Energie Eolienne
Energie Eolienne
DEPARTEMENT : Electrotechnique
Energie éolienne
FILIAIRE : Electrotechnique
OPTION : Electrotechnique
Année : 2020-2021
EN RESUME
Dans l’optique d’une production électrique plus diversifiée et davantage fondée sur les énergies
renouvelables, l’éolien tient une place de premier plan.
La production électrique éolienne permet de moins utiliser les centrales thermiques à flamme, de
diminuer notre dépendance énergétique et de produire plus près des lieux de consommation.
En France, le gisement terrestre est intéressant et le gisement maritime très prometteur. Les effets de
variabilité du vent sont gérés en fonction des différents régimes de vent, des autres capacités de
production et des échanges d’énergie avec les autres pays d’Europe via l’interconnexion des réseaux.
La production croît régulièrement et rapidement, avec des retombées économiques intéressantes en
termes d’emplois. Dans le même temps, la mise en place de parcs éoliens est soumise à des procédures
exigeantes où le citoyen peut et doit faire entendre sa voix.
Les particuliers peuvent aussi participer au financement des parcs éoliens.
Remerciement
Dédicace
Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction………………………………………………………………………………………..1
I. Les énergies renouvelables ………………………………………………………………….2
II.Type des énergies renouvelables : ………………………………………………………………..2
II.1 Energie éolienne : ……………………………………………………………………………....3
II.1.1. Introduction : ………………………………………………………………………………..4
II.1.2. Historique : …………………………………………………………….. ……………………4
II .1.3 Les différents types d'éoliennes…………………………………………...…………………..5
II.2. Généralité sur le vent : …………………………………………………..……………………6
II.2.1 Notions sur le vent : ………………………………………………………………………..6
II.2.2 Direction et vitesse de vent : …………………………………………………………….…..6
II.3 Les principales composantes d’une éolienne : ………………………………………………….7
II.4. Le principe de fonctionnement d’une éolienne : ………………………………………………..7
II.5 Différents composants d’une éolienne : ………………………………………………………….9
II.6 Différents types d’éolienne (classification) : ……………………………………………………12
II.7 Production de l’électricité avec le vent …………………………………………..………………15
II.8 Le placement d’une éolienne : ………………………………………………………………….22
II.9 Les différentes utilisations de l’énergie éolienne : ………………………………………...……..23
II.10 Evaluation de l’énergie éolienne dans le monde : ………………………………………………24
III. Eolienne en Algérie : …………………………………………………….……………………….24
III.1. Carte saisonnières de la vitesse du vent : ……………………………………………………….255
IV. La sécurité, des risques sous surveillance : ………………………………………………………266
IV.1 La santé, un souci très présent : …………………………………………………………………27
IV.2 Une perception globalement favorable : ………………………………………………………...28
CONCLUSION : ……………………………………………………………………………………...299
BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………………………………………….31
Je remercie en premier lieu le Dieu qui m’a donné la santé, la
patience et la volonté pour arriver à ce stade et réaliser ce travail.
NADA
Liste des figures
Figure 1 les énergies renouvelables……………………………………………………………………2
Figure 2 : une éolienne … ………………………………………………… ………………. ………..4
Figure 3 :… : moudre de grain ……………………………………………………………………..…7
Figure 4 : généralité sur le vent …………………………………………………………………….…8
Figure 5 fonctionnement d’éolienne …………………………………………………….……..……11
Figure 6 : composants d’éolienne … ……………………………………………………………….. 12
Figure 7 :… les pales …………………………………………………………………………………13
Figure 8 éolienne de Darrieux ……………..…………………………………………………………16
Figure 9 :… éolienne de Savanius …………………………………….………………………………17
Figure 10 :… Schéma d'une éolienne …………………………………………………………………18
Figure 11 : parc éolien…………………………………………………………………………………20
Figure 12 : énergie éolienne au 1er janvier de chaque année ………………………...………………..21
Figure 13 cartes saisonnières de la vitesse du vent ……………………………………………………22
Figure 14 :atlas de la vitesse du vent à 10m………………………………………………………..….23
Figure 15 :… atlas de la puissance énergétique récupérable à 50m………………..…………………23
Figure 16 : : sécurité de machine……………………………………………………………….…..…24
Figure 17 : échelle du bruit……………………………………………………………………………25
Liste des tableaux
L’énergie électrique est un élément crucial pour tout développement Socio-économique. Elle est
devenue dans la vie quotidienne des populations, notamment dans les pays développés, une forme
d’énergie dont on peut se passer. Vu l’ampleur de l’industrialisation de ces dernières décennies, la
multiplication des appareils domestiques de plus en plus gourmands en consommation d’énergie
électrique, la demande en énergie électrique est devenue très importante. Face à cela et avec la diminution
du stock mondial en hydrocarbure et surtout la crainte d’une pollution de plus en plus envahissante et
destructive pour l’environnement, les pays industrialisés ont massivement fait recours aux centrales
nucléaires.
