sur les référentiels qualité, sécurité Un système de management est défini dans la norme ISO 9000:2005 comme
et environnement, pour définir leur périmètre et leur finalité, et cadrer de un « système permettant d'établir une politique et des objectifs et d'atteindre
façon précise les thèmes qu'ils recouvrent. ces objectifs » ; le terme système étant lui-même défini par cette même norme
comme « ensemble d'éléments carrelés ou interactifs ».
Enfin, nous aborderons l'intégration de trois façons différentes et totalement
complémentaires : D'un point de vue concret et pragmatique, qu'est ce que cela veut dire ?
C'est très simple à expliciter : partons de l'organisme lui-même et de sa raison
- par les processus,
d'être. Quelle est la finalité d'un organisme, quels que soient sa taille, son
- par la gestion des risques,
statut, son (ou ses) activité(s) ? La réponse se trouve principalement dans les
- par la gestion des documents. deux axes suivants {cf. figure 1.1) :
Vous aurez alors en main tous les outils, méthodes et conseils pour construire - identifier et satisfaire les besoins, attentes, exigences des clients et des
votre système de management intégré, qui est un « système de management » autres parties intéressées 5 , de manière à en tirer profit du point de vue
tout court... économique, compétitivité et durabilité ;
- entretenir et améliorer les capacités et les performances de l'organisme.
Le terme « parties intâessécs » Ml défini dans la norme ISO 9000:2005 comme «personne ou groupe
de personnes ayant un interèi dam le fimiiioiuwmeii! an Se fucés d'un organisme ». Exemple:
clients. propriétaires, personnes d'un organisme, iouniissaii'-i. banques, syndicats, partenaires ou société.
Vade-mecum de l'auditeur Système de Management Intégré et QSE Les systèmes de management 7
Finalités
*ë=B Cette représentation systémique constitue ce que l'on appelle « un système
un organisme de management » :
- « S y s t è m e » parce qu'il s'agit de mettre en œuvre et d'organiser des
activités et leurs interdépendances pour répondre aux besoins, attentes et
^
Identifier el satisfaire
les besoins et attentes
des clients
S
Entretenir et améliorer
les capacités -
exigences des clients et des parties intéressées.
« Management 6 » parce que tout système nécessite d'être conduit, orienté
et les performances et « manage ». Il s'agit pour la direction de :
3t des parties intéressées ; de l'organisme
- donner un sens, une vision, qui se traduit de façon pragmatique et
concrète par des objectifs quantifiables et mesurables ;
- veiller à entretenir et à améliorer les capacités et les performances de
l'organisme.
Force est de constater que la raison d'être, ou les finalités d'un organisme,
nous amène tout naturellement à la notion de « système de management ».
d'être d'un organisme Tout organisme se traduit par un « système de management », et un « système
de management » représente et formalise concrètement le fonctionnement
global d'un organisme (cf. figure 1.3).
Du fait de ce constat simple, nous pouvons représenter l'organisme de façon
systémique comme suit (cf. figure 1.2) : Autrement dit, il y a une relation que nous pouvons dénommer mathémati
- à partir de l'identification des besoins et attentes des clients et des parties quement de « bijective » entre « organisme » et « système de management »,
intéressées, l'organisme met en œuvre et organise les activités nécessaires c'est-à-dire qu'il y a une et une seule correspondance entre l'organisme et
pour satisfaire à ces exigences : ce sont son savoir-faire et sa valeur ajoutée ; son système de management.
ï
Satisfaction
s besoins et attentes
des clients
des exigences I ilB propre et ses relations avec ses clients et ses parties intéressées. Tout simple
des clients ment !
et des parties et des parties
intéressées intéressées Comment modéliser ce système de management ?
Le terme « management » es( défini dans h I M : I I C I M ) yit!!ii:2!M!> .iiiiinie <■ nciivilvi cuordonfiéci
Figure 1.2 Représentation systémique de l'organisme pour orienter et contrôler un organisme ».
t \t
n de I'auditeur Système de Management Intégré et QSE Les systèmes de management 9
Nous avons utilisé un raisonnement transversal depuis les exigences et besoins Pour répondre aux exigences et aux besoins des clients et des parties inté
des clients et parties intéressées jusqu'à la réponse à ces exigences : c'est la ressées, nous pouvons distinguer trois grandes familles d'activités ou de
satisfaction des clients et des parties intéressées. processus (cf. figure 1.5) :
Il s'agit de faire de même pour toutes les activités de l'organisme en se posant - Les processus de réalisation contribuant directement à la réalisation du
les questions suivantes : produit ou du service.
- Quelles sont les données d'entrée nécessaires à ia réalisation de cette - Les processus support fournissant les ressources nécessaires à la
activité ? réalisation du produit ou du service (ressources humaines, financières,
installations et maintenance, système d'information...).
- Quelles sont les données de sortie des activités réalisées ?
- Les processus de management ou de pilotage définissant les orientations
- Quels sont les acteurs et les moyens nécessaires à la réalisation de ces du système de management, les rôles et les responsabilités et assurant la
activités ? cohérence du système, son évaluation et sa surveillance.
- Quelles sont les différentes étapes pour réaliser ces activités ?
C'est ce que l'on appelle l'approche processus 7 , c'est-à-dire un raisonnement
non plus vertical par fonctions, mais transversal centré sur le client qu'il soit
interne ou externe (cf. figure 1.4). Processus de management
Direction générale
Commercial Planification Production Expédition ^ >
T T
Processus support
0" .flfc
Le terme «processus» est défini dans la norme ISO9000:2005 comme nensemble d'à
conviées ou interactives uni transforme des clement', d'entrée en clement?, de sortie ».
La logique
des systèmes de management
Ensuite, il effectue un premier tir, qui sans doute n'atteindra pas son but,
puis après contrôle et rectification, en réalise un deuxième, voire un
troisième, et ainsi de suite, jusqu'à atteindre l'objectif.
Tous les systèmes de management sont construits sur cette logique simple.
C'est ce qui permet au système d'être dynamique et non pas statique, d'être en
constante amélioration. On peut aussi parler de spirale d'amélioration continue8.
Tous les systèmes de management ont en commun (cf. figure 2.2) :
Figure 2.1 La roue de Detning - L'engagement de la direction à travers la définition d'une politique et
d'objectifs quantifiables à atteindre (le « P » du PDCA).
C'est une logique simple de fonctionnement que nous utilisons sans le savoir - La planification des activités pour atteindre les objectifs (le « P » du PDCA).
pour tout projet ou activité. - La mise en œuvre des processus et activités articulés et organisés de
Prenons l'exemple d'un projet, qu'il soit personnel (tel un déménagement ou façon cohérente et maîtrisée (le « D » du PDCA).
l'organisation de festivités) ou professionnel : - L'évaluation, la mesure, le contrôle, la vérification des résultats et des
- La première étape est la préparation du projet : cadrage du projet, identifi progrès obtenus (le « C » du PDCA).
cation des objectifs, étude et analyse des conditions de réussite, de l'envi - La revue de direction à partir de l'analyse des données pour prendre les déci
ronnement, des risques et des opportunités, décomposition en activités et sions nécessaires et améliorer constamment le système (le « A » du PDCA).
en tâches, planification du projet... (c'est le « P » du PDCA).
- La deuxième étape correspond à la réalisation effective du projet : réali
sation des activités planifiées, résolution des problèmes, coordination...
(c'est le « D » du PDCA).
- La troisième étape correspond au contrôle et au suivi du projet : mesure
des écarts de réalisation, de dépenses, de calendrier, contrôle des activités...
(c'est le « C » du PDCA).
- Enfin la dernière étape correspond aux décisions à prendre, le plus souvent
prises en réunions de revues de projet, pour réagir aux dérives de temps,
de budget, et résoudre les problèmes (c'est le « A » du PDCA). Et ainsi
de suite, car les actions décidées dans cette dernière étape vont être plani
fiées, réalisées, évaluées...
Figure 2.2 La logique des systèmes de management
Et globalement pour le projet, cette dernière étape permet de capitaliser les
expériences sur le projet, de faire un bilan et de prendre des décisions pour
les projets suivants... C'est aussi sur cette logique que sont construits tous les processus du système
de management (cf figure 2.3).
Cette logique est pleine de bon sens, et nous poumons l'illustrer d'une autre
façon avec la stratégie de l'artilleur : dans un premier temps, celui-ci identifie
sa cible, puis s'organise pour l'atteindre (choix des outils, de sa flèche, réglage
des tensions de ses appareils...). I.a spirale d'amélioraLiim nmliiiue. t'si rcprc^nicc ikcis xs •vsieiiic. de ni3:iruvmc:r. L-ri vi rois ne menu I
(ISO 14001:2004) et de la sécurité et santé au travail (OHSAS 18001:1999).
t^£
14 Vade-mecum de l'auditeur Système de Management Intégré et QSE La logique des systèmes de management 15
C^$ - Quelles sont les données à prendre en compte pour décider des actions
d'amélioration, des actions correctives et préventives ? Quelle est l'orga
nisation à mettre en place pour instaurer le système de décisions ? (Le
« A » du PDCA.)
Cette logique d'amélioration continue et la démarche transversale centrée autour
du client interne ou externe de l'organisme, nous amènent tout simplement à
la construction des processus et du système de management.
Processus support
Autrement dît, voici les questions simples à se poser pour construire un sys
tème ou un processus, à partir des attentes et des besoins de ses clients
internes et externes, et des contraintes de son environnement :
- Quels sont les objectifs à atteindre ? Quel sens, quelle vision, quelle finalité,
quelle politique pour le processus ou le système ? Comment répondre aux
exigences et aux attentes des clients et des parties intéressées, en tenant
compte des contextes économiques et autres ? (Le « P » du PDCA.)
- Comment préparer, planifier, organiser les différentes étapes à réaliser?
(Le « P » du PDCA.)
- Quelles sont les procédures à mettre en œuvre pour maîtriser les activités
des processus ? Comment assurer une réalisation efficace, structurée et
garantissant le niveau de qualité exigé, tout en répondant aux contraintes
économiques, environnementales et de sécurité ? (Le « D » du PDCA.)
- Quelles sont les mesures, vérifications, évaluations à mettre en place pour
contrôler les résultats et/ou mesurer les progrès ? Quels sont les moyens
de surveillance à mettre en œuvre compte tenu de l'évaluation des risques
de tous ordres, qu'ils relèvent de la qualité, de l'économique, du social,
de l'éthique, des impacts sur l'environnement ou sur la santé et la sécurité
des personnels et du public ? (Le « C » du PDCA.)
le affi
M 81
C3P 3
<' ft' Les principes
de management par la qualité
I U> La norme ISO9000:2005, au § 0.2, stipule : «.Huitprincipes Je management
de la qualité ont été identifiés, qui peuvent être utilisés par la direction pour
mener l'organisme vers de meilleures performances ».
Ces huit principes, que nous allons développer sont : orientation client, leader
ship, implication du personnel, approche processus, management par approche
système, amélioration continue, approche factuelle pour la prise de décision et
relations mutuellement bénéfiques avec les fournisseurs.
Et la norme ISO 9004:2000 ajoute : « L 'utilisation réussie des huit principes
de management par un organisme procurera des avantages pour les parties
intéressées, tels que des retours financiers plus importants, la création de
f I if' valeur et une plus grande stabilité ».
Pour la construction du système de management, il est essentiel de s'appuyer
sur ces principes à la fois simples, fondés sur le bon sens et qui ont fait leurs
Œ3$ preuves.
Ces principes sous-tendent les séries de normes ISO 9000 et constituent une
base pour l'amélioration de la performance et de l'excellence organisationnelle.
Alors pourquoi s'en priver ?
C'est une véritable opportunité pour les organismes de s'en inspirer largement.
y - 1,,,,'i
Vade-mecum de ! 'auditeur Système de Management Intégré et QSE Les principes de management par la qualité 19
3.1 Orientation client Enfin, c'est elle qui crée les conditions favorables pour que chaque personne
puisse s'impliquer dans la réalisation des objectifs définis.
Le client et, au sens le plus large, « les parties intéressées » sont au cœur du
fonctionnement de l'organisme. Sans « parties prenantes », sans clients, il n'y La mise en œuvre de ce principe entraîne :
a plus d'organisme. Ce principe d'« orientation client » est à élargir à toutes - une vision claire du présent et du futur de l'organisme pour l'ensemble
les parties intéressées. des parties intéressées ;
Un système de management, construit à partir des exigences des parties inté - la confiance des parties intéressées ;
ressées, est bâti pour répondre à ces exigences {cf.figure2.3). - la motivation du personnel de l'organisme pour la réalisation des objectifs ;
11 est nécessaire et primordial de comprendre, analyser et écouter les besoins - la formalisation de valeurs communes basées sur l'éthique, la responsa
et les attentes des différentes parties intéressées, que ce soit au présent, mais bilité et la transparence.
aussi dans le futur, afin d'anticiper leurs exigences.
Cette approche permet : 3.3 Implication du personnel
- de s'assurer que les objectifs fixés par la direction sont en phase avec les
Le personnel de l'organisme représente sa ressource la plus importante, son
besoins et les attentes des parties intéressées ;
savoir-faire et son image vis-à-vis des autres parties intéressées. Les ressources
- de gérer de façon méthodique, organisée et équilibrée l'ensemble des parties humaines sont toute la richesse de l'organisme !
intéressées ;
Il est fondamental d'impliquer le personnel dans le système de management
- d'augmenter ses recettes et ses parts de marché du fait de la réactivité de à tous les niveaux hiérarchiques. Comment ? Essentiellement par la commu
l'organisme face aux opportunités qui peuvent se présenter. nication (ascendante, descendante et transversale) et la responsabilisation de
tous :
3.2 Leadership - chacun comprend son rôle et ses responsabilités ;
Sans vision, sans orientation, sans pilote, il n'y a pas de système de manage - chacun évalue sa performance par rapport aux objectifs définis ;
ment. C'est, un peu, comme si vous rouliez en voiture sans savoir où vous - chacun est force de proposition pour les améliorations dans les processus ;
voulez aller ! (Cf.figure3.1.) - chacun accroît ses compétences et son savoir-faire par l'expérience et/ou
la formation ;
- chacun est un maillon dans la chaîne de l'amélioration continue de l'orga
nisme.
- d'identifier les moyens et les ressources nécessaires à la réalisation, pour - de clarifier les rôles et les responsabilités des pilotes de processus et du
aboutir in fine aux données de sortie (cf. illustration de ce principe dans la système global.
figure 1.4).
Notre « valeur ajoutée » correspond alors à la transformation d'éléments 3.6 Amélioration continue
d'entrée en éléments de sortie.
Cette logique basée sur le principe du PDCA est simple et pleine de bon sens.
Raisonner de cette façon entraîne : Nous l'utilisons sans même nous en rendre compte.
- des coûts et des durées de cycle de production réduits par l'optimisation Système de management et processus sont construits sur cette logique (cf. fi
des ressources ; gure 2.3).
- des résultats améliorés et prévisibles ; La mise en œuvre de ce principe permet :
- des responsabilités clairement définies pour la gestion des activités ; - de créer une dynamique permanente d'amélioration pour les processus et
- l'identification des interactions avec d'autres activités ou processus de le système de management ;
l'organisme, et des points à risques ; - d'induire un avantage concurrentiel du fait de la constante amélioration
- la maîtrise de la mise en œuvre par l'identification des risques et une de l'organisation ;
documentation nécessaire et suffisante ; - de capitaliser sur les situations et les améliorations constatées ;
- le repérage des facteurs permettant d'améliorer le fonctionnement de façon - d'entraîner la motivation du personnel pour l'atteinte des objectifs ;
permanente.
- de former et sensibiliser le personnel de l'organisme aux méthodes et aux
outils d'amélioration continue.
3.5 Management par approche système
C'est le même principe que l'approche processus, rapporté d'une façon sys- 3.7 Approche factuelle pour la prise de décision
témique à l'ensemble du fonctionnement de l'organisme (cf. représentation
Analyser les données et les informations de façon factuelle, c'est-à-dire en se
du système de management dans la figure 1.5).
basant sur des preuves, des enregistrements, des faits, et non pas sur des
Il s'agit d'identifier l'ensemble des processus et leurs interdépendances, néces opinions, suppositions, interprétations ou extrapolations, est essentiel pour
saires et suffisants pour répondre de façon efficace et efficiente aux exigences une prise de décision efficace.
des parties intéressées.
Concrètement, cela veut dire que les faits et les informations pertinentes et
C'est une approche transversale globale depuis les besoins et les attentes des nécessaires à la prise de décision, doivent être enregistrés sur des supports
parties intéressées jusqu'à la réponse à ces exigences. adaptés (exemples : une fiche d'incident, un rapport de réunion, un rapport
Cette approche système permet : d'audit, un plan d'action...).
- de formaliser et structurer l'ensemble des processus de l'organisme et La mise en œuvre de ce principe permet :
leurs interrelations ; - de prendre des décisions avec la complétude des données et des infor
- de comprendre les interdépendances entre les différents processus ; mations nécessaires ;
- d'assurer la cohérence, l'efficacité et la maîtrise de l'organisation mises - de capitaliser et suivre les décisions prises ;
en place ; - de rendre les données accessibles à ceux qui en ont besoin ;
- d'identifier les processus clés et les risques ; - de garantir que les données et informations sont fiables et exactes.
22 Vade-mecum de i 'auditeur Système de Management Intégré et QSE ™
5
Figure 4.1 Les périmètres des référentiels QSE
Les finalités
des référentiels QSE
Le tableau 4.1 synthétise les champs d'application des trois référentiels QSE.
Tableau 4.1 Les champs d'applications des référentiels QSE Tous les systèmes de management, et en particulier les trois référentiels QSE,
ont comme finalité commune l'amélioration permanente et continue :
Dénomination Champ du réfèrentIel Commentaires
- pour le système de management de la qualité, c'est l'amélioration des
ISO 9001:2000 Norme internationale Approche orientée par processus processus et du système de management pour accroître la satisfaction du
pour un système de de l'entreprise, des exigences clients
management de la qualité (éléments entrants) vers la satisfaction
client ;
client (cible de l'organisme). - pour le système de management environnemental, c'est l'amélioration des
ISO 14001:2004 Norme internationale pour Maîtrise des impacts des activités performances environnementales ;
un système de management de l'organisme, sur l'environnement.
environnemental - pour le système de management de la santé et de la sécurité au travail,
Réponse aux attentes des parties
c'est l'amélioration des performances santé et sécurité pour les personnes.
OHSAS 18001:1999 Référentiel pour un système Maîtrise des risques et des impacts Ensuite, chaque système a ses propres finalités se rapportant à son champ
de management de la santé des activités de l'organisme, sur
la santé et la sécurité du personnel
d'application.
et de la sécurité au travail
et des autres parties intéressées.
Un système de management de la qualité vise à :
- accroître la satisfaction du client ;
- accroître l'efficacité du système et des processus mis en œuvre ;
- démontrer son aptitude à fournir régulièrement un produit conforme aux
exigences des clients et aux exigences réglementaires applicables.
26 Vade-mecum de l'auditeur Système de Management Intégré et QSE Les finalités des référentiels QSE 27
Un système de management environnemental vise à : Il n'y a pas d'exigences absolues en matière de performance12 santé et sécurité.
- identifier les aspects environnementaux9 provenant d'activités, de services Le minimum requis est l'engagement de se conformer à la législation en
et de produits, passés, présents ou futurs, dans les conditions normales de vigueur (et autres exigences applicables à l'organisme), à la prévention des
fonctionnement et dans les conditions d'urgence potentielle ; risques santé et sécurité et au principe de l'amélioration continue.
- déterminer les impacts10 significatifs sur l'environnement ; Le tableau 5.1 synthétise les finalités de ces trois référentiels.
- identifier les exigences légales applicables, et autres exigences auxquelles
Tableau 5.1 Les finalités des référentiels QSE
l'organisme a souscrit ;
- évaluer les situations d'urgence et les accidents survenus ; Système
Finalité
de management
- identifier les priorités et fixer les objectifs environnementaux appropriés,
pour améliorer la performance environnementale, et ce, de façon continue. Qualité Satisfaction du client par :
ISO 9001
- la fourniture d'un produit/service répondant en permanence
Il n'y a pas d'exigences absolues en matière de performance environnemen à ses attentes explicites et implicites ;
tale". - l'amélioration permanente de l'ensemble des processus mis
en œuvre par l'organisme pour la conception, la réalisation
Le minimum requis est l'engagement de se conformer aux exigences légales et la mise à disposition du produit au client.
applicables (et autres exigences auxquelles l'organisme a souscrit), à la pré
vention des pollutions, et au principe de l'amélioration continue. Environnement Maîtrise des impacts environnementaux par :
ISO 14001
- l'identification et l'analyse des impacts significatifs des activités
Un système de management de la santé et de la sécurité au travail vise à : sur l'environnement (pollutions, consommations, déchets,
- identifier les dangers ;
- l'amélioration en continu des performances environnementales,
- évaluer les risques pour la santé et la sécurité, dans tous les aspects du et la réponse aux attentes des parties intéressées (riverains,
travail (activités de routine ou ponctuelles, installations fixes ou tempo associations, assureurs, banques, pouvoirs publics...).
raires, conditions d'exploitation normales ou transitoires...) ;
Santé et sécurité Maîtrise des risques santé et sécurité au travail par :
- évaluer les situations d'urgence, les accidents et les incidents survenus au travail
OHSAS 18001 - l'identification et l'analyse des risques pouvant générer
(capitalisation du retour d'expérience) ; un accident du travail ou une maladie professionnelle (risque
- identifier les exigences légales applicables (et autres, comme par exemple, électrique, chimique, d'incendie, de chute, mécanique,
circulation d'engins...) ;
celles des unions professionnelles auxquelles l'organisme adhère...), rela
- l'amélioration des conditions de travail (ergonomie des postes,
tives à la santé et à la sécurité ; bruit, température, vibration, charge physique et mentale...) ;
- identifier les priorités et fixer les objectifs appropriés, pour améliorer les - l'amélioration en continu des performances santé et sécurité,
performances de santé et sécurité, et ce, de façon continue. et la réponse aux attentes des parties intéressées.
' Le terme « aspeci t'iiviroiiiicmi'nUi] » csi riùlim \iam I'lliO 14001 :2004 rj 3.6) tomme «élément des
activités, produit:. eu services. d'un urbanisme. .'tuceprii'le d'tutcrac/inits inrr / environnement ».
10
Le terme « impact environnemental » est défini dans l'ISO 14001:2004 (§ 3.7) comme « toute modi-
fication de !'envin,nnetncnT ttcittituc au bine/lquc. resultant re-miemeur ms partiellement des aspects Le terme «performance» est défini dans roi IS AS ÎWH) 1:1999 (§ 3.13) c
environnementaux d'un organisme». rabies du système de management de la .-.tinté et de hi sécurité au travail, en
1
' Le terme « performance environnementale » est défini dans l'ISO 14001:2004 (§ 3.10) comme « résultats par l'organisme, sur in base de su politique et de ses nbiectijs en matière d.
mesurables du management des aspects environnementaux d'un organisme ». travail, des risque.*:pues- in saute et ta securite nu travail».
6
L'identification
des parties prenantes QSE
Les besoins et attentes des parties intéressées, parfois appelées aussi parties
prenantes, doivent être en phase avec la politique et les objectifs de
l'organisme. D'où l'importance fondamentale d'identifier l'ensemble de ces
personnes ou groupes de personnes « pouvant affecter ou être affectés par
l'organisme13 », et de formaliser leurs attentes.
il est nécessaire ensuite de «classer» ces attentes par ordre d'importance
pour en déduire les axes principaux de la politique QSE.
La démarche proposée est la suivante :
- Étape 1 : lister toutes les parties intéressées14. Pour garantir l'exhaustivité
et l'analyse systémique de ces groupes de personnes, nous suggérons de
les lister suivant le critère interne/externe à l'organisme {cf. tableau 6.1),
et non pas par domaine QSE, comme nous aurions tendance à faire.
" Selon la deuxième définition donnée au § 3.6 du document d'application du SD 21000, FD X30-023.
Se référer à la note 5 pour la première définition donnée dans ['ISO 9000:2005.
" Une liste non exhaustive de parties intéressées est donnée dans l'annexe B du FD X30-023 (docu
ment d'application du SD 21000).
30 Vade-mecum de l'auditeur Système de Management Intégré et QSE
Salariés 4 Motivation 4 16 Entretiens Supports de Pour repérer les différents processus, la démarche consiste à partir des
annuels... communication clients et de ce qui est fourni aux clients.
4 Salaire 3 12 Grilles de salaire Fiches de poste...
Cette approche décloisonne les fonctions et induit une vision systémique et
Clients 4 SatlsTactlon 4 16 Système qualité Hetonte
des indicateurs
globale des activités à réaliser et leurs interdépendances.
Fournisseurs 3 Partenariat 2 6 Cette démarche rejoint en grande partie ce que l'on appelle le « mode projet ».
Pourtant l'organisation en « mode projet » induit une dynamique temporaire,
liée à la durée du projet, alors que le « mode processus » induit une dyna
mique permanente du fait de la construction du processus basé sur la logique
de l'amélioration continue (le PDCA) (cf.figure7.2).
32 Vade-mecum de ! 'auditeur Système de Management Intégré et QSE L 'approche intégrée par les processus 33
a
Eaux usées,
déchets, odeurs,
bruits, poussières,
CE — effluents gazeux...
Force est de constater que cette représentation globale intègre les domaines
Décloisonnement ~~>C Decloisonnement ■■■
Mf \ . des fonctions de la qualité, de la sécurité et de l'environnement. Elle inclut aussi d'autres
/ F>OÇ>^ Dynamique domaines, tels que la gestion des ressources humaines (gestion de la for
L—-^ permanente
mation, desfichesde postes, des compétences...) ou la gestion économique
etfinancière(gestion des stocks, comptabilité clients/fournisseurs...).
Figure 7.2 Les différents modes d'organisation
Autrement dit, l'approche processus permet non seulement de comprendre et
^3© de formaliser l'ensemble des activités d'un organisme, mais c'est aussi un
des facteurs de l'intégration de tous les domaines dans le système de mana
Ce mode d'organisation implique d'identifier pour chaque processus (cf. fi gement de l'entreprise.
gure 7.3) :
- En amont du processus, les produits entrants et les ressources nécessaires
à la réalisation des activités : matières premières, ressources naturelles (eau,
énergie), matériels, méthodes, outils, locaux et environnement, acteurs du
processus...
- En aval du processus, les produits sortants (la cible du processus) et aussi
les produits qualifiés de « non intentionnels » (rebuts, effluents gazeux,
aqueux, déchets, bruits, poussières...), ou plus généralement tous les
impacts des activités sur l'environnement et l'homme.
Il s'agit d'une vision holistique detoutce qui appartient à un processus : les
éléments entrants, les éléments sortants intentionnels et non intentionnels, les
ressources humaines, matérielles et organisationnelles nécessaires à la
réalisation des étapes du processus.
8
L'approche intégrée
par les risques
- Quel est le risque d'exposition des salariés par rapport aux dangers iden
tifiés ?
- Quel est le risque par rapport aux procédés, à la matière utilisée, aux ma
chines utilisées ?
- Quel est le risque par rapport au milieu, à la salle, à l'environnement dans
lequel s'effectue le travail ?
- Quel est le risque par rapport aux compétences, à la qualification du per
sonnel ?
- Quel est lerisqueéconomique ?
- Quel est lerisquesocial ? Figure 8.2 L'arbre des questions à se poser
ÇS3D
Pour analyser et évaluer les risques identifiés, nous suggérons une méthode
inspirée de l'analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur criti
cite (AMDEC).
Pour chaque risque identifié, il s'agit de coter sa fréquence ou sa probabilité
d'apparition sur une échelle de 1 à 4 (de rare à très fréquent) et de coter sa
gravité en terme d'impact et de conséquences sur une échelle de 1 à 4 (de
mineur à très grave).
La criticite du risque est obtenue en multipliant ces deux critères, ce qui
permet de hiérarchiser les risques {cf. tableau 8.1).
Figure 8.1 Analyse systémique des risques Tableau 8.1 Évaluation des risques
Moyens Moyens C Axes
Risque F G
de détection de maîtrise existants F*G d'amélioration
Force est de constater que l'identification des risques nous emmène sur la
voie de l'intégration des domaines qualité, sécurité, environnement, et aussi 2 4 8
d'autres domaines, tels que le social ou les aspectsfinanciersou économiques.
Pour garantir l'exhaustivité de l'identification des risques, nous proposons
d'utiliser l'outil des 5M ou 7M15, qui permet de se poser les questions dans
toutes les directions (cffigure8.2) : par rapport à la main-d'œuvre, les matières
utilisées, les machines et les outils, les méthodes, le milieu et les conditions
de travail, la monnaie (axes des impacts financiers), le management. Légende :
F = fréquence ou probabilité d'apparition du risque
C - criticite du risque (F'Gl
G = gravité en terme d'impacts et de conséquences
Outil des 5M ou 7M pour Main-d'œuvre, Matières, Machines, Méthodes, Milieu, Monnaie, Management.
38 Vade-mecum de l'auditeur Système de Management Intégré et QSE <E 335
9
L'approche intégrée
t"~- SB documentaire
I l'P
40 Vade-mecum de ! 'auditeur Système de Management intégré et QSE L'approche intégrée documentaire 41
Il s'agit de créer les documents et les supports d'information utiies, simples, Tous les systèmes de management sont basés sur la logique de l'amélioration
efficaces, nécessaires et suffisants, pour : continue : nous pouvons utiliser cette même logique pour se poser la question
- assurer une communication à la fois, en interne pour l'ensemble des acteurs des documents et des supports à créer, quel que soit le domaine concerné :
de l'organisme, mais aussi en externe pour les autres parties intéressées ; - Les questions relatives au « P », comme planifier, prévoir :
- construire les « règles de jeu » de l'organisme, en matière de fonctionne - expression documentée de la politique et des objectifs (pour les trois
ment, de management, de méthodes et d'organisation ; systèmes QSE) ;
- capitaliser les savoir-faire et les situations, le système documentaire repré - documents nécessaires pour assurer la planification des activités (sys
sentant en quelque sorte la mémoire de la compétence de l'organisme. tème qualité), l'identification des impacts environnementaux (système
environnement), l'identification des dangers (système santé et sécurité),
De fait, la création du système documentaire intègre l'ensemble des domaines.
l'identification des exigences légales (les trois systèmes QSE) ;
La logique de construction du système documentaire est généralement de
- documents pour déterminer les compétences, pourvoir à la formation,
type arborescente (du général vers le détail) et représentée sous forme pyra
et sensibiliser le personnel (pour les trois systèmes QSE).
midale (cf. figure 9.1) :
- Les questions relatives au « D », comme mise en œuvre, maîtrise des
- Au sommet de la pyramide (niveau 1), il s'agit des documents représen activités, maîtrise opérationnelle, maîtrise de la documentation (pour les
tant la vision systémique de l'organisme, la réponse à la question de sa trois systèmes QSE).
finalité, le « pour quoi ».
- Les questions relatives au « C », comme évaluation, vérification. Ce sont
- Au niveau 2, ce sont les procédures nécessaires et suffisantes pour décrire
tous les documents relatifs aux outils de surveillance et de mesure per
les activités, la réponse aux questions du « quoi » et du « qui fait quoi et
quand ». mettant l'amélioration continue en se basant sur des faits avérés (pour les
trois systèmes QSE), et notamment :
- Au niveau 3, ce sont les instructions et les modes opératoires nécessaires
- les documents permettant l'enregistrement, le traitement et le suivi des
et justifiés selon la complexité, les enjeux et l'importance des tâches à
non-conformités ;
réaliser.
- ceux relatifs à la planification, la réalisation et le suivi des audits.
- Au dernier niveau, ce sont les documents permettant d'assurer la traçabilité
nécessaire et suffisante. - Les questions relatives au « A », comme agir, prévenir, décider, améliorer.
Ce sont notamment tous les documents relatifs à la revue de direction
(pour les trois systèmes QSE), qui permettent d'évaluer le système de
management au vu des résultats et des analyses de données recueillies, de
Niveau 1 fa/ManuelY fa Organisation générale prendre des décisions et de revoir la politique et les objectifs.
/ \ Cartographie des processus
En se basant sur la logique de l'amélioration continue, nous intégrons, de fait,
Niveau2 fa/ Procédures \ fa Qui fait quoi et quand ? bon nombre de documents, procédures et supports d'enregistrements ayant la
même finalité dans les trois systèmes de management qualité, sécurité et
environnement.
Niveau 3 fa/ Modes opératoires V fa Comment ?
La construction du système documentaire est un des facteurs de l'intégration
de tous les domaines dans le système de management de l'organisme.
Niveau 4 fa/ Supports d'enregistrements \ fa Les preuves
10
Exemple
de cartographie intégrée
Une cartographie des processus représente l'ensemble des activités d'un orga
nisme, à partir des exigences des parties intéressées.
En général, les processus sont répartis en trois familles (cf. figure 1.5) :
- Les processus de réalisation ou opérationnels correspondent à la réponse
de l'organisme aux exigences des parties intéressées (le « D » du PDCA),
ils ont un impact direct sur la satisfaction des parties intéressées.
- Les processus support nécessaires aux processus opérationnels, corres
pondent an management des ressources humaines, matérielles, logistiques
et financières, ce sont en quelque sorte les « fournisseurs d'énergie » des
processus de réalisation.
- Les processus de management ou de pilotage correspondent à « l'orchestra
tion » du système de management : ils définissent la politique et les objectifs,
évaluent les résultats et prennent les décisions nécessaires pour l'efficacité
et l'amélioration continue (le « P », le « C » et le « A » du PDCA).
Dans l'exemple donné (cf.figure10.1), certains processus relevant de l'envi
ronnement et de la sécurité nécessitent une gestion à part entière, et viennent
en support des processus opérationnels.
its 39
•sas
44 Vade-mecum de ! 'auditeur Système de Management Intégré et QSE
Partie II
Auditer
un système intégré
Processus support
C 'i
11
Les finalités de l'audit
Qu'est-ce qu'un audit ? Audit vient du latin audire qui signifie écouter.
Le Larousse nous indique : « procédure de contrôle de la comptabilité et de
la gestion d'une entreprise et de l'exécution de ses objectifs ».
Par extension, le terme audit signifie « toute étude systématique des conditions
de fonctionnement d'une entreprise (audit fiscal, audit social...) ».
Au départ « contrôle de gestion », l'audit est devenu aujourd'hui un outil de
management du système, et ce sur l'ensemble des domaines de l'organisme
(qualité, sécurité, environnement, social, éthique, économique...).
La norme ISO 9000:2005 en donne la définition suivante : «processus métho
dique, indépendant et documenté, permettant d'obtenir des preuves d'audit16
et de les évaluer de manière objective pour déterminer clam quelle mesure
les critères d'audit1 sont satisfaits ».
Le terme « preuve d'audit » .■■! défini dan; '.;i no'iiv [SI > WNO 2W,~. tuninic « i.'i enregistrement';.
ériimcés detain oit d'autres iiiformaiiuns pertinents pour la n'itère* d'audit et verifiable; ».
Le terme « critère d'audit » est défini dans la norme ISO 9000:2005, comme « ensemble de poli-
tiques. procédure:, nu exigences ». autrement dit. il s'agit dus [éTéi-tnees <ui dus réictsiitids auxquels
les preuves d'audit sont comparées.
Vade-mecum de l'auditeur Système de Management Intègre et QSE Les finalités de ! 'audit 49
Considérer l'audit comme un outil de contrôle serait totalement restrictif. Il En effet, le personnel participe aux audits (en tant qu'audité), il est à même
s'agit plutôt d'un outil d'investigation, permettant de « voir », au sens littéral de proposer des actions correctives ou préventives en cas d'écart. C'est
du terme, de façon complètement objective, les améliorations possibles et les également lui qui met en œuvre les actions, suit leur application et démontre
différences constatées et factuelles par rapport à des critères d'audit spécifiés. leur efficacité. En ce sens, l'audit représente en tous points une source de
progrès, autant pour l'organisation que pour la formation et l'information des
Cet outil de management est un véritable outil de progression (cf. figure 11.1) audités et des auditeurs.
qui a deux finalités principales :
L'audit peut concerner un ou plusieurs domaines, et s'appliquer au produit
- surveiller et vérifier la mise en œuvre de la politique d'un organisme ;
et/ou service, à un processus, un ensemble de processus ou tout le système
- évaluer la conformité du système par rapport à un référentiel, quel que de management (cf. tableau 11.1).
soit le domaine concerné.
Tableau 11.1 Domaines d'application des audits
Type d'audit » Produit Système
Processus
Caractéristiques de management
Objectifs Vérifier la conformité S'assurer de la maîtrise
de l'audit du produit/service du processus : de l'efficacité
avec les exigences fonctionnement, et de l'amélioration
spécifiées ressources, interactions, continue du système
moyens de surveillance de management
Éléments Résultat final Déroulement du
d'investigation des processus de processus, outils de et fonctionnement
réalisation mesure et de surveillance du système
de management
12
Les exigences des réferentiels
QSE concernant l'audit interne
Le terme « programme d'audit » est défini dans la norme ISO 9000:2005 comme « ensemble d'un ou plu-
sieurs audits plmiific ■',■■■ ■('■
. )■ une iJiirÉÉ \/i« .;'%«■ cl iii/:^;c Jo'.'» ?.■;: but ; pi-cinque». Un programme d'audit
f ii:i'.prend roules k s udivilt-s nécessaires pour la planification, l'organisation et la réalisation des audits.
52 Vade-mecum de ! 'auditeur Système de Management Intégré et QSE
- observer un mode de fonctionnement, une séquence, une interaction ; - suite à la mise en place d'un système de management environnemental ou
- simplifier l'architecture documentaire ; de la santé et sécurité ;
- suite à une nouvelle organisation ou à des innovations technologiques ;
- vérifier la cohérence du système documentaire ;
- établir un état des lieux de l'organisation de l'entreprise
L'objectif principal est de donner confiance aux clients existants, ou plus
généralement aux parties intéressées.
Différence importante : audit ou diagnostic ?
Les « audits de tierce partie » sont réalisés par des organismes d'audits
Dans un audit, l'approche reste factuelle, basée exclusivement sur des fails et externes et indépendants, pour fournir l'enregistrement ou la certification de
des observations constituant des preuves, même si des recommandations ou des
propositions d'amélioration peuvent être suggérées. conformité à une norme ou un référentiel.
Dans un diagnostic, un jugement est porté sur la situation ou l'état des lieux, ren L'objectif est de donner confiance non seulement aux clients existants et aux
voyant le plus souvent à des aspects subjectifs ou relationnels. La finalité d'un parties intéressées, mais aussi aux clients potentiels.
diagnostic est non seulement de se baser sur des faits, mais surtout d'émettre
des opinions pour mettre en œuvre ensuite des actions concrètes (exemple : Lorsque plusieurs domaines, comme la qualité, l'environnement ou la santé
statuer sur la pertinence du référentiel choisi, décider un changement d'organi et la sécurité au travail, sont audités ensemble, il s'agit d'un audit combiné.
sation, faire un bilan des coûts de non-qualité...).
Lorsque deux ou plusieurs organismes d'audit coopèrent pour auditer un seul
organisme, il s'agit d'un audit conjoint.
13.2 Les audits externes
Il s'agit d'audits réalisés par des personnes extérieures à l'organisme. La
finalité de ces audits est de conclure en terme d'aptitude ou de conformité. Il
existe deux types d'audits externes :
- Les « audits de seconde partie ».
- Les « audits de tierce partie ».
Les « audits de seconde partie » sont des audits réalisés ou sous-traités par
des personnes ayant un intérêt à l'égard de l'organisme, comme les clients
ou d'autres personnes agissant en leur nom.
Dans ce cas, le commanditaire 21 de l'audit n'appartient pas à l'organisme.
Ce type d'audit peut être déclenché, par exemple :
- suite à une réclamation clients ;
- pour la signature d'un nouveau contrat ;
- pour le renouvellement d'un contrat ;
Le commanditaire de l'audit est ]'« organisme ou personne demanda»: un audit », selon la définition
de la norme ISO 19011:2002.
w
14
Les principes de l'audit
Le management par la qualité s'appuie sur des principes {cf. chapitre 3). De
même, l'audit est fondé sur les principes édictés dans PISO 19011:2002.
Ces principes garantissent à cet outil une fiabilité et une efficacité certaines,
et la norme précise au § 4 : «Le respect de ces principes est indispensable
pour que les conclusions d'audit soient pertinentes et suffisantes et pour que
les auditeurs travaillant indépendamment les uns des autres parviennent à
des conclusions similaires dans des circonstances similaires ».
