Madeche Mohamed
Madeche Mohamed
THEME
Etude et maintenance d’une turbine à gaz type MS5002C
Réalisé par :
Mohamed Madeche
DEDICACES
Mohamed Madeche
Sommaire
page
Introduction ………………………………………….…………………………....1
4 Objectifs de maintenance…………………………………………………………83
5 les fonctions d’un service maintenance…………………………………………...84
5.1 la fonction méthode…………………………………………………….84
5.2 la fonction d’ordonnancement………………………………………….84
5.3 la fonction de la préparation……………………………………………..85
5.4 la fonction de lancement…………………………………………………85
5.5 la fonction d’exécution…………………………………………………..85
5.6 la fonction de gestion des couts………………………………………….85
6 la maintenance appliquée sur la turbine à gaz MS5002C ………………………...85
6.1 généralités………………………………………………………………..85
6.2 facteurs d’exploitation influençant l’entretien …………………………..86
6.2.1-Type de combustible……………………………………………………86
6.2.2-Fréquence des démarrages …………………………………………….86
6.2.3- Pourcentage de charge…………………………………………………87
6.2.4- milieu (environnement) ………………………………………………..87
6.2.5- Entretien ……………………………………………………………….87
N° Titre Page
N° Titre Page
Tableau 1 effet des chutes de pression 57
Tableau 2 la composition du combustible et de fumées après les 73
analyses chromatographiques du gaz relevés de la
station Boosting en 2009
Z m Altitude
Xi % Pourcentage molaire des constituants du gaz
a Arbre, air
c Compresseur
C Combustible
c, b Carburant brûlé
ce, cs Entrée, sortie du fluide chaud
fe, fs Entrée, sortie du fluide froid
g Gaz
i Interne (au système thermodynamique)
is Isentropique
m Mécanique
P Polytropique
t Détente
th Théorique
TBP Turbine basse pression
THP Turbine haute pression
Introduction
De nos jours, l’énergie occupe une place prépondérante dans le monde, Le pétrole et le
gaz naturel, par exemple, sont considérés actuellement comme une importante source
d’énergie, qui contribue à la satisfaction des besoins énergétiques mondiaux.
Dans notre pays, l’industrie du pétrole utilise essentiellement les turbines à gaz pour
produire l’énergie électrique dans les centrales, ainsi elles sont utilisées dans le domaine de
transport et de la réinjection du gaz, ce qui donne à la turbine à gaz une importance dans
l’économie nationale.
La grande puissance, le bon fonctionnement ainsi que les hautes performances des turbines à
gaz font d’elles un des moyens les plus sollicités pour l’entraînement des charges
mécaniques, Les turbines à gaz utilisées aux centres industriels sont des turbines à gaz MS
5002c qui possèdent deux arbres indépendants mécaniquement, fabriquées par NUOVO
PIGNONE.
Elles représentent une utilité première, leurs arrêts ou leurs défaillances provoquent une
coupure totale de la production, ce qui nous mène à falloir empêcher ces coupures, et pour
cela une politique et un programme de maintenance sont essentiels.
A la lumière de ce qui est déjà dit, nous avons réalisé ce mémoire sur l’étude de la turbine à
gaz MS 5002 c en insistant sur l’exploitation et la maintenance de la machine en vue
d’obtenir un fonctionnement stable.
Pour ce faire, nous avons procédé comme suit : après une introduction générale, dans le
premier chapitre nous avons fait une description du site ou le stage a été effectué, puis dans
le deuxième chapitre nous avons donné des généralités sur les turbines à gaz, dans le
troisième chapitre nous avons fait une description détaillée de la turbine MS5002C ,dans le
quatrième chapitre nous avons calculé les paramètres thermodynamiques de la turbine a gaz
MS5002C, dans le cinquième chapitre nous avons procédé à la maintenance de la turbine a
gaz MS5002c et nous avons fait une analyse des couts de maintenance de cette dernière par
la méthode ABC, et enfin une conclusion générale.
1
Chapitre I
2.1. Historique
Le gisement de Hassi R’mel a été découvert en 1951, le premier puits, HR1, a été foré en
1952 à quelques kilomètres de Bérurienne. Ce puits a mis en évidence la présence de gaz
naturel riche en condensât et en GPL.
- Entre 1957 et 1960 sept autres puits ont été forés (HR2, HR3, HR4, HR5, HR6, HR7, HR8)
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Chapitre I Description de champs Hassi R’mel
- Le gisement de Hassi R’mel est classé 4eme au monde et 1er en Algérie, il est d’une superficie
de 3500 km2. Il s’étend sur 70 Km du nord au sud et de 50 Km d’est en ouest, avec une
énorme réserve de gaz estimée de 2415 billions m3. Ce gaz se trouve entre 2110 et 2280 m de
profondeur.
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Chapitre I Description de champs Hassi R’mel
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Chapitre I Description de champs Hassi R’mel
3.6. Module
C’est le diminutif de «module processing plant » (MPP) qui désigne une unité de
traitement de gaz. Cinq modules sont implantes sur le champ de Hassi R'Mel. Quatre ont une
capacité unitaire de 20 milliards de m3 / an et datent des années 1979/80.
Le cinquième Module, Le Module 0 a une capacité de 14 milliards / an, II est le plus ancien.
Un sixième module dessert le petit gisement de Djebel Bissa. Constituée d’un ensemble
d’équipements conçus et réalisés pour permettre un traitement spécifique du gaz brut, pour
produire du gaz naturel, du condensât et du GPL, conformément à un procédé approprié et
répondant aux spécifications commerciales.
Le rôle de ces stations c’est de réinjecter le gaz sec au niveau du gisement, pour le maintien
de la pression, afin de récupérer le maximum de liquides (GPL et Condensât).
Les stations de compression nord et sud ont pour objet de réguler la pression de gaz au niveau
national et pour le marché international.
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Chapitre I Description de champs Hassi R’mel
3.10.Centre de formation
La formation à Hassi R'mel a commencé en 1976, suite au développement du pôle de
Hassi R'mel. A l'origine, c'était un petit centre de formation de 250 places.Le développement
du champ de gaz de Hassi R'mel, les demandes croissantes en formation de la part des
structures et le souci permanent de s'adapter aux technologies nouvelles ont favorisé la
décision de construction d'un nouveau centre de formation, qui a ouvert ses portes en 1998
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Chapitre I Description de champs Hassi R’mel
Puits
producteurs PC91
SBN Module 3
nord Vers utilisateurs
PC92
Module 4
CSTF
PC 1
SBC Module 1
PC 2
PC91
PC92
Module 0 Dispatching
Puits
producteurs PC91 SBS Module 2 Vers
CNDG
sud Utilisateurs
PC92
PR01
Puits de
réinjection SCN
CTH SRGA nord
PR02
Légende :
PR29
Gaz brut
H2O Puits de PC01
réinjection
PC91
SCS GPL
Eau usée sud
Condensât
PC91
Gaz humide
Gaz sec
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Chapitre I Description de champs Hassi R’mel
Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
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Chapitre I Description de champs Hassi R’mel
C’est une unité de refoulement de gaz. Elle fait augmenter la pression et garde le débit du
gisement d’alimentation des modules (0,1 et 4).
Boosting vient d’un mot anglais (booster) qui signifie amplifier en langue française. Alors
Boosting est associé comme amplificateur (amplification).
Pourquoi la création de l’unité boosting.
Avant la création de l’unité, les modules (0, 1 et 4) sont alimentés par des puits indépendants
avec une pression de gisement des modules qui est supérieure à 100 kg/cm2. L’usage abusif
des puits, la pression diminue alors qu’elle a atteint la contrainte minimale, qui est devenue un
problème pour la production.Et pour cela, après des études, ils ont suggéré deux solutions :
-la première est de diminuer la production.
-la seconde est de créer une station de refoulement.
La production joue un grand rôle sur les finances, alors pas question d’opter pour la première
solution. Donc la création de l’unité est prioritaire afin de maintenir la production.
Le débit d’alimentation des modules est de 150 millions m 3/jour :
Elle s’occupe de faire la collecte des gisements des puits (l’unité boosting est ressourcée
par 92puits).
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Chapitre I Description de champs Hassi R’mel
Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
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Chapitre I Description de champs Hassi R’mel
Tous les systèmes de contrôle disponibles à SHDP HRM sont numériques. Parmi ces
systèmes, on trouve :
1- DCS : pour le contrôle des procédés.
