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Contribution À L'étude de La Prévalence Des Infections Nosocomiales À L'hôpital de Benzerdjeb (Ain Temouchent)

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Contribution À L'étude de La Prévalence Des Infections Nosocomiales À L'hôpital de Benzerdjeb (Ain Temouchent)

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Centre Universitaire Belhadj Bouchaib d’Aïn-Témouchent

Institut des Sciences


Département des Sciences de la Nature et de la Vie

Mémoire

Pour l’obtention du Diplôme de Master en Biologie

Option : Microbiologie appliquée

Présenté par :

Melle. BENKHEDOUDA Sara

Melle. BENSABER Nabila

Contribution à l'étude de la prévalence des infections nosocomiales à l'hôpital de


Benzerdjeb (Ain Temouchent)

Encadrant : Mme M’hamedi

Maitres de conférences "B" à C.U.B.B.A.T.

Soutenu en 2018

Devant le jury composé de :

Présidente : Mme Boudghene Amina « MCB » C.U.B.B.A.T.

Examinatrice: Mme Ahmed amar Yamina « MCB » C.U.B.B.A.T.

Encadrant : Mme M’hamedi Imen « MCB » C.U.B.B.A.T.


‫بسم هللا الرحمن الرحيم‬

‫{ قَالُىا ُسب َْحانَكَ ََل ِع ْل َم لَنَا إِ اَل َما َعلا ْمتَنَا ۖ إِناكَ أَنتَ ْال َعلِي ُم ْال َح ِكي ُم }‬

‫)سىرة البقزة اآليت‪) 23‬‬

‫‪Au nom d’Allah, Le Clément, Le Miséricordieux‬‬

‫‪« Gloire à toi ! Nous n’avons de savoir que ce tu nous as appris. Certes c’est Toi‬‬
‫» ‪L’Omniscient, le Sage‬‬

‫)‪(Al-Baqarah, verset32‬‬

‫يز ْال َح ِمي ِد}‬


‫اط ْال َع ِز ِ‬ ‫{ َويَ َزي الا ِذينَ أُوتُىا ْال ِع ْل َم الا ِذٌ أُ ْن ِز َل إِلَ ْيكَ ِم ْن َربِّكَ هُ َى ْال َح ا‬
‫ق َويَ ْه ِدٌ إِلًَ ِ‬
‫ص َز ِ‬

‫)سىرة سبأ اآليت ‪)6‬‬


Remerciement

Avant tout nous remercions Dieu le tout puissant pour le courage et la volonté qu'il nous a
accordée pour mener à bien ce modeste travail.

Nous tenons d’abord à remercier très chaleureusement, et exprimer nos sincères et hautes
considérations et nos profonds respects à Madame Imène M’HAMEDI, qui nous a permis
de bénéficier de son encadrement, et, nous a encouragé au cours de ce travail, en nous
guidant précieusement avec beaucoup de compréhension et, également pour sa gentillesse,
son précieux conseil, son aide, sa disponibilité tout au long de notre travail, ainsi que pour
l’orientation, la confiance, la patience qui ont constitué un apport considérable sans lequel ce
travail n’aurait pas pu être mené au bon port. Qu’elle trouve dans ce travail un hommage
vivant à sa haute personnalité.

Nos remerciements les plus respectueux à Mme Boudghene Amina Maître de Conférences
«B» Centre Universitaire Belhadj Bouchaib d’Aïn-Témouchent, de nous avoir fait
l’honneur de présider le Jury.

Mes remerciements les plus respectueux à Mme Ahmed amar yamina Maître de Conférences
«B» Centre Universitaire Belhadj Bouchaib d’Aïn-Témouchent, pour l’honneur qu’elle
nous a fait en acceptant d'examiner ce travail.

Nous adressons nos vifs remerciements au corps professoral et administratif de Centre


Universitaire Belhadj Bouchaib d’Aïn-Témouchent, pour la richesse et la qualité de leur
enseignement et qui déploient de grands efforts pour assurer à leurs étudiants une formation
actualisée. Nous tenons à exprimer nos sincères remerciements à tous les enseignants et qui
par leurs compétences nous ont soutenu dans la poursuite de nos études.

Nous tenons à exprimer nos remerciements à l’équipe de L'EH du Docteur Benzerdjeb de


Ain Témouchent pour son accueil, sur une période d’une semaine, et d’avoir mis a notre
disposition le personnel et pour leur aide et surtout pour leurs gentillesses, nous tenons
également à remercier tous les patients hospitalisés ayants participés à cette étude.
On tient à remercier le personnel du laboratoire Khaled, Chokria et Walid du centre
universitaire BELHADJ Bouchaib d’Ain Temouchent.
Enfin, nous souhaitons adresser nos remerciements les plus sincères aux personnes qui nous
ont apporté leur aide et qui ont contribué de près et de loin à l’élaboration de ce mémoire
ainsi qu’à la réussite de cette formidable année universitaire.
Dédicace

BENKHEDOUDA SARRA

Je commence par rendre grâce à Dieu et à sa bonté, pour la patience, la compétence et le


courage qu’il m’a donné pour arriver à ce stade et de m’avoir donné la force d’accomplir
mes études.
Avec tout mon amour éternel et avec l’intensité de mes émotions. Je dédie ce mémoire :
A Mes Très Chers Parents
A ma chère maman, la lumière de ma vie qui m’a toujours soutenu en toutes circonstances et
qui me donne la force et la volonté de persévérer. A mon cher père qui a sacrifié toute sa vie
afin de me voir devenir ce que je suis.
Tous les mots du monde ne sauraient exprimer l’immense amour que je vous apporte, ni la
profonde gratitude que je vous témoigne pour tous les efforts et les sacrifices que vous n’avez
jamais cessé de consentir pour mon instruction et mon bien-être. Vous avez toujours été
présent pour moi, m’entourer de votre bienveillance. Ce travail n’est que le fruit de votre
soutien, de votre encouragement, de vos prières, de votre amour si profond. Je souhaite que
ce mémoire vous apporte la joie.
Que Dieu tout puissant vous garde avec un plein espoir de santé, de bonheur, prospérité et
longue vie pour que vous demeuriez le flambeau illuminant le chemin de vos enfants, je vous
dis infiniment merci.
A ma sœur Nawel et son mari, plus qu’une chère sœur, tu es aussi une amie, mon ombre. Je
ne peux exprimer à travers ses lignes tous mes sentiments d’amour et de tendresse envers toi.
Puisse l’amour et la fraternité nous unissent à jamais. Merci pour la joie que tu me procures
et merci infiniment pour tes précieux conseils et ton aide à la réalisation de ce travail, ta
générosité, ton soutien ont été pour moi une source de courage et de confiance. Qu’il me soit
permis aujourd’hui de t’assurer mon si profond amour et ma grande reconnaissance.
Je vous souhaite la réussite dans votre vie, avec tout le bonheur qu’il faut pour vous combler.
Je vous dédie ce travail en témoignage de mon affection et de mon amour incessant.
Puisse Dieu tout puissant jouir votre vie, vous combler d’avantage, vous apporte bonheur, et
vous aide à réaliser tous vos vœux.
A mes frères : Amar et Abdelrezzak Djebar Je vous remercie tous les deux pour votre
gentillesse, dans les moments les plus difficiles. Je vous souhaite une vie prospère, pleine
d’amour et de joie, je vous dédie ce travail en témoignage de mon amour éternel que Dieu
vous garde, vous protège et vous offre une vie pleine de joie.
A la mémoire de mes Grands-parents. Le destin ne nous a pas laissé le temps pour jouir ce
bonheur ensemble et de vous exprimer tout mon respect. Puisse Dieu tout puissant vous
accorder sa clémence, sa miséricorde et vous accueillir dans son sain paradis.
A toute ma famille, veuillez accepter l’expression de ma profonde gratitude pour votre
soutien, encouragement, et affection. J’espère que vous trouvez dans cette dédicace, le
témoignage de mes sentiments sincères et de mes vœux de santé et de bonheur.
A mes Amis : Hanane, merci pour ton amour, ton amitié. Tu étais toujours là pour me
soutenir, m’aider et m’écouter. Que Dieu te protège et te procure joie et bonheur et que notre
amitié reste à jamais.
Sara, Fatiha, Chahra ,Imen, Bochra, Ahlem, Bakhta, Mokhtaria, Fatima….toutes mes amies,
qui font partie de ces personnes rares par leur gentillesse, leur tendresse et leurs grands
cœurs.
Je vous souhaite une vie pleine de réussite, de santé et de bonheur. Merci Pour tous les
moments inoubliables qu’on a passé ensemble, que ce travail soit l’expression de mon grand
amour.
Et plus particulièrement à mon binôme et amie Nabila qui m’a accompagné durant ce projet.
Merci pour ta générosité et ton soutien. Que Dieu te procure tout le bonheur que tu mérites.

A toute la promotion SNV à qui je souhaite un bon parcours professionnel.

A tous ceux ou celles qui me sont chers et que j’ai omis involontairement de les citer ainsi à
tous mes enseignants tout au long de mon parcours de mes études, sans oublier ceux qui ont
participé de près ou de loin à la réalisation de ce travail.
Dédicace

BENSABER NABILA

Avec l’aide de dieu tout puissant, j’ai pu achever ce modeste travail que je dédie à toutes les
personnes qui me sont chères ;
A ma très chère mère, source inépuisable de tendresse, de patience et de sacrifice. Ta prière
et ta bénédiction m'ont été d'un grand secours tout au long de ma vie. Quoique je puisse dire
et écrire, je ne pourrais exprimer ma grande affection et ma profonde reconnaissance.
J'espère ne jamais te décevoir, ni trahir ta confiance et tes sacrifices. Puisse Dieu tout
puissant, te préserver et t'accorder santé, longue vie et Bonheur.
A mon très cher père, de tous les pères, tu es le meilleur. En témoignage de brut d’années de
sacrifices, de sollicitudes, d’encouragement et de prières. Pourriez vous trouver dans ce
travail le fruit de toutes vos peines et tous de vos efforts. En ce jour, j'espère réaliser l'un de
tes rêves. Aucune dédicace ne saurait exprimer mes respects, ma reconnaissance et mon
profond amour. Puisse Dieu te préserver et te procurer santé et bonheur.
A ma petite sœur Fatima Zahra, ma princesse, Puisse Allah te protéger, je t'aime et je te
souhaite tout le bonheur du monde.
A ma sœur Amina, qui a toujours été à mes côtés, je te remercie d’être toujours là pour moi.
Rien ne saurait exprimer tous les sentiments que je te porte. Que dieu te garde pour moi.
A mon frère Mohamed, je ne saurai traduire sur du papier l'affection que j'ai pour Toi,
j'implore Allah de te réserver un avenir meilleur.
A mon fiancé Abderezak, je te remercie de ton soutien et encouragement tout le long de ce
travail.
A toute ma famille, ma chère grand-mère, oncles (Fethi, Ghouti, Nouri), tantes (Nbia, Lamia,
Zakia, Fatima) qui ont rendu ma vie agréable.
A mes amies Fatima Zahra, Houda, Imane, Hadjer et Assma, pour tous les bons moments
ainsi que les moments de désespoir que nous avons partagé.
Et plus particulièrement à mon binôme Sara qui m’a accompagné durant ce projet.
A tous les enseignants qui m’ont accompagné tous le long de mon parcours et qui m’ont
appris tout ce que je sais aujourd’hui.
A tous mes collègues de la promotion, Je vous souhaite tous un avenir plein de succès, de
bonheur et de santé.
SOMMAIRE

