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Chapitre Ier :Interpolation polynomiale
K.Jbilou
Professeur EILCO
[email protected]
1 Le problème. Existence et unicité
Il est souvent nécessaire d'estimer la valeur d'une fonctionFà un moment donnéXbasé sur les valeurs connues de
la fonctionFà des points donnésX0, . . . , Xndans l'intervalle [un B]. Ce processus est appelé interpolation. Une façon
d’effectuer ces opérations est d’approcher la fonctionFpar unnpolynôme du ème degré P.n. Une fois ce polynôme
disponible, toute opération appliquée àF, tels que la différenciation, l'intégration et la recherche de racines,
peuvent être effectués approximativement sur la base deP.n(X)≈F(X). Ceci est particulièrement utile siFest non
élémentaire et donc difficile à manipuler, ou il n'est disponible que sous la forme d'un ensemble d'échantillons
discrets sans expression de forme fermée.
LaisserX0, . . . ,Xnêtre fixén+1 point en [un B], et laissezoui0, . . . , ouinêtre des valeurs données réelles ou complexes. Le problème
est de savoir comment construire un polynômeP.nde diplôme au maximumnet satisfaisant les conditions d'interpolation
suivantes
P.n(Xje) =ouije,pourje=0, . . . , n. (1)
Le polynômeP.npeut être écrit dans la base canonique comme suit
∑n
P.n(X) = unjeXje (2)
je=0
où les coefficientsunjesont déterminés à partir des conditions d'interpolation
∑n
P.n(Xj) =ouij= unjeXjej,pourj=0, . . . , n. (3)
je=0
Par conséquent, les coefficientsunjesont la solution du système d'équation linéaire suivant
-
--un 0=oui0
-0+un1X0+. . .unnXn
un0+un1X1+. . .unnXn 1=oui1
(4)
-. . . . . . . . . . . . . . . . . .=. . .
-
un0+un1Xn+. . .unnXnn=ouin
Le principal du déterminant correspondant à ce système linéaire est appelé « Vandermonde ».
déterminant et est donné par
∣ ∣
∣
∣1 X0 . . . X0n∣ ∣
∣
∣1 X1 . . . X1n∣∣
V(X0, . . . , Xn) =∣ . .. . . . . .. . ∣∣. (5)
∣∣ ..
∣
∣1 Xn . . . Xnn∣
1
La valeur de ce déterminant est donnée par
∏
V(X0, . . . , Xn) = (Xj− Xje).
0≤je<j≤n
Ensuite, les coefficientsun0, un1, . . . , unnexistent et sont uniques si et seulement si le déterminant de
Vandermonde est non nul ce qui équivaut à la condition principale :
Xje6=Xj, je6=j. (6)
On a finalement le résultat principal suivant
Théorème 1Une condition nécessaire et suffisante pour l'existence d'un polynôme d'interpolation
uniqueP.nde diplôme au maximumnet satisfaisant l'interpolation(3)est-ce len+1pointsX0, . . . , Xn
sont différents.
Désormais, nous supposons que les conditions du théorème 1 sont satisfaites. Ensuite, nous exprimerons le
polynôme d'interpolationP.ndans différentes bases permettant un « bon » calcul numérique de ce polynôme.
2 L'expression du polynôme d'interpolation à l'aide de la base de
Lagrange
On considère le polynôme de LagrangeLje,je=0, . . . , nde diplômenDéfini par
Lje(Xj) =δje,j,pourje, j=0, . . . , n
oùδje,jest le symbole Kronecker défini parδje,j=1 pourje=jetδje,j=0 ailleurs.
Les polynômesLjesont appelés polynômes de Lagrange associés aux pointsX0, . . . , Xn.
CommeLje(Xj) = 0 pourj6=je, le polynôme de LagrangeLjeest divisé parx−xjsij6=je. Nous savons
doncn diviseurs du polynômeLjede degrén. Donc
∏n
Lje(X) =λje. (x−xj).
j=0j6 =je
1
La conditionLje(Xje) = 1 nous donne la constanteλje=∏n .
