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1 - Fonctions Holomorphes

Le document traite de la notion de fonction holomorphe. Il définit les notions de base comme l'intégrale curviligne et examine les propriétés des fonctions holomorphes comme l'équation de Laplace et le principe du maximum.

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CPGE Laayoune Lissane Eddine Essaidi Ali

Fonctions holomorphes

Définitions
Définitions et notations
Dans tout le problème, soit U un ouvert de C et f : U C continue sur U .

On pose V = (x, y ) R/x + iy U , p : (x, y ) V
{ ∈ ∈ } ef (x + iy)
iy ) et q : (x, y ) V
∈ →  mf (x + iy)
iy ). ∈ →
 

Soit γ : [0,
b
[0, 1]

1

U continue et C par morceaux sur [0,
→ [0, 1]. On appelle intégale curviligne de f suivant γ le nombre
f (γ (t))γ
))γ (t)dt
)dt. On le note f (z )dz
)dz .
a γ
Pour tout z C∗ , on désigne par Argz
∈ Arg z l’argument principal de z .
On admet que si est un ouvert connexe par arcs de C alors a, b
O ∀ ∈ O, ∃γ : [a, b] → O continue et C 1 par morceaux telle que
γ (0) = a et γ (1) = b .

Première partie
Holomorphie et équation de Laplace
1: Montrer que V et ouvert.
∂2u
Montrer que que si f est holomorphes sur U alors p et q sont de classe
2: Montrer C2 sur V et vérifient l’équation de Laplace +
∂x 2
∂2u
= 0 sur V .
∂y 2
3: On considère l’application g( ln(x2 + y 2 ) sur R2 (0,
g (x, y ) = ln(x (0, 0) .\{ }
3 - 1: Montrer que l’ouvert R 2
\{ } (0,
(0, 0) n’est pas étoilé.
3 - 2: Montrer que g est de classe C 2 et vérifie l’équation de Laplace sur R2 \ {(0,
(0, 0)}.
Montrerr que si h : C∗
3 - 3: Montre ∃ → C holomorphe sur C∗ telle que (x, y ) ∀ ∈ R2 \ {(0,(0, 0)}, e h(x + iy)
iy ) = g (x, y ) alors
y dx − xdy
est exacte sur R2 \ {(0,
(0, 0)}.
x2 + y 2
4: Trouver une contradiction et conclure.
5: Montrer que U et étoilé si et seulement si V est étoilé.
6: On suppose, maintenant, que U est étoilé et soit u C 2 (V ) qui vérifie l’équation de Laplace sur V .

∂u ∂u
6 - 1: Montrer que la forme différentielle ω = dx + − dy est exacte sur V .
∂y ∂x
6 - 2: En déduire que g : U ∃ C holomorphe sur U telle que (x, y)
→ ∀V, e g (x + iy)
∈ iy ) = u(
u (x, y ).
7: Soient a,
a , b, c R . ∈
7 - 1: Chercher
Chercher une condition
condition nécessaire
nécessaire et suffisant
suffisantee pour qu’il existe une fonction holomorphe g sur
fonction holomorphe C telle que x, y
∀ ∈
R, eg(
eg (x + iy)
 2
iy ) = ax + 2bxy
2bxy + cy .2

7 - 2: Déterminer g dans ce cas.

Deuxième partie
Principe du maximum
On suppose, dans cette partie, que f holomorphe sur U .
1: Montrer que toute fonction entière bornée est constante sur C (Théorème de Liouville).
2: Application : Soit g une fonction entière et on suppose que g(
g (C) n’est pas dense dans C.
2 - 1: Montrer que a C, ε > 0,
∃ ∈ ∃0 , z C, g ( z ) a
∀ ∈ | ε. − |≥
2 - 2: Montrer que g est constante. Conclure.
3: Application : Soit P un polynôme non constant sur C et on pose m = inf P (z ) . | |
z ∈C
3 - 1: Montrer que lim
|P (z)| = + ∞.
|z |→+∞
N N
3 - 2: Soit (a
(a ) ∈ C telle que |P (a )| → m. Montrer que (a
n n (a ) ∈ C n est bornée.
3 - 3: Montrer que ∃a ∈ C tel que |P (a)| = m .

www.mathlaayoune.webs.com 1/2 [email protected]


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3 - 4: Montrer que si P (a) = 0 alors P est constant. En déduire que P admet au moins une raçine (Théorème de d’Alembert-

