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Madeche Mohamed

Ce document décrit une turbine à gaz de type MS5002C utilisée dans le champ pétrolier et gazier de Hassi R'Mel en Algérie. Il contient des détails techniques sur la conception et le fonctionnement de la turbine, y compris ses différentes sections comme le compresseur, la chambre de combustion et la turbine. Le document fournit également des informations sur les systèmes auxiliaires et de contrôle de la turbine.

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Ce document décrit une turbine à gaz de type MS5002C utilisée dans le champ pétrolier et gazier de Hassi R'Mel en Algérie. Il contient des détails techniques sur la conception et le fonctionnement de la turbine, y compris ses différentes sections comme le compresseur, la chambre de combustion et la turbine. Le document fournit également des informations sur les systèmes auxiliaires et de contrôle de la turbine.

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République algérienne démocratique et populaire

Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique


Université Mouloud Mammeri Tizi Ouzou
Faculté du génie de la construction
Département de Génie mécanique

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES


En vue de l’obtention du diplôme de MASTER PROFESSIONNEL
En Génie Mécanique
Option : Energétique, Froid, chauffage et climatisation

THEME
Etude et maintenance d’une turbine à gaz type MS5002C

Réalisé par :

MADECHE Mohamed Encadré par :


Mr : R .Bouras
Promotion 2013-2014
Remerciements

En premier lieu, je tiens à remercier mon bon Dieu qui m’a


donné la force pour accomplir ce travail.
J’adresse mes remerciements à mon promoteur consultant
« Mr. BOURAS Rachid » pour ses aides précieuses et pour
m’avoir dirigé tout au long de ce travail.
Je remercie aussi les membres de jury qui m’ont fait l’honneur
d’accepter le jugement de mon travail.

Je tiens aussi à remercier profondément tous ceux qui m’ont


aidé à bien bénéficier d’un stage au sein de la SONATRACH
DP Hassi R’mel et tous les travailleurs de la station
Boosting centre sans exception, et tous ceux qui ont
contribué de prés ou de loin au bon déroulement de mon
stage pratique.

Mohamed Madeche
DEDICACES

Je dédie ce modeste travail à mes parents en signe de


reconnaissances pour tout ce qu’ils ont consenti
comme efforts, rien que pour me voir réussir, et
voilà, l’occasion s’est présentée.
A mon frère et mes sœurs et à toute la famille sans
exception.
A tous mes amis sans exception ….. …..

Mohamed Madeche
Sommaire

page

Introduction ………………………………………….…………………………....1

Chapitre I : description du champ Hassi R’mel


1. Situation géographique et climat de HASSI R’MEL……………………...………2
2. historique et développement de hassi R’mel ………………………………….....2
2.1. Historique………………………………………………………………….....2
2.2. Développement de hassi R’mel……………………………………………....3
3. descriptions de différentes unités de hassi R’mel……………………………….....4
3.1. Centre de traitement d’huile (CTH) ……………………………………….....4
3.2. Centre de traitement de Gaz (CTG) ……………………………………….....4
3.3. Central de Stockage et Transfert des fluides(CSTF)……………………….....4
3.4. Station de Récupération des Gaz Associés (SRGA)……………………….....5
3.5. Le Centre national de dispatching gaz (CNDG)……………………………...5
3.6. Module.......................................................................................................…...5
3.7. Stations de compression ………………………………………………..…….5
3.8. Salles de contrôle ………………………………………………………....….6
3.9. Anneau d’huile……………………………………………………………......6
3.10. Centre de formation ………………………………………………………....6
3.11. Schéma de processus industriel de hassi R’mel…………………………......7
3.12 Capacité de production……………………………………………….....…....7
4. présentation des secteurs de hassi R’mel…………………………………….…......8
4.1. Secteur nord………………………………………………………….……......8
4.2. Secteur centre………………………………………………………..…….......8
4.3. Secteur sud…………………………………………………………..………...8
5. La Station Boosting……………………………………………………..…………..9
5.1 .Définition…………………………………………………………..……...…..9
5.2 .les différentes sections de Boosting……………………………………….......9
5.2.1. Section manifold…………………………………………..……...…...…9
5.2.2. Section utilité……………………………………………...…………......9
5.2.3. Section turbocompresseur …………………………………………….....10
5.2.4. Section réseau torche………………………………………………….....10
5.2.5. Section supervision ……………………………………………………...10
6. conception du système de sécurité pour la station……………………………….....11
7. Considérations pour l’environnement …………………………………...………..11

Chapitre II : généralités sur les turbines à gaz


1. Définition…………………………………………………………………………....12
2. Historique de la turbine à gaz……………………………………………………... .12
3. Classification des turbines à gaz …………………………………………………....13
3.1 Par le mode de construction ………………………………………………….....13
Sommaire

3.2 Par le mode de travail …………………………………………………..…...…14


3.2.1.Turbine à action ……………………………………………………..……14
3.2.3.Turbine à réaction …………………………………………………...……14
3.3 Par le mode de fonctionnement thermodynamique ………………………..…..14
3.3.1.Turbine à gaz à cycle fermé …………………………………………..….15
3.3.2.Turbine à gaz à cycle ouvert …………………………………………..…15
4. Principales applications ………………………………………………………….....15
4.1 Utilisation des turbines à gaz pour la propulsion ..………………………..........15
4.2 Production combinée chaleur-force…………………………………………......15
4.3 La Production d’électricité……………………………………………………...16
4.4 Le Pompage et la compression……………………………………………….....16
5. principe de fonctionnement……………………………………………………...….16
6. Avantages et inconvénients des turbines à gaz…………………………………...…17
6.1 Avantages……………………………………………………………………….17
6.2 Inconvénients……………………………………………………………………17

Chapitre III : Description de la turbine MS5002C


1 Définition……………………………………………………………………….....19
2 Principe de fonctionnement de la MS5002C...................................................…....19
3 Caractéristiques de la turbine MS5002C….............................................................20
4 Description détaillée de la turbine MS5002C……………………………………..22
4.1 Section compresseur……………………………………………………………..23
4.1.1 Rotor du compresseur…………………………………………………….....24
4.1.2 Stator du compresseur……………………………………………….………25
4.1.2.1 Corps d’admission…………………………………………………..…25
4.1.2.2 Corps d’avant du compresseur…………………………………………26
4.1.2.3 Corps de refoulement du compresseur……………………………...…26
4.2 Section combustion…………………………………………………………...….26
4.2.1 Enveloppe de combustion…………………………………………………....27
4.2.2 Chambre de combustion…………………………………………..………….28
4.2.3 Bougies d’allumage………………………………………………..…………29
4.2.4 Détecteurs de flamme ultraviolets……………………………………………30
4.2.5 Injecteurs de combustible…………………………………………………….31
4.2.6 tubes-foyers…………………………………………………………………..32
4.3 section turbine……………………………………………………………………33
4.3.1 Stator de la turbine………………………………………………………...…34
4.3.2 Directrice de premier étage……………………………………………..……35
4.3.3 Directrice de deuxième étage…………………………………………...……36
4.3.4 Ensemble diaphragme…………………………………………………..……38
4.3.5 Rotor de la turbine…………………………………………………...………38
4.3.6 Les aubes de la turbine…………………………………………...………….40
4.4 la partie auxiliaires……………………………………………………..…………40
4.4.1 Système d’admission.................................................................................…...40
Sommaire

4.4.2 Système de démarrage………………………………………………………..42


4.4.3 Système d’huile de graissage…………………………………………………42
4.4.3.1. Réservoir d'huile………………………………………………….……43
4.4.3.2. Pompes d'huile de graissage ………………………………………......43
4.4.4 Système d’alimentation par le combustible…………………………...…44
4.4.5 Système d’air de refroidissement et d’étanchéité………………………….....45
4.4.6 Dispositif d’anti pompage.......................................................................….......46
4.4.6.1. Débit entrant réglable (variable) ……………………………………….47
4.4.6.2. Vanne anti-pompage (VAP)……………………………………………47
4.4.7 Système d’échappement……………………………………………………….48
4.4.8 Engrenages……………………………………………………………..………48
4.4.9 Accouplement………………………………………………………………….48
4.4.10 socle et support de la turbine …………………………………………….…..49
4.5 Paliers………………………………………………………………………….…49
5 Systèmes de contrôle et de protection pour la turbine MS5002C…………….......51
5.1 Système de contrôle................................................................................................51
5.1.1 Système de contrôle de fuel.............................................................................51
5.1.2 Système de contrôle de la directrice du premier étage...................................52
5.1.3 Système de contrôle de la température...........................................................52
5.2 Système de protection............................................................................................52
5.2.1 Système de protection de survitesse...............................................................52
5.2.2 Système de protection de dépassement de température.................................53
5.2.3 Système de protection et de détection des vibrations....................................53
5.2.4 Système de protection et de détection de flamme..........................................53
5.2.5 système de protection contre les pulsations au démarrage et à l’arrêt...........53
6 Influences des facteurs extérieurs sur les performances de la MS5002C...............54
6.1 Influence de la température..................................................................................55
6.2 Influence de la pression atmosphérique...............................................................55
6.3 Influence de l’humidité relative...........................................................................56
7 Influence des facteurs intérieurs sur les performances de la MS5002C..................56
7.1 influence de la chute de pression dans la section turbine.....................................56
7.2 Influence de la chute de pression dans la section d’échappement........................57
7.3 Influence de type de combustible..........................................................................58
7.4 Extraction d’air à partir du compresseur axial......................................................58

Chapitre IV :étude thermodynamique de la turbine MS5002C


1. Etude du cycle thermodynamique de la turbine a gaz...............................................59

1.1 Quelques Rappels théoriques....................................................................................59


1.1.1. Enthalpie totale .................................................................................................59
1.1.2 Premier Principe de la thermodynamique .........................................................59
1.1.3. Travaux et rendements de compression ………………………………………61
1.1.4. Travaux et rendements de détente…………………………………………… 62
Sommaire

2. Cycle théorique sans pertes de charges de l’installation ……………………….…..63


2.1. Le travail de compression ………………… …………………………………....64
2.2. Le travail de détente dans la turbine ……………………………………………64
2.3. Le rendement thermique de la machine …………………………..……………..65
3. Cycle réel de la turbine à gaz ………………………………………………………..66
4. Application et calcul des paramètres de la turbine à gaz MS5002C……………….. 68
4.1. Données de constructeur………………………………………………………...68
4.2. Calculs du compresseur axial ……………………………………………………68
4.2.1. Calcul de la chaleur spécifique d’air à la température de 300.15°K………….70
4.2.2. Le travail théorique ………………………………………………………..70
4.2.3.Le travail réel ………………………………………………………………….71
4.2.4.Calcul du travail polytropique ………………………………………………...71
4.2.5.Calcul de la puissance du compresseur………………………………………..72
4.3. Calculs de la chambre de combustion …………………………………………..72
4.3.1.Composition de combustible ………………………………………………...73
4.3.2.Composition de fumées …………………………………………………….73
4.3.4. Calcul du pouvoir calorifique ……………………………………………….74
4.3.5.Le pouvoir calorifique inférieure du combustible …………………………...74
4.3.6.La masse molaire d’air……………………………………………………… 75
4.3.7.La masse d’air nécessaire pour bruler1kg de combustible …………………..75
4.3.8. Le volume massique de gaz combustible aux conditions normales ………...75
4.3.9.La quantité de chaleur libérée par la combustion du gaz naturel…………… 76
4.3.9.1.Calcul du débit de combustible ………………………………………..76
4.3.9.2.Calcul de la chaleur specifique des gaz à T3…………………………..76
4.3.9.3. Calcul de la chaleur spécifique d’air à T2 …………………………….77
4.3.10.La consommation du gaz combustible ……………………………………...77
4.4. Calculs de la turbine ……………………………………………………………...77
4.4.1. La turbine à haute pression HP ……………….…………………………….77
4.4.1.1.le travail de l turbine HP ……………………………………………..77
4.4.1.2 calculs des températures T4 et T4’ ………………………………………………………..77
4.4.2.La turbine à basse pression BP ……………………………………………...78
4.4.2.1. Le travail de la turbine BP …………………………………………..79
4.4.3. Le travail réel utile fourni à la charge ……………………………………….79
4.4.4. La puissance utile ……………………………………………………………79

Chapitre V : la maintenance de la turbine à gaz MS5002C


1 Définition de la maintenance……………………………………………………….80
2 les phénomènes précurseurs des pannes……………………………………………80
3 les formes de la maintenance……………………………………………………….81
3.1 la maintenance préventive……………………………………………………..81
3.1.1 la maintenance systématique……………………………………………..81

3.1.2 la maintenance conditionnelle …………………………………………81


Sommaire

3.1.3 la maintenance prévisionnelle………………………………………...82

3.2 la maintenance corrective……………………………………………………….82


3.2.1 la maintenance palliative………………………………………………….82
3.2.2 la maintenance curative…………………………………………………...82

4 Objectifs de maintenance…………………………………………………………83
5 les fonctions d’un service maintenance…………………………………………...84
5.1 la fonction méthode…………………………………………………….84
5.2 la fonction d’ordonnancement………………………………………….84
5.3 la fonction de la préparation……………………………………………..85
5.4 la fonction de lancement…………………………………………………85
5.5 la fonction d’exécution…………………………………………………..85
5.6 la fonction de gestion des couts………………………………………….85
6 la maintenance appliquée sur la turbine à gaz MS5002C ………………………...85
6.1 généralités………………………………………………………………..85
6.2 facteurs d’exploitation influençant l’entretien …………………………..86

6.2.1-Type de combustible……………………………………………………86
6.2.2-Fréquence des démarrages …………………………………………….86
6.2.3- Pourcentage de charge…………………………………………………87
6.2.4- milieu (environnement) ………………………………………………..87
6.2.5- Entretien ……………………………………………………………….87

6.3 les types d’inspection ………………………………………………… ..87


6.3.1- Inspection de la machine à l’arrêt ……………………………………….88
6.3.2- Inspections de la machine en marche…………………………………… 89
6.3.3- Inspection de la machine démontée ……………………………………...89
6.3.3.1. Inspection du système de combustion…………………………….. 90
6.3.3.1.1.La procédure de démontage ………………………………..90
6.3.3.1.2.Procédure de remontage ……………………………………...91
6.3.3.2. Inspections “de la veine des gaz chauds ………………………………92
6.3.3.2.1.La procédure de démontage …………………………………...93
6.3.3.2.2La procédure de remontage …………………………………….94
6.3.3.3. Révision générale ……………………………………………………..95
6.3.3.3.1.La procédure de démontage ……………………………………96
6.3.3.3.2.La procédure de remontage ……………………………………98
6.3.3.4. Inspection spéciale (avec boroscope) …………………………………99
6.3.3.4.1. Programme d'inspection par boroscope ……………………….99
7. Analyses des couts de maintenance de la turbines a gaz MS5002C par la méthode
ABC …………………………………………………………………………………….100
7.1 .Les couts de la maintenance selon l’historique de service turbomachines…… 101
7.1.1.la révision CI du décembre 2012 …………………………………………101
7.1.2.la révision CI de mars 2013 ……………………………………………...102
Sommaire

7 .1.3.la révision MI de février 2012 …………………………………………..102


7.1.4. La révision MI d’avril 2013 ……………………………………………..103
7.2. Application de l’analyse ABC pour la turbine a gaz MS5002C ……………...103
7.2.1 L’inspection des chambres de combustions (CI) de décembre 2012 ……103
7.2.1.1. La courbe ABC pour la CI 2012 …………………………………105
7.2.1.2. Interprétation des résultats de la courbe pour la CI 2012…………105
7.2.2. L’inspection des chambres de combustions (CI) de Mars 2013………… 106
7.2.2.1. La courbe ABC pour la CI 2013 …………………………………107
7.2.2.2. Interprétation des résultats de la courbe pour la CI 2013……….107
7.2.3. Conclusion ………………………………………………………………...108
7.2.4. La révision générale de février 2012 ……………………………………...108
7.2.4.1.La courbe ABC pour la MI 2012 ………………………………….109
7.2.4.2. Interprétations des résultats de la courbe ABC pour la MI 2012....110
7.2.5. La révision générale d’Avril 2013………………………………………… 111
7.2.5.1. La courbe ABC pour la MI 2013 ………………………………...111
7.2.5.2. Interprétations des résultats de la courbe ABC pour MI 2013……112
7.2.6. Conclusion …………………………………………………………………113
Liste des figures

N° Titre Page

Fig.1 carte géographique de Hassi R’mel 2


Fig.2 principales destinations du gaz de Hassi R’mel 3
Fig.3 schema du processus industriel à Hassi R’mel 7
Fig.4 Turbines à gaz à un arbre et à deux arbres 14
Fig.5 Les variations de pression et de température dans les 17
différentes sections de la turbine
Fig.6 Schéma de la turbine à gaz MS 5002c 20
Fig.7 vue en section d’une turbine à gaz 23
Fig.8 compresseur axial à 16 étages 24
Fig.9 Rotor du compresseur 25
Fig.10 Ensemble enveloppe de combustion 27
Fig.11 Chemise de la chambre de combustion 28
Fig.12 Chemise de la chambre de combustion 29
Fig.13 Bougie d’allumage 30
Fig.14 Détecteur de flamme ultraviolet 31
Fig.15 Injecteur de combustible 32
Fig.16 Débit d'air et gaz à travers la section de combustion 33
Fig.17 Disposition enveloppe turbine 35
Fig.18 Section verticale - directrice 1er étage 36
Fig.19 directrice 1er étage 36
Fig.20 Ensemble directrice 2ème étage 37
Fig.21 Ensemble directrice 2ème étage 38
Fig.22 Vue du rotor de la turbine basse pression 39
Fig.23 Les aubes de la turbine 40
Fig.24 Système typique d'admission 41
Fig.25 Pompe hydraulique 43
Fig.26 Système d'alimentation avec le combustible 45
Liste des figures

Fig.27 Schéma de refroidissement de la turbine à gaz 46


Fig.28 Ligne de pompage et limite de protection de pompage 47
Fig.29 Principaux éléments du système 48
Fig.30 Les quatre paliers de la turbine 50
Fig.31 Disposition châssis d’échappement et palier 51
Fig.32 Influence de la température ambiante sur les performances de 55
la turbine
Fig.33 Courbe de correction de pression 55
Fig.34 Effet de l'humidité relative 56
Fig.35 L’influence des pourcentages d’extraction de l’air sur la 58
puissance débitée et la consommation spécifique
Fig.36 Diagramme (T,S) du cycle idéal d’une TAG à deux arbres 63
Fig.37 schéma de différents points de passage d’air dans une turbine 64
bi-arbre
Fig.38 diagramme(T,S) du cycle réel de la turbine à gaz bi-arbres 66
Fig.39 Photo de l’écran de contrôle MARK V 69
Fig.40 Types de maintenance D'après la norme AFNOR: X60-010 83
Fig.41 Emplacement des orifices d'introduction du boroscope 100
Fig.42 courbe ABC pour la CI 2012 105
Fig.43 courbe ABC pour la CI 2013 107
Fig.44 courbe ABC pour la MI 2012 110
Fig.45 courbe ABC pour la MI 2013 112
Liste des tableaux

N° Titre Page
Tableau 1 effet des chutes de pression 57
Tableau 2 la composition du combustible et de fumées après les 73
analyses chromatographiques du gaz relevés de la
station Boosting en 2009

Tableau 3 relevé de la composition de la fumée pour100 Kmoles de 73


gaz de combustible
Tableau 4 Le pouvoir calorifique inférieure de chaque composant 74
du combustible
Tableau 5 paramètres qui doivent être enregistrés périodiquement 89
Tableau 6 types d’inspection en fonction d’heures de marche 89
Tableau 7 Inspections typiques de combustion 91
Tableau 8 Inspections typiques de la veine des gaz chauds 94
Tableau 9 Inspections typiques de révision générale. 97
Tableau 10 les couts de la maintenance pour la CI 2012(données 101
SBC)
Tableau 11 les couts de la maintenance pour la CI 2013(données 102
SBC)
Tableau 12 les couts de la maintenance pour la MI 2012(données 102
SBC)
Tableau 13 les couts de la maintenance pour la MI 2013(données 103
SBC)
Tableau 14 l’analyse ABC pour la CI 2012 104
Tableau 15 l’analyse ABC pour la CI 2013 106
Tableau 16 l’analyse ABC pour la MI 2012 109
Tableau 17 l’analyse ABC pour la MI 2013 111
Liste des tableaux
Nomenclature
Symbole Unité Signification
Cp j/(kg.k) Capacité thermique massique à pression
constante
G kg/s Débit massique
h j/kg Enthalpie massique
H j/kg Enthalpie massique totale
k nombre Exposant polytropique
N rpm Nombre de tour par minute
p bar, pa Pression statique
P bar, pa Pression d’arrêt ou totale
PCI kj/kg, kcal/kg Pouvoir calorifique inférieur du combustible
Q j/kg Energie calorifique échangée par unité de
masse
r j/kg.k Constante des gaz parfaits
t k Température statique
T k Température statique ou d’arrêt
U m/s Vitesse d’entraînement
V m/s Vitesse absolue du fluide
W j/kg Travail massique du fluide
P W Puissance
 nombre Exposant isentropique
 nombre Rendement

 kg/m3 Masse volumique

 nombre Coefficient d’excès d’air

 nombre Taux de compression

Z m Altitude
Xi % Pourcentage molaire des constituants du gaz

M kg /mol Masse molaire


Nomenclature

Indices alphabétiques inférieurs Signification

a Arbre, air
c Compresseur
C Combustible
c, b Carburant brûlé
ce, cs Entrée, sortie du fluide chaud
fe, fs Entrée, sortie du fluide froid
g Gaz
i Interne (au système thermodynamique)
is Isentropique
m Mécanique
P Polytropique
t Détente
th Théorique
TBP Turbine basse pression
THP Turbine haute pression
Introduction

De nos jours, l’énergie occupe une place prépondérante dans le monde, Le pétrole et le
gaz naturel, par exemple, sont considérés actuellement comme une importante source
d’énergie, qui contribue à la satisfaction des besoins énergétiques mondiaux.

