0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
44 vues27 pages

Fiscalite

La fiscalité locale joue un rôle crucial dans le financement des collectivités territoriales en leur fournissant des ressources essentielles pour financer les services publics locaux et les projets d'infrastructure. Elle assure également l'autonomie financière des collectivités et leur permet de mettre en œuvre des politiques adaptées aux besoins de leur territoire.

Transféré par

mohammedlrhmouchi1
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats DOCX, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
44 vues27 pages

Fiscalite

La fiscalité locale joue un rôle crucial dans le financement des collectivités territoriales en leur fournissant des ressources essentielles pour financer les services publics locaux et les projets d'infrastructure. Elle assure également l'autonomie financière des collectivités et leur permet de mettre en œuvre des politiques adaptées aux besoins de leur territoire.

Transféré par

mohammedlrhmouchi1
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats DOCX, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 27

L'introduction à la fiscalité locale dans le contexte des collectivités territoriales est essentielle

pour comprendre comment ces entités administratives parviennent à financer leurs opérations
courantes et leurs projets d'investissement. La fiscalité locale est un système d'imposition mis
en place par les autorités locales pour prélever des impôts et des taxes auprès des habitants,
des entreprises et d'autres acteurs économiques présents sur leur territoire. Ces recettes
fiscales sont ensuite utilisées pour financer les services publics locaux, les infrastructures, les
projets de développement et d'autres initiatives qui contribuent au bien-être des citoyens et au
dynamisme économique de la région.

La fiscalité locale englobe un ensemble diversifié d'impôts et de taxes, qui peuvent varier en
fonction des particularités régionales, des politiques nationales en matière de fiscalité, et des
besoins spécifiques de chaque collectivité. Parmi les principaux impôts locaux, on trouve
souvent la taxe foncière sur les propriétés bâties et non bâties, la taxe d'habitation (dans
certains pays), et les taxes professionnelles. Ces impôts sont essentiels pour garantir que les
collectivités disposent de ressources suffisantes pour remplir leurs missions et pour offrir des
services de qualité à leurs administrés.

L'importance de la fiscalité locale dans le financement des collectivités territoriales ne peut


être sous-estimée. Elle assure l'autonomie financière des collectivités en leur permettant de
disposer de leurs propres sources de revenus indépendamment des transferts financiers de
l'État central. Cela leur donne la possibilité de planifier et de mettre en œuvre des politiques
locales adaptées aux besoins spécifiques de leur territoire. La fiscalité locale joue également
un rôle crucial dans la réduction des inégalités territoriales en distribuant les ressources de
manière plus équitable et en finançant des projets qui soutiennent les zones défavorisées.

De plus, la fiscalité locale est un outil puissant pour encourager le développement


économique local. En ajustant les taux d'imposition, les collectivités peuvent influencer les
comportements des contribuables, stimuler l'investissement et l'emploi, et favoriser la
croissance de certaines activités. Cela peut mener à des projets d'infrastructure et à des
services améliorés, contribuant ainsi à l'attractivité du territoire et à son développement
durable.

Toutefois, la fiscalité locale pose également des défis en termes de justice fiscale et de
distribution des charges entre les différents acteurs économiques. Les collectivités doivent
veiller à ce que leurs politiques fiscales ne pénalisent pas de manière excessive les
contribuables et qu'elles tiennent compte des capacités de paiement des différentes catégories
de citoyens et d'entreprises.

Définitions de la fiscalité locale :

La fiscalité locale est un élément fondamental de la gestion et du financement des collectivités


territoriales. Elle englobe divers impôts et taxes locaux, tels que la taxe foncière sur les
propriétés bâties et non bâties, la taxe d'habitation, et la contribution économique territoriale
(CET), qui se compose de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de la cotisation sur la
valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Ces ressources financières permettent aux collectivités
de financer une variété de services publics essentiels et d'investissements stratégiques sur leur
territoire, tels que l'éducation, les transports, les infrastructures routières, la santé, les loisirs,
la culture, et les services sociaux.

La fiscalité locale joue un rôle déterminant dans l'aménagement du territoire en orientant les
politiques locales de développement urbain, d'habitat et d'économie. En ajustant les taux
d'imposition, les collectivités peuvent influer sur les dynamiques économiques locales, attirer
les investissements et favoriser la croissance de certaines activités. Les recettes fiscales
locales sont également utilisées pour financer de grands projets d'infrastructure, comme la
construction de routes, de ponts, d'écoles, d'hôpitaux, et d'autres installations publiques qui
améliorent la qualité de vie des citoyens et stimulent l'attractivité de la région.

Cependant, la fiscalité locale fait souvent l'objet de débats et de controverses. Certains


estiment que le poids des impôts locaux peut être excessif pour les contribuables, en
particulier pour les propriétaires fonciers et les entreprises, ce qui peut entraîner des
difficultés financières pour certains d'entre eux. De plus, les différences entre les collectivités
en matière de fiscalité locale peuvent créer des inégalités entre les territoires, certains
bénéficiant de ressources plus importantes que d'autres pour financer leurs services publics et
leurs projets d'investissement.

Pour faire face à ces défis, les pouvoirs publics mettent en place des réformes pour rendre la
fiscalité locale plus équitable, transparente et adaptée aux réalités économiques et sociales des
territoires. Ces réformes visent à équilibrer les ressources financières entre les différentes
collectivités, à alléger la charge fiscale pour les contribuables les plus vulnérables, et à
garantir que les impôts locaux contribuent de manière juste et efficace au financement des
services publics locaux. De plus, les collectivités cherchent à diversifier leurs sources de
revenus en développant des partenariats public-privé et en explorant d'autres moyens de
financement pour réduire leur dépendance à la fiscalité locale.

La fiscalité locale reste un pilier essentiel de l'autonomie financière des collectivités


territoriales et un levier puissant pour le développement équilibré des territoires. Elle nécessite
une gestion prudente et éclairée pour répondre aux besoins locaux tout en assurant la justice
fiscale et la prospérité des communautés.

