FIABILITE
1. LE CONCEPT DE FIABILITE
1-1 DEFINITION.
Aptitude d'un bien à accomplir une fonction requise dans des conditions données pendant un temps
donné (NF EN 13306) ou « caractéristique d'un bien exprimée par la probabilité qu'il accomplisse
une fonction requise dans des conditions données pendant un temps donné » (NF X 60–500).
La notion de temps peut prendre la forme :
De nombre de cycles effectués machine automatique
De distance parcourue matériel roulant
De tonnage produit équipement de production
La fiabilité notée R(t) sera exprimée par le taux de défaillance (lambda), le temps de
fonctionnement t, la M.T.B.F. (temps moyen de bon fonctionnement), la M.T.F.F.(temps moyen
jusqu’à la première défaillance) ; M.T.T.F. (durée de vie)
La fiabilité d'un équipement dépend de nombreux facteurs :
DEFINITIONS NORMALISEES.
Définition selon la NF X 06–501 : la fiabilité est la caractéristique d’un dispositif exprimée par la
probabilité que ce dispositif accomplisse une fonction requise dans des conditions d’utilisation
données et pour une période de temps déterminée.
Un dispositif mis en marche la 1ère fois à t=0 tombera inexorablement en panne à un instant T non connu à priori.
Eléments de cours
T (date de la panne), est une VA de la fonction de répartition F(t).
Fiabilité à t : R(t)
Probabilité de bon fonctionnement ou de non-défaillance dans l’intervalle de temps de [0,t] c’est à dire la
probabilité pour que la défaillance intervienne à T>t.
Risque de défaillance à t : F(t)
Probabilité pour que la défaillance intervienne à T<t (probabilité de défaillance avant un instant t)
R(t) + (F(t) = 1
STS M S ~ U52 ~
Stratégie de Maintenance
02 CARACTERISATION DU BIEN
02_Concept FMD N1FIABILITE Dernière modification le 06/02/2024 Page 1 / 14
2 EXPRESSION MATHEMATIQUE DE LA FIABILITE
FIABILITE
2.1.1 M.T.B.F. « Mean Time Between Failure »
Le M.T.B.F. est souvent traduit comme étant la moyenne des temps de bon fonctionnement mais représente la
moyenne des temps entre deux défaillances.
M.T.B.F. = R(t )dt
0
La valeur du MTBF à retenir pour définir
une périodicité d’intervention est à
0.90 corriger par un coefficient k, en fonction
du nombre de défaillances considéré et
du niveau de confiance souhaité (on
prend généralement 0,90)
Exemple : Fonctionnement d'un équipement sur 24 heures :
0h 1h ½h 1h 24 h
Panne Arrêt pour bourrage Panne
BF BF BF BF
(Bon Fonctionnement)
M.T.B.F. ……………………………….………….
2.1.2 (lambda)« Taux moyen de défaillance »
1
taux de défaillance ramené à l’unité de temps
M .T .B.F .
Pour l'exemple précédent : = …………………………… panne / heure
2.1.3 (t)« Fonction du taux de défaillance ou taux d’avarie »
Probabilité de subir une défaillance à l’instant t pour un dispositif ayant vécu jusqu’à l’instant t, exprimé en
défaillance par unité d’usage (généralement pannes / heure)
nombre de défaillants sur un intervalle de temps
(t)=
Eléments de cours
nombre de survivants au début de la période x intervalle de temps
Calcul de λ(t) avec N0 nombre initial de dispositif
NS(t) nombre de survivants à l’instant t
C(Δt) nombre de défaillants pendant Δt soit NS(t) – NS(t+Δt)
NS(t) Δt NS(t+Δt) Temps de service
𝐶(𝛥𝑡) 𝐶(𝛥𝑡)
Si défaillants remplacés : 𝜆(𝑡) = . ▪ Si défaillants non remplacés : 𝜆(𝑡) =
𝑁0 .𝛥𝑡 𝑁𝑆 (𝑡).𝛥𝑡
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Applications :
FIABILITE
Cas N°1 : les défectueux sont remplacés. Une étude a été menée sur 70 véhicules pendant une période allant
de 80000km à 90000km. 41 défaillances ont été réparées. Déterminer le taux de défaillance pour cette période.
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
Cas N°2 : les défectueux ne sont pas remplacés. On teste un lot de 50 électrovannes soumises en continu à
8 impulsions par minute. A la 50ème heure, il en reste 33. A la 60ème heure, il en reste 27. Déterminer le taux de
défaillance sur cette classe, par heure et par impulsion.
