Cours Courbe Plane Mpsi
Cours Courbe Plane Mpsi
Plan de cours
I Courbes paramétrées planes de classe C k . . . . . . . . . 1
II Etude locale d’une courbe paramétrée . . . . . . . . . . . 7
III Tracé d’une courbe paramétrée plane . . . . . . . . . . . 10
IV Courbe paramétrée en coordonnées polaires . . . . . . . 12
Définition 1. Limite de f
Soit t0 ∈ I. On dit que f admet une limite ` = (`1 , `2 ) ∈ R2 en t0 si lim k f (t) − `k = 0 où k k désigne
t→t0
la norme euclidienne de R2 .
Proposition 1. Caractérisation
Pour t0 ∈ I . f admet une limite en t0 siet seulement si t 7→ x(t) et t 7→ y(t) possèdent des limites
finies en t0 . Dans ce cas on a : lim f (t) = lim x(t), lim y(t) .
t→t0 t→t0 t→t0
Remarque : La caractérisation séquentielle de la limite vue pour les fonctions numériques de va-
riables réelles est encore vraie pour ces fonctions vectorielles.
Définition 2. Continuité de f
Remarque : On note par C( I, R2 ) l’ensemble des fonctions continues sur I à valeurs dans R2 , c’est un
espace vectoriel sur R.
Définition 3. Dérivabilité de f
f (t) − f (t0 )
◦ On dit que f est dérivable en t0 ∈ I si lim existe, notée f 0 (t0 ) et appelé vecteur
t→t0 t − t0
dérivé de f en t0 .
◦ On dit que f est dérivable sur I si f est dérivable en tout point de I.
◦ L’application f 0 : I −→ R2 est appelée l’application dérivée de f , notée f 0 .
t 7−→ f 0 (t)
Proposition 3. Caractérisation
f est dérivable en t0 ∈ I (resp. sur I) si et seulement si t 7→ x(t) et t 7→ y(t) sont dérivables en t0
(resp. sur I). Dans ce cas on a : f 0 (t0 ) = ( x0 (t0 ), y0 (t0 ))
Exercice .1.
Montrer que les fonctions : θ 7→ −
→
uθ = (cos(θ ), sin(θ )) et θ 7→ −
→
vθ = (− sin(θ ), cos(θ )) sont dérivables
et calculer leurs dérivées.
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
◦ On dit que f est de classe D n sur I si f (n) existe sur I. On note par D n ( I, R2 ) l’ensemble des
fonctions n-fois dérivables sur I à valeurs dans R2 .
◦ On dit que f est de classe C n sur I si f (n) existe et est continue sur I. On note par C n ( I, R2 )
l’ensemble des fonctions de classe C n sur I à valeurs dans R2 .
◦ f est de classe C ∞ sur I si f est de classe C n sur I pour tout n. On note par C ∞ ( I, R2 ) l’ensemble
des fonctions de classe C ∞ sur I à valeurs dans R2 .
Exercice .2.
Montrer que les fonctions : θ 7→ −
→
uθ et θ 7→ −
→
vθ sont de classe C ∞ sur R et calculer leurs dérivées nième.
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exemple : Si t 7−→ θ (t) de classe C 1 sur I à valeurs dans R, alors les fonctions définies par
t 7→ −
→
u θ(t) = (cos θ (t), sin θ (t)) et t 7→ −
→
v θ(t) = (− sin θ (t), cos θ (t)) sont de classe C 1 sur I
à valeurs dans R2 et on a :
d−→
u θ (t) d−
→v θ (t)
= θ 0 (t).−
→v et = −θ 0 (t).−
→u θ (t) θ (t)
dt dt
Théorème 2.
Si λ ∈ C 1 ( I, R) , f ∈ C 1 ( I, R2 ) et g ∈ C 1 ( I, R2 ), alors λ. f et f + g sont de C 1 ( I, R2 ) et on a :
(λ. f )0 = λ 0 . f + λ. f 0 et ( f + g)0 = f 0 + g0
Exercice .3.
Calculer la dérivée de f (t) = r(t).−
→
u θ (t)
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Soit f une application d’un intervalle I de R à valeurs dans R2 , et u une application linéaire de R2
dans E = R ou R2 .