Liste des abréviations

Liste des figures

Liste des tableaux

Introduction ............................................................................................................................1

I. Synthèse bibliographique.................................................................................................2

1. Généralités sur les Infections Nosocomiales........................................................................2

1.1. Définition de l‘infection nosocomiale .....................................................................2

1.2. Prévalence des infections nosocomiales ..................................................................2

1.3. Réservoir de germes ..............................................................................................2

1.4. Mode de transmission ............................................................................................3

1.5. Facteurs favorisants l’infection nosocomiales .......................................................3

2. Les principaux types d’Infections Nosocomiale ..................................................................4

3. Les microorganismes responsables d’Infections Nosocomiales ...........................................7

3.1. Les bactéries ...........................................................................................................7

3.2. Les autres agents...................................................................................................10

4. La lutte contre les infections nosocomiales ....................................................................... 10

4.1. Prévention ............................................................................................................10

4.2. L’hygiène hospitalière .......................................................................................... 11

4.3. Isolement : ............................................................................................................11

4.4. Antibioprophylaxie ...............................................................................................11

4.5. L’antisepsie .......................................................................................................... 12

II. Matériel et méthodes ...................................................................................................... 13

1. Présentation du lieu de l’étude ..........................................................................................13

2. Type d’enquête et population étudiée ................................................................................13

3. Recueil des informations ..................................................................................................14

4. Prélèvement ......................................................................................................................14
5. Ensemencement de prélèvement .......................................................................................14

6. L’identification bactérienne .............................................................................................. 15

7. Etude de la sensibilité aux antibiotiques ............................................................................ 17

III. Résultats et discussions .................................................................................................. 18

1. Prévalence des infections nosocomiales ...........................................................................18

2.Prélèvement et identification..............................................................................................21

3. Etude de la résistance aux antibiotiques ............................................................................ 24

Conclusion ...........................................................................................................................28

Références bibliographiques ............................................................................................. 29

Annexes
Liste des abréviations

AMC: Amoxicilline + acide clavulanique


AMP: Ampiciline
ATB: antibiotique
AX: Amoxicilline
CARDIO: Cardiologie
CASFM : Comité de l’Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie
CCI: Chirurgie infantile
CHIR: Chirurgie
CHU : Centre. Hospitalier. Universitaire.
CIP: Ciprofloxacine
CIP: Cipro oxacine (Fluoroquinolones)
CN: Gentamicine (Aminosides)
CTX: Céfotaximes
CTZ (C3G): Ceftazidime (céphalosporine de troisième génération)
CVC: Cathéter veineux central
CZO (C1G): Céfazoline (céphalosporine de première génération)
DA: clindamycine
DH: durée d’hospitalisation
DO : Densité optique
E. coli : Escherichia coli
E: Erythromycine (macrolides)
EH : Etablissement hospitalier
EHU : Etablissement Hospitalier Universitaire
EPH : Etablissements Publics Hospitaliers Non Universitaires
F: Femme
G-: Gram -
G+: Gram +
H : Homme
IAS : infections associée aux soins
IMP: Imipénème (Carbapénèmes)
IN : Infections nosocomiales
IO: Infection oculaire
ISO : Infections du site opératoire
ISO: Infection de Site Opératoire
IU : Infection urinaire
KP: Klebsiella pneumoniae
KT: Cathéter
MTR: Métronidazole (imidazolés)
NOR: Norfloxacin
OMS : Organisation mondiale de la Santé
OX: Oxacilline
PA: Pseudomonas aeruginosa
PL: Pseudomonas luottella
PN : pneumopathies nosocomiales
PNEUMO: Pneumopathie
REA: Réanimation
SCN: Staphylocoques à coagulase négative
SI: Intubation trachéale
SL: Serratia liquefaciens
SU: Sonde urinaire
TCC: Ticarcilline + acide clavulanique
TI: Type d’infection
TIC: Ticarcilline
TRAUMAT: Traumatologie
URO: Urologie
USA: United States Of America
Liste des figures

Figure 1 : répartition par site des infections nosocomiales………………………..…………..4


Figure 2 : principaux germes isolées dans les infections nosocomiales………………….…...8
Figure 3 : répartition des cas d’IN enregistrés selon les services………………......………..19
Figure 4 : répartition des cas d’IN selon les sites d’infection………………………..………21
Figure 5 : observation microscopique après coloration de Gram (grossissement x 100)……22
Figure 6 : identification des staphylocoques………………………………….……………...22
Figure 7 : résultats d’identification sur galerie API 20E………………………..…………...22
Figure 8 : répartition d’ensemble des germes isolés à partir des patients infectés………..…23
Figure 9 : répartition des souches selon le type d’infection……………………………...…..24
Figure 10 : résultats de résistance des germes isolés aux antibiotiques…………………...…27
Liste des tableaux

Tableau 1: principaux microorganismes impliqués dans les contaminations de CVC….……6

Tableau 2: les services d’hospitalisation de L'EH du Dr Benzerdjeb de Ain Témouchent..... 13

Tableau 3 : les antibiotiques testés vis-à-vis les souches isolés…..……………………..…..17


Tableau 4 : répartition des cas d’IN enregistrées selon le sexe ............................................. 18

Tableau 5 : répartition des cas d’IN enregistrées selon l’âge ................................................ 19

Tableau 6 : profil de résistance aux antibiotiques des germes Gram- isolés ..........................25

Tableau 7 : profil de résistance aux antibiotiques des germes Gram+ isolés ......................... 25
INTRODUCTION
Introduction

L’hôpital qui est normalement considéré comme un lieu de savoir, d’enseignement


médical et d’hygiène, peut devenir dans certaines circonstances, une source d’infection
(Ghernaout, 2013).
Les infections nosocomiales (INs) ou infections associées aux soins (IAS) sont des
infections acquises dans un établissement de soins et qui n’étaient pas présentes à l’admission,
ni en incubation au moment de l’hospitalisation (Kaoutar et al., 2004). Elle sont reconnues à
travers le monde comme étant un problème de santé publique (Njall et al., 2013). Leurs
fréquences et leurs gravités sont particulièrement élevées au milieu de soins intensifs en
raison des pathologies présentées par les patients, des comorbidités associées ainsi que la
densité des techniques invasives utilisées (Brun-Buisson et al., 2005). Effectivement, la
pratique des soins plus efficaces mais souvent plus invasifs s’accompagne d’une possibilité de
contamination par des micro-organismes d’origine endogène ou exogène (Astragneau, 1998).
Les infections associées aux soins sont le résultat fréquent des soins non-sécurisés
(Allegranzi, et al., 2011), ou dans le cas de plusieurs hôpitaux, par défaut d’hygiène,
d’organisation, de conscience professionnelle ou par manque de moyens (Ghernaout, 2013).
Elles sont responsables d’une morbidité et d’une mortalité élevée engendrant ainsi une
prolongation de la durée d’hospitalisation, et par conséquent une majoration du coût financier
[(Bailly et al., 2004) ; (Leboucher et al., 2006) ; (Vosylius et al., 2003)]. Ces répercussions ne
sont pas négligeables en ces temps de rigueur budgétaire et d’optimisation de la qualité des
soins, de ce fait, des politiques de prévention des INs on été mise on œuvre depuis plusieurs
années par les équipes soignantes (Kayembe, 2000).
Ainsi, les enquêtes de prévalence constituent l’outil de base pour la surveillance des
infections nosocomiales, elles ont même été recommandées par l’Organisation mondiale de la
Santé (OMS) pour des études nationales ou internationales (Amazian et al,. 2010), permettant
de recenser, de manière simple et à moindre coût, un état des lieux du risque infectieux
nosocomial (Jepsen, 1996).
En Algérie des épidémiologistes ont depuis longtemps alerté la prévalence très élevée
des INs, tout en assurant que le « risque zéro » n’existe pas même dans les pays les plus
développés (kernane et khanouche, 2013).
Dans ce sens, l’objectif de notre travail est :
d’estimer la prévalence des infections nosocomiales au niveau de l’hôpital
Benzardjeb de Ain Témouchent.
de déterminer les germes en cause.
l’étude du profil de résistance aux antibiotiques des germes identifiés.

1
SYNTHÈSE
BIBLIOGRAPHIQUE
Synthèse bibliographique

1. Généralités sur les Infections Nosocomiales


1.1. Définition de l‘infection nosocomiale
Une infection nosocomiale est toute infection qui apparaît au cours ou à la suite d’une
hospitalisation dans un délai d’au moins 48 heures, ou survient avant la 48ème heure, mais
qui est directement en rapport avec une procédure invasive mise en place après l’admission.
Une infection peut être aussi qualifiée de nosocomiale si elle survient dans les 48 heures
après la sortie de l’hôpital (Menzinger et al., 2008).
Les infections du site opératoire (ISO) sont considérées comme nosocomiales si elles
surviennent dans les 30 jours suivant l’intervention, ou dans les 90 jours en cas d’infection
virale, ou dans les 365 jours s’il y a eu mise en place d’une prothèse ou d’un implant (Raisin,
2009).

1.2. Prévalence des infections nosocomiales


Les INs sont un fardeau important tant pour les patients que pour les autorités de la
santé publique, aucune institution ou pays n’est épargné, puisque le nombre de patient
contractant une IN est estimé en centaines de millions de patients chaque année à travers le
monde (Vaubourdolle, 2007). Un rapport de l’OMS indique qu’entre 5 à 10 % des patients
admis dans des hôpitaux modernes des pays développés contractent une ou plusieurs
infections. En effet, la prévalence des infections nosocomiales (INs) est de 4,5 % aux USA,
10,5 % au canada, 6,2 % en Belgique, et 5,6% en France. Dans les pays en développement ce
taux peut dépasser parfois les 25 % [(Kakupa et al., 2016) ; (Motaouakkil et Aalloula., 2011) ;
(Raisin, 2012) ; (WHO, 2011)].