Fiscalité locale au Maroc :

Au Maroc, la fiscalité locale est un élément clé du financement des collectivités territoriales,
notamment les communes, les préfectures et les régions. Elle repose sur un ensemble de taxes
et d'impôts locaux destinés à financer les services publics locaux et à soutenir les
investissements dans les infrastructures et les équipements communaux.

Les principaux impôts locaux au Maroc comprennent la taxe professionnelle, la taxe urbaine,
la taxe sur les services communaux, la taxe sur les terrains urbains non bâtis, et la taxe sur les
propriétés non bâties.

- **La taxe professionnelle** est un impôt local payé par les entreprises et les travailleurs
indépendants en fonction de leur activité professionnelle et de leur chiffre d'affaires. Cette
taxe constitue une source de financement importante pour les communes.

- **La taxe urbaine** est un impôt sur les propriétés bâties situées en zones urbaines. Elle est
payée par les propriétaires et contribue au financement des services publics locaux tels que les
infrastructures, les espaces verts et les équipements collectifs.

- **La taxe sur les services communaux** est une redevance prélevée sur la consommation
d'eau, d'électricité et d'autres services communaux. Elle est utilisée pour financer l'entretien et
l'amélioration des services publics locaux.

- **La taxe sur les terrains urbains non bâtis** s'applique aux terrains situés en zones
urbaines qui ne sont pas encore construits. Elle incite les propriétaires à développer leurs
terrains et à participer au développement urbain.
Les collectivités locales marocaines ont le pouvoir d'établir les taux d'imposition dans
certaines limites fixées par la loi, ce qui leur confère une certaine autonomie financière.
Cependant, cette autonomie doit s'exercer dans le cadre de politiques nationales visant à
assurer l'équité fiscale entre les territoires et à garantir un développement équilibré.

Le système de fiscalité locale au Maroc est régulièrement révisé pour améliorer son efficacité,
sa transparence et son équité. Les autorités s'efforcent de renforcer la collecte des impôts
locaux et d'élargir la base imposable pour augmenter les ressources financières des
collectivités locales. Cela leur permet de mieux répondre aux besoins de la population et de
financer des projets de développement locaux.

Importance de la fiscalité locale dans le financement des collectivités territoriales

La fiscalité locale revêt une importance cruciale dans le financement des collectivités
territoriales, car elle constitue l'une de leurs principales sources de revenus. Elle permet de
soutenir l'autonomie financière des collectivités et leur donne la capacité d'investir dans des
services publics locaux et des projets d'infrastructure qui améliorent la qualité de vie des
citoyens. Voici quelques aspects qui soulignent l'importance de la fiscalité locale pour les
collectivités territoriales :

Financement des services publics : La fiscalité locale fournit des ressources essentielles
pour financer les services publics locaux tels que l'éducation, la santé, les transports en
commun, les infrastructures routières, la sécurité, et les services sociaux. Ces services sont
vitaux pour le bien-être de la population et le développement harmonieux des territoires.

Autonomie financière : Les recettes fiscales locales offrent aux collectivités territoriales une
certaine indépendance financière vis-à-vis de l'État central. Cela leur permet de gérer leurs
ressources en fonction de leurs besoins spécifiques et d'adapter leurs politiques publiques aux
réalités locales.

Investissement dans les infrastructures : Les collectivités territoriales utilisent les recettes
fiscales pour financer des projets d'infrastructure majeurs tels que la construction de routes, de
ponts, de bâtiments publics, et de réseaux d'eau et d'électricité. Ces investissements sont
indispensables pour le développement économique et social des territoires.
Réduction des inégalités : La fiscalité locale peut être utilisée pour redistribuer les ressources
au sein des collectivités, en favorisant les zones moins développées ou défavorisées. Cela
contribue à réduire les disparités entre les régions et à garantir un développement plus
équilibré.

Mise en œuvre des politiques locales : Grâce à la fiscalité locale, les collectivités peuvent
mettre en œuvre leurs propres politiques de développement économique, social, et culturel.
Cela leur permet de soutenir les entreprises locales, de promouvoir l'emploi, et de renforcer le
dynamisme économique de leur territoire.

Planification à long terme : Les recettes fiscales locales permettent aux collectivités
d'élaborer des plans à long terme pour leur développement. Elles peuvent investir dans des
projets d'avenir, tels que la transition écologique et le développement durable, tout en assurant
la pérennité de leurs actions.

Types de Taxes et Impôts Locaux

La taxe professionnelle

C’est un impôt direct, perçu en grande partie au profit des communes et des chambres
consulaires relevant de leur territoire.

Champ d’application ou redevables.

La taxe professionnelle est due, chaque année, par toute personne physique ou morale, de
nationalité marocaine ou étrangère, exerçant au Maroc une activité professionnelle à but
lucratif. Sont également assujettis à cette taxe, les fonds créés par voie législative ou par
convention, ne jouissant pas de la personnalité morale et dont la gestion est confiée à des
organismes de droit public ou privé. Les activités professionnelles soumises à la taxe
professionnelle sont classées, d’après leur nature, dans l’une des classes de la nomenclature
des professions, annexée à loi N° 47.06 relatives à la fiscalité des Collectivités Locales.

Exonérations

1. Exonérations permanentes (35 cas énumérés par la loi) ;

2. Réductions permanentes pour les contribuables ayant leur domicile fiscal ou leur siège dans
l’ex- province de Tanger ;

3. Exonérations temporaires pendant une période de 5 ans pour :


i. Toute activité professionnelle nouvellement créée ;

ii. Les terrains, constructions de toute nature, additions de constructions, matériels et


outillages neufs acquis en cours d’exploitation, directement ou par voie de crédit - bail ;

iii. Les entreprises autorisées à exercer leurs activités dans les zones franches d’exportation
pendant les 15 premières années consécutives à leur exploitation ;

iv. L’agence spéciale Tanger- méditerranée ainsi que les sociétés intervenant dans la
réalisation l’aménagement, l’exploitation et l’entretien du projet de la zone spéciale de
développement Tanger Méditerranée et qui s’installent dans les zones franches d’exportation
pendant les (5) premières années d’exploitation ; Ne sont pas considérées comme activités
nouvellement créées :

i. Le changement d’exploitant, et
ii. Le transfert d’activité.