Si f est dérivable en t0 , u ◦ f l’est aussi et : (u ◦ f )0 (t0 ) = u[ f 0 (t0 )]
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Soit f et g de C 1 ( I, R2 ). On pose : φ(t) = h f (t), g(t)i et ψ(t) = det( f (t), g(t)). Alors :
• φ est de classe C 1 sur I à valeurs dans R et on a : φ0 (t) = h f 0 (t), g(t)i + h f (t), g0 (t)i
• ψ est de classe C 1 sur I à valeurs dans R et on a : ψ(t) = det( f 0 (t), g(t)) + det( f (t), g0 (t))
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
−
→ − →
Dans toute la suite, le plan euclidien est muni du r.o.n.d (O, i , j ) canonique.
Exercice .4.
Donner un paramétrage d’une ellipse, d’une parabole, et d’une hyperbole.
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Interprétation cinématique .
Ici le paramètre t désigne le temps. On considère un point mobile M(t) de coordonnées ( x(t), y(t)). La
courbe paramétrée par t 7→ (( x(t), y(t)) s’appelle la trajectoire du point mobile. Le vecteur ~f 0 (t) est le
vecteur vitesse en t et le vecteur ~f 00 (t) est le vecteur accélération en t.
Exemple : On lance un mobile à une vitesse − →v . On suppose que le mobile est soumis à la seule pe-
santeur. On sait exprimer ses coordonnées en fonction du temps dans un repère adapté :
x(t) = v x t
(∗)
y(t) = v y t − 1 gt2
2
La trajectoire du mobile est une parabole paramétrée par les relations (∗).
Changement de paramétrage .
Exemples :
x(t) = 2 + 3t x(t) = 2 + 3(2t + 1)
1. , t ∈ R et , t ∈ R sont C ∞ -équivalentes et
y(t) = 1 + 4t y(t) = 1 + 4(2t + 1)
de même orientation.
x(t) = 2 + 3t x(t) = 2 + 3(−2t + 1)
2. , t ∈ R et , t ∈ R sont C ∞ -équivalentes et
y(t) = 1 + 4t y(t) = 1 + 4(−2t + 1)
d’orientation opposée.
x(t) = 2 + 3 cos(t) x(t) = 2 + 3 sin(t) π 3π
3. , t ∈] − π, π ] et ,t ∈ − , sont
y(t) = 1 + 4 sin(t) y(t) = 1 + 4 cos(t) 2 2
C ∞ -équivalentes et d’orientation opposée.
Points multiples.
Définition 7. Points multiples
Soit Γ = ( I, f ) une courbe paramétrée plane et M ∈ Γ .
◦ M est dit multiple s’il existe t1 , t2 , . . . , tn de I deux à deux distincts tels que :
M = f ( t 1 ) = f ( t 2 ) = . . . = f ( t n ).
Si n = 2 on parle de point double, n = 3 on parle de point triple....
◦ Un point qui n’est pas multiple est dit simple.
◦ Γ est dite simple si tous ses points sont simples.
Exercice .5.
Trouver les points multiples de la courbe paramétrée dans les cas suivants :
x(t) = 2t + t2 x(t) =
t2
t − 1 x(t) = cos 3t
Γ1 : 1 Γ2 : Γ3 :
y(t) = 2t − 2 y(t) =
t y(t) = sin 2t
t t2 − 1
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
◦ Le point M(t0 ) = f (t0 ) est dit régulier si f 0 (t0 ) 6= (0, 0). Sinon il est dit singulier (ou station-
naire).
◦ Γ est dite régulière si tous ses points sont réguliers.
◦ Le point M(t0 ) = f (t0 ) est dit birégulier si ( f 0 (t0 ), f ”(t0 )) est libre dans R2 .
Remarque : M(t0 ) = f (t0 ) est dit birégulier si et seulement si det( f 0 (t0 ), f ”(t0 )) 6= 0.
Exercice .6.
Dire si le point f (t0 ) est régulier, singulier ou birégulier dans les cas suivants :
x(t) = t2
x(t) = cos(t)
Γ1 : t0 ∈ R ; Γ2 : t0 = 0 .
y(t) = sin(t) y(t) = t3
x(t) = t2
x(t) = cosh(t) − 1
Γ3 : t0 ∈ R ; Γ3 : t0 = 0
y(t) = t3 + 1 y(t) = sinh(t)
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tangente en un point .