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
2.2 EXPRESSION GRAPHIQUE DE LA FIABILITE.
2.2.1 Courbe de survie :
Soit un échantillon de N0 éléments en bon état de marche à l’instant 0 du début de l’étude. A l’instant t, en
fonction du nombre total des défaillances N survenues, le nombre d’éléments survivants sera :
N0-N(t) = S(t) ; la courbe S(t) est la « courbe de survie »
On peut porter en ordonnées, au lieu du nombre de
nombre de survivants
survivants, le rapport : R(t )
N0
Courbe (0) : dégradation par usure ou vieillissement
parfait, ce qui ne se trouve pas en réalité.
Courbes (1), (2), (3) processus de défaillance dans
lesquels prédomine le vieillissement ou l’usure.
Courbe (5) : période de jeunesse avec grand nombre
de défaillances (mise au point, déverminage,
rodage…)
Courbe (4) : défaillances de cause aléatoire
indépendantes entre elles et indépendantes du
temps.
2.2.2 Fonction taux de défaillance :
La variation de λ(t) représente l’évolution du cycle de vie de l’équipement (courbe en baignoire)
Eléments de cours
Période 1 : Jeunesse -soumis à des défaillances
précoces – maintenance préconisée : correctif –
correspond au rodage (méca) ou déverminage
(élec)
Période 2 : Maturité - λ(t) constant – soumis à
des défaillances aléatoires – maintenance
préconisée : correctif + visites préventives
Période 3 : Obsolescence (vieillesse) – soumis à
des défaillances d’usure – maintenance
préconisée : préventif systématique
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FIABILITE
2. Principales lois de probabilités utilisées en fiabilité
2.1 Les lois de survie
Pour évaluer la fiabilité d’un produit, il est nécessaire de savoir comment il devient défaillant dans le temps : la loi
de survie le précise.
2-1.1 Echantillonnage des données si N >50 :
- Regrouper les données en K classes. L’intervalle de classe est égal à Δt et K = √𝑁,
- ni ( 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝐾) représente l’effectif de la classe i.
2-1.2 Détermination des Indicateurs de Fiabilité :
∑ 𝑛𝑖
- 𝐹𝑡𝑖 = ∑ 𝑛𝑖 =somme des effectifs des classes entre 0 et t (fin de classe i)
𝑁
- 𝑅𝑡𝑖 = 1 − 𝐹𝑡𝑖
𝑛𝑖
- 𝜆𝑡𝑖 = ∗
∑∗ 𝑛𝑖 = somme des effectifs des classes entre 0 et t (début de classe i)
(𝑁−∑ 𝑛𝑖 ).𝛥𝑡
1
- 𝑀𝑇𝐵𝐹 = (∑𝐾 1 𝑡𝑖 . 𝑛𝑖 ) ti = valeur centrale de la classe i
𝑁
2-1.3 Représentation graphique :
Ft et Rt sont représentées par le polygone des fréquences λt est représenté par un histogramme
cumulées.
λ(t)
Fiabilité R(t) en fonction de la durée de l’essai, ou loi de survie
Application :
Etude de Fiabilité réalisée sur un moteur de camion. Entreprise GENERAL-TRUCK
4.2 La loi Exponentielle.
Cette loi est utilisée pour les périodes où le taux de défaillance est constant.
4-2.1 Détermination des Indicateurs de Fiabilité :
t
R(t ) e 0
( u ).du
et comme (u ) cte
Eléments de cours
R(t ) e 0
.du t
e .u e .t
0
Rt = 𝑒 −𝜆.𝑡
Ft = 1 - Rt
1
MTBF =
𝜆
4-2.2 Durée de vie associée à un seuil de fiabilité :
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Il est intéressant de savoir à quel instant la fiabilité atteindra un seuil déterminé.
FIABILITE
1 1 1
R(t ) e .t ln R(t ) .t t .ln R(t ) t .ln
R (t )
Application :
Un composant a une MTBF de 2000 heures. A quelle date « tj » ce composant aura une fiabilité de
90% ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
4-2.3 Ajustement d’un échantillon : L’échantillon étudié comporte N données
Méthode particulièrement adaptée aux lois Exponentielle et Weibull.