Ces principes s'appliquent au processus audit lui-même et aux auditeurs.
Les principes de l'audit sont :
- L'indépendance : par définition, l'audit est un processus objectif et impartial,
ce qui signifie que l'auditeur n'est en aucun cas partie prenante de l'activité
auditée.
- L'approche fondée sur la preuve : c'est l'un des huit principes de manage
ment par la qualité, les preuves d'audit s'appuient sur des observations et
des faits vérifiables, ou sur des échantillons d'informations disponibles.
Les principes s'appliquant aux auditeurs sont ;
- La déontologie fondée sur des qualités de « savoir être », telles que l'ouver
ture d'esprit, l'intégrité, la confidentialité, la discrétion, la diplomatie, le
respect, la perspicacité, l'écoute... {cf. chapitre 16).
58 Vade-mecum de l'auditeur Système de Management Intégré et QSE ^^=1^^^
15
Les acteurs de l'audit
Ses responsabilités sont les suivantes. Il doit : 15.3 Rôle et responsabilités de l'équipe d'audit
- décider de l'opportunité d'un audit ; Une équipe d'audit doit être constituée en tenant compte des compétences
- réaliser le programme d'audits (planification des différents audits sur une nécessaires pour atteindre les objectifs de l'audit.
durée spécifique) ; Dans ce cas, un responsable de l'équipe d'audit est nommé. 11 a des respon
- identifier les objectifs de l'audit ; sabilités spécifiques à sa fonction : c'est lui qui manage et coordonne l'équipe
- déterminer le champ de l'audit (étendue et limites de l'audit par rapport d'audit. 11 doit :
aux activités et aux lieux ou aux unités organ isationnel les) avec le res - veiller à ce que les objectifs de l'audit soient atteints ;
ponsable de l'équipe d'audit ; - s'assurer que les objectifs, champ et critères de l'audit sont appropriés à
- définir les critères de l'audit (exigences et référentiels auxquelles seront la nature de l'audit dans Se cas d'un audit combiné ;
comparées les preuves d'audit) avec le responsable de l'équipe d'audit ; - être le garant du respect des exigences et des principes de l'audit ;
- informer les audités de l'audit, des dates, du champ et des objectifs ; - prendre contact avec l'audité pour obtenir les informations et les documents
- s'assurer de la coopération des audités ; nécessaires avant la réalisation effective de l'audit, notamment identifier
- respecter l'indépendance et l'intégrité des auditeurs ; les règles de sécurité applicables sur le site et prendre connaissance des
dispositions logistiques ;
- recevoir le rapport d'audit ;
- préparer le plan de l'audit avec l'équipe d'audit et le faire valider par le
- suivre les actions correctives spécifiées dans le rapport d'audit.
client de l'audit ;
- coordonner la préparation de l'audit ;
15.2 Rôle et responsabilités des audités - animer les réunions d'ouverture et de clôture de l'audit ;
Les audités doivent coopérer avec les auditeurs pour que les objectifs de - informer le client de l'audit de tout obstacle majeur (ou toute difficulté)
l'audit soient atteints. Ils doivent : rencontré au cours de l'exécution de l'audit ;
- accepter et comprendre le champ de l'audit, les critères et les objectifs ; - rédiger le rapport d'audit et l'envoyer au client de l'audit dans les délais
- informer les personnels concernés par l'audit ; convenus.
- être présents le jour de l'audit aux heures convenues conformément au Les auditeurs (y compris le responsable de l'équipe d'audit), doivent :
plan d'audit (le plan d'audit est la conception du déroulement de l'audit : - coopérer et apporter leur soutien au responsable de l'équipe d'audit ;
description des activités et des dispositions nécessaires pour la réalisation
de l'audit) ; - préparer le plan d'audit avec le responsable de l'équipe d'audit ;
- mettre à la disposition des auditeurs, tous les moyens et toutes les infor - analyser les documents et les informations transmises par le client de l'audit ;
mations nécessaires pour l'audit (documents, enregistrements...) ; - mener les entretiens au cours de l'audit ;
- faciliter l'accès aux installations ; - rassembler et analyser les preuves, les comparer aux critères d'audit ;
- respecter l'indépendance et l'intégrité des auditeurs ; - signaler immédiatement aux audités les écarts constatés ;
- analyser les écarts spécifiés dans le rapport d'audit et proposer des actions - contribuer à la rédaction du rapport d'audit ;
correctives dans un délai défini ; - respecter les principes s'appliquant aux auditeurs : déontologie, impar
- mettre en œuvre les actions nécessaires pour lever les écarts en respectant tialité et conscience professionnelle.
les échéances fixées.
M0i
16
Le code de déontologie
de l'auditeur
- Expliciter la façon dont les activités d'audit seront menées. Montrez-moi (les preuves)
- Indiquer que les écarts sont notifiés en temps réel.
Reformulation du constat
- Rappeler les objectifs, le champ et les critères de l'audit.
- Confirmer le plan d'audit.
- Rappeler l'heure et le lieu de la réunion de clôture.
Figure 18.3 La méthode « entonnoir
- Répondre aux questions des audités.
- Se faire confirmer les règles de sécurité. L'auditeur commence par des questions ouvertes (exemple : «Expliquez-
- Introduire le rapport d'audit. moi comment ? ») qui appellent à un développement complet et permettent à
l'audité de s'exprimer, pour en venir progressivement à des questions fermées
18.3.2 Investigations sur le terrain qui induisent une réponse par oui ou non (exemple : « Existe-t-il un compte
rendu ? »), pour cerner précisément les faits.
Le recueil des informations sur le terrain s'effectue suivant les trois modalités
suivantes correspondant aux yeux, aux oreilles et aux mains : Il s'agit d'une logique progressive du général vers le détail, vers le plus précis.
- Les yeux : observer un mode de fonctionnement, une séquence, un pro Les preuves sont recherchées par des questions du type « Montrez-moi ». Il
cessus, l'application d'une consigne. Cela concerne les personnes et les est indispensable de noter la référence des documents consultés.
« matériels ». Tout au long de l'interview, utiliser les techniques de reformulation est essentiel
- Les oreilles : écouter activement lors des interviews, voire aussi les remar pour une compréhension commune de l'auditeur et de l'audité sur les points
ques à voix haute ou les conversations interceptées. évoqués.
- Les mains : recueillir les documents pertinents et prendre des notes. Elles sont de plusieurs types :
Les interviews, visites et revues de documents doivent se dérouler comme - Reformulation «écho» (exemple: «Si j'ai bien compris, selon vous,
prévu sur le plan d'audit, par respect pour les audités. vous voulez dire que... ») pour faire écho ou refléter le message que vient
Les entretiens sont une des principales sources de collecte d'informations, et d'exprimer l'audité.
il est judicieux d'utiliser ce que l'on appelle « la technique de l'entonnoir» - Reformulation « synthèse » (exemple : « En résumé vous avez dit... »)
(cf.figure18.3) permettant de les structurer de façon efficace et rigoureuse . pour traduire l'essentiel de ce qui vient d'être dit, et conclure avant de
changer de thème.
Remarque importante : les attitudes à proscrire
En situation d'audit, les attitudes de l'auditeur qui relèvent du jugement, du soutien,
1
Pour faciliter leur tâche, les auditeurs peuvent nvoir am s'mil u:i auick d'.-iiidil leur servant de lil de l'interprétation, de la supposition ou de l'enquête, sont a exclure totalement.
conducteur ou de canevas, garantissant I'exhaustive de* liilïérsiits points il aborder au regard des I La seule attitude à adopter est celle de l'écoute active, de la compréhension et de
critères d'audit définis. l'approche factuelle fondée sur des faits observés et des preuves.
72 Vade-mecum de l'auditeur Système de Management Intégré et QSE Les étapes de l'audit 73
Lorsque l'auditeur pose les questions, il doit : Après avoir pris en considération les objectifs de l'audit, les membres de
- Regarder l'audité. l'équipe d'audit se mettent d'accord sur les résultats appelés conclusions d'audit.
- Ne poser qu'une seule question à la fois. Conseils pour la formalisation des constats d'audit
- Ne regarder qu'un seul document à la fois. Les constats d'audil doivent être formulés de façon simple et concise, soit des
phrases courtes composées d'un sujet, d'un verbe et d'un complément. Il peut
- Ne pas poser de questions inductives (la réponse est dans la question) ou être judicieux de préciser s'il s'agit d'une non-conformité documentaire ou d'appli
alternatives (donne le choix entre deux réponses). cation. Un écart bien formulé doit induire l'action corrective à mettre en œuvre.
- Attendre la fin de la réponse de l'audité et ne pas l'interrompre.
La réunion de clôture est conduite par le responsable de l'équipe d'audit. En
- Rester dans le champ de l'audit. général, ce sont les mêmes participants que la réunion d'ouverture.
- Parler peu, écouter beaucoup. Elle a pour objectifs de :
- Respecter des temps de silence (pour lui et l'audité). - Présenter les constats et les conclusions d'audit.
Au regard des critères d'audit, l'auditeur élabore les constats d'audit. - Informer l'audité de toutes situations rencontrées pendant l'audit, qui seraient
Ces constats d'audit peuvent indiquer la conformité ou la non-conformité aux susceptibles d'altérer la confiance accordée aux conclusions d'audit (le
critères d'audit, ou des opportunités d'amélioration. En cas de non-satisfaction processus audit contient une part d'incertitude).
d'une exigence, les écarts sont formulés en temps réel et validés par l'audité. - Remercier les audités pour leur collaboration.
Lorsque des points de conformité et de bonnes pratiques sont identifiés, l'au - Annoncer le délai de remise du rapport d'audit.
diteur doit conforter l'audité et lui signifier les points forts de l'organisation
mise en place.
18.4 Rapport et clôture de l'audit
18.3.3 Réunion de clôture Le rapport d'audit formalise les éléments de la réunion de clôture de l'audit.
Il permet de garder la trace du travail réalisé.
Cette phase comprend deux parties : la préparation de la réunion et la conduite
de la réunion. Il comprend les éléments suivants :
- Dans l'entête du rapport :
Pour préparer la réunion de clôture, les membres de l'équipe d'audit se concer
tent pour effectuer la revue des constats d'audit. - l'identification du client de l'audit,
- les objectifs, le champ et les critères de l'audit,
Cette phase de préparation permet de hiérarchiser les écarts majeurs (classés - l'identité des membres de l'équipe d'audit,
en non-conformités) et les écarts mineurs (classés en remarques), et d'identifier
les opportunités d'amélioration. - les dates et lieux où les activités d'audit ont été réalisées, avec le nom
des personnes rencontrées (joindre le plan d'audit),
C'est essentiellement l'impact direct ou indirect généré par l'écart sur l'envi - la liste de diffusion des destinataires du rapport, définie avec le client
ronnement de l'organisme, qui permet de distinguer les non-conformités des de l'audit.
remarques2j.
- Dans le corps du rapport :
- le résultat de la revue documentaire,
23
- les constats d'audit, classés s'il y a lieu en non-conformités et en re
Cette hiérarchisation n'es; pas obligatoire dans le cas d'un audit interne. Les constats d'audit font
alors l'objet de fiche d'écart J trailer aisuile par les audités.
marques.
74 Vade-mecum de l'auditeur Système de Management Intégré et QSE
Le rapport d'audit doit être remis au client de l'audit dans les délais convenus
avec lui lors de la réunion de clôture. 19
Il est conseillé de convenir d'un délai relativement court, ne dépassant pas
trois à quatre jours après l'audit. Les outils de l'auditeur SMI
C'est seulement lorsque le rapport d'audit approuvé a été diffusé aux desti
nataires désignés par le client de l'audit, et que toutes les activités du plan
d'audit ont été réalisées, que l'audit est terminé.
Les fiches et les trames présentées dans la suite sont des exemples pour servir
Le suivi de l'audit, associé le plus souvent à un plan d'actions pour la mise de base de travail et de construction des différents outils de l'auditeur d'un
en œuvre d'actions correctives et préventives, n'est pas considéré comme système de management intégré.
faisant partie de l'audit lui-même.
Ces outils s'adressent aux auditeurs et aux audités, les uns pour préparer
La vérification et l'achèvement t 3 actions correctives peuvent faire partie l'audit, les autres pour réaliser des audits internes de précertification.
d'un audit ultérieur.
11 revient à chacun d'enrichir, d'adapter et de compléter ces outils en fonction
des objectifs de l'audit, de la taille des organismes, de leurs spécificités
propres et de leur contexte de fonctionnement et d'organisation.
exëmpïé S : Pr0gramn,eS P e U V ™ "* é'ab'iS M f ° nCti °" deS • " » d ' a » d i l s ' P"
- un programme d'audit pour les audits de première partie (internes) cou
vrant 1 ensemble du système de management ;
- un programme d'audit pour les audits de seconde partie pour les fournis
seurs de produits critiques ; Sfe
- un programme d'audit pour les audits de tierce partie, réalisés par un
organisme tiers pour la certification et le renouvellement. US
A titre d'exemple, un programme d'audits internes couvrant l'ensemble du sg
système de management intégré est donné dans le tableau 19.1.
Les ressources nécessaires sont indiquées avec les initiales des noms des
personnes sur les mois correspondants.
Sans être indiquée la durée maximale de chaque audit est estimée à quatre i
si:
rapport S . ™ ' temPS
" ^ ^ P Ur
° ' a p r é P a r a t i o n « '" ■*«*«. °"
Le champ de l'audit (services concernés) et la fréquence n'ont pas été men
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4^ —
80 Vade-mecum de l'auditeur Système de Management Intégré et QSE Les outils de ! 'auditeur SMI
09h30-11h00 Service OSE : Identification A1 A2 Responsable QSE 10h00-12h00 Tous services : A1 A2 Responsable QSE
des impacts, dangers et risques gestion des déchets Agent d'entretien
11h00-12h00 Service juridique AI A2 Responsable juridique A1 Directeur commercial
14hOO-15h00 Service commercial
Exigences légales et réglementaires Responsable OSE Relation clients
14h00-15h30 Direction : politique, objectifs, A1 A2 Directeur 14h00-15hOO Gestion des stocks A2 Responsable magasin
programmes, revues, rôles
et responsabilités Responsable QSE 15h00-16h00 Service QSE : A2 Responsable accueil
gestion du personnel extérieur
15h30-16h30 Service QSE: Contrôles A1 A2 Responsable QSE
et mesurages - Corisulidation 15h00-16h00 Service QSE : A1 Responsable QSE
et suivi des indicateurs QSE Assistante QSE gestion des audits internes
19.3 Guide d'audit Le tableau du guide d'audit système comporte les colonnes suivantes :
Le guide d'audit est un support facilitant la tâche de l'auditeur : il lui sert de - « Réf. » pour indiquer la référence des paragraphes des référentiels ISO
fil conducteur pour poser les questions, et lui permet d'organiser sa prise de 9001:2000, ISO 14001:2004 et OHSAS 18001:1999 pour les questions
notes.
Deux exemples de guide d'audit sont proposés : l'un pour le système de « Questions » donnant des exemples de questions se rapportant aux exi
management QSE, l'autre pour un processus. gences référencées.
Les deux approches sont différentes et permettent au lecteur de se faire une « Réponses Preuves » pour préciser et/ou reformuler les réponses des audités
idée quant au choix possible de la méthodologie à adopter, dépendant du s'il y a lieu, et indiquer la référence des documents consultés, si c'est utile
contexte et de la situation à auditer. et nécessaire.
Ces guides d'audit recensent, à titre d'exemple, un certain nombre de questions « NC » pour non-conformité (écart majeur, non-satisfaction d'une exigence).
et proposent une méthodologie dans l'organisation et la structuration des
« RQ » pour remarque (écart mineur).
questions : il revient à chacun de les compléter et de les adapter en fonction
de la taille et des spécificités de l'organisme. « PF » pour point fort (sera notifié dans le rapport d'audit) ou « AV »
pour point à voir avec une autre personne ou dans un autre service, s'il y
a lieu de valider les informations communiquées.
19.3.1 Guide d'audit système
« Commentaires » pour noter des commentaires utiles pour justifier les
La méthodologie proposée s'appuie sur le cycle PDCA, base de la construction constats d'audit; « Audité (nom/service)» pour préciser s'il y a lieu le
de tout système de management. nom et le service de l'audité.
La séquence des points à aborder est structurée de la façon suivante :
- L'analyse initiale des besoins et des impacts des activités : cela correspond
à l'écoute client et à l'identification des exigences réglementaires et autres,
à l'identification des aspects et des impacts pour l'environnement, à
l'identification des dangers et l'évaluation des risques pour la sécurité.
- Le « P » pour tous les aspects relevant de la politique, des objectifs et des
cibles, des programmes, de la planification des activités, de la définition
des rôles et responsabilités, de l'organisation de la communication interne
et externe de l'organisme.
- Le « D » pour tous les aspects relevant de la maîtrise opérationnelle, incluant
les processus transversaux et support (management des ressources, maîtrise
de la documentation, achats...).
- Le « C » pour la surveillance, le contrôle et l'évaluation de la perfor
mance.
- Le « A » pour l'analyse des résultats et les actions mises en œuvre pour
l'amélioration continue du système.
Guide d'audit système Page : J..
H+Mfll
Guide d'audit système Page : J..
Réponses PF Commentaires de l'audité
Réf. Questions NC RQ (nom et service)
Preuves AV
iHHHHHHHHHHHHhf H
Guide d'audit système Page : J..
Réponses PF Commentaires de l'audité
Réf. Questions NC RQ (nom et service)
Preuves AV
Planification de la réalisation
Q 7.1/7.2 Comment préparez-vous la réalisation du produit ?
Comment déterminez-vous les exigences
du produit ?
yyyyyyyyy
Guide d'audit système Page :../..
Réponses PF Commentaires de l'audité
Questions NC RQ {nom et service)
Réf. Preuves AV
IHIllIflBBllllBlll
Guide d'audit système Page : J..
Réponses PF Commentaires de l'audité
Réf. Questions NC RQ (nom et service)
Preuves AV
Maîtrise opérationnelle
Q7.5 Comment avez-vous identifié les activités pour
lesquelles des risques pour la qualité, l'environnement
S 4.4.6 et la sécurité nécessitent une maîtrise opérationnelle
E 4.4.6 (procédures, modes opératoires, instructions...) ?
r
BBBBBBBBBSBBBBBBBS
Guide d'audit système Page : J..
Réponses PF Commentaires de l'audité
Réf. Questions NC RQ (nom et service)
Preuves AV
IlllllllllllHllllllfl
Guide d'audit système Page : J..
Réponses PF Commentaires de l'audité
Réf. Questions NC RQ
Preuves AV (nom et service)
Surveillance et mesurage
0 8.2.4 Comment avez-vous défini les points nécessitant
S 4.5.1 des mesures et une surveillance (pour le produit,
les aspects environnementaux, les aspects santé
E 4.5.1
el sécurité) ?
Quels sont-ils ?
Q 3.2.4 Comment sont faites les mesures ?
S 4.5.1 Par qui?
E 4.5.1 (Si prestataires externes, ils doivent être agréés)
Ces dispositions sont-elle s formalisées ?
Montrez-moi (seulement pour S et E)
0 8.2.4 Prenons l'exemple des mesures des rejets d'eaux
S 4.5.1 usées : montrez-moi les derniers résultats
E 4.5.1 Prenons l'exemple d'une mesure sur un produit :
montrez-moi la preuve de conformité
Guide d'audit système Page - /
Réf. Questions Réponses PF Commentaires de l'audité
NC RQ
Preuves AV
Maîtrise des dispositifs de mesure et de surveillance
Q7.6 Comment sont entretenus les dispositifs de mesure ?
S 4.5.1 Comment sont-ils étalonnés ?
E 4.5.1 A quelle fréquence ?
Montrez-moi les derniers résultats d'étalonnage
Satisfaction des parties intéressées et surveillance des processus
Comment avez-vous déterminé les méthodes de
S 4.5.1 surveillance de la satisfaction des parties intéressées ?
E 4.5.1 Qjelles sont-elles ? (Obligatoire seulement pour
les clients)
Comment mesurez-vous l'efficacité de votre système ?
Quelles sont les méthodes de surveillance
des processus ?
Comment maîtrisez-vous le déroulement des processus ?
Audit interne
Q 6.2.2 Comment sont organisés les audits internes ?
S 4.5.4 Quelle est la planification prévue pour les prochains
E 4.5.5
Montrez-moi le programme en cours
Comment les responsabilités, les exigences et
S 4.5.4 es méthodes pour les audits internes sont-elles définies ?
E 4.5.5 Est-ce formalisé ?
Montrez-moi la procédure (audit de la procédure)
— . — I
BfiyysfltatafBiatfi
Guide d'audit système Page : J..
Réponses PF Commentaires de l'audité
Réf. Questions NC RQ (nom et service)
Preuves AV
100 Vade-mecum de l'auditeur Système de Management Intégré et QSE Les outils de l'auditeur SMI 101
19.3.2 Guide d'audit processus ; tableau du guide d'audit processus proposé comporte les colonnes suivantes :
Le processus est comme un « mini » système de management à lui tout seul. « Management, Méthodes, Main-d'œuvre, Matériels, Matières, Milieu »
La méthode d'audit pourrait être la même que pour le système de mana pour indiquer les grandes directions par rapport aux questions posées.
gement en suivant la logique du PDCA. << Critères » déclinant les axes proposés pour Management, Méthodes,
S'agissant d'un « mini-système de management », il est conseillé de commencer Main-d'œuvre, Matériels, Matières, Milieu.
par les étapes « P », « C » et « A » avec le pilote du processus pour continuer « Questions » listant des exemples de questions se rapportant aux différents
avec les étapes « P » et « D » sur le terrain :
- Première phase d'audit avec le pilote du processus :
« Réponses Preuves » pour préciser et/ou reformuler les réponses des
- Identification du périmètre du processus, des données d'entrée, des
audités s'il y a lieu, et indiquer la référence des documents consultés, si
données de sortie, des moyens, des interfaces avec les autres processus,
des rôles et responsabilités, des objectifs à atteindre, des liens avec la c'est utile et nécessaire.
politique (le « P »). « NC » pour non-conformité (écart majeur, non-satisfaction d'une exigence).
- Identification des risques pour ce processus, des moyens de maîtrise « RQ » pour remarque (écart mineur).
des risques, des moyens de surveillance de l'efficacité du processus,
des indicateurs et tableaux de bord (le « C »). « Commentaires » pour noter des commentaires utiles pour justifier les
- Identification des plans d'actions correctives et préventives, des résultats constats d'audit.
et des décisions prises pour améliorer les performances du processus
(le « A » ) ,
La méthode proposée pour le guide d'audit processus qui suit, s'appuie sur
l'outil des 6M 25 (Management, Main-d'œuvre, Méthodes, Matériels, Matières,
Milieu) qui a l'avantage de poser les questions dans toutes les directions.
En utilisant ces six critères dans un processus, tous les domaines sont abordés
du management à l'opérationnel, et a fortiori les aspects qualité, sécurité et
environnement.
:s
Méthode plus connue sous le nom de 5M, à laquelle nous avons ajouté la composante du Mana
gement pour le pilotage du processus.
Guide d'audit Processus Page : J..
Montrez-moi
Information et Comment les informations sont-elles diffusées ?
communication Comment vous assurez-vous que
tous les acteurs du processus ont le niveau
d'informations nécessaire et suffisant ?
Gestion Comment gérez-vous les modifications
des modifications au niveau de votre processus ?
du processus Modifications relatives au produit/service,
aux méthodes, aux acteurs, aux matériels,
aux matières utilisées...
Veille réglementaire Comment identifiez-vous les réglementations
Benchmark applicables au processus ?
Comment évaluez-vous cette conformité ?
Comment identifiez-vous les meilleures pratiques
disponibles (en terme de méthodes
1
1
HBlBBBBlBBUUHt
Guide d'audit Processus Page :../..
Procossus : nom du processus Pilote du processus : nom du pilote
Réponses Commentaires
Critères Questions NC RQ
Preuves
Commentaires
miniu-
Guide d'audit Processus Page : J..
Processus : nom du processus Pilote du processus : nom du pilote
Réponses Commentaires
Critères Questions NC P.Q
Preuves
«Ë Identification
Traçabilité
Comment
Comment
sont identifiées les m al i ères premières ?
vérifiez-vous contenant et contenu ?
■m Matières premières Comment vérifiez-vous les quantités ?
1 Comment gérez-vous les produits non conformes ?
Identification Comment sont identifiés les produits finis ?
Traçabilité Comment contrôlez-vous les produits finis ?
Produits finis Comment gérez-vous les produits non conformes ?
Comment soul ils ide itii <■■
Identification Comment est organisé le stockage des produits
Traçabilité finis ?
Produits stockés Comment sont définies les consignes de stockage
s'il y en a ?
Montrez-moi un exemple
Gestion des déchets Comment gérez-vous les déchets produits par
le processus ?
Comment organisez-vous le iri, le stockage,
le transport et l'élimination ?
i|o 5.<3 S o l s
111
jilIIIII!
Les outils de l'auditeur SMI 111
n de l'auditeur Système de Management Intégré et QSE
Réf. du document
Réf. du document
Nom Rapport d'audit du SMI
de l'organisme
Rapport d'audit du SMI Page : J..
Page : . J..
1...
2...
Revue documentaire :
Points à améliorer :
Une fois cette confiance établie, l'auditeur doit être complètement à l'écoute - laisser parler l'audité ;
de l'audité : tous ses sens sont en « alerte » et notamment l'ouïe, le regard et - pratiquer l'écoute active et les techniques de reformulation avec l'audité ;
l'observation de tout l'environnement.
- rester factuel, se baser sur des faits observés, et ne pas émettre d'opinions
Pour autant, il doit rester maître de l'audit sans s'impliquer personnellement, ni de jugements ;
ni se laisser emporter par l'audité.
- être impartial et objectif ;
Rigoureux et méthodique, il doit être garant de la complétude des questions - assurer la complétude des questions réponses par rapport aux critères
réponses pour aboutir aux constats d'audit au regard des critères d'audit spé d'audit déterminés ;
cifiés.
- reformuler les écarts à l'audité en temps réel ;
L'auditeur doit être reconnu non seulement pour ses compétences et son pro - être précis et concis dans le rapport d'audit ;
fessionnalisme, mais aussi par son attitude comportementale et son éthique.
- être cohérent dans le rapport d'audit avec la réunion de clôture ;
Voici les conseils pour l'auditeur relatifs à ses compétences et son profes - garantir la discrétion et la stricte confidentialité des informations concer
sionnalisme :
nant l'audité ;
- bien préparer l'audit, le plan d'audit, l'organisation de l'audit, les rôles et
la répartition des tâches au sein de l'équipe d'audit, la réalisation du - garantir le principe d'indépendance des activités auditées.
guide d'audit ;
- prendre connaissance des informations clés sur l'audité ; Voici les conseils pour l'auditeur relatifs à son attitude comportementale et
son éthique personnelle :
- appréhender le contexte culturel et social spécifique à l'audité ;
- assurer des relations cordiales et respectueuses avec l'audité, avant, pen
- se soucier des règles de sécurité et/ou des règles de nature organisation- dant et après l'audit ;
nelle applicables au site ou au secteur audité ;
- instaurer un climat de confiance avec l'audité et expliquer les objectifs de
- réaliser la revue documentaire avant la réalisation de l'audit ; l'audit ;
- estimer les délais et le temps nécessaires dans chaque secteur pour la réali - tout faire pour mettre à l'aise l'audité ;
sation de l'audit ;
- respecter tes délais et les échéances convenues avec l'audité ;
- prévoir les temps de déplacement d'un secteur à l'autre ; . . .
- manager l'équipe d'audit ; - être méthodique, rigoureux et organisé ;
- garantir la compétence globale de l'équipe d'audit ; - soigner sa presentation et son aspect physique ;
- respecter l'audité ;
- connaître et se former aux critères de l'audit ;
- se mettre sur un pied d'égalité avec l'audité, privilégier une relation
- se référer toujours aux normes et aux référentiels ;
« gagnant-gagnant » ;
- garder la maîtrise de l'audit ; - ne pas agresser l'audité, ni se retrouver dans une position d'agressé ;
- prendre les notes nécessaires et suffisantes pour les constats et conclu - regarder l'audité en face ;
sions d'audit ;
- articuler et garantir le niveau sonore suffisant pour une bonne compré
- suivre le plan d'audit défini et respecter les horaires ; hension ;
- être ponctuel ; - être vigilant au cadre de l'entretien (par rapport aux nuisances possibles
- se mettre à la portée de l'audité et adapter son langage ; ou gênes de tous ordres) ;
116 Vade-mecum de ! 'auditeur Système de Management Intégré et QSE Quelques conseils pour l'auditeur et l'audité 117
- poser des questions structurées de façon simple ; - savoir relier les objectifs du processus ou des activités concernées à la
- respecter des temps de silence pour l'audité ; politique générale de l'organisme ;
- rester poli; - montrer son professionnalisme à l'auditeur ;
- garder le sourire ; - coopérer avec l'auditeur ;
- être ouvert et compréhensif, capable de s'adapter à toutes situations et - considérer l'auditeur comme un partenaire, participer à la relation
tous contextes différents ; « gagnant-gagnant » instaurée par l'auditeur ;
- être franc, sincère et honnête ; - ne pas laisser l'auditeur seul pendant l'audit terrain ;
- garder la maîtrise de ses émotions ; - accompagner l'auditeur et adopter une démarche facilitant le bon dérou
- être autonome et capable de prendre des décisions ; lement de l'audit ;
- être persévérant pour l'atteinte des objectifs de l'audit ; - être à l'écoute et attentif aux questions posées par l'auditeur ;
- répondre à l'auditeur de façon concise, simple et structurée.
- ne pas surprendre l'audité, l'informer au rur et à mesure des constats d'audit ;
- remercier les audités. Conseils pour l'audité relatifs à son attitude comportementale :
- participer à l'instauration d'un climat de confiance avec l'auditeur ;
20.2 Conseils pour l'audité - rester positif ;
- présenter les preuves à l'auditeur sans que celui-ci ait besoin de solliciter
L'audité doit être capable de répondre à l'auditeur de façon efficace et l'audité ;
d'apporter ou de montrer les preuves illustrant ses réponses. Il doit se montrer
- ne pas répondre aux questions en dehors de son périmètre ou de son
coopérant et adopter une démarche participative au processus d'audit. champ de responsabilités ;
Cette attitude positive et cette coopération avec l'auditeur ne peuvent se pro
- ne pas faire de commentaires ou porter des jugements sur les réponses
duire que si l'audité a compris les enjeux et les objectifs du processus d'audit.
apportées à l'auditeur ;
Tout un chacun a des compétences relevant de son professionnalisme (« savoir- - rester factuel dans les réponses à l'auditeur ;
faire ») et de son comportemental (« savoir être »). - ne pas répondre à des questions d'ordre subjectif ;
Voici les conseils pour l'audité relatifs à chacun de ces deux axes. - faire reformuler les questions si celles-ci n'ont pas été comprises ;
Conseils pour l'audité relatifs à son professionnalisme : - respecter l'auditeur ;
- préparer l'audit en sachant trouver les preuves pour démontrer ce que l'on - rester courtois en toutes circonstances ;
affirme ; - respecter les silences et les temps de prise de notes de l'auditeur ;
- préparer les documents nécessaires : manuels, procédures, instructions et - rester maître de ses émotions.
modes opératoires ;
Avec ces quelques méthodes, outils et conseils, vous aurez instauré des rela
- trier les documents, éliminer, ranger ; tions mutuellement bénéfiques entre auditeur et audité, des relations « gagnant-
- vérifier la version des documents, s'assurer qu'on a tous les documents gagnant » pour une démarche de progrès et d'amélioration continue !
dont on est destinataire ;
Alors à vous de jouer !
- comprendre les enjeux et les objectifs de l'audit ;
Partie III
Les référentiels normatifs
norme européenne NF EN ISO 9001
Décembre 2000
Indice de classement : X 5i
ICS : 03.120.10
Correspondance
T h é s a u r u s International T e c h n i q u e : q
:e qualité, exigence, conceptiot
si, modèle, relation i
NF EN ISO 9001:2000
CN MANAGEMENT DE LA QUALITE
M e m b r e s d e la c o m m i s s i o n d e n o r m a l i s a t i o n
Président: M S E G O T — LA P O S T E
FREUDENBERG S*
Avant-propos national
Version française
du CEN/CENELEC Q
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg. Norvège, Pays-
Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPEEN DE
lorme internationale ISO 9001:2000 a élé élaboré par Paragraphe 7.4: Achats
assurance de la qualité», sous-comité 2, "Systèmes qi
a été prise en charge par le CEN Management Centre (CMC), auquel le CEN/BT GT 107
e européenne remplace l'EN ISO 9001:1994, TEN ISO 9002:1994 et TEN ISO 9003:1994.
péenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, s
notions de
NOTE Ce qui suit est destiné spécifiquement aux organismes (levant se conformer aux Directives européennes
• Nouvelle Approche», pour pouvoir apposer la marque CE sur leurs produits, ainsi qu'aux autres parties impli
quées dans ce processus.
;=E=2== ntnue». En ccmsequ ^ " r t a a ^ ' n ^ p a ^ s S î r e ^ s e
La publication de l'EN ISO 9001:2000 affecte l'application de la décision du Conseil 93/465/CEEdu 22 Juillet 1993, Il c o n v i e n t é g a l e m e n t de noter que l o r s q u e d'autres exigences que c e l l e s autorisées au paragraphe 1.2 de
concernant les modules relatifs aux différentes phases des procédures d'évaluation de la conformité et les règles
la présente n o r m e e u r o p é e n n e s o n t exclues, la c o n f o r m i t é à l'ISO 9001:2000 ne peut être revendiquée.
d'apposition et d'utilisation du marquage « C E - de conformité, destinés à être utilisés dans les directives d'harmo
nisation technique. Il est important de remarquer que les modules réglementaires utilisés à l'intérieur des annexes Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
de certaines directives d'harmonisation technique peuvent comporter des différences par rapport à ceux décrits
dans la décision du Conseil 93/465/CEE. Dans tous les cas, c'est l'annexe de la directive concernée qui s'applique
légalement. Les principes décrits dans le présent avant-propos demeurent valides quelles que soient ces variations.
Trois des modules cités dans la décision du Conseil, c'est-à-dire les modules E, □ et H, requièrent «que le fabri
quant mette en œuvre un système qualité approuvé». Le domaine d'application des systèmes requis par ces
modules comprend :
Notice d'entérinement
— Contrôles et essais finals (module E] ;
e ISO 9001:2000 a été approuvé par l<
— Production, contrôles et essais finals (module D) ;
La décision du Conseil 93/465/CEE stipule que la conformité aux normes harmonisées EN 29001, EN 29002 ou
EN 29003 fournit une présomption de conformité aux exigences des modules H, D et E respectivement.
L'EN 2 9 0 0 t . l'EN 29002 et l'EN 29003 ont été remplacées respectivement par l'EN ISO 9001:1994,
l'EN ISO 9002:1994 et l'EN ISO 9003:1994, qui ont ensuite été remplacées par l'EN ISO 9001:2000.
Lorsque des organismes souhaitent mettre en œuvre des systèmes de management de la qualité
modules E, D ou H, ils peuvent utiliser l'EN ISO 9001:2000. Il leur est permis d'exclure des exigences spécifiques
de cette norme, afin de se conformer aux modules D, E et H.
128 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et OSE Les référentieh normatifs 129
ISO 9001:2000(F)
Annexe ZA
(normative)
Références normatives aux publications internationales Page
avec leurs publications e u r o p é e n n e s c o r r e s p o n d a n t e s
1 Domaine d'application
itre d'application
:e normative ..
Cette Norme européenne comporte par référence datée ou non datée des d et définitions...
ISO 9000
Année
2000
Titra
Systèmes de management de la q u a l i t é -
EN/HD
EN ISO 9000
C^ 39 Planification
■ Resporsab.ine
Généralités
Surveillance et mesures
Maîtrise du produit n e - . j n h v m e
Annexes
A Correspondance entre l'ISO 9001:2000 et l'ISO 14001:1996.
B Correspondance entre l'ISO 9001:2000 et l'ISO 9001:1994...
Bibliographie
& =B»
130 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 131
ISO 9001:2000(F)
Introduction
Avant-propos
0.1 Généralités
L'ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d'organismes n
normalisation [comités membres de l'ISO). L'élaboration des Normes internationales est en général confiée aux ît souhaitable que l'adoption d'un système de management de la qualité relève d'ui
comités techniques de l'ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude a le droit de taire partie du comité janisme. La conception et la mise en œuvre d'un système de management de la i
technique créé à cet effet. Les organisations nternationalea gouvernementales et non gouvernementales, en liaison oins variables, d'objectifs particuliers, des produits fournis, des processus mis en c
avec l'ISO participent également aux travaux L'ISO collabore étroitement avec la Commission éj icture de l'organisme. La présente Norme Internationale ne vise ni l'uniformité '
Les Normes internationales sont rédigées conformément aux ré i% dans les Directives ISO/CEI, Parti
omprchensioi.
ttentlon est appelée sur le fait que certains des éléments de la pré.-.
a présente Norme internationale peut être ut Usée aussi bien sar ,,, ,j,.,„.„■
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. L'ISO ne saurait être xternes, y compris des organismes de certification, pour évaluer sa capacité à
rir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence. e la réglementation et de l'organisme lui-même.
Cette troisième édition de l'ISO 9001 annule et remplace la seco de édition (ISO 9001:1994).
l'ISO 9002:1994 et l'ISO 9003:1994 Elle constitue une révision techniqi 0.2 Approche processus
ont utilisé l'ISO 9002:1994 et l'ISO 9003:1994 par le passé peuvent utili;
exclure certaines exigences conformément au paragraphe 1.2.
La présente Norme internationale encourage l'adoption d'une approche p
mise en œuvre et de l'amélioration de l'efficacité d'un système de manaç
Le titre de l'ISO 9001 a été révisé dans la présente édition et ne comporte plus le terme -assurance de la qualité». satisfaction des clients par le respect de leurs exigences.
Ceci illustre le fait que les exigences relatives au système de management de la qualité spécifiées dans la présente
édition de l'ISO 9001 concernent l'assurance de la qualité du produit mais visent également à accroître la
"L'approche procès
L'un des avantages de l'approche processus est la maîtrise permanente qu'elle permet sur les relations enti
Lorsqu'elle est utilisée dans un système de management de la qualité, cette approche souligne l'Importance
: modèle de système de management de la qualité basé sur les processus présenté en Figure 1 illustre Is
latlons entre les processus décrits dans les articles 4 à 8. Cette figure montre le rôle signiticatif p u é par les clien
s de la définition des exigences en tant qu'éléments d'entrée. La surveillance de la satisfaction des clients exiç
valuation des informations concernant la perception des clients sur le niveau de réponse de l'organisme à leui
r
132 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentieis normatifs 133
ISO 9001:2000(F)
ISO 9001:2000(F)
L'ISO 9004 donne des conseils sue une gamme plus large d'objectifs de système de management di
ne le fait l'ISO 9 0 0 1 , notamment pour l'amélioration continue des performances globales et de I
organisme, ainsi que de son efficacité. L'ISO 9004 est recommandée comme guide pour les orga
direction souhaite aller au-delà des exigences de l'ISO 9 0 0 1 , à la recherche d
Elle n'est toutefois pas de
La présente Norme internationale ne comporte pas d'exigences spécifiques â d'autres systèmes de management
Amélioration continue du système d tels que le management environnemental, le management de l'hygiène et de la sécurité au travail, la gestion
m a n a g e m e n t d e la q u a l i t é financière ou le management des risques. Toutefois, la présente Norme internationale permet à un organisme
d'aligner ou d'intégrer son propre système de management de la qualité avec les exigences de système de
management correspondantes. H est possible pour un organisme d'adapter son (ses) syslème(s) de management
en starvisj afin d'établir un système d e management d e la qualité satisfaisant aux exigences de la présente Norme
7/
Responsabilité j ^ s ^ \
V
^V •s&^—î
J '•"
Figure 1 — Modèle d'un système de management de la qualité basé sur les p r o c e s s u s
0-3 R e l a t i o n s a v e c l'ISO 9 0 0 4
Les présentes éditions de l'ISO 9 0 0 ' el de l'ISO 9004 ont été élaborées comme un couple cohérent de nom-
système de management de la qualité conçues pour être complémentaires mais pouvant également être ut
séparément. Bien que ces deux Normes internationales aient des domaines d'application différents, elles oi
Les référemiels normatifs 135
NORME INTERNATIONALE
1 Domaine d'application
1.1 Généralités
vise à accrcttre la satisfaction de ses clients par l'application efficace du système, y compris les processus
l'amélioration continue du système et l'assur
rég I e mentai rss a p pi ica Mes.