Définition 9. Tangente en un point
S’il existe une application λ : I − {t0 } → R qui ne s’annule pas au voisinage de t0 et que f (t) 6= f (t0 )
au voisinage de t0 telle que :
−−−−−−−→ →
lim λ (t).( f (t) − f (t )) = lim λ (t). M(t ) M(t) = −
0 u 6= (0, 0) 0 0
t→t0 t→t0
On dit que Γ admet une tangente en t0 (ne pas dire au point M(t0 )) dirigée par le vecteur −
→
u0 .
x(t) = t2
Exemple : Soit Γ la courbe plane de paramétrage , t ∈ R.
y(t) = t3
1
On a : f (t) − f (0) = (t2 , t3 ) et λ (t) =
, alors lim λ (t).( f (t) − f (0)) = (1, 0).
t2 t→0
Exercice .7.
x(t) = 3.t2
Déterminer la tangente à Γ en t0 = 1 et la tracer avec Γ : ,t ∈ R
y(t) = 2.t3
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .8.
Donner une équation cartésienne de la tangente à Γ en t0 = 0 et la tracer où
x(t) = 3.t2
Γ: ,t ∈ R
y(t) = 2.t3
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .9.
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
• Γ admet une tangente en t0 dirigée par le vecteur f ( p) (t0 ). Une équation cartésienne de cette
tangente est donnée par : y( p) (t0 )( x − x(t0 )) = x( p) (t0 )( y − y(t0 )).
On pose : − →
u = f ( p) ( t0 ) , −
→
v = f (q) (t0 ), le repère ( M(t0 ), −
→
u ,−
→
v ) est appelé repère mobil ou local en
M(t0 ) et on a :
◦ Si p est impair et q est pair, on dit que M(t) est un point ordinaire.
◦ Si p est impair et q est impair, on dit que M(t) est un point d’inflexion.
◦ Si p est pair et q est pair, on dit que M(t) est un point de rebroussement de 2nd espèce.
◦ Si p est pair et q est impair, on dit que M(t) est un point de rebroussement de 1ier espèce.
Exercice .10.
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Branches infinies .
Définition 12. Branches infinies
On dit que la courbe Γ = ( I, f ) admet une branche infinie en t0 si lim k f (t)k = +∞.
t→t0
Remarque : La courbe paramétrée Γ admet une branche infinie en t0 si l’une au moins des deux fonc-
tions | x| ou | y| tend vers +∞ en t0 .
→ Si lim x(t) = m ∈ R et lim y(t) = ±∞, alors Γ admet une asymptote verticale d’équation carté-
t→t0 t→t0
sienne : x = m.
→ Si lim y(t) = m ∈ R et lim x(t) = ±∞, alors Γ admet une asymptote horizontale d’équation carté-
t→t0 t→t0
sienne : y = m.
y(t)
→ Si lim x(t) = ±∞ et lim y(t) = ±∞, on calcule a = lim .
t→t0 t→t0 t→t0 x(t)
Exercice .11.
Étudier les branches infinies
de la courbe paramétrée dans les cas suivants :
t 2
x(t) = tet
(
x(t) =
Γ1 : t − 1 Γ2 : 1 t .
y(t) =
t y(t) = e
t2 − 1 t
1
x(t) =
x(t) = t − 1
ln(t) t
Γ3 : Γ4 : 1
y(t) =
t2 y(t) = t +
t−1 t2
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Etude d’exemples .
Pour étudier une courbe Γ = ( I, f ), on suit, généralement, le plan suivant :
7→ Déterminer Dx ,D y et D f = Dx ∩ D y et le réduire
Exemples :
x(t) = t + 1
On considère la courbe Γ donné par M(t) t
1. 1 . Préciser une équation cartésienne du
y(t) = t2 +
t2
support de Γ . Étudier les points stationnaires.
1
x(t) =
2. Étudier les branches infinies de Γ : t . Étudier avec précision leur position par rapport
1
y(t) =
et − 1
àΓ .
x(t) = sin t
3. Construire Γ : cos2 t . Étudier avec précision les points de rebroussement.
y(t) =
2 − cos t
x(t) = 3 cos t − cos 3t
4. Construire la néphroïde Γ : . En donner une interprétation géométrique (on
y(t) = 3 sin t − sin 3t
pourra remarquer que M(t) = 3eit − e3it ).
t
x(t) =
5. Construire Γ : t − 1 . Étudier avec précision les asymptotes.
2
y(t) = t
t−1
2
x(t) = t
6. Construire Γ : t − 1 . Étudier avec précision les points doubles, la nature des branches
y(t) = t
t2 − 1
infinies et les asymptotes.
x(t) = tet
(
7. Construire Γ : 1 . Étudier avec précision les branches infinies et les points d’inflexion.
y(t) = et
t
Coordonnées polaires .
