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Cahier des clauses DTU 32.2 Aluminium

La présente norme propose les clauses techniques à insérer dans un marché de charpentes en alliages d'aluminium. Elle traite des assemblages soudés, boulonnés et rivetés, ainsi que de leur protection.

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Cahier des clauses DTU 32.2 Aluminium

La présente norme propose les clauses techniques à insérer dans un marché de charpentes en alliages d'aluminium. Elle traite des assemblages soudés, boulonnés et rivetés, ainsi que de leur protection.

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CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004

Document : NF P22-202-1 (DTU 32.2) (avril 1967, novembre 1971, septembre 1973, mai 1993, octobre 2000) : Construction métallique - Charpente
en alliages d'aluminium - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1

norme française

NF P 22-202-1
mai 1993

Référence DTU 32.2

travaux de bâtiment

construction métallique - charpente en alliages d'aluminium

partie 1 : cahier des clauses techniques

E : Building works - Metal construction - Aluminium alloys framework - Part 1 : Technical specifications

D : Bauarbeiten - Metallkonstruktion - Fachwerk aus - Teil 1 : Technische Vorschriften

Statut
Norme française homologuéepar décision du Directeur Général de l'afnor le 5 avril 1993 pour prendre effet le 5 mai 1993.

Norme reprenant le DTU 32.2 d'avril 1967 et ses additifs 1 de novembre 1971 et 2 de septembre 1973, sans modifications.

Correspondances
A la date de publication de la présente norme, il n'existe pas de norme ou de projet de norme européenne ou internationale sur le sujet.

Analyse
La présente norme propose les clauses techniques à insérer dans un marché de charpentes en alliages d'aluminium. Elle traite des assemblages
soudés, boulonnés et rivetés, ainsi que de leur protection.

Descripteurs
bâtiment, contrat, construction métallique, charpente métallique, aluminium, alliage d'aluminium, essai, montage, soudage

Modifications
Amendement A1 d'octobre 2000 paru dans Cahier 3281 incorporé.

© afnor 1993

membres de la commission d'étude du cahier des charges et du cahier des clauses spéciales des travaux de construction métallique
charpente en alliages d'aluminium
M.
- MOLINA,Chef de la Section Etudes de la Société l'Aluminium Français rapporteur.
- GROSBORNE,représentant l'Ordre des Architectes.

MM. DAMON et GIGOU,représentant l'AFNOR.


M. SCHWARTZ,représentant la Chambre syndicale de Charpente métallique.
MM. PARGADE et SCHWAB,représentant la Chambre syndicale des Entrepreneurs de Serrurerie, Ferronnerie et de Construction métallique de
Paris et sa région.
M.
- ARNAULT et BAZILE,représentant le Centre Technique Industriel de la Construction Métallique.
- GERBAUX,représentant l'Institut de Soudure.
- RECUIT,représentant l'Omnium Technique O.T.H.
- LAWNICZAK,représentant la Société CEGEDUR.
- MAGUET,représentant la Société Tréfimétaux.
- HAFFNER,représentant l'Institut Technique du Bâtiment et des Travaux Publics.
- DAUSSY,représentant la SOCOTEC.

MM. CASTEX et d'ARGOEUVES,représentant le Bureau VERITAS.


M. BOUERY,représentant la Fédération Française de Tuiles et Briques.
les représentants des grands services publics le centre scientifique et technique du bâtiment

Sommaire

Page de garde
Sommaire
chapitre I généralités
1.1 objet
chapitre II conception, calculs et dessins d'exécution
2.1 conception et calcul
2.1.1 règles applicables
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CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : NF P22-202-1 (DTU 32.2) (avril 1967, novembre 1971, septembre 1973, mai 1993, octobre 2000) : Construction métallique - Charpente
en alliages d'aluminium - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1

2.1.2 points particuliers de conception en vue de la bonne tenue des ouvrages


2.2 dessins d'exécution.
2.2.1
2.2.2
2.2.3
2.2.4
2.2.5
2.2.6
2.2.7
chapitre III matériaux
3.1 observations générales
3.2 normalisation
3.2.1 aluminium et alliages
3.2.2 dimensions des produits laminés
3.3 peintures
3.3.1 peinture primaire à réaction
3.3.2 peinture de finition
3.4 recette
3.4.1 contrôle individuel
3.4.2 contrôle par sondage
chapitre IV exécution des travaux
4.01 stockage
4.02 tolérances d'exécution de la charpente
4.03 travail après recuit, sur trempe fraîche ou à chaud
4.03.1 travail après recuit
4.03.2 travail sur trempe fraîche
4.03.3 travail à chaud
4.04 traçage et marquage
4.05 mise à dimensions
4.06 planage et dressage des pièces
4.07 pliage et cintrage
4.07.1 tôles
4.07.2 profilés
4.08 perçage et alésage
4.09 rivetage
4.09.1 notations
4.09.2 conditions de distance des rivets
4.09.3 conditions de dimensions des rivets
4.09.4 conditions particulières d'emploi des rivets
4.09.5 exécution du rivetage
4.10 boulonnage
4.10.1 conditions de distance des boulons
4.10.2 conditions de dimensions des boulons
4.10.3 conditions particulières d'emploi des boulons
4.10.4 boulonnage à haute résistance
4.11 soudage
4.11.1 généralités
4.11.2 dessins d'exécution
4.11.3 programme de soudage
4.11.4 préparation des pièces
4.11.5 choix du métal d'apport
4.11.6 méthodes opératoires
4.11.7 contrôle des soudures
4.11.8 qualification des soudeurs, agrément
4.11.9 réception des soudures
4.12 assemblage et montage sur chantier
4.12.1 observations générales
4.12.2 assemblages
4.12.3 réglage
chapitre V protection
5.01 protection contre l'action des agents atmosphériques
5.02 peinturage
5.02.1 généralités
5.02.2 nettoyage
5.02.3 décapage
5.02.4 application de la couche primaire
5.02.5 application de la couche de finition
5.03 anodisation
5.04 métallisation
5.05 protection des assemblages des pièces d'aluminium rivées à froid ou boulonnées
5.06 protection des assemblages des pièces en aluminium, avec des pièces d'autre métal rivées à froid ou boulonnées.
5.06.1 assemblages aluminium-zinc, acier galvanisé
5.06.2 assemblages aluminium-acier-fonte
5.06.3 assemblages aluminium-cuivre, alliages de cuivre, plomb
5.06.4 assemblages aluminium - autres métaux
5.07 protection des assemblages rivés à chaud
5.07.1 surfaces en contact
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5.07.2 surfaces extérieures


5.08 assemblages soudés
5.09 contacts entre l'aluminium et les matériaux de construction
5.10 contacts entre l'aluminium et les sols
5.11 cas spéciaux
chapitre VI épreuves des ouvrages
6.1 généralités
6.2 charges d'essais
6.3 conditions d'exécution des essais.
6.3.1 disposition des charges d'essais
6.3.2 processus de chargement et de déchargement
6.3.3 interprétation des résultats

chapitre I généralités

1.1 objet
Le présent Cahier des Charges a pour but de préciser les conditions de fourniture, d'usinage, de mise en oeuvre des éléments métalliques entrant
dans la construction, le renforcement ou la réparation des charpentes en alliages d'aluminium :
- des immeubles à usage d'habitation, des bureaux, des locaux commerciaux ou scolaires,
- des constructions industrielles ou agricoles.

Le présent Cahier des charges est applicable dans toutes les zones climatiques ou naturelles françaises, y compris en climat tropical humide.
NOTE : le domaine d'application couvre ainsi les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de la Réunion.

chapitre II conception, calculs et dessins d'exécution

2.1 conception et calcul

2.1.1 règles applicables


Les règles de conception et de calcul applicables aux travaux visés par le présent Cahier des Charges sont les Règles DTU du Groupe de
Coordination des Textes Techniques, intitulées :Règles de conception et de calcul des charpentes en alliages d'aluminium,dites « Règles A1 ».

COMMENTAIRE
CesRègles A1ont été éditées en janvier 1971 par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment.

