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CNC 1989 MP Maths 1 Corrige

Ce document présente une étude sur les suites définies par des relations de récurrence du type un+2 = (αn + β)un+1 + un. Il démontre des propriétés de ces suites, dont leur rayon de convergence, et établit une condition nécessaire et suffisante pour qu'une série entière soit solution d'une équation différentielle.

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CONCOURS NATIONAL - MAROC - 1989

EHTP-EMI-ENIM-ENPL-ENSEM-ENSIAS-IAV-INPT
Epreuve d’analyse
Etude de suites définies par des relations de
récurrence du type : un+2 = (αn +β ) un+1 + un .
Solution par Abderrahim RAIS

Partie I

1- Démonstration par récurrence:


On a: u 0 = a ≤ A = A K0 0!
u1 = b ≤ A ≤ A K11! (1 ≤ K)
On peut alors supposer que u k ≤ A Kk k ! pour k ≤ n + 1 où n est un entier naturel .
u n+ 2 ≤ ( α n + β ) u n +1 + u n
u n + 2 ≤ K( n + 1) A Kn +1 ( n + 1)! + A Kn n!
u n + 2 ≤ ( n + 1)AKn + 2 ( n + 1)! + AKn + 2 ( n + 1)!
u n + 2 ≤ AKn + 2 ( n + 2)! .
un AKn +1

1
On a : ≤ AKn et lim n
= K donc le rayon de convergence de la série entière A Kn x n est .
n! n→+∞ AK n≥ 0
K
1
D’ où alors : R s ≥ .
K

2 - fs est la somme d’une série entière donc de classe C∞ sur ]− R s , R s [ = I s et on a:


∞ un ∞ un
∀x ∈ I s , f ’(x) = ∑ x n −1 et f ’’(x) = ∑ x n−2 .
n =1 ( n − 1)! n=2 ( n − 2 )!
∞ un ∞ un ∞ u
(α x − 1)f s'' ( x) + βf s' ( x) + f s ( x) = (α x − 1) ∑ x n−2 + β ∑ x n −1 + ∑ n x n
n = 2 ( n − 2)! n =1( n − 1)! n=0 n !
∞ u ∞ u ∞ u
= α ∑ n +1 x n − ∑ n + 2 x n + ∑ n x n
n =1( n − 1)! n=0 n ! n=0 n !
∞ xn
= ( − u 2 + βu 1 + u 0 ) + ∑ [(αn + β) u n +1 + u n − u n +2 ] =0.
n =0 n!

3 - Fs est définie pour


1− t
α
] [
< R s , donc Fs est définie sur J s = 1 − α R s , 1 + α R s et comme composée de

deux fonctions de C ∞ , Fs est de classe C ∞ sur Js et on a :


1  1− t '' 1 ''  1 − t 
∀t ∈ J s , F's( t ) = − f's   et Fs ( t ) = 2 f s   .
α  α  α  α 
  1 − t   ''  1 − t  '  1− t   1− t 
fs est solution de (Es) dans Is donc :  α  − 1 f s   + βf s   +f   = 0 , d’où :
  α    α   α  s α 
β ' 1
− t 2 α 2 Fs'' ( t ) + α β Fs' ( t ) + Fs ( t ) = 0 et par suite Fs est solution sur Js de ( ε s ) : t y ' ' − y − y=0 .
α α2
Partie II

1- a Soit ∑ a n t n une série entière de rayon de convergence R non nul , telle que : a0=1. Cherchons une
n≥ 0
condition nécessaire et suffisante sur la suite (a n ) n∈N pour que l’application F définie sur I = ]−R , R[ par :

∀t ∈ I , F( t ) = ∑ a n t n soit solution sur I de (ε ) .
n=0
∞ ∞ ∞
F est solution de (ε ) sur I ⇔ ∀t ∈ I , t ∑ n( n − 1)a n t n −2 + γ ∑ na n t n −1 − δ ∑ a n t n = 0
n=2 n =1 n=0
∞ ∞ ∞
⇔ ∀t ∈ I , t ∑ n( n + 1)a n +1 t n + γ ∑ ( n + 1)a n +1 t n − δ ∑ a n t n = 0
n =1 n =0 n=0

⇔ ∀t ∈ I , ( γ a 1 − δa 0 ) + ∑ [( n + 1)( n + γ )a n +1 − δ a n ]t n = 0
n =1
δ δ
⇔ a1 = et a n +1 = an pour n ≥ 1
γ ( n + 1)( n + γ )
δ
⇔ a n +1 = an pour n ≥ 0 .
( n + 1)( n + γ )
La suite (an)n∈ est alors déterminée d’une manière unique , d’où l’unicité de F qui est notée F(δ, γ , t ) et on a
a n +1 ∞
bien : F(δ, γ ,0) = F(0) = a 0 = 1 . De plus lim = 0 donc le rayon de convergence de la série ∑ a n t n est
n→+∞ a n n= 0
infini .