Définition 13. Coordonnées polaires
On appelle système de coordonnées polaires d’un point M de R2 tout couple (r, θ ) de R × R tel que :
−−→
OM = r.−
→
uθ
−
→
On écrit M(r, θ ). L’axe (O, i ) est appelé l’axe polaire.
Exercice .12.
Représenter les points suivants, définis
π par leurs
coordonnées
polaires, dans
le plan R2 :
π π π
A(1, 0); B(3, π ); C 2, ; D 2, − ; E −3, ; F −5, − .
4 3 6 3
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Remarques :
1. Tout point M de R2 admet au moins un système de coordonnées polaires (r, θ ) donné
par :
• Si M = O alors (r, θ ) = (0, θ ) pour tout θ de R.
r = OM r=−OM
−
→ −−→ −
→ −−→
• Si M 6= O alors ou
θ ≡ i , OM [2π ] θ ≡ i , OM + π [2π ]
−
→
uθ =−
(k) →
u θ+k π2 , −
→
vθ =−
(k) →
v θ+k π2
Remarque : L’étude générale des applications θ : t 7−→ θ (t) sort du cadre du nouveau programme de
M.P.S.I. On se limite dans la suite au cas particulier θ (t) = t = θ, et on pose : r(t) = r(θ ).
Exercice .13.
−2 2
1. Tracer les ensembles de points M(r, θ ) suivants : r = π ; r = sin (θ ) .
cos θ − 4
√
2. Déterminer une équation polaire de la droite : x − 3y = 1.
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .14.
Reconnaître et dessiner les ensemblessuivants :
π 2π
E : r = 3 cos θ − F : r = 3 cos θ +
3 π 3
G : r = −2 cos θ − H : r = −1
3
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .15.
Construire les courbes d’équations polaires respectives :
1 1 1
1) r = ; 2) r = ; 3) r = .
2 − cos θ 1 + sin θ 2 + sin θ + cos θ
Exercice .16.
Déterminer l’image du cercle unité par l’application :
1
f : M( z) 7−→ M0 ( z0 ) telle que : z0 = .
1 + z + z2
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
→ Anti-périodicité :On suppose qu’il existe α > 0 tel que : ∀θ ∈ I : θ + α ∈ I et r(θ + α ) = −r(θ )
, alors :
• Le point M(θ + α ) est l’image de M(θ ) par la rotation de centre O et d’angle α + π.
i α αi
• On se limite, pour étudier Γ , à I ∩ [0, α [ ou I ∩ − , .
2 2
• On complète ensuite la représentation obtenue en lui appliquant les rotations de centre O et
d’angles α + π, 2α + π , 3α + π, . . . , −α + π, −2α + π, −3α + π, . . .
b) Symétrie : On suppose que I est symétrique par rapport à θ0 ∈ R.
• Si r(θ0 + θ ) = r(θ0 − θ ), le point M(θ0 + θ ) est le symétrique de M(θ0 − θ ) par rapport a la droite
d’équation polaire θ = θ0 .
• Si r(θ0 + θ ) = −r(θ0 − θ ), le point M(θ0 + θ ) est le symétrique de M(θ0 − θ ) par rapport a la
π
droite d’équation polaire θ = θ0 + .
2
En particulier :(θ0 = 0)
• Si r est paire alors la courbe est symétrique par rapport à l’axe (Ox) .
• Si r est paire alors la courbe est symétrique par rapport à l’axe (Oy).
c) Cas fréquents : • Si r(θ + π ) = r(θ ), on étudie sur un intervalle de longueur π puis on complète
par la rotation de centre l’origine et d’angle π (c-à-d par la symétrie de centre O.)
• Si r(θ + π ) = −r(θ ), la courbe est complètement parcourue sur un intervalle de longeur π.
• Si r(−θ ) = r(θ ), il y a symétrie par rapport à (Ox).
• Si r(π − θ ) = r(θ ), il y a symétrie par rapport à (Oy).
π
• Si r − θ = r(θ ), il y a symétrie par rapport à y = x.
2
3π
• Si r − θ = r(θ ), il y a symétrie par rapport à y = − x.
