2nde. S Maths
2nde. S Maths
Vocalulaire de la logique et
théorie des ensembles
Paul Milan
3 Les quantificateurs 6
3.1 Le quantificateur universel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2 Le quantificateur existentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.3 Propriétés des quantificateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.3.1 L’ordre des quantificateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.3.2 Négation d’une proposition universelle . . . . . . . . . . . . . . 7
3.3.3 Négation d’une proposition existentielle . . . . . . . . . . . . . . 8
1 Introduction
Le raisonnement mathématique obéit à une logique. Depuis l’adoption des mathé-
matiques modernes à l’école, on a mis en application les recherches sur la logique du
XIXème siècle. Ainsi sont apparus des nouveaux symboles comme : ⇒ , ⇔ , ∀ , ∃ qu’un
2
mathématicien utilise maintenant couramment. Mais ces symboles sont souvent utilisés
comme abréviation sans en connaître leur véritable signification. L’objet de ce paragraphe
est de définir puis de donner quelques exemples pour clarifier leur utilisation. Avant de
commencer il faut savoir que les mathématiques sont fondées sur une dualité c’est à dire
qu’une proposition est soit fausse soit vraie. Il n’y a pas d’entre deux, c’est à dire qu’une
proposition " à moitié vraie " ou "presque vraie" est considérée comme fausse. Cependant
qu’est-ce que la logique ?
La logique mathématique diffère de la logique formelle philosophique.
Science de la démonstration, la logique mathématique consiste surtout en
l’étude des rapports formels existant entre les propositions indépendamment
de toute interprétation que l’on pourrait en donner ou des valeurs de vérité
que l’on peut leur attribuer.
D ́ Édition Puf.
La deuxième partie de ce chapitre a pour but de rappeler certaines notions élémentaires
sur les opérations logiques avec les ensembles, le vocabulaire et les signes mathématiques
qui s’y rattachent. Il est important d’assimiler ces termes et définitions afin de pouvoir
d’avantage formaliser le langage mathématique. Votre expression mathématique gagnera
en précision et votre compréhension du langage mathématique s’améliorera. De plus cette
formulation mathématique vous fera gagner du temps et de la rigueur.
e En algèbre « 3x2 + 4x − 5 »
m:p:l::
Ex:e:::
:: En géométrie « ABC un triangle »
Définition 2 Une proposition propose l’expression d’un fait. Une proposition est
synonyme d’énoncé.
En algèbre « 3x2 + 4x − 5 = 0 », « 23 = 8 »
p:l:e:
E x:e:m
::
: En géométrie « ABC est un triangle équilatéral », « ABCD est
::
un losange ».
On peut composer des expressions ou des propositions en utilisant certains mots ou
certains symboles possédant une signification tels que les connecteurs logiques (connec-
teurs propositionnels) et les quantificateurs.
On répartit les propositions en deux catégories : les axiomes et les théorèmes.
Définition 3 Un axiome est une proposition dont on admet qu’elle est vraie.
Un théorème est une proposition dont il faut établir la véracité. Un théorème est
donc vrai s’il se déduit logiquement d’axiomes.
Un axiome
« Par un point extérieur à une droite, on ne peut tracer qu’une
parallèle. » (5ème postulat d’Euclide)
e m p:l:e:
:: Un théorème
Ex:: :
::
« Un triangle est rectangle si et seulement le carré de son hypo-
ténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés. »
(théorème de Pythagore)
Définition 4 Nier une proposition, c’est passer de la définition d’une partie d’un
ensemble à la définition de son complémentaire.
Son symbole est ¬ qui se place devant la proposition. C’est le seul connecteur qui
porte sur une seule proposition.
Quelques exemples :
P ¬P
x>4 x64
x∈N x<N
A, B, C alignés ABC triangle
(D) et (D0 ) secantes (D) // (D0 )
Du fait du principe de dualité, c’est à dire qu’une proposition est soit vraie soit fausse,
on a donc : soit la proposition P est vraie soit la proposition ¬P est vraie. Pour analyser
les différents cas possibles, on a l’habitude de présenter les connecteurs logiques à l’aide
de tables appelées « tables de vérité » . La table de vérité du connecteur NON sera donc :
P ¬P
Vrai Faux
Faux Vrai
P Q P∧Q
Vrai Vrai Vrai
Vrai Faux Faux
Faux Vrai Faux
Faux Faux Faux
Quelques exemples :
P Q P∧Q
x < 10 x>2 x ∈ ] 2 ; 10 [
ABCD losange ABCD rectangle ABCD carré
P Q P∨Q
Vrai Vrai Vrai
Vrai Faux Vrai
Faux Vrai Vrai
Faux Faux Faux
Quelques exemples :
P Q P∨Q
x<2 x > 10 x ∈] − ∞ ; 2 [∪]10 ; +∞[
n multiple de 3 n pair
n ∈ {2, 3, 4, 6, 8, 9}
inférieur à 10 inférieur à 10
P Q ¬P ¬Q ¬P ∧ ¬Q ¬(¬P ∧ ¬Q)
Vrai Vrai Faux Faux Faux Vrai
Vrai Faux Faux Vrai Faux Vrai
Faux Vrai Vrai Faux Faux Vrai
Faux Faux Vrai Vrai Vrai Faux
Quelques exemples :
P Q P⇒Q
x = −2 x =4
2
Si x = −2 alors x2 = 4
ABC Si ABC équilatéral alors
ABC isocèle
équilatéral ABC isocèle
P Q P⇔Q
Vrai Vrai Vrai
Vrai Faux Faux
Faux Vrai Faux
Faux Faux Vrai
P Q P⇔Q
x2 = 4 x = 2 ou x = −2 x2 = 4 ⇔ x = 2 ou x = −2
ABC triangle rectangle ABC rectangle en A
BC 2 = AB2 + AC 2
en A ⇔ BC 2 = AB2 + AC 2
3 Les quantificateurs
3.1 Le quantificateur universel
e m p:l:e:
::
∀x ∈ R, x2 > 0
x
E:: : :
:
« quelque soit x appartenant à R, x2 est positif ou nul »
le ∃! x ∈ [0; 1], x2 + 4x + 1 = 0
E em::p:::
x:::
:: « Il existe un unique x appartenant à l’intervalle [0, 1] tel que :
x2 + 4x + 1 = 0 »
∀ x ∈ R, ∃ y ∈ R, y>x
« Quel que soit le réel x, il existe au moins un réel y tel que y
soit supérieur à x »
On peut toujours trouver un nombre supérieur à un nombre
réel donné car l’ensemble R n’est pas borné. La proposition
est vraie.
e:m pl:e:
:: Inversons maintenant les quantificateurs
E x
:
::
::
∃ x ∈ R, ∀ y ∈ R, y>x
Définition 10 Une proposition universelle s’énonce : « Pout tout élément x d’un en-
semble E, x possède la proposition P ». Sa négation sera : « il existe au moins un
élément x de l’ensemble E qui ne possède pas la propriété P ».
Soit la proposition
« Tous les lecteurs de ce chapitre comprennent tout ce qui est
e:m pl:e:
:: écrit »
E x
:
::
::
Sa négation sera donc :
« Il existe au moins un lecteur qui ne comprend pas ce chapitre »
Pour démontrer qu’une proposition universelle n’est pas vraie, il suffit donc de trou-
ver un seul x qui ne vérifie pas la proposition P. C’est ce qu’on nomme un « contre-
exemple ». Lorsque l’on énonce une proposition, on cherche un contre exemple pour
tester si cette proposition peut être vraie. Si aucun contre-exemple ne vient, il reste à
démontrer la proposition ce qui s’avère souvent bien plus difficile.
Soit la proposition P :
∃ x ∈ R, x2 = −1
pl:e: Cette proposition est fausse car un carré ne peut être négatif.
E:
x:e:m
::
::
Par contre sa négation est vraie :
:
∀ x ∈ R, x2 , −1
Définition 12 Un ensemble est une collection d’éléments que l’on peut énumérer ou
définir par une propriété. On représente souvent un ensemble par une majuscule (A,
B, C, . . .). Certains ensembles ont des notations particulières (ex. N, Z, D, Q, R)
Lorsqu’on énumère les éléments d’un ensemble, on dit que cet ensemble est défini par
extension, lorsqu’on définit un ensemble par une propriété, on dit que cet ensemble
est défini par compréhension.
Un ensemble qui ne contient aucun élément s’appelle : l’ensemble vide noté « ∅ ».
A = {1, 3, 5, 7, 9}
B = {1, 2, 3, 4, 5, 6}
Lorsque le nombre des éléments d’un ensemble devient trop
e m pl:e:s:
::
important ou qu’il y a un nombre infini d’éléments, on ne
E x
: : :: peut le définir que par compréhension. Soit C l’ensemble des
::
nombres d’une grille de Loto et D d’ensemble des entiers natu-
rels multiples de 3 :
C = { x ∈ N / 1 6 x 6 49 }
D = { x ∈ N / ∃ k ∈ N, x = 3k }
Le slash / signifie « tel que ».
La définition par compréhension peut cacher des "pièges"
pour les mathématiciens. On peut à l’aide d’une propriété
rendre l’ensemble paradoxal.
L’anglais Bertrand Russel (1872-1970) a proposé un tel en-
e semble popularisé sous la forme du paradoxe des catalogues :
m a rq:u:::
:: un libraire décide de faire le catalogue K des catalogues qui ne
Re:::
::
:
sont pas catalogués. Le catalogue K devra-t-il figurer dans ce
nouveau catalogue ?
Si K se contient, il est donc catalogué et ne peut y figurer. Si
K ne se contient pas, il doit y figurer. Ceci est contradictoire, le
catalogue K est donc inclassable, il est donc paradoxal.
4.1.2 Élement
4.1.3 Sous-ensemble
E A
qu:e:
R m:a:r:::
e:::
:: × a
a ∈ {E (A) ⇔ a ∈ E et a<A
E × a {E (A)
qu:e:
R m:a:r:::
e:::
::
A
A × a B
A ∩ B = ∅ ⇔ A et B sont disjoints
x ∈ A ∪ B ⇔ x ∈ A ou x ∈ B
e:m pl:e:
E
::
x
:
::
::
B = {0, 3, 6, 9, 12, 15, 18}
On a donc :
A × a1 × a3 × a2 B
s
a rq:u::e::
:
R ::
em:::
::
2. Lorsque l’ensemble A est inclus dans l’ensemble B, on a
alors :
A⊂ B ⇒ A∪B= B
3. L’union de l’ensemble A et de son complémentaire A
donne l’ensemble E, c’est à dire : A ∪ A = E
4.6 Distributivité
Règle 2 Soit trois sous-ensembles A, B et C d’un ensemble E. on a alors les égalités
suivantes :
A ∩ (B ∪ C) = (A ∩ B) ∪ (A ∩ C) et A ∪ (B ∩ C) = (A ∪ B) ∩ (A ∪ C)
A ∩ (B ∪ C)
E
A B
ue
e m:
ar:q::::
::
Visualisation : A ∪ (B ∩ C)
R:::
:
A ∪ (B ∩ C)
E
A B
Notions d’algorithme
1 Introduction 2
1.1 Algorithme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Conventions pour écrire un algorithme . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Types d’instructions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2 Les Instructions 4
2.1 Création d’un programme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.2 Lecture et affichage d’une variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.3 Variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.4 Affectation d’une variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3 Les tests 6
4 Les boucles 7
4.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4.2 La boucle simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4.3 Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4.4 Boucler en comptant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
4.5 Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1 Introduction
1.1 Algorithme
Définition 1 : Un algorithme est une suite d’instructions, qui une fois exécutée
correctement, conduit à un résultat donné.
Pour fonctionner, un algorithme doit donc contenir uniquement des instructions
compréhensibles par celui qui devra l’exécuter.
Exemple :
Nom : E1
• Voici, ci-contre, un exemple d’algorithme rédigé en
Choisir un nombre.
langage courant.
Lui ajouter 1.
Si on applique cet algorithme au nombre 3, on a : Multiplier le résultat par
+1 ×2 −3 2.
3 −→ 4 −→ 8 −→ 5 Soustraire 3 au résultat.
On peut identifier cet algorithme à une fonction affine : Afficher le résultat.
f ( x ) = 2( x + 1) − 3 = 2x + 2 − 3 = 2x − 1
2 Les Instructions
2.1 Création d’un programme
Pour créer un programme, il faut lui donner un nom. Pour la Ti ce nom doit
commencer par une lettre et doit contenir au maximum 8 caractères.
Avec la Ti, pour créer un programme faire :
• ∂ , on sélectionne "NOUV", on valide avec Í
• la calculette est en mode alphanumérique 7, on écrit alors le nom désiré et
on valide avec Í.
Définition 2 : Lire une variable signifie que l’utilisateur doit rentrer une
valeur pour que le programme la lise
Afficher une variable signifie que le programme renvoie la valeur de la variable
que le programme a trouvé.
Ces instructions sont ce qu’on appelle des entrées-sorties, (E/S en français et I/O
en anglais)
B Les mots lecture et affichage se situe au niveau du programme
2.3 Variable
a) Définition
Définition 3 : Dès que l’on a besoin de stocker une information au cours d’un
programme, on utilise une variable.
Pour employer une image, une variable est une boîte, que le programme (l’ordi-
nateur) va repérer par une étiquette. Pour avoir accès au contenu de la boîte, il
suffit de la désigner par son étiquette.
Remarque : On peut trouver d’autres notations (plus puristes) pour affecter une
valeur à une variable :
A ← 24 , A := 24 ou A = 24 Attribut à la variable A la valeur 24
3 Les tests
Il y a deux formes pour un test : soit la forme complète, soit la forme simplifiée :
On peut aussi mettre un test qui se décompose en plusieurs conditions reliées par
un opérateur logique :
• condition 1 ET condition 2 : les deux conditions doivent être vérifiées en même
temps.
• condition 1 OU condition 2 : l’une au moins des deux conditions doivent être
vérifiées.
instructions 1
alors
si fin
instructions 2
alors
sinon si fin
sinon instructions 3
Nom : VA : Prompt X
: If X > 0
Variables : X, Y réels : Then
Entrées et initialisation :X→Y
Lire X : Else
Traitement : −X → Y
si X > 0 alors : End
X→Y : Disp Y
sinon
−X → Y
Pour trouver les instructions "If", "Then", "Else",
fin
"End" faire dans ∂ 1 :, 2 :, 3 : ou : 7
Sorties : Afficher Y Pour trouver le symbole > faire y : 4 :
B Les commandes Then et Else sont seuls sur
leur ligne
4 Les boucles
4.1 Définition
Définition 4 : Une boucle est une structure répétitive ou itérative, c’est à dire
que la boucle effectue n fois un calcul sous le contrôle d’une condition d’arrêt.
4.3 Exemple
1) Tester cet algorithme avec le nombre x = 4, 3, en écrivant tous les résultats par
boucle.
2) Trouver un algorithme qui permette de calculer la partie entière d’un nombre
quelconque (positif ou négatif).
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
4.5 Exemple
On considère l’algorithme suivant :
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
I 1 2 3 4 5
1) On trouve comme résutat :
S 1 2 6 24 120
2) L’initialisation est important (S = 1) car si l’on oublie cette ligne la valeur par
défaut de S est 0, ce qui donnera un résultat nul à chaque itération.
3) Voici le programme Ti :
Programme : FACT
: Prompt N
:1→S
: For( I, 1, N )
:S∗I → S
: End
: Disp S
Les nombres
1 Introduction 2
6 La notation scientifique 8
6.1 Quelques points de repère avec les puissances de 10 . . . . . . . . . 8
6.2 Définition et exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
9 Racines carrées 11
9.1 Simplification d’une racine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
9.2 Distributivité avec les racines carrées . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
9.3 Comparaison de deux racines carrées . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
9.4 Rendre rationnel un dénominateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1 Introduction
Les nombres sont à l’origine des mathématiques. Il est nécessaire de savoir les
utiliser sans appréhension. Il est essentiel, afin de les manier, de connaître les
différent types de nombres et les règles qui les régissent. Ce chapitre a pour but
de dresser un panorama des différents ensembles de nombres et de revoir leurs
propriétés.
• Un entier est divisible par 3 (resp. par 9) si la somme de ses chiffres est divisible
par 3 (resp. par 9).
8 232 est divisible par 3 car 8 + 2 + 3 + 5 = 15 et 15 est divisible par 3.
4 365 est divisible par 9 car 4 + 3 + 6 + 5 = 18 et 18 est divisible par 9.
• Un entier de trois chiffres est divisible par 11 si la somme des chiffres extrêmes
est égale à celui du milieu.
Exemple : 451 est divisible par 11 car 4 + 1 = 5. On a alors 451 = 11 × 41
Remarque :
• Ces petits calculs sont à faire mentalement car il permettent ainsi d’exercer sa
mémoire et ses automatismes.
• On peut combiner deux critères pour montrer qu’un nombre est divisible, par
exemple, par 18 :
36 054 est divisible par 18 car il est divisible par 2 et par 9 en effet 3 + 6 + 0 +
5 + 4 = 18.
Remarque :
• Le premier nombre premier ne peut être 1 car il ne possède qu’un diviseur 1.
Donc le premier nombre premier est 2.
• On peut donner la liste des nombres premiers inférieurs à 100 utilisant les
règles de divisibilité : (mémorisez les 15 premiers)
2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31, 37, 41, 43, 47, 53, 59, 61, 67, 71, 73, 79, 83, 89, 97
Remarque :
• Tout entier est un rationnel car il suffit de prendre b = 1.
• Par un souci d’unicité, on cherchera à mettre un rationnel sous la forme d’une
fraction irréductible.