δ δ
b- a n +1 = an ≤ a n ( γ > 0) . Vérifions par récurrence sur n ≥ 0 l’inégalité : ∀ n ∈ N ,
( n + 1)( n + γ ) ( n + 1) γ
n
1  δ
an ≤   . Cette égalité étant vraie pour n = 0 , supposons qu’elle est vraie pour n , n ≥ 1 . On a
n!  γ 
n n +1
δ δ  δ 1 1  δ
a n +1 ≤ an ≤   d’où a n +1 ≤   . Donc : ∀t ∈ R+ ,
( n + 1) γ ( n + 1) γ  γ  n! ( n + 1)!  γ 
n δt
∞ 1  δ n γ
F(δ, γ , t ) ≤ ∑   t = e . D’autre part : F(δ, γ , t ) ≥ a 0 = 1 et on a :
n =0 n !  γ 
n n −1 n δt
∞ ∞ 1  δ n  δ  ∞ 1  δ δ  ∞ 1  δ n  δ  γ
F(δ, γ , t ) − 1 = ∑ antn ≤ ∑   t ≤  t ∑   t n −1 ≤  t ∑   t ≤  t e .
n =1 n =1 n !  γ   γ  n =1 n !  γ  γ  n=0 ( n + 1)!  γ  γ 
δ .t
δ
D’où ∀t ∈ R + , F (δ , γ , t ) ≤ .t.e γ .
γ

∞ ∞ ∞ δ ∞
δ ∞ γ
c - On a F( t ) = ∑ a n t n donc F ' ( t ) = ∑ na n t n −1 = ∑ ( n + 1)a n +1 t n = ∑ antn = ∑ antn .
n=0 n =1 n=0 n =1 γ + n γ n =1 γ + n
γ γ γ δ
Si l’on pose A n = a n on a : A n +1 = a n +1 = a n d’où :
γ +n γ + n+1 γ + n + 1 ( n + 1)( γ + n)
δ
A n +1 = A n , A0 =1 . La suite (An)n∈ est définie de la même façon que la suite (an)n avec
( n + 1)[( γ + 1) + n]
δ
γ + 1 au lieu de γ , donc F' ( γ , δ , t ) = F( γ + 1 , δ , t ) , le résultat est donc vrai pour p=1 .
γ
δp
Supposons que : F ( p) ( γ , δ, t ) = F( γ + p , δ , t ) .
γ ( γ + 1)...( γ + p − 1)
δp δ
F ( p +1) ( γ , δ , t ) = F ' (γ + p , δ , t) et F ' ( γ + p, δ, t ) = F( γ + p + 1 , δ , t ) d’après le cas
γ ( γ + 1)... ( γ + p − 1) γ+p
δt
+ γ +p
p=1 , d’où le résultat . Par ailleurs ,pour t ∈ R et p assez grand pour que γ + p > 0 , 1 ≤ F( γ + p, δ, t ) ≤ e
δp
d’où : lim F ( p) ( γ , δ , t ) = 1 .
p→+∞ γ ( γ + 1)... ( γ + p − 1)

2 - a On a y( t ) = t 1− γ z( t ) donc y ' (t ) = (1 − γ )t −γ z (t ) + t1−γ z ' (t ) puis :


y '' ( t ) = − γ (1 − γ ) t − γ −1 z( t ) + 2(1 − γ ) t − γ z ' ( t ) + t 1− γ z '' ( t ) .
y vérifie (ε) si et seulement si :
− γ (1 − γ ) t − γ z( t ) + 2(1 − γ ) t − γ +1 z ' ( t ) + t 2 − γ z '' ( t ) + γ (1 − γ ) t − γ z( t ) + γ t − γ +1 z ' ( t ) − δ t − γ +1 z( t ) = 0
⇔ tz '' ( t ) + (2 − γ ) z ' ( t ) − δ z( t ) = 0 ( ε ' ) .
2 − γ n’est pas un entier négatif , donc F(2 − γ , δ , t ) est une solution de ( ε ' ) qui est bien la somme d’une série
entière de rayon de convergence infini .