Système d’arrêt d’urgence : le système d’arrêt d’urgence (ESD) consiste à protéger les
installations, la pression dans l’unité est détendue mais en cas d’ESD le gaz de la station est
envoyé au réseau de torches.
L’ESD est commandé par le système DCS/PLC avec USP qui a une autonomie de 1heure sans
alimentation électrique extérieure
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Chapitre I Description de champs Hassi R’mel
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Chapitre II
1. Définition
La turbine à gaz est un moteur à combustion interne de tous les points de vue. Elle peut
être considérée comme un système autosuffisant. En effet, elle prend et comprime l'air
atmosphérique dans son propre compresseur, augmente la puissance énergétique de l'air dans
sa chambre de combustion et convertie cette puissance en énergie mécanique utile pendant les
processus de détente qui a lieu dans la section turbine. L'énergie mécanique qui en résulte est
transmise par l'intermédiaire d'un accouplement à une machine réceptrice, qui produit la
puissance utile pour le processus industriel.
Sous sa forme la plus simple, une turbine à gaz comprend un compresseur axial qui aspire
l'air à la pression atmosphérique; une chambre de combustion, où l'air comprimé est réchauffé
à pression constante par la combustion d'une certaine quantité de combustible (gaz naturel,
gasoil ou kérosène) et enfin une turbine de détente des gaz jusqu’ à la pression atmosphérique.
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Chapitre II Généralités sur les turbines à gaz
Le 18 avril, c’est l’hélicoptère SO 1120 Arriel 3 qui effectue un premier vol propulsé par un
turbomoteur, l’ARTOUSTE. Le 6 novembre, c’est le premier vol d’un turboréacteur à double
flux, l’ASPIN, monté sur le Fouga Gémeaux IV.
La troisième, la période industrielle, commence en 1939.C’est, en effet, au cours des
cinquante dernières années que ces machines se sont développées de façon tout à fait
spectaculaire.
On peut citer M. Sedille qui, dès 1948, pressentit avec raison cette évolution : «Il est hors de
doute que, dans les années à venir, un effort considérable permettra de multiplier dans toutes
les branches d’utilisation les installations turbo motrices à gaz ».
Actuellement, la turbine à gaz fait partie de notre environnement courant : l’aviation
commerciale et militaire utilise quasi exclusivement des machines de ce type pour propulser
ses aéronefs. Pour les applications industrielles, la turbine à gaz est maintenant le concurrent
direct des moteurs diesels, et cette évolution est loin d’être terminée.
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Chapitre II Généralités sur les turbines à gaz
3.3.1. Turbine à gaz à cycle fermé : dans laquelle le même fluide est repris après
chaque cycle.
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Chapitre II Généralités sur les turbines à gaz
3.3.2. Turbine à gaz à cycle ouvert : c’est une turbine dont l’aspiration et
l’échappement s’effectuent directement dans l’atmosphère. Ce type de turbine qui est le plus
répandu se divise en deux classes :
Turbine à cycle simple : c’est une turbine utilisant un seul fluide pour la
production d’énergie mécanique, après la détente les gaz possédant encore un potentiel
énergétique sont perdus dans l’atmosphère à travers l’échappement.
Turbine à cycle régénéré : c’est une turbine dont le cycle thermodynamique
fait intervenir plusieurs fluides moteurs dans le but d’augmenter le rendement de
l’installation.
De nos jours la turbine à gaz connaît une large utilisation et dans différents domaines et en
particulier dans le domaine des hydrocarbures à cause de leur grande gamme de puissance et
leurs propres avantages.
4 .Principales applications
Chaque cas d’application d’une turbine à gaz comprend un nombre important de
paramètres de définitions spécifiques : type de combustible, durée de fonctionnement par an,
températures extérieures extrêmes, montage, nuisances, etc. Il en résulte qu’une installation de
turbine à gaz doit être personnalisée afin de répondre aux conditions d’exploitation
envisagées.
Étudions tout d’abord les utilisations principales avant de passer en revue, au paragraphe
suivant, les critères servant de base de réflexion pour choisir le dimensionnement d’une
installation.
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Chapitre II Généralités sur les turbines à gaz
à énergie totale où la turbine à gaz peut fournir simultanément trois formes d’énergie :
électrique (alternateur), pneumatique (par prélèvement d’air sur le compresseur), calorifique
(récupérateur de chaleur des gaz d’échappement). Le rendement de telles installations est ainsi
fortement revalorisé et peut atteindre 50 à 60%.
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Chapitre II Généralités sur les turbines à gaz
6.1. Avantages
-Une puissance élevée dans un espace restreint dans le quel un groupe diesel de même
Puissance ne pourrait pas être logé.
-A l'exception de démarrage et arrêt, la puissance est produite d'une façon continue.
-Démarrage facile même à grand froid.
-Diversité de combustible pour le fonctionnement.
-Possibilité de fonctionnement à faible charge.
6.2. Inconvénients
Au-dessous d'environ 3000KW, prix d'installation supérieur de celui d'un groupe diesel.
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Chapitre II Généralités sur les turbines à gaz
-Temps de lancement beaucoup plus long que celui d’un groupe diesel ; à titre indicatif : 30 à
120 s pour une turbine, 8 à 20 s pour un groupe diesel.
- Rendement inférieur à celui d’un moteur diesel (cycle simple). À titre indicatif : 28 à 33 %
pour une turbine de 3000 KW, 32 à 38 % pour un groupe diesel.
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Chapitre III
1. Définition
La turbine à gaz à deux arbres à entraînement mécanique modèle série 5002 c est une
machine utilisée pour entraîner un compresseur centrifuge de charge. L’extrémité avant du
socle de la turbine à gaz comprend une chambre d’admission de l’air et le conduit contenant
le silencieux à l’entrée qui affaiblit le bruit haute fréquence et un séparateur air inertiel
éliminant les matières étrangères avant l’admission de l’air dans la turbine.
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Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Coté
échappement
CC
Coté
admission
CA TBP Coté
THP charge
Sonatrach/SBC/HR 20 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Sonatrach/SBC/HR 21 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Système de graissage :
Lubrifiant…………………………… Huile minérale ;
Capacité totale…………………… 22500lt ;
Pression du collecteur palier………….25PSI (1,72 Bar) ;
Pompe de graissage principal……… Entraînée par arbre intégral avec le réducteur auxiliaire
Pompe de graissage auxiliaire………. Entraînée par moteur, verticale, centrifuge, immergée
Pompe de graissage de secours…… Entraînée par moteur, verticale, centrifuge, immergée ;
Echangeur de chaleur (fluide de graissage) Type……Huile réchauffée vers eau froide
Quantité…………………………... Deux
Filtre (fluide de graissage)Type…… Débit plein avec vanne de transfert
Quantité…………………………... Deux
Type de cartouche………………... Filtrage 25 un absolue
Section de compression.
Le système de combustion (ensemble des chambres de combustion).
Section turbine (HP et BP).
La partie auxiliaire.
Sonatrach/SBC/HR 22 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Sonatrach/SBC/HR 23 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Sonatrach/SBC/HR 24 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Fig.9 : Rotor du compresseur axial (photo prise par moi-même sur le site)
♦ Le corps d’admission.
♦ Le corps avant du compresseur.
♦ Le corps de refoulement du compresseur.
4.1.2.1.Corps d'admission
Sonatrach/SBC/HR 25 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
L'évasement interne est relié à l'évasement externe par sept entretoises radiales à profil
aérodynamique et sept triangles de liaison axiaux. Les entretoises et les triangles se trouvent
dans les parois des envasements. Les aubes variables permettent à la turbine d'accélérer
rapidement et en douceur, sans pompage (pulsation) du compresseur. L'huile hydraulique sert
à mettre en marche les aubes variables par l'intermédiaire d'une grande couronne dentée et de
plusieurs petits pignons d'engrenage. Au moment du lancement, les aubes sont mises à 44 o ce
qui représente la position fermée.
Le corps avant du compresseur contient les dix premiers étages du stator du compresseur
(numérotés de zéro à neuf). Il transfère également les charges structurales du corps adjacent
au support avant qui est boulonné et maintenu par une cheville à la bride avant du corps. Le
corps avant du compresseur est équipé de deux gros tourillons, fondus dans la masse, utilisés
pour le levage da la turbine à gaz de son socle.