Dans notre pays, l’industrie du pétrole utilise essentiellement les turbines à gaz pour
produire l’énergie électrique dans les centrales, ainsi elles sont utilisées dans le domaine de
transport et de la réinjection du gaz, ce qui donne à la turbine à gaz une importance dans
l’économie nationale.

La grande puissance, le bon fonctionnement ainsi que les hautes performances des turbines à
gaz font d’elles un des moyens les plus sollicités pour l’entraînement des charges
mécaniques, Les turbines à gaz utilisées aux centres industriels sont des turbines à gaz MS
5002c qui possèdent deux arbres indépendants mécaniquement, fabriquées par NUOVO
PIGNONE.

Elles représentent une utilité première, leurs arrêts ou leurs défaillances provoquent une
coupure totale de la production, ce qui nous mène à falloir empêcher ces coupures, et pour
cela une politique et un programme de maintenance sont essentiels.

A la lumière de ce qui est déjà dit, nous avons réalisé ce mémoire sur l’étude de la turbine à
gaz MS 5002 c en insistant sur l’exploitation et la maintenance de la machine en vue
d’obtenir un fonctionnement stable.

Pour ce faire, nous avons procédé comme suit : après une introduction générale, dans le
premier chapitre nous avons fait une description du site ou le stage a été effectué, puis dans
le deuxième chapitre nous avons donné des généralités sur les turbines à gaz, dans le
troisième chapitre nous avons fait une description détaillée de la turbine MS5002C ,dans le
quatrième chapitre nous avons calculé les paramètres thermodynamiques de la turbine a gaz
MS5002C, dans le cinquième chapitre nous avons procédé à la maintenance de la turbine a
gaz MS5002c et nous avons fait une analyse des couts de maintenance de cette dernière par
la méthode ABC, et enfin une conclusion générale.

1
Chapitre I

Description de champs Hassi R’mel


Chapitre I Description de champs Hassi R’mel

1. Situation géographique et climat de Hassi R’mel [1]


Hassi R’mel, porte du désert, daïra de la wilaya de Laghouat, est située à une distance de
120 Km de cette dernière et de 550 Km de la capital Alger. Elle est à une altitude de 750 m
environ.
Le paysage est un vaste plateau rocailleux. Le climat est caractérisé par une pluviométrie
faible (200 mm par an) et une humidité moyenne de 20 % en été et de 34 % en hiver, les
températures varies entre –10 et +50 °C. La région est dominée par des vents violents,
accompagnes souvent de tempêtes de sable.

Fig .1 : carte géographique de Hassi R’mel

2. Historique et développement de Hassi R’mel

2.1. Historique
Le gisement de Hassi R’mel a été découvert en 1951, le premier puits, HR1, a été foré en
1952 à quelques kilomètres de Bérurienne. Ce puits a mis en évidence la présence de gaz
naturel riche en condensât et en GPL.
- Entre 1957 et 1960 sept autres puits ont été forés (HR2, HR3, HR4, HR5, HR6, HR7, HR8)

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM

2
Chapitre I Description de champs Hassi R’mel

- Le gisement de Hassi R’mel est classé 4eme au monde et 1er en Algérie, il est d’une superficie
de 3500 km2. Il s’étend sur 70 Km du nord au sud et de 50 Km d’est en ouest, avec une
énorme réserve de gaz estimée de 2415 billions m3. Ce gaz se trouve entre 2110 et 2280 m de
profondeur.

Fig. 2 : principales destinations du gaz de Hassi R’mel

2.1. Développement de Hassi R’mel


Le développement de Hassi R’mel a été accompli en plusieurs phases qui répondent au
développement technologique du marché du gaz naturel :
1961 : Réalisation de 2 unités de traitement du gaz avec une capacité de 1,3 milliards m3 /an.
1969 : Réalisation de 4 unités supplémentaires pour augmenter la capacité à 4 milliards m3/an.
1972- 1974 : Réalisation de 6 unités supplémentaires pour arriver à une capacité de 14
milliards m3/ an.
1975- 1980 : Réussir et rendre effectif le plan de développement qui a visé les objectifs
suivants:
-Augmenter la capacité de traitement du gaz de 14 à 94 milliards m3/an.

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM

3
Chapitre I Description de champs Hassi R’mel

-Maximiser le GPL et récupération du condensât par cyclisme partiel du gaz sec.


1985 : L’unité de la récupération de gaz d’évasement et production du GPL des modules 0 ,1
1981- 1993 : Réalisation du centre de traitement d’huile.
1987- 2000 : Le début en haut des centres de traitement d’huile.
1999 : Unité de récupération du gaz de l’associes.
2000 : Démarrage du projet Boosting.
2005: Mise en service du Boosting.
2007: démarrage phase 2 du Boosting.

3. Description des différentes unités à Hassi R’mel


Sur le champ de Hassi R’mel, on trouve les unités suivantes :

3.1. Centre de traitement d’huile (CTH)


C’est une usine constituée d’un ensemble d’équipements permettant de séparer tous les
constituants indésirables du pétrole brut avant son expédition vers le réseau de transport
(dispatching)

3.2. Centre de traitement de Gaz (CTG)


Ce centre est constitué d’un ensemble d’équipements permettant la séparation et la
production du gaz naturel déshydraté et d’un mélange d’hydrocarbures liquides constitué de
condensât et de GPL.

3.3. Central de Stockage et Transfert des fluides(CSTF)


Il est constitué de trois bacs de 35000 m3 et quatre bacs de 45000 m3 pour le stockage de
condensât, 12 sphères de 7000 m3 pour le stockage de GPL, d’un système de jaugeage des
bacs, d’un système de comptage des quantités de condensât et de GPL expédiés pour la
commercialisation et d’un ensemble de pompes pour expédier les produits.

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4
Chapitre I Description de champs Hassi R’mel

3.4. Station de Récupération des Gaz Associés (SRGA)


Cette station a été conçue pour récupérer les gaz associés provenant des CTH suit au
traitement et à la stabilisation du pétrole brut, elle est constituée essentiellement de
turbocompresseurs permettant d’élever la pression des gaz associés et de les expédier vers le
module 4 pour y être traités avec le gaz brut.

3.5. Le Centre national de dispatching gaz (CNDG)


Son rôle est la collecte de toutes les quantités de gaz produites au niveau de Hassi R'Mel et
du gaz provenant de l'Extrême Sud via les gazoducs GR1 et GR2.
Les quantités sont ensuite distribuées vers les centres de consommation comme les centres
GNL, Sone gaz, et à l'étranger : l'Italie via la Tunisie (GO1 et G02) et l'Espagne via le Maroc
(GME). Avant son expédition sur chaque ouvrage, le gaz collecte est filtre puis comptabilise

3.6. Module

C’est le diminutif de «module processing plant » (MPP) qui désigne une unité de
traitement de gaz. Cinq modules sont implantes sur le champ de Hassi R'Mel. Quatre ont une
capacité unitaire de 20 milliards de m3 / an et datent des années 1979/80.
Le cinquième Module, Le Module 0 a une capacité de 14 milliards / an, II est le plus ancien.
Un sixième module dessert le petit gisement de Djebel Bissa. Constituée d’un ensemble
d’équipements conçus et réalisés pour permettre un traitement spécifique du gaz brut, pour
produire du gaz naturel, du condensât et du GPL, conformément à un procédé approprié et
répondant aux spécifications commerciales.

3.7. Stations de compression

Le rôle de ces stations c’est de réinjecter le gaz sec au niveau du gisement, pour le maintien
de la pression, afin de récupérer le maximum de liquides (GPL et Condensât).
Les stations de compression nord et sud ont pour objet de réguler la pression de gaz au niveau
national et pour le marché international.

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5
Chapitre I Description de champs Hassi R’mel

Chaque station contient 18 turbocompresseurs, chaque paire de turbocompresseurs forme une


ligne de compression.
La compression s’effectue en deux étages BP et HP avec un refroidissement intermédiaire
assuré par des aéroréfrigérants.

3.8. Salles de contrôle


C'est à partir de la salle de contrôle que sont données toutes les instructions aux opérateurs
sur site, en se basant sur les indications des instruments et des diagrammes d'enregistrement.
Les salles de contrôles, auparavant gérées par un système conventionnel (analogique)
fonctionnent actuellement en système numérique (DCS)
3.9. Anneau d’huile
L’anneau d’huile a été mis en évidence sur le flanc Est du champ en mars 1979 et son
développement final a été concrétisé par :
Forage de 60 puits pour la production d’Huile.
Construction de 5 centres de traitement d’Huile (CTH1, CTH2, CTH3, CTH4 et CTHSUD).

3.10.Centre de formation
La formation à Hassi R'mel a commencé en 1976, suite au développement du pôle de
Hassi R'mel. A l'origine, c'était un petit centre de formation de 250 places.Le développement
du champ de gaz de Hassi R'mel, les demandes croissantes en formation de la part des
structures et le souci permanent de s'adapter aux technologies nouvelles ont favorisé la
décision de construction d'un nouveau centre de formation, qui a ouvert ses portes en 1998

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6
Chapitre I Description de champs Hassi R’mel

3.11. Schéma du processus industriel à Hassi R’mel

Puits
producteurs PC91

SBN Module 3
nord Vers utilisateurs
PC92

Module 4
CSTF
PC 1
SBC Module 1
PC 2

PC91

PC92
Module 0 Dispatching

Puits
producteurs PC91 SBS Module 2 Vers
CNDG
sud Utilisateurs
PC92

PR01
Puits de
réinjection SCN
CTH SRGA nord
PR02
Légende :
PR29
Gaz brut
H2O Puits de PC01

réinjection
PC91
SCS GPL
Eau usée sud
Condensât
PC91
Gaz humide

Gaz sec

fig .3 :schema du processus industriel à Hassi R’mel

3.12. Capacité de production


Le développement final du champ a permis d’atteindre les capacités de production suivantes :
100 milliards de mètre cubes de gaz par an.
12 million de tonnes de condensat par an.
3 ,5 Million de tonnes de GPL par an.
700 milles de tonnes de pétrole brut par an.

4. Présentation des secteurs de Hassi R’mel

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7
Chapitre I Description de champs Hassi R’mel

Le champ de Hassi R’mel comprend trois secteurs :

4.1. Secteur Nord : qui comprend


- Le module 3.
- Une station de compression.

4.2. Secteur centre : qui comprend


- 3 modules 0, 1 ET 4.
- CSTF (Centre Stock age and Transfers Facility).
- CTH (Centre de Traitement d’Huile).
- L’unité de phase B.
- SBC

4.3. Secteur sud : qui comprend


- Le module 2.
- Une station de compression.
- Djebel Bissa.
- HR sud.
Les quatre unités 1, 2, 3 et 4 de traitement du gaz ont une capacité de 80 millions m3/ jour
chacune. Cependant le module 0 a une capacité de 30 millions m3/ jour et Djebel Bissa de 6
millions m3/ jour.
Les deux centres de compression Nord et sud sont conçus pour la réinjections du gaz sec dans
des puits injecteurs pour faire entraîner les lourds (la richesse) et réinjections du gaz de vente,
gaz pour les GNL en cas de problème ou révision des unités.
Un autre poste de compression qui est appelé Boosting est actuellement en service, il est
conçu pour augmenter la pression d’entrée du gaz des modules de traitement du gaz afin
d’assurer l’exploitation continue du champ du gaz.

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8
Chapitre I Description de champs Hassi R’mel

5. La Station SBC (Boosting)


5.1. Définition

C’est une unité de refoulement de gaz. Elle fait augmenter la pression et garde le débit du
gisement d’alimentation des modules (0,1 et 4).
Boosting vient d’un mot anglais (booster) qui signifie amplifier en langue française. Alors
Boosting est associé comme amplificateur (amplification).
Pourquoi la création de l’unité boosting.
Avant la création de l’unité, les modules (0, 1 et 4) sont alimentés par des puits indépendants
avec une pression de gisement des modules qui est supérieure à 100 kg/cm2. L’usage abusif
des puits, la pression diminue alors qu’elle a atteint la contrainte minimale, qui est devenue un
problème pour la production.Et pour cela, après des études, ils ont suggéré deux solutions :
-la première est de diminuer la production.
-la seconde est de créer une station de refoulement.
La production joue un grand rôle sur les finances, alors pas question d’opter pour la première
solution. Donc la création de l’unité est prioritaire afin de maintenir la production.
Le débit d’alimentation des modules est de 150 millions m 3/jour :

 module 0 : 30millions m3/jour.


 module 1 : 60 millions m3/jour.
 module 4 : 60 millions m3/jour.

5.2. Différentes sections du boosting

5.2.1. Section manifold

Elle s’occupe de faire la collecte des gisements des puits (l’unité boosting est ressourcée
par 92puits).

5.2.2. Section utilité


Elle regroupe les besoins de la station tel que :
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9
Chapitre I Description de champs Hassi R’mel

 Aire de service (vanne, vérin…).


 Aire d’entretien (nettoyage).
 Azote (gaz inerte).
 Huile (alimente le turbo compresseur).
 Eau (nettoyage).
 Buffer gaz (compresseur à piston double effets) : il contribue au sèchement du gaz
à l’aide d’un gaz pure (GPL).

5.2.3. Section turbo compresseur


C’est un ensemble de dispositif qui fait augmenter la pression, composé de quatre parties
essentielles :
Première partie : comprend :
-moteur de démarrage.
-La turbine HP.
-Un embrayage.
Deuxième partie : comprend :
-La chambre de combustion.
- Les NOZZL.
-Un réducteur.
- La turbine LP.
Troisième partie: compresseur à gaz.

Quatrième partie: réservoir des huiles.

5.2.4. Section réseau torche


C’est une section qui collecte toutes les sorties de sécurité dans un ballon qui à son tour
séparera le condensat et l’eau du gaz. Le condensat est renvoyé aux modules, l’eau sera traitée
avant d’être relâché dans la nature, les huiles et le condensat soutirés dans le traitement des
eaux sont envoyés dans les bourbons pour être brûlé et le gaz sera orienté dans les torches afin
d’être brulé.

5.2.5. Section Supervision

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10
Chapitre I Description de champs Hassi R’mel

Tous les systèmes de contrôle disponibles à SHDP HRM sont numériques. Parmi ces
systèmes, on trouve :
1- DCS : pour le contrôle des procédés.

2-Mark6 et Mark5 : pour la commande et contrôle des turbines.

6. Conception du système de sécurité de la station


Les systèmes de sécurité dans la station boosting sont identiques à ceux des installations
existantes (modules) et conformes aux réglementations Algériennes et à la
norme/spécification de la SONATRACH ou autres codes et normes internationales.

Système d’arrêt d’urgence : le système d’arrêt d’urgence (ESD) consiste à protéger les
installations, la pression dans l’unité est détendue mais en cas d’ESD le gaz de la station est
envoyé au réseau de torches.

L’ESD est commandé par le système DCS/PLC avec USP qui a une autonomie de 1heure sans
alimentation électrique extérieure

• Système d’alarme au gaz et d’incendie


• Système de lutte contre l’incendie
• Système d’eau incendie
• Système d’extinction au CO2
• Système d’extinction a poudre
• Système de distribution de poudre

7. Considérations pour l’environnement


Les considérations pour l’environnement ont été présentés et approuvés par les autorités
Algériennes, qui ont confirmé que les stations de Boosting ne posent pas de risque particulier
pour l’environnement dans la région de Hassi R’mel.

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11
Chapitre I Description de champs Hassi R’mel

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12
Chapitre II

Généralités sur les turbines à gaz


Chapitre II Généralités sur les turbines à gaz

1. Définition
La turbine à gaz est un moteur à combustion interne de tous les points de vue. Elle peut
être considérée comme un système autosuffisant. En effet, elle prend et comprime l'air
atmosphérique dans son propre compresseur, augmente la puissance énergétique de l'air dans
sa chambre de combustion et convertie cette puissance en énergie mécanique utile pendant les
processus de détente qui a lieu dans la section turbine. L'énergie mécanique qui en résulte est
transmise par l'intermédiaire d'un accouplement à une machine réceptrice, qui produit la
puissance utile pour le processus industriel.
Sous sa forme la plus simple, une turbine à gaz comprend un compresseur axial qui aspire
l'air à la pression atmosphérique; une chambre de combustion, où l'air comprimé est réchauffé
à pression constante par la combustion d'une certaine quantité de combustible (gaz naturel,
gasoil ou kérosène) et enfin une turbine de détente des gaz jusqu’ à la pression atmosphérique.

2. Historique de la turbine à gaz:[2]


Dans l’histoire de la turbine à gaz, on peut distinguer trois périodes :
La première, celle des précurseurs, est très ancienne puisqu’il est classique de la faire
remonter à Héron d’Alexandrie avec son Éolipile, simple sujet de curiosité ou d’amusement.
Viennent ensuite les premiers dépôts de brevets. Pour les turbomoteurs, en 1791, l’Anglais
John Barber brevetait un appareil hybride puisque cette turbine à gaz comportait encore un
compresseur alternatif. Pour les turboréacteurs, c’est le Français Lorin qui, en 1911, en fait
breveter le principe.
La deuxième, celle des premières réalisations, commence à la fin du XIX e siècle et peut être
considérée comme achevée en 1951. Entre 1872 et 1900 environ, les premiers turbomoteurs
sont effectivement construits mais ne peuvent atteindre leur autonomie par suite de
l’insuffisance des rendements de compression et de détente. Par contre, entre 1901 et 1906,
les recherches des Français Armengaud et Le Male aboutissent au premier turbomoteur
autonome avec un rendement global à 3 %. Entre 1935 et 1945, de nombreuses réalisations
apparaissent, notamment dans le domaine aéronautique où les turbines à gaz bénéficient des
actives recherches menées au cours de la dernière guerre mondiale.
Le premier vol d’un avion équipé d’un turboréacteur a lieu en Allemagne, fin août 1939
(moteur HE S 3 monté sur avion Heinkel 178 V1), précédant, en mai 1941, une réalisation
voisine en Grande-Bretagne (moteur de Whittle W 1X monté sur avion Gloster E.28). Enfin,
1951 voit deux premières mondiales avec des turbines à gaz de la firme française Turboméca.

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12
Chapitre II Généralités sur les turbines à gaz

Le 18 avril, c’est l’hélicoptère SO 1120 Arriel 3 qui effectue un premier vol propulsé par un
turbomoteur, l’ARTOUSTE. Le 6 novembre, c’est le premier vol d’un turboréacteur à double
flux, l’ASPIN, monté sur le Fouga Gémeaux IV.
La troisième, la période industrielle, commence en 1939.C’est, en effet, au cours des
cinquante dernières années que ces machines se sont développées de façon tout à fait
spectaculaire.
On peut citer M. Sedille qui, dès 1948, pressentit avec raison cette évolution : «Il est hors de
doute que, dans les années à venir, un effort considérable permettra de multiplier dans toutes
les branches d’utilisation les installations turbo motrices à gaz ».
Actuellement, la turbine à gaz fait partie de notre environnement courant : l’aviation
commerciale et militaire utilise quasi exclusivement des machines de ce type pour propulser
ses aéronefs. Pour les applications industrielles, la turbine à gaz est maintenant le concurrent
direct des moteurs diesels, et cette évolution est loin d’être terminée.

3. Classification des turbines à gaz [2]


3.1. Par le mode de construction
L'objectif pour lequel, on utilise la turbine à gaz définit le type qu'on doit choisir. Dans
l'industrie, on trouve les turbines à un seul arbre, dites aussi mono-arbre. Elles sont
généralement utilisées dans le cas où on cherche un fonctionnement avec une charge
constante (pour entraîner les générateurs d'électricité). Un deuxième type, englobe les turbines
à deux arbres (bi-arbres); elles ont l'avantage d'entraîner des appareils à charges variables
(pompes, compresseur,…). Elles se composent de deux parties, la première assure l'autonomie
de la turbine (GG), la deuxième est liée à la charge. Un troisième type peut être aussi cité, ce
sont les turbines dites dérivées de l'aéronautique; Elles ont une conception spéciale suivant le
domaine dans lequel elles sont utilisées. Dans ce troisième type, la partie qui assure
l'autonomie de la turbine existe toujours, et l'énergie encore emmagasinée dans les gaz
d'échappement est utilisée pour créer la poussée, en transformant cette énergie (thermique et
de pression) en une énergie cinétique de jet dans une tuyère.

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13
Chapitre II Généralités sur les turbines à gaz

Turbine à un arbre Turbine à deux arbres

Fig.4 : Turbines à gaz à un arbre et à deux arbres [2]

3.2. Par le mode de travail

On distingue deux types de turbine :


3.2.1. Turbine à action
Où l’énergie thermique est transformée complètement en énergie cinétique dans la directrice.
L’évolution des gaz dans la roue se fait sans variation de pression statique P1>P2=P3.
3.2.3. Turbine à réaction
Une partie de l’énergie thermique est transformée dans la roue en énergie cinétique et
mécanique. L’évolution des gaz dans la roue se fait avec variation de la pression statique
P1>P2>P3. Le taux de réaction ε caractérisera le % d’énergie thermique totale.

3.3. Par le mode de fonctionnement thermodynamique


Il existe deux cycles thermodynamiques :

3.3.1. Turbine à gaz à cycle fermé : dans laquelle le même fluide est repris après
chaque cycle.

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14
Chapitre II Généralités sur les turbines à gaz

3.3.2. Turbine à gaz à cycle ouvert : c’est une turbine dont l’aspiration et
l’échappement s’effectuent directement dans l’atmosphère. Ce type de turbine qui est le plus
répandu se divise en deux classes :
 Turbine à cycle simple : c’est une turbine utilisant un seul fluide pour la
production d’énergie mécanique, après la détente les gaz possédant encore un potentiel
énergétique sont perdus dans l’atmosphère à travers l’échappement.
 Turbine à cycle régénéré : c’est une turbine dont le cycle thermodynamique
fait intervenir plusieurs fluides moteurs dans le but d’augmenter le rendement de
l’installation.
De nos jours la turbine à gaz connaît une large utilisation et dans différents domaines et en
particulier dans le domaine des hydrocarbures à cause de leur grande gamme de puissance et
leurs propres avantages.