1.2 P é r i m è t r e d'applic;
Lorsque des exclusions sont faites, les demandes de conformité à la présente Norme internationale ne sont accep
tables que si ces exclusions se limitent a u * exigences de l'article 7 et du'elles n'affectent pas l'apfitude de l'organis
me à fournir un produit conforme aux exigences des clients et aux exigences réglementaires applicables, ni ne le
dégagent de cette responsabilité,
2 Référence normative
Le document normatif suivant contient des dispositions qui, par suite de la référence qui y est faite, constituent des
dispositions valables pour la présente Norme internationale. Pour les rétérences datées, les amendements ultérieurs
ou les révisions de ces publications ne s'appliquent pas. Toutefois, les parties prenantes aux accords fondés sur la
présente Norme internationale sont invitées à rechercher la possibilité d'appliquer l'édition la plus récente du
document normatif indiqué ci-après. Pour les références non datées, la dernière édition du document normatif en
référence s'applique Les membres de l'ISO et de la CEI possèdent le registre des Normes internationales en
vigueur.
3 Termes et définitions
ISO 9001:2000(F)
ISO 9001:2000(F)
NOTE 1 L
O 9 0 0 1 pour décrire
NOTE 2 L
le terme «so
Dans la présente Norme internationale, lorsque le terme -produit» est utilisé, il peut également signifier «se
4.2.2 Manuel qualité
c) une description des interactions entre les processus du système de management de la qualité
liventêi'u ôMbhs et conservés pour apporter la pre ;on for mite aux exigences et du
■ du système de management de la qualité. Les enrt
es. Une procédure documentée doit être établie pi r l'identification, le stockage, la
4.2 E x i g e n c e s r e l a t i v e s à la d o c u m e n t a t i o n
5 R e s p o n s a b i l i t é d e la d i r e c t i o n
4.2.1 Généralités
c) les procédures documentées exigées par la présente Norme internationale; importance à satisfaire les exigenc
t^ ~*
138 Vade-mei uni de ! 'iiiuliiettr Sxsu-me de Munacincul Intégré et QSE Les référentiels normatifs 139
ISO 9001:2000<F)
552 Représentant d e la d i r e c t i o n
e) assurer la disponibilité des re a) assurer que les processus nécessaires au système de management de la qualité sont établis, mis (
entretenus.
b; rendre compte a. la direction du fonctionnement du système 0e management de la qualité et de
5.2 Écoule client
ci j « i . ' t " -■■■* a sensibilisation aux Exigences du client dans tout l'organisme est encouragée.
La direction doit assurer que les i minées et respectées afin d'.
des clients (voir 7.2.1 et 8.2.1).
) est revue quant à son adéquation permanente. qu'il demeure pertinent, adéquat et efficace. Cette revue doit comprendre l'évaluation des opportunités
d'amélioration et du besoin de modifier le système de management de la qualité, y compris la politique qualité et les
objectifs qualité,
.4 Planification
Les enregistrements de revues de direction doivent être conservés (voir 4.2.4],
ans le but de satisfaire les exigences du les changements pouvant affecter le système de management de la qualité;
ISO 9001:2000(F)
I S O 9 0 0 1 ; 2000(F)
L'organisme doit déterminer el fournir les ressources nécessaires pour 'eillance, contrôle et essai spécifiques au produit et les
6.2.1 Généralités
du produi r.t ïcument spécifiant les proi
«*
NOTE 2 L'org inisme peut également af .pi queries
a formation ou entreprendre d'autres actions pour satisfaire ces besoins; a) les exigences spécifiées par le client, y c
7.1 P l a n i f i c a t i o n d e la r é a l i s a t i o n d u p r o d u i t
ISO 9001:20004F)
ISO 9001:2000(F)
ît du d é v e l o p p e m e n t
7.2.3 C o m m u n i c a t i o n avei
Les participants à ces revues doivent comprendre des représentants des fonctions concernées pat la (les) ètape(s)
7.3 Conception el développement de conception et ds développement ohjet(s) de la revue. Lgs enregistrements des résultats des revues et de toutes
les actions nécessaires doivent être conservés (voir 4.2.4).
7.3.1 Planification de la c o n c e p t i o n et d u d é v e l o p p e m e n t
7.3.5 V é r i f i c a t i o n de la c o n c e p t i o n et d u d é v e l o p p e m e n t
L'organisme doit planifier et maîtriser la conception et le développement du pi
La vérification de la conception et du développement doit être réalisée conformément aux dispositions planifiées
Lors de la planification de la conception et du développement, l'organisme doi
(voir 7.3.1) pour assurer que les éléments de sortie de la conception et du développement ont satisfait aux exigences
a) les étapes de la conception et du développement; des éléments d'entrée de la conception et du développement. Les enregistrements des résultats de la vérification et
de toutes les actions nécessaires doivent être conservés (voir 4.2.4).
hi les activités de revue, de vérification et de validation appropriées à cl
développement;
La validation de la conception et du développement doit être réalisée conformément aux dispositions planifiées (voir
7.3.1) pour assurer que le produit résultant est apte à satistaire aux exigences pour l'application spécifiée ou,
lorsqu'il est connu, l'usage prévu. Lorsque cela est réalisable, la validation doit être effectuée avant la mise à
à jour autant que nécessaire ai disposition ou la mise en ceuvre du produit. Les enregistrements des résultats de la validation el de toutes les actions
7,3.2 É l é m e n t s d'entrée d e la c o n c e p t i o n et d u d é v e l o p p e m e n t
7.3.7 Maîtrise des m o d i f i c a t i o n s d e la c o n c e p t i o n et d u d é v e l o p p e m e n t
doivent être conservés (voir 4.2.4). Ces é o'nents doive.■ comprendre Les rnoditi cation s de la conception et du développement doivent être identifiées et des enregistrements doivent être
conservés. Les modifications doivent être revues, vérifiées et validées, comme il convient, et approuvées avant leur
aj les exigences fonctionnelles et de performance. mise en ceuvre. La revue des modifications de la conception et du développement doit inclure l'évaluation de
b) les exigences réglementaires et légales applicables; l'incidence des modifications sur les composants du produit et le produit déjà livré.
L'organisme doit assurer que le produit acheté est conforme aux exigences d'achat spécifiées. I e type et l'étem
de la maîtrise appliquée au fournisseur et au produit acheté doivent dépendre de l'incidence du produit acheté s i
Les éléments de sortie de la conception et du développement doivent
ISO 9001:2000(F)
Lorsque cela est approprié, iorganisme doit identifier le produit à l'aide de moyens adaptés tout au long de sa
Les informations relatives aux achats doivent décrire le produit à acheter, y compris, selon le Cas.
a) les exigences pour l'approbation du produit, des procédures, des processus et des équipements; L'organisme doit identifier l'état du produit par rapport aux exigences de surveillance et de mesure.
b) les exigences pour la qualification du personnel;
Lorsque la traçabilité est une exigence, l'organisme doit maîtriser et enregistrer l'identification unique du produit (voir
c) les exigences relatives au système de management de la qualité.
4.2.4).
L'organisme doit assurer l'adéquation des exigences d'achat spécifiées avant de les communiquer au fourniss NOTE Dans certains secteur;. mduaMMa. 'a atSUen de rx*Ttiyura-Kin psi un moyen par lequel l'identification et la traçabilité sont
c) l'utilisation des équipements appropriés; L'organisme doit déttnntnaf les activités de surveillance et de
surveillance et i f i r i e s t i e nect-ssaires pour apporter la preuve
d) la disponibilité et l'utilisation de dispositifs de surveillance et de mesure; déterminées (voir 7 2 l |
e) la mise en œuvre des activités de surveillance et de mesure;
Lorsqu'il est nécessaire d'assurer des résultats valables, les équipements de mesure doivent être
7.5.2 Validation des processus de production et de préparation du service
a) étalonnés ou vérifiés à intervalles spécifiés ou avant leur utilisation, par rapport à des étalons de mesure reliés à
.'organisme doit valider tout processus de production et de préparation du service des étalons de mesure internationaux ou nationaux (lorsque ces étalons n'existent pas, la référence utilisée pour
l'étalonnage doit faire l'objet d'un enregistrement);
organisme doit établir des dispositions pour ces processus et y inclure, selon le cas, d) protégés contre les réglages susceptibles d'invalider le résultat de la mesure;
) les critères définis pour la revue et l'approbation des processus; e) protégés contre tous dommages et détériorations au cours de leur manutention, maintenance et stockage.
I l'approbation des équipements et la qualiiication du personnel;
En outre, l'organisme doit évaluer et enregistrer la validité des résultats de mesure antérieurs lorsqu'un équipement
i l'utilisation de méthodes et de procédures spécifiques; se révèle non conforme aux exigences. L'organisme doit entreprendre les actions appropriées sur l'équipement et
surtout produit affecté. Les enregistrements des résultats d'étalonnage et de vérification doivent être conservés (voir
I les exigences pour les enregistrements (voir -1.2.4);
i la revalidation.
e£ 39
n de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE ifs 147
ISO 9001:2000(F)
ISO 9001 ;2000(F)
8.1 Généralités
■s processus de surveillance, de rn
la conformité du produit;
n des méthodes applicables, y compris les techniques statistique L'organisme doit assurer que le produit qui n'es
maîtrisé de manière à empêcher son utilisât"
responsaDilités et autorités associées pour le tra
8.2 S u r v e i l l a n c e et
e produit non c o n ie de l'une ou plusieurs des manières suiva
8.2.1 Satisfaction du client i s permettant d'éll er la non-conte rmitè détectée;
■s informations relatives à la' perception Ou client sur le niveau de satisfaction de ses on ou son acceptation par dérogation a
jmme une des mesures de la performance du système de management de la qualité,
s informations doivent être déterminées.
:n menant les actions permettant d'empêcher son utilisation ou son application prévue
nsable du d
oil fournir des informations sur
actions entreprises e le compte- ni (voir 8.2.1);
ISO 9001:2000(F)
Annexe A
Amélioration
(informative)
S.5.1 Amélioration continue
Correspondance entre HSO 9001:2000 et l'ISO 14001:1996
L'organisme doit améliorer Ml permanenca l e " . t i c t é du l y s i e n t
politique qualité, les objectif quahfé ■-, 'ésuitats OducWS. l'srê
préventives ainsi que la revue Oe direction Tableau A.1 — C o r r e s p o n d e nce entre l'ISO 9001:2000 e t l'ISO 14001:1996
Généralités 0.1
Approche processus 0.2
Une procédure documentée doit être établie afin de définir les exigences pour
« ■ '
L'organisme doit déterminer les ac:icns permettant d'éliminer les causes de non-confoi Documentation du système de management
qu'elles ne surviennent. Les actions préventives doivent être adaptées a u * effets des.
Une procédure documentée doit être établie atin de définir les exigences pour
.....
a) déterminer les non-conformités potentielles et leurs causes; Maîtrise des documents 4.2.3
b) évaluer le besoin d'entreprendre des actions pour éviter l'apparition de non-confon 4?4 Enregistrement
c) déterminer et mettre en œuvre les actions nécessaires; Responsabilité de la direction 5 4.41 Structure et responsabilité
dl enregistrer les résultats des actions mises en œuvre (voir 4.2.4); Engagement de la direction
Si Structure et responsabilité
Responsabilité, autonté et c o m m u n i o n Aspects environnementaux
Politique qualité
" .3 4.2
Exigences légales et autres exigences
Politique environnementale
Planification .4 43 Planification
Objectifs qualité 433 Objectils et cibles
Planification du système de management Oe la 4.2 4.3.4 Programme(s) de management environnement
ISO 9001:2000(F)
Structure et responsabilité
: , . ■ : : " .-•:.-■;;■■.;.-■: :
Surveillance et mesure du produit
Maîtrise du produit non conforme
B.5
"
Prévention des situations d'urgence et IpacitééZi,
Amélioration
B.4
P ™ , . ™ , , , , » ™ , , , , ™ ^ , ™ . » — .3S
Maîtrise des dispositifs de surveillance et de mesure -.s 4.5.1 Surveillance et mesurage
U l
• 5.1 I™«" ,11*17' *™n,s'""'""*'"""""'
Mesures, analyse et amélioration B Ù Contrôle et action corrective 7 Réalisation du produit
Généralités
Surveillance et mesures
4.5.1 ,urvo lores et mesurage "»»«•"««— " Planification de la réalisation du produit
32
Satisfaction du client .2.'
152 Vade-mecum de l'auditeur Sixième de Mangement Intégré et QSE Les référentieis normatifs 153
ISO 9001:2000(F)
Responsabilité de la direction
5.1 Engagement de la director 8.1
Responsabilité et autorité 8.2
Satistactign du client
E
Généralités
4.2^ Manuel qualité
A.2.'i
Maîtrise opérationnelle
f
validation de la conception et du développement
éveloppement
.5.5
.5.2 alidation des processus de production et de préparation du
ISO 9001:2000(F)
E7^
2 Références normatives 2
3 Définit ion 5 3
4 Exigences du système qualité (titre uniquement]
4.10.3 Contrôlé et essais en cours de réalisation
4.1 Responsabilité de la direction [titre uniquement]
4.1.1 Politique qualité 8.2.4 + S.2.4
4.10.5 Ervegistraments des contrôles et essais 7.5.3
4.1.2 Organisme [titre uniquement]
4.11 Maîtrise des équipements de contrôle, de mesure et
4.1.2.1 Responsabilité et autorité 5.5.1 d'essai (titre uniquement]
6.1 + 6.2.1 4.11.1 Généralités 7.6
4.1.2.3 Représentant de la direction 4.11.2 Procédure de maîtrise 7.6
4.12 Etat des contrôles et essais 7.5.3
4.2 Système Qualité [titre uniquement]
4.2.1 Généralités 41+422 4.13.1 Généralités
4.2.2 Procédures du système qualité 8.3
4.2.3 Planification de la qualité 5.4.2+7.1 4.14 Actions correctives el préventives [titre uniquement]
4.14.1 Généralités
4.3.1 Généralités
8 5.3
4 3.3 Avenant au contrat S™""
4 15.1 Généralités
4.4.1 Généralités
i-
755
4.4.2 Planification de la conception el du dévefoppemenl
4.4.3 Interfaces organisational les et techniques
4.4.4 Éléments d'antrée de la conception 4.15.5 Préservation 7 55
4.15.6 Livraison
4.' i. Ma tise dw>; : i i r a . stre~ier:s rein: 's b a v a i l l e
4.4.6 Revue de conception
7.3.4 4.17 Audits qualité internes 8.2.2 + 8.2.3
4.5 Maitnse des documents et des données [titre uniquement] 4.20 Techniques statistiques [titre uniquement]
4.5.1 Généralités
4.5.2 Approbation et diffusion des documents el des données
4 2.3 4.20.1 Identification des besoins
4.20.2 Procédures "::z\":;z
4.5.3 Modifications des documents et des données
156 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 157
ISO 9001:2000(F)
4 2.3 Maîtrise des documents 7.5.2 Validation des processus de production et de préparation du service
4.16 7.5.3 Identification et traçabilité 4.8+4.10.5*4.12
5 Responsabilité de la direction Mire uniquement) 7.5.4 Propriété du client
5.1 Engagement de la direction 7.5.5 Préservation du produit 4.15.2 + 4.16.3-t4 15.4+ 4.15.5
5.2 Ecoule client 7.6 Maîtrise des dispositifs de surveillance et de mesure 4.11.1+4.11.2
5.3 Politique qualité S Mesures, analyse et amélioration [titre uniquement)
8.1 Généralités 4.10.1 + 4.20.1 + 4.20.2
5.4.1 Objectifs qualité
5.4.2 Planification du sysième de management de la qualité
5.5 Responsabilité, autorrlé et communication [titre uniquement)
ïï 8.2 Surveillance et mesures [titre uniquement]
6.2.1 Salistactlon du client
ISO 9001:2000(F)
NF EN ISO 14001
norme européenne Décembre 2004
e classement : X 30-200
[2] ISO 9004:2000, Systèmes de management de la qualité — Lignes directrices pour l'amélioration des Systèmes de management environnemental
Exigences et lignes directrices
[3] ISO 10005:1995, Management de la qualité — Lignes directrices pour les plans qualité.
pour son utilisation
[4] ISO 10006:1997. Management de la qualité — Lignes directrices pour la qualité en management de projet
|5j ISO 10007:1995, Management de la qualité — Lignes directrices pour la gestion de configuration.
[6] ISÛ 10011-1:1990, Lignes directrices pour l'audit des systèmes qualité — Partie I: Audit'!.
[7] ISO 10011-2:1991, Lignes directrices pour l'audit des systèmes qualité — Partie 2: Critères de guaWfcsflwl
pourles auditeurs de systèmes qualité \
[8] ISO 10011-3:1991, Lignes directrices pour l'audit des systèmes qualité — Partie 3; Gestion des programmes Norme française homologuée
u Directeur Général d'AFNOP, le 2 0 n i pour prendre effet
[9] ISO 10012-1:1992, Exigences d'assurance de la qualité des équipements de mesure — Partie 1 : Confirmation e 2004,
métrologique de l'équipement de mesure. îorme homologuée NF EN ISO 14001
10] ISO 10012-2:1997, Assurance de la qualité des équipements de mesure — Partie 2: Ugnes directrices pour la
maîtrise des processus de mesure.
Correspondance La Norme européenne EN ISO 14001:2004 a le statut d'une norme française. Elle
11] ISO 10013:1995, Lignes directrices pour l'élaboration des manuels qualité. reproduit Intégralement la Norme Internationale ISO 14001:2004.
12] ISOiTR 10014:1998, Ugnes directrices pour le management des effets économiques de la qualité.
€=
f%
13] ISO 10015:1999, Management dé la qualité — Lignes directrices pour la formation. e l'enjeu que représente la protector
; référentiels qui puissent permettre a u * acteurs socio-éco-
14] ISOVTR 10017:1999, Lignes directrices pourles techniques statistiques relatives à l'ISO 9001:1994. nomigues d'évaluer activités vis-à-vis de l'environnement, de mettre en œuvre
ngagement pour sa protection Pour répondre a cette
15] ISO 14001:1996, Systèmes de management environnemental— Spécification et lignes directrices pour son lemande, le présent document prescrit les exigences relatives à l'élaboration, la
nise en œuvre, la mise â jour et l'évaluation d'un système de management environ-
lemental. Le respect de ces exigences doit permettre dr -•'-- ..-,.:-.-
16] CEI 60300-1:— 2 \ Gestion de la sûreté de fonctionnement— Partie 1: Gestion du programme de sûreté de 'efficacité de ce système.
fonctionnement.
Sera remplacée par l'ISO 19011, Lignes directrices relatives aux audits de systèmes de management qualité ei/ou
'vironnementat.
Corrections
À publier. (Révision de l'ISO 9000-4:1993)
© AFNOfl 2004
Les référentiels normatifs 161
160 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE
I L'ENVIRONNEMENT
M e m b r e s d e la c o m m i s s i o n d e n o r m a l i s a t i o n
Président : M GAUTHIER
GAUCHER
GAUTHIER HE ENVIRONNEMENT Avant-propos national
GOMNET
française reprend le le ie EN ISO 14001:2004.
._ paragraphe A.5.5. Hole 1
•." qui a été introduite tant da
AEDIA CONSEIL
O INTELLIGENCE SI
IN PREVENTION POLLUTIONS RI
Les référenliels normatifs 163
Version française
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Letto
nie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni,
Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
ISO 14001:2004(F)
g* 1 'il1
Sommaire page
1 Domaine d'application 1
2 Références normatives „ 1
Notice d'entérinement
te de l'ISO 14001:2004 a été approuvé parle CEN comme EN ISO 14001:2004 sans aucune modification.
166 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 167
ISO 14001:2004(F)
ISO 14001:2004{F)
Introduction
Des organismes de t o j s types cherchent de plus en plus à atteindre et à démontrer un bon niveau de
e normalisation! est une fédération mondiale d'organismes
normalisation (comités membres de t'ISO). L'élaboration des Normes internationales est en gêner; l'environnement, en cohérence avec leur politique environnementale et leurs objectifs environnementaux. Ces
aux comités techniques de l'ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude a le droit de (aire préoccupations s'Inscrivent dans le contexte d'une législation de plus en plus stricte du développement de
comité technique créé à cet effet. Les organisations internationales, gouvernementales politiques économiques et d'autres mesures destinées à encourager la protection de l'environnement, et d'un
gouvernementales, en liaison avec l'ISO participent également aux travaux. L'ISO collabore étroiteme souci croissant exprimé par les parties intéressées pour les questions relatives à l'environnement et au
Commission électrotechnique internationale (CEI) en ce qui concerne la normalis développement durable.
ationales sont rédigées conformément a règles données d; les Directives ISO/CEI, De nombreux organismes ont entrepris des «analyses» environnementales ou des «audits» environnementaux
afin d'évaluer leur performance environnementale. Néanmoins, ces " a n a l y s e s - et ces «audits» peuvent n'être
pas suffisants pour fournir a un organisme l'assurance que sa performance non seulement satisfait, mais
La tâche principale des comités techniques est d'élaborer les Normi Les projets de Normes continuera a satisfaire, aux exigences légales et à celles de sa politique Pour être efficaces, ils ont besoin
Internationales adoptés par les comités techniques sont soumis d'être menés dans le cadre d'un système de management structuré et intégré dans l'organisme.
publication comme Normes internationales requiert l'approbation d
Les Normes internationales de management environnemental ont pour objet de fournir aux organismes les
éléments d'un système efficace de management environnemental. Ces éléments peuvent être intégrés à
: appelée sur le fait que d'autres exigences de management afin d'aider les organismes à atteindre leurs objectifs environnementaux et
de propriété économiques. Ces normes, comme d'autres Normes internationales, n'ont pas pour objet d'être utilisées pour
identifié de t trop ri été el créer des entraves non taritaires aux échanges commerciaux ou pour accroître ou modifier les obligations
légales d'un organisme.
L'ISO 14001 nique ISO/TC 207, Management ei
La présente Norme internationale spécifie les exigences d'un tel système de management environnemental,
permettant à un organisme de développer et de mettre en ceuvre une politique et des objectifs qui prennent en
a première édition (ISO 14001:1996), dont elle constitue u, compte les exigences légales et les informations relatives aux aspects environnementaux significatifs. Elle est
censée être applicable à tous les types et tailles d'organismes et s'adapter â des situations géographiques,
culturelles et sociales diverses. La base de cette approche est représentée à la Figure 1. Le succès du système
est lié à l'engagement de tous les niveaux et fonctions de l'organisme, et plus particulièrement du niveau le plus
élevé de la direction. Un système de ce type permet à un organisme de développer une politique
environnementale, d'établir des objectifs et processus pour respecter les engagements de sa politique, de
prendre les actions nécessaires pour améliorer sa pertorrr;i-'-p f. os -»"■:>-m-- la conformité du système aux
exigences de la présente Norme internationale. L 'object i g i c t j i e t ■■: pc-sente Norme internationale est
d'équilibrer la protection de l'environnement et la prevarhon ne 'a pollution avec les besoins
socio-économiques. Il convient de noter que l'on peut abo'de/ s : r , L u e n c n l p i j s i e u r s de ces exigences ou y
Cette deuxième édition de la présente Norme internatior■ ÏK> r c - i o i<.?.ei: s- ipment sur la clarification de la
première édition et tient compte des dispositions de l'ISO W .•' •■ M i f - i t ■■;<;■ la compatibilité entre les deux
Normes, pour le bénéfice de la communauté des utilisateurs.
ISO 14001:2004(F)
ISO 14001:2004(F)
La présente Norme internationale mentionne seulement les exigences du système qui peuvent être auditées
objectivement Pour les organismes ayant besoin <l"uvi rm nos phif. générales s u i.r L v - e champ de questions
La présente Norme internationale n'inclut pas d'exigences spécifiques à d'autres systèmes 8e management,
telles que celles particulières au management de la qualité, de l'hygiène et de la sécurité au travail, des
finances ou du risque, bien que ses éléments peuvent être alignés avec ou intégrés à ces autres systèmes de
management. Il est possible pour un organisme d'adapter son (ses) système(s) de management existant(s) afin
d'établir un système de management environnemental conforme aux exigences de la présente Norme
internationale. Il est à préciser, cependant, que l'application des différents éléments du système de
management peut être différente selon la motivation recherchée et selon les parties intéressées impliquées
Il existe une importante distinction entre la présente Norme internationale, qui décrit les exigences du système
pour un système de management environnemental d : un organisme et qui peut être utilisée pour la
certificatiorvl'enregist rement et/ou pour l'autodéc la ration relative au système de management environnemental
d'un organisme, et des lignes directrices ne permettant pas la certification, mais destinées a fournir une
assistance générique à un organisme en vue de l'établissement, la mise en œuvre ou l'amélioration d'un
système de management environnemental. Le management environnemental recouvre un ensemble de
questions, y compris celles ayant des implications d'ordre stratégique et concurrentiel. La démonstration de la
mise en œuvre avec succès de la présente Norme internationale peut être utilisée par un organisme pour
donner l'assurance aux parties intéressées qu'un système appropri '
1 Domaine d'application
2) recherchant la confirmation de sa conformité par des parties ayant un intérêt pour l'organisme, telles
Toutes les exigences de la présente Norme internationale sont destinées à être intégrées dans n'importe quel
système de management environnemental. Le degré d'application dépend de divers facteurs, tels que la
politique environnementale d e l'organisme, la nature d e ses activités, produits et services, et sa localisation et
s dans lesquelles il fonctionne. La présente Norme in 1er nation a le fournit également, dans
2 Références normatives
3 T e r m e s et d é f i n i t i o n s
ISO 14001:2004(F}
ISO 1 4 0 0 1 : 2 0 0 4 ( F )
amélioration continue
processus récurrent d'enrichissement du système de management i
améliorations de la performance environnementale (310) globale en
environnementale (3.1.1) de l'organisme (3-16] politique environnementale
expressionformellepar la direction à son plus haut niveau de ses intentions générales et des orien
l'organisme (3.16) relatifs à se performance environnementale (3.10)
C=3£
support d'information et l'informatior qu'il contient
NOTE? Adapté de l'ISO 9000:2000, 3 72 : ou affecté par la perfor (3.10) d'un organisme (3.16)
3.5
environnement audit Interne
milieu dans lequel un organisme (3 6) fonctionne, incluar processus systématique, indépendant et documenté en vue d'obtenir et d'évaluer des preuves d'audit de
manière objective afin de déterminer dans quelle mesure les critères d'audit du système de management
NOTE Dans ce contexte, le milieu s'étend De l'intérieur de Porg C^ — " " is par l'organisme (3.16) sont respectés
3.6
aspect environnemental
1.16) susceptible <
I environnement (3.5)
non-conformité
NOTE Un aspect environnemental sign ffcatil a ou peut avoir un non-satisfaction d'une exigence
prévention de la pollution
utilisation de procédés, pratiques, matériaux, produits, services ou énergie pour empêcher, réduire ou maîtris
(séparément ou par combinaison) la création, l'émission ou le rejet de tout type de polluant ou déchet, afin i
réduire les Impacts environnementaux (3.7) négatifs
performance envlronnemi
sn par recyclage et le in
u management Ces aspects envi onnement u» (3.6) d un organisme (3.16)
——'••
2
—----.-*
h-
174 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 175
ISO 1 4 0 0 1 : 2 0 0 4 ( F )
ISO 14001:2004(F)
4 Exigences du système de management environnemental L'organisme doit s'assurer que ces exigences légales applicables el
l'organisme a souscrit sont prises en compte dans l'établissement, l<
système de management environnemental.
4.1 Exigences générales
L'organisme doit établir, documenter, mettre en œuvre, tenir à jour et améliorer de façon continue un système
de management environnemental conformément aux exigences de la présente Norme internationale et 4.3.3 Objectifs, cibles et p r o g r a m m e ( s )
déterminer comment il satisfait à ces exigences.
L'organisme doit, a ses niveaux et fonctions
L'organisme doit définir et documenter le domaine d'application de son système de management
Les objectifs et cibles doivent être mesurables, lorsque cela est possible, i
4.2 Po I itiq u e enviro n n e m e nta le environnementale, y compris l'engagement de prévention de la pollutior
légales applicables et les autres exigences applicables auxquelles l'organisme a souscrit, i
4.4 M i s e en œ u v r e et f o n c t i o n n e m e n t
4.3 Planification
ISO 14001:2004(F)
ISO 1 4 0 0 1 : 2 0 0 4 ( F )
La direction de l'organisme au plus haut niveau doit nommer un ou plusieurs représentant!» spécifique(s) de la
direction, qui, indépendamment de leurs autres responsabilités, doil (doivent) avoir des rôles, responsabilités et
autorités bien définis de façon a
a | s'assurer qu'un système de management environnemental est établi, mis e n œuvre et tenu à jour,
conformément a u i exigences de la présente Norme internationale, et
b) rendre compte pour examen, à la direction de l'organisme au plus haut niveau, de la performance du
; s documents requis par le système de management environnemental et la présente Norme internationale
système de management environnemental, y œ r r - - -' ■ ■ " — r i o n s pour son amélioration.
vivent être maîtrisés. Les enregistrements sont un type spécifique de document et doivent être maîtrisés
^nformèment aux exigences données en 4.5.4.
4,4.2 C o m p é t e n c e , f o r m a t i o n et s e n s i b i l i s a t i o n
organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour une (ou plusieurs) procédure(s) pour
L'organisme doit s'assurer quetoute(s| les personne. =.1 exécutant une tact e pour lui ou pour son compte, qui a l approuver les documents quant à leur adéquation, avant leur diffusion,
(ont) potentiellement un (des) impact(s) e n v i r o n n e r r e m a u . : sigr i .;! I(s) identifié(s) par l'organisme, est
(sont) corn Détente (s), cette compétence pouvant êir-. acquise - a me, 'ormation initiale et professionnelle l passer en revue, mettre à jour lorsque nécessaire et réapprouver les documents,
appropriée ou par l'expérience. L'organisme doit en • nnserver les enreç suements associés.
de management environnemental. Il doit fournir cette formation, ou mettre en place toute autre action
l s'assurer que les documents restent lisibl
permettant de répondre à ces besoins, et doit en conserver les enregistrements associés.
s'assurer que les documents d'origine e:
L'organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour j n e (des) procédure(s) pour permettre que les planification et pour le fonctionnement du système de management environnemental sont identifiés et leur
personnes travaillant pour lui ou pour son compte soient sensibilisées diffusion maîtrisée, et
a) à l'Importance de la conformité à la politique environnementale, aux procédures et aux exigences du is identifier de façon appropriée s'ils s
système de management environnemental,
b) aux aspects environnementaux significatifs et aux Impacts réels ou potentiels correspondants associés à
leur travail, et aux effets bénéfiques pour l'environnement de l'amélioration de leur performance individuelle,
c) â leurs rôles ef responsabilités pour réaliser la conformité aux exigences du système de management L'organisme doit identifier et planifier celles de ces opérations q
environnemental, et significatifs identifiés en cohérence avec sa politique ei
d) aux conséquences potentielles des écarts par rapport aux procédures spécifiées.
En ce qui concerne ses aspects environnementaux et son système de management environnemental, b) stipulant les critères opératoires dans
l'organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour une (des) procèdure(s) pour c) établissant, mettant en œuvre et teni
significatifs identifiés des biens et ser
a) assurer la communication interne entre les différents niveaux et les différentes fonctions de l'organisme, et
exigences applicables aux fournlsseu
b) recevoir et documenter les demandes pertinentes des parties intéressées externes, et y apporter les
réponses correspondantes,
4.4.7 Préparation et réponse aux situations d'urgence
L'organisme doit décider s'il communique ou pas, en externe, sur ses aspects environnementaux significatifs,
L'organisme doil élablir, mettre en œuvre el I I
et doit documenter sa décision. Si l'organisme décide de communiquer en externe, il doit établir et mettre en
d'urgence potentielles et les accidents potentit
œuvre une (des) méthode(s) pour cette communication externe.
4,4.4 Doeumeiitalion
6
'
178 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 179
ISO 1 4 0 0 1 : 2 0 0 4 ( F )
ISO 14001:2004(F)
4.5 Contrôle
L'organisme doit établir mettre en œuvre et tenir à jour une (des) procédure(s) pour surveiller et mesurer
régulièrement les principales caractéristiques de ses opérations qui peuvent avoir un impact environnemental
significatif. Cette (ces) procédure(s| doit (doivent) Inclure la documentation des informations permettant le suivi
d e la performance, des contrôles opérationnels applicables et la conformité aux objectifs et cibles
environnementaux de l'organisme.
L'organisme doit s'assurer que des équipements de surveillance et de mesure étalonnés ou vérifiés sont
utilisés et entretenus et doit en conserver les enregistrements associés.
4.5.2 Évaluation de la c o n f o r m i t é
Un (des) programme(s) d'audit doit (doivent) être planifiè(s), établi(s), mis en œuvre et tenu(s) à jour par
l'organisme, en prenant en compte l'Importance environnementale de I' (des) opération(s) concernée(s) et des
4.5.2.1 En cohérence avec son engagement de conformité, l'organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à
jour une (des) procédure(s) pour évaluer périodiquement sa conformité aux exigences légales applicables,
Uorganisme doit conserver des enregistrements des résultats de ces évaluations périodiques. Une (des) procédure(s) d'audit doit (doivent) être établie(s). mise(s) en œuvre et tenue(s) à jour et doit (doivent)
4.5.2.2 L'organisme doit évaluer sa conformité aux autres exigences auxquelles il a souscrit. L'organisme peut — des responsabilités et des exigences pour la planification, la réalisation des audits, le rapport des résultats
vouloir combiner cette évaluation avec l'évaluation de sa conformité réglementaire décrite en 4.5.2.1 ou établir
une (des) procédure(s) séparée(s|.
— de la détermination des critères d'audit, du domaine d'application, de la fréquence et des méthodes.
L'organisme doit conserver des enregistrements des résultats de ces évaluations périodiques,
Le choix des auditeurs et la réalisation des audits doivent assurer l'objectivité et l'impartialité du processus
d'audit
4.5.3 Non-conformité, a c t i o n corrective et a c t i o n préventive
L'organisme doit établir, mettre en œuvre el tenir à jour une (des) procédure(s) pour traiter la (les) 4.6 Revuededirection
non-conformité! s) réelle(s) et potentiel le(s) et pour entreprendre les actions correctives et les actions
préventives. Cette (ces) procéqure(s) doit(vent) définir les exigences pour
; système de management
a) identifier et corriger la (les) non-conformité! s) et entreprendre les actions pour remédier à ses (à leurs) al de l'organisme, afin de s'assurer qu'il est toujours approprié
de direction doivent comprendre l'évaluation d'opportunités d'amélioration et le besoin de changements à
apporter au système de management environnemental, y compris la politique environnementale et les objectifs
b) examiner en détail la (les) non-conformité(s), déterminer leur(s) cause(s) et entreprendre les actions afin —"-■ '— ■- - " Î S enregistrements des revues d e direction doivent être conservés.
d'éviter qu'elle!s) ne se reproduise!nt),
c) évaluer le besoin d'action(s) pour prévenir des non-conformités et mettre en œuvre les actions appropriées l'entrée de la revue de direction doiver it comprendre
identifiées pour empêcher leur occurrence,
d> enregistrer les résultats des actions correctives et dos actions préventives mises en ceuvre, et
is des audits internes et des évaluât»
auxquelles l'organisme a souscrit,
lité aux exigenc -w
b) I itions venant des parties intéressées ««ternes, y comp. is les plaintes,
e) passer en revue l'efficacité des actions correctives et des actions préventives mises en œuvre.
c) la performance environnementale de l'organisme,
Les actions entreprises doivent être adaptées à l'importance des problèmes et aux impacts environnementaux
d) le niveau de réalisation des objectifs et cibles,
L'organisme doit s'assurer que tous les changements nécessaires sont apportés à la documentation du e) l'état des actions correctives et préventives,
système de management environnemental.
f) le suivi des actions décidées lors des revues de direction précédentes,
L'organisme doit établir et tenir â jour les enregistrements, dans la mesure où ils sont nécessaires pour fournir h) des recommandations pour l'amélioration.
la preuve de la conformité aux exigences de son système de management environnemental et de la présente
Norme internationale, et fournir les résultais obtenus.
L'organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour une (des) procédure(s) pour l'identification, le stockage,
la protection, l'accessibilité, la durée de conservation et l'élimination des enregistrements,
8
180 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangemeni Intégré et QSE Les référentiels normatifs 181
ISO 14001:2004{F)
ISO 14001:2004(F)
Annexe A
(informative)
Il convient qu'un organisme qui n'a pas de système de management environnemental préexistant, établisse
initialement sa situation par rapport à l'environnement en réalisant une analyse environnementale. Le but de
cette analyse est de tenir compte de tous les aspects environnementaux de ('organisme pour établir son
système de management environnemental.
— l'identification des aspects environnementaux, y compris c e u * a î î ' X ' é s ?'.•' srinriitinns normales de
A.3 Planification
fonctionnement, aux conditions anormales, dont le démarrage et l'arrêt, ainsi qu'aux situations d'urgence et
— l'identification des exigences légales applicables et des autres exigences applicables auxquelles A.3.1 Aspects environnementaux
Le paragraphe 4.3.1 a pour objet de fournir à l'organisme un processus d'identification des aspects
— l'examen des pratiques et des procédures environnementales existantes, y compris celles associées aux
environnementaux et de déterminer ceux qui sont significatifs et qu'il convient que le système de management
achats et aux activités sous-traitées;
environnemental de l'organisme prenne en considération en priorité.
— l'évaluation des situations d'urgence et des accidents survenus.
1 82 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement intégré et QSE ifs 183
ISO 14001:2004(F)
ISO 14001:2004(F)
convient qu'un organisme identifie les aspects environnementaux qui entrent dans le domaine d'application
e son système de management environnemental, en tenant compte des éléments entrants et sortants (à la
lis intentionnels et non intentionnels} associés à ses activités actuelles ou passées pertinentes, aux produits
Dans certain!
t services, aux développements nouveaux ou planifiés, ou encore aux activités, produits ou services nouveaux
u modifiés. Il convienl que ce processus prenne en considération les conditions normales et anormales
exploitation, les conditions d'arrêt et de démarrage des activités, ainsi que les situations d'urgence
c) des rejets d; Il convient que cette démarche d'identification et d'évaluation des aspects environnementaux, prenne en
compte la localisation des activités, le coût et le temps nécessaire pour entreprendre l'analyse, ainsi que la
disponibilité de données fiables. L'identification des aspects environnementaux ne nécessite pas une analyse
s peuvent être
En plus des aspects environnementaux qu'un organisme a les moyens de maîtriser directement, il convient que A.3.2 Exigences légales et autres exigences
celui-ci prenne également en considération les aspects sur lesquels il a les moyens d'avoir une influence,
comme par exempte ceux associés aux biens et services utilisés par l'organisme et ceux associés aux produits
et services qu'il fournit. Des lignes directrices pour évaluer la maîtrise et l'influence sont présentées ci-dessous.
Néanmoins, dans tous les cas, c'esl l'organisme qui détermine le degré de maîtrise ainsi que les aspects qu'il
peut influencer.
*
l'emballage et le transport,
l'extraction et la distribution des atiëres premières is lignes directrices de caractère non réglementaire,
la distribution, l'utilisation et la fin de vie des produi :s principes ou codes de conduite volontaires,
la faune et la biodiversité.
Généralement, l'organisme défermine comment les exigences légales et les autres exigences s'appliquent à
En ce qui concerne les produits fournis, il est reconnu que les organismes ne peuvent avoir qu'une maîtrise
ses aspects environnementaux lors de l'identification de ces exigences. Par conséquent, il peut ne pas être
limitée de l'utilisation et de la mise au rebut de leurs produits, par exemple par les utilisateurs. Cependant, ils
nécessaire d'avoir une procédure séparée ou complémentaire pour faire cette détermination.
peuvent, lorsque cela est réalisable, communiquer les filières de collecte et d'élimination appropriées à ces
utilisateurs afin d'exercer une influence.