1.3. Réservoir de germes


Le réservoir d’un agent infectieux est un organisme vivant ou un objet inanimé qui
fournit à ce dernier les conditions favorables à sa survie et à sa propagation, il constitue donc
le milieu naturel où l’agent pathogène maintient sa présence et souvent se multiplie (Haddadi,
2013). Le réservoir des infections nosocomiales est le plus souvent endogène c’est-à dire que
le patient s’infecte avec sa propre flore (flore digestif, respiratoire inférieur et supérieur,
cutané et vaginale) (Bachina et al., 2014) ; ou par le biais du personnel soignant qui transmet
les germes d’un patient à l’autre avec des instruments ou des mains souillées. Ce type de
réservoir est dit réservoir humain (Méité et al., 2010).
Le réservoir environnemental est représenté par l’hôpital ou l’institution de soins
englobant l’eau utilisée, le matériel, l’alimentation, le linge, l’air et les bâtiments (Boye et al.,

2
Synthèse bibliographique

2010) ; autrement dit, toutes les surfaces susceptibles d’entrer en contact avec le patient soit
directement, ou indirectement. En effet, ces surfaces sont régulièrement colonisées par des
microorganismes qui sont d’origines diverses, elles constituent donc une niche écologique de
bactéries multirésistantes pouvant être un réservoir à partir duquel différentes infections
peuvent se développer (Méité et al., 2010). L’attachement sur ces surfaces est une stratégie de
survie qui permet à la bactérie de s’installer et de coloniser un environnement (Filloux et
Vallet, 2003), formant ainsi des biofilms qui jouent un rôle majeur dans plus de 80% des
infections (HallStoodley et Stoodley, 2009), puisqu’ils contribuent à l'évasion du système
immunitaire de l'hôte in vivo et à la résistance aux agents antimicrobiens in vitro (Gordona et
Warehama, 2010). Effectivement, le biofilm bactérien tolère de fortes concentrations
d’antibiotiques allant de 10 à 1000 fois plus que pour les bactéries en état planctonique (Ceri
et al., 1999).

1.4. Mode de transmission


La transmission des INs peut se faire par voie endogène (auto-infection) lorsque le
malade s’infecte par ses propres germes soit in situ, soit à partir de l’environnement immédiat
comme la surface de la peau, les vêtements et les lits. Ces infections sont dues généralement
aux germes saprophytes qui deviennent pathogènes à la suite d’une antibiothérapie itérative
ou d’un traitement immunosuppresseur (Kone, 2010). La transmission peut également se faire
par voie exogène, la plus fréquente étant l’infection croisée ou l’hétéro-infection, dans ce cas,
le germe responsable de l’IN provient d’un autre malade, la transmission étant de plus souvent
manu porté, par le personnel soignant intervenant au prés de plusieurs patients (Bachina et al.,
2014).
La contamination des patients peut être également causée par des germes importés au
sein de la structure de soins par l’admission de nouveaux malades, rarement du personnel ou
des visiteurs porteurs d’une maladie infectieuse. Ce type d’infection est appelé xéno-infection,
elle peut être fatale pour les patients fragiles (Samou, 2005). Enfin, un autre mode de
transmission est appelé éxo-infection qui résulte d’une défaillance de type erreur ou à une
insuffisance dans les procédures d’asepsie (Haddadi, 2013).

1.5. Facteurs favorisants l’infection nosocomiales


Tous les patients ne sont pas égaux devant les infections nosocomiales, la colonisation
de certains individus est favorisée par des mécanismes facilitant et garantissant l’accès des

3
Synthèse bibliographique

agents pathogènes jusqu’au patient voire jusqu’à un organe ou un milieu habituellement


stérile (Baudin, 2012).
Parmi, les facteurs de risque on retrouve les facteurs intrinsèques qui sont des facteurs
propres au patient (Leoni, 2004), non maîtrisables et qui dépendent du sexe, de l’âge du
patient, de sa profession et de la diminution de l’efficacité de son système immunitaire
[(Bachina et al, 2014) ; (Biertuempfel et al., 1981) ; (Caroll, 2002) ]. D’autres facteurs
extrinsèques entrent en jeu, ils dépendent de la qualité de la préparation du patient, de
l’antisepsie mise en œuvre ainsi que la durée et le type de procédure invasive, tels que les
prothèses, les sondes urinaires, les cathéters vasculaires, les drains et les sondes digestives
[(Johnson, 2002) ; (Lippert et al., 1988) ; (Remede, 2003) ].

2. Les principaux types d’Infections Nosocomiale


L’étiologie des INs est très variable, selon la région étudiée, le type de service
hospitalier et les patients concernés, quelques catégories d’infections se distinguent
néanmoins des autres (Zeroual, 2010), les sites les plus fréquemment infectés sont les sites
urinaires, opératoires, et pulmonaires (Figure 1) (Gribi, 2016).

Figure 1 : répartition par site des infections nosocomiales (Chablou, 2011).

Infections Urinaires Nosocomiales


L'infection urinaire (IU) reste la plus fréquente des infections nosocomiales en dépit des
efforts de prévention, elle occupe le premier rang avec 35 à 45% des infections acquises à
l’hôpital (kama et al., 2009) ; heureusement celle–ci reste bénigne dans la majorité des cas
(M’Hamedi, 2015).
L’IU exclut désormais la bactériurie asymptomatique (ou colonisation) du champ de
l’infection nosocomiale, quant à l’infection urinaire symptomatique, elle est basé sur la

4
Synthèse bibliographique

présence d'au moins un symptôme ou des signes cliniques (fièvre > 38°C, brûlure
mictionnelle, ou douleur sous-pubienne….), soit la présence d’uroculture positive (Espinasse
et al., 2010), leur principal facteur de risque est l'existence d'une sonde urétrale (chamoune,
2009). Les microorganismes les plus fréquemment impliqués dans les IU restent dans 60 %
des cas, des entérobactéries avec prédominance d’E. coli (RAISIN, 2008), ainsi que
Pseudomonas aeruginosa (16 %), Candida spp (15 %) et les entérocoques (12 %) (RAISIN,
2009).

Pneumonie Nosocomiale
Elle est la deuxième cause d’infection nosocomiale (20 %), elle touche 0,5 à 1 % des
patients hospitalisés. (Pebert, 2003), le facteur le plus important étant l’orthèse endotrachéale
(Samou, 2005). On distingue deux types de pneumopathies nosocomiales (PN) suivant le
délai de survenue ; une précoce apparait avant le 5ème jour d’hospitalisation, souvent en
rapport avec des troubles de la conscience et une altération des réflexes des voies aériennes ;
et une tardive survenant après le 5ème jour d’hospitalisation, qui met en cause des germes
hospitaliers multirésistants (Hugard, 2003).
Les critères microbiologiques communément admis pour le diagnostic d’une pneumonie
nosocomiale, sont la présence de bactéries intracellulaires dans au moins 5 % des cellules de
l’examen direct d’un liquide de lavage brancho-alvéolaire (LBA) (Pebert, 2003). Les
principaux microorganismes impliqués dans la Pneumonie Nosocomiale sont les bactéries
gram négatif (Pseudomonas aeruginosa, le groupe KES (8 %)), et le Staphyloccocus aureus
(30 %) (Samou, 2005).

Infection du Site Opératoire (ISO)


Elle représente la troisième cause des INs (14%) (Haddadi, 2013), elle est dite
nosocomiale lorsqu’elle survient dans les 30 jours qui suivent l’intervention, ou dans l’année
s’il y a mise en place d’une prothèse ou d’un implant. (Pebert, 2003). Son risque varie selon
l'état préopératoire du patient, la durée de l'intervention et le degré de contamination du site
opératoire (Haddadi, 2013).
L'lSO se définit par l'écoulement purulent autour de la plaie ou du site d'insertion du
drain, ou cellulite extensive à partir de la plaie. En général, elle est acquise pendant
l'intervention elle-même, avec une origine soit exogène (air, matériel médical, chirurgiens et
autres soignants), soit endogène (flore cutanée ou flore présente sur le site opératoire ou, dans
de rares cas, sang utilisé en préopératoire) (Tayeb et al., 2011). Trois types d’ISO sont définis

5
Synthèse bibliographique

selon la profondeur de l’infection : Infection superficielle de l’incision (touche uniquement la


peau et le tissu sous cutané), Infection profonde de l’incision (au niveau des fascias et des
muscles) et infection de l’organe (site ou de l’espace) (Brunbuisson, 2015).

Infection sur Cathéter


Les cathéters veineux centraux sont les implants médicaux les plus à risque par rapport
au développement d’une infection nosocomiale (Klevins, 2005), elle pose de graves
problèmes de santé publique, puisque les traitements systémiques de routine des patients
atteints de ce type d’infections se révèlent le plus souvent inefficaces (M’Hamedi, 2015).
Les principaux microorganismes impliqués dans les infections sur cathéter sont :
Staphylococcus epidermidis (19,4%) et Pseudomonas aeruginosa (14,9%) (Rea Raisin, 2006)
(Tableau 1). Le diagnostic de l’infection liée au cathéter doit être évoqué à la lumière d’une
culture positive du cathéter, et régression totale ou partielle des signes infectieux à l’ablation
du cathéter (Haddadi, 2013).
Tableau 1: principaux microorganismes impliqués dans les contaminations de CVC.
(REA RAISIN, 2006)
Microorganismes Proportion des colonisations
de CVC
Cocci Gram + 52,4%

Staphylococcus epidermidis 19,4%


Staphylococcus aureus 12,7%
Enterobactéries 23,7%

Enterobacter cloacae 4,7%


Escherichia coli 4,3%
Bacilles Gram- non enterobactéries 18%

Pseudomonas aeruginosa 14,9%

Parasites 3,9%

Candida albicans 2,9%

Bacilles gram + 1,1%

6
Synthèse bibliographique

Bactériémie – Septicémie
Ce sont des infections graves, en particulier chez les patients atteints de pathologies
sévères, demeurant aux services de réanimation ou immunodéprimés (Raisin, 2004), Les
principales causes favorisant ce type d’infection sont les défaillances cardiocirculatoires,
l’hypertension artérielle, les cathéters veineux centraux, les sondes urinaires, et les sondes
nasogastriques (Chablou, 2011).
On distingue cependant deux types: les bactériémies dues à un passage bref et
transitoire de bactéries dans le sang, ne donnant lieu à aucune manifestation clinique ; et les
septicémies qui constituent des infections générales dues à des décharges microbiennes
massives et répétées, issues d’un foyer septique (Hygie, 1988). Cette dernière, se définit
comme une hémoculture positive associée à la présence de signes cliniques évocateurs d’un
état septique (fièvre isolée, hyperleucocytose, dysfonctionnement d’organe…) (Albrecht,
2015).

Autres Infections Nosocomiales


Les infections décrites plus haut sont les plus fréquentes et les plus importantes des
infections nosocomiales. Cependant, il existe de nombreux autres sites potentiels d’infections
comme les infections de la peau (ulcères, brûlures, escarres), les infections de l’œil et de la
sphère ORL, les infections des voies génitales, ainsi que les infections gastro-intestinales
[(Johnson et al., 2007); (Margoud, 2004); (OMS, 2010); (Samou, 2005)].

3. Les microorganismes responsables d’Infections Nosocomiales


Des agents pathogènes très divers peuvent être à l’origine des infections nosocomiales,
ils varient selon les populations de patients, les types d’établissements de santé, et les pays
d’origine (OMS, 2010).