4 .Principales applications
Chaque cas d’application d’une turbine à gaz comprend un nombre important de
paramètres de définitions spécifiques : type de combustible, durée de fonctionnement par an,
températures extérieures extrêmes, montage, nuisances, etc. Il en résulte qu’une installation de
turbine à gaz doit être personnalisée afin de répondre aux conditions d’exploitation
envisagées.
Étudions tout d’abord les utilisations principales avant de passer en revue, au paragraphe
suivant, les critères servant de base de réflexion pour choisir le dimensionnement d’une
installation.

4.1. Utilisation des turbines à gaz pour la propulsion


L’utilisation de la turbine à gaz dans l’aviation (avions, hélicoptères) est bien connue.
Dans le domaine des transports civils et militaires, les turbines à gaz sont également utilisées
pour la propulsion, car elles permettent d’obtenir de grandes puissances avec des poids et
dimensions faibles par rapport à ceux des moteurs diesels.

4.2. Production combinée chaleur-force


Ce type d’application permet d’économiser les dépenses d’énergies. Le couple de force
peut servir à l’entraînement d’une machine réceptrice et la chaleur peut servir pour le
chauffage, séchage, production de vapeur pour un process industriel. Le principe de cette
application peut être, encore, poussé plus loin pour obtenir des installations industrielles dites

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15
Chapitre II Généralités sur les turbines à gaz

à énergie totale où la turbine à gaz peut fournir simultanément trois formes d’énergie :
électrique (alternateur), pneumatique (par prélèvement d’air sur le compresseur), calorifique
(récupérateur de chaleur des gaz d’échappement). Le rendement de telles installations est ainsi
fortement revalorisé et peut atteindre 50 à 60%.

4.3. Production d’électricité


Cette application est extrêmement courante : l’arbre de la turbine entraîne un réducteur
dont l’arbre à petite vitesse entraîne un alternateur . Le système mécanique est simple et peut
être comparé à un groupe turboalternateur à vapeur. Produire uniquement de l’électricité avec
une turbine à gaz n’est intéressant que pour des conditions d’exploitation imposant ce
système.

4.4. Pompage et compression


Dans tous les types d’applications étudiés, il est tout à fait possible de remplacer
l’alternateur entraîné par une pompe, par un compresseur ou une soufflante.

5 .Principe de fonctionnement de la turbine à gaz

Une turbine à gaz fonctionne de la façon suivante :


- elle extrait de l’air du milieu environnant.
- elle le comprime à une pression plus élevée.
-elle augmente le niveau d’énergie de l’air comprimé en ajoutant et en brulant le combustible
dans une chambre de combustion.
- elle achemine de l’air à pression et à température élevées vers la section de la turbine, qui
convertit l’énergie thermique en énergie mécanique pour faire tourner l’arbre ; ceci sert, d’un
coté, à fournir l’énergie utile à la machine conduite, couplée avec la machine au moyen d’un
accouplement et, de l’autre coté à fournir l’énergie nécessaire pour la compression de l’air,
qui à lieu dans un compresseur relié directement à la section turbine.
- elle décharge à l’atmosphère les gaz à basse pression et température résultant de la
transformation mentionnée ci-dessus.
- La fig.7 montre les variations de pression et de température dans les différentes sections de
la machine correspondant aux phases de fonctionnement mentionnées ci-dessus.

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16
Chapitre II Généralités sur les turbines à gaz

Fig. 5 : Les variations de pression et de température dans


les différentes sections de la turbine [2]

6. Avantages et inconvénients des turbines à gaz

6.1. Avantages

-Une puissance élevée dans un espace restreint dans le quel un groupe diesel de même
Puissance ne pourrait pas être logé.
-A l'exception de démarrage et arrêt, la puissance est produite d'une façon continue.
-Démarrage facile même à grand froid.
-Diversité de combustible pour le fonctionnement.
-Possibilité de fonctionnement à faible charge.

6.2. Inconvénients

 Au-dessous d'environ 3000KW, prix d'installation supérieur de celui d'un groupe diesel.

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17
Chapitre II Généralités sur les turbines à gaz

-Temps de lancement beaucoup plus long que celui d’un groupe diesel ; à titre indicatif : 30 à
120 s pour une turbine, 8 à 20 s pour un groupe diesel.
- Rendement inférieur à celui d’un moteur diesel (cycle simple). À titre indicatif : 28 à 33 %
pour une turbine de 3000 KW, 32 à 38 % pour un groupe diesel.

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18
Chapitre III

Description de la turbine MS5002C


Chapitre III Description de la turbine MS5002C

1. Définition

La turbine à gaz à deux arbres à entraînement mécanique modèle série 5002 c est une
machine utilisée pour entraîner un compresseur centrifuge de charge. L’extrémité avant du
socle de la turbine à gaz comprend une chambre d’admission de l’air et le conduit contenant
le silencieux à l’entrée qui affaiblit le bruit haute fréquence et un séparateur air inertiel
éliminant les matières étrangères avant l’admission de l’air dans la turbine.

2. Principe de fonctionnement de la turbine à gaz MS5OO2 c [3]

Le Rotor de la turbine haute pression/compresseur atteint d’abord 20% de la vitesse grâce


au dispositif de lancement. L’air aspiré de l’atmosphère dans le compresseur est envoyé à
l’aide de tuyaux aux chambres de combustion ou le combustible est débité sous pression. Une
étincelle haute tension allume le mélange combustible-air. (Après l’allumage la combustion
continuera dans la chambre). Les gaz chauds font monter la vitesse du rotor turbine haute
pression/compresseur. A son tour elle fait augmenter la pression de refoulement du
compresseur. Quand la pression commence à monter, le rotor de la turbine basse pression
commencera à tourner et les deux rotors de la turbine accéléreront jusqu’à la vitesse de
service. Les produits de la combustion (gaz haute pression et la température) se détendent
d’abord à travers la turbine haute pression et en suite à travers la turbine basse pression et sont
déchargés à l’atmosphère. En passant à travers la turbine haute pression et les aubes de la
turbine, ces gaz de détenteur et font tourner la turbine aussi bien que le compresseur soumette
les auxiliaires entrainés à un couple de sorti. Les gaz font tourner aussi la turbine à basse
pression qui entraîne la charge avant d’être évacués.
L’emploi de deux roues de turbine séparées permet aux deux arbres de tourner à des vitesses
différentes pour rependre aux exigences de charge variable du compresseur centrifuge tout en
permettant au générateur de gaz haute pression de fonctionner à la vitesse nominale du
compresseur axial. Quant on le regarde du coté admission, le rotor tourne en sens inverse des
aiguilles d’une montre.

Sonatrach/SBC/HR 19 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Coté
échappement
CC
Coté
admission
CA TBP Coté
THP charge

Fig.8 : Schéma de la turbine à gaz MS 5002c [3]

3. Caractéristiques de la turbine à gaz MS 5002C

Marque ……………… Générale électrique


Série du model …............ MS 5002 c
Application de la turbine à gaz… Entraînement mécanique
Cycle ..............................................Simple
Type de fonctionnement ………… Continu
Vitesse de l’arbre HP…………… 5100 tr/min
Vitesse de l’arbre BP…………… 4900 tr/min
Commande………………....….......MARK V
Température à l’échappement.......... 505°C
Système de démarrage.…..……… Turbine à détente
Protection (types de base) contre la Survitesse, température excessive, vibration et détection
de flamme
Rendement thermique ………... ≈ 28,8%
Mécanisme de refroidissement….…Réducteur avec vireur
Atténuation du bruit……………Silencieux d’admission et d’échappement selon les exigences
locales ;
Valeur nominale de la turbine à gaz (conditions ISO)
Puissance débitée…………………27,968 MW ;
Température d’aspiration…….……15°C ;
Pression de sortie………………… 1,013 bar ;
Section du compresseur
Nombre d’étages du compresseur axial ……..16

Sonatrach/SBC/HR 20 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Type du compresseur….……………........Écoulement à flux axial


Plan de joint……………………………...Bride horizontale
Type d’aubes directrices d’entrée………..Variable
Section de la turbine
Nombre des étages de la turbine.………..02 ;
Plan de joint………………………...…....Horizontale ;
Directrice du premier étage…...……....... Fixe ;
Directrice du deuxième étage…...……… Variable ;
Section de combustion
Type….………………………………….12 multiples foyers, types à flux inverses ;
Configuration des chambres…..….……..Concentriques autour du compresseur ;
Combustible ……………………….........Gaz naturel ;
Bougies d’allumage……..........................Deux, types électrodes à ressort, auto rétractile ;
Détecteur de flamme……………...……..4, type ultraviolet
Ensemble paliers
Quantité……………………….………....04 ;
Lubrification…………………..……..….Sous pression ;
Palie N°1(situé dans la caisse d’admission )….…..Actif et inactif, de butée et lisse, tous dans
un seul ensemble ;
Coussinet lisse…………………………..Elliptique ;
Butée active…………………………..…Patins oscillants, à compensation automatique
Butée inactive…………………………...Patins oscillants compensation ;
Palier N°2(situé dans le corps de refoulement du compresseur)…………...Coussinet lisse,
elliptique
Palier N°3(situé dans le cadre d’échappement)…...Coussinet lisse, elliptique
Palier N°4(situé dans le cadre d’échappement).......Butée active et inactive et coussinet lisse,
tous dans un ensemble
Coussinet lisse…………………………..Patins oscillants ;
Butée active……………………………..Patins oscillants, compensation automatique
Butée inactive…………………………...Patins oscillants, sans compensation
Système de lancement
Dispositif de lancement………………....Moteur électrique
Type de réducteur……………………….Non encastré avec vireur hydraulique
Système du combustible
Type……………………………………..Gaz naturel ;

Sonatrach/SBC/HR 21 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Vanne de commande, arrêt, détente gaz…Servocommande ; électro hydraulique

Système de graissage :
Lubrifiant…………………………… Huile minérale ;
Capacité totale…………………… 22500lt ;
Pression du collecteur palier………….25PSI (1,72 Bar) ;
Pompe de graissage principal……… Entraînée par arbre intégral avec le réducteur auxiliaire
Pompe de graissage auxiliaire………. Entraînée par moteur, verticale, centrifuge, immergée
Pompe de graissage de secours…… Entraînée par moteur, verticale, centrifuge, immergée ;
Echangeur de chaleur (fluide de graissage) Type……Huile réchauffée vers eau froide
Quantité…………………………... Deux
Filtre (fluide de graissage)Type…… Débit plein avec vanne de transfert
Quantité…………………………... Deux
Type de cartouche………………... Filtrage 25 un absolue

Système d’alimentation hydraulique :

Pompe d’alimentation hydraulique principale :


Entraînée par réducteur auxiliaire, volumétrique, variable, piston axial ;
Pompe d’alimentation hydraulique Auxiliaire :
Entraînée par moteur, à engrenages ;
Filtre(s) d’alimentation hydraulique Type………Débit plein
Quantité……………………...……Deux, avec vanne de transfert ;

4. Description détaillée de la turbine à gaz MS 5002c :

Les principaux composants d'une turbine à gaz MS5002c sont :

 Section de compression.
 Le système de combustion (ensemble des chambres de combustion).
 Section turbine (HP et BP).
 La partie auxiliaire.

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Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Fig.7 : vue en section d’une turbine à gaz

4.1. Section compresseur

Le compresseur à flux axial comprend le rotor du compresseur ainsi que


le corps qui comporte les seize étages de compression, les aubes variables de la directrice et
deux déflecteurs de sortie.
Dans le compresseur l'air est confiné dans l'espace entre le rotor et les aubages du stator, où il
est comprimé en plusieurs étapes, par une série d’aubes variables (rotor) et fixes (stator), à
profil aérodynamique .Les aubes du rotor donnent la force nécessaire pour comprimer l'air à
chaque étage de la compression et les aubes du stator guident l'air pour le faire pénétrer dans
les étages successifs du rotor, sous l'angle qui convient.
L'air comprimé sort par le corps de refoulement du compresseur, entre dans l’enveloppe de
combustion et les chambres de combustion. L'air du compresseur sert également à refroidir la
turbine et pour l'étanchéité huile de graissage des paliers.

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Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Fig. 8 : compresseur axial à 16 étages

4.1.1- Rotor du compresseur

Le rotor du compresseur est un assemblage composé de seize roues, d'un demi-arbre, de


tirants et des aubes du rotor du compresseur (Voir fig. 9).
Chaque roue comporte des rainures brochées dans les quelle s'insèrent les aubes et sont
maintenues en place dans le sens axial par des entretoises, elles même bloquées à chaque
extrémité des rainures.

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Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Fig.9 : Rotor du compresseur axial (photo prise par moi-même sur le site)

4.1.2. Stator de compresseur

Le stator du compresseur comprend trois sections principales :

♦ Le corps d’admission.
♦ Le corps avant du compresseur.
♦ Le corps de refoulement du compresseur.

Ces sections et la caisse de la turbine forment la structure externe principale de la turbine


à gaz. Ils supportent le rotor à l'endroit des palies et constituent la paroi externe de l'espace
annulaire de la veine des gaz. L’alésage du corps a pour des raisons d'efficacités, des
tolérances serrées en ce qui concerne les extrémités d'aubes du rotor.

4.1.2.1.Corps d'admission

Le corps d'admission se trouve à l'avant de la turbine à gaz. Sa fonction principale est de


diriger l'air de manière uniforme dans le compresseur. Le corps soutient également l'ensemble
du palier N°1 dont la partie inférieure du logement constitue un corps séparé, à brides et
boulonné à la moitie inférieure du corps d'admission.

Sonatrach/SBC/HR 25 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C

L'évasement interne est relié à l'évasement externe par sept entretoises radiales à profil
aérodynamique et sept triangles de liaison axiaux. Les entretoises et les triangles se trouvent
dans les parois des envasements. Les aubes variables permettent à la turbine d'accélérer
rapidement et en douceur, sans pompage (pulsation) du compresseur. L'huile hydraulique sert
à mettre en marche les aubes variables par l'intermédiaire d'une grande couronne dentée et de
plusieurs petits pignons d'engrenage. Au moment du lancement, les aubes sont mises à 44 o ce
qui représente la position fermée.

4.1.2.2. Corps avant du compresseur

Le corps avant du compresseur contient les dix premiers étages du stator du compresseur
(numérotés de zéro à neuf). Il transfère également les charges structurales du corps adjacent
au support avant qui est boulonné et maintenu par une cheville à la bride avant du corps. Le
corps avant du compresseur est équipé de deux gros tourillons, fondus dans la masse, utilisés
pour le levage da la turbine à gaz de son socle.
Les aubes du stator situés dans l'avant du compresseur sont montés dans des segments demi-
circulaires rainurés. L'ensemble aubes et segments du stator sont alors montés dans des
rainures en queue d’aronde, usinées dans la paroi du corps d'admission. Une longue clavette
de blocage, montée dans une rainure usinée dans une bride de raccordement horizontale de la
moitié inférieure du corps, empêche ces ensembles de tourner dans les rainures du stator.

4.1.2.3. Corps de refoulement du compresseur

Le corps de refoulement du compresseur est la dernière partie de la section compresseur.


C'est le corps simple le plus long, il se trouve à égale distance entre les supports avant et les
supports arrière de la turbine. Les fonctions du corps de refoulement du compresseur sont
d’équilibrer les pompages du compresseur, de former les parois internes et externes de
diffuseur et de relier le compresseur au stator de la turbine. Il sert également de support à la
directrice de la turbine du premier étage.

4.2. Section combustion

La section combustion de la turbine à gaz comprend l'enveloppe de


combustion, douze corps de combustion extérieur (uniquement une enveloppe courte), douze
ensembles chapeau et chemise de combustion, douze ensembles de pièces de transition, douze

Sonatrach/SBC/HR 26 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C

injecteurs de combustible, deux bougies, deux transformateurs d'allumage, deux détecteurs de


flamme, douze tubes-foyer et divers garnitures et " hardware ".

Le combustible est envoyé dans chaque chemise des chambres de combustion par un
injecteur de combustible monté dans le couvercle de la chambre de combustion et pénétrant
dans la chemise, la combustion des mélanges air- combustible est déclanchée par les bougies,
lorsque l'allumage se produit dans les tubes foyers et vont allumer le mélange air- combustible
des autres chambres.

4.2.1. Enveloppe de combustion

L'enveloppe de combustion soutient les douze corps de combustion et renferme les


douze pièces de transition. C’est un élément soudé entourant la partie arrière du corps de
refoulement du compresseur et recevant l’air de refoulement du compresseur à flux axial
(Fig.10).
Des enveloppes de combustion de différente longueur de calcul sont utilisées sur les turbines
à gaz MS5002c : cycle simple (court) et cycle régénératif (long). Les corps de combustion se
trouvent à l’extérieur sur enveloppe courte et à l’intérieur sur l’enveloppe longue.

Fig.10 : Ensemble enveloppe de combustion

Sonatrach/SBC/HR 27 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C

4.2.2. Chambre de combustion

Toutes les douze brides arrière du corps de combustion sont fixées surla surface verticale
avant de l’enveloppe de combustion avec chaque corps relié par les tubes-foyers. Les
ensembles chapeau et chemise se trouvent à l'intérieur de chaque corps. Les injecteurs de
combustible montés dans les couvercles du corps de combustion pénètrent dans les chambres
et les alimentent en combustible.Ces corps de combustion sont numérotés d'un à douze et
peuvent être identifiés en regardant en bas de l'entrée de la turbine et en comptant dans le sens
inverse d'horloge d'une position midi. Pendant le fonctionnement, l'air du compresseur va dans
l’enveloppe de combustion et dans l’espace annulaire entre les chambres de la chemise et la
paroi de protection. L'air à haute pression circule dans la chemise, est mélangé avec de
combustible et s'allume. Les gaz chauds résultés circulent dans la chemise et dans la pièce de
transition qui est ajoutée à l'ensemble tuyère premier étage. Les détecteurs de flamme installés
dans quatre des chambres envoient un signal au système de commande pour lui indiquer qu’il
y a eu allumage.

Fig11 : Chemise de la chambre de combustion photo prise par moi-même sur le site

Sonatrach/SBC/HR 28 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Fig.12 : Chemise de la chambre de combustion

4.2.3. Bougies d’allumage

La combustion du mélange de combustible et d’air est déclenchée par


les bougies avec électrodes rétractiles. Deux bougies sont installées dans chacune des deux
chambres de combustion, (N°9 et N°10) et reçoivent l’énergie des transformateurs
d’allumage. Les autres chambres sans bougies, sont allumées à travers les tubes-foyers
d’interconnexion.

Sonatrach/SBC/HR 29 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Fig.13 : Bougie d’allumage

4.2.4. Détecteurs de flamme ultraviolets

Un système de capteur de flamme à ultraviolet est utilisé; il comprend quatre capteurs


installés sur quatre chambres de combustion adjacentes et un amplificateur électronique
monté dans le tableau de commande de la turbine Le senseur de flamme ultraviolet est
formé d'un senseur de flamme, contenant un détecteur rempli de gaz. Le gaz qui se trouve
dans le détecteur senseur de flamme est sensible à la présence de la radiation ultraviolette
émise par une flamme hydrocarbonée. Un voltage de courant alternatif, fourni par
l'amplificateur, est répandu aux terminaux du détecteur. Si la flamme est présente, l'ionisation
du gaz dans le détecteur permet la circulation dans le circuit, en activant les électroniques de
donner une certaine flamme de sortie. En opposition, l'absence de la flamme génère la sortie
'aucune flamme'.

Sonatrach/SBC/HR 30 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Fig.14 : Détecteur de flamme ultraviolet

4.2.5. Injecteur de combustible

Chaque chambre de combustion est équipée d'un injecteur qui émet une quantité mesurée
de combustible dans la chemise de combustion. Le combustible gazeux est introduit
directement dans chaque chambre par des trous de mesurage placés au bord extérieur de la tôle
de turbulence. Lorsqu'on utilise de combustible liquide, il est atomisé dans la buse à chambre
de turbulence par l'air à haute pression.
Le mélange atomisé combustible/air est répandu après dans la zone de combustion. L'action de
la buse répand un tourbillon longitudinal à l'air de combustion ayant comme résultat une
combustion complète et surtout un fonctionnement sans fumée de la turbine.

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Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Fig.15: Injecteurs de combustible (photo prise sur le site par moi-même)

4.2.6. Tubes – foyers :

Les douze chambres de combustion sont interconnectées par les tubes-foyers. Ces tubes
font que la flamme des chambres allumées contenant les bougies d'allumage, s'étend aux
chambres non encore allumées.

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Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Fig.16 : Débit d'air et gaz à travers la section de combustion

4.3. Section turbine

La section turbine est celle où les gaz chauds venant de la section combustible sont
convertis en énergie mécanique. Cette section comprend les éléments suivant: le corps de la
turbine, la directrice de premier étage, la roue de la turbine premier étage (appelée également
turbine haute pression), la directrice à aubes variables de deuxième étage et la roue de la
turbine de deuxième étage (appelée également turbine basse pression). Cette section
comprend aussi le diaphragme et l'étanchéité air et la veine des gaz entre les divers étages.
Pour faciliter l'entretien, toutes les pièces du stator peuvent être fondues en deux dans le sens
horizontal.