184 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE
ifs 185
Il convient que le programme comporte, si cela est approprié et pratique, la prise en compte des stades de garantir la capacité Dnnel, plus c. r ' n u i i c ' t . - i e r i ; i s fonctions dirigeantes
Planification, de conception, de production, de commercialisation et de mise au rebut. Ce.a est appiicawe aussi propres à l'environn
Bien pour los produits, services et activités existants, que pour les nouveaux. Pour les produits, il est possible
déborder ta conception, les matériaux, les procédés de production, l'utilisation et la mise au rebut. Pour les
installations ou pour les modifications importantes de procédés, il est passible d'aborder la planification, la A 4.3 Communication
conception, la construction, la mise en route, le fonctionnement, et, au moment approprié déterminé par
A.4 M i s e e n œ u v r e et f o n c t i o n n e m e n t
Il convient que cet engagement commence aux niveaux les plus élevés de la direction. En conséquence, il
convient que la direction à son plus haut niveau établisse la politique environnementale de l'organisme et
s'assure de la mise en œuvre du système de management environnemental. Dans le cadre de cet
engagement, il convient que la direction au plus haut niveau désigne, pour la représenter, une ou plusieurs
personnels) ayant une responsabilité el une autorité définies pour mettre en œuvre le système de management janisme prenne en compte les préoccupations et les besoins d'information parties intéressées.
environnemental. Dans les organismes importants ou complexes, il peut y avoir plus d'un représentant désigné. 'organisme décide de communiquer, vers l'extérieur, sur ses aspe x, il peut établir une
Dans les petites ou moyennes entreprises, ces responsabilités peuvent reposer sur un seul individu. Il convient pour cette communication externe. Cette procédure peut * en (onction de nombreux
également que la direction s'assure que des ressources appropriées, telles qu'une infrastructure compris le type de l'information à communiquer, la cible et propres à l'organisme. Les
organisationnelle, sont allouées pour que le système de management environnemental puisse être établi, mis peuvent comprendre des rapports
en œuvre et tenu à |our. Des exemples d'infrastructures organIsationnelles comprennent: les bâtiments, les
lignes téléphoniques ou autres, les réservoirs sous-terrains, les systèmes d'évacuation/égouts, etc.
A.4.4 Documentation
14
186 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 187
I S O 14001 : Z 0 0 4 ( F )
ISO 14001:2004(F)
..4.7 P r é p a r a t i o n et r é p o n s e a u x s i t u a t i o n s d ' u r g e n c e
téme de management environnemental peut différer d'un organisr
i enregl h) du test périodique d'une (des) procédure(s) de réponse aux situations d'urgence,
ure(s) soit ft i) de la formation du personnel concerné par la réponse aux situations d'urgence,
a nécessité de s'assurer que l'activité est menée de façon I) de la potentialité d'un (d') accident(s) ou d'une (de) situation(s) d'urgence sur une installation v(
de la possibilité d'as
rts, et la démontraDilité et
Les opérations d'un organisme peuvent avoir une large variété de caractéristiques. Par exemple, les
caractéristiques relatives à la surveillance et au mesurage des effluents peuvent inclure la demande biologique
A.4.5 Maîtrise d e la d o c u m e n t a t i o n en oxygène et la demande cnimii
le s'assurer que les organismes créent des documents et les tiennent à jour de façon Les caractéristiques clés sont ci
3 en œuvre le système de management environnemental. Cependant, il convient que la environnementaux significatifs, a
organismes soit la mise en csuvre efficace du système de management
i performance environnementale et non un système complexe de maîtrise des documents.
A 4.6 Ma îtris e o p é r a t i o n n e l l e
Il convient qu'un organisme évalue celles de ces opérations qui sont associées à ses aspects
environnementaux significatifs Identifies et s'assure qu'elles sont conduites do façon à maîtriser ou à réduire les soient étalonnés ou vérffiés à intervalles défini,
impacts négatifs associés à ces opérations afin de répondre a u " exigences de la politique environnementale el cette vérification selon les normes de me
d'atteindre ses objectifs et cibles. Il convient que cette évaluation couvre l'intégralité de ses opérations, y internationales. Lorsque de telles normes n'exi;
pour l'étalonnage.
Compte tenu que cette partie du système de management environnemental fournit d A 5.2 É v a l u a t i o n d e la c o n f o r m i t é
d'intégrer les exigences du système dans les opérations au jour le jour, 4.4 6 a) exige l'utilisation d'une (de)
procèdure(s) documentée(S) atin de maîtriser les situations pour lesquelles une absence de procédure(s)
documentée(s) pourrait conduire à des dérives par rapport à la politique environnementale et aux oBjectrfs et
Les référentiels normatifs 18
188 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE
ISO 14001:2004(F)
ISO 1 4 0 0 1 : 2 0 0 4 ( F )
A.5.4 Ma îtrise d e s e n r e g i s t r e m e n t s
A.5.5 Audit i n t e r n e
Les audits internes du système de management environnemental peuvent être réalisés par des membres du
personnel de l'organisme ou par des personnes extérieures choisies par l'organisme travaillant pour son
Compte. Dans un cas comme dans l'autre, il convient que les personnes gui réalisent l'audit soient compétentes
et en mesure de le réaliser avec impartialité et objectivité. Dans les petites entreprises, l'indépendance d e
l'auditeur peut être démontrée par le fait qu'il ne possède pas de responsabilité dans l'activité audltée.
NOTE 1 Lorsqu'un organisme souhaite combiner les audits du système de management environnemental avec les audits
f
ISO 1 4 0 0 1 : 2 0 0 4 ( F )
ISO 14001:2004(F)
développement
Revue de la conception el du développement
7.3,5
Une correspondance directe entre deux paragraphes des deux Normes internationales n'a été établie que si le. 7.3,6 Validation de la conception et du développement
deux paragraphes coïncidaient largement dans leurs exigences. Au-delà de ces correspondances, il sxiste di
nombreuses correspondances de détail, de moins grande Importance, gui n'ont pas pu être présentées ici. développement
Tableau B.1 — C o r r e s p o n d a n c e en
Informations relatives aux achats
ISO 14001:2004
Exigence» du système de management 4
» " - 1 7.4.3 Vérification du produit acheté
S»,,ôm,d=m.r,J.m,nld,l.,u,liM(,,,e
Exigences générales
' MdMse de la production el de la préparation du service
Validation des processus de production et de
Politique env.ronnementale ., * » —
S,
5.3
Préservation du produit
Préparation et réponse aux situations d'urgence 4.4.7 8.3 Maîtrise du produit non conforme
S
Planification (titre uniquement) 43 14 PUinffleaton (titra uniquement)
Surveillance et mesurage 4.5.1 6 Maîtr se des dispositifs de surveillance el de mesure
Aspects environnement* 4.3.1 53
8
8 2,3 Surveillance et mesure des processus
2.4 Surveillance et mesure du produit
4.3.2 Ëeouleelkn
"., Équation de la conformité 4.52 23
Analyse des données
Surveil arce et mesure des processus
SErr-*—-"'-, '
Objectifs. cibles et programme(s) 4.33 5.4..
Surveillance et mesure du produit
5.42
4A3 3
.5- préventive
Mise en œuvre el fonctionnement (titre .4 7 8 Analyse des données
.3
4.6
51 Engagement de la direction
ISO 14001.2004(F)
ISO 14001.2004(F)
ISO 14001:2CKM
-
Système de management de la qualité (titre 4 Eiigences dd système de managemenl Communication avec les clients I .4.3 Communication
Conception et développement (titre uniquement) I
Exigences générales Exigences generates
anification de la conception el du developpement| .4.6
Exigences relatives à la documentation (titre
6
développement
Documentation
Éléments de sortie de la conception et du ■ 6
Manuel qualité
développement
Maîtrise des documents Maîtnse de la documentation Revue de la conception et du développement ■ e
Maîtrise des enregistrements Maîtrise des enregistrements érrtication de la conception et du développement 6 Revue de direction
H;ales et autres exigences nformations relatives aux achats 7.4.2 4.4.(5 Maîtrise opérationnelle
M ^ a t p r o c U , no. c o n f i n e
„.3
4--.?
4
Évaluation de la conformité
Réalisation du produit (titre uniquement! 7 Mise en oeuvre et fonctionnement (titre uniquement) Non -conformité, action corrective et action préventive
Planification de la réalisation du produit 7.1 Maîtrise opératnrrwia Analyse des données .4 45.1 Surveillance et mesurage
Processus relatifs aux clients (titre uniquement) "3
Détermination des exigences relatives au produit 7.2.1 .31
Exigences légales et autres exigences
446 Maîtrise opérationnelle
Les référentiels normatifs 195
194 Vade-mecum de l'auditeur Système de Maniement intégré et QSE
ISO 1 4 0 0 1 : 2 0 0 4 ( F )
le classement : X s u - l 3G
I C S : 0 3 . 1 2 0 . 1 0 ; 13.0:
Le présent document toumit des conseils sur les principes de l'audit, le management
des programmes d'audit, la réalisation d'audits de systèmes de management de la
qualité et/ou de management environnemental ainsi que sur la compétence des
auditeurs de ces systèmes. Il peut en principe s'appliquer à d'autres types d'audit.
sous réserve d'une attention particulière portée à l'Identification des compétences
requises pour les membres de ces équipes d'audit.
© AFNOR 2002
n de l'auditeur Système de Mangement Intégré el QSE
c Les référentiels normatifs 199
c
F EN ISO 19011:2002
Management de la Qualité
Outils d'aide au management environmental
AFNOR X542
AFNOR X30U
c
Membres de la commission de normalisation X542
c
Président : M SEGOT
Secrétariat : M CROGUENNEC — AFNOR c
Membres de la commission de normalisation X30U
Président- M GAUTHIER
Secreuna; MME DFI C E R R O — AFNOR
c
c
f=
3fl CONSULTING
c
:Ë — DION RËCHEHCHE
c=
■E — DION RECHEHCHE
— DEVELOPPEMENT
Les référentiels tutrmatifs 201
n de i 'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE
SCHLUMBERGER SYSTEMES
Leitfaden tiir Audits von Qualitatsmanagement- tor quality and/or environmental management
und/oder Umwertmanagementsystemen systems auditing
(ISO 19011:2002| (ISO 19011:20021
SAVEANT
.a présente n
THQMANN
lans une autre langue par
THURIEHE lOtifiée au Secrétariat Central, le statut que les versions officielles.
tormes françaises
CEN
la suivante :
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
ISO 9000 : NF EN ISO 9000 (inOic. :X 50-, 30}
ISO14050 :NF ISO 14050 (indice a i 30-001J Europàisches Komitee fur Normung
European Committee for Standardization
Page 2
EN ISO 19011:2002 EN ISO 19011:2002
Annexe ZA
(normative)
Références normatives aux publications internationales
avec leurs publications européennes correspondantes
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre le présent document en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne,
Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République
Notice d'entérinement
.e texte de la Norme internationale ISO 19011:2002 a été approuvé par le CEN comme EN ISO 19011:2002 si
■*3 =8*
Les référenûels normaiifs 205
ISO19011:2002(F)
Principes de la
M..I agi■■l'i-i ■ 0
ISO 19011:2002(F)
ISO 1 9 0 1 1 2 0 0 2 ( F )
Introduction
Les séries de Normes internationales ISO 9000 et ISO 14000 mettent l'accent sur l'importance de l'audit comme
Avant-propos outil de management pour la surveillance et la vérification de la mise en œuvre efficace de la politique d'un
organisme en matière de qualité etfou d'environnement. L'audit est également un élément fondamental des
activités d'évaluation de conformité, telles que la certification/enregistrement externe ainsi que l'évaluation et la
normalisation (comités membres de l'ISO). L'élaboration des Normes internationales est en général confiée aux surveillance de la chaîne d'approvisionnement,
comités techniques de l'ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude a le droit de faire partie du comité
technique créé a cet effet. Les organisations internationales, gouvernementales et non gouvernementales, en La Drésente Norme internationale donne des conseils sur le management de programmes d'audit, la pftalsatioti
liaison avec l'ISO participent également aux travaux. L'ISO collabore étroitement avec la Commission d . « , - i= internes ou externes de systèmes de management de la qualité et/ou de management environnemental
électrotechnique internationale (CEI) en ce gui concerne la normalisation électrofechnique. ainsi que 'iur la compétence et l'évaluation des auditeurs. Elle est destinée à une large gamme d'utilisateurs
p : >if-i'ii-i-. j a r m i lesquels des auditeurs, des organismes mettant en oeuvre des systèmes de management de la
Les Normes internationales sont rédigées conformément aux règles données dans les Directives ISO/CEL q . j ic C o u de management environnemental des organismes devant réaliser des audits de systèmes de
Partie 3. rranaocment de a sualilé e f n u de management environnemental dans un cadre contractuel et des organismes
charges de la ceftrficaOïin ou de la formation d'auditeurs, de la certification/enregistrement de systèmes de
La tâche principale des comités techniques est d'élaborer les Normes internationales. Les projets de Normes management, de l a - i l i . i i i i : J de la normalisation dans le domaine de l'évaluation de la conformité.
*s adoptés par les comités techniques sont soumis aux comités membres pour vote. Leur publication
mationales requiert l'approbation de 75 % au moins des comités membres votants. Les consels f .- ■ ■ ■■■■■senti.' Norme 'nternah'onale se veulent flexibles. Comme indiqué a différentes
reprises dans le texte, l u I s M o n de ces lignes directrices peut varier selon la taille, la nature et la complexité des
L'attention est appelée sur le tait que certains des éléments de la prés organismes â B V M M ainsi que selon les objectifs et les champs des audits à réaliser. La présente Norme
l'objet de droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues L'ISO ne saurait être tenue ROL internationale i .'■••■■'. •■ des >;i";! -:..:.::; ' j - - e r ! a ."es ni, des c u n " p e s s i , r di^s ponrs p^-: ■
ne pas avoir identif è de tels droits de propriété et averti de leur existence.
présente Norme internationale dans les petits organismes.
L'ISO 19011 a été élaborée conjointement par le comité technique ISO/TC 176, Management e(
qualité, sous-comité SC 3, Techniques de soutien et le comité technique IS07TC 207, Management L'article 4 décrit les principes de l'audit. Ces principes permettent a l'utilisateur de comprendre les fondements de
environnemental, sous-comité SC 2, Audit d'environnement et investigations envil '-' *'-
L'article 5 donne des conseils pour le management des programmes d'audit. Il couvre des thèmes tels que
l'attribution de la responsabilité pour le management des programmes d'audit, l'établissement des objectifs des
programmes d'audit, la coordination des activités d'audit et la mise à disposition de ressources suffisantes pour
l'équipe d'audit.
L'article 6 donne des conseils pour réaliser des audits de systèmes de management de la qualité et/ou de
management environnemental, y compris la constitution des équipes d'audit.
L'article 7 donne des conseils sur la compétence nécessaire aux auditeurs et décrit un processus d'évaluation de
Bien que la présente Norme internationale concerne les audits des systèmes de management de la qualité et/ou
de management environnemental, l'utilisateur peut appliquer ces conseils à d'autres types d'audits, y compris les
audits d'autres systèmes de management, en les adaptant ou en les élargissant.
La présente Norme internationale ne fournit que des conseils, cependant ses utilisateurs peuvent l'adopter pour
développer leurs propres exigences en matière d'audit.
En outre, il peut être utile à toute personne ou organisme œuvrant dans le domaine de la surveillance de la
conformité â des exigences, telles que les spécifications de produits, la législation ou la réglementation, d'appliquer
les conseils donnés dans la présente Norme internationale.
Les référemiels normatifs 209
1 Domaine d'application
La présente Norme internationale fournit des conseils sur les principes d e l'audit, le management des progran
d'audit, la réalisation d'audits de systèmes de management de la qualité et/ou de management environner
ainsi que sur la compétence des auditeurs de ces systèmes.
2 Références normatives
s normatifs suivants contiennent des dispositions qui, par suite de la référence qui y est fai
les dispositions valables pour la présente Norme internationale. Pour les références datées, I
ts ultérieurs ou les révisions de ces publications ne s'appliquent pas Toutefois, les parties prenant
aux accords fondés sur la présente Norme internationale sont invitées à rechercher le possibilité d'appliquer I
éditions les plus récentes des documents normatifs indiqués ci-aprés. Pour les références non datées, la demie
édition du document normatif en référence s'applique. Les membres de l'ISO et de la CEI p
Normes internationales en vigueur.
3 Termes et définitions
erme présent dans une définition ou une note qui est défini ailleurs dans le présent article est indiqué en
ctéres gras suivi de son numéro d'entrée entre parenthèses. Ce terme peut être remplacé dans la définition
;a définition complète.
ISO19011:2002(F)
expert technique
■tant à l'équipe d'audit (3.9) des connaissances ou une expertise spécifiques
4 Principes de l'audit
ISO19011:2002(F)
ISO19011:2002(F)
accordée aux c i
S.1 Généralités
Selon la taille, la nature et la complexité d e l'organisme à auditer, le programme d'audit pei
plusieurs audits. Ces audits peuvent avoir des objectifs divers et peuvent aussi comprendre di
■ voir Motes 3 et 4 de la définition d'audit en 3.1).
Il convient que ceux à qui la responsabilité du management t . programme d'audit a été attribuée
lit peuvent coopérer dans le cadre de leurs programmes d'audit pour réaliser un audit
conjoint. Dans ce cas, ii convient de porter une attention particulière à la répartition des responsabilités la mise à
disposition de ressources supplémentaires, la compétence nécessaire pour l'équipe d'audit et les procédures
appropriées. Il convient de se mettre d'accord sur ces points avant de débuter l'audit.
214 Vade-mecum de l'auditeur Système de Maniement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 215
ISO19011;200Z(F)
ISO19011:2002(F)
a) une série complète d'audits Internes co Livrant le système de a nage ment de la qualité d'un organisme pour: a) du champ, d e l'objectif et d e la durée d e chaque audit à réaliser;
c) des audits de tierce p3~je pour la •■" ' cat ion/en régi strerr ent et leur renouvellement, réalisés par un d) des normes, des lois, des exigences réglementaires et contractuelles et autres critères d'audit;
organisme de certificanon'enregistiemp ■: sur iin système de anagement environnemental dans un laps de
temps déterminé c o n v c i * contractuelle e certifiestion et le commanditaire. e) du besoin d'accréditation ou d'enregistrement/certification;
Un programme d'audit comprend la ptanrti -i'r.>n, la mise à dispesition des ressources et la détermination des f) des conclusions d'audits précédents ou des résultats d'une revue de programme d'audit précédente;
2 O b j e c t i f s et é t e n d u e d ' i programme d'audit i| de l'i mportan ce des m od ifi catio ns appo rtèes à u n org a n isn
■
Objectifs d'un p r o g r a n 5.3 R e s p o n s a b i l i t é s , r e s s o u r c e s et p r o c é d u r e s relatives a u p r o g r a m m e d ' a u d i t
is priantes de la Direction, des techniques d'audit. ifconvient que ces personnes aient des aptitudes à manager et une comprèhen
techniques et des pratiques des activités à auditer.
la politique commerciale,
Il convient que les responsables du management du programme d'audit
) obtenir et conserver la confiance dans les capacités d'u c) des processus pour obtenir et entretenir les compétences des auditeurs e
ISO19011:2002(F)
ISO19011:2002(F)
Il convient que les procédures du programme d'audit indiquent la façon de evue du programme d'au
b) s'assurer de la compétence des auditeurs et des responsables d'équipe d'audit; l'évaluation de la compétence et perfon
;r que les audits sont réalisés conformément au programme d'audit; des enregistrements relatifs ai
;r que les enregistrements relatifs aux activités d'audit sont maîtrisés; nouvelles, e
t revus, approuvés et diffusés au commanditaire de l'audit de l'équivalence du tri équipes d'audit dar
a) des en registre rr
— des plans r
218 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 219
ISO19011:2002(F)
ISO 19011:2002(F)
6 Activités d'audit
6.1 Généralités
Le présent article donne des conseils sur la planification et la réalisation des activités d'audit au sein d'un
programme d'audit. Une présentation générale des activités typiques au cours d'un audit est donnée dans la
Figure 2. La manière d'appliquer les dispositions du présent article dépend du champ et de la complexité de l'audit
en question et de l'utilisation prévue des conclusions de l'audit.
6.2 D é c l e n c h e m e n t d e l'audit
conviennent des responsabilités spécifiques de chacun, notamment en ce qui concerne l'autorité du responsable
Dans le cadre des objectifs généraux d'un programme d'audit, il convient que chaque audit soit documenté en ce
qui concerne ses objectifs, son champ et ses critères.
Les objectifs d'audit définissent ce qui est attendu de l'audit. Ces objectifs peuvent comprendre ce oui suit:
d) l'identification des domaines permettant une amélioration du système de management. Préparation, approbation • !
Le champ de l'audit décrit l'étendue et les limites de l'audit, par exemple les lieux, les unités organisationnelles. les
activités et les processus à audlter ainsi que la période de temps couverte par l'audit.
Les critères d'audit sont utilisés comme référence vis-â-vis de laquelle la conformité est déterminée et peuvent
comprendre, le cas échéant, des politiques, procédures, normes, lois et réglementations, des exigences relatives
r~ — )
au système de management, des exigences contractuelles ou des codes de bonnes pratiques sectoriels.
Il convient que les objectifs de l'audit soient définis par le commanditaire de l'audit et que le champ et les critères
de l'audit soient définis par le commanditaire et le responsable de l'équipe d'audit conformément aux procédures
du programme d'audit. Il est recommandé que toute modification des objectifs, du champ ou des critères de l'audit
soit soumis à l'accord des mêmes parties.
i
—\
NOTE Les pointillés indiquent que les actions de suivi d'audit ne sont pas considérées
ISO 1 9 0 1 1 : 2 0 0 2 ( F )
I S O 19011:2002(F>
d)
de fournir les informations sur le calendrier et la composition de l'équipe d'audit proposés,
Après que l'audit est déclaré faisable, il est recommandé de constituer une équipe d'à
compétences nécessaires pour atteindre les objectifs de l'audit. Lorsqu'il n'y a qu'or
fP e)
f)
de déterminer les règles de sécurité applicables sur site.
des compétences nécessaires et décrit des processus pour évaluer les auditeurs.
g) de se mettre d'accord sur la présence d'observateurs et le besoin de guides pour l'équipe d'audit.
g) la langue de l'audit et la compréhension du contexte culturel et social spécifique à l'audité. Les propres ^^m 6.4 Préparation des activités d'audit sur site
aptitudes de l'auditeur ou l'aide d'un e«pert technique peuvent permettre de répondre à ces points.
6.4.1 Préparation d u plan d ' a u d i t
Il convient que le processus permettant d'assurer la compétence globale de l'équipe d'audit comprenne les étapes
)S nécessaires pour atteindre les objectifs di M Il convient que le responsable de l'équipe d'audit prépare un plan d'audit qui servirait de base d'accord entre le
commanditaire, l'équipe d'audit et l'audité en ce qui concerne la réalisation de l'audit. Il convient que ce plan facilite
la programmation dans le temps et la coordination des activités d'audit.
Les auditeurs en formation peuvent être incorporés â l'équipe d'audit, mais il convient qu'ils n'auditent pas sans ' ^ ^ a) les objectifs d'audit;
être dirigés ou conseillés.
b} les critères d'audit et tous documents de référence;
Le commanditaire de l'audit ou l'audité peuvent demander le remplacement de membres de l'équipe d'audit pour , ^ _
des motifs valables fondés sur les principes d'audit décrits à l'article 4. Des motifs valables sont par exemple les ' ^ E c| le champ de l'audit, y compris l'identification des unités oi
situations de conflit d'intérêt (tel qu'un membre de l'équipe d'audit ayant été employé chez l'audité ou son ' ^ ^
consultant) ou un auditeur qui a fait preuve précédemment de comportement contraire à la déontologie. Il est
C
t
222 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE
ISO19011:2002(F)
ISO19011;2002(F)
6.5 R é a l i s a t i o n d e s a c t i v i t é s d'audit s i
I] les questions relatives à la confidentialité; Dai d'autres situations, il convient que la réunion soit formelle et que des enregistremen
orvés . e responsable de l'équipe d'audit préside généralement la réunion. Les sujets uivants sont évoqués,
m) les activités de suivi d'audit.
Il est recommandé que le plan soit passé en revue et accepté par le commanditaire de l'audit et présenté à . (i- *•,<■-,>■ ■■■ .'■■■■ participants, y compris une description succincte de leurs rôles;
6.4.3 Préparation d e s d o c u m e n t s d e travail g) s confirmation du lait que. pendant l'audit, l'audité sera tenu informé de l'avancement de 'audit;
des listes types et des plans d'échantillonnage d'audit. i) a continuation - e s consignes de sécurité et des procédures d'urgence et de sûreté applicables à l'équipe
es informations sur les conditions dans lesquelles il peut être mis fin â l'audit;
ISO19011:2002{F)
ISO19011:2002(F)
SI zsz
a complexité c e définir des dispositions formelles pour la
pen ein ae i équipe a auan ei avec rauoité.
1 cor
:!(i l a SX *---
S".™».*?
e régulièrement le point pour échanger des informations, évaluer l'avancement
âches entre les auditeurs si nécessaire.
Pend mr.udl
l u nvient que le re isponsable de l'équipe d'audit informe régulièrement l'auditè et, si nécessaire, le
'ancement de l'audit et de toute difficulté. Il est recommandé d'informer
salre, le commanditaire de l'audit, de toute preuve constatée au cours de l'audit
qui laisse supposer un risque immédiat ou significatif (par exemple liée à la sécurité, à l'environnement ou à la
qualité). Tout problème concernant une question en dehors du cliamp de l'audit est généralement noté et
communique au responsable d e l'équipe d'audit, pour en faire éventuellement part au commanditaire de l'audit e t à
Lorsque les preuves d'audit disponibles Indiquent que les objectifs d'audit sont Irréalisables, il convient que le
responsable de l'équipe d'audit en rapporte les raisons au commanditaire de l'audit et a l'auditè pou
actions appropriées. Ces actions peuvent comprendre la confirmation ou la modification du
modification des objectifs ou du champ de l'audit ou l'arrêt de l'audit.
6.5.3 Rôles e t r e s p o n s a b i l i t é s d e s g u i d e s et d e s o b s e r v a t e u r s
) p , é p . r . , d . , . i , i l « , a , n , d . , l i . u x p . » iersdusiteoudel'organ
) ê l r , « m o i „ d . r , u d , p o u c l . » m p « d » l uditè;
Pendant l'audit, ii convient de recueillir, à l'aide d'un échantillonnage approprié, les Informations relatives aux
objectifs, au champ et aux critères d'audit, y compris les informations relatives aux interfaces entre les fonctions,
activités et processus, puis de les vérifier. Seules les informations vendables peuvent constituer des preuves
d'audit. Il convient d'enregistrer les preuves d'audit.
Les preuves d'audit s'appuient sur des échantillons des informations disponibles. IL existe donc un élément
a Figure 3 fournit une présentation générale du processus depuis le recueil d'informations jusqu'.
226 Vade-mecum de Y auditeur Système </r Maniement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 227
ISO 1 9 0 1 1 : 2 0 0 2 ( F )
ISO 19O11:20O2(F)
• » " ■ " - •
': sources d'Information choisies peuven
»"• , é d , 'audit et peuvent comprendre Il convient d'enregistrer les non-conformités et li
classées. Il y a lieu de procéder à leur revue avec
que les non-conformités soient comprises. Il cor
a) d,, « „ , , „ , „«,«,mp,o„„,d , u « , p , > o n n „ ; d'opinion relative aux preuves e f o u aux constats i
c) des documents, tels que politique d'e ntreprise, objeclits, plan " ■ " " ™,,in.1,uC„„,,,«„d„,
autorisations, spécifications, dessins,
e recueillie pendant l'audit
d) des enregistrements, tels qu'enregis comptes-re d . » U d , . „ , W d , , , „ d i , jr rapport aux objectifs d'
eireç strements de programmes de s rveillance et résultats d
d'audit en tenant compte d- i inhérente au processus d
8) des synthèses de do priée s, analyses t indicateurs de perform a r c s ;
f) des informations relatives a n progra mes d'échantillonnage d . l i u d i l . . *■ rocédures pour maîtriser des
is recommandations, si cela est précisé dans les ob cet Is de l's.id :.
processus d'échantillonnage et de me
ta modalités du suivi d'audit, si cela est prévu dans le plan d'audit.
g) des rapports d'autres sources, par E xemple retour d'inform lion du d. « i».»™»™ „ „ „ „ , ,
d'origine extérieure et évaluations de f
Aide pratique — C o n c l u s i o n s d'audit
A i d e pratique — Conduite des entretiens b) la mise en oeuvre, l'entretien et l'amélioration efficaces du système de manage ment, et
Les entretiens sont une des sources importantes de collecte d'informations, et il convien de les réaliser en fonctlor c) l'aptitude du processus de revue de direction à assurer la pertinence l'adéqu U t , M i c c i t é t l'amèlio
de la situation et de l'interlocuteur. Il est toutefois recommandé à l'auditeur de tenir corn te des éléments suivants; continues du système de management. *"°"
tii organise' des entretiens avec des personnes de niveaux et de fonctions appropri s différents effectuant de
Si cela est précisé dans les objectifs d e l'audit, les conclusions d'audit
ectjvttés et oes taches comprises dans le champ de l'audit; relatives aux améliorations, aux relations professionnelles, â la csrtiflcatio Z 5 , = , ^ , 7 : »>-•» =
h , B u
" " " " ' " " " " " ■
™ 5SSS" *" po " i "°' """*' '''""*"" " " "" " p " d " '" """' "' "™ 6.5.7 C o n d u i t e de la l i o n de clôture
d, X W X . O I r«Ba 1, p . ™ o n n . . . . n i « p . n d . n l r . d l r . l i . n ;
mon de clôture, présidée par le responsable de l'équipe d'audit, pour présenter les
d, w w > « * ■ d , r e n t r a » .1 d . Oui. pria d . „ol.., d'audit, de sorte que l'audlté les comprenne et les accepte et convenir, si nécessaire,
d'un plan d'actions correctives et préventives par l'audlté. Il convient que l'audité
v; «,..■;
■:■:■■.■•■■ (•.actuellement les entretiens en demandant aux personnes de décrire leur ôture. Le commanditaire de l'audit et d'autres parties invitées peuvent également y
cpnvient que le responsable de l'équipe d'audit informe l'audité de toutes situations
susceptibles d'altérer la confiance qui peut être accordée aux conclusions d'audit.
1) éviter les cu-jstions qui faussent les réponses (questions orientées);
■ranles objectifs
19
228 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE tfs 229
ISO19011:2002(Fl
ISO 19011:2002(F)
e soumettre â une
6.7 C l ô t u r e d e l'audit
e) les dates et les lieux où les activités d'audit sur site ortl été réalisées;
6.8 Suivi d ' a u d i t
t) les critères d'audit;
Les conclusions de l'audit peuven
g) les constats d'audit; quand cela est applicable. Ces a ê dans des délais
Si applicable, il convient que le rapport d'audit comprenne également, ou y fasse référence, les éléments
7.1 Généralités
m) les domaines non couverts bien que compris dans le champ de l'audit;
it dépend de la compétence du personnel q
n) les opinions divergentes non résolues entre l'équipe d'audit et l'audité;
o) les recommandations pour l'amélioration, si cela est précisé dans les objectifs d' is qualités personnelles décrites en 7.2, e
ISO19011:2002(F)
ISO19011:20D2(F)
7.3 C o n n a i s s a n c e s et a p t i t u d e s
*s conséquences du re
c) diplomate, c'est-à-dire faisant preuve de tact et d'habileté dans les relî b) Système de managemer
f) polyvalent, c'est-à-dire facilité à s'adapter à différentes situations; l'interaction entre les composants du système de management,
i de tirer en temps vo
îisonnement et une analyse logiqi.
x de préséance er
3 référence 3 des
r
232 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 233
ISO 190112002(F)
ISO 1 9 0 1 1 2 0 0 2 ( F )
d) Lois, réglementations et autres exigences applicables pertinentes pour la discipline: pour permettr
de connaître et de travailler dans le cadre des exigences qui s'appliquent à l'organisme soumi
convient que les connaissances et aptitudes dans ce domaine couvrent
■s de systèmes de management ei
:s naturelles (combusti
:yie spécifique a i
sions d'audit appropriés. Il convient que le méthodes d'évaluation pour identifier l'importance des actes ■
ISO 19011:2002(F)
Bsssrss, , = s = s d'".Z.V«S.„.„,„,
4.Î, 7.4.3 ainsi que
nécessairestorsd'un audit soit laissée a la disc-ctisn cr: ceu. à qui est attrlbu
donner des conseils HHrSI M
d" ' d' oiiS-r '■S-
Il convient qu'un responsable d'équipe d'audit ail acquis une expérience d'au dit supplémentaire vec l'objectif de
supplémentaire
^ ^ ™ " a.'ïïsrss»
développer les connaissances et les aptitudes décrites en 7.3.2. Il convient t
ait été acquise en assumant le rôle de responsable d'équipe d'audit sous la di
auditeur ayant la compétence de responsable d'équipe d'audit.
a) possèdent la formation pi l'eypertençe professionnelle nécessaires pou acquérir les conn aissances et les
aptitudes requises pour la seconde discipline, et
b] aient réalisé des audils couvrant le système de management de la se onde discipline, sous la direction et
ïïït.'ïS'—:ss ;t,£."r,»"r.s:s=-"-—— " , , , „ . „ , „ , _ . , d,
avec les conseils d'un auditeur ayant la compétence de responsable d'êq ipe d'audit de la seconde discipline.
Il convient qu'un responsable d'équipe d'audit dans l'une des disciplines sa sfasse les points s
pour devenir responsable d'équipe d'audit dans la seconde discipline.
26 _ _ «=
236 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs Til
7.5 M a i n t i e n e t a m é l i o r a t i o n d e la c o m p é t e n c e
7,8.1 Généralités
Les étapes du processus décrites en 7.6.2 peuvent être utilisées à chacun de ces stades d'évaluation. n entre les stades de l'évaluation
7.6.2 Processus
238 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 239
u
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I! I
Série sur l'évaluation de la santé et de la sécurité au travail
OHSAS 18001:1999
Systèmes de management de la santé
et de la sécurité au travail —
Spécification
e traduction réalisi
AFNOR
Pôles Vente par Correspondance et à Distance,
Tour Europe 92049 Paris La Défense Cedex
Tél. : 01 42 91 55 34
Minitel :3616Afnor
Internet : http://www.afnor.fr
242 Vade-mecum de Vauditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 243
OHSAS 18001:1999
Remerciements
,phie
1 Domaine d'application
La présente spécification de la série sur l'évaluation de la santé et de la sécurité au travail (OHSAS) présente de*
exigences relatives a u * systèmes de management de la santé et de la sécurité, afin de permettre â un organism!
Cette spécification de la série sur ('évaluation de la santé et de la sécurité a J travail (OHSASJ et la norme qui F'aceom- de maîtriser les risques pour la santé ef la sécurité et d'améliorer ses performances. Elle n'indique pas Oe critère:
pagne, OH SAS 18002 : Lignes directrices sur la mise en œuvre de Is spécification OHSAS 18001, ont été élaborées de performance en matière de santé et sécurité spécifique et ne donne pas de spécifications détaillées pour \:
pour répondre â la demande urgente des clients pour disposer d'une norme sur les systèmes de management de conception d'un système de management.
la sa nié et de la sécurité au travail selon laquelle leurs systèmes de management peuvent être évalués et certifiés présente spécification OHSAS es
La spécification OHSAS 18001 a été élaborée pour être compatible avec les normes de systèmes de managemenl établir un système de management de la santé et de la sécurité au travail pour éliminer ou réduire au minimum
ISO 9001:1994 (Qualité) et ISO 14001:1996 (Environnement), afin de faciliter aux organismes qui le souhaltenl
les nsques pour le personnel et les autres parties intéressées qui pouvaient être exposés à des risques pour
l'Intégration des systèmes de management relatifs à la qualité, à l'environnement, â la santé el à la sécurité au
la santé et la sécurité au travail liés aux activités de l'organisme ;
mettre en œuvre, tenir à jour et améliorer de manière continue un système de management de la santé et de
— la spécification BSI-OHSAS 18001 n'est pas une norme britannique : 1er la certification / l'enregistrement de son système de management de la santé et de la sécurité au
BVQI SafetyCet Occupational Safety and Health Management Standard OHSAS 18002:1999, Lignes directrices pour la mise en œuvre de la spécification OHSAS 18001
BS 8800:1996, Guide to occupational health and safety management systems
DNV Standard tor Certification of Occupational Health and Safety Management Systems fOHSMSf. 1997
Projet NSAISR 320 Recommendation for an Occupational Health and Safety (OH and S) Management Syste,
Projet AS/MZ 4801 Occupationalhealth and safety management systems — Specification with guidance for us 3 Termes et définitions
Projet BSI PAS 088 Occupational health and safety management systems Pour les besoins de la présente spécification OHSAS, les termes et définitions suivanls s'appliquen
OHSAS 18001:1!
té =•
[a à la santé, dommage à la propriété, à I'environnen
'acceptabilité du risque.
risque acceptable
Risque qui a été réduit à un niveau tolerable pour un organisme en regard de ses obligations légaK
propre politique de santé el de sécurité au travail.
3 1?
NOTE Dai
OHSAS 18001:1999
4.2 Politique d e santé et de sécurité au travail Planification de I Identification des dangers, de l'évaluation et de la maîtrise du risque
elle doit indiquer ch rement les objectifs généraux en i installations. l'Identification des
performances de santé et de sèc is en formation et/ou le développement de contrôles i
litique doit :
appropriée à la natu e el â l'étendue des risques de sa
e un engagement s r l'amélioration continue;
voir la spécification OHSAS
4.3.3 Objectifs
4.3 Planification
Pourchaquelonctior
politique
OHSAS 18001:1:
OHSAS 18001:1999
e et f o n c t i o n n e m e n t
■ a u i conséquences potentielles des écarts par rapport aux procédures de fonctionnement spécifiées.
— de responsabilité, d
.4.3 Consultation et ci
(1 œuvre et fonctionnement
es employés doivent i t r e :
- impliqués dans ie développement et la revue des politiques et des procédures de gestion des risques ;
- consultés lors de la mise en place de tout changement affectant la santé et la sécurité sur le lieu de travai
- représentés pour les quesllons de santé et de sécurité ; et
itorité définis .
9r que les exigences relalives au système de management de la santé et de la sécurité au travail sont
as, mises en ceuvre et tenues à jour conformément à la présente spécification OHSAS ; 4.4.5 Maîtrise des documents et des données
; rapports sur le systèmi t sécurité au travail sont soumis
□n du système de management
présente spécification OHSAS, pour assurer :
de la santé et de la sécurité au travail.
OHSAS 18001:1999
L'organisme doit identifier celles de ses opérations et activités qui sont associées aux risques identifiés i
lesquelles des mesures de maîtrise doivent être appliquées. L'organisme doit planifier ces activités, y c o r ts des données et d . ■ s pour fac liter
maintenance, atin d'assurer qu'elles sont effectuées dans des condifc: uneanaî^eXr
a} élaborant et en tenant à jour des procédures écrites pour couvrir des situations où leur absence pourrait
e surveillance sont n Sa-
ne; des écarts par rapport à la politique et aux objectifs en matière de santé et de sécurité au travail ;
me doit établir et t n i r à j o u r d e s p r o c è l
b) stipulant des critères opératoires dans les procédures ; ^nrWBB^rrfllntena^aÏÏvéJBét»
c) étaPlissant et en tenant à jour des procédures liées aux risques pour la santé et la sécurité au travail de
d'équipements et de services achetés et/ou utilisés par l'organisme et en communiquant les procédures
exigences pertinentes aux fournisseurs et aux sous-contractants ;
d) étaPlissant et en tenant à jour des procédures pour la conceplion du lieu de travail, des processus, des
tions. des machines, des procédures de fonctionnement et de l'organisation du travail, y compris leur
laines, afin d'éliminer ou de réduire à la santé et
L'organisme doit également mettre périodiquement ces procédu 'e conduite dans le but de supprimer les causes de non-conformités ré
4.5 V é r i f i c a t i o n et a c t i o n c i
L'organisme doit établir et lenir à jour des procédures d'identification, de conservation et de destruction des enre-
Les enregistrements relatifs à la santé et à la sécurité au travail doivent être lisibles, identifiables et doivent per
mettre de retrouver les activités concernées. Les enregistrements relatifs à la santé et à la sécurité au travail doi
vent être stockés et conservés de façon à pouvoir être facilement retrouvés et protégés contre tout
endommagement, déténoration ou perte. Leur durée de conservation doit être établie et enregistrée.