3.1. Les bactéries


Les infections nosocomiales sont généralement dues à des bactéries dans 90 à 95 %
des cas (Bouaziz et Ramdane, 2005). Les bacilles à Gram négatif constituent 60% des germes
rencontrés, représentés majoritairement par l’espèce Echirichia Coli. Les cocci à Gram
positif, quant eux constituent 30% et sont représentées essentiellement par les staphylocoques
et les entérocoques (Thiolet et al., 2013) (Figure 2).

7
Synthèse bibliographique

Echirichia coli12%

Staphylocoque aureus
13%
Pseudomonas aeruginosa
10%
Acinetobacter
baumannii11%
Candida albicans 5%

Entérocoque 3%

H.influenzae 5%

Figure 2 : principaux germes isolés dans les infections nosocomiales (Chablou, 2011).

Les entérobactéries
Ce sont des bacilles à Gram négatif (Nauciel et Vildé, 2005), leur abondance dans
l'intestin, leur rapidité de multiplication ainsi que l'acquisition fréquente de mécanismes de
résistance aux antibiotiques, expliquent qu'elles soient les bactéries les plus souvent
impliquées en pathologie infectieuse humaine, surtout en milieu hospitalier (Verhaegen,
2004). Elle regroupe 130 espèces dont les plus fréquemment rencontrés en bactériologie
clinique sont: l’espèce Escherichia coli responsable de 40 à 50% des INs [(Madji et Mahtout,
2017); (Verhaegen, 2004)] suivit de Proteus mirabilis responsable de nombreuses INs comme
les infections urinaires et respiratoires (Berche et al., 1988), ainsi que par le genre Klebsiella
qui peut être impliqué dans les infections urinaires, les pneumopathies et les septicémies
(Sougakoff et Trystam, 2003). Les enterobacters en particulier E.cloacae et E.aerogenes,
constituent aussi des pathogènes responsables d'infections nosocomiales diverses, y compris
la bactériémie, les infections des voies respiratoires et urinaires, l'endocardite, les infections
intraabdominales et ophtalmiques, l'arthrite septique et les ostéomyélites (Fraser et al., 2010).
Enfin, les Citrobacter sont responsables de pneumopathies, de surinfections de plaies
chirurgicales et de bactériémies associées à des infections sur cathéter (Brenner et al., 2005).

Pseudomonas aeruginosa
P. aeruginosa se présente comme un fin bacille à Gram négatif de (0.5x3 m), asporulé
et acapsulé (Hafiane et Ravaoarinoro, 2008) qui est parfois retrouvée dans les solutions
aseptiques et sur les instruments tels que les cathéters, les sondes, ou encore dans les
canalisations et les lavabos (Wolfgang, Kulasekara et al., 2003). Doté d’un véritable arsenal

8
Synthèse bibliographique

de facteurs de virulence (Richard, 2005), elle est reconnue comme un pathogène nosocomial
majeur chez les patients immuno-compromis ou affaiblis [(Mandell, 2005); (Mesaros et al.,
2007)]. Elle est à l’origine de pneumonies hospitalières dans 16 % des cas et d’infection
urinaire nosocomiale dans 12 % des cas [(Adjidé et al., 2006); (Berthelot et al,. 2005)].

Acinetobacter baumannii
A.baumannii est un coccobacille à Gram négatif, C’est une bactérie ubiquitaire, pouvant
être isolée à partir du sol, de l’eau, des animaux et de l’homme (Giamarellou et al., 2008), elle
s’est imposée comme un pathogène hospitalier, responsable de nombreuses infections
nosocomiales (septicémies, méningites, infections urinaires, pneumopathie), causant de
réelles difficultés thérapeutique du fait de sa capacité à développer plusieurs mécanismes de
résistance à de nombreux antibiotiques (Baron et al, 1995).
L’infection à A. baumannii peut causer d’important dégâts pouvant être fatal, la sévérité
dépend du site d’infection et de la vulnérabilité des patients (M’Hamedi, 2015).

Staphylococcus aureus
Les staphylocoques sont des bactéries commensales de la peau et des muqueuses de
l’homme et de l’animal (Wylie et al., 2005). Ce sont des bactéries Gram positif, aéro-
anaérobie facultatif, disposées en diplocoques ou en grappe de raisins, immobiles, non
sporulés, certaines espèces peuvent avoir une capsule (Vos et al., 2009). Ils sont impliqués
dans 30% des infections nosocomiales (Forestier et al., 2007), constituant l’agent le plus
fréquemment impliqué dans les bactériémies, les infections de site chirurgical et les
pneumonies nosocomiales (Marie-Claude, 2012).

Les streptocoques :
On retrouve particulièrement les Streptocoque D ou Enterocoque qui fait partie de la
flore intestinale et peut se trouver également dans le périnée et les régions péri-génitales, ce
qui explique son implication dans les infections urinaires par auto-infection. Il est responsable
par ailleurs des endocardites et des septicémies (Oubihi, 2015).

Les germes anaérobies


On distingue au moins trois germes : le Clostridium perfringens qui peut provenir de
l’intestin humain et qui est l’agent de la gangrène gazeuse ; le Clostridium tetanii (agent du

9
Synthèse bibliographique

tétanos) (Haddadi, 2013) et le Clostridium difficilae qui est la principale bactérie responsable
de 15 à 25% des diarrhées post antibiotiques et de plus de 95 % des cas de colites pseudo-
membraneuses (Deneve, 2009).

3.2. Les autres agents


Les parasites
Les parasites les plus rencontrés au cours des infections nosocomiales sont les
plasmodiums lors des transfusions, sarcoptes scabei (agent de la gale) et le pneumocystis
carinii qui est un agent opportuniste responsable de pneumopathie nosocomiale en
néonatologie et chez les malades immunodéprimés (Qassimi, 2010).

Les champignons
De nombreux champignons, tels que Candida albicans, Aspergillus sp, et
Cryptosporidium sont des agents opportunistes et provoquent des infections en cas de
traitement antibiotique prolongé et d’immunodépression sévère. L’Aspergillus est en effet très
répandu dans les circuits d’aération et transmissible par l’air et dont la diffusion est favorisée
par les travaux de bâtiments (Boye et al., 2010).

Les virus
Il existe une possibilité de transmission nosocomiale pour de nombreux virus,
notamment ceux des hépatites B et C (transfusions, dialyse, injections, endoscopie), le virus
respiratoire syncytial, les rotavirus et les entérovirus. D’autres virus comme le VIH, le virus
Ebola, les virus grippaux, et le virus varicelle/zona, sont également transmissibles (OMS,
2010).

4. La lutte contre les infections nosocomiales


4.1. Prévention
La prévention des infections hospitalières constitue un indicateur de qualité des soins et
de sécurité (Mis, 2003). Elle consiste d’une part à poser un certain nombre de « barrières »
dans le but d’empêcher la transmission des germes d’un patient à un autre, du personnel au
patient, de patient au personnel, ou du matériel au patient. D’autre part elle consiste à traiter
les malades infectés avec un antibiotique adéquat pour réduire le réservoir (Acar et al., 1995).

10
Synthèse bibliographique

4.2. L’hygiène hospitalière


L’hygiène hospitalière est une discipline médicale qui a comme objectif la lutte contre
les infections nosocomiales, elle repose sur des recommandations établies en ce qui concerne
les professionnels, les actes de soins, les dispositifs médicaux, les aspects hôteliers et
logistiques (circuits, entretien, travaux, linge, déchets…) (Ifsi, 2006).
Le protocole d’hygiène et d’asepsie doit être une démarche systématique que toute
personne doit appliquer quotidiennement. Tout d’abord l’hygiène des mains contribue à
limiter la transmission manu-portée d’agents infectieux (DGS, 2006) ; on distingue, le lavage
simple des mains qui à pour objectif la prévention de la transmission manu portée et
l’élimination de la flore transitoire ; le lavage antiseptique des mains qui à pour but
l’élimination de la flore transitoire et la diminution de la flore commensale. Enfin, le Lavage
chirurgical des mains qui contribue à l’élimination de la flore transitoire et à la réduction de la
flore commensale de façon significative (Bechina et al., 2014).
L’asepsie est l’absence de tout germe microbien de tout élément susceptible de produire
la putréfaction ou l’infection. Elle constitue l’ensemble des moyens visant à empêcher la
contamination d’objet, de substance, d’organisme ou de locaux (Cronin et Tietjen, 1992). La
stérilisation des dispositifs médicaux est l'un des maillons de l'hygiène hospitalière en
concourant à la lutte contre les infections nosocomiales. Elle fait appel à des procédés
physico-chimiques dont il importe de maîtriser les bases scientifiques (Dominique et al.,
2013). L'idéal est d'utiliser un lave-instruments qui doit, non seulement, donner un bon
résultat au niveau du nettoyage, mais également être capable de ramener la bio charge à un
niveau acceptable (Vande et al., 2006).

4.3. Isolement
Les mesures d’isolement ont pour objectif d’établir des barrières à la transmission des
micro-organismes (E. Pilly, 2004). On distingue les mesures d’isolement protecteur (mise en
place pour protéger un patient fragile ou immunodéprimé) ; et, les mesures d’isolement
septique (indiqué pour un patient atteint d’une maladie contagieuse ou porteur d’un agent
infectieux susceptible de se disséminer lors des soins) (Mis, 2003).

4.4. Antibioprophylaxie
L’Antibioprophylaxie s’agit de l’administration d’un antibiotique avant une intervention
chirurgicale chez un patient non infecté pour obtenir au niveau du site opératoire, des
concentrations suffisamment élevés pour empêcher l’implantation et la multiplication des

11
Synthèse bibliographique

bactéries susceptibles de causer une infection (Bechina et al., 2014). Il est évident que
l’utilisation des antimicrobiens est essentielle pour réduire l’infection nosocomiale,
cependant, l’utilisation inappropriée de ces agents (pour de mauvaises raisons ou de façon
incorrecte) entraîne l’apparition et la sélection des germes résistants aux antibiotiques
(commission européenne, 2011).

4.5. L’antisepsie
C’est l’ensemble des méthodes et moyens destinés à prévenir l’infection en détruisant
ou en inhibant la croissance des micro-organismes sur les tissus vivants ou les objets inanimés
en utilisant des antiseptiques tels que l’alcool éthylique, les hypochlorites diluées, l’iode, l’eau
oxygénée, les ammoniums quaternaires, les phénols, les acides organiques, la chlorhexidine et
le trichlocarban (Zeroual, 2012).

12
MATÉRIEL
ET
MÉTHODES
Matériel et méthodes

1. Présentation du lieu de l’étude


Cette étude s’est déroulée au niveau de L'EH du Docteur Benzerdjeb de Ain
Témouchent. C’est un Etablissement hospitalier comptant 240 lits, et, est constitué de
plusieurs services dont un bloc central (05 salles d’opération), un bloc septique, un bloc
d’ophtalmologie, un bloc de chirurgie cardiovasculaire et une salle de cathétérisme (tableau
2). Il comprend également un laboratoire central constitué de 6 unités (Bactériologie,
Biochimie, Hématologie, Parasitologie, Sérologie, Anatomopathologie) et un service
d’Imagerie Médicale (I.R.M, SCANNER, Radiologie Standard, Echographie).