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Chapitre III Description de la turbine MS5002C

4.3.1. Stator de turbine

La caisse de la turbine est un des principaux éléments structuraux de la turbine à gaz ;elle
est boulonnée extérieurement à l'avant aux entretoises du cops de refoulement du
compresseur et extrêmement à l'arrière au cadre d'échappement. Dans la caisse de la turbine
se trouvent les ensembles suivants, qui établissent la veine des gaz de la chambre de
combustion au cadre d'échappement, en passant par la roue de la turbine : les cloisons et les
segments de protection de la directrice de premier étage, les segments de parois interne et
externe de la veine des gaz entre-étages, le diaphragme et l'étanchéité air du deuxième étage,
et enfin les cloisons et les segments de protection de la directrice de deuxième étage. La
bague de commande, qui actionne les cloisons de la directrice de deuxième étage à angle
variable est soutenue par des galets montés sur la paroi extérieur de la caisse de la turbine.
La paroi interne de la caisse de la turbine est isolée des pièces de la veine des gaz chauds,
sauf aux surfaces nécessaire de positionnement de la directrice et des segments de protection.
L'air de refoulement du compresseur, qui fuit au-delà des segments de la directrice de premier étage
dans l'espace entre la paroi isolée de la caisse de la turbine et la paroi extérieure de la veine des gaz
entre-étage, contribue à dissiper la chaleur dégagée par la paroi extérieure de la veine de gaz. Les trous
d’extraction de la bride de la caisse correspondent à ceux de la bride verticale avant du cadre
d'échappement. L’air ambiant passe par ces trous pour refroidir l'arrière de la caisse de la turbine et les
entretoises du cadre d'échappement dans la veine d'échappement (Fig. 17).

Sonatrach/SBC/HR 34 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Fig.17 : Disposition enveloppe turbine

4.3.2. Directrice de premier étage

La directrice de premier étage comprend les segments d'aube directrice montés dans une
bague de retenue, soutenue dans la veine des gaz par un dispositif de fixation de la caisse de
la turbine. La conception de l’ensemble de la directrice et la disposition de son support dans
la caisse tiennent compte de la dilatation thermique due aux gaz chauds, et maintiennent
l’ensemble correctement aligné dans la veine des gaz. Une autre caractéristique par
particulière de conception permet de démonter facilement la moitie inférieure de la directrice
sans retirer le rotor.
La bague de retenue de la directrice est fendue en deux sur le plan horizontal et les deux
moitiés sont réunies par des boulons. Les segments d’aubes directrices ont des cloisons à
profil aérodynamique situées entre une paroi latérale interne et une paroi latérale externe. Ces
cloisons de la directrice sont creuses avec des trous de purge traversant la paroi de séparation
à proximité du bord de fuite ce qui permet le passage de l’air de refroidissement des
directrices. L’air de refoulement du compresseur venant de l’enveloppe de combustion passe
autour de la bague de retenue, puis dans les cloisons creuses de la directrice et sort enfin par

Sonatrach/SBC/HR 35 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C

les trous de purge de la veine des gaz d’échappement. Cette veine d’air sert à refroidir les
profils de la directrice (fig. 18)

Fig.18 : Section verticale - directrice 1er étage

Fig.19 : directrice 1er étage photo prise par moi-même sur le site

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Chapitre III Description de la turbine MS5002C

4.3.3-Directrice de deuxième étage

La directrice de deuxième étage comprend les cloisons (déflecteurs) formant une directrice à angle
variable dans l’espace circulaire de la veine des gaz, juste à l’avant de la turbine de deuxième étage.
Ces cloisons peuvent être déplacées en même temps grâce à des arbres saillants dans la caisse de la
turbine à travers des douilles. Des leviers, fixés à l’extrémité des arbres, sont reliés par maillons à des
montants d’une bague de commande qui tourne sous l’action d’un cylindre hydraulique (voir fig. 20).

Fig.20 : Ensemble directrice 2ème étage

Sonatrach/SBC/HR 37 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Fig.21 : ensemble directrice 2eme étage photo prise par moi-même sur le site.

4.3.4. Ensemble diaphragme

Le diaphragme est soutenu entre les roues de la turbine de premier étage et celles de la
turbine de deuxième étage par six chevilles creuses radiales traversant la caisse de la turbine et
aboutissant dans des trous percés dans la paroi du diaphragme. Ce diaphragme est une pièce
cylindrique fendue en deux sur le plan horizontal. Un joint d’air est installé dans une rainure du
diaphragme pour séparer les deux étages de la turbine et former l’espace roues arrière de la
turbine de premier étage et l’espace roues avant de la turbine de deuxième étage. L’air de
refroidissement est envoyé dans les espaces roues pour refroidir les roues de la turbine et
fermer hermétiquement la venue des gaz. Les flasques du diaphragme comportent les joints des
roues qui empêchent les gaz chauds de s’échapper dans les espaces roues.

4.3.5. Rotor de la turbine :

La turbine à gaz dispose de deux rotors séparés : celui du 1er étage ou turbine haute
pression, qui entraîne le compresseur à flux axial et les accessoires entrainés par les arbres, et
le rotor de la turbine de 2ème étage, ou turbine basse pression, qui entraîne la charge

Sonatrach/SBC/HR 38 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Les deux rotors de la turbine sont alignés dans la section turbine, mais sont
mécaniquement indépendant l’un de l’autre, ce qui permet aux deux turbines de tourner à des
vitesses différentes.
La roue de la turbine du premier étage est boulonnée directement sur le demi-arbre arrière du
rotor du compresseur de manière à former un rotor haute pression.La roue de deuxième étage
est boulonnée sur un arbre de la roue pour former le rotor de turbine basse
pression/puissance. Ce rotor de turbine de puissance est soutenue par deux paliers : le
coussinet lisse N°3 situé à l’avant du cadre d’échappement et le palier de butée et coussinet
lisse N°4 situé dans un logement de palier boulonné à l’arrière du cadre d’échappement.
L’arbre de la turbine de puissance dispose d’une masse de survitesse qui déclenche
mécaniquement le système de commande de la turbine à gaz en cas de survitesse. Le rotor est
équilibré avec la masse de survitesse située dans l’arbre avant le montage final, et il suffira
d’une légère correction pour obtenir l’équilibrage final.

Fig. 22 : Vue du rotor de la turbine basse pression photo prise par moi-même sur le site

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Chapitre III Description de la turbine MS5002C

4.3.6. Aubes de la turbine


Les aubes de la turbine sont montées dans la roue, dans des queues d’aronde axiales, en
forme de sapin avec les couvercles installés sur les "échasses" d’aubes. Un couvercle sur
deux est un couvercle de fermeture. Les aubes sont maintenues en place sur une cheville
Twistlock fixée par empilage.

Fig.23 : les aubes de la turbine photo prise par moi-même sur le site

4.4. La partie auxiliaire

La continuité et la qualité de fonctionnement de la turbine, sa durée de vie, dépendent


fortement de l'état des organes de cette partie, de leur rapidité ainsi que leur temps de
réponse. La partie auxiliaire se compose de :
4.4.1. Système d'admission

Le système d'admission d'une turbine à gaz a pour but de diriger


L’air vers la section d'admission du compresseur axial (Fig. 26), il doit assurer :

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Chapitre III Description de la turbine MS5002C

-Une bonne filtration de l'air pour le bon fonctionnement de la turbine.

Les particules solides contenues dans l'air admis (surtout pour les atmosphères humides)
peuvent se collées sur les bouts d'ailettes de compresseur, ainsi que sur la base des
aubes de stator par effet des forces centrifuges, donc une perte de rendement du
compresseur et une augmentation de la consommation spécifique de la turbine.
Des grains de sable non bloqués par le filtre pour le cas des turbines implantées dans le
Sahara, causent une usure érosive surtout aux hautes vitesses de rotation, cela peut changer
le profil aérodynamique des ailettes, et peut même aller jusqu'à l'arrachement des ailettes du
compresseur. La présence des agents corrosifs (Chlorure de Sodium prés de la mer, airo-
sols acides dans les zones industrielles), peut induire une dégradation corrosive des
équipements de la machine.

-Un débit d'air admis régulier afin de produire la puissance voulue.

Le bouchage du filtre limite la quantité d'air admise (débit d'air), qui a pour conséquences
une chute de puissance, et une augmentation de la consommation spécifique. Le système
d'admission comprend un filtre d'admission, une conduite, un silencieux, un coude, un
caisson d'admission et accessoires. L’air entre dans le filtre, traverse la conduite, le
silencieux, le coude et le caisson d'admission pour atteindre le compresseur.
Les filtres à air utilisés comportent des éléments filtrant d'une forme conique (en deux
morceaux), ils sont autonettoyant, avec une grande efficacité (par rapport aux filtre
classiques), et d'une durée de vie qui peut aller jusqu'à 3ans.

Fig.23 : Système typique d'admission

Sonatrach/SBC/HR 41 UMMTO/FGC/DGM
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4.4.2. Système de démarrage

Avant que la turbine à gaz puisse être activée et démarrée, elle doit être tournée ou
démarrée à la main par équipement accessoire. On peut accomplir tout cela par un moteur à
induction électrique en opérant par un convertisseur de couple afin de pourvoir la couple de
démarrage et la vitesse nécessaires pour le démarrage de la turbine. Les composants du
système de démarrage prévoient aussi une rotation de vitesse lente de la turbine pour le
refroidissement après l’arrêt de la même.

Les composants du système de démarrage du moteur électrique comprennent : le moteur


d’induction, le convertisseur de couple avec rochet, embrayage de démarrage et un système
de rochet hydraulique. Le convertisseur de couple transmit le couple de sortie du moteur
électrique au réducteur auxiliaire de la turbine à gaz par un réducteur d’inversion. La pompe
de charge, actionnée par l’arbre d’admission de convertisseur de couple, fournit huile de
graissage de turbine au convertisseur de couple.
Au début l’huile est fournie à la pompe de charge du convertisseur de couple par le collecteur
de l’huile de graissage. Après l’accumulation de pression d’huile de fonctionnement par la
pompe de charge, la pompe reçoit l’huile nécessaire du réservoir de l’huile de graissage
moyennant un filtre. Une soupape de contrôle chargée par ressort dans la ligne de décharge
du collecteur d’huile de graissage maintient une pression d’huile positive sur la pompe de
charge pendant son fonctionnement. L’huile retourne au réservoir de l’huile de graissage de
la turbine par des drainages.

4.4.3. Système de l’huile de graissage

La turbine à gaz est graissée par un système de graissage sous pression en boucle fermée,
comprenant un bac à huile des pompes, des échangeurs de chaleur (réfrigérants huile), filtres,
vanne et des dispositifs divers qui contrôlent et protégent le système. L’huile de graissage
venant du système circule jusqu’à atteindre les paliers principaux de la turbine, les
accessoires de la turbine et les équipements de charge entrainés.
L’huile pour le système d’alimentation hydraulique, le système huile de commande et le
système des dispositifs de lancement vient aussi de cette source.

Sonatrach/SBC/HR 42 UMMTO/FGC/DGM
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Le système de graissage est étudié pour assurer l’alimentation en lubrifiant filtré à la


température et pression appropriées pour le fonctionnement de la turbine et ses équipements.
Le système de lubrification comprend les éléments principaux suivants :

4.4.3.1. Réservoir d'huile

Un grand réservoir placé sous la partie auxiliaire amont, précisément en dessous des
pompes de graissage, il a une capacité de 10000l. La vidange se fait à chaque révision
générale (MI), mais dans la plupart des cas son état pour une seule MI reste bon, pour cela la
vidange se fait pour chaque deux MI. Lors de la 1e MI et vu la grande quantité d’huile
contenue dans le réservoir, on fait recycler l’huile dans une centrifugeuse où les impuretés
sont éliminées vers l’extérieur, pour lui rendre son état pur. Pendant le fonctionnement, un
appoint d’huile est apporté quand on recense qu’il est nécessaire.

4.4.3.2. Pompes d'huile de graissage : On a quatre (4) types de pompes :

1. Les pompes auxiliaires

Il existe deux pompes de ce type fonctionnant avec le courant alternatif, l'une d'elles sert
au graissage des paliers avec une pression de refoulement de 12-14bars. La deuxième, dite
hydraulique d'une pression de refoulement de 85bars, sert à alimenter les vérins hydrauliques
et assurer l'ouverture et la fermeture des IGV. Ces pompes sont utilisées lors de démarrage.

Fig.25 : pompe hydraulique photo prise par moi-même sur le sit

Sonatrach/SBC/HR 43 UMMTO/FGC/DGM
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2. Les pompes mécaniques

Elles sont entraînées par le réducteur placé à l'amont de la turbine à gaz (entre le moteur
de lancement et le 1e palier du compresseur). Ces deux pompes démarrent dés que la turbine
atteint 85% de sa vitesse nominale, elles remplacent, l'une la pompe de graissage des paliers
et l'autre celle hydraulique. En cas de décroissance de la vitesse les deux pompes auxiliaires
démarrent automatiquement pour compenser les quantités d'huiles non assurées par les
pompes mécaniques.

3. Pompe de secours

Elle fonctionne avec un courant continu, alimentée par une batterie son rôle est d'assurer
le graissage en cas de coupure survenue de courant, jusqu'à l'arrêt de la machine.

4. Pompe de Vireur (ou de virage)

C'est une petite pompe, placée au-dessus du réducteur, alimentée par une batterie, son
rôle est de garder le rotor de la turbine en rotation lors de la phase d'arrêt avec une vitesse
angulaire de 1/4tr chaque 3mn pendant 12heures pour éviter la flexion du rotor qui pèse
9tonnes (pour MS5002c), avec une longueur d'environ 8m et une température élevée
provenant de la compression d'air.

4.4.4. Système d'alimentation par le combustible

Le rôle de ce système est d'assurer l'alimentation des chambres de combustion par le


combustible (le gaz naturel pour notre cas), avec la pression et le débit appropriés le long du
cycle de fonctionnement de la turbine.
L'élément principal dans ce système est l'ensemble vanne de commande et arrêt/détente gaz
situé dans la zone accessoire. Avec cette vanne se trouve aussi les servovannes de commande,
les manomètres et la tuyauterie de distribution aux injecteurs.

Sonatrach/SBC/HR 44 UMMTO/FGC/DGM
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Fig. 26 : Système d'alimentation avec le combustible

4.4.5. Système d'air de refroidissement et d'étanchéité

Dans une turbine à gaz, certaines parties sont présentées à des contraintes thermiques
très élevées. Leur refroidissement est indispensable, afin d'éviter leur détérioration. Pour cette
raison, une partie de l'air frais soutirée du compresseur axial, ainsi q'une deuxième partie
aspirée de l'atmosphère sont envoyées pour le refroidissement des endroits critiques, et servir
aussi à l'étanchéité (pressuriser les joints d'huile des paliers).

Les pièces refroidies sont :

 Les roues de la turbine du premier et deuxième étage.


 La directrice du premier étage.
 Le carter du rotor de la turbine.

Il faut ajouter, que l'optimisation des débits d'air refoulés à chaque partie est l'un des
problèmes critiques à affronter pendant les phases de conception et d’expérimentation d'un
prototype. En effet, un excédent d'air de refroidissement serait positif pour la durée de vie des
pièces, mais négatif pour le rendement de la machine, et vice-versa. En plus, l'air de
refroidissement soutiré du compresseur, ne va pas participer à la combustion, donc il va
réduire le travail utile obtenu.

Sonatrach/SBC/HR 45 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Fig.27 : Schéma de refroidissement de la turbine à gaz

4.4.6. Dispositif d'anti-pompage

Le fonctionnement à bas régime (faible débit), peut être la cause d'apparition du


pompage. C'est un phénomène compliqué rencontré dans les compresseurs axiaux et
centrifuges, il se caractérise par des oscillations importantes de débit (inversion
soudaine de débit), qui se traduit par des forces alternées importantes sur les organes
mécaniques, rotor, paliers, butées, …etc. La figure (28) représente la limite de
pompage des compresseurs.

Sonatrach/SBC/HR 46 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Fig.28 : Ligne de pompage et limite de protection de pompage


(Ni : vitesse de rotation, pr et pa : pressions de refoulement et d'admission)

Ce phénomène est observé lors du démarrage dans le cas des turbines à gaz au niveau du
compresseur axial. Il peut avoir comme conséquence, la rupture d'ailettes.
La protection contre le pompage est donc une nécessité. Deux modes de protection sont
appliquées :

4.4.6.1. Débit entrant réglable (variable)

En amont du compresseur axial est placé un étage d'aubes mobiles en rotation


(variables) dites IGV, la fermeture de ces aubes permet de limiter le débit d'air admis et cela
lors du démarrage, où la vitesse du rotor est encore faible, l'ouverture de ces aubes croit
progressivement avec l'accélération de la turbine, jusqu'à atteindre une ouverture complète
correspondante au maximum de débit et vitesse de rotation.

4.4.6.2. Vanne anti-pompage (VAP)

Un piquage au niveau du 10 eme étage du compresseur vers l'atmosphère, sert à évacuer


une partie de l'air admis à l'atmosphère afin d'éviter la pulsation du débit (retour de
l'écoulement).

4.4.7. Système d'échappement

Sonatrach/SBC/HR 47 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Il a pour fonction, l'expulsion vers l'atmosphère des gaz provenant de la détente dans les
roues de la turbine, il doit répondre à certaines exigences,
Parmi elles :

-Assurer un niveau de bruit minimal, en réduisant la turbulence des gaz sortants.


-Conformité avec les conditions de sécurité du personnel (bonne isolation thermique).
-Avoir un niveau de fiabilité et de disponibilité adéquat à ceux des éléments restants de la
turbine (compresseur, chambre de combustion,…).

Fig.29 : Principaux éléments du système


d'échappement

4.4.8. Engrenages

L’ensemble réducteur auxiliaire et dispositif couplé directement au rotor de la turbine


sont directement utilisés pour commander les dispositifs auxiliaires entraînés par la turbine.
Le réducteur auxiliaire de vitesse situé sur la base auxiliaire contient le train d’engrenage
nécessaire pour fournir les engrenages de réduction pour commander les dispositifs
auxiliaires aux vitesses exigées.Les dispositifs auxiliaires entraînés par l’ensemble réducteur
auxiliaire de vitesse, incluent la pompe hydraulique d’alimentation et la pompe principale de
l’huile de lubrification.

4.4.9. Accouplement

Les fonctions de base des accouplements flexibles de type à denture utilisés sur cette
turbine sont :

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Chapitre III Description de la turbine MS5002C

a- De relier deux arbres en rotation, de manière à transmettre le couple de l’un à l’autre.


b- De compenser les trois types de des alignements (parallèle, angulaire et combinaison des
deux).
c- De compenser tout mouvement axial des arbres, de manière qu’aucun des deux n’exerce
une poussée excessive sur l’autre.
Les accouplements utilisés dans le cas de cette turbine ont pour rôle d’accoupler le réducteur
auxiliaire avec l’arbre de la turbine et d’accoupler l’arbre de la turbine avec l’équipement de
charge.

4.4.10. Socle et support de la turbine

1. Socle
Le socle soutenant la turbine à gaz est un cadre en acier de construction composé de
poutres en I et de plaques, le cadre du socle, comprenant deux poutres longitudinales en acier
à bords larges et trois traverses, forme un bâti sur lequel sont montés les supports verticaux
de la turbine.

2. Support

La turbine à gaz est soutenue sur le socle par deux plaques de supports souples, l'une se
trouve sous la caisse d'admission et l'autre sous la caisse du cadre d'échappement. Ces
supports évitent le déplacement axial, du à la dilatation thermique pendant le fonctionnement.
La plaque de support à l'entrée est soudée à la traverse avant de la base de la turbine. La
plaque de support de cadre d'échappement est boulonnée au travers arrière. Pour éviter le
désalignement des joints il faut éviter toute contrainte de dilatation thermique affectant la
tuyauterie reliant les deux socles, deux supports centraux sont prévus à la partie inférieure de
la traverse avant et de la traverse du milieu du socle de la turbine.

4.5. Paliers

La turbine à gaz comprend quatre paliers principaux qui supportent les rotors du
compresseur et de la turbine basse pression. Les paliers sont numérotés 1, 2, 3, et 4. Le palier
N°1 se trouve dans le corps d'admission du compresseur le palier N°2 dans le corps de
refoulement du compresseur, le palier N°3 dans le diffuseur d’échappement et le N°4 à
l'extrémité arrière du diffuseur d'échappement.

Sonatrach/SBC/HR 49 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Les paliers N°1 et N°2 soutiennent le rotor du compresseur et la turbine haute pression. Les
paliers N°3 et N°4 soutiennent le rotor de la turbine basse pression et de la charge.

Palier
N° Catégorie Type

1 Porteur Elliptique
Butée (active) Patin oscillant (six patins)
auto équilibrant
Butée (inactive) Surface réduite
2 Porteur Elliptique

3 Porteur Patin oscillant (cinq patins)


4 Porteur Patin oscillant (cinq patins)
Butée Patin oscillant (huit patins)
auto équilibrant
Butée Patin oscillant (quatre patins)
pas équilibrant

Fig.32 : Les quatre paliers de la turbine

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Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Fig.31 : Disposition châssis d’échappement et palier

5. Systèmes de contrôle et de protection

5.1. Systèmes de contrôle

Les systèmes de contrôle de la turbine à gaz consistent en des ensembles


ou dispositifs de composants montés sur la turbine à gaz, sur le tableau de contrôle électrique
et les câbles d’interconnexions entre l’armoire de contrôle et la turbine à gaz, ces dispositifs
effectuent un contrôle des différents paramètres (température, vitesse, pression,…), pour
assurer le bon fonctionnement de la turbine à gaz.

5.1.1. Système de contrôle du fuel

La fonction primaire du système de contrôle du fuel est de contrôler la vitesse de la


turbine en charge, il comprend également :

 La fonction d’allumage.
 La fonction d’accélération.

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Chapitre III Description de la turbine MS5002C

 La fonction de contrôle limite du combustible.


 La fonction de contrôle de la température d’échappement.

5.1.2. Système de contrôle de la directrice du premier étage

Afin de maintenir relativement constante la température d’échappement sous les


différentes charges et suivant la température ambiante, l’angle des aubages orientables de la
directrice du premier étage est ajusté automatiquement pour pouvoir contrôler la vitesse de la
charge suivant le besoin.

5.1.2. Système de contrôle de la température

Pour obtenir le meilleur rendement de la turbine à gaz il est souhaitable de travailler avec
des températures du gaz à l’entrée de la section turbine aussi haute que possible, Cependant,
afin de travailler à l’intérieur des limites de résistance des pièces il ne faudra pas dépasser un
maximum permis de température d’entrée et d’échappement. Ainsi, un système de contrôle
de température est nécessaire pour contrôler la vitesse ou la charge dans le cas où la
température d’admission ou d’échappement dépasse les limites prescrites.

