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Exposé Monde

Ce roman raconte l'histoire de Fama Doumbouya, dernier descendant d'une famille princière au Niger. Il est divisé en trois parties et plusieurs chapitres. La structure détaille la vie de Fama après les indépendances, ses difficultés financières et ses relations complexes avec ses femmes Salimata et Mariam.

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Exposé Monde

Ce roman raconte l'histoire de Fama Doumbouya, dernier descendant d'une famille princière au Niger. Il est divisé en trois parties et plusieurs chapitres. La structure détaille la vie de Fama après les indépendances, ses difficultés financières et ses relations complexes avec ses femmes Salimata et Mariam.

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REPUBLIQUE DU NIGER

********
Fraternité-Travail-Progrès
**************
Ministre de L’Enseignement Secondaire
***************************
Établissement :

Classe : T.A Groupe : NO2

Exposé : Françai

THEME : STRUCTUE DU ROMAN LES SOLEILS


DES INDEPENDANCES

Membres du groupe :
Interprétée par :
1. Oumarou Illiassou Mahamadou
2. Boubacar Dan Lélé Samira Mme : Ibro Amsatou
3. Salha Boubacar Samira
4. Mamane Dobi Moussa
5. Soreya Moussa Saadou

Chef du Groupe

Oumarou Illiassou Mahamadou :

Année académique : 2022-2023


PLAN
INTRODUCTION
Biographie
Bibliographie
Structure de l’œuvre
Conclusion
INTRODUCTION

Les soleils des indépendances est une l’une des œuvres d’Ahmadou Kourouma.
C’est un roman de 195 pages et 3 parties. Chaque partie contient des chapitres
titrés. L’œuvre est publiée par les éditions Points. Le texte intégral émane des
Editions du Seuil en janvier 1970. Cette œuvre relate la vie d’un Malinké au
prénom Fama. Les soleils des Indépendances ne représentent que les maux que
les Indépendances ont engendrés en Afrique. Le thème principal ne serait dès
lors que le lendemain des indépendances en Afrique. Dans la suite de ce travail
de recherche, il s’agira d’étudier plus structure de l’œuvre de ce roman.

Biographie

Ahmadou Kourouma est né en côte d’Ivoire à Boundiali en 1927 dans une


famille princière musulmane de l’ethnie malinké. Il a passé une partie de son
enfance en Guinée. A l’âge de 7 ans, il est pris en charge par son oncle qui le fait
entrer à l’école primaire rurale. En 1947, il est reçu au concours d’entrée à
l’école technique supérieure de Bamako. En 1949, il est arrêté comme meneur
de grève et envoyé en Côte d’Ivoire. On lui supprime son sursis et il est enrôlé
dans le corps des tirailleurs pour un service de trois ans. Il est dégradé quelques
mois plus tard, et il se rend en France pour continuer ses études en 1955. C’est à
Lyon que son intérêt pour la littérature et l’art d’écrire se précise. Dès son retour
en Côte d’Ivoire, il entreprend d’écrire. Il meurt en décembre 2003.

Bibliographie
Les œuvres d’Ahmadou Kourouma sont :
-       Théâtre
Tougnantigui ou le Diseur de vérité, reprise en 1996, puis éditée en 1998 chez
Acoria
-       Romans
Les soleils des Indépendances (1968, Presses de l'université de Montréal, publié
au Seuil en 1970),
Monnè, outrages et défis (1990, Seuil)
En attendant le vote des bêtes sauvages (1994, Seuil 1999)
Allah n’est pas obligé (2000, Seuil)
Quand on refuse on dit non (2004, Seuil)
-       Livres pour enfants
Yacouba, chasseur africain (1998, Gallimard jeunesse, coll. Folio Junior,
illustrations de Claude et Denise Millet)
Le griot, homme de parole (2000, Édition Grandir)
Le chasseur, héros africain (2000, Édition Grandir)
Le forgeron, homme de savoir (2000, Édition Grandir)
Prince, suzerain actif (2000, Édition Grandir).
 

I. Structure de l’œuvre

La composition de cette œuvre va nous conduire à énumérer les différentes


parties et chapitres suivis de résumé.

PREMIERE PARTIE
 Chapitre 1 (page 9 à 19) : Le molosse et sa déhontée façon de s’asseoir

FamaDoumbouya, dernier descendant légitime des princes du Horodougou, est


ruiné à la suite de l'indépendance de son pays. C'est ce qui le fait passer pour un
colonialiste. Sa ruine le pousse à assister à toutes les cérémonies religieuses où il
prononce des prières, afin de gagner sa vie en tant que griot. L'histoire s'ouvre
donc sur l'enterrement d’Ibrahima Koné et la description d'une croyance
africaine selon laquelle l'ombre du défunt agit encore après sa mort. A cette
cérémonie, Fama insulte les Malinkés et les musulmans jusqu’à ce
qu’un tumulte naisse et il prit la fuite. En cours de route, il ne fit que raisonner ;
traite les autres de bâtards, de tout ; il se dit comment ils vont oser traiter lui
Fama de Horodougou de cette manière.

 Chapitre 2 (page 20 à 31) : Sans la senteur de goyave verte

Fama désirait toujours affirmer son honneur. Il désirait que tous l’entendent :
c’est lui le grand homme. Pourquoi les Indépendances le rendaient aussi bas,
qu’il ne vaut « un morceau de pain » ? Sa femme Salimata n’était qu’une belle
femme, une femme très spéciale mais incapable de féconder. Fama la
considérait comme une femme stérile, cause pour laquelle il s’éloignait peu à
peu. D’un autre côté, Salimata souffrait intérieurement. Mais, Salimata avait eu
un passé glorieux.