4.S.4 Audit
- des mesures tant qualitatives que quantitatives appropriées aux Pesoins de l'organisme ;
- la surveillance du niveau de réalisation des objectifs de santé et de sécurité au travail de l'organisme ; ;r la politique et les objectifs de l'organisr
- des mesures proactives des performances pour surveiller la conformité au programme de management d
la santé et de la sécurité au travail, aux critères opérationnels, â la législation applicable et aux exigence
réglementaires ;
254- Vade-mecum de I '/mditrur Système de Maniement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 255
Annexe A
(informative)
Correspondance entre la spécification OHSAS 18001,
l'ISO 14001:1996 et l'ISO 9001:1994
.„i„„
„„,.„«„, »'«»"- ! „ £ - . »»,„»
4.6 Revue de direction
1 1
' S,'",™
2
tf application
'
Rèlèrwiees
™ S
T„™.,n»».™, nnu»
1
4 • Exigences • ».«.
SSrSâr ES"
... ",g—••"*"•• ... —"«*— 4.1 Généralités
( 1 " phrase)
:r,""—
4.1 4.2 4.1.. Politique qualité
™™«.k,
«„,„„„„. PIMIU».
«
4.3 4.2 Système quatrté
Figure 6 — Revue de direction
menide la santé et de la sécurité au travail pour assurer qu'il demeure pertinent, adéquat ei efficace. Le processus
de revue de direction doit assurer que les informations nécessaires sont recueillies pour permettre a fa direction
d'effectuer son évaluation. Cette revue doit être consignée par écrit.
HSErr- = _
La revue de direction doit aborder les éventuels besoins de changement au niveau de la politique, des objectifs
et d'autres éléments du système de management de la santé et de la sécurité au travail. Cela doit être fait à la
lumière des résultats de l'audit du système de management, des modifications du contexte et dans le cadre de
" ■ '
ssrjss. •" -
Exigences légales
"
4»J 0,,t», 4J.J Objectifs et cibles H Système qualité
==
s:zr environnemental
...
Sî—
Organisme
256 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Z^s référentieh normatifs 257
OHSAS 18001:1999
Correspondance entre la spécification OHSAS 18001. l'ISO 14001:1996 et l'ISO 9001 ;199-1
,,"*.. OHSAS 16001
Article/
Paragraphe
ISO 14001:1996
rXSm ISO 9001:1994
Par^he
OHSAS 16001
p£Z~ 13014001:1996
Article/
Paragraphe ...» 4.4.7
*££!££££** 4.4.7
- ~
4.4.2
al compétence
412
•E£t
4.M
*—" et capacité à réagir
c™,»„U«»
4.. Contrôle at act™ c o r r e c t 4.5
SSi""" - "
4M Consultation «A3
- - Surveillance Contrôles et essais
4.3 préventives
..,4
-
"
(voir OHSAS 1B0QS) Anne.e A
de la spécification
~
n de l'auditeur Système Je Mangeaient Intégré et QSE
par :
I n s é r e r : n o u v e l l e s r é f é r e n c e s a u x T a b l e a u x A . 1 , A . 2 et B.1
Tableaux
Avant-propos
3 3 Définitions 3 T e r m e s et définitions
Publications de r é f é r e n c e définitions
OHSAS 18001:1'
OH SAS 18001:11
ISO 14001:1996
Amélioration continue
Réalisation du produit
fonctionnement
fonctionnement
Planification de la
conception et du
Responsabilité de la développement
Éléments d'entrée de
la conception ef du
développement
Responsabilité et
la conception et du
Représentant de la développement
conception et du
développement
E n v i r c n - c m e n t de Maîtrise des
Informations relatives
Documentation Documentation du
5 Production et
management préparation du se
5.1 Maîtrise de la
Générantes production et d e le
préparation du se
e 1 qualité
Maîtrise des 5.3 Identification et
documents et documentation traçabilité
des données
5.4 Propriété du clien
i Processus lefeÉsauKCferte
n de l'auditeur Système de Rangement intégré et QSE Les référentiels normatifs 265
Bibliographie Bibliographie
- Bibliographie I ArrexeC
- © BSI 2002
Les référentiels normatifs 267
266 Vade-mecum de l ■auditeur Système de Mangement Intégré et QSE
B.3.6 Sections 3.10 de l'ILO-OSH, «Prévention des dangers», et 3.10.1, «Mesures de 2 Publications d e référence
Développement durable —
Responsabilité societale des entreprises
Fascicule de documentation
publié par AFNOR er
Descripteurs
Modifications
Corrections
Les référentieh normatifs 271
—S— FD X 30-021
FDX 30-021 —A —
Sommaire (fin)
Sommaire Page
Page
Annexe A (Informative) Glossaire 38
A.1 Développemc-t durable 38
A.2 Partie intéressée 38
1 Le d é v e l o p p e m e n t d u r a b l e ; o r i g i n e et d e f i n i t i o n 6
5 Mettre en œ u v r e la d e m e i c h e 25
5.1 Responsabilité de 'a direction 25
5.1.1 LerôledelaDirecton 25
5.1.2 L'évolution du sysi.' le gouvomonco PG
5.1.3 Engagement et im|pir.ii.->-dew Director. 27
5.1.4 L'élaboration de la pr>-le j e i'8
5.1.5 Le programme pli.n annuel 28
F D X 30-021 —6—
.a pollution globale
Introduction
■e noire provoquée par le naufrage
Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à considérer le développement durable comme un enjeu stra
■n de pollution plus globale, récur-
tégique. Les nombreuses initialises et projets en cours ont motivé la création, au sein d'AFNOR, d'un groupe de
d'ozone, l'effet d e serre défrayent
réflexion sous l'égide d u Comité d'orientation stratégique «Environnement» afin de dégager un consensus sur le
type d'outils volontaires pouvant favoriser l'application et l'intégration des principes de développement durable aux
entreprises. ■
Ce groupe de travail, présidé par M Christian BRODHAG — Directeur de recherche à l'école nationale supérieure Cette globalisation de la perception des risques liés à la dégradation de notre environnement au niveau planétaire,
des mines de Saint-Etienne, rassemble près de 80 membres. Il a été créé suite à la publication fin 2001 du rapport s'est accompagnée d'une prise de conscience des écarts de développement entre réglons du monde et des ris
«Entreprises et développement durable». ques ou menaces que ces écarts peuvent générer. La pauvreté loin de diminuer, a augmenté tant en valeur rela
Le guide SD 21000, issu des travaux du groupe, s'adresse aux responsables et décideurs d'entreprises, grandes tive qu'en valeur absolue. En 15 ans, 20 nouveaux pays sont entrés dans le cercle des pays les moins avancés
ou petites, publiques ou privées, de tout secteur d'activités ayant un champ d'action en France, en Europe ou dans et l'espérance de vie dans certains pays d'Afrique a reculé de 20 ans du fait du développement de pandémies.
l'ensemble du monde. Son objectif est de leur apporter une aide à leur réflexion initiale pour la prise en compte
du principe de développement durable lors de l'élaboration de leur politique et de leurs stratégies, en particulier,
en favorisant l'amélioration continue de la performance globale de l'entreprise (dans ses trois dimensions : éco
La question du travail des enfants et de pires formes de cette exploitation on! fait l'objet de campagnes de dénon
nomique, environnementale et sociale).
ciation tant de la part d'organisations non gouvernementales que de la part des institutions relevant des Nations
Unies. Même dans les pays industrialisés, pour certaines catégories de populations, des évolutions inquiétantes
— son incontestable raison d'être pour qui souhaite la survie de l'humanité et de la planète ;
— les conséquences les plus probables à l'échelle planétaire sur la vie et le fonctionnement des entreprises ; en
particulier, au plan de leur responsabilité vis à vis de la société et du futur de la planète : leur responsabilité
— les enjeux majeurs pour ces entreprises, les opportunités et risques prévisibles ;
.e champ d'analyse des conditions du développement s'est donc élargi à la fois dans l'espace et dans le temps :
— la prise en compte inéluctable mais obligatoirement progressive du développement durable lors de l'élabora
dans l'espace, pour réduire le fossé qui sépare de plus en plus les pays pauvres et les pays riches ; dans le temps,
tion de la politique et des stratégies.
• ~ — - w que pourrait induire sur le milieu naturel et les générations futures un pro-
Le guide SD 21000 se fixe donc comme but de proposer des recommandations pour aider à adapter a la fois tech
niquement et culturellement, un système d e management afin qu'il intègre progressivement les objectifs du déve
loppement durable au sein de l'entreprise. Ces recommandations ne sont pas destinées à des fins de certification Form
ou contractuelles. Elles ont été élaborées dans un souci de cohérence et de complémentarité avec les normes de
systèmes de management comme celles relatives à la qualité et à la protection de l'environnement qui peuvent C e s t en 1987 que le concept de développement durable est véritablement formalisé. Sous l'impulsion de
être utilisées indépendamment. Elles intégrent la nécessité pour toute entreprise d'être désormais plus transpa MME Gro Harlem BRUNTLAND, la Commission mondiale pour l'environnement et le développement publie un
rente sur sa stratégie de développement. rapport qui définit le développement durable de la laçon suivante : «C'est un développement qui répond aux
besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Deux
Le guide SD 21000 peut également être utilisé par d'autres types d'organismes sous réserve qu'un travail d'adap concepts sont inhérents a cette notion : le concept de "besoin-, et plus particulièrement des besoins
essentiels des plus démunis, à qui il convient d'accorder la plus grande priorité, et l'idée des I,
tation soit réalisé en fonction de l'organisme concerné.
que l'état de nos techniques et de notre organisation sociale imposent sur ta capacité de l't
Les termes suivis par un astérisque (*) font l'objet d'une définition dans le glossaire qui peut être trouvé en annexe. à répondre aux besoins actuels et à venir.»
La raréfaction de certaines ressources et sources d'énergie, les pollutions de l'atmosphère, des eaux et des sols.
le problème des déchets et bien d'autres nuisances mettent en évidence la nécessite d'une meilleure protection
de l'environnement, ainsi que la maîtrise de la croissance économique afin qu'elle permette un "développement
durable» pour les générations actuelles et futures.
276 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 277
s prendre ? Quelles re
— Comment prolonger et infléchir les politiques et programmes existants tout en introduisant les ruptures néces-
salres quand l'amélioration continue perman
— Comment adapter les objectifs e t les p s d e l'entreprise à l a prise en compte d u principe d e développe-
1 n'existe pas de réponse touf s questions. Pour y répondre, la direction doit se livrer a un exercice
classique de détermination de s BS stratég es, dans un espace-temps beaucoup plus large que précédemment, en
paramètres inhabituels.
1
— Interface économique - social : respe.
( ESTI ) N D E S INTERFACES
— Interface sociale - environn pects hygiène - sécurité - santé, gestion des risques p i . ; V s i i u r - e r,
léveloppement durable représente un double enjeu pour le monde de l'enti gestion des risques environ x, intégration de l'entreprise dans son bassin d'empto. r s î i i c i p j i t n e
' " l ™ , , i ™ =* lourciirvje à longtermeel contribution des entreprises aux. la vie locale et citoyenne...
léveloppement durable Implique une > ne conception systémique, c'est-à-dire que les différents élé-
its des problèmes sonl envisagés ci ut, de façon intégrée el non plus de façon sectorielle et spe
see. Sa prise en compte p> nds politique, la pression conjuguée de l'opinion publique, de à gérer les interfaces (cf. e
armais de manière croissante les politiques et stratégies des
onscients d e la nécessité d'en tenir compte pour assurer la
Au-delà des spécificités sectorielles, un «projet d'entreprise», prenant en compte le principe de développement
durable, permettra à l'entreprise de donner une cohérence d'ensemble, une mise en synergie des moyens afin
d'atteindre des objectifs ambitieux tant en matière d'éco-efficience que d'équité se
Pour une prise en compte du principe de développement durable : une démarche
propre à chaque entreprise
3 Les conséquences pour les entreprises
.trois domaines el respei
les principes qui découlent du principe de dével prévention, précaution", responsa 3.1 Les atouts pour l'entreprise
rojet mondial de développement èc
(pollueur-payeur), participation amélioration contlni
mique, dont chaque acteur en est l'auteur.
Comme à chaque fols que les dirigeants ont à faire face à un contexts de marché nouveau, il est de leur int
La prise en compte du principe de développement imme un chemin d'apprentissage pr
de savoir transformer ce qui leur apparaît initialement comme des contraintes nouvelles en un défi mobilisa
ipprentissage comm te analyse stratégique et un état des
pour l'entreprise, en des opportunités de développement, en un facteur différenciant de l'entreprise vis-à-vis d
iduit ses dirigeants ■ ore de questions :
Cela conduira les entreprises à re-concevoir et fairs fivnluer leurs modèles de production e
— Quelles sont les raisons qui ex
conomiques. Les dirigeants sera
— Pourquoi se comporter différemment vi ampte des attentes et exigences
— Quels sont ces acteurs et (acteurs nou>
pas seule. Elle n'est pas productrice des valeurs d'une sociét
valeurs véhiculées par la société dans laquelle elle opère.
280 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 281
échanges dans U
Ses activités, pouvant avoir des impacts sur des biens publics m< , l'entreprise peut être amenée
à développer des partenariats avec les pouvoirs publics ou d'ài lomiques, là où les conditions
économiques ne permettent pas toujours au marché de rétribue;
viabilité économique d'activités écologique ment el socialemen responsables), compte tenu par exemple du
contexte réglementaire-
les milieux scientifiques. De façon à permettre des applications plus rs
principe de développement durable induit en effet une Convaincre par les faits
logique économique de moyen — long tenue. Il lui faut : l'entreprise que dans certains organismes environnants, devra
- Au ni :s ;di. n simultanément savoir mettre en adéquation ses inté iâtres d'information, sensibilisation, formation sont le remède de
en général), il s'agit d e développer rêts e n tant qu'entreprise (compétitivité, création de base en s'appuyant sur une communication interne et externe dynamique et sans ambiguïté.
conscience des interdépendances et des interac valeur) avec les demandes (parfois contradictoires)
tions entre acteurs et l'intérêt croissant de straté des parties intéressées par ses activités (produits,
gies nouvelles "gagnant - gagnant" fondées Mil 3.3 L e s é v o l u t i o n s d a n s les p r a t i q u e s m a n a g e r i a l e s et la c u l t u r e d e l'entreprise
des partenariats. L'objectif pour l'entreprise est de
développer sa dimension citoyenne en élargissant Fjevislter classiquement son management
Une fois la décision phse, il ne reste théoriquement qu'à appliquer les «techniques classiques- de management :
adapter sa politique et ses objectifs aux nouvelles données du marché, déployer ces objectifs (nouveaux ou seu
lement adaptés), planifier en conséquence les actions et allouer les ressources (projet de développement durable
et sa planification), mettre en œuvre rigoureusement et améliorer de manière continue. C'est-à-dire rien d'autre
que ce que détaillent des guides de management général tels que le modèle d'excellence EFOM
l'iSO 9004. L'application volontariste de l'un ou l'autre de ces deux modèles, malgré leur incomplète
LA SECONDE ÉTAPE : actuelle, conduit le dirigeant à considérer la prise en compte du principe de développement durable et
exigence stratégique pour la survie de l'entreprise. Mais quelques particularités d'application restent.
VERS UN NOUVEAU MODÈLE DE PRODUCTION
même si dans les principes et la méthode générale, peu de choses changent.
ET DE CONSOMMATION
FD x 30-o:
Les obligations légales récentes ' ' . au regard de la sous-- aitance. impliquent automatiquement une très grande
proportion de PME et TPE. sous-traitantes habituelles de i ■s Groupes ou grandes entreprises. La priorité donnée
à la gestion du cycle de vie des produits va renforcer la g ïtion conjointe des enjeux de développement durable
par les donneurs d'ordres, les fournisseurs et leurs sous-t l'entreprise ; en particulier en prenant en compte
le principes universels
- les objectifs résultants de cette politique. pteunl'iés
et estimés è des étapes déterminées :
Seule une îprises ont réellement k
- le système de management, ensemble des élè-
■■■
.■ actifs malisé et i
grande des
tant d'organiser et d e gérer l'entreprise d e r
cohérente et efficiente et d'atteindre ses objectifs.
«modèles-
(normes ou recc
de pris qualité), : l'approche du développement durable (
tème (500 000 i
— Le principe "Orientation client» (gui pour la prise en compte du développement durable, est à élargir ;
autres parties intéressées et peut alors s'appeler simplement -orientation marche») constitue la pc
d'entrée "Commerciale- de cette prise en compte. En ajoutant d'ailleurs que le «client- est aussi meml
d e l à "Société- c vile», d e v i n t parfois action™'
vent a lui seul, un condensé de diverses parti
— Les principes de leadership et 0 i m p l i c a t i o n d u pi
niveau* maximum de créativité et de productivité de l'entreprise et sont déjà généralement appliqués par
les directions compétentes.
— Le principe d'approche factuelle pour les prises de déci s i on est un principe de bon sens qui conseille de
ne prendre les décisions qu'en connaissance des causes et des conséquences. Le développement des nou
velles technologies de l'information el de . nouvelles dimen
sions. Il pointe le doigt sur l'importance désormais primordiale d u système d'information et de
communication de l'entreprise et des mécanismes de suivi et d'évaluation ; donc du besoin de planifier avec
la plus grande attention sa mise en place.
F D X 30-021 —18 —
nt de la Direction
3.4 L e s a p p r o c h e s p o u r l'intégration d e s d i m e n s i o n s s o c i a l e et e n v i r o n n e m e n t a l e
st essentiellement à
Les modalités d'intégration des aspects environnementaux ei sociaux ont longtemps été liées à des approches
— Gestion des attentes des parties intéressées. Nonobstant le caractère non réglementaire de ces attentes,
4.2 L ' o u v e r t u r e v e r s les parties
che dans le domaine de l'environnement permet par exemple à l'entreprise de répondre aux atlantes des
riverains de se s BHes. Cette approche s'est élargie dans le domaine social ou de la qua
lité (ISO 9004:3000).
— Gestion des aspects environnementaux et sociaux significatifs au regard des activités (processus, produits
et sendees) de l'entreprise. Cette réflexion peut être nourrie des informations disponibles concernant les
enjeux sectoriels et d'une analyse comparative des démarches effectuées par les leaders sectoriels en
matière de développement durable. Cette démarche est le résultat d'une attitude proactive : dans le domaine RECOMMANDATIONS
Les trois types d'approche (voir tableau) doivent être envisagés par l'entreprise de façon coordonnée et cohérente
— Estimer la capacité de chaque partie à influencer (positivement ou négativement) ,,p»„„™„œ,d,
l'entreprise (analyse risques/opportunités).
car selon le contexte, le type d'enjeu et son niveau de maturité, ei es peuvent inforvenir de façon variable. La maî
trise d e la troisième approche par l'entreprise renforce sa capacité à dialoguer avec les parties intéressées (con — Estimer la façon dont l'entreprise peut avoir un impact positif ou négatif sur ces partie s intéressées.
ditions d'application de la réglementation, -licence to operate»),
Les deux parties qui suivent se complètent. La partie 4 vise s faciliter les choix stratégiques liés au développement
durable en proposant des recommandations hiérarchisées et des qVasSonnonenta visant a aider l'entreprise à
— Vérifier l'adéquation des valeurs guidant les pratiques managériales de léntreprise
nouvelles et évolutions cultui- fi significatives. "" '" '"••""«"
— Adapter si nécessaire ces valeurs, les principes de management et !es règles de bon l e conduite.
fixer ses objectifs. La partie 5 donne des éléments plus opérationnels à intégrer dans le management et la mise
en œuvre des moyens qui lui permettront d'atteindre ses objectifs. — Déterminer les nouvelles politiques, stratégies et objectifs en fonction d'une part, des
tences de l'entreprise et d'autre part, des facteurs el acteurs pouvant avoir le plus d m pact sur les perfor
Il s'agit d'initier une démarche volontaire apte à durer dans le temps car librement consentie, et non d'appliquer
mances de l'entreprise.
des recettes et des procédures qui empêcheraient sa remise en cause, car celle-ci est nécessaire étant donné
l'étal de veille dans lequel doit être l'entreprise à tous ses échelons. — Développer des relations de partenariats avec les pa;-,e; i-éressées prêtes à coopé er.
— Déterminer et gérer des indicateurs (quantitatifs et/ou qualitatifs) permettant d e m e s rer les performances
économiques, environnementales et sociales et de communiquer périodiquement à c s parties intéressées
4 L'approche stratégique
4.1 L ' a c t u a l i s a t i o n d e s p r i n c i p e s et p r a t i q u e s d e g o u v e r n a n c e d ' e n t r e p r i s e — Développer pour chaque partie intéressée une communication transparente, honnêt
adaptée à ses attentes, étayée sur des rapports (reportings) conformes aux exigence légales et réglemen-
Adaptation de la gouvernance taires (loi française du 15 mai 2001 relative aux nouvelles régulations économiques - MRE, -document uni-
Dans une entreprise qui décide de le prendre en compte, le concept de développement durable se traduit initia que» du décret du 5/11/01 en matière d'hygiène, santé et sécurité au travail, pa exemple), ou à des
lement par un besoin d'adaptation du système de gouvernance (tout ce Qu'une direction d'entreprise détermine, référentiels internationaux comme la Global Reporting Initiative.
met en place et en œuvre (structures, règles et modalités de gouvernement) pour gouverner ce -corps social - S'assurer du degréde satisfaction des parties intéressées par des mesures, enquêtes u autres dispositions.
constitué" (corporate) de manière à lui permettre d'atteindre ses objectifs.
— Reprendre périodiquement ce cycle d'actions pour alimenter la dynamique d'amélio ation continue ou de
Le principe de développement durable, considéré comme principe directeur pour la vision de l'entreprise peut
remettre en cause le choix des valeurs el va donner un -sens commun» et une orientation convergente aux prin
cipes de management en vigueur (les huit principes de l'ISO 9000 ou de l'EFQM, par exemple, ou plus générale
ment, les principes plus ou moins formalisés qu'une direction applique habituellement).
Us référentieh normatifs 289
La grande variété des parties intéressées implique la création de nouveaux canaux (fora} de communication et de
dialogue, qui peuvent être coûteux à gérer pour l'entreprise et qui nécessite une véritable organisation. La direc
tion de l'entreprise devra donc identifier l'ensemble de ses parties intéressées, connaître leurs demandes et gérer
ses relations avec elles. L'ambition de cette gestion des parties intéressées dépend bien entendu de la taille et de
la structure de l'entreprise, du type d'activité et de marché
Des parties intéressées, de plus en plus nombreuses, comprennent que l'intégration du développement durable
par les entreprises ne se gagnera pas uniquement par des pressions directes sur les entreprises privées. Elles
utilisent désormais leur intluenoe pour agir auprès des politiques (à une échelle mondiale, internationale, nationale
et locale) dont elles ont compris qu'ils sont porteurs de la première clé d'accès à la réussite de la démarche. Des
',s questions (voit tableau), il est clair que, contrairement à ce qui est souvent affirmé, l'approche
et la méthode n'ont rien d'original ni d'innovant en matière d e management. Il s'agit d'une démarche -classique»
et périodiquement mise en œuvre par la direction pour identifier et prendre en considération les données nouvelles
(acteurs et facteurs) de son marché, pour en déduire les adaptations éventuellement nécessaires des valeurs qui
guident ses pratiques managèriales, ses stratégies, sa politique et ses objectifs généraux.
Toute direction appliquant avec une bonne ouverture d'esprit des pratiques managèriales pertinentes et
performantes, arrive à la conclusion que du fait de fortes évolutions des acteurs et facteurs de son marché, la prise
en compte du principe de développement durable est une évidente nécessité pour assurer la pérennité de son
n de l'auditeur Système de Mangemem intégré et QSE Les référentieh normatifs 29
L'entreprise doit aussi Identifier les attentes qu'elle peut avoir vis à vis de ses parties intéressées et de son envi
QUESTIONS CLÉS ronnement institutionnel. Les relations avec les parties intéressées ne sont pas à sens unique et bien des enjeux
des entreprises doivent être gérées avec la participation de partenaires extérieurs.
- Quels sont les acteurs et facteurs principaux de mon marché actuel et potentiel ?
Ces attentes vis-â-vis des pouvoirs publics territoriaux, nationaux, régionaux et internationaux qui visent la péren
- Quelles sont les produits que je peux actuellement offrir ? À l'aide de quelles compéler
nité de l'entreprise et sa mise en œuvre du développement durable peuvent être :
- Qu'appeîle-t-on désormais les -parties intéressées- ? Pourquoi leurs influences sur les performances A
— la visibilité, l'harmonisation et la stabilité de la réglementation et de la fiscalité ;
l'entreprise croissent-elles notablement ?
— la mise en place d'une surveillance du marché homogène et efficace ;
- Quelles sont les i Ide que je prenne dorénavant en compte des acteurs ou desfacteur
que j'omettais antérieursmenf ? Pourquoi mon entreprise devraii-elle désormais se comporter différemmer — des Incitations à l'innovation et l'accès aux informations pertinentes (meilleures technologies disponibles, bon-
vis à vis de ces nouveau» acteurs ? Quels sont les risques associés à ces facteurs sur ma réputation, mo
marché, ma performance économique à court et à long terme ?
— les formations adaptées à l'employablllté du personnel et â leur maîtrise du développement durable ;
— Quelles pourraient être les conséquences (positives ou négatives) de
— l'attractlvlté du territoire local et national pour les entreprises ;
de mon entreprise? Aujourd'hui? Dans l'avenir? Les enjeux c
opportunités ? Dans quels domaines ? — la mise en place d'équipements appropriés et de moyens de transports durables.
De nombreuses autres parties ont une influence sur la durabillté de l'entreprises. Les attentes en termes de finan
cement pour les banquiers, de couverture des risques pour les assureurs, la valorisation du travail aux yeux des
Les entreprises doivent identifier etformaliserleur attentes et les communiquer à leurs parties intéressées.
omment devrais-je adapter ma politique, ma stratégie, mon plan d
de mon entreprise ? Quels doivent être mes nouveaux objectifs et q Sur le plan du territoire les procédures de type Agenda 21 local peuvent permettre aux entreprises défaire parta-
entreprise ?
:
— Comment prolonger et infléchir les politiques et programmes exi
nécessaires quand l'amélioration continue permanente ipas-à-pas 4.3 La prise en compte des autres f a c t e u r s
i — Comment adapter les objectifs st =a processus de l'entreprise aux principes du développement durable ? Se limiter à l'approche par « parties intéressées • pourrait faire apparaître le développement durable comme ui
compromis naturel d'intérêts alors que d'autres enjeux doivent guider la réflexion. On peut certes
4.2.3 Identification des b e s o i n s et attentes des parties intéressées générations futures comme une partie intéressée, mais leur prise en compte ne peut être assimilé
évoqués au paragraphe précédent.
Une fois identifiées ?;• pd-ties TCTCSSUOS I est nécessaire d'identifier leurs besoins et attentes. Les attentes sor
D'autres facteurs sont à considérer pour répondre à l'ensemble des objectifs de développement di
en général exprimées sous des formes diverses, lettres de réclamation ou dialogue direct. En revanche le
besoins réels sont plus difficiles à cerner car ils ne sont pas toujours formulés.
2|
Les attentes de la société civile s'appliquent à deux niveaux de l'entreprise : — de principes universels (droits de l'homme, de l'enfant, conventions OIT , ...) ;
(niveau management), et l'entreprise en tant que producteur (niveau aoiiv te
implantations territoriales, l'entreprise se présente souvent selon ces deux n
Une attention particulière sera portée aux réflexions menées aux niveaux nat
crie d'activité concernée et qui peuvent se traduire par l'Identification d'enjeux significatifs. De même les enjeux
territoriaux ont pu être Identifiés par les collectivités locales ayant déterminé leur stratégie de développement
durable (Agendas 21 locaux) ou lors d'autres initiatives collectives. Dans tous les cas, ces processus peuvent être
l'occasion pour les entreprises de s'impliquer et de rencontrer directement des parties intéressées.
Le développement de la relation entre l'entreprise et les parties intéressées pourra varier très profondément en
S qui permettront de classifier les enjeux ;
e équitable et à la juste rétribution du travail et des ressoi
— la localisation et la dimension géographique (le degré de proximité, le périmètre d'Implication : local, national - des engagements de la profession ou de l'entreprise elle-même ;
FD X 30-02! — 24 —
Les deux étapes précédentes peuvent faire émerger un grand nombre d'enjeux potentiels. L'entreprise ne peut Jne fois réalisée cette analyse des risques et opportunités, la direction de l'entreprise est en mesure de détermi-
prendre en considération à court terme q j e ceux qu'elle juge les plus significatits, c'est-à-dire importants par leur l e r s a nouvelle vision pour rentre A i sa stratégie, de sa politique et de ses objectifs pour éla
impact sur l'organisation et les performances de l'entreprise et compatibles avec les capacités immédiates borer son programme pluriannuel. véritable "projet d'entreprise pour la prise en compte du développement
d'action qu'elle peut raisonnablement mobiliser. Une attention particulière doit être portée à l'identification des ris Jurable». Elle en déduit son plan d'actions prioritaires, en général un plan pour l'exercice à venir.
ques significatifs.
Jne responsabilité de la Direction
Étant donné la dimension inhabituelle des risques et des opportunités que recèle dans la période actuelle la déci
L'IDENTIFICATION DES ENJEUX SIGNIFICATIFS SE FAIT DANS LE CADRE
sion de prendre en compte les recommandations du principe de développement durable pour l'établissement de
D'UNE APPROCHE GLOBALE INTÉGRANT :
a politique et des objectifs, seule la direction (le dirigeant) peut déterminer la mise en route i
prendre des initiatives en ta matière. Cette stratégie doit être profondément raisonnée et mû
I traitant, autres prestataires intervenant en aval des processus gérés directement par l'entreprise) ; Dour être mobilisatrice et donc partagée par l'ensemble du personnel.
- les enjeux liés a u * produits et service de l'entreprise dans une approche cycle de vie (depuis l'extraction des |
j ressources naturelles jusqu'à ta gestion des produits en fin de vie) de façon à augmenter la valeur d'usage .
I et sociétale tout en diminuant l'usage des ressources et l'impact sur l'environnement. Contrairement à ce qui a pu se passer (généralement imparfaitement dans les démarches Qualité oi
ment), aucun directeur fonctionnel ou opérationnel ne peut assumer à lui seul le risque (personnel et
prise) de lancer des démarches de développement durable, même partielles. Il s'agit plutôt d'un
Il appartient à l'entreprise d'évaluer les conséquences, positives ou négatives, associées aux aspects économi transversale, impliquant l'ensemble des directions et département de l'entreprise.
ques, environnementaux et sociaux des facteurs identifiés {attentes des parties intéressées, réglementation et
avoir des répercussions directes (charges, provisions, gain ou perte de marché, ...) ou indirectes (démissions,
recrutement ou licenciement d'employés, évolution de la cotation boursière, impact médiatique affectant positive
ment ou négativement la réputation de l'entreprise) sur la création de valeur et sur la pérennité de l'entreprise.
L'analyse des risques (opérationnels, de réputation, etc.! et opportunités a pour objectif d'identifier les enjeux les
plus significatifs afin que l'entreprise concentre en priorité les objectifs de sa politique, son programme pluriannuel
et son plan d'actions sur les aspects économiques, environnementaux et sociaux les plus sensibles. L'entreprise
évalue lesrisqueset opportunités en les pondérant (selon leur degré d'importance potentielle et leur probabilité a détermine! judicieusement les objectifs à se fixer en priorité puis à planifier leurs
d'occurrence) et en les hiérarchisant afin d'identifier les enjeux prioritaires. s compétences à disposition. Cela signifie que la direction e s t - c h e f du
projet développement durable- pendant les premières années et conçoit (au minimum, valide dans tous ses
Ces enjeux jugés les plus significatifs sont alors pris en compte dans l'élaboration des stratégies et de la politique détails) le programme pluriannuel de mise en pratique progressive de la prise en compte du développement dura
globale et déterminent le plan d'actions à court terme. Les autres enjeux significatifs ne sont pas oubliés et entrent ble. Elle vérifie aussi la cohérence des plans annuels successifs avec le programme et contrôle périodiquement
dans la planification à moyen et long terme de l'entreprise formalisée par le programme pluriannuel. Ils feront par le degré d'atteinte des objectifs prévisionnels.
tie de son système de veille et pourront être intégrés aux plans d'actions ultérieurs.
Le processus qui conduit des exigences, besoins et attentes identifiés aux enjeux significatifs doit être transparent
exige donc uns- . ..-ation fortes des dirigeants de l'entreprise. Elle peut être
pour les parties concernées internes comme externes. L'organisation, sa direction doit pouvoir justifier ses choix.
à l'origine d'une révision plus ou moins profonde de la vision, des valeurs el des principes éthiques et de mana
Certains enjeux significatifs peuvent ne pas recevoir de réponse immédiate notamment quand l'amélioration con gement de l'entrer évoquer un changement important de positionnement sur les produits
tinue ne suffit pas et qu'il convient d'envisager le changement "par rupture» : changement radical de ligne de pro et services loumls par l'entreprise et àterme,une évolution notable de la culture d'entreprise et des comporte
duit, investissement majeur, passage du produit au service. Dans ce cas, ce choix est justifié et le délai annoncé. ments. Cette vision doit être partagée avec l'ensemble du personnel.
Une absence de réponse peut être momentanément justifiée en cas d'innovation stratégique.
Il se peut aussi que l'entreprise ail à réaliser, dans la finalisation de sa politique et de ses objectifs, des arbitrages
sur les attentes et besoins des parties intéressées parce qu'ils sont antagonistes entre eux ou avec les Intérêts
de l'entreprise. L'entreprise justifie alors de façon claire dans sa communication, les arguments qui l'Ont amenée
à de tels arbitrages 5 M e t t r e e n œ u v r e la d é m a r c h e
Dans tous les cas, la phase d'identilication des enjeux et d'évaluation de leur importance est CoccasKXi y t u f lefc Ce système de management désigne -l'ensemble cohérent d'éléments et d'activités corrêf
dirigeants d'analyser attentivement leur marché, parfois de remettre en cause des habitudes ou des F-Pu. ;/■■.. j e blirla politique et les objectifs de l'entreprise et d'atteindre ces objectifs" Les perfor
es progrès de ces performances dépendent directement de sa mise en œuvre
s'impliquer et de rencontrer directement les parties intéressées, de participera des mécanismes de consi.ttaton S
lent continue de l'efficacité et de l'efficience de ses processus stratégiques et opéra-
Les enjeux finalement réputés significatifs, sont pris en compte lors de l'élaboration des stratégies, de la noinqui*
générale et du plan d'actions prioritaires. Puis ilssont traduits en objectifs mesurables ; des indicateurs quantptat Is
ou qualilafifs leur sont associés. La direclion justifie ses choix en fonction des règles de la nouvelle gui-ve-naice
d'entreprise et du principe de progressivité- Non seulement pour en vérifier ta pertinence mais ausï 1 y o u ' être
prête à mettre en application les règles de transparence de l'information aux parties intéressées interne?- OU os'or- I R e s p o n s a b i l i t é d e la d i r e c t i o n
nés qu'elle s'est fixée. Cette précaution est particulièrement importante en cas de crise ou de situation d'urgence.
1.1 Le rôle de la Direction
Ce;
sprise au cceur d'un réseau d'acteurs, ses principales pa
irtenaires plus qu'en contradicteurs : une entreprise «élargie» aux frontières indécises, un S]
darisant ces diverses parties dans le cadre de stratégies -gagnant-gagnant-, les plus aptes â I
laie de valeur. Avec un système de gouvernance capable au travers de mesures -garde-fou- i
que de dérives et de dysfonctionnements qu'encourt un pouvoir trop absolu.
— communiquer et faire comprendre au sein de l'entreprise, l'importance à satisfaire aux exigences réglemi
res et légales et aux attentes des parties intéressées prises en considération dans les objectifs fixés ;
FD X 30-021
— déterminer les modalités de mesure périodique des résultats et progrés (indicateurs sur les trois dimensions, LE PLAN D'ACTIONS PRÉVOIT
audits périodiques et revues de direction,...) ;
— communiquer et expliquer quand nécessaire aux parties intéressées internes et externes la politique, les objec mobilisations et allocations de
tifs et les performances prévues puis celles réalisées de façon sincère et verifiable ;
— conduire les revues de direction et déterminer les nouveaux objectifs ou corriger les orientations en fonction par la direction elle-même) tri
des informations et enseignements tirés ; actions prioritaires planifiées
■s (de fonc
— actualiser le programme pluri annuel et élaborer le plan d'actions pour le nouvel exercice ; tionnement et de performance) correspondants ; le
tout parfois regroupé en un plan spécifique de suivi
— s'assurer de la prise en compte du retour d'information concernant ou provenant des parties intéressées dans
nt compte des enjeux significatifs déterminés
programme, il fixe à ces actions des objectifs
Ces diverses mesures génèrent progressivement une culture d'entreprise partagée par l'ensemble du personnel.
e de délai et de performances sous des formes
adaptée aux nouvelles conditions du marché et aux comportements des parties intéressées.
— l'échelonnement dans le temps (principe de progressivité) de la prise en compte des exigences et opportunités
(hiérarchie des enjeux) résultant de la décision de respecter le principe de développement durable ;
— la planitication sur le moyen et long terme des grandes actions d'adaptation jugées nécessaires (gouvernance
et éthique des affaires, nouvelle politique de communication interne et externe, environnementale, sécuritaire,
sociale, de gestion des RH, de relations avec les diverses parties intéressées, de partenariats, „ . ) ;
Cette démarche de di
— la planitication sur le moyen et long terme des ressources à mettre en œuvre et de leurs modalités de dangers/risques» qui p
mobilisation ;
» l'entreprise (sa direction] en oc
! vérifie périodique-
Enfin, le projet décrit clairement et explicitement les divers niveaux d'autorité et de responsabilité pour la n
tlon des diverses actions et l'atteinte des objectifs. Les actions Impliqueront évidemment l'encadremenl de I 5.3.2 Les i n d i c a t e u r s d i t s «de d é v e l o p p e m e n t durable»
prise mais aussi le personne).
:ontrôle des processus, des produits et des résultats intermédiaires doi
R a n -i i;'i c n ' c r c j que le di-ectsj.-du pro.e: Ï E : ? : -ests a :: reckon elle-même, même si des délégations pi vent être prévues dans le plan d'actions. Les solutions utilisant l'auto-contrôle et les auto-évaluations sont privilé-
être envisagées sous sa responsabilité. glées. Périodiquement, mais en particulier en fin d'exécution du plan, les mesures permettant de renseigner les
indicateurs de développement durable (surtout ceux sur lesquels l'entreprise a pris des engagements en matière
de performances environnementales et sociales) sont effectuées. Ces enregistrements permettent d'assurer la
5.2.2 Son déploiement, le plan définitif traçabilité, la matérialité et la cohérence des informations collectées et/ou communiquées ainsi que d e visualiser
Ce projet est communiqué à tous les responsables pour son déploiement dans les divers niveaux de l'entn le temps.
Cette démarche permet son -appropriation- par les futurs acteurs principaux de sa mise en oeuvre el le Certains standards tels que ceux du Global Repotting .r'i attve ainsi c e les indicateurs instil
vers la direction de remarques ou suggestions.
Nouvelles Régulations Economiques permettent de guider l'entreprise dans la détermlnatior
■retour et est remis à tous les responsables qui ont pour miss performances environnementales et sociales.
; à leurs équipes et de les expliquer quand nécessaire. Les entreprises peuvent aussi s'inspirer des rapports sectoriels de développement durable développés par cer
le personnel et sa plus t taines entreprises en collaboration avec le PNUE s> et le WBCSD *>. Un certain consensus existe sur les indica-
composites d éco-SOC n efficacité qui cherchent à consolider des
ociale et économique sont controversés.