Les aubes du stator situés dans l'avant du compresseur sont montés dans des segments demi-
circulaires rainurés. L'ensemble aubes et segments du stator sont alors montés dans des
rainures en queue d’aronde, usinées dans la paroi du corps d'admission. Une longue clavette
de blocage, montée dans une rainure usinée dans une bride de raccordement horizontale de la
moitié inférieure du corps, empêche ces ensembles de tourner dans les rainures du stator.
Sonatrach/SBC/HR 26 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Le combustible est envoyé dans chaque chemise des chambres de combustion par un
injecteur de combustible monté dans le couvercle de la chambre de combustion et pénétrant
dans la chemise, la combustion des mélanges air- combustible est déclanchée par les bougies,
lorsque l'allumage se produit dans les tubes foyers et vont allumer le mélange air- combustible
des autres chambres.
Sonatrach/SBC/HR 27 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Toutes les douze brides arrière du corps de combustion sont fixées surla surface verticale
avant de l’enveloppe de combustion avec chaque corps relié par les tubes-foyers. Les
ensembles chapeau et chemise se trouvent à l'intérieur de chaque corps. Les injecteurs de
combustible montés dans les couvercles du corps de combustion pénètrent dans les chambres
et les alimentent en combustible.Ces corps de combustion sont numérotés d'un à douze et
peuvent être identifiés en regardant en bas de l'entrée de la turbine et en comptant dans le sens
inverse d'horloge d'une position midi. Pendant le fonctionnement, l'air du compresseur va dans
l’enveloppe de combustion et dans l’espace annulaire entre les chambres de la chemise et la
paroi de protection. L'air à haute pression circule dans la chemise, est mélangé avec de
combustible et s'allume. Les gaz chauds résultés circulent dans la chemise et dans la pièce de
transition qui est ajoutée à l'ensemble tuyère premier étage. Les détecteurs de flamme installés
dans quatre des chambres envoient un signal au système de commande pour lui indiquer qu’il
y a eu allumage.
Fig11 : Chemise de la chambre de combustion photo prise par moi-même sur le site
Sonatrach/SBC/HR 28 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Sonatrach/SBC/HR 29 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Sonatrach/SBC/HR 30 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Chaque chambre de combustion est équipée d'un injecteur qui émet une quantité mesurée
de combustible dans la chemise de combustion. Le combustible gazeux est introduit
directement dans chaque chambre par des trous de mesurage placés au bord extérieur de la tôle
de turbulence. Lorsqu'on utilise de combustible liquide, il est atomisé dans la buse à chambre
de turbulence par l'air à haute pression.
Le mélange atomisé combustible/air est répandu après dans la zone de combustion. L'action de
la buse répand un tourbillon longitudinal à l'air de combustion ayant comme résultat une
combustion complète et surtout un fonctionnement sans fumée de la turbine.
Sonatrach/SBC/HR 31 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Les douze chambres de combustion sont interconnectées par les tubes-foyers. Ces tubes
font que la flamme des chambres allumées contenant les bougies d'allumage, s'étend aux
chambres non encore allumées.
Sonatrach/SBC/HR 32 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
La section turbine est celle où les gaz chauds venant de la section combustible sont
convertis en énergie mécanique. Cette section comprend les éléments suivant: le corps de la
turbine, la directrice de premier étage, la roue de la turbine premier étage (appelée également
turbine haute pression), la directrice à aubes variables de deuxième étage et la roue de la
turbine de deuxième étage (appelée également turbine basse pression). Cette section
comprend aussi le diaphragme et l'étanchéité air et la veine des gaz entre les divers étages.
Pour faciliter l'entretien, toutes les pièces du stator peuvent être fondues en deux dans le sens
horizontal.
Sonatrach/SBC/HR 33 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
La caisse de la turbine est un des principaux éléments structuraux de la turbine à gaz ;elle
est boulonnée extérieurement à l'avant aux entretoises du cops de refoulement du
compresseur et extrêmement à l'arrière au cadre d'échappement. Dans la caisse de la turbine
se trouvent les ensembles suivants, qui établissent la veine des gaz de la chambre de
combustion au cadre d'échappement, en passant par la roue de la turbine : les cloisons et les
segments de protection de la directrice de premier étage, les segments de parois interne et
externe de la veine des gaz entre-étages, le diaphragme et l'étanchéité air du deuxième étage,
et enfin les cloisons et les segments de protection de la directrice de deuxième étage. La
bague de commande, qui actionne les cloisons de la directrice de deuxième étage à angle
variable est soutenue par des galets montés sur la paroi extérieur de la caisse de la turbine.
La paroi interne de la caisse de la turbine est isolée des pièces de la veine des gaz chauds,
sauf aux surfaces nécessaire de positionnement de la directrice et des segments de protection.
L'air de refoulement du compresseur, qui fuit au-delà des segments de la directrice de premier étage
dans l'espace entre la paroi isolée de la caisse de la turbine et la paroi extérieure de la veine des gaz
entre-étage, contribue à dissiper la chaleur dégagée par la paroi extérieure de la veine de gaz. Les trous
d’extraction de la bride de la caisse correspondent à ceux de la bride verticale avant du cadre
d'échappement. L’air ambiant passe par ces trous pour refroidir l'arrière de la caisse de la turbine et les
entretoises du cadre d'échappement dans la veine d'échappement (Fig. 17).
Sonatrach/SBC/HR 34 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
La directrice de premier étage comprend les segments d'aube directrice montés dans une
bague de retenue, soutenue dans la veine des gaz par un dispositif de fixation de la caisse de
la turbine. La conception de l’ensemble de la directrice et la disposition de son support dans
la caisse tiennent compte de la dilatation thermique due aux gaz chauds, et maintiennent
l’ensemble correctement aligné dans la veine des gaz. Une autre caractéristique par
particulière de conception permet de démonter facilement la moitie inférieure de la directrice
sans retirer le rotor.
La bague de retenue de la directrice est fendue en deux sur le plan horizontal et les deux
moitiés sont réunies par des boulons. Les segments d’aubes directrices ont des cloisons à
profil aérodynamique situées entre une paroi latérale interne et une paroi latérale externe. Ces
cloisons de la directrice sont creuses avec des trous de purge traversant la paroi de séparation
à proximité du bord de fuite ce qui permet le passage de l’air de refroidissement des
directrices. L’air de refoulement du compresseur venant de l’enveloppe de combustion passe
autour de la bague de retenue, puis dans les cloisons creuses de la directrice et sort enfin par
Sonatrach/SBC/HR 35 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
les trous de purge de la veine des gaz d’échappement. Cette veine d’air sert à refroidir les
profils de la directrice (fig. 18)
Fig.19 : directrice 1er étage photo prise par moi-même sur le site
Sonatrach/SBC/HR 36 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
La directrice de deuxième étage comprend les cloisons (déflecteurs) formant une directrice à angle
variable dans l’espace circulaire de la veine des gaz, juste à l’avant de la turbine de deuxième étage.
Ces cloisons peuvent être déplacées en même temps grâce à des arbres saillants dans la caisse de la
turbine à travers des douilles. Des leviers, fixés à l’extrémité des arbres, sont reliés par maillons à des
montants d’une bague de commande qui tourne sous l’action d’un cylindre hydraulique (voir fig. 20).
Sonatrach/SBC/HR 37 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Fig.21 : ensemble directrice 2eme étage photo prise par moi-même sur le site.
Le diaphragme est soutenu entre les roues de la turbine de premier étage et celles de la
turbine de deuxième étage par six chevilles creuses radiales traversant la caisse de la turbine et
aboutissant dans des trous percés dans la paroi du diaphragme. Ce diaphragme est une pièce
cylindrique fendue en deux sur le plan horizontal. Un joint d’air est installé dans une rainure du
diaphragme pour séparer les deux étages de la turbine et former l’espace roues arrière de la
turbine de premier étage et l’espace roues avant de la turbine de deuxième étage. L’air de
refroidissement est envoyé dans les espaces roues pour refroidir les roues de la turbine et
fermer hermétiquement la venue des gaz. Les flasques du diaphragme comportent les joints des
roues qui empêchent les gaz chauds de s’échapper dans les espaces roues.
