Contribution À L'étude de La Prévalence Des Infections Nosocomiales À L'hôpital de Benzerdjeb (Ain Temouchent)
Contribution À L'étude de La Prévalence Des Infections Nosocomiales À L'hôpital de Benzerdjeb (Ain Temouchent)
Mémoire
Présenté par :
Soutenu en 2018
{ قَالُىا ُسب َْحانَكَ ََل ِع ْل َم لَنَا إِ اَل َما َعلا ْمتَنَا ۖ إِناكَ أَنتَ ْال َعلِي ُم ْال َح ِكي ُم }
« Gloire à toi ! Nous n’avons de savoir que ce tu nous as appris. Certes c’est Toi
» L’Omniscient, le Sage
)(Al-Baqarah, verset32
Avant tout nous remercions Dieu le tout puissant pour le courage et la volonté qu'il nous a
accordée pour mener à bien ce modeste travail.
Nous tenons d’abord à remercier très chaleureusement, et exprimer nos sincères et hautes
considérations et nos profonds respects à Madame Imène M’HAMEDI, qui nous a permis
de bénéficier de son encadrement, et, nous a encouragé au cours de ce travail, en nous
guidant précieusement avec beaucoup de compréhension et, également pour sa gentillesse,
son précieux conseil, son aide, sa disponibilité tout au long de notre travail, ainsi que pour
l’orientation, la confiance, la patience qui ont constitué un apport considérable sans lequel ce
travail n’aurait pas pu être mené au bon port. Qu’elle trouve dans ce travail un hommage
vivant à sa haute personnalité.
Nos remerciements les plus respectueux à Mme Boudghene Amina Maître de Conférences
«B» Centre Universitaire Belhadj Bouchaib d’Aïn-Témouchent, de nous avoir fait
l’honneur de présider le Jury.
Mes remerciements les plus respectueux à Mme Ahmed amar yamina Maître de Conférences
«B» Centre Universitaire Belhadj Bouchaib d’Aïn-Témouchent, pour l’honneur qu’elle
nous a fait en acceptant d'examiner ce travail.
BENKHEDOUDA SARRA
A tous ceux ou celles qui me sont chers et que j’ai omis involontairement de les citer ainsi à
tous mes enseignants tout au long de mon parcours de mes études, sans oublier ceux qui ont
participé de près ou de loin à la réalisation de ce travail.
Dédicace
BENSABER NABILA
Avec l’aide de dieu tout puissant, j’ai pu achever ce modeste travail que je dédie à toutes les
personnes qui me sont chères ;
A ma très chère mère, source inépuisable de tendresse, de patience et de sacrifice. Ta prière
et ta bénédiction m'ont été d'un grand secours tout au long de ma vie. Quoique je puisse dire
et écrire, je ne pourrais exprimer ma grande affection et ma profonde reconnaissance.
J'espère ne jamais te décevoir, ni trahir ta confiance et tes sacrifices. Puisse Dieu tout
puissant, te préserver et t'accorder santé, longue vie et Bonheur.
A mon très cher père, de tous les pères, tu es le meilleur. En témoignage de brut d’années de
sacrifices, de sollicitudes, d’encouragement et de prières. Pourriez vous trouver dans ce
travail le fruit de toutes vos peines et tous de vos efforts. En ce jour, j'espère réaliser l'un de
tes rêves. Aucune dédicace ne saurait exprimer mes respects, ma reconnaissance et mon
profond amour. Puisse Dieu te préserver et te procurer santé et bonheur.
A ma petite sœur Fatima Zahra, ma princesse, Puisse Allah te protéger, je t'aime et je te
souhaite tout le bonheur du monde.
A ma sœur Amina, qui a toujours été à mes côtés, je te remercie d’être toujours là pour moi.
Rien ne saurait exprimer tous les sentiments que je te porte. Que dieu te garde pour moi.
A mon frère Mohamed, je ne saurai traduire sur du papier l'affection que j'ai pour Toi,
j'implore Allah de te réserver un avenir meilleur.
A mon fiancé Abderezak, je te remercie de ton soutien et encouragement tout le long de ce
travail.
A toute ma famille, ma chère grand-mère, oncles (Fethi, Ghouti, Nouri), tantes (Nbia, Lamia,
Zakia, Fatima) qui ont rendu ma vie agréable.
A mes amies Fatima Zahra, Houda, Imane, Hadjer et Assma, pour tous les bons moments
ainsi que les moments de désespoir que nous avons partagé.
Et plus particulièrement à mon binôme Sara qui m’a accompagné durant ce projet.
A tous les enseignants qui m’ont accompagné tous le long de mon parcours et qui m’ont
appris tout ce que je sais aujourd’hui.
A tous mes collègues de la promotion, Je vous souhaite tous un avenir plein de succès, de
bonheur et de santé.