Tableau 2: les services d’hospitalisation de L'EH du Dr Benzerdjeb de Ain Témouchent


Les Services Nombres des lits
Traumatologie 32
Oncologie 16
Medecine interne 32
Cardiologie medical 32
Chirurgie general 32
Chirurgie infantile 16
Urologie/nephrologie 16
Ophtalmologie 16
Neuro-chirurgie 16
O.r.l 08
Chirurgie Maxilo-faciale 08
Cardio vasculaire 16
Reanimation medicale 16

2. Type d’enquête et population étudiée


Il s’agit d’une enquête transversale descriptive, réalisée par passage unique « un jour
donné » dans différents services de l’EH du Docteur Benzerdjeb, "Ain Temouchent". Elle
consiste à enregistrer la proportion des patients présentant une infection nosocomiale active
parmi les patients présents le jour du passage de l’enquêteur. Cette étude est réalisée durant le
mois de Mars 2018 du 11/03/2018 au 17/03/2018, au sein de 7 services d’hospitalisation
(Réanimation médicale, chirurgie générale, médecine interne, cardiologie médical, chirurgie

13
Matériel et méthodes

infantile, urologie et traumatologie). La population inclut étant composée de patients


demeurant plus de 48 heures dans chaque service.

3. Recueil des informations


Après autorisation de l’administration de l’hôpital et les chefs des services. L’enquête
est réalisée avec l’infirmier du service, en passant au lit de chaque patient. Différents
paramètres sont recueillis en se basant sur un questionnaire (Annexe 1) rempli après examen
des dossiers médicaux du patient hospitalisé au moment de l’étude.
Les taux de prévalence sont calculés selon la formule suivante :

Nombre de patients infectés un jour donné


Taux de prévalence = x 100
Nombre de patients hospitalises présents le même jour

[(Bekkal, 1999) ; (Fabry et Coll, 1992)]

4. Prélèvement
Sous l’orientation des responsables de chaque service et à l’aide du personnels
soignants, un ensemble de prélèvements biologiques (urine, pus) est effectué chez les patients
présentant une IN au moment de l’enquête.
Le prélèvement d’urine est effectué dans des strictes conditions d’asepsie. Après
désinfection de la tubulure, le tuyau d’excrétion est clampé pendant 15 à 20 min, provoquant
une accumulation de l’urine en amont, afin de recueillir par ponction 5 à 10 mL de celle-ci
dans des tubes stériles.
Quant aux prélèvements de pus, celles-ci sont effectués à l’aide d’un écouvillon stérile.
Après désinfection des sites des prélèvements, l’écouvillon est frotté sur la surface de façon
verticale, horizontale et en diagonale pendant moins de 20 secondes, en appliquant une
pression aussi forte que possible. L’écouvillon est ensuite replacé délicatement dans son tube
d’origine, puis l’ensemble des prélèvements est acheminé au laboratoire de microbiologie du
Centre niversitaire d’Ain Témouchent pour une utilisation immédiate.

5. Ensemencement des prélèvements


Les écouvillons spécifiques à chaque prélèvement sont introduits dans 5 mL de bouillon
nutritive, après un temps d’enrichissement de 24 heures, 0,1 mL est ensemencé sur deux
milieux sélectifs ; le premier milieu étant le Mac-Conkey, sélectif pour les bactéries Gram

14
Matériel et méthodes

négatif, grâce à l’action inhibitrice des sels biliaires et du cristal violet qui inhibe la croissance
des bactéries Gram positif. Le second milieu étant le milieu Chapman-mannitol, qui permet la
croissance des germes halophiles, parmi lesquels figurent au premier rang les bactéries du
genre Staphylococcus.
L’ensemencement des urines prélevées est réalisé en déposant simultanément 0,5 mL
d’urine étalé en râteau à la surface des deux milieux sélectifs décrits précédemment ;
l’ensemble des boites est ensuite incubé à 37°C pendant 24 à 48h.

6. L’identification bactérienne
L’identification bactérienne est réalisée par les méthodes conventionnelles de
microbiologie.

Etude macroscopique
Cette étude est basée essentiellement sur l’observation macroscopique des colonies
directe à l’œil nu ou par une loupe binoculaire. Elle permet de décrire la taille, l’aspect, la
couleur, la consistance, le contour, l’opacité, et la forme des colonies obtenues (Denis et al,.
2007).

Etude microscopique par coloration de Gram


Etude microscopique constitue la coloration de base en bactériologie, puisqu’elle
permet une classification des bactéries selon leur structure, leur forme, leur regroupement et
leur Gram (Berrada, 2016).
Un frotti bactérien est réalisé en étalant quelques colonies pures à la surface d’une lame
au contact d’une goutte d’eau distillée stérile. Les lames sont ensuite fixées à la chaleur et
soumises à une coloration par le violet de gentiane pendant 30 secondes, puis à une fixation
de la coloration par lugol pendant une minute. Enfin une décoloration par l’alcool suivie
d’une nouvelle coloration par la fushine est appliquée pendant une minute chacune.
L’observation microscopique laisse apparaitre des bactéries Gram (+) colorées en violet et des
bactéries Gram (-) colorées en rose.

Identification par la galerie API 20E


La galerie API 20E est un système standardisé pour l'identification des
Enterobacteriaceae et autres bacilles à Gram négatif, elle comprend 20 tests biochimiques
miniaturisés contenant un milieu réactionnel déshydraté. Les réactions produites pendant la

15
Matériel et méthodes

période d’incubation se traduisent par des virages colorés spontanés ou révélés par l’addition
de réactif.
La préparation de la galerie se fait en incubation. Une petite quantité d’eau est repartie dans
les alvéoles du fond afin de créer une atmosphère humide, la galerie est ensuite déposée de
façon stérile dans la boite d’incubation.
Parallèlement, une suspension bactérienne est préparée en dissociant 2 à 3 colonies dans 5 ml
d’eau physiologique. Après ensemencement des 20 tests, la galerie est couverte puis incuber
à 37°C pendant 18 à 24 h. L’interprétation des résultats s’effectue en se référant au tableau
de lecture.

Test de catalase
Ce test est appliqué pour les cocci Gram positif, il permet de différencier entre les
Streptococccus, les Micrococcus et les Staphylococcus (Jaouhar, 2017).
Sur lame et à partir de la culture de cocci Gram positif purifiée, une ou deux colonies
sont mises au contact d’une goutte d’eau oxygénée à l’aide d’une pipette pasteur stérile. Une
réaction positive se traduit par un dégagement gazeux d’oxygène suite à l’élimination du
peroxyde d’hydrogène selon la réaction suivante :
2 H2O2 2 H2O + O2

Test de coagulase :
Le plasma de lapin est un milieu idéal pour la recherche de la coagulase libre de
Staphylococcus aureus, sa production permet de différencier les souches de Staphylococcus
aureus des autres souches staphylococciques (epidermis,…), puisqu’elles provoquent une
coagulation du plasma (Joffin et Leyral, 2001) le plus souvent au cours des 3 premières
heures.
La détection de coagulase s’effectue en mélangeant dans un tube à hémolyse 0.5 mL de
plasma humain et 0.5 mL d’une culture de 24 h en bouillon, le mélange est placé à l’étuve à
37°C, et est incubé pendant 24 heures. Un test positif se traduit par la formation d’un
coagulum (Afissa, 2014).

Conservation des souches


Les isolats purs sont conservés à 4 °C dans des tubes de gélose nutritive inclinés afin de
placer les bactéries dans un état de vie ralentie ou momentanément suspendue.

16
Matériel et méthodes

7. Etude de la sensibilité aux antibiotiques


Une suspension bactérienne préalablement préparée et incubée à 37°C pendant 24h, est
ajustée à une DO 625 nm comprise entre 0.08 et 0,1 ce qui correspond à une charge
bactérienne de 108 UFC/mL. Après une dilution au 1/100 ( 106 UFC/mL), l’ensemencement
des boites de pétries contenant de la gélose Mueller Hinton est accompli par écouvillonnage.
L’interprétation des résultats est effectuée selon les normes et les recommandations du
Comité de l’Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie (CASFM, 2018). Les
disques antibiotiques testés (Bioanalyse) sont illustrés dans le tableau 3.

Tableau 3 : les antibiotiques testés vis-à-vis les souches isolés.

L’antibiotique
G- G+

Ticarcilline Tic (75µg)


Ticarcilline-Acide clavulanique Tcc (75/10µg)
Pipéracilline Pip (75µg)
Cefotaxime Ctx 10 µg)
Imipenème Ipm (10µg)
Ciprofloxacine Cip (5µg)
Colistine Ct (10 µg)
Amoxicillin Ax (25 µg)
Amoxicillin-Acide clavulanique Amc (30 µg)
Ampiciline Amp (10 µg)
Norfloxacine Nor (10 µg)
Clindamycine Da (2 µg)

Erytromycine E (15µg)
Oxacilline Ox (5 µg)
Gentamicine Cn (10 µg)

17
RÉSULTATS
ET
DISCUSSIONS
Résultats et discussion

1. Prévalence des infections nosocomiales


Sur une période d’une semaine (11/03/2018-17/03/2018), un total de 103 patients, dont
le séjour a dépassé les 48 heures après admissions au niveau des différents services de l’EH
Dr BENZARDJEB, a fait l’objet de notre étude. L’âge des patients était compris entre 01 et
84 ans avec une moyenne de 39,33 ans. La durée d’hospitalisation était comprise entre 4 jours
et 6 mois avec une moyenne de 9,17 jours (Annexe 2).
A ce jour, très peu de données sont disponibles concernant l’épidémiologie des
infections nosocomiales en Algérie. Face à cette situation, nous sommes référées aux travaux
réalisés dans le cadre d’études universitaires faites dans certains pays magrébins comme la
Tunisie et le Maroc, ou certains pays développés comme la France.
Sur les patients inclus dans notre étude, 12 patients présentent une infection
nosocomiale, soit un taux de prévalence de 11,65%. Un taux de prévalence estimé à 6,7% a
était enregistré au CHU de Tizi-Ouzou en 2013 au cours d’une enquête réalisée sur un total de
359 patients répartis dans 24 services d’hospitalisation. De même, Pr Soukhal a révélé à la
presse en 2013, qu’au cours d’une enquête réalisée au C.H.U de Beni Messous, le taux de
prévalence des INs variait de 15 à 18 %.
Dans les pays voisins, le taux de prévalence des INs était estimé à 10% dans huit
établissements de soins marocains, et de 13 % à l’hôpital régional de Kébili en Tunisie [(Dridi
et al., 2006) ; (Zeroual, 2012)]. Enfin, une enquête de Prévalence des INs dans 27 hôpitaux de
la région méditerranéenne réalisée sur une population de 4634 patients en Algérie, en Égypte,
en Italie, au Maroc et en Tunisie a enregistré un taux de 10,5 % (Amazian et al., 2010).
Le pourcentage des INs retrouvé dans notre étude est plus élevé chez les patients du
sexe féminin que du sexe masculin, avec un taux de 15,79% contre un taux de 9,23%
(Tableau 4), Cette situation peut être expliquée par l’immunodépression des patients à cause
de leurs maladies sévères (cancer, maladies cardiaques), plus qu’ils sont opérés. De même, la
tranche d’âge de plus de 60 ans semble être la plus touchée par les INs, avec un taux de 18,18
% suivit de la tranche d’âge comprise entre 40 et 60 ans, avec un taux de 12 % (Tableau 5).
En effet, l’âge des patients constitue un facteur de risque infectieux notamment aux extrémités
de la vie à savoir ; avant un an et après 65 ans (Cruse et Foord, 1980).
Tableau 4 : répartition des cas d’IN enregistrées selon le sexe
Sexe Nombre de patients Nombre de patients infectés (%)
Masculin 65 6 (9,23)
Féminin 38 6 (15,79)