Le présent cahier des charges est applicable dans toutes les zones climatiques ou naturelles françaises, y compris en climat tropical humide.

Le domaine d'application couvre ainsi les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de la Réunion.

2.1.2 points particuliers de conception en vue de la bonne tenue des ouvrages

2.1.2.1
A moins de justifications spéciales, les pièces tendues, fortement sollicitées ou soumises à des efforts variables ne doivent pas comporter de
variations brusques de section, ni présenter de zones où la section nette diffère notablement de la section brute.

COMMENTAIRE
Disposition reprise desRègles A1, art. 4.2.3.

2.1.2.2
Les entailles, trous, filetages et soudures doivent être placés, autant que possible, dans des régions à faible niveau de contraintes.

COMMENTAIRE
Voir commentaires art. 7.2 des « Règles A1 ».

2.1.2.3

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Les assemblages doivent être conçus de manière à réduire au maximum les efforts secondaires, en particulier, en faisant concourir les lignes
moyennes des membrures et des barres de treillis, sensiblement en un même point.

COMMENTAIRE
Disposition reprise desRègles A1, art. 6.1.4.

2.1.2.4
Dans les éléments principaux de construction, les barres de treillis doivent être, autant que possible, disposées et attachées symétriquement.

COMMENTAIRE
Disposition reprise desRègles A1, art. 6.1.4.

2.1.2.5
La transmission des efforts de compression par contact direct n'est admise que si les surfaces de contact transmettant ces efforts sont ajustées.

COMMENTAIRE
Disposition reprise desRègles A1, art. 6.1.2.

L'indication des portées ajustées doit figurer sur les plans.

COMMENTAIRE
Voir article 2.2.5 ci-après.

2.1.2.6 assemblages soudés


La disposition des assemblages soudés doit permettre l'exécution de chaque soudure dans de bonnes conditions d'accessibilité, compte tenu de
l'encombrement de l'appareillage de soudage, notamment des torches MIG ou TIG.
Les soudages à effectuer en position incommode ou sur chantier doivent être limités au strict indispensable.
Les cordons de soudure doivent autant que possible être placés en des points de bas niveau de contrainte et être parallèles à la direction de l'effort
de manière à n'influencer qu'une faible partie de la section transversale de l'élément.

COMMENTAIRE
Le soudage à l'arc diminue localement les caractéristiques des alliages écrouis et traités thermiquement.

Dans les assemblages soudés à cordon longitudinal l'aile doit avoir pour largeur, au moins, deux fois la dimension de la gorge du cordon de
soudure .

La dimension de la gorge ne doit pas être inférieure à 5 mm en soudure manuelle et semi-automatique et à 3,5 mm en soudure automatique.
Dans le cas d'assemblage de pièces d'épaisseur différente, l'effort étant transversal ou oblique par rapport à la soudure, la pièce la plus forte doit
être amincie pour se raccorder à la plus faible par une pente ne dépassant pas 1/4 (la longueur de la pente envisagée comprend la largeur du

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cordon de soudure) .

Les assemblages soudés à recouvrement sont, en principe, à éviter sauf pour les tubes.
Pour les joints soudés soumis à des charges variables, il y a lieu d'utiliser, autant que possible, des soudures bout à bout, totalement pénétrées ; les
soudures d'angle sollicitées de cette manière, doivent être, autant que possible, totalement pénétrées.

2.2 dessins d'exécution.

2.2.1
Les dessins d'ensemble et de détails doivent définir exactement tous les éléments de construction.

2.2.2
Sur chaque dessin sont portées la désignation normalisée de l'alliage constituant l'élément et la désignation normalisée de son état.

2.2.3
Sur les dessins d'ensemble des planchers et toitures, la surcharge disponible sur les éléments métalliques doit être indiquée, c'est-à-dire la comme
de la surcharge de service et du poids des éléments des matériaux de remplissage et des revêtements inférieurs et supérieurs.

2.2.4
Sur les dessins d'ensemble des fondations doivent être indiquées : la pression maximale sur la maçonnerie et la valeur des efforts transmis par
chaque point d'appui pour chacune des catégories de charge et ceci sous la forme suivante :
- effort vertical,
- effort horizontal,
- moment de flexion.

2.2.5
Sur les dessins de détail doivent figurer tous les éléments permettant la réalisation, entre autres :
- les dispositions des assemblages,
- les portées ajustées,
- les diamètres et la disposition des rivets et boulons ainsi que leur nature,
- le procédé à employer pour le soudage, la nature du fil électrode ou du métal d'apport, la dimension des cordons de soudure,
- les contreflèches à donner aux poutres,
- la valeur du jeu admis à l'extrémité des âmes,
- les diamètres des trous de rivets et de boulons avec mention du mode d'usinage prévu,
- les spécifications de protection particulière(cf. chapitre V).

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2.2.6
En cas de modification du projet au cours de l'exécution des travaux, les dessins et calculs sont rectifiés pour que l'ouvrage soit exactement défini
par ces pièces.
Les modifications sont mentionnées sur le cartouche.

2.2.7
Les plans doivent tenir compte des gabarits réglementaires à respecter, au-dessus ou à proximité des voies de communication ou d'installations en
service.

chapitre III matériaux

3.1 observations générales


Les alliages d'aluminium et produits utilisés doivent être conformes aux normes en vigueur ou, à défaut, aux prescriptions fixées par les documents
particuliers du marché.

COMMENTAIRE
Il existe un certain nombre d'alliages d'aluminium.
Les caractéristiques mécaniques et la résistance à la corrosion dépendent non seulement de la composition de l'alliage, mais également du produit
et de l'état où il se trouve (degré d'écrouissage ou état après traitement thermique).
Il faut que l'entrepreneur ait une bonne connaissance de ces éléments :
- pour proposer éventuellement l'alliage convenant le mieux au projet (préambule des règles),
- pour réaliser correctement la charpente.

Les éléments en acier, éventuellement employés dans une charpente en alliage d'aluminium, doivent répondre aux prescriptions duCahier des
Charges D.T.U. n° 32.1concernant les travaux de construction métallique pour le bâtiment-charpente en acier.

3.2 normalisation

3.2.1 aluminium et alliages


NF A 01-101
Conditions générales de contrôle et de livraison.
NF A 02-002
Désignation conventionnelle des modes d'obtention et d'états de livraison de métaux et alliages non ferreux.
NF A 02-004
Produits métallurgiques. Désignation conventionnelle des métaux et alliages non ferreux.
NF A 02-006
Alliages d'aluminium. Désignation conventionnelle des états de livraison.
NF A 02-104
Désignation numérique des aluminiums et alliages de transformation.
NF A 50-411
Aluminium et alliages d'aluminium. Produits filés et filés étirés d'usage courant. Caractéristiques.
NF A 50-451
Aluminium et alliages d'aluminium. Produits laminés d'usage courant. Caractéristiques.
NF A 57-702
Produits de fonderie. Pièces coulées par gravité en aluminium ou en alliages d'aluminium.

COMMENTAIRE
Ces deux normes (NdlR : A 50-411 et A 50-451) définissent les produits semi-ouvrés en aluminium et alliages d'aluminium, obtenus soit par filage à
chaud à la presse et, éventuellement, par étirage ou tréfilage, soit par laminage. Ils fixent la terminologie, la classification et la désignation
applicables à ces produits, les conditions de leur fabrication, leurs caractéristiques et les techniques propres à les déterminer et, enfin, les marques
servant à leur identification.

COMMENTAIRE
Cette norme définit les pièces coulées en aluminium et alliages d'aluminium. Elle fixe la terminologie, la classification et la désignation de ces
produits, leurs conditions de fabrication, leurs caractéristiques et les techniques propres à les déterminer, enfin les marques servant à les identifier.
En annexe, elle précise leurs conditions de réception.