• Le signe d’une fraction peut se mettre devant une fraction ou au numérateur
mais pas au dénominateur
Exemples :
72 4
• n’est pas irréductible, en simplifiant par 18, on obtient
54 3
2 2 −2
• On n’écrira pas mais − ou
−3 3 3
Nous allons passer en revue les différentes opérations avec les rationnels, c’est à
dire l’addition, la multiplication et la division.
4.1 L’addition
Pour additionner deux fractions, il est nécessaire de les mettre au même dénomi-
nateur. Pour déterminer ce dénominateur commun, on doit chercher le plus petit
multiple commun entre ces deux dénominateurs.
Exemples :
1 1
• − =? On met chaque fraction sur 12 multiple de 3 et 4, on obtient donc :
3 4
1 1 4 3 4−3 1
− = − = =
3 4 12 12 12 12
15 13
• − = ? On cherche dans la table de 8 un multiple de 12, on trouve 24.
8 12
B Ce dénominateur est nettement préférable à 8 × 12 = 96 qui est un multiple
commun mais qui n’est pas le plus petit, ce qui complique inutilement le calcul.
15 13 15 × 3 13 × 2 45 − 26 19
− = − = =
8 12 24 24 24 24
8 5 4
• + − =?
3 18 9
On généralise le dénominateur commun aux trois fractions. On cherche le plus
petit multiple commun à 3, 18 et 9. On s’aperçoit que 18 est multiple de 3 et 9
donc 18 est le multiple commun. On a donc :
8 5 4 8×6+5−4×2 48 + 5 − 8 45 5
+ − = = = =
3 18 9 18 18 18 2
On observera que si nécessaire, on simplifie la fraction finale.
4.2 La multiplication
Pour multiplier deux fractions, on multiplie les numérateurs et les dénominateurs
entre eux. Cependant, avant de multiplier, on cherchera à simplifier, c’est-à-dire
de diviser par un diviseur commun, un numérateur et un dénominateur.
Exemples :
3 −11 3 −11 3 × 11 1 × 11 11
• × =? × =− =− =−
2 9 2 9 2×9 2×3 6
3 7 4 3 7 4 3×7×4 1×7×1 7
• × × =? × × = = =
8 6 9 8 6 9 8×6×9 2×6×3 36
B simplification des 14, 121 et 9 "du haut" avec les 21, 22 et 15 du "bas".
• C’est un très bon exercice pour revoir ses tables de multiplication. En effet, il est
bénéfique d’effectuer ces calculs sans calculette. Si les simplifications s’avèrent
difficiles, on peut aussi décomposer chaque nombre en facteurs premiers.
Dans l’exemple ci-dessus, on peut écrire :
4.3 La division
Pour diviser deux fractions, il suffit de multiplier la première par l’inverse de la
seconde. La division est alors une multiplication dans l’ensemble Q.
17
17 34
Exemple : 25 = ? ou ÷ =?
34 25 27
27
17 34 17 27 17 × 27 1 × 27 27
÷ = × = = =
25 27 25 34 25 × 34 25 × 2 50
B simplification du 17 "du haut" avec le 34 du "bas".
Remarque : Le trait principal de fraction (le faire un peu plus long) doit toujours
être au niveau du signe "=". Un signe "=" mal placé peut conduire à un autre
résultat.
2
2 8 16 5 =2×1= 1
= 2× = et
5 5 5 8 5 8 20
8
a c
Propriété 1 : = si et seulement si ad = bc avec b 6= 0 et d 6= 0.
b d
1 1
Exemple : = 0, 2 est un nombre décimal mais = 0, 33 . . . n’est pas un
5 3
décimal.
Propriété 2 : Tout nombre décimal peut s’écrire sous la forme d’une fraction.
On dit alors que tout nombre décimal est un rationnel. L’inverse est faux. L’en-
semble des décimaux est donc inclus dans l’ensemble des rationnels : D ⊂ Q.
1 36 9 1
Exemple : 0, 25 = 0, 36 = = mais 6= 0, 33.
4 100 25 3
Cet ensemble D est avant tout l’ensemble des sciences expérimentales. Les me-
sures n’étant possibles qu’avec un certain degré de précision, la valeur exacte
importe peu. Par contre en mathématiques, on écrira toujours les nombres ra-
tionnels sous la forme d’une fraction irréductible.
15 13
Exemple : et sont des nombres décimaux car :
8 50
15 15 13 13
= 3 et =
8 2 50 2 × 52
9 9
Par contre : = n’est pas un décimal car il y a un 7 dans la décomposi-
14 2×7
tion du dénominateur.
Propriété 3 : L’écriture d’un nombre rationnel non décimal possède une série
de chiffres qui se répète à l’infini.
Cette propriété est basée sur le principe des tiroirs. Si l’on répartit (n + 1) chaus-
settes dans n tiroirs nécessairement il y a un tiroir qui possède au moins 2 chaus-
settes. Cela veut dire que lorsqu’on divise deux entiers, on tombera au bout d’un
certain nombre de divisions sur un même reste.
22
Exemple : Approximation du nombre π par Archimède :
7
Le nombre de restes possibles en divisant par 7 sont : 0, 1, 2, 3, 4, 5 et 6.
22
Comme n’est pas un décimal, le reste 0 ne peut donc se produire. Il n’y a donc
7
que 6 restes possibles. Au bout de 7 divisions, on retombera nécessairement sur
un reste déjà obtenu.
22, 0000000 7 Nous sommes revenus à la situation
1 0000000 3, 142857 1 . . . initiale, la succession des restes se
3000000 reproduira indéfiniment. Nous avons
200000 donc :
60000
22
4000 = 3, 142857 142857 · · · = 3, 142857
500 7
10
3
6 La notation scientifique
Pour les nombres très grands comme 10 000 000 000 000 qui pourrait se dire "dix
mille milliards", ou les très petits comme 0,000 000 000 01 qui pourrait se dire
"un centième de milliardième", l’écriture décimale devient source d’erreurs et de
difficultés de lecture. Une nouvelle notation peut être appliquée. Elle est basée
sur les puissances de 10 ainsi que le premier chiffre significatif.
Les multiples
Notation Signification Écriture Préfixe Symbole
101 dix 10 déca Da
102 cent 100 hecto h
103 mille 1 000 kilo k
106 million 1 000 000 méga M
109 milliard 1 000 000 000 giga G
1012 mille milliards 1 000 000 000 000 téra T
Les sous-multiples
Notation Signification Écriture Préfixe Symbole
10−1 dixième 0,1 déci d
10−2 centième 0,01 centi c
10−3 millième 0,001 milli m
10−6 millionième 0,000 001 micro µ
10−9 milliardième 0,000 000 001 nano n
10−12 millième de milliardième 0,000 000 000 001 pico p
Propriétés
• a0 = 1 exemple : 20 = 1
an 37
• = an−m exemple : = 37−5 = 32
am 35
• ( an )m = an×m exemple : (72 )5 = 72×5 = 710
28 × (32 )3 × (52 )2
A=
(22 × 3)3 × 52
• On applique les règles de calcul sur les puissances pour enlever les parenthèses
28 × 36 × 54
A=
26 × 33 × 52
• On regroupe les termes de même nature
A = 4 × 27 × 25 = (4 × 25) × 27 = 2 700
Une petite astuce avec 25 nous a permis de calculer sans effort !
n’avait pas encore de notation. Pythagore a alors montré que ce nombre ne pou-
vait pas s’écrire à l’aide d’une fraction. Ce nombre n’était pas un rationnel. Ainsi
était prouvé qu’il existe des nombres irrationnels.
√
Pour trouver une valeur approchée de 2, il est nécessaire d’effectuer des calculs
un peu complexes, il faut "extraire" la racine carrée.
√ Maintenant nos calculettes
nous évitent ces calculs fastidieux. On trouve alors 2 ≃ 1,414 213 . . .
On peut remarquer que ces nombres n’ont pas de série de chiffres qui se répète,
ce qui explique la difficulté à trouver beaucoup de décimales à la main.
Exemples :
√ √ √
• 2, 5, 3 17. . . irrationnels que l’on nomme radicaux
• π la constante du cercle
• sin 12˚, cos 27˚. . . fonctions trigonométriques
• ln 2, e. . . nombres irrationnels que vous verrez en terminale.
Remarque : On s’aperçoit que l’écriture des nombres irrationnels prend des
formes très diverses. On donne en fait une écriture aux nombres que l’on uti-
lisent fréquemment, mais d’autres encore non utilisés vous attendent pour un
graphisme particulier et qui sont pour l’instant sans écriture.
Définition 5 : Un nombre réel est un nombre qui est soit rationnel soit irra-
tionnel. R est l’ensemble des nombres réels.
Remarque : Un nombre réel est donc un nombre que l’on trouve dans notre
univers mathématique. Mais . . . d’autres nombres peuvent être créés que vous
verrez . . . en terminale.
L’ensemble R est un ensemble continu, c’est à dire qu’il ne possède pas de "trou".
On peut donc représenter cet ensemble par une droite orientée.
√ 20
−∞ −7 −2.53 0 1 5 π 3 +∞
| | | | | | |
9 Racines carrées
Conséquence La racine carrée d’un nombre négatif n’a aucun sens, car un carré
ne peut être négatif.
√ √ √ √
Exemple : 0 = 0, 1 = 1, 4 = 2, 9 = 3 etc. . .
Mais la plupart des racines carrées ne sont pas des entiers ou des rationnels :
√ √
2 ≃ 1, 414. . ., 3 ≃ 1, 732. . .
B Les mathématiciens recherchent des valeurs exactes non des valeurs appro-
chées. Seule la notation en racine est exacte.
Règle 3 : La racine carrée du produit est égale au produit des racines carrées :
√ √ √
a×b = a× b
Règle 4 : La racine carrée d’un quotient est le quotient des racines carrées.
r √
a a
=√
b b
r √ √ √
18 18 9×2 3 2
Exemple : =√ = =
25 25 5 5
B Deux fautes fréquentes :
• On ne peut regrouper que des racines carrées identiques.
• La racine carrée de la somme n’est pas égale à la somme des racines carrées
√ √ √
a + b 6= a + b
√ √ √ √ √
Exemple : 2 + 3 ne peut se regrouper, mais 5 2 − 2 2 = 4 2
√ √ √
9 + 16 6= 9 + 16 car
√ √ √ √
9 + 16 = 25 = 5 et 9 + 16 = 3 + 4 = 7
√ 2 √ 2 √ √ √
2+1 = 2 + 2 2 + 12 = 2 + 2 2 + 1 = 3 + 2 2
√ 2 √ 2 √ √ √
2 3 − 4 = 2 3 − 2 × 2 3 × 4 + 42 = 4 × 3 − 16 3 + 16 = 28 − 16 3
Règle 5 : Pour comparer deux racines carrées, il faut comparer leur carré.
√ √
Exemple : Comparer les nombres 5 6 et 6 5
√ 2 √ 2 √ √
5 6 = 25 × 6 = 150 et 6 5 = 36 × 5 = 180 donc 5 6 < 6 5
√ √ √ √
2 2 2 2 2 √ 3 3 5 3 5
Exemples : √ = √ 2 = = 2 , √ = √ 2 =
2 2 5 5
2 5
√ √ √ √ √ √ √
3 3(1 + 2) 3(1 + 2) 3+ 6 √ √
√ = √ √ = = = − 3− 6
1− 2 (1 − 2)(1 + 2) 1−2 −1
1 Définition 2
6 Mise en équation 14
6.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
6.2 Règles de bases . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
6.3 Un exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1 Définition
La notion d’équation est liée à la notion d’inconnue souvent nommée x. Cepen-
dant pour qu’il y ait équation cela ne suffit pas. Il faut avoir en plus une égalité
et surtout qu’elle ne soit pas toujours vérifiée. On peut donner la définition sui-
vante :
Définition 1 : On appelle équation à une inconnue, une égalité qui n’est vérifiée
que pour certaine(s) valeur(s) d’une quantité x appelée inconnue.
Conséquence Écrire une équation revient donc à se poser la question : pour quelle(s)
valeur(s) de x l’égalité est-elle vérifiée ?
Exemple : Trois propositions : laquelle de ces expressions représente une équa-
tion
1) 7x + 3
Ce n’est pas une équation, mais une expression algébrique. Il n’y a pas d’éga-
lité.
2) 2(2x + 3) = 4x + 6
Ce n’est pas une équation, mais une égalité qui est toujours vérifiée.
3) 2x + 5 = 7
C’est une équation car seule la valeur x = 1 vérifie l’égalité.
Exemples :
• 2x + 3 = 7x + 5 est une équation du premier degré.
• 2x2 + 5x − 7 = 0 est une équation du second degré.
7x + 1
• =5 est une équation rationnelle 1 .
2x + 3
1 10
x= et x=−
2 3
B Dans cette deuxième règle, on ne change pas le signe. En effet, on ne dit pas
"dans l’équation 2x = 1 le 2 passe de l’autre côté donc il change de signe". On divise
tout simplement.
Remarque : Cette deuxième règle permet de déterminer l’inconnue une fois
celle-ci isolée.
Soit l’équation : 3x − 5 = − x + 2
• On isole l’inconnue : 3x + x = 5 + 2
• On regroupe les termes : 4x = 7
7
• On divise par 4 donc : x=
4
7
• On conclut par l’ensemble solution : S=
4
Soit l’équation : 7( x + 4) − 3( x + 2) = 3( x − 1) − ( x + 7)
• On enlève les parenthèses : 7x + 28 − 3x − 6 = 3x − 3 − x − 7
• On isole l’inconnue : 7x − 3x − 3x + x = −28 + 6 − 3 − 7
• On regroupe les termes : 2x = −32
• On divise par 2 : x = −16
• On conclut par l’ensemble solution : S = {−16}
2 1
Soit l’équation : x + = x (1)
3 8
16x + 3 24x
• On réduit au même dénominateur : = (2)
24 24
• On multiplie par 24 : 16x + 3 = 24x (3)
• On isole l’inconnue : 16x − 24x = −3
• On regroupe les termes : −8x = −3
−3
• On divise par (−8) : x=
−8
3
• On simplifie les signes : x=
8
3
• On conclut par l’ensemble solution : S=
8
Remarque : Dans la pratique, on passe tout de suite de la ligne (1) à la ligne (3)
en multipliant par le dénominateur commun, soit :
2 1
x+ = x
3 8
(×24) 16x + 3 = 24x
2.4 Conclusion
On peut résumer les différentes éventualités d’une équation du premier degré
dans le tableau suivant :
b
Remarque : Comme dans le premier cas la solution est de la forme , on peut
a
donner une autre définition d’un nombre irrationnel. Un nombre x est irrationnel
si et seulement si x n’est solution d’aucune équation du premier degré à coeffi-
cients entiers.
( a + b)(c + d) = ac + ad + bc + bd
C’est la distributivité de la multiplication par rapport à l’addition.
Exemples :
1) Développer le polynôme P( x ) = (2x − 3)(4x + 5)
P( x ) = (2x − 3)(4x + 5)
P( x ) = 8x2 + 10x − 12x − 15
P( x ) = 8x2 − 2x − 15
2) Développer de deux façons polynôme Q( x ) = 4(5x − 1)(2x − 1)
Comme on a deux multiplications, l’ordre dans lesquelles elles sont effectuées
n’a pas d’importance.
• Si on commence par multiplier par 4, on a :
Q( x ) = (20x − 4)(2x − 1)
Q( x ) = 40x2 − 20x − 8x + 4
Q( x ) = 40x2 − 28x + 4
Q( x ) = 4(10x2 − 5x − 2x + 1)
Q( x ) = 4(10x2 − 7x + 1)
Q( x ) = 40x2 − 28x + 4
( a + b)2 = a2 + 2ab + b2
( a − b)2 = a2 − 2ab + b2
( a − b)( a + b) = a2 − b2
ab + ac = a(b + c)
Soit l’expression : P( x ) = 4x + 12
• On met 4 en facteur : P( x ) = 4( x + 3)
S( x ) = 3( x + 3)(−2x + 1)
V ( x ) = (3x − 1)( x − 2) − x ( x − 2)
P( x ) = x2 − 9
P( x ) = x2 − 32
P( x ) = ( x − 3)( x + 3)
Q( x ) = 9x2 − 16
Q( x ) = (3x )2 − 42
Q( x ) = (3x − 4)(3x + 4)
S( x ) = (2x + 3)2
T ( x ) = ( x − 7)2
x+2 = 0 ou 2x − 9 = 0
9
x = −2 ou x=
2
9
On conclut par l’ensemble solution : S = −2;
2
Parfois l’expression n’est pas factorisée. On factorise alors cette expression pour
avoir un produit de facteurs nul.
Soit l’équation : 5x ( x + 3) − 7x2 = 0
x=0 ou −2x + 15 = 0
15
ou x=
2
15
On conclut par l’ensemble solution : S = 0;
2
a2 = b2 ⇔ a=b ou a = −b
Exemples :
3
Cette valeur appartient à notre ensemble de définition, donc : S =
5
2( x − 2) − x ( x + 2) 8
=−
( x + 2)( x − 2) ( x − 2)( x + 2)
2( x − 2) − x ( x + 2) = −8
2x − 4 − x2 − 2x = −8
− x 2 = −8 + 4
− x 2 = −4
x2 = 4
6 Mise en équation
6.1 Introduction
Nous éprouvons des difficultés dans la mise en équation parce qu’intervient di-
rectement le travail de réflexion de la pensée vers les mathématiques. Il est tout
à fait normal d’éprouver des difficultés, car si vous n’avez jamais été confronté
à un travail de réflexion mathématique, il va vous falloir des points de repères
que vous n’avez pas encore. Les premiers exercices sont simples et pourraient
se résoudre arithmétiquement sans passer par l’algèbre, mais il est important de
poser l’équation correspondante à la question. Le but n’est pas seulement de trou-
ver la solution mais d’essayer de détailler pas à pas la résolution algébrique du
problème. Dans le texte, vous avez une question qu’il faudra traduire avec une
équation. Résoudre cette équation vous permettra de répondre à cette question.