5.2. Systèmes de protection

Le système de protection est constitué par un certain nombre de systèmes secondaires et


primaires dont certains travaillent à chaque démarrage ou à chaque arrêt. Les autres systèmes
et composants sont réservés pour des conditions de marche anormales ou des cas d’urgence
demandant l’arrêt de la turbine à gaz.

5.2.1. Système de protection de survitesse

Le système de protection de survitesse consiste en un système primaire et secondaire. Le


système primaire est un système de protection électronique et le système de protection
secondaire est mécanique, il comprend des masses de survitesse HP et BP. La masse de
survitesse HP est assemblée dans l’arbre du réducteur des auxiliaires. La masse de survitesse
BP est placée dans l’arbre de la turbine second étage.

5.2.2. Système de protection de dépassement de température

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Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Le système de protection de dépassement de température est l’un des systèmes de


protection primaires de la turbine à gaz. Le système déclanche une alarme dés que ta
température dépasse la limite fixée.

5.2.3. Système de protection et de détection des vibrations

Le système est constitué de plusieurs détecteurs de vibrations. Il agit pour mettre la


turbine soit en alarme soit en déclanchement. Les capteurs ou détecteurs de vibrations sont
répartis stratégiquement en différents points de la turbine.

5.2.4. Système de protection et de détection de flamme

Le système sert pour les trois fonctions principales suivantes :

a)- Lorsque la vanne de régulation qui contrôle l’arrivée du combustible pour l’allumage
est en fonctionnement et que les circuits d’allumage sont sous tension dans la séquence de
démarrage, la vanne d’arrêt de combustible se déclanche si la flamme n’est pas détectée dans
le temps réglé du temporisateur d’allumage (généralement 60 secondes). Et les circuits
d’allumage ne sont plus sous tension. Cela permet d’éviter un excès de concentration de
combustible dans la turbine et dans le système d’échappement pour éviter tout risque
d’explosion dans les conduites.

b)- Lorsque la flamme est établie et détectée au moment de l’allumage dans la séquence
de démarrage, la détection de la flamme est utilisée pour commander d’autres phases de la
séquence de démarrage pour la montée en régime de la turbine.

c)- S’il y a une disparition de flamme après que l’allumage ait été établi.La totalité du
débit de combustible à la turbine est immédiatement arrêté pour empêcher le combustible non
brûlé de pénétrer dans l’échappement.

5.2.5. Système de protection contre les pulsations au démarrage et àl’arrêt

Les caractéristiques de pression et de débit du compresseur sont telles qu’elles


demandent un équipement spécial et une séquentielle des composants de la turbine pour
empêcher le pompage du compresseur au cours de l’accélération pour prendre sa vitesse dans
la séquence de démarrage.

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Chapitre III Description de la turbine MS5002C

La protection contre le pompage est également nécessaire pendant la séquence d’arrêt et

de décélération lorsque la turbine est déclenchée et qu’il n’y a plus de flamme dans le

système de combustion. Le pompage dans les cycles de décélération et d’accélération est

habituel dans les compresseurs à haut rendement. C’est pourquoi, pour empêcher tout

dommage important à la turbine et à son compresseur, les équipements et composants ci-

dessous jouent un rôle très important pour empêcher le pompage du compresseur axial :

- Deux vannes d’extraction sont prévues sur le manifold du dixième étage.


- Le compresseur axial est équipé à son admission d’aubage de pré rotation avec un
mécanisme de commande pour la couronne qui entraîne les aubages orientables.
- Les contacteurs de fin de course sur les vannes d’extraction du compresseur.

6. Influence des facteurs extérieurs sur les performances de la turbine à


gaz

Une turbine à gaz emploie de l’air atmosphérique, donc, ses performances sont
considérablement influencées par tous les factures qui ont un effet sur le débit massique de
l’air refoulé au compresseur. Ces factures sont :

6.1. La température ambiante

A mesure que la température d’admission du compresseur augmente, le travail


spécifique de compression augmente, tandis que le débit massique d’air diminue (en raison
d’une diminution de la masse spécifique γ). En conséquence, le rendement de la turbine et le
travail utile (et donc la puissance) diminuent. Si la température diminue, le phénomène
inverse se produit.

La fig. (32) montre un exemple de la façon dont la puissance, la consommation


spécifique et le débit de gaz d’échappement sont influencés
par la température ambiante.

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Chapitre III Description de la turbine MS5002C

Consommation
spécifique

Débit des gaz


d'échappement

Puissance

Température
d'entrée de l'air

Fig.32 : Influence de la température ambiante sur les performances de


la turbine

6.2. La pression atmosphérique

Si La pression atmosphérique diminue par rapport à la pression de référence ISO, le débit


massique de l’air diminue (en raison d’une réduction de sa masse volumique) et la puissance
utile est proportionnellement réduite parce qu’elle est proportionnelle au débit massique du
gaz. Au contraire, les autres paramètres du cycle thermodynamique ne sont pas influencés.

La fig. (33) montre la puissance utile de la turbine à gaz par rapport à l’altitude
d’installation.

Pression atm
Facteur de Facteur de
Correction Correction

Pression
Atmosphérique

Altitude en 1000 de pieds

Altitude en 100 de mètres

Fig.33: Courbe de correction de pression

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Chapitre III Description de la turbine MS5002C

6.3. Humidité Relative

En effet, l'air humide est moins dense que l'air sec, donc si l'humidité relative augmente, la
puissance débitée diminue et la consommation
spécifique augmente (fig. 34).

Dans le passé, un tel effet était négligé. De nos jours, comme on produit des turbines à
gaz toujours plus puissantes et que l’on ajoute de l’humidité sous forme d’eau ou vapeur pour
réduire les NOX, cet effet doit être pris en compte.

Facteur de Humidité relative (ISO)


correction

Consommation
spécifique

Puissance

Humidité relative
(Kg eau vapeur/Kg air sec)

Fig.34 : effet de l’humidité relative

7. Influence des facteurs intérieurs sur les performances de la turbine à gaz

Outre aux trois facteurs ″extérieurs″ décrits dans le paragraphe précédent, il y a d’autres
facteurs qui influencent sérieusement les performances d’une turbine à gaz. Ceux-ci peuvent
être définis comme des facteurs ″intérieurs″, parce qu’ils sont aux systèmes auxiliaires de la
turbine à gaz.

7.1. Chutes de pression dans la section d'admission

Les chutes de pression sont provoquées par le système d'admission de la turbine à gaz,
composants d’un filtre d’air, un silencieux, un coude, des variations de section, des
tuyauteries, etc., installés en amont de la bride d’aspiration du compresseur. Quand l’air

Sonatrach/SBC/HR 56 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C

traverse ce système il est soumis au frottement, qui réduit sa pression et poids spécifique. Ces
chutes causent une réduction de la puissance utile et l’augmentation de la consommation
spécifique, comme précédemment mentionné à cause de l’influence exercée par la pression
ambiante.

7.2. Chutes de pression dans la section d'échappement

Celles-ci sont provoquées par le système d’échappement de la turbine à gaz, composé


d’un ou plusieurs silencieux, un coude, une chaudière de récupération (en cas de cycles
combinés ou de cogénération), des aiguillages, des diffuseurs, etc., par lesquels les gaz
d’échappement sont expulsés à l’atmosphère.

Les gaz d’échappement traversant ce système sont soumis aux pertes dues au frottement,
qui augmentent la valeur de la contre-pression, par rapport à la valeur de la pression
extérieure et atmosphérique. Ces pertes réduisent la détente de la turbine, car cette dernière
s’arrête à une isobare plus haute que celle de référence, et ceci a comme conséquence la
réduction de la puissance utile et l’augmentation de la consommation spécifique.

Le tableau 1 donne des valeurs typique montrant que les performances sont influencées
par les chutes de pression de l’admission et de l’échappement. Pour les raisons expliquées ci-
dessus, ces effets sont proportionnels aux chutes de pression.

Tous les 100 millimètres de H2O à Tous les 100 millimètre H2O à
l’aspiration : l’échappement :
1.42% pertes de puissance 0.42% perte de puissance
0.45% augmentation de la 0.42% augmentation de la
consommation spécifique consommation spécifique
1°C augmentation de la température 1°C augmentation de la
d’échappement température d’échappement

Tableau.1 : effet des chutes de pression

7.3. Types de combustible

La turbine à gaz a l'avantage de fonctionner avec plusieurs combustibles, mais on


préfère utiliser le gaz naturel que les autres combustibles plus lourds, puisque l'énergie

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Chapitre III Description de la turbine MS5002C

dégagée lors de la combustion est proportionnelle au pouvoir calorifique massique du


combustible.
L'utilisation de gaz naturel à la place du gasoil offre un gain d'environ 2% en puissance et
une consommation spécifiques moins de 0.7 à 1%, selon le modèle de turbine à gaz. En effet,
si le pouvoir calorifique diminue, le débit massique du combustible doit augmenter pour
fournir la quantité nécessaire d'énergie.

7.4. Extraction d’air à partir du compresseur axial

Dans quelques applications de la turbine à gaz (processus chimique, balayage des


canalisations pendant la mise en service opérationnelle, etc.),il peut être nécessaire d’extraire
de l’air comprimé à partir du refoulement du compresseur. En règle générale, et sauf
indication contraire, dans le cas des machines dérivées de l’aéronautique, il est possible
d’extraire même 5% du débit du compresseur sans faire aucune modification à la conception
de la turbine.
Il est possible de réaliser des valeurs d’extraction entre 6 et 20%, selon la machine et la
configuration de la chambre de combustion, si des changements sont fait aux carters, à la
tuyauterie et au système de contrôle/commande. (La fig. 35) montre comment les
pourcentages d’extraction de l’air influencent la puissance débitée et la consommation
spécifique prenant également en considération la température ambiante.

Fig.35 : L’influence des pourcentages d’extraction de l’air sur la


Puissance débitée et la consommation spécifique [3]

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Chapitre IV

Etude thermodynamique de la turbine MS5002C


Chapitre IV Etude thermodynamique

1. Etude du cycle thermodynamique de la turbine a gaz

1.1. Quelques Rappels théoriques [8]


Les formules et notions théoriques rappelées ci après sont nécessaires aux calculs des cycles
et performances des turbines à gaz.

1.1.1. Enthalpie totale

Par définition :
V2
H h Energie potentielle négligée.......... .......... .......... .1
2

1.1.2. Premier Principe de la thermodynamique

Appliqué aux turbines à gaz, il s’écrit entre l’entrée (1) et la sortie (2) du fluide :

Wi  Q  ΔH  H 2  H 1 .......... .......... .......... .......... .......... .......2


En écoulement adiabatique Q  0  , cette relation devient :

Wi  ΔH  H 2  H 1 .......... .......... .......... .......... .......... .......... ....3

Soit :
Pour un compresseur

Wc  ΔH  H 2  H 1  0.......... .......... .......... .......... .......... .......4

Pour une turbine

Wt  ΔH  H 2  H 1  0.......... .......... .......... .......... .......... .......5

Pour une tuyère Wi  0 

H 2  H1 .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... ...6

Considérons maintenant un écoulement qui n’échange ni chaleur ni travail avec l’extérieur.


Un observateur entraîné à la vitesse du fluide relèverait des températures et pressions statiques
t et p, seules grandeurs physiques réelles. Au contraire, un observateur fixe, faisant face à
l’écoulement, mesureraient des valeurs dites d’arrêt ou totales ou encore génératrices :

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59
Chapitre IV Etude thermodynamique

Température totale ou température d’arrêt


V2
T t .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... ........7 
2Cp

Pression totale

 T   1
P  p.  .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... ......8
t

Pour l’écoulement considéré, la relation (6), compte tenu de la définition de l’enthalpie totale,
peut s’écrire :

V22 V2
h2   h1  1
2 2

En utilisant la relation dh  Cp. dt , il vient :

V22 V2
t2   t1  1 .......... .......... .......... .......... .......... .....9
2Cp 2Cp
D’où
T2  T1  Cte
Ainsi, pour tout écoulement d’un gaz parfait qui n’échange ni travail ni chaleur avec
l’extérieur on obtient :
-même en présence de pertes, la température totale se conserve ;
-si l’écoulement est sans pertes (donc isentropique), la pression totale se conserve aussi.
Pour les écoulements adiabatiques qui échangent du travail (compresseurs et turbines), par
application de (3), on obtient :

La puissance

Pi  GWi  GH 2  H 1 .......... .......... .......... .......... .(10)

Soit, encore (si Cp est constant) :

Pi  GCpT2  T1 .......... .......... .......... .......... .......... (11)

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60
Chapitre IV Etude thermodynamique

1.1.3. Travaux et rendements de compression

Pour une transformation réversible isotherme, le travail de compression par unité de masse
s’exprime par :
P 
Wcith  rT1 ln 2 .......... .......... .......... .......... .....(12)
 P1 
P1 : pression absolue à l’entrée de la machine.
P2 : pression absolue à la sortie de la machine.
La quantité de chaleur échangée pour maintenir la transformation isotherme s’en déduit
immédiatement :
Qith  Wcith
En pratique, cette transformation n’est pas réalisable, on la remplace par une suite de
compressions adiabatiques et de refroidissements isobares.
Pour une transformation adiabatique, intéressant ramenée à un débit unitaire,
Le travail réel de compression est :
Wc  H 2  H 1  Cp T2  T1 .......... .......... .......... .....(13)
Le travail de compression isentropique est égal à :
Wcis  H 2is  H 1  Cp T2is  T1 .......... .......... .......... .(14)
On aura pour une transformation réversible la relation suivante :
 1
T2is  P2  
  .......... .......... .......... .......... .......... .......15
T1  P1 

Pour une évolution polytropique. Les transformations réversibles, non adiabatiques,


aboutissent par définition au même état final (P2, T2) que la transformation réelle, elles
obéissent à la loi :
P
k
 Cte.......... .......... .......... .......... .......... .......... ......... 16 , k >1 ; k ≠ γ
k 1
T

Analogue à la loi isentropique de la relation (14) mais où k remplace γ.


L’exposant polytropique k est défini par la relation:
k  1 lgT2 / T1 
 .......... .......... .......... .......... .......... .......... .17
k lgP2 / P1 

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61
Chapitre IV Etude thermodynamique

Le travail de compression polytropique a pour valeur :

 k 1

P   1
rT1  2  1    Cp T2  T1 .......... .18
k k k
Wcp  
k 1   k 1 
 1 
P

Les rendements de compression se définissent en comparant les évolutions réversibles aux
évolutions réelles. On a donc par définition :

Rendement isentropique
Wcis
 cis  .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .....(19)
Wc
Rendement polytropique
Wcp
 cp  .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .....20
Wc

1.1.4. Travaux et rendements de détente

Les formules concernant la détente présentent une grande analogie avec celles relatives à la
compression.
Le travail fourni par la turbine au cours d’une détente réversible isotherme est :
P3
Wtith  rT3 ln .......... .......... .......... .......... .......... .......... ......21
P4

Pour les détentes isentropiques :


Wt  H 3  H 4  CpT3  T4 .......... .......... .......... .......... ......... 22

Wtis  H 3  H 4is  CpT3  T4is .......... .......... .......... .......... 23

 1
T4is  P4  
  .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .24
T3  P3 
 1
 
P  
Wtis  CpT3  3   1.......... .......... .......... .......... .......... .....25
 P4  
 

pour les détentes polytropiques, l’exposant polytropique devient :

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62
Chapitre IV Etude thermodynamique

k  1 lgT4 / T3 
 .......... .......... .......... .......... .......... .......... .26
k lgP4 / P3 

Le travail de détente polytropique s’exprime par :


 k 1

P  k  1
rT3  3  1  Cp T3  T4 .......... .27
k k
Wtp  
k 1   k 1 
 4 
P


Les rendements de détente se définissent en comparant les évolutions réelles aux évolutions
réversibles. On a donc, par définition :
Wtis
 tis  .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .....28
Wt
Wtp
 tp  .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .....29
Wt

2. Cycle théorique sans pertes de charges de l’installation

Fig.36 : Diagramme(T, S) du Cycle idéal d’une turbine à gaz bi-arbres [12]

L’air est aspiré de l’atmosphère à l’état (1) il pénètre dans le compresseur axial et sort
comprimé à l’état (2) ensuite il est acheminé vers la chambre de combustion où il se mélange
avec le combustible qui est le gaz naturel ,le mélange est chauffé par la quantité de chaleur
cédée par la combustion ,ensuite sort sous forme des gaz brûlés à l’état (3).Ces deniers sont
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63
Chapitre IV Etude thermodynamique

canalisés vers la première turbine HP pour subir la première détente et sortir à l’état (4)
ensuite ils pénètrent dans la deuxième turbine BP où ils subissent une deuxième détente où
ils sortent à l’état (5) évacués directement vers l’atmosphère.

Fig.37 : schéma de différents points de passage d’air dans une turbine bi-arbre[12]

Si on suppose que la machine évolue selon un cycle thermodynamique sans pertes.


Donc Les pressions et les températures absolues en début et fin de compression sont liées par
la relation :[8]

(-1)/ 
T2’ p2
=
T1 p1

2.1.Le travail de compression à pour expression :

W’c = Cpa (T2’-T1) = Cpa T1 [(P2/P1) (-1)/  - 1]

2.2.Le travail de détente dans la turbine est :

W’t = W’t(HP) + W’t(BP) Sachant que :

W’t (HP) = Cpg (T3-T4’)

W’t(BP) = Cpg (T4’-T5’)

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64
Chapitre IV Etude thermodynamique

D’où :

W’t = Cpg (T3 – T4’) +Cpg (T4’- T5’) = Cpg (T3 – T5’)

D’autre part, soit Q la quantité de chaleur dépensée pour porter la température de 1kg d’air,
suivant l’isobare P2, et de T2’ à T3 (transformation de 2’- 3).

Q2’-3 = Cpg (T3 – T2’)

2.3.Le rendement thermique de la machine a donc comme expression :

Wu
th =
Q
La turbine HP remontée sur le même arbre que le compresseur à pour but d’alimenter celui-ci
donc :
W’t (HP) = W’c  Wu = W’t – W’c = [W’t(HP) + W’t(BP)] - W’c

[W’t(HP) + W’t(BP)] - W’c


th = ───────────────
Q2’-3
Or, chacune des trois grandeurs W’c, W’t et Q2’-3 peut être exprimée par une variation
d’enthalpie du fluide, rappelons que l’enthalpie est définie par la relation :
h = u + p
où p et  sont la pression et le volume massique du fluide et u est son énergie interne, laquelle
conformément au premier principe de la thermodynamique est donnée sous sa forme
différentielle par
du = dw+ dq
Nous avons ainsi
W’c = H2’ – H1
W’t = W’t(HP) + W’t(BP)
W’t(Hp) = H3 – H4’
W’t(BP) = H4’ – H5’
Q2’-3 = H3 –H2’

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65
Chapitre IV Etude thermodynamique

L’expression du rendement thermique peut donc s’écrire également :


H3 – H5’
th = ─────
H3 –H2’

3. Cycle réel de la turbine à gaz

L’étude du cycle thermodynamique décrit réellement dans une turbine à gaz devrait , en toute
rigueur, tenir compte de toutes les imperfections des différentes parties de cette machine.