3.2.2 dimensions des produits laminés


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laminés
NF A 50-751
Aluminium et alliages d'aluminium. Tôles. Tolérances sur dimensions.
NF A 50-761
Aluminium et alliages d'aluminium. Bandes roulées. Tolérances sur dimensions.

profilés - Tolérances sur dimensions et dimensions recommandées


NF A 50-702
Barres de section circulaire filées.
NF A 50-731
Barres de section circulaire étirées.
NF A 50-703
Barres de section carrée filées.
NF A 50-732
Barres de section carrée étirées.
NF A 50-704
Barres de section hexagonale filées.
NF A 50-733
Barres de section hexagonale étirées.
NF A 50-705
Méplats filés.
NF A 50-734
Méplats étirés.
NF A 50-706
Profilés de section simple filés, en forme L.
NF A 50-707
Profilés de section simple filés, en forme I.
NF A 50-708
Profilés de section simple filés, en forme T.
NF A 50-709
Profilés de section simple filés, en forme U.
NF A 50-736
Fils tréfilés livrés en couronne.
NF A 50-711
Tubes de section circulaire filés, livrés en longueur droite.
NF A 50-737
Tubes de section circulaire filés, livrés en longueurs droites ou en couronnes.

éléments d'assemblages
NF E 27-151
Rivets à tête cylindrique plate.
NF E 27-152
Rivets à tête goutte de suif.
NF E 27-153
Rivets à tête ronde.
NF E 27-154
Rivets à tête fraisée.
NF E 27-155
Tolérance des rivets.

visserie, boulonnerie
Toutes les normes de visserie sont applicables, sauf dérogation portée par l'article 4.08.

3.3 peintures
Elles doivent satisfaire aux spécifications duCahier des Charges D.T.U. n° 59et des deux articles suivants :

3.3.1 peinture primaire à réaction


Cette peinture doit contenir un pigment inhibiteur contenant au moins 20 % de chromate de zinc ou d'un autre chromate résistant convenablement à

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l'eau. Elle ne doit pas contenir d'éléments à base de cuivre, de mercure ou de plomb.

3.3.2 peinture de finition


Cette peinture doit être compatible avec la couche primaire et être choisie en fonction de l'exposition. Elle ne doit pas contenir d'éléments à base de
cuivre, de mercure ou de plomb.

3.4 recette

3.4.1 contrôle individuel


Le contrôle individuel comporte les divers examens suivants :
- Un examen d'aspect extérieur.

COMMENTAIRE
Cet examen permet aussi de se rendre compte approximativement si les caractéristiques dimensionnelles ont été respectées.

La surface des tôles et profilés doit être nette : seuls doivent être éliminés les éléments dont la surface comporte des fissures ou rayures
préjudiciables à leur bonne tenue mécanique ;
- Une vérification des caractéristiques dimensionnelles définies par les normes ;
- Un essai de dédoublement uniquement applicable aux tôles.

COMMENTAIRE
Cet essai a pour objet de déterminer si les chutages d'extrémité ont été suffisants. Il s'applique principalement aux tôles en alliages d'aluminium
magnésium de plus de 6 mm fréquemment employées pour les goussets de liaison.
Cet essai n'est généralement effectué que si l'examen d'aspect extérieur visuel a décélé une anomalie.

Cet essai est effectué sur une languette de 400 mm de longueur et de 30 mm de large prélevée à chaque extrémité et en travers du sens de
laminage de la tôle.
Le pliage est effectué de manière à amener les deux branches parallèles à une distance égale à l'épaisseur de la tôle.
On vérifie que la tôle n'est pas dédoublée, même partiellement, en fin d'essai ; il n'est pas tenu compte des criques de pliage se produisant dans la
région arrondie.
En cas de tôles en alliage durcies par traitement thermique, les modalités de l'essai de dédoublement (rayon de pliage ou emploi d'ultrasons) seront
celles définies pour les documents particuliers du marché.
En cas de dédoublement, même partiel, il est procédé à un chutage complémentaire, puis à un nouvel essai si les dimensions le permettent.

3.4.2 contrôle par sondage


Ce contrôle est effectué sur un lot de matériaux. Celui-ci est constitué par des produits de même nature, en provenance d'une même coulée, ayant
subi les mêmes opérations de traitement mécanique et thermique et dont les caractéristiques sontà prioriidentiques. Exceptionnellement, pour une
commande inférieure à 100 kg, le lot est constitué de l'ensemble des éléments. L'entrepreneur, sur demande du maître de l'oeuvre, doit justifier
l'appartenance des éléments aux divers lots.
Le contrôle comporte les essais suivants :

essai chimique
On effectuera un essai par lot.

COMMENTAIRE
Les tolérances de composition chimique sont celles indiquées dans les normes citées en3.2.1ou à défaut dans les documents particuliers du
marché.

essai de traction
Les essais sont effectués conformément aux dispositions générales précisées dans les normes citées en3.2.1. Le nombre d'éprouvettes à prélever
dans chaque lot est fixé à 4 % du nombre de pièces constituant le lot, avec un maximum égal à 4. Si l'un des essais de traction n'est pas
satisfaisant il est procédé à un nouvel examen comportant un nombre double d'éprouvettes. Si l'un des essais n'est pas satisfaisant le lot peut être
rebuté.

chapitre IV exécution des travaux

4.01 stockage

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Les éléments en alliages d'aluminium doivent être stockés dans un endroit sec et propre ; les contacts prolongés avec d'autres métaux, du ciment,
du bois humide, doivent être évités.

COMMENTAIRE
Une corrosion superficielle peut apparaître sur les éléments en alliages d'aluminium stockés dans un endroit humide. Compte tenu des délais
normaux de stockage on peut dire que cette corrosion affecte l'aspect du métal, non sa résistance. Toutefois, il est bon de signaler que les alliages
d'aluminium cuivre sont plus sensibles que les autres à cette corrosion(voir Préambule des règles, citées en 2.1, paragraphe Ab et table 1).

4.02 tolérances d'exécution de la charpente


Du point de vue exclusif de la résistance des ouvrages, et, sans faire obstacle aux dispositions du marché et aux conditions imposées, soit par
l'utilisation des ouvrages, soit par la mise en place des aménagements et installations, les tolérances admises pour l'exécution sont celles fixées par
leCahier des Charges D.T.U. n° 3.2.1concernant la construction métallique des charpentes en acier, sauf les modifications indiquées au présent
Cahier des Charges.

4.03 travail après recuit, sur trempe fraîche ou à chaud


Le traitement thermique postérieur à l'exécution de la pièce doit redonner à celle-ci les caractéristiques mécaniques qui ont servi à déterminer son
dimensionnement.

COMMENTAIRE
LeC.C.S.oblige l'entrepreneur à informer le maître de l'ouvrage de l'exécution de ces travaux qui, pour les alliages à traitement thermique,
présentent de réelles difficultés et ne peuvent être réalisés que par des ateliers possédant le matériel requis et un personnel parfaitement entraîné.

4.03.1 travail après recuit


Le recuit peut être localisé à la partie que l'on veut ultérieurement déformer avec le plus de facilité. Au cours de l'opération de recuit, le métal ne doit
pas être brûlé.

COMMENTAIRE
Pour tous les métaux, le travail est facilité par le recuit. Il est d'autant plus facile que le refroidissement après chauffage a été plus lent.

4.03.2 travail sur trempe fraîche


Ce travail doit faire l'objet d'une mise au point sous la surveillance d'un spécialiste.

COMMENTAIRE
Les alliages à traitement thermique sont très malléables, dans l'état obtenu immédiatement après trempe. On peut leur donner une mise en forme
précise en évitant les déformations qui sont consécutives à l'opération de trempe, ce qui est très intéressant.

4.03.3 travail à chaud


Le travail à chaud doit être évité. En cas de nécessité absolue, il ne doit être entrepris qu'avec l'accord du maître d'oeuvre. Il doit être effectué sous
le contrôle d'un spécialiste, et sous condition que l'atelier puisse vérifier avec précision que la température obtenue est bien celle requise par
l'alliage mis en oeuvre.

COMMENTAIRE
Certains alliages à traitement thermique ne peuvent être formés complètement à froid ; le travail de formage est plus facile en les chauffant vers
200°. Cela peut se faire sans nuire aux caractéristiques mécaniques, à la condition que ce chauffage n'excède pas une certaine durée.