6.3 Un exemple
Deux négociants ont 30 000 e et 100 000 e. Sachant que leur capital à chacun
s’accroît chaque année de 5 000 e, au bout de combien de temps le capital du
premier sera-t-il égal à la moitié du second ?
1) Les deux négociants voient leur capital augmenter tous les ans de la même
somme. Au début le capital du premier est inférieur à la moitié du second. Le
problème est donc possible.
2) On prend souvent, pour désigner l’inconnue, l’initiale de ce que l’on cherche.
Ici, on cherche un nombre d’années, donc on prend pour inconnue n : le nombre
d’années nécessaire
3) On peut poser l’équation suivante :
30 000 + 5 000 n = augmentation du capital du 1er négociant
100 000 + 5 000 n = augmentation du capital du 2ème négociant donc :
1
30 000 + 5 000 n = (100 000 + 5 000 n)
2
1 Intervalle dans R 2
1.1 Section commençante et section finissante . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Encadrement dans R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 Union d’intervalles et intervalles particuliers . . . . . . . . . . . . . 5
3 Signe du binôme ax + b 8
3.1 Règle pour déterminer le signe du binôme ax + b . . . . . . . . . . . 8
3.2 Exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.3 Résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1 Intervalle dans R
On peut distinguer deux sortes d’intervalles dans l’ensemble R : une section com-
mençante ou finissante et un encadrement. De plus, un intervalle pose la question
de la frontière : la borne est-elle incluse ou excluse ?
−∞ a +∞
[
Les valeurs de x qui correspondent à la proposition x > a (en gras) sont tous les
nombres réels à partir de a inclus. L’ensemble des valeurs de x va donc de a inclus
jusqu’à +∞. On écrit alors :
Remarque : On ne précise jamais que +∞ est ouvert car cela est toujours le cas.
On dit que le crochet devant a est fermé (tourné vers l’intérieur de la zone en gras)
car a est inclus dans l’intervalle. En revanche le crochet devant +∞ est ouvert
(tourné vers l’extérieur) car +∞ est exclus de l’intervalle. En effet +∞ n’est pas
un nombre réel.
Visualisons maintenant la proposition : x > a
−∞ a +∞
]
Cette fois la valeur a est à exclure car x est strictement supérieur à a. Le crochet
sera donc ouvert en a. On écrit donc :
Exemples :
• La proposition x > 9 : x > 9 ⇔ x ∈ [9 , + ∞ [
• La proposition x > −2 : x > −2 ⇔ x ∈ ] − 2 , + ∞ [
Remarque : Le symbole ⇔ signifie "est équivalent à"
−∞ a +∞
]
−∞ a +∞
[
Cette fois la valeur a est à exclure car x est strictement inférieur à a. Le crochet
sera donc ouvert en a. On écrit donc :
Exemple :
3 3 3
• La proposition x 6 − : x6− ⇔ x ∈ −∞; −
2 2 2
√ √ i √ h
• La proposition x < 2 : x< 2 ⇔ x ∈ −∞; 2
Exemples :
• La proposition 2 6 x 6 5 : 26x65 ⇔ x ∈ [2 ; 5]
3 10 3 10 3 10
• La proposition 6x< : 6x< ⇔ x ∈ ;
4 3 4 3 4 3
√ √ i √ i
• La proposition 0 < x 6 3 : 0<x6 3 ⇔ x ∈ 0; 3
−∞ x<2 2 5 x>5 +∞
[ [
R + = [ 0 ; +∞[ et R − =] − ∞ ; 0 ]
R ∗+ =] 0 ; +∞[ et R ∗− =] − ∞ ; 0 [
Exemples :
• Inéquations du 1er degré : x − 3 < 5x + 1 et 5x − 7 > 0
• Inéquations du 2nd degré : x2 − 2x 6 3 et ( x + 7)2 > ( x + 1)( x + 7)
Remarque : On classe les inéquations, comme les équations suivant le degré
de l’inconnue car la résolution dépend du degré de l’inconnue. Résoudre une in-
équation dans R, c’est déterminer l’intervalle ou l’union d’intervalles des valeurs
de l’inconnue qui vérifient celle-ci.
Exemples :
• D’après la règle 1, on peut isoler l’inconnue
3x − 2 > x + 5
3x − x > 2 + 5
2x > 7
• Toujours d’après la règle 1 :
x − 3 < 5x + 1
x − 5x < 3 + 1
−4x < 4
Remarque : Cette règle marque une petite différence avec la résolution d’une
équation car, suivant que l’on divise une inéquation par un nombre positif ou
négatif, on laisse ou on inverse la relation d’ordre. Cette règle d’inversion est liée
à la symétrie, par rapport à zéro, des nombres positifs et des nombres négatifs.
En effet 2 < 5 mais −2 > −5.
Exemple :
• Reprenons le 1er exemple donné avec la règle 1 : 2x > 7
7
On divise par 2 qui est positif, on laisse la relation d’ordre : x >
2
7
On conclut par l’intervalle solution : S = ; +∞
2
B les deux erreurs classiques consistent à oublier d’inverser la relation d’ordre
ou à oublier la solution sous forme d’intervalle
• Dans le 2nd exemple, on doit diviser par −4, on inverse alors la relation d’ordre,
d’où :
4
−4x < 4 ⇔ x > ⇔ x > −1
−4
On conclut par l’intervalle solution : S =] − 1 ; +∞[
On isole l’inconnue : − x + 4x − 4 6 3x ⇔ − x + 4x − 3x 6 4
On a donc 0 > 7 ce qui est faux quelque soit les valeurs de x, on conclut donc
par : S = ∅
2.5 Résumé
Règle 3 : Toute inéquation du premier degré peut se mettre sous l’une des
formes suivantes :
ax 6 b , ax < b , ax > b , ax > b
• Si a 6= 0 on obtient soit une section finissante, soit une section commençante.
• Si a = 0 l’inéquation est soit toujours vraie, soit impossible.
3 Signe du binôme ax + b
L’objet de ce paragraphe est de se préparer à la résolution d’inéquation se rame-
nant au 1er degré, soit par une factorisation, soit dans le cas d’inéquations ration-
nelles.
b
ax + b > 0 soit ax > −b et donc x>−
a
On remarquera que comme a > 0, on ne change pas la relation d’ordre lorsque
l’on divise par a
b
ax + b = 0 soit ax = −b et donc x=−
a
b
ax + b < 0 soit ax < −b et donc x<−
a
Nous pouvons alors résumer les résultats dans un tableau de signe :
b
x −∞ − +∞
a
ax + b − 0 +
b
ax + b > 0 soit ax > −b et donc x<−
a
On remarquera que comme a < 0, on change la relation d’ordre lorsque l’on
divise par a :
b
ax + b = 0 soit ax = −b et donc x=−
a
b
ax + b < 0 soit ax < −b et donc x>−
a
b
x −∞ − +∞
a
ax + b + 0 −
3.2 Exemples
Voici, à l’aide de deux exemples les deux cas de figures qui l’on vient de traiter.
7
x −∞ +∞
3
3x − 7 − 0 +
9
x −∞ +∞
5
−5x + 9 + 0 −
3.3 Résumé
Le signe du binôme ax + b dépend du signe du coefficient a. Si a > 0, la quantité
ax + b sera d’abord négative (signe de − a), nulle puis positive (signe de a). Si
a < 0, la quantité ax + b sera d’abord positive (signe de − a), nulle puis négative
(signe de a).
On peut ainsi résumé les deux cas de figure dans un tableau.
b
x −∞ − +∞
a
ax + b signe de − a 0 signe de a
Nous pourrions alors résoudre ces deux systèmes et nous aurions alors la solu-
tion à notre inéquation mais cela est un peu fastidieux. Nous pouvons penser
notre problème autrement. Au lieu de nous préoccuper tout de suite du signe
positif de notre produit, nous allons nous poser la question : "Quel est le signe
du produit suivant les valeurs de x ?". Ensuite nous ne retiendrons que les va-
leurs de x qui rendent notre produit positif ou nul. La méthode consiste donc
à superposer deux tableaux correspondants aux signes des quantités 5x + 2 et
3 − 2x puis d’appliquer la règle des signes afin d’obtenir celui du produit.
a) On détermine les valeurs qui annulent le produit, c’est à dire les valeurs
frontières :
2 3
5x + 2 = 0 ⇔ x = − et 3 − 2x = 0 ⇔ x =
5 2
b) On remplit le tableau suivant :
• On place les valeurs frontières en les ordonnant de la plus petite à la plus
grande.
• On place ensuite les "0".
• On remplit les signes de la ligne de 5x + 2 en utilisant la règle du signe
du binôme. On a d’abord − puis 0 puis + car le coefficient a = 5 est
positif.
• On remplit les signes de la ligne de 3 − 2x en utilisant la règle du signe
du binôme. On a d’abord + puis 0 puis − car le coefficient a = −2 est
négatif.
• Pour remplir la dernière ligne, on détermine les signes en appliquant la
règle des signes verticalement (les deux signes qui sont au-dessus).
2 3
x −∞ − +∞
5 2
5x + 2 − 0 + +
3 − 2x + + 0 −
(5x + 2)(3 − 2x ) − 0 + 0 −
Il ne nous reste plus qu’à choisir les valeurs de x pour lesquelles notre produit
(5x + 2)(3 − 2x ) est positif ou nul. En regardant la dernière ligne du tableau
puis en se reportant à la première pour trouver les valeurs de x correspon-
dantes, on observe :
2 3
(5x + 2)(3 − 2x ) > 0 ⇔ x ∈ − ;
5 2
2 3
On conclut par : S = − ;
5 2
b) On factorise par ( x − 5) :
c) Valeurs frontières :
x−5 = 0 ⇔ x = 5 et − x + 1 = 0 ⇔ − x = −1 ⇔ x = 1
d) On a le tableau de signes :
x −∞ 1 5 +∞
x−5 − − 0 +
−x + 1 + 0 − −
( x − 5)(− x + 1) − 0 + 0 −
e) En conclusion pour que le produit soit strictement négatif, nous avons deux
possibilités :
x < 1 ou x > 5
La solution est donc : S =] − ∞ ; 1 [ ∪ ] 5 ; +∞ [
1 3
2x − 1 = 0 ⇔ x = et 4x − 3 = 0 ⇔ x =
2 4
d) On a le tableau de signes :
1 3
x −∞ +∞
2 4
2x − 1 − 0 + +
4x − 3 − − 0 +
(2x − 1)(4x − 3) + 0 − 0 +
e) En conclusion pour que le produit soit strictement positif, nous avons deux
possibilités :
1 3
x< ou x >
2 4
1 3
La solution est donc : S = − ∞ ; ∪ ; +∞
2 4
8 − 2x = 0 ⇔ x = 4 et x + 5 = 0 ⇔ x = −5
x −∞ −5 4 +∞
8 − 2x + + 0 −
x+5 − 0 + +
8 − 2x
− + 0 −
x+5
4
2) Résoudre l’inéquation suivante : 63
x+1
Après avoir déterminé l’ensemble de définition, comme le second terme n’est
pas nul, il faut donc l’annuler. On réduit ensuite au même dénominateur de
façon à n’avoir qu’une seule fraction.
4 4 − 3x − 3 −3x + 1
−3 6 0 ⇔ 60 ⇔ 60
x+1 x+1 x+1
c) On cherche les valeurs frontières :
1
−3x + 1 = 0 ⇔ x = et x + 1 = 0 ⇔ x = −1
3
d) On a donc le tableau suivant :
1
x −∞ −1 +∞
3
−3x + 1 + + 0 −
x+1 − 0 + +
−3x + 1
− + 0 −
x+1
1
La solution est donc : S = − ∞ ; −1 ∪ ; +∞
3
L'élève devra avoir acquis les pré-requis suivants afin de pouvoir aborder ce chapitre :
Résoudre
Factoriser
P
r
euve :
Tableau de signe:
Exemple :
2. Factorisation
Remarque :
En classe de seconde, on a déjà des outils pour factoriser une grande partie
des polynômes de degré 2. D'autres outils seront étudiés en Première.
Méthode :
Exemple :
1)
2)
3)
4) .
Méthode :
Propriété :
Méthode :
Exemple :
Méthode :
Exemple :
Résoudre l’inéquation
Comparaison des valeurs trouvées pour les ranger sur la 1re ligne du tableau : .
Les solutions de l’inéquation sont les nombres de l'ensemble .
1 Fonction numérique 2
1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Comment calculer une image ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 Représentation graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2 Résolution graphique 5
2.1 Tracer la fonction sur une calculette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2 Lire des images . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.3 Tableau de variation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.4 Résolution d’équations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.5 Résolution d’inéquations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.6 Déterminer le signe d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3 La fonction linéaire 11
3.1 La proportionnalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.2 Résolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.3 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.4 Représentation d’une fonction linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.5 Propriétés du coefficient directeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.6 Propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
4 Fonction affine 16
4.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
4.2 Comment déterminer une fonction affine ? . . . . . . . . . . . . . . 17
4.3 Représentation d’une fonction affine . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
4.4 Propriété du coefficient directeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
4.5 Fonction affine définie par morceaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1 Fonction numérique
La notion de fonction n’est pas toujours facile à saisir. Elle fait appel à de nom-
breux domaines des mathématiques : théorie des ensemble, équation, inéquation,
géométrie, . . .
Le mot fonction pour « l’homme de la rue » a plusieurs sens, le sens qui se rap-
proche le plus de la définition mathématique est la locution « être fonction de »
qui signifie « dépendre de ». En mathématique une fonction fait appel à deux
quantités dont l’une dépend de l’autre par une relation que l’on appelle « fonc-
tion ».
Une fonction est donc une relation qui existe entre deux quantités, telle
que la variation de la première entraîne une variation correspondante de la
seconde
N ICOLAS C HUQUET mathématicien français(1445-1488)
Dans la théorie moderne une fonction est une relation entre deux ensembles A
(ensemble de départ) et B (ensemble d’arrivé) qui à un élément x de l’ensemble
de départ associe un unique élément y de l’ensemble d’arrivé. Cet élément y est
donc « fonction de » x que l’on note alors y = f ( x ). Cette relation particulière, car
à un élement x, elle fait correspondre un et un seul élément y, est aussi appelé
en mathématique « application ». Application et fonction sont donc deux syno-
nymes, et leur emploi n’est alors qu’affaire de goût.
1.1 Définition
Remarque : Il y a une différence entre f qui est une relation et f ( x ) qui est un réel.
Par abus de langage, on confond parfois les deux, car une fonction est souvent
définie par son image. Il est important cependant, dans un premier temps de ne
pas confondre f et f ( x ).
Exemples : La façon la plus simple de définir une fonction est de définir l’image
de la variable x de façon explicite :
1) f ( x ) = 3x + 4 qui est une fonction affine
2) g( x ) = 3x2 + 2x − 3 qui est une fonction du second degré
2x − 5
3) h( x ) = qui est une fonction homographique.
x+3
M3
y3 b
M2
y2 b
M1
y1 b
O xM
Par contre pour une image y, il peut y avoir éventuellement plusieurs antécédents
comme le montre la représentation de la fonction suivante :
N1 N2 N3
b b b
yN
x1 O x2 x3
2x − 5
f ( x ) = 3x + 4 ; g( x ) = 3x2 + 2x − 3 ; h( x ) =
x+3
2(3) − 5 6−5 1 1
h (3) = = = on a donc h(3) =
3+3 6 6 6
2(0) − 5 −5 −5
h (0) = = on a donc h(0) =
0+3 3 3
2 1
Cf
M
f ( xM ) = yM b
~
3 4
y′
Le repère est partagé en 4 zones : les cadrans 1, 2, 3, 4 sont indiqués sur le repère
ci-dessus.
Pour déterminer un point de la courbe, il faut donc connaître une image. Pour
tracer la courbe, un ordinateur ou une calculatrice graphique calcule un grand
nombre d’images. Il relie ensuite les points en les lissant. Cependant si la varia-
tion de la fonction est très grande, il peut parfois donner une image de la courbe
erronée. De plus, il trace la courbe dans un système d’unités qui lui permet de
placer tous les points mais qui peut entraîner une mauvaise vision de la courbe.
Il est donc nécessaire d’étudier la courbe pour en connaître les propriétés et les
endroits remarquables.
Exemples : Reprenons les exemples de fonctions :
2x − 3
f ( x ) = 3x + 4 ; g( x ) = 3x2 + 2x − 3 ; h( x ) =
x+3
• f (2) = 10 et f (−1) = 1 donc C f passe par les points (2 ; 10) et (−1 ; 1).
• g(4) = 53 et g(−2) = 5 donc Cg passe par les points (4 ; 53) et (−2; 5).
1 5 1 5
• h(3) = et h(0) = − donc Ch passe par les points 3 ; et 0 ; − .
6 3 6 3
Remarque : La représentation graphique d’une fonction est la traduction en géo-
métrie de la relation algébrique qu’est une fonction. Cette représentation permet
de visualiser cette relation et permet ainsi d’avoir une compréhension plus intui-
tive de la notion de fonction. C’est aussi une autre façon de définir une fonction.
Il faut cependant faire la différence entre fonction f et sa représentation C f .
La branche mathématique qui traite des fonctions s’appelle l’analyse.
2 Résolution graphique
Le but de ce paragraphe est de faire un inventaire des réponses que peut donner
une représentation d’une fonction : variation et extremum, résolution d’équations
ou d’inéquation, signe d’une fonction . . .
2. Ordonnée est attesté en 1639 pour désigner la coordonnée verticale servant à définir la po-
sition d’un point. Peut-être parce que la droite était déjà perçue comme un ensemble ordonné.