2
• Si r(−θ ) = −r(θ ), il y a symétrie par rapport à (Oy).
• Si r(π − θ ) = −r(θ ), il y a symétrie par rapport à (Ox).
π
• Si r − θ = −r(θ ), il y a symétrie par rapport à y = − x.
2
3π
• Si r − θ = −r(θ ), il y a symétrie par rapport à y = x.
2
Tangente en un point.
Soit Γ = ( I, f ) une courbe paramétrée de classe C ∞ d’équation polaire : r = r(θ ), θ ∈ I.
Pour tout θ de I : f (θ ) = r(θ ).−
→
uθ et f 0 (θ ) = r0 (θ ).−
→
uθ + r(θ ).−
→
vθ .
Proposition 7.
Proposition 8. Tangente
r(θ )
Pour θ ∈ I, on définit l’angle V (θ ) modulo π par : tan V (θ ) = .
r0 (θ )
→ Si r(θ0 ) 6= 0, alors la courbe admet une tangente en M(θ0 ) faisant un angle V (θ0 ) avec −
u→
θ0 .
→ Si r(θ0 ) = 0 et r0 (θ0 ) 6= 0, alors la courbe admet une tangente en M(θ0 ) = O dirigée par le
vecteur − →
u θ0 . On parle de tangente au pôle.
r
→ Si r(θ0 ) = r0 (θ0 ), on peut étudier les limites lim 0 qui donne tan V (θ0 ).
θ0 r
Exercice .17.
Tracer l’allure de Γ autour du point M(θ0 ) = (0, 0).
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Remarque : Les points d’inflexion sont également les points où θ 7→ V (θ ) + θ change de sens de varia-
00
1 1
tion ou encore les points où + s’annule en changeant de signe.
r r
Branches infinies.
Soit Γ une courbe paramétrée de classe C ∞ d’équation polaire r = r(θ ) et θ0 ∈ I.
→ Cas θ0 = ±∞ :
• Si lim r(θ ) = ±∞, on dit que Γ admet une branche en spirale sortante (Faire un dessin).
θ →θ0
• Si lim r(θ ) = r0 ∈ R∗ , on dit que Γ admet un cercle asymptote C (O, |r0 |) (Faire un dessin).
θ →θ0
• Si lim r(θ ) = 0, on dit que Γ admet une branche en spirale entrante (ou possède O(0, 0) comme
θ →θ0
point limite) (Faire un dessin).
→ Cas θ0 ∈ R : On se place dans le repère (O, − u→ −
→
θ0 , vθ0 ). Dans ce repère, les coordonnées du point M sont
(r(θ ) cos(θ − θ0 ), r(θ ) sin(θ − θ0 )). On en déduit donc :
• Si lim r(θ ) = ±∞, on dit que la droite ( D ) : θ = θ0 est une direction asymptotique de Γ .
θ →θ0
Points multiples.
Soit Γ une courbe paramétrée de classe C ∞ d’équation polaire r = r(θ ) et M ∈ Γ .
M est un point multiple ⇐⇒ ∃θ 6= θ 0 / M = f (θ ) = f (θ 0 )
r(θ 0 ) = r(θ ) r(θ 0 ) = −r(θ )
⇐⇒ ou
θ 0 = θ + 2kπ θ 0 = θ + π + 2kπ
r(θ + 2kπ ) = r(θ ) r(θ + π + 2kπ ) = −r(θ )
⇐⇒ ∗ ou
k∈Z k ∈ Z∗
Etude d’exemples.
Pour étudier une courbe définie par un équation polaire r = r(θ ) .
1. On cherche l’intervalle (ou les intervalles) de définition de r on precise la régularité la fonction r.
2. On cherche d’éventuelles symétries et/ou périodicité afin de réduire le domaine d’étude.
3. On dresse le tableau de variation de r.
4. On précise les passages par l’origine ( r(θ ) = 0 ) avec allure du point.
5. On précise les points de tangente orthoradiale avec allure.
6. On étudie les éventuelles branches infinies avec allure
7. On représente la courbe après avoir éventuellement dresser une ébauche et complete l’étude par la
précision d’autres points,
Exercice .18.
Étudier et tracer la courbe Γ dans les cas suivants :
1. Γ : r = 1 + cos θ 2. Γ : r = sin 3θ
θ
3. Γ : r = sin 2θ 4. Γ : r = sin
2
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
F ii n
n