L’exonération temporaire ne s’applique pas :

i. Aux établissements stables des sociétés et entreprises n’ayant pas leur siège au
Maroc, attributaires de marchés de travaux, de fournitures ou de services ;
ii. Aux établissements de crédit et organismes assimilés, Bank Al-Marghrib et la
Caisse de Dépôt et de Gestion ;
iii. Aux entreprises d’assurances et de réassurances autres que les intermédiaires
d’assurances visés à l’article 291 de la loi n° 17-99 portant code des assurances; et
iv. Aux agences immobilières.

La base imposable ou l’assiette

La taxe professionnelle est établie sur la valeur locative annuelle brute, normale et actuelle
des immobilisations corporelles dont a disposé le redevable pour son activité.

La valeur locative est déterminée :

1) Pour les activités hors hôtellerie:

i. Soit au moyen de baux et actes de location ;


ii. Soit par voie de comparaison ; iii.Soit par voie d’appréciation directe sans
recours à la procédure de rectification prévue par la loi 47-06.
En aucun cas, cette valeur locative ne pourra être inférieure à 3% du prix de
revient des terrains, constructions, agencements, matériels et outillages.

2) Pour les établissements hôteliers :

par application, au prix de revient des constructions, matériel, outillage, agencements et


aménagements de chaque établissement, des coefficients fixés en fonction du coût global des
éléments corporels de l’établissement hôtelier considéré, qu’il soit exploité par son
propriétaire ou par le locataire.

Les coefficients sont fixés par la loi comme suit :

• 2 % lorsque le prix de revient est inférieur à 3 000 000 de dirhams ;

• 1,50 % lorsque le prix de revient est égal ou supérieur à 3 000 000 et inférieur à 6 000 000
de dirhams ;

• 1,25 % lorsque le prix de revient est égal ou supérieur à 6 000 000 et inférieur à 12 000 000
de dirhams ;

• 1 % lorsque le prix de revient est égal ou supérieur à 12 000 000 de dirhams au moyen de
baux et actes de

Liquidation de la taxe

1. La taxe professionnelle est établie au lieu de situation des locaux et installations


professionnelles imposables ;

2. Elle est due pour l’année entière à raison des faits existants au mois de janvier ;

3. Pour les contribuables dont les opérations ne peuvent, par leur nature, être exercées que
durant une partie de l’année, la taxe professionnelle est due pour l’année entière, quelle que
soit l’époque à laquelle les opérations auront été entreprises

Taux d’imposition

Les taux applicables à la valeur locative sont fixés par la loi comme suit :

Classe3 (C3) : 10%

Classe2 (C2) : 20%

Classe1 (C1) :30%


Le montant du droit minimum à acquitter ne peut être inférieur aux tarifs ci-après, pour les
communes urbaines et rurales :

Paiement et franchise de la taxe

La taxe professionnelle est établie par voie de rôle, par le biais d’un avis.

Les cotes dont le montant est inférieur à 100 dirhams ne sont pas émises.

Les contribuables qui exercent une profession en dehors des locaux pouvant servir de base au
calcul de la taxe professionnelle acquittent le droit minimum.

Le paiement par anticipation de la taxe professionnelle est effectué par les contribuables qui
en font la demande par écrit, les contribuables qui exercent une profession en dehors de
locaux pouvant servir de base au calcul de la taxe professionnelle (voyageurs, représentants
placiers de commerce et d’industrie, marchands ambulants …), ainsi que les redevables
exerçant sur les marchés ruraux. Dans ce cas, la taxe due est établie et recouvrée par les
agents des perceptions.

Répartition du produit de la taxe professionnelle

i. 80 % du produit échoit au budget des communes du lieu d’imposition ;


ii. ii. 10 % est versé au profit des chambres de commerce, d’industrie et de services,
des chambres d’artisanat et des chambres des pêches maritimes e OI fédérations.
La répartition de ce produit entre ces chambres et fédérations est fixée par voie
réglementaire ;
iii. iii. 10 % du montant de la taxe revient au budget général au titre des frais de
gestion. Obligations des contribuables Tout contribuable est tenu de :
i. Souscrire au service local des impôts dans un délai maximum de trente (30)
jours suivant la date du début d’activité, une déclaration d’inscription au
rôle de la taxe professionnelle établie sur ou d’après un imprimé modèle de
l’administration ;
ii. ii. D’effectuer une
déclaration
récapitulative faisant
ressortir, par établissement exploité, les terrains et constructions,
agencements, aménagements, matériels et outillages, indiquant la date de
leur acquisition, mise en service ou installation, le lieu d’affectation et leur
prix de revient au plus tard le 31 janvier de l’année suivant celle du début
d’activité ;
iii. iii. D’afficher le numéro d’identification à l’intérieur de chacun des
établissements dans lesquels il exerce son activité ;
iv. iv. De déclarer le chômage de l’établissement au plus tard le 31 janvier de
l’année suivante ;
v. v. De déclarer la cession, cessation, transfert d’activité ou transformation
de la forme juridique dans un délai de 45 jours, à compter de la date de la
réalisation de l’un de ces événements ;
vi. vi. De produire une déclaration indiquant toutes les modifications faites au
sein de l’établissement ayant pour effet d’accroître ou de réduire les
éléments imposables au plus tard le 31 janvier de l’année suivant celle de la
réalisation de la modification.

En cas de décès du contribuable, le délai de déclaration par les ayants droit est de trois (3)
mois à compter de la date du décès, Lorsque les ayants droit continuent l’exercice de l’activité
du contribuable décédé, ils doivent en faire mention dans la déclaration précitée afin que
l’imposition soit établie au nom de l’indivision.

Recensement.

Il est annuel et concerne tous les contribuables exerçant une activité professionnelle, même
lorsqu’ils sont expressément exonérés de la taxe professionnelle. Ce recensement est effectué
par une commission dont les membres sont nommés, pour six (6) ans, dans chaque commune,
par décision du gouverneur de la préfecture ou de la province.