Ordonnée semblerait être issue d’un texte de Descartes qui parlait de droites "menées d’une ma-
nière ordonnée" ainsi que de "lignes droites appliquées par ordre" (ordinatim applicatae) depuis
la "ligne coupée" (linea abscissa, c’est-à-dire l’axe des abscisses). Le mot ordonnée est utilisé par
Pascal en 1658.
3. Normal : du latin norma, règle, équerre en prenant le sens d’équerre.En toute logique, le mot
orthonormal est donc un pléonasme (et incorrect puisqu’un mélange d’une racine grecque et d’une
racine latine). Il vaudrait mieux parler d’un repère orthonormé.
4. Orthogonal : du grec ortho, droit et gonia, angle.
f ( x ) = x3 − 3x − 2
Y1 = X ∧ 3 − 3X − 2
b
6
4
Cf
3
−2 −1 O 1 2
−1
−2
−3
b
−4
−5
On trouve par lecture sur l’axe des ordonnées : f (−2) = −4, f (−1) = 0,
f (0) = −2, f (1) = −4, f (2) = 0, f (−2, 5) = 6, 125.
Avec la calculette, étant dans le graph, on appuie sur la touche r. On voit ap-
paraître un curseur que l’on peut déplacer avec le flèches | ~ (gauche, droite).
En bas de l’écran sont écrit les valeurs de l’abscisse X et de l’ordonnée Y du point.
Une fonction f est décroissante sur I si, et seulement si, x et f ( x ) varie dans le
sens contraire, c’est à dire :
x -2 -1 1 2
0 6,125
f (x)
-4 -4
Résoudre graphiquement : f ( x ) = 0 b
6
• On cherche les points d’intersection 5
de la courbe C f avec l’axe des abs- 4
Cf
cisses. 3
• On trouve deux points d’intersection 2
I1 et I2 I1 1
I2
b b
Ti 82 stats :
• On appuie sur s puis sur /. On choisit le menu 1 : Zero. On positionne
le curseur sur la courbe à gauche du point d’intersection de la courbe avec
l’axe des abscisses , on valide avec Í, on positionne le curseur sur la courbe
après le point d’intersection puis on valide deux fois avec Í. On réitère le
processus autant de fois qu’il y a des points d’intersection.
On trouve alors les deux solutions :
X1 = −1, X2 = 2
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
Résoudre graphiquement : f ( x ) = −2 b
6
• On trace la droite y = −2 5
4
• On trouve trois points d’intersection Cf
3
J1 , J2 et J3 entre la courbe C f et la
2
droite y = −2.
1
−1, 7 1, 7
• On reporte les abscisses des trois
points. On trouve alors trois solu- −2 −1 O 1 2
−1
J2
tions (on prend les valeurs appro- b
−2 b b
y = −2
J1 J3
chées). −3
b
−4
S = {−1, 7 ; 0 ; 1, 7} −5
Ti 82 stats :
• On rentre la droite y = −2 en appuyant sur o : Y2 = −2.
• On appuie sur s puis sur /. On choisit le menu 5 : Intersect. On posi-
tionne le curseur de la courbe 1 avant le point d’intersection, on valide avec
Í, on positionne le curseur sur la courbe 2 (ici la droite) avant le point d’in-
tersection puis on valide deux fois avec Í. On réitère le processus autant de
fois qu’il y a des points d’intersection.
On trouve alors les trois solutions :
Résoudre graphiquement : f ( x ) 6 0 b
6
Les abscisses des points qui sont au 5
dessous et sur la droite des abscisses 4
Cf
sont solutions. 3
2
On trouve comme solution :
1
I1 I2
S = [−2 ; 2] b
O
b
−2 −1 1 2
−1
−2
−3
b
−4
−5
Remarque : Si l’on avait eu à résoudre f ( x ) < 0, les points sur la droite des abs-
cisses ne sont plus solution. Il faut donc enlever les nombres −1 et 2. La solution
sera donc :
S = [−2 ; −1[ ∪ ] − 1 ; 2[
Pour l’inéquation f ( x ) > 0, on trouve l’intervalle [2 ; 2, 5] auquel il faut rajouter
le nombre −1. On obtient donc comme solution :
S = {−1} ∪ [2 ; 2, 5]
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
√ √
x −2 − 3 0 3 2,5
x − − 0 + +
√
x− 3 − − − 0 +
√
x+ 3 − 0 + + +
√ √
x ( x − 3)( x + 3) − 0 + 0 − 0 +
√ √
On trouve alors : S = [− 3 ; 0] ∪ [ 3 ; 2, 5]
x −2 −1 2 2,5
f (x) − 0 − 0 +
3 La fonction linéaire
La fonction linéaire est la plus simple des fonctions car elle traduit tout simple-
ment le caractère proportionnel de deux quantités.
3.1 La proportionnalité
Avant d’étudier la proportionnalité, il est bon de rappeler ce qu’est la proportion-
nalité.
y1 = k × x1 et y2 = k × x2
3.2 Résolution
Problème : Une voiture consomme 22 ℓ pour 275 km, sachant que sa consomma-
tion est proportionnelle au nombre de km parcourus, combien consomme-t-elle
pour 200 km.
Plusieurs méthodes sont possibles pour résoudre ce problème.
275 200
Généralement, on remplit le tableau suivant :
22 x
Pour trouver x il suffit de multiplier la diagonale dont les quantités sont connus
(22 × 200) et diviser par la dernière quantité connue (275).
Deux méthodes sont encore possibles, mais il faut auparavant étudier la fonction
linéaire.
3.3 Définition
Définition 5 : Une fonction linéaire est une fonction définie de R dans R qui
à chaque réel x associe un réel f ( x ) tel que f ( x ) = ax.
f : R −→ R
x 7−→ f ( x ) = ax
Reprenons l’exemple de la voiture qui consomme 22 litres pour 275 km. Appelons
x la distance parcourue et f ( x ) la consommation.
275 x
On peut remplir le tableau suivant :
22 f ( x )
22x
On a alors f ( x ) = = 0, 08x
275
Remarque : Pour déterminer une fonction linéaire, il suffit de connaître une
image. Dans l’exemple de notre voiture, on a f (275) = 22
La consommation pour 200 km est alors : f (200) = 0, 08 × 200 = 16.
Dans l’exemple de notre voiture, nous avons f (275) = 22, donc la droite repré-
sentant la fonction f passe par le point A(275 ; 22). Nous pouvons ainsi tracer
la représentation de la fonction f . En cherchant le point B de la droite d’abscisse
200, nous retrouvons la solution de notre problème.
26
ℓ
24
A
22 b
20
18
B
16 b
14
12
10
2
275 km
O 50 100 150 200 250 300 350
A
6 b
( D1 )
5
( D2 )
B
4 b
E
b
3
F C
b
2 b
( D3 )
1
−7 −6 −5 −4 −3 −2 −1 O 1 2 3 4 5 6 7 8
−1
−2
−3 ( D6 )
−4 b
D
−5 ( D5 )
−6 ( D4 )
3.6 Propriétés
∀ x1 ∈ R, ∀ x2 ∈ R f ( x1 + x2 ) = f ( x1 ) + f ( x2 )
∀ x ∈ R, ∀k ∈ R f (kx ) = k × f ( x )
Ces deux propriétés sont appelées propriété additive et multiplicative. Elles ca-
ractérisent la proportionnalité.
4 Fonction affine
4.1 Définition
Définition 7 : Une fonction affine est une fonction définie de R dans R qui à
un réel x associe la quantité f ( x ) = ax + b où a et b sont deux réels fixés.
f : R −→ R
x 7−→ f ( x ) = ax + b
Remarque : Dans une fonction affine ce n’est pas f ( x ) qui est proportionnel à x
mais sa variation.
Exemples :
1) Un chauffeur de taxi pratique les prix suivants :
• 2,50 e la prise en charge
• 0,30 e par km parcouru
Quel est le prix f ( x ) demandé par le taxi pour une course de x km ?
f ( x ) = 0, 30x + 2, 50
g( x ) = −0, 06x + 54
Calculons la quantité y2 − y1 :
6 (D)
∆x = 4
5 b
B
∆y = 6
2 b=2
−4 −3 −2 −1 O 1 2 3 4 5
A b
−1
∆y 6 3
a= = =
∆x 4 2
−2
y2 − y1
On sait que le coefficient directeur a = .
x2 − x1
Il correspond donc à une différence d’ordonnées ∆y sur une différence d’abscisses
∆x entre deux points de la droite correspondante à la représentation de la fonction
f . Sur le graphique, on peut donc repérer deux points A et B et trouver ainsi a :
∆y différence d’ordonnées
a= =
∆x différence d’abscisses
Pour déterminer l’ordonnée à l’origine b, il suffit de lire l’ordonnée du point d’in-
tersection entre la droite et l’axe des ordonnées :
3
Dans l’exemple ci-dessus, on trouve donc : f ( x ) = x+2
2
Propriété 3 : La représentation d’une fonction affine est une droite mais qui
ne passe pas nécessairement par l’origine si b 6= 0. Pour tracer cette droite, nous
avons besoin de deux points qui correspondent à deux images.
Cas particuliers
Si b = 0 la droite passe par l’origine (fonction linéaire).
Si a = 0 la droite est horizontale (fonction constante)
1 1
f ( x ) = 2x − 3 ; g( x ) = x+4 ; h( x ) = − x − 2
2 2
Le choix des images pour tracer la droite est arbitraire. Cependant, ce choix doit
tenir compte de l’échelle du repère que l’on choisit, ainsi que de la précision du
tracé de cette droite. Pour ces deux raisons, dans la mesure du possible on calcu-
lera l’image de 0, car elle est facile à calculer et correspond à l’ordonnée à l’origine
et l’on choisira la deuxième image de façon à obtenir un point qui n’est pas trop
proche du premier de façon à obtenir un bon tracé de la droite.
Calculons deux images pour les fonctions f , g et h.
• Pour f : f (0) = −3 et f (3) = 2 × 3 − 3 = 3.
Donc la représentation de la fonction f passe par les points A(0 ; −3) et B(3 ; 3).
1
• Pour g : g(0) = 4 et g(−4) = × (−4) + 4 = 2.
2
Donc la représentation de la fonction g passe par les points C(0 ; 4) et D(−4 ; 2).
1
• Pour h : h(0) = −2 et h(4) = − × 4 − 2 = −4.
2
Donc la représentation de la fonction h passe par les points E(0 ; −2) et F(4 ; −4).
On trace ensuite les fonctions f , g et h.
6
Cg
5
Cf
C
4 b
B
3 b
D
b
2
−7 −6 −5 −4 −3 −2 −1 O 1 2 3 4 5
−1
E
−2 b
−3 b
A
F
−4 b
Ch
−5
f (−3) = −3 + 1 = −2 et f (4) = −4 + 5 = 1
B
3 b
Cf
2
C
1 b
−4 −3 −2 −1 O 1 2 3 4 5 6 7 8
−1
b
−2
A
−3
5.1 Optimisation
Une agence de voiture propose deux types de contrat de location d’une voiture
pour une journée.
• Contrat N˚1 : 30 e de forfait et 0, 40 e par km
• Contrat N˚2 : 57 e de forfait et 0, 25 e par km
Pour x km parcourus, le prix à payer est f ( x ) pour le premier contrat et g( x ) pour
le second.
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
f ( x ) = 30 + 0, 40x et g( x ) = 57 + 0, 25x
2) Pour représenter les fonction f et g, il faut déterminer deux images pour cha-
cune des fonctions. Comme la variable a une amplitude donnée (entre 0 et
500km), il est intéressant, pour la précision du graphique de prendre les image
de 0 et 500. On peut représenter les résultats dans un tableau.
x 0 500
f (x) 30 f (500) = 30 + 0, 4 × 500 = 230
g( x ) 57 g(500) = 57 + 0, 25 × 500 = 182
La représentation de f passe donc par les points A(0 ; 30) et B(500 ; 230).
La représentation de g passe donc par les points C(0 ; 57) et D(500 ; 182).
240
230 b
B
220
f (x)
200
182 b
D
180
160
140
120
102 I
b
100
g( x )
80
h( x )
C
60 b
40
b
A Contrat N˚1 Contrat N˚2
20
180
O 100 200 300 400 500
f ( x ) = g( x ) 30 + 0, 40x = 57 + 0, 25x ⇔
⇔ 0, 40x − 0, 25x = 57 − 30
27
⇔ 0, 15x = 27 soit x= = 180
0, 15
x 0 180 500
−27 + 0,15x − 0 +
˚F
130
122 b
B
120
110
f (x)
100
90
80
70
64
60
50
40
32 b
30 A
20
10
˚C
O 5 10 15 18 20 25 30 32 35 38 40 45 50 55
f ( x ) = 90 ⇔ 1, 8x + 32 = 90 ⇔ 1, 8x = 90 − 32
58
⇔ x= ≃ 32, 2
1, 8
• Pour une température de 100˚ F
f (x) = x ⇔ 1, 8x + 32 = x ⇔ 1, 8x − x = −32
32
⇔ 0, 8x = −32 soit x=− = −40
0, 8
Une température de −40˚ peut être aussi bien des ˚C que des ˚F.
1 La fonction carrée 2
1.1 Fonction paire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Étude de la fonction carrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 Représentation de la fonction carrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
3 La fonction inverse 7
3.1 Fonction impaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2 Étude de la fonction inverse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.3 Représentation de la fonction inverse . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.4 Fonction homographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.5 Application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
5 La fonction cube 13
5.1 Étude de la fonction cube . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
5.2 Représentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
5.3 Application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1 La fonction carrée
1.1 Fonction paire
f 1 (− x ) = 2(− x )4 + (− x )2 − 1 = 2x4 + x2 − 1 = f 1 ( x )
Donc f 1 est paire.
f 2 est définie sur R − {−1; 1} donc symétrique et :
1 1
f 2 (− x ) = = = f2 (x) Donc f 2 est paire.
(− x )2 − 1 x2 − 1
Cf
−x x
O
M′ b b
M
f (− x ) = f ( x )
f ( x ) = x2
Propriété : La fonction carrée est une fonction paire, donc sa représentation est
symétrique par rapport à l’axe des ordonnées.
Variation : Soit deux réels x1 et x2 tels que x2 > x1 . Calculons alors le taux
d’accroissement :
f ( x2 ) − f ( x1 ) x2 − x12 ( x − x1 )( x2 + x1 )
T= = 2 = 2 = x2 + x1
x2 − x1 x2 − x1 x2 − x1
• Si x2 > x1 > 0 alors T > 0 donc la fonction est f croissante.
• Si x1 < x2 6 0 alors T < 0 donc la fonction f est décroissante.
Remarque : On retrouve la propriété de symétrie par rapport à l’axe des ordon-
nées d’une fonction paire.
On obtient le tableau de variation suivant :
x −∞ 0 +∞
+∞ +∞
x2
0
Comme cette parabole est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées, on cher-
chera des points dont les abscisses sont positives. On complétera alors par les
points symétriques.
× ×
6.0
5.5
5.0
4.5
× 4.0 ×
3.5
3.0
2.5
× ×
2.0
1.5
× 1.0 ×
0.5
F
× × ×
−2.5 −2.0 −1.5 −1.0 −0.5 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5
×
O y = −0.25
Remarque : Cette parabole possède un foyer F(0 ; 0,25). Tous les points de la
parabole sont équidistants de la droite d’équation y = −0.25 et du foyer F. Si
la parabole était un miroir tous les rayons verticaux se refléteraient en F. Cette
caractéristique permet de concentrer la lumière des étoiles lointaines (télescope)
ou des ondes électromagnétiques (antenne parabolique).
La parabole était déjà connue des grecs, soit donc bien avant la création du concept
de fonction. Cette courbe fait partie de ce que les grecs appelaient les « coniques » :
section d’un cône par un plan. La parabole est obtenue avec un plan parallèle à
une génératrice du cône.
f ( x ) = ax2 + bx + c avec a 6= 0
f ( x ) = 2x2 + 3x − 1 on a : a = 2, b = 3, c = −1
2
g( x ) = 4x − 5 on a : a = 4, b = 0, c = −5
h( x ) = −3x2 + 2x on a : a = −3, b = 2, c = 0
Remarque : On a alors a = −2 ; α = −1 ; β = 5.
• a>0 • a<0
x −∞ α +∞ x −∞ α +∞
+∞ +∞ β
a ( x − α )2 a ( x − α )2
+β +β
β −∞ −∞
S
β b
‘
α O α
O
a>0 b
β a<0
S
2.4 Application
En géométrie, on appelle parabole une courbe constituée des points M équidistants d’un
point F appelé foyer et d’une droite fixe.
1) Construction de la parabole
2
y = −1. H est le projeté orthogonal
de M sur la droite d. On obtient alors 1 b
F
la figure ci-contre :
Comme les points M sont équidis- O 1 2 3 4
tants de F et de la droite d, on peut H d
−1
écrire :
MF = MH
M2
b
5
3
M1
b
1 b
−5 −4 −3 −2 −1 O 1 2 3 4
−1
d H1 H2
3 La fonction inverse
3.1 Fonction impaire
Définition 5 : On dit qu’une fonction est impaire sur son ensemble de défini-
tion D f si, et seulement si :
• l’ensemble D f est symétrique par rapport à « zéro »
• ∀ x ∈ D f on a f (− x ) = − f ( x )
Exemples :
1
1) La fonction f définie par f ( x ) = x sur R et la fonction g définie par g( x ) =
x
sur R ∗ sont impaires. En effet :
f (− x ) = − x = − f ( x )
1 1
g(− x ) = = − = − g( x )
−x x
x3 + 2x
2) La fonction f définie sur R par f ( x ) = est impaire. En effet :
x2 + 1
(− x )3 + 2(− x ) x3 + 2x
f (− x ) = =− 2 = − f (x)
(− x )2 + 1 x +1
Remarque : La fonction impaire tire son nom du fait que les polynômes dont les
puissances sont uniquement impaires vérifient cette propriété.