SOMMAIRE
Introduction ............................................................................................................................1
I. Synthèse bibliographique.................................................................................................2
4. Prélèvement ......................................................................................................................14
5. Ensemencement de prélèvement .......................................................................................14
2.Prélèvement et identification..............................................................................................21
Conclusion ...........................................................................................................................28
Annexes
Liste des abréviations
Tableau 6 : profil de résistance aux antibiotiques des germes Gram- isolés ..........................25
Tableau 7 : profil de résistance aux antibiotiques des germes Gram+ isolés ......................... 25
INTRODUCTION
Introduction
1
SYNTHÈSE
BIBLIOGRAPHIQUE
Synthèse bibliographique
2
Synthèse bibliographique
2010) ; autrement dit, toutes les surfaces susceptibles d’entrer en contact avec le patient soit
directement, ou indirectement. En effet, ces surfaces sont régulièrement colonisées par des
microorganismes qui sont d’origines diverses, elles constituent donc une niche écologique de
bactéries multirésistantes pouvant être un réservoir à partir duquel différentes infections
peuvent se développer (Méité et al., 2010). L’attachement sur ces surfaces est une stratégie de
survie qui permet à la bactérie de s’installer et de coloniser un environnement (Filloux et
Vallet, 2003), formant ainsi des biofilms qui jouent un rôle majeur dans plus de 80% des
infections (HallStoodley et Stoodley, 2009), puisqu’ils contribuent à l'évasion du système
immunitaire de l'hôte in vivo et à la résistance aux agents antimicrobiens in vitro (Gordona et
Warehama, 2010). Effectivement, le biofilm bactérien tolère de fortes concentrations
d’antibiotiques allant de 10 à 1000 fois plus que pour les bactéries en état planctonique (Ceri
et al., 1999).
3
Synthèse bibliographique
4
Synthèse bibliographique
présence d'au moins un symptôme ou des signes cliniques (fièvre > 38°C, brûlure
mictionnelle, ou douleur sous-pubienne….), soit la présence d’uroculture positive (Espinasse
et al., 2010), leur principal facteur de risque est l'existence d'une sonde urétrale (chamoune,
2009). Les microorganismes les plus fréquemment impliqués dans les IU restent dans 60 %
des cas, des entérobactéries avec prédominance d’E. coli (RAISIN, 2008), ainsi que
Pseudomonas aeruginosa (16 %), Candida spp (15 %) et les entérocoques (12 %) (RAISIN,
2009).
Pneumonie Nosocomiale
Elle est la deuxième cause d’infection nosocomiale (20 %), elle touche 0,5 à 1 % des
patients hospitalisés. (Pebert, 2003), le facteur le plus important étant l’orthèse endotrachéale
(Samou, 2005). On distingue deux types de pneumopathies nosocomiales (PN) suivant le
délai de survenue ; une précoce apparait avant le 5ème jour d’hospitalisation, souvent en
rapport avec des troubles de la conscience et une altération des réflexes des voies aériennes ;
et une tardive survenant après le 5ème jour d’hospitalisation, qui met en cause des germes
hospitaliers multirésistants (Hugard, 2003).
Les critères microbiologiques communément admis pour le diagnostic d’une pneumonie
nosocomiale, sont la présence de bactéries intracellulaires dans au moins 5 % des cellules de
l’examen direct d’un liquide de lavage brancho-alvéolaire (LBA) (Pebert, 2003). Les
principaux microorganismes impliqués dans la Pneumonie Nosocomiale sont les bactéries
gram négatif (Pseudomonas aeruginosa, le groupe KES (8 %)), et le Staphyloccocus aureus
(30 %) (Samou, 2005).
5
Synthèse bibliographique
Parasites 3,9%
6
Synthèse bibliographique
Bactériémie – Septicémie
Ce sont des infections graves, en particulier chez les patients atteints de pathologies
sévères, demeurant aux services de réanimation ou immunodéprimés (Raisin, 2004), Les
principales causes favorisant ce type d’infection sont les défaillances cardiocirculatoires,
l’hypertension artérielle, les cathéters veineux centraux, les sondes urinaires, et les sondes
nasogastriques (Chablou, 2011).
On distingue cependant deux types: les bactériémies dues à un passage bref et
transitoire de bactéries dans le sang, ne donnant lieu à aucune manifestation clinique ; et les
septicémies qui constituent des infections générales dues à des décharges microbiennes
massives et répétées, issues d’un foyer septique (Hygie, 1988). Cette dernière, se définit
comme une hémoculture positive associée à la présence de signes cliniques évocateurs d’un
état septique (fièvre isolée, hyperleucocytose, dysfonctionnement d’organe…) (Albrecht,
2015).
7
Synthèse bibliographique
Echirichia coli12%
Staphylocoque aureus
13%
Pseudomonas aeruginosa
10%
Acinetobacter
baumannii11%
Candida albicans 5%
Entérocoque 3%
H.influenzae 5%
Figure 2 : principaux germes isolés dans les infections nosocomiales (Chablou, 2011).