C’est ainsi que les pays industrialisés se sont lancés dans le développement et l’utilisation des
sources d’énergie renouvelables comme le solaire, la biomasse, la géothermie, la marémotrice,
l’hydraulique,...
1
I. Les énergies renouvelables
Les énergies renouvelables sont des énergies fondées sur l’utilisation des éléments naturels (terre,
eau, vent) et de la lumière du soleil, renouvelées ou régénérées naturellement et inépuisables. Elles se
déclinent en énergies géothermique, hydroélectrique, éolienne, solaire et marémotrice. La biomasse
(bois, plantes, déchets agricoles...) est également une source d'énergie renouvelable. Le recours aux
énergies renouvelables est au cœur des préoccupations politiques contemporaines qui visent à réduire
l’exploitation des ressources fossiles, à l’instar du pétrole et du charbon. Ces énergies renouvelables sont
souvent présentées, un peu rapidement, comme n’ayant aucun impact sur l’environnement.
2
chaleur. Dans ce cas, une partie du chauffage est réalisée à partir de l'électricité, et l'autre partie par la
géothermie.
• Le chauffage "dit géothermique" qui est parfois proposé par certains chauffagistes capte généralement
sa chaleur à quelques dizaines de centimètres au-dessous du sol. Dans ce cas précis, on ne peut pas
exactement parler de géothermie, puisque la chaleur recueillie ne provient pas du centre de la Terre, mais
du Soleil qui réchauffe le sol. Il s'agit donc d'un abus de langage.
3
Fig 2 : une éolienne
Utilisation :
• Propulsion des bateaux, pompage, production électrique.
• Exploitable à grande échelle par des fermes éoliennes.
II .1.1 . Introduction
Depuis plusieurs années, la protection de l'environnement a suscité beaucoup d'intérêt et
conséquemment, plusieurs technologies se sont développées. C'est le cas de l'énergie éolienne.
On utilisait cette source énergie pour pomper de l'eau ou pour moudre le blé afin d'en faire de la farine.
De nos jours, cette source d'énergie sert encore à pomper l'eau mais elle est principalement utilisée pour
produire de l'électricité, et ce sans aucun effet néfaste sur l'environnement. La hausse des coûts
d'exploitation des centrales nucléaires et des carburants fossiles ont aussi permis à l'énergie éolienne de
devenir beaucoup plus compétitive.
II .1.2 Historique
Depuis des siècles, l’homme utilise l’énergie du vent pour faire avance des bateaux, moudre du
grain ou pomper de l’eau. Cette source d’énergie nous sert maintenant à produire de l’électricité.
4
Depuis quelques années, la production électrique éolienne est en plein développement industriel.
Elle présente en effet de nombreux atouts : c’est tout d’abord une énergie renouvelable non
polluante qui contribue à une meilleure qualité de l’air et à la lutte contre l’effet de serre. C’est aussi une
énergie qui utilise les ressources nationales et concourt donc à l’indépendance énergétique et à la sécurité
des approvisionnements. Enfin, le démantèlement des installations et la gestion des déchets générés
pourront se faire sans difficultés majeures et les sites d’implantation pourront être réutilisés pour d’autres
usages. Des difficultés existent malgré tout : la gestion technique de la production sur le réseau électrique,
certains impacts environnementaux (avifaune, paysage, bruit) et l’aménagement du territoire.
Dans ce guide, nous abordons les différents aspects de la production électrique éolienne.
Les éoliennes à axe horizontal : Elles sont souvent appelées "éolienne à hélices" et sont basées
sur le principe des moulins à vent. Elles s'orientent suivant la direction du vent et sont souvent
constituées de trois pales. Ce sont celles les plus courantes. Elles sont implantées dans les zones
rurales ou en mer car elles nécessitent de la place.