4.04 traçage et marquage


Le traçage ne doit pas rayer la surface, sauf si les empreintes faites sont enlevées par un usinage ultérieur ou si elles disparaissent au cours des
opérations de soudage.

COMMENTAIRE
L'état de surface de l'aluminium permet l'emploi d'un crayon dur ou d'une craie.

Le traçage doit tenir compte des conditions ambiantes de température.

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Document : NF P22-202-1 (DTU 32.2) (avril 1967, novembre 1971, septembre 1973, mai 1993, octobre 2000) : Construction métallique - Charpente
en alliages d'aluminium - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1

COMMENTAIRE
Le coefficient de dilatation de l'aluminium 23 10-4par degré Celsius est le double de celui de l'acier. Sur de grandes dimensions les écarts peuvent
être relativement importants.
L'emploi de règles graduées en aluminium permet de supprimer l'influence des variations de température pendant le traçage.

4.05 mise à dimensions


La mise à dimensions s'effectue par sciage. Elle peut également se faire par cisaillage si les épaisseurs sont égales ou inférieures à 8 mm.
D'autres procédés (arc sous jet d'argon, plasma) peuvent être utilisés, sous réserve d'en informer le maître de l'oeuvre.

COMMENTAIRE
Ces procédés modernes sont beaucoup plus rapides mais exigent un matériel adéquat et du personnel qualifié. Il est conseillé de faire exécuter
quelques essais afin de se rendre compte que ces exigences sont satisfaites.

Les bords coupés ne doivent présenter ni entaille, ni irrégularité. Les bords des éléments supportant les efforts principaux doivent être bien nets,
particulièrement s'il y a des charges variables. Les coupes à angles rentrants doivent être évitées. Le découpage au chalumeau est strictement
interdit.

4.06 planage et dressage des pièces

COMMENTAIRE
Les tolérances de dressage des matériaux sont, en général, indiquées par les normes citées en3.2.1 et 3.2.2.
Ces tolérances permettent d'obtenir une rectitude et une planitude suffisantes pour un emploi normal des profilés en construction métallique.
Les documents particuliers du marché peuvent prescrire d'autres tolérances par référence aux spécifications des transformateurs.

Le redressage destiné à corriger la déformation due aux opérations de coupe et d'usinage doit être, en cas de besoin, exécuté à froid. Il est interdit
d'employer un moyen de chauffage quelconque pour cette opération.
Le planage et le dressage doivent être exécutés sans choc à la presse ou à la machine à rouleaux et sans laisser aucune marque locale sur le
métal.

4.07 pliage et cintrage


L'existence de crique apparente après cintrage entraîne le rebut de l'élément.

4.07.1 tôles
La valeur minimale du rayon de cintrage en fonction de l'épaisseur est celle indiquée par laNF A 50-451.
Les tôles doivent être, sauf impossibilité, pliées dans le sens perpendiculaire au laminage. Si les rouleaux de la cintreuse ont des traces de coups
ou de rouille, la tôle à cintrer doit être intercalée entre deux tôles minces (3/10 et 5/10 mm), récupérables, d'aluminium écroui.
Dans le cas de tôles épaisses (e 6 mm) l'arête externe de la tôle au droit du pli doit être biseautée.
Les tôles portant des marques susceptibles de nuire à la bonne tenue de l'élément doivent être rebutées.

4.07.2 profilés
Le cintrage d'un profilé ne doit entraîner ni déformation de la section, ni marquage susceptibles de nuire à sa bonne tenue.

COMMENTAIRE
Le rayon sur lequel un plat ou un profilé peut être cintré dépend aussi bien du profil que de l'alliage ; à titre d'indication, le rayon minimal ne doit pas
être plus petit que :R =v/A
avec
- v= distance maximale de l'axe neutre à la fibre extérieure,
- A = allongement conventionnel.

4.08 perçage et alésage


Les trous doivent être forés après que les deux parties ont été superposées, serrées et plaquées l'une contre l'autre ; si nécessaire, elles peuvent
être ensuite séparées ; les bavures doivent être enlevées.
Si le perçage dans ces conditions n'est pas possible, les trous sont percés à une cote inférieure et alésés à la dimension définitive, lors du montage.
Le trou alésé doit être perpendiculaire aux surfaces.
Les coupes doivent être nettes et franches sans amorces de fissures.
Pour les éléments peu sollicités et soumis uniquement à des efforts statiques on peut, jusqu'à 12 mm de diamètre, poinçonner directement au
diamètre désiré, sous réserve que l'épaisseur de la tôle ne soit pas supérieure aux 2/3 du diamètre.

COMMENTAIRE
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Il est recommandé de poinçonner du côté de la face d'applique.

Un léger chanfrein sur les bords des trous destinés à des rivets doit être prévu dans tous les cas d'assemblage soumis à des sollicitations variables.
La concordance des trous de rivets ou de boulons des pièces superposées devra être suffisante pour permettre l'introduction sans difficulté des
rivets et boulons dans leur logement.
Le diamètre définitif des trous pour rivets et boulons est égal au diamètre nominal du boulon majoré des tolérances du tableau ci-dessous :

tolérances
des trous pour rivets et boulons

4.09 rivetage

4.09.1 notations

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- d= diamètre des trous de rivets


-  1= distance entre lignes longitudinales de rivets (alternés ou non)
-  2= distance sur leur ligne de l'entr'axe de rivets
-  l= distance de l'axe d'un rivet au bord le plus voisin de la pièce assemblée, dans le sens de l'effort sollicitant l'assemblage (pince
longitudinale)
-  t= distance de l'axe d'un rivet au bord le plus voisin de la pièce assemblée dans la direction normale à l'effort sollicitant l'assemblage (pince
transversale)
- emin= épaisseur de la plus mince des pièces assemblées.

4.09.2 conditions de distance des rivets


- espacement minimal

-  1= 2,5d
-  2= 2,5d
-  l= 2d
-  t= 1,5d(cette valeur peut être ramenée à 1,25ds'il y a renforcement du bord du profilé, cornière à boudin par exemple).

4.09.3 conditions de dimensions des rivets


Le diamètre des rivets ne doit être :
- ni inférieur à l'épaisseur de la pièce assemblée classée immédiatement après la pièce assemblée la plus épaisse,
- ni inférieur au 1/4 de la totalité de l'épaisseur des éléments assemblés.

4.09.4 conditions particulières d'emploi des rivets

rivets à serrage long


L'épaisseur totale des pièces à assembler par rivets ne doit pas dépasser 4 fois leur diamètre. Toutefois, on peut, exceptionnellement, aller jusqu'à
5 fois, mais en augmentant le nombre de rivets calculé normalement, de 1 % par 1,5 mm de serrage supplémentaire.

emploi de fourrures
Le nombre des rivets travaillant au cisaillement, calculé normalement, doit être augmenté de 2 % par 1,5 mm d'épaisseur totale des fourrures
utilisées dans le joint.

emploi de rivets fraisés


L'emploi de rivets fraisés n'entraîne aucune diminution de la résistance au cisaillement mais on doit négliger la moitié de la hauteur du fraisage pour
calculer la résistance au matage.
Pour les rivets travaillant en traction, on ne prend en compte que les 2/3 de la résistance d'un rivet ordinaire.
Si l'on utilise des rivets à tête réduite travaillant en traction, une justification de leur résistance, soit par le calcul, soit au moyen d'essais, est à fournir
par l'entrepreneur.

COMMENTAIRE
Il n'est pas recommandé de faire travailler en traction, des rivets en aluminium ; il vaut mieux dans ce cas, employer des boulons.

Les rivets en A-G5 ne peuvent être employés qu'en atmosphère non corrosive.

COMMENTAIRE
Voir article 5.01.

4.09.5 exécution du rivetage


Les surfaces des éléments à river doivent être appliquées l'une contre l'autre, avant et pendant l'opération de rivetage, qui doit être conduite de
manière à éviter de créer des contraintes de pose. Il ne doit y avoir ni déformation, ni baillement des pièces après rivetage.