Les entérobactéries
Ce sont des bacilles à Gram négatif (Nauciel et Vildé, 2005), leur abondance dans
l'intestin, leur rapidité de multiplication ainsi que l'acquisition fréquente de mécanismes de
résistance aux antibiotiques, expliquent qu'elles soient les bactéries les plus souvent
impliquées en pathologie infectieuse humaine, surtout en milieu hospitalier (Verhaegen,
2004). Elle regroupe 130 espèces dont les plus fréquemment rencontrés en bactériologie
clinique sont: l’espèce Escherichia coli responsable de 40 à 50% des INs [(Madji et Mahtout,
2017); (Verhaegen, 2004)] suivit de Proteus mirabilis responsable de nombreuses INs comme
les infections urinaires et respiratoires (Berche et al., 1988), ainsi que par le genre Klebsiella
qui peut être impliqué dans les infections urinaires, les pneumopathies et les septicémies
(Sougakoff et Trystam, 2003). Les enterobacters en particulier E.cloacae et E.aerogenes,
constituent aussi des pathogènes responsables d'infections nosocomiales diverses, y compris
la bactériémie, les infections des voies respiratoires et urinaires, l'endocardite, les infections
intraabdominales et ophtalmiques, l'arthrite septique et les ostéomyélites (Fraser et al., 2010).
Enfin, les Citrobacter sont responsables de pneumopathies, de surinfections de plaies
chirurgicales et de bactériémies associées à des infections sur cathéter (Brenner et al., 2005).
Pseudomonas aeruginosa
P. aeruginosa se présente comme un fin bacille à Gram négatif de (0.5x3 m), asporulé
et acapsulé (Hafiane et Ravaoarinoro, 2008) qui est parfois retrouvée dans les solutions
aseptiques et sur les instruments tels que les cathéters, les sondes, ou encore dans les
canalisations et les lavabos (Wolfgang, Kulasekara et al., 2003). Doté d’un véritable arsenal
8
Synthèse bibliographique
de facteurs de virulence (Richard, 2005), elle est reconnue comme un pathogène nosocomial
majeur chez les patients immuno-compromis ou affaiblis [(Mandell, 2005); (Mesaros et al.,
2007)]. Elle est à l’origine de pneumonies hospitalières dans 16 % des cas et d’infection
urinaire nosocomiale dans 12 % des cas [(Adjidé et al., 2006); (Berthelot et al,. 2005)].
Acinetobacter baumannii
A.baumannii est un coccobacille à Gram négatif, C’est une bactérie ubiquitaire, pouvant
être isolée à partir du sol, de l’eau, des animaux et de l’homme (Giamarellou et al., 2008), elle
s’est imposée comme un pathogène hospitalier, responsable de nombreuses infections
nosocomiales (septicémies, méningites, infections urinaires, pneumopathie), causant de
réelles difficultés thérapeutique du fait de sa capacité à développer plusieurs mécanismes de
résistance à de nombreux antibiotiques (Baron et al, 1995).
L’infection à A. baumannii peut causer d’important dégâts pouvant être fatal, la sévérité
dépend du site d’infection et de la vulnérabilité des patients (M’Hamedi, 2015).
Staphylococcus aureus
Les staphylocoques sont des bactéries commensales de la peau et des muqueuses de
l’homme et de l’animal (Wylie et al., 2005). Ce sont des bactéries Gram positif, aéro-
anaérobie facultatif, disposées en diplocoques ou en grappe de raisins, immobiles, non
sporulés, certaines espèces peuvent avoir une capsule (Vos et al., 2009). Ils sont impliqués
dans 30% des infections nosocomiales (Forestier et al., 2007), constituant l’agent le plus
fréquemment impliqué dans les bactériémies, les infections de site chirurgical et les
pneumonies nosocomiales (Marie-Claude, 2012).
Les streptocoques :
On retrouve particulièrement les Streptocoque D ou Enterocoque qui fait partie de la
flore intestinale et peut se trouver également dans le périnée et les régions péri-génitales, ce
qui explique son implication dans les infections urinaires par auto-infection. Il est responsable
par ailleurs des endocardites et des septicémies (Oubihi, 2015).
9
Synthèse bibliographique
tétanos) (Haddadi, 2013) et le Clostridium difficilae qui est la principale bactérie responsable
de 15 à 25% des diarrhées post antibiotiques et de plus de 95 % des cas de colites pseudo-
membraneuses (Deneve, 2009).
Les champignons
De nombreux champignons, tels que Candida albicans, Aspergillus sp, et
Cryptosporidium sont des agents opportunistes et provoquent des infections en cas de
traitement antibiotique prolongé et d’immunodépression sévère. L’Aspergillus est en effet très
répandu dans les circuits d’aération et transmissible par l’air et dont la diffusion est favorisée
par les travaux de bâtiments (Boye et al., 2010).
Les virus
Il existe une possibilité de transmission nosocomiale pour de nombreux virus,
notamment ceux des hépatites B et C (transfusions, dialyse, injections, endoscopie), le virus
respiratoire syncytial, les rotavirus et les entérovirus. D’autres virus comme le VIH, le virus
Ebola, les virus grippaux, et le virus varicelle/zona, sont également transmissibles (OMS,
2010).
10
Synthèse bibliographique
4.3. Isolement
Les mesures d’isolement ont pour objectif d’établir des barrières à la transmission des
micro-organismes (E. Pilly, 2004). On distingue les mesures d’isolement protecteur (mise en
place pour protéger un patient fragile ou immunodéprimé) ; et, les mesures d’isolement
septique (indiqué pour un patient atteint d’une maladie contagieuse ou porteur d’un agent
infectieux susceptible de se disséminer lors des soins) (Mis, 2003).