La taxe d’habitation

Caractéristiques principales

C’est un impôt direct, perçu au profit des communes urbaines et rurales. Il est dû :

i. à l’intérieur des périmètres des communes urbaines ;


ii. ii. dans les zones périphériques desdites communes telles que ces zones sont
définies par les dispositions de la loi n° 12-90 relative à l’urbanisme promulguée
par le dahir n° 1-92-31 du 15 hija 1412 (17 juin 1992);
iii. iii. dans les centres délimités désignés par voie réglementaire ;
iv. iv. dans les stations estivales, hivernales et thermales.

Champ d’application ou redevables

La taxe est due, annuellement, au titre des immeubles bâtis et constructions de toute nature,
occupés en totalité ou en partie, y compris le sol sur lequel sont édifiés lesdits immeubles et
constructions et les terrains aménagés y attenant, lorsqu’ils en constituent des dépendances
immédiates.

La taxe est établie au nom du propriétaire ou de l’usufruitier et à défaut, au nom du possesseur


ou de l’occupant. Lorsque le propriétaire du sol est différent du propriétaire de la
construction, la taxe est établie au nom du propriétaire de la construction. En cas d’indivision,
la taxe est établie au nom de l’indivision, à moins que les indivisaires ne demandent que la
taxe soit établie séparément pour chacune des unités à usage d’habitation, faisant l’objet d’une
utilisation distincte ( voir l’article 20 pour l’application).

Lorsque les terrains atténuant aux constructions ne sont pas aménagés ou lorsque ces
aménagements sont peu importants, la superficie à prendre en considération pour la
détermination de la valeur locative est fixée au maximum à cinq fois la superficie couverte de
l’ensemble des bâtiments.

Exonérations

i. Exonérations permanentes au nombre de huit énumérées à l’article 22 A-I de la loi


47-06 ;
ii. ii. Réductions permanentes : réduction permanente de 50% pour les habitations
situées dans l’ex-province de Tanger ;
iii. iii. Exonération temporaires pour les constructions nouvelles réalisées par des
personnes au titre de leur habitation principale et les additions de constructions,
pendant une période de cinq (5) années suivant celle de leur achèvement

La base imposable ou l’assiette

La taxe d’habitation est assise sur la valeur locative des immeubles, déterminée par voie de
comparaison, par la commission de recensement prévue par la loi.
Cette valeur locative est fixée d’après la moyenne des loyers pratiqués pour les habitations
similaires situées dans le même quartier.

La valeur locative est révisée tous les cinq (5) ans en lui appliquant une augmentation de 2%.

Un abattement de 75% est appliqué à la valeur locative de l’habitation principale de chaque


contribuable propriétaire ou usufruitière.

Cet abattement s’applique également à la valeur locative de l’immeuble occupé à titre


d’habitation principale par :

i. le conjoint, les ascendants ou descendants en ligne directe au premier degré ;


ii.
iii. les coindivisaires pour le local qu’ils occupent à titre d’habitation principale ;
iv. les marocains résidents à l’étranger pour le logement qu’ils conservent à titre
d’habitation principale au Maroc, occupé à titre gratuit par leur conjoint, leurs
ascendants ou descendants en ligne directe au premier degré .

Liquidation de la taxe

La taxe est établie annuellement, au lieu de situation des biens imposables, compte tenu de
la consistance et de l’affectation des immeubles à la date du recensement.

Lorsque pour une raison quelconque un immeuble n’est pas recensé au cours d’une année
déterminée, la taxe d’habitation le concernant est établie d’après la dernière imposition
émise. Lorsqu’un immeuble est situé dans une station d’estivage, d’hivernage ou
thermale, la taxe y afférente est établie même en l’absence d’occupation et la vacance ne
peut être établie que dans les conditions prévues par les dispositions des articles 26-II et
31 de la loi 47-06.

Pour les cas de changement de propriétaire ou de vacances de l’immeuble objet de


l’imposition, voir l’article 26 de la loi 47-06.

Taux d’imposition

Les taux d’imposition de la taxe d’habitation sont fixés comme suit :

De 0 à 5 000 dirhams exonérée ;

De 5 001 à 20 000 dirhams 10% ;

De 20 001 à 40 000 dirhams 20% ;


De 40 001 dirhams et plus 30%.

Paiement et franchise de la taxe

La taxe d’habitation est établie par voie de rôle, par le bais d’un avis, Les cotes dont le
montant est inférieur à 100 dirhams ne sont pas émises.

Répartition du produit de la taxe d’habitation

Le produit de la taxe d’habitation est réparti comme suit :

90 % au budget des communes du lieu d’imposition ;

10 % au budget général au titre des frais de gestion.

Obligations des contribuables

Tout contribuable est tenu de déclarer :

i. L’achèvement de sa ou ses constructions, ;


ii. ii. Le changement de propriété ou d’affectation des immeubles ;
iii. iii. La vacance de la propriété. Recensement. Il est annuel, et est effectué par une
commission dont les membres sont nommés, pour six (6) ans, dans chaque
commune, par décision du gouverneur de la préfecture ou de la province, La
commission comprend obligatoirement :

• un inspecteur des impôts proposé par l’administration fiscale ;

• un représentant des services fiscaux de la commune proposé par le président du conseil


communal.

A la clôture des opérations de recensement, la commission doit établir :

• un procès-verbal de clôture des opérations de recensement signé par les membres de


ladite commission ;

• des grilles de valeurs locatives sur la base de la moyenne des loyers des habitations
similaires dans le quartier

Taxe de services communaux

La taxe de services communaux au Maroc, appliquée au niveau communal, concerne les


immeubles bâtis, constructions diverses, ainsi que le matériel, l'outillage, et les moyens de
production relevant de la taxe professionnelle. Cette taxe est établie annuellement au lieu de
situation des immeubles et s'adresse aux propriétaires, usufruitiers, ou occupants des biens
concernés.