j=0j6 =je(Xje− Xj)
Enfin, le polynôme de LagrangeLjeest donné par
∏n n
−X ) j
j=0j6 =je(X ∏X−Xj
Lje(x) =∏ n = pourje = 0, . . . ,n. (7)
j=0j6 =je(Xje−Xj) Xje−Xj
j=0j6 =je
2
Il est facile de montrer que{L0, . . . , Ln}est une base de l'espace vectorielP.ndu polynôme de degré au
plusn. Cette base est appelée base de Lagrange deP.n. Alors tout polynômeQdansP.n, peut être
écrit comme
∑n
∀X∈IR,Q(X) = Q(Xje)Lje(X). (8)
je=0
En particulier, le polynôme d'interpolation satisfaisant aux conditions (3) peut être exprimé comme
∑n
∀X∈IR,Pn(X) = ouijeLje(X). (9)
je=0
3 L'expression de l'erreur-interpolation
Supposons maintenant que leouijesont les valeurs d'une fonction inconnueFaux pointsXje.Nous supposons
également que la fonctionFest de classeCn+1([un B]). LaisserXêtre un point fixe dans [un B] (X6=Xje) et introduisons
la fonctionFpar
∏n
F(t) =F(t)− P.n(t)− K(X) (t −xje), t∈[un B]
je=0
oùK(X) est une constante dépendant deXet tel queF(X) = 0.
LeFestCn+1([un B]) et prend la valeur zéro pour len+2 pointsX0, . . . , Xn, X.
Par conséquent, en utilisant le théorème classique de Rolle, la dérivéeF'deFa au moinsn+1 zéros. En appliquant à
nouveau ce dernier théorème àF', montre queF»a au moinsnles zéros et enfin la fonctionF(n+1)a au moins un zéroξX
∈] minutes(X0, . . . , Xn, X),maximum(X0, . . . , Xn, X)[. Depuis
F(n+1)(t) =F(n+1)(t)− K(X) (n+1)!,∀t∈[un B],
la conditionF(n+1)(ξX) = 0 impliqueK(X) =F(n+1)(ξX). (n+1) !
La relationF(X) = 0 donne l'expression suivante de l'erreur d'interpolation
n
F(n+1)(ξ∏X)
E(X) =F(X)− P.n(X) = (x−xje).
(n+1)! je=0
Notez que siX=Xjeon aE(Xje) = 0. On peut énoncer le théorème principal
Théorème 2LaisserF: [un B]7 →IR soit une fonction définie sur[un B]et laisseX0, . . . , Xn,n+1êtren+1 points
distincts dans[un B].Alors il existe un polynôme uniqueP.nde diplôme au maximumnsatisfaisant les
conditions d'interpolation
P.n(Xje) =F(Xje),verserje=0, . . . , n.
Ce polynômeP.nest donné par les formules de Lagrange comme
∑n
P.n(X) = F(Xje)Lje(X)∀X∈IR.
je=0
3
SiFest dansCn+1([un B]), alors pour toutX∈[un B], il existe un ξX∈] minutes(X0, . . . , Xn, X),maximum(X0, . . . , Xn, X)[ de telle
sorte que l'erreurE(X)est donné par
n
F(n+1)(ξ∏X)
E(X) =F(X)− P.n(X) = (x−x). je
(n+1)! je=0
Nous donnerons ensuite quelques algorithmes récursifs permettant un calcul efficace du polynôme P.n.
4 L'algorithme de Neville-Aitken
Le polynômeP.npeut être calculé pour unX∈IR en utilisant l'algorithme de Neville-Aitken décrit comme
suit.
LaisserFêtre une fonction et laisserP.nle polynôme d'interpolation deFaux points donnésX0, . . . , Xn.
Nous désignons k parP.(m)le polynôme d'interpolation de degré≤k, de la fonctionFau (k+1) points
points :Xm, Xm+1, . . . , Xm+kavec 0≤k≤net 0≤m≤n− k. Ce polynôme existe et est unique et pourm=
0, . . . , n, nous avons
P.(m)
0 (X) =F(Xm)∀X∈IR. (dix)
En fait,P.(m0)est de degré 0 en interpolantFàXmet pourk=1, . . . , n;m=0, . . . , n − k, le polynômeP.(
m)peut être calculé
k récursivement par la relation
P.(m) (X−Xm)P(m+1)k−1(X)−(X−Xm+k)P(m) k−1(X)
k (x) = , (11)
Xm+k−Xm
Donc le polynômeP.nest obtenu comme
P.n(x) = P(0)n(X).
4
Le schéma informatique de Neuville-AitkenP.n(X) est comme suit
P.(0)
0 (X)
P.(0)
1 (X)
P.(1) P.(0)
0 (X) 2 (X)
P.(1) P.(0)
1 (X) 3 (X)
P.(2) P.(1) ...
0 (X) ... 2 (X)
P.(1) .. .
... ... ... 3 (X)
P.(0)
... ... ... ... n (X) =P.n(X)
... ... ... ... . ..
P.(n−3)
0 (X) ... ... ... ...