Cf
f (x) b
M
−x
O x
M′ b
f (− x ) = − f ( x )
Remarque : Toute courbe d’une fonction impaire, définie en 0, passe par l’ori-
gine.
1
f (x) =
x
x −∞ 0 +∞
0 +∞
1
x
−∞ 0
Comme cette hyperbole est symétrique par rapport à l’origine, on cherchera des
points dont les abscisses sont positives. On complétera alors par les points symé-
triques.
1 1
x 4 2 1 2 4
Tableau de valeur :
1 1 1
x 4 2 1 2 4
4 ×
asymptote
2 1
2 ×
1 ×
×
×
×4
− −3 −2 −1 1 2 3 4
× asymptote
× −1
×−2
3 4
−3
−×
4
Remarque :
• L’hyperbole possède deux asymptotes : droites dont la courbe se rapproche de
plus en plus lorsque x se rapproche de 0 ou de l’infini. Ces deux asymptotes
sont les axes de coordonnées. L’hyperbole est dite équilatère car les asymptotes
sont perpendiculaires.
• L’hyperbole est une conique obtenue par la section d’un cone par un plan dont
la pente est supérieure aux génératrices du cône.
• L’hyperbole possède deux axes de symétrie : les deux bissectrices des axes de
coordonnées.
• L’hyperbole se trouve dans les cadrans 1 et 3 du repère.
Variations :
a>0 a<0
x −∞ α +∞ x −∞ α +∞
β +∞ +∞ β
f (x) f (x)
−∞ β β −∞
Cf
Cf
β
Ω β Ω
O α O α
3.5 Application
ABCD est un rectangle tel que AB = 2 et AD = 1. A tout réel positif x, on as-
socie le point M tel que les points A, B et M sont alignés dans cet ordre avec
BM = x. On note I le milieu du segment [BM ]. La droite ( MC) coupe (AD) en N.
Déterminer la position du point M pour que DN = AI.
On fait une figure, pour comprendre le problème :
C
D
1
x
b
M
A 2 B I
Comme les droites (DC) et (AM ) sont parallèle, nous avons une configuration de
Thalès. Appliquons le théorème de Thalès dans le triangles DCN et AMN, on a
alors :
ND DC DN 2
= ⇔ =
NA AM 1 + DN 2+x
On fait un produit en croix, on obtient alors :
2
DN (2 + x ) = 2(1 + DN ) ⇔ 2DN + xDN = 2 + 2DN soit DN =
x
BM x
On calcule ensuite AI : AI = AB + = 2+
2 2
x 2
Pour résoudre le problème, il faut donc avoir : 2 + = .
2 x
x
Pour résoudre graphiquement ce problème, on trace alors la droite y = 2 + et
2
2
l’hyperbole y = . On obtient alors la représentation suivante :
x
X 2
• tracer les courbes Y1 = 2 + et Y2 =
3.5
2 X
AI • fenêtre X ∈ [0; 3, 3] et Y ∈ [0; 3.7].
3.0
• l’intersection des deux courbes,
On obtient :
2.5 b
2.0
DN
1.5
1.0
0.5
0,8
O 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0
x 0 +∞
√ +∞
x
0
4.2 Représentation
√x 0 0,5 1 2 3 4 9
Tableau de valeurs :
x 0 ≃ 0, 707 1 ≃ 1, 414 ≃ 1, 732 2 3
4
y=x
g( x ) = x2
3
√ ×
f (x) = x
√2 ×
×
√3
2 ×
1 ×
×
O 1 2 3 4 5 6 7 8 9
5 La fonction cube
5.1 Étude de la fonction cube
f ( x ) = x3
Propriété : La fonction cube est une fonction impaire, donc sa courbe représen-
tative est symétrique par rapport à l’origine. En effet, pour tout x, on a :
f (− x ) = (− x )3 = − x3 = − f ( x )
Variation : Soit deux réels x1 et x2 tels que x2 > x1 > 0. Calculons le taux
d’accroissement
f ( x2 ) − f ( x1 ) x3 − x13
T= = 2
x2 − x1 x2 − x1
Montrons l’identité remarquable suivante : a3 − b3 = ( a − b)( a2 + ab + b2 )
On développe pour cela la deuxième quantité :
( a − b)( a2 + ab + b2 ) = a3 + a2 b + ab2 − a2 b − ab2 − b3 = a3 − b3
En appliquant cette identité au taux d’accroissement :
( x2 − x1 )( x22 + x2 x1 + x12 )
T= = x22 + x2 x1 + x12
x2 − x1
x −∞ 0 +∞
+∞
x3 0
−∞
5.2 Représentation
La fonction cube étant impaire, sa courbe est symétrique par rapport à l’origine.
On calculera des points pour des abscisses positives, puis on prendra ensuite les
symétriques par rapport à l’origine.
x 0 0,5 1 1.5 2
Tableau de valeurs :
x3 0 0,125 1 3,375 8
Remarque : On remarque que la 8 ×
courbe admet un changement de conca-
7
vité. C’est à dire que la courbe est tour-
née vers le haut pour x > 0 et tournée 6
courbe convexe
vers le bas pour x < 0.
5
1 ×
Lorsque la courbe est tournée vers le
× ×
bas, c’est à dire que la courbe est au ×
point 1
−2 −1 2
dessous de sa tangente, on dit que la × −1 d’inflexion
courbe est concave.
−2
−7
× −8
5.3 Application
Deux éprouvettes E1 de forme conique et E2 de forme cylindrique ont les formes
indiquées sur le dessin ci-après (unité de longueur : 1 cm). On verse dans E1 de
l’eau jusqu’à une hauteur x, puis on transvase le contenu dans E2 où l’eau atteint
alors une hauteur, fonction de x notée h( x ).
r r
rx
9
x
h( x )
1) Déterminer h( x ) en fonction de x.
2) Étudier la fonction h sur l’intervalle [0; 9].
3) Représenter la fonction h sur [0; 9].
4) Déterminer graphiquement la hauteur x de l’éprouvette E1 pour avoir une
hauteur dans le cylindre de 1 cm.
5) Peut-on remplir à demi E2 en une seule fois ?
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
1) On rappelle que les volumes V1 d’un cône et V2 d’un cylindre tous deux de
rayon R et de hauteur h sont de la forme :
πR2 h
V1 = et V2 = πR2 h
3
Comme dans un cône de forme donnée, le rayon est proportionnel à la hau-
teur, le rayon r x du cône défini par l’eau vérifie :
rx x xr
= ⇔ rx =
r 9 9
Le volume V1 d’eau dans le cône est donc de :
xr 2
2
πr x x π x π r2 x3
V1 = = 9 =
3 3 243
π r2 x3 x3
= π r2 h( x ) ⇔ h( x ) =
243 243
1
2) La fonction h est du type h( x ) = ax3 avec a = donc a > 0.
243
La fonction h a donc même variation que la fonction cube. La fonction h est
donc strictement croissante sur [0; 9]. On a donc le tableau de variation sui-
vant :
x 0 9 On obtient :
3
h( x )
0
2.5
h( x )
2.0
1.5
E
1.0 b
y=1
0.5
Définition :
On dit que f est croissante sur un intervalle I lorsque si x augmente sur I alors f (x) augmente.
On dit que f est décroissante sur un intervalle I lorsque si x augmente sur I alors f (x) diminue.
Définition :
Lorsque sur un intervalle, la courbe est horizontale,on dit que la fonction est constante. On considère qu’elle est
à la fois croissante et décroissante.
Une fonction qui ne change pas de sens de variations sur un intervalle est dite monotone sur cet intervalle.
Définition :
Sur un intervalle I,
le minimum d’une fonction f est la plus petite des valeurs prises par f (x).
Définition :
Un tableau de variations regroupe toutes les informations concernant les variations d’une
fonction numérique sur son domaine de définition.
Aux extrémités de la première ligne, on trouve les bornes du domaine de définition de la fonction.
Entre les bornes, on place d’éventuelles valeurs particulières.
Le sens de variation de la fonction est indiqué sur la deuxième ligne par une ou plusieurs flèches sur les intervalles
Les valeurs pour lesquelles la fonction n’est pas définie sont indiquées par une double
barre verticale sur la deuxième ligne.
On indique au bout des flèches les images des valeurs de la première ligne.
Exemple :
Dresser le tableau de variations de la fonction définie sur [−2; 2] par la courbe ci-dessous.
Voici le tableau de variation correspondant :
3 Le triangle rectangle 12
3.1 Centre du cercle circonscrit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.2 Le théorème de Pythagore . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.3 Trigonométrie dans le triangle rectangle . . . . . . . . . . . . . . . . 14
4 Les angles 14
4.1 Égalité entre deux angles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
4.2 Application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
4.3 Angles dans un cercle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
b et C
Exemple : Soit un triangle ABC rectangle en A. Montrer que les angles B b
sont complémentaires.
b = 90˚
On sait que : ABC est rectangle en A soit A
Or la somme des angles dans un triangle vaut 180˚
Donc Bb+C b = 90˚. Les angles Bb et C
b sont complémentaires.
a) Le point
Élément du plan qui n’a pas de partie. Il est noté par une majuscule : A, B, C,. . .
Si l’on veut désigner un point inconnue : M, N, . . .
b) La droite
Une droite est définie par deux points. Elle est illimitée à chaque extrémité.
Notation : Si la droite est déterminée par les points A et B, on note la droite
(AB). On peut noter une droite par une majuscule (D), (∆) (noter la présence
de parenthèse pour ne pas confondre la droite avec un point) ou une minuscule
d, δ (les parenthèse ne sont pas nécessaires).
ou d
u ( D)
(AB) o
B
×
A
×
2) Deux droites peuvent être sécantes si elles ne sont pas parallèles. Elles se
coupent alors en un point.
Si trois droites se coupent en un point, elles sont concourantes.
3) Deux droites peuvent être perpendiculaires si elle se coupe en angle droit. On
note alors d1 ⊥ d2
Si deux droites sont perpendiculaires à une troisièmes elles sont parallèles
entre elles.
)
d1 ⊥ d3
alors d1 //d2
d2 ⊥ d3
c) Demi-droite
Une demi-droite est une droite limitée à une extrémité. Si une demi-droite est
limitée en A et passe par B, on la note [AB).
[AB)
B
×
A
×
d) Le segment
Un segment est une droite limitée aux deux extrémités. Si le segment est limité
en A et B, il est noté [AB].
B
×
A
×
B
I ×
A ×
×
AB
AI = IB =
2
e) L’angle
Un angle est un secteur du plan délimité par deux demi-droites. On distingue
alors deux types d’angles :
[ compris entre 0 et 180˚.
• Les angles saillants (ou géométriques) notés : AOB
• Les angles rentrants compris entre 180˚et 360˚
B
b
Angle rentrant
Angle saillant
O b
Angles saillants
On distingue parmi les angles saillants, les types suivants :
• Les angles aigus : compris entre 0˚et 90˚
• Les angles droits : 90˚
• Les angles obtus : compris entre 90˚et 180˚
• Les angles plats : 180˚
On dit que deux angles sont complémentaires, supplémentaires si leur somme
vaut respectivement 90˚et 180˚.
α + β = 90˚ α et β complémentaires les 2 angles dans un triangle rectangle
les 2 angles que forment deux droites
α + β = 180˚ α et β supplémentaires
sécantes
× B
droite cherchée est la droite (CD). A
Exemple : Soit A, B, C, D, E et F six points tels que ABCD et AECF soient des
parallélogrammes. Démontrer que le quadrilatère EBFD est un parallélogramme.
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
Faisons une figure : On trace un parallélogramme ABCD, on place le point E, puis
on détermine F tel que AECF soit un parallélogramme.
B C
on en déduit que I1 = I2 .
Comme I1 = I2 alors [BD] et [EF] ont le même milieu. Les diagonales de EBFD se
coupent en leur milieu donc EBFD est un parallélogramme.
b) Le losange
Remarque : Un losange possède deux axes de symétrie : les diagonales. Les dia-
gonales sont les bissectrices des angles formés par 2 côtés consécutifs. Un losange
permet ainsi de tracer la bissectrice d’un angle.
c) Le rectangle
Un rectangle est :
1) un quadrilatère qui a trois angles droits.
A B
2) un quadrilatère dont les diagonales sont de même
longueur et qui se coupent en leur milieu.
O
3) un parallélogramme qui a 1 angle droit.
D C
4) un parallélogramme dont les diagonales sont de
même longueur.
d) Le carré
e) Le trapèze
Définition 4 : Trapèze
A petite base B
Un trapèze est un quadrilatère qui a 2 côtés paral-
lèles. Ces 2 côtés parallèles sont appelés les « bases »
du trapèze.
D C
grande base
A B
Un trapèze isocèle est un trapèze dont les deux bases
ont même médiatrice. Il possède alors un axe des sy-
métrie.
D C
(
J = m[AC] I
I = m[AB] b
J
Si alors
IJ = 1 BC
b
(IJ)//(BC) B
2
C
Théorème 2 : Dans un triangle, la droite qui passe par le milieu de deux côtés
est parallèle au troisième.
A
(
(IJ)//(BC) I
I = m[AB] J
Si alors
J = m[AC] IJ = 1 BC B
2
C
J
coupent en leur milieu donc AKCI est b
un parallélogramme. B b
K
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
D
1) On a la figure ci-contre.
• Dans le triangle ABD, on sait que I L
est le milieu de [AB] et L le milieu
de [AD], donc d’après la réciproque A
du théorème des milieux, on a : K
1
(IL)//(BD) et IL = BD (1)
2
I
• Dans le triangle BDC, on sait que J
est le milieu de [BC] et K le milieu C
de [CD], donc d’après la réciproque J
B
du théorème des milieux, on a :
1
(JK)//(BD) et JK = BD (2)
2
Des propriétés (1) et (2), on en déduit : (IL)//(JK) et IL = JK
2) a) Pour que IJKL soit un losange, comme IJKL est un parallélogramme, il suffit
que IL = IJ (3).
Dans le triangle ABC, I et J sont les milieux de [AB] et [BC] donc d’après la
1
réciproque du théorème des milieux : (IJ)//(AC) et IJ = AC (4)
2
1
Comme IL = BD d’après (4), on doit avoir AC = BD
2
IJKL est un losange si, et seulement si, les diagonales de ABCD sont de
même longueur.
b) Pour que IJKL soit un rectangle, comme IJKL est un parallélogramme, il
suffit que (IL) ⊥ (IJ).
D’après (1) et (4), on doit avoir (AC) ⊥ (BD)
IJKL est un rectangle si, et seulement si, les diagonales de ABCD sont per-
pendiculaires.
Définition 6 : Une médiane d’un triangle est une droite qui passe par un
sommet et par le milieu du côté opposé.
Propriété : Les trois médianes sont concourantes en un point G appelé le centre de
gravité. Il est situé au deux tiers du sommet ou à un tiers de la base.
C
traçant les médiatrices respectives de
B A’
[BC], [AC] et [AB].
2 1
AG = AA’ A’G = AA’
3 3
Définition 7 : Une hauteur d’un triangle est une droite qui passe par un
sommet et qui est perpendiculaire au côté opposé.
Propriété : les trois hauteurs sont concourantes en un point Ω appelé orthocentre.
Définition 8 : La médiatrice d’un segment [AB] est la droite dont les points
sont équidistants des points A et B. Elle coupe alors ce segment en son milieu
perpendiculairement.
Propriété : Les trois médiatrices d’un triangle sont concourante en un point O
appelé le centre du cercle circonscrit.
× O
O’
C
b
A
A
A’
b
b
O
B
B’ B b
b
B’
Théorème 4 : Soit O, A, B d’une part et O, A’, B’ d’autre part alignés dans cet
ordre.
OA OA’
Si = alors, on a : (AA’) // (BB’)
OB OB’
Exemple : On donne la figure ci-après, montrer que (AB) et (MN) sont parallèles.
OM 3, 5 7 3,5 5,25
= =
OA 4, 5 9
ON 5, 25 21 7 M N
= = = 1 1,5
OB 6, 75 27 9
A B
OM ON
On a donc : =
OA OB
donc d’après la réciproque du théorème de Thalès, les droites (MN) et (AB) sont
parallèles.
3 Le triangle rectangle
3.1 Centre du cercle circonscrit
Démonstration :
1) Théorème direct.
Soit un triangle ABC rectangle en A.
Soit I le milieu de [AB] et O l’intersec-
tion de la droite passant par I et paral- C
lèle à (AC) avec le segment [BC]. J est
l’intersection de la droite passant par
J O
O et parallèle à (AB) avec le segment
[AC]. On a alors la figure ci-contre.
Comme I est le milieu de [AB] et
(IO) // (AC), d’après le théorème des A I B
milieux, on a : O milieu de [BC]
Comme (AB)⊥(AC) et (IO) // (AC)
alors on a : (IO)⊥(AB).