4.4. Antibioprophylaxie
L’Antibioprophylaxie s’agit de l’administration d’un antibiotique avant une intervention
chirurgicale chez un patient non infecté pour obtenir au niveau du site opératoire, des
concentrations suffisamment élevés pour empêcher l’implantation et la multiplication des
11
Synthèse bibliographique
bactéries susceptibles de causer une infection (Bechina et al., 2014). Il est évident que
l’utilisation des antimicrobiens est essentielle pour réduire l’infection nosocomiale,
cependant, l’utilisation inappropriée de ces agents (pour de mauvaises raisons ou de façon
incorrecte) entraîne l’apparition et la sélection des germes résistants aux antibiotiques
(commission européenne, 2011).
4.5. L’antisepsie
C’est l’ensemble des méthodes et moyens destinés à prévenir l’infection en détruisant
ou en inhibant la croissance des micro-organismes sur les tissus vivants ou les objets inanimés
en utilisant des antiseptiques tels que l’alcool éthylique, les hypochlorites diluées, l’iode, l’eau
oxygénée, les ammoniums quaternaires, les phénols, les acides organiques, la chlorhexidine et
le trichlocarban (Zeroual, 2012).
12
MATÉRIEL
ET
MÉTHODES
Matériel et méthodes
13
Matériel et méthodes
4. Prélèvement
Sous l’orientation des responsables de chaque service et à l’aide du personnels
soignants, un ensemble de prélèvements biologiques (urine, pus) est effectué chez les patients
présentant une IN au moment de l’enquête.
Le prélèvement d’urine est effectué dans des strictes conditions d’asepsie. Après
désinfection de la tubulure, le tuyau d’excrétion est clampé pendant 15 à 20 min, provoquant
une accumulation de l’urine en amont, afin de recueillir par ponction 5 à 10 mL de celle-ci
dans des tubes stériles.
Quant aux prélèvements de pus, celles-ci sont effectués à l’aide d’un écouvillon stérile.
Après désinfection des sites des prélèvements, l’écouvillon est frotté sur la surface de façon
verticale, horizontale et en diagonale pendant moins de 20 secondes, en appliquant une
pression aussi forte que possible. L’écouvillon est ensuite replacé délicatement dans son tube
d’origine, puis l’ensemble des prélèvements est acheminé au laboratoire de microbiologie du
Centre niversitaire d’Ain Témouchent pour une utilisation immédiate.
14
Matériel et méthodes
négatif, grâce à l’action inhibitrice des sels biliaires et du cristal violet qui inhibe la croissance
des bactéries Gram positif. Le second milieu étant le milieu Chapman-mannitol, qui permet la
croissance des germes halophiles, parmi lesquels figurent au premier rang les bactéries du
genre Staphylococcus.
L’ensemencement des urines prélevées est réalisé en déposant simultanément 0,5 mL
d’urine étalé en râteau à la surface des deux milieux sélectifs décrits précédemment ;
l’ensemble des boites est ensuite incubé à 37°C pendant 24 à 48h.
6. L’identification bactérienne
L’identification bactérienne est réalisée par les méthodes conventionnelles de
microbiologie.
Etude macroscopique
Cette étude est basée essentiellement sur l’observation macroscopique des colonies
directe à l’œil nu ou par une loupe binoculaire. Elle permet de décrire la taille, l’aspect, la
couleur, la consistance, le contour, l’opacité, et la forme des colonies obtenues (Denis et al,.
2007).
15
Matériel et méthodes
période d’incubation se traduisent par des virages colorés spontanés ou révélés par l’addition
de réactif.
La préparation de la galerie se fait en incubation. Une petite quantité d’eau est repartie dans
les alvéoles du fond afin de créer une atmosphère humide, la galerie est ensuite déposée de
façon stérile dans la boite d’incubation.
Parallèlement, une suspension bactérienne est préparée en dissociant 2 à 3 colonies dans 5 ml
d’eau physiologique. Après ensemencement des 20 tests, la galerie est couverte puis incuber
à 37°C pendant 18 à 24 h. L’interprétation des résultats s’effectue en se référant au tableau
de lecture.
Test de catalase
Ce test est appliqué pour les cocci Gram positif, il permet de différencier entre les
Streptococccus, les Micrococcus et les Staphylococcus (Jaouhar, 2017).
Sur lame et à partir de la culture de cocci Gram positif purifiée, une ou deux colonies
sont mises au contact d’une goutte d’eau oxygénée à l’aide d’une pipette pasteur stérile. Une
réaction positive se traduit par un dégagement gazeux d’oxygène suite à l’élimination du
peroxyde d’hydrogène selon la réaction suivante :
2 H2O2 2 H2O + O2
Test de coagulase :
Le plasma de lapin est un milieu idéal pour la recherche de la coagulase libre de
Staphylococcus aureus, sa production permet de différencier les souches de Staphylococcus
aureus des autres souches staphylococciques (epidermis,…), puisqu’elles provoquent une
coagulation du plasma (Joffin et Leyral, 2001) le plus souvent au cours des 3 premières
heures.