18
Résultats et discussion

Tableau 5 : répartition des cas d’IN enregistrées selon l’âge

Âge Nombre de patients Nombre de patients infectés (%)


0-6 ans 13 01 (7,69)
6-20 ans 19 02 (10,53)
20-40 ans 24 02 (8,33)
40-60 ans 25 03 (12)
plus 60 ans 22 04 (18,18)

Au cours de ce travail, 7 services d’hospitalisation ont été analysés, le service de


réanimation apparait comme étant le service le plus touché par les infections nosocomiales
avec 20% des cas, suivi de très près par le service de CCI et le service d’urologie avec
respectivement un taux de 18,75% et de 18,18%. Le service de Chirurgie générale vient en
troisième position avec un taux de 14,29%, suivi par le service de Traumatologie avec un taux
de 11,76 %.
Enfin, le service de Cardiologie vient en dernière position avec un taux de 7,14%, tandis
que le service de médecine interne se démarque par l’absence de cas infectés (Figure 3).

25
20 18,75
20 18,18
Le pourcentage (%)

14,29
15 11,76
10 7,14
5
0
0

Les services

Figure 3: répartition des cas d’IN enregistrées selon les services.

La plupart des travaux publiés montrent que les patients des services de réanimation et
des soins intensifs sont les plus exposés à contracter une IN au cours de leur séjour (Kallel et

19
Résultats et discussion

al., 2005). En effet, une étude menée par Dr Dali en 2015 au niveau de l’unité de réanimation
adulte de l’EHU d’Oran a enregistré un taux de prévalence de 32,5%.
De même, l’étude marocaine réalisée par Nachchar et Harti en 2000 au CHU Ibn Rochd
Casablanca, a montré que les infections nosocomiales dans le service de réanimation étaient
les plus dominantes avec un taux de 12,3% (Nachchar et Harti, 2000). Aussi, l’enquête de
Zeroual en 2012 au Maroc estime un taux important d’IN dans le service de réanimation et
des soins intensifs (34,5%) suivi par le service de Chirurgie adulte (13,5%).
Contrairement à nos résultats, au cours d’une étude à l’hôpital de Bejaia, le service de
chirurgie semble être le plus touché par les infections nosocomiales avec 41,94% des cas,
suivi du service de médecine interne avec 26,80% des cas. Ceci peut être expliqué par le
nombre important d’infections postopératoires (Madji et Mahtout, 2017).
Enfin, dans une étude de l’OMS portant sur 55 hôpitaux de 14 pays, le taux de
prévalence des infections nosocomiales tout service confondu était de 8,7%, avec un taux plus
élevé pour les secteurs de réanimation [(Bodh et al., 2005); (World Health Organisation,
Ducel et al., 2002)]. Cette situation peut être expliquée par l’immunodépression liée à la
pathologie aigue et l’aggravation de l’affection chronique, d’autant plus que la réanimation
constitue l’épicentre de la résistance aux antibiotiques [(Alberti et al., 2002) ; (Vincent et al.,
1995)]. La fréquence d’utilisation des dispositifs invasifs, les conditions d’intervention ainsi
que la durée du séjour favorisent aussi l’apparition des INs (Ghernaout, 2013). Effectivement,
dans notre étude, les patients ayant contracté une infection urinaire et respiratoire, sont soumis
à un sondage urinaire et une intubation endotrachéale et séjourne 15 jours et 4 et 6 mois dans
le service de cardiologie et le service de réanimation respectivement (Annexe 3).
Selon la figure 4, l’infection du site opératoire occupe la première place avec un taux de
75% soit 9 patients sur 12, suivi de l’infection urinaire, respiratoire et oculaire avec un taux de
8,33% (1/12) chacune. En effet, l’infection du site opératoire (ISO) est la complication
postopératoire la plus fréquente et peut être considérée comme un indicateur de la qualité des
soins (Ghernaout, 2013), elle peut être liée à un déficit de l’hygiène hospitalière et à une
défaillance du lavage des mains qui constitue un problème universel (Zeroual, 2012).

20
Résultats et discussion

8,33%
8,33%
8,33%

75%

ISO Urinaire Respiratoire Autre*

Figure 4 : répartition des cas d’IN selon le site d’infection

En Algérie, malgré le nombre réduit d’études réalisées sur les INs, celles-ci ont
démontré la prédominance de l’infection du site opératoire qui occupe la première position
avec une incidence de 23 % (Belghali et al., 2006).
Une étude menée par Hassaine et al., en 2003 au CHU de Tlemcen, a montré un taux d’ISO
de 6.6 % pour le service de traumatologie et de 4.9 % pour le service de chirurgie générale.
Une autre étude menée par le dr Dali et Hassaine en 2007 au CHU à Sidi Bel Abbes a
enregistré un taux d’ISO de 5 %. Pareillement, le CHU Beni-Messous à Alger et l’EPH de
Sidi Aich à Bejaia ont estimé respectivement un taux d’ISO de 14 % et de 51% [(Soukhal et
al., 2006) ; (Madji et Mahtout, 2017)].
A l’inverse de nos résultats, les INs les plus fréquentes en Europe, sont les infections
urinaires et les infections des voies respiratoires basses, puisqu’ils constituent chacune
environ une IN sur quatre. Les infections du site opératoire et les septicémies sont légèrement
moins fréquentes (ECDC, 2008).

2. Prélèvement et identification
Un total de 10 prélèvements a été effectué chez l’ensemble des patients présentant une
infection nosocomiale.
Sur l’ensemble des prélèvements réalisés 13 germes ont été isolées (Annexe 3), la
coloration de gram a montré que les bactéries gram (-) sont isolées de 8 prélèvements tandis
que les bactéries gram (+) caractéristique des staphylocoques par leur regroupement en grappe
de raisin, est notée sur 5 des 10 prélèvements réalisés (Figure 5).
Le test catalase a été réalisé pour l’identification des Staphylocoques donnant ainsi un
résultat (+). Cependant, tous les isolats sont négatifs pour le test coagulase confirmant ainsi
qu'aucun d'entre eux n’est l'espèce staphylococcus aureus (Figure 6).

21
Résultats et discussion

La galerie d’identification API 20E a permis de mettre en évidence les espèces


Pseudomonas aeruginosa (biotype 2206000), Pseudomonas luteola (biotype 3206002),
Serratia liquefaciens (6306523) et Klebsiella pneumonia (5215773) (Figure 7).

Figure 5 : observation microscopique après coloration de Gram (Grossissement x 100).


A : les cocci gram (+), B : les bacilles gram (-)

Figure 6 : identification des staphylocoques.


A : Résultat de test catalase, B : Résultat de test coagulase

Figure 7: résultats d’identification sur galerie API 20E.


A : Pseudomonas aeruginosa B : Pseudomonas luteola C : Serratia liquefcaiens
D : Klebsiella pneumoniae

22
Résultats et discussion

Sur l’ensemble des prélèvements un total de 13 isolats bactériens sont obtenues,


Pseudomonas aeruginosa (N=5) et les Staphylocoques à coagulase négatif (N=5) présentent
une nette prédominance avec un taux de 38,46% chacun, suivi de loin par Pseudomonas
luteola (N=1), Serratia liquefaciens (N=1) et Klebsiella pneumoniae (N=1) avec un taux de
7,69% chacun (Figure 8).
Comme tout organisme opportuniste, P.aeruginosa cause une grande variété
d’infections nosocomiales incluant les bactériémies, les infections urinaires, les infections des
sites opératoires, les infections cutanées et oculaires (Lim et Webb, 2005).

Figure 8: répartition d’ensemble de germes isolés à partir des patients infectés.

L’étude de Chablou en 2011 à Fès a montré que P .aeruginosa était responsable de 10%
des infections nosocomiales dans le service de réanimation. Semblablement, une enquête
réalisée par Samou en 2005 au Mali montre que Staphylococcus aureus (23,5%) et P.
aeruginosa (17,6%) occupent la première place dans les INs, suivie de loin par K.
pneumoniae avec un taux de 5,9%. Une autre étude menée par Amazian et al., en 2010, sur la
prévalence des INs dans 27 hôpitaux de la région méditerranéenne a enregistrée une
implication des Staphylococcus aureus dans 12,5 %, suivis de Pseudomonas aeruginosa et de
K. pneumoniae dans 9,2 % des cas. Enfin, l’enquête de prévalence nationale des infections
nosocomiales effectuée en France en 2006 à trouvé que Pseudomonas aeruginosa était
responsable de 10% des infections nosocomiales (Thiolet JM. et al,. 2006).
La figure 9 montre que P. aeruginosa (N=5) et les staphylocoques à coagulase négative
(N=5) sont les germes les plus responsables des infections de site opératoire chacun, suivis de
Serratia liquefaciens et P. luteola (N=1). Enfin, k. pneumoniae (N=1) est indiquée comme
étant responsable des infections urinaires.

23
Résultats et discussion

En effet, P. aeruginosa est présente avec seulement 2 à 10 % chez les porteurs sains
tandis que chez les sujets hospitalisés ce taux peut atteindre 50 %, voire 60 % sur les plaies
des brûlures ou des escarres (Kienlen, 1998). De même, l’être humain est un réservoir naturel
des staphylocoques qui sont fréquemment retrouvés comme commensales à la surface
corporelle et des voies nasales [(Haddadi et al., 2002) ; (Perl et al., 2002)]. Quant à k.
pneumoniae, celle-ci est considérée comme étant la cause majeur des infections urinaires,
puisqu’elle réside principalement au niveau du tube digestif, et est capable de ce disséminer
facilement par transmission manu-porté (Dortet et al., 2006).

Figure 9 : répartition des souches selon le type d’infection.