COMMENTAIRE
Il est rappelé que, dans certains cas, les faces à appliquer entre elles doivent subir un traitement de surface suivant les spécifications de5.05 - 5.06
- 5.07.
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Après mise en place, les tiges de rivets doivent remplir les trous, y compris les désalignements légers qui peuvent substituer. Les têtes doivent être
appliquées sur les pièces, concentriques aux tiges, bien formées et ne pas présenter de criques. On ne doit pas voir l'empreinte de la bouterolle sur
les pièces.

COMMENTAIRE
La mise en place des rivets en alliages d'aluminium peut se faire soit au moyen d'une presse, soit à l'aide de marteaux riveurs simples ou à
bouterolle tournante. Les possibilités de pose sont différentes suivant l'alliage, le genre de rive et les moyens de pose employés.

Les rivets en aluminium sont généralement posés à froid.


Pour les rivets ne dépassant pas 16 mm, la tête normalisée immédiatement inférieure à celle normalement définie pour la dimension de la tige peut
être utilisée.
Au-dessus de 16 mm, des têtes réduites spéciales peuvent être utilisées, sous réserve d'agrément par le maître de l'oeuvre. On ne doit pas, en
principe, employer des rivets supérieurs à 22 mm.
En cas d'emploi de rivets en alliages d'aluminium posés à chaud, la température de pose, correspondant à l'alliage, doit être respectée et ne pas
être dépassée pendant la préparation.

COMMENTAIRE
Les températures de pose des divers rivets en alliages d'aluminium sont précisées dans les notices technologiques de rivetage .

NOTE 1
Elles peuvent être demandées à l'aluminium français, 87, Boul. de Grenelle, Paris-XV e

Les rivets en acier sont posés à chaud.

COMMENTAIRE
Les prescriptions à respecter sont celles duCahier des Charges DTU n° 32.1.

4.10 boulonnage

4.10.1 conditions de distance des boulons


Elles sont celles des rivets, définies en4.09.2 ci-avant.

4.10.2 conditions de dimensions des boulons


Elles sont celles des rivets, définies en4.09.3 ci-avant.

4.10.3 conditions particulières d'emploi des boulons

Les conditions particulières d'emploi des rivets définies aux 1er, 2eet 3eparagraphes de l'article 4.09.4 ci-avantsont applicables aux boulons.
Les boulons en alliages d'aluminium doivent avoir subi un traitement de protection par anodisation et colmatage gras au bichromate.
Les boulons en acier sont :
- soit galvanisés ou cadmiés électrolytiquement, l'épaisseur de protection minimale étant de 10 microns ,
NOTE 2 Mesure faite sur la tête du boulon.

- soit galvanisés à chaud, l'épaisseur de protection étant définie par un dépôt minimal de 5 g de zinc par décimètre carré .

Pour les éléments fortement sollicités, les tiges de boulons doivent être d'une longueur telle que le filet ne se trouve pas dans l'épaisseur des
parties à assembler. Une rondelle constituée par le même alliage que les pièces à assembler, ou une rondelle en acier protégée de la même façon
que les boulons, doit être placée sous la tête de vis et sous l'écrou.
Les tiges de boulons doivent être de longueur telle que, dans ces conditions, le filet dépasse l'écrou d'au moins un pas. Le freinage des écrous est
obligatoire sur les boulons travaillant en traction. Dans les autres cas, le freinage n'est réalisé que sur spécification des documents particuliers du
marché.

4.10.4 boulonnage à haute résistance


Lesarticles 4.10.1 à 4.10.3 ci-dessusne sont pas applicables au boulonnage à haute résistance : les dispositions de l'assemblage résultent de
l'application de l'article 6.2.2.4 des « Règles AL ».
Les surfaces de contact doivent avoir subi un traitement particulier correspondant au coefficient de frottement admis dans les calculs.

COMMENTAIRE
Une enduction d'araldite saupoudrée de corindon sur chacune des parties ou encore un grenaillage de celles-ci peuvent constituer un traitement
convenable.
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Les boulons doivent être protégés soit par revêtement protecteur d'origine, soit suivant les spécifications de5.07.2.

4.11 soudage

4.11.1 généralités
Le soudage s'opère soit à l'arc électrique, soit par résistance.
Le soudage à l'arc se fait sous protection gazeuse d'argon ou d'hélium, purs ou en mélange, soit par le procédé TIG à arc au tungstène, manuel ou
automatique, soit par le procédé MIG à électrode consommable semi-automatique ou automatique.

COMMENTAIRE
Le soudage à l'arc diminue localement les caractéristiques des alliages écrouis ou traités thermiquement.

Le soudage par résistance se fait, soit par points en recouvrement pour les éléments de faible épaisseur, soit en bout par étincelage.

COMMENTAIRE
Le soudage par résistance des alliages d'aluminium nécessite des machines puissantes munies d'un équipement spécial.

4.11.2 dessins d'exécution


Pour tous les ouvrages ou parties d'ouvrages assemblés par soudage, les dessins d'exécution doivent comporter toutes les indications nécessaires
pour une exécution correcte des assemblages soudés(cf. art. 2.2.5).
Le soudage est strictement limité aux assemblages définis sur les dessins. Toute pièce présentant des soudures non prévues au dessin peut être
refusée.

4.11.3 programme de soudage


Si les documents particuliers du marché prescrivent l'établissement par l'entrepreneur d'un programme de soudage, ce programme doit définir les
conditions détaillées d'exécution du soudage et notamment :
- l'ordre d'exécution des assemblages,
- le mode de soudage,
- la préparation et le positionnement des cordons, lors de leur exécution,
- l'ordre d'exécution des cordons.

COMMENTAIRE
Lorsque l'entrepreneur exécute couramment des fabrications soudées du même genre, le programme de soudage n'est demandé que pour des
ouvrages offrant des difficultés de soudage ou soumis à de fortes sollicitations.

4.11.4 préparation des pièces

chanfreinage
Les pièces à souder doivent être chanfreinées suivant laNF A 87-010.
Dans le cas de soudage bord à bord sans reprise à l'envers la quarre de chacune des tôles du côté opposé au soudage doit être abattue au grattoir.

COMMENTAIRE
Le chanfreinage doit correspondre à l'épaisseur des éléments, au procédé choisi et au genre de soudage à effectuer .

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état de surface
L'endroit où l'on effectue le soudage doit être dégraissé par un solvant approprié et doit être décapé mécaniquement (brosse en acier inoxydable)
ou chimiquement (solution acide ou alcaline).

COMMENTAIRE
Un parfait état de propreté des parties à assembler et du métal d'apport est nécessaire pour exécuter un travail satisfaisant. Le décapage pour le
soudage par point exige un soin particulier, nécessaire pour obtenir une résistance de contact constante.

Dans ce dernier cas, le traitement doit être suivi d'une neutralisation.

4.11.5 choix du métal d'apport


Pour les alliages corroyés, les indications portées par le tableau suivant doivent être respectées.

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Métaux
d'apport
CHOIX DU METAL
Le métal d'apport conseillé pour l'usage général est en gras.
La case située à l'intersection des deux alliages à assembler est divisée en quatre sous-cases qui définissent comme ci-contre les métaux d'apport
recommandés (lorsqu'une sous-case est vide, l'application demande une étude particulière).

- Soudage TIG Les baguettes de métal d'apport 5154 (A-G3), 5183 (A-G4), 5356 (A-G5) et 4043 (A-S5) sont en baguettes du commerce. Les
autres métaux d'apport sont obtenus par découpage de bandes dans une tôle approvisionnée spécialement.
- Soudage MIG Les fils électrodes 5154 (A-G3), 5183 (A-G4), 5356 (A-G5) et 4043 (A-S5) sont en bobines du commerce. Les fils électrodes
correspondant aux autres métaux d'apport doivent être approvisionnés spécialement.

4.11.6 méthodes opératoires


Le procédé choisi, le genre de soudage à effectuer et l'épaisseur des éléments déterminent les paramètres de soudage.
La conduite et les modalités opératoires du soudage doivent être telles que les effets calorifiques ne provoquent que de faibles déformations sans
introduire des contraintes nuisibles à la bonne tenue du métal.