La détection de coagulase s’effectue en mélangeant dans un tube à hémolyse 0.5 mL de
plasma humain et 0.5 mL d’une culture de 24 h en bouillon, le mélange est placé à l’étuve à
37°C, et est incubé pendant 24 heures. Un test positif se traduit par la formation d’un
coagulum (Afissa, 2014).
16
Matériel et méthodes
L’antibiotique
G- G+
Erytromycine E (15µg)
Oxacilline Ox (5 µg)
Gentamicine Cn (10 µg)
17
RÉSULTATS
ET
DISCUSSIONS
Résultats et discussion
18
Résultats et discussion
25
20 18,75
20 18,18
Le pourcentage (%)
14,29
15 11,76
10 7,14
5
0
0
Les services
La plupart des travaux publiés montrent que les patients des services de réanimation et
des soins intensifs sont les plus exposés à contracter une IN au cours de leur séjour (Kallel et
19
Résultats et discussion
al., 2005). En effet, une étude menée par Dr Dali en 2015 au niveau de l’unité de réanimation
adulte de l’EHU d’Oran a enregistré un taux de prévalence de 32,5%.
De même, l’étude marocaine réalisée par Nachchar et Harti en 2000 au CHU Ibn Rochd
Casablanca, a montré que les infections nosocomiales dans le service de réanimation étaient
les plus dominantes avec un taux de 12,3% (Nachchar et Harti, 2000). Aussi, l’enquête de
Zeroual en 2012 au Maroc estime un taux important d’IN dans le service de réanimation et
des soins intensifs (34,5%) suivi par le service de Chirurgie adulte (13,5%).
Contrairement à nos résultats, au cours d’une étude à l’hôpital de Bejaia, le service de
chirurgie semble être le plus touché par les infections nosocomiales avec 41,94% des cas,
suivi du service de médecine interne avec 26,80% des cas. Ceci peut être expliqué par le
nombre important d’infections postopératoires (Madji et Mahtout, 2017).
Enfin, dans une étude de l’OMS portant sur 55 hôpitaux de 14 pays, le taux de
prévalence des infections nosocomiales tout service confondu était de 8,7%, avec un taux plus
élevé pour les secteurs de réanimation [(Bodh et al., 2005); (World Health Organisation,
Ducel et al., 2002)]. Cette situation peut être expliquée par l’immunodépression liée à la
pathologie aigue et l’aggravation de l’affection chronique, d’autant plus que la réanimation
constitue l’épicentre de la résistance aux antibiotiques [(Alberti et al., 2002) ; (Vincent et al.,
1995)]. La fréquence d’utilisation des dispositifs invasifs, les conditions d’intervention ainsi
que la durée du séjour favorisent aussi l’apparition des INs (Ghernaout, 2013). Effectivement,
dans notre étude, les patients ayant contracté une infection urinaire et respiratoire, sont soumis
à un sondage urinaire et une intubation endotrachéale et séjourne 15 jours et 4 et 6 mois dans
le service de cardiologie et le service de réanimation respectivement (Annexe 3).
Selon la figure 4, l’infection du site opératoire occupe la première place avec un taux de
75% soit 9 patients sur 12, suivi de l’infection urinaire, respiratoire et oculaire avec un taux de
8,33% (1/12) chacune. En effet, l’infection du site opératoire (ISO) est la complication
postopératoire la plus fréquente et peut être considérée comme un indicateur de la qualité des
soins (Ghernaout, 2013), elle peut être liée à un déficit de l’hygiène hospitalière et à une
défaillance du lavage des mains qui constitue un problème universel (Zeroual, 2012).
20
Résultats et discussion
8,33%
8,33%
8,33%
75%
En Algérie, malgré le nombre réduit d’études réalisées sur les INs, celles-ci ont
démontré la prédominance de l’infection du site opératoire qui occupe la première position
avec une incidence de 23 % (Belghali et al., 2006).
Une étude menée par Hassaine et al., en 2003 au CHU de Tlemcen, a montré un taux d’ISO
de 6.6 % pour le service de traumatologie et de 4.9 % pour le service de chirurgie générale.
Une autre étude menée par le dr Dali et Hassaine en 2007 au CHU à Sidi Bel Abbes a
enregistré un taux d’ISO de 5 %. Pareillement, le CHU Beni-Messous à Alger et l’EPH de
Sidi Aich à Bejaia ont estimé respectivement un taux d’ISO de 14 % et de 51% [(Soukhal et
al., 2006) ; (Madji et Mahtout, 2017)].
A l’inverse de nos résultats, les INs les plus fréquentes en Europe, sont les infections
urinaires et les infections des voies respiratoires basses, puisqu’ils constituent chacune
environ une IN sur quatre. Les infections du site opératoire et les septicémies sont légèrement
moins fréquentes (ECDC, 2008).
2. Prélèvement et identification
Un total de 10 prélèvements a été effectué chez l’ensemble des patients présentant une
infection nosocomiale.
Sur l’ensemble des prélèvements réalisés 13 germes ont été isolées (Annexe 3), la
coloration de gram a montré que les bactéries gram (-) sont isolées de 8 prélèvements tandis
que les bactéries gram (+) caractéristique des staphylocoques par leur regroupement en grappe
de raisin, est notée sur 5 des 10 prélèvements réalisés (Figure 5).