Les critères de taxation incluent la localisation des immeubles, définie par des périmètres
urbains, centres délimités, stations estivales, hivernales et thermales, ainsi que des zones
couvertes par un plan d'aménagement.

Certains redevables bénéficient d'exonérations, notamment ceux qui sont déjà exonérés de la
taxe d'habitation et de la taxe professionnelle. Cela peut inclure des entités telles que les partis
politiques, les centrales syndicales, ou des organismes spécifiques relevant de secteurs
particuliers.

Il est important de se référer à la législation fiscale en vigueur et aux dispositions spécifiques


de chaque commune pour obtenir des informations détaillées sur la taxe de services
communaux au Maroc.

Champ d'application

La taxe de services communaux est annuellement établie sur les immeubles, qu'ils soient bâtis
ou de toute nature, ainsi que sur le matériel, l'outillage et tout moyen de production relevant
de la taxe professionnelle. Cette taxe est enregistrée au lieu où se situent les biens, au nom du
propriétaire, de l'usufruitier, ou à défaut, du possesseur ou de l'occupant. Elle s'applique à
l'intérieur des périmètres urbains définis par la loi n° 131-12, des centres spécifiés par la
réglementation, des stations estivales, hivernales et thermales dont la zone de taxation est
délimitée par voie réglementaire, ainsi que des zones non mentionnées précédemment mais
couvertes par un plan d'aménagement.

Exonérations :

Ne sont pas assujettis à la taxe de services communaux les redevables bénéficiant d'une
exonération totale permanente de la taxe d'habitation et de la taxe professionnelle, ainsi que
les partis politiques et les centrales syndicales pour les immeubles destinés à leurs sièges, à
l'exception des organismes tels que les O.P.C.V.M. (organismes de placements collectifs en
valeurs mobilières), les F.P.C.T. (fonds de placement collectif en titrisation), et les F.P.C.C.
(organismes de placement collectif en capital), dans le cadre légal de leurs activités.

Également exemptés sont les coopératives et leurs unions, conformes à la législation de leur
catégorie, à condition qu'elles ne remplissent pas les critères spécifiés à l'article 6-I-A-13°
mentionné ci-dessus. Bank Al-Maghrib, les titulaires de permis de recherche ou de concession
d'exploitation des gisements d'hydrocarbures, l'État, les collectivités territoriales et les
établissements publics sont également exclus de la taxe, sauf pour les immeubles à usage
d'habitation, à l'exclusion des logements de fonction.

Répartition

Le produit de la taxe de services communaux est réparti par le service chargé du


recouvrement comme suit :

- 95% aux budgets des communes ;

- 5% aux budgets des régions.

La Taxe sur les Débits de boisson

Caractéristiques principales

C’est un impôt direct, perçu au profit des communes urbaines et rurales.

Champ d’application

La taxe sur les débits de boissons s’applique à tout établissement qui a pour activité principale
la vente de boissons pour la consommation sur place.

La taxe est due par les exploitants des cafés, bars et salons de thé et de manière générale, par
tout débitant de boissons à consommer sur place.

Base imposable

La taxe sur les débits de boissons est assise sur les recettes hors TVA, réalisées sur la vente
des boissons à consommer sur place, effectuées par les exploitants des établissements soumis
à la taxe. Liquidation de la taxe

La taxe est établie trimestriellement sur la base des recettes hors TVA, réalisées au cours de
cette période.

Le taux de la taxe est fixé dans les formes et conditions prévues à l’article 168 de la loi 47-06
relative à la fiscalité locale ; il varie entre 2% et 10% des recettes, hors TVA, réalisées par
l’établissement.

Obligations des contribuables


Les contribuables sont tenus à :

i. Une déclaration d’existence auprès du service d’assiette de la commune dont


relève l’activité, dans un délai maximum de trente (30) jours suivant la date du
début de ladite activité ;
ii. Une déclaration des recettes, hors TVA, réalisées au cours de l’année écoulée,
avant le premier avril de chaque année, auprès du service d’assiette communal.

Le montant de la taxe est versé spontanément à la caisse du régisseur communal


trimestriellement avant l’expiration du mois suivant chaque trimestre, sur la base des
recettes hors T.V.A., réalisées au cours de cette période. Le contribuable est également
tenu en cas :

iii. De cession, de cessation ou de transfert d’activité ou de transformation de la forme


juridique, à compter de la date de réalisation de l’un des événements précités, de
déposer auprès du même service d’assiette, une déclaration contenant tous les
éléments de liquidation de la taxe, dans un délai de quarante-cinq (45) jours ;
iv. De chômage partiel ou total prévu à l’article 8 de la loi 47-06, de produire une
déclaration indiquant l’article d’imposition, la situation de l’établissement
concerné, les motifs, les justificatifs et la description de la partie en chômage, au
plus tard le 31 janvier de l’année suivante, auprès du service d’assiette de la
commune dont relève l’activité.

La taxe de Séjour

Caractéristiques principales

C’est un impôt direct, perçu au profit des communes urbaines et rurales.

Champ d’application

La taxe de séjour s’applique à toute établissement exerçant une activité visant l’offre en
location des chambres ou des appartements équipés et meublés, à une clientèle de passage ou
de séjour, à l’exclusion des établissements faisant l’objet d’exonération.
La taxe de séjour est perçue dans les établissements d’hébergement touristiques qui intègre les
hôtels qui offrent en location des chambres ou des appartements équipés et meublés à une
clientèle de passage ou de séjour, les clubs privés, les motels, les villages de vacances, les
résidences touristiques, les maisons d’hôtes, les centres ou palais des congrès, les gîtes et les
relais. Exonérations

Sont exonérés de la taxe, les hôtels non classés, les pensions, les camping caravanings, les
auberges de jeunesse et les enfants de moins de dix (10) ans.

Base imposable

La taxe est due par personne et par nuitée selon les tarifs fixés pour les différentes catégories
d’établissements d’hébergements touristiques.

Liquidation de la taxe

La taxe est établie trimestriellement sur la base du nombre de nuitées enregistrées au cours de
cette période par l’établissement.