3. Etude de la résistance aux antibiotiques


Les résultats de l’étude de la sensibilité aux antibiotiques de l’ensemble des isolats est
résumé dans le tableau 6. Les isolats de P. aeruginosa (P.A) et P. luteola sont résistants à la
ticarcilline, ticarcilline + acide clavulanique et aux céfotaximes. Cependant, la pipéracilline,
l’imipénème, la ciprofloxacine et la colistine restent actif sur l’ensemble des isolats.
Nos résultats sont similaires à ceux retrouvés par Bassole en 2011, d’où des isolats de P.
aeruginosa prélevés de plais opératoires ont présenté une sensibilité à l’imipenème, la
gentamicine, la ciprofloxacine et la colistine. Une étude marocaine menée à casa en 2000 au
service de Réanimation a montré que ces souches étaient sensibles à l’imipenème, et
résistantes à l’association Amoxicilline+Acide clavulanique, aux céphalosporines, à la
Nétilmicine, à la Gentamicine et à la Tobramycine (Nachchar et Harti , 2000).
Concernant les entérobactéries, serratia liquefaciens présente une résistance à
l’amoxicilline, à l’amoxicilline + acide clavulanique, la ciprofloxacine et aux céfotaximes.
Une sensibilité est cependant notée vis-à-vis l’imipenème et la Colistine. Quant à
k.pneumoniae, celle-ci présente une résistance à l’amoxicilline, amoxicilline + acide

24
Résultats et discussion

clavulanique et à la ciprofloxacine ; tandis que l’imipénème, les céfotaximes et la Colistine


présentent une bonne efficacité.

Tableau 6 : profil de résistance aux antibiotiques des germes Gram- isolés.

Les antibiotiques testés

Famille Bêtalactamines quinolones polymyxines


d’ATB
Les souches
Tic Tcc Ctx Pip Imp Ax Amc Cip Ct

P.A 1 R R R S S - - S S

2 R R R S S - - S S
3 R R R S S - - S S
4 R R R S S - - S S
5 R R R S S - - S S
P.luteola R R R S S - - R S

Seratia - - R - S R R R S
liquefaciens
K.pneumoniae - - S - S R R R S

Tableau 7 : profil de résistance aux antibiotiques des germes Gram+ isolés.

Les antibiotiques testés


Famille Bêtalactamines quinolones lincosamides macrolides Aminosides
d’ATB
Les souches Amp Ox Nor Da E Cn

S.C.N 1 R R R R R S
2 R R R R R S
3 R R R R R S
4 R R R R R S
5 R R R R R S

25
Résultats et discussion

Ces résultats vont en harmonie avec l’étude marocaine de Zeroual, (2010) qui ne
présente aucune résistance de Klebsiella vis-à-vis de l’Imipenème, alors que plus du tiers des
germes est résistant aux céphalosporines de 3ème génération. De même, Chablou, (2011) a
montré une résistance totale de Klebsiella pour l’amoxicilline et une sensibilité vis-à-vis de
l’imipénème et de la colistine.
L’analyse globale du profil de résistance des Staphylocoques à coagulase négative
(S.CN) montre que la Norfloxacin, la clindamycine, l’erytromycine, l’oxacilline et
l’ampiciline n’exhibent aucune activité sur l’ensemble des isolats (N=5/5), contrairement à la
Gentamicine (Tableau 7). Une étude marocaine montre que les Staphylocoques font partie des
bactéries multirésistantes hospitalières avec une résistante d’une souche sur deux à la
Gentamycine. (Zeroual, 2012). Cependant, les taux de résistance rapportés en France en 2005
sont moins important (Bertrand et al., 2005).
D’après l’annexe 3 on remarque que certains patients sont soumis à un traitement par
céphalosporines, alors que l’étude de l’antibiorésistance a révélé que les germes responsables
des INs contractées sont résistants aux céphalosporines. En effet, au cours de notre enquête, le
personnel a bien précisé qu’aucun prélèvement ni identification des germes responsables des
différents infections n’est effectué, et que l’antibiothérapie établie est réalisé uniquement par
suspicion ou par l’usage d’antibiotiques à large spectre tel que la ciprofloxacine. Ces propos
peuvent donc expliquer l’émergence de cette forte résistance aux antibiotiques.
L’annexe 3 montre également que les P. aeruginosa et Staphylocoques à coagulase
négative sont isolées de plaies infectées et de différents services hospitaliers, cependant, elles
présentent le même biotype et le même profil de résistance (Tableau 6 - 7), laissant penser à
la circulation du même clone au sein des différents services, issus du bloc opératoire.

26
Résultats et discussion

Figure 10 : résultats de résistance des germes isolés aux antibiotiques.


A : Pseudomonas aeroginosa B : seratia liquefcaiens
C : Pseudomonas luteola D : Klebsiella pneumoniae
E : staphylocoques à coagulase négatif

27
CONCLUSION
Conclusion

Aujourd'hui les infections nosocomiales constituent un grand problème de santé


publique, avec un taux de mortalité et de morbidité élevée, ainsi qu’un coût socio-économique
important.
Arrivées au terme de cette enquête de prévalence des INs réalisée dans l’hôpital Dr
Benzerdjeb de Ain Témouchent, celle-ci a montré un taux important d’infections
nosocomiales qui est de 11,65 %. Le service de réanimation apparait comme étant le service
le plus touché avec 20% des cas et l’infection du site opératoire occupe la première place
avec un taux de 75%. Concernant l’identification des germes, celle-ci a montré une
prédominance de Pseudomonas aeroginosa et des staphylocoques à coagulase négatif,
Ainsi, il a été permis grâce à cette étude d’identifier les infections nosocomiales les plus
fréquentes, de prendre conscience de l’ampleur du problème et des facteurs de risque dans
l’acquisition de ces infections tel que : l’âge du patient, le sexe, la durée d’hospitalisation et
l’exposition aux procédures invasives.
Dans un second temps, l’étude de la résistance aux antibiotiques a révélé des taux
alarmants de résistance de l’ensemble des germes isolés. En revanche, l’imipenème, la
colistine et la gentamicine restent actives sur tous les isolats, ce qui maintient l’efficacité de
ces antibiotiques dans le traitement des infections dues à ces bactéries. .
Bien qu’il soit universellement admis que le risque zéro n’existe pas lors d’une
hospitalisation, ce risque doit néanmoins être réduit au maximum. En effet, face à ce taux
retrouvé et cette résistance importante aux antibiotiques, plusieurs mesures devront être prises
par les différents responsables des différents services de l’hôpital Dr Benzerdjeb de Ain
Témouchent. Ces mesures devront être basées principalement sur une meilleure politique de
prévention, incluant l’hygiène, mais aussi une meilleure prise en charge de l’infection, qui
consiste à effectuer tous les prélèvements, l’identification et l’antibiogramme pour chaque site
infecté. Toutes ces mesures restent le seul moyen pour limiter le risque d’infection
nosocomiale mais aussi la dissémination de résistances aux antibiotiques. De plus, il devrait
également être envisageable d’organiser rigoureusement les services d’hospitalisation,
d’élaborer et de diffuser des recommandations de bonnes pratiques d’hygiène hospitalière et
améliorer la formation du personnel médical et paramédical et sa motivation. Enfin, l’aspect
négligé du programme de surveillance élaboré par l’EH Dr Benzerdjeb mérite une attention
soutenue dans les années à venir afin de garantir la pratique de celui-ci.
Pour nos perspectives, il serait souhaitable d’effectuer d’autres enquêtes pour
déterminer les maillons faibles de la prévention des INs élaborée par l’EH Dr
Benzerdjeb d’Ain Témouchent.

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Pharmacie –Rabat).

38
ANNEXE
ANNEXE 1 : fiche signalétique utilisée pour la collecte des données épidémiologiques.

Fiche établissement

Fiche administratives date d’enquête :

Données administratives
Nom de l’établissement :

Type d’établissement :

Capacité d’accueil
Nombre total de chambres

Nombre total de lits :

Prévention et contrôle des infections associées aux soins

Programme annuel de prévention des IAS : Oui Non

Rapport annuel de prévention des IAS : Oui Non


Fiche patient
N° fiche patient : date d’enquête :

Service:

Patient

Date hospitalisation : Motif d’hospitalisation :

Durée de séjour :

Age: sexe: H F

Transfert de l’hôpital: oui non

Transfert de service : oui non

Habitude de vie : tabagisme alcoolisme autres

Comorbidité : diabète tumeur maligne autres

Traitement : corticothérapie immunosuppresseurs

Patient a été :
opéré dans les derniers 30 jours Oui Non

perfusé : Oui Non

• Cathéter : (un ou plusieurs)…… durée de la pose

veineux
artériel
sous-cutané

sondé : Oui Non

• Sonde urinaire : durée de la pose

intubation trachéale : Oui Non

Si Oui : durée de la pose


Traitement anti-infectieux : oui non

Antibiotique Date de début Voie Diagnostic


d’administration 1-Curatif pour
1- intraveineux infection
2-intra musculaire communautaire
3- locale 2- Curatif pour
4- per os infection nosocomiale
3- Prophylactique
1 2 3 4 1 2 3
/ /

Signe clinique
Fièvre supérieure a 38 C° Oui Non

Toux encombrement Oui Non

Abcès écoulement purulent Oui Non

Difficulté urinaire Oui Non

Urée purulente Oui Non

Diarrhée et vomissement Oui Non

Infection nosocomiale : oui non


Date de diagnostique :

Type d’infection :
1- infection urinaire
2- infection pulmonaire
3- infection cathéter
4- infection du site
opératoire
5- septicémie/bactériémie

Recherche des germes : fait non fait fait non fait

Prélèvement : positive négative positive négative

Les microorganismes
(si le Prélèvement est positive)

Antibiogramme

Germes ATB Sensible Intermédiaire Résistant


1 1
2
2 1
2
ANNEXE 2 : caractéristiques des patients inclus dans l’étude.