La turbine à gaz dispose de deux rotors séparés : celui du 1er étage ou turbine haute
pression, qui entraîne le compresseur à flux axial et les accessoires entrainés par les arbres, et
le rotor de la turbine de 2ème étage, ou turbine basse pression, qui entraîne la charge
Sonatrach/SBC/HR 38 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Les deux rotors de la turbine sont alignés dans la section turbine, mais sont
mécaniquement indépendant l’un de l’autre, ce qui permet aux deux turbines de tourner à des
vitesses différentes.
La roue de la turbine du premier étage est boulonnée directement sur le demi-arbre arrière du
rotor du compresseur de manière à former un rotor haute pression.La roue de deuxième étage
est boulonnée sur un arbre de la roue pour former le rotor de turbine basse
pression/puissance. Ce rotor de turbine de puissance est soutenue par deux paliers : le
coussinet lisse N°3 situé à l’avant du cadre d’échappement et le palier de butée et coussinet
lisse N°4 situé dans un logement de palier boulonné à l’arrière du cadre d’échappement.
L’arbre de la turbine de puissance dispose d’une masse de survitesse qui déclenche
mécaniquement le système de commande de la turbine à gaz en cas de survitesse. Le rotor est
équilibré avec la masse de survitesse située dans l’arbre avant le montage final, et il suffira
d’une légère correction pour obtenir l’équilibrage final.
Fig. 22 : Vue du rotor de la turbine basse pression photo prise par moi-même sur le site
Sonatrach/SBC/HR 39 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Fig.23 : les aubes de la turbine photo prise par moi-même sur le site
Sonatrach/SBC/HR 40 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Les particules solides contenues dans l'air admis (surtout pour les atmosphères humides)
peuvent se collées sur les bouts d'ailettes de compresseur, ainsi que sur la base des
aubes de stator par effet des forces centrifuges, donc une perte de rendement du
compresseur et une augmentation de la consommation spécifique de la turbine.
Des grains de sable non bloqués par le filtre pour le cas des turbines implantées dans le
Sahara, causent une usure érosive surtout aux hautes vitesses de rotation, cela peut changer
le profil aérodynamique des ailettes, et peut même aller jusqu'à l'arrachement des ailettes du
compresseur. La présence des agents corrosifs (Chlorure de Sodium prés de la mer, airo-
sols acides dans les zones industrielles), peut induire une dégradation corrosive des
équipements de la machine.
Le bouchage du filtre limite la quantité d'air admise (débit d'air), qui a pour conséquences
une chute de puissance, et une augmentation de la consommation spécifique. Le système
d'admission comprend un filtre d'admission, une conduite, un silencieux, un coude, un
caisson d'admission et accessoires. L’air entre dans le filtre, traverse la conduite, le
silencieux, le coude et le caisson d'admission pour atteindre le compresseur.
Les filtres à air utilisés comportent des éléments filtrant d'une forme conique (en deux
morceaux), ils sont autonettoyant, avec une grande efficacité (par rapport aux filtre
classiques), et d'une durée de vie qui peut aller jusqu'à 3ans.
Sonatrach/SBC/HR 41 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Avant que la turbine à gaz puisse être activée et démarrée, elle doit être tournée ou
démarrée à la main par équipement accessoire. On peut accomplir tout cela par un moteur à
induction électrique en opérant par un convertisseur de couple afin de pourvoir la couple de
démarrage et la vitesse nécessaires pour le démarrage de la turbine. Les composants du
système de démarrage prévoient aussi une rotation de vitesse lente de la turbine pour le
refroidissement après l’arrêt de la même.
La turbine à gaz est graissée par un système de graissage sous pression en boucle fermée,
comprenant un bac à huile des pompes, des échangeurs de chaleur (réfrigérants huile), filtres,
vanne et des dispositifs divers qui contrôlent et protégent le système. L’huile de graissage
venant du système circule jusqu’à atteindre les paliers principaux de la turbine, les
accessoires de la turbine et les équipements de charge entrainés.
L’huile pour le système d’alimentation hydraulique, le système huile de commande et le
système des dispositifs de lancement vient aussi de cette source.
Sonatrach/SBC/HR 42 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Un grand réservoir placé sous la partie auxiliaire amont, précisément en dessous des
pompes de graissage, il a une capacité de 10000l. La vidange se fait à chaque révision
générale (MI), mais dans la plupart des cas son état pour une seule MI reste bon, pour cela la
vidange se fait pour chaque deux MI. Lors de la 1e MI et vu la grande quantité d’huile
contenue dans le réservoir, on fait recycler l’huile dans une centrifugeuse où les impuretés
sont éliminées vers l’extérieur, pour lui rendre son état pur. Pendant le fonctionnement, un
appoint d’huile est apporté quand on recense qu’il est nécessaire.
Il existe deux pompes de ce type fonctionnant avec le courant alternatif, l'une d'elles sert
au graissage des paliers avec une pression de refoulement de 12-14bars. La deuxième, dite
hydraulique d'une pression de refoulement de 85bars, sert à alimenter les vérins hydrauliques
et assurer l'ouverture et la fermeture des IGV. Ces pompes sont utilisées lors de démarrage.
Sonatrach/SBC/HR 43 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Elles sont entraînées par le réducteur placé à l'amont de la turbine à gaz (entre le moteur
de lancement et le 1e palier du compresseur). Ces deux pompes démarrent dés que la turbine
atteint 85% de sa vitesse nominale, elles remplacent, l'une la pompe de graissage des paliers
et l'autre celle hydraulique. En cas de décroissance de la vitesse les deux pompes auxiliaires
démarrent automatiquement pour compenser les quantités d'huiles non assurées par les
pompes mécaniques.
3. Pompe de secours
Elle fonctionne avec un courant continu, alimentée par une batterie son rôle est d'assurer
le graissage en cas de coupure survenue de courant, jusqu'à l'arrêt de la machine.
C'est une petite pompe, placée au-dessus du réducteur, alimentée par une batterie, son
rôle est de garder le rotor de la turbine en rotation lors de la phase d'arrêt avec une vitesse
angulaire de 1/4tr chaque 3mn pendant 12heures pour éviter la flexion du rotor qui pèse
9tonnes (pour MS5002c), avec une longueur d'environ 8m et une température élevée
provenant de la compression d'air.
Sonatrach/SBC/HR 44 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Dans une turbine à gaz, certaines parties sont présentées à des contraintes thermiques
très élevées. Leur refroidissement est indispensable, afin d'éviter leur détérioration. Pour cette
raison, une partie de l'air frais soutirée du compresseur axial, ainsi q'une deuxième partie
aspirée de l'atmosphère sont envoyées pour le refroidissement des endroits critiques, et servir
aussi à l'étanchéité (pressuriser les joints d'huile des paliers).
Il faut ajouter, que l'optimisation des débits d'air refoulés à chaque partie est l'un des
problèmes critiques à affronter pendant les phases de conception et d’expérimentation d'un
prototype. En effet, un excédent d'air de refroidissement serait positif pour la durée de vie des
pièces, mais négatif pour le rendement de la machine, et vice-versa. En plus, l'air de
refroidissement soutiré du compresseur, ne va pas participer à la combustion, donc il va
réduire le travail utile obtenu.
Sonatrach/SBC/HR 45 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Sonatrach/SBC/HR 46 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Ce phénomène est observé lors du démarrage dans le cas des turbines à gaz au niveau du
compresseur axial. Il peut avoir comme conséquence, la rupture d'ailettes.
La protection contre le pompage est donc une nécessité. Deux modes de protection sont
appliquées :
Sonatrach/SBC/HR 47 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Il a pour fonction, l'expulsion vers l'atmosphère des gaz provenant de la détente dans les
roues de la turbine, il doit répondre à certaines exigences,
Parmi elles :
4.4.8. Engrenages
4.4.9. Accouplement
Les fonctions de base des accouplements flexibles de type à denture utilisés sur cette
turbine sont :
Sonatrach/SBC/HR 48 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
1. Socle
Le socle soutenant la turbine à gaz est un cadre en acier de construction composé de
poutres en I et de plaques, le cadre du socle, comprenant deux poutres longitudinales en acier
à bords larges et trois traverses, forme un bâti sur lequel sont montés les supports verticaux
de la turbine.
2. Support
La turbine à gaz est soutenue sur le socle par deux plaques de supports souples, l'une se
trouve sous la caisse d'admission et l'autre sous la caisse du cadre d'échappement. Ces
supports évitent le déplacement axial, du à la dilatation thermique pendant le fonctionnement.