Les éoliennes à axe vertical : L'axe du rotor est perpendiculaire au sol. Elles n'ont besoin d'aucun
système pour les orienter dans la direction du vent, cependant leur efficacité reste médiocre par
rapport aux éoliennes à axe horizontal puisqu'elles captent deux fois moins d'énergies dans le
vent. Il existe deux modèles d’éoliennes à axe vertical : Savoirs et D’ailleurs les éoliennes à axe
vertical de type Darrieus possèdent généralement un rendement plus faible que les éoliennes
"classiques" à pâle.
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II.2 Généralité sur le vent
2% de l’énergie solaire transformée en énergie cinétique des vents.
35% de ces vents présents dans la couche de 0 à 1 Km au-dessus du sol.
10% de cette énergie ~ 7 fois la consommation mondiale.
6
Le vent souffle en principe des zones des hautes pressions vers les zones de basses pressions .Aux
altitudes moyennes et aux grands altitudes, sa direction est cependant modifiée du fait de la rotation de
la terre. Le vent devient alors parallèle aux isobares au lieu de leur être perpendiculaire. Dans
l’hémisphère nord ; le vent tourne dans le sens contraire des aiguille d’une montre autour des aires
cycloniques et dans le sens direct autour des zones anticycloniques. Dans l’hémisphère sud, les sens sont
inverses par rapport aux précédents.
Les dimensions d’une éolienne sont beaucoup plus grandes qu’on l’imagine. La tour peut atteindre
jusqu’à 80 mètre avec une nacelle qui peut avoir des longueurs énormes selon la quantité d’énergie
que l’éolienne est susceptible de récolter en une année.
7
Le vent fait tourner des pales qui font-elles même tourner le générateur de l'éolienne. A son tour le
générateur transforme l’énergie mécanique du vent en énergie électrique de type éolienne. L’électricité
éolienne est dirigée vers le réseau électrique ou vers des batteries de stockage d'électricité éolienne.
Pour produire de l’énergie éolienne, les pales du rotor des aérogénérateurs captent l’énergie
cinétique du vent, ce qui fait tourner un générateur électrique qui transforme l’énergie mécanique du vent
en électricité. Cette énergie électrique produite est une énergie renouvelable et propre qui peut être dirigée
vers des batteries de stockage ou le réseau électrique.
Le rotor des aérogénérateurs est composé en général de 3 pales tournant à une vitesse maximum
de 30 tours par minute et fixés sur un moyeu. Quant à la puissance de l’électricité produite, une éolienne
développe environ 2 millions de watts capables d’alimenter près de 2.000 foyers.
8
II.5 Différents composants d’une éolienne :
1 Les pales.
2 Le noyau.
3 L’arbre primaire.
4 Le multiplicateur.
5 L’arbre secondaire.
6 Le générateur électrique.
7 Le mat.
8 Le système d’orientation de nacelle.
9 Le système de refroidissement.
9
10 Les outils de mesure du vent (girouette et anémomètre).
11 Le système de contrôle électronique.
12 Un transformateur.
1- Les pales : Elles captent le vent et transfère sa puissance au moyeu du rotor. Chaque pales d’une
éolienne de 1.000 KW mesure environ 27m de long et sa conception ressemble beaucoup à celle des
ailles d’un avion.
2- Le noyau : c'est celui le rotor et 11 est fixe هl’arbre lent de l’éolienne qui le lie au multiplicateur. Le
rotor de l’éolienne moderne de 1.000 KW tourne assez lent environ 20 tours/min. L’arbre lent contient
des tuyaux pour le système hydraulique permettent !’opération des freins aérodynamiques.
4- Le multiplicateur : Il est situé à droite de l’arbre lent. Il fait tourner l’arbre rapide à une vitesse 75
fois supérieur à celle de l’arbre lent.
5- L’arbre secondaire : (l’arbre rapide) : Il tourne à environ 1.500 tour/min et entraine la génératrice
électrique .Il est muni d’un frein mécanique à disque actionné en cas d’urgence lorsque le frein
aérodynamique tombe en cas de maintenance de l’éolienne.
10
6- Le générateur électrique : il assure la production électrique .Sa puissance peut atteindre jusqu’à 5
MW. Il peut être une dynamo (produit du courant contenu) ou un alternateur (produit du courant
alternatif). L’alternateur est le plus utilisé pour des raisons de cout de rendement.