Lorsqu'elle fixe les objectifs de ce premier plan d'actions, la direction tient compte également ; Des méthodes telles que la conception en coût global (life cycle cost), la comptabilité en coût complet (full-cost
— des besoins présents et futurs de l'entreprise ; accounting)... peuvent-être des moyens utiles pour tenir compte de l'ensemble des coûts et des avantages asso-
— des attentes et exigences identifiées, émanant des parties in'.érsssseE ce a réglementation ou d' ; environnementales, économiques et sociales dans la prise de décision et illustrer des performan-
M des opportuni
_ir atteindre ces objecti
LES DEUX OBJECTIFS *' MAJEURS Les revues de direction offrent des oc
DE LA REVUE DE DIRECTION pour le développement d e l'initiative e
de tout le personnel (échange de ouvelles idées,
— vérifier l'efficacité et de l'efficience du plan
d'actions et du système de management et de leur des éléments
5.3 La m i s e e n œ u v r e et le s u i v i d u p l a n d ' a c t i o n s
— vérifier la pertinence de fa politique ef des objectifs par les besoins
5.3.1 Le suivi et la m e s u r e des i m p a c t s s i g n i f i c a t i f s
La mise en œuvre du plan obéit aux règles classiques de mise en œuvre de tout projet en s'appuyant sur les don l'exercice comptable mais peuvent et e plus fréquen-
nées de la planification prévisionnelle, les allocations de compétences et de ressources et la mise en oeuvre per
d'entreprise tel que celui ici présenté
tinente des processus-clés pour l'atteinte d e ; objectifs fixés j l'-iorizon de la fin d'exercice; ou d'objectifs
intermédiaires prévus par la planification prévisionnelle sur les chemins les plus critiques.
L'intégration des principes de développement durable par l'entreprise visant à élever de manière continue le
niveau des performances économique, environnementale et sociale, les mesures de ces performances, doit être 3) Programme des Nations Unies pour l'Environnement
suivie et enregistrée. Pour cela des indicateurs et des systèmes de veille sont mis en place. 4) World Business Council lor Sustainable Development
s les inform
TECHNIQUES D'EMPOWERMENT 6 )
lissent les données principales d'er — L'établisse ment d'objectifs
nés, les projets et
'élaboration du plan d'actions pour l'exerc
résultats atteints pour les objectifs du plan d'actions er n pense pour la réali- 2 du personnel (mise en o
s des audits internes et/ou externes réalisés en tous di 'tZ^SZâ"'"° suggestions, par exemple)
est déléguée de manière
de l'analyse des risques social — des plans de suggestion, (y c
opportunes de la direction).
- de la conception oi
5.3.4 A m é l i o r a t i o n ci - de l'information et i
6) Renforcement d
302 Vade-mecum de l'auditeur Système de Maniement Intégré et QSE Les référentiels >h 303
FD X 30-021 — 3d —
Pour préserver les ressources naturelles et leurs équilibres et répondre aux attentes des parties intéressées dans
la mesure de ses moyens, l'entreprise met en oeuvre le principe d'éco-socio-conception qui par sa recherche se donner les moyens ce
d'éco-socio-efficlence vise à fournir des biens et services satisfaisant les besoins des personnes et contribuant à
la qualité de vie tout en réduisant progressivement les nuisances environnementales et les impacts négatifs
sociaux tout au long du cycle de vie du produit (conception, développement, extraction des matières premières, Sélection des fournisseurs en fonction de leur
fabrication, production et sous-traitance, distribution, consommation, fin de vie, recyclage). capacité à répondre à la politique définie par la
Cette approche innovante d'éco-socio-conception permettra de proposer aux clients d e plus en plus de produits direction d e l'entreprise en matière d e déveioppe-
et services -amicaux" vis-à-vis des attentes environnementales et sociales. Développée en amont au niveau de
l'étape de programmation et de conception des produits ou des services, s'harmonisera avec les différentes 'ISO dans un de ses princi-
approches proposées au sein de l'entreprise et permettra à terme de proposer ces produits et services sans sur pes de managemei
coût notable par rapport aux produits et services actuels. À l'échelle de l'ensemble du cycle de vie de chaque pro
Des coopérations s
duit, les aspects de coût global de production et de fonctionnement, de réduction des besoins en matière, de
consommation d'énergie, de nuisance, de déchets, d'ergonomie, d'emballage seront examinés et pris en consi
dération dès la phase de conception des nouveaux produits,
- Mise en place de systèmes de cotation tenant 35 compétences
À titre d'exemple, la stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre impliquant une réduction d'un facteur 4 compte du retour d'expérience, de la place et du
à 10 des consommations énergétiques induira une modification profonde des modes ( t e p n x rôle du fournisseur au sein de la communauté ainsi
mation des produits ou services répondant aux besoins actuels et à venir (alimentation, habitat, vêtements, mobi- que la façon dont il y est perçu.
Des outils tels que l'analyse du cycle de vie ou l'analyse des risques sur l'ensemble du cycle de vie des produits 5.4.4 Gestion de l'information et d e la c o m m u n i c a t i o n
et des services peuvent permettre à l'entreprise d'identifier les sources d'améliorations potentielles significatives. Probablement, le chantier «transversal» décisif pour le succi lu projet «développement dL
Il appartient ensuite a l'entreprise de mettre en œuvre les outils (spécifications techniques, cahiers des charges, L'Informati : première » de base de toute production, a
de l'énergie. Peut-être passe 3 même au 2 1 e siècle, au premier rang des
produits et services conçus. Des outils tels que le rapport technique ISO 14062 (éco-conception des produits) per relle de sa dit) ■n ont été maintes fois évoquées. Le besoin
mettront à l'entreprise de mieux cerner les enjeux de l'éco-socio-conceptlon. igeantes demandes de toutes les parties inl
Par ailleurs, la diffusion d : information aux consommateurs sur l'usage des produits permettra de limiter leur impact Il faut donc que cette ii fiable, verifiable et rapid.
lors de leur utilisation. Les normes sur la déclaration environnementale des produits (ISO 14021,14024 et 14025)
s'organise et prenne le
guideront l'entreprise dans la communication environnementale des produits et services.
Une des taches majeui teestdi
En particulier pour assurer les missions suivantes : LES MESURES DE BONNE COMMUNICATION
INTERNE
>- Gérer tes relations avec les parties intéressées — Sensibilisation du personnel â la prise en compte du
re da systèmes de
développement durable dans ses foncSont
tifs et son comportement quels que =.-> PI-
ition des objectifs, .
ui doivent être gérées, a
— Identification des besoins en ormafeon du personnel
s recueillis, I'E
significatifs sur les objectifs ixés et rjeflnmon ries irts permettant
FLUX D'ÉCHANGE -TRADITIONNELS- moyens nécessaires à sa mise irmation (notes
— Relations directes avec le marché, donneurs les «canaux» mis en place, l'information circule — Identilication d persor i e . n ■mt-ifiiv
d'ordres, clients... qui peuvent faire valoir leur d a n * es deux sens. Ils permettent à l'entreprise d'une d'information et d'échange.
demandes ou donner des indices sur une évolution 'identifier des attentes ou des signaux taibles.
potentielle de leur demande. e part de justifier ses chois, corriger quand i largemert au bon déroulement de ces actions de s
i culture du développement du
— Contacts professionnels au sociaux â l'occasion
desquels les responsabl s de l'entrée-i;';-.
identifier des attentes.
«::. nés parties intéressées, les informer de ses
s en réponse à leurs attentes. ciente, de la motivation du personnel qui
î d'informations pertinentes, de leur utilisatior
: valorisé avec comme conséquence, l'amélior
des performances de l'entreprise dans ic
contacts spontanés, qui
.=r=,=*r«,.=
— Réclamations et lettres o
doivent être analysés et Pour s- Gérer la c o m m u n i c a t i o n externe
tiels pour l'entreprise. ut de sa fiabilité et de
L'importance fondamentale de cette communication pour les |
ésentants des pouvoirs 9 S d 0n 1e S Ve 0ppan en
son actualité a été diverses lois soulignée dans ce guide.
publics. I , . ™ em c risar« '" ' ' " *" ^ ' ' "'
Pour la gérer avec ces objectifs et de manière efficiente, la di
appropriés da communication externe permettant de répondri st sincèrement aux I
— Analyse des media et do : u m e n l s relais...
tion des parties intéressées externes.
(informative]
Glossaire
!S rejets dans le milieu naturel [eau, air, sol] et en paniculier de produits toxiques ;
Annexe B
(informative)
Exemple d'attentes des parties intéressées pour les entreprises
ISO 9001, Systèmes de management de la qualité — Exigences.
ISO 9004, Systèmes de management de la qualité — Lignes directrices pour l'amélioration des performance
EFQM, Modèle d'excellence delà fondation européenne pour le management par la qualité.
Résultats financiers
".—-... des risques. Anticipation -S"»"?;""»"' SA 3000, ResponsaOilité sociale 8000 (Social Accountability 8000).
et transparence
Financiers/Banque Pérennité
de reclassement atin d'en limiter
uTu^TpedXanolèrs6
£™«"™yc°mp""
A,,»,.».. Charges de réparation Maîtrise risques
~ - — i-ïJr*"* ^XrteTZ™^
-»=S""" 0 P .*7."n°" B ™
Réduction des nuisances
Panicipation à la vie locale.
Acteur du bassin d'emploi
ONG Engagement
~::"™:r'"°m"'-
FD X 30-023
Avril 2006
21000 «Guide |
is la stratégie et
s de diagnostic t lu regard des enjeux de déve-
Modifications
Corrections
© AFNOR 2006
312 Vade-mecum de l'auditeur Système de Maniement intégré et QSE Les référentiels normatifs 313
ENVIRONNEMENT
ffl — CONSULTANTS
;p S U P H E C A
GOUBIER
GURËVICH
—5— FD X 30-023
FD X 30-023 —4—
Sommaire (fin)
Sommaire Page
4 A u t o - é v a l u a t i o n d e l ' o r g a n i s m e en regard des enjeux d u d é v e l o p p e m e n t d u r a b l e 9 A.34 Bnjit et odeurs : pollutions internes et e»ternes 54
4.1 Définition et positionnement des enjeux développement durable préalable au diagnostic 10 Annexe B (informative) Liste n o n exhaustive de p a n i c s m t r r e s s é e s 55
4.2 Définition des niveaux de performances et des grilles 11
4.3 Grilles enjeux/performance/importance 12
4.4 Identification des parties Intéressées M leurs - e l j i c ' i s Sver i organisme 14
4.5 Hiérarchisation des enjeux 15
5 R e c o m m a n d a t i o n s pour la mise en œ u v r e 16
5.1 Recommandations générales 16
■ ; ■ . -
Références normatives
documents de référence suivants sont indispensables poi application du présent document. Pour les rèfé-
es datées, seule l'édition citée s'applique. Pour
îférence s'applique (y compris les éventuels amendements!.
Le guide AFNOR SD 21000 (FD X 30-021}, publié en mai 2003, permet aux organismes d'appréhender les enjeux rèsent document décrit le déploiement de l'approche évoqué par
du développement durable pour les prendre en compte lors de l'élaboration de la politique et des stratégies de
leur organisation. [30-021 AFNOR SD21Q00, Développement t
Il propose des recommandations pour faciliter cette prise en compte en terme de stratégie et de management. Ce
guide se veut généraliste en sadressant à tout type d'organisme, quels que soient la taille de celui ci, son activité,
son champ d'intervention (français ou international).
Pour mettre en œuvre ces recommandations des outils opérationnels ont été développés.
Termes et définitions
Ceux-ci permettent sur la base des outils de pilotage déjà existant dans l'entreprise :
— d'estimer le degré de maturité de l'organisme sur les différents enjeux Oe développement durable ainsi que le ce que l'on peut gagner oi
'turité des pratiques manager/aies ; choix de stratégie, d'une pi
stratégie développemt
3.3
Introduction répartition juste et appropriée des c et avantages des activités humaines. Ses
intergèné rationnel le et l'équité acti entre personnes ou groupes de personnes. Ces deux équités impliquent
Cette méthode se décompose en deux | lans l'une des communautés ne sapent pas les ressources écologiques.
que la consommation et la product
nmunautés pour maintenir ou améliorer leur qualité de vie
sociales et économiques des autre
(Dictionnaire du développement di, — C.Brodhag, F.Breull, N.Gondran, F.Ossama)
3.4
gouvernance d'entreprise
ensemble des actions de pilotage ( l'organisr
j e développe ment durable en regard — la vision, les valeurs, les principes de management et le!
— les principes de
■■. ■..■ Je :■..'..
3.5
Domaine d'applicatio
Cette méthode p.
(consultant exterr
318 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangemeni Intégré et QSE Les référentiels ifs 319
s y s t è m e d e management
n anglais stakeholder = Dépositaire d'enjeux) ensemble d'éléments corrék» Is (formalisés ou non) permettant d'ét
3.12
transparence
qualité de ce gui laisse paraitre la réalité toute :e qui exprime la vérité si
La transparence se caractérise entre aulres, par le partage de l'information et un comportement ou\
souci de sincérité et d'exhaustivitè. La transparence permet aux parties intéressées d'être informées
ser d'éléments d'appréciation sur les orientations prises par un organisme, les actions correspond
résultats de ces actions. Elle permet aussi d'exercer un travail de prévention et de contrôle.
— d'identifier les enjeux attachés â la prise en compte de développement durable dans sa politique
et ses stratégies ;
organisme donné — d'esfimer les opportunités et les risques qu'il y aurait à prendre (ou non) en compte
iur un organisme engagé o
performance globale dans c
xz s ice
Équ.te
Hygiène-Sécurité-Santé
.'eau : pollution
Transports et logistique
vernance et pratiques m a nagé ri a
Engagement de la direction
Stratégie, politique et objectifs
Système de management
Organisation et responsabilités
Participation, implication et motivât
L'auto évaluation s'appuie sur une liste de 34 enjeux balayant l'ensemble des domaines abordés par le dévelop
pement durable. Les enjeux sont de natures différentes mais constituent tous des facteurs clés de performance Veille réglementaire
Ils seront analysés selon la méthode d'auto évaluation décrite dans le présent document.
Identification des parties inté
Les enjeux se répartissent selon 5 catégories :
Les enjeux du développement durable transversaux L'objectif, pour chacun des enjeux détaillés, est que l'organisme se positionne sur sa performance, ;
l'importance de cet enjeu mais également qu'il identifie les parties Intéressées qui, de son point de v i
1) Produits/écoconception
sont concernées par cet enjeu.
2) Politique d'achat
;s intéressées non-exhaustive st proposée en annexe. ]
3) Gestion et prévention des risques
4) Stockage
Enjeux du développement durable : enjeux économiques Les niveaux de performance de l'organisme sur l'ensemble dés enjeux traduisent la nature des pratiques
7] Relations commerciales
9) Coûts et investissements
4.2.1 Définitions des échelles de performances
10) Rentabilité et partage de la valeur ajoutée
Cette échelle de performance traduit deux grandes idées, une |
11) Contrôles et pérennité de prise en compte et de correction de trajectoire de l'organismi :s sujets, et une deuxièr
322 Vade-merum de I 'and it air Système de Maniement Intégré et QSE ifs 32?
En conséquence, f itifier, pour les enjeux évoqués, l'ensemble des parties intéres-
par ces enjeux.
t ; cependant, le rssponsabli
de ces critères "performance" ini dans des grilles de niveaux de maturité spécifiques à chacun
Niveau 2 les cinq niveaux de performance définis précédemment et reflètent pour chaque
onner dans ces grilles suivant les éléments d'informations contenus dans ces
le performance
Politique d'achat
PERFORMANCE :
Les définitions ci-dessus permettent d'établir un état des lieux préalable à la démarche globale. L'organisme IMPORTANCE de
a analyse son positionnement stratégique par rapport à son propre jugement. Maiscomme le souligne le chapitre 4
du SD 21000, le développement durable passe aussi par la prise en compte des parties intéressées, autrement PARTIES
dit. il est nécessaire que l'organisme ouvre son champ de réflexion voire le corrige au regard de ses partenaires. Quelles se
Ce travail permettra de déterminer les véritables enjeux significatifs.
324 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 325
! 0.7
'
Définitions de l'< d'importance de la partie Intéressée
! ,-14
n-a
'
' '
temps].
remise en cause ponctuelle (dans l'espace et dans le ! 23-17
•s
I) La partie intéressée pensable à d'un projet et peut remettre en cause la réussite d'un ' 28-34
projet de l'organisme Il est évident que cette grille suggère à l'organisme de révise m point de vue, mais le choix de
Tidispensable à i de l'ensemble des projets, et peut remettre en cause
.) La partie intéressée
Pour l'organisme, il convient que les liens, entre ('organism : les parties intéressées, se crée
plusieurs projets de l'organi degré d'importance des parties intéressées vis à vis de l'on
:e même de l'organisme et est donc indispensable à la
>) La partie intéressée sées aux regards des enjeux qu'elles supportent.
FD X 30-023
î.2 R e c o m m a n d a t i o n s d e m i s e en œ u v r e
T | agir
conforter j
st encouragée : responsable des acte
3 évaluation doit être réalisée en tenar
its (sensibilisation, formations!.
I est important que chaque participant i finalités de la méthode m
• -J " Ve Mer Cette senslbli isation per mettra égalemen : d e favoriser la mobilisation de chacun à ce projet si:ratégique.
L'ensemble des gnlles p résentées en ann exe du document se veut généraliste e : applicable pt ur tout type d'orga-
possible pour un organism e d'adapter le con
domaine, de sa taille ou secteur d'activités. Dans ce cas, p< iur chaque enjeu d
/ientdefai e valider le contenu de la grille par le ; principales partie;
ment les act HITS de la e u r s du territoire (ex : modification
«aux à fa syndicat professic
M ) . Cette adaptatic n doit alors rester stable dans l e t i
PERFORMANCE :
■ ■ ■
Gouvernance et pratiques managériales
• .
»r££S.,
A.1 E n g a g e m e n t d e la direction
— Comment la direction montre-t-elle ou envisage t-elle de montrer son engagement en laveur du développe-
as
de nouveaux QOjecfits
w
•
— Engagement
! • < •
— Application
SF des principes
« IMPORTANCE de 1 â 5 :
:E de 1 à 5 :
PARTIES INTÉRESSÉES :
330 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangeaient Intégré et QSE Les référentiels normatifs 331
- Quel referential ?
-Pswgaïinniafe
« •
*
MPORTAN C E . , , 5:
INTÉRESSÉES :
là HT
IMPORTANCE de 1 1 5 :
PARTIES INTÉRESSÉES :
332 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 333
PERFORMANCE :
PERFORMANCE :
■
*
— Dêveloppemenl
. « . i
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d'entreprise
:
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* du personnel.
du personnel
suriasiraléole aes employes
""'—'-'—
d'otjeciits qualitatifs
ai quanrrrarifs
ïSb'z.» "T-T-TÎ
W=-
rjrsi = _
IMPORTANCE de 1 à S :
IMPORTANCE de 1 à 5 :
PARTIES INTÉRESSÉES :
PARTIES INTÉRESSÉES :
334 Vade-mecum de l'auditeur Système de Manm-inaii Intégré et QSE Le.ï réfèrent tels normatifs 335
I l externe dans l'entreprise 7 et quels sont les moyens m — Comment identifiez-vous les nouvelles évolutions de la réglementation ? comment y répondez-vous ?
à disposition pour favoriser cel
- Comment l'entreprise organise lions avec des partenaires extérieurs n'influençant pas direct!
— Êtes-vous soumis à un arrêté préfectoral ? À déclaration ? À autorisation ?
Un Comité d'Entrep s e ?
ESHSï* ÏSZTX,,
§L Des délégués d u p e sonnel ?
Des syndicats ?
iEbr PERFORMANCE :
1
» 3
ït—s- 1= g -Uréotonufetton
H.ZZJ
IMPORTANCE de 1 à 5 :
- T, a n S pa, e ™,
PARTIES INTÉRESSÉES :
z~— 5
B
»^ ^-*
IMPORTANCE de 1 à 5 :
PARTIES INTÉRESSÉES :
336 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 337
A.9 Prise en compte d'autres facteurs A.10 Identification des parties intéressées et lien entre les attentes des partie
intéressées et la politique de l'entreprise
;, quels principes (nouveaux
— Dans le cadre de la mise en place d'une politique de développement d
— Comment envisagez-vous de les appliquer ? — Comment traitez-vous les informations / les attentes des parties intéressées que vous avez Identifiez ? et
particulier, compte-tenu du nombre et de la diversité des attentes des parties intéressées, comment class
PERFORMANCE : vous les enjeux les plus significatifs dans le temps pour l'entreprise ?
quolkllenne protects 1
• • < .
produits ecdabellises..
"Sri.
IMPORTANCE de 1 à 5 :
-=—""
§11=»
IMPORTANCE de 1 à 5
338 Vade-mecum de ! 'auditeur Système de Maniement Intégré et QSE
A.11 Produits/éco-socio-conception
— L'entreprise prend-elle en compte des critères sociaux et environnement dans la conception de ses produits ?
— L'entreprise prend-elle en compte les différents Impacts que peut avoir son produit tout au long de son cycle
— Quels critères sont pris en compte ar l'entreprise pour déte miner les aractéristiques tlan
produits ?
— Comment envisagez-vous l'évolution se en compte d
ns une démarche proact v a C r é a c
PERFORMANCE :
IMPORTANCE de 1 à 5 :
PARTIES INTÉRESSÉES :
340 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 341
— Quels types de risques avez-vous identifié ? (risques >s en place afin de réduire ces impacts 7
— De quelle nature sont itocks ? Dans quelles conditions sont-ils stockés ? Et comment sont-ils gérés ?
— Avez-vous mis en œuvre des actions pour s impacts liés à la logistique, au transport et au stockage lors de la
de l'amélioration de v i
PERFORMANCE :
PERFORMANCE :
IMPORTANCE de 1 à 5 :
PARTIES INTÉRESSÉES :
'
342 Vade-mecum de i 'auditeur Système de Maniement intégré et QSE Les référentieis n •mifs 343
— Qui sont les clients ? localisation ? critères retenus dans leur choix, type d<
. 2
. • • — qui sont-Ils : (PME, GE, particuliers, administrations) ?
onlrats d.
— organisation de la force de vente : en inlen
adhésion du fournisseur étranger à une charte éthique (travail des enfants, respect di
de transports propres,
un système de délëgatior
PARTIES INTÉRESSÉES :
pour quel type ? signature des contrats, négociations commerciales, remises financières....
deOÉSgatiw
S^toLs =F""- raçabililé des matières et services nécessaires à l'élaboration des produits
- Qualifier la situation de concurrence sur le marché ? répartition et poids des principaux acteurs ?
— Lors de la mise en œuvre de process de production, avez-raus constate des gains de productivité ?
De quelle nature ?
Formation
Machine, matériel
Installation technique
PERFORMANCE :
IMPORTANCEdelà5: ■
PARTIES INTÉRESSÉES : . • < •
~-"-™i~ — Adaptation du produit
Ë=r
da productivité
~ss Z,"Z^
a adapiation du produit
="•„ — ■ -
IMPORTANCE d e 1 à 5 :
PARTIES INTÉRESSÉES :
346 Vade-mecum de l'auditeur Système tic M utilement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 347
FO X 30-023 — 36 —
PERFORMANCE :
A.18 Coûts -- investissements
— Comment s's lab'
Cheminement interne : Production, chet d'entreprise, avis extérieur {cabinet expert..), remontées du te
(retour infos clientèle)
- Banqulercommesimplefournisseurd'argent IMPORTANCE de 1 à 5 :
- Comment évaluez-vous les gains induits par une démarche environnementale et/ou sociétale? (cf 0 4 de EE2)
En les rapportant aux coûts spécifiques afférant àcette même demarche, quels avantages en retirez-vous pour
A.20 Contrôieetpérennité
A.19 Rentabilité et partage valeur ajoutée
— Quels sont les outils que vous jugez ii assurer le pilotage d e vo
— Quel esl le niveau de rentabilité que vous jugez satisfaisant pour une activité comme la vôtre î
Quels outils Os mesure et de suivi vous semblent le plus adaptés ? compta analytique par proa
it-ilpertinent ? La CAF (capacité d'autofinancé
le diffusion dans l'entreprise
Quelles sont les principales composantes de 1 Permettent-ils dt m plans économiques, s
Quels produits tirent la rentabilité i le haut ?
- Grâce aux outils de mesures en place, Permettent-ils dé maîtriser les processus et produits afin d'en assurer la fiabilité
Juels indicateurs de vos tableaux de bords vous paraissent déterminants pour une gestion
importante, moyenne, faible, it
croissance du chiffre d'affaires
Renforcer la trésorerie
IMPORTANCE de 1 à 5 :
PARTIES INTÉRESSÉES :
350 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 351
. i
. 4
• A.21 Relation de l'Homme au travail
is de travail el l'ambiance dt.
=— EiîS-EL, PERFORMANCE :
■
1
. . •
er d&velopcernenl
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-rr-- le âéveloppgmenr
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IMPORTANCE d e 1 à 5 :
PARTIES INTÉRESSÉES :
IMPORTANCE d e l à5r
PARTIES INTÉRESSÉES :
352 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 353
— Votre entreprise a-t-elle mis en place un mode d'évaluation des formations effectuées par le personnel ?
— Qu'en est-il des connaissances et de laformationen matière de développement durable de votre personr
PERFORMANCE :
■
• • • «
335- IMPORTANCE de 1 à 5 :
PARTIES INTÉRESSÉES :
~ Encouragemsnl
—F' Hr—
""-"U-*.
IMPORTANCE de 1 à 5 :
PARTIES INTÉRESSÉES :
354 Vade-mecum de ! 'auditeur Système de Mangemenî Intégré et QSE Les référentieh normatifs 355
PERFORMANCE :
3 s PERFORMANCE :
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1
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— Structura des HUÉS
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IMPORTANCE d e 1 à 5 :
space sur son site d'implantation ? Conformité au plan local — Existe-t-ll un suivi des consommations en eau dai
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IMPORTANCE de 1 à S :
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IMPORTANCE de 1 à 5 :
PARTIES INTÉRESSÉES :
358 Vade-mecum de i 'auditeur Système de Mangemeni Intégré et QSE Les référentiels normatifs 359
PERFORMANCE :
PERFORMANCE
1
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détaillé
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— Qpliinisaticui
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ssr-" énergétique
1,.
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à des renailora
IMPORTANCE de 1 à S :
PARTIES INTÉRESSÉES :
IMPORTANCE de 1 à 5 :
PARTIES INTÉRESSÉES :
n de ! 'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 361
A.30 L'air : Pollution et gaz à effet de serre (GES) A.31 Les déchets
— Comment sont ils pris en compte dans l'entreprise et quelles actions en découlent ?
PERFORMANCE :
— Comment l'entreprise mesure ses émissions de GES ? Quelles actions sont mise <
1 2 3 4 5
PERFORMANCE : _ ïïzt.
= . ÏiP"" s a
atmospnôriques Oe^ÏÏ^Murts
glohales (ensemble
des polluants) „„-,„«,„... ■ chez les collecteurs =§T
-rrr
el identifié (voira réalisé) IMPORTANCE de 1 à S :
PARTIES INTÉRESSÉES :
IMPORTANCE de 1 à 5 :
PARTIES INTÉRESSÉES :
362 Vade-mecum de l'auditeur Système de Maniement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 363
PERFORMANCE :
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du
" euw k n
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&-=- PERFORMANCE :
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IMPORTANCE de 1 5:
PARTIES INTÉRESS
IHPORTANCEde1à5:
PARTIES INTÉRESSÉES :
364 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentieis normatifs 365
Annexe B
A.34 Bruit et odeurs ; pollutions internes et externes (informative)
— L'entreprise génère t-elle des nuisances sonores ? Internes ? Externes ? Comment les gère t-elle ?
Liste non exhaustive de parties intéressées
— L'entreprise génère t-elle des nuisances olfactives ? Internes ? Externe ? Comment les gère t-e!le ?
PERFORMANCE :
1
. . , ■ anné,
PAH1TES WTËBESSËES
z~- 2
"-"
1 «DEME
en limitetepropriété
ZSST" < A,. m a .l'., U
IMPORTANCE B e l à 5 :
s « a * » m - * - .«.i. « a. « m »
8 Banques
» B.„,.<«ud,1«hnk».
12 CHSCT
13 d e n t s , donneurs d'ordre
15 Comités d'entreprises
16 Conseils d'administration
17 Conseils régionaux
1. Conseil généraux
19 Compagnies d'assurances
20 CRAM
21 DOA3S
22 DDE
23 Délégués du personnel
2< DGCCRF
25 DURE
366 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangeaient Intégré et QSE
FD X 50-176
PARTIES INTÉRESSÉES
Octobre 2005
2S Entreprises de la filière
Outils de management
29 Entreprises de même secteur géographique
30 Fédérations
Management des processus
32 Fulurs embauchés
33 l„„».u,„l»l,„.l
34 nue. «ma™»
Fascicule de documentation
35
publié par AFNOR en octobre 2005.
36 M M . m.» Remplace le fascicule de documentation F O X 50-176, de Juin 2000.
37
38
•»••«
U U .
3S Organismes de certification
40 Préfecture
m ™ « )
M Syndicats professionnels
46
47 Au,. 2
50 A * .S
368 Vade-mecum de l 'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 369
Qualité et management
— 5— FDX50-176
F D X 50-176
Avant-propos
La présente révision du document permet de bénéficier du retour d'expérience issu des premières années de mise
en œuvre de la révision 2000 des ISO 9000 À ce titre, le présent document explore la prise en compte de la
contribution des processus à l'atteinte des objectifs globaux de l'organisme et le mode de management par les
Domaine d ' a p p l i c a t i o n Ce fascicule de documentation est un document de présentation des principes fondamentaux de l'approche pro
cessus. C'est un guide de nature générique dans le sens où il s'adresse à tout type d'organisme quelle que soit
son activité et quelle que soit sa taille. Une attention particulière a été ainsi prise au niveau du langage et des
T e r m s ' . .•• n p l u i t i o ' i s
L'a ppr oc he p r o c e s s u s — faciliter sa compréhension et son application ;
— favoriser son utilisation par la direction comme un outil d'aide à la décision en lisant notamment les Articles 4 et 5:
— construire et améliorer le système de management sous la forme d'un ensemble cohérent de processus ;
Exigences el impacts — disposer d'éclairages sur les exigences de l'ISO 9001 (2000) relatives à l'approche processus.
Mise en œuvre ce i approcne
L'approche processus se met Ce fascicule de documentation ne fixe pas de règles préétablies et ne modélise pas de méthode. Il propose quel
ques pistes et recommandations sur les étapes clés de l'approche processus (lancement, définition du système
de processus et de chaque processus, surveillance et amélioration du système de (H
Phase d'applicatic-
organisme conçoive sa méthode. Il existe cependant des méthodes approfondies, spécifiques et dédiées à des
Manager par les p r o c e s s u s spécialistes auxquelles les organismes peuvent se référer.
Lancer l'approche processus
Décider la mise er p «ce de l'dwxochc processus
Enfin, l'ensemble du document propose des "points d'alerte» sur cenaines étapes de l'approche pro
Mettre en place la structure do proiet
Communiquer
Définir la politique e" : e p i c y e ' t s obietl Is
Détinlr le systèmt
Bries pre; • '-'■..'
yve'jw A cessus pour attirer l'attention de l'utilisateur sur des erreurs à éviter : ils sont repérés par le symbole
:s ï i u t f j s j i
Introduction
Face à l'évolution de l'environnement économique caractérisé par :
Prendre en compi. "■ '■'-'"■ c i o e - r a r - de rype matriciel
— un durcissement du marché (concurrence, exigences des clients, mondialisation, libéralisation, ...1 ;
Définir les responsabilités et autorités
Surveiller et mesu-er a porto-manco du Svstéme de processus — une accélération des changements (besoins évolutifs des clients el des autres parties inléressées,
e management de k
L ' o r g a n i s m e qui déploie une a p p r o c h e p r o c e s s u s a p o u r finalité d e :
— déployer la politique et les objectifs généraux de façon structurée à tous le: AC X 50-178, Management des processus — Bonnes pratiques et retour d'expérience.
— optimiser l'obtention de résultats par une meilleure implication el coordinati FD X 50-171, Système de management de la qualité — indicateurs et tableaux de bord
le d e pert on
FD X 50-174, Management de la qualité — Évaluation de l'elticacitê d'un système qualité.
3 T e r m e s et définitions
— les améliorations résultant des changements sont mesurables el m< Les définitions et compléments de définit oas Issus de l'ISO 9000 figurent er
approche processus
— la progression des perform
Domaine d'application
— un site particulier ;
— un département, un service, une unité, etc. client [NF EN ISO 9000 V2000]
Tous les acteurs au sein du champ d'application retenu sont concernés par ce Oc
— la direction pour l'aider a déployer une approche processus afin de dynamiser et d'améliorer la performance EXEMPLE Consommateur, client, utilisateur final, détaillant, bénêti
de l'organisme ; NOTE 1 Le client peut être interne ou externe à l'organisme
— le responsable de la mise en œuvre de l'approche processus en lui proposant des éléments méthodologiques ; NOTE 2 Dans le présent Fascicule de Documentalion, l'exprès:
— le pilote de processus pour l'aider a surveiller efficacement le processus dont il est chargé ; e l'organisme destina
Références normatives
nt comporte pi
>s normatives sontcii ix endroits approprié et contrôle un organisme au plus haut niveau
>urs de l'une quelconque
s'appliquent à ce document que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. F
datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique.
4 L'approche processus
3.6
efficacité [NF EN ISO 9000 V2000] 4.1 Enjeu x
; résultats escomptés
4.1.1 Contente
régulièrement vision, valeurs, politique et stratégie et ajuster les objectifs qui en découlent pour garantir la perfor-
— répondre à des attentes nouvelles d'acteurs ayant de plus en plus d'Influence sur les performances de
l'organisme : les consommateurs, les clients,tesactionnaires, le personnel, les partenaires, les autorités et les
organismes de la société civile intervenant dans son environnement et autres parties intéressées ;
— mettre en œuvre et tirer parti des technologies de plus en plus ■mplexes pour accroître la compétitivité
activités, ia réactivité, la pro activité, et l'adaptabilrté de son organisa
Pour répondre à cette complexité, le mode de management classique fondé sur une division fonctionnelle des
activités ne suffit pas, notamment du fait des cloisonnements induits. Par une coordination des activités plus effi
cace,temode de management par les processus, appelé aussi «approche processus", est plus à même de
répondre à cette complexité et d'accroître la satisfaction des clients et des autres parties intéressées.
3.11
parties intéressées [NF EN ISO 9000 V2000J
personne ou groupe de personnes ayant un intérêt dans le fonctionnement outesuccès d'un organisr
m globale du système que et 'organisme et la connaissance détaillée et factuelle de ses prin-
EXEMPLE Clients, propriétaires, personnes d'un organisme, fournisseurs, banques, syndicats, partenaires c
NOTE Un groupe de personnes peut être un organisme, une partie de celui-ci ou plusieurs d'entre eux. — l'aptitude à identifier et à hiérarchiser les act viius i plus contributives à l'atteinte des objectifs de l'organisme
en particulier la satislaction des clients et des autr
3.12 — la mise en évidence des interactions et des corréla ns entre les activités en vue d'optimiser le résultat global ;
— l'optimisation des flux matériels el immatériels ;
NOTE 1 Les éléments d'entrée d'un processus sont généralerr
— l'aide à la répartition optimale des ressources â dis
NOTE 2 Les processus d'un organisme sont généralement plar
— une meilleure maîtrise des activités extemalisées i partie intégrante du système d(
il est possible de citer :
mieux au lait des objectifs de l'organisme, de la répar
système de processus
Dans cette phase la direction joue un râle majeur d'une part en mettant en place l'équipe gui est chargée de défini
les paramètres du nouveau système de management, et d'autre part en impliquant tous les acteurs et en effec Organiser : (S S.4)
tuant les arbitrages qui peuvent s'avérer nécessaires en matière d'organisation, d'objectifs et de moyens.
« objectifs opératonne
|~~ Définition de
; chaque processus j
378 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référeniiels normatifs 379
5 M a n a g e r par les p r o c e s s u s
M a n a g e r le s dispositions préalables ns
« SU)
système de id également d'une c
processus
Adapter l'organisation
signer les pilotes de proce 5.1.2 Mettre en place la structure d e projet
IS 5.4) La mise en place de l'approche processus exige des ressources, une planification rigoureuse, un suivi et un
recueil périodique des résultats de mesures, d'enseignements et d'informations permettant des ajustements en
cours de route. Il est donc judicieux de traiter cette phase comme un «projet d'entreprise- dont le responsable de
projet est la direction.
Selon la taille ou les caractéristiques de l'organisme, une structure de projet peut être créée par la direction et
Mettre en œuvre le dirigée par un de ses membres ou placée sous son autorité directe. Cette structure peut varier dans le temps. Sa
il
management des mission et son champ d'Intervention sont définis à partir de l'argumentaire initial qui justifie la décision de lancement.
processus Pour mener à Dien sa mission, il convient que le responsable de projet, nommé par la direction, dispose de l'auto
rité, de la compétence et des moyens nécessaires à ;
inm
«6.1^
Piloter le processus
W d'établir un
- de s'exprimer de manière concrète en ayant bien défini des termes précis (ex : p
finalité de l'approche processus comme l'amélioration des performances sans remise er
pratiques de l'organisme ;
La mise en place de l'approche processus nécessite de revisiter la mai re dont l'organisme répond aux i 1) «global vers local» (approche descendante) : les acteurs chargés de l'identification des activités peuvent partir
d j marché. Le terme marche désigne ici à la lois les clients, les actionr d'une représentation globale de l'organisme en se posant la question : quelle est la finalité de l'organisme ?
Ensuite, à partir de cette réponse, istef M processus existants et nécessaires à l'obtention d e cette finalité et
impaclée par les activités de l'organisme, les instances réglementaire;
«descendre» vers l'opérationnel (détail}. L'intérêt de cette méthode est qu'elle implique directement les équi
a) La réalisation de l'état des lieux d e l'organisme pes dirigeantes dès les premières étapes du projet ;
2) "local vers global- (approche remontante) ; elle consiste à recenser d'abord toutes les activités liées à ta réa
lisation du produit, puis à les regrouper selon le déroulement logique du flux produit, depuis l'identification des
exigences des clients jusqu'à la satisfaction des exigences convenues. Dans un deuxième temps, il s'agit
d'ajouter les processus de management et de support ;
31 «matrices clients/produits» : à partir des entités d'un organisme (un département, un service, une unité...), il
s'agit de dresser un inventaire des produits sortant de chaque entité puis des clients de chaque entité. Les liens
- d'identilier et d'évaluer I: mis en évidence au travers d'une matrice client /produit permettent d'identifier les processus qui peuvent alors
en charge par les foncti formulation du type : -produire le produit x pour satisfaire le client y». Un travail S'analyse
intégrées dans des processus «orientés cli ' '->s regroupements nécessaires pour arrive/ au niveau pertinent de
b) La f i x a t i o n des objectifs généraux des processus.
Pour mettre à jour, préciser ou réorienter sa politique et ses stratégies et déterminer ses objectifs génèn C a t J i n s o'ganismes fonctionnent en mode intégré avec leurs clients, partenaires ou fournisseurs. Dans ce cas le
i ssus peut dépasser le périmètre de l'organisme. Il en est de même pour les processus
externalises. C'est à l'organisme de définir le périmètre de chaque processus et les activités qui le composent en
- prendre en compte les changements identifiés ou prévisibles du m tenant compte des critères suivants :
la technologie, pour taire évoluer les processus, et les compétenci
— transversallté, dépassement des limites d'une fonction ou d'une activité ;
- utiliser les enseignements tirés des benchmarkings interne et exte
— simplicité, nombre maîtrisable d'interactions avec d'aï
- s'appuyer sur l'analyse des performances des processus existants
Les objectifs généraux d e l'organisme seront déclinés par la di ur les différents processus en concertatior
— tenir compte d< i s des fonctions el regroupent les activités liées au cycle de réalisation du produit.
Les p r o c e s s u s d e s u p p o r t ou soutien
Ils sont indispensables au fonctionnement de
salres. Ils comprennent not
— ressources humaines ;
5.3 Définir le s y s t è m e d e p r o c e s s u s
Selon la finalité de l'organisme considéré, ses clients, son organisation, un même type de processus peut ê
considéré soit comme processus de réalisation soit comme processus de support.
Les p r o c e s s u s de m a n a g e m e n t o u de direction
- Les activités de l'organisme. Ils comprennent la détermination de la politique, le déploiement des objectifs dans l'organisme, l'allocation û
ressources. Ils assurent la cohérence des processus de réalisation et de support. Ils incluent la mesure et la si
2) En identifiant les corrélations entre les act
veillance du système de processus et l'exploitation des résultats en vue de l'amélioration des performances.