Patient Âge et Sexe Service DH Dispositif ATB

KT 1 KT2 SU SI
1 F 75 MED -INT 9 1 CZO
2 F67 MED -INT 9 2 CZO
3 H72 MED -INT 2 2 CZO
4 H 57 MED -INT 18 2 CZO
5 H 84 MED -INT 2 2 CZO
6 H 51 MED -INT 2 CZO
7 F 53 MED -INT 9 2
8 F 52 MED -INT 3 3
9 F 78 MED -INT 9 4 CTZ
10 F 68 MED -INT 3 1 CTZ
11 F 40 MED -INT 7 2 CTZ
12 H 70 MED -INT 3 1 CTZ
13 H 47 MED -INT 3 1 CTZ
14 H 58 MED -INT 9 1 CZO
15 H8 MED -INT 9 1 CZO
16 F 18 MED -INT 5 1 CZO
17 H 20 MED -INT 3 2 CZO
18 F 24 MED -INT 3 1 CZO
19 F 40 MED -INT 8 1
20 H 63 MED -INT 9 1
21 H 67 MED -INT 5 1
22 H 33 CHIR 2 2 CZO
23 H 52 CHIR 2 2 CZO
24 H 38 CHIR 2 2 CZO
25 F 46 CHIR 2 2 CZO
26 F 51 CHIR 2 2 CZO
27 F 10 CHIR 3 2 CZO
28 H 14 CHIR 5 2 CZO
29 H 19 CHIR 3 2 CZO
30 H 22 CHIR 8 2 CZO
31 F 45 CHIR 5 2 CZO
32 F 62 CHIR 8 2 CZO
33 F 68 CHIR 8 2 CZO
34 H 27 URO Mois 3 15 MTR
35 H 21 URO 2 2 CZO
36 H 35 URO 2 3 CZO
37 H 27 URO 9 1 CZO
38 H 37 URO 9 2 CZO
39 H 42 URO 3 2 CZO
40 H 61 URO 5 2 CZO
41 H 64 URO 3 1 CZO
42 H 66 URO 5 3 CZO
43 H 38 TRAUM 5 5 CZO
44 H 20 TRAUM 6 1 CZO
45 H 29 TRAUM 2 2 MTR-
AMC
46 F 40 TRAUM 10 2 CFDL
47 H 48 TRAUM 5 2 CTZ
48 F 26 TRAUM 3 1 2 CZO-CTZ
49 H 22 TRAUM 2 CTZ
50 F 45 TRAUM 4 2 CZO-CTZ
51 H6 TRAUM 9 CZO-CTZ
52 H 12 TRAUM 3 2 CZO-CTZ
53 F 17 TRAUM 5 1 CZO-CTZ
54 H 21 TRAUM 9
55 F 29 TRAUM 3 2
56 H 47 TRAUM 5 1
57 F 31 REA 15 3 4 7 CTZ
58 H 21 REA 9 2 4 7 CTZ
59 H 30 REA 5 3 4 7 CTZ
60 F 33 REA 8 2 4 7 CTZ
61 H 50 REA 9 1 4 7 CTZ
62 F 53 REA 8 2 4 7 CTZ
63 H 43 REA 8 3 4 7 CTZ
64 F 70 CARDIO 3 2 1 MTR
65 H 34 CARDIO 7 1 MTR
66 H 77 CARDIO 4 3 MTR
67 H44 CARDIO 8 Vonco
68 F 60 CARDIO 10 7 Vonco
69 H 35 CARDIO 8 3
70 F 55 CARDIO 3 2 MTR
71 F 57 CARDIO 3 2 MTR
72 F 41 CARDIO 8 2 MTR
73 H 60 CARDIO 9 1 MTR
74 F 65 CARDIO 8 1
75 H 69 CARDIO 5 3
76 F6 CCI 10 1 3 CZO -CN
77 H 10 CCI 2 3 AMC
78 F5 CCI 9 3
79 H4 CCI M+17jr 2 CZO
80 H 12 CCI 2 2 2 MTR
81 H9 CCI 3 3 CZO
82 H7 CCI 15 2 CZO
83 H4 CCI 2 2 2 CZO
84 H7 CCI 2 2 CN
85 H 14 CCI 20 3 CZO-MTR
86 H 1,5 CCI 10 1 MTR
87 H 18 CCI 3M 1 MTR
88 H9 CCI 3 2 MTR
H : Homme, F : Femme, DH: durée d’hospitalisation, ATB: antibiotique, URO: Urologie,
TRAUM: Traumatologie, CHIR: Chirurgie, CARDIO: Cardiologie, REA: Réanimation,
CCI: Chirurgie infantile, KT: Cathéter, SI : sonde d’intubation, SU: Sonde urinaire, CZO
(C1G): Céfazoline (céphalosporine de première génération), CTZ (C3G): Ceftizoxime
(céphalosporine de troisième génération), MTR: Métronidazole (imidazolés), Vonco :
Vancomycine.
ANNEXE 3 : origine, identification et résultats de l’antibiogramme des germes isolés
chez les patients infectés.

Code Âge Service DH TI G+ G- dispositif ATB Résistance aux ATB


et
Sexe
A H 77 URO 13 ISO - PA KT-SU CIP-CN CTX-TCC-TIC
B H 64 TRAUM 38 ISO - SL KT CN-MTR- CTX- CIP-AX-AMC
E
C F 54 CHIR 04 ISO SCN PA KT CZO NOR-DA-E-OX-
(C1G) AMP-CTX-TCC-
TIC
D F 63 CHIR 04 ISO SCN PA KT-SU CZO NOR-DA-E-OX-
(C1G) AMP-CTX-TCC-
TIC
E H 38 TRAUM 06 ISO - PL KT CTZ CTX-TCC-TIC
(C3G)
F F 05 CCI 08 ISO SCN PA KT CZO NOR-DA-E-OX-
(C1G) AMP-CTX-TCC-
TIC
G H 14 CCI 07 ISO SCN KT CN-CTZ NOR-DA-E-OX-
(C3G) - AMP
CZO
(C1G)
H F 75 CARDIO 15 UI KP KT-SU CIP-AX-AMC

I F 10 CCI 06 ISO SCN - KT CTZ NOR-DA-E-OX-


(C3G) AMP
J H 60 URO 09 ISO - PA KT-SU CIP CTX-TCC-TIC
K H 28 REA 06 Pneu - - KT-SI-SU IMP -
Mo mo
is
L F 42 REA 04 IO - - KT-SI - CZO -
Mo SU (C1G)-
is CIP

TI: Type d’infection, G+: Gram +, G-: Gram -, PNEUMO: Pneumopathie, IO: Infection
oculaire, ISO: Infection de Site Opératoire, UI: Infection urinaire, SCN: Staphylocoques à
coagulase négative, PA: Pseudomonas aeruginosa, SL: Serratia liquefaciens, PL:
Pseudomonas luottella, KP: Klebsiella pneumoniae, CZO (C1G): Céfazoline
(céphalosporine de première génération), CTZ (C3G): Ceftizoxime (céphalosporine de
troisième génération), CIP: Cipro oxacine (Fluoroquinolones), MTR: Métronidazole
(imidazolés), E: Erythromycine (macrolides), CN: Gentamicine (Aminosides), IMP:
Imipénème (Carbapénèmes), TCC: Ticarcilline + acide clavulanique, CTX: Céfotaximes,
TIC: Ticarcilline, CIP: Ciprofloxacine, AX: Amoxicilline, AMC: Amoxicilline + acide
clavulanique, NOR: Norfloxacin, DA: clindamycine, E: erytromycine, OX: Oxacilline,
AMP: Ampiciline.

ANNEXE 4 : résultats d’identification biochimique des isolats par la galerie API 20E

Tests O A L O C H U T I V G G M I S R S M A A Biotype
N D D D I 2 R D N P E L A N O H A E M R
P H C C T S E A D L U N O R A C L Y A
G
PA - + - - + - - - - - + + - - - - - - - - 2206000

PL - + + + + - - - - - + + + - + - + - + + 3206002

SL + + - - + - - - - - + + - - - - - - - + 6306523

KP + - + - + - + - - + - + + + + + + + + + 5215773

PA: Pseudomonas aeruginosa, SL: Serratia liquefaciens, PL: Pseudomonas luottella, KP :


Klebsiella pneumoniae

ANNEXE 5: résultat de l’identification par la galerie API 20E.


ANNEXE 6 : observation macroscopique des déférents isolats sur milieux Mac-Conkey,
Chapman mannitol.
A : Pseudomonas aeruginosa, Pseudomonas luotella B : Serratia C : Klebsiella.
D : staphylocoques à coagulase négatif

ANNEXE 7 : composition des milieux de culture (pour 1l d’eau distillée, en g/L)

Gélose Mueller Hinton :


Infusion de viande de bœuf ............................................................3g
Hydrolysat de caséine................................................................17, 5g
Amidon.........................................................................................1,5g
Agar...............................................................................................17g

Gélose Chapman :
Extrait de viande.………………….………………............. ……..1g
Chlorure de sodium…...…………………….…………………….75g
Peptone………...…………………………………….……………10g
Gélose………………………………………………………….….15g
Mannitol…………………...……………………………………...10g
Rouge de phénol……………………….……………………....0,025g

Gélose Mac Conkey :


Peptone de caséine…………..…………………………………….17g
Peptone de viande….………………..………………………….....03g
Sels biliaires…………………….…………….…………………..1.5g
Cristal violet…………………………………………..………..0,001g
Lactose………………………………………..……………………10g
Rouge neutre……………...………..…………………………... 0,03g
Chlorure de sodium………………………….……………….……05g
Ag…………………………………………….……………………13g
ZnSO4………………………………….……….….……............0,07g

Bouillon nutritif:
Peptone............................................................................................10g
Chlorure de sodium...........................................................................5g
Extrait de viande................................................................................5g

Gélose nutritive :
Extrait de viande................................................................................ 5g
Peptone..............................................................................................10g
Chlorure de sodium.............................................................................5g
Agar.................................................................................................. 20g

Composition des réactifs utilisés

Réactif de Kovacs :
p-dimétylaminebenzaldéhyde ........................................................ 10ml
Acide chloridrique..........................................................................50ml
Alcool amylique............................................................................150ml
Résumé

Les infections nosocomiales sont universellement reconnues comme étant un problème de santé
publique. L’objectif de notre travail est d’estimer la prévalence des infections nosocomiales au niveau
de l’hôpital Benzardjeb de Ain Témouchent et de déterminer les germes responsables de celles-ci et
leurs profils de sensibilité aux antibiotiques. Sur les patients inclus dans notre étude, 12 patients
présentent une infection nosocomiale, soit un taux de prévalence de 11,65%. L’identification
bactérienne a montré une prédominance de Pseudomonas aeroginosa et staphylocoques à coagulase
négatif (38,46%), suivi de seratia liquefacaiens, Pseudomonas luteola, Klebsiella pneumoniae
(7,69%). L’étude de la sensibilité aux antibiotiques des germes responsables présente une
multirésistance vis-à-vis de plusieurs antibiotiques.
Mots clés : Infection nosocomiale, l’hôpital Benzardjeb de Ain Témouchent, Pseudomonas
aeruginosa, Pseudomonas luteola, Serratia liquefacaiens, Klebsiella pneumoniae.

Abstract

Nosocomial infections are universally recognized as a public health problem. The objective of our
work is to estimate the prevalence of nosocomial infections at the Benzardjeb hospital in Ain
Témouchent and to determine the germs responsible for them and their susceptibility profiles to
antibiotics. Of the patients included in our study, 12 patients had nosocomial infection, a prevalence
rate of 11.65%. Bacterial identification showed a predominance of Pseudomonas aeroginosa and
negative coagulase staphylococci (38.46%), followed by seratia liquefacaiens, Pseudomonas luteola,
Klebsiella pneumoniae (7.69%). The study of antibiotic susceptibility of the causative organisms
presents a multiresistant to several antibiotics.
Key words: nosocomial infection, Benzardjeb hospital in Ain Témouchent, Pseudomonas
aeruginosa, Pseudomonas luteola, Serratia liquefacaiens, Klebsiella pneumoniae.

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. 11.65 12
( 38.46)
.( 7.69 )
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