Les tarifs de la taxe sont fixés, dans les formes et conditions prévues à l’article 168 de la loi

47-06 ;

Obligations des contribuables Les exploitants des établissements d’hébergement touristiques


sont tenus de :

i. Déclarer au service d’assiette communal, avant le premier avril de chaque année, le nombre
de clients ayant séjourné dans l’établissement pendant l’année écoulée ainsi que le nombre de
nuitées ;
ii. Déclarer au service d’assiette communal, dans un délai de 45 jours à compter de la date de
la réalisation de l’un de ces événements, tout cas de cession, cessation, transfert d’activité ou
transformation de la forme juridique de chaque établissement. En cas de décès du
contribuable, le délai de déclaration par les ayants droit est de trois mois à compter de la date
du décès.

Taxe sur le transport public de voyageurs

Caractéristiques principales

C’est un impôt direct, perçu au profit des communes urbaines et rurales.

Champ d’application

Toute activité exploitant des taxis et des cars en vue de produire un service de transport public
de voyageurs est soumise à la taxe sur le transport public de voyageurs.

La taxe est perçue sur l’activité des taxis et de cars de transport public de voyageurs à raison
de leur exploitation.

Elle est due par leurs propriétaires ou à défaut de propriétaires connus, par les exploitants de
taxis et de cars affectés au transport public de voyageurs

Base imposable

La base imposable de la taxe est déterminée en fonction des catégories de véhicules qui sont
affectés pour l’exercice de l’activité de transport public de voyageurs.

Liquidation de la taxe

La taxe sur le transport public de voyageurs est établie trimestriellement sur la base de la
catégorie de véhicule utilisé pour l’exercice de la dite

Les tarifs de la taxe sont fixés par trimestre. Les trimestres débutent le premier janvier, le
premier avril, le premier juillet et le premier octobre. Tout trimestre commencé est compté
pour un trimestre entier. Les tarifs sont fixés selon le barème ci-après, dans les formes et
conditions prévues à l’article 168 de la loi 47-06 :

Catégorie Tarif

Taxis

Taxis de 2e catégorie de 80 à 200 dirhams


Taxis de 1ère catégorie de 120 à 300 dirhams

Cars

Moins de 7 places de 150 à 400 dirhams

Cars de série C de 300 à 800 dirhams

Cars de série B de 500 à 1.400 dirhams

Cars de série A de 800 à 2.000 dirhams

Obligations des contribuables

Au début de leur activité, les contribuables sont tenus de déposer auprès du service d’assiette
de la commune une déclaration d’existence ; de même en cas de cession, cessation, transfert
d’activité ou transformation de la forme juridique.

Dispositions diverses Le montant de la taxe est versé spontanément, trimestriellement avant


l’expiration du mois suivant chaque trimestre, à la caisse du régisseur :

i. De la commune du lieu d’exploitation des taxis de 2éme catégorie ;


ii. De la commune du lieu de départ du véhicule pour les autres catégories.

La Taxe sur l’extraction des produits de carrières

Caractéristiques principales

C’est un impôt direct, perçu au profit des communes urbaines et rurales.

Champ d’application

La taxe sur l’extraction des produits de carrières s’applique à toute carrière en activité située
sur le territoire de la commune.

La taxe est perçue annuellement sur les quantités de produits extraits des carrières situées sur
le territoire de chaque commune. Elle est due par l’exploitant autorisé, quel que soit le régime
de propriété de la carrière.

Base imposable
La taxe est assise sur la quantité extraite des produits de carrières en fonction de la nature de
ces produits.

Liquidation de la taxe

La taxe sur l’extraction des produits de carrières est établie trimestriellement sur la base de la
nature et de la quantité des produits extraits. Le tarif de la taxe est fixé comme suit :

Catégorie de produit extrait Tarif par m3


extrait

- Pour le ghassoul, agate corail et saphir de 20 à 30 DH

- Pour le marbre et granite utilisés dans le revêtement de 15 à 20 DH

- Pour le sable et argile utilisés au génie civil et la construction, calcaire destiné à la pierre de
construction ou à la gravette, argile destinée à l'industrie céramique de 3 à 6 DH

Obligations des contribuables

Une déclaration doit être déposée par le contribuable auprès du service de la commune sur le
territoire de laquelle sont extraits les produits de carrières et ce avant le premier avril de
chaque année.

La déclaration doit comporter la nature et la quantité des produits extraits au cours de l’année
écoulée.

Dispositions diverses

Le produit de la taxe est réparti par le service de recouvrement comme suit :

i. 90% au profit des budgets des communes concernées ;


ii. ii. 10% au profit des budgets des régions ;

Taxe sur les terrains urbains non bâtis

La taxe sur les terrains urbains non bâtis concerne les terrains situés dans des zones définies
par la législation, notamment à l'intérieur des périmètres urbains, des centres délimités, des
stations estivales, hivernales et thermales, ou des zones couvertes par un plan d'aménagement
au Maroc.

Cette taxe vise les propriétaires de ces terrains et est établie annuellement. Les critères
d'imposition peuvent varier en fonction de la superficie, de la localisation, et d'autres
caractéristiques des terrains. Certains terrains peuvent bénéficier d'exonérations temporaires
ou permanentes, notamment s'ils sont destinés à des exploitations professionnelles ou
agricoles, s'ils sont affectés à des usages spécifiques définis par la loi, ou s'ils font l'objet
d'autorisations de lotir ou de construire.

Les exonérations et les modalités d'établissement de cette taxe sont détaillées dans la
législation fiscale marocaine en vigueur, et il est recommandé de se référer à ces textes pour
une compréhension complète des obligations et des avantages liés à la taxe sur les terrains
urbains non bâtis au Maroc.

Champ d'application :

La taxe sur les terrains urbains non bâtis concerne les terrains situés à l'intérieur :

- des périmètres urbains établis conformément à la loi n° 131-12 précitée ;

- des centres spécifiés par la réglementation ;

- des stations estivales, hivernales et thermales, dont la zone de taxation est délimitée par voie
réglementaire ;

- des zones non mentionnées précédemment, mais couvertes par un plan d'aménagement.