Cet inventaire se fait d'une part par rapport ai l'autre part il est élargit aux clients in
n de l'auditeur System? de Maniement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 383
Les processus clés reflètent la vision et les facteurs de réussite de l'organisme et de son adaptation permanente Pour rester compréhensible
— d'Identifier plus clairement les contributions et responsabilités de chacun dans les performances de l'orga
Exemple de matrice Analyse de la contribution des processus nisme et l'atteinte des objectifs généraux.
L'identification des processus clés n'est pas faite une fois pour toutes. Leur sélection est à réviser périodiquement L'approche processus conduit â la mise en place d'un fonctionnement de type matriciel., c'est-à-dire conjuguant
des processus «transversaux- -orientés clients- et des activités gérées par fonction verticales. C'est une organi
à partir des évolutions de la politique de l'organisme, de ses performances et de son environnement.
sation qui présente d e nombreuses analogies avec celle des organismes dont les activités sont réalisées par pro
jets. En effet les processus transversaux peuvent être, de ce point de vue, assimilés à des projets «permanents-.
5.3.3 Représenter le réseau des p r o c e s s u s
Il est possible de se contenter de la liste des processus identifiés. Certains organismes ressentent 5.4.2 Définir les r e s p o n s a b i l i t é s et autorités
disposer d'une représentation graphique sous forme d'une cartographie pour mieux appréhender li
nt appelée "pilote de
i oeuvre, de la surveillance et de l'amélioration du processus. La direction defini
jonsabiiités du pilote.
5.6 É v a l u e r le s y s t è m e d e p r o c e s s u s et sa m a t u r i t é
— La pertinence du chc
Les différents aspects du pilotage des processus sont développés dans le chapitre 6.
6 Piloter les p r o c e s s u s
— les exigences des clients externes et internes, les exigences réglementaires et les propres exigences d<
- ses interactions a1
des échanges d' entre processus et d associer des ;s d'acceptation du processus définis en accord a ic les clients du processus ;
réciproques ;
Pour être en ligne avec les objectifs généraux de l'organisme, le pilote de p :essus détermine les résultats à u de bord et un système de remontée d'information
atteindre par ce processus, et les objectifs particuliers qui en découlent, en ac rd avec la direction (voir § 5.2 c).
Il tient compte également des éléments que doit fournir son processus à d' ai is processus avec lesquels il esf
ats d'analyses concurrentielles et de benchmarking
en interface et peu! y associer des objectifs particuliers, par enemple de respi
À partir des données disponibles sur le terrain par exemple : problème de
d'acteurs, de compétences, de documentation, risques de ne pas atteindre I
définit également les objectifs d'amélioration â mettre en œuvre, qui peuve être déclinés ei
qualité produit/délai/sécurité ... 6.3 Surveiller, M e s u r e r et A m é l i o r e r
Schémas conceptuels
(système, processus, aclivité)
m compétences suffisantes pour déterminer a\
mesures relatives à
exigences spécifiées ;
écoute Client ;
[intitulé] : Élaborer ur
[début] : Expression .
[sortie = produit(s)] :
[activités] :
- n o t i f i e r la ce mmande
- o b t e n i r l'ace e la commande.
[ressources] :
Représentation graphique
392 Vade-mecum de l'auditeur Système de Maniement Intégré et QSE Les référentiels norm atifs 393
- 2 7 - FD X 50-176
^ ^ — analy er les èvène ments ou le s c a u a M qui permettent d'expli uer les valeurs anormales et es tendances
signifi atrves ;
— mesurer l'atteinte des objectifs du processus ; » ^ k — forma serlesdécis on s d'action correctives prises parle pilote d processus et les suggestions d'amélioration
cessus qui nécessitent u accord oréalable de la direction
— mesurer la perception des résultats par les clients (externes et internes! : a^P du
Le tables de bord du rocessus e 1 dene a a fois un outil de conduite pour le pilote, un support d'ir ormation des
processus
On distingue quatre catégories
Les règles à prendre en compte pour le choix des indicateurs sont les suivantes :
dans ce dernier cas l'Indicateur n'est pas nécessairement fourni par une valeur mesuré!
(Tnnsistnr à observer l'apparition d'un événement qui alerte l'attention du p t l'amène à analyser les consè
quences pour le résultat du processus (EX : le voyant de la jauge d'essenc
qu'on effectue une surveillance, laquelle n'est pas associée à un objectif rr )le à atteindre ;
Système
- le niveau 2 - d é f i n i , planifié et suivi» : le processus mis en œuvre s'exécute de façon gérée ave.
nibilité de ressources planifiées et selon des objectifs définis. Des étapes de contrôle permettent
conformité du produit à des exigences spécifiées. Les non conformités sont plus rares et des actii
ves portent sur les processus. Ce niveau se caractérise par une stabilité des processus de ré;
réclamations du client sont rares ;
.
396 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement intégré et QSE
ifs 397
F O X 50-176 — 30 —
Approcha processus: Un résultat escompté est atteint de façon plus efficiente lorsque les ressources et les acti
vités afférentes sont gérées comme un processus, ("paragraphe 4.3.d, ISO 9004:2000).
- Aide à la prise de décision en matière d'extemalisation d'activités et processus.
Organiser le management de l'organisme autour et en fonction des processus les plus significatifs pour il de prédiction des conséquences d'une décision.
l'atteinte des objectifs et l'amélioration continue. Pouf cela, diriger, manager, organiser et structurer lion ou d'une action localisée sur l'ensemble du système.
l'organisme en un réseau maillé, cohérent, Interactif et synergique de processus corrélés jugés les plus
archisation de celles-ci.
aptes à contribuer à l'atteinte des objectifs fixés
— Identifier, dans le fonctionnement existant, [es tâches et activités récurrentes de l'organisme.
— Évaluer leur contribution respective à l'atteinte des objectifs ; tant les activités exercées a l'intérieur qu'à
l'extérieur (par exemple, celles externalisées ou corrélées à des activités internes mais réalisées par des
partenaires).
— Regrouper les ensembles d'activités jugées primordiales pour l'atteinte des objectifs en processus d è s (appe
lés â être gérés par un «propriétaire» avec un certain degré d'autonomie) et ayant des objectifs spécifiques
— Identifier les liaisons entre ces processus, leur organisation en fonctionnement de service, département, atelier
ou usine, jusqu'à constituer le fonctionnement général de l'organisme [représentation générale du réseau
maillé des activités et de son organisation (ou architecture) souvent nommée "Cartographie des processus?*).
— Vérifier l'adéquation entre les ressources (humaines, matérielles et immatérielles) allouées à chaque proces
sus clé et ses objectifs spécifiques.
— Surveiller, mesurer et analyser les performances réalisées par chaque processus-clé, en déduire son efficacité
et son efficK- ■■■■■■
— Identifier les facteurs (notamment les ressources, les méthodes et les matériels) qui amélioreraient l'efficience
des processus clés et prendre les mesures d'amélioration adaptées.
— Mettre en route des progiciels de gestion intégrée (planification des ressources d'entreprises, ERP, gestion de
la chaîne d'approvisionnement, SCM, ...etc.).
— Etc.
398 Vade-mecum de l'auditeur Système de Maniement Intégré et QSE
ISSN 0335-3931
FDX 50-189
lira® Janvier 2004
I C S : 03.120.10
Systèmes de management
Lignes directrices pour leur intégration
Fascicule de documentation
publia par AFNOR en janvier 2004.
is de travail* européens
L'énigme du process
Édition AFNOR Le présent document expose les raisons qui ont conduit à l'apparition d u concept
système de management intégré. Il propose des lignes directrices pour la ration:
sation et la formalisation totale du système de management d'un organisme, £
directement, soit par intégration progressive des sous-systèmes de manager™
dé|à formalisés.
Modifications
Corrections
400 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangemenl Intégré et QSE Les référentiels normatifs 4 0 ]
Qualité et management
Système de management intégré
FRAMATOME ANP
ULPC INTERNATIONAL
MICHEL JONQUIÉRES
CITHOEH AUTOMOBILES
,„JAS
INDUSTRIES
IV CONSULTANTS
■S VAISENBERG
—5— F D X 50-11
Avant-propos
L'intégration des systèmes de management est un thème qui fait l'objet d'une très forte demande des organismes
confrontés à une multiplication de documents normatifs ou non, traitant respectivement d'un volet partiel du
management.
Dans ce contexte, le groupe de travail a élaboré un document de sensibilisation des organismes montrant l'intérêt
à intégrer leurs différents sous systèmes, Qui cohabitent avec le système de management global «réel'- appliqué
parla direction. La lecture du présent document permet également aux organismes n'ayant encore rien formalisé,
de s'affranchir s'ils le souhaitent, des étapes successives de formalisaUvr oc,-. -Jamais sous systèmes. Une
chronologie de principe et des lignes directrices pour l'intégration sont proposées, en fonction du niveau de matu
propos rité des organismes.
Domaine d applies Le présent document a été élaboré par le groupe projet X 572 «SMI» de ta commission de normalisation X542
«Qualité et Management- en collaboration avec la commission de normalisation X30 U -Outils d'aide au mana
Références norms gement environnemental". Il s'adresse prioritairement aux directions d'organisme et simultanément aux respon
sables de sous systèmes, il contribue à une meilleure efficience des expertises techniques.
L'intégration construit un -contenant" le système de management de l'organisme et ne préjuge pas des contenus
c'est à dire la manière par laquelle ce système de management prend en compte les différents domaines de la
politique de l'organisme
Pourquoi mi 0 ' integral .on oes p ' a t l q u e s man.iqerialRS ' Le présent document et l'accord AFNOR AC X 50-200 "Systèmes de management intégré — Bonnes pra
Une évolutior tiques et retours d'expériences" élaboré par un groupe d'entreprises de la région Aquitaine, souhaitant padager
et faire connaître leurs expériences respectives d'intégration Oe sous-systèmes essentiellement qualité, sécurité,
A Étapes et m o d a l i t é s d'intégration
Prisse de prise de décision ... 2 Références normatives et autres
Etape N° 1 : réaliser l'état des heu". évalue) les enjeux M résu tats eaeon '.'es.
Étape N" 2 : prendre la décisio- •!:• pnnr.ipe ' ><v '• ■ 2.1 Références normatives
Phase de préparation de la démarchn Le présent document comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces réfé-
Etape N° 3 : désigner et mettra en ; ace i èou.po projet
Étape N" 4 : préciser les d o n n a i : . de oepa't po.i-1 L'.ÎI.— se' ie^. ■>- cet "■ Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs d e l'une quelconque d e ces publications n e
Étape H" 5 - élabore/ le projet <v :'ggta.~iii r a m r n q J I o n s'appliquent à ce document que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour les références non
Étape N = 6 : communiquer, e i v - .!••; ■.•■ p s r - . t i t s p i a t t de n ' o g t a m r i f C — .•.)!, datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est lait rétérence s'applique (y compris les amendements).
NF EN ISO 14001, Systèmes de management environnemental — Spécifications et lignes directrices pour son
Annexe C C a r t o g r a p h i e d e s d o c u m e ' i t s f r a n ç a i s en s u p p o r t d e s ISO 9000:2000
Bibliographie NF EN ISO 14004, Systèmes de management environnemental — Lignes directrices générales concernant les
principes, les systèmes et les techniques de mise en œuvre-
y.-Çiî'Wies de catégories
404 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangemeni Intégré et QSE Les référentiels normatifs 405
—7— FD X 50-1
F D X 50-189 —6—
La sécunté des personnes et des biens est également devenue une préoccupation majeure à la suite d'accidents
industriels (Seveso, Bhopal, ...) ou de drames comme celui de l'amiante, événements aux lourdes conséquences
2.2 Autres références
sur les riverains et le personnel (mais également sur la santé financière des organismes impliqués) :
SMEA aussi connu sous le nom EMAS, Système de management environnemental et d'audit. les autorités ont renforcé fa réglementation des sites présentant un certain niveau de risque afin de prévenir
les accidents majeurs et de protéger le personnel du site et les riverains : cette phase «sécurité industrielle»
OHSAS 16001, Système de Management de la Santé et de ta Sécurité au Travail — Spécification.
s'est traduite par la mise en place de systèmes réglementés ou volontaires de gestion de la sécurité ;
ILO/OSH 2 0 0 1 . Systèmes de gestion de la sécurité et de la santé au travail. — une meilleure prise en compte des attentes du personnel de l'organisme et de ses sous-traitants en matière
d'intégrité pbysique et mentale a conduit les organismes à mieux structurer leur politique d'évaluation et
SA 8000, Responsabilité Sociale 800O (Social Accountability 8000). de prévention des risques professionnels ; cette pliase -Hygiène, Santé et Sécunté au Travail», initiée
en 1989 par une Directive Européenne, s'accompagne du développement de référentiels (OHSAS 18001,
AA 1000 5 , AccountAbility 1000.
ILO/OSH 2001...).
Il en a résulté des formalisations successives, généralement sans cohérence entre elles, de divers aspects du
BS 8800, Guide des systèmes de management de santé et de la sécurité au travail — Spécification.
système de management de l'organisme aboutissant à la juxtaposition de «sous-systèmes de management»
EFQM, Modèle d'excellence delà fondation européenne pour le management par la qualité- segmentant et cloisonnant les différentes composantes, fonctions et activités de l'organisme.
Saldrige National Quality Award, Criteria lor Performance Excellence. 4.2 E n j e u d ' u n e d é m a r c h e d'intégration
Aujourd'hui, d'autres volets (sûreté de fonctionnement des produits, éthique, gouvernance d'organisme, respon
sabilité sociale,...) entrent dans le champ de vigilance et d'intervention des donneurs d'ordre et des mouvements
3 Termes et définitions d'opinion. La mise en place successive des formalisations correspondantes, avec pour conséquence la floraison
de sous-systèmes, qui aggravent la segmentation et le cloisonnement du système de management.
N F E N 14050 et NF EN 19011 s'appliquent. Confrontés à ces évolutions, les dirigeants et l'encadrement, ont réagi de manière très diversifiée, en fonction de
leurs compétences et sensibilités respectives, de leur intérêt personnel parfois, des caractéristiques de leurs
organismes (taille, activité, localisation,...), tant au niveau managerial (vision, valeurs, politique et objectifs,
stratégies, ...) qu'au niveau opérationnel (ressources, méthodes, communication,...).
4 Pourquoi mettre en œuvre une démarche d'intégration des pratiques Le principal moyen pour répondre à ces pressions a été la structuration et la formalisation successive de certaines
managériales ? pratiques managériales et opérationnelles reconnues comme les meilleures. Le principal inconvénient réside alors
dans le manque de cohérence entre ces formalisations parcellisées et le système de management «global» de
4.1 Une évolution mondiale historique tout organisme, appliqué par sa direction. Ce système global, orienté vers la réduction des coûts et prioritairement,
Les modalités de management d'un organisme par sa direction constituent «l'art de manager". Ces modalités ont la performance économique â court terme, s'applique d'une manière traditionnelle et empirique. Malgré tout,
l'expérience montre que ce système global, incomplet, reste celui qui prévaut dans l'esprit des dirigeants et dans
longtemps été considérées comme intuitives et empiriques, voire propres à chaque dirigeant. Elles étaient rare
ment formalisées et faisaient souvent partie de la culture et de la tradition orale de l'organisme. La complexification
1! Actuellement, dans le monde, tous les niveaux de formalisation des pratiques d e management sont représentés.
du marché . l'âpreté croissante de la concurrence, les exigences des clients et des actionnaires ainsi que le
développement de la législation et de la réglementation obligent les organismes à améliorer sans cesse leurs per On peut classer les organismes en trois catégories, a u x q u e l l e s il sera fait référence dans la suite de ce
document :
ils doivent donc revoir leur organisation et leurs pratiques managériales. Pour les aider des principes, méthodes
et outils sont aujourd'hui à la disposition des dirigeants et l'art de manager s'appuie désormais sur leur utilisation Catégorie (a) - 5 ' : organismes ayant déjà opté pour une formalisation intégrée de leur système de manage
ment en utilisant en général les préconisations des «modèles TQM», base des ..prix qualité». Seule une faible
qui contribue à la pratique du métier d e manager.
minorité d'organismes (quelques milliers, de source EFQM) a réalisé cette formalisation sur l'ensemble de son
Ainsi, plusieurs domaines de management ont déjà été formalisés par des référentiels de système de manage système de management et travaille donc sous une forme déjà Intégrée.
ment réalisés sous la pression de donneurs d'ordre et!ou de la société civile.
Catégorie (b)* : organismes ayant opté pour une démarche par - sous-système », formalisant des parties ds
Cette évolution a débuté par la recherche de maîtrise et d'amélioration continue des processus de fonctionnement leur management suivant des référentiels cités au chapitre 4 . 1 . Environ 500 000 organismes (source ISO Sur
de l'organisme, en particulier, des processus de réalisation des produits 3) avec un objectif prioritaire d e prise en vey) ont déjà retenu ces démarches pragmatiques, sans attacher une importance suffisante à leur compatibilité
compte des exigences et besoins des clients. Cette phase "qualité» a abouti dans son stade le plus élaboré à la
version 20Q0 de la norme ISO 9001 et sur des référentiels sectoriels, (automobile, métrologie, aéronautique,
pétrole...). Catégorie ( c ) ' : Organismes, n'ayant pas ou peu formalisé leur système de management.
Dans tous les cas, l'enjeu d'une démarche d'intégration est la compétitivité durable d e l'organisme grâce à l'uti
L'émergence des attentes environnementales de la société civile a ensuite conduit les organismes à prendre en
lisation par la direction d'un outil d e pilotage global, lui permettant d e manager l'organisme de façon, réactive per-
compte et maîtriser les impacts sur l'environnement de leurs activités opérationnelles, et de leurs produits: depuis
les années 90. cette phase -environnement» s'est appuyée sur les référentiels ISO 14001 et EMAS.
1) Le terme "marché» utilisé dans ce document comprend les parties intéressées fies personnes ou groupes de
personnes ayant un intérêt dans le fonctionnement ou le succès d'un organisme), les concunents et, d'une
manière plus générale le contexte, politique, social, réglementaire, technique, susceptible d'influer sur la vie
3) ' Le document fait régulièrement référence aux organismes de catégories fa), (b), le), explicitées au §4.2.
2) Le terme «produit- désigne tous les biens matériels ou immatériels et/ou les services dont la production est
la vocation de l'organisme.
406 Vade-mecum de Vauditeur Système de Man'-ieuienl Intégré et QSE tels normatifs 407
4.3 L e s m o d a l i t é s d ' a p p l i c a t i o n d ' u n e d é m a r c h e d'intégration — permet des gains significatifs en optimisant et fiabilisanl le fonctionnement de l'organisme grâce à des dispo
sitions communes. Celles-ci diminuent les risques de contradiction e f o u d'incohérence qui peuvent parfois
- Intégration des sous-systèmes et du «système de management global» de la direclion; système souvent — permet la mise en place et l'exploitation de mesures ou tableaux de bord ;
appliqué de manière empirique et sans formalisation structurée.
— permet la mise en place et les moyens de suivi des plans d'actions.
Cette seconde élape d'intégration est la plus importante, la plus «stratégique» voire la plus sensible, pour l'orga
nisme car elle remédie au constat d'échec le plus grave concernant la démarche par sous-systèmes : malgré les La d é m a r c h e d ' i n t é g r a t i o n c o n t r i b u e à c r é e r pour l e personnel d e l'organisme un c a d r e d'actions q u i , e n
ressources souvent considérables mises en jeu, celle-ci n'abouti le plus souvent qu'a la mise en place de
sous-systèmes "artificiels», parfois «parasites . csr.-Vayari sas dos finalités en phase avec la poli tique, les objec
tifs et les stratégies de la direction ou avec les pratiques opérationnelles e n vigueur. par un personnel informé et sensibilisé. Il s'agit à la fois d'un atout pour la performance économique et un pre
Undt mier pas vers la prise en considération à tous les échelons de l'organisme, du principe de développement dura
ble et d e la responsabilité «sociétale» de l'organisme ;
— facilite la communication, l'explication et la justification des objectifs de la direction et de ses décisions dans
tout l'organisme (déploiement, solidarisation des équipes, développement dé l'initiative el de la creatVité de
tout le personnel, innovation,...) et, si nécessaire, auprès des parties intéressées (développement des parte
nariats. accroissement de la confiance réciproque, ...) ;
— met en cohérence les outils du fonctionnement opérationnel e n augmentant leur efficience pour une meilleure
■au retenu pour l'intégration, il est clair qu'il s'agit de démarches de management relevant allocation des ressources ;
ule autorité et de la responsabilité de la direction. Elles impliquent l'unicité du management
— aide à l'harmonisation de l'organisation interne, à la détermination du réseau des processus clés et à leurs
le management qui I' in strum entalise.
modalités optimales de management, à la juste allocation et l'optimisation des ressources en fonction des
objectifs fixés, a . l ' c o a l i t i o n pertinente et sans équivoque des responsabilités, à la réduction des conflits inter
nes résultant du cloisonnement des fonctions d e l'organisme, au regroupement d'activités a finalités similaires
4.4 L e s p r i n c i p a u x o b j e c t i f s d ' u n e d é m a r c h e d'intégration
(audits, revues de management gestion documentaire, certifications, ...) ;
— permet une meilleure connaissance et une meilleure maîtrise des exigences légales, réglementaires et des
■ ■ ■ - ■ ■ . . ; =-,".;■ .. ■
1 1 —
FDX50-1I
4.5 A c t i o n s i n i t i a l e s d e m i s e e n c o h é r e n c e e t d ' h a r m o n i s a t i o n p o u r la c a t é g o r i e ( b ) " En notant que, dans leur démarche de formalisation intégrée de leur système de management, les organismes
Pour cette catégorie, la démarche d'intégration est une opportunité d'actions pour mettre à niveau, généraliser des catégories (a)" et (c)' ont intérêt à prendre toutes dispositions pour éviter les dysfonctionnements évoqués
p u i s fédérer et h a r m o n i s e ! toutes les initiatives p o n c t u e l l e s apparaissant dans le cadre de la gestion par
sous-systèmes. L'objectif est d'éviter des comportements contradictoires susceptibles d'altéré/ l'image et le mes
sage institutionnel de l'organisme, tant à l'interne qu'à l'externe. Ces actions de correction sont d'autant plus effi
caces qu'a lies sont portées par la communication interne Instrument ftufS de l'organisme,
en particulier dans les organismes de grande taille. 5 Mise en œuvre de la démarche d'intégration pour les catégories (b)* et (c)*
Ces actions visent à maîtriser, réduire et/ou supprimer les conséquences négatives constatées d'une démarche 5.1 Le rôle fondamental et irremplaçable de la direction
par sous-systèmes dont les principales sont :
La réussite de la démarche d'intégration est directement fonction du niveau d'implication de la direction. Ceci
— d e s c o n t r a d i c t i o n s et i n c o h é r e n c e s entre le s y s t è m e d e management - g l o b a l » et le ( o u les) implique en particulier que la direction :
sous-système(s} avec en particulier comme conséquences:
— soit préalablement convaincue de l'importance de l'enjeu de la démarche pour ta compétitivité durable de
- une réduction d'efficience dans la mise en oeuvre des sous-system es. le système de management global l'organisme et sa pérennité ;
pratiqué par la direction prenant le pas sur eux dans l'esprit du personnel ;
— ait formulé et expliqué pour tout l'organisme les fondements généraux et stables de ses pratiques managéria-
- un discrédit progressif des sous-systèmes qui peuvent devenir -virtuels», une dégradation des résultats au les: vision, valeurs, principes de management, politique générale et stratégies, objectifs généraux (cohérent
lieu de l'amélioration escomptée; ou ne plus avoir comme finalité que l'unique obtention des certificats ; avec la politique et la stratégie) à déployer dans l'organisme ;
■ une mauvaise rentabilité des ressources (y compris de la ressource "temps., du personnel) ei — prenne l'initiative de lai < ■_•■ A AMMfOTie dec de d'assurer la direction du -projet d'entreprise», qu'elle pour
la mise en place et le fonctionnement d :".
suive cette démarche ain<:i que sa promotron active dans tout l'organisme jusqu'à l'atteinte des objectifs ;
— des i n c o m p a t i b i l i t é s etfou c o n f l i t s entre s o u s - s y s t è m e s ré ,,. — supervise et/ou assure a comm racaflon m e n u et externe autour de la démarche ;
avec comme conséquences :
— désigne les responsable -de .s démarcha (équipe projet et acteurs opérationnels de la démarche) et alloue les
- un discrédit, voire un rejet, de Ces sous-systèmes (et de la démarche de -formalisation système» en géné-
— contrôlée! pilote ladérr r ' i n e . ' < ; J , Î ' a n . . r.f des objectifs fixés, (par exemple gestion de réunions, d'indica
- des faiblesses de complémentarité ou de synergie; parfois des contradictions dans la gestion des proces- teurs, tableaux de bord :-M jregiques )
Au-delà des objectifs à car." c e - m - w r t ' M " que permet l'intégration (en particulier, l'uniformisation de pro
- un repli sur eux-mêmes des sous-systèmes avec perte de vue des exigences du client, première raison cessus en gestion d o c u m a v i <•: <■■ ■ ■■■!-. •.■.'n— des audits, des revues de direction communes, la mise an
d'être de l'organisme, et de celles des autres parties intéressées, condition de survie de l'organisme ; oeuvre de procédures t i c u n e n M i . s rac -. uns etobjectils de la direction viseront prioritairement à assurer
- des luttes internes de pouvoir conduisant â des pertes d'énergie ; pour l'ensemble de l'organi ■■-■. ■ • ' . ■- • . . j v ■•' l'application d'un système de management unique et efficient.
connu et reconnu par tous. Ces décisions contribuent à mobiliser, motiver et dynamiser l'ensemble du personnel
- une dilution des responsabilités importante et préjudiciable à la performance globale de l'organi!
jn désintérêt puis Uh rejet croissant de la Dart rtii™~™"«i
— à élargir et améliorer son écoute et sa compréhension des attentes du personnel et des autres parties
intéressées ;
— un s y s t è m e de management (global) d e l'organisme q u i reste figé et n o n formalisé, ce qui ne permet pas
qu'il s'enrichisse de toutes les -bonnes pratiques» sur lesquelles sont (ondes les référentiels des systèmes de — à approfondir son analyse des risques et opportunités face a son marché afin d'identifier les points forts et fai
management. Il convient toutefois d'éviter une soumission trop stricte à un référentiel particulier, ne serait-ce bles de l'organisme et les potentiels d'amélioration ;
que pour pouvoir satisfaire aux exigences des futurs référerrtiels qui s'imposeraient demain à l'organisme. La
démarche d'intégration engendre une meilleure vision globale de l'organisme, susceptible d'améliorer la Capi — à Identifier les processus de fonctionnement récurrents qui contribuent le plus à l'atteinte des objectifs géné
talisation du retour d'expérience en vue d'une amelioration de la valeur ajoutée des processus. raux qu'elle s'esl fixée ; el ceci dans une vision globale, qui s'affranchie des sous-systèmes. Cette -approche
— une pléthore d e d o c u m e n t s et d ' e n r e g i s t r e m e n t s à finalités similaires avec des terminologies parfois dif ■::■-- ■.=■.-■': ;si sfactfon équitable et responsable des attentes des diverses parties intéressées
férentes et des contradictions ou des incohérences dans les documentations correspondantes ivec comme contribue au décloisonnement de l'organisme, à la solidarisa fi on du personnel, à la meilleure synergie des acti
conséquences : vités fonctionnelles et opérationnelles. Elle permet d'affecter plus précisément à chaque acteur les responsa
bilités et les actions de maîtrise des risques qui lui incombent ;
■ des difficultés de communication externe, de déploiement et d'appropriation interne ; — communiquer et expliquer ses décisions jusqu'à l'atteinte du consensus ;
- des coûts de gestion et de mise en application élevés ; — raisonner et agir sans relâche dans un objectif d'amélioration continue.
- une dérive bureaucratique des démarches systèmes. Certaines démarches d'intégration sont parfois initiées par des responsables de sous-systèmes. Leur finalité doit
être exclusivement de convaincre leur direction de l'importance stratégique et des retombées positives de ces
— une a p p l i c a t i o n c l o i s o n n é e d e la réglementation existante et restrictive à chaque sous-système, dispo démarches. Ceci afin de l'inciter à en prendre dès que possible la direction. Poursuivre la démarche sans impli
sant ainsi d'une vision partielle, associée à un suivi plus ou moins maîtrisé dés seules évolutions qui lui sont
propres, avec comme conséquences : cation suffisante de la direction serait une faute : les résultats obtenus ne seront pas à la hauteur des efforts con
sentis et des moyens mis en œuvre. La démarche d'intégration ne pouvant alors pas acquérir le statut d'objectif
- un déficit dans l'application de cette réglementation ; stratégique, condition sine qua non de sa réussite pour tout l'organisme.
Le document teil régulièrement référence aux organismes de catégories (a), (b). (c), explicitées au § 4.2. 'Le document fait régulièrement référence aux organismes de catégories (a), (b). (c). explicitées au § 4.2.
410 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangernent Intégré et QSE
Les référentieh normatifs 411
F D X 50-189 , 3 _
FDX50-U
É t a p e s et m o d a l i t é s d ' i n t é g r a t i o n
i responsabilité di
— Pour mesurer le besoin d'intégration et avant la décision d'initier la démarche, la direction fait le point de la
Les méthodes de management de projet Si situation interne et externe dans laquelle se trouve l'organisme. Sefon deux axes principaux :
demment à décliner et adapter en (onction
enjeux d'intégration Identifiés. a) s o n marché : comme elle le fait périodiquement (en général, annuellement) lors de l'élaboration des objectifs,
du budget et du plan d'actions du nouvel exercice, elle analyse ses caractéristiques (en particulier, tes attentes
La durée et le rythme de la démarche sont aussi fonction de divers paramétres (caractéristiques générales de à court et long terme des parties intéressées internes et externes au regard de leur degré actuel de prise en
l'organisme, état initial des pratiques et de leur formalisation, dimensions du champ d'Intégration, objectifs, res compte dans la politique et les objectifs de l'organisme) ;
sources disponibles ou qui peuvent être acquises...). La démarche d'intégration s'effectue fréquemment de b) l'état des f o r m a l i s a t i o n s existantes et de leur efficacité/efficience
manière progressive, souvent sur plusieurs années. Il s'agit en effet d'une démarche ayant d'Importantes retom
bées organ isatlonnelles et culturelles. Elle requiert du temps et de fréquentes a c " - Dans te cas d'un organisme de la catégorie (b)', la direction analyse particulièrement :
cation pour garantir en permanence ur
• l'état de formalisation et l'efficacité/efficience des sous-systèmes existants, la différence de maturité
Selon la catégorie de l'organisme, les chronologies d'Intégration peuvent différer : entre eux ou entre les composantes de l'organisme ;
— pour la catégorie (b)', la direction peut prévoir l'intégration soit simultanée, soit progressive des sous-systé- • l'état de formalisation de ses propres pratiques managériales pour pouvoir les diffuser au personnel
mes existants e f ou de nouveaux sous systèmes (en s'appuyant sur l'expérience acquise lors de la formalisa concerné et lui permettre de mieux comprendre les objectifs visés et les moyens pour [es atteindre.
tion du ou des premiers sous-systèmes) ; Même dans (es systèmes de management à tradition orale, il existe en général quelques "Supports»
— pour la catégorie (c)", la direction a le choix de la plupart des modalités (Intégration globale ou progressive,
domaines et champs à formaliser, modèles de management à utiliser,..). • les écarts entre ces pratiques (celles qui prévalent toujours) et les pratiques résultant de la mise en appli
cation du ou des sous-système(s) déjà formalisé(s).
5.2.1 Principales phases et étapes Réduire puis effacer ces écarts est l'objectif majeur et le plus valorisant de la démarche d'intégration. Plus
les écarts sont grands, plus l'application des sous-systèmes est aléatoire ou partielle et plus le retour sur
— Phase de prise d e décision l'investissement réalisé pour formaliser ces sous-systèmes est faible, voire négatif. De tels écarts peuvent
même parfois entraîner des démarches locales en contradiction avec les valeurs, les stratégies, la politique
1) état des lieux (marché, état des formalisations existantes, évaluation des besoins et des enjeux, résultats
et les objectifs de l'organisme déterminés par la direction.
■ Dans te cas d'un organisme de la catégorie te);
2) prise de décision de principe, fixation des grandes lignes et des objectifs prioritaires de la démarche, infor
mation et explication auprès du personnel. • la direction analyse le niveau de formalisation de ses pratiques managériales et de déploiement de ses
objectifs. Elle se pose la question de la relation entre ce niveau, (souvent faible), et l'efficience du sys
— Phase de préparation d e la d é m a r c h e tème de management de ['organisme. En d'autres terme» ei e s v a u e 'rripact potentiel d'une démarche
3) désignation et installation de l'équipe projet ; de formalisation intégrée sur les performances et la compétitivité durable de l'organisme : c'est à dire
l'enjeu d'une démarche de formalisation intégrée, les résultats qu'elle peut en espérer, les risques et
4) hiérarchisation des objectifs ; opportunités qui peuvent l'accompagner.
En tenant compte des données fournies par l'état des lieux el l'évaluation des enjeux potentiels et des résultats
— Phase d e réalisation de la démarche escomptés d'une intégration, la direction apprécie l'importance stratégique d'une telle démarche pour la compé
titivité durable de l'organisme. En fonction de cette appréciation, elle prend la décision de principe d'initier (ou non)
8) mise en œuvre de la ligne d'actions ;
cetfe démarche. Dans l'hypothèse d'une déc's'^" ;"....:.: '■.■■ ;i c r i.'ction affirme sa conviction que la formalisation
9) mesure d e ; ■os.uU-its e. plu 1 1 wallon de l'exercice suivant ; d'un "instrument» unique de maîtrise du management ef du fonctionnement de l'organisme est un facteur majeur
de garantie de la compétitivité durable de celui-ci, elle fixe les grandes lignes et objectifs du projet. En particulier :
10) capitalisation des expériences et mise en œuvre du print
Il est conseille de faire — son Champ initial (partiel ou total) et les domaines de management a traiter prioritairement ;
is annuels de l'organisme (
le politique, d'objectifs généraux et de budget d'exercice. Bien qu'il s'agisse d'un projet pr _ — les objectifs priontaires ;
i tout moment, l'expérience montre que s'il est conçu et mis en œuvre dans la même chronologie que le plan
— les phases successives probables d'élargissement de la démarche à la totalité des domaines de management
. . . . . : — -.■ ! . ; |' 0 r ganisme, il s'y intégrera plus aisément et intimement. En particulier, une seule étude
" " l e de tous les besoins de l'organisme.
* t e document tait régulièrement iélérence aux organismes de catégories (a), tb), (c), explicitées au § 4.2.
te catégories (a), (b). (c), explici.
412 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mungement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 413
A.2 P h a s e d e p r é p a r a t i o n d e la d é m a r c h e
et 14000...).
A.2.1 É t a p e N 3 : d é s i g n e r et mettre en p l a c e l'équipe projet
Reste à l'équipe projet S élaborer le projet complet de programme pluriannuel d'Intégration.
La direction désigne l'un de ses membres comme responsable du projet. Ce «directeur» du projet constitue son
«équipe projet- en s'enlourant des responsables qu'il juge les plus aptes et concernés pour mener le projet
jusqu'aux objectifs fixés par la direction L'existence de cette équipe projet ne retire rien à la responsabilité de la — les données de départ prises en compte y compris les aspects réglementaires liés au dialogue social ;
direction quant au rôle qu'elle a à remplir (voir § 5.1). — les objectifs mesurables à atteindre ;
Les grandes lignes et objectifs annoncés par la direction constituent le cahier des charges initial pour l'équipe
— les actions prévues pour les atteindre ;
objectifs, son plan d'action d'exercice et le budget prévisionnel correspondant. D'où deux tâches supplémentaires pour l'équipe projet: l'analyse comparative des deux principaux «modèles-
globaux et génériques à disposition (TQM et ISO) et celle des résultats respectivement obtenus par les applica-
Selon la catégorie d'organisme, certaines modalités d'élaboration diffèrent.
teurs des catégories (a)- et (b)*.
— Cas des organismes de ta catégorie (b)*
- des fondamentaux de la politique générale de l'organisme explicitée par la direction (valeurs, principes A.2.4 É t a p e N° G : c o m m u n i q u e r , e x pl i que r et parfaire le projet d e p r o g r a m m e d ' i n t é g r a t i o n
généraux de management, objectifs généraux pour l'ensemble de l'organisme).
Toute démarche d'intégration entraine initialement dans l'organisme des changements bien plus importants au
Il s'agit d'élaborer le projet de program me le plus compatible possible avec ces différents niveaux de contraintes. plan organisationnel, comportemental et culturel, qu'au plan technique ou financier. Le direction doit conduire ces
Comme précédemment indiqué, à partir de l'état des lieux des sous-systèmes, l'équipe projet commence par changements avec beaucoup d'attention et d'anticipation (concertation et recherche de consensus). Sans précau*
concevoir les actions d'harmonisation (§ 4.5) permettant : lions, ces domaines les plus complexes et difficiles à gérer car relatifs aux personnes, sont susceptibles à tout
instant de mettre an péril la démarche par l'apparition de (reins importants ou de situations de blocage.
- de rendre ces sous-systèmes cohérents entre eux ; Trois risques, entre autres, sont à prévenir :
- de rendre les sous systèmes compatibles (individuellement et collectivement) avec le système de manage-
— dès que la direction affirme son rôle de responsable de l'intégration des sous-systemes dans son propre sys
tème de management, les «relations de pouvoir- au sein de l'organisme évoluent. La direction prend des
- de les Intégrer totalement dans le système de management (entre autres, en appliquant une approche pro mesures pour anticiper et expliquer ces évolutions. En particulier, elle veille à ce que I
cessus prenant en compte les objectifs spécifiques aux divers sous systèmes). sous-systèmes existants soient impliqués et même valorisés par le projet ;
Comme chaque sous-système existant a un «responsable- désigné (et si ce responsable ne fait pas partie de ir majeur d'une démarche d'intégration, met en avant de:
l'équipe projet), une analyse de la situation et une concertation avec lui est nécessaire. Il convient que la concer aux et des responsabilités nouvelles qui se croisent avec les responsabilités traditionnellemen
tation s'inscrive dans la vision qu'une démarche d'intégration exige rarement l'expertise préalable de chaque :s (en général verticales et hiérarchiques). Dans cette organisation de type matriciel, des règles di
sous-système. Il s'agit surtout de concevoir les voies et moyens pour mettre en relation, en cohérence puis en •t d'arbitrage entre ces responsabilités sont à prévoir, expliquer et justifier ;
Elles sont conçues, planifiées et mises en œuvre avec beaucoup d'attention. Elles prévoient â différents stades
d'avancement, des présentations du pro|et par le dirigeant ou le responsable du projet, devant tout ou partie du A.3.2 É t a p e N' 9 : m e s u r e r les résultats et planifier l'exercice s u i v a n t
En particulier, il présente l'équipe projet cbarg.ee d'assister la direction dans la préparation et la mise en œuvre
quotidienne du projet. Le « directeur - du projet a été choisi en fonction de son charisme et de sa détermination,
de ses capacités de négociation, de médiation, d'argumentation et de mobilisation des cadres et du personnel. Il
peut ne pas maîtriser toutes les connaissances spécifiques dans chaque domaine (finances, RH, qualité, environ
nement, sécurité, ...) mais sait faire appel aux experts qui les lui apporteront, en particulier en matière de régle
mentation (environnementale, de sécurité, fiscale. ...) ou de domaines spécifiques.
- Les a c t i o n s d e vérification, c o n t r ô l e et m e s u r e sont réalisées selon les méthodes et avec les outils adaptt
Le déploiement du projet pour son appropriation par tout le personnel est assuré par l'équipe projet assistée par
l'encadrement. Avis et suggestions sont recueillis p a r c e l encadrement qui en tient compte pour établir ses propres En particulier, par réalisation périodique ;
Suggestions et les remonter à l'équipe projet.