b- y( t ) = t 1− γ F(2 − γ , δ , t ) est une autre solution de ( ε) sur R +* . On sait que l’espace vectoriel sur R de
l’ensemble des solutions sur R +* de ( ε ) est de dimension 2 ,il suffit donc pour conclure de montrer que les deux
solutions :
y 1 ( t ) = F( γ , δ , t ) et y 2 ( t ) = t 1−γ F(2 − γ , δ , t ) sont linéairement indépendantes . Sinon , ∃α ∈ R* :
*+
∀t ∈ R , y 2 ( t ) = αy 1 ( t ) . Comme F( γ , δ,0) = 1 et t → F( γ , δ , t ) est continue il existe r ∈ R +* tel que :
y (t) y ( t)
∀t ∈] − r , r[ , F( γ , δ , t ) ≠ 0 , donc ∀t ∈]0, r[ 2 = α et on a lim 2 =α≠0 .
y1 ( t) t →0 y 1 ( t )
t >0
y 2 ( t) F(2 − γ , δ, t ) y ( t ) 0 si γ < 1
Mais = t 1−γ donc lim 2 = d’où une contradiction .
y1 ( t) F( γ , δ , t ) t →0 y 1 ( t ) +∞ si γ > 1
t >0

Donc la solution générale ( ε ) dans R +* est définie par : ∀t ∈ R + ∗ , y( t ) = C 1 F( γ , δ , t ) + C 2 t 1− γ G ( γ , δ , t ) où


G ( γ , δ , t ) = F(2 − γ , δ , t ) .

3 -a γ > 0 , posons y( t ) = Z( t ) F( γ , δ , t ) et en particulier :


y ' ( t ) = Z ' ( t ) F( γ , δ , t ) + Z( t ) F ' ( γ , δ , t ) et y '' ( t ) = Z '' ( t ) F( γ , δ , t ) + 2 Z ' ( t ) F ' ( γ , δ , t ) + Z( t ) F '' ( γ , δ , t ) . y vérifie ( ε )
si et seulement si :
tZ '' ( t ) F( γ , δ, t ) + 2 t Z ' ( t ) F ' ( γ , δ , t ) + t Z( t ) F '' ( γ , δ , t ) + γ Z ' ( t ) F( γ , δ, t ) + γ Z( t ) F ' ( γ , δ , t ) − δ Z( t ) F( γ , δ, t ) = 0

[
⇔ tZ '' ( t ) F( γ , δ , t ) + Z ' ( t ) 2 tF ' ( γ , δ , t ) + γ F( γ , δ, t ) = 0 ]
 2 tF ' ( γ , δ , t ) + γ F( γ , δ , t ) 
t >0 et F( γ , δ, t ) ≥ 1 donc : y vérifie ( ε) ⇔ Z vérifie Z '' ( t ) + Z ' ( t )   = 0 ( ε '' ) .
 t F( γ , δ , t ) 

2 tF' ( γ , δ, t ) + γ F( γ , δ , t )
b - Une primitive sur R +* de la fonction t → K( t ) = − est :
tF( γ , δ, t )
t→ − 2 ln( F (γ , δ , t )) − γ . ln t = − ln(t γ .F 2 (γ , δ , t ))
γ
F 2 (γ , δ , t ) 1 t du
Z ' est solution de y ' = K( t ) y ; prenons Z ' (t ) = e − ln( t )
= γ
. Z( t ) = ∫1 est
t F (γ , δ , t )
2 γ 2
u F ( γ , δ , u)
t du
bien une solution de ( ε '' ) et donc H ( γ , δ , t ) = F( γ , δ , t ) ∫1 est une solution de ( ε ) .
γ 2
u F ( γ , δ , u)
'
 H ( γ , δ, t )  1
D’autre part : ∀t ∈ R ,   = γ 2
+∗
≠ 0 donc t → H ( γ , δ , t ) et t → F( γ , δ , t ) sont
 F( γ , δ, t )  t F ( γ , δ , t )
linéairement indépendantes et la solution générale de ( ε ) est donnée par y( t ) = C1 F( γ , δ , t ) + C 2 H ( γ , δ , t ) .