2) Réciproque. C
B
Exemple : ABC est un triangle rectangle en A, avec
AB = 5 et AC = 7
5
D’après le théorème de Pythagore :
BC2 = AB2 + AC2 = 52 + 72 = 25 + 49 = 74
√ A C
BC = 74 ≃ 8, 6 7
b) Sa réciproque
C
b = côté opposé = AC
sin B
hypoténuse BC hy
côté opposé
po
côté adjacent AB tén
b=
cos B = us
hypoténuse BC e
b= côté opposé AC
tan B =
côté adjacent AB A côté adjacent B
b) Propriétés
Dans un triangle ABC rectangle en A, on a :
b et C
• Les angles B b sont complémentaires
b correspond au côté adjacent à C
• Comme le côté opposé à B b et inversement, on
a alors :
b = cos C
sin B b et cos B b = sin C
b
• On a les relations suivantes :
b
sin B 1
b=
tan B , b + cos2 B
sin2 B b=1 , 1 + tan2 B
b=
b
cos B cos2 B
b
4 Les angles
4.1 Égalité entre deux angles
On distingue 4 configurations où deux angles sont égaux
b b
//
/
/
b b b
O
// O1
/
b b b b
b
O2
Alternes-internes Alternes-externes
b b b
O1 b b
O1
b b b
O2
b b
O2
4.2 Application
Démontrer que la somme des angles d’un triangle est égal à 180˚.
b
β1
β1 = β2 alternes-internes B
γ1
γ1 = γ2 alternes-internes
C
β 2 + α + γ2 = 180
1 Définition et théorème 2
1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Égalité entre deux vecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
5 Géométrie analytique 14
5.1 Repère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
5.2 Coordonnées de vecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
5.3 Calculs en géométrie analytique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
5.4 Colinéarité en géométrie analytique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
5.5 Exercices d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
5.6 Distance entre deux points . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1 Définition et théorème
1.1 Définition
Remarque : :
• Il faut faire la différence entre la direction et le sens du vecteur car dans le
langage courant les deux mots sont synonyme.
• Un vecteur n’a pas de point d’application. On peut donc le placer où l’on veut
dans le plan euclidien. En cela il se différencie de la force en physique qui elle
a un point d’application. Cependant, il y a bien un rapport très étroit entre la
symbolisation d’une force en physique et le vecteur en mathématique.
B
D
C
Représentation
du vecteur ~u
• Ces « segments munis d’une flèche » représentent le même vecteur ~u. On dit
que le vecteur ~u est la classe d’équivalence de toutes ces représentations .
• Pour fixer un représentant particulier du vecteur ~u, on peut prendre deux points
−→
A et B du plan. On note alors ce représentant : AB .
−→
• Par abus de langage, on confond le représentant AB et le vecteur ~u. On a alors :
−→
~u = AB . On peut donc noter un vecteur avec une seule lettre (minuscule) ou
avec deux lettres (majuscule car point).
B La flèche sur les points A et B est indispensable car, sans flèche, il s’agit de la
−→
distance entre les points A et B, norme du vecteur. ||AB || = AB
−→ −−→
Théorème 1 : Deux vecteurs ~u = AB et ~v = CD sont égaux, si, et seulement
si le quadrilatère ABDC est un parallélogramme.
−→ −−→
AB = CD ⇔ ABDC est un parallélogramme
A
~u + ~v C
B Cette opération est toujours possible, car l’on peut toujours déplacer le deuxième
vecteur ~v pour qu’il commence à la fin du premier ~u.
Cette addition de deux vecteurs ne s’applique pas à la norme, en effet :
||~u + ~v|| 6= ||~u|| + ||~v|| mais ||~u + ~v|| 6 ||~u|| + ||~v||
Remarque : Cette opération est très efficace en géométrie, car l’on peut décom-
poser un vecteur quelconque en deux vecteurs plus intéressant. Par exemple, on
peut écrire quelque soit les points E, F et G :
−→ −→ −→
EF = EG + GF
~u
D
~u + ~v
A
~v
C
−−→ −→
Démonstration : Si ABDC est un parallélogramme, alors AC = BD , on a
donc :
−→ −−→ −→ −→ −−→
~u + ~v = AB + AC = AB + BD = AD
(~u + ~v) + w
~ = ~u + (~v + w
~ ) = ~u + ~v + w
~
−
→
3) L’addition de deux vecteurs possède un élément neutre : 0
Remarque :
• La première propriété permet de changer l’ordre dans lequel on effectue l’ad-
dition.
• La deuxième propriété signifie que lorsque l’on cherche à additionner deux
vecteurs, on peut d’abord additionner les deux premiers, puis additionner ce
résultat au troisième ou additionner les deux derniers puis additionner ce ré-
sultat au premier. Voici un exemple de cette propriété :
~v
~u ~u + ~u
~v ~v
~u + ~v ~u + ~v
)+w
~ )+w
~
~v +
w
~
~
w ~
w
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
−→ −−→ −→ −→
~v = AB − AC + BC − BA
−→ −−→ −→ −→
= AB + CA + BC + AB
−→ −→ −−→ −→
= AB + BC + CA + AB
−−→ −→
= AC + CB
−→
= AB
−−→ −→ −−→ −→
• Démontrer que pour tous points A, B et C : OA − OB + AC = BC
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
On part du terme de gauche pour arriver au terme de droite.
−−→ −→ −−→ −−→ −→ −−→
OA − OB + AC = OA + BO + AC
−→ −−→ −−→
= BO + OA + AC
−→ −−→
= BA + AC
−→
= BC
• ABCD est un parallélogramme et M un point quelconque. Démontrer que :
−−→ −−→ −−→ −−→ − →
MA − MB + MC − MD = 0
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
−−→ −→
Si ABCD est un parallélogramme alors : DC = AB
On part du terme de gauche, pour arriver au terme de droite :
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
MA − MB + MC − MD = MA + BM + MC + DM
−−→ −−→ −−→ −−→
= BM + MA + DM + MC
−→ −−→ −−→ −→
= BA + DC or DC = AB
−→ −→
= BA + AB
−→
= BB
−
→
= 0
3.1 Définition
2~u
~u
− 32 ~u
B Quand k est positif, il ne joue que sur la longueur du vecteur. Quand k est
négatif, il joue sur la longueur et sur le sens.
D E A C B
−→ −→
1) ~v = AB et ~u = AE
−→ −→
AB et AE sont de sens contraire, donc k < 0.
AB 6
k=− = − = −3 ~v = −3~u
AE 2
−−→ −→
2) ~v = AD et ~u = AE
−−→ −→
AD et AE sont de même sens, donc k > 0.
AD 5 5
k= = ~v = ~u
AE 2 2
−→ −→
3) ~v = EC et ~u = AB
−→ −−→
EC et AB sont de même sens, donc k > 0.
EC 6
k= = =1 ~v = ~u
AB 6
−−→ −→
4) ~v = CD et ~u = AB
−−→ −→
CD et AB sont de sens contraire, donc k < 0
CD 9 3 3
k=− =− =− ~v = − ~u
AB 6 2 2
b) Exercice 2
ABC est un triangle.
−−→ −→ −→ 1 −→
1) Placer les points D et E tels que : CD = 2AB et CE = − AB
2
−→ −→
2) Trouver le nombre k tel que : DE = k AB
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
On a la figure suivante :
A −−→ −→
Comme les deux vecteurs CD et CE
−→
b
s’expriment à l’aide de AB , on trace la
E droite parallèle à (AB) passant par C et
B on reporte les distances.
C −→ −−→ −→
DE = DC + CE relation de Chasles
−−→ −→
b = −CD + CE
−→ 1 −→
= −2AB − AB
D 2
5 −→
= − AB
2
c) Exercice 3
ABC est un triangle.
−−→ −→ −−→
1) Construire le point D tel que : AD = AB + AC
Prouver que [AD] et [BC] ont même milieu.
−→ −→
2) Construire le point E tel que : AE = BC
Prouver que C est le milieu de [ED].
3) Les droites (AD) et (BE) se coupent en I. Que représente I pour le triangle
ABC ?
−→ 1 −−→ −→ 1 −→
Prouver que : AI = AD et BI = BE .
3 3
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
1) On a figure suivante :
A
O’ E
I
B
O
−−→
Pour déterminer le point D, comme AD est la somme de deux vecteurs de
même origine, on trace le parallélogramme ABDC.
Comme ABDC est un parallélogramme, les segments [AD] et [BC] ont
même milieu O.
3) On sait que les segments [AD] et [BC] ont même milieu O. Donc (AO) = (AD)
est la médiane issue de A dans le triangle ABC.
On sait de plus que ABCE est un parallélogramme, donc les segments [AC]
et [BE] ont même milieu O’. Donc (BO’) est la médiane issue de B dans le
triangle ABC. Comme (BO’) = (BE), (BE) est la médiane issue de B dans le
triangle ABC.
Comme I est l’intersection de deux médianes du triangle ABC, I est le centre
de gravité du triangle ABC.
Des propriétés du centre de gravité, on en déduit alors que :
(k + k′ ) ~u = k ~u + k′ ~u
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
−−→ −−→
Pour placer les points M et N, il faut exprimer les vecteurs AM et AN à l’aide
−→
du vecteur AB . Ici, on a privilégié le point A, on aurait pu le faire avec le point B.
A M B N
b b b b
4.1 Définition
4.2 Théorèmes
Remarque : Ces deux théorèmes sont très important car ils permettent de relier
le parallélisme et l’alignement à l’aide de vecteurs.
−→ −→
Les vecteurs CP et AB sont coli- A
néaires, donc les droites (CP) et (AB)
sont parallèles et donc ABPC est un tra-
pèze.
B
b) Exercice 2 : l’alignement
On obtient alors :
b
N
b C
b A
M
2) Pour montrer que les points B, M et N sont alignés, il faut montrer que les
−−→ −−→
vecteurs BM et BN sont colinéaires. Pour cela, on exprime ces deux vecteurs
−→ −−→
à l’aide des vecteurs AB et AC . On a alors :
c) Exercice 3
ABC est un triangle et I est le milieu de [AB].
−→ −−→
1) a) Construire le point J tel que : AJ = −AC .
−→ 1 −→ −−→
b) En déduire que IJ = − AB − AC .
2
−→ −−→ − →
2) On note K le point tel que : 2KB + KC = 0 .
−→ −→
a) Exprimer BK en fonction de BC . Placer K.
−→ 1 −→ 1 −−→ −
→ −→
b) En déduire que IK = AB + AC . Quelle relation lie IJ et IK ? Que peut
6 3
-on conclure ?
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
1) a) On a la figure suivante :
J
A
b
C
I b
B K
−→ 1 −→
b) On sait que I est le milieu de [AB], donc on a : IA = − AB . On a alors :
2
−→ −→ −→ −
→ 1 −→ −−→
IJ = IA + AJ ⇔ IJ = − AB − AC
2
−→ −−→ − → −−→
2) a) On a la relation : 2KB + KC = 0 . On introduit le point B dans KC
−→ −→ −→ −
→ −→ −→ −→ 1 −→
2KB + (KB + BC ) = 0 ⇔ 3KB = −BC ⇔ KB = − BC
3
−→ 1 −→
BK = BC , on place alors le point K.
3
−→ −→ − → −→ 1 −→ 1 −→
b) Expression de IK : IK = IB + BK = AB + BC
2 3
−→
En introduisant A dans BC
−→ 1 −→ 1 −→ −−→
IK = AB + (BA + AC )
2 3
1 −→ 1 −→ 1 −−→
= AB + BA + AC
2 3 3
1 −→ 1 −→ 1 −−→
= AB − AB + AC
2 3 3
1 −→ 1 −−→
= AB + AC
6 3
−→ 1 −→ −−→
On a donc : −3IK = − AB − AC .
2
−→ −→ −
→ −→
Conclusion : IJ = −3IK . Les vecteurs IJ et IK sont colinéaires et donc
les points J, I et K sont alignés.
5 Géométrie analytique
Le but le la géométrie analytique est de résoudre numériquement un problème de
géométrie. Cela suppose la notion de coordonnées et de repère. Le progrès qu’a
apporté la géométrie analytique est énorme car il a permit de faire un « pont »
entre l’algèbre et la géométrie qui jusque là était deux disciplines bien séparées.
Depuis l’apparition de l’ordinateur, la géométrie analytique devient indispen-
sable pour visualiser des figures géométriques
5.1 Repère
a) Repère quelconque
−→ −−→
Trois points A, B, C non alignés du plan définissent un repère : (A, AB , AC )
On a alors : M( x; y)
y M
−−→ −→ −−→ C
AM = x AB + y AC
−−→
on écrit AM ( x; y) x
A B
C
~v
E D
B
~
w
~ ~u
G ~ı F
O
~z
A
A(3; −1), B(2; 2), C(2; 3), D(0; 2), E(−1; 2), F(2; 0), G(−2; 0), H(3; −2)
N B M
P
~ A
~ı
O
Exemple : Le plan est muni d’un repère quelconque. Dans chacun des cas sui-
−→
vants, déterminer les coordonnées du vecteur AB et du milieu I du segment [AB]
1 3 1
1) A(1; −5) et B(3; −9) 3) A ; et B ; −5
√ √
2) A(−3; 2) et B(2; − 2) 2 4 3
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
−→ 3−1 2 3 + 1 −9 − 5
1) AB = = I= ; = (2 ; −7)
−9 − (−5) −4 2 2
√ √ !
−→ 2√
− (−3√) 5√ 2−3 − 2+ 2 1
2) AB = = I= ; = − ;0
− 2− 2 −2 2 2 2 2
1 1 1
− −
−→ 3 2 6 1 1 1 1 3 5 17
3) AB = = I = + ; − 5 = ; −
3 23 2 2 3 2 4 12 8
−5 − −
4 4
1) ~u = ~v si, et seulement si x = x ′ et y = y′
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
B b
0+1
1
1 1 1
b I 2 2 2 × 2 4
b
I=
1 + 0 = 1
J=
1 1 = 1
C ×
2 2 2 2 4
−→ − → −→
2) On calcule le vecteur ~u : ~u = 2JA + JB + 2JC
1 1 1 1 3 1 1
−
4 1 − − −
4 2 4 2 4 −
4
x
1 + 1 + 2
= 2
= + + =
y 1 1 1 3 3
− − 1− − −
4 4 4 2 4 2 4
C
7
4 I
3
J
2
G
1
B
−3 −2 −1 1 2 3 4 5 6
−1
−2
−3
A
5+0 0+7 5 7
On trouve alors les coordonnées de I : I = ; = ;
2 2 2 2
−−→ 2 −→
b) D’après les propriétés du centre de gravité on a : AG = AI
3
−→ −−→
c) Calculons les coordonnées de AI , AG puis de G.
−→ 5 7 9 13 −−→ 2 9 13 13
AI = +2; +3 = ; AG = ; = 3;
2 2 2 2 3 2 2 3
x − (−2) = 3 x=1
⇔
y − (−3) = 13 y = 4
3 3
−3 + 4 − 1
0
= 13 4 17 = 0
− − +
3 3 3
−−→ −→ −−→ − →
L’égalité : GA + GB + GC = 0 correspond à la définition vectorielle du
centre de gravité d’un triangle.
x x′
det(~u, ~v) = = xy′ − x ′ y
y y′
3 −2
det(~u, ~v) = = 3 × 1 − (−2) × 5 = 3 + 10 = 13
5 1
Exemple : Dans chacun des deux cas suivants, dire si les vecteurs ~u et ~v sont
colinéaire :
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
10 −4
det(~u, ~v) = = 10 × 2 − (−4) × (−5) = 20 − 20 = 0
−5 2
3 6
det(~u, ~v) = = 3 × (−1) − 6 × (−2) = −3 + 12 = 9
−2 −1
Le déterminant n’est pas nul, donc les vecteurs ne sont pas colinéaires.
Le déterminant est nul donc les vecteurs sont colinéaires et donc les points M,
N et P sont alignés.
2) Calculons le déterminant :
Le déterminant n’est pas nul donc les vecteurs ne sont pas colinéaires et donc
les points M, N et P ne sont pas alignés.
3) Calculons le déterminant :
3−2 0−2 1 −2
−−→ −−→ 4 4
det(MN , MP ) = 1 1 = 2 4 = 3−3 =0
−1 − − 1− − −
3 3 3 3
Le déterminant est nul donc les vecteurs sont colinéaires et donc les points M,
N et P sont alignés.
b) Exercice 2
C
b
b
b
b
Q
b
b
b
P b
A b b b
B
R b
−→ −−→
En l’absence de tout repère, on peut se donner comme repère (A ; AB ; AC ). Pour
−→
montrer que les points P, Q et R sont alignés, il faut montrer que les vecteurs RP
−−→ −→ −−→
et RQ sont colinéaires. Il faut donc que le déterminant de RP et RQ soit nul.
D’après les graduations du dessin, on obtient comme coordonnées pour les points
P et R :
1 1
R 0; − P ;0
3 4
4 3
On obtient alors les coordonnées de Q ; .
7 7
−→ −−→
On calcule ensuite les coordonnées des vecteurs RP et RQ
1 1 4 4
−→ − 0 −−→ − 0
4 = 4 7 =7
RP = RQ =
1 1 3 1 16
0+ +
3 3 7 3 21
−→ −−→
On calcule ensuite le déterminant de RP et RQ :
1 4
−→ −−→ 4 7 1 16 4 1 4 4
det(RP , RQ ) = = × − × = − =0
1 16 4 21 7 3 21 21
3 21
−→ −−→
Les vecteurs RP et RQ sont donc colinéaires et donc les points P, Q et R sont
alignés.
Remarque : Un repère orthonormé (O ;~ı ; ~) est tel que : ~ı ⊥~ et ||~ı|| = ||~|| = 1
Les axes sont alors perpendiculaires et les unités identiques sur les deux axes.
yB − yA
En remplaçant par les coordonnées :
A
yA b b
H
2 2 2 xB − xA
AB = ( xB − xA ) + (yB − yA )
Exemple : Le plan est muni d’un repère orthonormé. Dans chacun des cas sui-
vants, déterminer la distance AB
√ √
1) A(1; 5) et B(3; 9) 2) A(−3; − 2) et B(2; 2)
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
√ √
1) AB2 = (3 − 1)2 + (9 − 5)2 = 22 + 42 = 20 donc AB = 20 = 2 5
√ √ √ √
2) AB2 = (2 + 3))2 + ( 2 + 2)2 = 52 + (2 2)2 = 25 + 8 = 33 donc AB = 33
a) Exercice 1
On donne les points suivants : A(−4; −1), B(4; −2), C(8; 5), D(0; 6)
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
7
D
6
5 C
4
−4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5 6 7 8
A −1
−2
B
−4 + 8 −1 + 5 4 + 0 −2 + 6
I= ; = (2 2) J= = (2 2)
2 2 2 2
On a donc : AB = BC
b) Exercice 2
3 5 5 5 1
Placer les points : A −1; , B 2; , C 0; et D ;
2 2 2 2 2
Le but de cet exercice est de trouver les coordonnées du point d’intersection M
des droite (AB) et (CD).