- d'audits externes et/ou internes (cf. ISO 19011), généraux e t o u spécifiques (environnemental, «qualité
Suite aux échanges que ce déploiement provoque, des adaptations du programme peuvent intervenir afin de financier, fiscal, réglementaire....) ;
créer les meilleures conditions d'appropriation de la démarche par le personnel. Â la fin de ces allers-retours, - d'autoévaluation du fonctionnement et des performances globales et/ou par domaines de l'organisr
l'équipe projet dispose de tous les éléments pour établir le programme d'intégration définitif et le faire valider (méthodes EFOM, ISO 9004, autres,...) ;
4)
- de revue de d r i ?■■
.: !':.:■■■ icG$t-à-dirs. r'j management) au niveau d e I; du programm ■
À partir de ce programme (en général pluriannoel| validé, la direction confirme à l'équipe projet : m mandations
— les priorités, en particulier, les actions à mettre en œuvre dès le premier exercice ; ^ration ;
— les objectifs à atteindre pour chaque ; ■ les objectifs fixés â la ligne d'actions pour l'exercice,
— les méthodes et outils de suivi et de • les documents d'audit et/ou auto-évaluation ci dessus et les ai réellement co
mesurables, le tableau de bord du projet à Intégrer au tableau de bord général. • des Informations et données externes considérée:; signifie les enseigne ents que l'on
peut en tirer (par exemple; avis et/ou réclamations des clients et parties intéressées, rapports d'audit de
certification, rapports des pouvoirs publics concernant la conformité aux réglementations,...).
A.2.5 É t a p e N ° 7 : planifier les a c t i o n s d u p r e m i e r e x e r c i c e a n n u e l
Ces revues périodiques peuvent conduire la direction à reconsidérer et adapter les objectifs initialement pour
Les actions prioritaires sont celles jugées les plus capables de réduire des dysfonctii le programme d'intégration et/ou pour la prochaine ligne d'actions.
d'offrir des opportunités d'amélioration ; tout en étant compatibles avec les ressources — Lors de la préparation du plan et du budget d'exercice suivant pour l'organisme, la ligne d'actions d'inté
d'exercice de l'organisme. gration pour le second exercice (ou les lignes suivantes éventuelles) est déterminée et planifiée selon les
mêmes méthodes que celles proposées ci dessus pour le premier exercice. Toujours en assurant la conformité
Regroupées en une "ligne d'à
avec le programme pluriannuel initial ou son adaptation en vigueur,
(management de projets! q j e l e p'ogrami
plan d'actions d'e>ercice de l'organisme.
4) À noter que les données de ce programme peuvent encore conduire la direction à retarder ou annult
programme complet
- Le document tait régulièrement reference aux organismes de catégories (a), (b), (c), explicitées au § 4.2.
n de l'auditeur Système de Maniement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 417
— 19— FDX50-1I
Annexe B
Choix du modèle
m progressive du champ d'intégration h tous les domaines du m; vér.i) definitive concernant les performances que l'on peut escompter de chaque modèle. Il n'y en aura probable
malisation du système complet a été prévue dans le programme pluriannuel, le système , ment jamais car la -qualité" d'un modèle générique dépend fortement de la manière de l'adapter aux spécificités
premiers exercices, harmonisé et placé sans ambiguïté sous la seule autontè de la direction stabilise et généralise de l'organisme et de son environnement puis de l'appliquer, de l'implication de la direction et de la pertinence de
les principes de management et fonctionnemem de l'organisme. Les étapes vers la qené'?lisatiOri -s mettent en son intervention comme pilote du projet. Seul quelques éléments d'appréciation peuvent être proposés.
œuvre plus aisément.
— pour le modèle ~TOM- (par exemple : référentiels EFQM. PFQ, Malcolm Baldeidge,...), s'agissant par défini
L'utilisation de l'ISO 9004:2000 (complétée par les recommandations compatibles des référentiels comme 14001 tion de référentiels -intégrés-, cette famille semble a priori la solution la mieux adaptée pour un organisme
o n o V B I T w ' f " d S ' é t é , e n t i e l s d e ^pe T Q M ( p r i * , r a r ï a i s Q u a « t é . EFQM, Malcolm Baldridge Award, AA n'ayant encore rien entrepris, si la direction fait preuve de la compétence, de l'efficacité et de l'opiniâtreté indis
1000, GRI, ..) offre des cadres efficaces pour la mise en œuvre de cette généralisation pensables. L'expérience fait cependant apparaître trois risques principaux qu'il convient de prévenir :
- cette voie de formalisation étant fortement orientée "top down», l'appropriation de la démarche par tout le
personnel de l'organisme peut se révéler insuffisante notamment aux ultimes niveaux opérationnels, si la
direction ne consacre pas assez de temps à l'explication et au déploiement de la démarche ;
- le modèle étant par définition global, la progressivité d'un déploiement par étapes de la démarche parait
plus difficile à planifier. En effet, parallèlement au fonctionnement opérationnel qui fait vivre l'organisme, il
s'agit de réaliser et d e déployer la formalisation intégrée de son système de management et de fonctionne
ment simultanément dans toutes ses fonctions ;
- si la direction ne fait pas preuve de l'implication et de l'opiniâtreté suffisantes ou lorsque, après un certain
temps, elle juge possible de relâcher son attention, la démarche peut assez rapidement s'essouffler Mais
Mais des initiatives récentes prises d'une part par l'ISO, d'autre part par des organismes normalisateurs indé
pendants ou nationaui, conscients de la demande de plus en plus forte et universelle d'intégration, permettent
d'envisager cette famille comme modèle :
- de plus, au niveau des fondamentaux (valeurs et principes de management en particulier), on assiste à une
forte convergence qui confine désormais à une similitude des principes d e management T Q M et ISO. Une
preuve que la tendance à l'intégration est un mouvement de fond et universel,
De plus, la voie ISO accepte aisément la progressivité par domaines et par composantes (souvent utile et sou
haitée par le dirigeanf) à Is condition importante toutefois, d'un choix pertinent de chronologie. Cette fois
encore, les critères de jugement sont majoritairement fonction des caractéristiques de l'organisme Ht de son
environnement. Seuls quelques constats récurrents faits à l'occasion de quinze années d'application du
modèle ISO peuvent être présentés :
- en ce qui concerne ta progressivité par composante, une première étape consistant en l'expérimentation
sur une unité témoin suffisamment représentative de l'organisme semble être une bonne solution. Elle per
met un apprentissage et évite de perturber simultanément tout l'organisme; le développement se fait
ensuite en tache d'huile et s'appuie sur l'expérience acquise ;
e n ce qui concerne la progressivité par domaine de management, la logique confirmée par l'expérience
recommande de commencer la formalisation et l'application par le domaine appelé -qualité».
418 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE
Les référentiels normatifs 419
Annexe C
Cartographie des documents Français en support des ISO 9ÛOO:200(
ment. Mais le terme «qualité» tait l'objet d'interprétations diverses. En matière de management, il ne définit pas
un domaine précis, il qualifie aussi bien la conformité à des règles de fonctionnement qu'un résultat ou une
performance à atteindre. Et ceci, pour un « o b i t l - j i aussi ;: v s r s e n e ' i ! detin i.sa:is'ra:;rior d'un client, produit,
performance,... ?). Pour quelques-uns, la -qualité- s'applique à la somme de tout cela dans l'objectif d'assurer
la compétitivité durable de l'organisme, la qualité totale.
Parmi divers avantages, la version 2000 de la famille ISO 9000 présente celui de préciser l'Interprétation du
terme qualité. Le référentiel ISO 9001, le plus connu et appliqué, y apparaît comme ce qui, en matière de
management général, permet d'offrir la «qualité du point de vue
ble de la «qualité du point de vue des diverses partie
Le référentiel ISO 9001 est en effet présenté sous la forme d'u
référentiel prenant en compte les attentes de la plupart des parties intéressées ; presque un référentiel de
management général. De plus, dès ses premières versions (1987 et 1994), ceux qui ont lu et appliqué
l'ISO 9001/2 avec la volonté de faire progresser l'organisme, ont été naturellement conduits à identifier,
démonter, interfaces évaluer et améliorer les activités, rouages et mécanismes les plus basiques de fonction
nement au quotidien de tous les domaines de l'organisme et de son management s\ Un travail préalable
nécessaire pour qui souhaite maîtriser puis améliorer son management général.
Avec comme objectif l'intégration, la formalisa
que par l'application de l'ISO 9001:2000. Si cel
= B ^
part des activités, rouages et mécanismes généraux de l'organisme. Elle offre
pour une intégration des autres domaines du management (en particulier, le d ;.E3Lï 3»[
e signifie enrienune primauté de -valeur- d'un référentiel ou d'un domaine de mar
:res. Elle confirme simplement une priorité chronologique pour une mise en œuvre irE^ c^ =^z
D, les normes de la famille 14000 se seraient vraisemblablement pr
r u n champ d e processus beaucoup plus large que celui qu'elles
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420 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangemen! Intégré et QSE
[2] Outils d'autodiagnostics pour la mise en place d'un management intégré — Qualité
Sécurité — Environnement
Auteurfs) : S.Mathieu, L. Lévêque. J.-P.Massé Édition AFNOFt.
Systèmes de management intégré
Avertissement
AftjfDR
http ://www.af n or.fr
fi'it-i I
422 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangemem Intégré et QSE Les référentiels normatifs 423
Avant propos
amiseencruvtcde piaiiiiiie
risques, formation des aelcurs. pilotage par des indicateur-, ail
T'-IIII com ri huer à ce partage d'expériences et poursui'.ie des ac'ii'ns menée- depuis des unru-rs sin eel le
thématique, le Conseil iiéjnciid ri'VLititille, lu l î k l k l - Vici luire. iu Con: m miaulé européenne llond-
Féder) ont wurenuAFNOR pour développer, en partenariat avec la CRAM Aquitaine et l'Association
poirrleDéveloppeiMcrl du nu.iuieein. i" t.u.a i. : -Vs unlc-Fio. uoiueinciii ■ AIX.'M!:. une action ciélcc
live, nrijiinalc et innovante. -uiiisisuint à identifier des bonnes pratiques et des retours d'cspeïicnecs au
sein d'entreprises pionnières en Aquitaine.
.■- pratiques et de
MR\
RIRE
'
424 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangemenl Intégré et QSE Le;.? référentiels normatifs 425
— ■ — ^ ^ — C = E l n'MMn'MriillVnl
/■'■ <
pf.v^^p^ t
4.8.2 M&urc de la performant
Kil)iii.urjphieet<;i»vMiiir
426 Vade-mecum de ! 'auditeur Système de Mangement Intégré et QSI:
Les référentieh normatifs All
Introductio
Cet accord présente au : ..■I.LIV-I I de iociMiima:iila:io:is ci oc bonnes pra!i.|ao- 's
de ii..i.i.ecruc-ii iiec.uir . c.iics dans des organismes.
hllcs Mini stimlaiïe. M; Ion In.claprs suivantes
— politique et objectifs :
ilscr.le .m anneve des cwir.p'es d'applo-llcs. .le llédlo.lc- cl d'oi.lil-. l'es escnipics
slicr: ■.ics pre.liqLe-, commuée- QSIi. .1".M;lr.-s LILS "[-aliqucs •éparces m.,i- oui [îcii'. c:H 1
. domaines, v os o'cinplcs ne doivent clic en aucun eus cousidc'ies comme des modèles 3 Termes et définitio
il'c.vpéiicri.c- cl h.'inic- pialiL|nes soir ooiuplcmcnluiics ui.s lianes ducclticc- du I
ion F D X 50-189 (à paiaitie c:i 200 V. sur r integration des systèmes de i
ISO 9000:2000. ..Systèmes (A- r,
4 Recommandations
Fie Qualité, Sécurité, Enviroi
£E£3 S3SSSS3
i système de management
— ics fondions Sécurité ei Envi tonne me m sonl fréquemment prises en charge par un même responsable
es domaines réglen
.non :IL système de m nusemen est bien -empri-e. et: particulier au n veau d e s é q pes de maitri.-ï des lisque
— est-ce que la
dirigeantes ? Parmi les exemples de ca iC [aléser le q.ielctie- exemples d'.a :..III.-;::H-T
r l c changement duit parla* nplac,
système de il magement intégré 7
stable p o " s'en aeerdan- s 1 1 Directeur Q i E - i Cneidi i:nrQs,E - :■ Correspondants Q. SetE
- e s t - c e que l'e «socialement auécono l i q u e n e '■'
,
l,.'.|>.uis;.'nle 1,1 - . tsespi.zi.^blc E -4- 1 Responsable S
— quels sont les invesdss. ments (moyen humains organisa omets, matériel finanrieis. ■ ) e ladisponibi
! I H ^ - b L Q E . I«„™»1,S
-
lité requis?
exisle-1-il de aides po sible-s-mdivid elles ou ollectives 1..I ;!,'- ilpporilin es de parte anal 7 « 1 Responsable système '.1S11 i 1 Re.tseisaMc opérationnel S » 1 Responsable opérationnel E
personnel,
— comité de pilotage : il s'agit d'un itiede de p.lnUiçe permettant d'associer ciffétcntcs fonctions el niveaux
l'intégration doit -c faire de l'ai,un participatif e l i c i t à uneu* impliquer son .'ei-.n ne u.-.i - i hiérarchiques de l'enlreprise. Ce eoinité peut être ,•:!:•: soi.-a duiaiH 'a ohasc do eonslruelien .la svslcmc ou
l'entreprise, à si:ucr l'importance du pa-!e occupe par iliaque aclcut avec un rôle precis el défini pcnuaueiil. D'autre pan. le comité de pilotage peut être exclusivement dédie au s.sléine de management
ou plusieurs processus de l'cul reprise. Elle doit favoriser le bon sen! itllégre o j elle eliarçc de la ncMicii opcialioilncllc .le l'entreprise i.pai esetnplc. des réunions de production
quotidiem
Les pièges à ériltr sont : — équipe pu s'agit de fédérer dans un croupe l'o :n mode projet les responsables qea'Lc.
m
4.3 Voles d'intégration et structures possibles pour un système de management intégré ftlémentdu système P™«,.,
Retours d'expériences et bonnes pratique*. Exigences léCales Disposer d'une vailie celcacr; ie peicicnaia ;:"i;lLiiri:l^-r- le- csiccnce.- Icenlcs.
ai inléarer les du mai rit s sécurité et "—""" ÏS;ÏS~« ™ •™«™d-* *~™" "•■•" '•• * ° *
lli[,vo,|.i::i
c) intégrer dans un système unique tous les domaines du management sic fcni reprise : qualité, sécurité. envi Structure, responsabl II Its
aiaortè. u I | I I L ^ | " U . . . ' I M V ceâi-inn -1 lie ellacLii.
ronnement, man age me m des risque* industriels. éthique sociale, management des ressources humaines, ele.
Il est important de pouvoir réali-er de. analyses initiales et ee il deux niveaux. : W " — • " Lcl» rnanucl(s). les puis éd lires. le- insimeiions ;le travail et les supports
— une analyse gloliale de tout type de risque réalisée au niveau de l'équipe dirigeante qui prend en compte
tous les facteurs lies auv e a ici s de rcnlrcpri-e. :JIJ écries le concurrentiel. à l'ouvra une ment. etc. t
— des diagnostics npéraoïinriels qiiali;cs^c:ur:l,'/,-n> iraniicincnt. scpaié- ::u non. au niveau des processus.
<=-—*•"- toi iiiLCIlie. prévoir i;u.li-p.:-m! de-un 'laiaican.'.il -a. ie .e.lêirio de management el sun
ctïicaeiie (résultais obtenus).
- l'analyse opérationnelle des dysfonctionnements et d'évaluation des risques qualité, sécurité et enviton- "-»—"- Planifier el conduire des audit- h u m e - ;:our mesurer la enulornuté el l'efficaciic .1n
— un(oudes)référcn[icl(s)csistant(si(pare<fm P lf, ISO 9001. OHSAS 1S001, ISO 14001, etc.) éventuelle-
gp
n de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 433
1S. QE, SE peuvent être envisagée:, en particulier pour la m L'analyse durisquea pour.
cscmplo. i:i orcvcniion des .ituurions d'urgence est une dispnsiiiou .ouvoni piriiioucc pour les doniaii
Sécurité et Environnement;
» d fiches Je poste peuvent cire communes aux domaine. qualité. sécurité or envLrojiocni
au 0 . s M 1 t soir pour nleilcr soit pc
es méthodes de surveii:
4.4 A p p r o c h e p r o c e s s u s et a n a l y s e d e s r i s q u e s , f a c t e u r s d ' i n t é g r a t i o n
In. points ilrisques[insatisfaction client. impact significatif sur l'erivii--ninerucrit. accidents etrisquespour
la santé et in .éci ni :.■.:•■- personne-1 qu: cens!ira,- l le- purl; ipclc- Jcmiro- J'cnlicc pnui définir des pris-
grammes. commun. ■.■!. -épure.. Mes aux domaines qualité", environne me m el sécurilc. I .'approche proce..- un problème de qualité car elle peut générer une i
mages importants et J'arréi de l'activité, la péienr
l'identification Jcs Janiteis et litire l'ohitr purl'ces Je méllioJc commune' loin on ê.iiJcnl iciic- l'iiuilirês ci
leurs techniques propres ;
— les information- requises pour cette mnîh se et. ,:n coii-cqucncc. iri docuiiicnl.ilion nécessaire et suffisante. e- .].- mélliO'le-. l'analyse ik
[ïaii- une vision globale. il faul nirinaeci l'entrepris: Cl lien I- qualité seu!L■- l'environnement ou la sécurité.
À terme, il ne faut parler que Je . s w s m c Je miiniiecmcn!" : ceci permettra d'inclure loules les activités y
eortlpris celles liée, j In finance. par eveir.ple. Ainsi, la lepicscnluiion n.ohalc des proee.se. selon une carto-
collectifs avec les personnes compétentes
grapriic n o i r exemple en Anne se Ci ne Jeil p:is décrire les exigences d'un réféienliel mai. refléter le Fonction eue envi -âgé d'animer un groupe de Eiav
nement (éel de l'cnircpri-c snn- preniçer de. event.iels inipael. y . S e: K qui seront c.ami né- dans une étape internes du processus achats).
lin fonction de lent cftcclil. de leur activité el de leur, compétence, internes, l'entreprise peut utilii
l.n description de chaque pioce.su- idemilié doil éire -.inique e: sefinieJe I'm,™ p u n n i p a m c pour e u e acces méthodes d'évalualion .le. n s e i c - Jev cloppe. omis les Jomaine- :|ii:J le. sécurité ou environneme
sible. compri-e ei entretenue p.n le. Jil'i'eienl- aclcuis Je l'entreprise (voit exemple -ri Annexe 11). La descrip- esemple. méthodes AMDEC. APR, HAtXP, HAZOP. arbre Jes causes, etc.). et les généraliser pour l'i
iion des processus .Lui ..i; moins intégrer le- non. j.nccl- qun'ilc. séeuiilé .'I cnviroiineilicnl mais aussi les hle du système de management.
aspects rcs.-iiurces huiuanies ipai exemple dans la gestion delà formation ei Je- ooiupélenccs.... I et économi
ques (gestion de- slocns. plafonds crédits ciicnls.'fiiuinis.ciiis. elc.i permctrniiT ain.si l'évolution vers un sys La détermination du niveau de risque en function de errleies le is que le çravllé. lu fréquence et la délce
tème de management global. p e i m e l a l o . s j ; ri.'.cik-- :i de- hici-nvl i.aniais c: Je détcmiiner des priorités au niveau des me-uics prév.
Exemple 1 > _ * 1
relati.
iple dé grille d'évaluation du niveau de risque qualité, sécurité, ei - je suis garant de la satisfaction du client et de- parties intéressées ;
e ne prétend- pas torn savorr et je partage ce que je sais ;
- i. ' ■■■ le- : .■■■ij.i-iir- .le. m-trameil- J.' .i;r.eillai:.e i tarpon- ■.; auiE, fiches de non-c
"
" ' - " " ■
— se perdre I!LL:I- . I I - ri.-tlv..:e- inadaptées J U \ :-e-.::ii idiealeur-. :•:.- i iiuiir induire .le- proi'rcs. el en aueitn e j . pour saiietion er des individus:
pas pré-définir "i hrics.e de l'analyse des ri.sque: — je privilégie le bon sens et la réactivité ;
e x c i t e le pourvoi avant le comment;
limitera faire l'aiiaKse desrisque,uniquement I
- _«.
- je favonselac,éa. m ,é. Imno,;,,™ , o u , routes"*. formes ; "
4.5 Prise en compte des valeurs dans un système de management intégré
— évaluer) ;
Retours d'expérience* tl bannes pratiques
La mise en au Me d'une Jenurehe intégrée permet de rétablir ]'équ] ihiv ei ire I,- ri i lièrent- -•
-
— K ne crains pas.ie 'Ixiirseulci. 1.. Dire.ruri l.eriéral? er :. hiérarchie :
f o r m i n g . diagra
" l'imités, diagramme eauscs-effels, etc.) :
■ prends soin Je •aiMii-ei les pn'.niv- 'ihtenus et de reei>mu;i:ie içur- aei
urs;
""*"
ris elles n e sont pa- toujours —
— je développe le respee, des personnes,..,
.-JeréndsconlagJ^lesuecfa.
436 Vade-mecum de I 'eittdiiettr System,: de Mangement intégré et QSE
Les référentiels normatifs 437
. valeurs de façade, c'est à-dire nues el non purtaiiée- pu: l'ensemble Je- ii.'.e.ns
1 Politique et objectifs
t't ho ,1,1,
Il est opportun de privilégier une politique QSE mais des politiques séparées n'
4.6 P o l i t i q u e et planification d'un système de management intégré.
4.6.1 Écoute, veille e l analyse stratégique l'nc politique intégrée QSE l'aeori-e l'implication ci la motivation du personnel
L'intégration perrnci d ; deploier l'ensemble des valeurs sur les trois domain
Qualité, puis les années Sécurité, etc.
imeiue. /éeeut'.' de- pallie- ;
Parmi les eiemple- de eus r'rndvs. le- upproehc- - u vantesreprésententdcsnjvl
— boîte à idées ;
:e .;.- '.lunate nie -éi'ii : 'a-, iris- la cohérence dan- le ilcfloiciiieir, Je i:i polii:L|ii,: ei do- object.:"-.
LIU plus haut niveau de- rédiger sa politique QSE pour assurer lu cohérence avec su stratégie
de décliner la pohlijec el !e. onjeelil. delink a
)ar «temple.
entifier et décrin
de déployer la politique QSE ei le, objectifs a
plan d'amélioration des perform;
entifieation du potentiel d'
Un e«emple de politique QSE esi
aussi 42).
Différents outil.' de dcpluirancui mili-.'s dans le domaine qualité (pur exemple, méthode Hoshin - voir et
A n n e x e H). peu'. eut c l i c ;■.'.;ipi.-- peu: l'caseii lik 1 ifi_- domaines S. F. cle Le déploiement doil êlrc simple is;
lizniier ;\a exemple à trois indicateurs pour un secteur, un département ou nu processus donné).
Les fondions oiiaale. -.-ci i i.e. IT 1 , i"-IU-IUCI:! ivoii aussi v - . - ' s..i I e a oku :■.■ 'V -nc.r:-.- or place c: ■■'<■■ .1 a Les pièges à éviter s
mer le système à tous Ici niveaux Je l'entreprise (voir exemple; de fiche- de fonction qualité, sécurité, eu
ronnementen Annexe B;. (cncndanl. chaque acicur ;j une respon.ahilik dans ..' «Même et en particulier i. nu- k k v ç e a ; cl apparu -sum aie;-; lc;i:i
direction, l'encadre me m intermédiaire. le. pilurc. de processus, etc.
Une fiche defonctionindividuelle l|Kiui l'cn-rmhlc du personnel I preo.LN le- icsponsunilités de chacun
les trois domuiuos peu! favoriser PndhcsioiL de chacun .a- -}slème. ALI delà de l'iispcc' i'lakuoeioi.c. c !■
A::Ï—= — déléguer la eoaccplion du s;, slcnc iloc.iniciiT.are u des ■• spéii.m'sles .. de lu qualité.
La m i s ,
éprise fédérateiir.i qu'externe ireooascs nui tics
4.7 M i s e e n œ u v r e et f o n c t i o n n e m e n t
— tenir compte des nspo-i-(,)SK lois de, e.irreiion- !rul!i.iiufl,,|!ii doivent permettrait d'identifier les besoins
en formation (voii exemple en a i i n v e K:...l'iie.:i.iues,.i. .i,m. u:ai, [u-rn niTin.sti.-irfiifroiitsavec la politique res- il conviem île |:r,-, iMTei bucLyt pour le :'iiiaic.-ni, a- ■ :-■• pian- d act t.ISh
et les objeclil- associé' I a fcnnao'on peut n:It-nvriir son- la l'o-mc :k- piv-muon. c.ternes ou internes.
parrainage, etc. :
v enmpris l'équipement informatique.
— développer la jrcstioi: d e . corlipérenees non seulement sur Its connar-sances f-avoir) er le- aptitude
(savoir-fairej n u i . ans-i sur lir. comportements (savoir-êtrel. Les pièges à éviter sont :
Ell matière de scnsrhilisariiin el de prise de e on se i criée. i! oon\itnl d'animer de- réunion- d'une duré; adirprce
et maîtrisée avec des ..uppert., d'i.-il'orr):alioi; !■;:■. ,c»ia:n ic itiapliisnie et de, c\,-:np!?« terrains. concrets et
.mirice- sur [es / u n . - .t'.leci le.-. àn-que c.-.'n est pus-ih.'e. ;'t ce al'.n 'le r'.:..n iscr .'"c^prc-sion de- o|ieraln'urs
4.7.7 Partenariat et relation
l.'iniépêi de cette disposition est de pouvoir rassembler en intime temps des informntions suc un thème dans les
iiiffcrems domaines -( de rendre pu.- er'licacc ki -er-sibuisntion du personne] Sur: Retours d'e. bonne
— la protection des personnes et des biens :
— la préservation du prod
— mettre en plaec des plans d'acliuirs Intcçianl le- cxiïcnees t.l.SH potu déleiii de manière systématique Ic-
— lesrisquesde pollution relations avee les tiers lor-que I e'ivepri-,- lieicsur tout nu partie de se- responsabilités (par exemple, un
i — ne pas mettre de M ni ire- au al'e.iu dv-i -i^cnecs exprimées par le client : dans certain.- ea.s. l'entreprise doit
savoir dire stup et le cirent do.l ei'iiiprerulre soi-, inlérrr .1 i'init renne. I un des objectifs de la relation
4.8 É v a l u a t i o n d e la p e r l o r m a n c e
ablir des méthodes el déliai: !■:• responsabilité» ii'iri de eolleetei. yiecrei d, il user :LI: bue niveau opéra
vmol le.. ;ei'..-ma::i:K,-..f../:ej,a . Vr-crible des aspects (Q. .S. F.. ...; liés il un produit. un prooessu-, une 4.8.1 M e s u r e et s u r v e i l l a n c e d e s p r o d u i t s et p r o c e s s u s
.-lallation. cte.
te. Ces
O s informations
informât peuvent provenir :
Retours d'expériences el bonnes pratiques
les données du marché
es exigence.- réglementaires et no; Je ehojx préalable ::c l'.iii:!- . : e verification (par exemple : mé
priWaj-H-ieri-tiques a u:c-.i :.--. Kn pi; iii|tic. ces mesures pel.
isieurs (QSE, QS, QE ou ES|. Cependant, les médiooe- j e e o n t i o l e . d e mesure et d'essai ainsi qa
e- métrologique- doivent être identiques quelque soit la finalité des dispositifs mis en œuvre.
442 Vade-mecum tie l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE
Les référemiels normatifs 443
Exemples : péri.''licite ce la ive-.r- .le. iii.ii.-.-ii.-ur- per ■:'■■- iic'i.i-v .-.-. i ri m e t ri elle. :iiiiiu
- * — î_ er. niygene)
_ L'triliinnagc
i™F
de (en ir compte Je [a :> ;vlce:e .!-.:- Iccie:. .....m le .-liuLi.ir: de rriii It merit la pli:
le niveau de maturité ,!i: .v-Lcini' de t:i an ape ment QSE ;
l'inipiiilaiicc Je. criJLVi. qai nc.cioril pli. le- rii."m:'-en niriiiérc Je qualité, de .é.
.] .tratc£i.-,uesi Tt-rc ii
Les audit, itltcmcsfont paitie de.evalualuin.de la perte nice des -i.ti-ir.es de iiiaiiai-crin'rir qua
4.S.2 Mesure de la performance du system*
Relours d'expériences et bonnes pratiques Le nombre et le cl:ok de. aii.iiiear. dim eu;- roiiclior. de la taille de r.-rllrepri.e ei de .:i .rit
pmce..u.. 1."expérience ■ Lr.- qu'il e-t ...id:ail:ili.e qii.::i.: I.-- c i a i i t i o n . '-- pri-ueilcir il':i..r'rie:
4.8.2.1 Tableau de bord et indicateurs nesduCHSCTà l'organisation et au suivi de. audit., voire à être aaeliteirrs ià condition de ne pa.
re'ijs du .e.:car cjii.crric par ."audit:. I j . -euvil ain-i ce. promoted- de l'inlégratioil Je. .
manaçeinein el de leur aJoptiiirl var le. acteurs concernés.
L'es per icricc inoriirc aus.i ecc I'au.l i ii". ne peur améliorer:
nés formées. etc.t. Ces uveacaieur. Je pcri. -nuance permettent déjuger de la maitrii
leur efficacité et d'en assurer leur suivi. le funcfionnciucii' Je l'ciiv-i-pn-e .'.i cclcciar le. [iiimi. faibles et le. point. forts :
Il est préférable de:
— choisir de. nid lia'car. proaclif. (par csemple. lan. de .al Lia ci i c i .les clients'! Des audits externes, par exemple u
nombre de réclamations traitec-s). acteurs. Les audits «croisés» intra
— Mettre en œuvre des outils dont les résultais .01:1 rapides, concrel- el visibles. Par exemple, impliquer les
4.5.4 Analyse des données acteurs dans les démarches de résolution de problème, de suggestions d'antélioratuin ci ce dans mutes Ic-
étapes: identification des effets et des .aises, recherche cr pioposilioii de solutions. .•11;' 1 de l'cl'icaritc de
L inaly.se des donne s QSE pemiet de nbledes parties intéressées et l'évo-
la solution ;
ii ainsi que toutes le ^""Cllli.Llili/S ._ p,0U ■NU-
■ 1 iei..nl:i.;ss d e l ' — communiiinef anpics des personnes pumnnt clic concernées i.iuics : n'01:11 ati tins sur .!•■- incic.eiil-.
non-conformités. accidents.. avec les causes i L lciilil '.ec. -s-nis ia forme par exemple :
H!
h s de l'amilvse des intiirmalions recueillies en iiilciu mples d'informati
s y compris les opp
ration etc.). De par l'implication de cette équipe, le d é d s
— développer le- -..'la reic- entre les domaine- (.ÎM: par Usage ->siéiimt:qiic de méthode- c: d'.an:.- d'imirhc
ration, simples, accessibles el participants : pai exemple. orrimsiormm.j. d::mrainmc eau ses-effet s. dia
L, s pièges a éviter s grammes des ar'finrlcs. chantier 5S, etc. ;
système d'améli ration ou de sugge ion inexistant iansl' jftreprise — si la taille de l'entrepine le penne:, incllrc en place des groupes d'amélioration des processus chaînes
d'étudier les iis|>ects qualité, sécuiilécl environnement. Cctypede croupe cslchaiçéde meure ci: place le-
personnel peu im j fi que dans la remtntéedesincidei t s ;
actions dans ies t m i . dimiaincs qui permcllcnl de réduire les risques d'accidents e: les impacts sur
encadrement pe" impliqué dans l'an. lysedesincide DIS. l'environne mer!, de réduire le- IYY amal:;m- clients el d'améliorer la productivité. I .e groupe fi.se lui-mime
les objectif. iljnalilé. Sécurité. Fnviioancmmu. l'rodèiclivitéh ce qui -timcle et responsabilise les acteurs.
Ce groupe est également charge de maîtriser le- inieri'aors ,-vce .'es .u.lro- processus Ipar exemple la
4.9 Amélioration
—- au-delà d'un système de traitemem des J-.-n. i,:n ■■!::. n c r i - : non-conformités, incidents, accidem-. elc.l
4.9.1 Prévention des situations d'urgence donnant he.i a I.: mise en p.aci- d'a.l s correct 1-es. .le-cupper .m système l'a-01 sanl ! expression sp.'ii
tanée d'idées et de suggestions ;voir csemplc de fiche d'jruélioralion en Annexe O) :
— exploitei les échanges avec le. panic, intéressées iv.:sile- de. clients sur siie. rencnnlre- en facc-à lace.
' i l place. ricLpicii mcnl. -I.IIIS ic
réunions C1ISC1 . etc.; comme l'une des principale- sources d'naielio.-amiii. Favoriser .a parlicipation du
personnel lois de a-, éobmçes (par exemple, si le conleite i [icimet. de; opéraleurs peuvent se déplacer
*
n de l'auditeur Système de Miingeiuciir Intégré et QSE
m Bibliographie et Glossaire
iil de normes ■•Qualité e: systèmes de man, ment ISO «300», Editions AFNOR. 2001.
:il .le nonne- "Management de Venvirorau M » . Tome I et 2. Éditions AFNOR, 2002.
-il de norme- ■■■Munugement de la santé et uritê ou travail». Éditions AFNOR, 2000,
4.9.3 Revues de direction
», Editions AFNOR, 2i
Retours d'expériences et bonne* pratiques
[.,1 rr-.uc de direction constitue l'étape .'le pour améliorer le fonclinnnsoieii: de l'cnlicpi isc dans uni- -c
doniuincs. [ n e revue inléjiiee ivi m iiltonlatues ci-après) permet :
■. JM ( ) Fromun,
— de fédérer les énergie. e: ics ^■I^;IP--'---NLI_V.IS de 1:entreprise :
— d'analyser, de laçon globule, des faits et des résultats ; Du manuel qualité au manuel de management — L'outil stratégique. B. Froman — AFNOR ; 2001.
— de mellr^ en évidente les différents potentiels d'amélioration L Le manuel de management environnemental, Michel Jonquières, Société Alpine de Publications, 2000.
— de prendre des décisions cohere ni:' s .o.e.- de- n !'i:uee- éventuels ; et Développement àuriihh. MFQ/1QM, Edition VetKi. Darcuiicoe. Paris. 2001.
■.:.■ dcl'i i:: le- :-t oiilé- .L:m- .■- d:r'lc'-,-its ,li-ini"ns OS F ei: p-.-irirjir I I ; . s1, r.eini.-- Pratiquer le nutwement Je h s„ntée, la seuawuutravatl - Maîtriser et mettre eitamvre fOHSAS 1WH.
JM Gey et D. Courdeuu. AFNOR, 2002.
Larevue de direction 0-1 décisionnelle : en particulier. Is direction ;iu phis Iinul niveau doit douuet sun avis su
l'évaluation ilu loneoo.cu-iuei'.l :tn -y-tciilcdc m jugement et -on efficacité. Son ;n i. ,-cri !-t -oii:'...i'.„Mc si: Mémento Qualité Srairilii An virimnemi'iu. H b'ruman — E d i l i o n . PC M associés, 1990.
le(s) eompte rcndui-i de. revue- de dileolion. oeci peiiucl en nulle d'oM'icinti-cr ol de donner du poids un: mt intégré dans l'agroaliraentaire les clés de la réussite, L. Lévêque, S Mathieu AFNOR,
2002.
Fn lenru' :■'..:>:;'n- i: .le .11 revue de dire .lion. piii-iem- ;diL--iui:i'. c- -uni é c 1-uço.d'lc. : Mémenl Iil Qunlilé .Sécurité Environnement, P.Vundeville, AFNOR, 2002.
plnniïior des renies de direction dun- le -cul bin de répondre ms .vi:oro.'s J ' u : :e!eienlio: ui
oceuham leur dime-i-iui: -iiulec;|u; bilan el analyse de. résnllal-, déhiil el di;imt!iK\ nouvelle.
ui.Tier. allocclions .io .-/-•on,.-.--, oto pcui lepundic nus objectifs :
provoquer des dyst'.uiclioiuieiiieuls dans un domaine i.lj. S ou h; en .onLr.l iiinoliooi I.I: :i.o-.-
448 Vade-mecum de ! 'auditeur Système de Maniement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 449
Annexe A
Exemple de structure d'un système de management Intégré
Propriété du client
■-!.!,i,i:ii.i,.jui;-iiii,.i).n,.r.^.mmu
if: il
1 Processus «Politique e t Responsabilité de la D i r e c t ™
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452 Vade-mecum de l'auditeur System? de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 453
Annexe E
Annexe D Exemples de valeurs fondamentales
Exemple de descriptif de processus (ressources humaines)
« nnuels réalisés
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DOCUMENTS RESSOURCES
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- D é c n r e les postes e t *
ELEMENTS DE SORTIE :
Annexe F
Exemple d'outil d auto-diagnostic initia
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456 Vade-mecum de l'auditeur Système de Maniement Intégré et QSE
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458 Vade-mecum de l'auditeur Système de Maniement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 459
Annexe H
Exemple de méthode pour le déploiement d'une politique
Objectif | But/performance A^éatM, AM-™.,.
L, Cibl.U
].;l \U-tl !-■ ilmilin ,V une iléllocc ■ ,: de'ployei une poliliqu,' il;'
it Elle se déroule habituelle].
ides QSE, des
.HI réglementaires :
- l'objectif e.t une action claire .'[ con'.|.ie'hci]5]b]j :i laquelle e-t associé an but qtiJir
- chaque mover. de\iciil LU: objeelil' pour ivlm oui eu e-l rcsponsablr. 11 ic déploie
;
do-moyens fattions plus precises qui decrivem comme
■ .1
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460 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangeaient Intégré et QSE
Les référeniiels normatifs 461
M.
Annexe I
Exemple de support opérationnel QSE
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Annexe K
Exemple de fiche d'évaluation d'aptitude
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Narcyagu/ontrcriau
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464 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 465
Annexe N
Exemple de fiche réflexe
m s illlî i fciE-n^X^-,:
v a m r r a n ™ ™teinformation. ■
«_>._
M . 1 . . I , ™ , , ■«,«„« , , „ ™ , ™ » ,
III Nwivontdfclw:
i:.-.-.I.- Hqaide DU sottde toxique
mi cljnyereiisf pimr l'environnement.
In. d^sL.™
f UUU: >,„„,„
Nombre « * « » * . M b » :
U.MMITB«.I2-*.«IV/.
«>««I./J»,.,J«/R«,.*.
M.TK / Rli-^'.'in:..'u;tv:.'Manquants/...
■i RcjHs
ir********
Conditions M(ufo ;
Nord
Ouest
Sua
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lîfi Mnmproanin,*».:
R . * ™ ^ ,
«■■--.
j ......
466 Vade-mecum de l'auditeur Système de Mangement Intégré et QSE Les référentiels normatifs 467
Annexe O
Exemple de fiche d'amélioration QSE
HH
FICHE D'AMELIORATION
3 Sys
.».„.,..„.„„..
gré
3
:::::
= ..................
- -~
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DESCRIPTION DE L'ACTION
.....
n,.„..„
Af^jOR
PROPOSITION D'AMELIORATION
Mois-clés entreprise, g
issNicw y-r-]
'KE-.SSION. HROniAGL
42540 ST-JUST-LA-PENDUE
FÉVRIER 20(17
DÉPÔT LÉGAL 2007 N* 3982
[MI'klMF E \ FRANCE
^=-^^"
Vous êtes de plus en plus nombreux à mettre
en place dans votre entreprise un Système de
Management Intégré.
Savoir construire un tel système, le faire vivre
afin de le rendre pérenne et préparer l'audit,
c'est tout l'enjeu de ce vade-mecum conçu
comme un outil pratique et directement opérationnel, scindé en
trois parties.
La première partie est consacrée à l'analyse pragmatique et aux
conseils d'utilisation des trois référentiels les plus couramment
utilisés pour les domaines qualité, sécurité et environnement, à
savoir :
- la norme ISO 9001:2000 pour la qualité,
- le référentiei OHSAS 18001:1999 pour la sécurité, et
- la norme ISO 14001:2004 pour l'environnement.
Des tableaux et des outils vous facilitent ta correspondance entre
ces référentiels.
La deuxième partie, dédiée à l'audit des systèmes de manage
ment intégrés, vu aussi bien du côté des auditeurs que du côté des
audités, apporte des réponses simples, fonctionnelles et concises
aux questions que vous êtes amenés à vous poser.
La troisième partie reproduit les textes et les référentiels normatifs
utiles pour la mise en œuvre et l'audit de ces systèmes.
Responsable qualité, sécurité et/ou environnement, auditeur,
audité, consultant, voici un outil précieux qui accompagnera votre
démarche QSE quelle que soit sa nature.
ISBN 978-2-12-219111-8