Dans le diagramme T, S de la fig. (40) suivante, sont représentées à la fois le cycle idéal
(1,2’, 3,4’,5’) et cycle réel (1, 2, 3, 4,5)

Fig.38 : diagramme(T,S) du cycle réel de la turbine à gaz bi-arbres[12]

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66
Chapitre IV Etude thermodynamique

les valeurs de T2,T4, T5 sont données par les relations :

(H2’-H1) (T2’-T1)
c = =  T2 – T1 = (T2’ – T1) / c  T2 = (T2’ – T1) / c + T1
(H2-H1) (T2-T1)

T3 –T4
t(HP) =  T3 – T4 = (T3 -T4’ ) . t(HP)
T3 –T4’
T4 –T5
t(BP) =  T4 – T5 = (T4 -T5’ )  t(BP)
T4 –T5’

W’c = Cpa (T2’ – T1)

c = W’c /Wc  Wc = Cpa ((T2’ – T1) / c Wc est Le travail réel de compression

t (HP) = Wt (HP) / W’t (HP)  Wt (HP) = W’t (HP) t (HP)

Wt (HP) = Cpg (T3 – T4’) t (HP) Wt (HP) est le travail reel de la turbine HP

t (BP) = Wt (BP) / W’t (BP)  Wt (BP) = W’t (BP) t (BP)

Wt (BP) = Cpg (T4 – T5’) t (BP) Wt (BP) est le travail reel de la turbine BP

Ainsi la quantité de chaleur fournie pour la combustion est :

Q2-3 = Cpa (T3 – T2)

Le travail utile devient :

Wu = Wt – Wc

Wu = Cpg (T3 – T5) – Cpa (T2 – T1)

Alors le rendement thermique s’écrit :

th = Wu / Q2-3

th = [Cpg (T3 – T5) – Cpa (T2 – T1)] / Cpa (T3 – T2)

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67
Chapitre IV Etude thermodynamique

4. Application et calcul des paramètres de la turbine à gaz MS5002C


A partir du cycle thermodynamique, dans cette partie nous allons présenter les données
réelles qui permettent de définir les conditions dans lesquelles fonctionne la turbine à gaz sur
site. Pour cela on procède aux calculs des paramètres fondamentaux dans les quelles
fonctionne chaque partie de cette machine :

- Compresseur axial.
- Chambre de combustion.
- Les roues de turbine.
Et la fin on fera une comparaison entre les résultats des calculs des paramètres réels de la
turbine sur site et ceux donnés par le constructeur

4.1. Données de constructeur [2]


Pour une température de l’air ambiante : T1=15°C⟶ T1=288.15°K.et une pression de l’air
ambiant : P1=1.013 bar. On a :
Taux de compression du compresseur axial : τ =7,5
Rendement de compresseur axial : ηisc=0.85
Rendement de la chambre de combustion : ηcc=0.95
Température a la chambre de la combustion T3=966°C⟶ T3=1239.15°K ;
Rendement mécanique de la transmission : compresseur-turbine : ηme=0.98
Rendement mécanique de la liaison turbine BP – Charge : ηme = 0.98
Rendement isentropique de la turbine THP : ηishp=0.9
Vitesse de la turbine THP : NTHP=5100 tr/min
Rendement isentropique de la turbine TBP : ηITBP=0.9
Vitesse de rotation de la turbine TBP : NTBP=4670 tr/min
Puissance utile Pu= 29 MW
Chaleur spécifique de l’air et de gaz : Cpair=1005j/kg.k ,Cpgaz=1105j/kg.k
Débit massique de l’air :m = 445000 Kg /h= 123,61Kg/s
Rendement thermique global de la machine donné par le constructeur : ηth= 28,8 %

4.2. Calculs du compresseur axial

Nous avons relevé la température de sortie compresseur, à partir de la salle de contrôle


(MARK V) qui est de t2= 295°c = 568,15 °k et une pression p2 = 6,71 Kg/cm² =6,58 bars

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68
Chapitre IV Etude thermodynamique

Et T5 = 496 °C d’échappement

Fig.39: écran de contrôle MARK V photo prise par moi-même sur le site

Pour une température de l’air ambiant à l’entrée du compresseur t1= 27 °c  T = 300,15 °k


on va calculer la pression P1 d’entrée d’air dans le compresseur en tenant compte des pertes
de charge à l’aspiration de compresseur qui sont :
Perte de pression a l’aspiration : ΔPa = 101.6 mm H2O = 9.964× bar.
P1= P0 – ΔPa
P0 est la pression atmosphérique à l’endroit ou la turbine est implantée. Elle est exprimée en
fonction de l’altitude (Z) comme suit :

On a patm= 1,013 bar et à Hassi R’mel l’altitude est Z=750 m


Donc P0= 0,9318 bar
Donc la pression réelle d’entrée de l’air dans le compresseur est :
P1= 0,9318 - 9.964× = 0,9218 bar

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69
Chapitre IV Etude thermodynamique

Pour cela on aura un taux de compression = P2/P1=6,58 /0,9218

 = 7,138

4.2.1.Calcul de la chaleur spécifique d’air à la température de 300.15°K

On utilise cette équation polynomiale suivante [6] :


Cpair=1.03409 + (-0.2848870 T) + (0.7816818. ) + (-0.4970786. )+
(0.1077024. ) kj/kg.K

Cpair = 1,006 kj/kg°k

On utilisant la température d’admission T1 on calcul la température de sortie de compresseur


dans le cas d’une évolution isentropique T2 is.

Si on suppose que l’air se comporte comme un gaz parfait :


Avec : =1,4
 : Le coefficient isentropique de l’air.

Le taux de compression pour notre cas est  = 7,138

(-1)/ 
T2’ p2
=  T2’ = T1. (-1)/ 
T1 p1
 T2’ = 300,15. 7,113(1,4--1)/1,4
 T2’ = 525 °k
 T2’ = 251,86 °c
(H2’-H1) (T2’-T1)
c = =
(H2-H1) (T2-T1)
(525 - 300,15)
c =
(568,15 - 300,15)

c = 0,839 = 83,9 %

4.2.2.Le travail théorique est :

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70
Chapitre IV Etude thermodynamique

Wc’ = H2’-H1

Wc = Cpair. (T2’-T1)
Wc’= Cpair. T1. (  (-1)/ -1)
Wc’= 1,006.300,15. (7,1380,28 –1)
Wc’ = 226,74 Kj /Kg

4.2.3.Le travail réel est :

Wc = Cpair. (T2-T1)
Wc = 1,006. (568,15-300,15)
Wc = 269,6 kj/kg
On vérifier le rendement de compresseur c :
wc’ 226,74
c= =
wc 269,6

c = 0,841 = 84 % Le rendement du compresseur est vérifié .

4.2.4.Calcul du travail polytropique

R
Wp = . (T2-T1)
n-1

R.T1 T2
= . -1
n-1 T1

R : constante des gaz parfait, R= 0,287 kj/kg°K n : exposant polytropique



n=
-1
log c
ou =
log (T2/T1)

log(7,138)
=
log (568,15/300,15)

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71
Chapitre IV Etude thermodynamique

 =3 et n = 1,5

donc :
0,287.300, 15 568,15
Wp = -1
1,5 -1 300,15

Wp = 153,83 kj/kg

4.2.5.Calcul de la puissance du compresseur


On doit trouver tout d’abord le débit massique d’air entrant à T=27 °C :
On sait que la température ambiante influe sur la masse volumique de l’air suivant la relation

[7]
ρ air(T°) = ρ air (0C°) . ρ air (273/373+T°)
Pour T = 0°C → ρ air(0C°) = 1.293 kg/m³

Pour T= 15°C→ ρ air(15°C) = 1,2256 kg/m³

Pour T1 = 27°C → ρ air(27°C) = 1,1766 kg/m³


On a le débit massique de l’air donné par le constructeur a T=15 °C = m = 445000 Kg /h
m = 123,61 Kg/s on se sert de celui-ci pour calculer le débit volumique de l’air qui reste
inchangé quelque soit la température ambiante
On a : mmassique = mvolumique. ρ air(T°=15°C)

Donc : mvolumique = = = 100,85 m³/s


ρ ° °

On peut maintenant calculer facilement le débit massique d’air réel entrant dans le
compresseur quand la température extérieure est T1= 27°C :
Gair = mmassique = mvolumique. ρ air(T°= 27°C)
Gair = 100,85 . 1,1766 = 118,66 Kg/s
donc la puissance du compresseur est :
Pc = wp .Gair
Pc = 153,83. 118,66 =18253,48 kj/s

4.3. Calculs de la chambre de combustion


Le tableau suivant donne la composition du combustible qui représente les résultats
moyens d’analyse chromatographique du gaz de la station Boosting relevés en 2009 :

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72
Chapitre IV Etude thermodynamique

Tableau 2 : la composition du combustible et de fumées après les analyses


chromatographiques du gaz relevés de la station Boosting 2009

4.3.1.Composition de combustible

La masse moléculaire moyenne de combustible :


Mmc = Mi.Vi = 20,88Kg / Kmole
4.3.2.Composition de fumées

Composition de la Mi Qte Vi % Mi. Vi


fume
Co2 44,010 130,49 7,26 3,19
H2O 18,015 227,93 12,68 2,28
O2 31,999 61,026 3,40 1,09
N2 28,013 1377,44 76,66 21,47
TOTAL - 1796,89 100 28,03
Tableau 3: relevé de la composition de la fumée pour100 Kmoles de gaz de combustible

La masse moléculaire moyenne des fumées est :

Mmf =Mi.Yi = 28,03 Kg/Kmole

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73
Chapitre IV Etude thermodynamique

4.3.4. Calcul du pouvoir calorifique

Le pouvoir calorifique inférieur (PCI) d’un combustible est définie comme étant ,la valeur
négative de la chaleur de réaction dégagée par ce combustible lors d’une réaction complète tel
que les réactifs entrent dans la chambre de combustion à l’état standard (25°C et 1 atm) et les
produit en sortent au même état, donc c’est la chaleur maximale que peut dégager le
combustible. [10]

PCI = PCIc.Vi Où

PCIc : pouvoir calorifique des composants du combustible en Kcal/m3


Vi : Fraction volumique.
4.3.5.Le pouvoir calorifique inférieure du combustible

Composant Vi % Pci (Kcal/m3) Pci. Vi (Kcal/m3)


CH4 71,63 8090,34 5795,11
C2H6 22,56 14397,26 3248,02
C3H8 2,18 20611,63 449,33
i – C4H10 0,17 26707,64 45,40
n – C4H10 0,37 26790,4 99,12
i – C5H12 0,32 32912,2 105,32
n – C5H12 0,34 32994,1 112,18
C6H14 0,16 39189,78 62,70
C7H16 0,05 45388,13 22,69
C8H18 0,01 51586,8 5,16
Co2 0,35 - -
N2 1,86 - -
TOTAL 100 9945,03
Tableau 4: Le pouvoir calorifique inférieure de chaque composant du combustible

PCI = 9945,03 Kcal/m3

On prend comme indices :


c : le combustible.
a : l’air.
Du tableau n : on a :
Pour la combustion de 100 kmole de combustible il nous faut 244,105 kmole de O2 donc la
masse stœchiométrique de O2 nécessaire a la combustion est :
M o2/c = 244,105/100= 2,44105 kmoleO2/kmole C
L’oxygène représente 21% molaire de l’air donc la masse stœchiométrique de l’air est :

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74
Chapitre IV Etude thermodynamique

Mo2 c
Ma min =
0,21

2,44105
Ma min =
0,21

Ma min = 11,6240 kmole a/kmole c

Donc : 1kmole de gaz combustible nécessite 11,6240kmole d’air

4.3.6.La masse molaire d’air est :


Ma = 0,79.MN2 + 0,21Mo2
Ma=0,79.28,013 + 0,21.31,999
Ma= 28,85 kga/ kmolea

4.3.7.La masse d’air nécessaire pour bruler1kg de combustible


On a :
Ma min = 11,624. 28,85
Ma.min = 335,352 kga / kmolec
Donc: la masse d’air nécessaire pour bruler 1 kg de combustible est :

Ma. mi
=
Mc

335,352
=
20,88

 = 16,06 kg air/ kg c

1kg du gaz combustible nécessite 16,06 kg d’air

4.3.8. Le volume massique de gaz combustible aux conditions normales


22,4
Vm =
20,88
Vm = 1,0728 m3/kg

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Chapitre IV Etude thermodynamique

Le volume spécifique du gaz combustible aux conditions normales est égal à 1,0728 m3 / kg

Donc: PCI = 9945,03 .1,0728


= 10669,028 kcal/kg
PCI = 44596,54 kj/kg

4.3.9.La quantité de chaleur libérée par la combustion du gaz naturel

L’air se mélange avec le combustible dans les chambres de combustion pour donner lieu à
une réaction chimique de combustion. La quantité de chaleur fournie au fluide est donnée par
l’équation du bilan suivante : [7]
Qcc = (Gair + Gc). H3 - Gair . H2 = (Gair + Gc). Cpg.T3 - Gair .Cpa . T2

4.3.9.1.Calcul du débit de combustible


1
On à un coefficient d’excès d’air ( = 4) c’est à dire 25 % ( ) du débit total Gair entrant
dans la chambre de combustion. [3] 
Et pour un débit Total : Gair = 118,66 kg/s on aura seulement un debit partiel:

Gp air = = 29,66 kgair/s qui entre dans la chambre de combustion et pour cela le debit
de combustible qui doit etre injecté est:

Gair 29,66
Gpc = =
(.) 16,06

Gpc = 1,847 kg/s

T1= 27 °C=300,15 K , T2 = 568,15 K et T3=966°C= 1239,15 K

4.3.9.2.Calcul de la chaleur spécifique des gaz à T3


On utilise la formule suivante [7] :
Cpg = 0,9718 + 0,0414/ + [(0,0536/ + 0,0927).T3/1000]
Avec  = 4
1239,15
Cpg = 0,98215 +0,106.
1000
Cpg = 1,113 kj/kg.K

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Chapitre IV Etude thermodynamique

4.3.9.3. Calcul de la chaleur spécifique d’air à T2


T2 = 568,15 K en utilisant l’équation polynomiale suivante [6] :

Cpair(T) =1.03409 + (-0.2848870 T) + (0.7816818. ) + (-0.4970786. )+


+ (0.1077024. ) kj/kg.K

Cpair(T=568,15 K) = 1,044 kj/kg.K

Qcc = [ (1,847+29,66). 1,113. 1239,15] – (29,66. 1,044 . 568,15)

Qcc = 25860,85 Kj/s

4.3.10.La consommation du gaz combustible

La consommation du gaz est:


Q2-3 = Gc . PCI
Q2-3 = 1,847 . 44596,54
Q2-3 = 82369,8 kj/s

4.4. Calculs de la turbine


4.4.1. La turbine à haute pression HP

C’est la roue HP qui entraîne le compresseur axial (Ca) donc :

4.4.1.1.le travail de l turbine HP

WHP = Wc / m

= 269,6/ 0,98
= 275,10 kj/kg
m : rendement mécanique de la liaison Turbine (HP)-compresseur axial = 0,98

4.4.1.2 calculs des températures T4 et T4’

WHP = Cpg .( T3 - T4)

Cpg : chaleur spécifique du gaz à T


WHP
T4 = T3 –
Cpg

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77
Chapitre IV Etude thermodynamique

275,1
T4 = 1239,15 –  T4 = 991,9 °k
1,113
T = 0,9 : c’est le rendement de la turbine HP.
T3 –T4 T3 -T4
T =  T4’ = T3 –
T3 –T4’ T

(1239,15- 991,9)
T4’ = 1239,15 –
0,9
T4’ = 964,42 °k On a aussi :

P4 T4’
=
p3 T3

 : Cœfficient isentropique du gaz


Avec :  = 1,33
Donc :
T4’
P4 = P3 .
T3
La combustion 2 à 3 est isobare donc :
P3 = P2
P4 = 6,58 . (964,42 /1239,15 )1,33/0,33
P4 = 2,39 bar

4.4.2.La turbine à basse pression BP

C’est la roue BP qui entraîne la charge.


P5= Patm = 1,013 bar
t5 = 496 °c  T5 = 769,15 °k
T5 : température des gaz d’échappements

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Chapitre IV Etude thermodynamique

1,013 0,33/1,33
T5’ = 991,9.
2,39

T5’ = 801,62°k

4.4.2.1. Le travail de la turbine BP

WBP = cpg .(T4- T5 )


= 1,113 . (991,9 -769,15)
WBP = 247,9 kj/kg

4.4.3. Le travail réel utile fourni à la charge

La turbine BP entraîne la charge et le rendement de transmission turbine BP-charge est :


m = 0,98 Donc le travail utile réel fourni à la charge est :
Wu = WBP .m
= 247,9 .0,98
Wu = 242,49 kj/kg

4.4.4. La puissance utile


Pu= Wu .Gg
= Wu . (Gc+Ga)
= 242,49. (1,847 +118,66)
Pu = 29221,7 kj/s
Pu = 29,2 MW

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79
Chapitre V

La maintenance de la turbine à gaz MS5002C


Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

1. Définition de La maintenance

Le rôle principal d'un service maintenance est de maintenir les capacités opérationnelles
des moyens de production, ainsi que leur valeur patrimoniale. Les capacités opérationnelles
sont nécessaires pour servir une commande lorsque le client l'exige, et non quand l'entreprise
pourra la servir. La valeur patrimoniale peut s'envisager comme l'allongement de la durée de
vie utile des machines et équipements, ce qui repousse ou annule la nécessité d'un nouvel
investissement, où en facilite la revente.

Formulé ainsi, il apparaît évident que ce rôle ne peut s'envisager que de manière dynamique et
proactive ;

 Si l'on attend une panne pour réagir, la capacité opérationnelle n'est plus maintenue,
 Si l'on attend une dégradation pour réagir, la valeur patrimoniale est déjà amoindrie.

2. Les phénomènes précurseurs de pannes

La connaissance intime des machines et équipements permet à la longue de pouvoir prédire


les pannes en observant, écoutant, sentant un certain nombre de signes, généralement
précurseurs de panne. Il s'agit de :

 Usure, visible notamment par des limailles, débris, des poussières, du jeu...
 Oxydation d'organes, de pièces ou des traces d'oxydation
 Connexions électriques, mécaniques ou hydrauliques relâchées, défaillantes
 Vibrations anormales, inhabituelles
 Fuites de fluides, d'air comprimé...
 Echauffements, odeurs ou couleurs particulières et inhabituelles
 Résultats dégradés; dérivés des spécifications des pièces, besoins de réglages
fréquents
 Etc.….

Ces signes, le plus souvent discrets, ne sont perceptibles qu'à ceux qui sont proches des
machines et observent avec suffisamment d'habitude et de "compétence" ; les opérateurs qui
les utilisent au quotidien ou des agents de maintenance très présents sur le terrain.

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80
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

3. formes de maintenances

3.1- Maintenance préventive

Maintenance ayant pour objet de réduire la probabilité de défaillance ou


de dégradation d'un bien ou d'un rendu, les activités correspondantes sont déclenchées selon:
- Un échéancier établi à partir d'un nombre prédéterminé d'unités d'usage.
- Et / ou des critères prédéterminés significatifs de l'état de dégradation du bien ou du service.
Cette politique de maintenance s'adresse aux machines provoquant une perte de production ou
des coûts d'arrêts imprévisible classés comme important pour l'entreprise. Telle est le cas des
turbomachines transportent des hydrocarbures. Il convient donc d'organiser un système de
maintenance visant à minimiser ces arrêts souvent trop onéreux. Ainsi on aura à pratiquer
trois formes de maintenance dite préventive:

3.1.1- maintenance Systématique

Maintenance préventive effectuée selon un échéancier établi à partir d'un nombre


prédéterminé d'unités d'usage.
La mise en pratique de cette maintenance nécessite de décomposer les machines en éléments
maintenables. Ces éléments doivent être visités ou changés périodiquement.
La périodicité de ces visites s'établit par l'étude des lois de durée de vie. On harmonisera ces
périodicités de façon à les rendres multiple les unes des autres. Des gammes d'entretien seront
élaborées de façon à préciser le travail à exécuter par l’équipe de maintenance, un rapport sera
rédigé mettant en relief les résultats des diverses mesures et les observations.
L'intérêt de cette méthode est de diminuer les risques de défaillance. Ceux – ci restant
néanmoins possible entre deux visites.

3.1.2- Maintenance conditionnelle

Maintenance préventive subordonnée au franchissement d'un seuil prédéterminé


significatif de l'état de dégradation du bien.
Note: le franchissement du seuil peut être mis en évidence par l'information donnée par un
capteur ou par tout autre moyen.

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81
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

3.1.3- Maintenance prévisionnelle

Maintenance préventive subordonnée à l'analyse de l'évolution surveillée des paramètres


significatifs de la dégradation du bien, permettant de retarder et de planifier les interventions.
Note: cette maintenance est, parfois, appelée improprement "maintenance prédictive".

3.2- Maintenance corrective

Ensemble des activités réalisées après la défaillance d'un bien, ou la dégradation de sa


fonction, pour lui permettre d'accomplir une fonction requise, au moins provisoirement.
Note: la maintenance corrective comprend en particulier:
- La localisation de la défaillance et son diagnostic.
- La remise en état avec ou sans modification.
- Le contrôle du bon fonctionnement.

3.2.1- Maintenance palliative

Activités de maintenance corrective destinées à permettre à un bien d'accomplir


provisoirement tout ou une partie d'une fonction requise.
Note: Appelée couramment "dépannage", la maintenance palliative est
principalement constituée d'actions à caractère provisoire qui devront être suivies d'actions
curatives.

3.2.2- Maintenance curative

Activités de maintenance corrective ayant pour objet de rétablir un bien dans un état
spécifié ou de lui permettre d'accomplir une fonction requise. Ces activités peuvent être:
- Des réparations.
- Des modifications ou améliorations ayant pour objet de supprimer la ou les défaillance (s).

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82
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

Maintenance

Maintenance Maintenance
Préventive Corrective

Maintenance Maintenance Maintenance Maintenance Maintenance


Systématique Conditionnel Prévisionnelle Palliative Curative

Seuils Evolution des


Echéancier prédéterminés paramètres Défaillance

Inspection Visite Contrôle Dépannage Réparation

Déclassement réforme

Fig.40 : Types de maintenance D'après la norme AFNOR: X60-010/

4. Objectifs de la maintenance

Les objectifs de la maintenance peuvent être classés en deux types :

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83
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

 Objectifs financiers :
Optimisation du coût de la maintenance.
Entretenir les installations avec le minimum d’économie et les remplacer à des
périodes prédéterminées.

 Objectifs opérationnels :
Maintenir l’équipement dans les meilleures conditions possibles.
Assurer la disponibilité maximale de l’équipement.
Augmenter la durée de vie des équipements.
Assurer un fonctionnement sûr et efficace à tout moment.
Augmenter le rendement des équipements.

5. Les fonctions d'un service maintenance

5.1- Fonction méthode

Cette fonction est considérée comme le cerveau du service de maintenance, elle définit :

 Ce qu'il faut faire, avec qui le faire et comment le faire.


 Les méthodes et les techniques d'intervention.
 Les moyens et les normes d'entretien.
 La création et l'exploitation de la documentation technique et historique.
 L'élaboration des méthodes d'entretien.
 Respecter le budget attribué.
Elle détermine les moyens nécessaires (matériels et humains) et les fréquences d'intervention.

5.2- La fonction d'ordonnancement

Cette fonction rassemble les moyens et matériels pour rendre exécutable les travaux à
réaliser, elle établit la programmation des travaux, suit à leur avancement et veille au respect
des délais; elle définit les besoins en main d'œuvre, contrôle et regroupe les informations
relatives aux travaux.

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Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

5.3- La fonction de la préparation

Bien que découlant de la fonction méthodes, la préparation du travail détermine le


processus des différentes phases, les moyens nécessaires, les durées opératoires, la
préparation de la main d'œuvre et les pièces de rechange.

5.4- La fonction de lancement

Assurer la distribution du travail selon un planning établi en fonction de la charge et


assurer la gestion et la conduite des hommes pour la bonne exécution
des travaux. Elle s'occupe de la surveillance et de l'orientation du personnel.

5.5- La fonction d'exécution

C'est la fonction opérationnelle de la maintenance. Elle assure la remise en route des


machines par l'exécution des interventions. Elle garantie le niveau de qualité requis dans les
délais prévus, à la date fixe et dans les meilleures conditions de sécurité.

5.6- La fonction de gestion des coûts

Le service de la maintenance pourra, par la diminution des coûts, augmenter la rentabilité


de l'entreprise. Pour la maîtriser il sera nécessaire de connaître les coûts de la maintenance.