−→ −−→
1) a) Calculer les coordonnées de AB et CD
b) Prouver que les droites (AB) et (CD) sont sécantes.
−−→ −→
2) On appelle k le réel tel que : AM = kAB .
a) Exprimer les coordonnées de M en fonction de k.
−−→
b) Calculer mes coordonnées de CM en fonction de k.
−−→ −−→
c) En utilisant la condition de colinéarité entre les vecteurs CM et CD , cal-
culer k.
d) En déduire les coordonnées du point M.
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
Faisons d’abord une figure :
3
C B
b b
2 b
A M
b
1
b
D
−1 1 2 3
−→ −−→
1) a) Calculons les coordonnées des vecteurs AB et CD
5
5
−−→ 2 − 0
2 − (−1)
!
−→ 3
AB = 5 3 = CD = 2
− 1 1 5 =
2 2 − −2
2 2
−→ −−→
b) Si les droites (AB) et (CD) sont sécantes, alors les vecteurs AB et CD ne
sont pas colinéaires. Calculons leurs déterminant :
5
−→ −−→ 3 5 17
det(AB , CD ) = 2 = −6 − = −
2 2
1 −2
Le déterminant est non nul, les droites (AB et (CD) sont donc sécantes.
−−→ −→
2) a) De l’égalité AM = kAB , on en déduit le système suivant :
x − (−1) = 3 k x = 3k−1
⇔
y− 3 = k y = k+ 3
2 2
−−→
b) On en déduit alors les coordonnées du vecteurs CM :
x−0 3k−1−0
! !
−−→ 3k−1
CM = 5 = 3 5 =
x− k+ − k−1
2 2 2
−−→ −−→
c) Comme M appartient aussi à la droite (CD) alors les vecteurs CM et CD
sont donc colinéaires. Leur déterminant est nul donc :
5
−−→ −−→ 3k−1 5
det(CM , CD ) = 0 ⇔ 2 = 0 ⇔ −6 k + 2 − ( k − 1) = 0 ⇔
2
k−1 −2
17 5 17 9 9
− k = −2 − ⇔ − k=− ⇔ k=
2 2 2 2 17
9 10
x = 3 × 17 − 1 = 17
9 3 69
y =
+ =
17 2 34
Équations de droite.
Système d’équations
1 Équations de droite 2
1.1 Vecteur directeur d’une droite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Équation cartésienne d’une droite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Équation réduite d’une droite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4 Droites particulières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.5 Parallélisme de deux droites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1 Équations de droite
1.1 Vecteur directeur d’une droite
~u = (2 − 3 ; 3 − (−5)) = (−1; 8)
d : ax + by + c = 0
a( x − x A ) + b(y − y A ) = 0 ⇔ ax + by − ( ax A + by A ) = 0
On pose c = −( x A + y A ), on a donc : ax + by + c = 0
Exemple : Soit la droite d définie par les point A(2; 3) et ~u(−2; 1). Déterminer
une équation cartésienne de la droite d.
En posant M( x; y), on a :
−−→
det(AM , ~u) = 0
x − 2 −2
=0
y−3 1
( x − 2) + 2( y − 3) = 0
x + 2y − 2 − 6 = 0
x + 2y − 8 = 0
Remarque : L’équation cartésienne d’une droite n’est pas unique. On peut tou-
jours multiplier les coefficients par un facteur k non nul. Par exemple, on peut
trouver pour la droite de l’exemple : −2x − 4y + 16 = 0 en multipliant par
(−2).
d : y = mx + p
ax + by + c = 0
a c a c
x+y+ = 0 ⇔ y = − x−
b a b b
a c
En posant m = − et p = − , on obtient : y = mx + p
b a
On peut choisir comme vecteur directeur ~v colinéaire à ~u en divisant les coordon-
nées de celui-ci par −b. On obtient alors :
a a
~v = 1; − comme m = − on a : ~v = (1; m)
b b
Démonstration : Voir le chapitre 4 sur les fonctions affines où ces relations ont
été démontrées.
Exemple : Soit la droite (AB) définie par : A(−1; 4) et B(2; 6)
Déterminer l’équation réduite de la droite d.
On a alors :
6−4 2 2 2 14
m= = et p = 4 − (−1) = 4 + =
2 − (−1) 3 3 3 3
2 14
D’où l’équation réduite de la droite (AB) : y = x+
3 3
(
3x − 7y = 1
Exemple : Soit le système défini par : (S) :
5x + 2y = 29
(S) est donc un système linéaire de deux équations à deux inconnues.
a a′
δ= = ab′ − a′ b
b b′
La méthode par addition consiste à multiplier les équations par des coefficients
de façon à éliminer une inconnue par addition des deux équations. Pour trouver
ces coefficients, il suffit de déterminer le ppcm (plus petit commun multiple). Si
l’on veut éliminer x, comme les coefficients devant x sont respectivement 3 et 5, le
ppcm est 15, il suffit donc de multiplier la 1re équation par (−5) et la 2e équation
par 3. Il est à noter ici comme les coefficients devant x sont de même signe, et
que l’on veut éliminer x par addition, il est nécessaire de multiplier les équations
par des coefficients de signes contraires. Pour éliminer y, les coefficients devant y
sont respectivement −7 et 2, le ppcm est ici 14. On multiplie alors la 1re équation
par 2 et la 2e équation par 7. Ce qui donne :
1 + 7x
3x = 1 + 7y ⇔ x=
3
• on remplace x par cette expression dans la seconde équation, cela donne :
5(1 + 7y)
+ 2y = 29
3
• on multiplie par 3
5(1 + 7y) + 6y
= 87
5 + 35y + 6y
= 87
35y + 6y
= 87 − 5
41y
= 82
82
y= =2
41
1+7×2 1 + 14
• on remplace y = 2 dans l’expression de x : x = = =5
3 3
• L’ensemble solution est donc S = {(5 ; 2)}
Remarque : Cette méthode est efficace seulement lorsque les coefficients devant
les inconnues sont simples. Ici elle s’avère très calculatoire. Voici un système où
les coefficients sont plus simple. La méthode par substitution peut s’avérer un
bon choix
(
x + 5y = 7
Soit le système suivant :
3x + 4y = 10
3(7 − 5y) + 4y = 10
21 − 15y + 4y = 10
−11y = 10 − 21
−11
x= =1
−11
• on remplace y = 1 dans l’expression de x : x = 7 − 5 × 1 = 2
• L’ensemble solution est donc : S = {(2 ; 1)}
4 6
On calcule le déterminant : δ = = 4×9−6×6 = 0
6 9
Comme le déterminant est nul, les droites associées aux équations sont parallèles.
Pour savoir si elles sont strictement parallèles ou confondues, on calcule :
a 4 2 c 5 a c
= = et = donc 6 =
a′ 6 3 c′ 7 a′ c′
Les rapports ne sont pas égaux donc les droites sont strictement parallèles et donc
le système m’admet pas de solution.
S=∅
a 4 2 c 6 2 a c
= = et = = donc = ′
a ′ 6 3 c ′ 9 3 a ′ c
Les rapports sont égaux donc les droites sont confondues et donc le système ad-
met une droite solution d’équation : 2x + 3y − 3 = 0 (1re équation simplifiée)
On revient à x et y
On a : x2 = 4 et : y2 = 9
donc x = 2 ou x = −2 donc y = 3 ou y = −3
On a alors 4 couples solutions : S = {(−2; 3); (−2; −3); (2; −3); (2; 3)}
Statistiques
Pourcentages et probabilité
1 Statistiques 2
1.1 Objet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Paramètres de position . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Paramètres de dispersion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2 Pourcentage 7
2.1 Les pourcentages instantanés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2 Pourcentage d’évolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3 Loi de probabilité 12
3.1 Conditions préalables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.2 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.3 Loi équirépartie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
6 Intervalle de fluctuation 18
6.1 Loi des grands nombres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
6.2 Intervalle de fluctuation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1 Statistiques
1.1 Objet
Sur une population (d’objets ou de personnes), on étudie un ou plusieurs critères
ou variables. Les résultats obtenus constituent ce qu’on appelle une série statis-
tique. Dans la suite du chapitre, on s’intéressera aux séries d’une seule variable.
a) La moyenne
1) La moyenne simple :
Si la série ne comporte qu’un petit nombre de données. On somme les xi et
l’on divise par le nombre de donné N. On note x la moyenne obtenue. On a
alors la formule suivante :
∑ xi
x=
N
Exemple : Soit les cinq notes de mathématiques suivantes : 8 ; 12 ; 9,5 ; 17 ; 13
8 + 12 + 9, 5 + 17 + 13 59, 5
Leur moyenne est alors : x = = = 11, 9
5 5
2) La moyenne pondérée :
Lorsque le nombre de données est plus important, on est amené à remplir un
tableau d’effectifs. On note alors xi une valeur prise par la variable et ni son
effectif. N étant toujours le nombre total de données, on a alors :
∑ ni × xi
x=
N
Exemple : Soit les notes de mathématiques obtenues par les 36 élèves d’une
classe de seconde :
Notes ( xi ) 8 9 10 11 12 13 14
Effectifs (ni ) 6 2 7 3 4 8 6
8 × 6 + 9 × 2 + 10 × 7 + 11 × 3 + 12 × 4 + 13 × 8 + 14 × 6 405
x= = = 11, 25
36 36
3) Moyenne de deux séries statistiques
Lorsque deux séries S1 et S2 ont pour moyenne respective x¯1 et x¯2 et comme
effectif respectif n1 et n2 , la moyenne des deux séries x¯T est égale à :
n1 x 1 + n2 x 2
xT =
n1 + n2
Exemple : Dans une entreprise de 60 salariés, le salaire moyen des hommes
est de 1 500 e net et le salaire moyen des femmes de 1 300 e net. Sachant qu’il
y a 42 femmes dans l’entreprise, quel est le salaire net moyen des salariés ?
S’il y a 42 femmes, il y a : 60 − 42 = 18 hommes. Le salaire net moyen des
salariés en euros est égal à :
b) La médiane
On cherche ici à séparer la série en deux effectifs égaux.
N+1
• Le nombre de données est pair. Le nombre n’est pas entier, il est compris
2
entre deux entiers.
On prendra alors le milieu des valeurs correspondantes.
Soit la série de notes suivante : 8 ; 9,5 ; 11 ; 12 ; 13 ; 17
N+1 6+1
On calcule : = = 3, 5
2 2
On prend le milieu de la troisième et quatrième valeur de la série :
11 + 12
Me = = 11, 5
2
c) Quartiles
On peut, comme pour la médiane, définir deux autres paramètres de position : le
premier et troisième quartile
N 3N
Dans la pratique, on calcule les quantités : et en prenant la valeur im-
4 4
médiatement au dessus.
Exemple : On connaît la taille (en cm) d’un groupe de 45 enfants de 5 à 7 ans.
On obtient alors la série :
N 45 3N 135
On calcule : = = 11, 25 et = = 33, 75
4 4 4 4
On prend donc la 12e valeur et la 34e valeur respectivement pour le 1er et 3e quar-
tile : Q1 = 111 et Q3 = 118
On obtient donc l’intervalle interquartile : IQ = [111 ; 118]
L’écart interquartile est : e = 118 − 111 = 7
d) Diagramme en boîte
Pour résumer les différentes valeurs que l’on a déterminées, on réalise un dia-
gramme appelé "diagramme en boîte". Dans ce diagramme figure : les valeurs ex-
trêmes : valeurs minimum et maximum, les quartiles et la médiane.
Remarque : Lorsque la série a beaucoup de valeurs, on peut être amené à diviser
la série en 10 parties égales : ce sont les déciles. Les valeurs du premier décile D1
et du neuvième décile D9 remplace alors les valeurs extrêmes de la série dans le
diagramme en boîte.
On a alors :
b b b b b b b
xmin D1 Q1 Me Q3 D9 xmax
D1 = 109 et D9 = 121
xmin D1 D9 xmax
b b b
Q1 b
Me Q3 b b b
∑ ( x i − x )2 ∑ n i × ( x i − x )2
V= ou V=
N N
L’écart type σ représente alors la racine carrée de la variance, soit :
√
σ= V
b) Exemple
On s’intéresse aux notes de mathématiques des élèves Coraline et Séverine. Les
six notes obtenues sont consignées dans le tableau suivant :
Coraline 12 8 5 16 9 10
Séverine 10 11 12 10 8 9
12 + 8 + 5 + 16 + 9 + 10 60 10 + 11 + 12 + 10 + 8 + 9 60
xc = = = 10 et xs = = = 10
6 6 6 6
(10 − 10)2 + (11 − 10)2 + (12 − 10)2 + (10 − 10)2 + (8 − 10)2 + (9 − 10)2
Vs =
6
0+1+4+0+4+1 10
= = ≃ 1, 67
6 6
On a alors les écart types suivants :
√ √
σc = Vc ≃ 11, 67 ≃ 3, 4
√ √
σs = Vs ≃ 1, 67 ≃ 1, 3
Remarque : Bien que Coralie et Séverine aient la même moyenne, les notes de
Coralie sont plus dispersées car σc > σs . On peut donc dire que Séverine est
plus régulière que Coralie.
2 Pourcentage
2.1 Les pourcentages instantanés
15 4, 5
Exemple : : 15 % = = 0, 15 ou encore 4,5 % = = 0, 045
100 100
a) Déterminer un pourcentage
Lorsque l’on cherche à déterminer l’importance de la partie dans le total, nous
pouvons utiliser deux paramètres. Soit la part qui est le rapport de la partie sur
le total, soit la part en pourcentage qui correspond à ce rapport multiplié par 100.
Total Partie
Partie Part =
Total
Partie
Pourcentage = × 100
Total
b) Prendre un pourcentage
Cette fois nous connaissons la part ou le pourcentage et le total. Nous cherchons
la partie.
Partie = Part × Total
Pourcentage
Partie = × Total
100
Exemple : Sur les 300 élèves que compte un établissement, 12% sont des élèves
de seconde. Dans cette classe de seconde, un quart des élèves étudient l’allemand.
Quel est le nombre d’élèves de seconde et le nombre de ceux-ci qui étudient l’al-
lemand ?
12
Nombre d’élèves de seconde = × 300 = 36
100
1
secondes qui étudient l’allemand = × 36 = 9
4
c) Déterminer le total
Souvent le plus simple pour calculer le total connaissant la partie et le pourcen-
tage, est d’effectuer un tableau de proportionnalité.
14% 35 35 × 100
Nbre de touristes = = 250
100% Nbre de touristes 14
d) Pourcentage de pourcentage
On parle de pourcentage de pourcentage lorsque la partie contient un sous-ensemble.
Nous avons alors le schéma suivant :
E B A représente a % de B
A
B représente b % de E
A représente a % de b % de E
a×b
A représente donc % de E
100
45 × 80
Nbre de garçons de moins de 16 ans = = 36 %
100
Vi > Vf
Valeur initiale Valeur finale
Vf − Vi
Pourcentage d’évolution = × 100
Vi
On peut définir un coefficient afin de passer de la valeur initiale à la valeur finale
par une multiplication. On note ce coefficient CM (coefficient multiplicateur).
Vf
CM = on a alors : Vf = CM × Vi
Vi
Exemples :
91 000
CM = = 1, 625
56 000
2) Le prix d’un téléviseur de 1 560 e a été soldé à 1 365e. Quel est le pourcentage
de réduction. Calculer le coefficient multiplicateur.
1 365
CM = = 0, 875
1 560
Remarque :
• Pour le pourcentage d’évolution, on divise toujours par la valeur initiale. Si
le pourcentage est positif, il s’agit d’une augmentation. Si le pourcentage est
négatif , il s’agit d’une réduction
• Synonyme d’augmentation : hausse, inflation, . . .
Synonymes de réduction : diminution, déflation, rabais, démarque, solde, re-
mise, . . .
• Pour une augmentation CM > 1 et pour une réduction CM < 1.
Exemples :
1) La fréquentation d’un musée subit une augmentation de 18 % de 2007 à 2014.
En 2007, 110 000 personnes ont visité le musée. Quel est le nombre de visiteurs
en 2014 ?
18
CM = 1 + = 1, 18
100
Nbre de visiteurs = 1, 18 × 110 000 = 129 800
2) Un ordinateur de 980e baisse de 5 %. Quel est le nouveau prix de cet ordina-
teur ?
5
CM = 1 − = 0, 95
100
Nouveau prix = 0, 95 × 980 = 931
Exemples :
1) Le coefficient multiplicateur est de 1,03. Quel est le pourcentage d’augmenta-
tion ?
Comme le coefficient multiplicateur est supérieur à 1, il s’agit bien d’une aug-
mentation
a = 100 × (1, 03 − 1) = 3 %
e) Évolutions successives
Lorsqu’une valeur subit deux évolutions successives, on peut schématiser la si-
tuation comme :
CM1 CM2
V1 −−−−−− → V2 −−−−−− → V3
TCM =CM ×CM2
1
V1 −−−−−−−−−−−−−−−−→ V3
Pour trouver le coefficient multiplicateur global, il suffit de multiplier les coeffi-
cients multiplicateurs successifs.
Exemples :
10 15
CM1 = 1 + = 1, 1 et CM2 = 1 + = 1, 15
100 100
Calculons le coefficient multiplicateur global :
10 10
CM1 = 1 + = 1, 1 et CM2 = 1 − = 0, 9
100 100
CMT = CM1 × CM2 = 1, 1 × 0, 9 = 0, 99
Il s’agit d’une réduction de :
Remarque : Notre première impression "le prix reste inchangé" était fausse.