P.(n−2)
1 (X) ... P.3(n− 3) (X)
P.(n−1) P.(n−2)
0 (X) 2 (X)
P.(n−1)
1 (X)
P.(n)
0(X)
Les valeurs de la première colonne sont données et le calcul se fait de gauche à droite en utilisant la règle de
Neuville-Aitken (11). Ensuite, nous verrons une deuxième façon de calculer le polynômeP.n.
5 différences divisées
Laisserk un(m)être le coefficient correspondant au plus haut degré du polynôme leP.(m) k donnée plus tôt.
Il est clair que pourm=0, . . . , n, nous avons
un
0 (m)=F(Xm). (12)
Par identification dans la relation(11), par exemplek=1, . . . , netm=0, . . . , n− k, on a
un(m+1)
un(m) k−1 −un(m) k−1.
k = (13)
Xm+k−Xm
Notation:Les coefficientsun(m)ksont notés par [Xm,Xm+1, . . . ,Xm+k]F.Elles sont appeléesdifférences
diviséesde commandekde la fonctionFaux pointsXm, Xm+1, . . . , Xm+k.
Nous remarquons que [Xm, Xm+1, . . . , Xm+k] est conservé pour toute permutation des points d'interpolation Xm
, Xm+1, . . . , Xm+k].
Les différences divisées pourraient être calculées par les formules (12) et (13). Le schéma est similaire à
5
le schéma de Neuville-Aitken et est décrit comme suit
F(X0)
[X0, X1]F
F(X1) [X0, X1, X2]F
[X1, X2]F
...
F(X2) ... [X1, X2, X3]F
.. .
... ... ...
... ... ... [X0, X1, . . . , Xn]F
... ... ... . ..
[Xn−2, Xn−1]F ... .. .
F(Xn−1) [Xn−2, Xn−1, Xn]F
[Xn−1, Xn]F
F(Xn)
L'algorithme est résumé comme suit
Pourm:=0ànfaire [Xm]
F:=F(Xm); terminer
pour;
Pourk:=1ànfaire pour
m:=0àn− kfaire
[Xm+1, . . . , Xm+k]F−[Xm, Xm+1, . . . , X m+k−1]F;
[Xm, Xm+1, . . . , Xm+k−1, Xm+k]F=
Xm+k− Xm
fin
Fin
6 La base de Newton
Laisser{ν0, ν1, . . . , νn}être la famille des polynômes suivants
∏
je−1
ν0(x) = 1etνje(x) = (X−Xj),verser 1≤je≤n. (14)
j=0
Il n’est pas difficile de montrer qu’il s’agit d’une base de l’espace vectorielP.n. Cette base est appelée base de
Newton associée aux pointsX0, . . . , Xn.
Le polynômeQk(X) =P.(0) k(X)−P.(0) k−1(X) est de degré inférieur ou égal àkdont le coefficient correspond
répondre au plus haut degré est
un(0)
k= [X0, X1, . . . , Xk]F.
Ce polynômeQdisparaît àX0, . . . , Xk−1, et peut s'écrire comme
k∏
−1
Q(X) =P.(0)k(X)− P.(0) k−1(X) = [X0, X1, . . . , Xk]F (x−xje).
je=0
6
Puis en additionnant cette dernière équation dek=1 àk=n, on a
∑n k∏
−1
P.n(0)(X) =P.(0) 0(X) + [X0, X1, . . . , Xk]F (x−xje).
k=1 je=0
(0)
Mais depuisP.n(X) =P.n (X) etP.(0)0 (X) =F(X0) = [X0], on en déduit les formules
∑n k∏
−1
P.n(X) =F(X0) + [X0, X1, . . . , Xk]F (x−xje) (15)
k=1 je=0
appelées formules d'interpolation de Newton et peuvent également s'écrire
∑n
P.n(X) = [X0, X1, . . . , Xk]Fνk(X).
k=0
Maintenant, nous donnons une autre expression pour l’interpolation d’erreur. LaisserX∈[un B] avecX6=X
jepourje=0, . . . , n Et mettreXn+1=X. Alors il existe un polynôme uniqueQde diplôme≤n+1 interpoler la
fonctionFaun+2 points distinctsX0, . . . , Xn, Xn+1.
Ce polynôme est donné par les formules de Newton comme suit
∑
n+1 k∏
−1
Q(t) =F(X0) + [X0, X1, . . . , Xk] (t −xje),
k=1 je=0
également écrit comme
∏n
Q(t) =P.n(t) + [X0, X1, . . . , Xn, X] (t −xje). (16)
je=0
Maintenant commeQ(X) =F(X), et en prenantt=Xdans (16) on obtient la nouvelle expression de l’erreur au point X∈[un B]
comme
∏n
E(x) = f(x)−P.n(x) = [x0, . . . ,Xn,X] (X−Xje). (17)
je = 0