6. La maintenance appliquée sur la turbine à gaz MS5002C

6.1- Généralités

L’exploitation d’une turbine à gaz de même que n’importe quelle machine tournante de
puissance, doit comprendre un programme planifié d’inspections périodiques et le cas échéant
et le remplacement des pièces défectueuses, afin d’assurer une utilisation et une fiabilité
maximales de la machine.
Avant et après chaque inspection, toutes les données, y compris les vérifications de
vibration et démarrage, doivent être compilées et enregistrées pour référence dans l’avenir.
Un livre de suivi technique, contenant tous les travaux d’entretien et d’inspection effectués,
est très précieux lors de l'établissement d'un bon programme d'entretien pour les groupes de
turbine à gaz. Ce programme d'entretien commence, en principe, par des travaux mineurs, et

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
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Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

prend de l'importance au fur et à mesure qu'il se déroule, jusqu'à la révision générale, puis le
cycle se répète. Les inspections peuvent être optimisées pour minimiser les temps d'arrêt du
groupe ainsi que les coûts d'entretien pour un mode particulier d'utilisation.

6.2- Facteurs d'exploitation influençant l'entretien

Les facteurs ayant le plus d'influence sur la durée de vie des pièces sont les suivants :

- Type de combustible ;
- Fréquence des démarrages ;
- Pourcentage de charge ;
- Milieu (environnement) ;
- Entretien ;

6.2.1-Type de combustible

Les effets du type de combustible sur la durée de vie des pièces des turbines sont associés
à la quantité d'énergie rayonnée pendant la combustion et à la qualité de l'atomisation des
combustibles liquides. Avec le gaz naturel, l'atomisation est inutile et le niveau d'énergie
rayonnée est bas. Par conséquent, il permet d'obtenir une durée de vie des pièces plus longue
qu'avec les combustibles liquides. Le gaz naturel est traditionnellement utilisé comme
combustible dans les turbines pour application industrielles.

6.2.2- Fréquence des démarrages

A chaque démarrage de la turbine, les pièces du parcours de gaz chaud sont soumises à
un cycle thermique considérable. Des systèmes de contrôle ont été donc élaborés pour limiter
cet effet. Dans la pratique, lorsque les démarrages et les arrêts d'une turbine sont fréquents,
la durée de vie des pièces du parcours des gaz chauds est plus courte que celle des pièces
d'une autre turbine fonctionnant en service

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
86
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

6.2.3- Pourcentage de charge

La variation de la charge de la turbine, jusqu'à 100 % de la puissance, n'influe que


modérément sur la vie des pièces, à condition que cette variation ne soit pas fréquemment et
brusque

6.2.4- milieu (environnement)

Les conditions à l'entrée de la machine peuvent nécessiter une diminution des intervalles
d'entretien lorsque l'air est frottement abrasif ou corrosif.

6.2.5- Entretien

La programmation de l'entretien peut être basé sur l'inspection du système de


combustion, du parcours des gaz chaud et sur la révision générale. Le temps nécessaire pour
effectuer ces cycles d'entretien dépend des différents facteurs qui déterminent les conditions
d'exploitation de chaque unité. Ces cycles d'inspection sont variables. Ils dépendent du type
de combustible utilisé, de la sévérité du service et de la philosophie d'entretien adoptée pour
la machine. Le nombre d'heures – homme nécessaire pour effectuer ces inspections varie en
fonction de la programmation de la disponibilité des pièces de rechanges, des conditions
atmosphériques et de la surpression. Une bonne programmation de l'entretien, implique la
disponibilité des pièces de rechanges en remplacement de celles qui on est démontées. Les
pièces remplacées peuvent être réparées par la suite afin de la limite les temps morts. Il faut
prévoir un stock minimum de pièce de rechange disponible pour assurer le rendement
maximal de la turbine.L'entretien programmé permet d'anticiper les besoins de machine et de
répondre aux exigences du système en ce qui concerne son utilisation sa fiabilité et son coût.

6.3- Les types d’inspection

Trois types principaux d’inspection de base ont été distingués pour les pièces les plus
sujettes à l’action des gaz de combustion. Les inspections peuvent être Classifiées comme
suit :
- Inspection de machine à l’arrêt.
- Inspection de la machine en marche.

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
87
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

- Inspection nécessitant le démontage des enveloppes afin d’accéder aux pièces internes
(inspection de la machine démontée).

6.3.1- Inspection de la machine à l’arrêt

Ces inspections sont effectuées quand la machine est en « stand-by », c- à- d, prête à


démarrer. Pendant la période de stand-by, les auxiliaires doivent être vérifiés, ainsi que les
instruments pour assurer le bon étalonnage et la charge des batteries, l’état de tous les types
de filtres, et les niveaux corrects des liquides (huiles, eau, etc.).
Ce type d’inspection est d’importance capitale pour les machines en service d’urgence
intermittente et/ou de fonctionnement de pointe, parce que le but principal de leur installation
est d’assurer un démarrage fiable. Si les périodes hors service sont longues, il faudra
programmer des démarrages périodiques.

6.3.2- Inspections de la machine en marche

Celles-ci consistent en la surveillance continue et générale de l’unité et de ses auxiliaires


avec la turbine en marche.
Il est conseiller d’enregistrer les paramètres principaux pendant les premiers démarrages et la
marche de la turbine ; en effet, cette opération sert à avoir des valeurs de référence sur la
consommation, les performances, etc., quand la machine est neuve. Ceci permettra une
meilleure évaluation de tout changement de fonctionnement de la turbine à gaz au cours de sa
vie et aidera à découvrir les causes des défauts possibles et à choisir les solutions appropriées.

Les données de fonctionnement doivent être acquises dans les phases transitoires (démarrage,
arrêt) et en condition de régime permanent, c- à- d, dans la condition dans laquelle le
changement de température dans les espaces de roue est inférieur à 15 °C en 15 minutes.
La collecte des données est significative seulement si elle est faite régulièrement, afin de
disposer, en cas de besoin, d’une quantité suffisante d’information rapprochées dans le temps
et à même de permettre de faire des extrapolations fiables sur les tendances des paramètres
par rapport au temps (par exemple, la température d’un palier).
Le tableau suivant montre une liste de paramètres qui devraient être enregistrés «au moins»
périodiquement.

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Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

Paramètre Unité de mesure


Vitesse Tour/minute
Charge W
Nombre de démarrages
Nombre d’heurs de fonctionnement
Pression ambiant Mbar
Températures °C
Ambiante °C
Refoulement de compresseur °C
Echappement de turbine °C
Espaces de roue °C
Collecteur huile de graissage °C
Réservoir d’huile °C
Drainage d’huile des paliers °C
Ecart d’échappement ∆T (°C)
Pression bar
Refoulement de compresseur bar
Refoulement de la pompe d’huile bar
Collecteur huile de graissage bar
Eau de refroidissement bar
Combustible bar
Filtres ∆p (bar)
Vibrations (toutes les voies) μm/sec
Heures de démarrage Minutes
Temps d’arrêt du rotor (s) à 0 TPM Minutes

Tableau 5 : paramètres qui doivent être enregistrés périodiquement

6.3.3- Inspection de la machine démontée

Les inspections peuvent être distinguées comme suit :


 Inspections du système de combustion.
 Inspections de la veine des gaz chauds.
 Révision générale.
Types d’inspections heures de fonctionnement
Inspection de combustion 12000
Inspection de la veine des gaz chauds 24000
Révision générale 48000
Tableau 6: types d’inspection en fonction d’heures de marche

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Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

6.3.3.1. Inspection du système de combustion

Une inspection du système combustion réclame un temps d’arrêt relativement court de la


turbine à gaz afin de vérifier l’état des éléments suivants :
 Brûleur.
 Chambre de combustion (chemise, chapeau, douille d’écoulement).
 Tubes d’interconnexion.
 Bougies d’allumage.
 Détecteurs de flammes.
Les pièces qui nécessitent la plus grande attention sont celles en contact avec les gaz chauds
(brûleur, chambre de combustion et pièces de transition). En effet, une bonne inspection
permet d’évaluer, d’une meilleure façon, toute action à entreprendre (re-utilisation, réparation,
remplacement du composant) et il est donc possible d’obtenir la durée maximum des pièces et
des coûts de service plus bas.
Note : Avant de procéder à un contrôle de combustion, vérifier que la turbine à gaz est
arrêtée, le système de HALON est désactive, le système de combustible liquide est purgé,
désactive l’alimentation du gaz combustible.

6.3.3.1.1.La procédure de démontage

1. Démontage des panneaux latéraux du compartiment turbine.


2. Démontage des fixations du plafond.
3. Levage du plafond du compartiment turbine.
4. Démontage des lignes du gaz combustible. (soutenir le collecteur du gaz combustible
afin que, lorsque les buses d’injection ont été déconnectées, le poids du collecteur ne
soit pas support par la dernière buse du combustible à déconnecteur).
5. Démontage des détecteurs de flamme et des bougies d’allumage
6. Démontage des buses d’injection.
7. Démontage couvercles des chambres de combustion.
8. Démontage des attaches des tubes de propagation des flammes, et des chemises de
combustion.
9. Démontage des chambres de combustion externes N°.3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, et10 (groupes
avec enveloppe courte).

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Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

10. Démontage moitié supérieure enveloppe combustion (seulement groupes avec


enveloppe courte) .
Note : les chambres de combustion externes N°.1, 2, et 12 sont laissées en place et
peuvent être soulevées avec l’enveloppe de combustion.
11. Démontage des pièces de transition (groupes avec enveloppe courte)
11a. Démontage des pièces de transition (groupes simple cycle avec enveloppe longue).

Une fois que les opérations de démontage mentionnées ci-dessus ont été accomplies, les
éléments sont prêts à être inspectés.

Le tableau suivant montre les Inspections typiques de combustion

Elément Objet de l’inspection Actions potentielles


Réparer/remettre en état
Chemise de combustion Corps étrangers Chambres de combustion
Chapeau de combustion Usure anormale Criques/Erosion/Usure
Réparation TBC
Pièce de transition
Usure
Brûleur Fissures Réparation TBC
Pièce de transition Trous refroidissement obstrués Déformation
Tubes d’interconnexion Condition TBC Brûleurs
Vanne de purge Oxydation/Corrosion/Erosion Obturation
Clapets anti-retour Traces de température excessive Usure/Erosion
Bougies d’allumage locale Tubes d’interconnexion
Détecteurs de flammes Perte de petites particules Usure/Températures excessive
intérieures

Jeux
Conduits de combustible aux
brûleurs Inspection au boroscope

Tableau 7. Inspections typiques de combustion

TBC : Revêtement de Protection Thermique. Protection extérieure des chambres de


combustion et des pièces de transition.

6.3.3.1.2.Procédure de remontage

1. Installer les pièces de transition (groupe enveloppe courte).

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Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

2. Installer les pièces de transition (groupe enveloppe longue cycle simple).


3. Installer les pièces de transition (groupe enveloppe longue cycle à
régénération).
4. Installer la moitié supérieure de l’enveloppe de combustion (groupes
enveloppe courte).
5. Installer les chambres de combustion externes (groupes enveloppe courte).
6. Installer les blindages d’écoulement (groupes à enveloppe longue).
7. Installer les chemises de combustion et les tubes de propagation de flammes.
8. Installer les couvercles des chambres de combustion.
9. Installer les buses du combustible.
10. Installer le collecteur du gaz combustibles et lignes du gaz combustible.
11. Installer les détecteurs de flamme et les bougies d’allumage.
12. Installer le plafond, les fixations du plafond et les panneaux latéraux.
13. Nettoyage, contrôle visuel, contrôles de pré-démarrage/lancement.

6.3.3.2. Inspections “de la veine des gaz chauds”

Le but de ce niveau d’inspection est d’examiner les pièces de la turbine les plus soumises
aux contraintes par les températures élevées du système des gaz de combustion ; cette visite
comprend essentiellement :

 Directrices, touts les étages.


 Aubes du rotor, tous les étages.
 Anneaux de protection extérieurs, tous les étages.

Les intervalles d’inspection de la veine de gaz chauds sont des multiples des inspections de
combustion, à cette occasion nous procédons également à l’inspection des pièces de
combustion selon les procédures décrites au point précédent.
Pour effectuer une inspection de la veine des gaz chauds, il est nécessaire d’enlever
l’enveloppe supérieure de la turbine. Avant de procéder au démontage, mettre les vérins sous
les demi-enveloppes inférieures, afin de faciliter le glissement de la partie supérieur vers le
haut, au moment de l’ouverture et éviter ainsi des efforts de flexion sur les parties restantes
des enveloppes turbines.

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Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

Note: Avant de procéder à un contrôle du parcours des gaz chauds, vérifier que la turbine à
gaz est arrêtée ; le système du CO2 est désactive, l’alimentation du gaz combustible est
coupée et/ou le système du combustible liquide est purgé et désactivé.

6.3.3.2.1.La procédure de démontage

1. Démontage des panneaux latéraux du compartiment turbine.


2. Démontage des fixations du plafond.
3. Levage du plafond du compartiment turbine.
4. Démontage conduit air étanchéité et refroidissement moitié supérieur.
5. Démontage câblages et conduites thermocouples espaces roue caisse turbine.
6. Effectuer les opérations de démontage 4 à 11 de l’inspection du système de combustion.
7. Établir des fondations solides et placer les vérins de support mécaniquesous les caisses
du groupe.
8. Démontage de la moitié supérieure de l’enveloppe de la turbine.
9. Démontage moitie supérieure de la directrice de premier étage.
10. Démontage moitié inférieure de la directrice de premier étage.

Une fois que les opérations de démontage mentionnées ci-dessus ont été accomplies, les
composants sont prêts à être inspectés.Il faut se rappeler qu’en plus des inspections
mentionnées dans le tableau suivant, il faudra effectuer les inspections du système de
combustion énumérées dans le tableau suivant.

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Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

Elément Objet d’inspection Action potentielle

Système de combustion Voir le tableau 7 Voir le tableau 7


Directrices, tous les étages Corps étranges Réparer/remettre en
Usure anormale état
Aubes, tous les étages Fissures Directrices
Réparation par
Anneau de protection extérieure Les trous de refroidissement sont soudure
obstrués Revêtement de
Joints à labyrinthes Etat de revêtement restitution

Thermocouple de l’espace de Aubes


roue Dévetissage et
nouveau
Carter d’échappement de Oxydation/Corrosion/Erosion revêtement
turbine Traces de la température excessive Durée de vie
locale résiduelle après
Aubes (1) de refoulement fluage
compresseur axial Perte de petites particules intérieures

IGV (2) Distorsions et déformation


Jeux

Tableau 8. Inspections typiques de la veine des gaz chauds

Notes :
(1) inspection au boroscope, accès au carter intermédiaire de la turbine.
(2) inspection visuelle directrice ou au boroscope du caisson d’admission.

Comme déjà spécifié ci-dessus, une inspection préventive au boroscope effectuée


suffisamment à l’avance peut aider à décider sur le niveau des pièces de rechange à garder
disponibles sur place avant l’arrêter la machine pour l’inspection de la veine des gaz
chauds ; en outre, ceci aide à programmer l’arrêt de la machine pour l’inspection dans une
manière plus ponctuelle, selon l’état de ses éléments.

6.3.3.2.2La procédure de remontage

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
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Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

1. Installer la moitié inférieure de la directrice de premier étage et les thermocouples de


l’espaces- roue.
2. Installer la goupille excentrique de la moitié inférieure de la directrice de premier
étage.
3. Vérifier de nouveau les jeux de la turbine.
4. Installer la moitié supérieure de la directrice de premier étage
5. Mettre en place les pièces de transition.
6. Mettre en place la moitié supérieure de l’enveloppe de la turbine.
7. Installer la goupille excentrique de la moitié supérieure de directrice de premier étage.
8. Installer la moitié supérieure de l’enveloppe de combustion (seulement groupe à
enveloppe courte).
9. Enlever les vérins de support mécanique et les supports des vérins de dessous les
caisses du groupe.
10. Rebrancher le câblage et les conduites de l’espaces-roue.
11. Installer les composants du système de combustion.
12. Installer le plafond, les fixations du plafond et les panneaux latéraux.
13. Nettoyage, contrôle visuel, contrôles de pré-démarrage/lancement.

6.3.3.3. La Révision générale


Le but d’une révision générale est d’examiner toutes les pièces intérieure du rotor et du
stator, de l’admission de la chambre des filtres jusqu’au système d’échappement, y compris le
réducteur de charge et la machine conduite.

Une inspection générale doit être programmée et organisée selon les recommandations du
manuel de maintenance fourni avec la turbine, et avec les résultats des inspections de la
combustion et de la veine des gaz chauds, effectuées précédemment. Afin d’effectuer une
révision générale, tous les carters supérieurs doivent être enlevés, de manière à pouvoir
enlever les rotors. Avant de procéder au démontage, des vérins doivent être placés sous les
demi-carters inférieurs, afin de faciliter le glissement de la partie supérieure vers le haut au
moment de l’ouverture et éviter ainsi des efforts de flexion sur les parties restantes des carters
turbine.
Note : Avant de faire un contrôle général s’assurer que le courant électrique allant à la turbine
à gaz à bien été coupé, que le système CO2 à été désactivé que le système d’alimentation du

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95
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

gaz combustible à été obturé et/ou que le système de combustible liquide à bien été vidangé et
désactivé.
La procédure de démontage pour accéder et enlever les pièces à inspecter comprend les
séquences ci-dessous :
6.3.3.3.1.La procédure de démontage

1 . effectuer le démontage du parcours des gaz chauds (les opérations de 1à 6).


2 . Enlever le dispositif de protection auxiliaire.
3 . Enlever la protection d’accouplement de charge.
4 . Enlever l’accouplement de charge, examiner et contrôler l’alignement.
5 . Enlever l’accouplement auxiliaire, inspecter et contrôler l’alignement.
6 . Effectuer les contrôles de positionnement initial du rotor.
7 . Etablir des fondations solides et installer des vérins de soutien mécaniques sous les
caisses du groupe.
8 . Enlever la moitié supérieure de l’enveloppe de la turbine.
9 . Enlever les plaques des joints flexibles avant et arrière de la moitié supérieure du plénum
échappement.
10 . Enlever la partie supérieure du plénum d’entrée et le diffuseur d’échappement (aubes
directrices variables).
11 . Enlever la moitié supérieure du châssis d’échappement.
12 . Enlever la moitié supérieure du diaphragme de deuxième étage.
13 . Enlever la moitié supérieure de l’enveloppe de combustion
14 . Enlever la moitié supérieure de l’anneau de support de la directrice de premier étage.
15 . Effectuer les contrôles des jeux de la turbine.
16 . Enlever la moitié inférieure de la directrice de premier étage.
17 . Enlever la caisse du compresseur avant et/ou avant et arrière combinée.
18 . Enlever la moitié supérieure de la caisse d’admission.
19 . Enlever les caisses du compresseur avant et d’échappement du compresseur.
20 . Enlever la moitié supérieure du logement du palier N°2.
21 . Enlever la moitié supérieure du logement du palier N°1.
22 . Enlever le rotor de turbine haute pression et les garnitures des moitiés inférieures des
paliers N°1et 2.
23 . Effectuer et enregistrer les jeux de déplacement axial du rotor basse pression.
24 . Enlever la moitié supérieure du logement du palier N°4.
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Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

25 . Enlever le rotor de turbine haute pression et les garnitures des moitiés inférieures des
palier N°3 et 4.
26 . Enlever les aubes fixes de turbine de premier étage.
27 . Enlever les aubes fixes à extrémités renforcées de deuxième étage.

Une fois que les opérations de démontage mentionnées ci-dessus sont accomplies, les
éléments sont prêts à inspectés.

Il faut se rappeler qu’en plus des inspections énumérées dans le tableau suivant, les
inspections du système de combustion et de la veine des gaz chauds énumérées dans les
tableaux 1 et 2 doivent être également effectuées.
Elément L’objet d’inspection (1) Action potentielle
Système de combustion Voir le tableau 7 Voir le tableau 7
Veine des gaz chauds Voir le tableau 8 Voir le tableau 8
Réparer/Remettre en état
Directrices aubes
Aubes du compresseur Corps étrangers Détérioration du
Roues de la turbine Usure anormale revêtement
Queues d’aronde des aubes Fissures Signe de frottement
Fissures
Zone supportée de l’arbre (2) Traces de fuite intérieure Dommages dûs à des corps
étrangers
Paliers Durée de vie résiduelle au
Joints à labyrinthes fluage
Anneaux de protection du
Système d’admission stator(3)
Système d’échappement Oxydation/Corrosion/Erosion Fissures
D’autres systèmes auxiliaires Perte de petites particules Oxydation
intérieures Erosion
Distorsions et déformations IGV
jeux Usure des douilles
Dommage dû à des corps
étrangers
Paliers et joints
Marquage
Usure
Aubes du compresseur
Corrosion
Erosion
Frottement
Dommages dûs à des corps
étrangers
Tableau 9: Inspections typiques de révision générale.

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97
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

(1) méthodes principales d’inspection : visuelle, par ressuage, par les ultrasons.
(2) Y compris les zones adjacentes aux joints à labyrinthes.
(3) Anneaux de protection extérieur, concentrique aux diamètres extérieurs des aubes.