COMMENTAIRE
L'entrepreneur peut se référer aux documents technologiques édités, soit par les fabricants de matériel de soudage, soit par les sociétés
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productrices d'aluminium qui donnent les paramètres de soudage , intensité, tension d'arc, diamètre de l'électrode, vitesse d'exécution en fonction
de l'épaisseur des éléments du procédé choisi et du genre de soudage à effectuer. Toutefois, ces éléments ne doivent être considérés qu'à titre
indicatif. Ils peuvent être modifiés pour tenir compte des résultats d'un essai préalable.

NOTE 3
Des notices sur ce sujet peuvent être demandées à l'Aluminium Français, 23, rue Balzac, Paris.

Tous les travaux de soudage doivent être exécutés à l'abri du vent.

COMMENTAIRE
Le vent perturbe la protection gazeuse d'argon ou d'hélium.

La surface des pièces à souder doit être bien sèche. Chaque passe doit être brossée. Les soudures chanfreinées d'un seul côté, mais nécessitant
une reprise à l'envers, ainsi que les fonds des soudures chanfreinées en X doivent être goujés à l'aide d'un outil à profil arrondi.

COMMENTAIRE
On élimine par ce goujage les défauts qui pourraient subsister après la reprise ou le soudage du second chanfrein.

Le dépôt du cordon de soudure ne doit pas provoquer de caniveau dans le métal de base. La surface du cordon doit être régulière et sa section
aussi uniforme que possible ; il est corrigé si nécessaire par rechargement ou meulage.

COMMENTAIRE
Des irrégularités de soudage peuvent entraîner des concentrations de contraintes gênantes.

Les cratères d'extrémité doivent être évités.

COMMENTAIRE
On peut éviter ces cratères en prolongeant les cordons sur des montages appropriés ou en revenant sur le cordon et en allongeant l'arc.

4.11.7 contrôle des soudures


Les soudures doivent répondre aux spécifications de résistance prises en compte dans les calculs. Elles doivent avoir une bonne apparence et être
exemptes de fissures, criques, inclusions d'oxydes, grosses soufflures ou grosses contaminations par le tungstène.
Toute soudure criquée longitudinalement ou transversalement doit être recommencée.

4.11.8 qualification des soudeurs, agrément


Le soudage doit être exécuté par des soudeurs qualifiés et spécialistes du procédé choisi.

COMMENTAIRE
Dans le cas d'ouvrages importants en construction soudée, ou comportant des assemblages soudés offrant certaines difficultés de réalisation, le
marché peut subordonner la mise en route du soudage à l'agrément préalable par le maître de l'oeuvre des soudeurs désignés pour l'exécution.

Lorsque le marché prescrit un agrément pour le soudage, cet agrément est subordonné à un essai destiné à vérifier que l'ensemble, soudeur et
matériel, donne une suffisante certitude de bonne exécution des assemblages choisis.
Cet essai est réalisé sur le métal constitutif de la charpente et dans les conditions de l'exécution.

COMMENTAIRE
Il est recommandé que l'essai prévu reproduise un des assemblages du projet. Les soudures étant exécutées dans la même position que lors de la
réalisation.

Il sera jugé sur l'examen de la texture de la soudure examinée sur une cassure obtenue par rupture de l'assemblage. On notera les défauts
(collage, soufflures, etc.). La somme des surfaces apparentes de ces défauts ne devra pas dépasser 4 % de la surface sectionnée pour l'ensemble
des essais et 8 % de la surface de l'essai le moins favorable.
Dans le cas de soudure intéressant des éléments faiblement sollicités, la proportion des défauts tolérée sera de 8 % pour l'ensemble des essais et
de 16 % pour l'essai le moins favorable.
Toutefois, dans l'évaluation de cette surface il ne sera pas tenu compte des soufflures inférieures à 0,5 mm de diamètre.
Un document sera établi pour faciliter l'identification des soudeurs ayant réalisé les diverses soudures.

4.11.9 réception des soudures


Si les documents particuliers du marché imposent une réception des soudures, les prescriptions suivantes doivent être observées :
- En atelier, les ouvrages ou parties d'ouvrages à examiner sont présentés dans une position permettant un examen facile ; ils ne doivent pas
être expédiés sur chantier sans avoir été examinés et acceptés ;
- Sur chantier, l'examen n'a lieu que pour les pièces soudées au montage.

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Les défauts sont goujés et la soudure reprise sur une longueur convenable.

COMMENTAIRE
La réception a lieu après le contrôle défini en4.11.7.

4.12 assemblage et montage sur chantier

4.12.1 observations générales


Le montage sur place doit être fait en respectant les aplombs, les alignements et les niveaux. Les manipulations ne doivent pas blesser les pièces.
Tous les voilements, torsions ou courbures occasionnés par le transport ou les manutentions sont redressés avant montage(cf. 4.06 et 4.07)soit sur
chantier, soit au besoin en atelier. Ce qui ne peut être redressé, sans nuire à la bonne utilisation de la pièce, doit être rebuté.
Les dispositions nécessaires doivent être prises pour assurer la stabilité de l'ouvrage au cours des différentes phases du montage.

4.12.2 assemblages
Les pièces peuvent être positionnées au moyen de broches, mais le brochage ne doit ni déformer, ni agrandir les trous. L'emploi de broches d'une
dimension supérieure au trou est interdit.
Sauf stipulations contraires des documents particuliers du marché, le montage est effectué par boulons.
Après montage, tous les points des éléments de la charpente et des assemblages doivent rester accessibles pour l'entretien. L'eau venant soit de
l'extérieur, soit des condensations, doit pouvoir être évacuée des points bas.

4.12.3 réglage
Etant donné le coefficient de dilatation de l'aluminium, il est tenu compte de la température au moment du réglage.

COMMENTAIRE
L'attention de l'entrepreneur est attirée sur le fait que le coefficient de dilatation de l'aluminium est deux fois plus élevé que celui de l'acier.
Cet article vise notamment la position des appuis et les jonctions avec d'autres éléments de même nature ou de nature différente.

chapitre V protection

5.01 protection contre l'action des agents atmosphériques


Les charpentes en alliage d'aluminium doivent être protégées contre l'action des agents atmosphériques en fonction, d'une part de la composition
de l'alliage, d'autre part des conditions d'exposition des charpentes aux dits agents.
A cet effet, les alliages d'aluminium sont affectés, comme suit, d'un indice dit de durabilité, qualifiant leur aptitude à résister à l'action des agents
atmosphériques.

Le tableau ci-dessous détermine le cas où la protection doit être assurée.

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La protection est assurée soit par peinture, soit par anodisation, soit par métallisation. Les tiges de boulons situées dans les pièces doivent être
protégées par un enduit protecteur n'ayant pas d'action sur l'aluminium. Si les boulons sont ajustés, les tiges doivent être, avant insertion, enduites
avec de la lanoline ou avec une autre graisse neutre. Cette opération doit être répétée en cas de démontage.

COMMENTAIRE
Une charpente non peinte montée dans une atmosphère mal connue est à examiner après une période de service ; il peut en découler la nécessité
de peindre. Cette recommandation est importante si les épaisseurs sont inférieures à 6 mm.

Si les rivets ne sont pas en alliages de durabilité égale ou supérieure à celle du métal de la charpente, leurs têtes et le métal environnant doivent
être protégés par peinture selon les spécifications du présent article et de l'article 5.02.

COMMENTAIRE
Cette protection a pour but de conserver pour le bâtiment le même indice de durabilité que celui du métal de base de la charpente.

Toutefois, dans le cas d'une atmosphère corrosive, les têtes de rivets en 5056 (A-G5) posés à froid et le métal environnant doivent être protégés
suivant l'article 5.02.
Si l'emploi de rivets ou de boulons en acier se révèle nécessaire, les opérations de protection de ces éléments et des parties environnantes, doivent
être rigoureusement exécutées suivant les spécifications desarticles et sous-articles 5.06 et 5.07. Les jonctions alliages d'aluminium-acier ne
doivent pas être en contact direct avec l'atmosphère.