On établit un tableau comportant les correspondances suivantes :
- ti : valeur de la donnée, en général des TBF,
- Rt = 1-Ft : valeur de la fonction fiabilité correspondante (approximée couvrant le nombre de données que
l’on possède)
Rang i 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Rti 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0
ti 13 14 18 21 26 26 35 55 80 124
∑ 𝑡𝑖 13 27 45 66 92 118 153 208 288 412
L’estimation de Fti dépend du nombre de données et est calculée par :
Nbr de
20 50
données N
Prise en Données ti classées par ordre croissant Données rangées par
charge (un rang i est affecté à chaque données) classe ti
des
données
Estimation 𝑖 − 0,3 𝑖 ∑ 𝑛𝑖
de Fti 𝑁 + 0,4 𝑁+1 𝑁
méthode des rangs médians méthode des rangs moyens ni : effectif de la classe i
Eléments de cours
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4-2.4 Représentation graphique :
FIABILITE
.t -.t
Si R (t ) e , alors ln R (t ) .t en logarithmes népériens et logR(t)= en logarithmes décimaux.
2,3
Porter les couples de points (ti ; Rt) sur un papier semi logarithmique (ti sur l’axe des abscisses en échelle
arithmétique et Ri sur l’axe des ordonnées en échelle logarithmique.
Si les couples de points sont sensiblement alignés alors le modèle est exponentiel et l’hypothèse taux de
défaillance constant est vérifié.
Loi exponentielle sur échelle linéaire Loi exponentielle sur papier semi logarithmique
Rt %
R(t) 100%
36,8%
Droite de pente /2,3
1
10 %
1/e=0,368
m=1/ t ou t
MTBF
1/=MTBF
4-2.5 Estimation du taux de défaillance :
- Porter sur papier semi logarithmique les N points formés des couples (ti, Ri)
- Tracer la courbe de régression des N points
- Si les N points sont sensiblement alignés, alors la loi de fiabilité est exponentielle
- Pour R=36,8, déterminer 1/λ en déduire
2-1 La loi de Weibull.
4-3.1 Paramètres de la loi
C’est une loi de fiabilité à 3 paramètres qui permet de prendre en compte les périodes où le taux de défaillance
n’est pas constant (jeunesse et vieillesse). Cette loi permet :
Une estimation de la MTBF
Les calculs de λ(t) et de R(t) et leurs représentations graphiques
Grâce au paramètre de forme β d’orienter un diagnostic, car β peut être caractéristique de certains modes
de défaillance
Eléments de cours
β : Paramètre de forme >0 sans dimension:
Si β>1, le taux de défaillance est croissant, caractéristique de la zone de vieillesse
o 1,5 < < 2,5 : fatigue
o 3 < < 4 : usure, corrosion
Si β=1, le taux de défaillance est constant, caractéristique de la zone de maturité
Si β<1, le taux de défaillance est décroissant, caractéristique de la zone de jeunesse
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FIABILITE
f(t) R(t) (t)
=3
1 =3 1
=1
0,5
=0,5 =0,5
=1
t =3 =1 t t
Remarque : pour γ=0 et β=1, on retrouve la distribution
exponentielle, cas particulier de la loi de Weibüll :
1 1 f(t)
MTBF 1
avec 2 < 1
η : Paramètre d’échelle >0 qui s’exprime dans l’unité
de temps 2
t
γ : paramètre de position, - < γ < +, qui s’exprime
dans l’unité de temps : f(t)
γ>0 : survie totale sur l’intervalle de temps [0, γ]
γ=0 : les défaillances débutent à l’origine des
temps
<0 =0 >0
γ<0 : les défaillances ont débuté avant l’origine
t
des temps ; ce qui montre que la mise en service
de l’équipement étudié a précédé la mise en historique des TBF
Relations fondamentales :
1 t
Densité de probabilité : f (t ) . t
.e
avec t
t
Fonction de répartition : F (t ) 1 e
t
Loi de fiabilité : R (t ) 1 F (t ) e
Taux de défaillance :
Eléments de cours
1 t 1
f (t ) f (t ) t
1 t
(t ) . (t ) .
.e .
R (t ) 1 F (t )
t
e
MTBF et écart type :
E (t ) MTBF A
B
Où A et B sont des paramètres issus de tables.
Ex : pour β=1,2, γ=0 et η=550 heures.