7- La tour : Elle supporte la nacelle et le rotor de la turbine .Elle est assez élevée (50 à 80 m), pour
exploiter les vents les plus fortes en altitude. Il existe plusieurs types de tour : en autoporteur, en tubulaire
d’acier, ou bien une tour massive en béton. A l’intérieur de la tour se trouve une échelle qui permet
d’accéder à la nacelle pour l’entretien.
8- Le système d’orientation de la nacelle : Il utilise des moteurs électriques pour pivoter la nacelle et
le rotor de sorte que celui-ci soit toujours orienter face au vent. Le dispositif d’orientation est contrôlé
par le système contrôle- commande qui enregistre la direction du vent grâce aux signaux émis par la
girouette.
10- Les outils de mesure du vent (girouette et anémomètre) : Ils sont utilisés pour mesurer la vitesse
et la direction du vent respectivement. Les signaux électroniques émis par l’anémomètre sont utilisés par
le système contrôle- commande de l’éolienne pour la démarrer lorsque la vitesse du vent atteint
approximativement 5m /s, le système de commande arrête automatiquement l’éolienne si la vitesse du
vent est supérieur à 25m /s, le système contrôle- commande utilise les signaux de la girouette pour
orienter l’éolienne dans la direction du vent à l’aide du dispositif d’orientation.
11- Le système de contrôle électronique : Il comporte un ordinateur qui surveille en permanence l’état
de l’éolienne tout en contrôlant le dispositif d’orientation. En cas de défaillance (exemple surchauffe du
multiplicateur ou de la génératrice) le système arrête automatiquement l’éolienne et le signale à
l’ordinateur de l’opérateur via un modem téléphonique.
11
II.6 Différents types d’éolienne (classification)
Il existe nombreux types :
Sur la base du nombre de pales que compte l’hélice, on peut distinguer deux groupes d’éoliennes à axe
horizontal :
a) A rotation lente :
Les éoliennes à rotations lentes qui, depuis longtemps, sont relativement rependues dans les
compagnes. Elles sont constituées par un ou plusieurs anneaux concentriques (roues multiples à
jantes).Le nombre de celles-ci varie entre 20 et 4O.Par suite de leur inertie importante, leur comportement
lors de la rafale de vent fait que leur diamètre reste limité, au maximum à 8 mètres.
b) A rotation rapide :
Selon le nombre des pales, on distingue trois conceptions :
Conception tripales :
La plus part des éoliennes modernes sont tripales. Le rotor maintenu dans une position face au vent
par un mécanisme d’orientation actionné par des moteurs électriques. La plus grande majorité des
12
éoliennes vendues sur le marché mondial sont cette conception. Line caractéristique de cette conception
est l’emploi d’une génératrice asynchrone.
Conception bipale (avec un rotor basculant) :
L’avantage des éoliennes bipales par rapport à meurs cousines tripales est le fait qu’elles permettent
d’économiser le cout d’une pale ainsi que le pois de celle-ci. Les éoliennes bipales ont cependant
certaines difficultés à pénétrer le marché, entre autre.
a) L’éolienne de Darrieux :
La seule à axe vertical qui n’ait jamais fabriqué commercialement est l’éolienne de Darrieux
nommée d’après l’ingénieur Français George Darrieux qui breveta la conception en 1931 .Cette éolienne
est caractérisé par ses pales de rotor en forme C qui la font ressembler un peu à un fouet à œufs.
13
Fig 7 : éolienne de Darrieux
b) L’éolienne de Savanius :
Ne permettent pas de développer de grandes puissances et n’ont qu’un faible rendement dépassant
pas 50/ de la limite de Betz. De ce fait, elles ne connaissent pas un grand développement.
L’énergie électrique ou mécanique produite par une éolienne dépend de trois paramètres : la forme
et la longueur des pales, la vitesse du vent et enfin la température qui influe sur la densité de l’air.
L'énergie récupérable par une éolienne est proportionnelle à la surface balayée par son rotor et au
cube de la vitesse du vent.
L'énergie récupérable correspond à l’énergie cinétique qu’il est possible d’extraire. Elle est
proportionnelle à la surface balayée par le rotor et au cube de la vitesse du vent.
La puissance maximum récupérable (P) est donnée par la loi de Betz : P = 0,37. S. V3; où 0,37 est
la constante de l’air à pression atmosphérique standard (1 013 hPa), S la surface balayée et V la vitesse
du vent.