Personnes imposables

La taxe est payable par le propriétaire, et en l'absence d'un propriétaire identifié, elle incombe
au possesseur. En situation d'indivision, la taxe est établie au nom de l'indivision, sauf si
chaque co-indivisaire demande expressément que la taxe soit calculée séparément sur sa part.
Dans cette situation, les co-indivisaires restent collectivement responsables du règlement de
l'intégralité du montant de la taxe.

Les exonérations totales permanentes


Les exonérations totales permanentes de la taxe sur les terrains urbains non bâtis concernent
les propriétés suivantes :

. Les demeures royales ;

. Les immeubles appartenant à l'État, aux collectivités territoriales, aux hôpitaux publics, aux
œuvres privées d'assistance et de bienfaisance soumises à l'État, aux associations reconnues
d'utilité publique, aux habous publics, et aux immeubles mis gratuitement à la disposition des
institutions caritatives ;

. Les terrains appartenant à des États étrangers et destinés au logement de leurs ambassadeurs,
ministres plénipotentiaires ou consuls accrédités au Maroc, sous réserve de réciprocité ;

. Les immeubles utilisés comme locaux de missions diplomatiques ou consulaires ;

. Les immeubles appartenant à des organismes internationaux avec statut diplomatique ;

. Les immeubles improductifs de revenu affectés exclusivement à la célébration publique des


cultes, à l'enseignement gratuit, ou classés comme monuments historiques ;

. Les terrains de l'Agence de logement et d'équipement militaires (A.L.E.M) ;

. Les terrains des promoteurs immobiliers engagés dans des projets spécifiques sous
convention avec l'État ;

. Les terrains de certaines agences de développement économique et social ;

. Les terrains destinés à des missions diplomatiques et consulaires d'États étrangers et


d'organismes internationaux, sous réserve de réciprocité ;

. Les terrains de certaines fondations à vocation sociale ;

. Les terrains de la Fondation Hassan II pour les œuvres sociales des agents d'autorité ;

. Les terrains de la Fondation pour les œuvres sociales du personnel des collectivités
territoriales ;

. Les terrains destinés à la construction de missions diplomatiques et consulaires par des États
étrangers et organismes internationaux, sous réserve du principe de réciprocité.

Exonérations totales temporaires


Sont temporairement exonérés de la taxe sur les terrains urbains non bâtis les terrains suivants
:

. Les terrains non bâtis affectés à une exploitation professionnelle ou agricole, dans la limite
de cinq (5) fois la superficie des terrains exploités. L'exploitation doit être justifiée par une
attestation administrative délivrée par les services compétents de l'activité exercée ou par
l'autorité locale, précisant la nature de l'exploitation et la superficie exploitée pour l'année de
taxation.

. Les terrains faisant l'objet d'une autorisation de lotir ou de construire pour une durée de trois
(3) ans à compter du 1er janvier de l'année suivant celle de l'obtention de l'autorisation. Cette
exonération peut être justifiée par un procès-verbal de constatation établi par une commission
comprenant des représentants de la commune, de l'agence urbaine, et de l'organisme chargé
des réseaux d'eau et d'électricité, sous la présidence du gouverneur de la préfecture ou
province ou son représentant

. Les terrains dont le raccordement à l'un des réseaux de distribution d'eau et d'électricité est
difficile, selon un procès-verbal établi par une commission constituée des représentants de la
commune, de l'agence urbaine, et de l'organisme responsable des réseaux, sous la présidence
du gouverneur de la préfecture ou province ou son représentant.

. Les terrains situés dans des zones frappées d'interdiction de construire ou affectés à certains
usages définis par la loi sur l'urbanisme.

. Les terrains faisant l'objet d'un permis de construire pour une durée de trois (3) ans à
compter du 1er janvier de l'année suivant celle de l'obtention du permis.

. Les terrains appartenant à des personnes physiques ou morales ayant obtenu une autorisation
de lotir, pour des durées spécifiques en fonction de la superficie du terrain, allant de trois (3)
ans à quinze (15) ans.

Taxe sur les opérations de construction

La taxe sur les opérations de construction au Maroc est une imposition appliquée aux travaux
de construction, de rénovation, ou de démolition de bâtiments. Les redevables de cette taxe
peuvent inclure les propriétaires, les promoteurs immobiliers ou toute personne physique ou
morale responsable de l'opération. Le montant de la taxe est généralement déterminé en
fonction de critères tels que la nature des travaux, la superficie construite, et d'autres
paramètres définis par la législation en vigueur. Cette taxe peut être établie au nom du
propriétaire, de l'usufruitier, du possesseur, ou de l'occupant, selon les circonstances. Des
exonérations temporaires ou permanentes peuvent s'appliquer à certaines catégories de
constructions, en conformité avec les dispositions légales en vigueur au Maroc. Pour des
informations détaillées et spécifiques, il est recommandé de consulter les textes juridiques
pertinents et de se référer à la législation en vigueur.

Champ d'application

Cette taxe s'applique également aux travaux nécessitant l'obtention du permis de réfection,
aux opérations de régularisation des constructions non réglementaires nécessitant un permis,
ainsi qu'aux opérations de démolition totale ou partielle d'une construction.