1 1
4 - a On a : F 2 ( γ , δ , t ) ~ 1 au voisinage de 0 donc ~ au voisinage de 0 .
γ
u F ( γ , δ , u)
2

0 du
∫1 γ
u F ( γ , δ , u)
2
est donc convergente si et seulement si γ < 1 .

0 du
Donc si γ < 1 lim H ( γ , δ , t ) =
t →0
∫1 γ
u F ( γ , δ , u)
2
et si γ ≥ 1 lim H ( γ , δ , t ) = − ∞ .
t →0
t >0 t >0
Supposons γ ≥ 1 , comme lim C 1 F( γ , δ , t ) = C1 . Une solution y( t ) = C1 F( γ , δ , t ) + C 2 H ( γ , δ , t ) admet
t →0
une limite finie quand t tend vers 0 par valeurs positives si et seulement si C2 = 0 , soit : y( t ) = C1 F( γ , δ , t ) .

t
t du  u 1− γ 1  2 t 1− γ F ' ( γ , δ , u)
b- ∫1 =  + ∫1 u du . Nous avons en outre :
u γ F 2 ( γ , δ , u)  (1 − γ ) F ( γ , δ , u)  1 1 − γ
2
F 3 ( γ , δ, u)

)u → u γ F 2 ( γ , δ, u) est une fonction positive sur ] 0,1] .
0 du
*) ∫1 γ
est divergente .
u F ( γ , δ , u)
2

F ' ( γ , δ , u)  1 
*) u 1− γ = o 
 γ 2  au voisinage de 0 .
F 3 ( γ , δ , u)  u F ( γ , δ , u) 

F ' ( γ , δ, u)  t du 
Donc ∫1 u 1− γ du = o ∫1 γ 2  au voisinage de 0 . On en déduit que :
t
F ( γ , δ , u)
3
 u F ( γ , δ , u) 
t du 1 1− γ 1 1− γ
∫1 ~ t au voisinage de 0 , et finalement H ( γ , δ , t ) ~ t au voisinage de 0 .
γ 1− γ 1− γ
u F ( γ , δ , u)
2

1 1 
c- γ = 1 . J ( t ) = H (1, δ , t ) − F(1, δ , t ) Ln( t ) = F(1, δ , t ) ∫t
1
1 − 2  du .
u F ( γ , δ , u) 
Comme F(1, δ , t ) ≥ 1 , alors J ( t ) ≥ 0 .
( F(1, δ, u) − 1)( F(1, δ , u) + 1)
Nous avons d’autre part : ≤ δue δu (e δu + 1) ≤ 2δue 2δu donc :
F (1, δ, u)
2

[ ] [ ]
1
J ( t ) ≤ e δt ∫t 2δue 2δu du ≤ e δ e 2δu d’où 0 ≤ J ( t ) ≤ e δ e 2δ − e 2δt ≤ e 3δ .
1
t
H (1, δ , t ) J ( t) J (t)
∀t ∈[0,1] , = F(1, δ , t ) + . On a d’après l’inégalité précédente lim = 0 donc
Ln( t ) Ln( t ) t →0 Ln( t )
t >0
H (1, δ , t )
lim = 1 d’où H (1, δ , t ) ~ Ln(t) au voisinage de 0 .
t →0 Ln( t )
t >0
Partie III

 α α
] [
1
1- Fs est solution de ( ε ) sur Js = 1- α R s ,1 + α R s donc sur L= 1- ,1 +  . Puisque R s ≥ et comme
 k k  k
L ⊂ R + ∗ et on est dans le cas γ > 0 , ∀t ∈ L Fs ( t ) = A 1 F( γ , δ , t ) + A 2 H ( γ , δ , t ) . Si on pose t = 1 − α x on a
 1 1
x ∈  − ,  et f s ( x) = A 1 F( γ , δ ,1 − α x) + A 2 H ( γ , δ ,1 − α x) ; d’autre part : f s (0) = U 0 = a et f s' (0) = U 1 = b
 k k
a = A 1 Fγ + A 2 H ( γ , δ ,1)
d’où  ' '
.
b = −α A 1 Fγ − α A 2 H γ
t du 1 1
Or H( γ , δ,1) = 0 et H ' ( γ , δ , t ) = F ' ( γ , δ , t ) ∫1 + donc H ' ( γ , δ, t ) = ,
γ 2 γ
u F ( γ , δ , u) t F( γ , δ , t ) Fγ
 a
A 1 = F +∞ u u = fs( n) (0)
 γ
 et on a f s ( x) = ∑ n x n d’où  n pour tout n ≥ 0 .
 b = −α a F ' − α A 1 0 n! u 0 = a
γ 2
 Fγ Fγ