En pratique, une éolienne produit quatre fois plus d’énergie si la pale est deux fois plus grande et
huit fois plus d’énergie si la vitesse du vent double. La densité de l’air entre également en jeu : une
éolienne produit 3% de plus d’électricité si, pour une même vitesse de vent, l’air est plus froid de 10°C.
La puissance éolienne dépend principalement de l’intensité du vent et de ses variations. L’énergie
éolienne est donc une énergie intermittente et aléatoire.
Le vent est plus fort et plus constant en mer. Les éoliennes qui y sont installées sont également plus
puissantes.
L’ensemble pale/rotor est orienté face au vent par un système de gouvernail. La plupart des
éoliennes démarrent lorsque la vitesse du vent atteint environ 3 m/s et s’arrêtent lorsque cette vitesse
atteint 25 m/s. Généralement, les éoliennes sont paramétrées afin d’exploiter au mieux les vents de
puissance intermédiaire.
15
Energie cinétique :
Le vent est de l’air en mouvement, et comme tout corps en mouvement on peut lui associer une énergie
cinétique, elle est en fonction de la masse et de la vitesse du volume d'air. Si on considère que la masse
volumique de l'air (masse de l'air par unité de volume) est constante, on peut dire que l'énergie fournie
par le vent est fonction de sa vitesse :
La masse de l’air :
A une pression atmosphérique normale et à une température de 15 degrés Celsius, l'air possède une
masse volumique d'environ 1,225 kg par mètre cube. Cependant, la masse volumique diminue un peu
lorsque l'humidité de l'air augmente. De même, l'air froid est plus dense que l'air chaud, tout comme la
masse volumique de l'air est plus faible à des altitudes élevées (dans les montagnes) à cause de la pression
atmosphérique plus basse qui y règne.
Dans le cas de l’éolien, le volume d'air occupé dépend de la surface balayée par le rotor de
l’éolienne. La puissance du vent traversant le rotor correspond à la quantité d’énergie cinétique traversant
le rotor à chaque seconde.
16
En considérant un dispositif de récupération de cette énergie de surface S et en faisant l'hypothèse que la
vitesse du vent est identique en chaque point de cette surface, le volume d'air qui traverse cette surface
en 1 seconde est égale à vs.
Puissance récupérable :
Cette puissance (en Watt) est une puissance théorique, il est bien sûr impossible qu'elle soit
récupérée tel quelle par une éolienne (cela reviendrait à arrêter le vent).
La puissance récupérable est inférieure, puisque l'air doit conserver une énergie cinétique résiduelle pour
qu'il subsiste un écoulement. L'allemand Albert Betz a démontré en 1919 que la puissance maximale
récupérable est :
17
16
Le rendement maximal théorique d'une éolienne est ainsi fixé à soit environ 59,3 %. Ce chiffre
27
ne prend pas en compte les pertes d'énergie occasionnées lors de la conversion de l'énergie mécanique
du vent en énergie électrique.
.
18
L'énergie fournie par l'aérogénérateur étant convertie d’une forme à une autre, cette limite est donc
affectée par tous les rendements propres aux différentes transformations.
Les rendements de chaque élément varient avec le régime de fonctionnement lié à la vitesse de
rotation de l'hélice, ce qui en dehors du régime nominal diminue encore le rendement global du dispositif,
il semble difficile de dépasser 70% de la limite de Betz .
La vitesse angulaire 𝜛, aussi appelée fréquence angulaire ou pulsation, est une mesure de la vitesse
de rotation. C'est-à-dire un angle par seconde :
Vitesse tangentielle :
Soit une hélice immobile dont l'axe de rotation est parallèle au vent, pour chaque pale on peut tracer
la résultante perpendiculaire au profil appliquée au centre de la poussée aérodynamique.
On obtient :
T1 et T2 parallèles et de même sens qui ont tendance à déplacer l'hélice dans un mouvement de
translation dans la direction du vent
P1 et P2 parallèle et de sens opposé, perpendiculaire à la direction du vent
19
Ces deux forces créent un couple moteur qui a tendance à faire tourner l'hélice dans un plan
perpendiculaire à la direction du vent.