Exonérations

La taxe ne s'applique pas aux catégories suivantes :

- les logements sociaux conformément aux dispositions du Code Général des Impôts ;

- les habitations de type rural situées dans les communes rurales ;

- l'Agence de logement et d'équipement militaire créée par le décret-loi n° 2-94-498 précité ;

- la Ligue nationale de lutte contre les maladies cardio-vasculaires créée par le dahir portant
loi n° 1-77-334 précité ;

- la Fondation Hassan II pour la lutte contre le cancer créée par le dahir portant loi n° 1-77-
335 précité ;

- la Fondation Mohammed V pour la solidarité ;

- la Fondation Cheikh Zaid Ibn Soltan créée par le dahir portant loi n° 1-93-228 précité ;

- la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l'éducation formation


créée par la loi n° 73-00 précitée ; - l'Office national des œuvres universitaires sociales et
culturelles régi par la loi n° 81-00 précitée ;

- l'Université Al Akhawayne d'Ifrane créée par le dahir portant loi n° 1-93-227 précité ;

- Bank Al-Maghrib, pour les constructions utilisées dans la fabrication des billets et des
monnaies

- la Banque islamique de développement (B.I.D.), conformément à la convention publiée par


le dahir n° 1-77-4 précité ;
- la Banque africaine de développement (B.A.D.) conformément au dahir n° 1-63-316
précité ;

- la Société financière internationale (S.F.I.) conformément au dahir n° 1-62-145 précité ;

- l'Agence Bayt Mal Al Quods Acharif, conformément à l'accord de siège publié promulgué
par le dahir n° 1-99-330 précité ;

- la Société nationale d'aménagement collectif (S.O.N.A.D.A.C.), pour les activités liées à la


réalisation de logements sociaux des projets "Annassim" situés dans les communes de "Dar
Bouazza" et "Lyssasfa", destinés au recasement des habitants de l'ancienne médina de
Casablanca ;

- la société "Sala Al-Jadida";

- l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des préfectures et


provinces du Nord du Royaume créée par la loi n° 6-95 précitée ;

- l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des Provinces du

Sud du Royaume créée par le décret-loi n° 2-02-645 précité ;

- l'Agence pour la promotion et le développement économique et social de la préfecture et


des provinces de la région Orientale du Royaume créée par la loi n° 12-05 précitée ;

- l'Agence pour l'aménagement de la vallée de Bou Regreg instituée par la loi n° 16-04
précitée ;

- les Habous publics.

Taxe sur les opérations de lotissement

La taxe sur les opérations de lotissement au Maroc constitue une imposition appliquée aux
projets de division de terrains en plusieurs lots en vue de la construction de bâtiments. Les
promoteurs immobiliers et les responsables de ces opérations sont généralement assujettis à
cette taxe, dont le montant est calculé en fonction de critères tels que la superficie totale du
terrain loti et le coût des travaux de viabilisation, d'assainissement et d'électrification, hors
TVA. Les redevables doivent verser un acompte lors de l'autorisation de lotir, suivi du
paiement du solde après l'achèvement des travaux, condition nécessaire pour obtenir la
réception provisoire et le certificat de conformité. Des exonérations temporaires ou totales
peuvent s'appliquer à certains projets, conformément à la législation en vigueur. Pour des
informations précises, il est recommandé de se référer aux textes juridiques spécifiques et à la
législation en vigueur au Maroc.

Champ d'application

La taxe sur les opérations de lotissement s'applique à toute opération de lotissement.

La taxe est due par le bénéficiaire de l'autorisation de lotir.

Exonérations

Les opérations de lotissement réalisées par les entités suivantes sont exonérées de la taxe :

- l'Agence de logement et d'équipement militaire créée par le décret-loi n° 2-94-498 précité ;

- la Société nationale d'aménagement collectif (S.O.N.A.D.A.C.), pour les activités liées à la


réalisation de logements sociaux des projets "Annassim" situés dans les communes de "Dar
Bouazza" et "Lyssasfa", destinés au recasement des habitants de l'ancienne médina de
Casablanca ;

- la société "Sala Al-Jadida";

- l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des préfectures et


provinces du Nord du Royaume créée par la loi n° 6-95 précitée ;

- l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des Provinces du Sud


du Royaume créée par le décret-loi n° 2-02-645 précité ;

- l'Agence pour la promotion et le développement économique et social de la préfecture et des


provinces de la région orientale du Royaume créée par la loi n° 12-05 précitée ;

- l'Agence pour l'aménagement de la vallée de Bou Regreg instituée par la loi n° 16-04
précitée ;

- les Habous publics.

Paiement de la taxe

Les personnes assujetties à la taxe doivent effectuer des paiements spontanés auprès du
régisseur de recettes communal ou du comptable public responsable du recouvrement, selon
les modalités suivantes :
- Un acompte équivalent à 75% du montant total de la taxe exigible, calculé sur la base du
coût estimatif global des travaux de viabilisation, d'assainissement et d'électrification du
lotissement, hors taxe sur la valeur ajoutée. Ce paiement doit être effectué au moment de
l'obtention de l'autorisation de lotir.

- Le solde du montant de la taxe exigible, calculé sur la base du coût réel total des travaux
susmentionnés, hors taxe sur la valeur ajoutée. Ce solde doit être versé après l'achèvement
effectif des travaux.

La remise du certificat de conformité et de la réception provisoire n'interviendra qu'après le


règlement intégral de la taxe.

La Taxe sur les Eaux Minérales et de Table

Caractéristiques principales

C’est un impôt direct, perçu au profit des communes urbaines et rurales.

Champ d’application

La taxe sur les eaux minérales et de table est due par les entreprises exploitant les sources
d’eaux minérales ou de table pour chaque litre ou fraction de litre des eaux minérales et de
table devant être livrées à la consommation sous forme de bouteilles.

Les eaux minérales et les eaux de table taxables sont les eaux de source ou de puits telles
qu’elles sont réglementées par la législation en vigueur relative à leur exploitation et à leur
vente.

Base imposable

La taxe est assise sur chaque litre ou fraction de litre des eaux minérales et de table devant
être livrées à la consommation sous forme de bouteilles.

Liquidation de la taxe

La taxe sur les eaux minérales et de table est établie trimestriellement sur la base du nombre
de litres ou fractions de litres d’eaux minérales et de table devant être livrées à la
consommation sous forme de bouteilles au cours de cette période.

Le taux de la taxe est fixé à 0,10 dirham par litre ou fraction de litre des eaux minérales et de
tables devant être livrées à la consommation sous forme de bouteilles.
Obligations des contribuables

Le redevable de la taxe est tenu de déposer auprès du régisseur communal du lieu


d’imposition une déclaration comportant le nombre de litres ou fraction de litres d’eaux
minérales et de table devant être livrées à la consommation sous forme de bouteilles.

Vous aimerez peut-être aussi