On en déduit que f s( n) ( x) = ( −α ) n A 1 F ( n) ( γ , δ ,1 − α x) + ( −α ) n A 2 H ( n) ( γ , δ,1 − α x) et finalement
  aF( n) bF H ( n) 
u n = ( −α ) n  γ − γ γ − aFγ' H (γn) 
  Fγ α  pour tout n ≥ 1.

u 0 = a

1
2- γ > 1 , R s > .
α
 1 1
]
a - ∀ x ∈  − ,  , f s ( x) = Fs (1 − α x) où Fs est solution de ( ε ) sur Js = 1- α R s ,1 + α R s .
 k k
[
1- α R s < 0 donc 0 ∈J s et lim Fs ( t ) existe , alors Fs ( t ) = A 1 F( γ , δ , t ) c’est à dire la constante A2 est nulle
t →0
d’après II- 4 -a .
En conclusion on a : bFγ + α a Fγ' =0 .

 aFγ( n) bFγ  aFγ( n )


b - On a : ∀ n ≥ 1, u n = ( −α ) n  −( + aFγ' ) H (γn)  d’où u n = ( −α ) n .
 Fγ α  Fγ
 
γ ( γ + 1)...( γ + n − 1) ( n) a
D’après II- 1 - c , lim F ( γ , δ ,1) = 1 donc u n ~ ( −αδ ) n au
n→+∞ δ n γ ( γ + 1)...( γ + n − 1) Fγ
voisinage de +∞ .

( −αδ ) n +1 γ ( γ + 1)... ( γ + n − 1) Fγ
c - lim = 0 donc Rs est infini .
n→+∞ ( −αδ ) n γ ( γ + 1)...( γ + n) Fγ

u 0 = 0 , u1 = 1
3 - a on a  . L’inégalité u n ≥ ( n − 1)! peut se démontrer par une
u n +2 = ( n + 1) u n +1 + u n pour n ≥ 2
u 0 = 0
récurrence facile et d’après III-1  , donc lim u n = +∞ , et
u n = ( −1) n F(111 , , ) pour n ≥ 1
, , ) H ( n ) (111 n→+∞

F(1,1,1) > 0 permettent de voir que lim ( −1) n H ( n) (111


, , ) = −∞ .
n→+∞
v 0 = 0
b-  . On a v 1 = v 2 = 1 et pour n ≥ 1 : ( n + 1)! v n + 2 = u n + 2 = ( n + 1) u n +1 + u n ,
( n − 1)! v n = u n pour n ≥ 1
1 1 1
v n + 2 = u n +1 + u n = v n +1 + v n (*) . Montrons par récurrence que v n ≤ n :
n! ( n + 1)! n( n + 1)
3
On a v 1 = 1 ≤ 1 , v 2 = 1 ≤ 2 , v 3 = ≤ 3 . Supposons que pour n ≥ 3 v k ≤ k pour tout k ≤ n .
2
1 1 v v
v n +1 = v n + v n −1 donc v 2n +1 = v 2n + v 2n −1 + 2 n n −1
n( n − 1) n ( n − 1)
2 2 n( n − 1)
1 2
≤ n+ +
2
n ( n − 1) n( n − 1)
1 2
≤ n+ + ≤ n + 1 . Le résultat en découle .
18 6
D’autre part , de la relation (*) on déduit que la suite ( v n ) n≥1 est positive croissante et vérifie pour n ≥ 1 :
1 1
v n + 2 ≤ v n +1 + . Notons w n = pour n ≥ 1 . Nous en déduisons que :
( n + 1) n ( n + 1) n
n −2 1 +∞
∀ n ≥ 3 , vn ≤ v2 + ∑ w k , or w n ~ au voisinage de +∞ donc la série ∑ w k est convergente et on a :
1 n 3/ 2 1
+∞
∀ n ≥ 3 , v n ≤ v 2 + ∑ w k donc ( v n ) n est croissante majorée elle est donc convergente .
1
u n +1 n ! v n
Calcul de R s : lim = lim n +1 = 1 ( puisque lim v n ≠ 0 ) et donc R s = 1 .
n→+∞ ( n + 1)! u n n→+∞ n + 1 v n n→+∞

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