Le modèle le plus courant de calcul de la diminution de vitesse dans le sillage est celui développé
par WASP/Park2, logiciel utilisé en standard par l’industrie éolienne Ce modèle s’appuie sur le
développement linéaire d’un Sillage rectangulaire.
20
Couple mécanique produit par l’éolienne :
Le couple moteur est la force de rotation qui fait tourner le rotor. Ce couple est obtenu par une
sommation des composantes de portance et de traînée et est fonction du nombre de pales du rotor :
En supposant l'angle 𝛼 constant sur toute la longueur de la pale il est possible de simplifier cette
équation en considérant une vitesse relative constante sur toute la longueur de la pale. On trouve que le
couple moteur peut s’exprimer sous la forme suivante :
21
Fig 9 : Schéma d'une éolienne
II .8 Le placement d’une éolienne :
Les éoliennes peuvent être placées sur terre (éolien terrestre). Ce sont les champs d’éoliennes (ou
parc éolien) que tu peux voir quand tu voyages ou si tu habites près de l’un d’entre eux. Mais elles
peuvent aussi être placées en mer. On parle alors d’éolien maritime ou off-shore.
Installer un parc éolien implique les différents acteurs de la société : porteurs de projet, élus,
pouvoirs publics et citoyens. Avant de décider de l’installation d’un parc éolien, plusieurs études sont
menées.
La première étape consiste à s’assurer que le site d’implantation envisagé convient à un tel projet.
Il doit en particulier :
22
être suffisamment venté. Dans l’idéal, les vents doivent être réguliers et suffisamment forts, sans trop
de turbulences, tout au long de l’année. Des études de vent sur le site sont donc indispensables ;
être facile à relier au réseau électrique haut ou moyen tension ;
être facile d’accès ;
ne pas être soumis à certaines contraintes (aéronautiques, radars, etc...) ;
prendre en compte le patrimoine naturel, en particulier l’avifaune (faune animale des oiseaux) et la
faune marine pour l’éolien maritime et éviter les zones protégées (telles que les réserves) ;
ne pas prendre place dans des secteurs architecturaux ou paysagers sensibles (sites inscrits et classés,
paysages remarquables...) ;
être d’une taille suffisante pour accueillir le projet.
Cependant, il n’est pas interdit d’installer une éolienne hors de ces zones. Mais ces éoliennes ne seront
pas forcément reliées au réseau électrique. Elles serviront par exemple à fournir de l’électricité à une
exploitation agricole.
Les éoliennes en mer bénéficient de vents marins, donc plus forts et plus réguliers. Elles doivent être
installées à plus de 30 km des côtes et à moins de 30 m de profondeur.
23
Transformer la force du vent en force motrice pour la compression de fluides ou le pompage de liquide
par exemple.
Conserver de l’énergie mécanique afin, par exemple, de pomper de l’eau, de faire tourner la meule
d’un moulin ou de faire avancer un véhicule tel que la voile.
Produire de l’énergie électrique afin de fabriquer un courant alternatif ou continu avec l’aide d’un
générateur électrique.
24
L’une des préoccupations actuelle en Algérie est la revalorisation des terres agricoles dans les
zones arides et semi-arides.
- De parvenir à une autosuffisance alimentaire.
- De fixer les populations.
Les atlas développés montrent que le potentiel énergétique renouvelable
- géothermiques.
- solaires.
- éoliens.
Estimé au sud est favorable à l’implantation des systèmes énergétiques basés sur ces sources
d’énergie.
25
Fig 13 : atlas de la vitesse du vent à 10m
26
Comme toute technologie, les éoliennes peuvent faire l’objet d’incidents, d’accidents, dont les
principales causes sont les vents forts puis la foudre, ou de pannes.
Une vingtaine d’accidents ont été dénombrés en France depuis 2000, avec des conséquences
matérielles faibles. Aucune blessure de passant ou de riverain n’a jamais été signalée. La plupart des
accidents par le passé se sont produits sur des petites machines avec des vitesses de rotation élevées.
L’introduction de dispositifs de sécurité de la machine (freinage, mise en drapeau, parafoudre,...)
permet de maîtriser de mieux en mieux le risque d’accident éolien. Une maintenance régulière doit être
mise en œuvre pendant toute la durée de l’exploitation (estimée à 20 ans).