La plaque de support à l'entrée est soudée à la traverse avant de la base de la turbine. La
plaque de support de cadre d'échappement est boulonnée au travers arrière. Pour éviter le
désalignement des joints il faut éviter toute contrainte de dilatation thermique affectant la
tuyauterie reliant les deux socles, deux supports centraux sont prévus à la partie inférieure de
la traverse avant et de la traverse du milieu du socle de la turbine.
4.5. Paliers
La turbine à gaz comprend quatre paliers principaux qui supportent les rotors du
compresseur et de la turbine basse pression. Les paliers sont numérotés 1, 2, 3, et 4. Le palier
N°1 se trouve dans le corps d'admission du compresseur le palier N°2 dans le corps de
refoulement du compresseur, le palier N°3 dans le diffuseur d’échappement et le N°4 à
l'extrémité arrière du diffuseur d'échappement.
Sonatrach/SBC/HR 49 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Les paliers N°1 et N°2 soutiennent le rotor du compresseur et la turbine haute pression. Les
paliers N°3 et N°4 soutiennent le rotor de la turbine basse pression et de la charge.
Palier
N° Catégorie Type
1 Porteur Elliptique
Butée (active) Patin oscillant (six patins)
auto équilibrant
Butée (inactive) Surface réduite
2 Porteur Elliptique
Sonatrach/SBC/HR 50 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
La fonction d’allumage.
La fonction d’accélération.
Sonatrach/SBC/HR 51 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Pour obtenir le meilleur rendement de la turbine à gaz il est souhaitable de travailler avec
des températures du gaz à l’entrée de la section turbine aussi haute que possible, Cependant,
afin de travailler à l’intérieur des limites de résistance des pièces il ne faudra pas dépasser un
maximum permis de température d’entrée et d’échappement. Ainsi, un système de contrôle
de température est nécessaire pour contrôler la vitesse ou la charge dans le cas où la
température d’admission ou d’échappement dépasse les limites prescrites.
Sonatrach/SBC/HR 52 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
a)- Lorsque la vanne de régulation qui contrôle l’arrivée du combustible pour l’allumage
est en fonctionnement et que les circuits d’allumage sont sous tension dans la séquence de
démarrage, la vanne d’arrêt de combustible se déclanche si la flamme n’est pas détectée dans
le temps réglé du temporisateur d’allumage (généralement 60 secondes). Et les circuits
d’allumage ne sont plus sous tension. Cela permet d’éviter un excès de concentration de
combustible dans la turbine et dans le système d’échappement pour éviter tout risque
d’explosion dans les conduites.
b)- Lorsque la flamme est établie et détectée au moment de l’allumage dans la séquence
de démarrage, la détection de la flamme est utilisée pour commander d’autres phases de la
séquence de démarrage pour la montée en régime de la turbine.
c)- S’il y a une disparition de flamme après que l’allumage ait été établi.La totalité du
débit de combustible à la turbine est immédiatement arrêté pour empêcher le combustible non
brûlé de pénétrer dans l’échappement.
Sonatrach/SBC/HR 53 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
de décélération lorsque la turbine est déclenchée et qu’il n’y a plus de flamme dans le
habituel dans les compresseurs à haut rendement. C’est pourquoi, pour empêcher tout
dessous jouent un rôle très important pour empêcher le pompage du compresseur axial :
Une turbine à gaz emploie de l’air atmosphérique, donc, ses performances sont
considérablement influencées par tous les factures qui ont un effet sur le débit massique de
l’air refoulé au compresseur. Ces factures sont :
Sonatrach/SBC/HR 54 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Consommation
spécifique
Puissance
Température
d'entrée de l'air
La fig. (33) montre la puissance utile de la turbine à gaz par rapport à l’altitude
d’installation.
Pression atm
Facteur de Facteur de
Correction Correction
Pression
Atmosphérique
Sonatrach/SBC/HR 55 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
En effet, l'air humide est moins dense que l'air sec, donc si l'humidité relative augmente, la
puissance débitée diminue et la consommation
spécifique augmente (fig. 34).
Dans le passé, un tel effet était négligé. De nos jours, comme on produit des turbines à
gaz toujours plus puissantes et que l’on ajoute de l’humidité sous forme d’eau ou vapeur pour
réduire les NOX, cet effet doit être pris en compte.
Consommation
spécifique
Puissance
Humidité relative
(Kg eau vapeur/Kg air sec)
Outre aux trois facteurs ″extérieurs″ décrits dans le paragraphe précédent, il y a d’autres
facteurs qui influencent sérieusement les performances d’une turbine à gaz. Ceux-ci peuvent
être définis comme des facteurs ″intérieurs″, parce qu’ils sont aux systèmes auxiliaires de la
turbine à gaz.
Les chutes de pression sont provoquées par le système d'admission de la turbine à gaz,
composants d’un filtre d’air, un silencieux, un coude, des variations de section, des
tuyauteries, etc., installés en amont de la bride d’aspiration du compresseur. Quand l’air
Sonatrach/SBC/HR 56 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
traverse ce système il est soumis au frottement, qui réduit sa pression et poids spécifique. Ces
chutes causent une réduction de la puissance utile et l’augmentation de la consommation
spécifique, comme précédemment mentionné à cause de l’influence exercée par la pression
ambiante.
Les gaz d’échappement traversant ce système sont soumis aux pertes dues au frottement,
qui augmentent la valeur de la contre-pression, par rapport à la valeur de la pression
extérieure et atmosphérique. Ces pertes réduisent la détente de la turbine, car cette dernière
s’arrête à une isobare plus haute que celle de référence, et ceci a comme conséquence la
réduction de la puissance utile et l’augmentation de la consommation spécifique.
Le tableau 1 donne des valeurs typique montrant que les performances sont influencées
par les chutes de pression de l’admission et de l’échappement. Pour les raisons expliquées ci-
dessus, ces effets sont proportionnels aux chutes de pression.
Tous les 100 millimètres de H2O à Tous les 100 millimètre H2O à
l’aspiration : l’échappement :
1.42% pertes de puissance 0.42% perte de puissance
0.45% augmentation de la 0.42% augmentation de la
consommation spécifique consommation spécifique
1°C augmentation de la température 1°C augmentation de la
d’échappement température d’échappement
Sonatrach/SBC/HR 57 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre III Description de la turbine MS5002C
Sonatrach/SBC/HR 58 UMMTO/FGC/DGM
Chapitre IV
Par définition :
V2
H h Energie potentielle négligée.......... .......... .......... .1
2
Appliqué aux turbines à gaz, il s’écrit entre l’entrée (1) et la sortie (2) du fluide :
Soit :
Pour un compresseur
Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
59
Chapitre IV Etude thermodynamique
Pression totale
T 1
P p. .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... ......8
t
Pour l’écoulement considéré, la relation (6), compte tenu de la définition de l’enthalpie totale,
peut s’écrire :
V22 V2
h2 h1 1
2 2
V22 V2
t2 t1 1 .......... .......... .......... .......... .......... .....9
2Cp 2Cp
D’où
T2 T1 Cte
Ainsi, pour tout écoulement d’un gaz parfait qui n’échange ni travail ni chaleur avec
l’extérieur on obtient :
-même en présence de pertes, la température totale se conserve ;
-si l’écoulement est sans pertes (donc isentropique), la pression totale se conserve aussi.
Pour les écoulements adiabatiques qui échangent du travail (compresseurs et turbines), par
application de (3), on obtient :
La puissance
Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
60
Chapitre IV Etude thermodynamique
Pour une transformation réversible isotherme, le travail de compression par unité de masse
s’exprime par :
P
Wcith rT1 ln 2 .......... .......... .......... .......... .....(12)
P1
P1 : pression absolue à l’entrée de la machine.
P2 : pression absolue à la sortie de la machine.
La quantité de chaleur échangée pour maintenir la transformation isotherme s’en déduit
immédiatement :
Qith Wcith
En pratique, cette transformation n’est pas réalisable, on la remplace par une suite de
compressions adiabatiques et de refroidissements isobares.