3 Loi de probabilité
3.1 Conditions préalables
Il s’agit de construire une structure mathématique qui permette de repérer des
situations identiques et d’avoir un méthode rigoureuse dans un domaine où notre
intuition nous conduit souvent à la solution sans vraiment avoir conscience de
notre démarche.
Dans tout calcul de probabilité, il faut :
1) Une expérience aléatoire : il s’agit d’un protocole bien précis (règle d’un jeu)
dont on ne peut prévoir l’issue.
Exemples :
• Lancer un dé sur une piste de jeu.
• Lancer une pièce de monnaie.
• Distribuer 5 cartes à un joueur avec un jeu de 32 cartes.
• Poser une question au hasard à un lycéen choisi au hasard.
• etc . . .
2) Repérer toutes les issues possibles de l’expérience : il s’agit d’un dénombre-
ment des issues possibles d’une expérience.
Exemples :
• Il y a 6 issues possibles pour un dé : {1; 2; 3; 4; 5; 6}.
• Il y a deux issues possibles pour une pièce de monnaie : face ou pile : { F; P}
• Il y a 201 376 mains possibles de 5 cartes pour un jeu de 32 cartes
• Il y a 1 200 lycéens dans l’échantillon qui peuvent être interroger.
• etc . . .
3) Déterminer ce que l’on souhaite comme issues.
Exemples :
• Obtenir un nombre pair avec un dé.
• Obtenir face avec une pièce.
• Obtenir 2 cœur dans une main de cinq cartes.
• Obtenir un lycéen âgé de moins de 17 ans.
• etc . . .
3.2 Définitions
Exemples : :
• L’univers d’un dé : Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}
• L’univers d’une pièce : Ω = { F; P}
• Parfois nommer toutes les issues est trop long comme l’univers d’une main de
5 cartes avec un jeu de 32 cartes. On se contente alors de compter les éléments
de cet ensemble Ω
Exemples :
• L’univers Ω d’un dé : card(Ω) = 6
• L’univers Ω d’une main de cinq cartes : card(Ω) = 201 376
p ( e1 ) + p ( e2 ) + · · · + p ( e n ) = 1
Exemples :
• Dans un urne qui contient 10 boules indiscernables au toucher, 3 sont vertes
(V), 3 sont bleues (B) et 4 sont jaunes (J), on tire une boule au hasard et on note
sa couleur.
Déterminer la loi de probabilité de cette expérience.
L’univers de cette expérience est Ω = {V, R, J}. Pour déterminer la loi probabi-
lité de cette expérience, il faut calculer les probabilités suivantes :
3 3 4
p (V) = = 0, 3 , p (B) = = 0, 3 , p (J) = = 0, 4
10 10 10
ei V R J
On regroupe ces résultats dans un tableau :
p ( ei ) 0,3 0,3 0,4
• On a lancé 1 000 fois un dé pipé. Les résultats sont consignés dans le tableau
ci-dessous. Établir la loi de probabilité du dé pipé.
numéro sorti 1 2 3 4 5 6
nombre de sorties 82 120 153 207 265
Un dé pipé est un dé non équilibré. La loi de probabilité est alors établie par des
données statistiques. Sans avoir de certitude sur les probabilités exactes, vu le
grand nombre de lancés (1 000), on peut supposer que le nombre d’apparition
d’une face détermine sa probabilité.
L’ensemble univers est Ω = {1, 2, 3, 4, 5, 6}.
Exemples : :
• Dans un dé bien équilibré chaque face à la même probabilité d’apparition :
1
p (1) = p (2) = p (3) = p (4) = p (5) = p (6) =
6
• Si une pièce est bien équilibrée chaque face à la même probabilité d’apparition :
1
p( F ) = p( P) =
2
Remarque :
• Si l’ensemble A est réduit à l’ensemble vide ∅, il n’est composé d’aucune issue.
On l’appelle alors l’événement impossible et p(∅) = 0
• Si l’ensemble A représente tout l’univers Ω, il est composé de toutes les issues.
On l’appelle alors l’événement certain et p(Ω) = 1
x∈A ⇔ x∈Ω et /A
x∈
× x A
Exemples :
• On lance un dé :
A : faire au moins 3 d’où A : faire au plus 2
• On tire deux cartes dans un jeu de 32
B : Obtenir au moins un cœur d’où B : Obtenir aucun cœur
x ∈ A ∩ B ⇔ x ∈ A et x ∈ B
A × x B
Exemples :
• On tire une carte dans un jeu de 32 cartes, soient les événements suivants :
)
A : Obtenir un cœur
A ∩ B : Obtenir la dame de cœur
B : Obtenir une dame
• Une classe de seconde est constituée de filles et de garçons. Les élèves sont âgés
de 15 à 17 ans. On interroge un élève au hasard.
)
A : l’élève interrogé est un garçon
A ∩ B : L’élève est un garçon de 15 ans
B : L’élève interrogé a 15 ans
x ∈ A ∪ B ⇔ x ∈ A ou x ∈ B
A × a1 × a3 × a2 B
A ⊂ B ⇒ A∪B = B
Exemples :
• On tire une carte dans un jeu de 32
)
A : Obtenir un cœur
A ∪ B : Obtenir une dame ou un cœur
B : Obtenir une dame
• Une classe de seconde est constituée de filles et de garçons. Les élèves sont âgés
de 15 à 17 ans. On interroge un élève au hasard.
)
A : l’élève interrogé est un garçon L’élève est un garçon
A∪B :
B : L’élève interrogé a 15 ans ou un élève de 15 ans
p (A ∪ B) = p (A) + p (B) − p (A ∩ B)
p (B) = p (A ∪ B) − p (A) + p (A ∩ B)
p(B) = 0, 7 − 0, 3 + 0, 2 = 0, 6
6 Intervalle de fluctuation
6.1 Loi des grands nombres
Théorème 3 : Pour une expérience donnée, dans un modèle défini par une
loi de probabilité, les distributions des fréquences calculées sur un échantillon de
taille n, se rapproche de la loi de probabilité lorsque n devient grand.
Exemples :
• Si nous reprenons nos 120 expériences des 100 lancés de pièces de monnaie.
On sait que la probabilité d’obtenir "face" vaut p = 0, 5. Comme n = 120, la
fréquence observée doit être être dans l’intervalle I
1 1
I = 0, 5 − √ ; 0, 5 + √ ≃= [0, 41 ; 0, 59]
120 120
On trace alors sur notre graphe les droites y = 0, 41 et y = 0, 59. On obtient
alors :
• Pour savoir si une pièce est équilibrée, on la lance 200 fois. On a obtenu 120 fois
"pile". Est-il vraisemblable que la pièce soit équilibrée ?
On calcule l’intervalle de confiance à 95 % :
1 1
I = 0, 5 − √ ; 0, 5 + √ ≃= [0, 43 ; 0, 57]
200 200
120
or f obs = = 0, 6. donc f obs ∈/ I.
200
Il y a de forte chance que la pièce ne soit pas équilibrée.
2 Lignes trigonométriques 5
2.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.2 Tableau des angles remarquables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.3 Relations entre deux angles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.4 Lignes trigonométriques dans le cercle . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
~
−1 O ~ı 1
−1
1.2 Le radian
Définition 2 : La radian est une unité de mesure d’un angle comme le degré.
Il est défini comme la longueur de l’arc entre 2 points du cercle unité.
Le demi cercle unité a un longueur de π et donc correspond à un angle de π
radian. On a alors : 180˚=π rd
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
Pour convertir un angle en radian, on utilise la conversion 180˚=π rd, soit pour x
xπ
degré on a : radian.
180
On obtient alors :
π 7π 5π 11π
, , ,
8 12 18 6
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
Pour convertir un angle en degré, on utilise la conversion 180˚=π rd, soit pour y
y 180
radian on a : degré.
π
π 7π 5π 11π
Radian
8 12 18 6
~ M +
On peut noter les angles remarquables sur le cercle trigonométrique. Il est impor-
tant de visualiser l’emplacement des angles pour s’en faire une idée.
π
2
2π b
π
3 b b
3
3π π
4 b b
4
5π b b
π
6 6
π b b b
0
O
- 5π
6
b b
- π6
b b
- π4
- 3π
4 b b
- 2π
3 b
- π3
- π2
Exemple : Soit deux mesures sur le cercle trigonométrique d’un même angle :
11π (1 + 11)π
π
−1 − − = = 2π
6 6 6
17π
Exemple : Trouver la mesure principale des angles dont les mesures sont :
4
31π
et −
6
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
17π
est un mesure trop grande, il faut donc lui enlever un nombre k de tours (2π)
4
pour obtenir la mesure principale :
17π π (17 − 8k ) π
− k 2π = = avec k=2
4 4 4
31π
− est une mesure trop petite, il faut donc lui rajouter un nombre k de tours
6
(2π) pour obtenir la mesure principale :
31π π (−31 + 12k ) 5π
− + k 2π = = avec k=3
6 6 6
2 Lignes trigonométriques
2.1 Définitions
trique. On appelle : K b b
tan α
• cos α = OH projection de M sur l’axe sin α
α
des abscisses b b b
O cos α H A
• sin α = OK projection de M sur l’axe
des ordonnées
• tan α = AM’ intersection de (OM)
avec la tangente en A
a) Angles opposés
sin(−α) = − sin α
cos(−α) = + cos α
tan(−α) = − tan α sin α α
b
cos α
On peut constater que les fonctions si- O
nus et tangente sont impaires tandis -sin α -α
que la fonction cosinus est paire
Angles supplémentaires
sin(π − α) = + sin α
cos(π − α) = − cos α
tan(π − α) = − tan α sin α
π-α α
cos α
sin(π + α) = − sin α π+α -sin α
cos(π + α) = − cos α
tan(π + α) = + tan α
π
2 -α
Angles complémentaires cos α
π α
sin − α = cos α
2 b
π O sin α
cos − α = sin α
2
π
2 +α
cos α
Angles opposés complémentaires
α
π sin α
sin + α = cos α
2 b
π -sin α O cos α
cos + α = − sin α
2
√
3
+
π
2
2π π + 1
3 3
√ +
3π 3 π
4 2 + √ 4
2 √
5π 2 π+ 3
6 + 6 3
1
2
√ √
2 2
π - 2 2 0
√ √
- 3 - 21 1
2
3
2 2
- 21
√
- 5π
+ √
2 - π6 + - 3
6 - 2 3
√ +
- 3π - 3 - π4
4 2 +
- 2π - π3 -1
3 +
- π2
√
+ - 3
π 5π 7π
, , −
3 6 4
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
π
• Avec −
3 π π 1
cos − = cos =
3 3 2
√
π π 2
sin − = − sin = −
3 3 2
π π √
tan − = − tan = − 3
3 3
5π
• Avec
6 √
5π π π 3
cos = cos π − = − cos = −
6 6 6 2
5π π π 1
sin = sin π − = sin =
6 6 6 2
√
5π π π 3
tan = tan π − = − tan = −
6 6 6 3
7π π
• Avec = − [2π ]
4 4
√
7π π π 2
cos = cos − = cos =
4 4 4 2
√
7π π π 2
sin = sin − = − sin = −
4 4 4 2
7π π π
tan = tan − = − tan = −1
4 4 4
tan x 1.5
0.5
−3π −π O π 3π
2 −π 2 2 π 2
−0.5
−1.0
−1.5
2π
1 Révisions 2
1.1 Équations du second degré se factorisant . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 fonction du second degré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1 Révisions
1.1 Équations du second degré se factorisant
Exemples :
1) Résoudre : 7x2 + 3x = 0
3
On factorise par x : x (7x + 3) = 0 on obtient alors S = − ;0
7
2) Résoudre : x2 − 14x + 49 = 0
1
On obtient alors S = −8;
3
4) Résoudre 4x2 + 9 = 0
Cette équation ne peut se factoriser car somme de deux carrés. Cette équation
est impossible S = ∅
x −∞ α +∞
+∞ +∞
β3
f (x) S3
β
α S2
β1
S1
x −∞ α +∞
S1
β1
β
f (x)
−∞ −∞
α S2
β3
S3
Exemples :
f ( x ) = ( x − 2)2 − 4 + 5 = ( x − 2)2 + 1
2)
3) Déterminer la forme canonique de la fonction g( x ) = −2x2 − 4x + 3 puis
déterminer les variation de la fonction g et en déduire le nombre de solutions
de l’équation g( x ) = 0
h i
g( x ) = −2( x + 2x ) + 3 = −2 ( x + 1) − 1 + 3 = −2( x + 1)2 + 5
2 2
P( x ) = ax2 + bx + c
2 b c
= a x + x+
a a
" 2 #
b b2 c
=a x+ − 2+
2a 4a a
b 2 b2 − 4ac
" #
=a x+ −
2a 4a2
b 2
• ∆ = 0 l’équation est factorisée P( x ) = 0 ⇔ a x − =0
2a
b
L’équation admet alors une solution double : x0 = −
2a
Exemple : Résoudre l’équation 3x2 + 12x + 12 = 0
2.4 Algorithme
I- Généralités
La géométrie élémentaire de l’espace est née du souci d’étudier les propriétés de l’espace dans lequel nous vivons.
Les objets élémentaires de cette géométrie sont les points, les droites et les plans. On considère ces notions
comme des notions premières, c’est-à-dire suffisamment familières pour ne pas les définir. Pour leur étude il
sera nécessaire d’admettre un certain nombre de propriétés de base.
Un plan est un ensemble de points. La feuille de papier est une bonne représentation d’un plan. Lorsque l’on
veut représenter plusieurs plans de l’espace, on représente chacun d’entre eux par un parallélogramme, censé
représenter un rectangle en "perspective". Il ne s’agit là que d’une représentation de l’objet théorique "plan" qui
n’a pas d’épaisseur et illimité dans tous les sens.
Les résultats de géométrie du plan sont applicables dans chaque plan de l’espace.
Exemple 1:
ABCDEFGH est un cube de coté 3cm. I est le centre de la face DCGH.
Dans la réalité Sur le dessin H b b
G
L’arête [EH] est L’arête [EH] est
b b
I est I est D C
D, I et G sont D, I et G sont E b b
F
A B
[AB] et [BF] sont [AB] et [BF]
• Si des points sont alignés dans la réalité alors ils sont représentés sur le dessin par
• Les proportions sont
Remarque:
On peut rajouter d’autres conventions de dessin.
Propriété:
• Par deux points distincts A et B de l’espace passe
• Si A et B sont deux points d’un plan P, tous les points de la droite (AB)
Il en résulte qu’un plan peut être déterminé par l’une des conditions suivantes :
trois points non alignés deux droites sécantes une droite et un point extérieur à celle-ci
A A
d
C d
B
d′
P P P
H b b
G
Exemple 3:
ABCDEFGH est un cube de coté 5. Placer les points I et J milieux respectifs
b b
de [AH] et [AF]. D C
b b
A B
hauteur
h h
B V =
B O r
aire de base
V =
O V =
D′
D
×I
D′
P D D
×
I
P P D′
D ∩D0 = D ∩D0 = D ∩D0 =
Remarque:
Le fait que deux droites n’aient aucun point commun ne suffit pas pour conclure, dans l’espace, qu’elles sont
parallèles.
D
D
×I
P
D
P P
P ∩D = P ∩D = P ∩D =
P
P
D
P
Q Q
P ∩Q = P ∩Q =
Exemple 4:
ABCD est un tétraèdre. Les points I, J, K et L sont respectivement sur les arêtes [DB], [DC], [AB] et [DB], la
droite (IJ) étant parallèle à la droite (BC).
Indiquer les positions relatives des droites et plans suivants.
VI- Propriétés
1) Parallélisme entre droites
Propriété:
Deux droites parallèles à une même troisième droite sont
Propriété: d
Si P et Q sont deux plans parallèles, alors tout plan qui coupe P P
d′
Propriété:
Si une droite est parallèle à deux plans sécants alors elle est
∆
P Q
d
Propriété: d
Propriété:
Deux plans parallèles à un même troisième plan sont
d1
Q d′1
1) Représenter en perspective cavalière un cube ABCDEFGH d’arête 6 cm avec un angle de fuite α = 45° et
un coefficient de réduction k = 0, 7.
2) a. Construire le point I, milieu de [BG].
b. Placer le point J sur le segment [EH] tel que EJ = 2 cm.
c. Placer le point K sur le segment [HG] tel que HK = 4 cm.
3) Quelle est la nature du quadrilatère BCGF ? du triangle ADH ? du triangle JDH ? du triangle BEG ?
L Exercice 2
E F
L Exercice 3
Pour recueillir de l’eau de pluie un particulier enterre dans son jardin une cuve en béton de forme cylindrique
de hauteur 1, 60m.
Calculer le diamètre de la base du cylindre sachant qu’il peut contenir jusqu’a 10m3 d’eau. Donner le résultat au
centimètre près.
L Exercice 4
ABCDEFGH est un cube de coté a. I, J, K et L sont les milieux respectifs de [AE], [AD], [BC] et [BF].
On découpe dans le cube le coin AIJKBL.
E H
1) Quelle est la nature du triangle BLK ?
I
Calculer, en fonction de a, le volume du coin
J
A
D AIJKBL.
F G
2) En déduire le volume du morceau de cube res-
L
tant.
B C
K
L Exercice 5
S
Une pyramide régulière ABCDS est une pyramide dont
la base est un carré et dont toutes les arêtes ont la même
longueur a. Le pied de la hauteur H issue de S est le
D C
centre du carré ABCD. H
Calculer le volume de la pyramide ABCD. A
B
Intersections et constructions
L Exercice 1
b D b
C
A b b
B
L Exercice 2
×
I
K
×
D
B J
×
C
L Exercice 3
A b b B