Le test catalase a été réalisé pour l’identification des Staphylocoques donnant ainsi un
résultat (+). Cependant, tous les isolats sont négatifs pour le test coagulase confirmant ainsi
qu'aucun d'entre eux n’est l'espèce staphylococcus aureus (Figure 6).
21
Résultats et discussion
22
Résultats et discussion
L’étude de Chablou en 2011 à Fès a montré que P .aeruginosa était responsable de 10%
des infections nosocomiales dans le service de réanimation. Semblablement, une enquête
réalisée par Samou en 2005 au Mali montre que Staphylococcus aureus (23,5%) et P.
aeruginosa (17,6%) occupent la première place dans les INs, suivie de loin par K.
pneumoniae avec un taux de 5,9%. Une autre étude menée par Amazian et al., en 2010, sur la
prévalence des INs dans 27 hôpitaux de la région méditerranéenne a enregistrée une
implication des Staphylococcus aureus dans 12,5 %, suivis de Pseudomonas aeruginosa et de
K. pneumoniae dans 9,2 % des cas. Enfin, l’enquête de prévalence nationale des infections
nosocomiales effectuée en France en 2006 à trouvé que Pseudomonas aeruginosa était
responsable de 10% des infections nosocomiales (Thiolet JM. et al,. 2006).
La figure 9 montre que P. aeruginosa (N=5) et les staphylocoques à coagulase négative
(N=5) sont les germes les plus responsables des infections de site opératoire chacun, suivis de
Serratia liquefaciens et P. luteola (N=1). Enfin, k. pneumoniae (N=1) est indiquée comme
étant responsable des infections urinaires.
23
Résultats et discussion
En effet, P. aeruginosa est présente avec seulement 2 à 10 % chez les porteurs sains
tandis que chez les sujets hospitalisés ce taux peut atteindre 50 %, voire 60 % sur les plaies
des brûlures ou des escarres (Kienlen, 1998). De même, l’être humain est un réservoir naturel
des staphylocoques qui sont fréquemment retrouvés comme commensales à la surface
corporelle et des voies nasales [(Haddadi et al., 2002) ; (Perl et al., 2002)]. Quant à k.
pneumoniae, celle-ci est considérée comme étant la cause majeur des infections urinaires,
puisqu’elle réside principalement au niveau du tube digestif, et est capable de ce disséminer
facilement par transmission manu-porté (Dortet et al., 2006).
24
Résultats et discussion
P.A 1 R R R S S - - S S
2 R R R S S - - S S
3 R R R S S - - S S
4 R R R S S - - S S
5 R R R S S - - S S
P.luteola R R R S S - - R S
Seratia - - R - S R R R S
liquefaciens
K.pneumoniae - - S - S R R R S
S.C.N 1 R R R R R S
2 R R R R R S
3 R R R R R S
4 R R R R R S
5 R R R R R S
25
Résultats et discussion
Ces résultats vont en harmonie avec l’étude marocaine de Zeroual, (2010) qui ne
présente aucune résistance de Klebsiella vis-à-vis de l’Imipenème, alors que plus du tiers des
germes est résistant aux céphalosporines de 3ème génération. De même, Chablou, (2011) a
montré une résistance totale de Klebsiella pour l’amoxicilline et une sensibilité vis-à-vis de
l’imipénème et de la colistine.
L’analyse globale du profil de résistance des Staphylocoques à coagulase négative
(S.CN) montre que la Norfloxacin, la clindamycine, l’erytromycine, l’oxacilline et
l’ampiciline n’exhibent aucune activité sur l’ensemble des isolats (N=5/5), contrairement à la
Gentamicine (Tableau 7). Une étude marocaine montre que les Staphylocoques font partie des
bactéries multirésistantes hospitalières avec une résistante d’une souche sur deux à la
Gentamycine. (Zeroual, 2012). Cependant, les taux de résistance rapportés en France en 2005
sont moins important (Bertrand et al., 2005).
D’après l’annexe 3 on remarque que certains patients sont soumis à un traitement par
céphalosporines, alors que l’étude de l’antibiorésistance a révélé que les germes responsables
des INs contractées sont résistants aux céphalosporines. En effet, au cours de notre enquête, le
personnel a bien précisé qu’aucun prélèvement ni identification des germes responsables des
différents infections n’est effectué, et que l’antibiothérapie établie est réalisé uniquement par
suspicion ou par l’usage d’antibiotiques à large spectre tel que la ciprofloxacine. Ces propos
peuvent donc expliquer l’émergence de cette forte résistance aux antibiotiques.
L’annexe 3 montre également que les P. aeruginosa et Staphylocoques à coagulase
négative sont isolées de plaies infectées et de différents services hospitaliers, cependant, elles
présentent le même biotype et le même profil de résistance (Tableau 6 - 7), laissant penser à
la circulation du même clone au sein des différents services, issus du bloc opératoire.
26
Résultats et discussion
27
CONCLUSION
Conclusion
28
RÉFÉRENCES
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Références bibliographiques
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Références bibliographiques
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ANNEXE
ANNEXE 1 : fiche signalétique utilisée pour la collecte des données épidémiologiques.