Gauss).
1
 2π
4: Soit a ∀ ∈ U et R > 0 tel que D(a, R) ⊂ U . Montrer que ∀r ∈ [0,
[0 , R[ on a f (a) = f (a + re it )dt
)dt (Propriété de la
2π 0
moyenne).
5: On suppose que U est ouvert connexe par arcs.
5 - 1: Montrer que si f est constante sur U alors f est constante sur U .
||
5 - 2: Montrer que si f admet un maximum relatif en a U alors f est constant sur U (Principe du maximum).
|| ∈
6: Application : On suppose que U est ouvert connexe par arcs.
Montrer que si p admet un maximum local en a U alors g = exp(f
6 - 1 : Montrer exp(f ) est constante sur U . En déduire que f est constante

sur .U
6 - 2: Montrer que si p admet un minimum local en a U alors f est constante sur U .

Troisième partie
Intégrale curviligne, primitive d’une fonction complexe, logarithme complexe

1: Soit γ : [0,
[0, 1] → U continue et C 1 par morceaux sur [0,
[0, 1]. Montrer que si f admet une primitive F sur U alors f (z )dz
)dz =
− F(γ(0)). Que peut-on
γ
F (γ (1)) peut-on déduire
déduire ? et pour les lacets
lacets ?
dz 1
2: Calculer [0, 2π] → C∗ définie par γ (t) = e . En déduire
avec γ : [0, déduire que z →
 n’admet pas de primitive sur C∗ .
it
z
z γ
3:
1
3- 1: Montrer que z z
admet une une unique primitive sur Ω = C R− qui s’annule

 s’annule en 1. On la note log .
\
log z
3- 2: Montrer que z Ω, e ∀ ∈ = z.
3- 3: En déduire que z Ω, log z = ln z + iArg
∀ ∈ iArg z . Calculer log i, log(3i
|| log(3i), log(1 + i)i) et log eiθ avec θ ] π, π[. ∈−
y
3- 4: Montrer que z Ω de forme algébrique z = x + iy , log z = 12 ln(x
∀ ∈ ln( x2 + y 2 ) + 2i
2 i arctan . √
x+ x2 +y 2

 (−1)
3 - 5: Montrer que ln se prolonge de façon unique en une fonction holomorphe sur Ω.
+∞ n−1
4: Montrer que z ∀ ∈C , |z | < 1 ⇒ log(1 + z)
z) = zn.
n
0 /D(z0 , r) ⊂ } ∈
n=1
it
5: Soient z0 ∈ U, R = sup{r > 0/ U , r ]0,
]0, R[ et γ : t ∈ [0,
[0, 2π ] → z0 + re .
du
5 - 1: Montrer que ∀z ∈ D (z0 , r), = 2iπ .
u−z γ

1

5 - 2: Montrer que si f est holomorphe sur U alors on a les formules de Cauchy :
f (u)
1. ∀z ∈ D(z0 , r), f (z ) = du.
2iπ
∗ (k )
γ u z

k!
 f (u)
2. ∀ z ∈ D(z0, r), ∀k ∈ N , f (z ) = du.
2iπ γ (u z )k+1
−   
Montrerr que γ : [0,
6: Montre [0, 1]
∀ → U continue et C1 par morceaux on a f (z )dz
)dz = u+i v avec γ ∗ : [a, b] → R2


γ γ ∗
γ ∗

l’application définie par γ ∗ = ( eγ,  mγ) et u, v les formes différentielles u = pd


p dx − q dy et v = q dx + pd
pdy .


7: En déduire que f admet une primitive sur U si et seulement si f = 0 pour tout lacet γ dans U .
γ

8: En déduire que si U est ouvert étoilé alors f est holomorphe sur U si et seulement si pour tout lacet γ de U on a f = 0.
γ
9: Soit (g
( gn ) une suite de fonctions holomorphes sur U qui converge uniformément sur U vers une fonctions g . Montrer que g
est holomorphe. 

10: On supppose, dans cette question, que U est ouvert connexe par arcs et que pour tout lacet γ sur U on a f (z )dz
)dz = 0.
γ

Soit a ∈ U et on définit sur U l’application F (z) = f (z )dz


)dz où γ : [0,
[0, 1] → U continue, C 1 par morceaux et telle que
γ
γ (0) = a et γ (1) = z .
10 - 1: Montrer que F est bien définie sur U .
10 - 2: Montrer que F est une primitive de f sur U .
10 - 3: Montrer que F est l’unique primitive de f sur U qui s’annule en a.
Soit z
11: Soit 
dz
Ω = C R− et γ : [0,
∈ \ [0, 1] Ω continue et C 1 par morceaux telle que γ (0) = 1 et γ (1) = z . Montrer que

log z = .
γ z

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