Pour une transformation adiabatique, intéressant ramenée à un débit unitaire,
Le travail réel de compression est :
Wc H 2 H 1 Cp T2 T1 .......... .......... .......... .....(13)
Le travail de compression isentropique est égal à :
Wcis H 2is H 1 Cp T2is T1 .......... .......... .......... .(14)
On aura pour une transformation réversible la relation suivante :
1
T2is P2
.......... .......... .......... .......... .......... .......15
T1 P1
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61
Chapitre IV Etude thermodynamique
k 1
P 1
rT1 2 1 Cp T2 T1 .......... .18
k k k
Wcp
k 1 k 1
1
P
Les rendements de compression se définissent en comparant les évolutions réversibles aux
évolutions réelles. On a donc par définition :
Rendement isentropique
Wcis
cis .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .....(19)
Wc
Rendement polytropique
Wcp
cp .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .....20
Wc
Les formules concernant la détente présentent une grande analogie avec celles relatives à la
compression.
Le travail fourni par la turbine au cours d’une détente réversible isotherme est :
P3
Wtith rT3 ln .......... .......... .......... .......... .......... .......... ......21
P4
1
T4is P4
.......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .24
T3 P3
1
P
Wtis CpT3 3 1.......... .......... .......... .......... .......... .....25
P4
Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
62
Chapitre IV Etude thermodynamique
k 1 lgT4 / T3
.......... .......... .......... .......... .......... .......... .26
k lgP4 / P3
Les rendements de détente se définissent en comparant les évolutions réelles aux évolutions
réversibles. On a donc, par définition :
Wtis
tis .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .....28
Wt
Wtp
tp .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .....29
Wt
L’air est aspiré de l’atmosphère à l’état (1) il pénètre dans le compresseur axial et sort
comprimé à l’état (2) ensuite il est acheminé vers la chambre de combustion où il se mélange
avec le combustible qui est le gaz naturel ,le mélange est chauffé par la quantité de chaleur
cédée par la combustion ,ensuite sort sous forme des gaz brûlés à l’état (3).Ces deniers sont
Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
63
Chapitre IV Etude thermodynamique
canalisés vers la première turbine HP pour subir la première détente et sortir à l’état (4)
ensuite ils pénètrent dans la deuxième turbine BP où ils subissent une deuxième détente où
ils sortent à l’état (5) évacués directement vers l’atmosphère.
Fig.37 : schéma de différents points de passage d’air dans une turbine bi-arbre[12]
(-1)/
T2’ p2
=
T1 p1
Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
64
Chapitre IV Etude thermodynamique
D’où :
W’t = Cpg (T3 – T4’) +Cpg (T4’- T5’) = Cpg (T3 – T5’)
D’autre part, soit Q la quantité de chaleur dépensée pour porter la température de 1kg d’air,
suivant l’isobare P2, et de T2’ à T3 (transformation de 2’- 3).
Wu
th =
Q
La turbine HP remontée sur le même arbre que le compresseur à pour but d’alimenter celui-ci
donc :
W’t (HP) = W’c Wu = W’t – W’c = [W’t(HP) + W’t(BP)] - W’c
Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
65
Chapitre IV Etude thermodynamique
L’étude du cycle thermodynamique décrit réellement dans une turbine à gaz devrait , en toute
rigueur, tenir compte de toutes les imperfections des différentes parties de cette machine.
Dans le diagramme T, S de la fig. (40) suivante, sont représentées à la fois le cycle idéal
(1,2’, 3,4’,5’) et cycle réel (1, 2, 3, 4,5)
Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
66
Chapitre IV Etude thermodynamique
(H2’-H1) (T2’-T1)
c = = T2 – T1 = (T2’ – T1) / c T2 = (T2’ – T1) / c + T1
(H2-H1) (T2-T1)
T3 –T4
t(HP) = T3 – T4 = (T3 -T4’ ) . t(HP)
T3 –T4’
T4 –T5
t(BP) = T4 – T5 = (T4 -T5’ ) t(BP)
T4 –T5’
Wt (HP) = Cpg (T3 – T4’) t (HP) Wt (HP) est le travail reel de la turbine HP
Wt (BP) = Cpg (T4 – T5’) t (BP) Wt (BP) est le travail reel de la turbine BP
Wu = Wt – Wc
th = Wu / Q2-3
th = [Cpg (T3 – T5) – Cpa (T2 – T1)] / Cpa (T3 – T2)
Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
67
Chapitre IV Etude thermodynamique
- Compresseur axial.
- Chambre de combustion.
- Les roues de turbine.
Et la fin on fera une comparaison entre les résultats des calculs des paramètres réels de la
turbine sur site et ceux donnés par le constructeur
Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
68
Chapitre IV Etude thermodynamique
Et T5 = 496 °C d’échappement
Fig.39: écran de contrôle MARK V photo prise par moi-même sur le site
Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
69
Chapitre IV Etude thermodynamique
= 7,138
(-1)/
T2’ p2
= T2’ = T1. (-1)/
T1 p1
T2’ = 300,15. 7,113(1,4--1)/1,4
T2’ = 525 °k
T2’ = 251,86 °c
(H2’-H1) (T2’-T1)
c = =
(H2-H1) (T2-T1)
(525 - 300,15)
c =
(568,15 - 300,15)
c = 0,839 = 83,9 %
Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
70
Chapitre IV Etude thermodynamique
Wc’ = H2’-H1
Wc = Cpair. (T2’-T1)
Wc’= Cpair. T1. ( (-1)/ -1)
Wc’= 1,006.300,15. (7,1380,28 –1)
Wc’ = 226,74 Kj /Kg
Wc = Cpair. (T2-T1)
Wc = 1,006. (568,15-300,15)
Wc = 269,6 kj/kg
On vérifier le rendement de compresseur c :
wc’ 226,74
c= =
wc 269,6
R
Wp = . (T2-T1)
n-1
R.T1 T2
= . -1
n-1 T1
log(7,138)
=
log (568,15/300,15)
Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
71
Chapitre IV Etude thermodynamique
=3 et n = 1,5
donc :
0,287.300, 15 568,15
Wp = -1
1,5 -1 300,15
Wp = 153,83 kj/kg
[7]
ρ air(T°) = ρ air (0C°) . ρ air (273/373+T°)
Pour T = 0°C → ρ air(0C°) = 1.293 kg/m³
On peut maintenant calculer facilement le débit massique d’air réel entrant dans le
compresseur quand la température extérieure est T1= 27°C :
Gair = mmassique = mvolumique. ρ air(T°= 27°C)
Gair = 100,85 . 1,1766 = 118,66 Kg/s
donc la puissance du compresseur est :
Pc = wp .Gair
Pc = 153,83. 118,66 =18253,48 kj/s
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72
Chapitre IV Etude thermodynamique
4.3.1.Composition de combustible
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73
Chapitre IV Etude thermodynamique
Le pouvoir calorifique inférieur (PCI) d’un combustible est définie comme étant ,la valeur
négative de la chaleur de réaction dégagée par ce combustible lors d’une réaction complète tel
que les réactifs entrent dans la chambre de combustion à l’état standard (25°C et 1 atm) et les
produit en sortent au même état, donc c’est la chaleur maximale que peut dégager le
combustible. [10]
PCI = PCIc.Vi Où
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74
Chapitre IV Etude thermodynamique
Mo2 c
Ma min =
0,21
2,44105
Ma min =
0,21
Ma. mi
=
Mc
335,352
=
20,88
= 16,06 kg air/ kg c
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75
Chapitre IV Etude thermodynamique
Le volume spécifique du gaz combustible aux conditions normales est égal à 1,0728 m3 / kg
L’air se mélange avec le combustible dans les chambres de combustion pour donner lieu à
une réaction chimique de combustion. La quantité de chaleur fournie au fluide est donnée par
l’équation du bilan suivante : [7]
Qcc = (Gair + Gc). H3 - Gair . H2 = (Gair + Gc). Cpg.T3 - Gair .Cpa . T2
Gp air = = 29,66 kgair/s qui entre dans la chambre de combustion et pour cela le debit
de combustible qui doit etre injecté est:
Gair 29,66
Gpc = =
(.) 16,06
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76
Chapitre IV Etude thermodynamique
WHP = Wc / m
= 269,6/ 0,98
= 275,10 kj/kg
m : rendement mécanique de la liaison Turbine (HP)-compresseur axial = 0,98
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77
Chapitre IV Etude thermodynamique
275,1
T4 = 1239,15 – T4 = 991,9 °k
1,113
T = 0,9 : c’est le rendement de la turbine HP.