Dans le cadre de la réglementation ICPE (voir p. □ 16), une étude de dangers doit désormais être
produite avant l’implantation des éoliennes pour évaluer les risques susceptibles de générer des impacts
sanitaires (chute 18 d’objets...) ou environnementaux (fuite d’huile...).Cette étude doit préciser
l’envergure des dangers et des risques et présenter les mesures pour les gérer. De plus, sur la base de ses
résultats, les préfets décident de la distance à observer entre parcs éoliens et routes.
Une étude de dangers-type est en cours de réalisation par l’institut national de l’Environnement industriel
et des Risques (INERIS).
Les Français sont nettement favorables à l’installation d’éoliennes en France (à 74%) et dans leur
région (à 69 %). Ils le sont encore majoritairement (à 54%) si le projet se situe à moins d’ 1 km de chez
eux.
Lorsqu’ils ne sont pas favorables à l’installation d’une éolienne à moins d’ 1 km de chez eux, ils
motivent leur réponse par la crainte de la nuisance paysagère et du bruit. L’inquiétude au sujet du bruit
s’estompe bien souvent après la visite d’une ferme éolienne.
28
CONCLUSION
L’éolien industriel. Face à l’enjeu actuel, un développement raisonné est possible. L’implantation
d’un parc éolien ne doit être seulement la résultante de contraintes techniques liées à une optimisation de
la production électrique (même si cette réalité reste forcément très prégnante, la ressource en vent doit
être utilisée le mieux possible). Le site doit également être pris en compte, et ceci demande une réflexion
à l’échelle d’un large territoire, étant donné l’emprise visuelle des machines et des parcs. L’architecte ne
doit pas seulement être là pour signer le permis de construire comme c’est parfois le cas. Une prise de
parti affirmé lors de la création du parc éolien, rendra plus lisible et plus acceptable la présence de ces
objets dans le paysage. On aura créé un nouveau paysage avec des éoliennes, avec une nouvelle lecture
du site.
Les parcs éoliens rendent visible par leur mouvement une ressource que nous ne voyons pas
habituellement. On retrouve dans les régions fortement ventées un patrimoine architectural lié au vent,
les moulins à vent, dont la logique d’implantation était liée elle aussi à une optimisation de la ressource.
29
Avec les éoliennes, on est aujourd’hui à une autre échelle, mais toutes les infrastructures qui marquent
le paysage ont-elles aussi changé d’échelle.
On entend de nombreuses critiques concernant l’éolien, et celle qui revient régulièrement concerne
le fait de dénaturer le paysage. (On pourrait aussi se poser ce genre de question pour les autres sources
de production d’énergie.). L’écueil à éviter est le mitage des paysages par une trop grande densité
d’installations dans un site. C’est l’idée développée dans les zones de développement de l’éolien.
Par rapport à la population et aux riverains, un effort de communication est indispensable. Il existe
des exemples d’intégrations réussies. Un parc éolien peut être le support à de nombreux projets
d’éducation, de découverte de la nature et des énergies. De par leur situation, ils offrent des panoramas
remarquables sur le paysage. Une meilleure concertation pourrait éviter des réactions impulsives qui
bloquent parfois les projets. La prise en compte des problèmes soulevés devrait aussi permettre de créer
des parcs mieux intégrés. Un dialogue est à mettre en place.
Il existe une grande différence culturelle avec nos voisins du nord de l’Europe, chez qui l’éolien
s’est développé depuis beaucoup plus longtemps, et de façon plus harmonieuse (participation de la
population au travers de collectifs qui ont investi dans cette énergie). Nous n’avons pas (ou très peu en
France) cette manière communautaire de fonctionner, et notre approche de l’écologie est très différente.
Le développement de la filière nucléaire au détriment des autres n’a pas arrangé les choses Le petit éolien.
C’est une voie intéressante de développement. Ces systèmes demandent un réel travail
d’intégration au bâtiment, car pour l’instant, on est plutôt dans la logique d’un objet posé sur un autre
(mais pourquoi pas, leur visibilité est faible s’ils sont placés en toiture). Ils peuvent permettent de créer
des bâtiments qui utilisent le vent. Dans l’esprit des cheminées de ventilation naturelle, leur design un
peu étonnant peut apporter un plus à l’architecture.
30
BIBLIOGRAPHIE
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Guide-ademe-énergie-éolienne.pdf
Mémoire M2-génie industriel l’énergie éolienne
Réaliser par : Keniouche Farouk et Djouema Naima :
Dirigé par : Mr Hamdaoui 2008/2009
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