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FIABILITE
Eléments de cours
Durée de vie associée à un seuil de fiabilité :
Il est intéressant de savoir à quel instant la fiabilité atteindra un seuil déterminé, en particulier les
roulements à billes.
t 1 1
t 1 t t 1
1
R (t ) e ln R(t ) ln ln t . ln
R ( t ) R (t ) R (t )
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FIABILITE
Papier Weibüll ou graphique d’Allen Plait :
C’est un papier log / log qui comporte 4 axes :
η
AXE a
β
AXE A
AXE b
AXE A
AXE B
Axe A : axe des temps sur lequel on porte les valeurs ti des TBF
Axe B : valeurs des probabilités de défaillance Fi calculées par la méthode des rangs moyens ou
des rangs médians. On estime R(t) par R(t) = 1 – F(t)
Axe a : axe des temps en logarithmes népériens : ln(t)
Axe b : axe qui permet l’évaluation de β
Détermination graphique des paramètres de la loi :
1. Préparation des données : détermination des couples (ti, Fi) par les rangs moyens ou les rangs
médians
Eléments de cours
2. Tracé du nuage de points
3. Tracé de la droite de Weibüll
4. Détermination de β, η, γ
5. Détermination des équations de la loi de Weibüll
6. Calcul de la MTBF
7. Exploitation des données issues de la loi
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4-3.2 Exemple d’application : temps de bon fonctionnement d’une grenailleuse
FIABILITE
515 740 165 915 1320 330
1. Préparation des données :
Ordre i TBF Fi
1 165
2 330
3 515
4 740
5 915
6 1320
2. Tracé du nuage de points :
D2
D1
3. Tracé de la droite de Weibüll D1 : le tracé se fait sans difficulté « au jugé ».
Eléments de cours
4. Détermination des paramètres de la loi :
Le fait d’obtenir directement une droite D1 sans faire de redressements indique que γ=0
La droite D2 // à D1, passant par l’origine coupe l’axe « b » en un point β=1,4.
La droite D1 coupe l’axe des temps à t=η=770 heures. C’est le paramètre de la loi de Weibüll
5. Equations de la loi :
t 1, 4
( )
R(t ) e 770
Détermination de la MTBF :
Les tables annexes donnent les valeurs de A et B pour β=1,4 : A=0,911 et B=0,660. On en déduit
MTBF A 0,911x 770 700 heures et B 0,660 x 770 508 heures.
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4-3.3 Optimisation d’une période d’intervention systématique :
FIABILITE
La question qui revient sans cesse dans un service maintenance pour un équipement est : faut-il choisir de
garder le correctif ou de mettre en œuvre un préventif systématique ? Pour répondre à cette question, il existe
plusieurs outils (abaques de Noiret par exemple) dont l’utilisation de la loi de Weibüll.
La mise en pratique de cette loi va permettre de répondre aux 2 questions suivantes :
Existe-t-il une période d’intervention systématique T telle que la maintenance préventive soit plus
économique que la maintenance corrective ?
Si oui, quelle est cette période optimisée θ ?
Cet outil d’optimisation sera nommé outil « r, β ».
Mise en œuvre de la méthode :
Sur un système réparable, dont un constituant « fragile » est interchangeable, comment faire pour déterminer la
période θ de remplacement préventif ?
Il faut en 1er lieu connaître :
La loi comportementale R(t) du constituant
Le coût « p » du correctif
Le coût indirect « P » des conséquences de la défaillance
On appellera r=P/p le ratio de « criticité économique » de la défaillance. Domaine de validité : 2 < r < 100.
Application :
Dans le cas précédent, nous avons
trouvé β=1,4 ; η=770
Pour cette grenailleuse le ration de
criticité économique est estimé à 2,8.
Eléments de cours
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CONCLUSION :
FIABILITE
Un bien commence son cycle de vie avec une fiabilité intrinsèque qu’il est difficile de corriger
fondamentalement (le choix des matériaux et des composants est bien souvent irréversible).
Un investissement supplémentaire (quelque fois réduit à de simples modifications) sur l’équipement peut
pallier les insuffisances initiales (souvent liées à des budgets d’achats limités).
Les études de fiabilité devront donc amener à étudier, sinon de nouveaux choix, au moins des solutions
visant un meilleur contrôle des risques de défaillances.
Ce contrôle passe donc obligatoirement par la mise en place d’indicateurs adaptés. A ce titre, le taux de
défaillance est celui qui est le plus représentatif de la fiabilité.
L’objectif des lois de
fiabilité est alors de
déterminer des
périodicités d’intervention
en maintenance
préventive systématique,
puis par retour
d’expérience (historiques)
d’en mesurer les effets
(positifs ou négatif) sur le
taux de défaillance.
La sélection des
interventions préventives
pourra alors se faire
comme le montre le
diagramme ci-contre.
Eléments de cours
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PAPIER SEMI LOG
PAPIER WEIBULL