Fiche établissement
Données administratives
Nom de l’établissement :
Type d’établissement :
Capacité d’accueil
Nombre total de chambres
Service:
Patient
Durée de séjour :
Age: sexe: H F
Patient a été :
opéré dans les derniers 30 jours Oui Non
veineux
artériel
sous-cutané
Signe clinique
Fièvre supérieure a 38 C° Oui Non
Type d’infection :
1- infection urinaire
2- infection pulmonaire
3- infection cathéter
4- infection du site
opératoire
5- septicémie/bactériémie
Les microorganismes
(si le Prélèvement est positive)
Antibiogramme
KT 1 KT2 SU SI
1 F 75 MED -INT 9 1 CZO
2 F67 MED -INT 9 2 CZO
3 H72 MED -INT 2 2 CZO
4 H 57 MED -INT 18 2 CZO
5 H 84 MED -INT 2 2 CZO
6 H 51 MED -INT 2 CZO
7 F 53 MED -INT 9 2
8 F 52 MED -INT 3 3
9 F 78 MED -INT 9 4 CTZ
10 F 68 MED -INT 3 1 CTZ
11 F 40 MED -INT 7 2 CTZ
12 H 70 MED -INT 3 1 CTZ
13 H 47 MED -INT 3 1 CTZ
14 H 58 MED -INT 9 1 CZO
15 H8 MED -INT 9 1 CZO
16 F 18 MED -INT 5 1 CZO
17 H 20 MED -INT 3 2 CZO
18 F 24 MED -INT 3 1 CZO
19 F 40 MED -INT 8 1
20 H 63 MED -INT 9 1
21 H 67 MED -INT 5 1
22 H 33 CHIR 2 2 CZO
23 H 52 CHIR 2 2 CZO
24 H 38 CHIR 2 2 CZO
25 F 46 CHIR 2 2 CZO
26 F 51 CHIR 2 2 CZO
27 F 10 CHIR 3 2 CZO
28 H 14 CHIR 5 2 CZO
29 H 19 CHIR 3 2 CZO
30 H 22 CHIR 8 2 CZO
31 F 45 CHIR 5 2 CZO
32 F 62 CHIR 8 2 CZO
33 F 68 CHIR 8 2 CZO
34 H 27 URO Mois 3 15 MTR
35 H 21 URO 2 2 CZO
36 H 35 URO 2 3 CZO
37 H 27 URO 9 1 CZO
38 H 37 URO 9 2 CZO
39 H 42 URO 3 2 CZO
40 H 61 URO 5 2 CZO
41 H 64 URO 3 1 CZO
42 H 66 URO 5 3 CZO
43 H 38 TRAUM 5 5 CZO
44 H 20 TRAUM 6 1 CZO
45 H 29 TRAUM 2 2 MTR-
AMC
46 F 40 TRAUM 10 2 CFDL
47 H 48 TRAUM 5 2 CTZ
48 F 26 TRAUM 3 1 2 CZO-CTZ
49 H 22 TRAUM 2 CTZ
50 F 45 TRAUM 4 2 CZO-CTZ
51 H6 TRAUM 9 CZO-CTZ
52 H 12 TRAUM 3 2 CZO-CTZ
53 F 17 TRAUM 5 1 CZO-CTZ
54 H 21 TRAUM 9
55 F 29 TRAUM 3 2
56 H 47 TRAUM 5 1
57 F 31 REA 15 3 4 7 CTZ
58 H 21 REA 9 2 4 7 CTZ
59 H 30 REA 5 3 4 7 CTZ
60 F 33 REA 8 2 4 7 CTZ
61 H 50 REA 9 1 4 7 CTZ
62 F 53 REA 8 2 4 7 CTZ
63 H 43 REA 8 3 4 7 CTZ
64 F 70 CARDIO 3 2 1 MTR
65 H 34 CARDIO 7 1 MTR
66 H 77 CARDIO 4 3 MTR
67 H44 CARDIO 8 Vonco
68 F 60 CARDIO 10 7 Vonco
69 H 35 CARDIO 8 3
70 F 55 CARDIO 3 2 MTR
71 F 57 CARDIO 3 2 MTR
72 F 41 CARDIO 8 2 MTR
73 H 60 CARDIO 9 1 MTR
74 F 65 CARDIO 8 1
75 H 69 CARDIO 5 3
76 F6 CCI 10 1 3 CZO -CN
77 H 10 CCI 2 3 AMC
78 F5 CCI 9 3
79 H4 CCI M+17jr 2 CZO
80 H 12 CCI 2 2 2 MTR
81 H9 CCI 3 3 CZO
82 H7 CCI 15 2 CZO
83 H4 CCI 2 2 2 CZO
84 H7 CCI 2 2 CN
85 H 14 CCI 20 3 CZO-MTR
86 H 1,5 CCI 10 1 MTR
87 H 18 CCI 3M 1 MTR
88 H9 CCI 3 2 MTR
H : Homme, F : Femme, DH: durée d’hospitalisation, ATB: antibiotique, URO: Urologie,
TRAUM: Traumatologie, CHIR: Chirurgie, CARDIO: Cardiologie, REA: Réanimation,
CCI: Chirurgie infantile, KT: Cathéter, SI : sonde d’intubation, SU: Sonde urinaire, CZO
(C1G): Céfazoline (céphalosporine de première génération), CTZ (C3G): Ceftizoxime
(céphalosporine de troisième génération), MTR: Métronidazole (imidazolés), Vonco :
Vancomycine.