5.02 peinturage

5.02.1 généralités
Les opérations de peinturage doivent être effectuées conformément aux spécifications duCahier des Charges D.T.U. n° 59.
Le peinturage doit être précédé d'un traitement de surface approprié.
Les diverses opérations citées aux paragraphes suivants doivent être effectuées successivement et le temps entre chacune d'entre elles doit rester
compatible avec l'obtention d'une protection convenable. Toutes les peintures doivent être appliquées sur des surfaces sèches et de préférence à
une température supérieure à + 5 °C.
Des surfaces usinées doivent recevoir la protection définie au chapitre V pour le métal de la charpente, en fonction des conditions d'exposition ou
d'assemblage à moins que les plans ou les documents particuliers du marché en décident autrement.
En atelier on doit monter les assemblages définitifs l'un sur l'autre lorsque la peinture n'est pas encore sèche.

COMMENTAIRE
Les mêmes dispositions sont recommandées pour les assemblages exécutés lors du montage sur place.

5.02.2 nettoyage
Les surfaces doivent être nettoyées, séchées et soigneusement dégraissées par un solvant approprié : par exemple, mélange white-spirit solvant
léger naphte, trichloréthylène et perchloréthylène, solvants lourds émulsionnables, dégraissants à base d'acide phosphorique, etc.
Le nettoyage à la flamme est interdit.

5.02.3 décapage
Les surfaces doivent être décapées pour améliorer les qualités de l'accrochage de la peinture. Ce décapage est obtenu :
- soit par des moyens mécaniques, papiers abrasifs, usinage, brosses métalliques, sablage,

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Document : NF P22-202-1 (DTU 32.2) (avril 1967, novembre 1971, septembre 1973, mai 1993, octobre 2000) : Construction métallique - Charpente
en alliages d'aluminium - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1

- soit par des décapants chimiques,


- soit par des primaires à réaction phosphatante appliqués en suivant rigoureusement les données du fabricant ; dans ce cas, il faut éviter avec
grand soin l'humidité pendant et après l'application.

COMMENTAIRE
L'application d'un primaire à réaction phosphatante peut permettre de supprimer l'application de la couche primaire(cf. 5.02.4)sauf si l'atmosphère
est corrosive.

5.02.4 application de la couche primaire


La surface décapée doit recevoir une couche primaire avec pigment inhibiteur contenant au moins 20 % de chromate de zinc ou d'un autre
chromate résistant convenablement à l'eau.

5.02.5 application de la couche de finition


La surface revêtue de la couche primaire doit être peinte d'une ou plusieurs couches d'une peinture compatible avec la couche primaire. Cette
peinture doit être adaptée aux conditions d'exposition.
Dans le cas d'emploi de peintures à base de poudre d'aluminium, il y a lieu d'exécuter une sous-couche non feuilletante et une couche de finition
feuilletante.

5.03 anodisation
L'anodisation doit être conforme à lanorme NF A 91-450.

COMMENTAIRE
L'épaisseur de la couche d'alumine doit être suffisante pour obtenir une protection convenable en fonction des conditions d'exposition. Cette
opération est nécessairement exécutée dans un atelier spécialement équipé. Les méthodes d'essais sont décrites à laNF A 91-111.

5.04 métallisation
La métallisation doit être effectuée conformément à lanorme NF A 91-201. Toutefois, elle ne sera faite qu'avec de l'aluminium ou du zinc.

5.05 protection des assemblages des pièces d'aluminium rivées à froid ou boulonnées
Les surfaces en contact doivent être protégées comme suit, suivant l'atmosphère et la durabilité des alliages :
- en atmosphère sèche : il n'y a pas de protection à prévoir,
- en atmosphère rurale ou urbaine courante : si au moins une des surfaces est un alliage de durabilité C, les surfaces doivent être nettoyées,
décapées et recouvertes d'une couche primaire,
- en atmosphère corrosive ou marine : quelle que soit la durabilité des alliages, même protection que celle qui précède,
- en atmosphère particulièrement corrosive : pour les alliages de durabilité A, même protection que ci-dessus ; pour les alliages de durabilité B et
C, la protection des surfaces contre l'humidité est assurée par un compound de jonction neutre pour l'aluminium, tel que le compound au
chromate de baryum ou à la poudre d'aluminium(cf. 5.02).

COMMENTAIRE
On entend par compound une peinture à consistance de pâte à fort extrait sec présentant peu de retrait au séchage.

D'une façon générale, les surfaces doivent être appliquées l'une contre l'autre lorsque la peinture n'est pas encore sèche ; si elle est sèche, un
compound doit être appliqué au montage.

5.06 protection des assemblages des pièces en aluminium, avec des pièces d'autre métal rivées à froid ou
boulonnées.
En atmosphère particulièrement corrosive, ces contacts directs sont interdits.

COMMENTAIRE
La corrosion électrolytique entre l'aluminium et les autres métaux dépend de la présence d'humidité. Pour cette raison, les contacts entre surfaces
requièrent une protection résistant convenablement à l'eau.

En atmosphère sèche et non corrosive, aucune protection n'est à prévoir.


Les mesures de protection suivantes doivent être adoptées dans les autres cas.

5.06.1 assemblages aluminium-zinc, acier galvanisé

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Document : NF P22-202-1 (DTU 32.2) (avril 1967, novembre 1971, septembre 1973, mai 1993, octobre 2000) : Construction métallique - Charpente
en alliages d'aluminium - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1

Les surfaces doivent être traitées suivant les prescriptions de5.05.

5.06.2 assemblages aluminium-acier-fonte


- En atmosphère corrosive, l'acier et la fonte doivent être métallisés(cf. 5.04)ou galvanisés et les surfaces en contact doivent recevoir chacune
une couche primaire et être assemblées lorsque ce primaire n'est pas encore entièrement sec(cf. 5.02).
- En atmosphère rurale ou urbaine courante, une couche primaire doit être appliquée sur chaque surface, l'assemblage étant fait lorsque cette
peinture n'est pas encore sèche(cf. 5.02).

5.06.3 assemblages aluminium-cuivre, alliages de cuivre, plomb


- En atmosphère corrosive : un isolement efficace doit être obtenu en interposant un élément isolant et non absorbant qui doit dépasser les bords
des surfaces en contact. Des rondelles et des canons doivent être employés pour éviter les contacts entre les boulons ou autres fixations et les
pièces.
- En atmosphère rurale ou urbaine courante : les surfaces en contact doivent être nettoyées et décapées et deux couches primaires doivent être
appliquées sur chacune des surfaces et le joint doit, être assemblé lorsque la dernière couche n'est pas encore sèche(cf. 5.02).

COMMENTAIRE
Ces contacts doivent être évités autant que possible.

5.06.4 assemblages aluminium - autres métaux

COMMENTAIRE
Les documents particuliers du marché déterminent les conditions dans lesquelles ces assemblages doivent être exécutés et protégés. Il est
recommandé de demander l'avis d'un métallurgiste compétent. Un aluminiage et un zinguage peuvent apporter une protection convenable.

5.07 protection des assemblages rivés à chaud

5.07.1 surfaces en contact


Les surfaces intérieures des joints exécutés avec des rivets posés à chaud doivent être propres mais non peintes.

COMMENTAIRE
Ces dispositions sont adoptées pour éviter le contact de la peinture carbonisée avec l'aluminium.

En atmosphère corrosive, les pièces en acier ou en fonte doivent être métallisées suivant les prescriptions de5.04.
L'utilisation des rivets posés à chaud est interdite pour les assemblages aluminium-cuivre ou alliages de cuivre.

5.07.2 surfaces extérieures


- en atmosphère sèche et non corrosive, aucune protection n'est à appliquer,
- en atmosphère corrosive et en atmosphère rurale ou urbaine courante, les têtes de rivets en acier et l'alliage d'aluminium environnant qu'il soit
de durabilité A, B ou C, doivent être métallisés en suivant les prescriptions de5.04.