T3 –T4 T3 -T4
T = T4’ = T3 –
T3 –T4’ T
(1239,15- 991,9)
T4’ = 1239,15 –
0,9
T4’ = 964,42 °k On a aussi :
P4 T4’
=
p3 T3
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78
Chapitre IV Etude thermodynamique
1,013 0,33/1,33
T5’ = 991,9.
2,39
T5’ = 801,62°k
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79
Chapitre V
1. Définition de La maintenance
Le rôle principal d'un service maintenance est de maintenir les capacités opérationnelles
des moyens de production, ainsi que leur valeur patrimoniale. Les capacités opérationnelles
sont nécessaires pour servir une commande lorsque le client l'exige, et non quand l'entreprise
pourra la servir. La valeur patrimoniale peut s'envisager comme l'allongement de la durée de
vie utile des machines et équipements, ce qui repousse ou annule la nécessité d'un nouvel
investissement, où en facilite la revente.
Formulé ainsi, il apparaît évident que ce rôle ne peut s'envisager que de manière dynamique et
proactive ;
Si l'on attend une panne pour réagir, la capacité opérationnelle n'est plus maintenue,
Si l'on attend une dégradation pour réagir, la valeur patrimoniale est déjà amoindrie.
Usure, visible notamment par des limailles, débris, des poussières, du jeu...
Oxydation d'organes, de pièces ou des traces d'oxydation
Connexions électriques, mécaniques ou hydrauliques relâchées, défaillantes
Vibrations anormales, inhabituelles
Fuites de fluides, d'air comprimé...
Echauffements, odeurs ou couleurs particulières et inhabituelles
Résultats dégradés; dérivés des spécifications des pièces, besoins de réglages
fréquents
Etc.….
Ces signes, le plus souvent discrets, ne sont perceptibles qu'à ceux qui sont proches des
machines et observent avec suffisamment d'habitude et de "compétence" ; les opérateurs qui
les utilisent au quotidien ou des agents de maintenance très présents sur le terrain.
Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
80
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C
3. formes de maintenances
Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
81
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C
Activités de maintenance corrective ayant pour objet de rétablir un bien dans un état
spécifié ou de lui permettre d'accomplir une fonction requise. Ces activités peuvent être:
- Des réparations.
- Des modifications ou améliorations ayant pour objet de supprimer la ou les défaillance (s).
Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
82
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C
Maintenance
Maintenance Maintenance
Préventive Corrective
Déclassement réforme
4. Objectifs de la maintenance
Sonatrach/SBC/HR UMMTO/FGC/DGM
83
Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C
Objectifs financiers :
Optimisation du coût de la maintenance.
Entretenir les installations avec le minimum d’économie et les remplacer à des
périodes prédéterminées.
Objectifs opérationnels :
Maintenir l’équipement dans les meilleures conditions possibles.
Assurer la disponibilité maximale de l’équipement.
Augmenter la durée de vie des équipements.
Assurer un fonctionnement sûr et efficace à tout moment.
Augmenter le rendement des équipements.
Cette fonction est considérée comme le cerveau du service de maintenance, elle définit :
Cette fonction rassemble les moyens et matériels pour rendre exécutable les travaux à
réaliser, elle établit la programmation des travaux, suit à leur avancement et veille au respect
des délais; elle définit les besoins en main d'œuvre, contrôle et regroupe les informations
relatives aux travaux.
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Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C
6.1- Généralités
L’exploitation d’une turbine à gaz de même que n’importe quelle machine tournante de
puissance, doit comprendre un programme planifié d’inspections périodiques et le cas échéant
et le remplacement des pièces défectueuses, afin d’assurer une utilisation et une fiabilité
maximales de la machine.
Avant et après chaque inspection, toutes les données, y compris les vérifications de
vibration et démarrage, doivent être compilées et enregistrées pour référence dans l’avenir.
Un livre de suivi technique, contenant tous les travaux d’entretien et d’inspection effectués,
est très précieux lors de l'établissement d'un bon programme d'entretien pour les groupes de
turbine à gaz. Ce programme d'entretien commence, en principe, par des travaux mineurs, et
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Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C
prend de l'importance au fur et à mesure qu'il se déroule, jusqu'à la révision générale, puis le
cycle se répète. Les inspections peuvent être optimisées pour minimiser les temps d'arrêt du
groupe ainsi que les coûts d'entretien pour un mode particulier d'utilisation.
Les facteurs ayant le plus d'influence sur la durée de vie des pièces sont les suivants :
- Type de combustible ;
- Fréquence des démarrages ;
- Pourcentage de charge ;
- Milieu (environnement) ;
- Entretien ;
6.2.1-Type de combustible
Les effets du type de combustible sur la durée de vie des pièces des turbines sont associés
à la quantité d'énergie rayonnée pendant la combustion et à la qualité de l'atomisation des
combustibles liquides. Avec le gaz naturel, l'atomisation est inutile et le niveau d'énergie
rayonnée est bas. Par conséquent, il permet d'obtenir une durée de vie des pièces plus longue
qu'avec les combustibles liquides. Le gaz naturel est traditionnellement utilisé comme
combustible dans les turbines pour application industrielles.
A chaque démarrage de la turbine, les pièces du parcours de gaz chaud sont soumises à
un cycle thermique considérable. Des systèmes de contrôle ont été donc élaborés pour limiter
cet effet. Dans la pratique, lorsque les démarrages et les arrêts d'une turbine sont fréquents,
la durée de vie des pièces du parcours des gaz chauds est plus courte que celle des pièces
d'une autre turbine fonctionnant en service
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Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C
Les conditions à l'entrée de la machine peuvent nécessiter une diminution des intervalles
d'entretien lorsque l'air est frottement abrasif ou corrosif.
6.2.5- Entretien
Trois types principaux d’inspection de base ont été distingués pour les pièces les plus
sujettes à l’action des gaz de combustion. Les inspections peuvent être Classifiées comme
suit :
- Inspection de machine à l’arrêt.
- Inspection de la machine en marche.
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- Inspection nécessitant le démontage des enveloppes afin d’accéder aux pièces internes
(inspection de la machine démontée).
Les données de fonctionnement doivent être acquises dans les phases transitoires (démarrage,
arrêt) et en condition de régime permanent, c- à- d, dans la condition dans laquelle le
changement de température dans les espaces de roue est inférieur à 15 °C en 15 minutes.
La collecte des données est significative seulement si elle est faite régulièrement, afin de
disposer, en cas de besoin, d’une quantité suffisante d’information rapprochées dans le temps
et à même de permettre de faire des extrapolations fiables sur les tendances des paramètres
par rapport au temps (par exemple, la température d’un palier).
Le tableau suivant montre une liste de paramètres qui devraient être enregistrés «au moins»
périodiquement.
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Une fois que les opérations de démontage mentionnées ci-dessus ont été accomplies, les
éléments sont prêts à être inspectés.
Jeux
Conduits de combustible aux
brûleurs Inspection au boroscope
6.3.3.1.2.Procédure de remontage
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Le but de ce niveau d’inspection est d’examiner les pièces de la turbine les plus soumises
aux contraintes par les températures élevées du système des gaz de combustion ; cette visite
comprend essentiellement :
Les intervalles d’inspection de la veine de gaz chauds sont des multiples des inspections de
combustion, à cette occasion nous procédons également à l’inspection des pièces de
combustion selon les procédures décrites au point précédent.
Pour effectuer une inspection de la veine des gaz chauds, il est nécessaire d’enlever
l’enveloppe supérieure de la turbine. Avant de procéder au démontage, mettre les vérins sous
les demi-enveloppes inférieures, afin de faciliter le glissement de la partie supérieur vers le
haut, au moment de l’ouverture et éviter ainsi des efforts de flexion sur les parties restantes
des enveloppes turbines.
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Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C
Note: Avant de procéder à un contrôle du parcours des gaz chauds, vérifier que la turbine à
gaz est arrêtée ; le système du CO2 est désactive, l’alimentation du gaz combustible est
coupée et/ou le système du combustible liquide est purgé et désactivé.
Une fois que les opérations de démontage mentionnées ci-dessus ont été accomplies, les
composants sont prêts à être inspectés.Il faut se rappeler qu’en plus des inspections
mentionnées dans le tableau suivant, il faudra effectuer les inspections du système de
combustion énumérées dans le tableau suivant.
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Notes :
(1) inspection au boroscope, accès au carter intermédiaire de la turbine.
(2) inspection visuelle directrice ou au boroscope du caisson d’admission.