 Chapitre 3 (page 32 à 57) : Le cou chargé de carcans hérissés de


sortilèges comme le sont de piquants acérés, les colliers du chien
chasseur de cynocéphales

Salimata essaie grâce à la religion d’accepter son destin, tout ce qui lui arrive.
Elle se lance dans le commerce mais, à chaque coup, elle est rouée. Pour son
problème de fécondité, elle se confiait au marabout Abdoulaye, dont le souvenir
d’enfance restait gravé dans son esprit.

 Chapitre 4 (page 58 à 78) : Où a-t-on vu Allah s’apitoyer sur un


malheur ?
Le marabout Abdoulaye sentait le jeu en sa faveur. Comme Salimata se confiait
à lui, il lui demandait beaucoup de sacrifices.

DEUXIEME PARTIE
 Chapitre 1 (page 81 à 91) : Mis à l’attache par le sexe, la mort
s’approchait et gagnait ; heureusement la lune perça et le sauva

De sacrifice en sacrifice, le marabout Abdoulaye essayait d’abuser d’elle. Elle se


débattait pour se défendre. Après quoi, elle en pleurait toute la soirée.

 Chapitre 2 (page 92 à 104) : Marcher à pas comptés dans la nuit du


cœur et dans l’ombre des yeux

A la mort de Lacina, le cousin de Fama, ce dernier rentra à Horodougou pour


assister aux funérailles et voir comment procéder à l’accession au trône. A cet
endroit, les difficultés se posent. Les habitants se sont convertis au parti unique.
Tout est saboté. Fama se rassurait et concluait qu’il n’y avait pas la possibilité
de devenir grand chef à Horodougou. Vu son séjour long, Salimata soupçonne
Fama de ne jamais vouloir revenir à la capitale après son voyage au village. Il
savait que son devoir est de diriger la tribu des Doumbouya et qu'on le lui
demanderait. Il sentait qu'il ne pourra pas refuser son héritage. Il héritait du
statut de chef, mais il hérite aussi des femmes de Lacina, dont Mariam (qui lui
avait d'abord été promise et qu'il avait refusée).

 Chapitre 3 (page 105 à 119) : Les meutes de margouillats et de


vautours trouèrent ses côtes ; il survécut grâce au savant Balla

Fama songeait à la réaction de Salimata s'il épousait Mariam. Elle serait


faussement empressée mais ne perdrait pas une occasion de mettre son
ingratitude en évidence. Il envisageait donc de rester au village. En arrivant au
village, Fama était traité comme un dieu, mais il n'avait pas le droit de parler de
politique car, c'était interdit par le parti unique ; donc il se renseignait sur les
nouvelles du village. Il essayait de démontrer qu’il était digne du statut de chef.
Souleymane bâtit à côté des Toukoro un grand campement appelé Togobala
dont Fama restait l'unique légitime descendant. Fama se sentait destitué de sa
dignité lorsqu'un bâtard exigeait sa carte d'identité pour passer la frontière. Fama
avait quand même fini par arriver au village natal, décrépi, et entouré de bâtards.

 Chapitre 4 (page 120 à 137) : Les soleils sonnant l’harmattan et


Fama, avec des nuits hérissés de punaises et de Mariam, furent tous
pris aux pièges ; mais la bâtardise ne gagna pas

Fama n'avait pas respecté la coutume mais il se plaçait devant la case de Lacina
pour faire croire qu'il y avait dormi. Il contemplait son modeste héritage qui lui
semblait de plus en plus précaire. Fama pensait à Mariam dont il était tombé
amoureux dès qu'il l'avait vue. Il ne pensait plus du tout à Salimata. Diamourou
lui répétait d'épouser Mariam car malgré son infidélité et sa malice, elle était très
fertile. La politique à Horodougou était dégénérée.

 Chapitre 5 (page 138 à 147) : Après les funérailles exaucées éclata le


maléfique voyage

Les funérailles d’un Malinké étaient organisées. Tous les habitants du Togobala
étaient présents. Après cette cérémonie, Fama entreprena un voyage de retour en
ville. Mais ce voyage portait un sort maléfique : Mariam est emmenée avec lui.

TROISIEME PARTIE
 Chapitre 1 (page 151 à 169) : Les choses qui ne peuvent pas être dites
ne méritent pas de noms

Arrivés en ville, Salimata avait bien accueilli Mariam. Fama devenait plus naïf
que jamais. Il pensait que la réjouissance jouerait son coup à ses côtés. Il y a eu
des perturbations politiques. Fama avait été tenu coupable et emprisonné. Il
avait fallu quelques temps pour que Fama soit libéré mais, sa santé était
dégradée. Entretemps, ni Mariam ni Salimata n’a laissé son reste en ville. Fama
s’était retrouvé seul (sauf en compagnie de Bakary).

 Chapitre 2 (page 170 à 195) : Ce furent les oiseaux sauvages qui, les
premiers, comprirent la portée historique de l’évènement

Fama commençait à ressentir sa ruine. Il se mettait à prier. Il espérait être enterré


à Horodougou. Fama voudrait accéder à autres lieux mais son statut d’ex-
politicien détenu lui en empêchait. Alors, il se jetait aux caïmans sacrés qui
n’hésitaient pas à le dévorer.

Conclusion

En conclusion, Les soleils des Indépendances est une œuvre synthétisant les
maux de l’Afrique indépendante. Si elle se focalise sur un seul personnage, c’est
parce qu’en lui, l’on perçoit la véritable figure noire meurtrie par les
Indépendances. Dès lors, l’on déduit dès que les Indépendances n’ont fait que
ruiner l’Afrique dont la République des Ebènes. Au-delà, il faudrait que cette
œuvre ait une portée historique.

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