Toutefois, la métallisation peut être remplacée par une autre protection : peinture éprouvée au néoprène, au caoutchouc chloré, à haute teneur en
zinc, glycérophtalique ou vinylique(cf. 5.02).

COMMENTAIRE
Cette disposition ne doit être appliquée qu'avec l'accord du maître d'oeuvre lorsque la métallisation s'avère au montage, difficile à réaliser.

5.08 assemblages soudés


Les surfaces destinées à être assemblées par soudage doivent être préparées comme il est dit à l'article 4.11.4. Tout traitement de protection
préalable est interdit. Toutefois, pour le soudage par point, certains vernis fraîchement appliqués avant soudage permettent d'obtenir une bonne
résistance de contact et une protection convenable.
Les joints soudés entre éléments de durabilité A, utilisés dans une atmosphère particulièrement corrosive et ceux entre éléments de durabilité B
dans tous les cas (excepté ceux où l'atmosphère est sèche et non corrosive) doivent être protégés de l'entrée de l'humidité par le cordon de
soudure ou par un mastic convenable posé avant peinture.
Les cordons de soudure des alliages de durabilité B2et leur environnement, sur 5 cm minimal de part et d'autre de la soudure, doivent être
protégés, sauf si l'atmosphère est sèche et non corrosive.
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en alliages d'aluminium - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1

COMMENTAIRE
Une peinture de finition, à pigmentation aluminium, convient pour cet usage.

5.09 contacts entre l'aluminium et les matériaux de construction


Les surfaces des pièces en alliages d'aluminium en contact avec les bétons et mortiers, les briques et terres cuites, les plâtres doivent être
protégées partout où il peut y avoir de l'humidité ou une atmosphère corrosive. Les prescriptions suivantes doivent être respectées :
- Alliages de durabilité A et B. La surface de l'alliage doit être protégée par deux couches de peinture à base d'aluminium ou de peinture
bitumineuse, ou de peinture époxy au brai(cf. 5.02).
- Alliages de durabilité C. La surface de l'alliage doit être protégée par une application de bitume chaud ou par deux couches de peinture
bitumineuse, ou de peinture époxy au brai(cf. 5.02).

Les surfaces de bois en contact avec l'aluminium doivent être également peintes de deux couches de peinture bitumineuse ou époxy au brai.

COMMENTAIRE
Les bois de chêne, de châtaignier, de cèdre rouge sont ceux avec lesquels il faut prendre le plus de précautions. Il faut se méfier également des
bois imprégnés de produits de conservation à base de cuivre, surtout si ces produits sont volatils.

5.10 contacts entre l'aluminium et les sols


La surface des éléments en alliages d'aluminium en contact direct avec le sol doit être nettoyée, décapée et protégée soit par une couche de
bitume appliquée à chaud, soit par deux couches de peinture bitumineuse ou de peinture époxy au brai(cf. 5.02).

COMMENTAIRE
L'emploi d'aluminium n'est pas recommandé lorsqu'il risque d'être en contact direct avec le sol.

5.11 cas spéciaux


Certaines constructions, à caractère provisoire ou dont un changement d'état de surface du métal sans influence sur les caractéristiques
mécaniques est acceptable, peuvent s'accommoder d'une protection réduite ou d'une absence de protection. Toutefois, les prescriptions concernant
la protection des assemblages avec d'autres métaux que l'aluminium et celle des contacts avec les matériaux de construction et les sols(cf. art.
5.06, 5.07, 5.09, 5.10)doivent être respectées.

COMMENTAIRE
Ces dispositions spéciales doivent être précisées par les documents particuliers du marché.

chapitre VI épreuves des ouvrages

6.1 généralités
Si les documents particuliers du marché prescrivent l'exécution d'épreuves, celles-ci doivent êtres effectuées suivant les dispositions de6.3.1 et
6.3.2.

6.2 charges d'essais


Les charges d'essais ne doivent produire sur aucun élément de l'ouvrage des effets supérieurs à ceux qui résulteraient de l'application des charges
prévues au projet et ceci, sans tenir compte des coefficients de pondération.

COMMENTAIRE
Pour la détermination des charges d'essais et pour interpréter les résultats de ces essais, il convient de tenir compte de l'aide que peuvent apporter
les éléments voisins non chargés, solidaires de l'élément éprouvé.

6.3 conditions d'exécution des essais.

6.3.1 disposition des charges d'essais


La charge d'essai doit être disposée de manière à réaliser aussi fidèlement que possible les hypothèses de base du projet. En cas de difficulté, la
charge prévue peut être remplacée par un système de charges équivalent, à condition de ne pas provoquer localement des effets défavorables.
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Les charges d'essais doivent être disposées de façon telle qu'elles ne risquent pas de se déplacer, même sous l'effet d'une déformation de
l'ouvrage.

6.3.2 processus de chargement et de déchargement


Les charges doivent être mises en place sans chocs susceptibles de mettre l'ouvrage en vibration.
Le chargement est effectué par fraction d'un quart de la valeur totale à des intervalles de temps suffisant pour obtenir la stabilisation des
déformations sans descendre au-dessous d'un quart d'heure.
Le chargement complet est maintenu en place jusqu'à stabilisation des flèches sans que la durée puisse être inférieure à 6 heures. Si l'essai
n'intéresse que des éléments métalliques, la durée est réduite à 1 heure.

COMMENTAIRE
Cette durée se justifie par la nécessité de stabiliser les déformations des éléments en maçonnerie et en béton.

Les flèches sont relevées à chaque stade. La déformation permanente de l'ensemble est relevée après déchargement final.
Si les charges prévues sont mobiles, elles doivent se déplacer à la vitesse prévue en exploitation.

6.3.3 interprétation des résultats


L'épreuve est satisfaisante si, dans l'élément considéré :
- il ne s'est pas produit au cours de l'épreuve de désordres mettant en cause la stabilité de la construction,
- les flèches mesurées correspondent aux valeurs calculées pour les charges d'essais et n'excèdent pas, à moins qu'il n'y ait dérogation aux
documents particuliers du marché, les limites fixées aux règles de calcul D.T.U. des constructions métalliques en alliages d'aluminium,
paragraphe « déformation » et rappelées ci-après :

flèches
admissibles sous charges permanentes et surcharges
- la flèche résiduelle, après déchargement, est inférieure au 1/5 de la flèche mesurée sous charge. Si cette dernière condition n'est pas satisfaite,
il est procédé à un deuxième essai, mais la nouvelle flèche résiduelle doit alors être inférieure au 1/10 de la flèche mesurée sous charge.

Liste des documents référencés

#1- DTU 32.1 (DTU P22-201/CCH) : Construction métallique : Charpente en acier - Cahier des charges
#2- NF P74-201-1 (DTU 59.1) (octobre 1994, octobre 2000) : Peinture - Travaux de peinture des bâtiments - Partie 1 : Cahier des clauses
techniques + Amendement A1
#3- NF P22-202-2 (DTU 32.2) : Construction métallique : Charpente en alliages d'aluminium - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
#4- NF P22-202-1 (DTU 32.2) (avril 1967, novembre 1971, septembre 1973, mai 1993, octobre 2000) : Construction métallique - Charpente en
alliages d'aluminium - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1
#5- NF A91-450 (décembre 1981) : Anodisation (oxydation anodique) de l'aluminium et de ses alliages - Couches anodiques sur aluminium -
Spécifications générales
Liste des figures

Figure de l'article : 2.1.2.6 assemblages soudés


Figure de l'article : 2.1.2.6 assemblages soudés
Figure de l'article : 2.1.2.6 assemblages soudés
Figure de l'article : 4.09.1 notations
Figure de l'article : chanfreinage
Figure de l'article : chanfreinage
Liste des tableaux

tolérances des trous pour rivets et boulons


Métaux d'apport
Tableau de l'article : 4.11.5 choix du métal d'apport
Tableau de l'article : 5.01 protection contre l'action des agents atmosphériques
Tableau de l'article : 5.01 protection contre l'action des agents atmosphériques
flèches admissibles sous charges permanentes et surcharges

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