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Une inspection générale doit être programmée et organisée selon les recommandations du
manuel de maintenance fourni avec la turbine, et avec les résultats des inspections de la
combustion et de la veine des gaz chauds, effectuées précédemment. Afin d’effectuer une
révision générale, tous les carters supérieurs doivent être enlevés, de manière à pouvoir
enlever les rotors. Avant de procéder au démontage, des vérins doivent être placés sous les
demi-carters inférieurs, afin de faciliter le glissement de la partie supérieure vers le haut au
moment de l’ouverture et éviter ainsi des efforts de flexion sur les parties restantes des carters
turbine.
Note : Avant de faire un contrôle général s’assurer que le courant électrique allant à la turbine
à gaz à bien été coupé, que le système CO2 à été désactivé que le système d’alimentation du
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gaz combustible à été obturé et/ou que le système de combustible liquide à bien été vidangé et
désactivé.
La procédure de démontage pour accéder et enlever les pièces à inspecter comprend les
séquences ci-dessous :
6.3.3.3.1.La procédure de démontage
25 . Enlever le rotor de turbine haute pression et les garnitures des moitiés inférieures des
palier N°3 et 4.
26 . Enlever les aubes fixes de turbine de premier étage.
27 . Enlever les aubes fixes à extrémités renforcées de deuxième étage.
Une fois que les opérations de démontage mentionnées ci-dessus sont accomplies, les
éléments sont prêts à inspectés.
Il faut se rappeler qu’en plus des inspections énumérées dans le tableau suivant, les
inspections du système de combustion et de la veine des gaz chauds énumérées dans les
tableaux 1 et 2 doivent être également effectuées.
Elément L’objet d’inspection (1) Action potentielle
Système de combustion Voir le tableau 7 Voir le tableau 7
Veine des gaz chauds Voir le tableau 8 Voir le tableau 8
Réparer/Remettre en état
Directrices aubes
Aubes du compresseur Corps étrangers Détérioration du
Roues de la turbine Usure anormale revêtement
Queues d’aronde des aubes Fissures Signe de frottement
Fissures
Zone supportée de l’arbre (2) Traces de fuite intérieure Dommages dûs à des corps
étrangers
Paliers Durée de vie résiduelle au
Joints à labyrinthes fluage
Anneaux de protection du
Système d’admission stator(3)
Système d’échappement Oxydation/Corrosion/Erosion Fissures
D’autres systèmes auxiliaires Perte de petites particules Oxydation
intérieures Erosion
Distorsions et déformations IGV
jeux Usure des douilles
Dommage dû à des corps
étrangers
Paliers et joints
Marquage
Usure
Aubes du compresseur
Corrosion
Erosion
Frottement
Dommages dûs à des corps
étrangers
Tableau 9: Inspections typiques de révision générale.
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(1) méthodes principales d’inspection : visuelle, par ressuage, par les ultrasons.
(2) Y compris les zones adjacentes aux joints à labyrinthes.
(3) Anneaux de protection extérieur, concentrique aux diamètres extérieurs des aubes.
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Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C
Les turbines sont dotées de deux points d'inspection par lesquels il est possible d'effectuer
des examens visuels à l'aide d'appareils optiques spéciaux, appelés «boroscope». Les points
d'inspection sont des orifices radiaux qui traversent les corps et les pièces internes.
Pour effectuer cette inspection, il faut introduire le boroscope dans les orifices prévus à cet
effet (machine arrêtée). Chaque point d'inspection permet d'observer différentes pièces
rotoriques ou statoriques. La figure indique l'emplacement des orifices d’introduction du
boroscope, dans les différentes sections transversales. Le boroscope permet d'effectuer des
inspections rapides en réduisant ainsi les temps d'arrêts et le personnel nécessaire. Ces
inspections couvrent les zones suivantes :
- Section compresseur.
- Section turbine.
- Système de combustion.
En général, cette inspection est effectuée lorsque l'on juge utile de réparer ou de changer
certaines pièces. La programmation doit inclure tout d'abord une inspection et un
enregistrement par écrit ou sur clichés, des conditions de la machine au moment de sa mise
en marche et, par la suite, des inspections et un enregistrement des résultats obtenus.
L'application d'un programme d'inspection avec boroscope est très utile lors de la
programmation de l'entretien et permet de réduire les coûts et d'augmenter la disponibilité et
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la fiabilité de la turbine.
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Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C
Boosting ,La méthode ABC a comme objectif de déterminer quelle sont les 20% des pannes
qui représentent 80% du critère d’analyse qui est pour notre cas le coût de la maintenance.
Nous allons appliquer l’analyse ABC sur deux révisions à savoir la CI(inspection des
chambres de combustion) et la MI(la révision générale).La désignation et le couts d’achat des
pièces rechangées lors des révisions d’après l’historique du service turbomachines de la
station boosting est comme suit :
7.1 .Les couts de la maintenance selon l’historique de service
turbomachines
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Code de la
Désignation de la panne Qté Prix Unitaire (DA) Prix Total (DA)
pièce
17 297 881,71
Tableau 11 : les couts de la maintenance pour la CI 2013(données SBC)
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3 Bec d'injecteur
4 Joint pour flasque
Représentent 22,22 % des éléments et 14,15 % des couts de maintenance
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le Tube d'interconnexion
Les languettes de fixation
Le Bec d'injecteur
Représentent aussi 25% des éléments et seulement 12,39 % des couts de maintenance,
Les 6 éléments qui restent de la classe C représentent 3,81% des couts de la maintenance
7.2.3. Conclusion
d’après l’analyse ABC qu’on a appliqué sur les deux CI ( 2012 et 2013) on conclut que :
Pour diminuer les couts de la maintenance de la turbine à gaz MS5002C il faut agir et faire
un effort en priorité sur les éléments suivants :
Donc une surveillance et une maintenance préventive sont préconisées pour les tubes à
flamme et une application d’une inspection intermédiaire pour la chambre de combustion
chaque 8000 heures de marche sera proposée
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Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C
les 4 éléments qui restent de la classe C (20% des éléments ) représentent 4,66 % des couts de
maintenance
7.2.5. La révision générale d’Avril 2013
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Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C
Diaphragme 2 étage
Aubes BP RB00021
Cover plate HP avant
Cover plate HP arrière
Directrice 1 étage NT 503851
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Chapitre V La maintenance de la turbine à gaz MS5002C
Les 4 éléments de la classe B(30,77% des éléments) représentent 9,75% des couts de
maintenance
Les 4 éléments de la classe C qui restent représentent seulement 5,25 % des couts de
maintenance
7.2.6. Conclusion
D’après l’analyse ABC qu’on a appliqué sur les deux MI (2012 et 2013) on conclut que :
Pour diminuer les couts de la maintenance de la turbine à gaz MS5002C il faut agir et faire un
effort sur les éléments suivants :
Diaphragme 2 étage, Aubes BP RB00021,Cover plate HP avant et arrière, la directrice 1er
étage et les patins pour palier 1 Actif et Inactif
Et pour se faire il faut un bon entretien du système d’admission car pour le diaphragme, les
aubes BP et la Directrice du 1er étage, les dommages et les fissures sont dus à l’infiltration
des corps étrangers (sable, poussière, petits cailloux) donc il faut rechanger les filtres
d’admission périodiquement pour assurer une bonne filtration de l’air.et pour les patins pour
paliers, l’usure est due a la mauvaise lubrification des paliers pour cela il faut faire la vidange
de l’huile de graissage chaque une révision générale au lieu de chaque deux révisions.
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Conclusion générale
Ce mémoire m’a permis d’apprécier la nécessité d’utilisation des turbines à gaz dans le
domaine pétrolier.
Ces machines connaissent un développement remarquable justifié à juste titre par leur
fiabilité et simplicité d’exploitation.
Nous avons donné une description du site dans lequel nous avons effectué notre stage, et par
là nous avons choisi le thème de présente étude.
Les calculs thermodynamiques ont montré que les performances de ces machines sont
influencées par la température de l’air ambiant qui varie considérablement durant les
différentes saisons. On a constaté que les turbine à gaz MS5002C implantées au sud algérien
travaillent dans des conditions extrêmes de ce fait les rendements de celles-ci diminuent.
Finalement, nous souhaitons que ce mémoire puisse servir comme outil de travail pour
les étudiants à venir, et qu’il sera amélioré et complété pour rendre son utilité plus complète.
114
BIBLIOGRAPHIE