6.3.3.3.2.La procédure de remontage

1. Installer les aubes fixes de turbine du rotor haute pression.


2. Assembler les moitiés inférieures des chemises des paliers N°3 et 4.
3. Assembler le rotor de turbine basse pression et les logements des paliers
N° 3 et 4.
4. Assembler les moitiés inférieures des chemises des paliers N°1 et 2.
5. Assembler le rotor de turbine haute pression et les logements des paliers
N°1 et 2.
6. Installer le tambour interne de la caisse d’échappement du compresseur.
7. Relever les jeux du rotor de turbine de premier étage.
8. Installer la caisse d’échappement du compresseur, la caisse du compresseur d’admission.
9. Installer la goupille excentrique et la moitié inférieure de directrice première étage.
10. Installer la moitié inférieure de l’anneau de support de directrice de premier étage
11. installer la moitié supérieure de la directrice de premier étage.
12. vérifier les nouveaux jeux de la turbine.
13. installer la moitié supérieure du diaphragme de deuxième étage.
14. mettre en place les pièces de transition.
15. installer la moitié supérieure de l’enveloppe de combustion.
16. installer la caisse du compresseur avant.
17. installer la moitié supérieure du diffuseur d’échappement et du plénum d’échappement.
18. installer la moitié supérieure de l’enveloppe de la turbine
19. installer la goupille excentrique de la moitié supérieure de directrice première étage.
20. reconnecter le câblage et conduits des espaces-roues.
21. installer la moitié supérieure du plénum d’admission.
22. enlever les vérins de support mécaniques et les supports des vérins de dessous l’enveloppe
du groupe.
23. revérifier l’alignement de la transmission auxiliaire avec la turbine.

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98
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

24. installer l’accouplement des auxiliaires.


25. installer l’accouplement charge.
26. installer la protection de l’accouplement de la charge.
27. installer la protection de l’accouplement des auxiliaires.
28. effectuer les opérations de remontage d’inspection de système de combustion de N° 5 à 11
29. effectuer les opérations de remontage d’inspection du parcours gaz
chauds N°12 et 13.

6.3.3.4. Inspection spéciale (avec boroscope)

Les turbines sont dotées de deux points d'inspection par lesquels il est possible d'effectuer
des examens visuels à l'aide d'appareils optiques spéciaux, appelés «boroscope». Les points
d'inspection sont des orifices radiaux qui traversent les corps et les pièces internes.
Pour effectuer cette inspection, il faut introduire le boroscope dans les orifices prévus à cet
effet (machine arrêtée). Chaque point d'inspection permet d'observer différentes pièces
rotoriques ou statoriques. La figure indique l'emplacement des orifices d’introduction du
boroscope, dans les différentes sections transversales. Le boroscope permet d'effectuer des
inspections rapides en réduisant ainsi les temps d'arrêts et le personnel nécessaire. Ces
inspections couvrent les zones suivantes :
- Section compresseur.
- Section turbine.
- Système de combustion.

Le boroscope se compose d'un générateur de lumière, d'un conducteur de lumière flexible et


d'un appareil optique rigide avec lentille haute qualité.

6.3.3.4.1. Programme d'inspection par boroscope

En général, cette inspection est effectuée lorsque l'on juge utile de réparer ou de changer
certaines pièces. La programmation doit inclure tout d'abord une inspection et un
enregistrement par écrit ou sur clichés, des conditions de la machine au moment de sa mise
en marche et, par la suite, des inspections et un enregistrement des résultats obtenus.
L'application d'un programme d'inspection avec boroscope est très utile lors de la
programmation de l'entretien et permet de réduire les coûts et d'augmenter la disponibilité et

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
99
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

la fiabilité de la turbine.

Fig.41 : Emplacement des orifices d'introduction du boroscope

7. Analyses des couts de maintenance de la turbines a gaz MS5002C par la


méthode ABC

Dans ce qui suit on va procéder à l’application de la méthode ABC, Faisant référence


aux couts de la maintenance faite sur les turbines à gaz de la station de compression

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
100
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

Boosting ,La méthode ABC a comme objectif de déterminer quelle sont les 20% des pannes
qui représentent 80% du critère d’analyse qui est pour notre cas le coût de la maintenance.
Nous allons appliquer l’analyse ABC sur deux révisions à savoir la CI(inspection des
chambres de combustion) et la MI(la révision générale).La désignation et le couts d’achat des
pièces rechangées lors des révisions d’après l’historique du service turbomachines de la
station boosting est comme suit :
7.1 .Les couts de la maintenance selon l’historique de service
turbomachines

7.1.1.la révision CI du décembre 2012

Code de la Prix Unitaire ( Prix Total (


Désignation de la panne Qté
Pièce DA ) DA )
734N53801 Tube à flammes bougie 2 1 208 099,87 2 416 199,74
734N53802 Tube à flammes detecteur 4 1 208 099,87 4 832 399,48
734N53803 Tube à flammes simple 6 1 208 099,87 7 248 599,22
734H201154 Joint pour flasque 12 5 499,55 65 994,60
734N553504 Joint 1" 300/600 pour manchette 24 777,12 18 650,88
734H181167 Ecrou 1/2 pour languette 9 288,12 2 593,08
Plaque de freinage pour bec d'
734N800903 6 2 702,00 16 212,00
injecteur
734N688431 Languettes de fixation 6 175 090,91 1 050 545,46
734N688430 Tube d'interconnexion 7 120 175,60 841 229,20
734N590802 Vis 5/8" pour flasques 13 2 873,24 37 352,12
734N652686 Vis 1/2" pour languette 24 1 030,78 24 738,72
734N800906 Bec d'injecteur 6 75 695,82 454 174,92
734N652686 Vis 1/2" pour languette 9 1 030,78 9 277,02
584J021010 Klingérite 1 829,34 829,34
Ecrou 1/2 pour cache
734J512328 10 55,42 554,20
accouplement de charge
589C057063 Silicone 2 1 151,77 2 303,54
734N590802 Vis 5/8" pour flasques 6 2 873,24 17 239,44
Vis 5/8" pour carter
731H709314 3 16,23 48,69
accouplement
17 038 941,65

Tableau 10 : les couts de la maintenance pour la CI 2012(données SBC)

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
101
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

7.1.2.la révision CI de mars 2013

Code de la
Désignation de la panne Qté Prix Unitaire (DA) Prix Total (DA)
pièce

734N530801 Tube à flammes bougie 2 1 208 099,87 2 416 199,74

734N530802 Tube à flammes detecteur 4 1 208 099,87 4 832 399,48

734N530803 Tube à flammes simple 6 1 208 099,87 7 248 599,22

734H201154 Joint pour flasque 12 5 499,55 65 994,60

734N624224 Joint 1" 300/600 24 313,78 7 530,70

734N652686 Vis 1/2" pour languette 24 1 030,78 24 738,60

734N590802 Vis 5/8" pour couvercle 10 2 873,24 28 732,38

734N630926 Molycotte 1 7 016,46 7 016,46

734N688431 Languettes de fixation 4 175 090,91 700 363,64

734N532164 Bec d'injecteur 4 122 943,92 491 775,68

734N800903 Plaque de freinage bec d' injecteur 12 2 702,00 32 424,00

734N688430 Tube d'interconnexion 12 120 175,60 1 442 107,21

17 297 881,71
Tableau 11 : les couts de la maintenance pour la CI 2013(données SBC)

7 .1.3.la révision MI de février 2012

Désignation de la panne Qté Prix Unitaire (DA) Prix Total ( DA )

Directrice 1er etage NT 1 2 993 252,68 2 993 252,68


Palier 1 GR1 SO 3668 1 3 192 280,28 3 192 280,28
Palier 2 GR1 avec gorge SO 1 3 192 280,28 3 192 280,28
Palier 3 GR1 SO 3479 1 3 192 280,28 3 192 280,28
Palier 4 GR1 SO 3004 1 3 192 280,28 3 192 280,28
Bec d'injecteur 12 43 000,00 516 000,00
Patins pour palier 1 Actif (jeu) 1 133 033,45 133 033,45
Patins pour palier 1 Inactif (jeu) 1 133 033,45 133 033,45
Patin pour palier 4 actif (jeu) 1 133 033,45 133 033,45
Palier 1 Inactif 1 133 033,45 133 033,45
16 810 507,60
Tableau 12 : les couts de la maintenance pour la MI 2012(données SBC)
Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
102
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

7.1.4. La révision MI d’avril 2013

Désignation de la panne Qté Prix Unitaire (DA ) Prix Total ( DA )

Tube a flammes B 2 157 847,08 315 694,16


Tube a flammes D 2 157 847,08 315 694,16
Bec d'injecteur 3 43 000,00 129 000,00
Palier 3 1 319 280,28 319 280,28
Palier 4 1 319 280,28 319 280,28
Aubes BP RB00021 1 3 432 000,00 3 432 000,00
Diaphragme 2 etage 1 4 200 000,00 4 200 000,00
Rotor HP INSPECTION 1 1 047 336,07 1 047 336,07
Cover plate HP avant 1 3 432 000,00 3 432 000,00
Cover plate HP arriere 1 3 432 000,00 3 432 000,00
Directrice 1 etage NT 503851 1 2 993 252,68 2 993 252,68
Palier 1 GR2 503498 1 319 280,28 319 280,28
Palier 2 GR2 503680 1 319 280,28 319 280,28
20 574 098,19
Tableau 13 : les couts de la maintenance pour la MI 2013(données SBC)

7.2. Application de l’analyse ABC pour la turbine a gaz MS5002C

7.2.1 L’inspection des chambres de combustions (CI) de décembre 2012


Apres le classement des coûts de la maintenance selon un ordre décroissant et après
calcul des couts cumulés, pourcentages cumulés et le pourcentage des classements des couts,
on place les résultats dans le tableau comme suit :

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
103
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

La Panne Les couts Les couts % %


(DA) cumulés couts référence
cumulés
Tube à flammes simple 7 248 599,22 7 248 599,22 42 ,54 5,55
Tube à flammes détecteur 4 832 399,48 12080998.7 70,9 11,11
A
Tube à flammes bougie 2 416 199,74 14 497 198,44 85,08 16,66
Languettes de fixation 1 050 545,46 15 547 743,9 91,24 22,22
Tube d'interconnexion 841 229,20 16 388 973,1 96,18 27,77
B
Bec d'injecteur 454 174,92 16 843 148,02 98,85 33,33
Joint pour flasque 65 994,60 16 909 142,62 99,23 38,88
Vis 5/8" pour flasques 37 352,12 16 946 494,74 99,45 44,44
Vis 1/2" pour languette 24 738,72 16 971 233,46 99,6 50
C
Joint 1" 300/600 pour 18 650,88 16 989 884,34 99,71 55,55
manchette
Vis 5/8" pour flasques 17 239,44 17 007 123,78 99,81 61,11
Plaque de freinage pour 16 212,00 17 023 335,78 99,90 66,66
bec d' injecteur
Vis 1/2" pour languette 9 277,02 17 032 612,8 99,96 72,22
Ecrou 1/2 pour languette 2 593,08 17 035 205,88 99,97 77,77
Silicone 2 303,54 17 037 509,42 99,99 83,33
Klingérite 829,34 17 038 338,76 99,99 88,88
Ecrou 1/2 pour cache 554,20 17 038 892,96 99,99 94,44
accouplement de charge
Vis 5/8" pour carter 48,69 17 038 941,65 100 100
accouplement
Tableau 14 : l’analyse ABC pour la CI 2012

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
104
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

7.2.1.1. La courbe ABC pour la CI 2012

Fig. 42 : courbe ABC pour la CI 2012

7.2.1.2. Interprétation des résultats de la courbe pour la CI 2012

D’après la courbe ABC de la figure (42) on constate que :


Les 3 éléments de la classe A à savoir :
1 Tube à flammes simple
2 Tube à flammes détecteur
3 Tube à flammes bougie
Représentent 85% des frais de maintenance et seulement 16,66 % des éléments à maintenir

Les 4 éléments de la classe B à savoir :


1 Languettes de fixation
2 Tube d'interconnexion

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
105
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

3 Bec d'injecteur
4 Joint pour flasque
Représentent 22,22 % des éléments et 14,15 % des couts de maintenance

Les 13 éléments qui restent de la classe C représentent 61,12% des éléments et ne


représentent que 0,77% des couts de maintenance

7.2.2. L’inspection des chambres de combustions (CI) de Mars 2013

La panne Les couts Les couts % couts %


(DA) cumulés cumulés référence
Tube à flammes simple 7 248 599,22 7 248 599,22 41,9 8,33
Tube à flammes detecteur 4 832 399,48 12 080 998,7 69,84 16,66
A
Tube à flammes bougie 2 416 199,74 14 497 198,44 83,80 25
Tube d'interconnexion 1 442 107,21 15 939 305,65 92,14 33,33
Languettes de fixation 700 363,64 16 639 669,29 96,19 41,66
B
Bec d'injecteur 491 775,68 17 131 444,97 99 50
Joint pour flasque 65 994,60 17 197 439,57 99,41 58,33
Plaque de freinage bec 32 424,00 17 229 863,57 99,61 66,66
d'injecteur C
Vis 5/8" pour couvercle 28 732,38 17 258 595,95 99,77 75
Vis 1/2" pour languette 24 738,60 17 283 334,55 99,91 83,33
Joint 1" 300/600 7 530,70 17 290 865,25 99,96 91,66
Molycotte 7016 ,46 17 297 881,71 100 100

Tableau 15 : l’analyse ABC pour la CI 2013

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
106
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

7.2.2.1. La courbe ABC pour la CI 2013

Fig. 43 : courbe ABC pour la CI 2013

7.2.2.2. Interprétation des résultats de la courbe pour la CI 2013

D’après la courbe ABC de la figure (43) on constate que :

Les 3 éléments de la classe A à savoir :


le Tube à flammes simple
le Tube à flammes détecteur
le tube a flamme bougie

Représentent 25 % des éléments et 83,8 % des couts de maintenance

les 3 éléments de la classe B à savoir :

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
107
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

le Tube d'interconnexion
Les languettes de fixation
Le Bec d'injecteur
Représentent aussi 25% des éléments et seulement 12,39 % des couts de maintenance,

Les 6 éléments qui restent de la classe C représentent 3,81% des couts de la maintenance

7.2.3. Conclusion

d’après l’analyse ABC qu’on a appliqué sur les deux CI ( 2012 et 2013) on conclut que :

Pour diminuer les couts de la maintenance de la turbine à gaz MS5002C il faut agir et faire
un effort en priorité sur les éléments suivants :

Tube à flammes simple


Tube à flammes détecteur
Le tube à flammes bougie

Donc une surveillance et une maintenance préventive sont préconisées pour les tubes à
flamme et une application d’une inspection intermédiaire pour la chambre de combustion
chaque 8000 heures de marche sera proposée

7.2.4. La révision générale de février 2012

Apres le classement des coûts de la maintenance selon un ordre décroissant et après


calcul des couts cumulés, pourcentages cumulés et le pourcentage des classements des couts,
on place les résultats dans le tableau comme suit:

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
108
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

La panne Le cout (DA) Les couts % couts %


cumulés cumulés référence
Palier 1 GR1 SO 3668 3 192 280,28 3 192 280,28 18 ,98 10

Palier 2 GR1 avec 3 192 280,28 6 384 560,56 37,97 20


gorge SO A
Palier 3 GR1 SO 3479 3 192 280,28 9 576 840,84 56,96 30
Palier 4 GR1 SO 3004 3 192 280,28 12 769 121,12 75,95 40

Directrice 1er etage NT 2 993 252,68 15 762 373,8 93,76 50 B


Patins pour palier 1 133 033,45 15 895 407,25 94,55 60
Actif
Patins pour palier1 133 033,45 16 028 440,7 95,34 70
Inactif
Patin pour palier 4 actif 133 033,45 16 161 474,15 96,14 80 C
Palier 1 Inactif 133 033,45 16 294 507,6 96,93 90
Bec d'injecteur 516 000,00 16 810 507,6 100 100

Tableau 16 :l’analyse ABC pour la MI 2012

7.2.4.1.La courbe ABC pour la MI 2012

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
109
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

Fig .44 : courbe ABC pour la MI 2012

7.2.4.2. Interprétations des résultats de la courbe ABC pour la MI 2012

D’après la courbe ABC de la figure (44) on constate que :


Les 4 éléments de la classe A à savoir :
les 4 paliers (40% des éléments) représentent 75,95 % des couts de maintenance

Les 3 éléments de la classe B (30% des éléments ) à savoir :

La Directrice du 1er étage NT


Patins pour palier 1 Actif
Patins pour palier 1 Inactif
Représentent 19,39 % des couts de maintenance

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
110
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

les 4 éléments qui restent de la classe C (20% des éléments ) représentent 4,66 % des couts de
maintenance
7.2.5. La révision générale d’Avril 2013

La panne Le cout (DA) Les couts % couts %


cumulés cumulés référence
Diaphragme 2 etage 4 200 000,00 4 200 000,00 20,41 7,69
Aubes BP RB00021 3 432 000,00 7 632 000 37,1 15,38
A
Cover plate HP avant 3 432 000,00 11 064 000 53,77 23 ,07
Cover plate HP arrière 3 432 000,00 14 496 000 70,45 30,76
Directrice 1 étage NT 2 993 252,68 17 489 252,68 85 38,46
503851
Rotor HP INSPECTION 1 047 336,07 18 536 588,75 90 46,15
Palier 1 GR2 503498 319 280,28 18 855 869,03 91,64 53,84
B
Palier 2 GR2 503680 319 280,28 19 175 149,31 93,2 61,53
Palier 3 319 280,28 19 494 429,59 94,75 69,23
Palier 4 319 280,28 19 813 709,87 96,3 76,92
C
Tube a flammes B 315 694,16 20 129 404,03 97,83 84,61
Tube a flammes D 315 694,16 20 445 098,19 99,37 92,3
Bec d'injecteur 129 000,00 20 574 098,19 100 100
Tableau 17 :l’analyse ABC pour la MI 2013

7.2.5.1. La courbe ABC pour la MI 2013

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
111
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

Fig. 45 : courbe ABC pour la MI 2013

7.2.5.2. Interprétations des résultats de la courbe ABC pour MI 2013

D’après la courbe ABC de la figure (45) on constate que :


Les 5 éléments de la classe A (38,46% des éléments) à savoir :

Diaphragme 2 étage
Aubes BP RB00021
Cover plate HP avant
Cover plate HP arrière
Directrice 1 étage NT 503851

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
112
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C

Représentent 85% des couts de la maintenance

Les 4 éléments de la classe B(30,77% des éléments) représentent 9,75% des couts de
maintenance
Les 4 éléments de la classe C qui restent représentent seulement 5,25 % des couts de
maintenance

7.2.6. Conclusion

D’après l’analyse ABC qu’on a appliqué sur les deux MI (2012 et 2013) on conclut que :
Pour diminuer les couts de la maintenance de la turbine à gaz MS5002C il faut agir et faire un
effort sur les éléments suivants :
Diaphragme 2 étage, Aubes BP RB00021,Cover plate HP avant et arrière, la directrice 1er
étage et les patins pour palier 1 Actif et Inactif
Et pour se faire il faut un bon entretien du système d’admission car pour le diaphragme, les
aubes BP et la Directrice du 1er étage, les dommages et les fissures sont dus à l’infiltration
des corps étrangers (sable, poussière, petits cailloux) donc il faut rechanger les filtres
d’admission périodiquement pour assurer une bonne filtration de l’air.et pour les patins pour
paliers, l’usure est due a la mauvaise lubrification des paliers pour cela il faut faire la vidange
de l’huile de graissage chaque une révision générale au lieu de chaque deux révisions.

Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
113
Conclusion générale

Ce mémoire m’a permis d’apprécier la nécessité d’utilisation des turbines à gaz dans le
domaine pétrolier.

Ces machines connaissent un développement remarquable justifié à juste titre par leur
fiabilité et simplicité d’exploitation.
Nous avons donné une description du site dans lequel nous avons effectué notre stage, et par
là nous avons choisi le thème de présente étude.

Les calculs thermodynamiques ont montré que les performances de ces machines sont
influencées par la température de l’air ambiant qui varie considérablement durant les
différentes saisons. On a constaté que les turbine à gaz MS5002C implantées au sud algérien
travaillent dans des conditions extrêmes de ce fait les rendements de celles-ci diminuent.

Le bon fonctionnement de la turbine à gaz MS5002c dépend du programme de


maintenance préventive dont le but est de maintenir les équipements en bon état de marche,
détecter les problèmes existants et diagnostiquer la nature et la gravité des pannes mécaniques
qui surviennent.une estimation des couts de maintenance est faite en utilisant la méthode
ABC, les résultats obtenus nous ont permis de savoir quels sont les éléments de la turbine à
gaz MS5002C à maintenir et sur lesquels il faut agir en priorité car ce sont les éléments qui
représentent le pourcentage des couts de maintenance le plus important .

Finalement, nous souhaitons que ce mémoire puisse servir comme outil de travail pour
les étudiants à venir, et qu’il sera amélioré et complété pour rendre son utilité plus complète.

114
BIBLIOGRAPHIE

[1] Rapports de Stages de la station Boosting HR (sonatrach)

[2] classifications…….Turbine à vapeur et turbine à gaz.


- Lucien VIVIER- Edition Albin Michel (1965).

[3] Formation et Manuel d’utilisation de la turbine à gaz MS 5002c.


- Nuovo Pignone -Florence- (1999).

[4] GE Oil & Gas , ‘‘Manuel de formation pour la conduite et l’entretien’’,


AFFAIRE N.P SONATRACH SRGA2 , LOCALITE :ALGERIE.(pour les
pertes)

[5] Simone Turina, ‘‘MS 5002 Gas Turbine, Performance Improvement


Program’’, Nuovo Pignone .

[6] Mahmoud NADIR, 2009, ‘‘Adaptation et optimisation d’un cycle mixte


sur une installation de TG’’, Thèse doctorale .

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[8] Cours de turbomachine – Xavier Ottavy (CNRS – Laboratoire de


Mécanique des Fluides et d’Acoustique UMR 5509 - ECL)

[9] Manuel de maintenance de la turbine à gaz MS 5002c.


- Nuovo Pignone -Florence- (1999).

[10] Les carburants et la combustion".


-Jean claude Guibet- Techniques de l’ingénieur, BM 2520.

[11] Turbomachines, description, Principes de base.


-M.Pluviose, C.Périlhon- Techniques de l’ingénieur, BM 4280.

[12] Turbine à gaz . Tome 1 et 2


-J.E. Lamy- Institut français du pétrole (1958).
[13] Manuel de maintenance.-NAPHTOGAZ -HMD- (2001).

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-JAN Krysinki- (1994).

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