ANNEXE 3 : origine, identification et résultats de l’antibiogramme des germes isolés
chez les patients infectés.
TI: Type d’infection, G+: Gram +, G-: Gram -, PNEUMO: Pneumopathie, IO: Infection
oculaire, ISO: Infection de Site Opératoire, UI: Infection urinaire, SCN: Staphylocoques à
coagulase négative, PA: Pseudomonas aeruginosa, SL: Serratia liquefaciens, PL:
Pseudomonas luottella, KP: Klebsiella pneumoniae, CZO (C1G): Céfazoline
(céphalosporine de première génération), CTZ (C3G): Ceftizoxime (céphalosporine de
troisième génération), CIP: Cipro oxacine (Fluoroquinolones), MTR: Métronidazole
(imidazolés), E: Erythromycine (macrolides), CN: Gentamicine (Aminosides), IMP:
Imipénème (Carbapénèmes), TCC: Ticarcilline + acide clavulanique, CTX: Céfotaximes,
TIC: Ticarcilline, CIP: Ciprofloxacine, AX: Amoxicilline, AMC: Amoxicilline + acide
clavulanique, NOR: Norfloxacin, DA: clindamycine, E: erytromycine, OX: Oxacilline,
AMP: Ampiciline.
ANNEXE 4 : résultats d’identification biochimique des isolats par la galerie API 20E
Tests O A L O C H U T I V G G M I S R S M A A Biotype
N D D D I 2 R D N P E L A N O H A E M R
P H C C T S E A D L U N O R A C L Y A
G
PA - + - - + - - - - - + + - - - - - - - - 2206000
PL - + + + + - - - - - + + + - + - + - + + 3206002
SL + + - - + - - - - - + + - - - - - - - + 6306523
KP + - + - + - + - - + - + + + + + + + + + 5215773
Gélose Chapman :
Extrait de viande.………………….………………............. ……..1g
Chlorure de sodium…...…………………….…………………….75g
Peptone………...…………………………………….……………10g
Gélose………………………………………………………….….15g
Mannitol…………………...……………………………………...10g
Rouge de phénol……………………….……………………....0,025g
Bouillon nutritif:
Peptone............................................................................................10g
Chlorure de sodium...........................................................................5g
Extrait de viande................................................................................5g
Gélose nutritive :
Extrait de viande................................................................................ 5g
Peptone..............................................................................................10g
Chlorure de sodium.............................................................................5g
Agar.................................................................................................. 20g
Réactif de Kovacs :
p-dimétylaminebenzaldéhyde ........................................................ 10ml
Acide chloridrique..........................................................................50ml
Alcool amylique............................................................................150ml
Résumé
Les infections nosocomiales sont universellement reconnues comme étant un problème de santé
publique. L’objectif de notre travail est d’estimer la prévalence des infections nosocomiales au niveau
de l’hôpital Benzardjeb de Ain Témouchent et de déterminer les germes responsables de celles-ci et
leurs profils de sensibilité aux antibiotiques. Sur les patients inclus dans notre étude, 12 patients
présentent une infection nosocomiale, soit un taux de prévalence de 11,65%. L’identification
bactérienne a montré une prédominance de Pseudomonas aeroginosa et staphylocoques à coagulase
négatif (38,46%), suivi de seratia liquefacaiens, Pseudomonas luteola, Klebsiella pneumoniae
(7,69%). L’étude de la sensibilité aux antibiotiques des germes responsables présente une
multirésistance vis-à-vis de plusieurs antibiotiques.
Mots clés : Infection nosocomiale, l’hôpital Benzardjeb de Ain Témouchent, Pseudomonas
aeruginosa, Pseudomonas luteola, Serratia liquefacaiens, Klebsiella pneumoniae.
Abstract
Nosocomial infections are universally recognized as a public health problem. The objective of our
work is to estimate the prevalence of nosocomial infections at the Benzardjeb hospital in Ain
Témouchent and to determine the germs responsible for them and their susceptibility profiles to
antibiotics. Of the patients included in our study, 12 patients had nosocomial infection, a prevalence
rate of 11.65%. Bacterial identification showed a predominance of Pseudomonas aeroginosa and
negative coagulase staphylococci (38.46%), followed by seratia liquefacaiens, Pseudomonas luteola,
Klebsiella pneumoniae (7.69%). The study of antibiotic susceptibility of the causative organisms
presents a multiresistant to several antibiotics.
Key words: nosocomial infection, Benzardjeb hospital in Ain Témouchent, Pseudomonas
aeruginosa, Pseudomonas luteola, Serratia liquefacaiens, Klebsiella pneumoniae.
.
.
. 11.65 12
( 38.46)
.( 7.69 )
.
:
.